47
Fiches des projets en eau potable en Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest SEMINAIRE INTERNATIONAL Enjeux et perspectives de la gestion de l’eau potable en milieu rural 3 - 7 novembre 2008, Mbodiène, Sénégal

Fiches des projets en eau potable en Afrique du Nord ... · d’Approvisionnement en Eau Potable et d ... • La capitalisation des programmes réalisés et ... Un 1er appel d’offres

Embed Size (px)

Citation preview

Fiches des projets en eau potable en Afrique du Nord, Centrale et de l’Ouest

SEMINAIRE INTERNATIONAL

Enjeux et perspectives de la gestion de l’eau potable en milieu rural

3 - 7 novembre 2008, Mbodiène, Sénégal

2

Algérie ……………………………………………………………………………………………4 – 9

• Appui institutionnel à l’Algérienne des Eaux • Appui technique au Centre de Formation aux métiers de l’eau • Gestion intégrée des Ressources en Eau dans le Bassin Hydrographique Côtier

Algérois O2A Bénin …………………………………………………………………………………………..10 – 11

• Programme d'Appui au Développement du secteur Eau potable et Assainissement en milieu Rural dans les Départements de l'Atacora et la Donga (projet terminé)

Burundi .........................................................................................................................12 – 13

• Hydraulique Villageoise dans les provinces de Kirundo et Rutana dans le cadre du Programme d’Urgence 2006 du Gouvernement de la République du Burundi

Mali ……………………………………………………………………………………………..14 – 15

• Projet d’Appui à la Décentralisation de la gestion de l’Hydraulique dans la région de Gao (projet terminé)

Maroc …………………………………………………………………………………………..16 – 19

• Approvisionnement en Eau Potable au milieu rural

• Renforcement de l’alimentation en eau potable de six petits centres Niger ……………………………………………………………………………………………20 – 22

• Programme Hydraulique villageoise et pastorale dans la Région de Dosso République Démocratique du Congo …………………………………………………….23 – 36

• Programme Pilote de Réhabilitation et de Développement des Systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en RDC (Fiche générale)

• Volet Kinshasa Est

• Volet Mbuji Mayi

• Volet Maniema

• Volet Sud Kivu et Bas Congo Rwanda ………………………………………………………………………………………..37 – 40

• Programme d’Eau Potable et d’Assainissement dans la Province du Sud Sénégal ………………………………………………………………………………………..41 – 45

• Projet d'Amélioration et de Renforcement des Points d'Eau dans le Bassin Arachidier • Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire pour le Bassin

Arachidier Tunisie …………………………………………………………………………………………46 – 47

• Développement Rural Intégré, Fonds de Solidarité Nationale

3

INTRODUCTION

Contexte

La problématique de l’eau figure bien au cœur des Objectifs du Millénaire pour le

Développement (OMD), à savoir diviser par deux d’ici à 2015 le nombre de personnes

n’ayant pas accès à l’eau potable et à un assainissement élémentaire. Dans beaucoup de

pays en développement, l’accès amélioré et régulier à l’eau potable n’est pas assuré pour un

grand nombre des populations rurales. En ce qui concerne l’assainissement, les disparités

entre milieu urbain et milieu rural sont très accentuées. Ainsi, seulement 31% des habitants

des zones rurales ont accès à des dispositifs améliorés d’assainissement contre 73% des

citadins.

Il est donc essentiel de mobiliser des ressources pour développer les infrastructures

hydrauliques dans les zones rurales si on souhaite atteindre les OMD. L’accès à l’eau a en

effet des implications fortes, autant sur le plan économique que social, et reste étroitement

liée aux problématiques de lutte contre la pauvreté et de protection de l’environnement.

Ressource renouvelable mais aussi ressource rare et fragile, l’eau est un des secteurs

emblématiques des politiques de développement.

Une des orientations importantes de la Coopération Technique Belge (CTB) est le souci de

l’amélioration des pratiques de gestion et la durabilité de la gestion des réseaux et des

services financés. Ainsi, lors du Comité des Partenaires sénégalo-belge du 21 février 2008, il

a été décidé d’organiser un séminaire international pour capitaliser l’expérience des

différents projets de la CTB en Afrique dans le domaine de la gestion communautaire des

infrastructures de l’eau et de l’assainissement en milieu rural.

Objectifs

Les objectifs du séminaire sont les suivants:

• La capitalisation des programmes réalisés et activités menées par la CTB et ses

partenaires en Afrique dans le domaine de l’hydraulique rurale;

• L’échange d’expériences et la mise en relation des acteurs institutionnels et de

terrain ayant contribué au développement de bonnes pratiques dans le cadre des

projets co-financés par la coopération belge et intervenant dans les domaines de

l’eau potable et de l’assainissement en milieu rural.

4

Algérie: Appui institutionnel à l’Algérienne des Eaux

Financement - Belgique - Ministère des Ressources en Eau – Algérie

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB) - Algérienne des Eaux (ADE)

Partenaires Ministère des Ressources en Eau

Localisation du projet Alger

Début du projet Octobre 2005

Durée 39 mois (après prolongation)

Budget 553.256,14 €

Contexte Tout en travaillant à mieux intégrer les objectifs économiques, sociaux et environnementaux dans

l’élaboration de sa politique d’organisation, de gestion et de développement, la stratégie de

développement durable de l’ADE vise principalement à assurer l’équité entre les régions et les

générations en matière d’accès à l’eau potable par la mise en place d’une gestion rationnelle et

permanente des ressources hydriques. Visant ainsi à répondre aux « Millenium Development

Goals (MDG)», la concrétisation de ce programme implique la mise en œuvre d’un ensemble de

mesures de nature à améliorer l’efficacité des systèmes d’organisation et de gestion, faisant appel à

la professionnalisation des personnels et à l’instauration des normes universellement appliquées

dans les services publics.

Objectifs La pertinence du projet réside dans le fait que l’ADE est un établissement de création récente et

sa création s’inscrit dans le cadre de la réorganisation, toujours en cours, du secteur de l’eau en

Algérie et tout particulièrement du secteur de l’eau potable.

Le projet s’attèle à rendre le service public de l’eau potable plus efficace. Il vise plus

particulièrement à doter l’ADE d’une organisation plus performante. Pour atteindre ces objectifs,

la prestation de coopération vise la réalisation des quatre résultats suivants :

- la nouvelle organisation de l’ADE est définie, comprise et communiquée ;

- les procédures majeures de l’ADE sont formalisées ;

- un schéma directeur des systèmes d’information est proposé à l’ADE ;

- la réalisation d’un plan directeur des systèmes d’information est lancée.

5

État d’avancement Le projet a démarré fin septembre 2005 avec l’arrivée de l’Assistant Technique. L’étude

concernant la réorganisation institutionnelle de l’ADE a été achevée en novembre 2007. Sa

réception définitive a été prononcée fin avril 2008, consécutivement à la présentation de ses

résultats devant le Ministre des Ressources en Eau le 16 avril 2008. Une phase d’études

complémentaires préalables à la mise en œuvre de la réforme est en cours de préparation, elle est

financée par le FEE.

L’AT continue à accompagner l’ADE dans la mise en œuvre de la réforme. Le délai du projet a

été ainsi prorogé à la demande du partenaire algérien jusqu’à fin 2008 et cela sans incidence

financière. Les soldes disponibles ont été transférés sur la ligne Assistance Technique afin de

permettre à la coopération belge et à l’AT d’accompagner la mise en œuvre de la réforme par un

suivi intermittent. L’AT est également chargé du projet d’appui technique à l’ADE à savoir la

création d’un centre de formation aux métiers de l’eau.

Perspectives Comme dit précédemment, l’AT en charge du Projet Appui technique à l’ADE, assure un

accompagnement intermittent à l’ADE dans la mise en œuvre de sa réforme. La durabilité du

projet n’en sera que renforcée. L’ADE est également partenaire dans le projet belgo-algérien sur

la « Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans le bassin Hydrographique Côtier Algérois

02A ». En perspective, l’aboutissement de ce processus de réorganisation permettra une meilleure

performance des personnels de cet établissement et une amélioration nette des ses prestations.

6

Algérie: appui technique au centre de formation aux métiers de l’eau

Financement - Belgique - Ministère des Ressources en Eau -Algérie

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB) - Algérienne Des Eaux (ADE)

Partenaires Ministère des Ressources en Eau

Localisation du projet Alger

Début du projet Octobre 2005

Durée 48 mois (après prolongation)

Budget 2.912.944,50 €

Contexte Bien que d’importants investissements aient été réalisés au cours de ces dernières années par

l’Algérie, le secteur de l’eau potable continue à faire face à des défis majeurs. La production

actuelle en eau potable avoisine 1,5 milliards de m3/an. Le taux de raccordement au réseau public

d’alimentation en eau potable est de 90% au sein de la population urbaine et de l’ordre de 70% en

milieu rural. Malgré de nombreuses réalisations d’infrastructures hydrauliques, la majorité des

villes algériennes connaît encore, malgré une nette amélioration, un approvisionnement

intermittent en eau potable. La gestion du secteur d’approvisionnement en eau potable révèle de

nombreux problèmes, souvent liés à un manque de formation professionnelle.

Objectifs Le projet s’attèle à améliorer le service de l’eau potable sur le territoire national algérien en terme

de qualité et de sécurité. Il vise plus particulièrement à offrir aux professionnels du secteur en

Algérie, des formations adéquates, dans un environnement approprié. Le projet vise à atteindre

les quatre résultats suivants :

- la construction et l’équipement du centre de formation sont réalisés ;

- la formation de formateurs et de gestionnaires du centre est assurée ;

- le centre est organisé sur le plan pédagogique ;

- le bon fonctionnement du centre et des formations est assuré.

État d’avancement L’absence d’acte de propriété du site devant accueillir les locaux du centre a été à l’origine du

retard accusé dans la construction du centre de formation. Finalement le choix a été porté sur un

autre site, celui de Cherarba. Ce site a l’avantage d’être sur un grand terrain où l’ONA (Office

7

National de l’Assainissement) et l’ADE cohabitent au sein de la SEEAL (Société de l’Eau Et de

l’Assainissement d’Alger).

Les plans de masse et détaillés, ainsi que les études techniques et géotechniques, ont été achevés.

Un 1er appel d’offres pour la construction a été lancé en 2007, mais il s’est avéré infructueux. Un

2ème appel d’offres national et international, en un seul lot, a été lancé en juillet 2008. Les offres

techniques sont en délibération. Les activités complémentaires à la construction du CFME telles

que les différentes formations et l’acquisition des équipements sont également en cours.

Perspectives L’aboutissement du projet repose essentiellement sur l’activité de construction du centre, et les

activités connexes qui sont en cours de réalisation. Ce centre jouera un rôle stratégique dans le

secteur de l’eau : les bénéficiaires directs de ce projet sont l’ensemble des professionnels du

secteur de l’eau potable en Algérie, soit le personnel du Ministère des Ressources en Eau (MRE),

de l’ADE, des directions de l’hydraulique de wilayas et des autres entreprises du secteur, sous

tutelle du MRE. Les besoins en formation concernent 16.000 personnes, se répartissant en 12.000

agents affectés à des tâches techniques et 4.000 employés affectés à des tâches de gestion. Ce

centre de formation aux métiers de l’eau permettra aussi l’accueil de stagiaires d’autres horizons,

comme les entreprises spécialisées du secteur privé. Il sera également une référence en matière de

sensibilisation/vulgarisation pour le grand public. Outre cette dimension nationale, ce centre aura

une vocation internationale, par l’organisation de séminaires et l’accueil de stagiaires étrangers.

Le site de Cherarba permettra également au centre de s’ouvrir ultérieurement sur les aspects

assainissement et donc d’avoir une utilisation plus efficace de l’infrastructure.

8

Algérie: gestion intégrée des Ressources en Eau dans le Bassin Hydrographique Côtier Algérois O2A

Financement - Belgique - Ministère des Ressources en Eau - Algérie

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB) - Ministère des ressources en Eau

Partenaires Ministère des Ressources en Eau (MRE)

Localisation du projet Alger

Début du projet Juin 2006

Durée 5 ans

Budget 6.453.148 € (contribution belge) 862.666 € (contribution algérienne)

Contexte Bien que l’Algérie dispose de ressources en eau relativement importantes, sa gestion reste

complexe, d’une part à cause des utilisations intenses et diverses de l’eau potable, de l’irrigation et

de l’industrie, et d’autre part par les déficits imprévisibles en pluviométrie et par l’importance de

l’évaporation. Les acteurs de l’eau sont nombreux et agissent de manière très centralisée, la

plupart d’entre eux dépendant d’ailleurs du MRE. Les Agences de Bassins Hydrographiques et

les Comités de Bassins Hydrographiques ont été créés pour rationaliser la gestion de l’eau tant sur

les aspects quantitatifs que qualitatifs. En pratique, ils éprouvent de grosses difficultés à réaliser

leur mission.

Le programme doit permettre au Ministère des Ressources en Eau de mettre au point et de tester

une nouvelle approche de gestion intégrée des ressources en eau « par bassin hydrographique».

Objectifs Le but de ce programme « Gestion intégrée des ressources en eau dans le bassin hydrographique

côtier Algérois 02A » est d’améliorer la Gestion des Ressources en Eau en permettant aux acteurs

de remplir efficacement leur rôle.

Un autre objectif important est que le secteur de l’eau soit géré d’une manière rationnelle et

équitable dans une perspective de développement durable dans le secteur du bassin Côtier

Algérois 02A.

Concentrée initialement sur le bassin versant de l’oued Mazafran, la zone d’application de la

GIRE a été élargie à l’ensemble du bassin 02A du Côtier Algérois en vue de préserver la

conformité avec l’approche par bassin hydrographique. Une extension a été réalisée avec les

reliquats des fonds alloués à l’ABP, soit 1.699.000 €, portant le montant total du budget à

7.318.131 €, dont 862.666 € à charge de la partie algérienne.

9

Les résultats attendus sont :

1. Il existe un plan de gestion intégrée pour le bassin côtier algérois 02 A, approprié par les

acteurs.

2. Les acteurs sont mobilisés, organisés et ont acquis les compétences nécessaires pour

participer activement et efficacement à la GIRE dans l’hydro système de la Mitidja et

pour en diffuser les principes dans les autres bassins d’Algérie.

3. Dans l’hydro système de la Mitidja, des dispositifs pilotes sont réalisés, permettant de

mobiliser l’ensemble des acteurs et de tirer des leçons pour la réplication de la démarche

GIRE dans d’autres bassins. Etant initialement de 14, le nombre des dispositifs pilotes est

passé à 17 par l’introduction d’activités supplémentaires nécessaires au GIRE et occultées

lors de la formulation initiale.

État d’avancement Le projet est à mi parcours et une extension du projet à l’ensemble du bassin hydrographique a

été réalisée : elle concerne l’introduction de 3 nouvelles activités pilotes et la réalisation d’un

observatoire de l’eau. Des activités stratégiques, dont le développement d’un SIG opérationnel,

sont en pleine réalisation.

Perspectives Le projet a atteint sa vitesse de croisière, plusieurs études importantes sur des projets pilotes sont

en cours.

Le diagnostic général du bassin est en cours, ainsi que le lancement du système d’information

géographique : ces deux opérations préliminaires seront suivies de l’élaboration du plan de

gestion lui-même et de son outil d’aide à la décision.

Les opérations pilotes en cours dans le bassin concernent des domaines aussi variés que la

recherche de fuites dans le réseau la ville d’El Affroun, l’installation d’équipement de mesure dans

34 piézomètres de l’aquifère, l’étude de la vulnérabilité et la recharge artificielle de cette nappe, la

création d’un observatoire de bassin, la télétransmission des données de 2 barrages, la mise au

point d’une gestion intégrée pour la petite et moyenne hydraulique agricole, …

La sensibilisation au bon usage de l’eau (notamment pour 30.000 enfants par an) et la formation

des techniciens et des gestionnaires du secteur sont actuellement en cours de préparation.

La réussite de la GIRE dans ce bassin, qui est l’un des plus complexes du territoire Algérien,

permettra d’étendre le principe de la GIRE vers les autres bassins et sous-bassins

hydrographiques de l’Algérie.

10

Bénin : Programme d’Appui au Développement du secteur Eau potable et Assainissement en milieu Rural dans les Départements de l’Atacora et la Donga

Financement - Belgique - Gouvernement béninois - Communautés bénéficiaires

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

Partenaires

- Direction Générale de L’Hydraulique (DGH) / Ministère des Mines, de l'Energie et de l'Hydraulique (MMEH) - Services départementaux de l'Hydraulique (SH A/D) - Direction de l’Hygiène et de l’Assainissement de Base (DHAB) / Ministère de la Santé Publique (MSP) - Service de l'Hygiène et d'Assainissement de Base (SHAB) - Les Mairies de Natitingou, Kérou, Djougou et Bassila

Localisation du projet Communes de Natitingou, Kérou, Djougou et Bassila des Départements de l'Atacora et de la Donga

Début du projet 2003

Durée 2003 - 2007

Budget 5.049.190 €

Contexte L'intervention a essentiellement reposé sur la stratégie nationale de développement du secteur de

l'hydraulique rurale. Elle s'est faite dans un contexte de décentralisation qui confère la responsabilité

aux communes de fournir l'eau potable aux populations. Les Maires sont devenus les maîtres

d'ouvrage. Les enjeux du programme tournent autour de l'articulation entre l'appropriation des

ouvrages en eau et en assainissement et les rôles des acteurs (Maires, communautés, secteur privé et

services déconcentrés).

Objectifs L'objectif global du PADEAR-A/D est de satisfaire de façon durable, en qualité et en quantité, les

besoins en eau et en assainissement de base des communautés rurales. L'objectif spécifique est de

rendre opérationnels les mécanismes appropriés pour améliorer de manière durable l'accès à l'eau

potable et à l'assainissement pour les communautés rurales des départements de l'Atacora et de la

Donga.

Le programme vise à :

- l’amélioration des taux de couverture en eau potable dans les quatre communes,

- l’appropriation par les communautés des ouvrages d’approvisionnement en eau

11

- l’intégration des aspects d’hygiène et d’assainissement dans les interventions

d'approvisionnement en eau

- susciter un changement de comportement en matière de santé dans les quatre

communes

- l’assimilation par les administrations locales et les services déconcentrés de leurs rôles

et responsabilités, dans le cadre de la décentralisation.

Réalisations A la fin de la période d'exécution, les réalisations effectives portent sur 353 Equivalent Point d'Eau

créés ou réhabilités. Ils sont gérés par les usagers à travers les Comités de Gestion de Points d'Eau

pour ce qui est des forages et de puits modernes, et par les comités directeurs/Associations des

Usagers pour les adductions d’eau villageoise. L'ensemble des écoles et centres de santé ainsi que les

lieux publics bénéficiaires de latrine VIP (Ventilated Improved Pit-latrine) dispose d'une organisation

pour l'entretien et la gestion des latrines. Le taux de desserte actuel dans les quatre communes

d'intervention est de 54,1% avec un meilleur taux pour Bassila qui est de 76,2%. Trois des quatre

communes ont entrepris l'élaboration d'un Plan de Gestion du secteur au niveau communal, et un

cadre de concertation sectoriel est mis en place dans chacune des communes. Les Mairies sont

engagées à assurer la maîtrise d'ouvrage communale et ont besoin d'un accompagnement soutenu.

Somme toute, pour la composante "mise en œuvre d'ouvrage", le programme a impliqué les

communes dans le choix des villages, le choix et le suivi des intervenants (ONGs pour

l'intermédiation sociale, Bureaux d'Etudes, entreprises etc.), pour les aspects de contractualisation et

de suivi des activités. S'agissant de l'intermédiation sociale, les Mairies ont encore besoin

d'accompagnement pour piloter au mieux le processus dans le respect de l'équilibre de pouvoirs

entre la collectivité locale et la société civile.

Perspectives En ce qui concerne les services déconcentrés, leur réticence à se focaliser sur leurs nouveaux rôles

régaliens et d'appui conseil reste un facteur limitant dans l'application des dispositions relatives à la

décentralisation en matière de gestion de l’eau. La gestion adéquate du secteur d'AEPA et de ses

infrastructures nécessite l'implication des collectivités locales, des usagers et des services étatiques

professionnels. Les Communes devront être accompagnées afin de leur permettre de jouer

pleinement le nouveau rôle que leur confèrent les textes et lois sur la décentralisation en matière de

maîtrise d'ouvrage communale dans le secteur eau. Dans ce cadre, le futur programme d'appui à la

mise en œuvre des Plans de Développement Communal (PDC) devrait permettre la consolidation

des acquis et une réelle appropriation par les Communes.

12

Burundi: Hydraulique Villageoise dans les provinces de Kirundo et Rutana

Financement - Belgique

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

Partenaires

- Ministère des Relations Extérieures et de la Coopération

Internationale

- Ministère de l'Eau, de l'Energie et des Mines

Localisation du projet Burundi, provinces de Kirundo et Rutana

Début du projet Décembre 2006

Durée 26,5 mois

Budget 2 000 000 €

Contexte La population habitant en milieu rural est chiffrée à environ 5.7 millions, soit 90% de la population totale du Burundi. Parallèlement, environ 500.000 réfugiés burundais se trouvent en Tanzanie. Ceux-ci retournent progressivement dans leur pays. Malgré les rivières, les saisons de pluie abondantes et des

sources aménageables, l’accès à l’eau potable demeure un

important problème pour les populations rurales au Burundi.

En effet, suite aux années de crise, maintes infrastructures ont

été endommagées et souffrent d’un manque d’investissement et

d’entretien.

Objectifs Dans le souci d’améliorer la qualité de vie du monde rural et de participer à la réinsertion des

déplacés et réfugiés, il a été décidé de financer l’exécution d’une intervention dans le secteur de

l’hydraulique villageoise dans les provinces de Rutana et Kirundo, où le retour des réfugiés est

important en raison de la crise (Rutana), ou en raison de la récente sécheresse (Kirundo).

Le but est d'améliorer les conditions d'accès à l'eau potable pour les populations cibles dans ces

provinces de Kirundo et de Rutana.

État d'avancement L’intervention hydraulique villageoise est en cours, après une redéfinition de l’intervention et un

moment de préparation nécessaire afin d’obtenir un projet en adéquation avec les besoins des

bénéficiaires et en fonction du temps imparti par le programme d’urgence.

13

Puits à Kirundo

En janvier 2008, les travaux de construction

des 45 puits ont démarré dans la province de

Kirundo : la plupart des chantiers sont ouverts

et la moitié des pompes à main sont installées.

Des analyses d'eau permettront de confirmer

la potabilité de l'eau et d'apporter

éventuellement des mesures correctives.

Depuis le début, la mission de contrôle est à

pied d’œuvre. Parallèlement, les activités

d’accompagnement sont en cours depuis

janvier 2008. 45 comités de points d'eau sont mis en place et formés ; 12 fontainiers, entre autres,

ont bénéficié d'une formation à l’installation et à la maintenance des pompes. Depuis août 2008,

la sensibilisation des bénéficiaires à l'hygiène et l'assainissement est en cours.

Forages et aménagement de sources à Rutana

En province de Rutana, des sondages électriques ont déterminé, en juin 2008, la localisation des

forages. Depuis août 2008, un groupement d'entreprises burundo-ougandais assure les travaux

des 11 forages. L'aménagement des accès des sites pour la foreuse est terminé. Le premier forage

est prévu pour octobre 2008.

Enfin, les travaux de construction et les mesures d'accompagnement, pour l'aménagement des

125 sources à Rutana, ont démarré début août 2008. 29 chantiers sont ouverts et 15 sources sont

déjà aménagées.

Perspectives Pour le début de l'année 2009, les conditions d'accès à l'eau potable pour les populations des

provinces de Kirundo et Rutana seront améliorées par la réalisation des 45 puits (Kirundo), 11

forages et 125 sources aménagées (Rutana). Pour assurer la pérennité du projet, les bénéficiaires

seront sensibilisés et formés. De cette façon, les conditions de vie des populations cibles en

milieu rural seront améliorées.

14

Mali : Projet d’Appui à la Décentralisation de la gestion de l’Hydraulique dans la région de Gao

Financement - Fonds Belge de Survie,

- Etat malien,

- Communes et usagers

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

- Direction Nationale de l'Hydraulique (DNH)

Partenaires Autorités des Collectivités Territoriales, usagers des points

d'eau, entreprises et prestataires de services.

Localisation du projet Mali, Région de Gao, Cercles d'Ansongo et de Ménaka.

Début – fin du projet Novembre 2002 – 31 mars 2008

Durée 5 ans, prolongé jusqu’au 31 mars 2008

Budget 6.724.965,00 €

Contexte L'environnement de la région de Gao, dans le nord

du Mali, est semi désertique. Le nombre de points

d'eau potable ne permet pas de couvrir les besoins

de la population.

Depuis le début des années 2000, le Mali est entré

dans un processus de Décentralisation.

L'Hydraulique est l'un des domaines dont la

compétence a été transférée de l'Etat vers les

communes.

Objectifs Le projet vise à améliorer l'accès à l'eau potable des populations. Cette amélioration passe par la

création de nouveaux points d'eau et la réhabilitation de points d’eau existants, ainsi que par un

renforcement des capacités de gestion de ces points d'eau au niveau des responsables

communaux, des usagers, du secteur privé et de la Direction Régionale de l'Hydraulique et de

l'Energie (DRHE).

Les volets d’appui à la maîtrise d’ouvrage et au secteur privé doivent renforcer les acteurs de

l’hydraulique dans leur capacité à programmer, à créer de nouveaux points d’eau, à entretenir et

réparer les points d’eau existants et à gérer de façon durable leurs ressources en eau.

Le renforcement de la DRHE doit lui permettre de mieux coordonner les actions des

intervenants, de contrôler la mise en application de la législation en matière d’hydraulique, et

15

surtout de contrôler l’exploitation des ressources en eau et d’en assurer la préservation. Au

niveau économique, le projet facilitera une meilleure exploitation des ressources disponibles et

une gestion plus rationnelle des pâturages.

État d'avancement Les effets les plus marquants du PADH sont la

création et la réhabilitation de 102 points d’eau,

alors que 100 seulement étaient prévus. Dans la

vallée du fleuve Niger, où le fleuve était souvent la

seule source d’eau, l’accent a été mis sur la qualité

d’eau. Par conséquent des forages avec des pompes

à main y ont été réalisés, ainsi que des puits fermés,

dont certains munis de pompes. Hors de la vallée, la

principale préoccupation de la population est

d’abreuver le bétail. La priorité a été accordée à la

construction de puits ouverts, avec des pompes à main, dans les centres et dans les écoles.

Les travaux de puits et d’installation de pompes ont été effectués par des entreprises locales. Pour

cela, les volumes des marchés ont été limités et le PADH a mis à leur disposition du matériel en

location et en location-vente.

Les inventaires des points d’eau ont été mis à jour par Commune, avec une forte implication de

celles-ci. Ils ont entre autres servi de base pour la mise en place de 249 Comités de gestion de

points d’eau. Ceux-ci sont composés de cinq membres dont le plus souvent une ou deux femmes.

Ils assurent le recouvrement des frais liés au service de l’eau, signalent les anomalies et veillent à

l’hygiène autour des points d’eau. Les Comités de gestion se sont constitués en 19 Associations

des Usagers de Points d’Eau Modernes (AUPEM). Ces organisations sont formellement

reconnues et disposent de comptes bancaires pour gérer les bénéfices de la vente de l’eau. Ceux-

ci sont destinés à l’entretien des points d’eau, leurs réparations et leurs renouvellements ainsi

qu’aux frais de gestion. En conformité avec la Stratégie nationale en la matière, les Communes

ont conclu un contrat de délégation de la gestion des points d’eau avec ces Associations.

Vingt artisans réparateurs ont été formés et suivent actuellement un processus de certification

sous la supervision de deux maîtres-artisans avant la remise de leur outillage. En outre, le projet a

facilité la mise en place de deux points de vente de pièces de pompes à motricité humaine par une

société spécialisée de Bamako.

Perspectives La clôture formelle du PADH a eu lieu le 31 mars 2008. Les mois qui ont suivi, ont permis la

clôture de certains chantiers et autres dossiers financiers et administratifs.

16

Maroc : Approvisionnement en eau potable au milieu rural

Financement -Belgique

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

- Office National de l’eau potable, ONEP

Partenaires Communes rurales et populations bénéficiaires

Localisation du projet Région Souss Massa Draa et Tafilelt

Début du projet 17 décembre 2007

Durée 60 mois

Budget 16.500.000 €

Contexte Lors de la 17ème session de la Commission Mixte de Coopération

entre la Belgique et le Maroc, le Programme Indicatif de

Coopération (PIC 2006-2009) a approuvé une aide financière de

16,5 millions d’euros pour la réalisation d’un Programme

d’approvisionnement en eau potable en milieu rural avec l’ONEP.

Cette nouvelle approche1 est le fruit de la capitalisation de

l’expérience belge en matière d’Alimentation en Eau Potable (AEP)

rurale au Maroc ; elle vient renforcer le rôle de l’ONEP, organisme

chargé par l’Etat marocain, de la généralisation de l’accès à l’eau

potable et ce depuis janvier 2004. Elle permet, en outre, de

concrétiser deux des principes fondamentaux des interventions de la coopération belge à savoir :

le partenariat actif et le respect de la déclarations de Paris sur l’efficacité de l’aide en terme

d’appropriation, d’alignement et d’harmonisation.

Objectifs Le programme vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales dans les régions du

Souss- Massa- Draa et du Tafilelt, plus particulièrement par la mise à disposition de l’eau potable

en qualité et quantité suffisantes. Ainsi, le programme cible une population de 70 500 habitants

dont 45 000 seront alimentés en eau potable à partir de projets structurants2 et 25 500 à partir de

systèmes d’AEP autonomes3.

1 Approche « programme » qui se substitue à l’approche « projet » que la coopération belge suivait pour ses

anciens projets d’AEP rurale 2 Piquage sur des réseaux d’adduction régionaux d’eau potable alimentés par des ressources en eau pérennes et

de quantités et qualité suffisantes 3 Systèmes d’AEP alimentés par des ressources en eau locales (puits, forages) pérennes et de quantités et qualité

suffisantes

17

Par ailleurs, et afin d’assurer l’efficience et la durabilité des projets, le programme met en place

une cellule d’appui institutionnel. Elle aura pour mission de renforcer les capacités des services

décentralisés de l’ONEP dans la région cible notamment en matière d’animation sociale, de

modalités de gestion, du calcul du coût de l’eau, de la formation du personnel de l’ONEP en

gestion des projets d’AEP. Rurale et de maîtrise des procédures de préparation, traitement et de

payement des marchés publics.

Méthodologie Le projet est exécuté selon une approche participative et s’attache à mettre sur pied des systèmes

efficaces de gestion des SAEP et à sensibiliser les bénéficiaires à la bonne utilisation de l’eau

potable.

Pour sa mise en œuvre, le programme va puiser dans une base de données de projets de l’ONEP

de la région du Souss-Massa-Draa et a élaboré un manuel de procédures spécifique. Des critères

d’éligibilité ont été identifiés pour sélectionner les projets à exécuter dans cette base de données.

Parmi les plus importants de ces critères, on retrouve le coût d’exploitation qui doit être inférieur

ou égal à 10 MAD/m3, le coût d’investissement inférieur ou égal à 4000 MAD/habitant pour les

projets structurants, de 3000 MAD/habitant pour les points d’eau aménagés (PEA) et inférieur

ou égal à 1500 MAD/habitant pour la réhabilitation des PEA existant.

État d'avancement Fin 2007, une première tranche de payement de 1,5 million d’euro a été attribuée à l’ONEP pour

la mise en œuvre de projets structurants pour de l’AEP de 86 douars. Par ailleurs, l’Assistant

Technique International a pris ses fonctions à l’ONEP le 15 mars 2008. Conformément aux

termes du manuel de procédures CTB-ONEP, annexé à la Convention d’Exécution du

Programme, la CTB a délivré en juillet le premier l’avis de non objection pour les procédures de

passation de marchés concernant les projets structurants (résultat R1). Le recrutement du

personnel local (sociologue et animateurs, animatrices) est en cours.

Perspectives Le programme, au-delà de sa contribution dans la généralisation de l’AEP rurale dans des

zones difficiles d’accès - voir même enclavées - dans la région cible, vise parallèlement le

renforcement des capacités de l’ONEP en terme d’accompagnement social et de maîtrise du

coût de l’eau. Le programme tentera, par sa démarche, de rallier les autres bailleurs de fonds

présents dans la région, et ce à travers la cellule d’appui institutionnel installée sur le terrain,

afin d’harmoniser leurs interventions dans le domaine de l’AEP rurale.

18

Maroc : Renforcement de l’alimentation en eau potable de six petits centres

Financement - Belgique

- Office National de l'Eau Potable

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

- Office National de l’eau potable, ONEP

Localisation du projet Régions d’Agadir et d’Errachidia

Début du projet Octobre 2003

Durée 48 mois

Budget Global : 2.538.324,50 €

Contribution belge : 1.803.697,50 €

Contexte Les populations rurales et semi-rurales du sud

marocain ne bénéficient pas de conditions de vie

satisfaisantes. En effet, les infrastructures socio-

économiques sont en général insuffisantes et ne

permettent pas une amélioration de ces conditions,

que ce soit au niveau de l’éducation, de l’enclavement

des localités ou de la disponibilité en eau potable.

Dans le cas de l’accès à l’eau potable, les problèmes

les plus fréquents concernent l’insuffisance de la

ressource, la mauvaise qualité de l’eau, la difficulté

d’accès aux point d’eau et, enfin, des coûts de production élevés. Le renforcement

d’infrastructure d’alimentation en eau potable dans le sud marocain est rendu difficile par une

absence presque totale de ressources en eau de surface et la rareté des eaux souterraines. Cinq

petites localités situées dans les régions d’Agadir et d’Errachidia ont été pourvues en eau potable

et une 6ème, dans la région d’Ouarzazate fin 2007.

Objectifs Le projet vise à renforcer l’alimentation en eau potable de 6 petits centres du sud marocain , a

savoir Akka, Biougra, Fam El hesn, Foum Zguid et Taouz auxquel s’est ajoutée la Kasbah

d’Aït Ben Haddou dans la région de Ouarzazate qui est inscrit depuis 1987 par l’UNESCO sur

la liste du patrimoine mondial. Il s’agit ainsi d’améliorer de façon significative les conditions de

vie des populations ainsi que de contribuer au développement socio - économique de ces régions.

L’absence de ressources locales à Taouz a nécessité l’installation de grands réseaux d’adduction

permettant d’acheminer des ressources éloignées vers les zones de besoins. Cette localité sera

alimentée à partir de forages situés au nord de la ville d’Errachidia distante de plus de 100 km.

19

Dans les quatre autres centres, qui bénéficient déjà de réseaux d’alimentation, il s’agira

d’améliorer, de renforcer ou d’étendre les infrastructures existantes afin de garantir un accès facile

à l’eau potable et d’électrifier des puits et forages dans le but de diminuer les coûts énergiques de

production de l’eau potable.

Pour le nouveau centre (Ksar Aït Ben Haddou), une augmentation du budget initial du projet

permettra de financer les travaux d’alimentation en eau potable de cette localité et une partie de

l’assainissement liquide de la même localité.

État d'avancement Pour le centre de TAOUZ et les Ksours avoisinants,

les travaux d’adduction et de distribution se sont

achevés en octobre 2005, généralisant ainsi 10 000

journées de travail. Pour les autres centres, les travaux

sont achevés et mis en service à Akka, Foum Zguid,

Biougra et Foum El Hisn. Concernant Ait Ben

Haddou, une tranche d’urgence des travaux est déjà

réalisée qui consiste en la réalisation de travaux

d’AEP du Ksar à travers 3 bornes fontaines et un

nouveau marché pour les conduites et le génie civil a été lancé et vient d’être adjugé.

Perspectives Il a été proposé d’entreprendre en perspective une étude sur un centre pour collecter les données

socio- économiques décrivant la situation de départ afin de pouvoir mieux apprécier les impacts

réels du projet sur la population.

20

Niger : Programme Hydraulique villageoise et pastorale dans la Région de Dosso

Financement - Belgique

- République du Niger

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

- Ministère de l’Hydraulique, de l’Environnement et de la

Lutte contre la Désertification

Partenaires Populations de la région de Dosso

Localisation du projet Région de Dosso, Niger

Début du projet Juin 2006

Durée 5 ans

Budget Global : 8.205.439 €

Contribution belge : 7.912.957 €

Contribution Niger : 292.481 €

Contexte Le programme s’inscrit dans le cadre de l’atteinte des Objectifs de Développement du Millénaire,

notamment en matière d’alimentation en eau potable et d’assainissement. Le programme rentre

également dans le cadre de la politique de développement durable du Niger qui fait de la gestion

de l’eau un élément fondamental. Cet aspect ressort dans tous les programmes et projets de

développement en cours ou en préparation, dans l’ensemble des documents et textes officiels en

matière de législation et de gestion des ressources naturelles.

Les contraintes auxquelles le programme fait

face sont relatives :

- Aux mauvaises habitudes et

comportements en matière de

consommation d’une eau impropre à la

consommation ;

- Aux ouvrages de captage de la nappe

(puits, forages, etc.) non appropriés ou

non testés par rapport à la pollution ;

- A la très grande sous-utilisation des sources d’énergie renouvelable (pour l’exhaure),

notamment l’énergie solaire.

L’approche adoptée par le Programme est globale et intégrée, impliquant à la fois les usagers, les

planificateurs et les décideurs à tous les niveaux (local, régional, national et international).

21

Objectifs L’objectif global du programme est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie des

populations les plus vulnérables de la région de Dosso en appuyant le Gouvernement du Niger

dans la mise en œuvre de son programme d’hydraulique.

L’objectif spécifique est d’assurer une meilleure desserte en eau potable et d’améliorer les

conditions d’hygiène et d’assainissement des populations des villages et des zones pastorales de la

région de Dosso.

Résultats attendus Résultats Activités liées aux résultats

Résultat n° 1 : L’accès à l’eau potable dans les villages et zones pastorales de la région de Dosso est amélioré

• Réalisation des études d’exécution et des études d’impact environnemental

• Construction de 30 puits cimentés et réhabilitation de 20 autres

• Construction de 60 forages équipés de pompes à motricité humaine et réhabilitation de 45 autres

• Construction de 30 mini-AEP et réhabilitation de 10 existantes

Résultat n° 2 : Les conditions d’hygiène et l’assainissement dans les villages de la région de Dosso sont améliorés

• Réalisation des études d’exécution

• Construction de 65 latrines publiques

• Construction de 3 135 latrines familiales

Résultats n° 3 : Les compétences techniques et de gestion des acteurs locaux sont renforcées

• Formation des utilisateurs, techniciens et gestionnaires des systèmes d’adduction d’eau potable

• Formation des utilisateurs, techniciens et gestionnaires des systèmes d’assainissement liquide (latrines)

Organisation du Programme Le Responsable du Projet est désigné au niveau du Ministère de l’Hydraulique. Il s’agit du

Directeur Régional de l’Hydraulique (DRH) de Dosso. L’Unité de Gestion du Programme (UGP)

est constituée d’un point focal de la DRH et du co-responsable, Assistant Technique fourni par la

CTB.

Le Programme est logé au sein même de la DRH et permet donc un renforcement des capacités

de ses acteurs plus efficace.

22

Partenariat avec d’autres projets Dans le cadre de la Déclaration de Paris, une harmonisation des actions entre les différents

projets opérant dans la région s’installe de plus en plus. Et ce, pas seulement entre projets de la

CTB, mais aussi avec d’autres bailleurs comme Lux-Development, la coopération Suisse, Unicef,

Voici la liste des projets CTB présents dans la région avec lesquels des synergies s’opèrent :

- Projet d’appui à la mise en œuvre du programme de développement sanitaire :

sensibilisation et formation à l’hygiène et à la santé ; suivi d’impacts et collectes de

données statistiques en matière d’alimentation en eau potable et assainissement;

- Projet d’appui à la mise en place des entités décentralisées dans la région de Dosso:

renforcement des capacités des acteurs (outils de planification et de gestion des ouvrages;

post-gestion des ouvrages) ;

- Projet d’augmentation des revenus monétaires des femmes de Dosso, via le volet

allègement des tâches ;

Perspectives Si le début du Programme correspond à juin

2006, le démarrage officiel des travaux a eu lieu

le 31 janvier 2008.

Il est prévu d’ici la fin 2008 de réaliser 43

forages et 21 Puits Cimentés, d’installer 25

Pompes à Motricité Humaine et d’effectuer les

aménagements de surface inhérents.

Dans le cadre du volet assainissement, il est

prévu de réaliser, en 2008, 150 latrines

familiales.

23

République Démocratique du Congo :

Programme Pilote de Réhabilitation et de Développement des Systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en RD Congo,

Kinshasa Est, Mbuji Mayi, Maniema, Sud Kivu et Bas Congo

Nom abrégé Programme Pilote AEPA

Date de signature de la Convention Spécifique

09/01/2007

Date de signature de la CMO/DGD, Progur 13/07/06

Date de signature des 2 Contrats de subvention UE

09/08/06

Date de signature du MOU avec DfID 17/05/06

Date de démarrage Janvier 2007

Date initiale de clôture 2011

Date envisagée de clôture 2011

Source de financement DGD article 5 Prog. Eau : 7.005.415 €

Source de financement DGD article 5 Progur : 2.205.100 €

Source de financement Commission européenne : 6.000.000 €

Source de financement DfID : 3.500.000 €

Financement supplémentaire DGD art 5 Progur : 695.000 €

Financement à la signature AFD : 8.000.000 €

Financement à la signature DfID : 1.677.991 €

Mode de gestion Régie

Secteur d’intervention Infrastructures de base

Ministère de tutelle Ministère du Plan, Comité National d’Action de l’Eau et d l’Assainissement (CNAEA)

Localisation Kinshasa, Kasaï Oriental, Maniema, Sud Kivu et Bas Congo

Budget total (EUR) 18.710.515 € + 10.372.991 €

Déboursement au 31 décembre 2007 1.831.000 € 10 %

Contexte

- Faiblesse du taux de couverture de l’AEP sur le plan national : 20 % de la population a accès à l'eau potable,

- Croissance accélérée des villes et leur périphérie (Kinshasa est passé de 500.000 habitants en 1960 à plus de 7.000.000 d'habitants aujourd’hui, Mbuji Mayi est passé de 30.000 en 1960 à 2.500.000 personnes aujourd’hui),

- Poids de la corvée de l’eau chez les femmes et les jeunes (plus de 3 heures par jour

et plus de 2 km à parcourir pour la recherche de l’eau),

- Prévalence des maladies liées à un important manque d’eau ou d’hygiène.

- Coût du service de l’eau, beaucoup plus élevé en périphérie des villes que dans les centres.

24

Objectif global

Améliorer les conditions de vie des

populations des périphéries urbaines de Kinshasa-Est, Mbuji Mayi, Kindu et en zones rurales au Kasaï Oriental ainsi qu’au Sud Kivu en leur assurant un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement.

Objectifs spécifiques

L’accès durable à l’eau potable est garanti et les comportements en matière d’hygiène sont améliorés dans les zones cibles, pendant que des mécanismes sont mis en place pour répliquer les expériences.

Bénéficiaires directs

1.400.000 personnes, vivant dans :

- les communes de Kisenso, Kimbanseke, Nsele, Maluku et Mont Ngafula à Kinshasa,

- les communes de Dibindi, Bipemba et Kanshi à Mbuji Mayi,

- la périphérie de la ville de Kindu,

- les zones rurales de l’île d’Idjwi et la plaine de la Ruzizi au Sud Kivu,

- trois centres secondaires du Bas Congo,

Principaux résultats

- 62 minis réseaux complets fonctionnels,

- 62 assemblées générales formées, - 62 conseils d’administration formés, - 62 unités de gestion formées, - 2.300 emplois permanents créés.

Points forts

- Nécessité de mettre en place des solutions alternatives pour les populations n’ayant pas accès au réseau de la REGIDESO,

- Possibilité de prise en charge financière du coût du service de l’eau pour les populations,

- Gestion autonome par les structures communautaires des réseaux mis en place, - Implication effective des bénéficiaires dans tout le processus d’exécution du projet.

Impact du projet

- Diminution des maladies d’origine hydrique, - Amélioration de l’hygiène corporelle,

- Diminution de la corvée de l’eau surtout chez les femmes et les enfants, - Création d'emplois permanents et temporaires (fontainiers, agents d’exploitation,

personnel de gestion, HIMO), - Renforcement de l’esprit associatif et augmentation du poids décisionnel des

bénéficiaires finaux.

25

Activités transversales

Genre

Les femmes sont les premières bénéficiaires d’un accès facile à l’eau saine. Femmes et jeunes filles, parfois descolarisées pour assumer des tâches ménagères, sont chargées de la

corvée de l’eau et y investissent plusieurs heures par jour. Le Programme porte une attention particulière à la représentativité des femmes dans les structures de gestion des ouvrages d’eau. Elles seront prioritairement choisies pour assurer la vente de l’eau aux Bornes Fontaines.

Santé

La réalisation de réseaux de distribution d’eau potable limite l’utilisation d’une eau impropre à la consommation humaine. La disponibilité de cette eau contribue à une diminution significative des maladies d’origine hydrique.

Durabilité de l’impact

La mise en œuvre et le suivi des activités ainsi que la formation des ressources humaines locales contribuent à accroître les connaissances et aptitudes tout en permettant d’assurer la pérennité des actions du projet.

L’implication des populations dans tout le processus de mise en place du projet contribuera à la pérennité de l’action. En effet, les populations sont organisées en assemblées générales, conseil d’administration et unités de gestion et seront responsables directement de la

gestion des systèmes qui sont mis en place.

Personnel

• Expert international, Coordination + Chef du projet : 7 • Expert national, Adjoint au coordonnateur et Chefs de projet : 6 • Personnel national d’appui : 50 • Personnel volontaire : 1

26

Programme Pilote de Réhabilitation et de Développement des Systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en RD Congo,

Kinshasa Est

Nom abrégé Programme Pilote AEPA

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0504311

14/10/05

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0504312

09/01/07

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0607711

13/07/06

Date de signature de la CMO RDC 0607711

Date de signature de la CMO RDC 0504311

Date de signature de la CMO RDC 0504312

Date de signature du Contrat de subvention UE

09/08/06

Date de démarrage Janvier 2007

Date initiale de clôture 2011

Date envisagée de clôture 2011

Source de financement DGD article 5 Prog. Eau : 1.193.930 €

Source de financement DGD article 5 Progur : 2.005.100 €

Source de financement Commission européenne : 2.500.000 €

Financement Supplémentaire DGD article 5 Progur : 695.000 €

Mode de gestion Régie

Secteur d’intervention Infrastructures de base

Ministère de tutelle Ministère du Plan (CNAEA)

Localisation Provinces de Kinshasa

Budget total (EUR) 5.699.030 € + 695.000 €

Déboursement au 31 décembre 2007 573.729 € 10 %

Contexte

- Faiblesse du taux de couverture de l’AEP sur le plan national (20 % de la population a

accès à l'eau potable)

- Croissance accélérée de la ville de Kinshasa et sa périphérie (de 500.000 habitants en 1960 à plus de 7.000.000 d'habitants aujourd’hui)

- Poids de la corvée de l’eau chez les femmes et les jeunes (plus de 3 heures par jour et plus de 2 km à parcourir pour la recherche de l’eau)

Objectif global

Améliorer les conditions de vie des populations de la périphérie urbaine de Kinshasa-Est en leur assurant un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement.

Objectifs spécifiques

L’accès durable à l’eau potable est garanti et les comportements en matière d’hygiène

sont améliorés dans des zones périphériques de Kinshasa-Est pendant que les mécanismes sont mis en place pour répliquer les expériences.

27

Bénéficiaires directs

400.000 personnes, vivant dans les Communes de Kisenso, Kimbanseke, Nsele, Maluku et Mont Ngafula.

Principaux résultats

- 20 minis réseaux complets fonctionnels, - 20 assemblées générales formées, - 20 conseils d’administration formés, - 20 unités de gestion formées, - 1.000 emplois permanents créés.

Points forts

- Nécessité de mettre en place des solutions alternatives pour les populations n’ayant

pas accès au réseau de la REGIDESO, - Possibilité de prise en charge financière du coût du service de l’eau pour les

populations, - Gestion autonome par les structures communautaires des réseaux mis en place, - Implication effective des

bénéficiaires dans tout le

processus d’exécution du projet.

Impact du projet

- Diminution des maladies d’origine hydrique,

- Amélioration de l’hygiène corporelle,

- Diminution de la corvée de

l’eau surtout chez les femmes et enfants,

- Création d'emplois permanents et temporaires (fontainiers, agents d’exploitation, personnel de gestion, HIMO),

- Renforcement de l’esprit associatif et augmentation du poids décisionnel des

bénéficiaires finaux.

Activités transversales

Genre

Les femmes sont les premières bénéficiaires d’un accès facile à l’eau saine. Femmes et

jeunes filles, parfois descolarisées pour assumer des tâches ménagères, sont chargées de la corvée de l’eau et y investissent plusieurs heures par jour. Le Programme porte une attention particulière à la représentativité des femmes dans les structures de gestion des ouvrages d’eau. Elles seront prioritairement choisies pour assurer la vente de l’eau aux Bornes Fontaines.

Santé

La réalisation de réseau de distribution d’eau potable limite l’utilisation d’une eau impropre

à la consommation humaine. La disponibilité de cette eau contribue à une diminution significative des maladies d’origine hydrique.

Durabilité de l’impact

28

La mise en œuvre et le suivi des activités ainsi que la formation des ressources humaines

locales contribueront à la pérennité des actions du projet.

L’implication des populations dans tout le processus de mise en place du projet est une assurance certaine pour la pérennité de l’action. En effet, les populations sont organisées en assemblées générales, conseil d’administration et unités de gestion et seront responsables directement de la gestion des systèmes qui sont mis en place.

Personnel

• Expert international, Chef du projet : 1 • Expert national, Adjoint au Chef de projet : 1 • Personnel national d’appui : 8

29

Accès à l’Eau Potable des Quartiers Pauvres des Communes Périphériques de Mbuji Mayi

Nom abrégé Programme Pilote AEPA

Date de signature de la Convention Spécifique

NA

Date de signature du MOU avec DfID 17/05/06

Date de signature du Contrat de subvention UE

09/08/06

Date de démarrage Janvier 2007

Date initiale de clôture 2009

Date envisagée de clôture 2010

Source de financement DfID : 3.500.000 €

Source de financement Commission européenne : 3.500.000 €

Source de financement additionnel DfID : 1.677.991 €

Mode de gestion Régie

Secteur d’intervention Infrastructures de base

Ministère de tutelle Ministère du Plan (CNAEA)

Localisation Province du Kasaï Oriental

Budget total (EUR) 7.000.000 € + 1.677.991 €

Déboursement au 31 décembre 2007 398.975 € 6 %

Contexte

- Faiblesse du taux de couverture de l’AEP sur le plan national (20 % de la population a

accès à l'eau potable)

- Croissance accélérée de la ville de Mbuji Mayi qui est passée de 30.000 en 1960 à 2.500.000 personnes aujourd’hui

- Poids de la corvée de l’eau chez les femmes et les jeunes (plus de 3 heures par jour et plus de 2 km à parcourir pour la recherche de l’eau)

- Prévalence des maladies liées à un important manque d’eau ou d’hygiène.

- Coût du service de l’eau beaucoup plus élevé en périphérie des villes que dans les centres.

Objectif global

Améliorer les conditions de vie des populations de la périphérie urbaine de Mbuji Mayi en leur assurant un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement.

Objectifs spécifiques

L’accès durable à l’eau potable est garanti et les comportements en matière d’hygiène sont améliorés dans des zones périphériques de Mbuji Mayi pendant que les mécanismes sont mis en place pour répliquer les expériences.

Bénéficiaires directs

300.000 personnes, vivant dans les Communes de Kanshi, Bipemba et Dibindi.

Principaux résultats

- 12 minis réseaux complets fonctionnels,

30

- 12 assemblées générales formées,

- 12 conseils d’administration formés, - 12 unités de gestion formées, - 1.000 emplois permanents créés.

Points forts

- Nécessité de mettre en place des solutions alternatives pour les populations n’ayant pas accès au réseau de la REGIDESO,

- Possibilité de prise en charge financière du coût du service de l’eau pour les

populations, - Gestion autonome par les structures communautaires des réseaux mis en place, - Implication effective des bénéficiaires dans tout le processus d’exécution du projet.

Impact du projet

- Diminution des maladies d’origine hydrique, - Amélioration de l’hygiène corporelle, - Diminution de la corvée de l’eau surtout chez les femmes et enfants,

- Création d'emplois permanents et temporaires (fontainiers, agents d’exploitation, personnel de gestion, HIMO),

- Renforcement de l’esprit associatif et augmentation du poids décisionnel des bénéficiaires finaux.

Activités transversales

Genre

Les femmes sont les premières bénéficiaires d’un accès facile à l’eau saine. Femmes et jeunes filles, parfois descolarisées pour assumer des tâches ménagères, sont chargées de la corvée de l’eau et y investissent plusieurs heures par jour. Le Programme porte une attention

particulière à la représentativité des femmes dans les structures de gestion des ouvrages d’eau. Elles seront prioritairement choisies pour assurer la vente de l’eau aux Bornes Fontaines.

Santé

La réalisation de réseau de distribution d’eau potable limite l’utilisation d’une eau impropre à la consommation humaine. La disponibilité de cette eau contribue à une diminution significative des maladies d’origine hydrique.

Durabilité de l’impact

La mise en œuvre et le suivi des activités ainsi que la formation des ressources humaines

locales contribuent à accroître les connaissances et aptitudes tout en permettant d’assurer la pérennité des actions du projet.

L’implication des populations dans tout le processus de mise en place du projet contribuera à la pérennité de l’action. En effet, les populations sont organisées en assemblées générales, conseil d’administration et unités de gestion et seront responsables directement de la gestion des systèmes qui sont mis en place.

Personnel

• Expert international, Chef du projet : 1

• Expert national, Adjoint au Chef de projet : 1 • Personnel mis à disposition par le partenaire : 9 • Personnel national d’appui : 7

31

Programme Pilote de Réhabilitation et de Développement des Systèmes

d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en RD Congo

Volet Maniema

Nom abrégé Programme Pilote AEPA

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0607711

13/07/06

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0504312

09/01/07

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0708811

20/12/07

Date de signature de la CMO RDC 0607711 13/07/06

Date de signature de la CMO RDC 0504312

Date de signature de la CMO RDC 0708811

Date de démarrage Janvier 2007

Date initiale de clôture 2011

Date envisagée de clôture 2011

Source de financement RDC 0504312 DGCD : 1.486.943 €

Source de financement RDC 0607711 DGCD article 5 Prog. d’Urg.: 200.000 €

Source de financement RDC 0708811 DGCD : 1.202.900 €

Mode de gestion Régie

Secteur d’intervention Infrastructures de base

Ministère de tutelle Ministère de l’Energie / CNAEA

Localisation Province du Maniema

Budget total (EUR) 2.889.843 €

Déboursement au 31 décembre 2007 141.000 € (5% sur total)

Contexte

- Faiblesse du taux de couverture de l’AEP sur le plan provincial (20 % de la population

a accès à l'eau potable)

- Croissance accélérée des villes et leur périphérie (Kindu compte plus de 250.000 habitants situés de part et d’autre du fleuve Congo).

- Poids de la corvée de l’eau chez les femmes et les jeunes (plus de 3 heures par jour et plus de 2 km à parcourir pour la recherche de l’eau)

- Prévalence des maladies liées à un important manque d’eau ou d’hygiène.

- Coût du service de l’eau beaucoup plus élevé en périphérie des villes que dans les

centres.

Objectif global

Améliorer les conditions de vie des populations rurales et périurbaines de Kindu en leur assurant un accès durable à l'eau potable et à l'assainissement.

Objectifs spécifiques

L’accès durable à l’eau potable est garanti et les comportements en matière d’hygiène sont améliorés dans des zones périphériques de Kindu pendant que les mécanismes sont mis en place pour répliquer les expériences.

32

Bénéficiaires directs

107.000 personnes, vivant dans la ville de Kindu (quartier Tokoloté, Lukunda et Basoko) et la commune d’Alunguli.

Principaux résultats

- 5 réseaux complets fonctionnels, - 5 assemblées générales formées, - 5 conseils d’administration formés, - 5 unités de gestion formées, - 25 emplois permanents créés.

Points forts

- Nécessité de mettre en place des solutions alternatives pour les populations n’ayant pas accès au réseau de la REGIDESO,

- Possibilité de prise en charge financière du coût du service de l’eau pour les populations,

- Gestion autonome par les structures communautaires des réseaux mis en place, - Implication effective des bénéficiaires dans tout le processus d’exécution du projet.

Impact du projet

- Diminution des maladies d’origine hydrique, - Amélioration de l’hygiène corporelle, - Diminution de la corvée de l’eau surtout chez les femmes et enfants, - Créations d'emplois permanents et temporaires (fontainiers, agents d’exploitation,

personnel de gestion), - Renforcement de l’esprit associatif et augmentation du poids décisionnel des

bénéficiaires finaux.

Activités transversales

Genre

Les femmes sont les premières bénéficiaires d’un accès facile à l’eau saine. Femmes et jeunes filles, parfois descolarisées pour assumer des tâches ménagères, sont chargées de la corvée de l’eau et y investissent plusieurs heures par jour. Le Programme porte une attention particulière à la représentativité des femmes dans les structures de gestion des ouvrages d’eau. Elles seront prioritairement choisies pour assurer la vente de l’eau aux Bornes

Fontaines.

Santé

La réalisation de réseau de distribution d’eau potable limite l’utilisation d’une eau impropre à la consommation humaine. La disponibilité de cette eau contribue à une diminution significative des maladies d’origine hydrique.

Durabilité de l’impact

La mise en œuvre et le suivi des activités ainsi que la formation des ressources humaines locales contribuent à accroître les connaissances et aptitudes tout en permettant d’assurer la pérennité des actions du projet.

L’implication des populations dans tout le processus de mise en place du projet contribuera

à la pérennité de l’action. En effet, les populations sont organisées en assemblées générales, conseil d’administration et unités de gestion et seront responsables directement de la gestion des systèmes qui sont mis en place.

33

Personnel

• Expert international, Chef du projet : Mi temps au début, temps plein après • Expert national, Adjoint au Chef de projet : 1 • Personnel national d’appui : 6

34

Programme Pilote de Réhabilitation et de Développement des Systèmes d’Approvisionnement en Eau Potable et d’Assainissement en RD Congo

Sud Kivu

Nom abrégé Programme Pilote AEPA

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0504312

09/01/07

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0607711

13/07/06

Date de signature de la Convention Spécifique RDC 0708811

20/12/07

Date de signature de la CMO RDC 0607711

Date de signature de la CMO RDC 0504312

Date de signature de la CMO RDC 0708811

Date de démarrage Janvier 2007

Date initiale de clôture 2011

Date envisagée de clôture 2011

Source de financement DGCD article 5 Prog. d’Urg.: 1.234.540 €

Source de financement DGCD : 406.856 €

Source de financement (déc. ’07) DGCD : 797.100 €

Mode de gestion Régie

Secteur d’intervention Infrastructures de base

Ministère de tutelle Ministère de l’Energie / CNAEA

Localisation Province du Sud Kivu

Budget total (EUR) 2.438.496 €

Déboursement au 31 décembre 2007 263.218 € (11 % du total)

Contexte

- Faiblesse du taux de couverture de l’AEP sur le plan provincial (20 % de la population

a accès à l'eau potable)

- Croissance accélérée des villes et leur périphérie (Bukavu est passé de 35.000 en 1960 à plus de 500.000 personnes aujourd’hui),

- Poids de la corvée de l’eau chez les femmes et les jeunes (plus de 3 heures par jour et plus de 2 km à parcourir pour la recherche de l’eau)

- Prévalence des maladies liées à un important manque d’eau ou d’hygiène.

- Zone rurale mal desservie en eau.

Objectif global

Améliorer les conditions de vie des populations rurales du Sud Kivu en leur assurant un accès

durable à l'eau potable et à l'assainissement.

Objectifs spécifiques

L’accès durable à l’eau potable est garanti et les comportements en matière d’hygiène sont améliorés dans des zones rurales du sud Kivu pendant que les mécanismes sont mis en place pour répliquer les expériences.

Bénéficiaires directs

35

142.000 personnes, vivant dans les Villages de Cishadu-Buhozi, Mwendo, Nduba, Lujambo,

Katonda, Nyakaliba, Kizibaziba, Nkola, Kigongo, Runingu, Biriba, Kalunda, Baraka, Fizi, Mbiza, Burhale, Atona.

Principaux résultats

- 17 minis réseaux complets fonctionnels, - 17 assemblées générales formées, - 17 conseils d’administration formés, - 17 unités de gestion formées,

- 170 emplois permanents créés.

Points forts

- Nécessité de mettre en place des solutions alternatives pour les populations n’ayant pas accès au réseau de la REGIDESO,

- Possibilité de prise en charge financière des populations du coût du service de l’eau, - Gestion autonome par les structures communautaires des réseaux mis en place, - Implication effective des bénéficiaires dans tout le processus d’exécution du projet.

Impact du projet

- Diminution des maladies d’origine hydrique,

- Amélioration de l’hygiène corporelle, - Diminution de la corvée de l’eau surtout chez les femmes et enfants, - Création d'emplois permanents et temporaires (fontainiers, agents d’exploitation,

personnel de gestion), - Renforcement de l’esprit associatif et augmentation du poids décisionnel des

bénéficiaires finaux.

Activités transversales

Genre

Les femmes sont les premières bénéficiaires d’un accès facile à l’eau saine. Femmes et

jeunes filles , parfois descolarisées pour assumer des tâches ménagères, sont chargées de la corvée de l’eau et y investissent plusieurs heures par jour. Le Programme porte une attention particulière à la représentativité des femmes dans les structures de gestion des ouvrages d’eau. Elles seront prioritairement choisies pour la vente de l’eau aux Bornes Fontaines.

Santé

La réalisation de réseau de distribution d’eau potable limite l’utilisation d’une eau impropre

à la consommation humaine. La disponibilité de cette eau contribue à une diminution significative des maladies d’origine hydrique.

Durabilité de l’impact

La mise en œuvre et le suivi des activités, ainsi que la formation des ressources humaines locales, contribuent à accroître les connaissances et aptitudes tout en permettant d’assurer la pérennité des actions du projet.

L’implication des populations dans tout le processus de mise en place du projet est une assure la pérennité de l’action. En effet, les populations sont organisées en assemblées générales, conseils d’administration et unités de gestion et seront responsables directement de la gestion des systèmes qui sont mis en place.

36

Personnel

• Expert international, Chef du projet : Mi-temps et après, temps plein • Expert national, Adjoint au Chef de projet : 1 • Personnel national d’appui : 9

37

Rwanda : Programme d’Eau Potable et d’Assainissement dans la Province du Sud

Financement -Belgique -Union Européenne -République du Rwanda

Exécution - Coopération Technique Belge (CTB)

- Ministère des Infrastructures MININFRA

Partenaires Districts et autorités locales

Localisation du projet Province du Sud – Districts de Nyaruguru, Huye et Gisagara

Début du projet 11 janvier 2007

Durée 48 mois (fin prévue 12/2010)

Budget

Global : 10.142.553 €

Contribution belge : 5.600.294 €

Contribution UE : 4.311.259 €

Contribution Rwanda : 231.000 €

Contexte Le Programme PEPAPS s’inscrit dans la politique nationale de la République du Rwanda à

travers sa vision 2020 de couvrir les besoins de l’ensemble de la population en eau potable et de

développer de manière significative les infrastructures d’assainissement collectif et individuel. Le

programme PEPAS est en charge de la reconstruction de 55 réseaux d’approvisionnement en eau

potable dans 3 districts ruraux de la Province du Sud pour une population estimée à 190.000

habitants.

Objectifs Le Programme doit contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales en

améliorant de façon durable l’approvisionnement en eau potable et les conditions d’hygiène des

populations des districts de Nyaruguru, Huye et Gisagara dans la Province du Sud.

L’amélioration de l’approvisionnement en eau potable se fera :

- par la reconstruction des réseaux d’eau existants, fortement dégradés par les années,

- par la construction de nouveaux réseaux pour des zones non encore desservies,

- par le captage de nouvelles sources pour pallier au tarissement de certaines ressources.

La durabilité de ces nouvelles infrastructures ne sera assurée que si un système de gestion efficace

est mis en place. La politique nationale est de confier l’exploitation et la gestion des réseaux

réhabilités (propriété des districts) à des opérateurs privés sur base d’un contrat (politique d’un

partenariat public privé). Pour avoir de bons résultats en matière de gestion future des réseaux, le

programme PEPAS prévoit de supporter les différents acteurs de la filière eau potable (districts,

comités de gestion, opérateurs privés, …) par plusieurs actions de formations adaptées dans le

38

domaine technique, administratif et financier. Certaines infrastructures collectives (centre de

santé, école, marché, …) dans la zone du projet n’ont pas encore de toilettes, le projet PEPAS

prévoit la construction de blocs de latrines (principalement type ECOSAN) pour ces

infrastructures. La sensibilisation des populations bénéficiaires au projet à la bonne utilisation de

l’eau et aux bonnes pratiques en matière d’hygiène, assurée par une équipe de 2 personnes, est

primordiale pour la réussite du projet.

Une autre équipe de 2 personnes est en charge de veiller à l’intégration de la notion genre à

travers toutes les phases du projet (études préliminaires, études détaillées, construction, gestion

etc.…)

État d'avancement Le Programme a, dans un premier temps, procédé à une évaluation précise de l’état des réseaux à

réhabiliter, ceci à travers une étude diagnostique détaillée d’avant projet pour les 55 réseaux

envisagés (soit 541 kms étudiés). Les résultats de cette étude diagnostique ont montré que 25

réseaux (223 kms) avaient d’importants problèmes de ressources (sources insuffisantes ou taries

complètement). Par ailleurs, l’état général des réseaux existants est très mauvais et le projet doit

envisager la reconstruction totale et complète de l’ensemble des infrastructures de chacun de ces

réseaux (captage, conduites, ouvrages divers).

Les études détaillées en vue de l’élaboration des documents d’appel d’offres pour les travaux de

construction des 25 premiers réseaux (avec suffisamment d’eau) ont commencé en février 2008 et

sont en cours (fin prévue en décembre 2008).

- Un premier lot pour la construction des réseaux est lancé (octobre 2008) et les premiers

travaux de construction devraient débuter en février 2009. Ce lot est composé de 14

réseaux et concerne trois districts.

Toutes les emprises nécessaires pour la construction des futurs bâtiments d’exploitation

ont été mises à disposition du projet par les autorités des districts.

La procédure de passation du marché de service relatif à la surveillance des travaux du lot

A est en cours.

- Les travaux de construction du second lot commenceront en juin 2009 (prévision). Ce lot

est composé de 9 réseaux et concerne 2 districts. Les réunions d’information (approche

participative) de ce lot auprès de la population bénéficiaire sont en cours.

- Le marché de service pour les études détaillées pour le lot C (avec manque d’eau) de 157

km est en cours d’attribution.

Assainissement :

Les mois de mars et avril 2008 ont été marqués par les visites des sites proposés par les différents

districts en vue de valider les propositions introduites par les autorités. Ces visites ont été

effectuées avec la cellule sensibilisation afin d’attirer l’attention sur l’avenir dans ces sites.

39

Après avoir ciblé tous les sites et après avoir effectué les plans de situation, nous avons

commencé les études proprement dites pour la préparation du dossier d’appel d’offres. Les plans

de types ECOSAN à deux fosses sont terminés, les devis également et le DAO version française

terminé aussi. Les travaux de construction des latrines ECOSAN sont programmés au mois de

janvier 2009.

Le travail de la cellule genre a débuté par de nombreuses réunions avec les districts, les secteurs,

les cellules et surtout avec les populations bénéficiaires. Ces réunions avaient pour objectif de

présenter de manière générale le projet PEPAPS, d’informer la population et de recueillir leurs

éventuelles demandes et suggestions. Elles avaient également pour but de répertorier les

associations et coopératives mixtes, de femmes et de jeunes, en vue d’une future collaboration

avec les associations les plus actives. Cette cellule en a profité pour introduire auprès de la

population et des diverses associations le lien entre le genre et l’eau potable/assainissement.

Les deux cellules (genre et sensibilisation) ont également effectué une enquête socio-économique

concernant le niveau économique des populations cibles, leur niveau de santé, leurs habitudes

quant à l’utilisation de l’eau et leurs connaissances sanitaires ainsi que plusieurs questions liées à

leurs connaissances sur le genre.

Actuellement la cellule genre organise des « Journées d’information et d’échanges » avec les

districts et les secteurs afin de partager les idées et expériences de chacun dans le domaine du

genre.

Une « Formation pilote de formateurs dans le domaine du genre et de l’eau/assainissement » sera

mise en place en novembre 2008 en collaboration avec les cellules (unité administrative). Ces

nouveaux « animateurs du genre » seront alors, à leur tour, chargés de réaliser des réunions avec

la population de leur propre cellule sous la supervision du projet PEPAPS.

Par ailleurs, un contact est établi avec une radio locale afin de diffuser des messages de

sensibilisation de manière régulière. Dans le cadre de la visibilité du projet, un dépliant résumant

les différents volets a été élaboré.

La cellule sensibilisation a, quant à elle, effectué une collecte des idées des élèves sur une latrine

scolaire idéale. Cette collecte d’idées va lui permettre de développer des activités de sensibilisation

destinées aux écoles et aux communautés durant toute la période d’intervention du projet.

Perspectives Le programme était initialement financé par la République du Rwanda et par le Royaume de

Belgique. Cependant, avant l’étude diagnostique détaillée, il est apparu que les montants prévus

pour la réhabilitation des réseaux seraient trop faibles (ce qui a été largement confirmé par les

résultats de l’étude). Un financement complémentaire de l’Union Européenne, via les fonds du

9ème FED, devrait permettre la reconstruction d’environ 340 kms de réseaux (soit les réseaux sans

40

problèmes d’approvisionnement). L’inscription d’un nouveau budget pour l’eau potable dans le

prochain PIC (phase II du projet) permettra de terminer la reconstruction des réseaux dont les

ressources sont insuffisantes, et de couvrir ainsi les besoins de l’ensemble des 3 districts

concernés.

Afin de déterminer l’importance des travaux encore à réaliser et pour identifier les meilleures

solutions possibles, le projet PEPAPS va procéder à l’établissement d’un schéma directeur pour

les réseaux d’eau potable dans les trois districts concernés. Les données nécessaires à l’appel

d’offres pour l’étude de ce schéma directeur sont déjà collectées auprès de la population

bénéficiaire.

Les marchés publics relatifs aux différentes prestations du programme sont effectués dans le

respect des procédures de la législation rwandaise.

41

Sénégal: Projet d'Amélioration et de Renforcement des Points d'Eau dans le Bassin Arachidier

Financement o Belgique o Sénégal

Exécution

o Coopération Technique Belge (CTB) Ministère de l'Hydraulique Rurale et du Réseau

Hydrographique National o Direction de l'Hydraulique Rurale o Direction de l'Exploitation et de la Maintenance

Partenaires o Divisions Régionales de l'Hydraulique o Brigades des Puits et Forages

Localisation du projet Régions de Diourbel, Fatick et Kaolack

Début du projet 22 avril 2003

Durée 5 ans

Budget 15 millions €

Contexte Face aux difficultés généralisées dans la maintenance

des systèmes d'alimentation en eau potable (AEP), le

Sénégal avait lancé en 1997 un vaste programme de

réforme qui visait à améliorer la gestion des forages en

milieu rural à travers un désengagement de l'Etat et le

transfert des tâches opérationnelles aux Associations

d'Usagers de Forage (ASUFOR). Au total, 340.000

habitants des villages raccordés aux 54 forages et

organisés en 53 ASUFOR sont les principaux

bénéficiaires du PARPEBA ayant désormais accès direct à l'eau potable. Le PARPEBA s'inscrit

dans le Programme d'Eau Potable et d'Assainissement du Millénaire (PEPAM) du Sénégal lequel

vise, dans le cadre des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD), à faire passer le

taux d'accès des ménages ruraux à l'eau potable de 64% en 2004 à 82% en 2015.

Objectifs L'objectif global du PARPEBA est de contribuer à l'amélioration durable des conditions de vie

des populations rurales sénégalaises en leur fournissant un accès satisfaisant à des services d'eau

potable. Cela se traduit dans l'objectif spécifique d'assurer un accès durable à 260.000

bénéficiaires dans les régions de Diourbel, Fatick et Kaolack. L'objectif spécifique sera atteint par

le biais des résultats attendus suivants :

42

1. 32 systèmes d'alimentation en eau potable sont réalisés et fonctionnels

2. 14 sites ont bénéficié d'un renforcement ou d'une extension de leurs réseaux de

distribution

3. Les ASUFOR assurent durablement la gestion et la maintenance courante des forages

4. Des techniques simples de réduction de la teneur en fluor de l'eau à des taux acceptables

de potabilité sont testées et diffusées

5. Les conditions sanitaires des populations sont améliorées

État d'avancement Tous les travaux sur l'ensemble des 32 nouveaux sites de

forage sont terminés, ainsi que l'extension des réseaux de

13 anciens sites. Le projet a organisé des séances de

formation pour les 21 anciennes ASUFOR et a terminé la

mise en place et la formation initiale des 32 nouvelles

ASUFOR. Une base de données qui contient les données

de gestion de l'ensemble des ASUFOR accompagnées par

le PARPEBA a été créée. Le projet a également appuyé

une initiative des ASUFOR qui a abouti à la création de l'Union de Solidarité des ASUFOR du

Bassin Arachidier (USABA). Cet appui se poursuit pour le démarrage effectif des activités de

l'USABA et la formulation des différents projets. Le projet, en collaboration avec l'Ecole

Supérieure Polytechnique (ESP), est en train de tester l'acceptation par les populations de

différentes techniques de réduction du taux de fluor et de chlorures de sodium. Il s'agit

notamment de 30 dispositifs de défluoruration (filtration sur os calcinés) installés au niveau

ménager à Ndiago et d'une unité d'osmose inverse en gestion collective à Thiakhar. Au sein des

ASUFOR, des femmes relais ont été formées en méthode SARAR/PHAST, ce qui leur a permis

de sensibiliser les usagers des ASUFOR sur les aspects d'hygiène autour des points d'eau et

pendant le transport et le stockage de l'eau. Enfin, des ouvrages pilotes d'assainissement (édicules

publics et lavoirs collectifs) ont été réalisés au niveau de 14 sites de forage.

Perspectives Le PARPEBA prendra fin en décembre 2008 après une

évaluation finale en début octobre. A cette date, les 32

nouvelles ASUFOR auront été opérationnelles depuis au moins

deux ans et auront, tout comme les 21 anciennes ASUFOR,

atteint un bon degré de professionnalisation et d'autonomie

dans leur gestion. La base de données est en train d'être

transférée au niveau des Brigades des Puits et Forages. L'Union

de Solidarité des ASUFOR du Bassin Arachidier (USABA) est

en train de développer ses premiers projets dans une optique de

43

consolidation des résultats obtenus par les ASUFOR membres. Les unités pilotes de

potabilisation de l'eau ont été testées sur le terrain et les expériences feront l'objet d'un

symposium international à Dakar du 22 au 24 octobre 2008. Un atelier international de

capitalisation des expériences et résultats de la gestion communautaire des systèmes d'adduction

d'eau potable en milieu rural aura lieu du 3 au 7 novembre 2008 au Sénégal.

Visitez www.parpeba.sn pour plus d'information.

44

Sénégal: Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire pour le Bassin Arachidier

Financement - Direction Générale de la Coopération au Développement – Belgique (DGCD) - Gouvernement du Sénégal

Exécution

- Coopération Technique Belge - Ministère de l’Hydraulique Rurale et du Réseau Hydrographique National - Direction de l’Hydraulique Rurale - Direction de l’Exploitation et de la Maintenance - Direction de l’Assainissement - Direction de la Gestion et la Planification des Ressources en eau

Partenaires

- Communautés Rurales - Organisations d’usagers - Divisions Régionales de l’Hydraulique et de l’Assainissement

Localisation du projet Régions de Diourbel, Fatick et Kaolack

Début du projet 29 mai 2008

Durée 4 ans

Budget 11 millions € ou 7,2 milliards de FCFA.

Contexte Le Programme Indicatif de Coopération 2007 – 2009 a retenu les infrastructures de base en

hydraulique et assainissement comme premier secteur de concentration de la coopération entre la

Belgique et le Sénégal. L’appui de la Belgique au secteur se fera dans le cadre institutionnel et

technique constitué par le Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire

(PEPAM). En 2006, la couverture en eau potable du milieu rural sénégalais atteignait 67% des

populations. Aujourd’hui elle est de 72%, et l’objectif est d’atteindre 82% en 2015.

Dans cette perspective, il est stratégique qu’un effort soutenu soit maintenu pour permettre aux

trois régions du bassin arachidier - Kaolack, Fatick, et Diourbel - d’atteindre les objectifs du

Millénaire. Le projet permettra ainsi de compléter et de renforcer les acquis des premiers projets

belges : Réalisation, Réhabilitation et Equipement des Sites de Forages en Milieu Rural dans les

régions de Kaolack et Fatick (RRESFMR), et le Projet d’Amélioration et de Renforcement des

Points d’Eau dans le Bassin Arachidier (PARPEBA).

Objectifs L’objectif vise à assurer l’accès à une eau saine des populations des villages encore mal desservis

45

en eau potable, touchant ainsi 60.000 personnes et d’améliorer l’accès à l’assainissement pour un

nombre de 30.000 personnes. Une attention particulière est apportée dès le début de

l’intervention à la résolution des problèmes liés à l’excès de fluor et de chlorures dans l’eau des

forages. Le programme mettra en place sur les sites les plus nécessiteux, des systèmes de

dessalement pour purifier l’eau dans les localités concernées. La méthode employée est celle de

l’osmose inverse.

Ensuite, les organisations des usagers (ASUFOR) et les institutions locales s’engageront dans

l’hygiène environnementale, permettant un changement des comportements présentant un risque

pour la santé. Le projet continuera à mobiliser, organiser et former les usagers pour une

exploitation durable de leurs ouvrages.

Finalement, le volet institutionnel du projet est composé de deux stratégies : premièrement, le

renforcement des mécanismes et compétences des institutions chargées de la réalisation du

PEPAM au niveau national et dans les trois régions concernées, et deuxièmement, l’appropriation

des rôles et responsabilités par les Communautés Rurales en matière de planification et de

régulation locale.

État d’avancement Le programme est actuellement dans sa phase de démarrage. Un groupe de travail a été constitué

avec la tâche d’affiner les modalités d’exécution et de préparer les premiers dossiers d’appel

d’offres.

Perspectives Le PEPAM-BA est le premier projet de la CTB au Sénégal qui se conforme entièrement à la

Déclaration de Paris. Le programme s’aligne parfaitement à celui du gouvernement PEPAM

(Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire) dont il fait partie intégrante. Les

agences d’exécution sont 4 directions nationales de 2 ministères différents. Les décaissements se

font par le Ministère d’Economie et de Finances dont un compte spécial est directement alimenté

par la CTB Bruxelles. Les procédures du pays sont les seules appliquées par le programme. La

déconcentration trouve une place importante dans la stratégie du programme et de plus en plus

de responsabilité sera transférée vers le niveau décentralisé. Un effort particulier est fait pour

arriver à une harmonisation entre les bailleurs de fonds. Les bénéficiaires directs du programme

ont une grande influence sur le déroulement du programme et se chargent de la pérennité des

acquis.

Vu la forte ambition du programme pour se conformer scrupuleusement à la Déclaration de Paris

et étant donné l’apprentissage des mécanismes qui doit se faire à tous les niveaux, on s’attend à

un démarrage assez lent des activités. Cela n’empêchera pas à l’équipe du projet de mettre tout en

œuvre pour améliorer significativement le cadre de vie des bénéficiaires directs (qui sont

notamment les femmes et les enfants en milieu rural) en leur fournissant un meilleur accès aux

services de l’eau et de l’assainissement.

46

Tunisie : Développement Rural Intégré, Fonds de Solidarité Nationale

Financement Belgique

Exécution Coopération Technique Belge (CTB)

Fonds de Solidarité Nationale

Partenaires 3 ONG, Administration et services techniques de 3

Gouvernorats et la population locale des zones d’ombre

Localisation du projet Les zones d’ombre dans le nord-ouest de la Tunisie

Début du projet Juillet 2006

Durée 2 ans et 9 mois

Budget 3.861.000 €

Contexte En Tunisie, la pauvreté atteint davantage les populations rurales qui comptent 70 % des pauvres

(14% des ruraux sont pauvres contre 4% pour les urbains). Les zones qui comptent le plus de

pauvres sont les régions montagneuses du Nord-ouest et les régions du Centre-Ouest et du Sud.

La concrétisation de la politique du gouvernement dans la lutte contre la pauvreté s’est renforcée

par la mise en place en 1992 du Fonds de Solidarité Nationale. Ce fonds a été institué dans le

cadre de la Loi des Finances pour 1993 et est alimenté par des dons accordés par des personnes

physiques ou morales tunisiennes ou dans le cadre des coopérations bilatérales et multilatérales,

par des ressources fiscales, par des dotations budgétaires et d’autres ressources éventuelles. Son

objectif est de contribuer à réduire l’extrême pauvreté dans des espaces isolés appelés « zones

d’ombre ».

Objectifs Le projet s’inscrit dans la continuité de l’intervention précédente de la Coopération Belge en

Tunisie en matière de Développement Rural Intégré et porte sur le développement social et

économique de zones d’ombre ciblées du Nord-ouest. Comme précédemment, le Fonds de

Solidarité Nationale (FSN) sera l’opérateur et la CTB son partenaire technique; il s’appuiera sur

les services déconcentrés de l’Etat (Gouvernorats) pour la mise en œuvre et confiera une partie

des activités à réaliser à 3 ONG.

Le programme est composé de différents axes pour la mise en œuvre du programme de

développement des zones d’ombre (caractérisées par enclavement, exode rural, analphabétisme,

populations en marge des circuits économiques), notamment :

- L’aménagement d’infrastructures de base (pistes, école, centre de santé, distribution d’eau

potable…),

47

- Le développement d’activités génératrices de revenus,

- Le développement des filières Lait, Apiculture et Artisanat,

- La lutte contre l’érosion et la protection de l’environnement,

- La formation des populations ciblées, femmes rurales en particulier.

L’objectif global de ce programme est d’améliorer durablement les conditions socio-économiques

de 2.000 familles vivant dans ces zones, de fixer les habitants ou même de les ramener, de les

intégrer dans un tissu économique leur permettant de vivre et de se développer grâce à des

activités génératrices de revenus.

État d'avancement La prestation a démarré le 1er juillet 2006 et se

terminera le 7 mars 2009.

L’aménagement des 5 pistes rurales pour désenclaver

les populations est terminé, de même que la

réhabilitation d’une école et l’installation de panneaux

solaires pour 11 familles. Un centre de santé et une cité

artisanale sont en construction. Un appel d‘offre a été

lancé pour le chantier « Approvisionnement en Eau

Potable pour la Délégation de Thala ». Les programmes de conservation des eaux et du sol dans

les 3 gouvernorats sont en cours (cordons pierreux, banquettes anti-érosives, plantations

d’arbustes, ouvrages de protection des pistes, des sources d’eau, lutte contre les ravines).

Les programmes de formation dans les 3 gouvernorats sont en cours (alphabétisation, gestion de

microprojets, formations techniques). L’octroi de microcrédits a démarré dans les 3 gouvernorats.

Une étude de faisabilité est en cours pour valider les choix techniques de l’opérateur en matière

de filières laitière et apicole. Une autre va démarrer pour

analyser le fonctionnement des 3 ONG partenaires et

proposer des recommandations pour améliorer leurs

services auprès des populations, leurs outils

méthodologiques et leur recherche de financements. La

mise en place des filières laitière et apicole a démarré :

identification, organisation et formation des bénéficiaires,

identification de locaux et préparation des

aménagements, préparation d‘études de faisabilité

économique, le tout en vue de finaliser les plans opérationnels globaux.