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Fruits de trop petite taille, légumes à la forme « hors calibre »,date de péremption dépassée, invendus, assiettes trop copieuses au
restaurant, buffet des collectivités trop fourni, frigo des familles mal géré,…Le gaspillage alimentaire et des emballages associés
est un véritable problème de société.
Produite pour être jetée... Au niveau mondial, c’est 1/3 de la nourriture produite dans le monde pour l'homme qui est perdue ou gaspillée, ce qui représente… 1,3 milliard de tonnes par an ! En Belgique, on estime jeter par an 660 000 tonnes de nourriture, et un ménage jette en moyenne l’équivalent de 175 euros.
Dans la poubelle de l’écolePlats chauds à peine touchés, tartines entamées, restes de fruits ou de biscuits et même collations intactes… Le gaspillage alimentaire représente1/5 de la poubelle des écoles bruxelloises,soit 7 kg par élève et par an !Pour les emballages, on atteint 8,3 kg par élèveet par an, dont en grande majorité des emballagesde boisson.
Les consommateursdes pays riches gaspillentautant de nourriture quela production alimentaire
nette de l'Afriquesub-saharienne…
…avec son emballage L’emballage a un rôle sanitaire indispensable pour la
nourriture. Il peut aussi avoir un effet positif sur le gaspillage alimentaire en proposant des factions individuelles. Par contre, il représente un gaspillage de ressources
naturelles supplémentaire si le produit n’est pas consommé, ou si le packaging choisi par le consommateur ne correspond
pas à ses besoins.
Déchets alimentairesdans la poubelle de l’école
Les biscuitsprésentés en portionindividuelle génèrent
2 à 7 fois plus dedéchets d’emballage.
GASPILLAGE ALIMENTAIRE ET EMBALLAGES
69%
17%
11%
3%
Restes de repas chauds
Restes de repas tartineset collations
Restes de boissons
Collations non entamées
Produire toujours plus, toujours moins cher que le concurrent.La nourriture est un business comme un autre, coté en bourse !
La rentabilité est le maître-mot et s’applique à tout :rentabilité des sols, de l’espace, des espèces végétales et animales
et même des humains.
Bien-être de la terre L’agriculture intensive, c’est des champs à perte de vue d’une seule culture. Ces monocultures à haut rendement appauvrissent le sol trop sollicité, fragilisent les plantes (maladie, invasion d’insectes…).Les producteurs ont alors recours à des OGM, des pesticides, des engrais chimiques… au détriment de la biodiversité, de la qualité des nappes phréatiques.De lourds soupçons pèsent sur les pesticides quant à leur contribution dans certaines maladies (cancer, leucémie, Parkinson…).
Bien-être des travailleursLe commerce international ne permet pas de donner aux paysans et ouvriers dans les plantations des pays en développement les moyens de mener une existence digne : salaires trop faibles, mauvaises conditions de travail, pas d’accès aux informations, au financement et aux équipements sociaux.Le pouvoir n’est pas réparti équitablement dans la chaîne de production, cela provoque la pauvreté de ceux qui produisent chaque jour notre alimentation.Or, 70 % de notre alimentation est produite par des petits paysans et ils sont les premiers à subir les conséquences du changement climatique !Source : www.fairtradebelgium.be
52 % des fruits,légumes et céréales vendus
en Belgique contiennentdes traces de pesticides.Près de 8 % d’entre euxdépassent les normes
autorisées !
De nombreuxpaysans du Sudgagnent moins
de 1,5 €par jour...
En batterie,les poulets sont18 à 22 par m².
Bien-être de l’animal L’élevage intensif ne respecte pas l’animal. La course au profit
et à la rentabilité engendre dérives et abus. Outre le bien-être de l’animal, notre santé est directement menacée
par les traitements imposés par cette productivité. La promiscuité des animaux en élevage intensif induit
l’utilisation préventive d’antibiotiques. Et les viandes non européennes peuvent contenir des hormones.
Becs des poulets amputés, pattes des canards
dégriffées, queues et dents des cochons coupées,
broyage de poussins, non accès à l’extérieur ou au sol,
dégénérescence du patrimoine génétique,
surpopulation,… la liste des maltraitances est encore
longue !
LA RENTABILITÉ À TOUT PRIX
SANTÉ !
SANTÉ !
Les aliments industriels subissent de fortes transformations tout au long de leur chaîne de fabrication, ce qui entraîne une perte de goût, de texture, de coloration…
Pour pallier ces inconvénients, l’industrie chimique utilise des sucres de synthèse, graisses pas chères (souvent hydrogénées), arômes, exhausteurs de goût, colorants… Le recours aux additifs en remplacement ou en complément des matières premières
de bonne qualité nutritive s’impose au nom de la rentabilité financière.
Que de ressources Pour produire pas cher à grande échelle, on construit des usines, on transporte, on abat des forêts au profit de monocultures (et au drame de la biodiversité). De grandes quantités d’eau, d’énergie, de surfaces agricoles sont donc mobilisées pour nous proposer des repas et boissons « prêts à consommer ».
En Indonésie, un terrain de football de forêt tropicale disparaît toutes les dix secondes, en partie pour installer des cultures de palmes, base de l’huile de palme si peu chère qu’elle est présente dans 50 % des produits industriels présents dans nos supermarchés.
Malbouffe et obésité Aujourd’hui, 795 millions de personnes souffrent de la faim, tandis que plus de 1 milliard souffrent de suralimentation. En Belgique, 20 % des adolescents de moins de 16 ans sont en surcharge pondérale, et 7 % des enfants sont en obésité. Deux causes sont avancées : le manque d’exercice physique et l’alimentation… trop sucrée, trop salée, trop grasse. Le surpoids est un important facteur de risque de maladies chroniques (cardiovasculaires, diabète, certains cancers…).
5000 orangs-outansmeurent chaque annéeà cause de la disparition
des forêts tropicales.
Une pizzaindustrielle peutcontenir jusqu’àl’équivalent de20 morceaux
de sucre !
80 % du sel quenous consommons
est incorporé dans lesproduits agroalimentaires.
Or nous consommons5 X TROP DE SEL !
6 à 9 litresd’eau sont
nécessaires pourproduire 1 litre
de soda.
LA « MALBOUFFE » INDUSTRIELLE
Les produits vendus indépendamment de la saison locale de récolte ont souvent beaucoup voyagé. En moyenne, un produit parcourt entre 2500 et 4000 km avant d’arriver dans notre assiette… ! Le transport des aliments consomme
énormément d’énergie et pollue beaucoup. Sans parler de l’énergie nécessaire pour conserver les aliments durant ce transport et leur stockage…
Mondialisation ou production locale? Steak argentin, comté de Savoie, agneau d’Irlande, scotch d’Ecosse, … Des produits venus du monde entier ont envahi nos grandes surfaces. Partout, dans les pays industrialisés, on pourrait faire un repas avec exactement les mêmes ingrédients !
S’il y a 50 ans, quelques rares épiceries proposaient un rayon « exotique », aujourd’hui nos supermarchés sont à ce point envahis de produits importés qu’ils achalandent des rayons « produits locaux ».
Outre les kilomètres et émissions de CO² épargnés, outre le plaisir de découvrir les spécialités locales, choisir des produits fabriqués chez nous, c’est aussi soutenir l’emploi en Belgique.
Des milliers de kilomètres Alors qu’autrefois, on dégustait ce que la terre produisait près de chez soi, on mange aujourd’hui des pommes du Chili, des kiwis de Nouvelle-Zélande, des poires du Japon, des haricots du Kenya ou des carottes d’Afrique du Sud. Entre 1980 et 2005, les échanges mondiaux de fruits et de légumes ont été multipliés par 8 !
La Belgiqueexporte
45 621 tonnesde fraises…
et en importe37 836 !!
TROP DE PRODUITS IMPORTÉS
A BRUXELLES,ON PRODUIT :• Des champignons
• De la bière
• Des insectes
• Du miel
• Du cresson
• Du vin
• Du fromage
…
La saison est liée à la localité ! Quand on parle de fruits et légumes de saison, on parle bien sûr des saisons du lieu où l’on vit. S’il y a des fraises chez nous en hiver, elles viennent probablement de loin et/ou ont été produites sous serre
chauffée et ont donc consommé bien plus d’énergie que les fraises qu’on trouve au printemps et cultivées chez nous !
Importé ou sous serre chauffée ? Chicons en juillet, fraises à Noël, tomates en toutes saisons : plus rien ne nous étonne ! Mais pour offrir aux Belges une large gamme de fruits et de légumes, quelle que soit la saison, on importe ou on produit sous serre, souvent chauffée ! Or il faut 20 fois plus d’énergie pour cultiver des fraises en hiver qu’en saison. Sans compter que les cultures sous serre nécessitent non seulement beaucoup d’énergie, mais souvent plus d’intrants agricoles (engrais, produits phytosanitaires, …).
De saison… et local Le comble du comble : si l’on prend l’habitudede regarder l’origine présente sur l’étiquette des aliments, on peut se rendre compte que l’on vend des pommes en provenance d’Argentine au mois d’octobre… en pleine saison des pommes de chez nous !En plus d’éviter l’impact environnemental du transport, consommer local et de saison permet de soutenir les agriculteurs belges.
Il faut 47 fois plus d’énergie pour
produire 1 kg de laitue sous serre chauffée, plutôt
qu’en pleine terre à ciel ouvert.
Y A PLUS DE SAISON !
1 KG DE TOMATES• belges de saison = 20 g de CO2
• d’Espagne = 60 g de CO2
• produites sous serre chaufféeen Belgique = 230 g de CO2
EXEMPLES DE FACTEURS D’ÉMISSION DE CO2 :• Combustion de 1 litre de mazout = 2,6 kg de CO2
• Production de 1 kg de bœuf = 40 kg de CO2
• Déplacement d’une voiture à essence moyenne sur 1 km = 170 g de CO2
• Déplacement d’un passager en train sur 1 km = 48 g de CO2
Au niveau environnement, qui parle de protéines animales, parle également de céréales, d’espace agricole, d’eau, et… de prouts ! Tous ces facteurs ont un prix pour l’environnement, tellement important que la viande est responsable de la
moitié de l’impact de notre alimentation ! Diminuer sa consommation de viande et l’acheter de meilleure qualité est donc très bénéfique pour notre planète.
Trop de viande Au cours des siècles, nous sommes devenus de plus en plus carnivores. De nos jours, la viande constitue bien souvent la base de nos repas quotidiens. En Belgique, la consommation de viande se situe aujourd’hui à 270 g par personne et par jour, ce qui sera 3 FOIS TROP selon le Fonds mondial de la recherche contre le cancer !
Le fléau des prouts de vache Les bovins contribuent eux-mêmes au changement climatique en émettant du méthane avec des gaz intestinaux, accentués par la nourriture au soja. Ce phénomène tout naturel est toutefois accru par l’intensification de l’élevage. Depuis 1860, la concentration en mé-thane dans l’air a augmenté de 150 % !
La sojatisation du monde Manger plus de viande implique nourrir plus d’animaux, ce qui se fait avec des céréales bon marché comme le soja ou le maïs. Plus de 2/3 des superficies agricoles de la planète sont ainsi monopolisées pour l’élevage. L’Amérique du Sud, mais aussi les pays émergents comme la Chine et l’Inde, sont en voie de « sojatisation » pour assurer notre consommation de viande et la leur, en forte croissance. Les conséquences sont désastreuses : déforestation massive, expulsion des populations indigènes, ruine des petits paysans, pollution des sols et atteinte à la santé.
Entre 1950 et 2000,la population mondiale
a doublé mais la consommation de
viande a …quintuplé !!
1 kg debœuf
Douches de1 personne
pendant 1 an60 km
en voiture
TROP DE PROTÉINES ANIMALES
= =
Le secteur de l’élevage représente
14,5 % des émissions de gaz à
effet de serredont 39 %
proviennent de la fermentation gastrique des
ruminants !
25 000 km²de forêt amazonienne sont abattus chaque annéeau profitdu soja.
25 000 km² = 3500 terrains
de foot