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OPTION MUSIQUE LYCEE SAINT JOSEPH TASSIN
Yasser haj Youssef Friggya
Violoniste et compositeur tunisien né en 1980.
Il utilise la viole d’amour pour jouer du jazz.
Concertiste mais également pédagogue (titulaire du certificat
d'aptitude aux fonctions de professeur de musique).
Ses recherches en doctorat à l'Université Paris VIII portent sur les
similitudes dans le jazz et les musiques traditionnelles arabes.
Il travaille un style de métissage pour arriver à une rencontre subtile
entre des cultures différentes (musique classique, jazz et musiques
du monde).
Son premier album Sira, enregistré en 2009 est sorti en 2012.
GENERALITES
Friggya est extrait de l’album Sira.
♪ Jassef Haj Youssef : Violon ♪ Gaël Cadoux : Piano ♪ Youssef Hbeisch: Percussions - Bendhir
♪ Christophe Walemme: Contrebasse ♪ Arnaud Dolmen : Batterie. Durée du morceau : 6’28’’
STRUCTURE
4 parties distinctes
Partie A de 0’00’’ à 2’08’’
Un la grave débute le morceau / mélodie au violon avec des notes longues et tenues / sorte de plainte
Puis la mélodie va devenir plus enjouée
Impression d’une musique non pulsée
Le mode choisi utilise des ¼ de ton
Le piano accompagne de façons diverses (accords, notes isolées, fragments mélodiques …)
Quelques nappes sonores de percussions (cymbales)
Partie B de 2’08’’ à 3’27’’
Entrée de la percussion (bendhir) qui va introduire la notion de pulsation avec la présence d’un ostinato rythmique
Le solo du violon continue / Sorte d’improvisation /
Accompagnement de la contrebasse et du piano qui fait entendre l’harmonie avec des accords
A la fin de cette partie, note tenue au violon (la) et accélération du bendhir
Partie C de 3’27’’ à 4’30’’
Le tempo s’accélère
Passage de mesure à 5 temps qui crée une sorte de cassure rythmique
Le violon est plus rapide, plus rythmique, plus dansant.
Mouvement mélodique répétitif avec des mouvements de notes conjoints
La batterie joue en rythmique
Arrêt net de la musique / le violon joue le thème
Partie D de 4’34’’ à 6’11’’
Le violon laisse la place au piano
Changement de la carrure qui devient ternaire
Utilisation d’un rythme de danse Gnawa (communauté marocaine descendante d’esclaves noires)
Superposition d’ostinato rythmique / On entend des claquements de mains
Note fondamentale SOL (sorte de bourdon) jouée par la contrebasse
Puis fin soudaine et brutale sur « sol »
Le jazz est bien présent dans ce morceau
• Batterie et jeu de baguettes • Utilisation du piano avec accords jazz et improvisation avec motifs courts et incisifs • La contrebasse et les pizzicati typiques
L’orient avec
• Le bendhir, le rythme de danse Gnawa, la mélodie ornementée.