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C hacun se rappelle des moments difficiles que l’Algérie a traversés après être passée sous les fourches caudines du FMI. Le pays, qui avait sombré dès la fin des an- nées 1980 dans l’atonie économique, avait frisé le coma fatal la décennie suivante. Il n’a été sur- monté que grâce à l’exécution de plusieurs plans de développement qui n’ont été politiquement et financiè- rement que grâce, d’une part, à une amélioration no- table des ressources du pays et, d’autre part, à une dé- cision audacieuse et visionnaire de désendettement total. Débarrassé des entraves qui bridaient sa liberté de décision, l’Etat algérien a pu, deux décennies du- rant, mener des programmes économiques qui ont profondément transformé le pays, l’amenant à un seuil critique pouvant lui permettre de briguer une place parmi ceux émergents. La crise actuelle, née du re- tournement du marché pétrolier, contrarie temporaire- ment cette trajectoire. L’Algérie a résisté aux vents de la régression grâce, une fois de plus, à la sage déci- sion de constituer une réserve monétaire pour le temps des vaches maigres, donnant au pays une capa- cité de résistance qui exaspère plus d’un cercle et bien des prophètes de mauvais augure. Mais cela ne suffit plus, car aujourd’hui, comme mis en exergue par le président de la République dans son intervention en Conseil des ministres, il est nécessaire de prévenir la panne économique pour ne pas retomber dans l’exé- crable scénario déjà vécu et passer à une politique pro-active qui préserve la croissance économique en attendant des jours meilleurs. C’est le sens à donner à la décision prise de recourir, conjoncturellement, à un financement «non conventionnel», un outil qui permet- tra à l’Etat algérien d’éviter de recourir à un endette- ment extérieur porteur de tous les dangers. Cela n’est toutefois pas suffisant car cela exige également, sou- ligne encore le président de la République, une solide cohésion nationale que chaque acteur, au-delà des cli- vages sociaux et partisans, se doit de défendre et ren- forcer afin de mener à bien les réformes nécessaires pour dépasser cette crise. n Horizons Prévenir la panne économique JEUDI 7 SEPTEMBRE 2017 - 16 DHOU AL-HIDJA 1438 - N° 6208 - PRIX 10 DA L’ÉDITO Q U O T I D I E N N A T I O N A L Horizons LE PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT ADOPTÉ L a ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a affirmé hier à Ouargla, lors de la cérémonie du coup d’envoi officiel de la rentrée scolaire, que «durant cette nouvelle année scolaire, l'accent sera mis sur le renforcement du rôle de l'administration et de l'action éducative», précisant que cette année sera réussie grâce aux efforts de tous, étant donné que «chacun des acteurs du secteur apportera sa contribution au développement du système éducatif de notre pays dans le cadre de la poursuite du processus des réformes engagées en 2003 ». . PAGES 4-5 SOUS LE SIGNE DU RENFORCEMENT DE L’ACTION ÉDUCATIVE ww BENGHEBRIT DONNE LE COUP D’ENVOI DE LA RENTRÉE À OUARGLA Arrestation d’une bande spécialisée dans le trafic d’héroïne SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER L LE E P PR RÉ ÉS SI ID DE EN NT T B BO OU UT TE EF FL LI IK K A A P PR RÉ ÉS SI ID DE E L LE E C CO ON NS SE EI IL L D DE E S S M MI IN NI I S ST TR RE E S S . PAGE 6 . PAGE 24 Ph : Horizons Ph : APS n FOOTBALL : LES VERTS N’IRONT PAS À MOSCOU Alcaraz tourne la page du Mondial 2018 . PAGE 23 Effacement des agios des entreprises CRÉDITS ANSEJ ANTÉRIEURS À MARS 2011 .LIRE EN PAGE 3 LES INSTRUCTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU GOUVERNEMENT l Répondre aux attentes de la population, l Faire progresser le processus des réformes l Faire avancer la construction d'une économie diversifiée l Une communication dynamique Le chef de l’Etat appelle à une prise de conscience collective Photo : APS

FOOTBALL : orizons LES VERTS N’IRONT PAS À … · éducatif de notre pays dans le cadre de la poursuite du processus des réformes engagées en 2003 ».. PAGES 4-5 ... du sel et

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Chacun se rappelle des moments difficilesque l’Algérie a traversés après être passéesous les fourches caudines du FMI. Lepays, qui avait sombré dès la fin des an-nées 1980 dans l’atonie économique, avait

frisé le coma fatal la décennie suivante. Il n’a été sur-monté que grâce à l’exécution de plusieurs plans dedéveloppement qui n’ont été politiquement et financiè-rement que grâce, d’une part, à une amélioration no-table des ressources du pays et, d’autre part, à une dé-cision audacieuse et visionnaire de désendettementtotal. Débarrassé des entraves qui bridaient sa libertéde décision, l’Etat algérien a pu, deux décennies du-rant, mener des programmes économiques qui ontprofondément transformé le pays, l’amenant à un seuilcritique pouvant lui permettre de briguer une placeparmi ceux émergents. La crise actuelle, née du re-tournement du marché pétrolier, contrarie temporaire-ment cette trajectoire. L’Algérie a résisté aux vents dela régression grâce, une fois de plus, à la sage déci-sion de constituer une réserve monétaire pour le

temps des vaches maigres, donnant au pays une capa-cité de résistance qui exaspère plus d’un cercle et biendes prophètes de mauvais augure. Mais cela ne suffitplus, car aujourd’hui, comme mis en exergue par leprésident de la République dans son intervention enConseil des ministres, il est nécessaire de prévenir lapanne économique pour ne pas retomber dans l’exé-crable scénario déjà vécu et passer à une politiquepro-active qui préserve la croissance économique enattendant des jours meilleurs. C’est le sens à donner àla décision prise de recourir, conjoncturellement, à unfinancement «non conventionnel», un outil qui permet-tra à l’Etat algérien d’éviter de recourir à un endette-ment extérieur porteur de tous les dangers. Cela n’esttoutefois pas suffisant car cela exige également, sou-ligne encore le président de la République, une solidecohésion nationale que chaque acteur, au-delà des cli-vages sociaux et partisans, se doit de défendre et ren-forcer afin de mener à bien les réformes nécessairespour dépasser cette crise.

n Horizons

Prévenir la panne économique

JEUDI 7 SEPTEMBRE 2017 - 16 DHOU AL-HIDJA 1438 - N° 6208 - PRIX 10 DA

L’ÉDITO

Q U O T I D I E N N A T I O N A L Horizons

LE PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT

ADOPTÉ

La ministre de l’Educationnationale, Nouria Benghebrit, a

affirmé hier à Ouargla, lors de lacérémonie du coup d’envoiofficiel de la rentrée scolaire, que«durant cette nouvelle annéescolaire, l'accent sera mis sur lerenforcement du rôle del'administration et de l'actionéducative», précisant que cetteannée sera réussie grâce auxefforts de tous, étant donné que«chacun des acteurs du secteurapportera sa contribution audéveloppement du systèmeéducatif de notre pays dans lecadre de la poursuite duprocessus des réformesengagées en 2003 ».

.PAGES 4-5

SOUS LE SIGNE DU RENFORCEMENTDE L’ACTION ÉDUCATIVE

ww BENGHEBRIT DONNE LE COUP D’ENVOI DE LA RENTRÉE À OUARGLA

Arrestation d’une bande spécialisée dans le trafic d’héroïne

SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGER

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n FOOTBALL : LES VERTS N’IRONT PAS

À MOSCOU

Alcaraz tourne la page

du Mondial 2018.PAGE 23

Effacement des agios

des entreprises

CRÉDITS ANSEJ ANTÉRIEURS À MARS 2011

.LIRE EN PAGE 3

LES INSTRUCTIONS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE AU GOUVERNEMENT

l Répondre aux attentes de la population, l Faire progresser le processus des réformes l Faire avancer la construction d'une économie diversifiée l Une communication dynamique

Le chef de l’Etat appelle

à une prise de conscience

collective

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Quotidien d’information édité par la SPA HORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUDHorizons

Ministère du CommerceLe ministère du Commerceorganise, le 19 septembre à 8h,à la Safex, une journée d’étudeet d’information sur laproblématique de la diminutiondu sucre, du sel et des matièresgrasses dans les aliments, sousle slogan «Consommons sain».

AÏD EL ADHA

Don humanitaire algérien aux populations

d’une localité nigérienneUn don humanitaire a été remis aux populations de la loca-

lité de Gabagoura (sud-ouest du Niger) par l’ambassaded’Algérie à Niamey (Niger), en signe de solidarité avec lesvictimes des inondations qui ont frappé cette région suiteaux fortes précipitations, a rapporté le quotidien nigérien, LeSahel. A l’occasion de la fête de la tabaski (Aïd El Adha), unedélégation de l’ambassade d’Algérie (...) s’est rendue lesamedi 2 septembre dernier dans le village de Gabagoura,victime des inondations provoquées par les fortes précipita-tions de la semaine dernière. Il s’agit pour l’ambassadeur,Baallal Azzouz, et sa délégation, d’exprimer leur solidarité etleur amitié aux populations sinistrées», a écrit Le Sahel.L’action de solidarité avait pour objectif de «permettre auxsinistrés de fêter (l’Aïd) dans de meilleures conditions», a

ajouté le journal, précisant que le don était composé entreautres de «moutons de sacrifice, de vivres, de sucre, del’huile alimentaire, de thé et même de la tomate en conser-ve, etc.» «Cette opération de bienfaisance hautement sym-bolique de la délégation de l’ambassade d’Algérie qui a étéaccueillie par le chef du village de Gabagoura, AdamouSaley, s’est déroulée en présence du gouverneur de larégion de Niamey, Seydou Ali Zataou, de la représentantedu ministère des Affaires étrangères, Raynatou Garba, et deplusieurs invités», lit-on dans le même article. «L’Islam nousa enseigné de partager nos difficultés, c’est en ce sens quenous sommes venus, aujourd’hui, avec nos enfants, nosfamilles, pour fêter avec la population de Gabagoura», a pré-cisé l’ambassadeur Baallal Azzouz, cité par le journal.

iinnffooTop2 HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017Au fil du jour

Télex...

Ministère de la CultureLe ministre de la Culture,Azzedine Mihoubi, effectueraaujourd’hui une visite de travailet d’inspection dans la wilaya deTipasa.

Ministère de la FormationprofessionnelleLe ministre de la Formation et del’Enseignement professionnels organise,jusqu’au 16 septembre, une campagnemédiatique sur l’importance du secteur.

Ministère de la Culture Le comité directeur du Festivalnational de la poésie melhoun, dédiéà Sidi Lakhdar Benkhelouf,organisera la 5e édition du festival du14 au 17 septembre à la maison dela culture Ould-Abderrahmane-Kakide Mostaganem, en plus de laprojection de 4 films documentaires.

Ministère de la SolidariténationaleLa ministre de la Solidariténationale, de la Famille et de laCondition de la femme, GhaniaEddalia, effectuera aujourd’huiune visite de travail etd’inspection dans la wilaya deTlemcen.

g AARCL’Agence algérienne pour lerayonnement culturel,l’Institut français d’Algérie,FGO-Barbara, l’Etablissementculturel de la ville de Paris etl’Etablissement arts et cultureorganiseront, demain à19h30, à la salle IbnKhaldoun (Alger), un concertde musiques actuelles.

g FOREML’assemblée générale de laForem se déroulera, aujour-d’hui à 9h, au centre deBentalha.

g APW D’ALGERLes travaux de la sessionordinaire de l’Assemblée

populaire de wilaya se tien-dront, aujourd’hui à 9h30, àla salle de conférences de lawilaya d’Alger.

g MUSÉE DES ANTIQUITÉSLe Musée national des anti-quités et des arts islamiquesorganise, jusqu’au 30 octobre,une exposition des objetsarchéologiques découvertslors des fouilles au niveau dela future station de métro dela place des Martyrs, intitulée«D’Icosium à Alger : 22 sièclesd’histoire».

g CROIX-ROUGELa cheffe de la délégation duComité international de laCroix-Rouge en Algérie et ses

collaborateurs donnera lecoup d’envoi, le 12 septembreà 19h30 à la salle IbnKheldoun, de la projection del’avant-première du film«L’Humanitaire au cœur de laguerre de Libération d’Alger»,réalisé par Saïd Oulmi.MUSÉE DU MOUDJAHIDLe Musée national du moud-jahid organise, aujourd’hui à14h, simultanément auniveau des musées du moud-jahid à travers le pays, la 190e

rencontre avec les moudjahi-dine et moudjahidate pourl’enregistrement de leurstémoignages sur la guerre deLibération.

Ministère du Travail

Le ministre du Travail, del’Emploi et de la Sécuritésociale, Mourad Zemali,présidera, aujourd’hui à

9h, au siège de sondépartement, la réunion

du comité interministérielde suivi des conflitscollectifs de travail.

Ministère del’Environnement

La ministre del’Environnement et desEnergies renouvelables,Fatma-Zohra Zerouati,

recevra, aujourd’hui à 11h, ausiège du ministère,l’ambassadeur de la

République d’Allemagne, SonExcellence Michael Zenner

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HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017ALGÉRIEACTUALITÉS

LE CONSEIL DES MINISTRES S’EST RÉUNIHIER À ALGER SOUS LA PRÉSIDENCE DU

PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, ABDELAZIZBOUTEFLIKA, indique un communiqué de la

présidence de la République, dont voici letexte intégral.

«Son Excellence Monsieur AbdelazizBouteflika, président de laRépublique, a présidé une réuniondu Conseil des ministres, ce mer-credi 6 septembre 2017, correspon-dant au 15 Dhou El Hidja 1438. LeConseil des ministres a entamé sestravaux par l’examen du plan d’ac-

tion du gouvernement présenté par le Premierministre, conformément à l’article 93 de la Constitution. Ce document apour référence le programme du président de la République. Il s’appuieégalement sur le nouveau modèle de croissance adopté par le Conseildes ministres en juillet 2016. Le plan d’action s’engage d’abord sur lapréservation de la sécurité, de la stabilité et de l’unité du pays. Il insisteaussi sur la consolidation de la démocratie, y compris par une bonneorganisation des élections locales du mois de novembre 2017. Il affirmeégalement la promotion de l’Etat de droit et de la bonne gouvernancedans tous les domaines de la vie nationale. Au plan économique, etconformément aux directives du président de la République, le pland’action expose notamment une politique d’intensification de la crois-sance grâce à l’amélioration de l’environnement des affaires, à la pro-motion de l’investissement dans tous les secteurs, au soutien au déve-loppement agricole et rural ainsi qu’à la valorisation du développementlocal. Dans le domaine social, le gouvernement poursuivra notammentla réforme du système national d’éducation et de formation ainsi que dusystème de santé. Il veillera également à la résorption du déficit enlogements et à l’amélioration du cadre de vie de la population. Unaccent particulier est accordé à la promotion de l’emploi, à la jeunesseet à la culture. La justice sociale et la solidarité nationale demeurerontau centre de l’action du gouvernement. Intervenant à l’issue de l’adop-tion du plan d’action par le Conseil des ministres, le présidentAbdelaziz Bouteflika a instruit le gouvernement de travailler avec dili-gence et détermination à répondre aux attentes de la population, à faireprogresser le processus de réforme et de modernisation du pays danstous les domaines, et à faire avancer la construction d’une économie deplus en plus diversifiée. Le chef de l’Etat a également chargé le gouver-nement d’accompagner ses efforts d’une communication dynamique,afin d’expliquer le sens véritable des réformes qui seront mises en routeà l’effet d’y faire adhérer la société en cette phase où le pays estconfronté à de nombreux défis. Le Conseil des ministres a ensuite exa-miné et adopté un projet de loi portant amendement de la loi sur lamonnaie et le crédit, pour introduire le financement non conventionnelau profit du Trésor public. Lors du Conseil des ministres du mois dejuin écoulé, le président de la République, qui avait relevé l’intensité dela crise financière induite par la chute des prix des hydrocarbures, avaitinstruit le gouvernement d’écarter le recours à l’endettement extérieur etde promouvoir le recours à un financement non conventionnel interne.C’est à cela que répond le projet de loi examiné ce jour par le Conseildes ministres et qui autorisera la Banque d’Algérie à prêter directementau Trésor public, afin de permettre à ce dernier (I) de financer les défi-cits du budget de l’Etat, (II) de financer la dette publique interne (III) etd’allouer des ressources au Fonds national de l’investissement. Ce modede financement exceptionnel, qui sera instauré pour une durée de cinqannées, sera accompagné de la mise en œuvre d’un programme deréformes structurelles économiques et financières, destinées à rétablirl’équilibre des finances publiques ainsi que l’équilibre de la balance despaiements. Le financement non conventionnel a été introduit par un cer-tain nombre de pays développés (Japon, Etats-Unis, Royaume-Uni parexemple), pour faire face aux effets de la crise financière mondiale surleur développement. L’Algérie va recourir temporairement à ce mêmefinancement après avoir résisté, trois années durant, aux effets d’unecrise financière sévère induite par une grave chute des prix des hydro-

carbures. Ce faisant, notre pays évitera un arrêt de sonprocessus de développement économique et social, enmême temps, qu’il se ménagera une période de transi-tion en vue de finaliser ses réformes économiques etfinancières. Intervenant à l’issue de l’adoption de ceprojet de loi, le président de la République a soulignéque le peuple algérien qui a tant versé de sacrificespour transcender la tragédie nationale et renouer ensuiteavec le développement, depuis près de deux décennies,mérite de ne pas connaître une nouvelle panne de déve-loppement après celle qu’il a vécue à la fin des annéesquatre-vingts. Le président Abdelaziz Bouteflika a ajou-té que si le recours au financement non conventionnelpermettra au pays de continuer d’avancer, cette formulenovatrice interpelle également chacun pour prendreconscience de la difficulté de la période et du sursautque cela exige. Le chef de l’Etat a poursuivi en souli-gnant que les partenaires sociaux et le gouvernementsont en devoir de faire preuve de solidarité et de coordi-

nation pour garantir la progression des réformes dans la paix sociale.Les travailleurs sont donc appelés, chacun dans son secteur, à redoublerd’efforts pour faire avancer les réformes destinées à moderniser la ges-tion du pays et notamment l’efficacité et la compétitivité de son écono-mie, pour offrir au pays des revenus substantiels à même de garantir,sur le long terme, la pérennité de la justice sociale et de la solidariténationale, a relevé le président de la République. Le présidentBouteflika a indiqué aussi que c’est parce que l’Algérie dispose encored’une indépendance économique extérieure grâce au remboursementanticipé de sa dette et à l’accumulation des réserves de change qu’ellepeut recourir aujourd’hui souverainement au financement interne nonconventionnel pour éviter une régression de sa croissance qui seraitdangereuse économiquement mais aussi socialement. Il appartient doncà chacun de nous, par-delà tout clivage, y compris politique, de s’asso-cier à la préservation de l’indépendance économique et financière dupays par l’adhésion aux réformes et aux efforts que cela requiert, aconclu le président de la République. Le Conseil des ministres a pour-suivi ses travaux par l’examen et l’adoption d’un projet de loi organiquemodifiant la loi organique relative à l’organisation et au fonctionnementdu Conseil d’Etat. Cette révision législative vient accompagner les nou-velles dispositions de la Constitution, et notamment son article 142, quidonne désormais compétence au Conseil d’Etat d’émettre un avis surles projets d’ordonnance que prendrait le président de la Républiquedurant la vacance parlementaire. Le Conseil des ministres a égalementexaminé et adopté un projet de loi portant amendement du code de l’or-ganisation pénitentiaire et de la réinsertion sociale des détenus. Cetterévision de la loi introduit le placement des condamnés à des peines pri-vatives de liberté, sous surveillance électronique. Le bénéfice de cenouveau régime passe par une demande du détenu concerné qui seraétudiée par le juge. En cas d’accord, le condamné est alors soumis auport d’un bracelet électronique pour garantir sa présence au lieu qui luia été assigné. Ce procédé peut être révoqué par le juge en cas de non-respect par le détenu de ses obligations ou lorsque le placement soussurveillance électronique pourrait porter atteinte à la sécurité et à l’ordrepublic. Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et adopté huitdécrets présidentiels portant approbation de contrats ou d’avenants à descontrats pour la recherche et l’exploitation des hydrocarbures. L’un deces décrets concerne un contrat liant Sonatrach à l’entreprise ENI, pourproroger de cinq années la production d’un gisement pétrolier. Les septautres décrets concernent des avenants de contrats conclus entreSonatrach et Alnaft, pour la recherche et l’exploration, sur un ensemblede quatorze périmètres. En outre, le Conseil des ministres a entendu etapprouvé une communication du ministre de l’Habitat, de l’Urbanismeet de la Ville, relative à cinq contrats en gré à gré simple portant réalisa-tion de 22.900 logements de type location-vente. Ces logements serontréalisés dans les wilayas d’Alger, Bejaïa, Guelma et Oran. Le Conseildes ministres a ensuite entendu et approuvé une communication duministre des Travaux publics et des Transports portant réévaluation del’opération relative à la réalisation du viaduc Trans Rhumel. Cet ouvra-ge est destiné à assurer la liaison entre le centre-ville de Constantine etl’autoroute Est-Ouest. Le Conseil des ministres a conclu ses travaux parl’examen et l’adoption de décisions individuelles de nominations et defins de fonction à des fonctions supérieures de l’Etat.»

LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA PRÉSIDE LE CONSEIL DES MINISTRES

Le président de la République, AbdelazizBouteflika, a appelé hier à une prise de

conscience collective quant à la difficulté de lapériode, pour éviter toute panne de développe-ment et arriver à préserver l’indépendance éco-nomique et financière du pays au-delà des cli-vages, y compris politiques. «Il appartient (...)à chacun de nous, par-delà tout clivage, y com-pris politique, de s’associer à la préservation del’indépendance économique et financière dupays, par l’adhésion aux réformes et aux effortsque cela requiert», a soutenu le présidentBouteflika dans une intervention à l’issue del’adoption, hier par le Conseil des ministres,d’un projet de loi amendant la loi sur la mon-naie et le crédit. Les partenaires sociaux et legouvernement sont ainsi «en devoir de fairepreuve de solidarité et de coordination pourgarantir la progression des réformes dans lapaix sociale», a-t-il recommandé. De ce fait, les

travailleurs sont appelés, chacun dans son sec-teur, à «redoubler d’efforts pour faire avancerles réformes destinées à moderniser la gestiondu pays et notamment l’efficacité et la compé-titivité de son économie, pour offrir au pays desrevenus substantiels à même de garantir, sur lelong terme, la pérennité de la justice sociale etde la solidarité nationale», a relevé le chefd’Etat. Le peuple algérien qui, souligne-t-il, atant versé de sacrifices pour transcender la tra-gédie nationale et renouer ensuite avec le déve-loppement depuis près de deux décennies«mérite de ne pas connaître une nouvelle pannede développement après celle qu’il a vécue à lafin des années quatre-vingts». Lors du Conseildes ministres du mois de juin écoulé,Bouteflika avait relevé l’intensité de la crisefinancière induite par la chute des prix deshydrocarbures et instruit le gouvernementd’écarter le recours à l’endettement extérieur et

de promouvoir le recours à un «financementnon conventionnel interne». Le financementnon conventionnel doit surtout permettre aupays d’éviter une régression de la croissance,selon le chef de l’Etat. «Le recours souveraine-ment au financement interne non convention-nel vise à éviter une régression de la croissance,dangereuse économiquement et socialement»,estime-t-il. Ce recours a été possible, noteBouteflika, grâce à «l’indépendance écono-mique extérieure» dont jouit encore l’Algérie àtravers le remboursement anticipé de sa dette etl’accumulation des réserves de change. Le pro-jet de loi amendant la loi sur la monnaie et lecrédit ouvre ainsi la porte au recours au finan-cement dit non conventionnel, en autorisant laBanque d’Algérie à «prêter directement auTrésor public» afin de permettre à ce dernier definancer les déficits du budget de l’Etat, definancer la dette publique interne et d’allouer

des ressources au Fonds national de l’investis-sement», précise le communiqué sanctionnantle Conseil des ministres. Ce mode de finance-ment «exceptionnel», qui sera instauré pourune durée de cinq années, sera accompagné dela mise en œuvre d’un programme de réformesstructurelles économiques et financières desti-nées à rétablir l’équilibre des financespubliques ainsi que l’équilibre de la balancedes paiements. L’Algérie va donc recourir«temporairement» à ce financement, aprèsavoir «résisté» trois années durant aux effetsd’une crise financière sévère induite par unegrave chute des prix des hydrocarbures. Ainsi,le pays «évitera un arrêt de son processus dedéveloppement économique et social, et seménagera, en même temps, une période detransition en vue de finaliser ses réformes éco-nomiques et financières, selon les termes ducommuniqué.

Le chef de l’Etat appelle à une prise de conscience collective

Le plan d’action du gouvernement adopté

l LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA AINSTRUIT LE GOUVERNEMENT DETRAVAILLER AVEC DILIGENCE ETDÉTERMINATION À RÉPONDREAUX ATTENTES DE LAPOPULATION, À FAIREPROGRESSER LE PROCESSUS DERÉFORME ET DE MODERNISATIONDU PAYS DANS TOUS LESDOMAINES, ET À FAIRE AVANCERLA CONSTRUCTION D’UNEÉCONOMIE DE PLUS EN PLUSDIVERSIFIÉE.

l LE PRÉSIDENT DE LARÉPUBLIQUE A SOULIGNÉ QUE LE

PEUPLE ALGÉRIEN QUI A TANTVERSÉ DE SACRIFICES POURTRANSCENDER LA TRAGÉDIE

NATIONALE ET RENOUER ENSUITEAVEC LE DÉVELOPPEMENT,

DEPUIS PRÈS DE DEUXDÉCENNIES, MÉRITE DE NE PAS

CONNAÎTRE UNE NOUVELLEPANNE DE DÉVELOPPEMENT

APRÈS CELLE QU’IL A VÉCUE À LAFIN DES ANNÉES QUATRE-VINGTS.

l «IL APPARTIENT DONC ÀCHACUN DE NOUS, PAR-DELÀTOUT CLIVAGE, Y COMPRISPOLITIQUE, DE S’ASSOCIER À LAPRÉSERVATION DEL’INDÉPENDANCE ÉCONOMIQUEET FINANCIÈRE DU PAYS PARL’ADHÉSION AUX RÉFORMES ETAUX EFFORTS QUE CELAREQUIERT»

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BENGHEBRIT À OUARGLA

En ce jour symbolique, elle a pré-sidé une cérémonie au niveaudu nouveau groupement scolai-re Cheïkh-Bouamama dans lacommune de HassiBenabdallah, inauguré à cetteoccasion. Le cours inaugural aété consacré à «l’éco-citoyen-neté». Nouria Benghebrit a pré-cisé que ce thème entrait dans lecadre des orientations straté-giques nationales et de l’enga-

gement volontaire de l’Algérie au titre de lamise en œuvre des objectifs du développementdurable de l’Organisation des Nations unies àl’horizon 2030. Elle a rappelé qu’une conven-tion avait été signée en 2002 avec le ministèrechargé de l’Environnement pour la mise enœuvre d’un programme visant à introduirel’éducation environnementale dans le cursusscolaire. Le secteur compte désormais 12.379clubs verts auxquels participent 267.000 élèvesà travers tous les établissements scolaires dupays, a-t-elle fait savoir. La première respon-sable du secteur a ensuite mis l’accent sur lesnouveautés introduites cette année. Elle a insis-té sur le versement de la prime de scolarité de3.000 DA dans les délais, l’ouverture des can-tines et une meilleure prise en charge desenfants aux besoins spécifiques. La nouvellerentrée scolaire sera, a-t-elle fait observer, mar-quée par l’amélioration des apprentissages etdes pratiques pédagogiques, en particulier dansle cycle primaire, ainsi que l’évaluation pédago-gique et l’orientation sco-laire et la promotion desactivités culturelles etparascolaires. La ministrea, en outre, soutenu quecette année sera une annéeréussie grâce aux effortsde tous, étant donné que«chacun des acteurs dusecteur apportera sacontribution au développe-ment du système éducatifdans le cadre de la pour-suite des réformes enga-gées en 2003». Soulignantl’importance du «dialogueet de la communication»,la ministre a indiqué que

«le dialogue social responsable et continu estl’une de nos priorités pour assurer un climatserein favorisant de meilleurs résultats sco-laires». Elle a également souligné l’importancede la formation des enseignants. Pour elle, «uneécole citoyenne et de qualité ne pourrait existersans des enseignants compétents et bien for-més». «La formation continue des enseignantsreste notre priorité», a-t-elle clamé. «Un intérêtparticulier sera accordé à la formation et au ren-forcement du professionnalisme des fonction-naires, ainsi qu’à la bonne gestion des res-sources humaines et des finances des établisse-ments grâce à la numérisation», a-t-elle ajouté.

SATISFACTION DE LA FÉDÉRATION DES PARENTS D’ÉLÈVES

La présidente de la Fédération des parentsd’élèves, Djamila Khiar, qui a accompagné laministre à Ouargla, a souligné le «bon déroule-ment de la rentrée scolaire». Selon elle, celle-cis’annonce sous de bons auspices. «Nous avonsreçu des échos sur cette rentrée à travers tout lepays. Dans l’ensemble, elle s’est déroulée dansle calme», a-t-elle indiqué. «Nous, en tant queparents d’élèves, souhaitons que cette annéescolaire ne connaisse pas de perturbations ni degrève.» Elle a rappelé que la ministre, lors de larencontre organisée lundi dernier au siège duministère avec les partenaires sociaux, a été«rassurante». Selon elle, «plusieurs revendica-tions ont été satisfaites».

Mme Khiar a mis, en revanche, l’accent sur ladisponibilité du manuel scolaire. «Cette année,il y a une amélioration d’autant que le privé a

été impliqué dans l’édition et lavente», a-t-elle fait remarquertout en soulignant que le suivisera permanent. Il restera, selonelle, le problème de la surchargeà régler. «Des efforts ont été consentispour trouver une solution à ceproblème», mais cela s’avère,selon elle, «insuffisant». Mme

Khiar propose de créer desclasses spéciales pour les dou-blants et d’instaurer une nouvel-le organisation au niveau desétablissements pour alléger lesclasses et assurer une meilleureprise en charge des élèves. n Wassila Ould Hamouda et APS

L’ANNÉE DÉBUTESOUS DE BONS

AUSPICES

BÉJAÏA

197.000 élèves sur le cheminde l’école

Bel et bien finies lesvacances, c’est la

rentrée scolaire pourune nouvelle année delabeur. C’est dansl’ambiance particulièrede cette journée que lesélèves, filles et gar-çons, nouveaux etanciens, ont repris lechemin de l’école àBéjaïa. Fringants dansleurs habits neufs,arborant leurs beauxcartables, ils suivent, lepas décidé, leursparents. Ces derniers,c’est désormais devenu une tradition bien ancrée, ne ratent jamais l’occasion d’accompa-gner leurs enfants à cette première journée d’école, notamment les plus jeunes qu’ils arbo-rent souvent comme des trophées. Une sorte de compensation qui leur fait oublier les sacri-fices financiers consentis pour vivre ce mémorable évènement. En attendant de délier labourse pour les fournitures scolaires ! Ils trahissent d’ailleurs souvent des signes de fébrili-té qui tranchent avec l’insouciance, la joie et la sérénité de leur progéniture.Devant le portail de l’école, c’est la grande fête des copains et copines de classe qui célè-brent leurs retrouvailles, créant quelque fois une joyeuse pagaille. Pour les nouveaux, celane se passe pas toujours dans la sérénité. Pour certains, c’est même l’angoisse, les pleurs,au grand désespoir des parents qui doivent déployer des trésors de patience pour les calmer.Quelque fois, c’est même la mauvaise surprise, comme à Oued Ghir et Kendira, où desélèves n’ont pu trouver place à cause d’une école non achevée. Dans l’ensemble toutefois,la rentrée s’est déroulée dans de bonnes conditions. Cette  année scolaire Béjaïa compte 197.700 élèves, dont 10.289 pour le primaire (17.327 dans le préscolaire), qui serontaccueillis par 561 écoles, 59.683 inscrits dans l’enseignement moyen, pour 158 collèges, et31.729 dans le secondaire dans 64 lycées. L’encadrement pédagogique est assuré par untotal de 13.286 enseignants, dont 5.385 officiant dans le primaire, 4.817 dans l’enseigne-ment moyen et 3.084 dans les établissements du secondaire.

n Ouali M.

PREMIER JOUR DE CLASSE

Joie et émotion Une ambiance particulière régnait, hier, à travers les rues et quartiers d’Alger. Le

brouhaha des élèves, tous cycles confondus (primaire, moyen et secondaires),rejoignant leurs établissements scolaires. Pour cette journée mémorable, parents,élèves et enseignants se sont préparés. La veille, les mamans étaient occupées à repas-ser les habits neufs achetés pour la circonstance. Les filles ont même eu droit à un pas-sage chez la coiffeuse. A l’entrée des établissements, embrassades, accolades et cristémoignent de la joie de se retrouver, après deux mois de séparation. Ce sont dejoyeuses retrouvailles sous le regard ému des parents. Certains se saluent car la plu-part se sont rencontrés déjà, attendant leurs enfants à la sortie des classes. Les élèvescherchent ou retrouvent dans la cohue joyeuse leurs camarades. Peu avant 8h, les bat-tants des portails s’ouvrent et les élèves s’engouffrent dans la cour où attendent ladirecteur et enseignants. Les rangs se forment vite. Pour les nouveaux, c’est l’éton-nement mêlé à la crainte de voir ces dizaines d’enfants dont certains pleurent la sépa-

CONSTANTINE 

Dans de très bonnes conditionsPlus de 217.000 élèves tous paliers confondus

(en baisse de 2.000 par rapport à l’année der-nière)  ont rejoint hier les classes à Constantine.Hier, en fin de matinée, beaucoup de parentsétaient venus attendre leurs enfants devant lesécoles primaires,  notamment ceux découvrantpour la première fois l’école, et leur nombre cetteannée est de 27.000 élèves. Certains parentsétaient même crispés et redoutaient la réaction deleurs petits : «Il pleurait, je m’y attendais un peu,mais il n’était pas le seul. Ce qui est rassurantc’est l’attitude du personnel dans l’école, ensei-gnants et travailleurs étaient regroupés pour sou-haiter la bienvenue aux enfants. C’était vraimenttouchant», nous dira la mère du petit Racim, ren-contrée devant une école dans le quartier deBellevue. Dans l’ensemble, cette rentrée scolaires’est déroulée dans de très bonnes conditions.C’est au Lycée Sadi-Harat de la cité Daksi que le

wali, Abdessami Saïdoune, a présidé la cérémonie marquant le démarrage de l’annéescolaire. Un lycée entièrement rénové après une année de fermeture. Le wali s’est ditd’ailleurs très satisfait de la qualité des travaux, et faisant le même constat au CEMFrantz-Fanon de la cité Ziadia. Le wali a inauguré ensuite une école primaire dans laville de Massinissa (Khroub). Le directeur de l’éducation, Mohamed Bouhali, a tenu àrassurer les parents d’élèves quant au bon fonctionnement de la restauration dans lesécoles, et ce, après les appréhensions manifestées par certains concernant les fournis-seurs : «Les APC se chargent désormais des écoles primaires, c’est ce qui se fait dans lemonde entier, nous avions un problème avec quelques fournisseurs qui n’avaient pas étépayés l’an dernier, mais grâce à l’intervention du wali, il n’y a désormais rien à craindre,toutes les écoles seront fournies en repas pour les élèves», a-t-il déclaré. Notons enfinque le salon dédié au livre scolaire qui se tient actuellement au Palais de la cultureMalek-Haddad, connaît un succès retentissant. Selon les premières estimations, près de1.700 livres ont été écoulés rien que le premier jour. Près de 20.000 livres scolaires sontproposés à des prix très intéressants. Le salon se tiendra jusqu’au 12 septembre.                

n Kaïs B.

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HORIZONS • jeudi 7 Septembre 2017

RENTRÉE SCOLAIRE2017-2018

L’ANNÉE SCOLAIRE 2017-2018 A DÉBUTÉ HIER. Neuf millions d’élèves ont rejointles bancs des classes à travers 26.964 établissements. Le coup d’envoi officiel aété donné à partir d’Ouargla par la ministre de l’Education nationale.

CHACUN DES ACTEURS DU SECTEUR APPORTERA

SA CONTRIBUTION AUDÉVELOPPEMENT DUSYSTÈME ÉDUCATIF

DANS LE CADRE DE LAPOURSUITE DES

RÉFORMES ENGAGÉESEN 2003.

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ration avec leurs parents. Ces derniers s’attar-dent encore un moment et ne quittent pas desyeux leur progéniture. A 8h, c’est la levée descouleurs et l’hymne national est entonnéavant de rejoindre les classes. Les élèves fontconnaissance avec leurs enseignants. En cettepremière journée, chacun se contente seule-ment de remettre l’emploi du temps et la listedes fournitures scolaires à acheter. Aumoment où des élèves sont déjà en classe,d’autres accompagnés de leurs parents tententde voir le premier responsable pour une éven-tuelle réintégration ou un transfert. Les reca-lés ayant 16 ans révolus aspirent à une réins-cription pour échapper à un avenir incertain.Des parents rencontrés semblent soulagés.«C’est une autre année de dur labeur, de coursde soutien et d’un suivi rigoureux. Je voudrais

que mes enfants aient de bonnes moyennes ets’assurent le passage en classe supérieure»,confie une quadragénaire dont les deuxenfants poursuivent leur scolarité au CEM deDoum (Bordj El Kiffan). Dans cet établisse-ment, la grogne des enseignants a commencéà se manifester. Le nombre des élèves parclasse a augmenté.

Souad D., professeur de mathématiques,affirme avoir des «classes de 4e année moyen-ne avec 57 élèves chacune». «10 de plus quel’année dernière», soupire-t-elle. Elle s’inter-roge sur les conditions de travail et la qualitédes cours qu’elle va assurer. «C’est clair, je netravaillerai qu’avec ceux qui me prêterontattention et qui seront assis aux premiersrangs», regrette-t-elle.

n Souhila Habib

PROTECTION CIVILE

Mise en placed’un dispositif

spécial Un dispositif spécial a été mis en

place par la Protection civile enprévision de la rentrée scolaire 2017-2018 pour assurer une sécurité opti-male aux enfants, notamment sur lesaxes routiers qui connaissent unegrande influence, a indiqué, hier, uncommuniqué de ce corps. Ce disposi-tif a été particulièrement déployé dansles zones urbaines et les points noirs où les risques d’accidents de la circulation sont élevés,précise-t-on. «La prévention et la sensibilisation des parents, premiers éducateurs de lasécurité routière des enfants sur les dangers liés aux accidents de la circulation, demeurentune priorité pour la Protection civile», ajoute la même source qui rappelle que les enfantssont «peu conscients des dangers qui les menacent». Des consignes de sécurité de base sontainsi recommandées dans ce cadre aux parents, appelés à les expliquer à leurs enfants pourles protéger des risques des accidents de la circulation. Il est ainsi demandé aux citoyensd’utiliser le passage piéton ou de choisir un lieu doté d’une bonne visibilité pour traverser.Il est également recommandé de «rester vigilant en traversant les passages pour piétonsainsi qu’en dehors de ceux-ci, tout comme il est important de regarder à gauche et à droitepuis encore à gauche avant de s’engager sur la chaussée pour vérifier si des véhicules arri-vent». Il aussi de «vérifier qu’il y a bien des feux de signalisation, que le feu est au vert etque tous les véhicules sont à l’arrêt avant de s’engager et surtout de traverser le passage pourpiétons en marchant et s’interdire de courir pour éviter des chutes sur la chaussée». Lesparents sont, par ailleurs, appelés à «multiplier les déplacements à pied pour éduquer l’en-fant piéton à la sécurité routière, notamment les routes desservant les établissements sco-laires et lui expliquer la différence entre les espaces de jeu et ceux réservés à la circulation».Les parents sont également invités à lui apprendre à «emprunter le trottoir pour marcher età détecter les dangers potentiels, tels que les sorties de garage, les travaux, les chutes depluie et de neige». Enfin, et pour parer aux multiples dangers qui pourraient guetter les pié-tons et particulièrement les enfants, la Protection civile a renforcé ses effectifs d’interven-tion opérationnels au niveau de toutes ses unités.E

n marge decette visite,elle a décla-ré que lenombred’enfantsaux besoinsspécifiques

scolarisés est passé de22.245 à plus 26.000pour l’année scolairequi débute. Lors de sondéplacement, Eddalia adonné le signal dedépart de la rentréescolaire des établisse-ments relevant de sonsecteur à l’école d’El-Achour. Elle a affirmé,par ailleurs, que lesenfants souffrant d’unhandicap ont aussi «droit à un enseignement et àun travail». «Les enfants aux besoins spéci-fiques ont droit également d’accéder à l’école,comme tous les enfants algériens», a-t-elle ajou-té. Selon elle, «un travail important est en traind’être mené par les encadreurs au niveau de cescentres». Au Centre de formation et d’aide par letravail (CAT) relevant de l’Association d’aidedes handicapés mentaux d’El-Biar, la ministre apromis de mettre à la disposition de celle-ci plusde moyens humains et matériels pour unemeilleure insertion dans le monde du travail.Cet aspect constitue une priorité pour laministre. «La loi impose aux entreprises derecruter un 1% de cette catégorie, mais malheu-reusement, le nombre de handicapés recrutésreste insuffisant», a rappelé Eddalia. A cet effet,le ministère compte lancer des campagnes desensibilisation des chefs d’entreprise pour unaccompagnement des sociétés qui prennent encharge l’insertion effective des handicapés. Parailleurs, la ministre a affirmé qu’il est temps derevoir les méthodes d’enseignement usitées auniveau de ces centres. «Les anciennes méthodesont eu des conséquences négatives sur la quali-

té de l’enseigne-ment et les capa-cités mentalesdes apprentis»,a-t-elle expliqué.Mme Eddalia aindiqué, à cesujet, que cetteannée, l’éditionen braille du pro-gramme d’ensei-gnement de ladeuxième géné-ration au profitdes non-voyantset mal-voyants aété la nouveauté.Ces centresseront dotés del’outil informa-tique et des nou-

velles technologies de l’information. Des ins-tructions ont été données pour les directions del’action sociale qui doivent fournir plus d’ef-forts pour la prise en charge des apprenants etl’acquisition des moyens nécessaires. Elle a pré-cisé que son département débourse annuelle-ment des sommes importantes pour une meilleu-re prise en charge. «Des efforts colossaux ontété fournis par l’Etat afin de prendre en chargetoutes les catégories vulnérables et garantirl’égalité sociale entre les enfants», a-t-elle sou-ligné. Elle a évoqué, à cet égard, la conventionsignée entre le ministère de la Solidarité et celuide l’Education nationale portant ouverture declasses spécialisées au niveau des établisse-ments scolaires pour accueillir les enfants souf-frant de handicap léger. La ministre a enfinreconnu que les parents des enfants autistes ettrisomiques ont des difficultés à trouver descentres de formation pour leur progéniture. «Leministère compte sur le mouvement associatifpour l’ouverture de nouveaux centres d’ensei-gnement et de formation spécialisés des ensei-gnants», a-t-elle conclu.

n Samira Belabed

ENFANTS AUX BESOINS SPÉCIFIQUES

26.000 inscritsLA RENTRÉE SCOLAIRE A CONCERNÉ AUSSI LES ENFANTS AUX BESOINS SPÉCI-FIQUES. Ils sont 26.000 inscrits dans différents établissements de formationd’enseignement, a déclaré la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille etde la Condition de la femme, Ghania Eddalia, lors d’une sortie, hier, à El Achour etEl Biar où elle a inspecté le Centre des enfants handicapés visuels et l’Associationd’aide aux inaptes mentaux.

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HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017ACTUALITÉSALGÉRIE

La wilaya de Blida compte 276.368 élèvesinscrits dans les trois paliers du système

éducatif dont 27.810 prennent pour la pre-mière fois le chemin de l’école. C’est lewali, Mostefa Layadi, en compagnie de ladirectrice de l’éducation, qui a donné lecoup d’envoi de la rentrée scolaire 2017-2018 au niveau du CEM Larbi-Tebessi. Ladélégation a même assisté au premier coursdédié «à l’éco-citoyenneté». La wilaya deBlida, qui n’a pas lancé de nouveaux projetsde réalisation d’établissements scolaires, apar contre réceptionné 15 classes sur 22 oùdes travaux d’extension ont été effectués. Lecélèbre lycée El Feth rouvre ses portes aprèsdes années de fermeture pour cause de réha-

bilitation. Cet établissement, classé au patri-moine national, devra accueillir un grandnombre d’élèves et permettra de diminuer lasurcharge des classes. Au niveau des villesde Larba, Mouzaïa et Beni Tamou, laDirection de l’éducation a lancé le systèmede semi-internat pour permettre aux lycéensde déjeuner à l’intérieur de ces établisse-ments. Dans le cadre du budget préliminai-re et supplémentaire, le secteur de l’éduca-tion de la wilaya a reçu 62 millions dedinars qui ont permis la réfection de 12lycées et 22 CEM. En matière d’équipe-ments, un budget colossal a été égalementalloué à la direction pour l’acquisitionde photocopieuses, de bureaux, de tableaux,de chaises et les équipements des salles declasse. Par ailleurs, 96% des 70.000 élèvesconcernés ont déjà bénéficié de la prime de3.000 DA. A ce sujet, une correspondance aété adressée à la tutelle pour l’obtentiond’un budget supplémentaire pour attribuercette aide aux nouveaux élèves inscrits dansles daïras de Meftah et Larba, après le relo-gement de leurs familles dans ces localités.Pour ce qui est de l’ouverture des cantines,dans 368 écoles primaires, 191 cantinesseront fonctionnelles pour servir 81.000bénéficiaires. La wilaya de Blida compte19.500 élèves habitant les zones isolées.Pour le transport, 94 bus scolaires ont étémis en circulation pour le ramassage de12.288 élèves. La wilaya de Blida compte560 établissements scolaires dont 368écoles primaires, 49 lycées. L’encadrementest assuré par 5.071 enseignants dont 563 enlangue française. 368 directeurs d’établisse-ment primaire et 143 directeurs du moyenassurent les tâches administratives.

n M. Benkeddada

BLIDA 

94 bus pour le ramassage scolaire

Plus de 250 cartables ont été distribués, hier, par le Croissant-Rougealgérien (CRA) à des élèves issus de familles démunies. «Lancée dans

la commune de Sidi Moussa, l’opération de solidarité a concerné lesélèves issus de familles défavorisées», a indiqué la présidente du CRA,Saïda Benhabylès. Cette dernière a procédé à une opération de distribu-tion dans l’enceinte de l’école primaire El Raïs 1. Sous le slogan «Unélève, un cartable, un sourire», l’initiative s’inscrit dans le cadre del’opération de solidarité scolaire parrainée par le CRA», a-t-elle indiqué.Selon elle, le choix de l’école n’est pas fortuit. «Il y a 20 ans, un mas-sacre a eu lieu dans cette région. Nous voulions rendre hommage à ceuxqui ont péri pour la préservation de l’unité nationale», a-t-elle ajouté.Benhabylès a fait savoir que plusieurs centaines d’enfants qui se diri-geaient vers cette école avaient péri, durant la décennie noire. «Nousvoulons également instaurer une culture de solidarité chez ces enfants»,a-t-elle clamé. L’école primaire Raïs 1  a considérablement changé envingt ans. «Nous sommes en contact avec les responsables de l’éducationnationale pour inculquer aux enfants la culture du partage», ajoutera laprésidente qui s’est adressée aux élèves dans la cour avant leur entrée en

classe. Selon la présidente du CRA, «il est important de véhiculer la cul-ture de la solidarité», à laquelle le CRA œuvre en complément des effortsde l’Etat en la matière. «Le CRA a initié son propre programme d’actionpour vulgariser et réinstaurer la culture de la solidarité, fondement mêmede notre personnalité et que nous avons, quelque peu, délaissée», a-t-ellesouligné. «Notre action s’inscrit dans le développement du sens de l’hu-manisme et du sens profond de la solidarité», a-t-elle renchéri. Le CRAœuvre à renforcer ses capacités pour accomplir sa noble mission. Pourrappel, le trousseau scolaire coûte en moyenne entre 4.000 et 5.000 DApour un élève du cycle primaire.

«L’aide est symbolique. Les 250 cartables sont bien remplis. Ils sontremplis de toutes les fournitures scolaires nécessaires pour bien entamerla rentrée», a précisé la présidente du CRA. A l’école primaire Raïs 1, larentrée s’est déroulée dans de bonnes conditions, selon la directrice.«L’aide apportée aux enfants issus de familles défavorisées a apportébeaucoup de joie et de bonne humeur et la nouvelle année scolaire com-mence bien», s’est elle réjouie.

n Walid Souahi

DANS UNE ÉCOLE PRIMAIRE À RAÏS

Distribution de 250 cartables aux démunis

Quatre-vingt mille policiers ont été mobilisés à l’échelle nationale à l’occasion de la ren-trée scolaire 2017-2018, a-t-on appris hier auprès de la Direction générale de la sûreté

nationale (DGSN). Le responsable de la cellule de communication à la DGSN, le commis-saire de police Rabah Zouaoui, a indiqué à l’APS qu’un dispositif sécuritaire soutenu par80.000 policiers a été mis en place à l’occasion de la rentrée scolaire. Cet effectif veillera àl’application du plan sécuritaire tracé par la DGSN, a ajouté le même responsable, précisantque des unités opérationnelles sont déployées au niveau des grands axes, notamment auxabords des établissements éducatifs. Les unités opérationnelles chargées de la régulation dutrafic routier veilleront à garantir la «fluidité» de la circulation, a assuré Zouaoui, qui a pré-cisé que de nouvelles techniques de surveillance de la circulation routière seront utiliséesparticulièrement aux heures de pointe. Les services de la Sûreté nationale ont égalementpréparé deux cours sur la thématique de la sécurité routière et la préservation de l’environ-nement ainsi que des dépliants pour consacrer la culture de la sécurité chez l’élève avec unrappel des règles de sécurité et des numéros verts le «15-48» et le «104» pour signaler lesenlèvements et l’application «Allô Police». Zouaoui a rappelé enfin que la conventionsignée entre la DGSN et le ministère de l’Education nationale pour lutter contre le rapt d’en-fants était toujours «en vigueur».

80.000 policiers mobilisés

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HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017

CRÉDITS ACCORDÉS À L’ÉCONOMIE

Les crédits accordés par les banques à l’économie nationaleconcernant l’investissement ont connu une évolution de 7%

entre janvier et juin 2017, a annoncé hier à Alger le présidentde l’Association des banques et établissements financiers,Boualem Djebbar, dans une déclaration à l’APS. «Malgré lapersistance du choc financier externe induisant une contractiondes liquidités, les banques continuent à mobiliser des créditspour le financement de l’économie, en général, et l’investisse-ment productif privé et public, en particulier, ainsi que les dis-positifs aidés. «Les différents instruments mis en place à ceteffet (crédit, leasing, capital investissement) ont connu uneévolution de 7% entre janvier et juin 2017», a-t-il avancé enmarge de la cérémonie de signature d’une convention de retrai-tement de créances ainsi que les agios réservés éligibles à l’ef-ficacement nés des crédits accordés aux promoteurs Ansej anté-rieurement au mois de mars 2011. Ce qui explique, selon lui,«la baisse de liquidités au niveau des banques, parce qu’il y aun fort taux de consommation des crédits accordés les annéesprécédentes. Et maintenant, les banques font recours, pour cer-taines, au refinancement de la Banque d’Algérie qui est un ins-trument de politique monétaire normal de régulation de la liqui-dité et d’injection de liquidités sur le marché pour permettre de

maintenir un taux de croissance appréciable pour l’économienationale». «Les crédits d’investissement représentent 75% descrédits accordés à l’économie (50% pour le secteur public et50% pour le secteur privé). Ces crédits restent sains en général,puisque la part des créances classées ne représente que 10%, etsont, en fait, cumulés depuis plusieurs dizaines années, cou-verts par des garanties, et font l’objet de suivi en matière de

recouvrement par les banques», a-t-il précisé. «Les banques onttoujours été conscientes du rôle central qu’elles ont en matièrede financement de l’économie réelle. La preuve, les dernièresannées, on a enregistré un taux de croissance des crédits trèsappréciables qui a dépassé dans certaines années les 20%. On amême atteint, en 2014, 26% de croissance», a-t-il rappelé.«Durant la période 2015-2016, on a enregistré des taux de 16-18% de croissance des crédits. Malgré la persistance du chocexterne, cette tendance est maintenue», a-t-il ajouté. Quant auxmodes de financement qui se font actuellement, il a cité lefinancement de l’investissement, le crédit bancaire direct, leleasing et la prise de participation à travers les fonds d’investis-sement, «mais il y a aussi ce que nous sommes en train demettre en place graduellement, qui est le financement participa-tif», a-t-il fait savoir. «Le financement participatif est basé surles taux de marge et non sur les taux d’intérêt», a-t-il expliqué.

«Si l’on analyse la structure du crédit des banques, on trou-ve que 75% des crédits vont à l’investissement à moyen et àlong terme. Mais encore, 80 à 90% des 25% des crédits d’ex-ploitation à court terme boostent l’investissement, car il s’agitdu financement des intrants, de la matière première», a-t-ilaffirmé.

Une hausse de 7% entre janvier et juin 2017

SALON INTERNATIONAL DE L’ÉLEVAGE ET DE L’AGRO-ÉQUIPEMENT 

Développer les ressourcesagricoles au Maghreb

Le cercle de réflexion «Filaha Innove» a organisé une confé-rence de presse, hier, au Fayet Club, Alger, en prévision de

la tenue de la 17e édition du Salon international de l’élevage etde l’agro-équipement  Sipsa-Sima du 10 au 13 octobre pro-chain. Il aura pour slogan «Intelligence collective», qui signifiecoopération entre toutes les filières agricoles, selon les organi-sateurs. Cette manifestation, qui sera abritée par la Safex,accueillera 600 entreprises venant de 39 pays. Elle permettrade fournir des solutions idoines et efficaces pour le développe-ment des ressources agricoles de la région du Maghreb et del’Afrique et améliorer leur productivité. La Tunisie, invitéd’honneur, sera représentée par 13 opérateurs. Cet évènement,selon les organisateurs, est un espace de rencontres pour élargirla participation aux pays voisins mais également de l’Afrique.

Lors de son allocution d’ouverture, le Dr AmineBenseman,  président du Sipsa-Sima et de Filaha Innove,explique : «Nous avons suivi pas à pas le programme du renou-veau agricole et rural lancé en février 2009 par le président dela République. Nous avons émis des orientations et apporté dessolutions aux agriculteurs mais aussi aux autorités en charge dusecteur.» Il estime, en outre, que «ce programme a pour objec-tif essentiel, la sécurité alimentaire, l’intensification, la rationa-lisation et la valorisation de nos productions agricoles». Leconférencier est revenu sur le partenariat du think-tank avec leSima, leader mondial dans l’équipement agricole, pour donnerau salon une dimension internationale. «Nous avons commen-cé par l’association de nos voisins maghrébins. Une complé-mentarité entre les pays du Maghreb et une collectivisation desefforts seront bénéfiques pour tous. Une union des agriculteursmaghrébins serait idéale pour concrétiser nos aspirations»,soutient-il. S’agissant de l’impact du salon et son élargissementnotamment vers l’Afrique, le président de Filaha Innove ainsisté sur «la nécessité du partenariat Sud-Sud». «L’Afriqueest notre partenaire naturel pour le développement de la pro-duction nationale», a-t-il indiqué. Par ailleurs, le Dr Bensemana mis l’accent sur le soutien du ministère de l’Agriculture, duDéveloppement rural et de la Pêche. «Il a mis à notre disposi-tion tous les moyens logistiques pour l’organisation de nosactivités», s’est-il réjoui.

Enfin, le Dr Benseman annonce l’organisation de confé-rences-débats en marge du salon animées par des experts.

Mohamed Hadj Kacem, directeur de l’Agence de promo-tion des investissements agricoles au ministère de l’Agriculturetunisien, représentant son pays à la conférence, a évoqué ledéveloppement des filières agricoles dans son pays, notam-ment l’oléiculture. «La Tunisie est cette année le premier pro-ducteur mondial d’huile d’olive. Nous sommes arrivés à cetteperformance grâce à l’extension des surfaces aux investisse-ments mis dans ce segment. La résistance de l’olivier est éga-lement un facteur important», a-t-il expliqué .

Evoquant la coopération algéro-tunisienne, il a plaidé pour«une  fructueuse coopération maghrébine pour la modernisa-tion  du secteur agricole de notre région qui ne pourra seconcrétiser que par la conjugaison de tous les efforts». 

n Karima Dehiles

CONVENTION BANQUES-CNAC-ANSEJ

Rééchelonnement des crédits accordés

avant mars 2011UNE CONVENTION DE

RETRAITEMENT descréances ainsi quedes agios réservés

éligibles àl’efficacement, nés

des crédits accordésaux promoteurs Ansej

antérieurement aumois de mars 2011, a

été signée hier àAlger entre les

banques publiques,l’Agence nationale de

soutien à l’emploi desjeunes (Ansej) et la

Caisse nationaled’assurance-chômage

(Cnac).

Cette convention a étésignée par le président del’Association profession-nelle des banques et desétablissements financiers(Abef), Boualem Djebbar,et le directeur général parintérim du Fonds de cau-

tion mutuelle de garantie risque-créditsjeunes promoteurs, et d’autre part, Mme

Djaïder, directrice par intérim del’Agence nationale de soutien à l’emploides jeunes (Ansej) en présence duministre des Finances, AbderrahmaneRaouia, et celui du Travail, de l’Emploiet de la Sécurité sociale, MouradZemali. Elle a été également signée parles responsables des cinq banquespubliques concernées.

Il s’agit de la Banque de l’agricultureet du développement rural (Badr), leCrédit populaire d’Algérie (CPA), laBanque nationale d’Algérie (BNA), laBanque de développement local (BDL)et la Banque extérieure algérienne(BEA). S’exprimant à l’issue de la céré-monie de signature de la convention, leministre des Finances a fait savoir que«la convention signée consiste à effacerles agios des entreprises Cnac et Ansejqui étaient sous le régime d’avant2011», rappelant que depuis cette date,le régime a été changé et que les jeunespromoteurs bénéficient d’avantages.

«Ceux qui étaient avant le régime de2011 ont eu des difficultés financières.Cette convention va permettre d’effacerles agios que sont les intérêts de retard etva permettre aussi un rééchelonnementde la dette bancaire», a indiqué Raouia.De son côté, le ministre du Travail, del’Emploi et de la Sécurité sociale,Mourad Zemali, a indiqué que «la signa-ture de cette convention entre dans lecadre de l’accompagnement de post-création» soulignant qu’il s’agit desentreprises qui activaient avant 2011 etn’avaient pas les mêmes avantages quecelles nées après 2011. Ainsi, cetteconvention va permettre aux microen-treprises d’avoir une «deuxième chanceet redémarrer leur activité avec l’efface-ment des agios», a ajouté Zemali.

Le nombre des entreprises qui vontbénéficier de l’effacement des agiosn’est pas encore défini. «Pour lemoment, on ne peut pas savoir le chiffreexact des entreprises concernées puis-qu’il s’agit d’un acte volontaire», a-t-ilexpliqué. Pour sa part, le président del’Abef, Boualem Djebbar, a expliquéque cette convention «s’inscrit dans lecadre du traitement de difficultés ren-contrées lors du remboursement des cré-dits octroyés aux microentreprises avantmars 2011, et qui n’ont pas bénéficié desmêmes avantages que les jeunes promo-teurs ont eu après cette date.

Cette action s’articule autour de deuxaspects. Il s’agit de «modalités de priseen charge de l’endettement des rembour-sements de leurs crédits bancaires et,d’autre part, le retraitement des agiosréservés rattachés (intérêts et pénalitésde retard), ainsi que la possibilité derééchelonnement des crédits accordés»,a-t-il ajouté.

L’application des nouvelles mesuresest soumise à trois conditions. Ainsi, «lejeune promoteur doit prouver que lematériel existe toujours, l’adhésion auFonds de garantie mais ne doit pas êtreencore indemnisé par ce fonds et enfin,il doit rembourser une partie de 5 à 10%à l’avance du montant du crédit». Sur leplan pratique, la démarche passe parl’introduction d’une demande auprès del’Ansej et la Cnac.

Les jeunes promoteurs ont un délaijusqu’à la fin de l’année en cours pourdéposer leurs dossiers, a-t-il précisé. Parailleurs, le ministre du Travail a évoquéle code des marchés publics notammentl’article qui prévoit que «20% de lacommande publique est réservée auxmicroentreprises». A ce propos, il a dit :«Au début, il y a eu des difficultés pourl’application de cette mesure mais cesderniers temps, nous avons élaboré uncahier des charges unique qui va êtretransmis à tous les walis pour expliquerla procédure.»

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HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017ALGÉRIEACTUALITÉS

ENSEIGNEMENTSUPÉRIEUR

L’opérationde transfertprend fin

L’opération de transfert externed’une université à une autre a

pris fin, hier. Celle-ci décentrali-sée pour la première fois a per-mis à des dizaines de personnesd’effectuer en ligne leursdemandes. Pour mieux orienterles demandeurs et les aider dansleurs démarches, les universitésont mis à leur disposition desétudiants doctorants. C’est le casde l’Université des sciences etde technologie de Bab Ezzouar(USTHB). Selon Samir, «l’étu-diant régulièrement inscrit dansun établissement universitaire etdésireux de s’inscrire dans unautre établissement doit sou-mettre une demande par le canaluniversitaire. Les demandes detransfert doivent être justifiées etobéir aux trois cas fixés par leministère de l’Enseignementsupérieur». Halim Bentebiche,vice-recteur chargé de la scolari-té et des études à l’USTHB,confirme que «le transfert obéità des règles spécifiées dans unecirculaire ministérielle et com-pris dans la plateforme pro-gress». Selon notre interlocu-teur, «ces affectations autoriséesse font dans trois cas : change-ment de filière au sein du mêmeétablissement mais en fonctiondes places pédagogiques,d’adresse obligatoire pour leséléments des corps constitués,les cadres relevant du ministèrede l’Intérieur ou suite au maria-ge avec changement de résiden-ce». Les demandes, précise levice-recteur Bentebiche, «serontétudiées ce jeudi par la tutellequi communiquera le jourd’après les résultats». S’en tenirà ces seuls trois cas de transferta frustré beaucoup de bacheliers.Pour beaucoup d’entre eux,«l’éloignement et le handicapphysique doivent figurer parmiles cas d’affectation autorisés».

n Souhila Habib

RÉALISATION DE BÉTONSDÉCORATIFS

Signature d’une convention

L’établissement à caractèreindustriel et commercial,

l’Epic Asrout, spécialisé dansl`assainissement et la mainte-nance des routes, a signé uneconvention de partenariat avecl’entreprise LafargeHolcimBéton Algérie, pour la mise enœuvre de bétons décoratifs auprofit de la wilaya d’Alger, aindiqué, hier, un communiquéde la filiale du groupe françaisLafarge. Le document a étéparaphé, mardi dernier à Alger,par le directeur général del’Epic Asrout, Djamel Djekhabaet le directeur général deLafargeHolcim Béton Algérie,Philipe Mauran, a précisé lamême source. Ce partenariat estle fruit d’une volonté communeentre la wilaya d’Alger etLafargHolcim, en vue d’unemise en œuvre de «solutionsperformantes visant à construireet à rénover durablement lesvoiries de la capitale avec desobjectifs d’esthétique et deréduction des coûts et délais deréalisation», a noté le communi-qué.

ALIMENTATION EN EAU POTABLE

Le recul du taux de remplissage

des barrages à l’origine

des perturbations

Lors d’une conférenceconjointe avec le ministrede l’Agriculture, duDéveloppement rural etde la Pêche, AbdelkaderBouazghi, au terme d’unerencontre sur le dévelop-pement des systèmes

d’irrigation, Necib a indiqué que«le recul du taux de remplissagedes barrages dû à la faible pluviosi-té est à l’origine des perturbationsd’alimentation en eau potabledurant cette dernière période auniveau de certaines régions dupays», notamment au barrage d’Aïn Dalia à Souk Ahras,Hammam Debagh à Guelma, Aïn

Zada à Bordj Bou-Arréridj, le

barrage de Skikda, le barrage deTaksebt à Tizi Ouzou, ainsi que lebarrage de Chafia à Annaba. Lesservices du ministère et les direc-tions locales ont pris les mesuresnécessaires pour faire face à cettesituation, notamment durant l’AïdEl Adha, a indiqué le ministre,ajoutant : «Nous avons assuré tousles moyens pour une bonne gestiondes ressources en eau durant lesdeux jours de l’Aïd El Adha.»Concernant les perturbations en ali-mentation en eau potable enregis-trées à Alger durant cette période,le ministre a indiqué que la Seealn’a pas coupé l’alimentation eneau, selon certaines allégations,affirmant qu’il s’agit d’une forteconsommation par les citoyens quia causé une baisse de la pression,notamment pour les habitants desétages supérieurs. A une questionsur la situation dans la wilayad’Annaba où les citoyens ont enre-gistré un manque d’alimentation eneau potable à l’instar du complexeEl Hadjar, Necib a précisé que lawilaya d’Annaba est «un casisolé», vu que le taux de remplissa-ge du barrage Chafia de la wilayaest très faible, indiquant que sontaux actuel ne dépasse pas 25 mil-lions de mètres cubes, sachant quesa capacité est de 185 millions demètres cubes. «Nous avons essayéde subvenir aux besoins descitoyens et à ceux du complexe»,en prenant des mesures en collabo-ration avec les autorités locales àtravers la mise en place d’un systè-me de distribution étudié et deciternes afin d’essayer de garantirune meilleure distribution de l’eaupar alternance, a indiqué leministre, ajoutant que «la situationva s’améliorer dans la wilayad’Annaba à partir de jeudi pro-chain». Le ministère a mis enplace, en collaboration avec lesautorités locales de la wilayad’Annaba, un programme d’urgen-ce qui s’étalera sur plusieurs moispour renforcer la wilaya de 100.000m3 par jour, en entamant la réhabi-litation de la conduite de distribu-tion provenant du barrage deMeksa à Annaba, a souligné leministre. Les travaux de réhabilita-tion des stations de Chaâiba etMeksa seront lancés à partir de lasemaine prochaine pour traiter leseaux, et 8 engins de forage ont étéenvoyés dans la wilaya d’Annaba.Concernant les autres wilayas,Necib a indiqué que la solutionconsiste en le transfert des eauxentre barrages afin de créer unéquilibre entre les wilayas, ajoutantqu’outre les moyens disponiblesactuellement, plusieurs projets sonten cours de réalisation, en plus dela mobilisation des stations de des-salement et des stations de traite-ment des eaux usées.

LE MINISTRE DES RESSOURCES EN EAU, HOCINE NECIB, asouligné, mardi à Alger, que le recul du taux de remplissagedes barrages dû à la faible pluviosité est à l’origine des per-turbations d’alimentation en eau potable durant cette derniè-re période dans certaines régions du pays, indiquant que lesservices compétents avaient pris les mesures nécessairespour contenir la situation.

Le ministre des Moudjahidine,Tayeb Zitouni, a affirmé, mardi

dernier, à Alger, que le parcours delutte du chef de la résistance,Bennacer Benchohra, «est et demeu-rera un exemple de dévouement pourle pays et un modèle éloquent de hautsens des responsabilités», confirmépar sa participation active dans plu-sieurs résistances populaires déclen-chées contre le colonisateur françaisà travers tout le territoire national.

Zitouni, qui présidait l’ouvertured’une conférence organisée auMusée du moudjahid à l’occasion du166e anniversaire de la résistancemenée par Bennacer Benchohra àLaghouat, a mis en avant les diffé-rentes étapes de la lutte qu’a dirigéele résistant contre le colonisateurfrançais, outre sa participation àd’autres résistances, à l’instar de larévolution d’Ouled Sidi Chikh à ElBiadh, celle d’El Mokrani en Kabylieet une autre de Cherif Ben Abdellah àOuargla. Cependant, Bennacer

Benchohra «n’a pas suscité suffisam-ment d’intérêt auprès des historienset ceux qui s’intéressent à l’histoirenationale», a souligné le ministre quia mis l’accent sur «l’impératif de pal-lier cette lacune» à travers «la vulga-risation de la lutte de ce héros dansles pages de l’histoire». BennacerBenchohra ou «le marin du désert»est né en 1804. Son père et son

grand-père étaient les chefs de latribu Arb’ae. Il débuta son combat àla fin de l’année 1846 et fut arrêté àMascara qu’il quitta en cachette. Ilrejoignit Cherif Ben Abdellah àOuargla et agit en coordination aveclui pour déclencher la résistance.Après une rude bataille et la mort ducommandant Moron et du généralPuscarine, Bennacer Benchohra futobligé de se déplacer à El Menia etAïn Salah où il incita les Chaâbna etles Touaregs à la bataille.

Il rejoignit Bouchoucha àTouggourt puis l’émir Mahieddine,fils de l’émir Abdelkader. Il participaégalement à la résistance d’ElMokrani et de Cheikh El Haddad.Trois décennies de lutte passées, il seréfugia dans les frontières tuni-siennes en poursuivant son combatcontre les forces de l’occupant fran-çais jusqu’à ce que le bey de Tunisl’oblige à quitter le territoire tunisien.Il se rendit à Beyrouth puis à Damasoù il mourut en 1884.

JOURNAL LA TRIBUNE

Le tribunal de Sidi M’hamed ordonne la dissolution Le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a ordonné hier la dissolution de la Sarl Omnium Maghreb Presse (OMP),

éditrice du journal La Tribune, avec désignation d’un liquidateur, ont annoncé les héritiers du défuntKheïreddine Ameyar, fondateur du titre, qui ont dénoncé cette décision. «Nous venons d’assister, ce matin du 6

septembre 2017, au prononcé de la décision du tribunal de Sidi M’hamed. Celui-ci vient d’ordonner la dissolutionde la société OMP avec désignation d’un liquidateur», ont indiqué les héritiers Ameyar, associés dans la Sarl, dans

un communiqué. «Inutile de vous dire que cette décision nous a anéantis. Ceci est d’autant plus choquant que laloi impose des conditions strictes pour parvenir à cette limite extrême qui fait perdre leurs emplois à des dizaines

de travailleurs chargés de famille», a ajouté la même source. La Tribune a cessé de paraître en août dernier, suite àla décision de Chérif Tifaoui et Djamel Djerrad, deux actionnaires d’OMP, d’introduire en référé une demandeauprès de la justice pour la cessation des activités de la Sarl, avançant des difficultés administratives et finan-cières, et ce, malgré la volonté du collectif à faire paraître le journal et de poursuivre l’aventure éditoriale. Lesassociés Ameyar avaient, de leur côté, introduit une «intervention volontaire» auprès du juge des référés pour

s’opposer à la liquidation de l’entreprise.

RÉSISTANCE DE BENNACER BENCHOHRA FACE AU COLONIALISME

Un exemple de dévouement pour le pays, affirme Zitouni

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Agnès Kalibata, présidente de l’AGRA :

«L’Afrique a les ressources naturelles potentielles, lescompétences, les capacités humaines et la terre sus-ceptibles d’inverser la balance des paiements et de

passer du statut d’importateur à celui d’exportateuren consommant des aliments produits en Afrique».

LE SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DEL’ORGANISATION DES NATIONS

UNIES (ONU), ANTONIOGUTERRES, a souligné, mardi

dernier, la nécessité de mettre finau conflit au Sahara occidental,

exprimant son engagement àlancer le processus de

négociations entre les deux partiesdu conflit (le Front Polisario et le

Maroc) à la faveur d’«une nouvelledynamique», afin de parvenir à unrèglement politique garantissant

le droit du peuple du Saharaoccidental à l’autodétermination.

Dans son rapport sur la question

du Sahara occidental présentélors de la 72e session de l’As-semblée générale de l’ONU,M. Guterres a insisté sur «lanécessité de mettre fin auconflit au Sahara occidental dans les plus brefs dé-lais, afin de permettre à la région de faire face aux

menaces sécuritaires, aux défis économiques et aux souffrances hu-maines de façon coordonnée et humaine.» Le chef de l’ONU a af-firmé son engagement «à relancer le processus de négociations avecune nouvelle dynamique et un nouvel esprit, afin de parvenir à unesolution politique acceptable par les deux parties du conflit (le Po-lisario et le Maroc) et garantir au peuple sahraoui son droit à l’au-todétermination dans un contexte conforme aux principes de la Char-te de l’ONU et à ses objectifs». En dépit des «réalisations de deuxenvoyés spéciaux consécutifs au Sahara occidental, en faveur dela création d’un cadre adéquat pour la résolution de cette crise, lesdeux parties en conflit n’arrivent toujours pas à s’engager dans larecherche d’une solution», a ajouté le même rapport. Le S.G. del’ONU a évoqué dans son rapport les différents développements dansla région durant la période citée dans le rapport, dont les obstacles

posés devant la Mission des Nationsunies pour l’organisation du référendumau Sahara occidental (Minurso), et les vio-lations des droits de l’homme par l’oc-cupant marocain dans la région d’El-Guer-garat. M. Guterres évoque par ailleurs ladisponibilité du Front Polisario en tant quereprésentant légitime et unique du peuplesahraoui à trouver une solution paci-fique et juste au conflit, ainsi que sa dis-ponibilité à poursuivre les négociations.Le rapport couvre la période allant du 1er

juillet 2016 à juin 2017, en application dela résolution 106-71 de l’Assemblée gé-nérale du 27 décembre 2016. Il résume ledernier rapport présenté par Guterres auConseil de sécurité concernant la situationau Sahara occidental. Avant de présenterce rapport, il avait procédé, le mois pas-sé, à la nomination de Horst Köhler, an-cien Président d’Allemagne, au posted’Envoyé personnel pour le Sahara, avecla mission claire de relancer le plus rapi-dement possible les négociations sur le ter-ritoire non autonome reconnu par la

communauté internationale. Partant de ce principe, des députés eu-ropéens ont récemment condamné la décision illégale du royaumedu Maroc d’inclure dans ses eaux territoriales celles du Sahara oc-cidental lors de la délimitation de ses frontières maritimes avec lesîles Canaries (espagnoles). Ces eurodéputés ont dans ce contexteexhorté l’UE à exclure le Sahara occidental du champ d’applica-tion de ses accords avec le Maroc, conformément à l’arrêt de la Coureuropéenne de justice (CJUE). Sur un autre plan, le sommet des Brics(Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), tenu à Xiamen (Chi-ne), a exprimé, mardi dernier, le soutien aux efforts de l’Afrique,notamment ceux visant à résoudre les problèmes dans le continentdont le conflit au Sahara occidental. Les dirigeants des cinq paysont dans le même contexte souligné l’«importance de la collabo-ration entre l’Organisation des Nations unies et l’Union africaine,conformément à la Charte des Nations Unies.»

n Synthèse S.C.

En bref

ROHINGYAS : Des milliers de musulmansmanifestent en Indonésie

Des milliers de musulmans ont manifesté, hier, à Jakarta pourexiger la fin des violences contre la minorité musulmane desRohingyas en Birmanie, alors que s’accélère l’exode de cette

population persécutée qui se réfugie au Bangladesh. Les mani-festants se sont rassemblés devant l’ambassade de Birmanie et

dans des rues adjacentes au centre-ville. Les participants ontexhibé des banderoles sur lesquelles était écrit «Arrêtez de tuerdes musulmans Rohingyas». Plus de 125 000 Rohingyas ont fuiles violences en Birmanie pour se réfugier au Bangladesh, selon

l’ONU, qui estime que des décennies de violations «systéma-tiques» des droits des musulmans rohingyas étaient à l’origine

de la flambée de violences en Birmanie que les autorités au-raient pu empêcher.

ESPAGNE-MAROC : Démantèlement d’une cellule terroriste

Les autorités espagnoles et marocaines ont annoncé, hier, l’ar-restation de six hommes, membres d’une cellule terroriste qui

préparait des «attaques de grande envergure» en Espagne et auMaroc. Selon le ministère espagnol de l’Intérieur, un membre a

été arrêté à Melilla et les cinq autres au Maroc. Ces arrestationsont été annoncées trois semaines après les attentats revendi-

qués par l’organisation terroriste Daech, qui ont fait 16 morts etplus de 120 blessés en Catalogne, dans le nord-est de l’Es-pagne. Ces attaques avaient été perpétrées par des jeunes

hommes - de nationalité marocaine - ayant grandi en Espagne.

LIBYE : 16 migrants clandestins retrouvés morts dans le désert

du Sud-Est Une patrouille de l’armée a découvert les corps de 16 migrantsclandestins dans le désert du Sud-Est, selon l’Agence de pres-

se libyenne. «Une patrouille de la zone militaire de Tobrouk a re-trouvé les corps de 16 migrants clandestins à 310 km au sud-

ouest de Tobrouk, et la zone continue d’être fouillée», a-t-il étéprécisé. Les corps étaient en état de décomposition et certaines

victimes étaient égyptiennes, selon le Croissant-Rouge. Enjuillet dernier, des patrouilles de l’armée libyenne avaient retrou-vé dans le désert libyen les corps de 20 migrants égyptiens quiétaient entrés illégalement dans le pays et avaient succombé à

la chaleur et à la faim.

UKRAINE : La Russie demande à l’ONU une mission de protection des

observateurs La Russie a demandé, mardi, au Conseil de sécurité d’autoriser

le déploiement d’une mission de militaires légèrement arméspour protéger les observateurs de l’OSCE dans l’est de l’Ukrai-

ne, où forces ukrainiennes et séparatistes prorusses s’opposent.Un projet russe de résolution demande que cette mission soit

créée pour une période de six mois avec le mandat d’assurer lasécurité des observateurs de l’Organisation pour la sécurité et la

coopération en Europe.

Le Conseil de sécurité a décidé mardi, àla demande du Mali, de créer un régime

de sanctions ciblées contre «ceux quidressent des obstacles» à l’application del’Accord pour la paix et la réconciliationdans ce pays, dont les «fragiles avancéesréalisées jusqu’à présent sont mises en pé-ril». En adoptant à l’unanimité de ses quin-ze membres la résolution 2374 (2017), lesmembres du Conseil agissent en vertu duChapitre VII de la Charte des Nations uniesqui stipule interdiction de voyager et sou-mission à un gel des avoirs pour tout in-dividu et toute entité qui seront ultérieu-rement identifiés par un comité de sanc-tions, lequel sera secondé par un grouped’experts. Aux termes de ce texte, il est dé-cidé que tous les Etats membres doivent,pour une période initiale d’un an, prendreles mesures nécessaires pour empêcherl’entrée ou le passage en transit sur leur ter-ritoire des personnes [...] désignées par leComité, à quelques exceptions près, no-tamment lorsque le voyage se justifie pardes raisons humanitaires, «y compris un de-voir religieux». Tous les Etats membres doi-vent geler immédiatement, pour une pé-riode initiale d’un an, les fonds et autresavoirs financiers et ressources écono-miques se trouvant sur leur territoire en lapossession ou sous le contrôle direct ou in-direct des personnes ou entités que le Co-mité désignera. Les critères de désignationcomprennent le fait de «prendre part à deshostilités en violation de l’Accord», «deprendre des mesures qui empêchent, re-tardent excessivement ou menacent lamise en œuvre de l’Accord», et de fourniraux personnes ou entités visées un appuiou un financement, notamment le produitde la criminalité organisée, «dont la pro-duction et le commerce illicites de stupé-fiants, la traite des êtres humains, le tra-

fic de migrants,la contrebande,le trafic d’armeset le trafic debiens culturels».En outre, sontvisés par lessanctions, lesresponsablesd ’ a t t a q u e scontre les insti-tutions locales,régionales et na-tionales, lesForces de dé-fense et de sé-curité ma-liennes, les forces internationales de sé-curité, les Casques bleus de la Mission mul-tidimensionnelle intégrée des Nationsunies pour la stabilisation au Mali (MI-NUSMA) et le personnel des Nationsunies et le personnel associé, y compris lesmembres du Groupe d’experts. Ce régimede sanctions ne pourra que conforter la paix

dans ce pays. C’est également l’avis de sonprésident Ibrahim Boubacar Keita. Il esti-me que malgré des «atermoiements», lepays est en passe de renouer avec la paix.«Le train de la paix avance avec assuran-ce...», a-t-il affirmé, à l’occasion du qua-trième anniversaire de son investiturecomme président de la République.

n Synthèse R. I.

Guterres insiste sur la relance du dialogue

SAHEL ET AFRIQUE DE L’OUEST

Face à la sécheresse, les économies fragiles, le terrorisme et le trafic de drogue qui secouent la région du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest, desexperts en défense et sécurité ont suggéré, mardi dernier, à l’ouverture d’un colloque rassemblant durant trois jours à Ouagadougou des

centaines de scientifiques, la mise en place d’un «plan Marshall» pour faire face aux défis sécuritaires dans la bande sahélo-saharienne cibléepar des attaques terroristes en série. En effet, les pays touchés par ces attaques en appellent à la solidarité internationale, à l’image du «PlanMarshall». Ouvert en présence de l’ancien président ghanéen, Jerry Rawlings, le colloque réunit aussi des militaires venus d’une dizaine de paysafricains et européens pour échanger sur leurs expériences et dégager des «pistes» contre les attentats et la criminalité transfrontalière. Notantles «insuffisances» chroniques des systèmes de défense et de sécurité des pays sahéliens, le colonel Denise Auguste Barry, directeur exécutif duCentre d’études stratégiques en défense et sécurité burkinabé, a proposé, à l’ouverture du colloque, «la mise en place d’un «plan Marshall», oud’un programme spécial d’endettement encadré, pour permettre aux États de s’équiper de façon appropriée pour faire face aux défissécuritaires.» Cet ancien ministre de la Sécurité du Burkina Faso a également appelé à «l’élaboration urgente d’une stratégie antiterroriste auniveau des États, elle-même intégrée dans une stratégie commune au niveau des communautés économiques régionales.»

n A.O / Agences

Plaidoyer pour un «Plan  Marshall»

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HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017

MALI

Des sanctions ciblant ceux qui entravent la paix

SAHARA OCCIDENTAL

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Celles-ci ont vu l’implication de285 personnes, dont 272majeures de sexe masculin, 24autres de sexe féminin, 13mineures et 8 de nationalitésétrangères. C’est ce qui ressortdu communiqué sous forme debilan transmis par la cellule de

communication et des relations générales dela Sûreté nationale à notre rédaction.Présentées devant le juge d’instruction, 39personnes ont été écrouées, 29 ont bénéficiéd’une citation directe, 2 mises sous mandat dedépôt alors que les autres ont vu leurs dossiersrespectifs transmis aux services compétentsde la justice. Les divers délits recensés portentsur les atteintes aux deniers publics, aux bienset aux personnes, délits économiques et finan-ciers et des infractions en matière de drogue etcybercriminalité. Dans le cadre de la luttecontre le trafic de drogue, la police judiciairea traité 19 affaires ayant conduit à l’arresta-

tion de 34 individus. Une quantité de drogue(492 g) et 667 comprimés psychotropes ontété saisis. Il a été procédé également à l’in-carcération de 19 mis en cause alors que lesautres font l’objet d’une enquête judiciairepour complément d’informations. En matièrede crimes économiques et financiers et d’at-teinte aux biens, les services de police onttraité quatre affaires portant sur l’abus deconfiance, escroquerie, falsification de billetsd’argent, exercice d’activité commercialesans autorisation et détention illégale de mar-chandises. Dans le volet relatif à la luttecontre la cybercriminalité, le bilan fait étatd’une seule affaire et d’un seul individu arrê-té. 172 affaires ayant vu l’implication de 239personnes dans le domaine de la sécuritépublique ont été également traitées. Les incri-minés ont été arrêtés pour vol caractérisé deportables, agressions et autres. Dans son pland’actions de lutte contre la criminalité, laSûreté nationale notamment la police judiciai-

re a pour objectif d’assurer une sécurité opti-male en se rapprochant plus des citoyens afinde mieux prendre en charge ses préoccupa-tions tout en les impliquant dans la préserva-tion de leur propre sécurité et celle du pays.En développant ses différents services, laSûreté nationale a adopté une stratégie quis’appuie de plus en plus sur le travail deproximité. Cela a permis, d’une part, d’élimi-ner plusieurs groupes terroristes et, d’autrepart, de freiner l’activité criminelle d’autresgroupes, notamment le banditisme et les dif-férents trafics comme celui de l’extractionillicite de sable. La wilaya de Boumerdès, quia été très affectée par le terrorisme et le ban-ditisme pendant la décennie noire, a pu rattra-per le temps perdu et gagner du terrain enmatière de lutte antiterroriste et contre la cri-minalité. Les efforts conjugués des forces desécurité, tous corps confondus, portent leursfruits

n Khaled H.

SOCIÉTÉHORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017

LUTTE CONTRE LA CRIMINALITÉ À BOUMERDÈS

200 AFFAIRES TRAITÉES PARLA POLICE AU MOIS D’AOÛT

«Nous avons un plan vert pour Alger» Entretien réalisé par Samira Sidhoum 

Cette année, le plan de prévention des feux de forêt a nécessité la mobili-sation de tous les moyens humains et matériels. Le directeur des forêts dela wilaya d’Alger, Nourredine Baâziz, nous en dit plus.

Nous sommes à la fin de la saison estivale, quel bilan faites-vous duplan de lutte contre les incendies de forêt qui se poursuit jusqu’au31 octobre ? On peut parler déjà d’une évaluation partielle. Pour le bilan, il faut

attendre la fin de la saison estivale, période cruciale à cause de la séche-resse de la biomasse. Les risques sont de plus en plus élevés et la vigilan-ce doit être plus accrue. A ce jour, nous avons recensé pratiquement 75départs de feu sur une superficie de 12,5 à 13 ha, comme formation fores-tière. Le reste, c’est de la broussaille et du maquis. Ce qu’il y a de plus inté-ressant à voir et à étudier est le nombre d’incendies. Par exemple, ledeuxième jour de l’Aïd El Adha, nous avons recensé six incendies auniveau de la forêt de Baïnem, à cause des personnes qui lors des pique-niques ne font pas attention. Les incendies sont l’affaire d’hommes res-ponsables, d’une manière directe ou indirecte, consciente ou inconsciente.Nous avons beaucoup de travail en matière de sensibilisation et éducationenvironnementale. Avant la fin de l’année, le travail à faire est colossal.

Parlez-nous des moyens mobilisés pour la mise en œuvre du plan ?Et quelles ont été les difficultés ? Ces moyens datent de plus de 10 ans. Nous avons aussi acquis un cer-

tain nombre de réflexes qui permettent d’être efficaces. Je tiens à signalerle travail de coordination avec la Protection civile. Cette complémentaritéa été très bénéfique.

Les sites forestiers et les parcs de loisirs relèvent de votre secteur,comment ce volet est-il pris en charge ? Nous sommes pratiquement à 17 sites ouverts à la population. Certains

sont totalement aménagés, d’autres partiellement et nécessitent une conso-lidation. Durant l’été, nous avons recensé plus de 200.000 visiteurs. C’estun nombre qui permet d’évaluer l’attractivité. Et aussi de réfléchir sur laconcrétisation du plan vert. Nous prévoyons d’atteindre 27 forêts et allermême vers une trentaine à aménager d’ici à 2022-2023. La dimensionsociale que représentent les forêts est intéressante et donne envie d’amé-liorer les conditions d’accueil.

Quel est le coût des superficies incendiées et comment allez-vousprocéder à leur réhabilitation ?Nous avons une idée très vague. 12 ha de superficie, dont beaucoup de

broussailles, ont été parcourus par le feu. Le coût de la réhabilitation, esti-mé à un million de dinars, n’est pas très élevé. Concernant les dégâts, il ya plusieurs paramètres à prendre en charge, au niveau de la wilaya d’Algerou nous n’avons pas enregistré de dommages considérables. Ce qui nouseffraie est le nombre élevé d’incendies évalué. C’est un chiffre qui donneà réfléchir. Nous devons travailler là-dessus.

Cette année, des milliers d’hectares ont été ravagés à l’échelle natio-nale. Comment expliquez-vous l’ampleur des dégâts ?Effectivement, durant les mois de juin, juillet et août, c’était l’enfer.

Nous avons enregistré un nombre très important d’incendies de forêt.D’une manière générale, l’individu porte une responsabilité. Pour les rive-rains malintentionnés, cela nécessite des enquêtes de la Gendarmerie natio-nale. 35.000 ha à l’échelle nationale ont brûlé. Nous avons énormément dechoses à faire sur le plan de la reconstitution et de la sensibilisation. Lesincendies ont surtout touché les espaces écologiques importants.

Peut-on investir dans la forêt ? Les opportunités en matière d’investissement en forêt existent. Une forêtpeut être intéressante sur le plan de la rentabilité économique avec tout cequi se fait en forêt récréative avec le privé. A Alger, on s’appuie aussi surl’investissement public parce que les forêts sont de petite superficie et leprincipe est de laisser les bois ouverts à la population. La wilaya, l’APWet les APC investissent énormément dans l’aménagement récréatif des

forêts, avec la possibilité de les rentabiliser avec l’Epic de la wilaya OPLAet certaines APC qui ont des possibilités financières. Tout se fait par desétudes. Sur le plan économique, dans certaines forêts, l’investissement estrentable. Avant qu’il y ait un investissement, il faut une étude préalable,réfléchie, avec un cahier des charges. Il y a également la production ligneu-se. On n’est pas forcé d’exploiter que le bois d’œuvre, il y a d’autres sortestel le bois de chauffage. L’investissement en forêt a aussi une dimensionsociale.

Avez-vous un message particulier à émettre aux citoyens ? La forêt est un bien public. Quand une forêt brûle, c’est le patrimoine

de tous les Algériens qui se perd. C’est mon message fort. Riverain d’unespace forestier ou citadin, la responsabilité est la même. Il faut qu’on soitresponsable en tant que citoyen, conscient de la fragilité de ce patrimoinetres fragile et soumis à des aléas. On risque de le perdre par inconscience.

Peut-on connaître vos projets? Nous avons la chance d’avoir à Alger un plan vert. Sa dimension socia-

le doit être prise en charge en matière de détente et de recréation. Pour cefaire, nous travaillons sur l’aménagement récréatif des forêts, avec nosamis de l’APW qui financent ce genre d’opération, et également le secteurdes forêts. Ce dernier finance tout ce qui est travaux sylvicoles, sansoublier le travail de la wilaya d’Alger qui mobilise aussi beaucoup demoyens afin d’améliorer les conditions d’accueil de la population. Il estimportant de signaler aussi la mise en œuvre de l’agri-parc. C’est unconcept nouveau prévu dans le plan stratégique de développement d’Alger.

Le principe est de protéger les terres agricoles par des plantations dansun premier temps et par certaines activités au profit des citoyens. Noussommes déjà à 100 ha de plantations d’oliviers et d’autres espèces qui ontun caractère ludique au niveau de quatre agri-parc. Le projet, premier enAfrique, est très enrichissant parce qu’il induit une plus value arboricole. Ilassure aussi la protection des terres contre le phénomène de l’urbanisationet embellit l’espace agricole de la wilaya.

n S. S.

En définitive, nos vacances auront duré deux mois. Ayantdébuté avec le juillet brûlant après la fin du Ramadhan ets’achevant avec l’août caniculaire et moite, cet été auraété marqué par le nombre incroyable d’incendies, denoyades en mer et dans l’arrière-pays dans ces pointsd’eau et ces étangs où périssent les jeunes qu’un confrè-re appelle très justement «les orphelins de la mer», de laflambée subite du prix des fruits et légumes après unelongue accalmie…Et de ces longs après-midi à l’ombredes climatiseurs à suivre une série insipide à la télé pouroublier la chaleur, pour tous ceux qui appréhendent laplage, ses «parkingueurs» et ses propriétaires autopro-

clamés qui occupent tout le rivage. Aller en Tunisie ? Rien qu’à l’idée depoireauter des heures durant aux postes-frontières, beaucoup ont préférérenoncer quoiqu’il se dise que les conditions d’accueil qui sont nette-ment plus performantes et les prix plus accessibles que dans nos com-plexes.  Sinon comment expliquer que près de deux millions d’Algériensse soient rués vers ce pays voisin, délaissant les rivages féériques deleur pays ? Cela dénote de l’énorme retard de notre secteur touristiqueconfiné encore dans des chiffres et des chiffres. On annonce régulière-ment le nombre d’hôtels construits et celui des lits comme s’il suffisait destructures d’hébergement pour attirer les visiteurs. C’est tout un savoir-faire qui pourtant existait il y a de cela quelques décennies quand le litto-ral, les montagnes, les dunes et même les villes algériennes recevaientdes touristes par cars entiers. Ca prenait des photos, ça envahissait lesvenelles des vieilles villes, ça mangeait des brochettes et de la tête demouton sur braise, ça se prélassait dans les plages du littoral qui étaientalors d’une propreté impeccable, ça posait au pied du majestueuxAssekrem, ça faisait de longues randonnées dans le Djurdjura et lesAurès et ça repartait les bagages chargés de poteries, de couvertures, detapis berbères et de bijoux du terroir…Mais alors pourquoi cette régres-sion, ce retour de situation qui fait que nos concitoyens réservent àl’avance leurs séjours à l’étranger quitte à payer en devises fortes ? Nousavons relégué le tourisme à une préoccupation mineure, sans douteconfortés par les richesses du sous-sol qu’on croyait éternelles. Alors ona laissé en friche ces sites paradisiaques, ces corniches époustouflantesoù le regard plonge à pic, dévalant les falaises de Jijel et Béjaia, cesimmenses plages de sable fin que ceinturent les forêts touffues, cescriques inaccessibles regorgeant de poisson, ces montagnes dont rêventtous les randonneurs du monde, ces étendues sahariennes propices àtous les dépaysements…N’est-ce pas Yann Arthus Bertrand qui aprèsson émission «L’Algérie vue du ciel», déclarait que l’Algérie était le plusbeau pays de toute la région ? Mais le produit est tellement mal venduque les visiteurs se font rares. D’abord développer les grands axes surlesquels doit être relancé le secteur, c’est-à-dire, l’amélioration des condi-tions d’accueil, les prestations à parfaire, les autres domaines indisso-ciables tels la culture et le transport qui doivent impérativement partici-per à ressusciter le tourisme par la régularité et la disponibilité desmoyens de déplacement ainsi que par une animation nocturne des villes.C’est que la capitale est d’une infinie tristesse dès le crépuscule et levisiteur ne sait où aller tant le cinéma, le théâtre, la musique sont degrands absents et les cafés ont baissé le rideau. Quand on aura réglé cesaspects déterminants, il faudra passer à l’étape suivante, très délicate,celle de la communication. Or nous avons constaté que la Tunisie, leMaroc et l’Egypte sont les destinations privilégiées des gagnants desjeux télévisés des télés européennes. Des séjours d’une semaine tousfrais compris sont offerts par des entités touristiques, des chaines d’hô-tels, des compagnies aériennes dont le sigle apparait clairement. Cesopérations de marketing ne coûtent pas cher et rapportent gros aux paysqui les lancent. C’est dire que le tourisme représente un immense poten-tiel en ce 21ème siècle où les ressources naturelles sont appelées às’épuiser plus vite qu’on ne le pense. Il y a du travail en perspective.Comme pour le reste, l’école qui reprend ses habitudes et dont laministre s’efforce de redorer le blason, malgré des résistances et desvieux réflexes qui ont la peau dure. Le grand défi c’est d’atteler l’ensei-gnement aux exigences de la mondialisation devenue inévitable avec lesnouvelles technologies. N’est-ce pas que les problèmes sociétaux quenous vivons aujourd’hui sont à imputer en grande partie à un systèmeéducatif qui est resté archaïque malgré les grands bouleversements quimarquent le monde. Ce vivre-ensemble qui nous fait cruellement défautn’est-il pas quelque part le fruit d’une pédagogie ratée ? Apprend-on auxélèves à respecter l’autre, à vivre en harmonie avec leur environnement, àne pas le salir, le polluer, à ne pas élever la voix devant un adulte ettoutes ces règles qu’on doit enseigner ? C’est à croire qu’un sentimentd’égoïsme a largement pris le dessus au sein d’une société qui a désap-pris le sens de l’intérêt collectif. Il est quand même déplorable que desenseignants -de plus en plus nombreux- s’adonnent à la pratique descours particuliers, versant ainsi dans la configuration d’une école infor-melle ? Aucune différence avec le fonctionnaire qui, après les heures detravail, s’en va faire le taxi clandestin. Cette mentalité a gagné de largespans de la société jusqu’à contaminer le domaine sportif où les joueursde l’équipe nationale ne «mouillent plus leur maillot comme avant», privi-légiant leurs carrières personnelles dans l’outremer plutôt que de sebattre pour les couleurs  nationales. Nous l’avons tristement constatélors de la dernière rencontre face à une Zambie plus motivée, tout simple-ment. La peur de se blesser pour ne pas occuper le banc des rempla-çants au sein de leurs équipes, a été plus forte que ce sentiment depatriotisme devenu rarissime. Il faudra renvoyer ces joueurs de luxe àleurs chères études.  

n A.A.

L’AIR DU TEMPSPAR A. ALIOUAT

CHRONIQUE

COMME LES AUTRESD’UN ÉTÉ

RIEN QU’À L’IDÉE DEPOIREAUTER DES

HEURES DURANT AUXPOSTES-FRONTIÈRES,

BEAUCOUP ONTPRÉFÉRÉ RENONCER

QUOIQU’IL SE DISEQUE LES CONDITIONSD’ACCUEIL QUI SONT

NETTEMENT PLUSPERFORMANTES ET

LES PRIX PLUSACCESSIBLES QUE

DANS NOSCOMPLEXES.

N’EST-CE PAS YANNARTHUS

BERTRAND QUI APRÈSSON ÉMISSION

«L’ALGÉRIE VUE DUCIEL», DÉCLARAIT QUE

L’ALGÉRIE ÉTAIT LEPLUS BEAU PAYS DETOUTE LA RÉGION ?

MAIS LE PRODUIT ESTTELLEMENT MALVENDU QUE LES

VISITEURS SE FONTRARES.

C’EST À CROIRE QU’UNSENTIMENT

D’ÉGOÏSME ALARGEMENT PRIS LE

DESSUS AU SEIND’UNE SOCIÉTÉ QUI A

DÉSAPPRIS LE SENS DEL’INTÉRÊT COLLECTIF.IL EST QUAND MÊME

DÉPLORABLE QUE DESENSEIGNANTS -DE

PLUS EN PLUSNOMBREUX-

S’ADONNENT À LAPRATIQUE DES COURS

PARTICULIERS,VERSANT AINSI DANS

LA CONFIGURATIOND’UNE ÉCOLEINFORMELLE

‘‘

‘‘POURSUIVANTSANS RÉPIT lalutte contre la

criminalitésous toutes ses

formes, lesservices de la

police judiciairede la Sûreté de

wilaya deBoumerdès ont

traité 200affaires

relatives àdifférents

délits pendantle mois d’août

écoulé.

NOURREDINE BAÂZIZ (directeur des forêts de la wilaya d’Alger)

MÉDÉA19.000 apprenants

du CoranPas moins de

19.000 appre-nants du Coran,soit 11.000 gar-çons et 8.000filles, issus de dif-férentes localitésde la wilaya deMédéa se sontinscrits à l’écolecoranique de l’étéqui s’est dérouléeentre juin et aoûtderniers à traversles mosquées,katatibs et zaouïas

de la région, a indiqué le directeur des affaires reli-gieuses, Salim Debieb, en marge de la cérémonie de clô-ture de la manifestation organisée à la maison de la cul-ture Hassan-El-Hassani. Vu le nombre élevé d’appre-nants, un effectif de plus de 350 imams et bénévoles a étémobilisé pour l’encadrement de l’édition 2017 de l’écolecoranique de l’été, a-t-il ajouté, précisant que beaucoupparmi ces apprenants, âgés de six à huit ans, ont réussi àfranchir, en l’espace de trois mois, le cap de cinq hizbs,le minimum requis pour cette catégorie.

GHARDAÏAVaccination contre la fièvre aphteuse La campagne rappel de la vaccination contre la fièvre aphteuse (FA) se dérou-

le dans de «bonnes conditions» sur l’ensemble du territoire de la wilaya deGhardaïa, a affirmé hier l’inspecteur vétérinaire de la Direction des servicesagricoles (DSA). Cette opération (2e phase), prévue dans le protocole de vacci-nation, a touché à ce jour 90% du cheptel bovin de la wilaya estimé à 3.000têtes, notamment les vaches laitières, les génisses, ainsi que les taureaux géni-teurs, a indiqué le vétérinaire Tarek Rezoug. Pour mener à bien cette campagnede rappel de tout le cheptel bovin de la wilaya, réputée être un «bassin laitierdu Sud», la Direction des services agricoles a associé à cette opération l’en-semble des acteurs concernés, notamment les éleveurs, la Chambre d’agricul-ture, et l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) ainsi que les produc-teurs laitiers, a-t-il expliqué. Un réseau de veille sanitaire et d’alerte perma-nente contre cette épizootie a été réactivé et renforcé à titre préventif dans lesdifférentes localités de la wilaya de Ghardaïa depuis avril dernier suite à l’ap-parition de cas suspects dans certaines wilaya du pays.

ORANRedécouverte d’une grottepréhistorique à Boutlélis

Une grotte remontant à la préhistoire a été redécouverte au douar Hachemdans la commune de Boutlélis (ouest d’Oran), a-t-on appris hier du respon-sable de l’annexe d’Oran de l’Office national de gestion et d’exploitation desbiens culturels protégés, précisant que ce site avait fait l’objet de fouilles àl’époque coloniale. La redécouverte de ce site archéologique a été possiblegrâce à l’aide de la population de ce village, appelé aussi «BC 7», qui ontcontacté l’Office afin de prendre les mesures nécessaires permettant la protec-tion de cette grotte, a indiqué Ourabah Massinissa. Pour réhabiliter cette grot-te, abandonnée et inconnue par les citoyens et qui fait partie des grandesgrottes dont recèle Oran, l’annexe d’Oran compte l’inscrire à son inventairedes monuments archéologiques pour son classement par la Direction de la cul-ture, a souligné Ourabah, tout en rappelant que le site avait fait l’objet defouilles à l’époque coloniale. La wilaya d’Oran renferme 76 grottes remontantà la préhistoire qui n’ont pas bénéficié de profondes fouilles, selon le mêmeresponsable qui a réalisé un premier ouvrage sur les grottes et sites de plein airde la capitale de l’ouest algérien. Par ailleurs, l’annexe de l’Office national de gestion et d’exploitation des biens culturels protégés a lancé

une large campagne de nettoiement de 24 monuments classés d’Oran, a ajouté Ourabah. Cette opération, visant à préparer ces sites pour des

visites d’élèves des établissements scolaires et d’étudiants en architecture, chercheurs et touristes, sera lancée au niveau du fort espagnol «San

Pedro» dans le vieux quartier «Planteurs» et de la mosquée «Pacha» à haï Sidi El Houari. Des agents de l’annexe, de la direction de la Culture,

de l’APC d’Oran et des amateurs d’archéologie prennent part à cette campagne.

Ph

: A

rch

ives

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9,divisée elle-même en 9blocs de 3cases sur 3. Lebut du jeu estde la remplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à 9de sorte que :

Chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

r i l l e M u e t t eG

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

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dés

Grill

e m

uett

e

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ontété remplacées

par deschiffres.

Un mêmechiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez les

mots au fur età mesure que

certaines lettresapparaissent

dans la grille.Pour

commencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières

lettres sontdéjà indiquées

dans la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT

1. Amateur de cources de taureaux2- Marque de qualité. Bradype3- Chantent comme d’une alouette4- Offre de service. Personnel.Heureux élu5- Eclos. Barde. Langue ancienne6- Grecque7- Etat d’Amérique. Relatif8- Amante de Zeus. Grecque. Argile9- Lac d’Amérique. Bouclier mer-veilleux de Zeus10- Centaure. Ville marocaine

HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017

HORIZONTALEMENT

I - ProtozoïqueII- Maquille. Grosse moulure pleineIII- Oiseau sacré des Pharaons.Voyelles. NœudIV- Démonstratif. Ulcérations deslèvresV- Esclaves grecquesVI- Relatifs au jeuVII- Sans effet. CchoisiVIII- Baudets. DésœuvréIX- Révolutionnaire français. PoissonX- Qui est hors de combat. Archipel

1-Alizea Begonia : Cette jument de qualité assezmodeste, et sur des mauvaises performances, risque

encore une fois d’avoir fort à faire en pareillecompagnie. 2-Allo Sly : Logé à la même enseigne que lenuméro 1, ce coursier, qui reste sur une longue

série d’échecs, va encore une fois retrouverdes difficultés pour tenter de tenir lacomparaison face à des coursiers de bienmeilleure qualité que lui.

3-Azar des Racques : Il vient de bien secomporter lors de ses deux dernières sorties. Bienplacé au premier poteau, cela devrait lui permettre des’élancera sans complexe aucun à la conquête d’unaccessit. 4-Vanita du Lupin : Elle vient de briser son écart à sadernière sortie en terminant troisième sur 2.400Mètres, mais son changement de driver risque de serépercuter négativement sur ses chances de

participation à l’arrivée. 5-Vesuvia : Créant l’exploit épisodiquement, il faudrasonger à l’inclure dans une longue car elle s’est placéedeuxième sur le même parcorus du jour, le 10 Juilletdernier. 6-Uma : Retirée à sa dernière sortie alors qu’elle

restait sur une très belle victoire sur 2.200 Mètres,cette jument à la pointure classique ne devrait pasrencontrer de grandes difficultés pour venir occuper

une place de choix à l’arrivée.7-Uppercut Djimy : Il vient de terminer en tête des battus àsa dernière sortie alors qu’il restait sur deux deuxièmes placesconsécutives, ce qui le recommande en bon rang à l’arrivée. 8-Tobago Terrie : Ses deux dernières sorties n’incitent guèreà l’optimisme, mais pour peu qu’il consente à s’employer, cetrotteur qui n’est pas dépourvu de moyens peut redresser labarre à ce niveau. 9-Paul : Il reprend du service après une assez longue absencedes pistes. Cependant, connaissant ses grandes aptitudestechniques, ajoutées à la qualité de son driver du jour, ilvisera, à n’en pas douter, le poteau final. 10-Pavot du Cebe : Relevant d’une écurie qui n’engage qu’àbon escient, ce vieux cheval de 14 ans, qui reste sur un sans-fautes, fera partie des meilleures chances de l’épreuve quinous intéresse. 11-Vipsos de Guez : Il semble marquer le pas comme lemontrent ses trois dernières sorties, mais il serait imprudent denégliger ses chances car il possède la qualité requise pour seracheter en bon rang à l’arrivée. 12-Uliana des gravets : Elle vient d’être distancée à sadernière sortie alors qu’elle restait sur une longue série debons résultats. Reconduite après coup, elle mérite crédit pourun accessit, pour peu qu’elle arrive à gérer son recul de 25Mètres. 13-Tamames : Victorieux en dernier lieu sur 1.400 Mètres, cecoursier de bonne valeur s’élancera avec de sérieusesambitions pour venir former la combinaison gagnante.

JOKER DE CHARME8-Tobago Terrie

COUP SURPLACÉ6-Uma

CHEVAL DU JOUR9-Paul

APTITUDE

Tous les concurrents

FORME

3-Azar Des Racques 4-Vanita Du Lupin

6-Uma 7-Uppercut Djimy

9- Paul10-Pavot Du Cebe

13-Tamames

MEILLEURESPERFS

9-Paul11-Vipsos De Guez

13-Tamames 6-Uma

10-Pavot Du Cebe 7-Uppercut Djimy

12-Uliana Des Gravets

CLASSE

9-Paul11-Vipsos De Guez

6-Uma 13-Tamames

10-Pavot Du Cebe 7-Uppercut Djimy

CONCLUSION

9- Paul11-Vipsos De Guez

6-Uma 13-Tamames

7-Uppercut Djimy 10-Pavot Du Cebe

12-Uliana Des Gravets

CHAMP «F» SPÉCULATIF9-6-8-7-X

LES COURSES À ZEMMOURI

LE PRONOSTICVÉRITÉ

9-Paul / 6-Uma / 7-Uppercut Djimy / 10-Pavot Du Cebe /11-Vipsos De Guez / 13-Tamames 3-Azar Des Racques - En H. S : 9-6-7-10-X

HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 20172211

ZEMMOURI

Malgré une assezlongue absencedes pistes,l’excellenttrotteur Paul,qui n’est plus àprésenter etdont son

prestigieux palmarès plaidelargement en sa faveur pour qu’ilse distinguer victorieusementd’entrée, sachant qu’il appartientà l’efficace écurie M.Bechairiaqui n’engage qu’à bon escient etqui, plus est, sera associé à lameilleure cravache du trot deZemmouri, A.Benayad, suivantles statistiques établies à cet effet,car il aura à croiser le fer avecdes trotteurs largement à saportée et qui partira avantagé aupremier poteau du prix Rustica,support au pari Tiercé et Quinté,aujourd’hui à l’hippodrome EmirAbdelkader de Zemmouri, quimettra aux prises treize demi sanstrotteurs sur la distance de 2.300Mètres et qui verra dix coursierss’aligner sur la même ligne dedépart au premier échelon, maiscela ne devrait pas trop influersur le lâcher des élastiques, carces professionnels des coursesayant à charge cette opération ontdéjà fait montre d’une certainemaîtrise car ils ont déjà réussi àprendre en charge avec succèstrois trotteurs, quant à eux,s’élanceront du dernier échelon etauront toute latitude de choisir lemoment idéal pour placer leurpointe de vitesse pour tenter de semêler à la lutte finale. DerrièrePaul, notre favori du jour, Umaqui bénéfice d’un bel engagementet qui aura pour partenaire lechevronné driver N.Haddouche,reste en mesure de participeractivement à l’arrivée car ellen’est pas dépourvue de moyens,de même qu’il faudra tenir compedes chances de Uppercut Djimyqui est en train de revenirprogressivement à son meilleurniveau, et de Pavot du Cebe quireste sur une belle victoire. Cequatuor, bien placé, constituera àmon humble avis le champ «F» lemieux indiqué de ce «2 en 1»quis’adresse aux trotteurs français,n’ayant pas totalisé 320.000 Dadepuis le 01.01.2017, avec reculde 25 Mètres par tranche de140.000 Da reçus en gains etplaces depuis le 01.01.2017.

n Y.S.

QUINTESCOPE

ME

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HHAA

NNCC

EESS

TURFSOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

330.000 DA l 2.300 MÈTRES TTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTÉÉJEUDI 7 SEPTEMBRE 2017

A.Sahraoui

H.Aguenou

N.Tarzout

S.Meziani

S.Sahraoui

N.Haddouche

A.Benhabria

Y.Belhabchia

A.Benayad

S.Filiri

S.Fouzer

Sa.Fouzer

R.Tarzout

DRIVERS DRIVERS

Alizea Begonia

Allo Sly

Azar Des Racques

Vanita Du Lupin

Vesuvia

Uma

Uppercut Djimy

Tobago Terrie

Paul

Pavot Du Cebe

Vipsos De Guez

Uliana Des Gravets

Tamames

CHEVAUX

B.Bazine

Le Petit Haras

W.Smida

K.Meziani

Aek.Nougha

Fd.Zemmouri

F.Hamiane

A.Tiar

M.Bechairia

B.Amraoui

A.Chaabane

Sa.Fouzer

G.Aumassip

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

17H00Ms.Chaabane

H.Aguenou

Ms.Chaabane

S.Meziani

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

S.Aggachi

Ms.Chaabane

R.Fouzer

Propriétaire

Barrée

Barré

Pour un accessit

Change de driver

Difficile

Des moyens

En progrès

Méfiance

Base

Tient la forme

Sur sa valeur

Inconstante

Des chances

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 325

2 350

2 350

2 350

ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : RUSTICA TROT ATTELÉ

(0) : Chevaux portant des œillères

PAUL EN POLE POSITION

HORIZONS • Jeudi 7 Septembre 2017

En effet, les Verts se sontinclinés sur le score de 1-0,malgré les quelques chan-gements tactiques opéréspar le coach. Une défenselégèrement remaniée avecun Attal occupant le côtédroit, Mandi et Bensabaïni

dans l’axe et Ghoulem à gauche; unmilieu très défensif composé deTaïder, Bentaleb et Benguit, enattaque Soudani seul en pointe, tandisque le duo Mahrez et Brahimi tentaitde se racheter au près du public aprèsla débâcle du match aller. Poussés parle public, les Verts étaient pourtantplus volontaires en début de match,enregistrant beaucoup de vivacité sur-tout en attaque. A la 15’, Aïssa Mandipénètre dans les 16 mètres et se faitfaucher, l’arbitre siffle pénalty. RyadMahrez qui voulait sans doute seracheter auprès du public, prend laresponsabilité de le tirer, sa frappe estdétournée par le gardien. C’est sansdoute le tournant du match pourl’équipe nationale. Cinq minutes plustard, Mbolhi souffre d’une douleurmusculaire et est remplacé par

Abdelkader Salhi qui signe sa premiè-re titularisation. On ne retiendra aucu-ne action dangereuse de la part deséquipes jusqu’à la mi-temps. Dèsl’entame de la seconde période, autrecoup dure pour l’équipe nationale,Attal est victime d’un télescopagecontre un attaquant Zambien et estcontraint à son tour de céder sa placeà Adam Ounas qui honore sa premiè-re sélection. Comme au match aller, ladéfense algérienne montre ses limites,à la 52’, suite à un corner, lesZambiens plus volontaires et plusdangereux en cette deuxième mi-temps, ratent de peu le but si ce n’étaitl’intervention de Salhi.  Deux actionssont signalées du côté de l’EN, avecd’abord Brahimi qui obient sa pre-mière occasion puis Ounas d’un tirdes trente mètres qui a failli sur-prendre l’excellent gardien KenedyMweene. A la 66’, les Zambiens pro-fitent d’une mésentente entreBensebaïni et Bentaleb, le jeune atta-quant Patson Daka se retrouve seulface à Salhi et marque l’unique but dela partie. Deux minutes plus tard,Ramy Bensebaïni très atteint psycho-

logiquement, commet une énormeerreur et offre le ballon à un attaquantZambien dont le tir est arrêté parSalhi qui d’ailleurs a fait une belleprestation pour son premier matchofficiel. Le but des Zambiens a com-plètement déstabilisé l’Algérie  quin’a pratiquement pas eu d’occasions.

Une équipe coupée en deux et enmanque de convictions dans le jeu,des joueurs méconnaissables à l’ima-ge de Mahrez ou Brahimi, un manquede fraicheur physique, des mal-adresses, bref, tous les observateurssont unanimes pour dire que rien neva pour l’équipe nationale depuisquelques temps et que certainsjoueurs considérés comme «expéri-mentés» n’ont plus leur place. Enface, l’équipe zambienne sans êtrevraiment brillante, a été mieux orga-nisée tactiquement, grâce notammentà son coach Wedson Nyirenda quiavait déclaré la veille du match:«Nous venons ici pour battrel’Algérie». Les Zambiens ont su pro-fiter des lacunes des Algériens lorsdes deux matchs.

n Kais Benachour

ORTSPTous les

S

Etalée sur trois jours (jeudi, vendredi et samedi), laseconde journée du championnat national de Ligue 1

Mobilis, programmée ce week-end, sera agrémentée detrois derbys, dont deux à Alger, ainsi que d’une belleaffiche entre le MCA et l’ESS. Le coup de starter decette 2e manche sera donné dès ce soir à 17h, avec cetalléchant derby entre le NAHD et l’USMA.

Défaits à Constantine lors de la journée inaugurale,les Sang et Or auront à cœur de réagir pour s’offrir leurpremier succès de la saison, mais la tâche s’annonce apriori, difficile devant des Usmistes en quête d’unesacrée dose de confiance avant leur quart de finale deLigue des champions africaine face aux Mozambicainsdu Ferroviario Beira. Non loin du stade 20-Août-1955,dans l’enceinte d’Omar-Hamadi plus précisément, lePAC accueillera une formation du MCO qui carburedéjà à plein régime. Un sérieux test pour le promu pacis-te afin de faire valoir ses réelles aptitudes à évoluer dansla cour des grands et concurrencer les ténors, à l’instarde l’USMA, du MCA, de l’ESS, pour ne citer que ceux-là. Deux autres derbys sont au programme de la journéede demain. Le premier verra un team de l’USMH qui secherche toujours, croiser le fer avec un CRB plutôtimprévisible, dans un match indécis. Quant au second, ilmettra aux prises le DRBT au voisin constantinois. Unerencontre où les deux équipes auront la lourde tâche defaire oublier au public constantinois l’amère déconve-nue enregistrée par les Fennecs mardi soir face à laZambie. Pourvu que le spectacle soit au rendez-vous.

MCA – ESS : DE LA REVANCHE DANS L’AIR Samedi, tous les regards seront braqués sur le stade

Omar-Hamadi, qui sera le théâtre d’une belle afficheentre le MCA et l’ESS. Un remake de la fameuse demi-

finale de dame Coupe, remportée par les Ententistes enjuin dernier. Forcément, côté mouloudéen, il y aura de larevanche dans l’air, surtout que l’on n’a pas encore digé-ré le fait de sortir bredouille d’une saison pourtant pro-metteuse. De son côté, la bande à Kheireddine Madouifera le déplacement dans la capitale avec l’intention derééditer le même coup et d’enchaîner avec une nouvellevictoire après celle obtenue, il y a deux semaines, face àl’USMH. Dans les autres rencontres, l’USMBA etl’OM, très décevants à l’issue de la première journée,s’affrontent dans un duel passionnant, qui sera certaine-ment placé sous le signe du rachat. A Béchar, la JSS,auteur d’un nul méritoire du côté de Tizi Ouzou, voudraà tout prix confirmer sa bonne santé lorsqu’elleaccueillera l’USB, mais les Sudistes doivent cependantfaire très attention à des Biskris convaincants lors deleur confrontation face au MCA. Pour sa part, l’USMB,l’autre promu, recevra une équipe de la JSK qui n’a pasencore goûté à la saveur du succès.

n Mehdi F.

Programmel JeudiAlger (20-Août-1955) : NAHD – USMA (17h) (TV)Alger (Omar-Hamadi) : PAC – MCO (17h45) (TV)l VendrediTadjenanet : DRBT – CSC (17h) (TV) Alger (Omar-Hamadi) : USMH – CRB (18h) (huis clos)l Samedi  A désigner : USMB – JSK (17h) (TV)Sidi Bel-Abbès : USMBA – OM (17h) (TV)Alger (Omar-Hamadi) : MCA – ESS (17h45) (huis clos)Béchar : JSS – USB (20h45) (TV)

FOOTBALL

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L’ÉQUIPE NATIONALE A OFFICIALISÉ son élimination de la Coupe du monde 2018, mardi soirà Constantine. Devant plus de 35.000 supporters qui espéraient un sursaut d’orgueil face à

une équipe zambienne moyenne, mais mieux organisée, les camarades de Raïs Mbolhi n’ontpas tenu leur  promesse : gagner pour l’honneur et pour le public, comme l’avait promis

Alcaraz la veille du match.

LIGUE 1 MOBILIS (2e JOURNÉE)

Que de derbys ! 

ALGÉRIE 0 – ZAMBIE 1

PAS DESURSAUT

D’ORGUEILDES VERTS

DÉCLARATIONS

Luis Lucas Alcaraz : «Je reste ! »

En dépit de la défaite et de l’élimination, etdu mécontentement du public, le sélec-

tionneur national Luis Lucas Alcaraz refused’évoquer une rupture de son contrat avecl’équipe nationale. Lors de la conférence depresse d’après-match, il confirmera sonobjectif premier  : «Je reste car je me voiscapable de continuer à travailler et atteindremon objectif principal qui est de qualifierl’équipe pour la CAN 2019.» Evoquant lesraisons de la défaite, il dira  :  «Nous avons

raté des duels, ce qui explique en partie notre défaite. Toutefois, jen’ai rien à reprocher aux joueurs, au match aller, ils ont manquéd’attitude et d’efficacité, et aujourd’hui nous avons manqué d’effi-cacité. Je n’ai jamais dit que je n’étais pas  responsable, j’ai seule-ment dit qu’avant le match aller, que le Nigéria comptait 9 points etnous un seul point.   Je reste convaincu qu’à l’avenir, nous allonsaméliorer la situation», a-t-il déclaré tout en rejetant des lacunestactiques.

WEDSON NYIRENDA,sélectionneur de la Zambie  

«Tactiquement nous étionsmeilleurs que l’Algérie»

De son côté le sélectionneur zambien étaitforcément content de l’issue de ce match,

les six points remportés face à l’Algérierelancent complètement son équipe : «Jepense aller au Mondial avec ce groupe, nousavons les moyens pour y arriver.» Face àl’équipe nationale, Wedson Nyirenda penseavoir remporté une victoire tactique commeil le confirme : «Tactiquement nous étionsmeilleurs que l’Algérie, à l’Aller et au retour,nous n’avons pas laissé les joueurs algériensjouer. Nous avons temporisé, profitant des lourdeurs de la défensepour marquer le but de la victoire. Nous pouvions même ajouterd’autres buts, je suis fier de mes joueurs qui ont su contenir lesattaques des joueurs algériens.»    

n K. B.

Le public était au rendez-vous

Malgré les appels au boycott lancés sur les réseaux sociaux, le

public constantinois est venu en force pour soutenir les Verts.

Cela fait des années que le stade Chahid-Hamlaoui n’a pas connu

une telle ambiance. A 16h il était déjà plein, et des milliers de sup-

porters étaient venus désespérément chercher un billet. Il faut dire

que la ville des ponts suspendus attendait un tel événement depuis

presque 30 ans, le dernier match de l’EN à Constantine remonte à la

fin des années 1980. Cette présence du public, dont une bonne par-

tie est venue de plusieurs wilayas de l’est du pays, a d’ailleurs sur-

pris tous les observateurs, à commencer par le sélectionneur natio-

nal pourtant habitué à disputer des grands matchs en Liga

espagnole : «Je n’ai jamais vu une ambiance pareille, une heure et

demi avant un match !», déclarait Alcaraz au cours de la conférence

de presse d’après-match. Notons que le comportement du public a

été exemplaire tout au long de la rencontre, aucun débordement n’a

été signalé, certains supporters sont restés plusieurs minutes après le

coup de sifflet final pour applaudir les joueurs malgré la défaite.    n K. B.

ÉLIMINATOIRES COUPE DU MONDE 2018

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

Horizons

Fedjr....................4.55Dohr ..................12.46Assar .................16.21Maghreb.............19.09Ichaâ .................20.30

ACHAT VENTE

n Alger 28° n Annaba 28° n Constantine 28° n Oran 30° n Ouargla 37° n Tamanrasset 36° n Tindouf 44° n Illizi 43° n

1 $78,46 DA

1 €105,65 DA

1 $83,25 DA

1 €112,12 DA

6

6

6

6

La Météo du JJeeuuddii 77 SSeepptteemmbbrree 22001177

Hamel s’entretient avec le président d’EuropolEn sa qualité d’invité d’honneur et en marge des travaux de la

deuxième réunion Euromed-Police IV, le directeur général de laSûreté nationale et président de l’Afripol, le général-major

Abdelghani Hamel a eu une série d’entretiens, hier, à Amsterdam,avec ses homologues des instances policières régionales et

internationales comme le président de l’Europol Rob Wainwright.Les deux DG ont abordé la coopération et la coordination entre

leurs instances respectives et la nécessité d’unir leurs positions etefforts pour la lutte contre tous types de criminalité en Afrique et en

Europe. En cette occasion, Hamel a insisté sur l’importance d’unéchange d’informations et d’expériences et le soutien à la formationau niveau de la police africaine. Cela va permettre de faire face aux

menaces sécuritaires et lutter contre le crime universel. Hamel aexposé au président de l’Europol les grandes lignes du programme

de travail du mécanisme de l’Afripol depuis sa fondation et la tenuede sa première assemblée générale à Alger au mois de mai dernier.

Durant cette AG, il a été décidé de soutenir la police des paysafricains ainsi que la formation, la communication et la logistique

nécessaire pour accomplir les missions. A souligner que Hamel s’estégalement entretenu avec le responsable de l’instance Asiapol, TanSri Khalid Aboubakar, le président d’Interpol, Meng Hongwei, lesecrétaire général d’Interpol, Jurgen Stock. Pour rappel, Hamel a

pris part à une première réunion en juillet dernier au sièged’Interpol à Lyon (France) autour du thème la lutte contre la

criminalité numérique et financière.n R. N.

Lors d’une rencontre avec le président d’Europol, Rob Wainwright,en marge de la deuxième réunion Euromed-police IV dans sa 4e édi-tion, le général-major Hamel a indiqué que cette union «doit êtrefaite à travers l’échange d’informations et d’expériences et le ren-forcement de la formation et la qualification au profit de ceux quisont chargés de l’application de la loi notamment les organes depolices africaines», indique un communiqué de la DGSN. La ren-contre a été une opportunité pour examiner «les voies de la coopé-

ration et de la coordination entre les institutions policières régionales, à savoirl’Europol et l’Afripol, à l’effet d’unifier les vues et les efforts en vue de lut-ter contre toutes formes de crimes qui menacent la sécurité des personnes etdes communautés en Europe et en Afrique». En sa qualité de présidentd’Afripol, Hamel a saisi l’occasion pour passer en revue «les principaux axesdu programme d’action du mécanisme depuis sa création et la tenue de sonassemblée générale en Algérie en mai dernier, consacrée essentiellement ausoutien des organes de police des pays africains en termes de renforcementdes domaines de la formation, de la communication et le soutien logistiquenécessaire pour accomplir leur tâche». De son côté, le président de l’organi-sation d’Europol s’est félicité de la nouvelle organisation de la police régio-nale, en l’occurrence le mécanisme d’Afripol, qui est «un soutien qualitatifpour l’alliance internationale et régionale contre la criminalité sous toutes sesformes», saluant également «le rôle efficace et particulier de l’Algérie dans laconcrétisation de ce mécanisme de police africaine, eu égard à son expérien-

ce pionnière en matière de lutte contre le crime transfrontalier dont le crimeorganisé, le terrorisme, la cyber-criminalité et le trafic de drogue et de psy-chotropes». Les rencontres et les consultations du général-major Hamel avecles différents responsables des organes de police régionaux et internationauxs’inscrivent dans le cadre de «l’exécution du programme d’action du méca-nisme africain qu’il préside depuis son élection par ses homologues africainsen mai 2017 en Algérie à l’occasion de la tenue de la première assembléegénérale d’Afripol».

FACE AUX MENACES SÉCURITAIRES

Hamel insiste sur l’impératif d’unifier les efforts et les vues avec Europol

FINANCEMENT DUDÉVELOPPEMENTAU TCHAD

Participation de Messahel à la table rondeLe ministre des Affaires

étrangères, AbdelkaderMessahel, prendra part enqualité de représentant duprésident de la République,Abdelaziz Bouteflika, à latable ronde sur lefinancement du programmenational de développement2017-2021 de la Républiquedu Tchad, prévue à Parisles 7 et 8 septembreprochains, sous le hautpatronage du présidenttchadien driss Deby Itno, aannoncé, hier, le ministèredans un communiqué.«Cette réunion vise àmobiliser les partenairesactuels et potentiels duTchad autour de projetsstructurants consignés dansle plan de développementsusmentionné et àdévelopper les synergies àmême de faciliter ladiversification del’économie tchadienne et luipermettre de bâtir sacroissance sur des secteursqui génèrent des emplois etdes produits compétitifs envue de consolider les basesd’un développementdurable», a précisé leministère.

Bensalah reçoit l’ambassadeur du Liban à Alger

Le président du Conseil de la nation, Abdelkader Bensalah, a reçu,hier, l’ambassadeur du Liban à Alger, Ghassan al-Moualim, qui lui

a rendu une visite d’adieu au terme de sa mission en Algérie, a indiquéun communiqué de l’institution parlementaire. Les deux parties ont

passé en revue «les relations bilatérales exceptionnelles et lacoopération fructueuse entre l’Algérie et le Liban dans tous les

domaines», a précisé la même source. Bensalah et Al-Moualim ontégalement passé en revue certains aspects de la situation dans larégion, insistant sur le nécessaire rétablissement de la stabilité.

SÛRETÉ DE WILAYA D’ALGERArrestation d’une bande spécialisée dans le trafic d’héroïne

DEUXIÈME RÉUNION EUROMED-POLICE IV

LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA SÛRETÉ NATIONALE, legénéral-major Abdelghani Hamel, président du mécanisme

africain de coopération policière Afripol, a mis l’accent, hier, àLa Haye (Pays-Bas), sur l’impératif «d’unifier les efforts et les

vues» avec l’organisation Europol afin de faire face auxmenaces sécuritaires et lutter contre le crime transfrontalier.

Le président de la République, AbdelazizBouteflika, a adressé un message de félicitations

au roi du Swaziland, Maswati III, à l'occasion dela célébration du 49e anniversaire del'indépendance de son pays, dans lequel il lui aréitéré sa disponibilité à œuvrer, avec lui, au«renforcement des liens traditionnels d'amitié et desolidarité» entre les deux pays. «A l'occasion de lacélébration du 49e anniversaire de l'indépendancede votre pays, il m'est particulièrement agréable devous adresser, au nom du peuple et dugouvernement algériens ainsi qu'en mon nompersonnel, nos chaleureuses félicitationsaccompagnées de mes vœux les meilleurs de santéet de bonheur pour votre majesté, de progrès et deprospérité pour votre peuple frère», écrit le chef del'Etat dans son message. «Il me plaît de saisir cetteheureuse opportunité pour vous réitérer madisponibilité à œuvrer, avec vous, au renforcementdes liens traditionnels d'amitié et de solidarité quiunissent nos deux pays et à poursuivre notre actionsolidaire au sein de l'Union africaine pour réaliserles objectifs de paix, de stabilité et dedéveloppement de notre continent», conclut leprésident Bouteflika.

FÊTE DE L'INDÉPENDANCE

DU SWAZILAND

Le présidentBouteflika félicite le roi Maswati III

(023) 50 21 14 - 50 21 12 - 50 21 13

(023) 50 21 17 - 50 21 23Fax:Tél:

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Les services de sûreté de wilayad’Alger ont traité récemment une

affaire de trafic de drogue dure(héroïne) par une bande criminelleorganisée dont les membres comp-tent des ressortissants africains,indique la cellule de communicationde la sûreté de wilaya dans un com-muniqué. Agissant sur informationsfiables, la brigade de lutte contre letrafic de drogue et de psychotropesde la circonscription centre de lapolice judiciaire a traité une affairede trafic d’héroïne impliquant deuxindividus qui s’adonnaient au trafic

de cette drogue dure au niveau desquartiers d’Alger. Suite à quoi, lesenquêteurs ont procédé à leur arres-tation et la saisie de la drogue. Lesmis en cause ont été arrêtés à bordd’un véhicule utilitaire avec en leurpossession une quantité de droguede 4 capsules d’héroïne de 4 et 8 g,précise le communiqué. La perquisi-tion du domicile des fournisseurs surordre du procureur de la Républiqueterritorialement compétent a permisl’arrestation de quatre individus denationalité africaine résidant illéga-lement sur le territoire national,

outre la saisie d’une capsule d’héroï-ne de 0,9 g. L’opération s’est soldéepar la saisie de 5 capsules d’héroïneet 139.500 DA, 9 téléphones por-tables et un véhicule utilitaire utilisépar les membres de la bande, sou-ligne le communiqué. Les six mis encause ont été déférés devant le juged’instruction qui a ordonné leurmise en détention préventive pourentrée et résidence illégales sur leterritoire national, usurpationd’identité et trafic de drogue dans lecadre d’une bande criminelle orga-nisée, ajoute le communiqué.

BISKRAUn contrebandier intercepté par les forces de l'ANP

Un contrebandier à bord d’un camion chargé de 30 q de tabac a été intercepté, mardi dernier, à Biskra par undétachement de l'Armée nationale populaire (ANP), a indiqué hier le ministère de la Défense nationale

(MDN) dans un communiqué. «Dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, undétachement de l’Armée nationale populaire a intercepté, le 5 septembre 2017 à Biskra, un contrebandier à bordd’un camion chargé de 30 q de tabac», précise la même source. «D’autre part, des éléments des gardes-côtes deTénès ont mis en échec une tentative d’émigration clandestine de 10 personnes, tandis que 24 immigrants clan-destins de différentes nationalités ont été appréhendées à Tlemcen, Béchar, Ouargla et Ghardaïa». En outre, et à«Relizane et Mostaganem, des éléments de la Gendarmerie nationale ont saisi 4.394 unités de différentes bois-sons», conclut le communiqué du MDN.