Fondamentaux Cognitifs(1)

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29.09.06

fondamentaux cognitifs

Module dcoup en 3 parties:

_attention (un bon tiers de cette UE)

_mmoire

_apprentissage

Jrme Rodrigues: charg de TD ( partir mi-novembre)

Hlne?: cours

Evaluation:

Plan:

3I /Les modles de lattention

31 .les diffrents types dattention

3a )La slectivit de lattention: attention slective

4b )Lintensit de lattention: attention intensive (soutenue,vigilence,etc)

4c )Le partage de lattention: attention divise

52 .Les modles gnraux des processus attentionnels

5a )Modles de filtre

6(i)Model de BROADBENT (1958)

7(ii)Modle de TREISMAN (1960)

8(iii)Modle du filtre tardif (ou extraperceptif) de DEUTSCH&DEUTSCH

8(iv)Modle du filtre mouvant de NORMAN (1968)

10b )Modles de ressources: les modles module central

10c )Modles fonctionnels: attention automatique vs. Controls

10d )Modles connexionnistes: Modles de Cohen et al (1990) etCowan

12(i)COHEN (Modle en rseau)

13(ii)COWAN

143 .Les Modles neuropsychologiques: lattention visuelle

14a )Modles dorientation/localisation de POSNER

16b )Modle de LABERGE (1995)

20II /La mmoire

201 .Distinction modle fonctionnel vs structural

212 .Les modles structuraux

21a )Critre de dure de stockage: modle dATKINSON et SCHIFFRIN (1968)

26b )Critre du niveau de conscience(des oprations mnsiques): modle de SQUIRE (1991) et modle de TULVING (1994)

283 .Les modles fonctionnels

28a )Critre de dure de stockage: modle de CRAIK&LOCKART (1972) et (1990)

31b )Critre de niveau de conscience:

35III /LAPPRENTISSAGE

351 .Aprrentissages non-cognitifs

35a )Le conditionnement classique ou pavlovien

I / Les modles de lattention

Donc

Partie 1:

ATTENTION: Modles thoriques, Pathologies et Evaluation

(les mcanismes attentionnels)

Quest ce que lattention? (en psychologie cognitive)

1 . les diffrents types dattention

les mcanismes attentionnels = pr requis de nombreuses activits cognitives, intellectuelles/comportementales, dans la vie quotidienne/professionnelle/scolaire

cest la raison pour laquelle ils sont trs tudis.

On est dans le paradigme STI (systme de traitement de linformation ou systme cognitif)

Donc 1 postulat: le STI est un systme limit en ressources cognitives.

a veut dire que le systme dtient une quantit dfinie et non extensible de ressources pour pouvoir traiter de linfo.

Cette limitation en ressources cognitives a pour consquence une limitation des ressources attentionnelles dont dispose le STI.

Cette capacit limite de ressources est appele rservoir ou pool de ressources cognitives.

POOL ATTENTIONNEL

On va diffrentier diffrentes formes de mcanisme/activit attentionnelle,

Que lon regroupe en 3 grandes classes.

_ Attention Slective

_ Attention Intensive/Soutenue

_ Attention Divise

Cette diffrenciation ( le systme attentionnel nest pas un systme unitaire.

Au contraire: lattention pas un mcanisme mais DES mcanismes.

a ) La slectivit de lattention: attention slective

Capacit attentionnelle qui nous permet de slectionner 1 info que lon juge pertinente pour la tache en cours.

Et en contre partie ( inhiber/bloquer les autres

2 mcanismes importants:

_activation des processus de traitement de linfo pertinente

_inhibition des processus de traitement des infos distractrices

2 sous catgories:

_ lAttention Slective dite Endogne

_ et lAttention Slective dite Exogne

ASEn = lorsque cest le sujet qui active volontairement les mcanismes

ASEx = lorsque les mcanismes de lAS ont t mobiliss via un stimulus externe

Ex: Vendredi matin ( augmentation volume du contenu

b ) Lintensit de lattention: attention intensive (soutenue,vigilence,etc)

LAttention soutenue renvoie la dimension intensit des mcanismes attentionnels.

Ce type de mcanisme attentionnel va tre mobilis dans les tches ou vous devez vous concentrer sur 1 long intervalle de temps.

Cest un mcanisme important ( permet de maintenir un effort attentionnel dans le temps.

c ) Le partage de lattention: attention divise

Mcanismes qui permettent de raliser simultanment au moins 2 activits cognitives de manire efficace.

Cela renvoie des mcanismes qui permettent de grer une distribution des ressources attentionnelles sur plusieurs tches en cours.

Ils ne peuvent pas tre mobiliss sur un grand intervalle de temps et un grand nombre de tches.

2 . Les modles gnraux des processus attentionnels

(cette prsentation correspond lordre dapparition historique)

a ) Modles de filtre

(BROADBENT, TREISMAN, DEUTSCH&DEUTSCH)

le premier auteur avoir parler dattention : William JAMES

pionnier de la psychologie cognitive (18/19me sicles)

le premier proposer dfinition de lattention:

=fonction qui permette de mieux percevoir, de mieux concevoir, de mieux distinguer, et de mieux mmoriser

dans cette dfinition: on trouve limportance cruciale des mcanismes attentionnels dans toute activit cognitive.

A partir de JAMES, on va voir apparatre des travaux qui vont prendre la forme de travaux exprimentaux dans les annes 50 (avnement de la psychologie cognitive)

Le Modle filtre sattache lattention slective.

Quest ce qui fait que je peux me focaliser/mettre le focus sur une info et ignorer le reste?

1re exprience, qui avait t faite par CHERRY (1953):

qui prsupposait que pour pouvoir prter attention sur une info donne, le sujet se calerait sur des critres physiques, pour pouvoir ensuite les traiter + profondment.

Sous-entend que toute info juge non pertinente ne va pas passer ces tapes de traitement slectif, et va tre jete.

Elle pensait: traitement attention slective = filtre.

(va se faire piquer lide par BROADBENT)

Test de lcoute dichotique:

Mthode qui consiste utiliser un casque strophonique, dans laquelle les infos vont tre dichotomises:

_Message A loreille droite

_Message B loreille gauche

et le sujet va avoir pour consigne dcouter et de rpter lun des 2 messages qui leur sont prsents.

focalisez votre attention sur loreille gauche (ou droite)

CHERRY a aussi eu lingnieuse ide dintroduire des variations physiques ou conceptuelles sur le message ignorer.

Ex: changement de voix, introduire des sons bip,bop, des inversions de mots dans la phrase ( =erreurs syntaxiques), mots dune autre langue

Elle observe:

_ (sujet tout fait mme de slectionner linfo cible traiter.

_va interroger sujet sur message ignor(sont pas disposer donner grand nombre dinfo et surtout:

(capacit du sujet ignorer/discriminer les info physiques du message et incapacit rapporter les variations conceptuelles.

Lide va natre que attention =filtre situ sur un canal de traitement de linfo et ce filtre serait situ dans les toutes 1re tapes de traitement (=filtre prcoce).

_quand info a pass ce filtre: il est possible de la traiter en profondeur.

(i) Model de BROADBENT (1958)

1er modle du STI.

Il va proposer que ce filtre attentionnel =goulot dtranglement des info entrant dans le systme cognitif.

Le filtre aurait une fonction adaptative_permettant de protger le STI dune surcharge cognitive (puisque ce dernier est capacit limit en ressources).

_mais surtout adaptative pour slectionner info pertinente (de faon sadapter la tche/action en cours).

Il prcise que le filtre est plac au tout dbut de la chane des traitements(et prcisment plac juste aprs les tapes de mmorisation sensorielle =buffer):

Il parle de filtre intra-perceptif.

Schma:reprsentation chane/canal de traitement de linfo

Mmoire sensorielle ~100/150ms

Quest ce que ce filtre?

(et surtout) Comment expliquer quun filtre prcoce, bas uniquement sur caractristiques physiques peut expliquer que dans certaines situations une info distractive peut tre traite smantiquement?

leffet cocktail party est une illustration de situation dans laquelle info traite smantiquement alors que normalement pas!

2 personnes dans une fte, conversent lune avec lautre, lun qui coute lautre (avec patience et attention) dun seul coup se retourne et essaye de savoir qui a prononc son nom.

Montre que mme une info ignore peut tre traite smantiquement

(pour remplacer ce modle)

(ii) Modle de TREISMAN (1960)

(toujours dans modles filtre foireux)

Plutt que de dire Attention =filtre,

Attention =attnuateur.

Il dit que filtre =fonction tout ou rien:

Soit la prend, soit la prend pas.

Donc prfre attnuateur =fonctionne par seuil dactivation

Il existe diffrents seuils dactivation selon le type dinfo.

Ex: juron/votre nom:seuil bas (trs rapidement trait)

Si on parle dune personne que vous connaissez pas:seuil haut

( le sujet a une part active dans ces mcanismes attentionnels, puisquen fonction caractre signifiant (subjectivit de lindividu) ( seuils diffrents

donc pas sujet passif mais actif (bonne ide).

Part active du sujet introduit dans cette thorie:en a, cest dj intressant.

Dans tous les cas, dit TREISMAN, lorsquune info dpasse le seuil dactivation, alors linfo est traite smantiquement et le sujet peut prendre conscience quil a trait cette info.

(phrase trs importante!)

il reprend la thorie de BROADBENT, sauf que filtre( seuils

on retrouve strictement la mme ide:

vision intra perceptive de lattention.

Mais l ce que rajoute TREISMAN: ce sont les traitements smantiques qui nous font prendre conscience quon traite de linfo.

Pour lui: on peut dire quelque chose de linfo traite si signification.

Traitement smantique = conscient (a priori)

Traitement perceptif = inconscient

Heureusement, trs rapidement, des chercheurs vont dnoncer cet a priori entre traitement smantique et conscience des traitements.

Ils vont les dnoncer, notamment, en dmontrant que nos comportements peuvent tre influencs par des info smantique quon a pas traite consciemment. (mmoire implicite)

Ex: images subliminales (en dessas du seuil perceptif)

Image abeille:a activ ses associs smantiques et notamment ruche (reconnat + vite)

=amorage smantiqueon est pass par traitement smantique inconscient!

ont repris le paradigme de CHERRY, mais pour le message ignor ( choc lectrique

les sujets avaient limpression de subir des chocs lectriques alatoires.

Ils ne faisaient pas le lien entre mots ignors et chocs lectriques! (pas conscient)

+ tard: mot (mais plus choc lectrique)

on enregistre rponse lectrodermale:

ils observent quau cours du droulement du message ignor, lorsque mot (prsent quand choc lectrique) rponse lectrodermale (mmoire inconsciente)

(quau niveau priphrique donc pas un argument)

(3me modle propos)

(iii) Modle du filtre tardif (ou extraperceptif) de DEUTSCH&DEUTSCH

filtre situ au del des tapes perceptives.

Au niveau des traitements smantiques conceptuels

Mais cette thorie va tre vite abandonne puisquelle ne respecte pas le paradigme du STI.

(car inimaginable que STI traite toutes les info quil reoit au niveau smantique)

donc poubelle.

(Va arriver le dernier modle filtre):

(iv) Modle du filtre mouvant de NORMAN (1968)

NORMAN propose une thorie qui puisse concilier le fait quune info distractrice puisse tre traite smantiquement, tout en respectant le postulat du pool limit en ressources.

1er proposer davoir recours la notion de traitement parallle.

(srialit depuis le dbut)

il va proposer que lattention =processus pouvant tre mis en jeu en parallle et simultanment.

Chaque processus peut tre dcompos en sous oprations qui se droulent squentiellement

le filtre attentionnel se balade sur chaque processus attentionnel (pas 1 mais DES filtre), et pour un domaine/type dinfo.

(tout ce qui relve de mon identit: nom,racine,etc:seuil trs bas

et dautres, moins signifiants pour moi: vont avoir des seuils levs (et donc peu de chance de traitement smantique))

schma:

va rajouter que ce filtre peut bouger sur le mme processus au cours de la tche.

Ex: audbut: info distractrice (donc on va lignorer)

Qq sec aprs: on peut replacer ce filtre

(le sujet est actif, comme pour TREISMAN)

fin

(manque les schmas)

13.10.06

experience qui sinscrit dans paradigme dAMORCAGE

Phase 1: on prsente 1 indice (=lamorce), sens prparer les traitements mis en jeu ultrieurement.

Phase 2: phase cible (=dtude), ou l, on va justement prsenter des infos pour les quelles les comportements sont spcifiquement tudis.

SOA = dlai entre 2 stimuli (amorce et cible)

+ il est grand + il ya de chance que traitement lent se mette luvre.

Les cibles: consistent la prsentation de paires de lettres. Et le sujet a pour consigne de faire un jugement de type identique ou non identique.

(A/A) (B/B) =

(A/B) (B/A) (Les amorces : consistent presenter soit une lettre, soit un signe +

On va avoir des conditions:

Amorce

Cible

Ide:A va acclrer le tmt

A/A Cc -- 80% / 20%

A

A/B Cc- --]

+

A/A Ccn ] 20% / 80% information neutre (pas amorce)

+

A/B Cnc- --]

Cc condition congruente

Cc- non congruente

Cnc condition base congruente (=neutre)

Cnc- base non congruente

Montrer que TRCc lents).

Avantages de ces processus: nous permettent de slectionner volontairement 1 info (donne) dans lenvironnement et notamment traiter la nouveaut.

Dj, pour les auteurs:

_traitement rapide: ddi aux activits pr apprise

_traitement lent: contrl, conscient, ddi aux traitements de la nouveaut.

b ) Modles de ressources: les modles module central

c ) Modles fonctionnels: attention automatique vs. Controls

d ) Modles connexionnistes: Modles de Cohen et al (1990) etCowan

Schma:

Modle propos en 1917:

(tout premier modle connexioniste dans champs psychocognitive)

Systme cognitif vu comme une base de connaissances (smantiques etc) = la MLT

Un processus cognitif = activation dlments de cette base de connaissance.

Toute combinaison dlments de la base possible => toute combinaison de processus possibles

Ces 2 auteurs(SCHNEIDER et SCHIFFRIN):

Cette base de connaissance le + souvent dsactive.

Les lments activs vont constituer la MCT = rien dautre que la partie active de la MLT.

Problmes:

Comment la base se construit?

Comment on intgre une nouvelle connaissance?

(( dou recherche dalgo dapprentissage)

exemple:

input = le stylo dans la main + dans salle de cours

P1 = activit aprise, utiliser un stylo

(automatisme ne necessite pas/sans recours ressources attentionnelles

neanmoins:

si mot inconnu:

attention porte sur processus qui grent les gestes ( rponse controle

possibilit de glisser (shift) dun processus automatiques un processus control.

Si info nouvelle: encore + dattention

Ce modle a t critiqu (comme tous) et notamment puisquil suppose une indpendance entre processus automatiques et controls.

2 grandes catgories de processus distincts, donc je vais pouvoir trouver toutes les caractristiques des mcanismes automatiques et des mcanismes controls.

Or, NORMAN et SHALLICE, activit ni noir ni blanche, mais grise.

Si vous considrez quil peut y avoir une continuit

Schma:

Et pas:

_Soit PA

_Soit PC

TULVIN:

En rgle gnrale on peut les ranger soit PA, soit PC.

Inventons le concept dindpendance stochastique (=probable mais non certaine)

Si on a des activit PA et PC ( indpendantes

Si activit intermdiaire ( on va montrer une dpendance.

2 autres modles qui peuvent intgrer la critique qui avait t faite SCHNEIDER et SCHIFFRIN:

(i) COHEN (Modle en rseau)

Localisation de lattention, puisque modlisation de la tche stroop, et ne rend pas compte de lensemble des mcanismes attentionnels.

Tche labore par STROOP en 1935:

Se ralise en 3 temps

1) prsente une planche (=plusieurs lignes) sur laquelle sont inscrits des noms de couleurs en encre noire.

lisez le + rapidement possible ces noms de couleurs ( phase de lecture

2) prsente une planche constitue de petits carrs de couleurs diffrentes prsentes en lignes.

dnommez la couleur de chaque petit carr,ligne par ligne, comme pour la lecture( phase de dnomination

pour les 2, on enregistre les temps.

Le temps mit pour la lecture est toujours < au temps mis pour la dnomination (chez ladulte).

=> conclusion: la lecture sollicite des processus + automatiques que la dnomination.

3) Prsente une planche sur laquelle figurent des noms de couleurs crits avec des encres diffrentes. (pas congruentes avec le nom)

Exemple: bleu crit en jaune

dnommer le + rapidement possible la couleur avec laquelle est inscrit le nom de couleur

Exemple: jaune

( phase de conflit (ou dinterfrence)

on chronomtre et on note erreurs quil commet .

on observe que:

Trlecture< Trdnomination < Trconflit

Dnomme couleur

Dnomination couleur mis en conflit avec un processus + automatiques(=la lecture)

Gre un conflit entre un processus contrl (=la dnomination) et un processus automatique.

Comme on a un organisme fainant: privilgie les processus automatiques, au dtriment des processus controls.

Schma:

mthode soustractive pour pouvoir isoler un processus:

mise en place par DODERS (dbut 19me)

(foireux, comme imagerie IRMf)

COHEN modle en rseau, ~ modle SCHNEIDER et SCHIFFRIN

Nuds connects

Ici: modlisation tche stroop

3 niveaux dans le rseau:

1) niveau dentre: 2 input (nommer/lire)

2) niveau de sortie: orale

3) 2 rseaux de conn spars: 1 ddi la couleur/au mot

vont implmenter ce rseaux:

rseau mot: phase dapprentissage

(pour que le seuil dapparition soit bas)

(seuil dactivation + lev pour couleur)

quand linput lecture active: conn mot qui va permettre une sortie couleur.

couleur va activer rseau couleur: sortie couleur.

Le fait que le mot: seuil dactivation + faible, lens du rseau + rapidement activ que celui de la couleur.

Et donc la sortie oral + rapide pour les mots que pour les couleurs.

Pour pouvoir reproduire Trconflit

Neurone nommer couleur: active aussi rseau mot (et pas seulement couleur)

Donc active 2 rseaux.

Or, comme le seuil dactivation du rseau mot est + bas que lautre, cre une comptition.

Donc si mot vert crit en rouge, normalement on devrait activer que le rseau couleur et dire ( rouge.

Mais comme mot vert activ

Une faon de reproduire (non pas les erreurs mais) le temps, cest de ralentir activation rseau mot .

Mcanismes attentionnels =mcanismes qui modulent la vitesse de propagation de lactivation dans le rseau.

Donc + c rapide, + c automatique

Et+ c lent , + c contrl

Hybride =moyen =semi-automatique/semi-control

Schma:

(ii) COWAN

Au lieu davoir recours la notion dautomatisation pour rendre compte continuum entre processus contrls et automatiques, fait appel au concept: habituation

(base de lattention slective)

et propose quelle correspond des processus dinhibition(plutt quactivation ( COHEN)b et c: old input => rponse automatique (ex:stylo)

a: aussi une info ancienne/sur apprise, mais qui, contenu de la tche, va mobiliser ressources attentionnelles et donc => act controle (mot compliqu)

d: nouveau => sortie controle

en plus de la base de connaissances, COWAN propose lexistence dun centre excutif qui dtient ressources cognitives et qui distribue sur processus activs en mmoire court terme les ressources cognitives.

Dans les cas ou lallocation est

_leve: processus controls

_faible: automatiques

_moyenne: semiautomatiques semicontrols

Que ce soit COHEN ou COWAN: rponse la critique du modle de SCNEIDER et SCHIFFRIN, mais rponse diffrente:

Diffrence activation/inhibition?

Diffrence dallocation de ressources par un centre xcutif.

Modles hybrides: adhrent aux conceptions cognitivistes ET connexionistes.

3 . Les Modles neuropsychologiques: lattention visuelle

Modles issus essentiellement des travaux de POSNER,

Qui, en 1980, a eu la gniale ide dinventer un paradigme exprimental

(Qui va donner naissance un paradigme thorique de lattention visuelle).

a ) Modles dorientation/localisation de POSNER

Pour pouvoir le construire, a eu lide de se dire:

lattention visuelle cest rien dautre quun faisceau lumineux qui clair les lments dignes dintrt, prsent dans notre environnement.

En gros, revient dire que:

Si je suis dans lobscurit avec une lampe torche (=attention), jclaire la porte du fond (=info digne dintrt), si elle est ferme, je rebalade mon faisceau lumineux (=regarder/chercher ce qui est important).

Ce faisceau lumineux peut + ou faire le zoom sur linfo.

Si digne dintrt: zoom

Sinon: on va la laisser en vision priphrique

A parti de cette mtaphore, va dire:

Cest simple, attention = 3 mcanismes

1) processus de dplacement (ou dorientation) du faisceau attentionnel (recherche de la cible)

2) processus dengagement attentionnel (sur la cible)

3) processus de dsengagement attentionnel (inhibition)

Le paradigme se droule en 3 temps:

1) Phase de prparation:

sujet face lcran dordi, dcompos en 2 champs visuels.

Schma:

2) Phase dindiage spatial:

Schma:

3) Phase exprimentale

2 type dessais :

_congruents

schma:

_non congruents

schma:

Pour POSNER, ces 3 processus requirent en temps de traitement:

TRnoncongruents TRcongruents

A partir de ces donnes exprimentales obtenues chez les sujets sains,

Va galement le faire chez les sujets lss: en particulier lhmingligence.

Lsions cortex parital droit: ignore champs visuel gauche

Troubles de dsengagement attentionnel du champs visuel droit.

En plus de ces observation prlevs chez patients,

Etudes imagerie neurofonctionnelle: va ressortir le modle neurophysiologique propos par POSNER ou il propose de dcrire lattention comme rsultant du fonctionnement de 2 sous systmes neurotransmissions, savoir le systme antrieur et le systme postrieur attentionn.

1) le systme postrieur attentionnel

il correspond un circuit impliquant des structures postrieures avec des structures du tronc crbral en particulier les tubercules quadrijumeaux suprieurs des structures thalamiques appartenant au diencphale et en particulier le noyau pulvinar.

Schma:

Une structure corticale avec les aires corticales paritales.

Les tubercules quadrijumeaux fortement impliqus dans dplacement du faisceau attentionnel.

Les processus dengagement impliqueraient le pulvinar, alors que les processus de dsengagement le cortex parital.

2) ?

27.10.06

b ) Modle de LABERGE (1995)

Il consiste reprendre les grandes lignes du modle de POSNER mais dans une direction pathologique (et donc neuropsychologique clinique).

Il propose:

Structures

Troubles associs

Attention slectiveSous corticales:

_formation rticule

_quadrijumeaux

_thalamus (pulvinar)

Corticales:

_cortex parital

_troubles de la vigilance(niveau dveil)

_troubles dorientation/dplacement focus attentionnel

_troubles filtrage/slection attentionnelle

_troubles dinhibition des distracteurs

Attention diviseCorticales:

_cortex frontal_Syndrome dysxcutif/frontal

(vitesse de traitement, attention, mmoire de travail)

Repose sur lhyp rticulo thalamo frontal

On vient de voir, avec POSNER et LABERGE, les rseaux attentionnels neuroanatomiques.

TESTS:

I) tches dvaluation de lattention slective:

a) processus dengagement (de la slection attentionnelle)

_preuves de distractibilit:

_preuves dites de figures enchevtres

_preuves dites de tracking= poursuite de cibles (consiste demander au sujet de suivre un parcours particulier parmis dautres)

_preuves de barrage:

_ex: ZAZZO (consiste biffer/rayer sur une planche n types de stimuli)

_identifier tout les objets

b) processus dinhibition (de dsengagement de POSNER)

_tche de STROOP (vue et revue)

_preuve informatise: go / no go (jy vais / jy vais pas)

de ZIMMERMAN et FIMM (1994)

traduite en franais sous lappellation de TEA (=test dvaluation de lattention)

assez simple: sujet face lordi, items prsents, 1 identifi comme cible pour lequel il doit appuyer sur un bouton.

+ de cibles que de distracteurs (POSNER)

nombre de fois ou le sujet na pas pu sempcher de rpondre mme quand distracteur.

(tendance ne pas se controler: notamment le cas chez les personne troubles dinhibition.

_preuve de TIPPER (1991)

intressante car trs utilise pour non contrl

inhibition passive, automatique.

Figures enchevtres: sujet a pour consigne de dnommer figure en trait plein.

Inhibe chaussure, dnomme poire.

On fait en sorte que les distracteurs soit souvent le mme de sorte habituer le patient inhiber le distracteur.

1) temps dnomination de fleur + rapide/infrieur que poire(observ pour la premire fois)

cette facilitation traduit la mise en place dune automatisation de linhibition ( passive

2) on intervertit le statut distracteur / cible

augmentation du temps de dnomination de chaussure (augmentation suprieure)

mais aussi suprieur la dnomination de nimporte quelle cible associ nimporte quel distracteur.

Dgradation de la performance du la mise en place prcdente sune inhibition passive.

Effet damorage ngatif ( classique = amliore performances)

Inhibition de son inhibition passive. (chaussure)

Intressant de savoir que si processus passifs alors processus actifs perturbs.

Ce phnomne dinhibition passive (lautomatique) sinstalle + facilement/vite chez personnes ges. Et leffet damorage ngatif est beaucoup + important.

c) Processus dorientation/de dplacement

Il va sagir de mesurer capacit du sujet dplacer son focus attentionnel.

Orientation interne et externe de lattention

_orientation externe:

correspond lensemble des signes comportementaux qui conditionnent lorientation attentionnelle. Ce sont les mouvement oculaires, lorientation du regard, de la tte

pour pouvoir les mesurer, on utilise des dispositifs de poursuite du mouvement oculaire et danalyse de posture (=mouvement cou+tte)

on va mesurer balayage visuel, temps de fixation sur une cible, saccade oculaires et changement posture.

_orientation interne:

mesure laide du paradigme de POSNER: cible en position incongruente.

Correspond une orientation du focus attentionnel sur un stimulus ou une source diffrente de ceux vers lesquels les organes des sens sont dirigs.

Exemple:

Externe = nous

Interne = porte (diffrent de lobjet regard)

II) tches dvaluation de lattention soutenue:

effort attentionnel prolong dans le temps => preuves longues

_ex: test PASAT (=paced auditory serial addition task)

random(0..9)

tche consiste additionner chacun de ces chiffre avec celui qui le prcde, rythme de prsentation augmente au fur et mesure.

(demande effort attentionnel dans le temps)

_ex: test GRONWAL (= subtest du TEA de ZIMMER et FIMM)

le sujet doit activer un bouton lorsque successivement 2 chiffres sont identiques.

On augmente le rythme de prsentation des nombres.

III) tches dvaluation de la vigilance:

Il sagit dpreuves longues mais ou les stimuli cibles reprer sont dune frquence faible.

Dans TEA: on trouve des preuves qui correspondent la vigilance, testes sur diffrentes entres sensorielles:

2 en condition visuelle, 1 en auditive.

_ex: (voir poly) alternance du rectangle gris

sujet doivent dtecter quand 2 qui suivent.

Condition de dtection apparat rarement (2 min)

IV) tches dvaluation de lattention divise:

l aussi dans le TEA on trouve un subtest appel attention divise:

il sagit dune preuve de double tche:

_lune auditive:

reprer irrgularit de son bip bop

_mise en concurrence avec une tche visuelle:

repairer forme gomtrique

preuve ZAZZO couple avec une autre tche

lattention divise est value avec toutes les tches de?

Parmis les pathologies attentionnelles, on a 2 types:

_attention slective

_attention divise

(LABERNE et POSNER: attention soutenue = cas particulier dans chaque rseau (2 rseaux, le slectif et le divis))

1) lhmingligence (attention slective)

(gnralement champs gauche, car lsion parital droit)

schma:

(voir le film memento:amnsie antrograde, tout les matins recommence 0

amnsie rtrograde: pas + de 3/5 ans

le reste: psychiatrique)

2) le syndrome frontal dysxcutif (attention divise)

(et notamment tout patients crbraux lss, ayant lsions touchant circuits cortex frontaux)

(le + souvent: accidents de la route (cogn de front))

incapacit de faire plusieurs choses en mme temps

extrmement ralenti

rinsertion sociale: dlicate

en +, comportement risque, peu duqus, familirement pas encadr.

3) Tout ce qui est pathologie du vieillissement

Alzeimer, parkinson, dmence fronto latrale, etc

II / La mmoire

INTRODUCTION:

Comme pour les mcanismes attentionnels, dbat sur:

Est ce quon a affaire un systme unitaire ou au contraire un systme multicomposantes.

Soit conception cognitiviste/structurale: systme mmoire

Soit conception connectioniste/fonctionnelle: systme de mmoire

1 . Distinction modle fonctionnel vs structural

Les modles structuraux proposent que le systme de mmoire en sous systmes/composantes indpendantes les une des autres.

Au quel cas: on peut trouver des patients prsentant des troubles dune composante/fonction mnsique alors que les autres sont prserves (et vis versa).

Cest le principe de la double dissociation:

Tableaux:

Approche neuro psycho cognitive: on tudie fonctions mnsiques travers crbraux lss.

Trouver circuits qui sou tendent/supportent la fonction.

Si on est du ct modles fonctionnels: un seul systme mnsique dans lequel les processus peuvent merger. Et pour eux, ce systme et ces processus mnsiques doivent tre dfinit en fonction des contraintes environnementales (de la tche mmoire que doit raliser le sujet).

Il y a autant de processus quil existe de tches de mmoire

cest idiot de dire que lon a le processus de la tche 1, 2, 3, .etc

le processus se cre en fonction de la tche:

en fait que quelques composantes mnsiques que lon peut identifier. Une tche de mmoire = un nouvel engencement de ces composantes.

Cest eux que lon doit:

diffrence entre processus dencodage / stockage / rcupration de linformation

processus dencodages: permettent dacqurir une information

processus de stockage: permettent de stocker/demmagasiner des connaissances

processus de rcupration: permettent de restituer une info, qui a t pralablement intgre et stocke en mmoire.

Quest ce quil se passe en encodage/stockage/rcupration?

Comment tache/environnement va influencer ces processus?

Pour eux, la mmoire, comme toute fonction cognitive comprise dans interaction sujet/environnement.

Le systme cognitif (durant toute phylo/ontogense) a t constitu.

Contraire de tu nais: tes comme a.

(un peu comme si voiture = quoi elle sert

et pas regarder sous le capot)

2 . Les modles structuraux

On cherche dissocier des fonctions.

Donc critres de dissociation: vont dterminer quelle variable X -> A

Et quelles Y vont affecter la fonction B.

a ) Critre de dure de stockage: modle dATKINSON et SCHIFFRIN (1968)

2 grand types de systmes mnsiques:

_des systmes ddis un stock temporaire

_des systmes ddis un stock permanent

1er modle: celui dAKINSON et SCHIFFRIN

schma:

stock court terme: permet stockage informations de manire transitoire

stock long terme: permet stockage permanent des informations

Les entres passent par Buffer sensoriel (=mmoire/registre sensoriel) puis transitent en MCT partir de laquelle on peut la restituer.

On va mettre en place une multitude dtudes qui vont tenter de dfinir les caractristiques propres sur la base de la double dissociation.

Tableau:

Caractristiques MCT MLT

1) tudes de rappel immdiat, versus diffr.

On est + performant en immdiat quen diffr. (1h, 1h30, 2h pareil)

Temporaire/limit # Permanent/illimit

2) quantit dinfo qui peut tre stocke=capacit de stockage: test dempan

capacit limite 7(+ou-2) # capacit illimite donc indnombrable

3) maintenant: dmontrer var qui tmoignent lexistence de ces 2 stocks.

Ce quon appelle les effets sriels.

Exp: liste de mot mmoriser.

Restituer soit immdiat/ soit diffr

Rappel diffr de 10 ou 30 sec.

Sur la performance de rappel:

Si on la rapporte sur lordre de position dans la liste:

Premiers et derniers items de la liste.

Schma:

Quand rappel immdiat: primaut/rcense

Diffr: primaut

Disparition items de la fin de la liste (=effet de rcense): effacement des items dans MCT

Effet sriel: rcense # primaut

4)quel sont les processus derrire ces effets , et quest ce qui permet de passer de la MCT la MLT.

Auto rpter les mots, au fur mesure de leur prsentation.

AKINSON & SCHIFFRIN: un mcanisme essentiel: lautorptition

2 types:

1_lauto rptition de maintien:

caractristique de la MCT (ex:numro de tlphone)

2_lauto rptition laborative:

serait le mcanisme actif de la MLT

consisterait mettre en relation info entrante avec connaissance du sujet.

(association: facilite rcupration)

ici: sensible aux variables perceptuelle # conceptuelle

permet (O 3 ans) consolidation info court terme: long terme

_1 info pour tre consolid et pass en mmoire long terme.

Le temps requis sinscrit dans un gradient temporel allant de 1 sec 3 ans.

Cest ce que lon appelle le permastor (stockage permanent dune information).

Patients qui ont syndrome amnsique:

(1)troubles dcrits selon Amnsie antrograde

=troubles empche le sujet de se constituer de nouveau souvenir

_cas HM illustre bien ce cas (amnsie temporale): lsion bitemporal de lhippocampe.

(2)troubles dcrits selon Amnsie rtrograde

=lacunes mnsiques concernant des pisodes vcus avant la lsion crbrale

=incapacit se souvenir des pisodes passs.

Cette amnsie rtrograde a un gradient temporel de 0 3 ans.

=Lorsquon observe des lacunes temporales, ne stendent pas au del de 3ans.

_amnsie de KORSAKOFF (ou diencphale/temporale)

lsion diencphalique qui concerne principalement les corps mamillaires (=structures importantes dans circuit PAPEZE impliqu dans la mmoire)

chez ces patient de KORSAKOFF: lacunes correspondent la perturbation des processus de consolidation.

Modle dAKINSON et SCHIFFRIN critiqu par observations rapportes par WARRINGTON et Mc CARTHY en 1980,

Et notamment les donnes observes chez patient KS qui montrent que ce patient des troubles de la MCT avec prservation de sa MLT.

Schma:

Et donc:

E ( MCT: rep

E ( MLT: rep

Les 2 stocks entretiennent des relations dindpendance:

Stock long terme indpendant su stock court terme et quen consquence:

Des traitement parallles peuvent tre raliss.

Autre critique (en dehors de la srialit du modle), cest que possde conception passive de la MCT.

Or la MCT est dfinie pas ses capacits de stockage limites temporellement et en quantit dinformations.

2me critique: porte sur capacit de traitement.

Les sujets sur des taches dempan ont souvent un empan mnsique suprieur 7(+ou-2).

BADDLEY va proposer le concept de mmoire de travail , pour rpondre cette critique. (19?6)

Il va proposer 1 conception active de la MCT. Dans la quelle est articule la dfinition de la MCT tel que lavait propos AKINSON et SCHIFFRIN.

Et laquelle ils vont ajouter la notion de capacit de traitement.

Cette notion permet conception active de la MCT.

Le sujet ne fait pas quenregistrer linformation, il la traite.

Il agit sur linfo, la manipule via des capacits de traitement.

Schma.

3 niveaux:

niveau 1:

mmorisation CT caractrise par lexistence de 2 sous systmes indpendants:

_boucle phonologique (BC)

_palette visuo spatiale. (PVS)

Cette indpendance de 2 stock CT, repose sur une distanciation/dissociation sensorielle (codage).

_BP: naccepte QUE les entres verbales

_PVS: naccepte QUE les entres images

exemples:

votre cours:

_notes crites: BP

_schma: PVS

une carte routire:

_PVS

_sauf pour les noms et les chiffres

()

niveau 2:

Ces 2 systmes:

Systme esclaves ou de bas niveau, parsquils sont sous la dpendance dun systme de + haut niveau qui est le centre excutif.

En effet: cest le centre executif qui dcide dattribuer les ressources cognitives lun de ces systme (ou au 2) pour pouvoir les faire fonctionner.

Ces 2 systmes CT sont definis de manire strictement identique AKINSON et SCHIFFRIN:

Limit en dure et en capacit dinfo enregistrables.

Ce qui va proposer BADDLEY: centre excutif, cest lui qui a les ressources pour raliser les capacits de traitement .

Si il dcide dallouer normment denergie cognitive sur lun des 2:

Augmente capacit denregistrement de ces systmes.

Les capacit de traitement pour BADDLEY se dfinissent en terme:

Dattention, de flexibilit(=capacit de passer dun type dinfo une autre), dinhibition et de mise jour.

Stratgie cognitive mise en uvre pour potentialiser les systmes CT.

Ce qui ferait que les sujets ont capacit mnsique suprieure 7(+ou-2).

3me niveau:

la MLT = ensemble des connaissances stockes de manire permanente chez un individu.

Centre excutif en relation avec cette MLT:interface entre Syst LT et Syst CT, permet la mise en relation de diffrents contenus de la MLT et MCT.

MLT assujetti au centre excutif (qui lui donne les ressources cognitives).

Lorsque liste mots mmoriser:

Rappel par catgorie: la mise en relation a permis la catgorisation.

Numro tlphone:potentionnalise capacit de la boucle phonologique.

2 info ( 1 seule info

2424 (2 fois 24

diffrence entre jeune enfant(=centre excutif(/mmoire de travail) pas maturit)

et adulte(cortex frontal mature en terme de connections):

sur des tches dempan mais surtout sur mmorisation de liste e mots.

_chez adulte:

lencodage:activit temporale , mais surtout frontale gauche (stratgie du centre excutif).

la rcupration de linfo:activit temporale, mais activit frontale droite (stratgie de rcupration du centre excutif).

(voir: Modle HERA (Hmisphrique Encoding Retrieval Asymtrie) de TULVING (1994))

_chez lenfant (de 6ans):

que lon soit lencodage ou en rcupration, tout est activ en frontal,

mais activations en dessa que celles qui sont visibles chez ladulte ( droite et gauche).

Le cortex frontal ntant pas maturation chez lenfant, il doit activer tout ce quil a en frontal pour mmoriser.

Il sature.

Ce qui fait que tout le cortex central serait activ et resterait moins performant que le jeune adulte.

A lge de 12 ans, (dbut stade formel/logique mentale) se termine la maturation du cortex frontale (tudes neuroanatomiques):

Se caractrise par des connections synaptiques + importante sur ces structures l.

A lage de 12 ans: on voit apparatre que le modle HERA est observ chez lenfant.

(activation droite ou gauche)

on explique a par les modles dveloppementaux en 3 tapes:

1) tape dindiffrenciation:qui caractrise le stade de lenfance (jusqu 12 ans)

2) tape de diffrenciation (jusqu lge mur)

3) tape de ddiffrenciation (+ de 70 ans): stade de la snescence (=vieillesses)

ce qui est dit:

lenfant quand il nat une multicomptence (=aucune spcialisation),

il apprendra ce quon lui montre. (au stade de lenfance on peut tout apprendre)

au cours de nos apprentissages sopre une spcialisation du systme crbral,

nos comptences modlent notre cerveau.

_ex:on va se spcialiser en une langue (maternelle)

_ex:aborignes australiens ont un systme dcriture beaucoup + imag

nous: HG

eux: mme si verbal, ont gards une spcialisation DROITE pour le langage.

Le cerveau apprend se spcialiser diffremment.

Les processus de ddiffrenciation soprent avec la vieillesse:

Comme le cerveau subit une perte de neurones/connectivit,

Les rgions fonctionnent moins bien, et donc mobilisent dautres fonctions pour pouvoir recomposer la fonction.

Pour lencodage:

_chez ladulte: uniquement structures frontales

_chez les personnes ges: HAROLD effect (Hemispherique Asymtrie)

Au niveau de la rcupration:

_chez ladulte: normalement frontal droit

_chez les personnes ges: les 2 hmisphres sont activs (en dessa que ce quest capable de faire un jeune)

on observe que ces personnes ges sont celles qui ont le moins de troubles cognitifs (demeurent performantes)

alors que celles qui restent spcialises: pas performantes.

b ) Critre du niveau de conscience(des oprations mnsiques): modle de SQUIRE (1991) et modle de TULVING (1994)

Ce critre consiste proposer une diffrenciation/distanciation selon le caractre automatique ou control des oprations mnsiques.

_automatique:oprations inconscientes, peu couteuses en ressources cognitives, pouvant sexcuter en parallle, trs rapides (dans activits routinires)

_control:lent, couteux en ressources cognitives, mis en uvre volontairement, dlibrment par le sujet. Les contenus de ces processus sont verbalisables. (dans tches difficiles, peu routinires, nouvelles)

premier modle propos: modle de SQUIRE (1991)

(entre 1950 et 1990: critre de stockage et actif/passif)

(dans les annes 90 ( presque 2000: le niveau de conscience)

schma:

dissocier la MLT en 2 stocks: la MD et la MND

La mmoire dclarative: oprations mnsiques dencodage, stockage, rcupration controles (et donc conscientes) quun individu peut mettre en uvre.

A linverse, la mmoire non dclarative: oprations automatiques (ou inconscientes).

Critiqu car travaillait sur souris/rats.

Et assimile la MND la mmoire procdurale, qui permet apprentissage sensori-moteur.

(vlo, voiture, etc..)

contenu pas accessible conscience: on ne peut rien dire propos du contenu.

La MD: oprations volontaires, dont le contenu est verbalisable

(tout ce qui est mmoire autobiographique: technique de labyrinthe)

(noyaux gris: mmoire procdurale: va vers la lumire

hippocampe: MD: on va faire varier panel de proposition diffrentes et doit choisir la + efficace)

modle repris chez lhumain par les chercheurs, et notamment par les travaux de PULVING? qui va proposer en 1992 son clbre modle 4 stocks de MLT.

Schma:

Systme qui stock reprsentations perceptives cest dire les diffrents formats sensoriels ou perceptifs que peut recevoir une information.

(ex: concept chien (mot crit/acoustique, image, le toucher(poils) etc))

agnosie perceptive = trouble de la reconnaissance.

(MANQUE PASSAGE)

poursuite en miroir:

devant un miroir, ne voit pas ses mains juste reflet, et doit suivre un chemin

enregistre temps mis et erreurs.

(=apprentissage sensori-moteur)

ex: tche pour 2):

_tche damorage perceptif: identification de figures fragmentes.

Mots dgrads: pouvant tre complt par 5 possibilits.

Les gens vont complter avec mots quils viennent de voir.

MD: 2 stocks

1) M smantique: stock connaissance smantiques gnrales qu un individu sur le monde.

Vous tes apte dclarer connaissance smantique

(ex: chat/chien)

nanmoins, la M smantique peut fonctionner de manire automatique et inconsciente.

_tche de PRADING? (ou amorage smantique)

(ex: abeille)

M smantique, MD comme MND.

Cest pour a que cette M smantique, pour TULVING, est associ une conscience notique (= capacit dclarative sans rflexivit)

(= on peut accder au contenu de cette mmoire sans pour autant en avoir conscience)

(= on sait mais on ne sait pas quon sait)

2) M pisodique: stockage exprience vcue par lindividu. Cest dire sa M autobiographique

Un vnement = une information traite de manire temporelle et spatiale

Quand il est arriv et ou

Cela permet une mmoire auto notique, car point dencrage, de comparaison.

je suis tel individu CAR je peux relater mes expriences vcues

lien entre les 2 systmes dclaratifs:

dveloppement phylo et ontogntique:

TULVING propose que dun point de vue phylo/ontogntique les systmes se mettent en place successivement:

Dans le rgne animal, on va trouver la M procdurale et M rep perceptive

(ex: chien reconnat son matre, la balle, la croquette)

chez mammifres volus on va avoir M smantique.

Chez lHomme: systme pisodique abouti avec M de travail

M procdurale vers 1, 2 ans chez lenfant

M pisodique: + dur + on sloigne jusqu lge de 10/11 ans: incapacit de rappeler vnement autobiographique.

Pas de critique pour les structuralistes (puisque modle actuel)

Mais fonctionnalistes ne peuvent pas tre daccord.

(montre: on peut utiliser une montre sans connatre le mcanisme

et quest ce que le temps?)

3 . Les modles fonctionnels

a ) Critre de dure de stockage: modle de CRAIK&LOCKART (1972) et (1990)

A t formalis par la thorie des niveaux de traitement de CRAIK&LOCKART en 1972.

Dernire laboration en 1990.

Propose principe de profondeur de traitement = niveaux de traitement

Pour eux:

+ une info est traite en profondeur (pour sa signification smantique), + linfo sera mmorise long terme

et inversement, + traitement superficiellement (caractristique physique/perceptive de linfo) + chance que linfo soit retenue uniquement court terme.

La dure des traces mnsiques:

_ ne correspondent pas lexercice de stock

_mais aux traitements raliss sur linfo au moment du codage.

Et construire tches dorientation de traitement:

Consiste guider au moment de lencodage les traitement que ralise le sujet.

Effectivement vont prsenter une tude dans laquelle 2 tches sont prsentes au sujet:

_une tche dorientation graphmique:

dans laquelle on demande au sujet de juger si mot crit en majuscules ou minuscules.

_une tche smantique:

juger le caractre plaisant du mot sur une chelle de 1 7.

Ils observent que les performances mnsiques (en rappel diffr) sont meilleures en tche smantiquequen tche dorientation graphmique.

Etude rplique en 1975: voir poly.

Traitement smantique + lent mettre en uvre que traitement superficiel.

En terme de performance: sont mieux retenues les info pour lesquelles on a rpondues OUI que pour les NON.

( dissocier 2 types de processus ( lencodage)

les processus dintgration et les processus dlaboration.

17.11.06

+ cest en profondeur, + on avance dans les niveaux de traitement, + le traitement prend du temps, + on a affaire des processus contrls.

Pour rponses OUI: meilleure performance mnsique par rapport aux rponses NON, quelque soit le niveau de traitement.

Pourquoion a une telle diffrence en terme de performance mnsique? Alors que quasiment le mme temps!

En fait: LOCKART&CRAIK en 1990, ont propos de distinguer 2 types de processus lencodage.

_processus dintgration

_processus dlaboration

processus dintgration correspond aux diffrents types de traitement mis en uvre lencodage.

Renvoie la qualit de traitement:

+ bas niveau, + faible qualit

+ je traite linfo de manire smantique, + cest de haut niveau, + bonne qualit de traitement.

Pour LOCKART&CRAIK ce serait des processus automatiques.

On peut inconsciemment faire des traitements superficiels ou profonds.

Mme si en terme de temps, un traitement smantique + long que superficiel, ces processus renverrait la composante automatique.

A linverse:

Processus dlaboration correspond aux processus contrls, coteux en ressources cognitives, dont le but et de mettre en relation linfo encode avec les connaissances du sujet quelles soient perceptuelles ou smantiques.

Pour LOCKART&CRAIK, correspond la quantit de traitement qui peut tre mis en uvre lencodage.

Ces 2 processus dencodage, lorsquils sont optimiss

Prof sur versant qualitatif

+ une grande qualit de relation avec connaissances du sujet

+ trace mnsique bonne.

Ainsi, ont obtenu en 1975 la + forte performance pour rponses OUI:

Proviendrait du fait que

Ex: tche dorientation smantique

(intgration) le fait quon rponde OUI, on fait une mise en relation ( engagement des processus dintgration et dlaboration.

NON: juste processus dintgration engags.

Pour aller encore + loin:

Le delta (diffrence entre OUI et NON) pas le mme pour phonologique et encore moins pour visuel.

Ces processus interagissent pour potentialiser la performance mnsique quand traitement superficiel. (laborer va pas beaucoup aider car peu dinfos/relations possibles)

MANTYLA&NILSON (1984)

Schma:

Ont utilis 2 tches:

_1 qui demandait aux sujets de traiter la phonologique du mot.

_1 qui demandait aux sujets de traiter la smantique du mot.

2 conditions:

_impos

_auto-produit

et en plus font varier le nombres dindices:

_1

_3

Liste de mots mmoriser. Pour chacun des mots, lexprimentateur donne un indice

_soit phonologique

_soit smantique

ex: POTION avion (attention , couillon)

POTION sorcire

Manipulation indice ( valuer la quantit de mise en relations, manipuler llaboration.

Llaboration ne potentialise pas le bnfice de lauto-production de lindice.

Lauto-production potentialise le bnfice de llaboration.

blabla

Pourquoi a?

Distinction:

_encodage passif: vous subissez (condition impose)

_encodage actif: cest moi qui vais chercher info les + pertinentes.

Lauto-encodage permet damliorer quantitativement lencodage mais surtout choisir de manire + pertinente les info mettre en relation (Idiosyncrasique =subjectivit)

Ce qui ressort de ces travaux, lencodage, 2 mcanismes important savoir lintgration (niveau profond), et llaboration (processus contrls).

+ niveau lev intgration, + cest labor, + ya de chance que linfo soit mmorise long terme.

Mcanismes dencodage distinctifs (ou spcifiques) de linfo rajouts par LOCKART&CRAIK.

Dans mme exprience, les auteurs staient rendu compte que performance meilleure en? quen rappel indic ou rappel libre

Les auteurs vont samuser utiliser une tche de rappel indic avec soit encodage phonologique, soit smantique.

_tche phonologique: Perle Merde? Merde? Frle?

_tche smantique: Perle Collier? Collier? Hutre?

ctxte =* ctxte > moy(diffrents)

_effet combin/intgration: d1> mMI

_effet type de traitement: mTC >> mTP

_effet type de tche: mRC >> mRP

_intraction traitementXtche:

d1a et d1b sont ngatives

d2a et d2b positives

meilleure tche concepuelle:

meilleure tche perceptuelle:

le max de preformance en traitement perceptuel( m?RP

le max de preformance en traitement conceptuel( m?RC (transfert appropri)

(rappel du contexte)

_intraction mesureXtraitementXtche:

delta pour conceptuel ( mesures directes

delta pour conceptuel ( mesures indirectes

transfert appropri:

MD TA conceptuel

MI TA preceptuel

Donc

1) faire un encodage perceptuel pour restitution perceptuelle.

2) lorsquon est en mesure indirecte: des traitement perceptuel suffisent pour avoir un bon niveau de performance.

3) lorsquon est en mesure directe: ce sont surtout les traitement conceptuels qui sont efficace pour amliorer performance.

Cest donc le traitement (encodage restitution) qui est important

Et mesures directes ont BESOIN de traitement conceptuel.

Tableau:

Pas 2 stock de mmoire, mais processus diffrents:

_certains + tches de restitution perceptuelle et en particulier mesures indirectes de mmoire

_ pour traitement smantique/conceptuel implqus surtout dans les tches de restitution conceptuelle et en particulier mesures directes.

Structuralistes:

_quand ils ont vu ces tches, on dit: tche verroles

_vont avancer la thse de contamination: Hypothse de contamination des tches en mesure implicite par tche de rcupration explicite.

(gn???)

_disent que les corrlations observs: pas uniquement type s de traitement, mais aussi type de mmoire.

JACOBY:

_Dit: prenons le contre pied:

Si mesures implicites contamines par processus explicites de rcupration:

Il en va de mme pour mesures de mmoire explicites de rcupration (contamines par processus implicites).

Par du principe quil nexiste aucune tche qui peut mesurer un systme mnsique indpendament des autres systmes.

_Ide: arretons de discutailler sur distinction processus automatiques (inconscient, se droule linsu du sujet, etc) et controls (linverse).

Et a lingnieuse ide dinventer la PDP en 1991. (Processes Dissociation Procedure)

Tche qui consiste:

_tude: prsenter liste de mots (table/voiture/potion/chaussure) (50 items mmoriser)

_au moment restitution: 2 phases

1) dite dInclusion (reconnaissance)

on reprend la moiti des items. on doit reconnatre ces items.

_table: OUI+: si on est sur (remmorisation consciente)

_stylo

_potion: OUI-: quand on est pas trs sur, on sait pas trop (implicite)

2) dExclusion (reconnaissane)

lautre moiti: surtout ne PAS reconnatre mots prcdemment tudis.

_voiture

_poubelle

_chaussure

parmis les items cochs il va y avoir des items pralablement tudis:

PAS processus conscients! mais automatiques.

Si on fait:

I-E = PC (var perceptuel agisse beaucoup?)

E = PA (concept beaucoup ici?)

On a russi dissocier PC et PA., et on peut le faire pour autre chose aue la reconnaissance!

Ex:

complter mot TA(avec mot dj vus), VOIT(mais surtout pas avec mot dj vu)

ou chaise ( , volant (

24.11.06

III / LAPPRENTISSAGE

2 types daprentissage: les non-cognitifs et les socio-cognitifs.

Les mcanismes daprentissage ont t trs tudis dans le courant behavioriste (1920), annes correspondant laire du positivisme = priode ou la psycho cognitive a voulu dans laire du temps prendre le statut de science (avant ratache aux lettres). Avec laire du scientisme, la psycho cognitive va prtendre tre une science et ya des attitudes extrmistes:

Behaviorisme: pour avoir son statut de science doit adopter la mthode exprimentale de Claude BERNARD. Seffectue sur des objets observables (exp: fonctionnement dune synapse: observable au microscope).

Ce qui va tre dit (dans cette priode): est digne dintrt uniquement ce qui est observable chez lindividu = comportements et causes qui les provoquent. Comprendre causes qui provoquent un apprentissage = comportement appris par lindividu/lanimal.

Un peu rduit! (mme pour un animal) grand cadre des thories de l aprentissage est le cadre behavioriste: stimulus ( rponse comportementale

Thories de l aprentissage permettent daffirmer 3 faits:

_le premier est que lexprience forme le comportement. Des organismes complexes comme les humains ont des comportements + souvent aquis quinns.

_deuxime affirmation: l aprentissage est adaptatif. On voit que ces thories sencrent dans une conception particulire de la philogbse: darwinienne, thorie de lvolution des espces.

_troisime fait: nos comportements aquis sont rgis par des lois d aprentissage, celles ci sont communes aux animaux et lhomme. (continuit/singu?)

1 . Aprrentissages non-cognitifs

Le conditionnement classique et le conditionnement oprant.

a ) Le conditionnement classique ou pavlovien

Pavlove fut le premier physiologiste mettre en vidence ce type de comportement, fin 19me (Russe). Ce chercheur au cours de son travail, qui port sur la digestion, avait remarqu un phnomne particulier: la prsentation de nourriture les chiens salivent (comportement rflexe = rponse inconditionnelle, dans la thorie du conditionnement classique).

Rflexe: SI (nourriture) ( RI (salivation)

Ce quil remarque aussi: si ce stimulus inconditionnel est associ un tintement de cloche, et que cette association est rpte: simple tintement de cloche ( salivation

Association rpte: SI + SC ( RI

Apprentissage: SC ( RC

Conditionnement d au fait que le chien associe le SI avec le SC.

Pavlove a dress une courbe d aprentissage dans laquelle il mesure le taux de salivation (=comportement) et le nombre dassociation (SI+SC) pour lobservation du comportement conditionn.

Schma:

Premire courbe daprentissage: 1927.

A partir de l, le modle du conditionnement classique dress et une reprsentation ici:

RC ont t tudies, en particulier les aversions gustatives et les ractions motionnelles et enfin ractions immunitaires conditionnes.

Ces 3 rponses conditionnelles constituent des cas dapprentissage inadapts/mal-adapts.

_Aversion gustative conditionnelle

En provoquant une association entre un gout et un sentiment dplaisant (=nause en gnral).

Dun point de vue du principe dadaptation volutionniste, associer des gouts des nauses est une question de survie: lorganisme dtecte quel stimulus inconditionnel provoque de telles manifestations pathologiques. Ce phnomne daversion gustztive est prsent mme chez les invertbrs (limaces).

On a aussi pu constater que des aversions peuvent tre irrationnelles. Par exemple, chez patients traits par chimiothrapie: aversion pour toute sorte de nourriture. Pourquoi? car nauses arrive en mme temps que les repas. Lorganisme associe la nourriture aux nauses. La rptition de la nause + repas ( association. Ces repas deviennent des stimuli conditionnels ( ( nause).

A t montr par BERSHTINE en 1991: nauses apparaissent juste en prsence de linfermire (qui va injecter la chimio).

Toxicomanie: overdose, au moment de la rechute.

Premire cause: le toxico qui arrete momentanment comprend pas que dose augmente, non conscience de ce dosage, reparte sur dernire dose (si organisme seuvr ( overdose).

Deuxime cause: le sujet repart de la dose initiale.

Dans dpendance chez animaux: 2 compartiments

Rat devenu acro trouve sa drogue toujours dans environnement1 et dans 2 jamais.

Simple fait de mettre le rat dans 1, on voit une diminution du taux de drogue dans son sang et rponse synaptique + basse (lorgane se prpare baisser seuil mol drogue), or chaque fois quil baisse, + dur davoir deffet.

-Rponse motionnelle apprise

apprarait quand un stimulus, auparavant neutre, est associ un stimulus inconditionnel qui voque une rponse motionnelle.

Pour illustrer ce type de rponse motionnelle: exprience de WATSON (fondateur du behaviorisme) exprience sur le cas du petit Albert (petit fils de WATSON). Il va samuser faire retentir une barre de mtal prs de ce petit de 9 mois, effraie Albert et le fait pleurer ( peur rponse indonditionnelle.

Samuse associer ce stimulus inconditionnel avec divers jouers dAlbert (un chien, un lapin, un rat et des masques). 2 mois + tard de ces associations, ils observent que ds lors quon prsente lun de ces objets Albert: raction de peur + pleurs est observe.

De nombreuses tudes ont suivi sur ces ractions motionnelles apprises. Et ces tudes ont permis davancer que les comportements phobiques que lon peut observer chez certains patients trouve leur origine dans ces mcanismes de conditionnement aversif de nature motionnelle.

Thrapies comportementales: prendre lobjet phobique, lassocier un stimulus inconditionnel qui provoque du plaisir.

Maintenant: mauvaise reprsentation cognitive, si on la change, objet ( non phobique.

(pas mme comportement en fonction de seule ou avec frres)

_Rponse immunitaire

rcemment dmontr par ADLER et COHEN 85 et 93.

Ont montr que stimulus conditionnel ( effet sur systme immunitaire.

Etude mene qui consiste comparer action immunitaire des cellules du sang, chez individu cancreux, 2 moments diffrents.

Premier moment: quelques jours avant chimiothrapie

Deuxime moment: au moment mme ou le patient rentre lhopital.

Hypothse: lentre lhopital (juste avant la chimio) stimulus conditionnel qui affaibli le systme immunitaire (chimio rduit activit des cellules immunitaires).

A pas loup: On a montr que cellules immunitaires en moins grand nombre sur des prlvements sanguins en 2 compar en 1.

Le conditionnement classique correspond lassociation Sneutre et Sinconditionnel: qui transforme un rflexe inn en un rflex appris.

Lois qui rissent ce conditionnement classique.

_la loi de discrimination et de gnralisation

_la loi dinstinction

_la loi de discrimination et de gnralisation:

principe de gnralisation: au cours de diffrentes exprimentations les chercheurs se sont apperus que des stimuli proches du stimulus conditionnel (neutre) entrainent galement la rponse conditionnelle. Similitudes soit perceptives, soit smantiques entre les stimuli.

Albert: tout les objets qui prsente fourure ( peur

(comme le rat: le lapin, le chien, le pre noel).

Quelques tudes ont t faites:

tude de HOVLAND: consistait un conditionnement classique entre un son (SC) associ un lger choc lectrique. ( raction conditionnel: RED (rponse ectro-dermale) ou rflexe psyco-golvanique. Enregistre sur la mais.

Le son associ aux chocs lectriques provoque, mme prsent seul, une RED.

Vont samuser changer la frquence du son et enregistrer la RED.

Schma:

Gnralise des stimuli ressemblant au Scinitial.

Ceux qui sont le + loign en frquence, la RED est trop faible.

Le sujet transfert son apprentissage sur stimuli les + proches (gnralisation), mais ce transfert est restraint une classe de stimuli (discrimination).

_la loi dinstinction

consiste noncer quun apprentissage qui nest pas raffraichi, stiole au cours du temps, jusqu sa disparition complete.

Un apprentissage qui a fait lobjet dune instinction sera nanmoins + rapidement remis en place si la situation le demande.

Schma:

3 principaux facteurs influanant le conditionnement classique:

_lintervalee inter-stimulus

_lhistoire de lapprentissage de lindividu

_la prdisposition de lorganisme lapprentissage

_loi de contiguit spatio-temporelle

voulaient connatre quelles taient les modalits spatio-temporelles qui influencent la construction de la relation entre le stimulus inconditionnel et le stimulus neutre (qui deviendra le stimulus conditionnel).

Le temps qui spare les 2 stimulus doit tre bref pour que sinstalle un conditionnement.

Par exemple, pour le rflexe parpdral (=clignement des yeux), son + souflement dair,

Le conditionnement se fait si et seulument si le stimulus neutre apparat dans un intervalle de temps maximum d1 ms.

Protocoles:

Comparer 3 formes de conditionnements:

_le conditionnement anticip

_le conditionnement simultan

_le conditionnement rtrograde

schma:

quand on compare ces 3 situations, quelque soit le type de rponse comportementale conditionne, la forme de conditionnement la + efficace est le conditionnement anticip, puis le simultan et enfin le rtrograde.

La meilleur efficacit dun conditionnement anticip permettrait un individu dtre mieux adapt son environnement en adoptant un comportement anticipatoire.

_lhistoire de lapprentissage

2me facteur

on a vu des phnomnes de rcupration spontane (?).

lhistoire a une influence sur comportement conditionn.

Effet dinterfrence entre les conditionnements.

Pavlov: on a voulu conditionner (aprs la cloche), aprenne la lumire verte quand viande.

2 conditionnement:

_uniquement la lumire verte sallume

_la lumire verte sallume + occasionnellement la cloche: le conditionnemen t ne sinstalle pas!

lapparition discrete de la cloche perturbelinstinction du conditionnement/vient interfrer un nouvel apprentissage: blocage)

LUBOV et GEWIRTZ en 95:

Phnimne dinhibition latente: ont dmontr que si on expose de manire rpte un stimulus neutre (comme PAVLOV : parfois cloche sans nourriture), parvient difficile, baisse probabilit association SI/SC (et c tant mieux).

Le fait que poule inhibe coq: inhibition latente.

_Prdisposition lapprentissage

dernier facteur

variabilit quon les diffrentes espces apprendre des conditionnement.

Ltude de GARCIA et KOELLING (66) ont montr:?

3 stimuli: lumire, son et gout (eau aromatise sucre)

SI

Dans 1re condition: tait une radiation qui provoquait des nauses

Dans 2me: un choc lectrique

Ont associ

Tableau:

Pas nimporte quelle association fait lobjet dun conditionnement.

Les aversions gustatives, lies des stimuli conditionnels lis au gout.

Aversions perceptives, lies des stimuli perceptifs.

Ce qui est mis en avant: notre organisme aurait des prdispositions certaines associations: aspects inns qui interviennent dans mcanismes dapprentissage.

Pour ce qui conserne lAttention soutenue:

Il faut la diffrencier avec la vigilance (ou alerte).

Quest ce que la vigilance?

=tat de prparation dtecter et ragir certains changements discrets apparaissant dans des intervalles de temps variables au sein de lenvironnement.

=processus de dtection dinfo de bas niveau.

Ex: instinct du gibier ( palombe revient pas toutes les minutes

Maintient de lAttention au quotidien: traducteur

Tche de surveillance portant sur la dtection dvnements rares: chasseur

Pas le mme cot attentionnel que l Attention soutenue, car trs peu dinfo traiter.

( moins de ressources cognitives)

Au sein des mcanismes de vigilance (ou alerte), on dissocie 2 sous mcanismes:

_lalerte tonique

=correspond au niveau dveil (interne) du systme (cognitif).

Ce nivo dalerte fluctue au cours de la journe

Ex: dodo ( le + faible

1h aprs manger ( nivo bas

fluctue dinc intra-individu, mais aussi inter-individu.

_lalerte phasique

=mit en jeu suite lapparition dun stimulus externe qui capte momentanment le sujet.

Correspond un changement brutal de notre alerte tonique.

Ex: vous dormez et vous entendez du bruit ( =stimulus externe) qui va vous rveiller -> modification nivo dalerte.

Ex: coup de klaxon.

Les 2 ne demandent pas de mobiliser toutes vos ressources cognitives!!!

Avant de dcrire le Modle filtre,

Vocabulaire:

_ avoir en tte difference traitement perceptif et traitement conceptuel.

data driven processis: DDP

conceptuelis driven processis : CDP

traitement de bas niveau, qui traite aspect physique dune info, le packaging/format que linfo peut revtir/endosser.

Ex: concept de chien: animal qui aboit, remue la queue, appartient aux canid, etc.. ( dfinition smantique!

une photo, un son , on vous dit le mot chien, ou on vous lcrit ( formats differents pour un mme concept chien.

A linverse, ces traitements vont traiter la signification. On considre que les traitements smantiques sont des traitements de + haut niveau.

Dfinir des niveaux ( vision ascendante/srielle

Dabord traitement perceptif (format) , puis signification extraite par haut niveau.

Donc dj apriori thorique de type srialiste et hirarchiste.

Le dbat (entre les diffrents modles) va porter sur cette hirarchisation des traitements perceptifs et conceptuels.

Certains auteurs _oui, ya une hirarchie et cest ce que ferait lattention

_pas du tout, les mcanismes attentionnels peuvent simultanment traiter du perceptif et du conceptuel: paralellisme des activits cognitives.