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FLAUBERT DANS LA VILLE Vendredi 17 avril, 9h30, Maison de l’Université, Mont-Saint-Aignan Images et imaginaires de Flaubert dans les œuvres contemporaines Colloque organisé par Sandra Glatigny et Yvan Leclerc Samedi 18 avril, 14h, Opéra de Rouen Flaubert vu par les écrivains contemporains Entretiens et dédicaces avec Pierre Bergounioux, Annie Ernaux, Pierre Michon, Christine Montalbetti, Jean-Philippe Toussaint Manifestations en partenariat 17 avril-2 mai ; 24 mai-12 juin, Opéra de Rouen Emma Bovary à l’Opéra de Rouen Exposition iconographique par Damien Dauge 17 avril-17 juillet, Campus de Mont-Saint-Aignan Du campus à la cité Installations de Jennifer MacKay, Hastaire et Gaspard Lieb 17 avril-31 août, Musée Flaubert et d’histoire de la médecine « Laboratoire d’humeurs et de larmes » Installations de Jennifer MacKay 17 avril-31 août, Muséum d’histoire naturelle de Rouen Parcours génétique Exposition par Bénédicte Percheron 21 avril-20 juin, Médiathèque de Canteleu Buvard et Pochoir encrier Exposition des créations des Cantiliens et des élèves du lycée Georges-Baptiste Scénographie d’Ariane Pasco et de Jennifer MacKay Samedi 25 avril, 10h30, Hôtel de Ville, Canteleu Les artistes dans la bibliothèque et l’œuvre imprimée de Flaubert Visite guidée de la bibliothèque patrimoniale de l’écrivain Samedi 30 mai, 9h30, Hôtel des Sociétés savantes, Association des Amis de Flaubert et Maupassant Regards d’artistes sur Flaubert Camille Debrabant, Sandra Glatigny, Hastaire, Francine Mauger, Bernard Vouilloux © Edigraphie FLAUBERT DANS LA VILLE DU 17 AVRIL AU 31 AOÛT 2015 DANS LES RUES DE ROUEN sept artistes contemporains installent leurs œuvres sur des lieux emblématiques de la vie et des textes de Flaubert FAIRE VIVRE LES TEXTES ET LA PENSÉE DE FLAUBERT GRÂCE AUX ŒUVRES CONTEMPORAINES… David Jouin Hastaire Jason Karaindros Gaspard Lieb Jennifer MacKay NiceArt Céline Tanguy

FLAUBERT · Dans Trois contes, Flaubert se rémémore ses souvenirs de voyage, se nourrit de lectures historiques et emprunte une nouvelle fois des images à sa ville natale

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FLAUBERTDANS LA VILLE

Vendredi 17 avril, 9h30, Maison de l’Université, Mont-Saint-Aignan

Images et imaginaires de Flaubert dans les œuvres contemporaines

Colloque organisé par Sandra Glatigny et Yvan Leclerc

Samedi 18 avril, 14h, Opéra de Rouen Flaubert vu par les écrivains contemporains

Entretiens et dédicaces avec Pierre Bergounioux, Annie Ernaux, Pierre Michon, Christine Montalbetti,

Jean-Philippe Toussaint

Manifestations en partenariat

17 avril-2 mai ; 24 mai-12 juin, Opéra de RouenEmma Bovary à l’Opéra de Rouen

Exposition iconographique par Damien Dauge

17 avril-17 juillet, Campus de Mont-Saint-AignanDu campus à la cité

Installations de Jennifer MacKay, Hastaire et Gaspard Lieb

17 avril-31 août, Musée Flaubert et d’histoire de la médecine

« Laboratoire d’humeurs et de larmes »Installations de Jennifer MacKay

17 avril-31 août, Muséum d’histoire naturelle de RouenParcours génétique

Exposition par Bénédicte Percheron

21 avril-20 juin, Médiathèque de Canteleu Buvard et Pochoir encrier

Exposition des créations des Cantiliens et des élèves du lycée Georges-Baptiste

Scénographie d’Ariane Pasco et de Jennifer MacKay

Samedi 25 avril, 10h30, Hôtel de Ville, Canteleu Les artistes dans la bibliothèque et l’œuvre

imprimée de Flaubert Visite guidée de la bibliothèque patrimoniale de l’écrivain

Samedi 30 mai, 9h30, Hôtel des Sociétés savantes,Association des Amis de Flaubert et Maupassant

Regards d’artistes sur FlaubertCamille Debrabant, Sandra Glatigny, Hastaire,

Francine Mauger, Bernard Vouilloux

© Edigraphie

FLAUBERTDANS LAVILLE

DU 17 AVRIL AU 31 AOÛT 2015DANS LES RUES DE ROUENs ept ar t i s tes contemp orains ins t a l l ent l eurs œuvres sur des l i eux emblémat iques de l a v ie e t des tex tes de F laub er t

FAIRE VIVRE LES TEXTES ET LA PENSÉE DE FLAUBERT

GRÂCE AUX ŒUVRES CONTEMPORAINES…

David JouinHastaire

Jason KaraindrosGaspard Lieb

Jennifer MacKayNiceArt

Céline Tanguy

1) L’ancien Hôtel-Dieu et le Musée FlaubertFlaubert naît à Rouen le 12 décembre 1821, au 17 de la rue de Lecat (actuel no 51), dans l’aile Est de l’Hôtel-Dieu, réservée à la famille du chirurgien en chef de l’hôpital, fonction qu’occupe son père Achille Cléophas Flaubert. Le milieu médical est très présent dans certaines pages comme dans celles qui mettent en scène l’opération du pied-bot (Madame Bovary, II, ch. 11) ou l’empoisonnement et l’agonie d’Emma (Madame Bovary, III, ch.8).Hastaire, Gaspard Lieb, Jennifer MacKay

2) Le Palais de Justice Paru dans la Revue de Paris à la fin de 1856, Madame Bovary fait l’objet d’un procès retentissant en janvier 1857 : Flaubert est attaqué pour « offenses à la morale publique et religieuse et aux bonnes moeurs ». Même si le procès n’a pas eu lieu à Rouen, ce lieu symbolise le rapport entre l’art et la loi. Hastaire

3) La CathédraleLéon retrouve Emma dans la cathédrale. La visite guidée du monument par un insupportable suisse exaspère le désir du jeune homme. Il parvient enfin à entraîner Emma dans un fiacre fermé, qui traverse Rouen à un rythme endiablé, au grand scandale des lecteurs de l’époque (Madame Bovary, III, ch. 1). Dans Trois contes, Flaubert se rémémore ses souvenirs de voyage, se nourrit de lectures historiques et emprunte une nouvelle fois des images à sa ville natale. Hérodias, relatant la décollation de saint Jean-Baptiste dans un Orient troublé, rappelle la danse de Salomé figurée sur le tympan gauche du portail de la cathédrale. Pour La Légende de saint Julien, il se livre à une relecture personnelle d’un vitrail du déambulatoire, racontant en images la vie de Julien, chasseur, aventurier, parricide et saint.Jennifer MacKay

4) Place des Carmes Statue de Flaubert, d’après Léon Bernstamm, bronze fondu par Rudier et installé sur la place en 1965. Hastaire, Gaspard Lieb

5) Rue Eau-de-Robec Pendant ses études de médecine, Charles loge dans un quartier alors misérable, occupé par les tanneurs de la ville. « Sa mère lui choisit une chambre, au quatrième sur l’eau de Robec, chez un teinturier de sa connaissance […] la rivière, qui fait de ce quartier de Rouen comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue, entre ses ponts et ses grilles » (Madame Bovary, I, ch. 1)Gaspard Lieb, Jennifer MacKay, Céline Tanguy

6) Le lycée Corneille (ancien Collège royal) Jusqu’à l’âge de dix ans, l’éducation du jeune Gustave est assurée dans sa famille. C’est au cours de l’année 1832 qu’il entre au Collège royal, où il rencontre Louis Bouilhet, dont il ne deviendra l’ami qu’en 1846. Renvoyé après un chahut en décembre 1839, il prépare seul le baccalauréat qu’il obtient en août 1840. Gaspard Lieb, Jennifer MacKay, NiceArt

7) Quartier Beauvoisine et Muséum d’histoire naturelleFlaubert entretient des liens étroits avec la famille Pouchet. Qu’il s’agisse de l’amazone empaillé pour le perroquet Loulou d’Un Cœur simple, ou de livres de géologie pour Bouvard et Pécuchet, il empruntera à plusieurs reprises des éléments au Muséum d’histoire naturelle. C’est à l’Hôtel de la Croix rouge, sur la place Beauvoisine, que les amants se rencontrent chaque jeudi. L’arrivée d’Emma à Rouen, par la côte de Neufchâtel, donne lieu à une célèbre description panoramique de la ville (Madame Bovary, III, ch. 5).Hastaire, Gaspard Lieb, NiceArt

8) Fontaine et buste de Louis BouilhetCondisciple de Gustave au Collège royal puis élève médecin du père, Bouilhet est l’ami le plus cher de l’écrivain. Né en 1821, Louis Bouilhet est poète et dramaturge, avec quelques succès en son temps. Nommé conservateur de la Bibliothèque municipale en 1867, il s’installe à Rouen, où il meurt le 18 juillet 1869. Peu après son décès, Flaubert lance une souscription pour élever un monument à sa mémoire. Révolté par l’attitude des élus, Flaubert adresse à la Municipalité une lettre publique tonitruante en janvier 1872. La fontaine n’a été inaugurée qu’en 1882, après la mort de Flaubert. Hastaire, David Jouin

9) Esplanade DuchampIci, non loin du no 74 de l’ancienne rue de la Renelle-des-Maroquiniers, Emma Bovary n’a jamais pris de leçon chez Mlle Félicie Lempereur, professeur de piano.Damien Dauge

10) L’Opéra de Rouen ou Théâtre des ArtsPour distraire Emma, abandonnée par son amant Rodolphe, Charles Bovary la mène à une représentation de Lucie de Lammermoor de Donizetti. Bouvard suit même brièvement les traces d’Emma en se rendant un soir au Théâtre des Arts, au moment du déménagement en Normandie (Bouvard et Pécuchet, ch. 1). « L’amour, écrit par ailleurs Flaubert, c’est comme l’opéra, on s’y ennuie mais on y retourne. »Hastaire, Gaspard Lieb

Pour aller plus loinVers le pont Flaubert, le quai du Havre

Chassés de Croisset par les Prussiens pendant la guerre de 1870-1871, Flaubert et sa mère trouvent refuge dans des appartements du quai du Havre. Jason Karaindros

Le Pavillon de Croisset, à CanteleuEn 1844, les Flaubert s’installent dans une propriété située au bord de la Seine. C’est une résidence secondaire pour la famille qui passe ses hivers à Rouen. Après ses crises nerveuses de 1844 et les deuils de 1846, Flaubert fait de Croisset un lieu d’écriture privilégié. Il y vit avec sa mère qui meurt en 1872. La demeure est alors léguée à la nièce Caroline ; l’écrivain y conserve sa chambre et son cabinet de travail. À sa mort, Caroline et son époux, ruinés par une faillite, revendent le domaine. La grande maison est rasée. Seul subsiste un petit pavillon de jardin, devenu depuis un musée. Hastaire

Vers le cimetière MonumentalLa place du Boulingrin

Fasciné par les théâtres ambulants et les exhibitions de monstres, Flaubert admirait les spectacles de la foire Saint-Romain qui s’y tint longtemps.Le cimetière Monumental, à côté du Lycée

G. Flaubert L’emplacement du caveau familial a été choisi de façon à ce qu’on pût y voir la maison de Croisset. Flaubert y repose près de ses parents, et non loin de Louis Bouilhet.