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FORMULES POSSIBLES DE PRÉSENTATION DES DONNÉES NORME ITIE 2016Trois niveaux de pratique recommandés : bien, mieux et meilleur
Août 2016
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© 2016 International Bank for Reconstruction and Development / The World Bank1818 H Street NW
Washington, DC 20433Téléphone : 202-473-1000
Site web : www.worldbank.org
Cet ouvrage a été établi par les services de la Banque mondiale avec le concours de contributeurs externes.
Les constatations, interprétations et conclusions exprimées dans cet ouvrage ne reflètent pas nécessairement les opinions de la Banque mondiale, de ses Administrateurs, ou des États qu’ils représentent.
La Banque mondiale ne garantit pas l’exactitude des données contenues dans cet ouvrage. Les frontières, les couleurs, les dénominations et toute autre information figurant sur les cartes du présent ouvrage n’impliquent de la
part de la Banque mondiale aucun jugement quant au statut juridique d’un territoire quelconque et ne signifient nullement que l’institution reconnaît ou accepte ces frontières.
Droits et licences
Le contenu de cette publication fait l’objet d’un dépôt légal. Parce que la Banque mondiale encourage la diffusion de son savoir, le présent ouvrage peut être reproduit, en intégralité ou en partie, à des fins non commerciales, dès
lors que sa paternité est pleinement reconnue.Pour tous renseignements sur les droits et licences, y compris les droits subsidiaires, s’adresser
à World Bank Publications, The World Bank Group, 1818 H Street NW, Washington, DC 20433, USA ; télécopie : 202-522-2625 ; courriel : [email protected].
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03Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
REMERcIEMENTS
Ce rapport est une mise à jour d’une étude de cadrage précédente (février 20161) dont l’objectif était d’examiner et de recommander des formats et des catégories pour les données requises ou encouragées dans le cadre de la norme de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).
Cette mise à jour correspond à la Norme ITIE 2016.
L’équipe tient à saluer la précieuse contribution apportée à ce rapport par Martin Lokanc, Andrew Brian Schloeffel et Sridar Padmanabhan Kannan de la Banque mondiale et Anders Tunold Kråkenes et Sam Bartlett du Secrétariat international de l’ITIE.
1 https://openknowledge.worldbank.org/bitstream/handle/10986/23779/Options0for0Ex00better0and0the0best.pdf?sequence=1
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TABLE DES MATIèRES
REMERCIEMENTS 3LISTE DES fIGURES 6LISTE DES TABLEAUx 6RÉSUMÉ ANALyTIqUE 7
1: INTRODUcTION ET MÉThODOLOgIE 11TERMINOLOGIE 11CLASSIfICATION DES RECOMMANDATIONS 12MÉTHODOLOGIE 13
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNEL 152.1 RÉGIME LÉGAL ET fISCAL RÉGISSANT LES INDUSTRIES ExTRACTIvES 15
Codes juridiques, réglementation et réformes 16Propriété des ressources naturelles 17Règlementation relative à l’octroi de licences 18Codes de conduite internationaux/traités 20Régime fiscal 20Décentralisation fiscale 23Entités de l’État 23visualisation 23
2.2 OCTROIS DE LICENCES 252.3 REGISTRE DES LICENCES 252.4 CONTRATS 282.5 IDENTITÉ DES PROPRIÉTAIRES RÉELS 302.6 PARTICIPATION DE L’ÉTAT 33
3: ExPLORATION ET PRODUcTION 363.1 PROSPECTION 36
Détermination du stade du projet (secteur minier) 37Détermination du stade des projets (secteur pétrolier et gazier) 37Déterminer l’état d’avancement de l’activité 38Calculer les réserves et leur valeur 38visualisation 38
3.2 PRODUCTION 39volume et valeur de la production minérale 40quantité et valeur de la production pétrolière et gazière 41Autres considérations 42
3.3 ExPORTATIONS 42
4: cOLLEcTE DE REvENUS 434.1 DIvULGATION ExHAUSTIvE DES TAxES ET REvENUS 434.2 vENTE DE LA PART DE PRODUCTION DE L’ÉTAT ET AUTRE REvENUS PERçUS EN NATURE 454.3 fOURNITURE D’INfRASTRUCTURES ET ACCORDS DE TROC 454.4 REvENUS PROvENANT DES TRANSPORTS 464.5 TRANSACTIONS LIÉES AUx ENTREPRISES D’ÉTAT 46
visualisation 46
5: ALLOcATIONS DES REvENUS 485.1 RÉPARTITION DES REvENUS 485.2 TRANSfERT INfRANATIONAUx 48
visualisation 49
04formules possibles de présentation des données - Norme ITIE 2016
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05Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLE DES MATIèRESsuite
6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUES 506.1 DÉPENSES SOCIALES PAR ENTREPRISE ExTRACTIvE 506.2 DÉPENSES qUASI fISCALES 506.3 CONTRIBUTION DES INDUSTRIES ExTRACTIvE à L’ÉCONOMIE 50
valeur et part en pourcentage du PIB des industries extractives 51Industries extractives et recettes publiques 52Industries extractives et exportations 53Industries extractives et emploi 53visualisation 55
7: RÉALISATIONS ET IMPAcT 567.1 DÉBAT PUBLIC 567.2 ACCESSIBILITÉ DES DONNÉES 56
Politique de données ouvertes 57fournir des données ouvertes 58Créer des données ouvertes 58
Étude de cas - La Revenue Development foundation 59
8: cONcLUSION 61
ANNExE I – INITIATIvES cOMPARATIvES 63
ANNExE II – PORTAIL DE cADASTRES MINIERS 69
ANNExE III - DONNÉES SUR LA PRODUcTION 70
ANNExE Iv – FAcTEURS DE cONvERSION 80
ANNExE v – cATÉgORIES DE DONNÉES cOUvERTES 82
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06Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLE DES MATIèRESsuite
Tableau 1 Profil des données pour les Exigences ITIE 14Tableau 2 Données de produites pour les codes juridiques et la réglementation 15Tableau 3 Énumération des entités de l’État 16Tableau 4 Informations qualitatives sur la propriété des ressources 17Tableau 5 Profil juridique des licences par type 19Tableau 6 Profil national du régime fiscal 21Tableau 7 Données de produites dans le cadre des octrois de licences 26Tableau 8 Données de produites pour les registres de licences 27Tableau 9 formules possibles de présentation des informations sur les contrats 29Tableau 10 Données de produites pour les bénéficiaires réels 32Tableau 11 Données de produites pour recommandations sur la participation de l’État 34Tableau 12 Établissement du profil du secteur extractif 36Tableau 13 format du volume et de la valeur de la production pétrolière et gazière 41Tableau 14 Données de produites pour le régime fiscal par catégorie de revenus 44Tableau 15 Données de produites pour les revenus de l’État 46Tableau 16 Données de produites pour la répartition des revenus 48Tableau 17 Données de produites pour les déclarations concernant les projets communautaires 51Tableau 18 Contribution des industries extractives à l’économie 54Tableau 19 Étapes du développement de l’accès aux données 56Tableau 20 Données couvertes par des initiatives intéressant l’ITIE 64Tableau 21 Comparaison des données du flexiCadastre entre les pays 68
figure 1 Contexte du régime fiscal et légal de la Mongolie 24figure 2 Propriétaires minières à Madagascar 39figure 3 Impôts et contributions supportés 47figure 4 Organigramme illustrant la répartition des revenus (valeur en USD ou monnaie locale) 49figure 5 visualisation des données sur la contribution à l’économie 55
LISTE DES FIgURES
LISTE DES TABLEAUx
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07Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
RÉSUMÉ ANALyTIqUE
L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) est une norme internationale visant à « promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles ». En encourageant les États, les entreprises extractives, la société civile et le public à s’engager dans le débat autour de la transparence du secteur extractif, elle vise à faciliter la gestion des richesses naturelles d’un pays au profit de tous ses citoyens. L’ITIE est mise en œuvre au niveau national. Au mois de juin 2016, on comptait 51 pays qui mettent en œuvre l’ITIE conformément à la Norme ITIE 2016. Depuis la création de l’Initiative, les pays qui la mettent en œuvre ont publié des rapports ITIE couvrant l’équivalent de plus de 300 exercices budgétaires.
En décembre 2015, l’ITIE a adopté sa Politique sur les données ouvertes2. Pour faciliter l’exploitation de la masse de données générées par le processus ITIE d’un pays, le présent rapport formule des recommandations pour un format standardisé permettant de mieux cerner et analyser le secteur de l’extraction et d’en améliorer la transparence.
Les catégories de données envisageables présentées dans ce rapport ne sont que des recommandations et en aucun cas des prescriptions. Elles ne devraient pas non plus être considérées comme un « modèle de rapport ». La décision concernant les catégories de données à inclure dans les rapports relève du Groupe multipartite (GM) de chaque pays.
Ce rapport propose des formats envisageables et des recommandations pour les données produites pour les Exigences de l’ITIE énumérées dans la Norme ITIE 2016. Ces recommandations sont fondées sur le recensement des catégories de données évolutives et couramment utilisées dans le cadre de chaque Exigence et elles précisent les formats des données qualitatives et quantitatives. Lorsque des normes internationales existent ou se font jour, elles sont utilisées comme base des recommandations formulées dans le rapport. Les recommandations pour les données présentées sont destinées à compléter l’exposé contenu dans le « Rapport du pays », et ne sauraient être considérées comme se substituant aux autres exigences de déclaration de l’ITIE.
Ces formats envisageables et recommandations sont proposés par l’équipe de recherche. Ils ne sont sanctionnés ni par le Conseil de l’ITIE ni par la Banque mondiale, et leur application ne garantit pas la conformité à l’ITIE. Les administrateurs de l’ITIE sont
2 https://beta.eiti.org/standard/open-data-policy
invités à examiner la « Norme ITIE 2016 » et les notes d’orientation visant à aider à appliquer les « Exigences de l’ITIE ».
Les pays membres et entreprises extractives signataires et participants de l’ITIE disposent d’un large éventail de capacités et de ressources. La capacité de fournir des informations diffère au niveau de l’État et de l’entreprise extractive, ainsi que pour la société civile et le partenaire communautaire. Pour faciliter la communication des données de chaque groupe, le présent rapport adopte une approche qui classe les formats de données aux niveaux « bien », « mieux » et « meilleur ». Ces classifications ont été élaborées par l’équipe de recherche et ne concernent pas la conformité à l’ITIE.
Un niveau de présentation des données jugé « bien » consiste à atteindre le niveau minimal de divulgation fixé par chaque Exigence de l’ITIE ; les niveaux dits « mieux » et « meilleur » vont au-delà de ces normes de base. L’ITIE étant un processus évolutif, les niveaux « mieux » et « meilleur » visent à encourager les participants intéressés à pousser plus loin la normalisation de la divulgation d’informations, lorsque le Groupe multipartite prend des engagements à communiquer davantage d’informations et de données. Les trois niveaux de recommandations ne devraient pas être considérés comme un système d’information à trois vitesses.
Le niveau « bien » fait référence à des normes de déclaration correspondant aux données minimales à fournir dans le cadre de chaque Exigence de l’ITIE. Les recommandations tiennent compte des différences de capacités entre les parties prenantes et intègrent des formats de données déjà utilisés couramment dans différents rapports ITIE établis par les pays.
Le niveau « mieux » fait référence en général à des normes de déclaration qui représentent une amélioration des données couvertes dans catégorie « bien ». Ces recommandations diffèrent en fonction de l’Exigence ITIE ; dans certains cas, elles prévoient une déclaration plus détaillée au sein d’une catégorie de données, et dans d’autres, elles font référence à des catégories de données supplémentaires qui peuvent être incluses, lorsque le Groupe multipartite le juge indiqué.
Le niveau « meilleur » fait référence à des formats standard de communication de données qui représentent les critères internationaux les plus élevés et dont on estime qu’ils permettent de fournir des informations complètes, au-delà des exigences minimales en matière de données. On y retrouve
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RÉSUMÉ ANALyTIqUEsuite
également des suggestions de catégories de données qui sont de plus en plus utilisées dans des rapports axés sur la transparence.
Les recommandations formulées dans le cadre des niveaux « mieux »/« meilleur » incluent, dans certains cas, des suggestions de déclaration de catégories de données qui englobent les tendances qui se font jour dans les domaines de la transparence et de la gouvernance. Dans d’autres cas, il peut n’y avoir qu’une seule norme qui soit considérée comme indiquée, et aucune différenciation ne sera alors faite entre les différents niveaux de recommandations. Les normes internationales applicables à certaines catégories de données évoluent, et les recommandations tiennent compte de ces tendances évolutives plutôt qu’elles ne fixent des critères de référence.
L’objectif de ce rapport est de présenter, de façon structurée, les catégories de données et leurs formats de présentation, qui peuvent être utilisés pour normaliser les informations produites au titre de chaque Exigence
ITIE. L’examen réalisé pour cette étude a porté sur un échantillon de rapports ITIE établis par les pays, ainsi que sur d’autres initiatives et normes dans le domaine.
Ces recommandations devraient être considérées comme une contribution aux efforts déployés en vue de la normalisation de la présentation des données dans le cadre des Exigences ITIE, et doivent être éprouvées afin d’identifier les problèmes de collecte de données sous les catégories figurant dans le présent rapport.
à cette fin, l’équipe de recherche recommande une approche progressive, en commençant par un ensemble précis d’Exigences dans un certain nombre de pays. Cette démarche permettrait à l’ITIE d’établir un ensemble de statistiques comparables pour diverses entités déclarantes et de commencer à élaborer des lignes directrices à l’intention des entités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE.
Le tableau ci-dessous résume les types de Données de produites pour chaque Exigence ITIE, qui sont ensuite présentés plus en détail dans le corps du texte.
08
TABLEAU : RÉSUMÉ DES DONNÉES PRODUITES RELEvANT DES ExIgENcES ITIE
Exigence ITIE Données qualitatives Données quantitatives Norme internationale existante Numéro de page
2.1a+b Cadre légal 14
Codes juridiques, réglementation et réformes ✓ ✓
Entités de l’État ✓
Propriété des ressources naturelles ✓ ✓
Règlementation relative à l’octroi de licences ✓
Codes de conduite internationaux/signataires de traités ✓ Nouvelle
2,1a Régime fiscal 20
Régime fiscal ✓ ✓
Décentralisation fiscale ✓ ✓
Investissement ✓
Douanes/commerce ✓ ✓
2.2 Octrois de licences 25
Processus d’attribution ✓ ✓
Processus d’appel d’offres ✓ ✓
2.3 Registre des licences 26
Détails relatifs à la propriété ✓
Nouvelle Données géospatiales ✓
Détails relatifs à la participation dans les entreprises ✓
Détails sur les licences ✓
2.4 Contrats 28
Titre/description/état d’avancement ✓
Nouvelle Rubriques ✓
Renseignements relatifs aux signataires ✓
Documentation ✓
formules possibles de présentation des données - Norme ITIE 2016
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09Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
RÉSUMÉ ANALyTIqUEsuite
TABLEAU : RÉSUMÉ DES DONNÉES PRODUITES RELEvANT DES ExIgENcES ITIE
Exigence ITIE Données qualitatives Données quantitatives Norme internationale existante Numéro de page
2.5 Identité des propriétaires réels 30
Renseignements relatifs aux membres du conseil
d’administration
✓
Personnes politiquement exposées ✓
2.6 Participation de l’État 32
Règles régissant la participation de l’État ✓
Outil pour la participation de l’État ✓ ✓
Part des capitaux propres ✓
Modalités d’exercice du contrôle de l’État ✓ ✓
Paiements à l’État ✓
Ressources financières des entreprises publiques ✓
Bénéficiaires des entreprises publiques ✓
3.1 Prospection 35
Stades du projet ✓ Nouvelle
État d’avancement de l’activité ✓
Réserves et ressources ✓
3.2 Production 38
Volume de production ✓ ✓
Valeur de la production ✓ ✓
3.3 Exportations ✓ ✓ 41
Volume des exportations ✓ ✓
Valeur des exportations ✓ ✓
4.1 Divulgation exhaustive des taxes et revenus 41
Droits de licence et de concession ✓ ✓
Impôts sur les bénéfices ✓ ✓
Redevances et primes ✓ ✓
Flux de revenus liés au commerce ✓ ✓
Subventions et dons ✓ ✓
4.2 Vente de la part de production de l’État et autres revenus perçus en nature 44
Dividendes et droits de l’État ✓ ✓
4.3 Fourniture d’infrastructures et accords de troc 45
Accords et contrats pertinents sur les infrastructures ✓ ✓
4.4 Revenus provenant des transports 45
Taxes de transport pertinentes ✓ ✓
5.1 Répartition des revenus provenant des industries extractives 46
Processus de perception et d’allocation ✓
Allocation et répartition des revenus ✓
Comptabilisation de l’allocation ✓
5.2 Transferts infranationaux 46
Part des revenus totaux transférée directement aux
collectivités/administrations locales
✓ ✓
Gouvernance des paiements versés aux collectivités
locales
✓ ✓
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10Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLEAU : RÉSUMÉ DES DONNÉES PRODUITES RELEvANT DES ExIgENcES ITIE
Exigence ITIE Données qualitatives Données quantitatives Norme internationale existante Numéro de page
6.1 Dépenses sociales par entreprise extractive 49
Allocation des fonds/projets en nature ✓ ✓
Engagements des entreprises extractives envers les
communautés locales
✓ ✓
6.3 Contribution du secteur extractif à l’économie 50
(Part du PIB) ✓ ✓
Part des recettes publiques ✓ ✓
Industries extractives et exportations ✓ ✓
Industries extractives et emploi ✓ ✓
RÉSUMÉ ANALyTIqUEsuite
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11Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
1: INTRODUcTION ET MÉThODOLOgIE
L’Initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE) est une norme internationale visant à « promouvoir une gestion transparente et responsable des ressources naturelles ». En encourageant les États, les entreprises extractives, la société civile et le public à s’engager dans le débat autour de la transparence du secteur extractif, elle vise à faciliter la gestion des richesses naturelles d’un pays au profit de tous ses citoyens.
Un Rapport national ITIE contient une mine d’informations sur les régimes qui touchent le secteur extractif du pays et son peuple. La production d’informations, aussi bien sous le format d’exposé et que sous celui de données, est destinée à faciliter la collaboration entre les différentes parties prenantes dans le processus de l’ITIE. Ce processus ayant gagné en maturité au fil des ans, il est devenu nécessaire de rendre ces informations plus exhaustives et accessibles.
Pour faciliter l’exploitation des riches données générées par le processus d’examen de l’ITIE d’un pays, ce rapport formule des recommandations sur les formats de présentation des données, le but étant de normaliser l’information à travers l’horizon temporel d’un pays et entre les pays.
Un certain nombre d’intervenants participent au processus de production de données de l’ITIE, qu’il s’agisse du Groupe multipartite (GM), des organismes publics, des entreprises extractives, des collectivités locales ou des groupes de la société civile. Les recommandations contenues dans ce rapport sont destinées à aider ces parties prenantes à présenter les données (qualitatives et quantitatives) sous un format normalisé pour permettre de mieux cerner et analyser le secteur extractif et de le rendre plus transparent.
Les normes de format de données présentées dans ce rapport ne sont que des recommandations et en aucun cas des prescriptions. Elles ne devraient pas non plus être considérées comme un « modèle de présentation de rapport », la décision concernant les données à rapporter relevant du Groupe multipartite du pays. Les recommandations s’appliquent aux données produites et n’ont pas vocation à se substituer aux exigences de déclaration de plus large portée dans le cadre du processus de l’ITIE.
Ces formats envisageables et recommandations sont proposés par l’équipe de recherche. Ils ne sont sanctionnés ni par l’ITIE ni par la Banque mondiale, et leur application ne garantit pas la conformité à l’ITIE. Les entités de mise en œuvre de l’ITIE sont invitées à
examiner la Norme ITIE et les notes d’orientation visant à aider à appliquer les Exigences de l’ITIE.
Le rapport se fonde sur un examen du format et des catégories des données actuellement déclarées par des initiatives internationales sur la transparence des revenus d’activités extractives, lequel est complété par les propres expériences de l’équipe de recherche dans la gestion des données du secteur extractif depuis plus de trois décennies.
Le rapport commence par une description de la méthodologie et la définition des termes utilisés, avant de passer en revue chacune des Exigences ITIE. Sous chaque Exigence, le rapport recommande des normes pour les catégories et les formats de données qui peuvent être utilisés par les administrateurs de l’ITIE. Une sous-section sur la visualisation de l’ensemble de données particulier est également recommandée le cas échéant.
Les dernières sections du rapport portent sur les aspects de l’accessibilité des données de l’ITIE telles que les langages informatiques des rapports, et la politique de données ouvertes préconisée dans les normes 2016.
TERMINOLOgIELa terminologie suivante est utilisée dans le présent rapport.
Données : à moins qu’il ne soit accompagné de l’épithète « quantitatives », « qualitatives » ou « spatiales », ce terme fait référence d’une manière générale aux informations recueillies ou mises à disposition au titre d’une Exigence ITIE.
catégorie de données : fait référence à une rubrique de données pour laquelle des informations sont présentées (telles que des données sous la rubrique « Taux de l’impôt sur les sociétés »).
Format de données : fait référence précisément aux unités de présentation des points de données. Les termes suivants sont utilisés pour classer les formats :
• Les données qualitatives ont été réparties en trois catégories :
– Exposé : il s’agit du rapport descriptif, où l’entité de mise en œuvre fait le récit des informations à communiquer.
– Texte : il s’agit des informations fournies sous forme de texte, mais qui ne devraient pas être utilisées à des fins descriptives. Il est utilisé pour
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12Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
1: INTRODUcTION ET MÉThODOLOgIEsuite
faire référence aux titres des régimes juridiques ou aux noms d’organismes gouvernementaux, etc.
– Classification : fait référence aux points de données qui doivent rentrer dans des classifications prédéfinies et fait appel à l’approche consistant à cocher des cases
• Quantitatives : lorsque les informations sont présentées en valeur numérique dans les unités appropriées
• Spatiales : lorsque des informations se rapportant à des coordonnées spatiales sont présentées dans les unités appropriées.
Point de données : il s’agit d’une entité ou d’un point de données simple (tel qu’un pourcentage ou une valeur en dollars).
Exigence ITIE : fait référence à une Exigence, et à une rubrique ou sous-rubrique applicable, comme indiqué dans la Norme ITIE publiée par le Secrétariat international de l’ITIE le 23 février 20163. Pour chaque Exigence, le rapport indique d’abord s’il s’agit d’un critère « exigé » ou « encouragé », mais il ne fait pas davantage de distinctions dans le texte. Dans le document faisant l’objet de la Norme de l’ITIE, les Exigences identifiées pour les normes de Données de produites sont énumérées dans le Tableau 1 Profil des données pour les Exigences ITIE.
État : sauf indication contraire, le terme État renvoie à l’Administration centrale. Lorsqu’une distinction est nécessaire, le terme « Administration infranationale » est utilisé pour désigner l’administration provinciale/infranationale.
Monnaie nationale : lorsque le rapport recommande de présenter la monnaie nationale, il s’agit d’utiliser le format à 3 lettres de la norme ISO 42174, par exemple AED, AfN, etc.
Norme : ce terme est utilisé pour désigner un point de référence ou un indicateur d’usage, et sauf indication contraire, il ne fait pas référence à la Norme ITIE publiée par le Secrétariat international.
cLASSIFIcATION DES REcOMMANDATIONSLes pays membres et entreprises extractives signataires et participants de l’ITIE font appel à un large éventail de capacités et de ressources. La capacité de fournir des informations diffère au niveau de l’État et de l’entreprise, ainsi que de la société civile et des
3 https://eiti.org/document/standard 4 http://www.iso.org/iso/home/standards/currency_codes.htm
partenaires communautaires. Pour faciliter la communication sous format harmonisé des données de chaque groupe, le présent rapport adopte une approche qui classe les normes de données aux niveaux « bien », « mieux » et « meilleur ». Ces classifications ont été élaborées par l’équipe de recherche et ne concernent pas la conformité à l’ITIE.
L’approche permet de formuler des recommandations à trois niveaux : le niveau « bien » concerne le fait de satisfaire aux critères minimums définis par une Exigence ITIE ; les niveaux « mieux » et « meilleur » vont au-delà des normes de base. Ces deux catégories comprennent/font également des catégories de données de plus en plus utilisées dans les rapports ITIE établis par les pays et les instances d’autres initiatives de transparence extractives.
L’ITIE étant un processus évolutif, les niveaux « mieux » et « meilleur » visent à encourager les participants à normaliser l’établissement de rapports lorsque le Groupe multipartite prend des engagements à communiquer davantage d’informations et de données. Les trois niveaux de recommandations ne devraient pas être considérés comme un système d’information à trois vitesses, mais ils ont plutôt vocation à permettre aux participants disposant de capacités différentes de communiquer leurs données.
Le niveau « bien » renvoie aux normes applicables aux catégories de données et au format dans lesquels les données devraient être présentées, qui correspondent aux données minimales à communiquer au titre de chaque Exigence ITIE. Les recommandations tiennent compte des différences de capacités entre les parties prenantes et intègrent des formats de données déjà utilisés couramment dans différents rapports ITIE établis par les pays.
Le niveau « mieux » renvoie à des normes (format et catégories de données) qui représentent des améliorations apportées aux données couvertes au niveau « bien ». Ces recommandations diffèrent en fonction de l’Exigence ITIE ; dans certains cas, elles prévoient des normes pour une déclaration plus détaillée au sein d’une catégorie de données, et dans d’autres, elles font référence à la communication de plus de détails dans chacune des catégories. Dans d’autres cas encore, il peut n’y avoir qu’une seule norme qui soit considérée comme indiquée, et aucune différenciation ne sera alors faite entre les différents niveaux de recommandations.
Le niveau « meilleur » (format et catégories de données) renvoie à des normes qui représentent les
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13Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
1: INTRODUcTION ET MÉThODOLOgIEsuite
références et normes internationales les plus élevées et dont on estime qu’elles permettent de fournir des informations exhaustives, au-delà des données minimales exigées. Pour certaines catégories, des normes internationales commencent à voir le jour, et les recommandations reflètent l’évolution des tendances plutôt que des normes établies. Dans certains cas, les catégories de données comprennent la terminologie et les questions dont il est de plus en plus fait état dans les rapports ITIE nationaux et d’autres évaluations. Les recommandations formulées au titre de ce groupe ne sont pas des prescriptions, mais les participants de l’ITIE gagneraient à les envisager afin d’améliorer leurs normes de présentation de l’information.
MÉThODOLOgIEComme le stipule la Norme ITIE, les données présentées au titre de chaque Exigence ITIE ont d’abord été classées dans les catégories « qualitatives », « quantitatives » et « spatiales ». Deux jugements ont été appliqués ici : tout d’abord ce à quoi l’Exigence ITIE se prête naturellement, et ensuite la question de savoir si des points de données de nature différente peuvent être identifiés. à titre d’exemple, la couverture du Cadre légal se prête naturellement à un exposé descriptif, mais des questions spécifiques (telles que la propriété des ressources) peuvent être ajoutées comme point de données binaire/simple dans ce domaine.
Deuxièmement, les données qui sont plus susceptibles de s’aligner sur les normes internationales et celles plus susceptibles de s’aligner sur des normes nationales plus spécifiques ont été marquées. Le principe fondamental de cette distinction était la probabilité qu’une catégorie de données soit comparable entre les pays. Par exemple, les données quantitatives sur le volume de production de pétrole sont considérées comme plus susceptibles de permettre des comparaisons entre pays qu’un exposé sur les contrats et licences5.
Troisièmement, une distinction a été faite entre les données nécessitant une ventilation et celles nécessitant des détaillés. L’idée était de déterminer si les données peuvent être « résumées », auquel cas elles se prêtent à la ventilation. Lorsque ce résumé n’est pas possible, les données sont plus susceptibles de tomber dans la catégorie des données faisant appel à des
5 Cela ne suppose pas que les données nationales ne peuvent pas être comparées entre les pays, mais tout simplement que la norme de comparaison n’est pas clairement établie.
détails. Ainsi, les données sur les licences requièrent des détails (nom de l’entreprise, la date de l’autorisation, etc.), tandis que le flux de revenus pour l’État représente des données qui appellent une ventilation (où les composantes peuvent être résumées en somme plus importante). Les résultats de cette évaluation sont présentés dans le Tableau 1.
Ce tableau a également été utilisé pour déterminer les Exigences ITIE où les catégories de données couramment utilisées étaient faciles à identifier et à celles qui nécessitaient un examen plus approfondi. Ces dernières rubriques ont été examinées de manière plus approfondie compte tenu des normes en la matière et des analyses de recherche, en pesant les avantages et les inconvénients des différentes options, lorsque des normes communes n’étaient pas appliquées. Les recommandations contenues dans ce rapport se fondent sur l’aboutissement de ces conclusions.
Une fois que le profil principal de chaque Exigence ITIE a été établi, un examen des données déclarées par des initiatives internationales de transparence, des bases de données internationales et des normes d’information dans le domaine a été réalisé. Les rapports ITIE du Ghana, de l’Indonésie, du Kazakhstan, de la Mongolie, de la Norvège, du Pérou, des Îles Salomon et de la Zambie ont également été examinés. Ces pays ont été sélectionnés parce qu’ils couvrent des zones géographiques diverses, ont publié leurs rapports récemment rapports (2012-2015) dont certains concernent aussi bien la production pétrolière que minière. En outre, ces pays reflètent différents niveaux de capacités de l’État.
L’examen a porté sur le format des données/les informations contenues dans chaque catégorie de données pertinentes pour les Exigences ITIE, et le niveau de ventilation et de détail. Les catégories et formats de présentation des données utilisés couramment ont été recensés.
En outre, les parties prenantes d’un certain nombre d’initiatives de transparence ont été interrogées sur leurs expériences concernant les données en rapport avec les Exigences ITIE et des questions plus larges sur les données dans le secteur.
La section suivante se fonde sur les critères de chaque Exigence ITIE énumérés dans le Tableau 1 Profil des données pour les Exigences ITIE. La numérotation de chaque section ci-dessous correspond au système de numérotation adopté dans la Norme ITIE 2016. La première étape consistait à établir les catégories de données qui seraient applicables, le format de chaque
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14Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
1: INTRODUcTION ET MÉThODOLOgIEsuite
catégorie, puis les recommandations pour les niveaux « bien », « mieux » et « meilleur » des pratiques. Les recommandations relatives aux formats au sein de chaque catégorie de données sont à considérer comme applicables lorsque la catégorie de données concernée est utilisée. Les catégories de données elles-mêmes ne sont pas des prescriptions. Les normes sont
recommandées par l’équipe de recherche. Certaines catégories de données, telles que la Participation de l’État, peuvent être traitées sous deux Exigences ITIE. Ces catégories sont répertoriées une seule fois, la liste exhaustive des catégories de données couvertes étant fournie à l’annexe v.
TABLEAU 1 PROFIL DES DONNÉES POUR LES ExIgENcES ITIE
Exigence ITIEDonnées
qualitativesDonnées
quantitativesDonnées spatiales
Norme internationale
existante ?Ventilation de
donnéesDétail de données
2,1a Régime fiscal ✓ ✗ ✗ ✓
2.1a+b Cadre légal ✓ ✗ ✗ ✓
2.2 Octrois de licences ✓ ✗ ✓
2.3 Registre des licences ✓ ✓ ✗ ✓
2.4 Contrats ✓ ✓ ✗
2.5 Identité des propriétaires réels ✗ ✗
2.6 Participation de l’État ✓ ✓ ✗ ✗
3.1 Prospection ✓ ✓ ✗ ✓
3.2 Production ✓ ✓ ✓ ✓
3.3 Exportations ✓ ✓ ✓
4.1 Divulgation des taxes et des revenus ✓ ✓ ✓
4.2 Vente de la part de production de l’État ou autres revenus perçus en nature ✓ ✓ ✓ ✓
4.3 Fourniture d’infrastructures et accords de troc ✓ ✓ ✗ ✓
4.4 Revenus provenant des transports ✓ ✓ ✓ ✗ ✓
5.1 Répartition des revenus ✓ ✓ ✓ ✓
5.2 Transferts infranationaux ✓ ✓ ✗ ✓ ✓
6.1 Dépenses sociales par entreprise extractive ✓ ✓ ✗ ✗ ✓
6.3 Contribution du secteur extractif à l’économie ✓ ✓ ✓ ✓
Clé : ✓ : applicable à la catégorie
X : enquête plus approfondie menée par l’équipe de recherche
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15Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNEL
2.1 RÉgIME LÉgAL ET FIScAL RÉgISSANT LES INDUSTRIES ExTRAcTIvES
L’Exigence ITIE 2.1 (exigé) est définie comme suit :
a) [Ces] informations doivent comprendre une description succincte du régime fiscal, incluant le niveau de décentralisation fiscale, un aperçu des lois et de la réglementation pertinentes, et des informations sur les rôles et responsabilités des entités de l’État concernées.
b) Dans les domaines où le gouvernement entreprend des réformes, le Groupe multipartite est encouragé à s’assurer que celles-ci sont bien documentées dans le rapport ITIE.
La vue d’ensemble des régimes légal et fiscal peut couvrir les lois, les proclamations et les règlements, les départements, bureaux ou organismes qui exercent cette autorité et les réformes à l’étude.
L’examen d’un échantillon de rapports ITIE nationaux récents montre un éventail de sources de rapports courants qui constituent un contexte des régimes légal et fiscal. à titre d’exemple, dans le cas des régimes légaux, le rapport ITIE 2013 du Kazakhstan6 indique les titres des codes juridiques applicables au secteur extractif, alors que le rapport national des Îles Salomon de 20137 fournit une brève analyse de l’état du régime légal.
6 https://eiti.org/files/EITI-2013-Report-Kazakhstan_Annex.pdf7 https://eiti.org/files/SIEITI%202013%20Reconcilation%20Report
Les catégories de données suivantes ont été identifiées dans le cadre de cette Exigence ITIE. Les catégories/formats des données de chacun d’eux sont ensuite examinés en détail.
• Régime légal :
– Codes juridiques, réglementation et réformes
– Propriété des ressources naturelles
– Règlementation relative à l’octroi de licences
– Codes de conduite internationaux/signataires de traités
• Régime fiscal :
– Transactions fiscales
– Décentralisation fiscale
• Entités de l’État
cODES jURIDIqUES, RÉgLEMENTATION ET RÉFORMESDonnées de produites : Exposé + données quantitativesLes informations requises au titre de cette Exigence ITIE peuvent revêtir deux formes : la première est une description narrative des codes juridiques et de la réglementation qui régissent le secteur extractif, et la seconde ce sont les données quantitatives qui donnent une vue d’ensemble de ces codes.
Les bonnes pratiques dans le cadre de cette Exigence ITIE devraient couvrir les informations concernant les principaux documents juridiques, documents réglementaires et documents de politique, énumérés dans le Tableau 2. Ces catégories de données renvoient
TABLEAU 2 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES cODES jURIDIqUES ET LA RÉgLEMENTATION
Catégorie Désignation/titre Disponible dans/sur
Date d’insertion/publication de la version d’origine
Dernière mise à jour/modification Réforme en cours
Bien
Législation
• Loi sur les mines et les minéraux
• Loi sur le pétrole/les hydrocarbures
• Contrats types officiels
Texte Nom du dépt./journal
officiel
Lien URL si disponible
AAAA MM-AAAA Oui/Non
Si oui, préciser :
• À l’étude
• En cours d’examen au
parlement/sénat
• En attente de promulgation
par l’autorité compétente
Réglementation(s)
directives
Texte AAAA MM-AAAA
Document d’orientation Texte AAAA MM-AAAA
Mieux/Meilleur
Autre législation envisagée pertinente Par ex. si la participation
des populations locales
est prévue dans la
législation
environnementale
Nom du dépt./journal
officiel
Lien URL si disponible
0000000-EITI_Report_French.indd 15 10/13/16 3:52 PM
16Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
à législation spécifique au secteur extractif. Le titre de chaque législation, réglementation et directive applicables devrait être indiqué, ainsi que où le lieu où trouver le document, l’année de son élaboration et la date de sa dernière mise à jour/modification. En outre, si le cadre légal est en cours de réforme, il convient de préciser à quel stade se situe la réforme.
Dans les recommandations en vue des niveaux « mieux » et « meilleur », l’équipe de recherche propose d’inclure d’autres cadres légaux qui incluent des références au secteur extractif. Les codes miniers et des hydrocarbures diffèrent d’un pays à l’autre et peuvent être exhaustifs ou, pour certaines réglementations, faire référence à d’autres codes. Par exemple, la législation environnementale ou les lois sur le travail peuvent comprendre des clauses subsidiaires et règlements spécifiques applicables à l’industrie extractive. Si tel est le cas, les références et les liens peuvent être inclus.
Une liste étendue d’autres lois n’est pas fournie ici, étant donné qu’en fonction de la structuration des codes et règlements miniers, ces lois diffèreront d’un pays à l’autre. Les catégories de données recommandées comprennent tous les documents juridiques/réglementaires pertinents et les points de données se rapportant à ces derniers. Les règlementations/codes fiscaux sont abordés dans une sous-rubrique plus loin dans cette section.
Le Tableau 2 comprend également une colonne pour les informations sur les réformes en cours. L’indication
« à l’étude » renvoie au dialogue politique qui a lieu sans pour autant qu’un changement d’ordre procédurier n’ait encore été apporté aux codes miniers. L’indication « Au parlement » (ou autre selon le cas) signifie qu’un projet de loi a été élaboré pour examen. L’indication « En attente de promulgation » signifie que le projet de loi a été adopté par le parlement attend l’autorisation finale, avant de pouvoir être considéré comme loi.
Comme il peut y avoir un certain nombre d’organismes/services chargés de l’application d’une seule loi, par souci de clarté, l’information sur l’organisme responsable ou l’autorité réglementaire pour les codes juridiques et la règlementation a été omise dans les catégories de données requises ici. Les informations sur les entités compétentes et les autorités réglementaires sont fournies sous « entités de l’État ».
PROPRIÉTÉ DES RESSOURcES NATURELLESDonnées de produites : Exposé + classification Dans la majorité des pays, les ressources minérales et pétrolières sont considérées comme appartenant au pays et les droits d’extraction sont administrés par l’Administration centrale ou les Administrations infranationales. Dans certains cas (comme la Papouasie-Nouvelle-Guinée) le cadre légal confère ce droit aux propriétaires des terres. Dans d’autres (comme les États-Unis) les droits de propriété peuvent différer, en fonction de l’emplacement des ressources (terres publiques ou privées). Dans d’autres encore, les
TABLEAU 3 ÉNUMÉRATION DES ENTITÉS DE L’ÉTAT
Catégorie Information incluse Format de données
Bien
Département/
entité
Texte Exposé
Lien URL si possible
Fonction principale (de chaque organisme) Exposé Exposé
Niveau d’autorité (de chaque entité) Préciser :
• Organismes qui autorisent/décident
• Accord d’exonération
• Collecte de revenus
• Audit/dépenses
Classification
Mieux/Meilleur
Attribution des contrats et des licences • Titre du département/de l’entité
Préciser :
• Organismes qui autorisent/décident
• Accord d’exonération
• Collecte de revenus
• Audit/dépenses
Exposé
Lien URL si possible
Classification
Réglementation et suivi des opérations
Perception des taxes, impôts et redevances
Gestion et affectation des revenus
Mise en œuvre de politiques et projets de
développement durable
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17Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
propriétaires ne disposent pas des droits sur le sous-sol, mais ont le droit d’autoriser l’accès à leurs terres aux entreprises extractives. Il est donc jugé utile de fournir ces informations spécifiquement tout en indiquant le contexte du régime légal.
Il est considéré comme une bonne pratique de préciser l’entité qui a la propriété des ressources naturelles, l’autorité d’accorder le droit d’extraction, et le document juridique qui confère ce droit. Les exemples fournis dans le Tableau 4 le sont à des fins d’illustration et ne devraient pas être considérés comme une liste exhaustive.
Un niveau de détail plus poussé serait considéré comme une meilleure pratique, lorsque davantage d’informations sont fournies en décomposant ces droits par minéraux/pétrole et gaz et en les classant de sorte à préciser s’ils sont administrés par les États fédéral et fédéré, etc.
Enfin, la meilleure pratique consisterait à inclure d’autres cadres juridiques qui pourraient être applicables à la propriété/gestion du secteur extractif. Ces cadres incluraient des accords juridiques passés individuellement avec les populations autochtones, lorsque ces dernières ont le droit de refuser les activités extractives sur leurs terres. D’autres lois qui peuvent
tomber dans cette catégorie comprennent toutes celles qui précisent les zones qui ne sont pas ouvertes à l’activité extractive (telles que les réserves protégées, les parcs nationaux, les sites de patrimoine, etc.), et celles qui classent une ressource naturelle particulière comme ressource stratégique8, entre autres. La liste fournie dans cette catégorie ne l’est qu’à titre indicatif.
RègLEMENTATION RELATIvE à L’OcTROI DE LIcENcES Données de produites : Exposé + données quantitativesBien que les définitions des licences soient généralement incluses dans les codes et règlements miniers et pétroliers, nous recommandons que ces informations soient fournies séparément de l’exposé sur les codes légaux et la règlementation.
Les pratiques du niveau « bien » concernent notamment les catégories de base pour les données sur les licences qui seront présentes dans les cadres légaux
8 Un gisement d’une importance stratégique peut être défini comme « un gisement dont le volume peut avoir un impact potentiel sur la sécurité nationale ou l’économie et le développement social du pays, comme les niveaux national ou régional, ou produit ou a les potentialités immédiates pour produire plus de 5 % du PIB total dans une année donnée ».
TABLEAU 4 INFORMATIONS qUALITATIvES SUR LA PROPRIÉTÉ DES RESSOURcES
Catégorie Informations fournies Format de données
Bien
Propriété des ressources naturelles d
pays
Propriétaire légal :
• Administration centrale/infranationale
• Propriétaire des terres (privé)
• Propriété hybride
Préciser :
Référence au document juridique conférant ce
droit
Exposé
Lien URL si possible
Autorité qui accorde le droit
d’extraction
Droit d’extraction accordé par :
• Constitution
• Règlementations
• Contrats individuels
Préciser :
Référence au document juridique conférant ce
droit
Exposé
Lien URL si possible
Mieux
Ces droits sont-ils spécifiés par type
de minéral type/pétrole et gaz ?
Précision sur la liste :
• Métaux précieux par l’Administration
centrale
• Matériaux de carrière par l’Administration
locale
Préciser :
Référence au document juridique conférant
ces droits
Exposé
Lien URL si possible
Meilleur
Autres cadres légaux ayant une
incidence sur la propriété des
ressources
Spécification des gisements stratégiques
Droit de refus par la communauté locale
(semblable au consentement préalable, libre
et éclairé (CPLE))
Préciser :
Référence au document juridique régissant
cela
Exposé
Lien URL si possible
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18Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
régissant les licences (Tableau 5). Dans différents pays, une terminologie différente peut être utilisée, par exemple « permis », « baux » ou « licences ». En outre, certains pays peuvent utiliser un plus grand nombre de catégories que d’autres.
Dans le secteur minier, les classifications couramment utilisées pour les licences sont les suivantes :
• claim : Le sol couvert par le polygone a été réservé à une activité qui aura lieu. Des minéraux ont été trouvés dans cette zone, mais aucune activité minière n’y est menée.
• Bail/licence d’exploration, prospection : Le sol couvert par le polygone fait l’objet d’un bail ou d’une licence d’exploration. Aucune activité minière.
• Permis d’exploration : Le propriétaire de ce sol couvert par le polygone a un permis d’exploration des minéraux. Aucune activité minière.
• Bail minier/licence minière : Le sol couvert par le polygone a été réservé à une activité minière ou une activité minière y est actuellement menée.
• Licence d’extraction de carrière : Le propriétaire dispose d’une licence d’exploitation de carrière sur une zone clairement définie, où sont extraits des matériaux de construction, tels que le sable, le gravier et la roche de carrière.
• Licence d’exploitation minière artisanale : Cela concerne les activités minières réalisées manuellement, sans recours à des machines.
• Autre : Tout autre type de concession non affecté aux autres types, par exemple les concessions d’infrastructure.
Dans le secteur du pétrole et du gaz, les classifications suivantes sont couramment utilisées :
• Licences d’études sismiques/d’exploration : Permet au détenteur de l’autorisation de réaliser des études
sismiques et d’exploration dans une zones donnée (que ce soit sur la terre ferme ou au large). Il peut également s’agir d’une autorisation d’accès spéciale pour les activités d’exploration.
• Bail de conservation : Permet à son détenteur de conserver certains droits sur les découvertes de pétrole, qui ne sont pas actuellement prêtes pour l’exploitation commerciale, mais pourraient l’être dans la prochaine décennie (la période du bail varie en fonction du pays/de la licence).
• Licences d’exploitation/production : La zone couverte par cet îlot a été réservée à l’extraction du pétrole. Ces îlots peuvent également être appelés concessions.
Selon le pays, l’entité de mise en œuvre de l’ITIE devrait décrire ces droits miniers ou énergétiques, comme indiqué dans la réglementation du pays, et inclure les catégories suggérées ci-dessus lorsqu’elles sont disponibles et appropriées.
Les pratiques du niveau « meilleur » consistent à ventiler davantage les catégories de données dans le cadre des profils de licence par type de droit sur les minéraux ou l’énergie. Aucune recommandation spécifique n’est formulée au titre de la pratique du niveau « meilleur » pour cette catégorie en dehors de la fourniture de toutes les informations jugées pertinentes qui ne sont pas déjà incluses dans les deux recommandations précédentes. Ces informations peuvent revêtir la forme d’exposé. quelques suggestions à envisager sont présentées dans le Tableau 5.
Le Tableau 5 traite exclusivement du contexte juridique de l’octroi de licences et ne concerne pas les données produites pour l’Exigence ITIE (2.2 et 2.3) sur le registre et les octrois de licences. Ces deux Exigences sont abordées plus loin dans le rapport.
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19Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 5 PROFIL jURIDIqUE DES LIcENcES PAR TyPE
Catégorie Description
Accordée par : Nom de l’autorité
Disponible dans/sur Durée Zone
Frais de demande (par licence)
Frais annuels (le cas échéant)
Bien
Intitulé de la licence : Ressources minérales
Claim : Texte Texte Nom du dépt./
journal officiel
Lien URL si
disponible
Nbre d’années Préciser l’unité
(en hectares)
pour chaque
licence
Valeur en USD/
hectare
Monnaie
nationale/hectare
Valeur en USD/
licence
Monnaie
nationale/licence
Bail d’exploration Texte Texte
Licence d’exploration Texte Texte
Licence de prospection Texte Texte
Licence d’exploitation Texte Texte
Clôture/réhabilitation Texte Texte
Exploitation minière artisanale Texte Texte
Intitulé de la licence : Pétrole/gaz
Étude sismique Texte Texte Nom du dépt./
journal officiel
Lien URL si
disponible
Nbre d’années
Préciser s’il
diffère par
licence
Préciser les
dimensions de
l’îlot
km2 x km2
Redevances par
km2
Valeur en USD/
licence
Monnaie
nationale/licence
Prospection Texte Texte
Exploitation Texte Texte
Concessions
(Y compris toutes primes à la signature)
Texte Texte Valeur en USD/
monnaie
nationale
Mieux : Pour chaque intitulé de licence énuméré ci-dessus, ventiler davantage l’information par
Échelle des licences
Petite échelle Exposé Texte Nom du dépt./
journal officiel
Lien URL si
disponible
Nbre d’années Superficie
Min. – Max.
(en hectares)
Monnaie
nationale/valeur
en USD – par
licence
Frais applicables
par année 1,
année 2 et
année 3
Échelle moyenne
Grande échelle
Type de minérala (applicable si les licences diffèrent par minéral)
Métaux précieux Exposé Texte Nom du dépt./
journal officiel
Nbre d’années
Lien URL si disponible
Métaux de base
Minéraux industriels
Obligations environnementales
Obligations environnementales Exposé Texte Nom du dépt./journal officiel
Lien URL si disponible
% de la valeur du projet/revenue selon le cas
Valeur en USD/projet
Fonds environnemental Exposé Texte % de la valeur du projet/revenue selon
le cas
Droits sous-jacents
Le droit d’exploration est-il exclusif/non
exclusif ?
Exclusif/non
exclusif
Texte
Le droit d’exploration peut-il être converti
pour inclure le droit d’extraction ?
Oui/Non Lien URL si disponible
a : voir l’annexe III pour une liste exhaustive des minéraux
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20Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 5 PROFIL jURIDIqUE DES LIcENcES PAR TyPE
Catégorie Description
Accordée par : Nom de l’autorité
Disponible dans/sur Durée Zone
Frais de demande (par licence)
Frais annuels (le cas échéant)
Meilleur : Fournir des cadres légaux supplémentaires spécifiques aux licences
Limites sur la propriété par type de licence Y a-t-il des restrictions légales concernant qui peut posséder une licence (exposé) ?
Y a-t-il des restrictions sur le nombre de licences qu’une entité peut avoir (exposé) ?
Certaines zones sont-elles réservées à l’État (exposé) ?
Exigences relatives à la détention de
licence
Dépenses minimum sur les zones couvertes par la licence (exposé + données qualitatives)
Exigences de déclaration de la part des entreprises - mensuelles, trimestrielles, annuelles (exposé + données qualitatives)
Règlement concernant la cession et l’abandon de licences (exposé)
Autres Selon que le Groupe multipartite le juge approprié pour le pays
cODES DE cONDUITE INTERNATIONAUx/TRAITÉSDonnées de produites : Exposé Il existe un certain nombre de codes de conduite internationaux pour le secteur extractif, dont les pays et les entreprises sont signataires. Ces instruments peuvent influer sur l’environnement juridique et les exigences de conformité pour un pays et pour l’entreprise. Certains d’entre eux sont énumérés ci-dessous et peuvent être considérés comme rentrant dans la catégorie « informations supplémentaires ». L’équipe de recherche n’a pas fourni de recommandation de type bien/mieux/meilleur pour l’inclusion de ces données exposés, mais les recherches menées dans le cadre de ce rapport ont montré que ces codes reviennent souvent dans le débat sur la gouvernance et la transparence du secteur extractif. Par conséquent, la mention des conventions ou traités internationaux dont l’État est signataire, sous forme d’exposé, peut être envisagée. voici quelques exemples de tels codes :
• Minéraux de conflit dans la région des Grands Lacs
• Convention sur la diversité biologique (Traité sur la biodiversité)
• Convention sur le droit de la mer
• Traités relatifs à la double imposition
• Code de l’OIT - Sécurité et santé dans l’industrie du fer et de l’acier
• Code de l’OIT - Sécurité et santé dans les mines de charbon souterraines
• Convention 169 de l’OIT relatives aux peuples indigènes et tribaux dans les pays indépendants
• Conventions et recommandations de l’OIT concernant les droits de l’homme et les questions du travail
• Pacte international relatif aux droits civils et politiques (ONU)
• Code international de gestion du cyanure
• Processus de Kimberley
• Convention de Ramsar sur les zones humides d’importance internationale
• Déclaration de Stockholm
• Convention de l’UNESCO pour la protection du patrimoine mondial culturel et naturel
• Mesures commerciales de l’OMC sur le contenu local
RÉgIME FIScALDonnées de produites : classification + données qualitatives + exposéIl existe un certain nombre de points de données qui peuvent fournir le cadre du régime fiscal pour les industries extractives du pays. Ils concernant la fourniture d’informations sur le type de transactions fiscales qui sont applicables au secteur (allant des impôts aux cotisations de sécurité sociale, etc.). Cette section fournit des options pour un aperçu du contexte d’un régime fiscal exclusivement. Une description et des données détaillées des catégories des flux de revenus sont couvertes par l’Exigence ITIE (4.1-4.6) « Collecte des revenus ».
Outre l’examen d’autres initiatives et des rapports ITIE nationaux, le Tableau 6 s’appuie sur des
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21Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 6 PROFIL NATIONAL DU RÉgIME FIScAL
Catégorie Information incluse Format de données
Impôt sur les sociétés (IS)
Taux maximum de l’IS Taux (%) Quantitative
Niveau auquel il est appliqué • Fédéral• Administration infranationale
Classification
Restriction sur l’utilisation des pertes fiscales Oui/NonPar taux (%) ou par nbre d’années
Quantitative
Abattements/contrats spéciaux Oui/Non Quantitative
Taxes minières
Désignation de la taxe minière Titre Texte
Niveau • Fédéral• Provincial• Autre (le cas échéant)
Classification
Base • Ad valorem (% de la valeur du produit)• Ad valorem progressive en fonction du prix• Ad valorem progressive en fonction de la production• Ad valorem progressive en fonction du ratio d’exploitation/des bénéfices• Redevance appliquée à la marge d’exploitation (redevances sur les bénéfices nets)• Autres (échelle mobile, formule, etc. préciser)
Classification
Taux pour les 5 principaux produits d’extraction sur la
base de la valeur de la production, par exemple :
(dépendra de la base)
Cuivre % ou USD/tonne Quantitative
Or % ou USD/once Quantitative
Produits pétroliers % de revenus Quantitative
Minéraux en vrac USD/tonne Quantitative
Déductible dans le calcul de l’IS Oui/Non Quantitative
Taxe pétrolière et gazière
Désignation de la taxe pétrolière et gazière Titre Texte
• Taxe sur la production de l’Administration infranationale• Frais de manutention de production• Revenu net/frais d’exploitation• Coûts/frais de bail• Autres (préciser)
Classification
Niveau • Fédéral
• Provincial
• Autres (progressif/régressif, le cas échéant)
Classification
Base • Tête de puits• Redevance basée sur la production• Taxe sur les revenus basée sur la production• Partage des bénéfices pétroliers sur la base du taux de rentabilité• Bénéfices excédentaires/résultat exceptionnel• Taxe sur les ressources basée le prix• Autres (échelle mobile, primes de production, etc.)
Classification
Autres taxes et paiements
Désignation des autres taxes et impôts • TVA• Recettes des ventes• Impôt sur les bénéfices exceptionnels• Impôt sur les gains en capital
Quantitative
Base d’autres taxes et impôts • Prix du minéral/pétrole/gaz• Revenu brut• Chiffre d’affaires
Quantitative
Taux d’autres taxes et impôts Taux (%) Quantitative
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22Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 6 PROFIL NATIONAL DU RÉgIME FIScAL
Catégorie Information incluse Format de données
Taxe sur les exportations (minéraux)
Minerai extrait Oui/Non
Taux (%)
Quantitative
Minerai transformé
Métal raffiné
Autre (le cas échéant)
Taxe sur les exportations (pétrole/gaz)
Pétrole brut
Gaz naturel/GPL
TVA perçue sur les exportations Oui/Non Quantitative
Impôt retenu à la source
Dividendes Taux (%) Quantitative
Intérêts Taux (%) Quantitative
Redevances Taux (%) Quantitative
Frais de service Taux (%) Quantitative
Dispositions fiscales
Exonérations fiscales Oui/Non
Éléments spéciaux
Quantitative
Exposé
Abattement des frais de redevance Oui/Non
Éléments spéciaux
Quantitative
Exposé
Renonciation à l’impôt sur les sociétés Oui/Non
Éléments spéciaux
Quantitative
Exposé
Exemptions de droits de douane Oui/Non
Éléments spéciaux
Quantitative
Exposé
Autres observations
Accords de stabilité fiscale Oui/Non
Durée (nbre d’années)
Quantitative
Cotisations sociales Oui/Non
Facultatif ou obligatoire
Quantitative
Capitaux propres de l’État Préciser les catégories applicables : • Capitaux propres libérés à des conditions commerciales• Capitaux propres libérés à des conditions de faveur• Intérêts reportés• Swap d’impôts• Capitaux propres en échange• Autres
Classification
Partage de production Base d’application : • Coût minéraux/pétrole• Prix minéraux/pétrole% de part
Classification
Quantitative
Prix de transfert Oui/NonÉléments spéciaux
QuantitativeExposé
Séparation des comptabilités Oui/NonÉléments spéciaux
QuantitativeExposé
Sous-capitalisation Oui/Non Éléments spéciaux
QuantitativeExposé
Zones économiques spéciales Oui/Non Éléments spéciaux (incitations fiscales)
QuantitativeExposé
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23Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
publications de PricewaterhouseCoopers, E&y et Deloitte, qui rendent établissent régulièrement des rapports sur les régimes fiscaux dans le secteur extractif. Des recommandations sont fournies pour chacune des catégories de données au sujet desquelles les administrateurs de l’ITIE peuvent choisir de faire rapport, et il n’y a aucune distinction de faire entre ce qui est bien, mieux et meilleur. Dans ce tableau, les réponses binaires (oui/non) sont répertoriées comme des données quantitatives.
DÉcENTRALISATION FIScALEDonnées de produites : Exposé Les informations relatives à la décentralisation fiscale peuvent être fournies dans un exposé, qui devrait couvrir les informations ci-après. Les informations supplémentaires sur les données de la décentralisation fiscale sont traitées dans la section sur la Répartition des revenus (5.1) et les Transferts infranationaux (5.2) dans le Tableau 16.
• Régi par la législation/réglementation
• Spécifique aux activités extractives
– Préciser la base du régime légal de la décentralisation
– Lequel de ces concepts est utilisé pour la décentralisation ; équivalence/responsabilité fiscale
– quel est le statut de la filiale ?
– quel niveau d’autonomie est accordé aux sous-régions et sur quelle base juridique/financière ?
– Comment l’affectation des dépenses pour les sous-régions est-elle régie ?
– Comment l’affectation des revenus pour les sous-régions est-elle régie ?
– quelle est la conception des subventions/transferts intergouvernementaux
– y a-t-il une formule de partage des recettes entre l’Administration centrale et les Administrations infranationales ?
– quels sont les niveaux d’administration infranationale qui reçoivent des revenus ?
– Ces revenus sont-ils versés directement aux sous-régions ou par l’Administration centrale
ENTITÉS DE L’ÉTATDonnées de produites : ExposéUne approche de la catégorie « bien » serait de fournir une liste des départements, bureaux et entités gouvernementaux qui interviennent dans le secteur extractif, assortie d’un texte narratif qui décrit leur fonction première et le pouvoir qu’ils exercent. Il s’agit là d’une bonne pratique recommandée, car elle permet le niveau le plus simple de déclaration. La liste des départements fournie dans le Tableau 3est présentée uniquement à titre indicatif et les titres des entités et départements auront tendance à varier d’un pays à l’autre.
Une approche de niveau « mieux » ou « meilleure » consisterait à fournir davantage de détails au sujet de ces départements et leurs fonctionnalités par rapport à la chaîne extractive. La chaîne de valeur des industries extractives de la Banque mondiale peut être utilisée comme orientation pour cette approche, et à chaque phase, toutes les entités pourraient être répertoriées. La visualisation pourrait être largement utile à cet égard. Aucune distinction n’est faite entre les niveaux « mieux » et « meilleur » pour cette recommandation, car le niveau de détail par phase de chaîne de valeur extractive est considéré comme suffisant.
vISUALISATION Un organigramme utilisant le flux de revenus comme base, où des couches supplémentaires sont ajoutées pour montrer les régimes légaux et fiscaux qui entrent en jeu et les autorités qui contrôlent ces flux. Un bon exemple est fourni par le rapport de la Mongolie (2013, p. 68). La visualisation décrit clairement les entités concernées et la catégorie des flux de revenus dont elles sont responsables.
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24Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
FIgURE 1 cONTExTE DU RÉgIME FIScAL ET LÉgAL DE LA MONgOLIE
E
N
T
R
E
P
R
I
S
E
S
GDT, COet LG
Impôts, paiements et charges
• Impôt sur le revenu des sociétés• Frais et redevances pour l'exploitation de ressources minières• Impôt foncier• Taxes les • Taxe sur la valeur ajoutée
• Droits de douane• Droits d'accise sur l'essence et le gasoil pour automobiles• Taxe sur l'essence et le gasoil pour automobiles• Frais de services douaniers
• Droits de licence pour l'exploitation et l'exploration de ressources minérales• Remboursement de caution pour l'exploration de gisements sur budget de l'État• Part des revenus allant à l'État selon la loi sur l'énergie nucléaire
Paiements
Pénalités et indemnités
Dividendes
Dons et aides
Dépenses
CO
MRAM,NEA
PAM
MOL
GDT, LG
SIGA
MOF, GDT,SIGA, SSIA,Local Govt
MOF, SPC
LGI
MEGD, LG
• Prime à la signature (seule année du contrat) selon le contrat de partage de production
• Prime de démarrage de la production selon le contrat de partage de production• Prime de formation selon le contrat de partage de production• Caution sur le terrain selon le contrat de partage de production• Charges administratives selon le contrat de partage de production• Frais d'appui au bureau sur le terrain selon le contrat de partage de production• Paiements anticipés perçus par l'État• Part des bénéfices pétroliers versés à l'État selon le contrat de partage de
production
• Frais de recrutement d'éxperts et ouvriers étrangers
• Contribution à la protection sociale et à l'assurance maladie par entité
• Pénalités• Indemnités
• Dividendes sur les entreprises de l'État• Dividendes sur les entreprises des collectivités locales
• Dons et aides accordés aux organismes publics
• 50 % du budget de la protection de l'environnement générés versés au Compte spécial
• Frais de pollution atmosphérique (charbon)• Droits fonciers• Frais d'utilisation de l'eau• Frais d'utilisation de divers minéraux
Source : Rapport ITIE de la Mongolie (2013)
Notes :
CO Direction des douanes de la Mongolie MRAM Agence des ressources minérales de la Mongolie
GDT Direction générale des impôts NEA Agence de l’énergie nucléaire
LG Collectivité locale PAM Agence pétrolière de la Mongolie
MEGD Ministère de l’Environnement et du Développement vert SIGA Agence générale de l’assurance sociale
MOf Ministère des finances SPC Commission chargée du domaine de l’État
MOL Ministère du Travail SSIA Agence publique spécialisée d’inspection
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25Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
2.2 OcTROIS DE LIcENcESL’Exigence ITIE 2.2 (exigé) est définie comme suit :
a) Les pays mettant en œuvre l’ITIE sont tenus de divulguer les informations suivantes relatives aux octrois et transferts de licences accordées à des entreprises couvertes par le Rapport ITIE au cours de l’exercice comptable couvert par le Rapport ITIE : une description du processus d’attribution ou de transfert de la licence ; les critères techniques et financiers qui ont été utilisés ; les informations relatives aux attributaires de la licence octroyée ou transférée (en spécifiant, le cas échéant, les membres du consortium) ; toute infraction au cadre légal et réglementaire qui régit les octrois et transferts de licences.
b) Lorsque les entreprises couvertes par le Rapport ITIE détiennent des licences octroyées avant l’exercice comptable du Rapport ITIE, les pays de mise en œuvre sont encouragés à divulguer, si possible, les informations spécifiées dans la disposition 2.2 (a) pour ces licences.
c) Le gouvernement est tenu de divulguer la liste des candidats et les critères utilisés lorsque les licences sont attribuées à l’issue d’un processus d’appel d’offres durant l’exercice comptable faisant l’objet du Rapport ITIE.
d) Lorsque les informations requises, définies aux points 2.2(a-c), sont déjà publiques, il suffit de mentionner une référence (ou un lien) dans le Rapport ITIE.
e) Le Groupe multipartite peut décider d’inclure les informations supplémentaires relatives à l’octroi des licences dans le Rapport ITIE, accompagnées d’un commentaire sur l’efficacité et l’efficience des procédures d’octroi.
Données de produites : Exposé + données quantitativesLes catégories de données dans le cadre de cette Exigence renvoient à des précisions quant à la zone, la durée, les limitations et les paiements financiers nécessaires à l’octroi des licences9.
Les pays peuvent avoir des titres différents pour les licences/permis, mais ceux-ci rentrent généralement dans les catégories énumérées dans la section précédente (Tableau 5). Un exposé devrait être fourni concernant les informations requises pour :
9 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orienta-tion de l’ITIE sur les octrois de licences, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/GN4
• L’attribution ou la cession de licences concernant les entreprises couvertes par le rapport ITIE
• Si les licences sont attribuées par un processus d’appel d’offres, la liste des candidats et les critères de soumission
• Des observations sur l’efficience et l’efficacité de ces systèmes (encouragé).
En outre, il existe certaines catégories de données qui peuvent être générées au titre de cette Exigence ITIE, énumérées dans le Tableau 7.
Aucune recommandation des niveaux « bien », « mieux » et « meilleur » n’est fournie dans ce tableau, car cette information peut être couverte aussi bien dans l’exposé que dans une catégorie de données. Au minimum, une pratique de niveau « bien » consisterait à décrire la procédure et le critère d’octroi.
2.3 REgISTRE DES LIcENcES Les données dans le cadre de l’Exigence 2.3 (exigé) sont définies comme suit :
a) Dans ce contexte, le terme « licence » désigne toute licence, bail, titre, permis, contrat ou concession par lequel le gouvernement octroie à une entreprise (ou à plusieurs entreprises) ou à des individus, les droits afférents à la prospection ou à l’exploitation des ressources pétrolières, gazières et/ou minérales.
b) Le registre de licences désigne « un système de registre public ou de cadastre contenant les informations suivantes, actualisées et complètes, concernant chaque licence octroyée aux entreprises mentionnées dans le Rapport ITIE ».
Données de produites : Données quantitatives + données géospatiales + exposéLes catégories de données pour cette Exigence comprennent des informations à tirer du registre de licences de l’État (que ce soit en ligne ou sur papier). Les données comprennent des informations sur les numéros d’identification des licences attribuées, le propriétaire de ces licences et l’emplacement des zones concernées. Les informations couvertes incluent les détails sur la propriété, son emplacement (données géospatiales), les propriétaires enregistrés et les renseignements sur la licence elle-même10.
10 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orienta-tion sur les registres de licence, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/GN3
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26Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 7 DONNÉES DE PRODUITES DANS LE cADRE DES OcTROIS DE LIcENcES
Catégorie Information incluse Format de données
Processus d’attribution
Y a-t-il un critère d’évaluation minimum applicable ? Oui/Non
Exposé décrivant le critère
Qualitatif
Lien URL si disponible
Critère d’attribution Préciser :
• Premier arrivé premier servi
• Appel d’offres ouvert
• Commission de sélection
• Propriété hybride
• Arrangements concernant la préférence/le tric
Classification
Y a-t-il une limite au nombre de licences pouvant être
accordées à une entité ?
Oui/Non
Exposé sur ce qui régit ces limites
Qualitatif
Un ministre/l’exécutif peut-il annuler les décisions de
la commission d’octroi des licences
Oui/Non
Exposé sur les éléments qui régissent cette prise de décision
Qualitatif
Y a-t-il des limites sur la cession de licences ? Oui/Non
Exposé sur les modalités possibles de cession
Qualitatif
Différends sur les octrois de licences Exposé si des appels ont été déposés contre les octrois de licences Qualitatif
Détails du processus d’appel d’offres
Nom
Titre de l’offre, comme rendu public
Critère de soumission
Date de publication de l’offre
Date d’ouverture des offres
Date de l’annonce de l’attributaire
Texte
JJ-MM-AAAA
Lien URL si disponible
Divulgation de l’octroi de licence
Existe-t-il des obstacles juridiques ou pratiques
importants à la divulgation de renseignements sur les
octrois de licences ?
Si oui, fournir des informations sur la nature de l’obstacle et la façon dont l’État
entend surmonter ce problème, y compris les délais envisagés à cet effet.
Exposé
Les catégories de données possibles sont fournies dans le Tableau 8 assorties des recommandations sur les informations qui peuvent être fournies et sous quel format. Les recommandations pour les niveaux « bien », « mieux » et « meilleur » pour cette Exigence ITIE sont basées sur la fourniture de plus en détail dans chaque catégorie.
Informations complémentaires : On trouvera ci-dessous d’autres informations qui
pourraient être fournies par le biais de données spatiales et/ou d’un exposé :
• Informations sur les zones restreintes/réservées où l’activité extractive n’est pas autorisée
• Le chevauchement des désignations des utilisations des terres, à savoir parc national, terres ancestrales, etc.
• Détermination si les zones précédemment disponibles ont été retirées, et pourquoi
• Plans d’eau importants dans la région (tels que lacs et fleuves)
• Pour l’extraction de pétrole offshore, les frontières des pays et la détermination s’il existe des différends frontaliers concernant la zone.
Les systèmes de cadastre en ligne ont gagné en popularité au cours des dernières années, et un certain nombre de pays emploient ces portails pour afficher des informations sur les licences. Les informations provenant de tels systèmes peuvent être utilisées pour remplir le tableau ci-dessus.
Flexicadastre11 (fourni par Spatial Dimensions) est utilisé par un certain nombre de pays africains et autres, notamment le Botswana, la RDC, le Kenya, la Namibie, le Mozambique, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Rwanda, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda et la
11 http://www.spatialdimension.com/Products/flexiCadastre-Overview
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27Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 8 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES REgISTRES DE LIcENcES
Catégorie Information incluse Format de données Recommandation
Détails relatifs à la propriété
Identificateurs de propriété Nom de propriété
Numéro de licence
Numéro d’identification d’îlot
Exposé
Texte
Texte
Bien
Emplacement État/province
District
Texte Bien
Matières premières Liste de matières premières auxquelles la
licence s’applique
Texte Bien
Zone Superficie sous licence en hectares Hectares
Jusqu’à 2 points décimaux
Bien
Données géospatiales (polygones de licence représentés sur la carte/le cadastre en ligne)
Système de coordonnées Système de coordonnées local Oui/Non
Oui : Fichier de données spatiales
Non : Fournir une description
Mieux
Système de coordonnées WGS84, Latitude, Longitude (système de
coordonnées géographiques)
EPSG:4326 Code de l’European Petroleum
Survey Group pour le système de référence
des coordonnées
Fichier de données spatiales Meilleur
Détails relatifs à la participation dans les entreprises
Propriétaire(s) Propriétaires enregistrés
Numéro d’enregistrement de l’entreprise
Numéro de contribuable
Texte Bien
Entrepreneur Pour les sites de construction/production,
indiquer l’entrepreneur si différent du
propriétaire
Texte Meilleur
Actionnariat si détenue conjointement % des actions de chaque propriétaire Quantitative Mieux
Autres revendications détenues par le
même propriétaire
Indiquer le nom de la propriété/le numéro
d’identification de la propriété
Texte
Format du numéro
Meilleur
Propriétaire précédent, en cas de
cession au cours des deux dernières
années
Nom du propriétaire précédent Texte Meilleur
Détails sur les licences
Type de licence Titrea Texte Bien
Date de demande Date de demande enregistrée JJ-MM-AAAA Bien
Date d’octroi Date d’octroi enregistrée JJ-MM-AAAA Bien
Date d’expiration/du premier
renouvellement
Indiquer la date d’expiration initiale
Indiquer aussi le renouvellement a été
accordé
Durée (nbre d’années)
JJ-MM-AAAA
Oui/Non
Quantitative
Mieux
Date de refus Date de refus enregistrée JJ-MM-AAAA Mieux
Motif de refus Description Exposé Meilleur
Situation actuelle Décrire l’état d’avancement de l’activité b:
• Active
• Mise en attente
• Inactive
Classification Mieux
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28Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
Zambie. Aucun de ces portails ne fournit des fonctionnalités de téléchargement, mais les utilisateurs n’ont pas besoin de s’inscrire pour les utiliser. L’annexe II fournit une comparaison des données et formats affichés pour ces pays dans les systèmes flexiCadastre.
Mining cadastre Administration System (McAS)12 est l’autre nouveau système utilisé en ligne. Il est fourni par la Revenue Devleopment foundation (RDf) et est actuellement exploité dans les pays suivants : Ghana, Libéria, Mali et Sierra Leone.
Aucun des portails de ces pays ne fournit actuellement la fonctionnalité de téléchargement ; la fondation RDf met actuellement au point une interface de programme d’application (API) qui permettra d’élargir l’accès à ces données. Ce système en est actuellement à sa phase expérimentale et sa mise au point se poursuit. Les utilisateurs devront créer un compte pour accéder au système.
D’une manière générale, les systèmes en ligne peuvent exiger de l’utilisateur qu’il inscrive avant que l’accès ne lui soit donné. En fonction du système, le libre accès peut être limité à uniquement la visualisation des données et le téléchargement de données peut ne pas être proposé. Les systèmes en ligne auront également en général peu d’informations historiques sur les cessions de licences. Ils présentent toutefois l’avantage d’être mis à jour à intervalles réguliers et, en général, ils contiennent les dernières informations disponibles.
12 https://revenuedevelopment.org/page/mcas-mining-licensing-system
2.4 cONTRATS L’Exigence ITIE 2.4 est définie comme suit :
a) Les pays mettant en œuvre l’ITIE sont encouragés à divulguer publiquement tous les contrats et licences qui fixent les conditions d’exploitation de pétrole, de gaz et de minéraux.
b) Il est exigé que le Rapport ITIE documente la politique du gouvernement en matière de divulgation des contrats et licences fixant les conditions de prospection ou d’exploitation de pétrole, de gaz ou de minéraux. Cela devra inclure les dispositions légales pertinentes, les pratiques concrètes de divulgation et les réformes planifiées ou en cours. Le cas échéant, le Rapport ITIE doit donner un aperçu des contrats et des licences disponibles et mentionner l’endroit où ils sont publiés (ou un lien vers celui-ci).
c) Par « contrat » dans la disposition 2.4(a), il faut entendre :
• le texte intégral de tout contrat, licence, concession, accord de partage de production ou autre accord conclu par ou avec le gouvernement et fixant les conditions d’exploitation de ressources pétrolières, gazières et minières ;
• le texte intégral de tout addenda, annexe ou avenant fixant les détails relatifs aux droits d’exploitation mentionnés au point 2.4(c)(i), ou à leur exécution ; et
• le texte intégral de toute modification ou de tout amendement des documents décrits aux points 2.4(c)(i) et 2.4(c)(ii).
TABLEAU 8 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES REgISTRES DE LIcENcES
Catégorie Information incluse Format de données Recommandation
Dernière mise à jour des informations Date JJ-MM-AAAA Meilleur
Exonérations accordées Exposé Qualitatif Meilleur
Travaux à réaliser comme condition de
la licence
Exposé Qualitatif Meilleur
Sources de données • Ensemble de données extraites/exportées
de la base de données du registre
• Licences détenues par une entreprise
donnée
Classification Bien
a : cela devrait suivre de près les titres énoncés dans le Tableau 5 dans le cadre l’Exigence ITIE concernant le contexte du régime légal et fiscal.
b : devrait suivre de près l’état d’avancement de l’activité comme énoncé dans le Tableau 12.
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29Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
d) P ar « licence » dans la disposition 2.4(a), il faut entendre :
• le texte intégral de tout bail, titre, licence ou permis par lequel le gouvernement octroie à une entreprise (ou à plusieurs entreprises), ou à un ou plusieurs individus, les droits afférents à l’exploitation des ressources pétrolières, gazières et/ou minérales ;
• le texte intégral de tout addenda, annexe ou avenant fixant les détails relatifs aux droits d’exploitation mentionnés au point 2.4(d)(i), ou à leur exécution ;
• le texte intégral de toute modification ou de tout amendement des documents décrits aux points 2.4(d)(i) et 2.4(d)(ii).
Données de produites : Exposé + données quantitatives Cette Exigence ITIE a trait à la divulgation de renseignements sur les contrats dans un format comparable et accessible, et ne concerne que les pays qui ont choisi d’inclure la divulgation des contrats dans leurs rapports. Le Tableau 9 détaille comment les renseignements pertinents sur les contrats devraient être présentés, se fondant sur les cadres définis dans le projet sur les normes de présentation de données
d’Open Contracting Partnership13 et l’Accord de développement minier type14. Il comprend aussi des recommandations de l’équipe de recherche.
Pour cette Exigence ITIE, les pratiques de niveau « bien » impliquent la divulgation de données quantitatives et narratives qui donnent un aperçu de tous les contrats entre l’État et les entreprises extractives, lorsqu’ils sont tombés dans le domaine public. Les informations requises, détaillées dans le Tableau 9, comprennent des données descriptives, des informations sur la situation du contrat, ses dates de prise d’effet et d’expiration, sa valeur, la société avec laquelle il a été conclu, et la date de sa signature. La plupart des données requises dans le cadre de ces catégories ne constituent pas nécessairement des informations confidentielles.
Dans certains pays, les opérations d’extraction peuvent ne pas être fondées sur des contrats, mais sur des accords généraux types d’octroi de licences. Dans ce cas, les liens avec les cadres légaux couvrant ces accords devraient être présentés.
13 http://standard.open-contracting.org/ 14 https://www.iisd.org/sites/default/files/pdf/2013/mmda_
transparency_report.pdf
TABLEAU 9 FORMULES POSSIBLES DE PRÉSENTATION DES INFORMATIONS SUR LES cONTRATS
Catégorie Description Information incluse Format de données
Bien
Titre Titre du contrat Titre intégral du contrat Texte
Contexte du contrat Le contrat fait-il partie d’un groupe de transactions plus important ?
Si oui, fournir une description brève de la place de ce contrat dans le groupe
de transactions
Oui/non
Exposé
Description Description du contexte Description succincte du contrat Exposé
État d’avancement Situation actuelle du contrat En attente – Ce contrat a été proposé, mais n’a pas encore pris effet. Il peut
être en attente de signature
Classification
Actif – Ce contrat a été signé par toutes les parties et est maintenant en
vigueur
Annulé – Ce contrat a été annulé avant sa signature
Résilié – Ce contrat a été signé et est en vigueur, et est arrivé à son terme.
Cela peut être dû à l’exécution satisfaisante du contrat ou peut-être à une
résiliation anticipée en raison d’une non-exécution
Date de démarrage du
contrat
JJ-MM-AAAA Quantitative
Date de fin (ou terme) du
contrat
JJ-MM-AAAA Quantitative
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30Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 9 FORMULES POSSIBLES DE PRÉSENTATION DES INFORMATIONS SUR LES cONTRATS
Catégorie Description Information incluse Format de données
Dispositions du contrat Obligations Description concernant les obligations sur l’entreprise extractive/l’État (peut
inclure les dépenses, les infrastructures et les conditions d’emploi locales,
etc.)
Exposé
Dispositions fiscales Les éléments fiscaux détaillés dans le contrat (ceux-ci peuvent inclure les
licences et frais à la superficie, les taxes, les redevances, les primes à la
signature, les exonérations fiscales, etc.)
Exposé
Signataires Identification de l’entreprise extractive Nom
Numéro d’inscription d’usager
Numéro d’identification fiscale
Texte
Adresse et point de contact de
l’entreprise extractive
Adresse de rue
Localité/région
Code postal
Nom du pays
Téléphone
Adresse web
Texte
Administration infranationale Département/entité de l’État autorisant le contrat Texte
Date de signature JJ-MM-AAAA Quantitative
Mieux/meilleur
Documents Tous les documents et pièces jointes
liés au contrat, y compris les
notifications
Exemple de type de document –
• Étude de faisabilité
• Étude d’impact sur l’environnement
• Évaluation d’impact social
Classification
Description succincte des pièces
jointes
Exposé Lien URL
Date de publication JJ-MM-AAAA Quantitative
Date de la dernière modification du
document
JJ-MM-AAAA Quantitative
2.5 IDENTITÉ DES PROPRIÉTAIRES RÉELSL’Exigence ITIE 2.5 (exigé) est définie comme suit :
(1) Il est recommandé que les pays mettant en œuvre l’ITIE tiennent un registre public des propriétaires réels ;
(2) Il est exigé que le Rapport ITIE fournisse des précisions sur la politique du gouvernement et sur les discussions du Groupe multipartite en matière de divulgation relative à la propriété réelle ; et
(3) D’ici au 1er janvier 2017, le Groupe multipartite devra publier une feuille de route relative à la divulgation des informations de propriété réelle.
(4) À compter du 1er janvier 2020, il est exigé que les pays mettant en œuvre l’ITIE demandent – et que les entreprises divulguent – les informations
relatives à la propriété réelle en vue de leur inclusion dans le Rapport ITIE.
(5) Les informations relatives à l’identité des propriétaires réels devront comprendre le nom, la nationalité et le pays de résidence de ces personnes, et permettre d’identifier toute personne politiquement exposée.
Définition des propriétaires réels :
Un (Les) propriétaire(s) réel(s) d’une entreprise est (sont) la (ou les) personne(s) physique(s) qui, directement ou indirectement, possède(nt) ou exerce(nt) en dernier ressort le droit de propriété ou le contrôle de l’entité juridique.
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31Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
à compter de la Norme 2016, l’Exigence concernant l’identité des propriétaires réels a été décidée par le Conseil de l’ITIE, de même que le calendrier de mise en application. L’Exigence stipule maintenant qu’à compter du 1er janvier 2017, le Groupe multipartite devrait publier une feuille de route pour la divulgation des renseignements exigés sur l’identité des propriétaires et qu’à compter du 1er janvier 2020, les informations sur les bénéficiaires réels devront être incluses dans le rapport ITIE.
Les discussions au sein de l’ITIE sur les bénéficiaires réels se poursuivent et de plus amples éclaircissements et un consensus devraient s’en dégager15. Par conséquent, les recommandations ci-dessous sont fondées sur des normes internationales en cours d’élaboration, et pourraient donc nécessiter une révision à l’avenir lorsqu’un plus consensus plus large aura été atteint sur ce point.
Données de produites : Exposé + données quantitativesL’Exigence ITIE donne une définition des propriétaires réels et encourage le Groupe multipartite à s’accorder sur une définition appropriée, en tenant compte des normes internationales et des lois nationales pertinentes.
Si le cadre légal/la réglementation du pays définissent des niveaux de propriété réelle, ceux-ci devraient être utilisés. Le rapport devrait fournir un lien vers la source de ces définitions.
Le Groupe multipartite peut définir son propre critère applicable aux « propriétaires réels », en fonction de la taille du secteur extractif. Lorsque le cadre légal ne prévoit pas de limites, les seuils suivants peuvent être envisagés :
• Une personne physique ou morale détenant plus d’un certain pourcentage (déterminé par le Groupe multipartite) des parts de l’entreprise sera considérée comme un propriétaire réel. Ce seuil variera d’un pays à l’autre. En République démocratique du Congo, par exemple, il est fixé à 25 %, tandis qu’au Honduras il est de 5 %.
• Le critère des parts cumulées concerne les cas où les sociétés anonymes privées/publiques doivent divulguer leurs 20 plus principaux actionnaires et les parts qu’ils détiennent. Les renseignements
15 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orienta-tion sur les bénéficiaires réels, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/standard/GN22
concernant toute partie détenant moins de 1 % des actions/participations peuvent être omis. Pour les petites entreprises, ce critère peut être ramené aux 10 principaux actionnaires et à l’omission de renseignements sur toute partie détenant moins de 5 % des parts.
• Une combinaison des formules précitées peut également être utilisée. Par exemple, une personne est réputée avoir le contrôle de l’entreprise si elle détient 50 % ou plus des actions de l’entreprise, et/ou peut accepter ou rejeter la nomination de la moitié/plus de la moitié des membres du conseil d’administration.
Si un petit nombre de projets de grande envergure représentent plus de 60 % de la valeur de la production, il est conseillé d’utiliser le critère de la propriété.
Si un nombre plus important de projets de petite ou moyenne envergure représentent plus de 50% de la valeur de la production, il peut être utile d’utiliser le critère des parts cumulées.
Il est difficile de quantifier le seuil concernant le « nombre » de projets ici, étant donné que les situations diffèrent selon les pays. Dans certains pays, un à quatre projets de grande envergure peuvent représenter une part importante de la production minérale du pays. L’administrateur de l’ITIE devrait discuter du seuil à utiliser avec le Groupe multipartite. Comme ces seuils varient d’un pays à l’autre, le rapport devrait définir la limite convenue dans le texte.
Une fois la définition des bénéficiaires réels convenue, les données dans les catégories recommandées peuvent être produites. Le Tableau 10 fournit des recommandations pour la divulgation de renseignements qui seront exigés à partir du 1er janvier 2020. Les recommandations concernant ce qui est « mieux » et « meilleur » se fondent sur la fourniture d’un plus poussé de ventilation de chaque catégorie de données.
Une pratique de niveau « bien » consisterait à déterminer d’abord s’il existe des propriétaires réels, et si ces propriétaires sont des personnes physiques ou des entreprises. En outre, si l’un des propriétaires réels a été identifié comme personne politiquement exposée, cette information devrait être indiquée ici16. Une pratique de niveau « meilleur » consisterait à fournir des détails sur les propriétaires réels leur degré de
16 Par exemple, l’Ukraine exploite un site web qui répertorie les personnes politiquement exposées : http://pep.org.ua/en/. ITIE Ukraine : https://eiti.org/ukraine
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32Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 10 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES BÉNÉFIcIAIRES RÉELS
Catégorie Information incluse Format de données
Bien
Raison sociale Texte Texte
Lien URL vers le site web de
l’entreprise
Numéro d’enregistrement Nombre Texte
Type d’entité Préciser l’enregistrement légal :
• Propriété unique
• Entreprise publique/privée cotée en bourse
• Coentreprise
• Autres (préciser)
Classification
Activité par secteur • Minéraux
• Pétrole et gaz
• Grand conglomérat avec d’autres entreprises non extractives
• Autres (préciser)
Classification
Liste des membres du conseil d’administration Texte
Nom et poste occupé dans le conseil
% des parts détenues
Texte
Lien URL vers le registre des sociétés
Y a-t-il des cas de propriétaires réels ? Oui/Non Quantitative
Y a-t-il des cas de personnes politiquement exposées ? Oui/Non Quantitative
Liste des actionnaires avec indication des propriétaires réels
• Personnes physiques
• Entreprises détentrices
Texte
% des parts détenues
Texte
Quantitative
Mieux
Pour chaque bénéficiaire réel énuméré (personnes physiques) Nom
Nationalité
Pays de résidence
Informations sur la licence
Numéro de contribuable
Texte
Lien URL vers le registre public des
propriétaires réels
Pour chaque bénéficiaire réel énuméré (entreprises) % des parts de la société détentrice dans l’entité
Liste des membres du conseil d’administration de la société détentrice
Quantitative
Texte
Lien URL vers le registre des sociétés
Meilleur
Pour chaque personne politiquement exposée énumérée
(personnes physiques)
Date d’acquisition de la propriété réelle
Poste et fonction
Nom
Nationalité
Informations sur la licence
Numéro de contribuable
Texte
Lien URL vers le registre public des
propriétaires réels
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33Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
participation dans l’entreprise. Enfin, la pratique de niveau « meilleur » serait de fournir des détails sur les bénéficiaires réels et des renseignements permettant de déterminer s’il s’agit de personnes politiquement exposées.
2.6 PARTIcIPATION DE L’ÉTAT L’Exigence ITIE 2.6 (exigé) est définie comme suit :
Lorsque la participation de l’État dans les industries extractives génère des paiements de revenus significatifs.
La divulgation par le gouvernement ou par les entreprises d’État de leur niveau de propriété dans les entreprises minières, pétrolières et gazières opérant dans le secteur pétrolier, gazier et minier du pays, y compris dans les entreprises détenues par des filiales d’entreprises d’État ou par des opérations conjointes, ainsi que de tout changement dans leur niveau de participation durant la période de déclaration. Ces informations devront inclure les détails relatifs aux termes de leur participation au capital, y compris ceux relatifs à leur niveau de responsabilité en matière de couverture des dépenses à différents stades du cycle du projet (comme les fonds propres entièrement payés, les fonds propres libres ou les intérêts reportés). Lorsque le niveau de participation du gouvernement ou des entreprises d’État a subi des modifications durant la période de déclaration, il est attendu du gouvernement et des entreprises d’État qu’ils divulguent les termes de la transaction, y compris les détails relatifs à l’évaluation financière et aux revenus. Lorsque le gouvernement ou les entreprises d’État ont accordé des prêts ou des garanties à des entreprises minières, pétrolières et gazières opérant dans le pays, les détails de ces transactions devront être divulgués.
Données de produites : Exposé + données quantitatives Lorsque l’entreprise extractive est une entité publique, l’entreprise devrait suivre les mêmes recommandations sur les catégories de données que celles suivies par les entreprises privées, comme énoncé dans les sections « Collecte des revenus » (4.1 – 4.6) et « Exigences concernant les registres des licences » (2.3) du rapport. Une notation devrait être faite pour indiquer si l’entreprise appartient à l’État.
Les formats et catégories de données examinées ici ont trait aux flux de revenus où l’État est à la fois percepteur et bénéficiaire des revenus, c.-à-d. les flux (en espèces ou en nature) de l’entité extractive détenue par l’État vers les démembrements de l’État. Ces recommandations sont applicables aux catégories où l’information a été mise à la disposition des administrateurs de l’ITIE. Le Tableau 11 expose ces recommandations.
Il est recommandé, comme pratique de niveau « bien », de fournir le contexte de la participation de l’État17. L’inclusion du pourcentage de participation de l’État dans les entreprises extractives, ainsi que des précisions sur les modalités de cette participation (capitaux propres, contrats, etc.) est recommandée.
En outre, des informations sur le niveau de contrôle de l’État sont recommandées dans l’exposé à titre de pratique de niveau « bien ». Le contrôle d’une entreprise peut être exercé par des moyens différents, la propriété étant le moyen le plus couramment utilisé. Cela dit, avec la participation de l’État, il peut y avoir deux situations principales. La première, lorsque l’État a une participation majoritaire, mais laisse la décision de gestion à des professionnels. La seconde, lorsque l’État peut avoir une participation minoritaire, mais peut intervenir dans les décisions de gestion et de finances.
La propriété est plus facile à définir/mesurer que le contrôle, car elle fait référence à l’actionnariat de l’entreprise. Le contrôle est plus difficile à mesurer, car il fait référence à la capacité de l’État à agir de manière décisive sur les questions de gestion. Il peut se définir comme étant18:
La possibilité d’agir de manière décisive sur les questions d’importance stratégique. Ces questions incluent les politiques générales d’une entreprise, les décisions sur les investissements majeurs, l’achat ou la vente de filiales et le pouvoir de nommer ou de révoquer les membres de la direction. Contrôler une entreprise n’implique pas nécessairement d’exercer une influence au jour le jour sur toutes ses décisions.
17 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orien-tation sur la participation des entreprises d’État, consultable à l’adresse : https://eiti.org/guidance-notes-and-standard-terms-reference#GN18
18 http://siteresources.worldbank.org/INTOGMC/Resources/Global MiningIndustry-Overview.pdf
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34Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 11 DONNÉES DE PRODUITES POUR REcOMMANDATIONS SUR LA PARTIcIPATION DE L’ÉTA
Catégorie Informations fournies Format de données
Bien
Règles régissant la participation de l’État Accordée par :
• Par la législation ou la réglementation
• Par un contrat
• Autres
Exposé
Lien URL vers le document si
disponible
Mode de participation de l’État • Part des capitaux propres
• Filiale de l’entreprise d’État
• Accord de partage de production (concessions régies par le Code des impôts)
• Concession (accords de partage de production négociés séparément)
• Concession et accord de partage de production (hybride)
• Accord de partage de production (autonome)
• Régime de licences : Coentreprise entre la COI et l’État
• Régime contractuel : Contrats de service liés aux risques et contrats de partage de
production
• Contrat de service
• Structure d’entreprise mixte
• Contrat de partage de production contrat, coentreprise, autre accord
Classification utilisant un ou plusieurs
de ces options de réponse
Part des capitaux propres % de part Quantitative
Type de participation au capital • Participation entièrement payée
• Participation gratuite
• Intérêts reportés
Classification
La participation a-t-elle au cours de l’année
écoulée ?
Oui/Non
Dans quelle mesure ?
Classification
Quantitative
Modalités d’exercice du contrôle de l’État Par le biais du conseil d’administration, des décisions d’investissement, des décisions
sur les dividendes, etc.
Exposé/document
Paiements à l’État
Bénéfices non distribués Valeur en USD Quantitative
Réinvestissement Valeur en USD Quantitative
Dividendes Valeur totale du paiement
En nature19
Quantitative
Redevance (commercial) Valeur en USD
En nature
Quantitative
Bénéfices nets Taux d’intérêt (%)
Valeur en USD
Quantitative
Revenus nets de fonderie Taux de revenus (%)
Valeur en USD
Quantitative
Détenteur de redevances Valeur en USD Quantitative
Mieux/Meilleur
Ressources financières des entreprises publiques
Total actifs
Quasi-espèces Valeur en USD Quantitative
Autres actifs financiers en cours Valeur en USD Quantitative
Effets à percevoir d’entreprises connexes Valeur en USD Quantitative
Bien de placement Valeur en USD Quantitative19
19 Les paiements en nature devraient être rapportés avec le volume vendu en unités ou revenus perçus en valeur en dollars.
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35Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
2: cADRE LÉgAL ET INSTITUTIONNELsuite
TABLEAU 11 DONNÉES DE PRODUITES POUR REcOMMANDATIONS SUR LA PARTIcIPATION DE L’ÉTA
Catégorie Informations fournies Format de données
Bénéficiaires des entreprises publiques
Prêts intersociétés Taux d’intérêt (%)
Valeur en USD du capital
Quantitative
Prêts de tiers Taux d’intérêt (%)
Valeur en USD du capital
Quantitative
Modalité de la transaction Exposé/document Exposé
Donations/donc à d’autres institutions Valeur en USD du don Quantitative
Des informations supplémentaires sur les actifs de l’entreprise sont considérées comme pratique des niveaux « mieux »/ « meilleur », y compris des informations sur les finances des entreprises d’État elles-mêmes, et le cas échéant, des informations sur les bénéficiaires des entreprises d’État, à savoir les flux de
revenus de l’entreprise d’État vers d’autres entités. Les recommandations sur les catégories de données portent sur les flux des entreprises d’État vers l’État et d’autres bénéficiaires, y compris des données sur les prêts accordés, à quelle entité et dans le cadre de quel accord.
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36Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3.1 PROSPEcTION L’Exigence ITIE 3.1 (exigé) est définie comme suit :
Les pays mettant en œuvre l’ITIE divulgueront une vue d’ensemble des industries extractives, y compris de toute activité importante de prospection.
Les données fournies au titre de cette Exigence ITIE devraient illustrer le profil de l’industrie extractive. Bien que la contribution globale à l’économie soit couverte par l’Exigence 6.3 (Contribution du secteur extractif à l’économie), les recommandations de cette section illustrent le niveau d’activité à une échelle plus granulaire.
Un débat a cours à l’échelle mondiale sur ce que devrait être la définition d’un « projet », notamment dans le cadre de la législation de divers pays et au sein d’associations de l’industrie et de la société civile. Les administrateurs de l’ITIE peuvent se référer à ces discussions ainsi qu’à l’orientation de leurs Groupes multipartites respectifs. Ils peuvent également envisager d’utiliser la définition de « projet » telle qu’elle est utilisée par le ministère du gouvernement en charge du secteur extractif. quelle que soit la définition de projet qui est arrêtée par le Groupe multipartite, elle doit être clairement indiquée dans le texte.
Le Tableau 12 fournit des recommandations sur la catégorie et le format de données qui peuvent être utilisés pour faire rapport sur le profil de l’industrie extractive. Ces catégories sont couramment utilisées dans les rapports nationaux. En outre, en raison de la nature cyclique du secteur extractif, des informations devraient être fournies sur la situation de ces projets pour donner une vue d’ensemble plus complète de l’industrie extractive.
Les informations requises dans le cadre du Tableau 12devraient être disponibles auprès du ministère chargé de l’octroi de licences dans le secteur extractif. Les pays utilisant des systèmes de cadastre en ligne peuvent extraire ces informations de leurs référentiels de données.
Dans les pays où ces informations peuvent ne pas être disponibles, les entreprises extractives (comme indiqué dans le registre des licences) devraient être en mesure de fournir les informations exigées. Il existe par ailleurs un certain nombre d’organisations commerciales qui fournissent ces données.
Une pratique de niveau « bien » consisterait à fournir des données au niveau national et de manière agrégée. Il s’agirait notamment d’inclure la fourniture
3: ExPLORATION ET PRODUcTION
TABLEAU 12 ÉTABLISSEMENT DU PROFIL DU SEcTEUR ExTRAcTI
Produit de base Stade du projet Nombre de projets Nombre de sociétés Format de données
Par produit de base :
Cuivre
Or
Minerai de fer
Sables minéraux
Exploration préliminaire
Comme nombre Comme nombre Quantitative
Exploration avancée
Construction
Exploitation
Fermeture en 2 ans
Pétrolières
Gaz naturel
Exploration sismique
Études de site
Forage d’exploration
Forage de préévaluation
Construction
Puits productifs
Fermeture en 2 ans
Mieux/Meilleur
Minéraux Réserves et ressources primaires Volume identifié par l’entreprise pour les produits de base Quantitative
(unité de volume figurant à
l’annexe III)
Pétrole et gaz Réserves prouvées • Volumétrique (phase précoce)
• Bilan matière (phase opérationnelle)
Quantitative
(barils total)
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3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
d’informations sur le nombre de projets, ainsi que le nombre d’entreprises actives. Il est recommandé de répartir cela par matière première.
La pratique de niveau « mieux »/« meilleur » serait d’inclure des renseignements détaillés sur les ressources et les réserves. Les informations détaillées sur les ressources et les réserves peuvent être considérées comme des informations confidentielles/commerciales. Lorsque ces informations sont disponibles dans le domaine public, elles devraient être incluses.
Les informations détaillées seront recueillies dans le cadre des Exigences ITIE concernant la Production et les Registres de licences, qui peuvent être utilisées pour remplir ce tableau.
DÉTERMINATION DU STADE DU PROjET (SEcTEUR MINIER)Les stades de projet suivants sont déterminés sur la base de la pratique acceptée dans l’industrie minière :
Exploration préliminaire : un projet pour lequel l’estimation des ressources20 n’est pas déterminée. Une distinction plus poussée peut être établie entre les opérations hors chantier (licence préalable accordée et travail de reconnaissance effectué) et l’exploration (essais préliminaires en cours, y compris cartographie, échantillonnage et un certain niveau de forage).
Exploration avancée : un projet dont l’estimation des ressources est déterminée, mais pour lequel la décision d’engager les activités de production n’a pas été prise. Ce stade peut encore être subdivisé en étapes suivantes :
Mise en valeur des réserves : étape où les ressources/réserves initiales ont été calculées, des activités supplémentaires de forage étant entreprises pour définir plus précisément le projet.
Étude de préfaisabilité/délimitation : étape où une évaluation interne a été réalisée pour déterminer les méthodes, les coûts en capital, la valeur actuelle nette, le taux de rendement interne, etc. de l’exploitation et la transformation minières.
20 Les estimations de ressources ne devraient être prises en considé-ration que si sont conformes à des normes internationales telles qu’indiquées dans les normes de conformité du JORC (www.Jorc .org) ou du CRIRSCO (www.crirsco.com) ou une norme équivalente.
Étude de faisabilité : étape où une étude est réalisée pour déterminer la viabilité économique du projet. Cette étape permettra également d’examiner des questions plus globales telles que l’évaluation environnementale, la participation des populations locales, les exigences juridiques et de permis.
construction : stade où la décision d’engager les activités de production a été prise et où le site minier est préparé à cet effet. Ce stade comprendra l’élaboration des plans de construction pour la propriété, et la planification/construction de l’infrastructure de soutien.
Exploitation : La mine commence à générer une production commercialisable et/ou prête à la transformation. Lorsque le champ d’exploitation existant est élargi, par opportunisme, ces opérations peuvent également être répertoriées comme mines opérationnelles.
Fermeture de la mine : stade où une mine arrive à la fin de sa durée de vie et devrait cesser de produire dans les deux années suivantes ou moins.
DÉTERMINATION DU STADE DES PROjETS (SEcTEUR PÉTROLIER ET gAzIER)Pour le pétrole et le gaz, les stades suivants sont applicables :
Exploration préliminaire : l’exploration sismique et l’étude de site sont les deux premières étapes de l’exploration et elles sont menées après l’attribution d’une licence. Si les résultats de l’exploration indiquent l’existence potentielle de réservoirs d’hydrocarbures, les études de l’étape suivantes sont réalisées. Les études de site nécessitent plus d’activité exploratoire approfondie. Des résultats positifs déboucheront sur un programme de forage structuré. Bien que ces deux étapes puissent être considérées séparément dans l’industrie du pétrole et du gaz, elles restent les toutes premières phases et les projets peuvent être regroupés pour faciliter la déclaration.
Exploration avancée : le forage d’exploration est l’étape où un ou plusieurs puits d’exploration sont forés pour déterminer les chances de trouver la matière première et la viabilité des réservoirs pour une production. L’étape suivante est le forage de préévaluation qui, dans le cycle de vie champ pétrolier ou gazier est utilisé pour déterminer l’envergure du champ et si le projet aura une valeur commerciale. C’est
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38Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
à ce stade que les informations sur les taux de débit, les températures et les pressions seront établies durant cette étape. La valeur de l’actif pétrolier/gazier est susceptible d’être déterminée à ce stade21.
construction : Communément appelé aménagement, c’est la phase au cours de laquelle la viabilité technique et la viabilité de la production du projet sont déterminées. Les équipements, les services et les matériaux seront achetés, y compris le système de transport du pétrole et du gaz. Une fois que le chantier a été mis à l’essai afin d’atteindre un niveau de production stable, le projet passe au stade de la production.
Production : le projet est au stade de la production et du produit est disponible pour l’exportation ou la transformation.
DÉTERMINER L’ÉTAT D’AvANcEMENT DE L’AcTIvITÉL’état d’avancement de l’activité pour le secteur pétrolier/gazier est défini dans le présent rapport comme suit :
Active : en cours d’exploration, d’aménagement ou d’extraction.
Mise en attente : l’activité a été suspendue pour un certain nombre de raisons liées à des aspects techniques, à la main-d’œuvre, à l’environnemental ou à des aspects politiques, au manque de fonds, etc. Cependant, l’activité devrait reprendre dès lors que le facteur de mise change.
Inactive : toutes les activités du projet prennent fin. Les projets sous soins et maintenance peuvent être énumérés ici.
cALcULER LES RÉSERvES ET LEUR vALEURLes calculs des réserves peuvent être assez complexes et il faut une certaine expertise pour effectuer des évaluations exactes. L’équipe de recherche recommande fortement que les points de données en relevant de ces catégories soient aussi rapportés par l’entreprise extractive22 que des experts soient engagés pour faire ces calculs.
21 Les orientations sur les réserves de pétrole et de gaz peuvent être trouvées ici : http://www.opec.org/library/Annual%20 Statistical%20Bulletin/interactive/2006/fileZ/definition.htm
22 Les entreprises extractives cotées dans des bourses internationales fourniront des informations sur les ressources et les réserves dans leurs rapports annuels.
Déclarer les ressources primaires23 : Les estimations de ressources, hors réserves, ne devraient être prises en considération que si elles sont conformes à des normes internationales telles qu’indiquées par le JORC24 ou une norme équivalente.
Réserves prouvées de pétrole et de gaz25 : Une quantité estimée de l’ensemble des hydrocarbures statistiquement définie comme pétrole brut ou gaz naturel, dont les données géologiques et les données d’ingénierie démontrent avec une certitude raisonnable qu’elles sont récupérables dans les années à venir à partir de champs découverts, dans les conditions économiques et d’exploitation existantes. Les réservoirs sont considérés comme prouvés si la viabilité économique est étayée soit par la production réelle soit par des essais de formation concluants.
La zone d’un réservoir de pétrole considéré comme prouvé comprend des parties délimitées par forage et définies par les contacts gaz-pétrole ou pétrole-eau, le cas échéant, et des parties immédiatement adjacentes non encore forées, mais qui peuvent être raisonnablement jugées économiquement productives sur la base des données géologiques et techniques disponibles. En l’absence d’informations sur les contacts des fluides, la moindre apparition structurelle connue d’hydrocarbures détermine la limite inférieure prouvée du réservoir.
Méthode volumétrique : basée sur la taille du réservoir et ses propriétés physiques, elle est plus adaptée aux premiers stades du cycle de production pétrolière/gazière, car il n’existe pas d’historique de production à ce moment de l’exploitation.
Méthode du bilan matière : en se fondant sur les données de l’historique de production, la variation de la pression du réservoir est utilisée pour estimer les quantités de pétrole restant dans le bassin.
vISUALISATIONLes tableaux ci-dessus recommandés fournissent les catégories de données pour cette Exigence ITIE en particulier, mais compte tenu du niveau d’informations qui y figurent, ils peuvent être difficiles à lire.
23 Les définitions détaillées des réserves et des ressources par l’USGS peuvent être consultées à l’adresse : http://minerals.usgs .gov/minerals/pubs/mcs/2015/mcsapp2015.pdf
24 http://www.jorc.org/25 Basé sur la définition de l’OPEP : http://www.opec.org/library/
Annual%20Statistical%20Bulletin/interactive/2004/fileZ/ definition.htm
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39Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
Par conséquent, la visualisation recommandée consiste à présenter l’information sous forme de carte (qui peut être établie dans un format JPEG simple). La figure 2 donne un exemple norme du niveau « meilleur » recommandée pour la visualisation. Ces graphiques peuvent être facilement produits en utilisant un système de cadastre en ligne, lorsque ce dernier est disponible.
Note :
• Une norme du niveau « bien » consisterait à fournir les emplacements pour chaque projet
• Une norme du niveau « mieux » consisterait à fournir un codage couleur par stade d’activité
• Une norme de niveau « meilleur » consisterait à fournir une couche supplémentaire de codage qui
permet de distinguer les projets par produit et par stade d’avancement.
3.2 PRODUcTION L’Exigence ITIE 3.2 (exigé) est définie comme suit :
Les pays mettant en œuvre l’ITIE devront divulguer les données de production pour l’exercice fiscal, y compris les volumes de production totale et la valeur de la production par matière de base et, le cas échéant, par État/région.
La valeur et le volume de la production devraient être déclarés dans les cellules appropriées, en suivant de près les normes internationales. Celles-ci sont fournies à l’annexe III. Cette section fournit des lignes directrices sur la façon dont ces données peuvent être enregistrées dans le cadre de l’ITIE.
FIgURE 2 PROPRIÉTAIRES MINIèRES à MADAgAScAR
Or
Charbon
Cuivre
Minerais de fer
U3O8
Diamant
Nickel
Zinc
Argent
Lanthanide
Plomb
Platine
Molybdène
Phosphate
Graphite
Étain
Aluminium
Bauxite
Potasse
Autres
Propriétés minières
Matières premières Exploitation
Exploration
Exploration primaire
Mise en valeur des réserves
Première délimitation
Exploration avancée
Clôturé
Étude de faisabilité
Étude de préfais./cadrage
Prépoduction
Expansion
Satellite
Production limitée
Construction démarrée
Étude de faisabilité achevéeÉtude de faisabilité démarréeConstruction prévue
Mise en service
Production résiduelle
Valeurs NULLES
Stade de mise en valeur
Source: SNL.Com
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40Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
vOLUME ET vALEUR DE LA PRODUcTION MINÉRALELe volume de production (c.-à-d. la quantité) est rapporté en tonnes pour la plupart des produits en vrac (comme le cuivre et le minerai de fer), en onces pour les métaux précieux (tels que le platine et l’or) et en carat pour les pierres précieuses, etc. SNL financial fournit une liste exhaustive des minéraux et de leurs unités de mesure, qui figure à l’annexe III. Ces normes de données sont basées sur l’expérience de l’entreprise en matière de gestion de données de l’industrie extractive.
Si des régions et entreprises différentes peuvent communiquer des données sur les quantités de production dans des unités différentes (lb. vs oz.), il est recommandé que toute quantité de production soit convertie en unités similaires au moment de la déclaration. voir l’annexe Iv pour savoir comment convertir les unités.
La valeur de la production devrait être déclarée aussi bien en dollars des États-Unis qu’en monnaie locale, le cas échéant. La valeur de la production devrait se fonder sur le volume produit et ne devrait pas tenir compte du chiffre d’affaires/des revenus de l’entreprise extractive. Le dernier calcul comprend un certain nombre d’autres coûts et de revenus qui ne sont pas liés au volume de production.
valeur de production valeur en USD de la production extraite) = quantité (concentré à la sortie de la mine)
x Prix de référence
Les prix de référence internationaux pour la plupart des produits minéraux non métalliques peuvent provenir du fMI26, qui les publie mensuellement. La couverture tend à se limiter aux matières premières cotées sur les marchés boursiers internationaux. L’annexe III énumère, par source et par type, les formats de prix qu’il est recommandé d’utiliser.
Pour d’autres minéraux, les minéraux industriels notamment, des références internationales ne sont pas faciles à trouver, car ces produits sont généralement négociés principalement par le biais de contrats, plutôt que par des échanges internationaux. On peut recourir à trois options :
• Bien : demander le prix aux entreprises extractives dans le pays
• Mieux : utiliser les prix internationaux, tels que cités par la United States Geological Survey
26 http://www.imf.org/external/np/res/commod/index.aspx
• Meilleur : s’abonner à un service professionnel, tels que Thomson Reuters ou des Industrial Minerals27 pour avoir les prix.
On craint que les deux premières recommandations puissent ne pas être la référence la plus indiquée pour l’exactitude des niveaux de prix internationaux, mais elles sont disponibles gratuitement. La recommandation du niveau « meilleur » se traduira par des niveaux de prix plus précis, mais ne nécessitera aucun abonnement.
Pour faciliter la normalisation entre les pays et assurer l’efficacité sur le plan des coûts, l’équipe de recherche suggèrerait que le Secrétariat international de l’ITIE fournisse un référentiel de services de prix de référence pour toutes les entités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE. Le Secrétariat international serait mieux placé pour négocier l’accès aux informations sur les prix auprès de services qui nécessitent un abonnement. Le Secrétariat international ne fixera pas prix de référence lui-même, mais agira comme un référentiel de services existants de prix de référence à abonnement que les pays mettant en œuvre l’ITIE peuvent utiliser.
Un prix moyen annualisé devrait être utilisé lorsque cela est possible.
Lorsque la quantité est fournie pour la production finale de métaux et non de minéraux : Pour le calcul de la valeur de la production, s’agissant des minéraux métalliques en particulier, les entités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE doivent être conscientes des différences entre le prix de référence international et la catégorie du produit dont la quantité est rapportée. Par exemple, la quantité de production sera probablement rapportée pour le concentré de cuivre, tandis que le prix international sera celui du métal de cuivre raffiné. Un facteur de conversion est donc nécessaire pour dégager la valeur « raffinée » contenue dans le prix.
Les facteurs de conversion peuvent différer d’une mine à une autre, étant donné que certains concentrés auront un niveau de pureté plus élevé que d’autres et qu’aucun système international clair ne peut être recommandé pour la construction de ces facteurs. Ils resteront toujours des estimations. Cependant, sur la base de l’expérience de l’équipe de recherche dans l’utilisation de facteurs de conversion au niveau international, des recommandations sont fournies pour certains minéraux métalliques à l’annexe III. La valeur
27 http://www.indmin.com/
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41Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
de production peut donc être calculée de la manière suivante :
valeur de production (valeur en USD de la production minérale) = quantité (lorsque rapportée sous forme de concentré/minerai) x facteur de conversion28 x Prix annuel réalisé (USD/unité de métal final)29
qUANTITÉ ET vALEUR DE LA PRODUcTION PÉTROLIèRE ET gAzIèRELa production de pétrole brut est déclarée en 1 000 barils/jour. La production de pétrole est aussi parfois rapportée en poids ; nous recommandons toutefois une conversion en barils dans le format final. Les taux de conversion sont fournis à l’annexe Iv. Bien qu’il soit possible de désagréger davantage la production de pétrole par produits pétroliers bruts et produits raffinés, ces derniers sont généralement des produits de raffinage et ne sont pas inclus dans le présent rapport.
28 Le « facteur de conversion » fait référence à un facteur global de récupération pour transformer le minerai brut en produit final récupéré auquel se rapporte le prix annuel réalisé. Le facteur de conversion peut également être utilisé pour corriger la valeur, de la valeur de vente finale (métal) à une valeur pertinente pour les ventes intérieures (composante minérale). voir l’annexe III pour les facteurs de conversion types au niveau international pour certains minéraux.
29 Le « prix annuel réalisé » désigne le prix annuel moyen réalisé pondéré reçu par le producteur.
Le gaz naturel est rapporté sous forme de gaz naturel transformé (en millions de mètres cubes). Les chiffres de production de gaz naturel excluront normalement les produits connexes (gaz torchés et recyclés), mais incluront le gaz transformé en liquide.
Pour le gaz naturel, il peut être prudent de considérer les données des gaz torchés séparément, car cette partie de la production est éliminée par combustion au point d’extraction et ne participe pas aux chiffres des revenus. Les recommandations formulées dans le Tableau 13 sont fondées sur celles utilisées par l’OPEP pour communiquer les données sur la production et la valeur du pétrole et du gaz30.
Le cas échéant, la valeur de la production peut être calculée en utilisant un prix de référence international ; le prix moyen au comptant du Brent du Royaume-Uni, de Dubaï et du West Texas Intermediate est le prix recommandé. Il existe différents prix de référence internationaux pour le gaz naturel. Les deux prix repères les plus couramment utilisés sont le prix du pétrole « russe en Allemagne » pour le gaz naturel (gaz) et de l’« indonésien au Japon » (GNL). Les prix mensuels du pétrole et du gaz sont disponibles sur le site web des prix des produits de base du fMI31.
30 http://www.opec.org/opec_web/en/publications/202.htm31 http://www.imf.org/external/np/res/commod/index.aspx
TABLEAU 13 FORMAT DU vOLUME ET DE LA vALEUR DE LA PRODUcTION PÉTROLIèRE ET gAzIèRE
Catégorie Volume Prix Prix de référence Valeur
Pétrole brut barils/jour USD/baril Prix moyen au comptant du Brent du
Royaume-Uni, de Dubaï et du West Texas
Intermediate, également pondéré*
Volume x prix
En USD
Gaz naturel
Production brute
Millions de mètres cubes
standard
USD/MMBTU Prix référence : Russe en Allemagne* Volume x prix
En USD
Production
commercialisée
USD/MMBTU Prix référence : Russe en Allemagne*
Torchage S.O.
Injection S.O.
Retrait S.O.
Liquides de gaz naturel Millions de mètres cubes
standard
USD/MMBTU Prix référence : Indonésien au Japon (GNL)* Volume x prix
En USD
*Disponible dans les Statistiques du FMI sur les prix des matières premières
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42Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
3: ExPLORATION ET PRODUcTIONsuite
AUTRES cONSIDÉRATIONS Exercices budgétaires différents : Si un rapport ITIE précise les années pour lesquelles il présente des données, les entreprises elles peuvent suivre des pratiques différentes pour leurs exercices budgétaires et fiscaux, en fonction du pays où elles mènent leurs activités. Certaines peuvent s’arrimer à l’année civile (de janvier à décembre) tandis que d’autres peuvent utiliser l’exercice allant d’octobre à septembre. En cas de confusion sur les exercices, il est recommandé d’utiliser les données de production trimestrielles et de les aligner sur l’année sous revue.
Monnaie : Il est recommandé que toutes les données soient rapportées en monnaie nationale et en dollars des États-Unis. La conversion entre la monnaie nationale et la devise étrangère devrait faire recours au taux de change annualisé. La Banque mondiale fournit les taux de change officiels pour la plupart des pays sur ses pages web dédiées aux indicateurs du développement dans le monde (World Development Indicators)32. Ce sont les taux de change qu’il est recommandé d’utiliser. Lorsque les données ne sont pas disponibles auprès de la Banque mondiale, les entités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE peuvent se procurer ces informations auprès de la banque centrale du pays.
Teneur en métal et métal raffiné : Certaines entreprises peuvent choisir de fournir des données de production sur le métal raffiné par opposition à la teneur en métaux de la production extraite, étant donné que leurs opérations sont intégrées verticalement. Bien que la démarche ne soit pas très précise, il est possible de supprimer la valeur du métal « raffiné » du coût du minerai, en ayant recours à un facteur de conversion. Ces facteurs de conversion permettront d’estimer la valeur ajoutée au métal raffiné par le procédé de raffinage. Comme indiqué précédemment, ces facteurs diffèrent d’un pays à l’autre et il est conseillé de demander aux entreprises de faire rapport sur le métal contenu plutôt que de s’essayer à une conversion.
3.3 ExPORTATIONSL’Exigence ITIE 3.3 (exigé) est définie comme suit :
Les pays mettant en œuvre l’ITIE doivent divulguer les données d’exportation pour l’exercice fiscal, y compris
32 http://data.worldbank.org/indicator/PA.NUS.fCRf
les volumes des exportations totales et la valeur des exportations par matière de base et, le cas échéant, par État/région d’origine.
La Classification type pour le commerce international (CTCI), Rév. 3, est la classification internationale recommandée pour les rapports sur le commerce des produits. La classification est fournie par la Division de statistique des Nations Unies33 et les données peuvent être ventilées par niveaux allant de 2 à 5 chiffres. La CTCI est recommandée parce qu’elle est une norme de communication de données couramment utilisée, et les données internationales sont disponibles sous cette classification à l’ONU-COMTRADE34 pour un grand nombre de pays.
La catégorisation et le codage CTCI sont utilisés couramment dans la recherche universitaire et dans d’autres bases de données commerciales. La catégorisation présente également l’avantage d’être facilement convertible dans d’autres formats de présentation de l’information commerciale (tels que ceux utilisés par l’UE ou les États-Unis), avec des codes de conversion disponibles sur le site web UNStat35.
Le code CTCI approprié pour chaque minéral est fourni à l’annexe III. Le format des données rapporter la valeur des exportations est le dollar des États-Unis, et pour les données sur le volume, le même format que celui pour le volume de la production devrait être utilisé. Des codes spécifiques pour le commerce ne sont pas disponibles pour tous les minéraux énumérés à l’annexe III ; certains minéraux sont généralement négociés à l’échelle internationale en petites quantités telles qu’ils ne justifient pas le recours à un code unique. Dans ces cas, ils sont généralement classés dans la rubrique « autres » et les entités chargées de la mise en œuvre de l’ITIE devraient se référer aux fonctionnaires des douanes nationales pour déclarer la valeur à l’exportation.
33 http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/regcst.asp?Cl=14&Lg=134 http://comtrade.un.org/data/35 http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/regdnld.asp?Lg=1
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43Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
4: cOLLEcTE DE REvENUS
4.1 DIvULgATION ExhAUSTIvE DES TAxES ET REvENUS
Les catégories de données dans le cadre de l’Exigence 4.1 (exigé) sont définies comme suit :
• Décrire les taxes et revenus découlant des industries extractives
• Définition de « matérialité »
• Description de chaque flux de revenus
Données de produites : Données quantitatives + exposéLa définition de la matérialité, à utiliser dans un rapport ITIE national, est établie par le Groupe multipartite et devrait être fournie sous forme d’exposé36. Les seuils suivants ont été relevés dans l’échantillon de rapports ITIE examinés aux fins du présent projet :
• Tous les paiements spécifiques liés au code minier ou qui y sont mentionnés ont été inclus.
• Tout flux qui dépasse un niveau de seuil de flux de recettes totales des industries extractives va à l’État, défini soit comme valeur du dollar soit comme part cumulée (en pourcentage). Par exemple :
– Toutes les entreprises dont les paiements constituent cumulativement 95 % des revenus totaux de l’année précédente.
– Toutes les entreprises qui ont payé plus de 2,5 millions de dollars US de redevances dans le rapport précédent. Cumulativement 90 % de tous les paiements de redevances
• Lorsque les paiements de revenus peuvent être inférieurs à 1 à 5 %, mais l’impact des actions de l’entreprise est jugé important, l’entreprise a été incluse.
Afin de définir les catégories de données pour les flux de revenus, l’équipe de recherche a d’abord mis au point des catégories de données qui comprennent les flux de revenus auxquels il est le plus couramment fait référence ou qui sont utilisés le plus couramment tel qu’il ressort des rapports ITIE des pays et d’autres initiatives de transparence. Ces flux de revenus ont
36 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orienta-tion sur les registres de licence, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/standard/gn13
ensuite été rapprochés avec les catégories de revenus fournies par le fMI dans son Manuel de statistiques de finances publiques (2014) (MSfP)37, dans son Analyse financière des industries de mise en valeur des ressources38 et dans les suggestions présentées dans le Modèle pour la collecte de données sur les recettes publiques générées par les ressources naturelles39. Le Secrétariat international de l’ITIE a publié un modèle synthétique de présentation des données de l’ITIE40 qui peut également être utilisé à titre de référence.
Les deux ensembles sont largement compatibles ; mais le schéma du fMI est mieux adapté à des niveaux globaux de présentation des données de revenus. Pour les nuances qui sont régulièrement rapportées dans les rapports ITIE des pays, un niveau plus élevé de décomposition est justifié ; en particulier pour les contributions versées aux collectivités locales, que ce soit en espèces ou en nature. Ces dernières ne figurent pas dans le schéma du fMI.
Le Tableau 14 présente les formats pour les catégories de données couramment utilisés dans les rapports ITIE établis par les pays, la dernière colonne indiquant l’équivalent du codage et de la description figurant dans le MSfP (2014) du fMI. Dans certaines catégories, on n’a pas pu déterminer un code équivalent du MSfP. Comme les données de cette Exigence ITIE portent essentiellement sur la valeur du flux de revenus, toutes les données doivent être présentées en dollars des États-Unis et en monnaie nationale.
Le format pour les points de données présentées ne fournit des descriptions que pour les données quantitatives. Un exposé expliquant chacun de ces titres de données est recommandé. En outre, chaque catégorie dans la première colonne devrait être lue comme celles applicables aux entreprises de mise en valeur des ressources naturelles.
La catégorie fiscale identifiée sous la rubrique « Dividendes et droits de l’État » comprend également des références à la part de la production revenant à l’État (à la fois sous forme de recettes et en nature).
37 http://www.imf.org/external/Pubs/fT/GfS/Manual/2014/gfsfinal.pdf 38 http://www.imf.org/external/np/fad/news/fadtools.pdf 39 https://www.imf.org/external/np/sec/pr/2014/pr1454.htm 40 https://eiti.org/document/eiti-summary-data-template
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44Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
4: cOLLEcTE DE REvENUSsuite
TABLEAU 14 DONNÉES DE PRODUITES POUR LE RÉgIME FIScAL PAR cATÉgORIE DE REvENUS
CatégorieCode du MSFP
(2014) Description du MSFP
Droits de licence et de concession
Frais de dossier 11452 Autres taxes sur l’utilisation de biens ou la permission d’utiliser des biens ou d’exercer des
activitésFrais annuels
Droits de superficie (pétrole et gaz)
Droits de transit (pétrole et gaz)
Frais de location
Frais de transport et d’exploitation des terminaux
En rapport avec l’environnement
Utilisation de l’eau
Utilisation des terres
Droits d’entrée
Frais de service (pour les services publics) 1422 Droits administratifs
Frais de service (versés à l’État)
Impôts sur les bénéfices
Impôt sur les bénéfices des sociétés 1112 Impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital (à la charge des sociétés et autres
entreprises)Impôts sur les bénéfices
Impôt sur les bénéfices variable
Impôt retenu à la source (dividendes, intérêts et charges)*
Impôt sur les bénéfices exceptionnels 1112 Bénéfices exceptionnels
Impôt sur le revenu des personnes physiques 112 Taxe sur les salaires et la main-d’œuvre
TVA/taxe sur les ventes (net) 1141 Impôts généraux sur les biens et services
TVA 11411 Taxe sur la valeur ajoutée
Ventes 11412 Impôts sur la vente
Droits d’accise 1142 Accises
Taxe immobilière 1415 Loyers
Pénalités 1161 Autres recettes fiscales à la charge exclusive des entreprises
Cotisations de sécurité sociale 12 Cotisations sociales
Cotisations à la charge des salariés 1211 Cotisations des employés à la sécurité sociale
Cotisations à la charge des employeurs 1212 Cotisations des employeurs à la sécurité sociale
Droits de timbre 11457 Autres taxes sur l’utilisation de biens ou la permission d’utiliser des biens ou d’exercer des
activités
Taxe foncière 1415 Loyers
Taxes sur les véhicules et engins automobiles 11451 Taxes sur les véhicules à moteur
Impôt local/de district Pas d’équivalent identifié
Impôt sur les gains en capital 111 Impôts sur le revenu, les bénéfices et les plus-values
Redevances et primes
Impôt sur le loyer des ressources 1112 Impôts sur le revenu, les bénéfices et les gains en capital (à la charge des sociétés et autres
entreprises)
Redevances (le cas échéant) 1415 Loyers
Ad valorem (% de la valeur du produit)
Ad valorem progressive en fonction du prix
Ad valorem progressive en fonction de la production
Ad valorem progressive en fonction du ratio d’exploitation/
des bénéfices
Redevance appliquée à la marge d’exploitation (redevances
sur les bénéfices nets)
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45Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
4: cOLLEcTE DE REvENUSsuite
TABLEAU 14 DONNÉES DE PRODUITES POUR LE RÉgIME FIScAL PAR cATÉgORIE DE REvENUS
CatégorieCode du MSFP
(2014) Description du MSFP
Taxe sur la production 1415 Loyers
Primes 1415 Loyers
Primes à la signature
Primes à la découverte
Primes à la production
Droits à la production (entreprises)
Droits obligatoires au titre des infrastructures sociales
Paiements aux propriétaires fonciers 1415 Loyers
Taxe de pollution 114522 Taxes de pollution
Flux de revenus liés au commerce
Droits d’importation/de douane 1151 Droits de douane et autres droits d’importation (taxe à l’importation)
Droits d’importation
Taxes à l’importation
Droits de douane et frais de service 1151 Droits de douane et autres droits à l’importation
Droits/tarifs à l’exportation 1152 Taxes sur les exportations
Droits à l’exportation
Taxes à l’exportation
Dons et donations
Donation en appui aux organisations publiques 13 Dons
Dons de gouvernements étrangers 131 De gouvernements étrangers
Dons d’organisations internationales 132 D’organisations internationales
Investissement dans la construction et la maintenance des
infrastructures
144 Transferts volontaires autres les dons
Dépenses consacrées au développement communautaire
par les entreprises
13 Dons
* Certes l’« impôt retenu à la source » a été inclus dans une catégorie, mais il est entendu qu’il s’agit d’un moyen de collecte de l’impôt et non un impôt en lui-même. Lorsque des
impôts retenus à la source sont rapportés, il faudrait clairement indiquer s’ils se rapportent à des dividendes, à des intérêts, à des salaires, etc.
4.2 vENTE DE LA PART DE PRODUcTION DE L’ÉTAT ET AUTRE REvENUS PERçUS EN NATURE
Les données dans le cadre de l’Exigence 4.2 (exigé) sont définies comme suit :
• Revenus de la vente de la part de production de l’État
• Revenus de la vente ventilés par transaction
Données de produites : quantitative Les principales catégories de données pour rapporter la part de production de l’État ou d’autres revenus ont été présentées dans le cadre de l’Exigence ITIE 2.6 (Tableau 11). Le Tableau 15 fournit ces catégories de données telles que présentées dans les codes du MSfP (2014).
4.3 FOURNITURE D’INFRASTRUcTURES ET AccORDS DE TROc
Les catégories de données dans le cadre de l’Exigence 4.3 (exigé) sont définies comme suit :
• les clauses des accords et contrats pertinents
• les parties concernées
• les ressources promises par l’État
• la valeur de l’équilibre de la source de bénéfices (par exemple les travaux d’infrastructure)
• la matérialité de ces accords par rapport aux contrats conventionnels
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46Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
4: cOLLEcTE DE REvENUSsuite
Données de produites : Données quantitatives + exposéUn exposé est exigé, lorsque le Groupe multipartite juge que les accords d’infrastructure ou de troc atteignent un seuil de matérialité, pour décrire les dispositions de ces accords. 41
Les catégories de données présentées dans le cadre de cette Exigence ont été examinées sous l’Exigence ITIE concernant les contrats (2.4) et le Tableau 9 fournit des directives spécifiques sur la présentation des données.
4.4 REvENUS PROvENANT DES TRANSPORTS Les données dans le cadre de l’Exigence 4.4 (encouragé) sont définies comme suit :
• les définitions des impôts, tarifs et autres paiements pertinents liés aux transports, et les méthodes utilisées pour les calculer ;
• la divulgation des taux tarifaires et du volume des produits transportés ;
• la divulgation des revenus reçus par les entités et entreprises publiques en rapport avec le transport de pétrole, de gaz et de minéraux
41 Les quasi-sociétés sont des entreprises non constituées en société qui opèrent comme une société et qui disposent d’ensembles de comptes exhaustifs, y compris des bilans » - Glossaire des termes statistiques de l’OCDE : https://stats.oecd.org/glossary/detail .asp?ID=2225
Données de produites : Données quantitatives + exposéLes définitions des impôts et tarifs pertinents liés aux transports, etc. devraient être fournies sous forme d’exposé, comme ce serait le cas dans le cadre de l’Exigence ITIE 4.1 lorsque la divulgation complète des flux de revenus a lieu. Le Tableau 14 fournit des catégories de données pour la présentation des taux tarifaires, l’annexe III fournit des normes de données pour la présentation des volumes et le Tableau 11 fournit des normes de données pour la divulgation des revenus perçus par l’État.
4.5 TRANSAcTIONS LIÉES AUx ENTREPRISES D’ÉTAT
Les formats des données à communiquer concernant les transactions liées aux entreprises d’État sont présentés dans le Tableau 11, sous la section 2.6 Participation de l’État.
vISUALISATIONLa visualisation de ces données au moyen de graphiques est recommandée, car ils peuvent présenter rapidement la part de chaque catégorie de revenus dans le panier total. La figure 3 en est un exemple illustratif.
TABLEAU 15 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES REvENUS DE L’ÉTAT
Catégorie Code du MSFP (2014) Description de le MSFPDividendes et droits de l’État
Impôt sur le bénéfice si entreprise publique 1143 Bénéfices des monopoles fiscaux
Dividendes provenant des entreprises publiques de valorisation des ressources naturelles 1412 Dividendes
Dividendes provenant de la participation de l’État dans des entreprises publiques de valorisation
des ressources naturelles
1412 Dividendes
Prélèvement sur les revenus des quasi-sociétés41 1143 Bénéfices des monopoles fiscaux
Bénéfices reversés à l’État par des entreprises publiques 1153 Bénéfices des monopoles d’exportation et
d’importation
Vente de la part de production de l’État ou autre revenus perçus en nature
• Volume vendu - unité
• Revenus perçus - valeur en USD
1415 Loyers
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47Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
4: cOLLEcTE DE REvENUSsuite
FIgURE 3 IMPôTS ET cONTRIBUTIONS SUPPORTÉS
Taxe sur le revenu des personnes physiques 20%
Autres taxes sur les bénéfices 1%
Taxe sur le revenu des sociétés 40%
Taxe à la production 11%
Taxe de propriété 2%
Taxes minières 5%
Redevances, droits de licence et rentes générées par les ressources 15%
Autres contributions 6%
Source: PricewaterhouseCoopers (2012)
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48Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
5.1 RÉPARTITION DES REvENUS L’Exigence ITIE 5.1 (exigé) est définie comme suit :
Décrire la répartition des revenus provenant des industries extractives.
Données de produites : Exposé + données quantitativesLes données doivent illustrer les domaines où les revenus provenant des ressources, une fois perçus, sont affectés et indiquer si l’allocation est exécutée. Ces données comprendront aussi bien des éléments narratifs que quantitatifs.
Les pratiques des niveaux « bien », « mieux » et « meilleur » pour les catégories de données recommandées pour cette Exigence ITIE sont basées sur le suivi du flux de ces revenus. Les pratiques de niveau « bien » concerneraient la façon dont le gouvernement fédéral perçoit et affecte ces revenus ; une présentation de données de niveau « meilleur » mettrait l’accent sur la distribution de l’Administration centrale à l’Administration infranationale ou provinciale. Une pratique de niveau « meilleur » consisterait à suivre ces paiements au niveau des collectivités locales. Le Tableau 16 énoncé comment ces données peuvent être présentées.
5.2 TRANSFERT INFRANATIONAUxLes catégories de données dans le cadre de cette Exigence feraient référence à la consignation et au rapprochement des transferts nationaux et infranationaux42.
Données de produites : Exposé + données quantitativesL’exposé décrivant la gouvernance des transferts infranationaux a été examiné plus haut dans le cadre de l’Exigence de ITIE 2.1, sous la section consacrée à la décentralisation fiscale. Les normes de données pour décrire les transferts infranationaux sont indiquées dans le Tableau 16, dans la meilleure catégorie « meilleur ». Les recommandations formulées pour cette exigence sont applicables le plus lorsque le pays dispose d’une législation spécifique autour des transferts infranationaux. Les recommandations peuvent fournir des orientations utiles dans les pays où les recettes pétrolières, gazières et minérales sont mêlées à d’autres sources de revenus et où les transferts infranationaux sont déterminés par le processus national d’allocation budgétaire.
42 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orien-tation sur la présentation de données au niveau infranational, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/standard/GN10
5: ALLOcATIONS DES REvENUS
TABLEAU 16 DONNÉES DE PRODUITES POUR LA RÉPARTITION DES REvENUS
Catégorie Informations exigées Format de donnéesBien Existe-t-il un compte distinct pour les revenus provenant des ressources dans lesquels les revenus du
secteur extractif sont déposés ?
Oui/Non Quantitative
Existe-t-il une loi spécifiquement consacrée à la gestion des revenus du secteur extractif ? Oui/Non
Description
Lien URL vers le cadre juridique si disponible
Quantitative
Exposé
Existe-t-il un comité d’investissement pour la mise en place d’une stratégie d’investissement des revenus
provenant du secteur extractif ?
Oui/Non Quantitative
Les revenus provenant du secteur extractif sont-ils alloués (dans le cadre des budgets) de façon
discrétionnaire ou suivant un cadre légal bien précis ?
Description
Lien URL vers le cadre juridique si disponible
Exposé
Existe-t-il un fonds pour les générations futures/un fonds souverain pour les revenus du secteur extractif ?
Si oui, existe-t-il un cadre juridique pour régir son administration ?
Oui/Non
Description
Lien URL vers le cadre juridique si disponible
Quantitative
Exposé
Quelle est la valeur actuelle du fonds souverain (ou son équivalent) ?
Rapport des cinq dernières années
Valeur en USD/monnaie nationale Quantitative
Y a-t-il eu des allocations (paiements) ou des retraits du fonds durant l’exercice ? Oui/Non
Valeur en USD/monnaie nationale
Quantitative
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49Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
5: ALLOcATIONS DES REvENUSsuite
TABLEAU 16 DONNÉES DE PRODUITES POUR LA RÉPARTITION DES REvENUS
Catégorie Informations exigées Format de données
MieuxComment les revenus du secteur extractif sont-ils répartis entre l’Administration centrale, les districts et
les collectivités locales ?
Existe-t-il un cadre légal pour régir son administration ?
% des ressources allouées
Description
Lien URL vers le cadre juridique si disponible
Quantitative
Exposé
Les informations sur la contribution des revenus du secteur extractif à la richesse nette de l’État sont-elles
incluses dans le document budgétaire ?
Oui/Non Quantitative
Les informations sur la contribution des revenus du secteur extractif au financement du déficit budgétaire
sont-elles incluses dans le document budgétaire ?
Oui/Non Quantitative
Une évaluation à long terme des revenus provenant du secteur extractif est-elle incluse dans le document
budgétaire ?
Oui/Non Quantitative
Y a-t-il des paiements directs de revenus aux communautés locales ?
Si oui, comment le niveau des paiements est-il déterminé ?
Oui/Non
Description
Lien URL vers le cadre juridique si disponible
Quantitative
Exposé
MeilleurQuelle est la valeur de l’allocation des revenus entre les Administrations centrales et régionales ? Valeur en USD/monnaie nationale Quantitative
Dans quelle mesure cette allocation est-elle réalisée ? % des ressources allouées qui ont été transférées Quantitative
Quelle part des revenus totaux reçus d’une mine/entreprise va directement aux communautés/
administrations locales ?
% de des revenus totaux
Valeur en USD/monnaie nationale
Quantitative
Comment les paiements aux communautés locales sont-ils régis ? (Accord juridique ou contractuel) Description Exposé
vISUALISATIONLes données relatives à la répartition des revenus devraient refléter la façon dont les recettes totales générées par le secteur extractif perçues par l’État vont au reste de l’économie. Un organigramme peut permettre de le faire efficacement comme le montre la figure 4.
FIgURE 4 ORgANIgRAMME ILLUSTRANT LA RÉPARTITION DES REvENUS (vALEUR EN USD OU MONNAIE LOcALE)
Revenus totaux perçus
Budget de l’Administration infranationale
Budget fédéral Fonds d’héritage
District localDépenses de
fonctionnementBudget non
récurrent
Investi à l’échelle
internationale
Investi à l’échelle nationale
Services sociaux
Infrastructures
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50Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUES
6.1 DÉPENSES SOcIALES PAR ENTREPRISE ExTRAcTIvE
L’Exigence ITIE 6.1 (exigé) est définie comme suit :
a) Lorsque des dépenses sociales significatives de la part des entreprises sont rendues obligatoires par la loi ou par un contrat avec le gouvernement qui contrôle l’investissement extractif, les pays de mise en œuvre l’ITIE doivent les divulguer et, quand c’est possible, réconcilier les transactions qui y sont liées. Lorsque de tels avantages sont accordés en nature, il est exigé que les pays mettant en œuvre l’ITIE divulguent la nature et la valeur estimée de la transaction en nature. Lorsque le bénéficiaire de la dépense sociale obligatoire est une partie tierce (par exemple, un organisme ne faisant pas partie des entités de l’État), il est exigé de divulguer son nom et sa fonction. Dans le cas où la réconciliation n’est pas possible, les pays mettant en œuvre l’ITIE incluront les divulgations unilatérales de ces transactions par les entreprises concernées et/ ou par le gouvernement.
b) Lorsque le Groupe multipartite convient que les dépenses sociales discrétionnaires et transferts sont significatifs, il est encouragé à élaborer un processus de déclaration en vue d’atteindre un niveau de transparence équivalent à la divulgation des autres paiements et flux de revenus reçus par les entités de l’État. Lorsque la réconciliation des transactions clés n’est pas possible (par exemple, lorsque les paiements des entreprises sont en nature ou au profit d’un tiers non gouvernemental), le Groupe multipartite pourra souhaiter convenir d’une approche permettant de joindre des divulgations unilatérales volontaires de la part des entreprises ou de l’État.
Données de produites : ExposéLa présentation d’informations est exigée au titre de cette Exigence lorsqu’elle est prescrite par la loi, et devrait en grande partie sous la forme exposé. Le critère pour l’information à inclure dans cette rubrique est déterminé par les délibérations du Groupe multipartite et variera donc d’un pays à l’autre43. Les recommandations pour cette Exigence s’inspirent des lignes directrices de rapports sur la durabilité de
43 Pour plus d’informations, prière de se référer à la note d’orienta-tion sur les dépenses sociales, consultable à l’adresse : https://beta.eiti.org/standard/GN17
l’Initiative mondiale sur les rapports de performance pour les entreprises dans le secteur extractif44.
Une pratique du niveau « bien » consisterait à consigner les canaux de contributions aux dépenses sociales, en mettant l’accent sur les processus permettant d’allouer des fonds ou des projets en nature et sur le suivi pour déterminer si les fonds alloués sont transférés ou les projets en nature exécutés comme prévu.
Une pratique du niveau « meilleur » pourrait consister à inclure des données concernant les engagements pris par les entreprises extractives à l’égard des communautés locales. Le Tableau 17 est fourni à titre d’illustration afin de suggérer des façons de générer des données pour étayer l’exposé présenté au titre de cette Exigence.
6.2 DÉPENSES qUASI FIScALESLes formats des données à communiquer concernant les dépenses quasi fiscales sont présentés dans le Tableau 11, sous la section 2.6 Participation de l’État.
6.3 cONTRIBUTION DES INDUSTRIES ExTRAcTIvE à L’ÉcONOMIE
L’Exigence ITIE 6.3 (exigé) est définie comme suit :
a) L’importance des industries extractives, en termes absolus et en pourcentage du produit intérieur brut (PIB), ainsi qu’une estimation de l’activité du secteur informel, y compris mais ne se limitant pas nécessairement au secteur minier artisanal et à petite échelle.
b) Les recettes gouvernementales totales générées par les industries extractives (y compris les taxes, redevances, bonus, honoraires et autres paiements), en termes absolus et en pourcentage du total des dépenses gouvernementales.
c) Les exportations des industries extractives, en termes absolus et en pourcentage du total des exportations.
d) Le nombre d’effectifs employés dans les industries extractives, en termes absolus et en pourcentage par rapport à l’emploi total.
Les données couvertes par cette Exigence devraient renseigner sur la taille du secteur extractif par rapport au reste de l’économie, ainsi que son importance pour
44 Les directives détaillées sur les secteurs minier, pétrolier et gazier sont disponibles à l’adresse www.globalreporting.org
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51Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUESsuite
l’emploi et les recettes publiques. L’importance est différenciée séparément, étant donné que le secteur extractif peut être de taille plus réduite que les autres secteurs, tout en étant la principale source d’investissements ou d’emplois.
Des recommandations sont également fournies pour les moyens par lesquels la contribution du secteur informel, principalement l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), pourrait être ressortie dans le rapport ITIE. En considérant la façon de présenter la contribution de l’EMAPE à l’économie, le Groupe multipartite devrait envisager la proportionnalité au niveau de l’effort requis et déterminer s’il est indiqué au regard de l’utilité de l’information recueillie.
De nombreuses recommandations dans le cadre de cette Exigence ITIE sont fondées sur l’élaboration d’un format normalisé pour la présentation de données qui existe déjà dans un grand nombre de rapports ITIE établis par les pays et pour l’intégration d’autres données qui sont accessibles au public via l’internet. Pour les catégories de données énumérées ci-dessous, il n’y a pas de distinction entre les recommandations de niveau « bien », « mieux » et « meilleur », parce qu’elles reposent sur des statistiques et des méthodes de déclaration bien établies.
vALEUR ET PART EN POURcENTAgE DU PIB DES INDUSTRIES ExTRAcTIvESDonnées de produites : quantitativeCela nécessite de disposer de la valeur du PIB et de l’industrie extractive. La valeur du PIB peut être tirée des Indicateurs du développement dans le monde de la Banque et est généralement indiquée en dollar des États-Unis. D’autres institutions financières internationales, à l’instar du fMI, fournissent également ces informations en les libellant en monnaie nationale pour certains pays. Pour la valeur du secteur extractif, les approches suivantes peuvent être envisagées.
Pratiques internationales pour mesurer la valeur des industries extractivesTrois systèmes de classification des industries extractives ont été examinés : la Classification internationale type par industrie de l’ONUDI (CITI) de toutes les branches d’activité économique (Rév. 4)45, les codes NIAC de l’Amérique du Nord46 et la Nomenclature statistique des activités économiques (NACE) de l’Union européenne47.
45 http://unstats.un.org/unsd/cr/registry/regcst.asp?Cl=27 46 http://www.census.gov/cgi-bin/sssd/naics/naicsrch?chart=201247 http://ec.europa.eu/competition/mergers/cases/index/nace_all.html
TABLEAU 17 DONNÉES DE PRODUITES POUR LES DÉcLARATIONS cONcERNANT LES PROjETS cOMMUNAUTAIRES
Catégorie de données Information incluse Format de données
Bien
Entreprise extractive Raison sociale et lieu d’emplacement Texte
Communautés locales Préciser les communautés bénéficiaires Exposé
Engagement pris Description de la nature du projet/paiement en nature, etc., qui a été convenu Exposé
Durée de l’investissement Calendrier d’exécution et durée du projet convenu
Date de démarrage et d’achèvement
Nbre d’années
Quantitative
Mieux/Meilleur
Investissement Évaluation du projet :
Peut être fondée sur les dépenses effectuées par l’entreprise extractive
• Valeur en USD/monnaie nationale
• Paiement en nature
Quantitative
Exécution L’exécution s’est-elle faite dans les délais prévus ?
Y a-t-il eu des retards ou des différends ?
Exposé
Appropriation après l’exécution Un accord a-t-il été convenu sur l’appropriation du projet et la responsabilité de son maintien après l’exécution ? Exposé
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6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUESsuite
L’application des codes NACE est considérée comme une option du niveau « bien », car ces classifications constituent un critère fondé sur la production. Cela nécessiterait de faire l’addition de la valeur de la production des matières premières dans le pays et d’inclure les estimations des valeurs manquantes (c.-à-d. Lorsque les entreprises n’ont pas déclaré la production).
La production brute par branche d’activité considère la production du secteur sans tenir compte des coûts des entrants. La production brute peut être subdivisée comme en :
• Extraction de pétrole et de gaz
• Extraction de charbon
• Extraction de métaux et de minerais (à petite et grande échelle, y compris les pierres précieuses)
• Extraction de carrière
L’utilisation des codes NIAC est considérée comme une option du niveau « meilleur », car ces classifications constituent un critère fondé sur les activités et s’intéressent à la valeur ajoutée apportée par le secteur extractif. Ces codes permettent un suivi plus complet de la contribution à l’économie. Cependant, cela nécessite des capacités au sein du centre national de statistique pour effectuer les calculs et les compilations.
La valeur ajoutée aussi bien de l’extraction minière et de l’extraction de pétrole et de gaz comprend :
• La rémunération des salariés
• Les impôts sur la production et les importations moins les subventions
• L’excédent brut d’exploitation
En outre, les activités de soutien au secteur extractif doivent être prises en considération :
• Forage pétrolier et de gazier
• Activités de soutien aux exploitants de pétrole et de gaz
• Activités de soutien à l’extraction minière
• Activités de soutien à l’extraction de métaux
• Activités de soutien à l’extraction de minéraux non ferreux (hors combustibles)
L’option du niveau « meilleure » recommandée serait d’utiliser la classification CITI. Cette classification, qui permet de suivre une norme internationale, a en vigueur depuis 2008. La conversion des codes CITI en codes commerciaux est également facilement accessible. L’avantage d’utiliser un système de classification basé
sur les recommandations de l’ONU permet des comparaisons entre pays et peut bénéficier des activités ordinaires de collecte de données du gouvernement.
Les trois flux de données (CITI, NIAC et NACE) ont leurs avantages et leurs inconvénients et sont principalement fonction de la capacité des pays à collecter ces données.
Il est souvent difficile d’obtenir les données sur la production minière artisanale et à petite échelle, car il s’agit généralement d’activités en grande partie informelles et parfois illégales48. Une approche pour déterminer le volume de production de l’EMAPE consiste à affecter la valeur de la production de «non comptabilisée » à la production minière artisanale et à petite échelle. En soustrayant le volume de production connue (des volumes réglementés et déclarés par les entreprises) des exportations totales du pays, la production non comptabilisée est affectée aux activités minières artisanales et à petite échelle. On ne suppose pas que cette estimation est exacte, étant donné qu’une certaine partie de la production artisanale est généralement censée « s’échapper » au moyen de la contrebande.
Si, toutefois, la collecte de données quantitatives n’est pas possible, un pays mettant en œuvre l’ITIE pourrait dans un premier temps fournir un aperçu descriptif de son secteur de l’EMAPE et les types de matières premières dont il sait qu’elles sont produites.
Si possible, la production brute de l’exploitation minière artisanale devrait être incluse ici. La déclaration de la production brute pour l’exploitation minière artisanale varie d’un pays et d’un métal à l’autre. Pour les métaux précieux, comme l’or, les chiffres de production sont généralement une combinaison de données déclarées par les négociants et les estimations. Dans d’autres cas, les données peuvent être purement des estimations. L’une ou l’autre approche est acceptable tant que le rapport ITIE consigne clairement comment on en est arrivé à ces chiffres.
INDUSTRIES ExTRAcTIvES ET REcETTES PUBLIqUESDonnées de produites : quantitativeLes catégories de données devraient démontrer l’importance quantitative des industries extractives pour
48 Pour plus d’informations, prière de se référer aux notes d’orienta-tion de l’ITIE, consultables à l’adresse : https://eiti.org/guidance-notes-and-standard-terms-reference
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6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUESsuite
l’économie par rapport aux autres industries du pays. Les recettes publiques totales sont disponibles comme indicateur dans la base de données des Perspectives de l’économie mondiale du fMI49 et peuvent être utilisées pour calculer la contribution des revenus du secteur extractif aux recettes publiques globales (Tableau 18).
La divulgation des recettes publiques générées par les activités d’EMAPE est une étape importante pour cerner et quantifier leur contribution à l’économie. Les chiffres rapprochés des recettes, comme ceux produits pour l’exploitation minière à petite échelle, peuvent cependant être impossibles à établir pour l’EMAPE en raison de la nature dispersée des activités d’EMAPE et du faible montant des recettes qu’elles génèrent généralement. Lorsque cela est possible, l’État devrait publier une déclaration unilatérale des revenus perçus de l’EMAPE.
INDUSTRIES ExTRAcTIvES ET ExPORTATIONSDonnées de produites : quantitativeLes catégories de données détaillent la contribution des industries extractives au portefeuille des exportations du pays. Cette contribution inclut les exportations totales de biens et services (disponibles sur UNCTADstat50) et peut être utilisée pour calculer les volumes dezs exportations des industries extractives en pourcentage des exportations totales du pays. Lorsque les contributions de chaque minéral/pétrole et gaz sont connues, elles peuvent être présentées séparément en part des exportations (Tableau 18).
INDUSTRIES ExTRAcTIvES ET EMPLOIDonnées de produites : quantitativeCes catégories de données sont destinées à fournir une présentation détaillée les emplois créés par les industries extractives dans le pays. La Classification internationale type des professions (CITP)51 peut être utilisée pour normaliser l’inclusion des données sur l’emploi.
Les classifications qui peuvent être pertinentes pour les industries extractives incluent les 9311 et 1322 de la CITP 08, qui correspondent à des travailleurs de l’extraction minière et de l’extraction de carrière et à des cadres dans l’extraction minière, respectivement.
49 https://www.imf.org/external/pubs/ft/weo/2014/02/weodata/index .aspx
50 http://unctadstat.unctad.org/CountryProfile/home/Indexen.html 51 http://www.ilo.org/public/english/bureau/stat/isco/index.htm
Les formats d’ILOSTAT52 peuvent être utilisés comme une source de chiffres sur l’emploi total et offrent une ventilation par sexe, par profession, par niveau d’éducation et par couverture géographique. Ces deux indicateurs peuvent être utilisés pour calculer le niveau de l’emploi dans les industries extractives en pourcentage de l’emploi global dans le pays dans l’ensemble.
Ces recommandations de données ne sont pas applicables à l’emploi dans le sous-secteur de l’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE). Étant donné que cette activité est souvent de nature informelle et illégale, obtenir les chiffres de l’emploi dans l’EMAPE peut être une entreprise exigeante en ressources et en temps. Des estimations peuvent être utilisées, mais le rapport ITIE doit indiquer clairement comment elles ont été établies.
Il existe deux formules possibles pour réaliser une estimation des chiffres de l’emploi dans l’EMAPE.
La première méthode requiert le volume de la production non comptabilisée attribuable aux activités d’EMAPE (voir les Exigences 3.2 et 3.3). Compte tenu du volume de la production non comptabilisée, la main-d’œuvre requise pour réaliser ladite production est alors estimée. Cette estimation sera différente selon les pays, en fonction de la facilité ou de la difficulté de sa géologie, de l’accessibilité géographique aux sites possibles d’exploitation minière artisanale par rapport à la population générale, de la nature des minéraux extraits et de l’accès général des mineurs à la technologie (par exemple l’orpaillage ou le dragage de rivières).
Une fois une estimation du potentiel de production par habitant établie, le volume total affecté à l’exploitation minière artisanale et à petite échelle est ensuite utilisé pour estimer le nombre de mineurs artisanaux dans le pays. Il s’agit là d’une estimation approximative, au mieux, mais elle a un très faible coût.
La deuxième solution consiste à mener des enquêtes de référence ; enquêter sur les régions où les mineurs artisanaux sont susceptibles de mener leurs activités et comptabiliser les travailleurs. Cette méthode peut être onéreuse. Lorsque le statut des mineurs artisanaux a des chances d’être illégal ou pas clairement défini dans la loi, la réalisation d’une telle enquête peut se heurter à des difficultés opérationnelles.
52 http://www.ilo.org/ilostat
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6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUESsuite
TABLEAU 18 cONTRIBUTION DES INDUSTRIES ExTRAcTIvES à L’ÉcONOMIE
Catégorie Source Detail/definitionFormat de données Type de données
Valeur et part en pourcentage du PIB des industries extractives
Valeur de la production Gouv. Volume de production x prix unitaire USD/LC Quantitative
PIB BM PIB (USD courant)/monnaie nationale USD/LC Quantitative
Revenus du secteur extractif (% du PIB) BM, Gouv. Recettes publiques générées par le secteur extractif en pourcentage du PIB % Quantitative
Recettes publiques
Recettes publiques générées par le secteur
extractif
Gouv. Recettes publiques provenant des industries extractives USD Quantitative
Recettes publiques totales FMI Recettes publiques provenant de toutes les sources USD Quantitative
Recettes provenant du secteur extractif (%
des recettes publiques totales)
Gouv. Recettes publiques générées par le secteur extractif en pourcentage des recettes
publiques totales
% Quantitative
Industries extractives et exportations
Exportations du secteur extractif CNUCED Exportations totales provenant des industries extractives USD Quantitative
Exportations totales de biens et services CNUCED Exportations totales provenant de toutes les branches d’activité USD Quantitative
Exportations du secteur extractif (% des
exportations totales)
CNUCED Exportations totales provenant du secteur extractif en pourcentage des exportations
totales de toutes les branches d’activité
% Quantitative
Industries extractives et emploi
Emploi dans les industries extractives CITP Indique le nombre de personnes dans les industries extractives en se fondant sur les
classifications de professions de la CITP53
Comme nombre Quantitative
Total des effectifs BIT Le nombre total de personnes reconnues par le BIT comme employées Comme nombre Quantitative
Emploi dans les industries extractives
(% de l’emploi total)
Gouv. Emploi dans les industries extractives en pourcentage de l’emploi total % Quantitative
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6: DÉPENSES SOcIALES ET ÉcONOMIqUESsuite
vISUALISATIONLes graphiques à barres regroupés en grappes peuvent être utilisés pour visualiser les données relatives aux autres industries en part du PIB, des recettes et exportations publiques.53
Dans le cas des industries extractives et de la part en pourcentage du PIB, un graphique à barres devrait être produit qui regroupe en grappes les recettes publiques provenant du secteur extractif et le PIB.
Pour visualiser les données sur les recettes publiques, les recettes publiques générées par le secteur extractif
53 http://www.ilo.org/public/english/bureau/stat/isco/index.htm
et les recettes totales de l’État devraient être regroupées.
Enfin, pour présenter les données sur les industries extractives et les exportations, il faudrait regrouper les exportations du secteur extractif et les exportations totales de biens et services.
Les données sur les industries extractives et l’emploi ne se prêtent pas à cette forme de visualisation et devraient plutôt être présentées sous forme de tableau.
FIgURE 5 vISUALISATION DES DONNÉES SUR LA cONTRIBUTION à L’ÉcONOMIEM
illia
rds
(US
D)
8
6
4
2
0
2009 2010 2011 2012 2013
Industries extractives et recettes publiques - Ghana
Recettes publiques provenant des industries extractives Recettes publiques totales
Source : fondé sur les renseignements de la base des données du NRGI intitulée Unlocking EITI Data for Meaningful Reform (2015).
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56Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
7: RÉALISATIONS ET IMPAcT
7.1 DÉBAT PUBLIcLe débat public n’a pas été pris en compte dans ce rapport parce qu’il ne fait pas l’objet d’exigences particulières en ce qui concerne les données.
7.2 AccESSIBILITÉ DES DONNÉESL’Exigence ITIE 7.2 (encouragé) est définie comme suit :
Le Groupe multipartite est encouragé à publier des Rapports ITIE qui sont lisibles/ consultables électroniquement et à coder ou baliser les Rapports ITIE et les fichiers de données de sorte que les informations puissent être comparées à d’autres données publiques en adoptant des normes de données approuvées par le Conseil d’administration pour la diffusion de données ITIE.
Les données lisibles par machine ou codées/balisées font référence à la communication de données de l’ITIE dans des formats qui peuvent être facilement traitées en ayant recours à la technologie plutôt qu’en usant de méthodes manuelles. La procédure de base d’accès aux données est présentée dans le Tableau 19.
TABLEAU 19 ÉTAPES DU DÉvELOPPEMENT DE L’AccèS AUx DONNÉES
Produit Caractéristique Déterminé par
1 Rapport (données/
exposé)
Analyse non automatisée Word, Excel, PDF
2 Document lisible
par machine
Structuré pour traitement par
ordinateur
Basé sur le langage
informatique des rapports
3 Échange de
données
Données entrantes
restructurées pour se
conformer aux données
sortantes
Répond à/est déterminé par
le langage informatique des
rapports
4 Systèmes de
gestion de contenu
Programmation permettant
de publier, d’éditer et de
modifier les données stockées
dans son référentiel
Utilise les informations
entrantes, les stocke et les
redéploye, généralement
pour assurer une interface
utilisateur
La première étape est un document/fichier simple qui peut être traité par des logiciels informatiques couramment utilisés, tels que Microsoft Office, etc. Ces fichiers sont faciles à produire et à mettre en ligne, et sont destinés à la consommation humaine, c.-à-d. que la capacité des machines à lire ces produits est limitée.
Ces fichiers peuvent être convertis en documents lisibles par machine, c.-à-d. que les ordinateurs peuvent
traiter les données (qu’il s’agisse d’exposé ou autre) qui y sont contenues, celles-ci étant structurées (codées) à des fins de traitement. Il existe un certain nombre de « langages informatiques de rapports » qui peuvent être utilisés pour élaborer des documents lisibles par machine. Les documents lisibles par machine peuvent être ouverts par des programmes communs tels que Microsoft Office.
Ils peuvent ensuite être utilisés comme « information entrant » dans les échanges de données, ce qui rendra possible la conversion des informations contenues dans les informations « sortant ». Comme le nom l’indique, ces programmes fonctionnent comme une bourse d’informations entrant et sortant.
Ces informations sortantes peuvent alors être captées par les systèmes de gestion de contenu, qui peuvent agir comme un référentiel et/ou des données de flux provenant d’autres sources. La fonction du système de gestion de contenu est en mesure d’afficher ces informations sous le format choisi, quel qu’il soit. Toute interface utilisateur disposera d’un système de gestion de contenu qui dans l’ombre pour soutenir les informations qui sont affichées.
L’ensemble du processus peut alors être compris, par exemple, comme le fait de prendre un document Word, de le convertir dans un format lisible par une machine, permettant ainsi de stocker les informations dans le document pour passer par une norme d’échange de données, ce qui permettra une multitude d’autres programmes d’accéder et publier les informations contenues. Une description détaillée de la façon d’élaborer des options d’accès aux données est disponible dans la section trois de la version de février 2016 du présent rapport, disponible dans les Archives du savoir en libre accès de la Banque mondiale54.
Les rapports ITIE en sont actuellement au premier stade du processus présenté dans le Tableau 19, à savoir les fichiers PDf et les feuilles de calcul Excel. La prochaine étape serait de « mettre à niveau » ces rapports dans des formats lisibles. Les facteurs suivants doivent être pris en considération pour choisir un format lisible par machine :
• Le langage des rapports doit être largement utilisé et accessible facilement et librement.
54 http://www-wds.worldbank.org/external/default/WDSContentServer/WDSP/CTR/2016/02/25/090224b0841b02d1/2_0/Rendered/PDf/Options0for0Ex00better0and0the0best.pdf
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57Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
7: RÉALISATIONS ET IMPAcTsuite
• Le format du langage doit être facile à utiliser et ne pas nécessiter une formation approfondie et des grandes capacités pour qui se charge de formater.
• Le langage des informations doit permettre le balisage simple et complexe, de sorte que davantage d’informations complexes puissent être formatées au fil du temps.
• Les langages déjà couramment utilisés offriraient l’avantage d’avoir une liste prête de balises/étiquettes, qui peut être utilisée/modifiée aux fins de l’ITIE.
• Le langage doit être soutenu en aval de la chaîne d’accès ; c’est dire que des normes d’échange de données notamment devraient pouvoir utiliser le langage.
• Le langage ne doit pas être exclusif, c.-à-d. qu’une fois codée, l’information doit être utilisable par une multitude de programmes informatiques plutôt que limitée à quelques plateformes.
Les langages disponibles pour les formats lisibles par machine incluent xBL et xBRL. Ces langages sont mentionnés uniquement à titre indicatif et ne devraient pas être considérés comme des recommandations de l’ITIE ou de la Banque mondiale.
Le langage de balisage extensible (xBL) : Ce langage est considéré comme étant la plus couramment utilisé, lui qui permet d’encoder des documents, suivant un ensemble de règles, ce qui présente l’avantage d’être lisibles à la fois par la machine et lisible par l’homme. Ce langage a été principalement conçu pour décrire les données et pas tant pour les afficher. La description des données fait référence à la capacité du langage xML de baliser les données, permettant aux utilisateurs de définir leurs propres balises et la structure du document.
Le format xML est disponible gratuitement et peut être lu par un grand nombre de programmes, notamment les sites web, ainsi que des interfaces de programme d’application (API).
L’Extensible Business Reporting Language (xBRL) : xBRL est un vocabulaire xML pour la transmission électronique de données commerciales et financières, qui met davantage à contribution les qualités et les capacités des langages de présentation de rapport xML. Le langage xBRL est disponible gratuitement, utilisé par une multitude d’institutions et par un grand nombre de plateformes. Il est considéré comme un langage efficace de présentation de rapports, puisqu’il est utilisé par un grand nombre d’utilisateurs.
L’avantage d’utiliser xBRL par rapport à xML est que le premier cité permet de baliser de multiples relations. à titre d’exemple, dans xML, une entrée ne peut être balisée qu’une fois, il n’est pas possible d’indiquer clairement que ce dernier est un sous-titre du premier. xBRL permet de préciser de telles relations, grâce à l’autorisation du balisage double ou multiple.
POLITIqUE DE DONNÉES OUvERTES La deuxième mesure pour accroître l’accès aux données est le recours à une politique de données ouvertes, pour aider le public à comprendre les recettes et dépenses publiques au fil du temps.
Les données ouvertes ou le contenu ouvert se définit comme « les données et le contenu [qui] peuvent être utilisés, modifiés et partagés par quiconque quelle qu’en soit les fins »55. On y retrouve trois dimensions : la disponibilité et l’accès, la réutilisation et la redistribution et la participation universelle.
La disponibilité et l’accès renvoient à rendre les données disponibles, à un coût de reproduction raisonnable si nécessaire. L’accès est normalement accordé via l’internet. En plus de rendre les données disponibles, celles-ci devraient être présentées d’une manière qui permette une utilisation facile. Par exemple, rendre des documents au format PDf disponibles en ligne répondre à un critère de disponibilité, si ces documents ne sont pas clairement titrés ou organisés par contenu, cela mine la capacité des acteurs à accéder aux informations qui y sont contenues.
La réutilisation et la redistribution font référence à la fourniture de données sous une licence ou des conditions qui permettent aux utilisateurs de réutiliser et redistribuer librement les données, sans nécessiter de droit d’auteur ou des autorisations de reproduction. La réutilisation est également facilitée en rendant ces informations disponibles dans des formats lisibles, de sorte que les informations puissent être facilement transmises entre les échanges de données et les systèmes de gestion de contenu.
La participation universelle renvoie à l’absence de distinction faite entre les utilisateurs de l’information ou les zones où ces informations peuvent être utilisées. Par exemple, la distinction entre utilisation « commerciale » et «non commerciale » ne peut pas être appliquée à l’utilisation des données.
55 http://opendefinition.org/
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58Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
7: RÉALISATIONS ET IMPAcTsuite
Fournir des données ouvertesL’ouverture des données ouvertes dans sa forme la plus simple consiste à créer un accès. Elle est réalisable en fournissant un portail de données qui donne accès à toutes les informations publiées, comme les ministères gouvernementaux, les départements, les entreprises et d’autres parties prenantes.
Dans certains cas, comme en Ukraine, des portails plus dédiés sont créés pour fournir des informations pour des données spécifiques aux activités extractives56. Dans d’autres cas, comme au Royaume-Uni, un pays vaste, la politique d’ouverture de l’accès aux données57 est appliquée à l’échelle nationale, y compris les informations sur le secteur extractif. Le Royaume-Uni a été l’un des principaux pays champions de l’ouverture des données gouvernementales. En tant qu’un des membres fondateurs de l’Open Government Partnership, le Royaume-Uni réalise des progrès considérables dans la mise au point de données ouvertes, y compris dans le secteur extractif. L’Open Government Network58 (OGN) du Royaume-Uni a été créé par des acteurs de la société civile en 2011 et était destiné à fournir au gouvernement des projets de recommandations décrivant les domaines où il devrait améliorer son ouverture, sa responsabilité et sa transparence. Dans le domaine de la transparence des ressources naturelles, cela a inclus un engagement que le gouvernement exige des entreprises extractives cotées au Royaume-Uni qu’elles à publient dans le cadre de la directive de l’UE sur la transparence dans un format ouvert et accessible d’ici mars 201859.
La base de données du Natural Resource Governance Institute intitulée Unlocking EITI Data for Meaningful Reform60 est également un exemple d’une présentation efficace des données de l’ITIE. Le NRGI a recueilli des données dans 223 rapports ITIE publiés par 37 pays avant février 2015 et, les exploitant en même temps que d’autres données accessibles au grand public sur internet, il a élaboré des indicateurs, tels que les exportations du secteur extractif en pourcentage des exportations totales, qui démontrent la contribution que
56 Tel que le registre sur les personnes politiquement exposées (http://pep.org.ua/en/ ) et l’outil pour une administration ouverte (http://data.gov.ua/)
57 https://www.gov.uk/service-manual/technology/open-data.html 58 http://www.opengovernment.org.uk/ 59 http://www.opengovpartnership.org/sites/default/files/UK%20
Open%20Government%20National%20Action%20Plan%202016-18.pdf
60 http://www.resourcegovernance.org/sites/default/files/nrgi_EITI Dataset_20150608.xlsx
les industries extractives apportent à l’économie d’un pays. Le NRGI a extrait ces données des rapports nationaux publiés et les a présentées à la fois dans un format applicable à la fois à l’échelle nationale et au niveau des projets. Cette initiative a montré l’énorme quantité de données qui ont déjà été communiquées dans les rapports ITIE, et ce faisant, elle a mis en évidence l’importance de la normalisation des pratiques de présentation de données afin de faciliter une analyse plus approfondie et plus significative.
créer des données ouvertesAu niveau de l’État, la création d’ensembles de données ouvertes peut être difficile et dépendra des ressources dont il dispose et des structures informatiques ainsi que du lieu de conservation actuel des données. Par exemple, la Papouasie-Nouvelle-Guinée stocke manuellement ses données dans différents départements au niveau national et infranational, et donc la collecte de ces données dans un premier temps est difficile en soi. Compte tenu des différences de capacités des États et d’autres parties prenantes, Tim Berners Lee (le fondateur de l’internet), propose un ensemble utile de pratiques qui peuvent être appliquées pour créer des données ouvertes, accessibles via internet, sous licence ouverte.
La première étape consiste à fournir des informations dans un format déjà disponible. Chaque étape suivante fournit un format plus accessible pour les données ouvertes, telles que dans des fichiers Excel, progressant vers des fichiers CSv et enfin vers la navigation en ligne par le biais de portails web, etc. :
à fournir les données dans le format disponible (PDf, Word, chiffres numérisés)
à fournir les données dans un format structuré (par exemple dans des fichiers Excel)
à fournir les données dans des formats non breveté (utiliser des fichiers CSv au lieu de fichier d’Excel)
à fournir les informations par le biais d’URI (permet l’utilisation en ligne plutôt que des fonctions de téléchargement uniquement)
à fournir les informations à travers une navigation en ligne (permet l’utilisation en ligne et l’interaction avec d’autres ressources en données).
Reconnaissant que la création et l’exploitation d’un portail de données ouvertes peuvent être une tâche considérablement difficile pour certains États, et nécessiteront une certaine assistance, les principes
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59Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
7: RÉALISATIONS ET IMPAcTsuite
suivants peuvent être pris en compte dans la création d’un portail :
1. L’ensemble complet de données n’a pas besoin d’être mis à disposition au même moment ; cela peut être géré en publiant un ensemble de données à la fois.
2. Travailler avec les destinataires finaux visés des données dès le début du processus. Les utilisateurs peuvent être des citoyens ou d’autres organisations (telles que les institutions de recherche) qui analyseront et redistribueront ces informations. Cette collaboration devrait permettre d’explorer les types de questions auxquelles les utilisateurs finaux voudront répondre en s’appuyant sur ces données. Cela peut éclairer la hiérarchisation des données, le choix du format de publication, et les décisions sur les outils à intégrer pour une visualisation éventuelle des données.
3. TIl serait également utile de faire savoir aux fournisseurs de données l’importance des données ouvertes, les raisons de la mise à disposition des informations et le but visé. Rendre l’information disponible librement, tout en encourageant la transparence, peut placer les fournisseurs de ces informations dans une situation inconfortable. Cette hésitation peut ne pas être nécessairement liée à des problèmes de corruption, etc., mais au changement par rapport à la tradition où l’information était gradée précieusement.
L’Open data Manual (Manuel sur les données ouvertes), un guide établi par Open Knowledge International, fournit une assistance face aux défis juridiques, sociaux et techniques de l’élaboration de données ouvertes61. Ce manuel préconise les mesures suivantes pour produire des données ouvertes :
1. TChoisir l’ensemble de données : déterminer l’ensemble de données à mettre à disposition.
2. TAppliquer une licence ouverte : déterminer les droits de propriété intellectuelle qui peuvent exister dans les données, et appliquer une licence qui accorde des droits de libre accès, de réutilisation et de redistribution aux utilisateurs. Si l’ensemble de données comporte des informations confidentielles, celles-ci peuvent être retirées à ce moment.
3. TRendre les données disponibles : en fonction du format de données disponible, les données peuvent
61 http://opendatahandbook.org/guide/en/how-to-open-up-data/
être fournies en ligne en téléchargement en vrac ou dans un format plus raffiné.
4. TRendre les données découvrables : Mettre en place une plateforme centrale qui permet un meilleur accès aux données et fait savoir aux utilisateurs potentiels et acteurs que les données sont maintenant disponibles en ligne.
ÉTUDE DE cAS - LA REvENUE DEvELOPMENT FOUNDATIONDans le contexte des formules possibles d’accès aux données, le modèle de la RDf offre quelques éléments qu’il serait intéressant de prendre en considération. L’objectif technique du projet est de gérer les données entrantes et sortantes sur les recettes et le revenu. La portée de l’initiative est beaucoup plus grande que l’ensemble du secteur extractif, tandis que la liste des pays couverts reste limitée : Cameroun, Libéria, Ghana, Mali, Sierra Leone et Zambie. Le Malawi est le seul pays que l’initiative couvre dans chevauchement avec l’ITIE.
Le système repose sur trois principes. Premièrement, l’accent est mis sur la production de données sur le revenu (et autres) par le système lui-même et non sur leur collecte à une date ultérieure (comme ce serait le cas avec le rapprochement ITIE). Par exemple, lorsqu’une demande de licence est accordée, le but est de saisir les informations dans le système lui-même. Deuxièmement, l’information est mise à jour régulièrement, ce qui permet une mise à jour hebdomadaire des informations mettre à disposition. Le système est basé sur le Cloud et les informations provenant des serveurs de différents pays sont téléchargées chaque semaine sur le référentiel central. Troisièmement, la visualisation permet de relier un certain nombre de flux de données, en ce sens qu’une entité peut faire l’objet d’un suivi par rapport une série d’indicateurs tels que les renseignements détaillés sur les licences et les recettes fiscales.
La RDf utilise le Mining Cadastre Administration System (MCAS), un logiciel basé sur la Toile et disponible gratuitement. Le MCAS utilise le langage xML et est capable de recevoir des informations dans ce format. S’agissant des données spatiales, la RDf utilise les serveurs de GeoServer, qui incluent ESRI, des fichiers de forme ArcGIS pour l’échange de données.
Le format RDx, mis au point par la fondation, deviendra un format ouvert en ligne (open source) pour le transfert de données spatiales ainsi que de données relatives aux revenus, aux paiements, etc. L’utilisation
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60Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
7: RÉALISATIONS ET IMPAcTsuite
initiale visera à rendre les données disponibles à partir de portails gouvernementaux (Mining Cadastre Administration Systems) que d’autres seront en mesure d’utiliser via une API. L’échange utilise actuellement le format xML et est partagé via un fichier compressé. Le fichier comporte deux sections : la définition des classes (paramètres configurables) et les données elles-mêmes.
La RDf indique que l’application d’une approche de système d’intégration de données serait un exercice utile. Un système d’intégration fonctionne sur le principe selon lequel différents flux de données (tels que la licence et les revenus) peuvent être condensés dans le même système. Les échanges de données reposent sur la capacité des informations entrantes à être stockées et ensuite présentées comme informations sortantes, et il pourrait y avoir des prérequis quant aux langages de rapports à utiliser. Une approche d’intégration de données se concentre sur la possibilité pour des systèmes tiers d’utiliser le même flux de données. La RDf laisse entendre que la recommandation d’un ensemble de systèmes peut être désavantageuse, alors que l’évolution vers un système partagé serait plus utile. Cela dit, ce processus d’évolution sera un processus lent et prendra du temps (des années).
Les systèmes de la RDf présentent trois avantages. Tout d’abord, ils gèrent les données à la source, par conséquent, les données sont généralement plus à jour et générées rapidement. Cela s’explique par le fait qu’ils évitent de devoir attendre des modèles à remplir par les parties prenantes et que les informations soient réunies pour différents départements gouvernementaux.
Ensuite, ils permettent aux différents ministères d’échanger des informations. Cela permet de relier les informations d’un large éventail de catégories (impôts, production, exportations) pour une seule entité, comme une entreprise minière.
Enfin, conjuguées à des données géospatiales, ces informations sont faciles à visualiser et à exploiter.
Les inconvénients de ces systèmes les capacités requises et le coût. Il faut une bonne dose de formation
et d’efforts pour mettre en place le système dans un premier temps, avec des spécialistes de la RDf embarqués dans les services du client sur une période de deux ans. Un certain nombre de systèmes doivent être installés dans divers départements gouvernementaux pour coordonner ces données.
En ce moment, la RDf concentre ses efforts sur les rapports du gouvernement et pas sur ceux des entreprises, qui constituent un volet essentiel de l’ITIE. Les entreprises pourraient être tenues de fournir des informations dans les langages basés sur le format xML afin qu’elles soient comparables aux systèmes de la RDf.
Pour finir, le nombre de pays où la RDf est opérationnelle est actuellement limité. La facilité de la comparaison entre les pays n’est pas claire, mais il est possible d’assurer le suivi des changements historiques pour le même pays.
La portée des systèmes de la RDf est beaucoup plus grande que les données sur les revenus provenant des ressources, et ces systèmes actualisent la capacité de l’ensemble de l’État plutôt que d’un secteur donné. Ce serait très utile pour extraire des informations contextuelles relatives à l’économie et à la performance pertinente du secteur extractif par rapport aux autres secteurs. L’adoption de ces systèmes par un plus grand nombre de pays permettrait de rendre les données exigées dans le cadre des normes ITIE dans des formats similaires, pour un certain nombre de pays.
Les langages, échanges de données et systèmes de gestion de contenu de la RDf fonctionnent bien, comme ils sont organisés par une entité unique pour un certain nombre de pays différents. Cela permet d’assurer la cohérence entre les différents pays. L’avantage fondamental des systèmes tient à la gestion des données au stade de la saisie. Les données sont normalisées dès le tout début, et donc chaque transfert qui s’ensuit de fichiers de données de la chaîne d’accès garde son intégrité.
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61Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
8: cONcLUSION
L’objectif de ce rapport était de présenter, de façon structurée, les catégories de données pertinentes pour les rapports ITIE et leurs formats de présentation, qui peuvent être utilisés pour normaliser les informations produites au titre de chaque Exigence ITIE. Ces recommandations devraient être considérées comme une contribution aux efforts déployés en vue de la normalisation de la présentation des données dans le cadre des Exigences ITIE, et doivent être éprouvées afin d’identifier les problèmes de collecte de données sous les catégories figurant dans le présent rapport. En décembre (2015) le Conseil de l’ITIE a décidé de former un groupe de travail technique pour élaborer des normes de données à soumettre à son examen.
à cette fin, l’équipe de recherche recommanderait une approche progressive, en commençant par un ensemble précis d’Exigences ITIE dans un certain nombre de pays. Cette démarche permettra au Secrétariat de l’ITIE d’établir un ensemble de statistiques comparables pour diverses entités déclarantes et de commencer à élaborer des lignes directrices à l’intention des pays mettant en œuvre l’ITIE.
Les Exigences ITIE suivantes sont recommandées pour la première phase de ce processus, l’équipe de recherche les considérant comme les éléments centraux d’un rapport ITIE national. En outre, compte tenu de l’examen des rapports ITIE, nous pensons que ces Exigences seront les plus faciles à normaliser, étant donné que les données les plus cohérentes sont généralement recueillies dans ces catégories dans les rapports nationaux. Ces chiffres sont plus susceptibles de se prêter à des comparaisons entre pays, tels que :
• L’aperçu général des industries extractives
• La contribution des industries extractives à l’économie
• La production et les exportations
• Les flux de revenus.
Dans ce processus, les méthodes et processus de collecte de données devraient mériter une attention particulière, de sorte que ce ne soit pas que les catégories de données qui soient normalisées, mais aussi la méthode de collecte/compilation de ces informations. Le processus devrait se concentrer sur la mise à disposition des informations dans le domaine public (comme le rapport annuel et les dépôts d’échange international) et la création d’équivalence avec les catégories de données ITIE.
Le résultat final serait l’élaboration de formes de rapports ITIE que les pays mettant en œuvre l’ITIE et les Groupes multipartites peuvent envisager d’utiliser pour l’établissement de leurs rapports.
Dans la phase suivante, les données sur le contexte juridique et financier et les données sur les licences devraient être consolidées. La troisième phase peut porter sur les Exigences ITIE restantes, car elles ont tendance à être plus complexes et spécifiques aux pays.
Deuxièmement, nous considérons que la collecte de données et ses formats sont fondamentalement liés à la façon dont ces données seront présentées ; l’interface utilisateur. Alors que la Banque mondiale et le Secrétariat de l’ITIE poursuivent le processus de normalisation des données, l’équipe de recherche souligne à grand trait la nécessité de tenir compte des interfaces utilisateur à un stade précoce plutôt que ultérieur. Cela permettra également de prendre en compte les questions liées à l’accès aux données d’une manière plus structurée. L’interface utilisateur final et la façon dont elle communique avec d’autres portails dédiés à la transparence des industries extractives auront également une incidence sur les modalités de collecte de données dans diverses catégories présentées dans ce rapport.
Troisièmement, nous encourageons le Secrétariat international de l’ITIE et/ou la Banque mondiale à assumer la responsabilité de fournir des informations à inclure dans certaines catégories de données, telles que le parrainage des prix de référence internationaux, les indicateurs macroéconomiques tels que le PIB, l’emploi total, les exportations/importations totales, etc.
Dans le cadre des licences, le rapport a constaté qu’un certain nombre de projets de cadastre sont pris en charge/financés par la Banque mondiale dans les pays en développement. Comme indiqué, les systèmes flexiCadastare ont tendance ne pas permettre le téléchargement de données spatiales. Un accord peut être conclu avec des prestataires de services pour permettre un tel accès au Secrétariat international ou au bureau national de l’ITIE, le cas échéant.
quatrièmement, l’équipe de recherche mettrait en garde contre l’adoption d’une approche « big data », où de grandes quantités d’informations sont générées/recueillies sans les outils pour organiser et présenter ces informations. Compte tenu de la lenteur de l’accès aux services internet dans certains pays, l’accès des acteurs nationaux peut devenir plus lourd si les données sont mises à disposition sans outils d’accompagnement en faciliter l’utilisation.
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63Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE I – INITIATIvES cOMPARATIvES
MÉThODOLOgIECette section décrit la méthodologie adoptée pour examiner les données produites publiées par d’autres initiatives pertinentes pour l’ITIE. Le Tableau 20 décrit les indicateurs et la nature des données produites accessibles au public disponibles sur les sites web de ces initiatives. Il est important de noter que bon nombre de ces initiatives surveillent divers autres indicateurs et que le Tableau 20 ne traite que des indicateurs qu’ils couvrent qui sont pertinents pour l’ITIE.
Cette information a été obtenue en examinant les sites web d’initiatives et en observant pour déterminer si elles ont publié des données qui couvrent l’une des sept principales Exigences ITIE ou s’y rapportent : Régime fiscal (2.1a), Cadre légal (2.1.a + b), Registre et allocations de licence (2.2 et 2.3), Contrats (2.4), Production et exportations (3.2 et 3.3), flux de recettes (4.1 - 4.6) et Contribution des industries extractives à l’économie (6.3).
Ces indicateurs sont ensuite classés en fonction de la nature des données produites en :
• exposé (QL),
• quantitative (QT)
• indexé (A) des données.
Les données d’exposé sont définies sous forme de texte, principalement sous la forme des rapports, des contrats et des fiches annuelles. Les données quantitatives sont des points de données, soit numériques (volumes de production) soit textuels (données d’enquête catégorique), souvent sous la forme d’ensembles de données téléchargeables ou de visualisations interactives.
Les données sont indexées lorsqu’une initiative permet d’analyser plusieurs points de données pour créer une mesure pertinente pour l’indicateur choisi. Ces indices sont souvent présentés sous la forme d’une visualisation interactive et peuvent aussi inclure un ensemble de données téléchargeables. Si une initiative a publié plusieurs types de données pertinentes pour un indicateur particulier, tous sont répertoriés et le type prédominant est marqué en caractères gras.
Deux initiatives (Dodd-frank 1504 et la Directive comptable de l’UE) sont énumérés dans le Tableau 20, qui indiquent les types de données qu’elles couvriront, mais n’ont pas encore commencé à publier ces données. Les types de données que ces initiatives couvriront ont été relevés dans le Tableau 20 et la raison pour laquelle ces initiatives ne publient pas encore est également mentionnée. Dans les cas où une initiative n’a pas de données pertinentes pour les indicateurs clés de l’ITIE, la raison est également indiquée dans le Tableau 20.
Trois autres variables ont été ajoutées au Tableau 20 afin de fournir plus de renseignements sur la nature des données produites produites par ces initiatives. La première de ces variables indique le champ de couverture des données traitées par ces initiatives, indiquant le nombre de pays couverts par les données et, par exemple, en ce qui concerne les initiatives gouvernementales, les entités concernées par les exigences de divulgation. La deuxième variable indique la nature des données interactives, en précisant notamment si une visualisation est disponible sur le site. La dernière variable indique la fréquence de mise à jour des données par ces initiatives sur leur site web par rapport aux indicateurs clés pertinents pour l’ITIE.
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64Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLEAU 20 DONNÉES cOUvERTES PAR DES INITIATIvES INTÉRESSANT L’ITIE2.1 a 2.1 a+b 2.2 + 2.3 2.4 3.2 + 3.3 4.1 – 4.6 6.3 Couverture des données Présentation/Visualisation des données Fréquence de mise à jour Raison de l’absence de données
A Good Deal Better – Global Witness
Lien : http://www.globalwitness.org/
QL QL QL QL, QT QT QL, QT QT, QL Propres au pays ; Ouganda Visualisations interactives Rapport ponctuel - produit en 2014
Dodd-Frank 1504
(Pas de données actuellement publiées ; il s’agit des types de données attendus)Lien : http://www.sec.gov/spotlight/dodd-frank/speccorpdisclosure.shtml
QL QL QL QL, QT Les Exigences e, matière de
divulgation seront applicables à tous
les émetteurs privés des États-Unis et
étrangers (y compris ceux appartenant
à l’État) qui mènes des opérations
dans les industries extractives
Données interactives Les informations divulguées doivent être fournies dans un
format de données interactif avec un rapport annuel ; la
Commission doit ensuite faire une compilation des
informations disponibles en ligne.
En juin 2016, la SEC a annoncé qu’elle a officiellement adopté la
Section 1504. Les émetteurs dans le domaine de l’extraction de ressources
sont tenus de se conformer aux règles à compter de la fin de leur exercice
comptable au plus tôt le 30 septembre 2018.
Lien vers l’EI Source Book : http://www.eisourcebook.org/initiatives/
initiative.php?id=41
Liste d’autres sources liées à la transparence - ne semble pas avoir des
données brutes pertinentes publiées qui lui soient propresDirective comptable de l’UE
(Pas de données actuellement publiées ; il s’agit des types de données attendus)Lien : http://ec.europa.eu/finance/securities/transparency/index_en.htm
QL QL QL QL, QT L’Exigence de divulgation s’appliquera
aux grandes entreprises et entités
d’intérêt public
L’établissement de rapports dépendra de la mise
en œuvre par chaque État membre
Les informations devront être divulguées annuellement - les
modalités de publication de ces informations dépendront de
la mise en œuvre par chaque État membre
La directive a maintenant été approuvée et les États membres sont en train de
décider de leurs processus de mise en œuvre. Le Royaume-Uni a été le premier
à élaborer son plan de mise en œuvre et les premières informations porteront
sur les exercices commençant à partir du 1er janvier 2015.Global Reporting Initiative
Lien : http://www.globalreporting.org/
Produit une base de données de rapports sur le développement durable - pas
de données brutes pertinentesContrats miniers Guinée
Lien : http://www.contratsminiersguinee.org/
QL QL QL Propres au pays ; Guinée Toutes les données présentées dans les contrats
étant publiées sous forme d’images, le contenu
ne prête pas à la recherche
83 rapports et contrats ont été publiés de 1958 au présent
Indice de liberté économique
Lien : http://www.heritage.org/index
A A L’indice couvre le monde entier, les
données manquant pour quelques
pays seulement, comme le Soudan du
Sud
Visualisations interactives Publié chaque année par la Heritage Foundation
Processus de Kimberley
Lien : http://www.kimberleyprocess.com/
QL QL QT, QL QL QT Données de 81 pays (participants au
Processus de Kimberley)
Les données sont présentées avec le rapport
annuel, le contenu se prête à la recherche
Un rapport annuel est publié sur le site web du Processus de
Kimberley par chaque pays participant Resource Governance Index
Lien : http://www.resourcegovernance.org/rgi
A, QT, QL A, QT, QL QT QT QT QT QT Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapport annuel et données connexes publiées sur le site du
Natural Resource Governance Institute
Enquête sur le budget ouvert
Lien : http://www.internationalbudget.org/what-we-do/open-budget-
survey
A, QT Données de 100 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapports biennaux publiés sur le site web de l’International
Budget Partnership 2006-2012. Le rapport 2014 reste à
établir, mais une mise à jour des données a été publiée.Outil de suivi des enquêtes sur le budget ouvert http://www.obstracker.org/ A, QT Données de 100 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Les données sont mises à jour mensuellement
Open Contracting
Lien : http://www.open-contracting.org/
Liste des référentiels des marchés publics - pas de données brutes pertinentes
Lien vers le site web de l’Open Government Partnership : http://www
.opengovpartnership.org/
QL Données de 65 pays (participants à
l’Open Government Partnership)
Données ouvertes téléchargeables Rapports d’activité biennaux indépendants publiés sur le
site de l’Open Government PartnershipOpen Oil
Lien : http://www.openoil.net/
QL QT QT QT QT QT Données de 72 pays, avec une étude
détaillée du cas du Nigéria
Visualisations interactives et ensemble de
données téléchargeables
Le référentiel des marchés et contrats est mis à jour chaque
année. L’étude de cas du Nigéria est la première de ce type et
elle est toujours en coursPublish What You Pay
Lien : http://www.publishwhatyoupay.org/
QL QL QL QL, QT QL, QT Données de 35 pays Toutes les données présentées dans les rapports
et fiches d’information
Rapports ponctuels fondés sur un programme de recherches
Contrats et marchés liés aux ressources
Lien : http://www.resourcecontracts.org/
QL QL QL Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Toutes les données présentées dans les rapports
et contrats
De nombreux rapports et contrats qui ont été divulgués par
les pays participants entre 1958 et aujourd’hui ont été
publiés sur le site web de Resource ContractsResource Projects
Lien : http://www.resourceprojects.org/
QL QT QL Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Toutes les données présentées dans les rapports
de projets
De nombreux rapports de projets divulgués par les pays
participants entre 1958 et aujourd’hui seront publiés sur le
site web de Resource Projects
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65Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE I – INITIATIvES cOMPARATIvESsuite
TABLEAU 20 DONNÉES cOUvERTES PAR DES INITIATIvES INTÉRESSANT L’ITIE2.1 a 2.1 a+b 2.2 + 2.3 2.4 3.2 + 3.3 4.1 – 4.6 6.3 Couverture des données Présentation/Visualisation des données Fréquence de mise à jour Raison de l’absence de données
A Good Deal Better – Global Witness
Lien : http://www.globalwitness.org/
QL QL QL QL, QT QT QL, QT QT, QL Propres au pays ; Ouganda Visualisations interactives Rapport ponctuel - produit en 2014
Dodd-Frank 1504
(Pas de données actuellement publiées ; il s’agit des types de données attendus)Lien : http://www.sec.gov/spotlight/dodd-frank/speccorpdisclosure.shtml
QL QL QL QL, QT Les Exigences e, matière de
divulgation seront applicables à tous
les émetteurs privés des États-Unis et
étrangers (y compris ceux appartenant
à l’État) qui mènes des opérations
dans les industries extractives
Données interactives Les informations divulguées doivent être fournies dans un
format de données interactif avec un rapport annuel ; la
Commission doit ensuite faire une compilation des
informations disponibles en ligne.
En juin 2016, la SEC a annoncé qu’elle a officiellement adopté la
Section 1504. Les émetteurs dans le domaine de l’extraction de ressources
sont tenus de se conformer aux règles à compter de la fin de leur exercice
comptable au plus tôt le 30 septembre 2018.
Lien vers l’EI Source Book : http://www.eisourcebook.org/initiatives/
initiative.php?id=41
Liste d’autres sources liées à la transparence - ne semble pas avoir des
données brutes pertinentes publiées qui lui soient propresDirective comptable de l’UE
(Pas de données actuellement publiées ; il s’agit des types de données attendus)Lien : http://ec.europa.eu/finance/securities/transparency/index_en.htm
QL QL QL QL, QT L’Exigence de divulgation s’appliquera
aux grandes entreprises et entités
d’intérêt public
L’établissement de rapports dépendra de la mise
en œuvre par chaque État membre
Les informations devront être divulguées annuellement - les
modalités de publication de ces informations dépendront de
la mise en œuvre par chaque État membre
La directive a maintenant été approuvée et les États membres sont en train de
décider de leurs processus de mise en œuvre. Le Royaume-Uni a été le premier
à élaborer son plan de mise en œuvre et les premières informations porteront
sur les exercices commençant à partir du 1er janvier 2015.Global Reporting Initiative
Lien : http://www.globalreporting.org/
Produit une base de données de rapports sur le développement durable - pas
de données brutes pertinentesContrats miniers Guinée
Lien : http://www.contratsminiersguinee.org/
QL QL QL Propres au pays ; Guinée Toutes les données présentées dans les contrats
étant publiées sous forme d’images, le contenu
ne prête pas à la recherche
83 rapports et contrats ont été publiés de 1958 au présent
Indice de liberté économique
Lien : http://www.heritage.org/index
A A L’indice couvre le monde entier, les
données manquant pour quelques
pays seulement, comme le Soudan du
Sud
Visualisations interactives Publié chaque année par la Heritage Foundation
Processus de Kimberley
Lien : http://www.kimberleyprocess.com/
QL QL QT, QL QL QT Données de 81 pays (participants au
Processus de Kimberley)
Les données sont présentées avec le rapport
annuel, le contenu se prête à la recherche
Un rapport annuel est publié sur le site web du Processus de
Kimberley par chaque pays participant Resource Governance Index
Lien : http://www.resourcegovernance.org/rgi
A, QT, QL A, QT, QL QT QT QT QT QT Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapport annuel et données connexes publiées sur le site du
Natural Resource Governance Institute
Enquête sur le budget ouvert
Lien : http://www.internationalbudget.org/what-we-do/open-budget-
survey
A, QT Données de 100 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapports biennaux publiés sur le site web de l’International
Budget Partnership 2006-2012. Le rapport 2014 reste à
établir, mais une mise à jour des données a été publiée.Outil de suivi des enquêtes sur le budget ouvert http://www.obstracker.org/ A, QT Données de 100 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Les données sont mises à jour mensuellement
Open Contracting
Lien : http://www.open-contracting.org/
Liste des référentiels des marchés publics - pas de données brutes pertinentes
Lien vers le site web de l’Open Government Partnership : http://www
.opengovpartnership.org/
QL Données de 65 pays (participants à
l’Open Government Partnership)
Données ouvertes téléchargeables Rapports d’activité biennaux indépendants publiés sur le
site de l’Open Government PartnershipOpen Oil
Lien : http://www.openoil.net/
QL QT QT QT QT QT Données de 72 pays, avec une étude
détaillée du cas du Nigéria
Visualisations interactives et ensemble de
données téléchargeables
Le référentiel des marchés et contrats est mis à jour chaque
année. L’étude de cas du Nigéria est la première de ce type et
elle est toujours en coursPublish What You Pay
Lien : http://www.publishwhatyoupay.org/
QL QL QL QL, QT QL, QT Données de 35 pays Toutes les données présentées dans les rapports
et fiches d’information
Rapports ponctuels fondés sur un programme de recherches
Contrats et marchés liés aux ressources
Lien : http://www.resourcecontracts.org/
QL QL QL Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Toutes les données présentées dans les rapports
et contrats
De nombreux rapports et contrats qui ont été divulgués par
les pays participants entre 1958 et aujourd’hui ont été
publiés sur le site web de Resource ContractsResource Projects
Lien : http://www.resourceprojects.org/
QL QT QL Données de 58 pays (la plupart des
plus importants pays dans les
industries extractives)
Toutes les données présentées dans les rapports
de projets
De nombreux rapports de projets divulgués par les pays
participants entre 1958 et aujourd’hui seront publiés sur le
site web de Resource Projects
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66Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLEAU 20 DONNÉES cOUvERTES PAR DES INITIATIvES INTÉRESSANT L’ITIE2.1 a 2.1 a+b 2.2 + 2.3 2.4 3.2 + 3.3 4.1 – 4.6 6.3 Couverture des données Présentation/Visualisation des données Fréquence de mise à jour Raison de l’absence de données
Revenue Development Foundation
Lien : http://www.revenuedevelopment.org/
Dispose d’un outil de gestion pour les gouvernements - Ne publie pas les
données brutes lui-même Sierra Leone
Lien : http://www.sierraleone.revenuesystems.org/
QL QL QL QL, QT QL
Transparency Initiative
Lien : http://www.transparency-initiative.org/
QL QL Données de 7 pays pour les industries
extractives
Toutes les données présentées dans les rapports
et fiches d’information
Rapports ponctuels fondés sur un programme de recherches
Transparency International
Lien : http://www.transparency.org/
A QT Couverture mondiale Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Les données et l’analyse sont publiées chaque année sur le
site web de Transparency InternationalGlobal Compact de l’ONU
Lien : http://www.unglobalcompact.org/
Liste des entreprises qui font partie de l’initiative, pas de données brutes
pertinentesWorld Justice Project – Indice de l’état de droit
Lien : http://www.worldjusticeproject.org/
A Données de 102 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapport annuel et données connexes publiées sur le site du
World Justice Report
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67Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE I – INITIATIvES cOMPARATIvESsuite
TABLEAU 20 DONNÉES cOUvERTES PAR DES INITIATIvES INTÉRESSANT L’ITIE2.1 a 2.1 a+b 2.2 + 2.3 2.4 3.2 + 3.3 4.1 – 4.6 6.3 Couverture des données Présentation/Visualisation des données Fréquence de mise à jour Raison de l’absence de données
Revenue Development Foundation
Lien : http://www.revenuedevelopment.org/
Dispose d’un outil de gestion pour les gouvernements - Ne publie pas les
données brutes lui-même Sierra Leone
Lien : http://www.sierraleone.revenuesystems.org/
QL QL QL QL, QT QL
Transparency Initiative
Lien : http://www.transparency-initiative.org/
QL QL Données de 7 pays pour les industries
extractives
Toutes les données présentées dans les rapports
et fiches d’information
Rapports ponctuels fondés sur un programme de recherches
Transparency International
Lien : http://www.transparency.org/
A QT Couverture mondiale Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Les données et l’analyse sont publiées chaque année sur le
site web de Transparency InternationalGlobal Compact de l’ONU
Lien : http://www.unglobalcompact.org/
Liste des entreprises qui font partie de l’initiative, pas de données brutes
pertinentesWorld Justice Project – Indice de l’état de droit
Lien : http://www.worldjusticeproject.org/
A Données de 102 pays Visualisations interactives, profils de pays et
ensemble de données téléchargeables
Rapport annuel et données connexes publiées sur le site du
World Justice Report
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68Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
TABLEAU 21 cOMPARAISON DES DONNÉES DU FLExIcADASTRE ENTRE LES PAyS
Catégorie de licence minière (indiqué par la couleur et une description) Code Type Nom du titulaireDate de demande
(JJ/MM/AAAA)Date d’octroi (JJ/MM/AAAA)
Date d’expiration (JJ/MM/AAAA) Matières premières Superficie
Nom du district
Licences en cours de validité et les demandes de
licences se trouvent à deux niveaux
différentsD’autres niveaux d’information peuvent être affichés
Botswana
Lien : http://portals.flexicadastre.com/botswana/
Pierre précieuses ; énergie ; industriel ; pétrole ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration
2. Plantations
3. Imagerie satellite
RDC
Lien : http://portals.flexicadastre.com/drc/en/
13 types de polygones dont des applications, des zones réservées et des
zones réglementées
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés
Kenya
Lien : http://map.miningcadastre.go.ke/map/
Baux exclusifs et spéciaux de prospection ; baux miniers ; baux
d’emplacement
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration
2. Géologie
3. Occurrences minérales
Namibie
Lien : http://portals.flexicadastre.com/Namibia/
6 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha ✗ 1. Licence d’hydrocarbures
2. Administration
3. Plantations
4. Géologie
5. Occurrences minérales
6. Imagerie satellite
Mozambique
Lien : http://portals.flexicadastre.com/mozambique/
Types de licences divers, zones réservées, hydrocarbures, zones de
conservation
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Lien : http://portal.mra.gov.pg/Map/
Types de licences divers en cours, demandes, zones réservées, aires
protégées
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Nombre de sous-îlots
Rwanda
Lien : http://portals.flexicadastre.com/rwanda/
Licences minières ; licences d’exploitation de carrière ; licences de
prospection ; licences d’exploration
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha ✗ 1. Administration
2. Sites miniers
Soudan du Sud
Lien : http://portals.flexicadastre.com/southsudan/
Licences d’exploitation minière à grande et à petite échelle ; licences
d’exploration ; demandes
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Unités cadastrales ✗ 1. Concessions pétrolières
2. Administration
3. Géologie
4. Imagerie satellite
Ouganda
Lien : http://portals.flexicadastre.com/uganda/
4 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration (aires
protégées)
2. Imagerie satellite
Tanzanie
Lien : http://portal.mem.go.tz/map/
6 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés 1. Administration
2. Géophysique
3. Géologie
4. Centres EMAPE
5. Occurrences minérales
6. Mines
7. Imagerie satellite
0000000-EITI_Report_French.indd 68 10/13/16 3:52 PM
69Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE II – PORTAIL DE cADASTRES MINIERS
TABLEAU 21 cOMPARAISON DES DONNÉES DU FLExIcADASTRE ENTRE LES PAyS
Catégorie de licence minière (indiqué par la couleur et une description) Code Type Nom du titulaireDate de demande
(JJ/MM/AAAA)Date d’octroi (JJ/MM/AAAA)
Date d’expiration (JJ/MM/AAAA) Matières premières Superficie
Nom du district
Licences en cours de validité et les demandes de
licences se trouvent à deux niveaux
différentsD’autres niveaux d’information peuvent être affichés
Botswana
Lien : http://portals.flexicadastre.com/botswana/
Pierre précieuses ; énergie ; industriel ; pétrole ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration
2. Plantations
3. Imagerie satellite
RDC
Lien : http://portals.flexicadastre.com/drc/en/
13 types de polygones dont des applications, des zones réservées et des
zones réglementées
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés
Kenya
Lien : http://map.miningcadastre.go.ke/map/
Baux exclusifs et spéciaux de prospection ; baux miniers ; baux
d’emplacement
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration
2. Géologie
3. Occurrences minérales
Namibie
Lien : http://portals.flexicadastre.com/Namibia/
6 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha ✗ 1. Licence d’hydrocarbures
2. Administration
3. Plantations
4. Géologie
5. Occurrences minérales
6. Imagerie satellite
Mozambique
Lien : http://portals.flexicadastre.com/mozambique/
Types de licences divers, zones réservées, hydrocarbures, zones de
conservation
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha
Papouasie-Nouvelle-Guinée
Lien : http://portal.mra.gov.pg/Map/
Types de licences divers en cours, demandes, zones réservées, aires
protégées
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Nombre de sous-îlots
Rwanda
Lien : http://portals.flexicadastre.com/rwanda/
Licences minières ; licences d’exploitation de carrière ; licences de
prospection ; licences d’exploration
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Ha ✗ 1. Administration
2. Sites miniers
Soudan du Sud
Lien : http://portals.flexicadastre.com/southsudan/
Licences d’exploitation minière à grande et à petite échelle ; licences
d’exploration ; demandes
✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Unités cadastrales ✗ 1. Concessions pétrolières
2. Administration
3. Géologie
4. Imagerie satellite
Ouganda
Lien : http://portals.flexicadastre.com/uganda/
4 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés ✗ 1. Administration (aires
protégées)
2. Imagerie satellite
Tanzanie
Lien : http://portal.mem.go.tz/map/
6 types de licences en cours ; demandes ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ ✗ Km carrés 1. Administration
2. Géophysique
3. Géologie
4. Centres EMAPE
5. Occurrences minérales
6. Mines
7. Imagerie satellite
0000000-EITI_Report_French.indd 69 10/13/16 3:52 PM
70Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Métaux d’alliage
Antimoine % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 68993 Antimoine/articles/déchets
Ferrotitane % tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 720291 Ferrotitane et ferrosilicotitane
Ferrotungstène % tonnes USD/
tonne
Ferrotungstène, base 75 %
W, Rotterdam, droits de
douane non acquittés, en
entrepôt (USD/kg)
UNCTAD - Stat (HS 2002) - 720280 Ferrotungstène et
ferrosilicotungstène
Ferrovanadium % tonnes USD/
tonne
720292 Ferrovanadium
Tantale ppm tonnes USD/
tonne
USD/lb USGS 1.00 68913 Tantale sous forme brute/
déchet
Titane % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS fab
Australie
1.00 28783 Minerai/concentré de titane
Éponge de titane S.O. tonnes USD/
tonne
68983 Titane sous forme brute/
déchet
Tungstène % tonnes USD/
tonne
Minerai de tungstène, teneur
minimale de Wo3 65 %, CIF
Europe (USD/mtu Wo3)
UNCTAD - Stat 0.6 28792 Minerai/concentré de
tungstène
Vanadium % tonnes USD/
tonne
USD/lb USGS 0.83 68997 Vanadium/articles/déchets
Métaux de base
Cobalte % tonnes USD/
tonne
USD/lb USGS 0.33 28793 Minerai/concentré de cobalt
Cuivre % tonnes USD/
tonne
Cuivre, cathode de nuance
A, prix au comptant à la
LME, CIF ports européens
FMI 0,77 283 Minerais/concentrés de
cuivre
Ferromolybdène % tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 720270 Ferromolybdène
Ferronickel % tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 720260 Ferronickel
Diriger % tonnes USD/
tonne
Plomb, d’une pureté de
99,97 %, prix au comptant
à la LME, CIF ports
européens
FMI 0.77 2874 Minerais/concentrés de
plomb
Molybdène % tonnes USD/
tonne
USD/kg USGS 1.00 28781 Minerai de molybdène, grillé
Nickel % tonnes USD/
tonne
Nickel, qualité de fonte, prix
au comptant à la LME, CIF
ports européens
FMI 0.7 284 Minerais/concentrés/etc. de
nickel
Fonte brute de nickel % tonnes USD/
tonne
0000000-EITI_Report_French.indd 70 10/13/16 3:52 PM
71Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Étain % tonnes USD/
tonne
Étain, qualité standard, prix
au comptant à la LME, USD/
tonne métrique
FMI 1.00 2876 Minerais/concentrés d’étain
Zinc % tonnes USD/
tonne
Zinc, haute qualité d’une
pureté de 98 %, USD/tonne
métrique
FMI 0.63 2875 Minerais/concentrés de zinc
Plomb-zinc % tonnes USD/
tonne
Bauxite-aluminium
Alumine % tonnes USD/
tonne
2852 Alumine (oxyde d’aluminium)
Aluminium % tonnes USD/
tonne
Aluminium, d’une pureté
d’au moins 99,5 %, prix au
comptant à la LME, CIF aux
ports de GB, USD/tonne
métrique
FMI 285 Minerais/concentrés/etc.
d’aluminium
Bauxite % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 (CTCI Rév. 1) -2833 Bauxite et concentrés
d’aluminium
Matières premières en vrac
Agrégats S.O. tonnes USD/
tonne
(CTCI Rév. 4) - 2734 Cailloux, graviers, pierres
concassées, des types
généralement utilisés pour le
bétonnage ou pour
l’empierrement des routes ou
des voies ferrées ou autres
ballasts ; galets et silex,
même traités
thermiquement ; macadam
de laitier, de scories ou de
déchets industriels
similaires, même
comprenant des matières
reprises
Coke % tonnes USD/
tonne
325 Cokes/semi-cokes/charbon
de cornue
Ferromanganèse % tonnes USD/
tonne
(CTCI Rév. 4) -67141 Contenant plus de 2 % en
poids de carbone
Hématite % tonnes USD/
tonne
Fer % tonnes USD/
tonne
676 Barres/tiges/profiles/,etc. de
fer ou d’acier
0000000-EITI_Report_French.indd 71 10/13/16 3:52 PM
72Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Minerai de fer % tonnes USD/
tonne
Importation minerai de fer
chine 62 %, prix au
comptant à la FE (CFR port
de Tianjin)
FMI 1.00 281 Minerais/concentrés de fer
Magnétite % tonnes USD/
tonne
6714 Ferromanganèse
Manganèse % tonnes USD/
tonne
USD/tonne Metal Bulletin 1.00 2877 Minerai/conc. de manganèse
Minerai de
manganèse
% tonnes USD/
tonne
Manganèse, flocons de
manganèse électrolytique à
99,7 %, marché libre, en
entrepôt
UNCTAD - Stat 2877 Minerai/conc. de manganèse
Charbon
métallurgique/à coke
S.O. tonnes USD/
tonne
Produits de carrière S.O. tonnes USD/
tonne
2731 Gravier/pierres concassées/
etc.
Grès S.O. tonnes USD/
tonne
27313 Granite/grès/etc.
Silico-manganèse % tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 720230 Ferro-silico-manganèse
Acier S.O. tonnes USD/
tonne
675 Acier allié laminé plat
Vrac/énergie
Charbon bitumeux S.O. tonnes USD/
tonne
270112 Charbon bitumeux
Lignite S.O. tonnes USD/
tonne
Charbon S.O. tonnes USD/
tonne
Charbon thermique
australien, 12 000- btu/
livre, moins de 1 % de
souffre, 14 % de cendres,
FOB Newcastle/Port Kembla
FMI 32 Houille/coke/briquettes
Houille cokéfiée S.O. tonnes USD/
tonne
325 Cokes/semi-cokes/charbon
de cornue
Concentré de houille
cokéfiée
S.O. tonnes USD/
tonne
325 Cokes/semi-cokes/charbon
de cornue
Houille fossile S.O. tonnes USD/
tonne
32 Houille/coke/briquettes
Houille semi-cokéfiée S.O. tonnes USD/
tonne
325 Cokes/semi-cokes/charbon
de cornue
0000000-EITI_Report_French.indd 72 10/13/16 3:52 PM
73Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Groupe des chromites
Chromite % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 681591 Contenant de la magnésite,
de la dolomie ou de la
chromite
Ferrochrome % tonnes USD/
tonne
Approvisionnement énergétique
Houille thermique S.O. tonnes USD/
tonne
32 Houille/coke/briquettes
Uranium (U3O8) % lbs. USD/lb Uranium, NUEXCO, Prix
restreint, prix au comptant à
la bourse Nuexco
FMI 286 Minerais/concentrés
d’uranium/de thorium
Engrais
Sulfate d’ammonium % tonnes USD/
tonne
Phosphate % tonnes USD/
tonne
Roche phosphatée,
Khouribga, 70 % de BPL,
contrat, FAS Casablanca
UNCTAD - Stat 1.00 2723 Phosphates naturelles
Potasse % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00
Chlorure de
potassium
% tonnes USD/
tonne
56231 Engrais de chlorure de
potassium
Nitrate de potassium % tonnes USD/
tonne
52352 Nitrate de potassium
Oxyde de potassium % tonnes USD/
tonne
Sulfate de potassium % tonnes USD/
tonne
Pierres précieuses
Améthyste ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Béryl ct/tonne ct USD/ct
Chrysoprase ct/tonne ct USD/ct
Corindon ct/tonne ct USD/ct
Diamants ct/tonne ct USD/ct USD/ct Processus de
Kimberley
1.00 6672 Diamants bruts
Émeraude ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Grenat % tonnes USD/
tonne
667 Perles/pierres précieuses
Jade % tonnes USD/
tonne
667 Perles/pierres précieuses
Opale ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
0000000-EITI_Report_French.indd 73 10/13/16 3:52 PM
74Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Rubis ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Saphir ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Tanzanite ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Topaze ct/tonne ct USD/ct 667 Perles/pierres précieuses
Sables minéraux lourds
Sables minéraux
lourds
% tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Ilménite % tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Limaille de fer % tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Leucoxène % tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Rutile % tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Zircon % tonnes USD/
tonne
2733 Sables, naturels
Zirconium % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 28784 Minerai/concentré de
zirconium
Métaux précieux
3PGM+Au g/tonne oz du
poids troy
USD/oz.
6PGM+Au g/tonne oz du
poids troy
USD/oz.
Or g/tonne oz du
poids troy
USD/oz. Or, fin à 99,5 %, prix de
l’après-midi sur le marché
de Londres
UNCTAD - Stat 1.00 96 Monnaies autre que les
pièces d’or, non récurrentes
Iridium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz.
Osmium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz.
Palladium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz. 1.00 6812 Platine etc.
Platine g/tonne oz du
poids troy
USD/oz
du poids
troy
1.00 6812 Platine etc.
Métaux du groupe de
platine
g/tonne oz du
poids troy
USD/oz
du poids
troy
6812 Platine etc.
Rhénium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz
du poids
troy
USD/kg Metal Bulletin
0000000-EITI_Report_French.indd 74 10/13/16 3:52 PM
75Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Rhodium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz
du poids
troy
1.00
Ruthénium g/tonne oz du
poids troy
USD/oz
du poids
troy
Argent g/tonne oz du
poids troy
c/oz du
poids troy
Argent, 99,9 %, Handy &
Harman, New York
UNCTAD - Stat 1.00 28911 Minerais/concentrés d’argent
Éléments des terres rares
Cérium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52595 Isotopes/composés des terres
rares
Dysprosium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52596 Isotopes/composés des terres
rares
Erbium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52597 Isotopes/composés des terres
rares
Europium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52598 Isotopes/composés des terres
rares
Ferroniobium % tonnes USD/
tonne
USD/kg USGS 1.00 52599 Isotopes/composés des terres
rares
Gadolinium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52600 Isotopes/composés des terres
rares
Terres lourdes rares
et yttrium
% tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52601 Isotopes/composés des terres
rares
Holmium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52602 Isotopes/composés des terres
rares
Indium ppm tonnes USD/
tonne
USD/kg USGS 1.00 52603 Isotopes/composés des terres
rares
Lanthanides % tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52604 Isotopes/composés des terres
rares
Lanthane ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52605 Isotopes/composés des terres
rares
Terres rares légères % tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52606 Isotopes/composés des terres
rares
Lutécium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52607 Isotopes/composés des terres
rares
Néodymium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52608 Isotopes/composés des terres
rares
Niobium % tonnes USD/
tonne
USD/kg USGS 1.00 52609 Isotopes/composés des terres
rares
Praséodyme ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52610 Isotopes/composés des terres
rares
Prométhium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52611 Isotopes/composés des terres
rares
0000000-EITI_Report_French.indd 75 10/13/16 3:52 PM
76Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Éléments des terres
rares
% tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52612 Isotopes/composés des terres
rares
Samarium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52613 Isotopes/composés des terres
rares
Scandium ppm tonnes USD/
tonne
USD/kg USGS 1.00 52614 Isotopes/composés des terres
rares
Terbium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52615 Isotopes/composés des terres
rares
Thulium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52616 Isotopes/composés des terres
rares
Ytterbium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52617 Isotopes/composés des terres
rares
Yttrium ppm tonnes USD/kg USD/kg USGS 1.00 52618 Isotopes/composés des terres
rares
Produits spéciaux/industriels
Wollastonite % tonnes USD/
tonne
Argile alumineuse % tonnes USD/
tonne
Arsenic % tonnes USD/
tonne
USD/lb Metal Bulletin (HS 2002) - 280480 Arsenic
Amiante % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 2784 Amiante
Attapulgite % tonnes USD/
tonne
Barytine % tonnes USD/
tonne
1.00
Bentonite % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27827 Bentonite
Béryllium % tonnes USD/
tonne
68991 Béryllium sous forme brute/
déchet
Bismuth % tonnes USD/
tonne
USD/lb Metal Bulletin 68992 Bismuth/articles/déchets
Borates % tonnes USD/
tonne
27894 Borates naturels bruts
Bore % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 (HS 2002) - 2810 Oxydes de bore ; acides
boriques
Cadmium % tonnes USD/
tonne
c/lb Metal Bulletin 68982 Cadmium sous forme brute/
déchet
Césium % tonnes USD/
tonne
Carbonate de
calcium
% tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 283650 Carbonate de calcium
0000000-EITI_Report_French.indd 76 10/13/16 3:52 PM
77Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Calcrète % tonnes USD/
tonne
Chrome % tonnes USD/
tonne
USD/tonne Metal Bulletin 1.00 28791 Minerai/concentré de chrome
Argile % tonnes USD/
tonne
662 Argiles/minéraux réfractaires
Diatomite % tonnes USD/
tonne
Dolomie % tonnes USD/
tonne
27823 Dolomie
Feldspath % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27853 Feldspath/leucite/syénite
Ferrosilicium % tonnes USD/
tonne
Fluorure (fluorspar) % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00
Fluorspar % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27854 Fluorspar
Sable de fracturation % tonnes USD/
tonne
Gallium % tonnes USD/
tonne
USD/kg Metal Bulletin
Germanium % tonnes USD/
tonne
USD/kg Metal Bulletin 68996 Germanium/articles/déchets
Granite % tonnes USD/
tonne
27313 Granite/grès/etc.
Graphite % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27822 Graphite naturel
Gypse % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 2732 Gypse etc. pour fabr. du
ciment
Hafnium % tonnes USD/
tonne
Iode % tonnes USD/
tonne
52225 Fluor, brome, iode
Kaolin % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27826 Argiles kaoliniques
Chaux % tonnes USD/
tonne
661 Chaux/ciment/matériaux de
constr.
Sable calcaire % tonnes USD/
tonne
661 Chaux/ciment/matériaux de
constr.
Pierres à chaux % tonnes USD/
tonne
27322 Pierres à chaud pour fabr. du
ciment
Lithium % tonnes USD/
tonne
(HS 2002) - 282520 Oxyde et hydroxyde de
lithium
0000000-EITI_Report_French.indd 77 10/13/16 3:52 PM
78Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Magnésite % tonnes USD/
tonne
27824 Magnésite
Magnésium % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 68915 Magnésium sous forme brute
Chlorure de
magnésium
% tonnes USD/
tonne
Marbre % tonnes USD/
tonne
27312 Marbre/travertins, etc.
Mercure % tonnes USD/
tonne
USD/fiole USGS 1.00 52227 Mercure
Mica % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS - débris
et paillettes
1.00 27852 Mica/déchets de mica
Monazite % tonnes USD/
tonne
Perlite % tonnes USD/
tonne
27898 Vermiculite/perlite/chlorites
Pyrite % tonnes USD/
tonne
Rubidium % tonnes USD/
tonne
Sel % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 2724 Sels de potassium naturels
Scheelite % tonnes USD/
tonne
Sélénium % tonnes USD/
tonne
USD/lb Metal Bulletin
Silice % tonnes USD/
tonne
27331 Sables siliceux/quartzeux
Sables siliceux % tonnes USD/
tonne
1.00 27331 Sables siliceux/quartzeux
Bicarbonate de
sodium
% tonnes USD/
tonne
52373 Bicarbonate de sodium
Carbonate de sodium % tonnes USD/
tonne
USD/tonne courte USGS 1.00 52372 Carbonate de sodium neutre
Sulfate de sodium % tonnes USD/
tonne
52345 Sulfates de sodium
Spodumène % tonnes USD/
tonne
Strontium % tonnes USD/
tonne
Soufre % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 274 Soufre/pyrites de fer non
grillées
Acid sulfurique % tonnes USD/
tonne
0000000-EITI_Report_French.indd 78 10/13/16 3:52 PM
79Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE III – DONNÉES SUR LA PRODUcTION suite
Matière première
Données sur la
production (Qualité)
Volume/
Quantité
Données sur les
prix Prix déclaré dans
Source des
données sur
les prix
Conversion de concentré
en raffiné
Valeur des exportations - Code
commercial Équivalent de code commercial (CCTCI
Rév. 3) Description
Rutile synthétique % tonnes USD/
tonne
27853 Feldspath/leucite/syénite
Talc % tonnes USD/
tonne
USD/tonne USGS 1.00 27893 Talc/stéatite naturelle
Tellure % tonnes USD/
tonne
USD/kg Metal Bulletin
Thorium % tonnes USD/
tonne
2862 Minerais/concentrés de
thorium
Vermiculite % tonnes USD/
tonne
27898 Vermiculite/perlite/chlorites
Zéolites % tonnes USD/
tonne
FORMAT DU vOLUME ET DE LA vALEUR DE LA PRODUcTION PÉTROLIèRE ET gAzIèRE
Catégorie Volume Prix Prix de référence Prix de référence
Valeur des exportations - Équivalent de code
commercial (CTCI Rév. 3)
Pétrole brut barils/jour USD/baril Prix moyen au comptant du Brent du
Royaume-Uni, de Dubaï et du West Texas
Intermediate, également pondéré*
Volume x prix
En USD
3330
Gaz naturel
Production brute
Millions de mètres cubes
standard
USD/MMBTU Prix référence : Russe en Allemagne*Volume x prix
En USDProduction
commercialisée
US$/MMBTU Prix référence : Russe en Allemagne* 3432
Torchage S.O.
Injection S.O.
Retrait S.O.
Liquides de gaz naturel Millions de mètres cubes
standard
USD/MMBTU Prix référence : Indonésien au Japon (GNL)* 3431
*Disponible dans les Statistiques du FMI sur les prix des matières premières
0000000-EITI_Report_French.indd 79 10/13/16 3:52 PM
80Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE Iv – FAcTEURS DE cONvERSION
cONvERSION DES MESURES DES PRODUITS MINÉRAUx
Ordre de grandeur Ordre de grandeur en Taux de conversion
USD/ct USD/kg 5000
USD/g USD/kg 1000
USD/kg USD/ct 0.0002
USD/kg USD/g 0.001
USD/kg USD/lakh tonne 100000000
USD/kg USD/lb 0.45359237
USD/kg USD/long ton 1016.046909
USD/kg USD/MTU 10
USD/kg USD/oz. 0.031103477
USD/kg USD/tonne 907.18474
USD/kg USD/tonne 1000
USD/lakh tonne USD/kg 1.00E-08
USD/lakh tonne USD/tonne 1.00E-05
USD/lb USD/kg 2.204622622
USD/lb USD/tonne 2000
USD/lb USD/tonne 2204.622622
USD/long ton USD/kg 0.000984
USD/long ton USD/tonne 0.984206528
USD/MTU USD/kg 0.1
USD/MTU USD/tonne 100
USD/oz. USD/kg 32.1507466
USD/tonne USD/kg 0.0011
USD/tonne USD/lb 0.0005
USD/tonne USD/tonne 1.102311311
USD/tonne USD/kg 0.001
USD/tonne USD/lakh tonne 100000
USD/tonne USD/lb 0.000453592
USD/tonne USD/long ton 1.016046909
USD/tonne USD/MTU 0.01
USD/tonne USD/tonne 0.90718474
% ppb 10000000
% ppm 10000
1000 lbs. 1000oz > 14.58333333
1000 lbs. ct 2267961.85
1000 lbs. kg 453.59237
1000 lbs. kilotonnes 0.000453592
1000 lbs. tonnes 0.453592
1000oz > 1000 lbs. 0.068571429
1000oz > ct 155517.384
1000oz > kg 31.1034768
1000oz > kilotonnes 3.11E-05
1000oz > tonnes 0.031103477
ct 1000 lbs. 4.41E-07
ct 1000oz > 6.43E-06
ct g 0.2
ct kg 0.0002
cONvERSION DES MESURES DES PRODUITS MINÉRAUx
Ordre de grandeur Ordre de grandeur en Taux de conversion
ct kilotonnes 2.00E-10
ct lbs. 0.000440925
ct oz. 0.006430149
ct tonnes 2.00E-07
ct/tonne ct/tonne 1.102311311
ct/tonne ct/tonne 0.90718474
g ct 5
g kg 0.001
g lbs. 0.002204623
g oz. 0.032150747
g tonnes 1.00E-06
g/m³ oz./m³ 0.032150747
g/tonne g/tonne 1.102311311
g/tonne g/tonne 0.90718474
g/tonne oz./tonne 0.029166667
g/tonne oz./tonne 0.032150747
g/tonne ppb 1000
g/tonne ppm 1
kg 1000 lbs. 0.002204623
kg 1000oz > 0.032150747
kg ct 5000
kg g 1000
kg kg 1
kg kilotonnes 1.00E-06
kg lakh tonne 1.00E-08
kg lbs. 2.204622622
kg long tons 0.000984207
kg MTU 0.1
kg oz. 32.1507466
kg tonnes 0.001
kg tonnes 0.001102311
kilotonnes 1000 lbs. 2204.622622
kilotonnes 1000oz > 32150.74657
kilotonnes ct 5000000000
kilotonnes kg 1000000
kilotonnes tonnes 1000
lakh tonne kg 100000000
lakh tonne tonnes 100000
lakh tonne tonnes 110231
lbs. ct 2267.96185
lbs. g 453.59237
lbs. kg 0.45359237
lbs. oz. 14.58333333
lbs. tonnes 0.000453592
lbs. tonnes 0.0005
long tons kg 1016.046909
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81Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE Iv – FAcTEURS DE cONvERSIONsuite
cONvERSION DES MESURES DES PRODUITS MINÉRAUx
Ordre de grandeur Ordre de grandeur en Taux de conversion
long tons tonnes 1.016046909
long tons tonnes 1.12
MTU kg 10
MTU tonnes 0.01
oz. ct 155.517384
oz. g 31.1034768
oz. kg 0.031103477
oz. lbs. 0.068571429
oz. tonnes 3.11E-05
oz. tonnes 3.43E-05
oz./m³ g/m³ 31.1034768
oz./tonne g/tonne 34.28571429
oz./tonne g/tonne 31.1034768
ppb % 1.00E-07
ppb g/tonne 0.001
ppm % 0.0001
ppm g/tonne 1
tonnes 1000 lbs. 2.204622622
tonnes 1000oz > 32.15074657
tonnes ct 5000000
tonnes g 1000000
tonnes kg 1000
tonnes kilotonnes 0.001
tonnes lakh tonne 1.00E-05
tonnes lbs. 2204.622622
tonnes long tons 0.984206528
tonnes MTU 100
tonnes oz. 32150.74657
tonnes tonnes 1.102311311
tonnes kg 907.18474
tonnes lakh tonne 9.07E-06
tonnes lbs. 2000
tonnes long tons 0.89285714
tonnes oz. 29166.66667
tonnes tonnes 0.90718474
bbl litre 159
MMBtu therm 0.1
cRITèRE DE cONvERSION DES MESURES DES PRODUITS PÉTROLIERS
Facteurs standard Tonne métrique Long ton BarilMètres cubes
(kilolitres)
Tonne métrique 1 0,984 7,33 1,165
Long ton 1,016 1 7,45 1,128
Baril 0,136 0,134 1 0,159
Mètres cubes (kilolitres) 0,858 0,887 6,289 1
cRITèRE DE cONvERSION DES MESURES DU gAz NATUREL ET DU gNL
Facteurs standard
Milliards de mètres cubes GN
Milliards de pieds cubes GN
Millions de tonnes d’équivalent
Million de tonnes GNL
Millier de milliard d’unités thermiques britanniques
Million de barils d’équivalent pétrole
1 milliards de
mètres cubes
GN
1 35,3 0,9 0,74 35,7 6,6
1 milliard de
pieds cubes
0,028 1 0,025 0,021 1,01 0,19
1 million de
tonnes
d’équivalent
pétrole
1,11 39,2 1 0,82 39,7 7,33
Million de
tonnes GNL
1,36 48 1,22 1 48,6 8,97
Millier de
milliards
d’unités
thermiques
britanniques
0,028 0,99 0,025 0,021 1 0,18
1 million de
barils
d’équivalent
pétrole
0,15 5,35 0,14 0,11 5,41 1
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82Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE v – cATÉgORIES DE DONNÉES cOUvERTES
(2.1a+b) Cadre légal
Données de produites pour les codes juridiques et la réglementation
• Législation : Minéraux, pétrole/gaz
• Réglementation(s), directives
• Protection de l’environnement
• Santé et sécurité
• Main-d’œuvre
• Document d’orientation
• Autres éléments considérés pertinents
Profil juridique des licences par type
• Échelle des licences/concessions
• Type de minéral
• Exigences relatives à la détention de licence/
concession
• Limites sur la propriété par type de licence/
concession
(2.1a) Profil national du régime fiscal
• Taxes minières/pétrolières et gazières spécifiques • Impôt sur les sociétés (IS)
• Autres taxes et paiements
• Exonérations fiscales, etc.
(2.2) Octrois de licences
Données de produites dans le cadre des octrois de licences
• Processus d’attribution • Détails du processus d’appel d’offres • Divulgation de l’octroi de licence
(2.3) Registre des licences
• Détails relatifs à la propriété, identifiants
• Emplacement,
• Matières premières
• Zone, données géospatiales
• Système de coordonnées
• Sources de données
• Détails relatifs à la participation dans les
entreprises
• Autres revendications détenues par le même
propriétaire
• Détails et type de licence
• Date de demande et date de délivrance
• Date d’expiration/du premier renouvellement
• Date de refus, motif du refus
• Situation actuelle, dernière mise à jour des
informations
• Exonérations accordées
• Travaux à réaliser comme condition de la licence
(2.4) Contrats
• Intitulé, contexte et valeur du contrat
• Description et état d’avancement du contrat
• Dates de démarrage, d’achèvement et de signature
• Adresse et point de contact de l’entreprise extractive
• Entité de l’État chargée d’autoriser le contrat
• Documents et pièces jointes liés au contrat, y
compris les notifications
• Informations liées à l’exécution du contrat
(2.5) Identité des propriétaires réels
Données de produites pour les bénéficiaires réels
• Raison sociale/Numéro d’immatriculation
• Type d’entité et secteurs d’activité
• Liste des membres du conseil d’administration • Liste des actionnaires avec indication des
propriétaires réels
• Pour chaque bénéficiaire réel énuméré
(personnes physiques/entreprises)
(2.6) Participation de l’État
Données de produites pour recommandations sur la participation de l’État
• Règles régissant la participation de l’État
• Outil pour la participation de l’État
• Situation financière des entreprises publiques ;
actifs et passif totaux
• Participations et contrôle de l’État
• Actionnaire majoritaire
• Paiements à l’État/entreprises publiques
bénéficiaires
(3.1) Prospection
• Projets miniers/pétroliers/gaziers par stade • Propriété, propriétaire, stade de développement,
état d’avancement de l’activité
• Réserves et ressources primaires et prouvées
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83Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE v – cATÉgORIES DE DONNÉES cOUvERTESsuite
(3.2) Production
• Données sur la production/les prix par matière première • Conversion de concentré en raffiné
(3.3) Exportations
• Valeur des exportations - Code commercial
(4.1) Divulgation exhaustive des taxes et revenus
• Droits de licence et de concession
• Frais de dossier/droits annuels/frais de location
• Droits de superficie/de transit (pétrole et gaz)
• Frais de transport et d’exploitation des terminaux
• En rapport avec l’environnement : Eau, affectation des terres
• Droits d’entrée
• Commission et frais de service
• Impôts sur les bénéfices exceptionnels
• Impôt sur les bénéfices des sociétés
• Impôt sur les bénéfices variable
• Impôt retenu à la source (dividendes, intérêts et
charges)
• Impôt sur le revenu des personnes physiques
• Impôt sur les gains en capital
• Cotisations de sécurité sociale
• Redevances et primes
• Droits d’importation/de douane
• Droits à l’exportation
• TVA/taxe sur les ventes (net)
• Droits d’accise
• Taxe immobilière
• Impôt local/de district
• Droits de timbre
• Taxe foncière
• Taxes sur les véhicules et engins automobiles
• Pénalités
• Investissement dans les infrastructures
• Dépenses consacrées au développement
communautaire par les entreprises
(4.2) Vente de la part de production de l’État et autre revenus perçus en nature
• Dividendes provenant de la possession par l’État d’entreprises publiques
de valorisation des ressources naturelles et de sa participation dans ces
entreprises
• Prélèvement sur les revenus des quasi-sociétés
• Bénéfices reversés à l’État par des entreprises
publiques
• Vente de la part de production de l’État ou autre
revenus perçus en nature
(4.3) Fourniture d’infrastructures et accords de troc
• Détails des accords et contrats pertinents sur les infrastructures
(4.4) Revenus provenant des transports
• Taxes de transport pertinentes
(4.5) Transactions liées aux entreprises publiques
• Se référer à la section 2.6 Participation de l’État
(4.6) Paiements infranationaux
• Se référer à la section 2.6 Participation de l’État et la section 5.2
Transferts infranationaux
(5.1) Répartition des revenus
Données de produites pour la répartition des revenus provenant des industries extractives
• Compte des revenus provenant des ressources
• Comité d’investissement des revenus du secteur extractif
• Loi sur la gestion des revenus provenant des
ressources
• Informations sur la gestion des revenus du
secteur extractif incluses dans le document
budgétaire
(5.2) Transferts infranationaux
• Part des revenus totaux transférée directement aux collectivités/
administrations locales
• Comment les paiements aux communautés locales sont régis
• Allocation des revenus entre les États fédéral et
régionaux ?
• Pourcentage des ressources allouées qui ont été
transférées
(5.3) Gestion des revenus et dépenses
• Se référer aux Dépenses sociales par entreprise extractive (6.1)
(6.1) Dépenses sociales par entreprise extractive
• Allocation des fonds/projets en nature • Engagements des entreprises extractives envers
les communautés locales
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84Formules possibles de présentation des données - Norme ItIe 2016
ANNExE v – cATÉgORIES DE DONNÉES cOUvERTESsuite
(6.2) Dépenses quasi-budgétaires
• Se référer à la Participation de l’État (2.6)
(6.3) Contribution du secteur extractif à l’économie
• Valeur et part en pourcentage du PIB
• Valeur et part en pourcentage des exportations
• Valeur et part de la contribution aux recettes
publiques
• Création d’emplois
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