54

Full Circle Magazine #82

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

Citation preview

Page 1: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 82 - Février 201 4

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

MMOONNNNAAII EE VVIIRRTTUUEELLLLEEQU'EST-CE QUE C'EST ? COMMENT ÇA MARCHE ?

Pho

to:b

tcke

ycha

in(Flick

r.co

m)

Page 2: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 2 sommaire ^

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vousdevez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Connectez vos périphériques iOS p.1 6

LibreOffice p.1 4

Python p.1 1

Blender p.1 9

Tutoriels Opinions

Q&R p.41

Jeux Ubuntu p.44

Sécurité Q&R p.43

Command & Conquer p.1 0

Inkscape p.21

Rubriques

Labo Linux p.30

Critique p.33

Comparaison logiciels p.XX

Mon opinion p.XX

Mon histoire p.XX

Courriers p.38

Actus Ubuntu p.04

Demandez au petit nouveau p.27

Monnaie virtuelle p.35

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Page 3: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 3 sommaire ^

ÉÉDDIITTOORRIIAALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE.

Q uelques nouvelles choses pour vous ce mois-ci, mais n'ayez pas peur, nous vous proposons lesrubriques habituelles avec nos séries sur Python, LibreOffice, Inkscape, et Blender. Elles sont

rejointes par un article concernant la connexion de votre appareil iOS à votre PC Linux.

Comme vous pouvez le voir sur la couverture, nous avons un article intéressant sur la monnaievirtuelle (qui est Open Source) ce mois-ci, et pour les deux prochains mois. Dans la première partie,vous apprendrez ce qu'est un Bitcoin et comment ça fonctionne. Je suis aussi en train de me lancerdans la monnaie virtuelle comme cadeau. Répondez à la question facile à la fin de l'article, et vouspouvez gagner 500 DOGE (Dogecoins). C'est la troisième monnaie numérique la plus utilisée et elleest basée sur le très populaire meme Internet Shibe. Quelle compétition ! Et quel gain ! Dans lesprochains numéros, Oscar (de Ubuntu Games) discutera de XPR (Ripple) et je vous dirai commentcompiler le portefeuille Dogecoin.

En parlant de compétitions, alors qu'il était en vente pour 1 £ sur Steam, j'ai acheté Proteus avecdeux exemplaires supplémentaires. Vous pouvez lire ma critique et participer au concours dans lasection Jeux Ubuntu. Assurez-vous simplement d'avoir un compte Steam avant de commencer.

Gord revient ce mois-ci avec ses Q&R et il est rejoint par Michael Boelen, notre développeurLynis, avec ses Q&R Sécurité. Tant qu'on parle de sécurité, nous avons aussi une critique del'antivirus ESET NOD32. Les virus Windows peuvent ne pas toucher votre machine Linux, mais vouspouvez les transmettre aux utilisateurs de Windows.

Enfin, et surtout pas des moindres, j'espère que vous apprécierez la section desactus revisitée par notre nouvelle équipe de journalistes.

Amitié, et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations con-cernant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utili-sateurs. Le Side-Pod est une nouveauté,c'est un court podcast supplémentaire(irrégulier) en marge du podcast prin-cipal. On y parle de technologie engénéral et de choses qui ne concernentpas uniquement Ubuntu et qui n'ontpas leur place dans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

Page 4: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 4 sommaire ^

AACCTTUUAALLIITTÉÉSSASUS ANNONCECHROMEBOX,UN ORDINATEUR DE BUREAU

SOUS CHROMEOSPOUR MOINS DE 200 $

Le 4 février, ASUS a annoncé la Chro-mebox, une version de bureau du

Chromebook, à partir de seulement1 79 $. La Chromebox a été vantéecomme « l'appareil Chrome le pluscompact et le plus puissant à ce jour »par Felix Lin, directeur de la gestiondes produits chez Google.

L'appareil a une taille légèrementplus grande que l'Apple TV avec seu-lement 4,88” par 4,88” (1 2,4 cm par1 2,4 cm), et est construit avec undisque embarqué SSD de 1 6 Go, qua-tre ports USB 3.0, du Bluetooth 4.0,un lecteur de carte SD et une protec-tion contre les virus et les logicielsmalveillants intégrée.

Gary Key, directeur principal desrelations avec la presse pour ASUS, adéclaré : « Nous croyons fermementque la Chromebox d'ASUS répond aubesoin d'une solution informatiqueextrêmement efficace pour les mar-chés de l'éducation, des PME et du

grand public. » ASUS offrira en optionun processeur Intel 4e génération Corei7-4600U, un Core i3-401 0U ou unCeleron 2955U, disponible aux États-Unis à partir de mars 201 4.

Source :http://promos.asus.com/us/chrome-os/chromebox/Proposé/Écrit par : Vincent Sesto.

LE NOYAU LINUX 3.13.2 ESTMAINTENANT DISPONIBLE AU

TÉLÉCHARGEMENT

G reg Kroah-Hartman a annoncé le6 février que la deuxième version

de maintenance du noyau stable Li-nux 3.1 3 est maintenant disponible autéléchargement.

« J'annonce la sortie du noyau3.1 3.2. Tous les utilisateurs de la série3.1 3 du noyau doivent se mettre à jour.La branche 3.1 3.y de l'arborescenceGIT à jour peut être trouvée àl'adresse : git://git.kernel.org/pub/scm/li-nux/kernel/git/stable/linux-stable.gitlinux-3.1 3.y et peut être parcourue sur lenavigateur web git normal kernel.org :

http://git.kernel.org/?p=linux/kernel/git/stable/linux-stable.git;a=summary, »

Le noyau Linux 3.1 3.2 apporte desarchitectures mises à jour, y comprisARM, s390, PowerPC, PA-RISC et x86,de nombreux pilotes mis à jour (mmc,wireless, rtc, scsi, tty, usb, etc.), desaméliorations du système de fichiers(principalement Btrfs, HPFS et EXT4),quelques correctifs pour IPv4 et IPv6,et quelques améliorations du son.

Source :http://news.softpedia.com/news/Linux-Kernel-3-1 3-2-Is-Now-Available-for-Download-424739.shtmlProposé/Écrit par : Marius Nestor.

BEAUCOUP DE BRUIT POURL'AMD CATALYST 14.1 BETAAVEC LA PRISE EN CHARGE DU

NOYAU LINUX 3.13

C 'est la première mise à jour dupilote AMD Catalyst pour Linux

en 201 4, et les développeurs ont faitun effort considérable pour intégrer ungrand nombre de correctifs et d'autres

améliorations. Selon eux, le pilote devidéo Linux, l'AMD Catalyst 1 4.1 Beta,est compatible avec AMD A1 0-7850Ket AMD A1 0-7700K. De plus, le piloteprend en charge RHEL 6.5, openSUSE1 3.1 , Ubuntu 1 3.1 0, Xserver 1 .1 5 et lenoyau Linux 3.1 3.

Points forts du pilote de vidéoLinux AMD Catalyst 1 4.1 Beta :••Le blocage du système lors de la re-prise de S4 lorsque l'économiseurd'écran OpenGL tourne a été corrigé.••L'échec du test OpenCL en modeCrossFire a été corrigé ;••La luminosité peut enfin être ré-glée sous Ubuntu 1 2.04 LTS.••Un plantage qui se produit lors duredimensionnement de Konsole a étécorrigé.

Rappelons que le but de la versionbêta est pour les tests et pour lestests seuls ; il ne doit pas être installésur une machine de production.

Source :http://news.softpedia.com/news/AMD-Catalyst-1 4-1 -Beta-for-Linux-Arrives-with-a-Bang-and-With-Linux-3-1 3-Support-423025.shtmlProposé/Écrit par : Silviu Stahei.

Page 5: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 5 sommaire ^

ACTUALITÉSJAMBOREERASPBERRY, ÀMANCHESTER DU 27 FÉVRIERAU 1ER MARS 2014

L e Jamboree Raspberry 201 4 vadémarrer à la fin février. Celui de

l'année dernière a été fantastique etcelui de cette année semble encoremeilleur. L'an dernier, ils ont vendul'ensemble des 400 billets bien avantle Jamboree. Les participants qui ontassisté à l'événement de Manchesteront pris part aux discussions, auxséances de travaux pratiques et onteu l'occasion de rencontrer d'autrespersonnes pour partager des idées etdes projets.

Tout à la fin février, le JamboreeRaspberry OCR 201 4 va se tenir etcette année c'est encore plus grandque l'an dernier, se déroulant sur troisjours avec différentes manières dedécouvrir le potentiel éducatif de l'or-dinateur Raspberry Pi. Dans le mêmetemps, il y a aussi la Conférence etexposition sur l'innovation dans l'ensei-gnement, qui propose de nombreusessessions de formation continue. Donctout n'est pas à propos du RaspberryPi, mais si vous en avez un et que vousvoulez en tirer le meilleur parti, nousserons en mesure de vous aider.

Le jeudi 27 février au cours de la

journée, nous aurons un ensemble deconférences et de séances de travauxpratiques ainsi qu'une séance en soiréede 1 6 à 1 9 heures en entrée libre. Levendredi 28 février, nous aurons encoreplus de discussions, plus de débatspendant la journée et, dans la soiréede 1 7 à 1 9 heures, nous célébrerons le2e anniversaire du Raspberry Pi avecun événement convivial avec des jeuxet des cadeaux. Je sais bien qu'il peutêtre difficile de trouver du temps horsde l'école, d'où les activités en soiréeet aussi en week-end. Si vous ne pou-vez être libéré de l'école que pour unejournée, je vous recommande le ven-dredi.

Ensuite, le samedi 1 er mars à EdgeHill University, nous tenons notre JamHack Day pour que jusqu'à 300 enfants,enseignants, parents, amateurs, etc.,puissent venir apprendre ensemble etrésoudre des problèmes en équipe.Merci d'envisager de faire venir soitvotre famille, soit un groupe d'élèvesà cet évènement. Vous voudrez peut-être venir avec un petit groupe d'élèvesintéressés, ou leur suggérer de venircomme ils peuvent, avec leurs familles.

Source :http://www.raspberrypi.org/archives/6074Proposé/Écrit par : Clive.

LANOUVELLE VERSION DELIBREOFFICE VISE LESENTREPRISES ET LES

UTILISATEURS AVANCÉS

L ibreOffice est une dérivation deOpenOffice.org, qui est pris en

charge par The Document Founda-tion. Ils ont été séparés en septembre201 0, au moment où il fut la propriétéd'Oracle.

Dans la nouvelle version, la 4.2, quia été annoncée cette nuit, Calc, l'appli-cation utilisée pour générer des feuillesde calcul, a subi une reformulation d'unepartie majeure du code et par consé-quent fonctionne beaucoup plus rapide-ment avec de grands volumes de don-nées, en particulier pour le calcul desvaleurs des cellules et l'importationde grandes et complexes feuilles XLSX,selon un communiqué de presse.

À part ça, un nouvel interpréteurde formule en option permet de cal-culer de façon massivement parallèledes cellules de formule en utilisant leGPU via OpenCL. Ce dernier fonctionnemieux avec une architecture systèmehétérogène (HSA) comme le nouveauAPU Kaveri d'AMD.

LibreOffice 4.2 a une meilleureinteropérabilité avec OOXML de Mi-

crosoft, en particulier pour DOCX etles vieux documents RTF. Il y a denouveaux filtres d'importation pourles documents générés dans un autretraitement de texte libre, Abiword, etaussi dans Keynote d'Apple. Pour lesutilisateurs professionnels de Windows,la nouvelle version pour éviter les er-reurs potentielles, dispose d'une inter-face simplifiée pour l'installation, et ala capacité de gérer de manière cen-tralisée et de verrouiller la configu-ration des objets de sécurité du groupevia Active Directory. Il y a une bienmeilleure intégration avec Windows 7et 8, avec les vignettes des documentsouverts regroupées par application etla liste des documents récents, lesdeux affichés sur la barre des tâches.

Pour les utilisateurs de mobiles,LibreOffice prend désormais en chargeune télécommande Impress pour iOS(Impress Remote Control), en plus dela télécommande déjà implémentéepour Android, qui permet une gestionvisuelle de la présentation sur l'ordi-nateur portable à l'aide de l'écran d'uniPhone ou d'un iPad. L'application esten attente de validation par Apple etsera annoncée dès qu'elle sera dis-ponible dans l'iTunes Store. LibreOf-fice 4.2 est la première suite OpenSource à offrir une nouvelle fonction-nalité d'accessibilité Windows (à basede IAccessible2) développée par IBM.

Page 6: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 6 sommaire ^

ACTUALITÉSCeci est considéré comme expérimen-tal pour cette version, mais rempla-cera la vieille accessibilité à base deJava dans la prochaine version majeure.

Les développeurs ont égalementcontinué à travailler sur l'interface uti-lisateur et la 4.2 inclut un thèmed'icônes « 2D » soigné, Sifr, et un en-semble actualisé de styles de docu-ments par défaut. Il y a un certainnombre d'extensions disponibles pourla suite. L'an dernier, la commercialisa-tion de LibreOffice a été confiée parSUSE Linux à l'entreprise Open Sourcebasée au Royaume-Uni, Collabora.

Source :http://www.itwire.com/business-it-news/open-source/62985-new-libreoffice-version-targets-business-power-usersProposé/Écrit par : Sam Varghese.

NOUVEAU GESTIONNAIRE DEFICHIERS POURUNITY

D epuis l'année dernière, Mark Shut-tleworth nous parle de conver-

gence complète des OS, ce qui signifie :un seul système d'exploitation et uneseule interface utilisateur pour lesordinateurs de bureau, les ordinateursportables, les tablettes et les télé-

phones. Le projet semble très promet-teur, et Canonical est en avance surApple etMicrosoft dans certains aspectsde la convergence.

Les principales choses que Canonicala faites jusqu'à présent pour favorisercette convergence ont été de créerl'interface Unity et de lancer un kit dedéveloppement logiciel complet (UbuntuSDK) basé sur QT5/QML et l'EDI QTCreator, ce qui permet aux dévelop-peurs de créer des applis multiplate-formes avec des interfaces graphiquesavancées.

QT est la bibliothèque d'interfaceutilisateur sur laquelle KDE et de nom-breuses applications sont basées. QMLest le nouveau langage de script pourQT pour la création d'interfaces utili-sateur riches.

Il semble clair que Canonical s'éloi-gne des blocs de construction GTK/Gno-me et va vers QT/QML. Par exemple,la barre de lancement d'Unity est entrain d'être recodée en QML. La pro-chaine étape naturelle pour Canonicalsera de remplacer les principaux com-posants du bureau d'Unity, qui sontceux du bureau Gnome, avec de toutnouveaux logiciels en QT/QML. Unedes premières choses qui va être chan-gée, très probablement, sera le ges-tionnaire de fichiers. Les changements

dans Nautilus dans ses dernières ver-sions et, en particulier, la suppressionde certaines fonctionnalités (par exem-ple l'écran partagé) ont créé de nom-breux problèmes à Canonical. Par con-séquent, Oliver Grawert, un dévelop-peur de Canonical, dans un récentmessage sur une liste de diffusion, aannoncé que les développeurs travail-lent sur la création d'un gestionnairede fichiers plus stable et plus complet,basée sur QML.

Source :http://www.omgubuntu.co.uk/201 4/02/ubuntu-create-new-file-manager-unityProposé/Écrit par : Federico Caiazza.

ANNONCE DES PREMIERSTÉLÉPHONESUBUNTU

C anonical a annoncé qu'il a signédes accords avec deux fabricants

de mobiles : l'espagnol BQ et le chinoisMeizu. L'objectif est d'offrir des télé-phones Ubuntu aux consommateursdu monde entier en 201 4.

Dans son annonce diffusée surubuntuair.com, Mark Shuttleworth aexpliqué que ces deux sociétés ontété choisies comme les lanceurs detéléphones Ubuntu, car leur pénétra-

tion des marchés émergents a un bilanpositif.

BQ est un fabricant de dispositifsmultimédia qui fonctionne en Europeet emploie 600 personnes. Ils ontgrandi de façon exponentielle à partirde rien jusqu'à vendre près de 1 ,5million d'appareils en moins d'un an en201 3, et ils sont devenus le deuxièmeplus gros vendeur de smartphonesdébloqués en Espagne.

Alberto Mendez, PDG de BQ, a dé-claré au sujet du partenariat : « …lesuccès continu d'Ubuntu sur les ordi-nateurs, ainsi que le soutien énormequ'il a obtenu sur sa proposition demobile, fournissent la meilleure occasiond'apporter sur le marché une plate-forme alternative sur notre matériel. »

Meizu est l'un des fabricants desmartphones haut de gamme de Chineayant le mieux réussi, avec plus de1   000 employés, 600 magasins de détailet une présence mondiale en Chine, àHong Kong, en Israël, Russie et Ukraine.En janvier, la société a annoncé sa stra-tégie d'expansion vers d'autres marchésinternationaux, ainsi que la livraisonde téléphones en Amérique plus tarddans l'année, et Ubuntu sera un élé-ment clé de cette expansion. Meizuconçoit et vend des téléphones carac-térisés par un aspect léger et confor-

Page 7: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 7 sommaire ^

ACTUALITÉStable ainsi qu'une facilité d'utilisationet beaucoup de fonctionnalités.

Li Nan, vice-président des venteset marketing de Meizu, fait remarquerque : « Ce partenariat nous donne l'oc-casion de développer une offre vrai-ment différente et convaincante quisoutiendra notre stratégie visant àfournir des appareils à la fois en Chineet à l'étranger. » Mark Shuttleworth aajouté que d'autres partenariats avecd'autres entreprises sont prévus pour201 5, et que l'accent est mis désor-mais sur le développement d'applica-tions. En particulier, l'équipe Ubuntus'efforce de faciliter l'intégration desapplications et des services existanten HTML5 et Adobe Cordova, quisont tous deux déjà entièrement prisen charge.

Source :http://ubuntuonair.com/http://www.ubuntu.comProposé/Écrit par :Federico Caiazza.

LA DEMANDE DE COMPÉTENCESLINUX PROGRESSE

L a demande pour des personnesayant des compétences Linux est

en hausse, une tendance qui semble

suivre un glissement dans les ventesde serveurs.

L'infrastructure en nuage, y comprisAmazon Web Service, est basée engrande partie sur Linux, et la croissanceglobale des services proposés « dansle nuage » augmente les déploiementsde serveurs Linux. Si bien que jusqu'à30 % de tous les serveurs livrés cetteannée sera pour les fournisseurs deservices d'informatique en nuage, selonle cabinet d'études IDC.

Ce changement peut contribuer àl'évolution de l'embauche de compé-tences Linux, selon la Fondation Linuxet le site de recrutement informa-tique Dice, dans un rapport publiémercredi. Le rapport indique que 77 %des employeurs ont mis l'embauchede talents Linux sur leur liste de prio-rités, contre 70 % il y a un an.

L'étude de la fondation ne fait pascorrespondre explicitement le change-ment dans l'utilisation des serveurs etl'embauche, mais Shravan Goli, le pré-sident de Dice, attribue la demandecroissante de compétences Linux àdes déploiements dans le nuage ainsiqu'à l'augmentation des applicationsmobiles. « Un grand nombre de services(mobiles) sont construits sur dessystèmes Open Source », a-t-il dit.

Au troisième trimestre de l'annéedernière, les serveurs Linux représen-taient 28 % des recettes parmi tousles serveurs, selon les dernières esti-mations de marché d'IDC. Au troisièmetrimestre de 201 2, les serveurs Linuxreprésentaient 21 ,5 % du chiffre d'af-faires des serveurs.

Dice affiche environ 1 1 000 emploisLinux sur son site, selon Goli. « L'utili-sation du système d'exploitation Linuxse déplace de plus en plus vers le hautde la pile », dit-il.

Selon les données d'IDC, celui quiperd du terrain sur le marché du ma-tériel des serveurs est Windows, quiavait 50,3 % du chiffre d'affaires deconstruction de tout le matériel serveurdans le troisième trimestre. Le chiffreétait de 51 ,1 % dans le trimestre com-parable il y a un an. Les systèmes Unixont enregistré une baisse du chiffred'affaires de plus de 31 % par an. Ils'agissait d'un marché particulièrementfaible, mais avec un marché des ser-veurs en baisse de 3,7 % par an.

« Linux est, de loin, la plate-formede choix pour les déploiements dansle nuage », a déclaré Charles King, ana-lyste chez Pund-IT. King a dit que lesgains de recettes en serveur Linux«  seraient comme une sorte de donnéede base pour soutenir l'augmentation »

de l'embauche Linux.

Source :http://www.computerworld.com/s/article/9246456/Demand_for_Linux_skills_risesProposé par : Rahul Mehta.

FERMETURE DE L'OS LINUXCHINOIS FAIT MAISON

Autrefois le deuxième plus granddistributeur de Linux au monde,

Red Flag Software a fermé en raisond'une mauvaise gestion et de plusieursmois de salaire impayés à ses employés.

Cette société chinoise – réponseaux géants mondiaux de logicielscomme Microsoft et financée par l'Etatchinois – a déposé son bilan pourliquidation au cours du week-end et amis fin aux contrats de travail. Miseen place à la fin de 1 999 au milieu dela bulle Internet, Red Flag a été vantéecomme une alternative à Windows,proposant des systèmes d'exploitationpour PC et serveurs, construits sur laplate-forme Open Source Linux. Elle aprospéré au départ, signant avec despartenaires tels qu'Oracle et Dell, dontles produits ont été certifiés pourêtre maintenus et livrés avec Red FlagSoftware.

Page 8: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 8 sommaire ^

ACTUALITÉSLe constructeur, basé à Beijing, a

été principalement financé par l'Ins-titut de recherche du logiciel de l'Aca-démie chinoise des Sciences et plus tarda reçu un financement supplémen-taire de la société publique de Shan-ghai NewMargin Venture Capital et labranche investissement du ministèrede l'Industrie de l'Information, CCIDNETInvestissement.

Des signes que Red Flag avait desdifficultés financières sont apparusen avril 201 3, quand les employés ontsu qu'ils ne seraient pas payés, et quele siège de l'entreprise dans le quar-tier de Haidian a été contraint de fermeren décembre pour loyers et servicespublics impayés, a déclaré TechWeb.

Source :http://www.zdnet.com/cn/chinas-home-grown-linux-os-shutters-7000026404/Proposé par : Rahul Mehta.

CHROMEOS ETANDROIDDOMINERONT-ILSL'ORDINATEUR DE BUREAULINUX EN 2014 ?

L es utilisateurs de téléphone et ta-blettes Android ont maintenant

l'habitude des immenses fonctionnalitéset du niveau de confort qu'offre cetteplate-forme.

À y réfléchir on voit l'ironie de lachose : qu'une entreprise comme Googleintroduise Linux sur le marché grandpublic des PC. Mais c'est comme ça etnous n'en plaignons pas ! Ce qui a vrai-ment augmenté la croissance de Linuxen premier lieu a été la réponse horribledu public àWindows8 deMicrosoft.

Ce n'est pas tous les jours que vousvoyez les utilisateurs traditionnels deWindows rechercher des alternatives.Apple aurait pu en être une, mais,malheureusement, ce n'est pas arrivé !C'est dans des moments commeceux-là que Chrome OS et Androidentrent en scène. Bien sûr, les utili-sateurs de distrib. traditionnelles commeUbuntu ou Linux Mint pourraient sepermettre de ne pas être dumême avis.

Chrome OS et Android Desktop nesont pas parfaits à cent pour cent, leurrattachement à Google les rend respon-sables de la protection de la vie privée,mais le nœud du problème réside dansle fait qu'ils sont assez puissants pourcouper l'herbe sous les pieds de Micro-soft.

Pendant ce temps, les utilisateursde téléphones et tablettes Android se

sont habitués aux immenses fonction-nalités et au niveau de confort qu'offrela plate-forme et, par conséquent, cen'est qu'une question de temps avantqu'ils ne virent Windows de leurspostes de travail, au profit d'Android,bien entendu.

Dans le même temps, les distrib.Linux de bureau normales comme Fe-dora et Linux Mint ne doivent pas êtrelaissées pour compte. Elles ne sontque la partie émergée de l'icebergquand on parle de distributions pourordinateurs de bureau et sont magni-fiques en tant que telles.

Source :http://www.ciol.com/ciol/news/209348/will-chrome-os-android-dominate-201 4-linux-desktopProposé par : Rahul Mehta.

QUI DÉVELOPPE RÉELLEMENTLINUX ? LA RÉPONSE POURRAITVOUS SURPRENDRE !

S i je vous dis de penser à un projetOpen Source, le premier mot qui

vous vient à l'esprit est probablementLinux. (Des points de bonus si vousavez pensé à Firefox ou Apache, maispour les besoins du raisonnement,disons simplement que vous avez pensé

à Linux.) Puis, si je vous demandais lavéritable signification d'Open Source,vous diriez probablement quelque chosecomme : « Open Source signifie quechacun est libre d'utiliser le code, géné-ralement développé par beaucoup deprogrammeurs indépendants, qui fontdon de leur travail librement, pour rendrele monde et Internet meilleurs. » C'estce que je pensais aussi, jusqu'à ce queje lise le rapport quasi annuel de laFondation Linux sur l'état du noyauLinux. Les conclusions du rapport pour-raient vous surprendre.

Pour commencer, jetez un œil augraphique page suivante (qui, par ail-leurs, a été élaboré par IEEE Spec-trum). Le graphique montre la répar-tition de tous les correctifs apportésau noyau Linux, entre les versions 3.0et 3.1 0. Vous pouvez clairement voirque plus de 80 % de toutes les contri-butions proviennent des développeursqui sont payés par une grande entre-prise commerciale. Le rapport indiqueque le nombre de développeurs nonrémunérés qui contribuent au noyauLinux diminue lentement depuis denombreuses années, s'élevant mainte-nant à seulement 1 3,6 % (il était de1 4,6 % dans le dernier rapport).

Sans surprise, Red Hat, l'une desrares entreprises commerciales OpenSource ayant réussi, mène la danse.

Page 9: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 9 sommaire ^

ACTUALITÉSLa Fondation Linux déclare que, aucours de la dernière année, il y a euune augmentation considérable de so-ciétés qui fabriquent des systèmesmobiles et embarqués (Samsung, TexasInstruments, Linaro). Dans le rapportprécédent, ces trois entreprises avaientcontribué à seulement 4,4 % des mo-difications du noyau ; cette année, c'està près de 1 1 %. Linaro, si vous n'enavez pas entendu parler, est une sociétésans but lucratif établie par ARM,Freescale, IBM, Samsung, ST-Ericssonet Texas Instruments, dans le seul butd'améliorer la prise en charge d'ARMpar Linux. Mais à but non lucratif neveut pas dire que les développeurs deLinaro ne sont pas chèrement payés.

Le rapport souligne également ladécroissance de la participation directede Linus Torvalds dans le processusde correction. Torvalds (le créateur

de Linux et toujours le coordinateurgénéral du projet) a signé seulement568 patchs (0,7 %) entre les versions3.0 et 3.1 0. Aujourd'hui, Torvalds adélégué les approbations à des mainte-neurs de sous-système, dont la plu-part sont des employés payés par RedHat, Intel, Google, et ainsi de suite.

Enfin, le dernier facteur principalsur lequel le rapport attire notreattention est la taille grandissante ducode source du noyau. Entre Linux 3.0(juillet 201 1 ) et Linux 3.1 0, plus de 2,3millions de lignes de code ont étéajoutées au noyau. Dès Linux 3.1 0, il yavait près de 1 7 millions de lignes decode source dans le noyau Linux (etnous sommes maintenant à la version3.1 3 ; il a sans doute gonflé encore).En outre, le nombre de fichiers quicomposent le noyau est passé de37  000 à 43 000. Lorsque le noyau

Linux a d'abord été publié en 1 991 , ilavait seulement 1 0 000 lignes decode. Pour la plupart, cette inflationest due aux pilotes et à la prise encharge des nouveaux systèmes de fi-chiers. Au cours du processus de cons-truction, seules les lignes de codesource qui sont réellement nécessairespour votre matériel seront compilées,ce qui en réalité sera une petite frac-tion de ces 1 7 millions de lignes.

Quant à savoir pourquoi Linux estmaintenant en grande partie développépar des ingénieurs bien payés, il y ades myriades de raisons possibles. Laraison la plus évidente et convain-cante est que ces grandes entreprisesont un intérêt commercial à la bonnesanté de Linux. Il y a 1 0 ans, Linuxétait le jouet des amateurs et desresponsables de super-ordinateurs ;aujourd'hui, il fait tout tourner, des

smartphones (Android) aux routeurssans fil en passant par les décodeurs.L'intérêt commercial continu de Linuxest mis en évidence par une autrestatistique du rapport de la LinuxFoundation : à la mi-201 1 , seulement1 91 entreprises s'étaient impliquéesdans le noyau Linux ; à la fin 201 3, cenombre était de 243.

Vraiment, nous devrions être heu-reux que ces entreprises ne semblentpas biaiser le développement deLinux vers leurs propres besoins com-merciaux. Telle est la magie de l'OpenSource et la poigne de fer de Torvaldset de ses collègues de la main-tenance.

Source :http://www.extremetech.com/computing/1 7591 9-who-actually-develops-linux-the-answer-might-surprise-youProposé par : Rahul Mehta.

Page 10: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 0 sommaire ^

L e mois dernier, j'ai écrit un articlesur l'utilisation des expressions ré-

gulières avec Sed, en tentant de vousexpliquer comment je m'y prenais pourcréer de telles expressions. Juste avantd'écrire l'article de ce mois-ci, j'ai reçule courriel d'un lecteur qui a partagésa solution au problème (le forma-tage d'un fichier pour TaskWarrior). Sasolution consiste à utiliser une seuleinstruction Sed et à traiter spécifique-ment les lignes du fichier. Sa com-mande Sed est indiquée dans l'encartci-dessus à droite.

Son explication :••Prenez note du cas particulier concer-nant la ligne de titre, où la présencede l'étiquette d'adresse (1 ) indiqueque cette substitution ne s'appliquequ'à la ligne 1 . Dans les scripts sed,indiquer un numéro de ligne a poureffet de s'appliquer uniquement àcette ligne. J'ai utilisé une étiquetted'adresse seulement à des fins deperformance, car il n'y aurait qu'uneseule ligne unique correspondant à«  ^ ID ».••Une autre étiquette d'adresse (2) estutilisée pour ne s'appliquer qu'à laligne 2 et elle signifie d'aller à la fin duscript (« goto ») : c'est comme cela

que se comporte sed lorsque l'onomet l'étiquette - du coup on saute laligne 2. C'est un peu superflu ici, maisc'était pour l'exemple…••La troisième ligne correspond unique-ment à la ligne « tasks ».••La quatrième ligne traite les points-virgules après les dates en sachant qu'iln'y aura jamais deux espaces en rai-son de l'alignement à droite. Notez quevous pouvez également utiliser des déli-miteurs autres que des barres obliques.••Enfin, pour traiter le reste, rem-placez toutes les combinaisons de dou-bles espaces (et plus) par un point-virgule. Cela s'applique également àla première ligne de titre.

Sa solution est certainement plusefficace que la mienne, et c'est unbrillant exemple qui prouve qu'il existedifférentes manières de traiter cegenre de problème.

Puisque mon travail me tenait trèsoccupé ces dernières semaines, j'aidécidé de ne pas écrire un article « nor-

mal » pour ce mois-ci. Au lieu de cela,je voudrais lancer un sondage à pro-pos de l'article que les lecteurs ai-meraient voir dans le FCM n° 84. Laraison pour laquelle cet article n’ap-paraîtra que dans le FCM n° 84 est dûau laps de temps qui existe entre lasortie d'un numéro et la date à la-quelle je dois rendre mon article. Leschoix sont les suivants :••Un lecteur a demandé un articledétaillé sur l'installation et la mise enplace de Rails 4.0.2 sous Ubuntu (Rubyon Rails)••J'ai récemment installé ArchLinux surun disque dur externe, capable de fonc-tionner sur les systèmes UEFI ( Win-dows 8 ou Mac OS X machines, prin-cipalement)••Le mois dernier, j'ai également pro-posé de mettre en place un article avecdes problèmes de mise en forme àrésoudre en utilisant des expressionsrégulières et sed.

Naturellement, pour ceux qui ontun sujet préféré qui ne figure pas ci-

dessus, leur idée est la bienvenue, etvous pouvez cocher la case « autre »et me donner une brève descrip-tion de ce que vous souhaiteriez.Toute personne est également invi-tée à indiquer son adresse e-maildans le formulaire, afin que je

puisse vous contacter pour des ques-tions au sujet de votre réponse. Jepromets de ne pas vous contacterpour une autre raison. Une zone detexte où vous pouvez expliciter un peuplus votre idée figure sur le formulaire.

Le lien vers le formulaire :https://docs.google.com/forms/d/1 ZqLOwpwZ-iGkU-LVBDkz65pvO8FK65rIF_X2DWGPLmQ/viewform

Je m'excuse de ne pas avoir rédigéun article complet pour vous ce mois-ci. Cependant, le mois prochain, leFCM n° 83 devra contenir un article«  normal ».

CCOOMMMMAANNDD && CCOONNQQUUEERRÉcrit par Lucas Westermann

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

SSeedd eett RReeaaddeerr SSuurrvveeyysed -e '1 s/ID/ID\;/ # do this only for the first line.2 b # nothing to do for the dash line, start with next lines/^[0-9]\+ tasks/\;\;\;&/ # fix the tasks lines![0-9]\+/[0-9]\+/[0-9]\+!&\;! # add semicolons after the dates/\( \)\{2,\}/\;\0/g # now deal with all two+ spaces'

Page 11: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 1 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Greg Walters PPrrooggrraammmmeerr eenn PPyytthhoonn -- PPaarrttiiee 5522

Avant de commencer l'article pythonde ce mois-ci, permettez-moi une

courte page d'auto-publicité. Fin dé-cembre et début janvier, mon premierlivre sur Python a été publié aux édi-tions Apress. Intitulé The Python QuickSyntaxReference, il est disponible dansun certain nombre d'endroits. Vouspouvez le trouver sur les sites Apress(http://www.apress.com/9781 430264781 ),Springer.com(http://www.springer.com/computer/book/978-1 -4302-6478-1 )et Amazon(http://www.amazon.com/The-Python-Quick-Syntax-

Reference/dp/1 430264780), ainsi qued'autres. Il s'agit, comme le titre l'indi-que, d'un ouvrage de référence sur lasyntaxe qui aidera ceux d'entre nousqui programment aussi dans d'autreslangages que Python à se rappeler lefonctionnement d'une certaine com-mande et les prérequis pour cette com-mande. S'il vous plaît, aidez un ancienprogrammeur à gagner sa vie en ache-tant le livre, si vous le pouvez.

Passons maintenant à des chosesplus importantes et passionnantes.

Alors que je travaillais sur mon der-nier livre pour Apress, j'ai redécouvertune commande SQL dont je n'avais pasparlé lorsque nous travaillions avec desbases de données SQL, il y a long-temps, et j'ai pensé que je partagerais

l'information avec vous. Il s'agit de lacommande CREATE TABLE AS SELECT,qui nous permet d'exécuter une re-quête sur une table (ou sur des tablesjointes) et de créer une autre table àla volée. La syntaxe générale est :

CREATE TABLE [IF NOT EXISTS]{Nouveau nom de la table} ASSELECT {requête}

La partie entre crochets (IF NOTEXISTS) est totalement optionnelle etcréera la table seulement si elle n'exis-te pas déjà. Les parties entre acco-lades, par contre, ne le sont pas. Lapremière est le nouveau nom de latable et la seconde est la requête quevous souhaitez utiliser pour extraire desdonnées et créer la nouvelle table.

Supposons que nous ayons unebase de données contenant plusieurs

tables. L'une des tables est nommée«  étude » et contient les données deréception de colis. Il y a six champs,présentés ci-dessous.

L'un des ensembles de données quenous devrons produire à partir de cesdonnées brutes est un regroupementdu nombre de colis et le nombre dejours au cours de l'étude pendant les-quels ces nombres de colis sont arri-vés, en supposant que les jours sontles jours de semaine (lundi au ven-dredi) et que le jour n'est pas un jourférié, car pendant les vacances il y amoins de colis que d'habitude. Notrerequête est indiquée ci-dessous.

Elle nous fournit des données quiressemblent à ceci (page suivante) :

pkID - Integer, Primary Key, AutoIncrementDOM - Integer - Jour du mois (1-31)DOW - Integer - Jour de la semaine (1-7 (dimanche = 1, lundi = 2, etc.))pkgs - Integer - Nombre de colis reçus ce jourDayName - TEXT - “dimanche”,”lundi”, etcHoliday - Integer 0 ou 1 (Est-ce que ce jour est considéré comme congé ou pas) 1 pour oui

SELECT pkgs, Count(DOW) as NombreDeJoursDeSemaine FROM etudeWHERE (Holiday <> 1)

AND DayName in ("lundi","mardi","mercredi","jeudi","vendredi")GROUP BY pkgs

Page 12: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 2 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON P. 52colis NbDeJoursDeSemaine31 132 233 1...48 3

Ainsi, les données montrent que lorsde l'étude de 65 jours, un seul jour dela semaine avait 31 paquets, mais 3jours de la semaine avaient 48 pa-quets et ainsi de suite. Des requêtessimilaires pourraient être créées pourcouvrir les vacances et les week-ends.

On reçoit simplement un ensem-ble de données retourné par la requête,mais nous pourrions avoir envie defaire une analyse plus approfondie desdonnées, donc nous voulons mettreles données résultant de la requêtedans une table. C'est pourquoi nousaimerions créer une table à partir dela requête. Ainsi, dans l'exemple sui-vant, ci-dessus à droite, nous créonsune table nommée « JoursDeSemai-ne » en utilisant la même requête quenous avons montrée ci-dessus.

Maintenant, quand nous aurons be-soin de cet ensemble de données desjours de semaine, nous pourrons sim-plement exécuter une requête sur latable « JoursDeSemaine ».

Une fois que nous savons ce quenous voulons, et que nous avons testé

la requête, nous pouvons commencernotre code. En supposant que nousavons déjà la table « étude » créée etremplie, nous pouvons utiliser Pythonpour créer notre nouvelle table dansla base de données principale. Pourvotre information, j'utilise la biblio-thèque APSW SQLite pour faire le tra-vail de base de données.

Nous devons, bien sûr, ouvrir uneconnexion (à droite) et créer un curseurpour la base de données SQLite. Nousavons vu ceci dans de nombreux arti-cles précédents.

Maintenant, nous devonscréer la routine qui crée latable avec l'ensemble de don-nées retourné par la requête,

ci-dessous, puis la modifier et exé-cuter quelques calculs.

Comme vous pouvez le voir, nouscréons un deuxième curseur pour nepas risquer que le premier curseurcontienne des données que nous de-vons conserver. Nous l'utiliserons dansla dernière partie du code. Nous sup-

primons la table si elle existe et exécu-tons notre requête sur la table « étude ».

Maintenant, nous créons trois co-lonnes de plus (ci-dessous) dans la ta-ble des jours de semaine, nommées« probabilité », « inférieur » et « supé-rieur ». Nous faisons cela en utilisant lacommande SQL « ALTER TABLE ».

CREATE TABLE IF NOT EXISTS JoursDeSemaine ASSELECT pkgs, Count(DOW) as NbDeJoursDeSemaine FROM etudeWHERE (Holiday <> 1)

AND DayName in ("lundi","mardi","mercredi","jeudi","vendredi")GROUP BY pkgs

def OpenDB():global connectionglobal curseurconnection = apsw.Connection("labpackagestudy.db3")curseur = connection.cursor()

def TraiterJoursDeSemaine():# on cree un second curseur pour mettre a jour la nouvelle table

curseur2 = connection.cursor()q1 = "DROP TABLE IF EXISTS JoursDeSemaine"curseur.execute(q1)query = '''CREATE TABLE IF NOT EXISTS JoursDeSemaine AS SELECT pkgs,Count(DOW) as NombreDeJoursDeSemaine FROM etude WHERE (Holiday <> 1)AND DayName in("lundi","mardi","mercredi","jeudi","vendredi")GROUP BY pkgs'''curseur.execute(query)

addcolquery = 'ALTER TABLE JoursDeSemaine ADD COLUMN probability REAL'cursor.execute(addcolquery)addcolquery = 'ALTER TABLE JoursDeSemaine ADD COLUMN lower REAL'cursor.execute(addcolquery)addcolquery = 'ALTER TABLE JoursDeSemaine ADD COLUMN upper REAL'cursor.execute(addcolquery)

Page 13: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 3 sommaire ^

Greg Walters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1 972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webest www.thedesignatedgeek.net.

TUTORIEL - PYTHON P. 52L'étape suivante (en haut à droite)

sera d'additionner les données dans lechamp NombreDeJoursDeSemaine.

Il n'y a qu'un seul enregistrementretourné, mais nous faisons quandmême une boucle for. Rappelez-vousde ce qui précède que le champ « Nom-breDeJoursDeSemaine » contient lenombre de jours au cours de l'étudeoù un nombre déterminé de paquetsest arrivé. Cela nous donne une valeurqui contient la somme de toutes lesentrées de « NombreDeJoursDeSemai-ne ». Juste pour que vous ayez uneréférence pendant que nous progres-sons : le nombre que j'ai obtenu avecmes données factices est 44.

upquery = “SELECT * FROMJoursDeSemaine”

c1 = cursor.execute(upquery)

Ici, nous avons fait une requête « SE-LECT all », aussi chaque enregistrementde la table de données est dans lecurseur « c1 ». Nous allons parcourirchaque ligne de l'ensemble de don-nées, en extrayant les données pkgs(row[0]) et NombreDeJoursDeSemai-ne (row[1 ]) dans des variables.

LastUpper = .0for row in c1:cod = row[1]pkg = row[0]

Maintenant, nous allons créer uneprobabilité pour chaque compte quo-tidien de paquets dans la base de don-nées et calculer une valeur supérieureet inférieure qui seront utilisées dansun autre processus plus tard. Notezque nous vérifions pour voir si lavariable LastUpper contient « .0 ». Sic'est le cas, nous la réglons à la valeurde probabilité, sinon nous la réglons àla plus faible valeur plus la valeur deprobabilité.

Enfin, nous utilisons l'instructionSQL « UPDATE » pour mettre les nou-velles valeurs calculées dans la basede données.

Nous nous retrouvons avec un nom-bre de paquet (pkgs), le décompte dunombre de jours où ce nombre depaquets est arrivé, une probabilitéque cela se produise dans l'ensemblede l'étude (31 colis sur une journéesur un total de 44 (jours de semainedans cette étude de plus de 60 jours),auront une probabilité de 0,02).

Si l'on additionne toutes les va-leurs de probabilité de la table, ondevrait trouver 1 .

Les valeurs supérieures et infé-rieures reflètent alors un nombrecompris entre 0 et 1 qui mime la pos-sibilité qu'un nombre aléatoire soit

dans cette plage et qui va nous don-ner un nombre aléatoire de paquets.Ce nombre peut alors être utilisé pourune analyse statistique de ces données.Un exemple du « monde réel normal »serait de prévoir le nombre de voi-tures qui arrivent à un centre de la-vage auto sur la base d'observationseffectuées sur le terrain. Si vous vou-lez mieux comprendre, vous pouvezconsulter http://www.algebra.com/al-gebra/homework/Probability-and-statistics/Probability-and-statistics.faq.question.3091 1 0.htmlpour voir un exemple de cela. Tout ceque nous avons fait est de le générer(le plus dur) facilement avec Python.

Le code pour les deux routines quenous avons présentées cette fois-ciest ici :http://pastebin.com/kMc9EXeset en français :http://pastebin.com/7EF7epVG

À la prochaine fois.

sumquery = “SELECT Sum(NombreDeJoursDeSemaine)as Sm FROM JoursDeSemaine”

tmp = curseur.execute(sumquery)for t in tmp:DaySum = t[0]

prob = cod / float(DaySum)if LastUpper != .0:

lower = LastUpperLastUpper = (lower + prob)

else:lower = .0LastUpper = prob

nquery = 'UPDATE weekdays SET probability = %f, \lower = %f, upper = %f WHERE pkgs = %d' \% (prob,lower,LastUpper,pkg)

u = cursor2.execute(nquery) ##====================================# End of TraiterJoursDeSemaine#====================================

Page 14: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 4 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP.. 3355 :: llaa GGaalleerriiee dd '' iimmaaggeess

R assembler des Cliparts afin de lesutiliser dans un bulletin, un tableau,

une présentation ou autre peut rapide-ment devenir une tâche chronophage,surtout quand il s'agit d'organiser – afinde les retrouver plus tard – les imagesque vous souhaitez utiliser. LibreOfficefournit une « Galerie » (appelée Gallery)intégrée pour la collecte et l'organisa-tion de ces images, mais aussi des sonset des vidéos. La « Galerie » comportedes dossiers, organisés par thème. Vouspouvez ajouter des fichiers à partir dela Galerie directement dans votre do-cument et vous pouvez créer des thèmessupplémentaires pour ajouter vos pro-pres fichiers à la collection.

LA GALERIE

Vous pouvez accéder à la Galerie detrois manières différentes, via le menu(Outils > Gallery), par un bouton sur labarre d'outils standard et en utilisant

un panneau dans la barre latéraleexpérimentale. Par défaut, la Galerieest ancrée sous la barre d'outils de miseen forme. Vous pouvez détacher etancrer la Galerie avec la combinaisonsuivante : CTRL + double-cliquez sur labordure de la Galerie. Utilisez le boutonafficher/cacher sur le bord inférieur afind'afficher ou de masquer la galerielorsqu'elle est ancrée. Si vous survolezle bord inférieur, le curseur de la sourisse transforme en double flèche et vouspouvez alors redimensionner la hauteurde la Galerie.

Sur le côté gauche de la Galerie setrouve la liste des thèmes. Le fait desélectionner un thème modifie les fichiersqui s'affichent dans le panneau princi-pal. Le panneau principal affiche lesfichiers disponibles pour le thème sélec-tionné. Au-dessus de la zone principalese trouvent deux boutons pour afficherles fichiers – sous forme de miniatures

ou en vue détaillée. À côté des bou-tons, s'affichent également le nom duthème, le nom du fichier et son empla-cement.

UTILISATION DE LA GALERIE

La Galerie vous permet d'insérer unfichier en tant que copie, en tant quelien, ou comme fond. Lorsque vousinsérez le fichier en tant que copie, ilest incorporé dans le document courantet ne dépend pas d'un autre fichier. Sivous insérez le fichier comme un lien,une référence au fichier source est crééedans le document. Si vous avez ouvertun document avec des fichiers liés, lesfichiers ne s'affichent que s'ils sontprésents dans l'emplacement référencédans le document (lien vers le fichiersource). Si votre document est destinéà être utilisé sur plusieurs ordinateurs,insérez plutôt une copie. Si le documentne doit résider que sur un seul ordina-teur, vous pouvez alors n'insérer qu'unlien.

Pour insérer la copie d'un fichier dansle document à partir de votre Galerie,sélectionnez le thème contenant lefichier et sélectionnez le fichier à insérer.Vous pouvez ensuite faire glisser et dé-poser le fichier dans votre document,ou faites un clic droit sur le fichier puisInsérer > Copier.

Pour insérer un lien vers un fichier àpartir de votre galerie dans un docu-ment, sélectionnez le thème et le fichier.Maintenez MAJ + CTRL enfoncés touten faisant glisser le fichier dans ledocument, ou faites un clic droit puisInsertion > Lien.

Lorsque vous souhaitez utiliser uneimage comme arrière-plan d'une pageou d'un paragraphe, sélectionnez lethème et l'image puis faites un clicdroit sur l'image et Ajouter > Arrière-plan > Page. Pour définir l'image commefond pour le paragraphe en cours, faitesun clic droit sur l'image et Ajouter >Arrière-plan > Paragraphe.

GESTION DE LA GALERIE

Une fonctionnalité intéressante dela Galerie consiste en la possibilité d'ajou-ter vos propres fichiers à la collection.Cependant, vous ne pouvez pas ajouterà, enlever de, ou supprimer les thèmespar défaut. Pour ajouter vos propresfichiers dans la Galerie, vous devez créervos propres thèmes. Vous pouvez ajou-ter votre propre thème en cliquant surle bouton « Nouveau Thème », qui ouvrela boîte de dialogue éponyme. Dansl'onglet « Général », entrez le nom devotre nouveau thème. Vous pouvez desuite ajouter des fichiers à votre thèmedans l'onglet « Fichiers » ou cliquez sur

Page 15: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 5 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICE P. 35

« OK » pour enregistrer le thème.

Il est facile d'ajouter des fichiers authème que vous venez de créer. Vouspouvez ajouter des fichiers un par unen les faisant glisser dans le panneauprincipal où vous aurez sélectionnévotre thème. Une boîte de dialoguevous permet d'ajouter des fichiers enles sélectionnant, voire ajouter un dos-sier en entier : faites un clic droit sur letitre du thème et sélectionnez « Pro-priétés ». La boîte de dialogue « Pro-priétés » s'affiche. Il s'agit de la mêmeboîte de dialogue que vous obtenezlors de l'ajout d'un thème et vous pou-vez donc utiliser cette méthode pourajouter des fichiers lorsque vous créezun nouveau thème. Sélectionnez l'onglet« Fichiers », puis cliquez sur « Recher-cher des fichiers ». Utilisez la boîte dedialogue de fichiers pour accéder audossier contenant le(s) fichier(s) quevous voulez ajouter et cliquez sur « Sé-lectionnez ». Une liste de fichiers s'af-fiche alors dans la boîte de dialogue.

Utilisez le menu déroulant au-dessus dela liste pour filtrer les fichiers, si néces-saire, en fonction de leurs extensions.Prenez le temps de parcourir la liste defiltres pour avoir une idée des nom-breux formats de fichiers que la Galerieprend en charge. Pour les fichiers d'ima-ges, vous pouvez obtenir un aperçu encochant la case « Aperçu ». Une fois quevous trouvez le fichier que vous voulez,vous pouvez le sélectionner et cliquersur « Ajouter » pour l'ajouter au thème,ou cliquez sur « Ajouter tout » pourajouter tous les fichiers contenus dansla liste.

Vous ne souhaitez peut-être pasconserver tous les fichiers que vousavez insérés dans la Galerie, mais justeles utiliser pour un document ou unprojet en particulier. Une fois que leprojet est terminé et que vous n'avezplus besoin de ces fichiers, vous pouvezles supprimer en toute sécurité. Poursupprimer un fichier d'un thème, faitesun clic droit sur le fichier et sélec-

tionnez « Supprimer ». Vous pouvez éga-lement supprimer un thème avec tousses fichiers par un clic droit sur le titredu thème et en sélectionnant « Sup-primer ». Gardez à l'esprit qu'il n'y a pasd'annulation pour ces actions et que lasuppression d'un fichier de la Galerie nele supprime pas de l'ordinateur, maisuniquement de la liste des thèmes dela Galerie.

En conclusion, LibreOffice fournitune bibliothèque de médias appelé laGalerie. La galerie est divisée en collec-tions appelées thèmes. Vous pouvezajouter vos propres thèmes et vospropres fichiers dans la Galerie. Si unfichier ou un thème n'est ajouté quepour un projet spécifique, vous pouvezensuite le supprimer lorsque le projet

est terminé. La galerie est disponibledans tous les modules de la suite Libre-Office et vous aide à maintenir unecertaine cohérence dans vos bulletins,feuilles de calcul, présentations, basesde données et rapports.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Son blogest à http://eeperry.wordpress.com

Page 16: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 6 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Gabriele Tettamanzi CCoonnnneecctteerr uunn ppéérriipphhéérriiqquuee iiOOSS

KDE me fascine depuis le débutde mon expérience avec Linux,

mais j'utilise souvent un iPad commelecteur multimédia. Malheureusement,KDE – et, par conséquent, Kubuntu –ne le prend pas en charge dès l'ins-tallation comme le font Ubuntu etd'autres dérivés tels que Xubuntu, Lu-buntu et Ubuntu GNOME.

Avant de devenir utilisateur Linux,je téléchargeais des fichiers multimédiasur mon ordinateur portable sous Win-dows XP, puis je les mettais sur moniPad via iTunes. Cependant, il n'y aaucune version d'iTunes pour Linux etni PlayOnLinux ni Wine ne peuventexécuter iTunes.

Sauf erreur de ma part, à partir del'iOS4, les répertoires du système d'ex-ploitation sont cryptés, mais pas ceuxdes applis. De nos jours, heureuse-ment, il y a beaucoup d'applis gra-tuites ou très peu chères, et nouspouvons ainsi éviter d'utiliser la partiecryptée du système de fichiers d'iOSen remplaçant les fonctions standardd'iOS par d'autres applis. Sur mon iPad,j'utilise OPlayerHD pour les podcasts,la vidéo et la musique et Downloadpour la lecture des pdf, et les réper-

toires où les fichiers pour ces applissont stockés ne sont pas cryptés.

Dolphin, le gestionnaire de fichiersde KDE, utilise des composants logi-ciels appelés kio slave pour pouvoirprendre en charge les protocoles deconnexion de divers dispositifs amo-vibles. Malheureusement, il n'existeaucun kio slave officiel pour le proto-cole AFC, celui qu'il faut utiliser pourse connecter à un « iDispositif ». Il y adeux ou trois paquets de sources dis-ponibles, comme kio_afc, qui doiventêtre compilés et, d'après ce que j'aicompris, ils sont orphelins. La virtua-lisation d'un système d'exploitation«  compatible avec iTunes » pourraitêtre une autre option, mais il faudraitacheter une licence pour le systèmed'exploitation virtualisé et chaque foisque nous voudrions transférer unfichier, il faudrait démarrer la machinevirtuelle.

J'ai trouvé deux solutions alterna-tives, la première en passant par laligne de commande et la seconde, quiest plus simple, en passant par legestionnaire de fichiers LXDE/Lubun-tu, PCManFM.

Conseil important : selon la version

iOS de votre périphérique, vous aurezéventuellement besoin d'enlever le coded'accès (un code à quatre chiffres) devotre iDispositif afin de faire fonc-tionner les deux méthodes de con-nexion. C'est une option des Paramètresgénéraux de votre iDispositif et vouspouvez la réactiver très facilement àla fin de la connexion avec Kubuntu.

PREMIÈRE SOLUTION

(CLI - LIGNE DE COMMANDE) :IDEVICEINSTALLER ET IFUSE

D'abord, il faut installer ifuse etideviceinstaller. Dans un terminaltapez :

sudo apt-get install ifuseideviceinstaller

Puis branchez l'iPad avec un câble.Dans un terminal tapez :

ideviceinstaller -l

Le résultat est une liste de tous lesID (appid) et noms des applis instal-lées. Voici ma liste :Total: 7 appscom.google.GoogleMobile -Google 3.0.2.20993com.olimsoft.oplayer.hd.lite- OPlayerHD Lite 2.0.13

ch.smalltech.ledtorchfree -LED Torch 1.41com.demandviaspeech.dvs -Download 3.0com.trautvetter.atomicbrowser- Atomic Web 7.0.1com.apple.iBooks - iBooks1929com.m-w.dictionaryipad -Dictionary 2.1

À titre d'exemple, je voudrais trans-férer des trucs du portable vers l'iPad,un podcast vers OPlayerHD et quel-ques fichiers pdf vers Download. J'aibesoin des informations en gras, nom-més appids, pour pouvoir monter lesrépertoires du iDispositif avec ifuseplus tard.

Sous Kubuntu, je crée un réper-toire ~/iPad (voici les commandes CLI,on peut aussi créer les répertoiresavec Dolphin) :

mkdir ~/iPad

Puis je crée un répertoire pourchaque répertoire d'appli que je vou-drais monter, 2 dans mon exemple :

cd ~/iPad

mkdir OPlayerHD

mkdir Download

Page 17: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 7 sommaire ^

TUTORIEL - CONNECTER UN PÉRIPHÉRIQUE iOSMaintenant je peux monter les

répertoires Documents des applis avecifuse, en me servant des appids trou-vés avec la commande ideviceinstaller-l, ceux en gras dans la liste ci-dessus :

ifuse –appidcom.olimsoft.oplayer.hd.lite~/iPad/OplayerHD

ifuse –appidcom.demandviaspeech.dvs~/iPad/Download

Et voilà. Si je tape :

ls ~/iPad/OplayerHD

je vois la liste des fichiers et réper-toires sur l'iPad et Dolphin pourranaviguer vers ces répertoires.

À droite, vous voyez une captured'écran où s'affiche un répertoireiPad monté, à la fois dans Dolphin etdans un terminal.

Après avoir transféré nos fichiers,l'heure est venue de démonter l'iPad.Dans Dolphin, nous quittons les ré-pertoires montés avec ifuse, puis, dansun terminal, nous tapons :

cd ~

sudo umount ~/iPad/*

Cette procédure de montage esttrès facile : une fois les répertoires

dont nous aurons besoin créés et unefois les appids choisis, on peut l'auto-matiser avec un script simple qui listetoutes les instructions « ifuse –appid »et l'exécution du script peut être ajou-tée comme action au «Device notifier ».

SECONDE SOLUTION (INTERFACEGRAPHIQUE) : GESTIONNAIRE DEFICHIERSPCMANFM

Il est impossible de se connecterdirectement à l'iDispositif sous Kubuntu,car Dolphin ne prend pas en charge leprotocole AFC, bien que d'autres ges-tionnaires de fichiers, comme PCMan-FM, le gestionnaire de fichiers pardéfaut dans Lubuntu, le fasse.

La meilleure solution que j'ai trou-vée est d'installer la version qt dePCManFM : intégrée à Kubuntu, c'estjoli.

Au moment où j'écris ce lignes, laversion standard de PCManFM, quiest basée sur gtk et peut être ins-tallée sans l'ajout de ppa, n'affichepas d'icônes si elle est lancée en tantqu'action du Device notifier.

Nous devons installer le paquetpcmanfm-qt, disponible dans le ppade la version quotidienne de Lubuntu.

Page 18: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 8 sommaire ^

TUTORIEL - CONNECTER UN PÉRIPHÉRIQUE iOSIl faut d'abord ajouter le ppa :

sudo repository-apt-addppa:lubuntu-dev/lubuntu-daily

sudo apt-get update

Ensuite, nous instal lons lepaquet :

sudo apt-get install pcmanfm-qt

PCManFM prend en charge le pro-tocole AFC et, une fois installé, il estpossible de monter, gérer et démon-ter des répertoires et des fichiersdirectement via PCManFM.

Configurez une action du Devicenotifier, qui lancera PCManFM quandvotre iDispositif est branché, cela peutêtre pratique. Mon iPad et deux outrois autres iDispositifs que j'ai testéssont détectés en tant qu'appareil photoet nous pouvons donc paramétrer uneaction du Device notifier comme ceci :

Device notifier settings (faites unclic droit sur l'icône) > Device actions> Add

Puis remplissez la boîte de dialoguequi s'affiche :••icon : cliquez dessus pour choisir uneicône qui vous plaît (j'ai choisi l'icônestandard du gestionnaire de fichiers) ;

••title : c'est l'entrée qui apparaîtra

dans la liste des actions du Devicenotifier ; c'est le premier champ enhaut de la boîte de dialogue et vouspouvez taper ce qui vous convient(mon titre : « Ouvrez iDispositif avecPCManFM ») ;••champ Command : tapez pcmanfm-qt ;••champ Parameter Type : sélection-nez « Property Match » ;••champ Device Type : choisissez « Ca-mera » ;••champ Value Name : choisissez « Sup-ported Drivers » ;••sélectionnez « Equals » dans la listedu dernier choix et tapez « gphoto »dans le champ à côté.

Enfin, sauvegardez ces paramètresen cliquant sur « Save Parameter Chan-ges », puis sur OK deux fois.

En bas à gauche vous pouvez voir

ma configuration.

Si vous avez tout fait comme il fal-lait, quand vous branchez votre iDis-positif, une nouvelle action apparaîtradans la liste affichée par le Devicenotifier. Quand vous cliquez dessus,PCManFM se lance.

Dans la liste, sur le côté gauche dePCManFM, sous Devices, vous verrezdeux entrées comme « iPad » et « Do-cuments on iPad ». C'est ce dernierqui nous permet d'accéder aux réper-toires Documents des applis.

Une fois la gestion des fichiers del'iDispositif terminée, assurez-vous dedémonter l'iDispositif, en faisant unclic droit sur le nom des iDispositifs.

En bas à droite, vous pouvez voirPCManFM et les répertoires des applissur mon iPad. Le nom de mon iPadest iPadGT et iPadGT et « Documentson iPadGT » figurent comme il se doitdans la liste des dispositifs.

J'utilise cette méthode-ci et trouveson comportement très satisfaisant,même si un message d'erreur s'affi-che de temps en temps pendant ledémontage du dispositif iPad, puis-que cela n'affecte pas l'opération mêmede démontage.

Page 19: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 1 9 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Nicholas Kopakakis

BBlleennddeerr PPaarrttiiee 11 00bb

L e mois dernier, nous avons créé –et manipulé (nous l'avons pivoté,

redimensionné, etc.) – un objet texte.Maintenant, nous allons examiner d'au-tres ajustements que Blender nouspropose.

Il y a, comme vous vous en sou-venez sans doute, à droite, sous l'on-glet F, tout ce qu'il faut pour modifiernotre objet police. Nous resterons àl'édition de base ici, bien que Blendernous fournisse la possibilité de nom-breuses retouches. Ainsi, sous Font(police), nous avons Size (redimension-ner) et Shear (rogner). Vous pouvezagrandir ou réduire la taille de votretexte en changeant la valeur de Sizeet vous pouvez rogner votre texte à

gauche, en donnant une valeur né-gative à Shear, ou à droite, avec unevaleur positive. En plus, sous Shape(forme), vous pouvez changer la réso-lution de votre objet texte ou son Fill(remplissage). Essayez tout cela et

vous les comprendrez mieux qu'avecmes explications.

Maintenant, nous allons commen-cer un nouveau projet pour examinerautre chose (je vous expliquerai plustard pourquoi il est nécessaire decréer un nouveau projet pour cetexemple). Ne supprimez pas le cube,bougez-le un tout petit peu et ajou-tez un nouvel objet texte en ap-puyant sur MAJ-A > Text ou en utili-sant le menu sous le bouton Add(ajouter) – vous devez connaître cegenre de choses maintenant ! Faites

pivoter l'objet texte pour qu'il soitorienté vers l'avant et augmentez lavaleur de l'extrusion sous l'onglet F à0,5. Déplacez les objets (le texte et lecube) jusqu'à ce que vous obteniezquelque chose comme l'image au basde la deuxième colonne.

Pour les besoins de l'exemple, lesdeux objets doivent impérativements'entrecouper.

Le moment est venu de faire quel-que chose d'intéressant. Sélectionnez

l'objet texte et appuyez sur Alt-C. Àpartir du menu qui s'affiche, sélection-nez Mesh dans Curve/Meta/Surf/Text.Quelque chose de très intéressant aeu lieu. Blender a créé un objet enmaillage (mesh) que vous pouvez mani-puler comme tout autre objet. Ap-

puyez sur la touche de tabulationpour passer en mode édition et voyezvous-même (en bas) ce dont je parle.

Page 20: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 20 sommaire ^

Nicholas vit et travaille en Grèce. Il atravaillé pour une maison de post-production pendant plusieurs années,et a migré vers Ubuntu à cause de sonmeilleur « rendu ». Vous pouvez luiécrire à : [email protected]

TUTORIEL - BLENDER P. 1 0bJ'ai converti l'objet texte en un

objet en maillage pour pouvoir utili-ser un modificateur que j'aime beau-coup ; je voudrais vous mettre au défide l'essayer. Il s'agit du modificateurbooléen. Bon, sélectionnons le cube etl'onglet modifier.

Ajoutez un nouveau modificateurappelé Boolean.

Sous Operation, choisissez Diffe-rence et, sous Object, sélectionnezl'objet en maillage que vous avez crééà partir de Texte (je ne l'ai pas renom-mé et il s'appelle toujours « Texte »).Ensuite, cliquez sur Apply (appliquer).

Après quelques secondes ou mi-nutes, selon la puissance et la quan-tité de RAM de votre machine, l'opé-ration booléenne se terminera.Maintenant, si vous bougez le texteou le cube, vous verrez ce que nousavons créé.

Blender a calculé la différence

entre les deux objets en maillage et adécoupé l'objet sur lequel nous avonsappliqué le modificateur booléen.

Si on l'avait essayé avec un objetplus complexe, tel que le texte dumagazine Full Circle (avec une policeélégante et les courbes que nousavions appliquées), Blender se seraitplanté. C'est pourquoi, pour l'exem-ple, nous avons utilisé un objet textebeaucoup plus simple. En outre, lacommande convert-to-mesh (convertiren maillage) aurait été un peu tropexigeante pour les capacités deBlender.

Mais le modificateur booléen esttrès utile et très léger, si vous avez

des objets simples comme, notam-ment, des cubes ou des pyramides.

Pour ce mois-ci je vous suggèrehttp://gooseberry.blender.org/, un nou-veau projet que l'Institut Blendervient de démarrer.

Le mois prochain, nous continue-rons avec du texte, mais nous allonsintroduire un peu de mouvement ap-pelé animation. Nous essaierons defaire quelque chose comme l'introduc-tion dans Star Wars : « Il y a bienlongtemps, dans une galaxie trèslointaine… »

Amusez-vous bien !

Page 21: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 21 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Mark Crutch II nnkkssccaappee -- PPaarrttiiee 2222

Tout au long des 21 articles pré-cédents, j'ai présenté la plupart

des outils de la barre d'outils princi-pale d'Inkscape. Toutefois, quelques-uns doivent toujours être décrits. C'estprincipalement parce que je les ai trou-vés moins utiles pour les travaux queje fais habituellement avec Inkscape,mais vous pourriez les trouver précieux.Comme d'habitude, vous ne pouvez lesavoir qu'en les utilisant vous-même.Ainsi, au cours des prochains articles,je ferai de mon mieux pour les pré-senter objectivement, à commencerpar le « Tweak Tool », qui « ajuste lesobjets en les sculptant ouen les peignant » (à droite).

Puisque le raccourci clavier « T »est déjà pris par le l'outil texte, l'outilTweak Tool, plus récent, a dû se ré-signer à utiliser le « W » (ou MAJ-F2).Comme son nom le laisse entendre, ilne dessine ni ne crée de nouveauxobjets, mais fait des ajustements surceux qui existent déjà. Ces ajuste-ments peuvent être classés dans troismodes distincts : celui des objets, celuides nœuds et celui des propriétés. L'in-terface utilisateur ne les différencie

pas vraiment, mais sans comprendrecette distinction cachée, il est facilede s'y perdre quant aux fonctionsexactes de l'outil.

Objets : Le Tweak Tool s'utilise pourdéplacer, pivoter et redimensionnerdes objets individuels situés sur lecanevas .

Nœuds : Utilisé sur un chemin, l'outilpeut déplacer des nœuds et sculpterla forme du chemin dans des façonsqui seraient difficiles à faire avec d'au-tres outils.

Propriétés : L'outil peut changer lacouleur des objets et leur quantité deflou.

Avant de commencer à décrire lesajustements individuels proposés parl'outil, nous avons besoin de quelquesobjets sur lesquels nous pouvons fairenos essais. Créez quelques petits rec-tangles, cercles ou étoiles au hasardsur une page. Vous pouvez le faire rapi-dement en en dessinant un/une puisen le glissant, puis le « poinçonnant »sur le canevas avec la barre Espace.

Quelle que soit votre approche, vousvoulez créer un nuage aléatoire d'objets.Pour mon exemple, j'en ai réduit lecaractère aléatoire en me servant deExtensions > Rendu > Grille… sur unrectangle plus grand avant de placermes objets à la main, pour, tout sim-plement, faire mieux ressortir les ef-fets du Tweak Tool, qui sont parfoisassez subtils.

Avant d'utiliser le Tweak Tool, ilfaut sélectionner quelques objets àajuster. Sélectionnez une partie devotre nuage d'objets, tout en laissantquelques-uns désélectionnés (ou désé-lectionnez-les après avec MAJ-clic).Ensuite, choisissez le Tweak Tool, au

moyen de l'icône sur la barre d'outils,ou d'un des raccourcis clavier et exa-minez la barre de contrôle de l'outil(voir ci-dessous).

Le curseur Épaisseur règle la taillede l'outil et se voit dans le cercleautour du curseur sur le canevas. Onpeut considérer ce cercle un peu com-me un pinceau dans un éditeur debitmap – l'effet est le plus fort aucentre et s'estompe graduellementquand vous allez vers la circonfé-rence. Les grandes tailles vous per-mettent de modifier de nombreuxobjets ou nœuds en une seule fois,mais les petites tailles vous four-nissent un meilleur contrôle. Le curseurForce vous permet de régler la forcede l'ajustement.

Vous pouvez modifier l'épaisseuret la force avec des raccourcis clavier,tout en dessinant. Les flèches Gaucheet Droite modifient l'épaisseur, alorsque Haut et Bas modifient la force ;les touches Début et Fin déplacent lecurseur épaisseur à ses extrémitésrespectives. Si vous utilisez une ta-blette graphique sensible à la pression,

Page 22: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 22 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 22vous pouvez contrôler la force defaçon significative en activant le bou-ton à droite du curseur, ce qui vouspermettra de contrôler le paramètreforce avec la pression de votre stylet.

La section Mode contient desboutons vous permettant de sélec-tionner le type d'ajustement que vousvoulez faire. Ce sont des boutons radioet vous ne pouvez en sélectionnerqu'un à la fois. Les six premiers ajus-tent des objets, les quatre suivantsaffectent des nœuds et les trois der-niers modifient des propriétés. J'ail'impression que le champ Fidélité nes'applique qu'aux ajustements de nœuds,bien qu'il reste activé quand les ajus-tements d'objets sont sélectionnés.Les boutons radio Canaux s'appliquentuniquement aux deux ajustements depropriété en rapport avec la couleuret restent désactivés pour les autres.

À partir de la gauche, le premierajustement des objets déplace toutsimplement les objets sélectionnésquand vous mettez l'outil dessus. Si

vous sélectionnez quelques-uns desobjets de test et gribouillez de façonaléatoire avec l'outil, le résultat seraquelque chose comme montré en basde première colonne.

Si vous bougez votre curseur len-tement, ou augmentez le réglage dela force, vous pouvez utiliser ce modepour bouger des objets à l'infini. Sivous passez votre souris rapidementsur un objet avec la force réglée auplus bas, vous ne donnerez qu'unepetite poussée à chaque fois.

Le deuxième bouton radio appelleun autre mode de déplacement. Dansce cas, les objets bougent vers lecurseur ou s'éloignent de celui-ci si latouche MAJ est enfoncée. Ceci esttrès bien mis en évidence si le réglagede l'épaisseur est très grand, afin que

tous les objets sélectionnés se trou-vent à l'intérieur de la zone de l'outil.Si je bouge très légèrement le curseurau milieu de la grille, vous pouvez voirque les objets sélectionnés se sontdéplacés vers le centre (voir en bas àgauche), alors que l'image en bas àdroite montre l'effet, la touche MAJétant enfoncée.

Le troisième outil fait bouger lesobjets sélectionnés de façon aléatoire– c'est-à-dire, par une distance aléa-toire dans une direction aléatoire. Ladistance maximum est fonction du ré-glage de la force. Vous pouvez utilisercet outil avec un pinceau de grandeépaisseur pour ajuster de nombreuxobjets simultanément, mais il s'utiliseaussi pour un effet plus subtil avecune petite épaisseur pour introduireun peu de hasard dans la position de

quelques-uns des objets sélectionnés.

Le quatrième outil rétrécit les ob-jets ou les agrandit si la touche MAJest enfoncée. À nouveau, une grandeépaisseur s'utilise pour rétrécir ou agran-dir plusieurs objets en même temps,

alors qu'un plus petit pinceau vouspermet de faire des modifications avecplus de sélectivité. Pour cet exemple,j'ai choisi une petite épaisseur, puisj'ai flâné parmi les objets sélectionnésen enfonçant et en relâchant MAJ,pour en rétrécir certains, agrandir d'au-tres et laisser les objets non sélec-tionnés à leur taille initiale. Le dernierdes ajustements objet applique unerotation aux objets sélectionnés. Pardéfaut, c'est une rotation dans le senshoraire mais, comme vous l'auriez peut-être deviné, avec la touche MAJ en-foncée, le sens est inversé. Le para-mètre Force règle la vitesse à laquelle

Page 23: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 23 sommaire ^

TUTORIEL - INKSCAPE P. 22

les objets pivoteront, bien qu'il n'y aitpas de mécanisme, ni pour contrôlerla quantité, afin d'avoir une toutepetite variation, ni pour pivoter defaçon aléatoire pour produire des résul-tats plus radicaux avec un seul pas-sage de la souris.

À mon avis, vous devez éviter ledernier outil pour les objets. Il du-plique les objets sélectionnés pen-dant que vous dessinez par-dessus ouil les supprime quand la touche MAJest enfoncée. Malheureusement, cha-que doublon est placé exactementsur l'original et, si l'objet original estopaque, il est impossible de voir com-bien de doublons il y a. C'est tropfacile de créer des centaines d'objetspar accident avec ce mode, surtout sile réglage de la force est élevé. Sivous voulez créer quelques doublons,alors utiliser Édition > Dupliquer serait

mieux. Pour créer de nombreux dou-blons, utiliser le dialogue d'Inkscapepour « Créer un pavage avec desclones » serait mieux. Et vous pouvezaussi bien effacer avec l'outil Eraser(gomme). Je donnerai plus de détailssur les clones et l'outil gomme dansde prochains articles.

Je vais passer sur les outils d'ajus-tement des nœuds et y revenir la pro-chaine fois. À la place, je vais passerdirectement aux trois outils d'ajuste-ment des propriétés, parce que ceux-ci s'appliquent à des objets sélection-nés et non pas à des nœuds ; ainsi, jepeux continuer à utiliser la même imagepour vous les montrer.

Le premier de ces ajustements estle bouton de mode numéro 1 1 sur labarre d'outils. Sa bulle indique qu'il « Dé-cale la couleur des objets vers celle del'outil », mais j'ai pu constater quec'est bogué (du moins dans moninstallation de la 0.48.4). La couleur del'outil se trouve en haut et à droite dela barre de contrôle de l'outil, à droitedes boutons « Canaux ». En théorie ondevrait pouvoir régler le remplissageet le contour pour l'outil d'ajustementpendant que le bouton couleur estactivé, soit au moyen de la palette aubas de l'écran, soit avec le dialogueRemplissage et contour. En pratique,toutefois, vous pouvez régler la couleur

de remplissage, mais cela réglera lecontour à noir. Si vous réglez le con-tour à une couleur, le remplissage pas-sera à « None » (aucun), ce qui fait lamême chose s'il est réglé sur noirquand vous vous servez de l'outil. Sivous l'utilisez sur des objets qui n'ontqu'un remplissage, vous pouvez vousen servir pour changer la couleur deremplissage sans modifier le contour.Mais si les objets ont les deux, con-tour et remplissage, soyez prudent enutilisant cet outil d'ajustement, à moinsque vous souhaitiez que l'un ou l'autretende vers le noir.

Maintenant que vous êtes averti,l'utilisation de l'outil est aussi simpleque de sélectionner le bouton, de choi-sir une couleur cible, puis de peindreles objets sélectionnés. Ils se modi-fient par incréments, tendant vers lacouleur sélectionnée ; la vitesse duchangement est déterminée par leréglage de la force de l'outil. Si lebouton MAJ est enfoncé, l'inverse dela couleur sélectionnée sera la cible.Cela s'applique également aux remplis-sage et contours noirs, qui devien-dront des cibles blanches à la place.

L'avant-dernier bouton modifie aussila couleur des objets sélectionnés, maisde façon aléatoire en changeant defaçon minime les valeurs couleur.Comme vous pourriez vous y atten-

dre, la quantité maximum est régléepar la Force de l'outil. Pour ces deuxajustements de couleur, vous pouvezlimiter l'effet encore plus en utilisantles boutons Canaux : T, S, L et O, cor-respondant respectivement à Teint,Saturation, Luminosité et Opacité. Sivous voulez randomiser l'opacité desobjets tout en gardant les couleurs tellesquelles, par exemple, vous devrez lesdésactiver tous, sauf le bouton O, avantde peindre avec l'outil.

Le dernier ajustementmodifie le floudes objets sélectionnés en l'augmen-tant, pendant que vous passez lasouris dessus, ou le diminuant quandla touche MAJ est enfoncée. C'estmieux de l'utiliser avec une petitevaleur pour la force, sinon les objetssont floutés si rapidement qu'ils s'envont en fumée – ou plutôt dans unepetite tache à peine visible sur l'écran.

À la page suivante, vous verrez uneimage montrant les trois ajustementsde propriété appliqués à l'image test ;la couleur cible pour le premier testétait un vert lumineux, ce qui donnaitun rose lumineux comme couleurinverse. Comparez cette modification« dirigée » de la couleur avec la sé-lection aléatoire dans la deuxièmeimage. Dans le troisième exemple vouspouvez voir différents niveaux de flou

Page 24: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 24 sommaire ^

La bande dessinée pour le web « Mons-ters, Inked » créée par Mark avec Ink-scape, est maintenant disponible sousla forme d'un livre à partir de :http://www.peppertop.com/shop/

TUTORIEL - INKSCAPE P. 22résultant d'une petite valeur de laforce et du fait d'avoir dessiné à plu-sieurs reprises par-dessus quelquesobjets.

Avec les modes « objets » et lesmodes « propriétés », l'outil d'ajus-tement propose de nombreux moyensd'ajouter un peu de variation à desensembles de formes plutôt homo-gènes. Malheureusement, vous ne pou-vez pas combiner de multiples ajuste-ments pour déplacer, faire pivoter,amincir, colorer et flouter quelquesobjets en une seule fois. Si cela étaitpossible, le mode de duplication au-rait davantage de signification – parexemple, dupliquer un objet et, enmême temps, randomiser sa position– mais l'outil ne propose pas une tellepossibilité, minimisant quelque peuses capacités de manipulation d'objets.Tout cela étant dit, l'utilité de l'outild'ajustement est à son maximum sans

doute lorsqu'il modifie les nœudsd'un chemin, ce qui fera l'objet duprochain épisode de la série.

Le Podcast Ubuntu couvre toutes lesdernières nouvelles et les problèmesauxquels sont confrontés les utili-sateurs de Linux Ubuntu et les fansdu logiciel libre en général. La séances'adresse aussi bien au nouvel uti-lisateur qu'au plus ancien codeur.Nos discussions portent sur le déve-loppement d'Ubuntu, mais ne sontpas trop techniques. Nous avons lachance d'avoir quelques supers in-vités, qui viennent nous parler direc-tement des derniers développe-ments passionnants sur lesquels ilstravaillent, de telle façon que nouspouvons tous comprendre ! Nousparlons aussi de la communautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au télécharge-ment le jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

Page 25: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 25 sommaire ^

TTUUTTOORRIIEELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles• •Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLAGRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'un niveaude compression réduit.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztélécharger votre fichier vers le site prin-cipal du Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shakes-peare et de vous les renvoyer. Libre à vousde la/les faire parvenir à l'adresse mail adhoc du Full Circle en « v.o. ». Si l' idée departiciper à cette nouvelle expérience voustente, envoyez votre question ou votrecourriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM,

mais que vous ne pouvez pas écrire enanglais, faites-nous parvenir vos articles,ils seront publiés en français dans l’édi-tion française du FCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuilleznoter de façon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

Page 26: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 26 sommaire ^

https://spideroak.com

Get 25% off any SpiderOak packagewith the code: FullcirclemagFans

Page 27: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 27 sommaire ^

DDEEMMAANNDDEEZZ AAUU PPEETTIITT NNOOUUVVEEAAUUÉcrit par Copil Yáňez

S alut à tous ! Bon retour à Deman-dez au Petit Nouveau !

Si vous avez une question simple,contactez-moi à [email protected].

Voici la question du jour :

Q Un ami m'a récemment parlé d'unjeu vidéo qui est vraiment cool,

appelé Eve Online. Apparemment, il yavait récemment une énorme bataillespatiale et je veux jouer. Puis-je le fairesous Ubuntu ?

R Asseyez-vous, fiston. Papi va vousraconter la Bataille de B-R5RB. Beau-

coup de pilotes courageux sont mortsdans une bataille spatiale épique quidurait 21 heures et dont le résultat étaitla destruction de navires de guerre quivalaient des centaines de milliers de dol-lars en argent du monde réel. C'étaitdésastreux pour les perdants et lesgagnants n'ont pas fait beaucoup mieuxaprès avoir regardé des centaines d'heu-res de travail (investies dans la construc-tion et le lancement des plus grandsvaisseaux de la galaxie Eve) s'embraserdans la lumière stroboscopique d'armeslaser et d'impacts de missiles.

La bataille sanglante n'était pas seu-

lement terriblement destructrice, c'étaitégalement d'une beauté envoûtante.Jetez un œil vous-même, mais, atten-tion, l'image qui suit n'est pas pour lesâmes sensibles. Regardez ailleurs main-tenant si votre état de santé est fragile.

Voici, dans toute sa beauté mor-telle, la Bataille de B-R5RB.

Si vous n'avez pas joué à Eve Online,

alias Spreadsheets in Space (des feuillesde calcul dans l'espace) selon certains,on pourrait vous pardonner si vouspensez que des jeux vidéos sont destrucs sans risques et remplis de joie –avec des schémas de niveaux linéaires,des mécaniques de récompense géné-reuses et une IA conviviale qui vousmet au défi de réussir, mais qui ne vouscontrariera pas.

Ce n'est pas Eve Online. Si AngryBirds est le gosse voisin qui est drôle etqui vous fait la course jusqu'à l'arrêt dubus, Eve Online est Chad, le gosse avecun QI énorme, éduqué à la maison, quine va jamais plus loin que les mauvaisesherbes qui recouvrent la cour avant, etqui vous fixe de derrière des rideauxtachés avec un regard traduisant sespulsions homicides. Eve Online est lejeu que des parents utilisent comme

Page 28: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 28 sommaire ^

menace si leurs gosses ne rentrent pasà l'heure ou ne mangent pas leursbrocolis.

Cela vous intrigue. Je pensais quece serait le cas. En fait, quel que soit ledegré de négativité d'une descriptiond'Eve, il est impossible de dire à quelpoint le jeu peut être ignoble, ou à quelpoint il peut être amusant.

Eve est un énorme monde en ligneoù vous avez le rôle d'un capitaine devaisseau ou, pour être plus précis, un«  capsuleer ». Vous êtes un clone quiembarque sur sa capsule qui est ensuitechargée dans n'importe quel vaisseauqui est abordable financièrement et quevous pourrez faire voler. Chaque nou-veau capsuleer reçoit un vaisseau gra-tuit et, si celui-là est détruit, il estimmédiatement remplacé par un autre.Votre capsule n'est pas endommagéeet vous pouvez donc regagner la stationoù vous êtes domicilié et recommencerà partir de zéro. Toutefois, si vous n'êtespas prudent, votre capsule peut êtredétruite, elle aussi, mais, puisque vousêtes un clone, vous vous réveillez alorsà l'infirmerie dans un nouveau corps,prêt à tout recommencer. Qui plus est,vous commencez dans le « hi-sec », oul'espace de haute sécurité. Si quelqu'unessaie de vous descendre sans provo-cation, ici, CONCORD (la police d'Eve)détruira l'agresseur.

Cela semble beaucoup pardonner,non ? Ouais, non. Une fois que vousaurez quitté votre station, vous voustrouvez dans un monde persistanthabité par 50 000 de vos ennemis lesplus proches, qui, tous, essaient detrouver une façon d'augmenter leur ISK(la monnaie locale avec laquelle vouspouvez acheter l'un des beauxvaisseaux visibles au loin). Pour ce faire,vous pouvez détruire le vaisseau d'unautre joueur et voler tout ce qu'ilcontient. Et CONCORD n'est pas unfacteur. C'est vrai que votre ennemi nevivra pas longtemps avant d'être tué àson tour, mais comme a dit le major-dôme de Batman, certaines personnesaiment regarder le monde brûler, toutsimplement. Et, apparemment, toutesces personnes jouent à Eve.

Jusqu'ici, Eve a l'air d'être un jeuconçu par Hannibal Lecter, non ? Et pour-tant, les abonnements au jeu aug-mentent chaque année depuis que cejeu est sorti, il y a plus d'une décennie.Et ce, malgré le fait qu'il contrecarre lestendances libre-à-jouer et micro-tran-saction qui sont si populaires dans lesjeuxmulti-joueurs actuellement, préférantun abonnement à 1 9 $ (environ 1 4 €)par mois. Tant de tueurs en série richesne peuvent pas exister, n'est-ce pas ?

J'ai voulu en savoir davantage et,par la même occasion, voir si on peutjouer au jeu sous Ubuntu. Comme il

fallait s'y attendre pour un jeu avec detels fans purs et durs, j'ai découvert unecommunauté dévouée, comprenant desenthousiastes GNU/Linux souffrant detroubles de la personnalité limites etaimant les feuilles de calcul. J'ai égale-ment découvertma nouvelle obsession.

Faire fonctionner le jeu sous Ubuntun'était pas la chose la plus facile que j'aifaite, mais ce n'était pas la plus difficilenon plus, et de loin. Les meilleurs des-criptif et instructions que j'ai pu trouversont ici : https://wiki.eveonline.com/en/wi-ki/Install_EVE_on_Linux_with_Wine.Vous aurez besoin d'installer quelquespaquets en plus de WINE (faites la miseà jour vers la 1 .5 ou supérieure – l'ins-tallation par défaut de WINE chez moin'était pas compatible) et utilisez lesinstructions comme une recette complexepour une meringue délicieuse. En disantcela, je veux dire qu'il ne faut pas com-mencer avant de vous sentir capabled'accomplir toutes les étapes. Attention,j'ai bien dit « accomplir » et non pas « com-prendre ». Je suis vraiment pour unecompréhension approfondie de ce quise passe sous le capot d'Ubuntu. Mais,soyons honnête, l'objectif est de détruiredes trucs dans un vaisseau spatial, pasde passer une soirée à chercher desfichiers man. Rappelez-vous : je suis lePetit nouveau, pas un grand gouroud'Ubuntu qui comprend plus ou moinsce qu'il fait. Votre objectif devrait êtrede faire quelque chose de précis et, en

utilisant Ubuntu jour après jour, lacompréhension viendra plus tard.

Si vous rencontrez des problèmes(comme moi : la fenêtre ne se dimen-sionnait pas comme il fallait et coupaitenviron le cinquième de l'écran), posezvotre question soit sur les forums EveOnline (forums.eveonline.com), soit surles forums Ubuntu (ubuntuforums.orgou http://forum.ubuntu-fr.org/ pour laFrance).

Une fois que vous l'aurez fait fonction-ner, créez votre personnage et lancez-vous ! J'ai traité la courbe d'appren-tissage et les feuilles de calcul à lalégère, mais, en fait, si vous suivez lesmissions du tutoriel, vous vous aurezrapidement fait une idée des bases. Enoutre, vous aurez récolté des ISK àvous, que vous pourrez dépenser pouréquiper votre vaisseau au départ ou lesvaisseaux que vous recevrez comme ré-compense pour certaines des missions.Je ne le répéterai jamais assez : SUIVEZLES TUTORIELS. Je crois vraiment qu'ilsfont la différence entre être impuissant,en s'agitant pour rien dans l'espace, etcommencer une carrière qui vous amu-sera beaucoup.

Quid de tous ces fous qui essaientde me trucider ? Oui, il y a des piratesdans l'espace et, oui, ils essaient devous tuer. Mais il y a beaucoup demineurs,d'explorateurs et de négociants qui sont

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

Page 29: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 29 sommaire ^

Copil est un nom aztèque qui signifiegrosso modo « Vous avez besoin de moncœur pour quoi faire ? » Son amour deschaussures pour femmes est racontésur yaconfidential.blogspot.com. Vouspouvez aussi le voir sur Twitter (@ copil).

plus que disposés à répondre à desquestions ou vous indiquer la bonnedirection. En fait, même les piratespeuvent vous aider. Des histoires nom-breuses existent de la destruction duvaisseau d'un débutant qui, par la suite,reçoit quelques ISK et des livres gra-tuits des capacités de son attaquantpour montrer qu'il n'y avait rien d'ordrepersonnel dans la destruction. PvP (playerversus player ou joueur contre joueur)est une des raisons pour lesquelles Eveest si amusant. Le trajet, à priori simple,jusqu'au marché pour vendre une partiedu minerai que vous venez d'extrairepourrait n'être qu'une petite promenade.Ou il pourrait être un son et lumièrelaser qui ferait pâlir de jalousie lesspectacles Pink Floyd au planétarium àminuit. Il est possible d'atténuer ceci :vous pouvez rester dans la zone de hautesécurité (« hi-sec ») ou ne jamais quittervotre propre station. Mais une partiedu défi est de se rendre compte que ceque vous pouvez gagner dans « low-sec »(la zone basse sécurité) l'emporte sur lapeur des pirates. Voler habité de lafrayeur et éviter le danger en quittantune zone à toute vitesse et juste àtemps sont les drogues de choix ici. Etils sont très, très accrocheurs. À un pointtel que, l'abonnement à 1 9 $ avec un rap-port amusement/prix de l'heure maxi-mum, devient ridiculement peu cherquand vous levez la tête et vous rendezcompte que vous volez dans l'espacedepuis au moins quatre heures.

Une façon d'augmenter vos chancesde rester sur Eve est de se faire descopains tout de suite. C'est possible enpapotant avec d'autres pilotes dansvotre espace local ou en rejoignant unedes centaines de corporations différentes.Certaines sont des collectives minières,d'autres des bandes de pirates, et d'au-tres encore sont des coopératives d'amiscréées juste pour le plaisir. Contraire-ment à la sagesse populaire (même ausein de la communauté Eve), prendreplaisir au jeu tout seul est possible.Vous n'interagiriez alors avec les autresqu'en cas de besoin. Mais jouer avecd'autres apporte de vrais avantages,comme des batailles, flotte contre flotte.

La bataille de B-R5RB a commencéquand une des corporations n'a pas payéle loyer du système sous leur contrôle.Sentant du sang frais, des corporations

ennemies se sont rapidement pointées.Le défi étant lancé, la bataille a com-mencé et, en l'espace de quelques heures,des milliers de pilotes participaient àune bataille massive diffusée en directsur le Net par des enthousiastes, toutcomme CNN traiterait des zones deconflit. La classe de vaisseau la plusgrande sur Eve est le Titan, un vaisseauénorme dont le délai de construction etde formation des pilotes est de plu-sieurs mois. Étant donné que tout surEve a une valeur marchande en ISK etque des utilisateurs peuvent acheter dutemps de jeu (appelé PLEX) et l'échan-ger contre des ISK, chaque Titan vautdes milliers de dollars.

B-R5RB a détruit 75 Titans.

En plaisantant un peu plus tôt, jevous ai montré une feuille de calcul ;

maintenant je vais vous montrer unevéritable capture d'écran prise au momentde la bataille.

Pour honorer ceux qui y sont « morts »,un monument appelé Titanomachy futérigé sur le site de la bataille par l'édi-teur du jeu. Maintenant, le tourismefigure parmi les myriades de chosesque vous pouvez faire sur Eve.

Je me suis mis à Ubuntu à cause desa base d'utilisateurs fanatiques, sa com-munauté qui ne demande qu'à vousaider et les mondes nouveaux et pas-sionnants que je pouvais explorer. Onpourrait dire la même chose à proposdes raisons pour lesquelles je me suismis à Eve Online. Cela ne m'étonnepoint que les deux groupes se che-vauchent énormément.

Bonne chance à tous les capsuleersen herbe ! Que votre vaisseau soit rapide,vos ennemis peu nombreux et vosrécompenses énormes !

Et amusez-vous bien avec Ubuntu !

DEMANDEZ AU PETIT NOUVEAU

Page 30: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 30 sommaire ^

LLAABBOO LLIINNUUXXÉcrit par Charles McColm

OOuuttiillss SSMMAARRTT :: PPrréévveenniirr lleess ppaannnneess ddee ddiissqquueess

D ans le cadre de notre projet derénovation et de réutilisation d'or-

dinateurs anciens, les principales sourcesde défaillances matérielles que nous ren-controns se situent au niveau de l'ali-mentation, des piles CMOS, de la RAMet des disques durs. Les trois premièresengendrent des problèmes au démarragedu système (POST – Power On Self Test).Les pannes de disque dur sont un peuplus compliquées à traiter. Un disquedur en mauvais état peut provoquer unblocage du système lors de l'affichagedes messages POST, provoquer un redé-marrage du système de manière aléatoire(plus fréquent sur les systèmes Win-dows), ralentir le système à une vitessed'escargot ou tout simplement ne plusrien faire du tout. Savoir qu'un disquedur rencontre des problèmes avant qu'ilne tombe définitivement en panne peutvous permettre d'économiser plein detravail. Bien sûr, tout le monde devraitsauvegarder ses données, mais savoirque votre disque peut avoir un pro-blème dans un avenir proche est utile.Linux dispose de plusieurs outils pourexaminer les pannes de disque dur. Cemois-ci nous allons voir GSmartControl(du paquet smartmontools).

GSmartControl est une version gra-phique du logiciel smartctl. Pour les nou-veaux utilisateurs de Linux (comme bon

nombre de nos bénévoles), il permetde connaître facilement, mais en détail,l'état de la santé et les capacités d'undisque dur et fournit également unmoyen facile de faire un test, de courteou de longue durée, sur un disque dur.

Puisque GSmartControl n'est pas ins-tallé par défaut sur la plupart des sys-tèmes, vous aurez à installer le paquetGSmartControl. L'installation de GSmart-Control installe également le paquetsmartmontools (qui contient smartctl,l'outil de test en ligne de commande).

Lors du premier lancement de GSmart-Control, tous les disques durs que GSmart-

Control peut voir sont affichés. Il n'estpas nécessaire qu'un disque soit montépour que GSmartControl puisse le voiret vous pouvez avoir plusieurs disquesdurs dans un système. Pour examinerun lecteur avec GSmartControl, il suffitde double-cliquer dessus. Lorsqu'un lec-teur est sélectionné, un onglet s'ouvre etdonne des informations sur le disquedur. Outre les informations concernant lemodèle du disque dur, l'écran afficheplusieurs informations utiles telles quele numéro de série du disque dur (utilesi jamais vous avez un problème degarantie ou, comme dans notre cas, sivous devez signaler le numéro de sérieaux donateurs d'équipements), la version

du micro-logiciel (firmware) utilisé (quipourrait être utile pour diagnostiquer lesproblèmes spécifiques à certains disques),la capacité du disque (sa taille), la der-nière fois qu'il a été vérifié, ainsi quel'état de santé général SMART.

Il y a plusieurs autres onglets : « At-tributes » (Caractéristiques), « Capabi-lities » (Fonctionnalités du disque), «  ErrorLog » (le journal des erreurs), «  Self-TestLogs » (les journaux d'auto-test), et « Per-form Tests » (pour effectuer des tests),et chacun a son utilité. Quand un disqueprésente un problème, le titre de cer-tains onglets apparaît en rouge (« At-tributes » et «  Error Log » dans notreexemple). Cette caractéristique permetde repérer facilement les problèmespotentiels. Le titre en rouge ne signifiepas qu'un disque est en panne, mais c'estun signe qui vous indique qu'il faut envi-sager une sauvegarde le plus tôt pos-sible et, éventuellement, se procurerun autre disque. En cliquant sur lesonglets en rouge, le logiciel vous révèlele point de défaillance potentiel.

Dans notre exemple, le disque durHitachi de mon portable présente undéfaut, surligné en rose dans l'onglet«  Attributes » au niveau de « Realloca-ted Sector Count », ce qui signifie qu'à

Page 31: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 31 sommaire ^

LABO LINUXun moment donné le système a rencon-tré un mauvais secteur qui a été mar-qué et réaffecté ailleurs (ce qui signifieque nous n'aurons plus à nous soucierde ce secteur, car il est désormais invi-sible pour le système d'exploitation). Lamise en évidence en rouge sur un indi-cateur signale une erreur plus grave.

L'article de Wikipedia sur SMART (Self-Monitoring, Analysis et Reporting Techno-logy) est utile car l'interprétation pre-mière des valeurs de ces attributs peutêtre délicate. Pour certains attributs, ilest préférable d'avoir une valeur brutesupérieure, tandis que pour d'autres ilest préférable d'avoir une valeur bruteplus faible. Vous pouvez trouver l'entréede Wikipedia SMART ici : http://en.wiki-pedia.org/wiki/S.M.A.R.T.

Selon Wikipedia nous devrions avoirune valeur inférieure à la norm-ed (1 00)dans la colonne « Raw value » (1 66) quiindique la valeur brute. La valeur est plusélevée, ce qui indique un échec. Plus lavaleur est haute et plus il y a de sec-teurs du disque durqui ontété réaffectés.

De même, et c'est plus probléma-tique, les items « Current Pending Sec-tor Count » et « Uncorrectable SectorCount » indiquent des échecs où lessecteurs n'ont pas pu être réécrits ailleurs.Ce sont ces types d'erreurs qui peuventcauser un redémarrage aléatoire du sys-tème ou un écran bleu/noir quand lesystème d'exploitation tombe sur ces sec-teurs du disque.

L'onglet « Capabilities » de GSmart-

Control montre les fonctionnalités SMARTdu disque dur. Par souci de concision,nous n'entrerons pas dans les détailsde cet onglet car il n'indique pas d'er-reurs et il est moins utile pour prévenirles erreurs.

L'onglet « Error Log » (ci-dessous àgauche) affiche les 5 dernières erreurs.La colonne « Details » de l'onglet dujournal des erreurs est intéressante carelle indique l'adresse exacte où une

erreur se produit. La colonne « Lifetimehours » est également intéressante carelle indique, à peu près, quand l'erreurs'est produite, dans notre cas, 1 2 756eheure (soit 531 ,5 jours, un peu moinsde 2 ans). L'onglet « Self-test Logs » (ci-dessous à droite) affiche des informa-tions relatives aux tests SMART effec-tués sur le disque. Le BIOS de certainssystèmes (HP par exemple) a un auto-test intégré dont les résultats peuventapparaître dans les journaux « Self-testsLogs », ainsi que les tests effectués vial'onglet « Perform Tests » de GSmart-Control. Encore une fois, les heuresindiquées dans la colonne « Lifetimehours » sont importantes car elles indi-quent, en heures, la dernière fois qu'unauto-test a été effectué – il y a 1 5 020heures dans notre exemple (soit 625jours). Si on se rappelle que l'erreurtrouvée sur notre disque date de 531jours, cela fait 1 00 jours depuis queSMART a détecté l'erreur.

Pour exécuter un auto-test sur votredisque dur, ouvrez l'onglet « PerformTests », choisissez « Short Self-test »

Page 32: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 32 sommaire ^

Charles McColm est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation etla configuration de XBMCbuntu, une dis-tribution *buntu + XBMC. Il est le ges-tionnaire d'un projet non-lucratif de ré-utilisation d'ordinateurs. Quand il nefabrique pas des PC, il supprime les logi-ciels malveillants, en encourageant lesgens à utiliser Linux et en accueillantdes « heures Ubuntu » près de chez lui.Son blog est à :http://www.charlesmccolm.com/.

LABO LINUX(auto-test rapide) ou « Extended Self-test » (l'auto-test étendu) puis cliquezsur le bouton Exécuter. L'auto-testrapide prend généralement entre 1 à 2minutes alors que l'auto-test étendu peutprendre 30 minutes ou plus. Au sein denotre organisation de recyclage dematériel informatique, nous testonschaque disque avec un auto-test rapideen premier ; si le test échoue ou si noussoupçonnons que le disque présenteun problème malgré le bon résultat dutest court (le bruit du disque par exem-ple), alors nous effectuons l'auto-testétendu. Avant de trouver la solutionGSmartControl, nous utilisions les outilsdes fabricants pour tester nos disques.Faire ce genre de tests avec les outils

du constructeur est le meilleur moyenpour tester un disque, mais cela posenéanmoins quelques problèmes :••les outils des constructeurs exigentun démarrage (boot) à partir de leurlogiciel, ce qui prend toujours un peude temps.••Les outils des constructeurs ne fonc-tionnent pas toujours avec les anciensmodèles de disques ou, à l'inverse, lesvieilles versions de ces outils ne fonc-tionnent pas avec des disques plusrécents.••L'outil d'un constructeur pourra nepas fonctionner avec les disques d'unautre constructeur, ce n'est donc paspratique si vous avez des disques deplusieurs constructeurs différents, car il

faudrait obtenir l'outil de chaque cons-tructeur.

GSmartControl (et smartctl) fonction-nent sur un grand nombre de disquesd'un éventail large de fabricants ; c'estune solution gratuite, libre et OpenSource, qui dispose d'une interface uti-lisateur avancée, mais compréhensible.

L'outil de ligne de commande, smartctlest également installé lorsque vousinstallez GSmartControl (smartctl estdans le paquet smartmontools). Ces deuxoutils doivent être exécutés avec desprivilèges root/administrateur. Smartctlpeut afficher tous les écrans d'infor-mation de GSmartControl, mais n'a pas

besoin d'une interface utilisateur gra-phique pour le faire. Et, tout commeGSmartControl, smartctl ne nécessitepas l'arrêt momentané de votre système.Nous n'étudierons pas smartctl ce mois-ci, mais cela vaut le coup d'en parler,car il s'avère très pratique pour sur-veiller des disques au travers d'une con-nexion SSH et parce que vous pouvezl'exécuter dans une tâche cron/anacron(ordonnanceur/planificateur de tâches).

Page 33: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 33 sommaire ^

CCRRIITTIIQQUUEEÉcrit par The Spectre EESSEETT NNOODD3322 AAnnttiivvii rruuss 44 ppoouurr LLiinnuuxx

J 'écris cet article pour la simple etbonne raison que je vois très souvent

des questions sur les forums Ubuntu àpropos des programmes antivirus àutiliser et, en général, la réponse est :vous n'avez pas besoin d'antivirus sousUbuntu/Linux.

Et si cela est généralement vrai,certaines personnes se sentent mal àl'aise sans aucune protection antiviruset souhaitent seulement avoir l'esprittranquille.

De plus, il existe des raisons légi-times de posséder une solution anti-virus sur une machine GNU/Linux : vouspouvez partager des fichiers avec d'au-tres utilisateurs qui exécutent Windows,ou vous pourriez être en charge d'unserveur de messagerie et vous ne sou-haitez pas que des virus se propagentvia votre réseau.

C'est aussi très utile quand je doisréinstaller une machine Windows qui abesoin d'un reformatage complet. Avecma machine Ubuntu je peux inspecter

l'ensemble des fichiers de l'utilisateur,préalablement sauvegardés sur un disqueUSB, afin de trouver des logiciels mal-veillants et avant de transférer à nou-veau ces fichiers sur la machine Win-dows réinstallée.

Il y a aussi d'autres raisons pour les-quelles les utilisateurs d'Ubuntu peuventavoir besoin d'une telle protection, com-me la présence de virus sur les secteursd’amorçage, les navigateurs Flash, ainsique les « exploits Java » et, même si cesmenaces sont rares sous Linux (ou peuconnues), il y en a également quandmême...

J'utilise Ubuntu depuis un peu plusd'un an maintenant, avec seulementClamTk d'installé, que j'utilise pour ana-lyser les fichiers que je partage avecd'autres. J'ai décidé d'installer ESETNOD32 Antivirus il y a environ deux se-maines, juste pour le regarder, et, quandj'ai fait la première analyse complète, ila trouvé trois éléments dans desfichiers temporaires de Chrome.

Deux d'entre eux ont été marquésWin32 et n'auraient probablement aucuneffet sur un système GNU/Linux ; le troi-sième était le « HTML/Iframe.B.Gen » quiredirige le navigateur vers une adresseURL spécifique contenant des logicielsmalveillants :http://www.virusradar.com/HTML_Iframe.B.Gen/description

POUR :

1 . ESET est une solution reconnue quijouit d'une bonne réputation et quiobtient toujours des scores élevés surAV-Comparatives.org, virusbtn.com etAV-TEST.org.

2. ESET détecte les logiciels malveil-lants GNU/Linux, Windows et Mac OS làoù la plupart des solutions sous GNU/Li-nux ne détectent que les logiciels mal-veillants pourWindows.

3. C'est super facile à installer et ondispose d'une interface utilisateur agréa-ble avec de nombreuses options commela protection en temps réel, qui peutêtre désactivée pour les utilisateursayant des ordinateurs avec des res-sources limitées ou qui souhaitent n'utili-ser que l'analyse antivirus à la demande.

4. ESET n'utilise que très peu de res-

sources et je n'ai pas remarqué de ra-lentissement de mon ordinateur por-table doté d'un processeur « Dual-coreIntel P61 00 » avec 4 Go de RAM. Mêmelors d'une analyse complète du système,le processeur et la mémoire étaientsollicités raisonnablement. Les utilisateursdisposant d'un processeur simple cœuravec 1 Go de RAM ou moins peuvent,au besoin, désactiver la protection entemps réel.

5. J'ai l'esprit tranquille et j'aime l'idéed'être protégé contre les logiciels mal-veillants GNU/Linux tout en étant em-pêché de propager des logiciels malveil-lants pour Windows à d'autres utilisa-teurs.

CONTRE :

1 . L'icône qui s'affiche dans la barre delancement d'Ubuntu est dans une réso-lution très basse ; ce serait plus agréa-ble si cette icône pouvait être rempla-cée par une autre, de meilleure qualité.2. De plus, NOD32 est présent deuxfois dans la liste des programmes ins-

Page 34: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 34 sommaire ^

Full Circle PodcastEpisode 38, Justenous deux

À l'antenne :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clarket Freaky Clown

du GUL de Blackpool (GB)http://blackpool.lug.org.uk

Dans cet épisode, nous annon-çons le nouveau format des émis-sions, parlons de notre maté-riel, donnons nos avis, parlonsde la sortie du numéro 76 dumagazine et nous avons uneinterview de la STEM York Rasp-berry Jam.

CRITIQUE - ESET NOD32 ANTIVIRUStallés. Il y a une icône de mauvaisequalité et une icône beaucoup pluspropre, mais rien ne se passe lorsquevous cliquez sur l'une des deux. Celadevrait au moins ouvrir le programmequand on clique dessus.

3. Il y a une notification à chaque foisqu'une mise à jour des définitions devirus est réalisée. Mais on peutdésactiver cette notification en allantdans les préférences de l'application(Preferences) et en cochant la case«  Ne pas afficher les notifications demise à jour réussies » (Do not displaynotification about successful update).

ESET NOD32 Antivirus pour GNU/Li-nux n'est ni Open Source, ni libre, maisil peut être trouvé à un prix très rai-sonnable sur NewEgg ou Amazon. J'aitrouvé une licence ESET NOD32 Anti-virus pour 1 PC à 1 0 $ environ et unelicence pour 3 PC pour moins de 20 $.J'ai acheté ESET NOD32 Antivirus (3 PC)de NewEgg pour 1 8 $ ; la boîte que j'ai

reçue ne contenait que la version Win-dows, mais il suffit de télécharger la ver-sion Linux et d'utiliser la même licence.

ESET propose une licence qu'ils ap-pellent « Unilicense » de sorte que vouspouvez acheter n'importe quel produitESET et l'installer sur GNU/Linux, Win-dows ou Mac OS X, et utiliser la mêmelicence sur le nombre de systèmes com-pris dans votre achat. D'après ce quej'ai pu lire, si vous achetez une licence«  ESET Smart Security », vous pouvezutiliser cette licence pour téléchar-ger/installer ESET NOD32 Antivirus. Enrevanche, l'achat d'une licence « ESETNOD32 Antivirus » ne vous permet pasde télécharger/installer ESET Smart Se-curity :

http://www.eset.com/int/home/unilicense/#tab-383876=2

http://www.eset.com/me/home/unilicense/#tab-379022=0

Ainsi, vous pouvez utiliser la licenced'un produit haut de gamme sur unproduit bas de gamme, mais pas d'unproduit bas de gamme sur un produithaut de gamme.

Espérons qu'il y a des projets pouraméliorer la solution ou pour ajouterune version « Cyber Security/Smart Se-curity » avec plus de fonctionnalités.

La version 4 d'ESET NOD32 Anti-virus pour GNU/Linux est ancienne désor-mais ; surMac, c'est la version 5 avec unenouvelle version en bêta test et la ver-sion Windows est la n° 7.

Quand une nouvelle version sort, ilsdevraient également ajouter un mode« Gamer ». Avec la sortie de Steam pourGNU/Linux et de SteamOS (basé surLinux), ce serait sans doute une bonneidée d'ajouter ce type de fonctionna-lité.

ESET NOD32 :http://www.eset.com/us/home/products/nod32-for-linux/

Page 35: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 35 sommaire ^

QQUU''EESSTT--CCEE QQUUEE CC''EESSTT ??Écrit par Cuiv

MMoonnnnaa iiee vvii rrttuueellllee -- PPaarrttiiee 11

U ne monnaie virtuelle [Ndt : crypto-currency] est en fait tout simple-

ment une comptabilité, une vérificationdes transactions, maintenue par unréseau pair à pair décentralisé. Éton-namment, ce livre de compte est pro-tégé par la puissance de calcul du ré-seau pair à pair et, à moins qu'uneentité avec des intentions malveil-lantes prenne le contrôle de plus de50 % de la puissance totale du réseauinformatique, la comptabilité est saineet sauve.

Le livre de comptes contient sim-plement des transactions (ici expriméesen BTC/bitcoin) :••Alice a donné à Bob 5 BTC.••Bob a donné à Steve 1 ,5 BTC.••Steve a donné à Frank 0,8 BTC.

Toutes les transactions sont en-voyées à l'ensemble du réseau pair àpair : en d'autres termes, toutes lestransactions sont publiques, et doncquiconque sachant comment payerpeut savoir quels comptes ont reçu leplus d'argent. Mais il est difficile defaire correspondre un compte donnéà une entité donnée, puisqu'une entitépeut avoir de nombreux comptes.

Il est en effet difficile d'exprimer

ce qu'est une pièce de monnaie vir-tuelle, parce que les pièces n'existentqu'en tant que partie d'opérations etn'ont aucune existence réelle propre.En monnaie virtuelle, les seuls élémentsqui existent sont des transactions etdes blocs de transaction (voir plusloin). Les pièces elles-mêmes ne sontpas modélisées comme élément duprotocole.

Cela peut conduire à la question :comment sont créées les pièces ? Il y aun système en place (appelé minage)qui permet aux transactions de don-ner des pièces à un destinataire, sansqu'il y ait un expéditeur spécifique (doncles pièces sont « créées » à partir derien, par des transactions). Cela seraexpliqué dans le paragraphe sur leminage de blocs.

FAIREEN SORTEQU'UNEPERSONNEAITASSEZDEPIÈCESPOUR

HONORERUNETRANSACTION

Supposons qu'Alice veuille envoyerà Bob quelques pièces de monnaie.Comment sommes-nous sûrs qu'Alicea assez de Bitcoins ou autres mon-naies virtuelles à envoyer à Bob ?

Être sûr qu'Alice a assez de Bitcoinsà envoyer à Bob est simple : à chaquetransaction sortante, elle doit diffuserles transactions entrantes pour montrerqu'elle a assez d'argent pour l'en-voyer à Bob. Donc en fait elle va faireréférence à des transactions commeci-dessous :••« J'ai reçu 3 bitcoins sur mon porte-feuille de Peter. »••« J'ai reçu 2 bitcoins sur mon porte-feuille de Frodon. »Par conséquent : « Je peux envoyer 5bitcoins sur le portefeuille de Bob. »

Une fois cela fait, les transactionsen référence (aussi appelées les en-trées de la transaction) seront consi-dérées comme « dépensées », ce quisignifie qu'elles ne peuvent plus êtreutilisées comme références pour envoyerde l'argent, ce qui empêche les dou-bles dépenses (autrement, Alice pourraitfaire référence aux 3 bitcoins qu'elle areçus de Peter et dépenser encore etencore à partir de cette transaction).En réalité, aucune des transactionsn'est signalée comme dépensée ; il esttout simplement facile de vérifier toutesles transactions dans la comptabilitémaintenue par le réseau pair à pairpour détecter si une transaction a été

ou est dépensée deux fois (en fait il ya un index des transactions non dé-pensées pour rendre cette tâche plusfacile).

Effectivement, quand on a unelongue liste de transactions, il est trèsdifficile en terme d'algorithmique – etdans de nombreux cas impossible – detrouver un ensemble de transactionsantérieures qui montrent qu'Alice areçu de l'argent pour exactement lemontant qu'elle veut envoyer. Ce pro-blème est bien connu en mathéma-tiques, et communément appelé leproblème du sac à dos.

Pour résoudre ce problème, à cha-que transaction sortante, Alice vasimplement se référer à l'ensemble deses transactions entrantes précédentes(qui seront marquées comme dépen-sées), et deux transactions serontgénérées :••celle qui va à Bob, pour 5 BTC ;••celle qui retourne à Alice, pour sonsolde restant.

En d'autres termes, avec cette tran-saction sortante, Alice marque toutesses transactions entrantes précédentescomme dépensées, et les remplacepar une seule opération qui résume

Page 36: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 36 sommaire ^

QU'EST-CE QUE C'EST ?son solde restant.

Cela résout la question de savoir siAlice a assez d'argent pour honorer latransaction sortante.

Par exemple :••Alice a reçu 7 bitcoins de Peter. (Tran-saction1 )••Alice a reçu 1 0 bitcoins de Jason.(Transaction2)• Alice a reçu 6 bitcoins de Steven.(Transaction3)••Alice veut envoyer 1 5 bitcoins à Bob.(Transaction4)

Ce qu'il va se passer :••Alice crée la Transaction4, se réfé-rant aux Transactions 1 , 2, et 3 com-me entrées, et la diffuse sur le réseau.••Les Transactions 1 , 2 et 3 sont alorsdépensées et ne peuvent plus êtreutilisées comme des transactions deréférence pour envoyer de l'argent.••Une nouvelle transaction, Transac-tion5, est créée, qui redonne 8 bit-coins à Alice. Cette opération est tou-jours valide et peut être utilisée parAlicepourenvoyerdesbitcoinsplus tard.

FAIRE EN SORTEQU'ALICE SOITLAVRAIE CRÉATRICE DE LA

DEMANDE ENVOYÉE

L'un des problèmes rencontrés parles monnaies virtuelles était : quand

on regarde la transaction « Alice en-voie à Bob 5 BTC », comment som-mes-nous sûrs que c'est vraiment Alicequi a envoyé 5 BTC à Bob ? Se pour-rait-il que Bob ait envoyé un fauxmessage sur le réseau pair à pair,disant qu'il y avait une telle transac-tion, afin de voler 5 BTC à Alice ? OuAlice pourrait-elle faire référence àd'autres transactions qui ne lui ontpas été envoyées ?

Prouver qu'Alice est bien la pro-priétaire de l'argent se fait en signantle message, en utilisant un système àclé publique et privée.

Fondamentalement, lorsqu'elle areçu l'argent de Peter et Frodon, Alicea donné à chaque expéditeur une clépublique (sa clé publique de réception,en fait une adresse qui identifie uncompte), qui est un nombre hexa-décimal à 64 chiffres. Quand elle agénéré cette clé publique, elle a aussigénéré une clé privée, qu'elle seuleconnaît ; il est essentiel de protégercette clé privée.

Pour chaque transaction en entrée(input) à laquelle se réfère Alice quandelle veut envoyer de l'argent, elle doitprouver qu'elle est la propriétaire dela clé publique pour laquelle cettetransaction d'entrée a été envoyée.Pour ce faire, elle combine mathé-

matiquement son message de tran-saction « Alice envoie à Bob 5 BTC »avec la clé privée (liée à la clé pu-blique d'entrée de son compte) pourgénérer une signature qui est ajoutéeà son message de transaction. Cettesignature ne contient pas sa clé privéeet sa clé privée ne peut en être dé-duite. Cependant, il est possible devérifier si un message a été correcte-ment signé par la clé privée corres-pondante en comparant la clé pu-blique avec la signature et le message.

Ainsi, tous les nœuds du réseau pair àpair peuvent effectuer les opérationssuivantes pour chaque transaction en-voyée :••vérifier les transactions en référencequi prouvent que l'expéditeur a assezd'argent à envoyer (que les transac-tions précédentes reçues par l'expé-diteur sont suffisantes pour honorerle montant envoyé) ;••obtenir la clé publique (ou les cléspubliques) avec laquelle les transac-tions en référence ont été envoyées(qui devrait être la clé publique deréception de l'expéditeur) ;••comparer la signature de la transac-tion d'envoi avec chaque clé publiqueet le contenu du message de la tran-saction d'envoi ;••si la signature correspond à la clépublique, alors cela signifie que l'émet-teur est en effet le propriétaire de la

clé privée liée à la clé publique utili-sée pour les transactions en référence.L'expéditeur est donc en droit d'en-voyer cet argent et de marquer lestransactions en référence comme dé-pensées.

Ce système ingénieux permet faci-lement, à quiconque, de vérifier si unexpéditeur possède la clé privée d'uneclé publique à laquelle l'argent a étéenvoyé, et donc de vérifier que l'expé-diteur était réellement le destinatairede suffisamment d'argent lui permet-tant d'en envoyer. Tout cela sansconnaître la clé privée de l'expéditeur !

Ce qui est aussi intéressant, c'estque, chaque message étant différent,la signature générée par le mélangede la clé privée avec ce message estaussi toujours différente, même si laclé privée elle-même ne change pas.Par conséquent, la signature ne sertpas seulement à prouver que l'expé-diteur est le propriétaire d'un comptede réception qui a reçu assez d'argentpour honorer la transaction, mais aussipour protéger le message contre lamanipulation : si quelqu'un venait àchanger le contenu du message (commela clé publique à laquelle le messageest envoyé afin de le recevoir malicieu-sement), la signature ne correspondraitplus au message auquel elle est atta-chée, et la transaction serait rejetée.

Page 37: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 37 sommaire ^

QU'EST-CE QUE C'EST ?Générer de nouvelles clés publiques

et clés privées est facile et peut sefaire sans accès à Internet ; il est pres-que impossible d'avoir une collisionavec un autre utilisateur, en raison dunombre des clés publiques technique-ment possibles. Les logiciels de mon-naie virtuelle vont s'en charger.

Point de terminologie : les transac-tions de référence sont généralementdésignées par le nom d'« entrées » (input)d'une transaction, et les « sorties »(output) de la transaction sont la clépublique et le compte sur lequel l'argentest envoyé.

VÉRIFICATION DES

TRANSACTIONS EN ENTRÉE

Bien sûr, toutes les transactions deréférence doivent être aussi vérifiées !Ce résultat est obtenu en regardantleurs entrées (leurs propres transac-tions de référence) et ensuite il fautvérifier celles-ci, et tout le chemininverse jusqu'au début.

Lors du téléchargement d'un clientde monnaie virtuelle (comme un clientBitcoin), la première chose que leclient fait est, en fait, de téléchargertout l'historique des opérations desnœuds sur le réseau, et de validerchacune des transactions et de leursentrées, et il continue de faire ainsi

pour toutes les nouvelles transactionsreçues du réseau. Il s'assure égalementqu'aucune transaction n'a été désignéecomme entrée plus d'une fois, carcela indique qu'il y a eu une doubledépense.

Ainsi se forme un réseau pair àpair sécurisé, ne nécessitant pas derelation de confiance entre lesnœuds.

RÉSUMÉ RAPIDE DE CEQUE NOUS

AVONS VU JUSQU'ÀPRÉSENT

Une monnaie virtuelle est justeune liste de transactions, qui sontprotégées contre la falsification et lessoldes négatifs grâce à un système declé publique/privée.

En effet, toute clé publique utili-sée sur le réseau est un compte, éga-lement désigné comme un porte-feuille. La seule chose nécessaire pourrevendiquer le droit sur cette clé pu-blique (et donc la revendication depropriété de toutes les transactionsqui ont été envoyées à cette clé pu-blique) est la clé privée liée à la clépublique. Cette clé privée donne lepouvoir d'envoyer de l'argent à uneautre adresse de clé publique. End'autres termes, un compte de mon-naie virtuelle est un simple couple declé publique et clé privée, qui peut

être imprimé sur du papier. Si vousavez ce couple, vous possédez lecompte. Tous les enregistrements sontconservés dans le réseau pair à pair,et il n'est donc pas nécessaire de gardertrace de quoi que ce soit d'autre quevos propres couples de clés publiqueset privées.

Vous pouvez à tout moment savoircombien d'argent chacune de vos cléspubliques est en droit de dépenser enobtenant la comptabilité la plus ré-cente du réseau pair à pair, et enadditionnant toutes les transactionsnon dépensées qui ont été envoyés àchaque clé publique jusqu'à ce quevous obteniez votre solde.

Toutes les transactions de monnaievirtuelle sont irréversibles. Il n'y a pasde support client, aucune entité cen-trale ne vous remboursera. Les transac-tions ne peuvent pas être annuléesparce qu'elles font déjà partie desenregistrements publics sur de nom-breux nœuds.

Principales sources :••le document de bitcoin :http://bitcoin.org/bitcoin.pdf••l'excellente explication, mais évoluantrapidement, de sous le capot de bit-coin (cette explication suit à peu prèsla même structure, mais passe plus detemps sur certains points et moins sur

d'autres) :http://www.imponderablethings.com/201 3/07/how-bitcoin-works-under-hood.html••le document de Primecoin :http://primecoin.org/static/primecoin-paper.pdf••une explication du document :http://www.reddit.com/r/primecoin/comments/1 rp5vx/could_someone_explain_in_detail_the_algorithm/

CONCOURS

Gagnez 500 Dogecoin(DOGE) en répondant à laquestion suivante : Les transactionsde référence sont généralementappelés _ _ _ _ _ _ _ ? (Indice : laréponse est dans l'article)

Envoyez votre réponse à :[email protected] avantle vendredi 21 mars. Le gagnant seraavisé par courriel dans lequel il re-cevra une adresse de portefeuilleDogecoin valide.

Un autre lot de 500 DOGE sera àgagner lemois prochain dans la Partie 2.

Page 38: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 38 sommaire ^

CCOOUURRRRIIEERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou des compli-ments, veuillez les envoyer, en anglais, à : [email protected]. NOTE : certaines lettres peuvent être modifiées parmanque de place.

ENCORE DU VIN ![Ndt : jeu de mots en anglais : Wine = vin]

J 'adore ce magazine et je le lis sou-vent. J'aime particulièrement les

éditions spéciales où tous les épi-sodes significatifs d'une série sontregroupés. Python a été exceptionnelà cet égard. Je trouve utile d'incluredes articles regroupés par sujets dansmes distributions à des amis, car çaaide à leur donner de belles intro-ductions sur certaines des principalesapplications sur Linux : dessiner, lasuite bureautique, la programmation,Unity, la virtualisation, etc.

À ce propos, j'aimerais voir unecompilation des articles sur GIMP. C'estaussi une série exceptionnelle.

Quant aux sujets, je voudrais vrai-ment voir une série/tutoriel sur Wine.Wine fonctionne tout simplement entemps normal, mais comprendre seslimites, comment il fonctionne, que sontles bouteilles de Wine, etc., exige decreuser un peu plus. Wine a fait un longchemin en avant et je trouve qu'il estessentiel contre certaines « lacunes »dans les capacités de mes machinesLinux : le plus important étant AcrobatProfessional.

Encore une fois, merci pour ledévouement et les efforts pour soute-nir la communauté. Vous, et les ef-forts de vos collaborateurs, êtes aussiessentiels que les programmeurs.

Arick

TOUCHY

J e voulais vous demander si Ubun-tu prendra en charge le « tactile »

un jour, ou le fait-il déjà ? Avec lasortie de Windows 8.1 , tout prend unformat « tactile », sauf les écrans. Onpourrait penser que, actuellement,tout nouvel écran serait un écrantactile. Mais, non. Alors, pourquoi vou-drais-je Windows 8 ?

Je trouve des ordinateurs d'occa-sion pour environ 1 0 à 1 5 $ et je lesrestaure, avec un max de mémoire, etles fais évoluer là où je peux (cartevidéo, disques durs, etc.). Quoi qu'ilen soit, j'ai trouvé un boîtier pour 1 0 $dans un bric-à-brac, et il y avait unecarte mère flambant neuve. Le gars adit que la carte mère était défaillante,mais ce que je voulais vraiment, c'étaitle boîtier. Je l'ai donc rapporté à lamaison et l'ai ouvert. Dedans, il y avait

une toute nouvelle carte mère AsusM4-A785-M avec un processeur AMDDual Core. Tout ce qu'il fallait, c'étaitl'alim. et de la mémoire que j'ai obte-nue sur Ebay. Tout ça pour moins de40 $ ! J'ai assemblé tout ça et j'aidémarré la machine. Mais elle s'estbloquée au démarrage, comme s'il yavait un court-circuit. J'ai commencé àdébrancher tous les périphériques etla carte a très bien démarré. J'ai alorsdécouvert que c'était le connecteurinfra-rouge (les fils étaient inversés), jel'ai réparé et j'ai tout rebranché. Lesystème a démarré sans problème etj'ai installé XP comme système d'exploit-ation et Ubuntu comme secondaire.J'ai cherché le prix au détail de lacarte mère et découvert qu'elle valaitentre 50 et 1 00 $ neuve. Sans compterle processeur, que j'ai eu pour 1 0 $ !Cela m'a fait très plaisir. Le coût totalde l'assemblage : environ 50 $. Coûtde construction d'une nouvelle : pro-bablement plus de 500 $. Mon systèmeprincipal, que j'ai créé il y a 3 ans, m'acoûté environ 1 1 00 $. Mais, à l'époque,j'ai dû acheter de nouveaux disquesdurs, Windows 7 (64 bits) et MS-Office 201 0.

J'ai vraiment apprécié l'article sur lessauveteurs informatiques qui mettent

Rejoignez-nous sur :

facebook.com/fullcirclemagazine

twitter.com/#!/fullcirclemag

linkedin.com/company/full-circle-magazine

ubuntuforums.org/forumdisplay.php?f=270

goo.gl/FRTMl

FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !

Un magazine n'en estpas un sans articles et

Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vosopinions, de vos bureaux et devos histoires. Nous avons aussibesoin de tests (jeux, applicationset matériels), de tutoriels (surK/X/Ubuntu), de vos questions etdes suggestions que vous pour-riez avoir.

Lisez l'article « Écrire pour le FCM »p. 25, ainsi que la dernière pagedu magazine.

Page 39: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 39 sommaire ^

COURRIERSUbuntu sur les machines recons-truites. Chapeau ! Ensuite, les acheteursont le choix, garder Ubuntu ou pren-dre Windows. C'est le choix que jedonne aux gens quand je répare lesordinateurs.

John Stancliff

IDÉES D'ARTICLES

J 'ai deux idées.

1 . Que diriez-vous d'un article pourcomparer les forces et les faiblessesd'autres distributions Linux par rap-port à Ubuntu ? J'ai VirtualBox d'Ora-cle – au départ, parce que j'avaisbesoin de Windows 7 pour lancer uneapplication liée au travail – et j'ai ins-tallé diverses distrib. Linux pour com-parer mon expérience avec ce que j'aimaintenant (Ubuntu avec une interfaceutilisateur Cinnamon) avec d'autres dis-trib. Linux allant de Fedora (horribleexpérience d'installation) à Bodhi (jel'ai encore sur virtualbox parce quej'aime Enlightment et Bodhi est ra-pide). Je pense qu'un tel article, com-mençant par la façon dont elle s'ins-talle, les problèmes de configuration,comment obtenir les mises à jour, etc.,serait vraiment utile à de nouveauxutilisateurs. Je continue à vanter les

vertus de Linux et je recommandetoujours Ubuntu, mais même Ubuntuavec certaines interfaces faciliterait latransition depuis Windows. Peut-êtredes distrib. Linux qui imitent Win-dows XP plus ou moins ?

2. J'aimerais un article, (n'importe quelarticle, rapport d'avancement, etc.) quipeut informer les utilisateurs d'Ubun-tu (ou tout utilisateur de Linux d'ail-leurs) sur les avancés de Linux pourles tablettes (et je ne parle ni d'An-droid ni de ChromeOS). Ou, d'ailleurs,une méthode facile pour avoir Linuxsur ma Tablet S de Sony, ou un Kindle,Nook, et éventuellement, un iPad d'Ap-ple. Que dire en termes du délai ? Unarticle décrivant les difficultés, lesdéfis, etc., serait d'un intérêt parti-culier pour les développeurs qui peu-vent lire votre newsletter. Pourquoine pas être les personnes qui pour-raient facilement créer cette façon defaire ? Je le ferais volontiers mainte-nant : me débarrasser de mon sys-tème d'exploitation Android et installerUbuntu dans un claquement de doigts.Peut-être qu'une comparaison d'An-droid et de Chrome, avec des OSLinux plus orthodoxes, serait bien.

J'apprécie le FCM. Cependant, jepense que vous devez vous concen-trer plus sur des questions de « pa-radigme » (le marketing, le développe-

ment, la viabilité d'un système d'ex-ploitation qui fonctionne quel que soitl'appareil : par exemple, la distribu-tion, car comment se fait-il qu'uneentreprise comme System76 ne puissepas produire une tablette Linux, parexemple ?)

John Moore

Ronnie dit : Si quelqu'un veut trai-

ter l'une de ces idées, qu'il n'hésite pas.

En ce qui concerne le FCM se concen-

trant sur le marketing, le développe-

ment, etc., comme je dis toujours, nous

ne pouvons imprimer que ce que les

gensnousenvoient.

BACK IN TIME(Ndt : Retour dans le passé)

L es fichiers spécifiques de la dis-trib. [pour Back In Time] ne sont

apparemment pas disponibles pourMint XFCE ; les fichiers communs oui,mais pas ceux de l'interface gra-phique. XFCE est ce que j'essaie ac-tuellement sur ma machine princi-pale. Je l'utilise depuis que Mint XFCEest en version finale. Je pense quec'est un peu plus polyvalent queSolydX, parce que c'est, après tout,une distribution Mint. Je vous feraisavoir si je trouve des problèmes surle netbook Toshiba ; à présent juste

l'installation est faite.

Pour ce que ça vaut, mon avis surla sauvegarde est : seulement les don-nées des utilisateurs. Si l'utilisateur aperdu quelque chose, comme vousl'avez fait, c'est tout ce qui est im-portant de toute façon. La configu-ration et les trucs des applicationsseront régénérés si le système d'ex-ploitation doit être réinstallé. La nou-velle installation pourrait avoir desbrûlures d'estomac si les vieux trucssont restaurés, alors ne le faites pas.La sauvegarde et la restauration parMint Back-up des applis de l'utilisateurpourraient être judicieux. L'applicationde back-up devrait sauvegarder unique-ment les informations modifiées, de-vrait permettre la création d'un dossiercontenant la sauvegarde plutôt quede disséminer partout des trucs dansle lecteur de sauvegarde, devraitpermettre la sauvegarde sur clé USB(Lucky ne peut apparemment pas endétecter) et devrait avoir une inter-face graphique conviviale et simple àcomprendre (je ne peux pas en trou-ver une qui le fait !).

Dave Rowell

Page 40: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 40 sommaire ^

Page 41: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 41 sommaire ^

QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochainnuméro. Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Puis-je brancher deux écrans àmon Dell Vostro 220 ?

R Non, il n'a qu'une seule prisevidéo.

Pour le faire, il faudrait acheter unecarte vidéo qui supporte deux écrans.C'est un vieil ordinateur, mais il a unport PCIe x1 6, donc il y a un grandnombre de cartes vidéo disponibles.

Après avoir installé la carte, vousinstallez un « pilote additionnel » et, sic'est une carte Nvidia, dans les « Pa-ramètres du Serveur X NVidia », vouspouvez le configurer comme vous vou-lez, si nécessaire. La plupart du temps,quand vous branchez les deux écrans,ça fera ce que vous voulez.

Q J'ai installé Ubuntu 1 3.1 0. L'autresystème était un Windows XP.

Tout fonctionnait bien. Quand j'ai faitune mise à niveau vers Windows 7, j'aiperdu le chargeurde démarrage GRUB.

R Utilisez Boot Repair :

//help.ubuntu.com/community/Boot-Repair

Q Qu'est-ce qui est mieux, un pare-feu matériel ou un pare-feu lo-

giciel ?

R (Merci à The Fu sur les forumsUbuntu). Il n'y a plus réellement

de « pare-feu matériel ». La plupart desrouteurs pas chers sont sous Linux etutilisent iptables comme pare-feu.pfSense est un meilleur pare-feu quetoutes les options Linux. Il est plusmalin pour suivre les connexions et,parce qu'il est basé sur BSD, il a ten-dance à ralentir, mais ne pas se plan-ter, sous des charges lourdes.

Gord ajoute : modem => pfsense=> réseau local fonctionne vraimentbien chez moi.

Q J'ai un serveur Ubuntu et j'aiconfiguré le serveur NFS, mais

c'est impossible d'y accéder depuis n'im-porte quelle machine sur le mêmeréseau.

R (Merci à SeijiSensei sur les fo-rums Ubuntu) Avez-vous un pare-

feu iptables sur le serveur ? Si c'est lecas, vous n'avez probablement pasouvert le port 2049.

Q J'ai un ordinateur portable avecLubuntu 1 3.1 0 et ces spécifica-

tions : 51 2 Mo de RAM, GMA900, IntelCentrino 1 ,6 GHz. Puis-je utiliser unemachine virtuelle pour lancer XP?

R Non, vous avez besoin de plusde mémoire.

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SURASKUBUNTU

**Si je réinstalle mysql, est-ce que jeperd mes bases de données ?http://goo.gl/BikI22

**Comment configurer apt-get pour unnettoyage automatique après chaqueinstallation ?http://goo.gl/YimCs2

**Une commande pour connaître monadresse IP externe ?http://goo.gl/hmHQLA

**Que puis-je faire avec un vieil ordina-teur ayant de faibles spécifications ?http://goo.gl/epRFm1

**Comment retrouver le nom du pa-quet d'une application que je veuxdésinstaller ?http://goo.gl/7VcujW

**Lister toutes les adresses MAC demon réseau localhttp://goo.gl/wzZcSi

**Est-ce que « cat » peut montrer lesfichiers avec les mots clés du code encouleur ?http://goo.gl/k8beyx

**Ma table de partition s'est volati-lisée et j'ai un mauvais MBR (masterboot record) ; j'essaie de les récupéreravec TestDiskhttp://goo.gl/F0xr5V

**Quel est le plus léger environne-ment de bureau Ubuntu ?http://goo.gl/lG6zmZ

**Est-ce qu'il y a une meilleur optionque NTFS pour partager un disquedur entre Ubuntu etWindows 7 ?http://goo.gl/Hjcw1 J

TRUCS ET ASTUCES

Choix de solutions

J'ai récemment rencontré un pro-blème des plus étranges. Il me semblaitque mon disque dur voulait « plierbagage » et, à la longue, je n'arrivaispas à lancer Mint 1 3, mon systèmehabituel.

Page 42: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 42 sommaire ^

Après une longue carrière dans l'indus-trie informatique, y compris une périodecomme rédacteur en chef de Compu-ting Canada et Computer Dealer News,Gord est maintenant plus ou moins à laretraite.

Q&R

J'ai déplacé le câble SATA vers l'au-tre disque de mon système primaireet, alors, Small Business Server (SBS)n'a pas démarré. Qu'est-ce qui se passe ?

C'était la prise SATA ou le câblequi avait flanché, donc j'ai branché unnouveau câble sur un nouveau port,et SBS a démarré ; presto-dé-plaço etMint a démarré.

J'ai la chance de pouvoir essayerfacilement ces options et j'ai donc ré-solu mon problème assez facilement.La plupart des gens auraient simple-ment supposé que le disque dur avaitplanté et n'auraient pu compter quesur l'état de leur sauvegarde. Dans detrès nombreux cas, cet état est ef-froyable.

Ainsi, je peux réitérer le message

récent de Ronnie : faites une bonnesauvegarde. Sauvegardez sur DVD,sauvegardez sur disque externe etsauvegardez dans le Nuage. Maissauvegardez !

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

Page 43: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 43 sommaire ^

SSééccuurrii ttééRédigé par Michael Boelen

Si vous avez des questions liées à la sécurité, les envoyer par courriel à :[email protected], et Michael y répondra dans un prochain numéro.S'il vous plaît incluez autant d'informations que possible sur votre requête.

MichaelLewis:Quels problèmes a-t-onlorsqu'on trouve un WIFI non sécurisédans le quartier et que l'on utilise ?Avec une antenne directionnelle lesconnexions sont bonnes, rapides et gé-néralement fiables, mais les points d'ac-cès sont inconnus. Quelle protectionserait recommandée pour une utili-sation quotidienne du WIFI, surtoutpour ceux d'entre nous qui veulentpayer une facture ou passer une com-mande sur Ebay en utilisant ces pointsd'accès libres ?

MB : Le risque principal avec le WiFiest de transmettre des données dansl'air, puis de les mettre sur le réseaude quelqu'un d'autre. Ces zones, quevous ne pouvez pas contrôler vous-même, ont un risque plus élevé d'in-terception par des tiers. Dans unecertaine mesure, vous pouvez réduireles risques en utilisant le protocoleHTTPS ; il est supporté par la plupartdes sites où des données sensiblessont transmises. Si vous utilisez despoints d'accès libres, soyez conscientde la possibilité d'espionnage par d'au-tres et chiffrez autant que possible(navigation web, e-mail, messagerieinstantanée).

John Daniels : Comment pourrais-jefaire pour envoyer des fichiers jour-

naux de tous les postes de travail etserveurs vers une machine GNU/Linuxpour analyse ? Quel est le meilleuroutil pour rassembler les journaux dedifférents systèmes d'exploitation etdifférents formats ?

MB : Pour corréler et analyser les fi-chiers journaux, il est préférable deles avoir stockés d'une manière simi-laire. Les systèmes GNU/Linux utilisentsyslog pour cela. Alors que, norma-lement, les données ne sont stockéesque localement dans /var/log, la plu-part des démons syslog peuvent êtreconfigurés pour envoyer leurs don-nées à un hôte syslog distant (central).Pour les systèmes Windows, il existed'autres solutions ; il y a aussi des outilsqui sont compatibles avec syslog etenvoient les données de la même ma-nière que les machines GNU/Linux.Après la collecte, différents outils sontdisponibles pour travailler avec lesdonnées, allant de l'analyse syntaxiquedes journaux à une corrélation plusavancée des événements.

Sky Aisling : Que pensez-vous del'UEFI?

MB : Comme avec toutes les normes,ça prend généralement un certaintemps pour être correctement mis en

œuvre. En ce moment, je vois beau-coup de gens avec beaucoup de pro-blèmes de démarrage lors de l'instal-lation en double amorçage (avecGNU/Linux). Cela étant dit, l'idéederrière l'UEFI est bonne. Si vous sou-haitez protéger un système, toutesles couches doivent être protégées.l'UEFI essaie d'être un rempart qui évi-terait que du code malveillant sefaufile dans le processus de démar-rage. C'est aussi à ce niveau qu'il estle plus important d'être à l'affut, carune fois qu'un logiciel malveillant s'yest mis, il peut commencer sa diffusion(dans la mémoire, le système d'exploi-tation, etc.)

Pieter Cloete : Quelle est la sécuritéde mes systèmes Ubuntu contre lesattaques de virus et quel est lemeilleur logiciel pour les arrêter, sinécessaire ?

MB : Les virus ordinaires, comme ceuxque nous avons vus dans l'ère de MS-DOS, ne présentent aujourd'hui pasbeaucoup de risques. Les vers, chevauxde Troie et les scripts malveillantssont toujours une menace sérieusepour tout système d'exploitation. Heu-reusement, il n'y a pas beaucoup devers qui attaquent les systèmes Linux.

La diversité des systèmes Linux peutêtre une raison pour laquelle un codemalveillant pourrait fonctionner surRed Hat, mais pas sur Ubuntu, parexemple. Mon conseil pour s'assurerqu'un système reste sécurisé est derester à jour avec des correctifs lo-giciels, d'effectuer des tests de scriptsinconnus ou de nouveaux logiciels surune machine virtuelle dédiée et devérifier votre système. Dans tous lescas, votre système est aussi sûr que lemaillon le plus faible. Mon outil, Lynis,pourrait aider à découvrir ces domaineset fournir des conseils concernant deslogiciels additionnels pour maintenirles systèmes sécurisés. Pour les logi-ciels malveillants, en particulier, vouspouvez utiliser des outils commeClamAV, Rootkit Hunter, Chkrootkit,OSSEC et LMD.

Michael Boelen est l'auteur et chef duprojet de Lynis. Son entreprise CISOfyfournit des conseils de sécurité pour lesparticuliers et les entreprises en parta-geant les logiciels Open Source, le sou-tien et les connaissances. Il aime le sport,la lecture, et profiter de la vie avec desamis.

Page 44: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 44 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

P ourquoi tout ce bruit autour de la« BIT. TRIP…. », cette série de jeux

vidéo ? Voyons, « BIT.TRIP Presents …Runner2: Future Legend of RhythmAlien » est l'un des sept titres de la sériede jeux « Bit.Trip » développée par « Gai-jin Games ». Il a été initialement publiécomme un jeu téléchargeable sur le«  Nintendo eShop » de la Wii U, puisvia « Steam » pour Microsoft Windows,OS X et GNU/Linux, le 26 février 201 3.Le lendemain, une version est sortiepour la Xbox 360 et, en mars, sur le«  PlayStation Network ». Plus tard dansl'année, il a également été publié pouriOS et PS Vita.

« Bit.Trip Presents … Runner2: Fu-ture of Rhythm Alien » est un jeu deplate-forme à défilement horizontalede type « jeu de rythmes » qui requiertde très bons réflexes pour pouvoir enprofiter pleinement. J'ai installé le jeusur mon PC via « Steam » en moins de5 minutes, incluant le temps de télé-chargement. Actuellement, le jeu coûte1 1 € sur « Steam ».

Après avoir installé le jeu et l'avoirdémarré pour la première fois, je metrouvais face à des graphismes trèscolorés, à la mode « dessins animés »,

une bande-son rythmée et des com-mentaires amusants. Pendant que jeprenais plaisir à voir les premiers écrans,un écran s'est affiché m'indiquantqu'il était souhaitable d'utiliser une ma-nette de jeux. Malheureusement, c'étaitlà où j'ai rencontré mon premier obs-tacle ; ma manette de jeux « RazerOnza » ne fonctionnait pas, pas plusque ma manette « MadCatz ». Normale-ment, je ne m'en fais pas si la manettede jeu ne fonctionne pas, mais là, puis-que le jeu même m'invitait à en utiliserune, je me sentais obligé de faire fonc-tionner l'une de mes manettes. J'aicherché sur les différents forums, enparticulier sur le forum de la commu-

nauté Steam, et j'ai constaté que jen'étais pas le seul à rencontrer ce pro-blème. Apparemment, beaucoup d'au-tres joueurs sous GNU/Linux n'ont pasréussi à faire fonctionner leur manettede jeu avec Bit.Trip. Tant pis, j'ai dé-cidé de jouer avec mon clavier et lasouris… pas grave.

J'ai commencé à jouer et j'ai dé-couvert que je devais avoir de trèsbons réflexes si je voulais progresserrapidement. Il ne m'a pas fallu long-temps pour adapter mon style de jeuet j'ai pu rapidement gravir les pre-miers niveaux. Comme avec la plupartdes jeux de plate-forme, le but du jeu

est de franchir la ligne d'arrivée sansmourir. L'écran se déplace rapidementde gauche à droite, et votre person-nage également. Au début, votre per-sonnage vous est imposé, mais, dèsque les niveaux sont débloqués, d'autressont disponibles. Lorsque vous vousdéplacez, ou plutôt, pendant quevous courez vers la droite, vous devezsauter pardessus les « méchants » oules obstacles qui se présentent de-vant vous. Si vous ne les sautez pas,vous mourez. Vous devez égalementsauter par-dessus les trous du terrainsitués sous vos pieds. Finalement, aufur et à mesure, on vous indique qued'autres actions deviennent disponibles.Par exemple, vous allez pouvoir esqui-ver des coups si nécessaire et plustard, vous pourrez aussi effectuer d'au-tres mouvements.

Tout en jouant, j'ai remarqué queles obstacles que j'ai rencontrés étaientcensés être conquis en « rythme ». End'autres termes, la bande-son, enarrière-plan, et l'apparition des différentsobstacles sont synchronisés et vosmouvements doivent l'être égalementpour créer des sons qui feront partiede l'agréable symphonie que vous en-tendrez en franchissant la ligne d'arri-

BBIITT..TTRRIIPP PPRRÉÉSSEENNTTEE.. .. .. RRuunnnneerr 22

Page 45: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 45 sommaire ^

JEUX UBUNTUvée. Ainsi, la bande-son joue un rôletrès important dans ce jeu.

Malheureusement, j'ai rencontréde nombreux problèmes avec Run-ner2. Au début, le jeu se bloquait defaçon aléatoire. Il n'y avait rien que jepouvais faire quand le jeu était « gelé »sauf Ctrl + Alt + F5 (ou Fn), puis re-démarrer le système. Même mes essaisde tuer le processus ne faisait rien, cequi ne m'a pas laissé d'autre choix quede redémarrer. Ensuite, je me remet-tais à jouer et tout allait bien pendantquelque temps jusqu'à ce que, à nou-veau, le jeu se bloque de façon aléa-toire. Je suis allé chercher des ré-ponses et j'ai trouvé plus de ques-tions que de réponses. Sur les forumscommunautaires de Steam, je me suisretrouvé à errer dans un océan dediscussions. Les forums regorgent dediscussions sur les plantages aléatoiresde Bit.Trip.Runner2 ou sur l'impossi-bilité même de lancer le jeu… Si j'étaisle seul à rencontrer ces problèmes,j'aurais continué à chercher une solu-tion, mais, dans le cas présent, je nepouvais pas trouver de réponses. MonPC dépasse pourtant les exigencesminimales requises – et même cellesrecommandées – pour faire tournerce jeu. En fait, mon PC répond auxexigences d'autres jeux qui en deman-dent beaucoup plus que « Runner2 »,et je n'ai pas eu ces soucis avec ces

jeux-là, pourtant plus « gourmands ».Ainsi, ma conclusion est que, tant qu'uncorrectif ou un contournement n'est paspublié, ce jeu est presque injouable.Vous pouvez parier dessus et y jouersi vous voulez et vous pourriez avoirle bonheur de le faire tourner correc-tement sur votre PC, mais, malheu-reusement pour moi et pour beau-coup d'autres, rien ne nous a permisde le faire jusqu'à présent. Je vaiscontinuer d'essayer régulièrement pourvoir si le jeu devient utilisable à nou-veau et, quand le jeu commencera àfonctionner correctement sous Ubuntu,je serai heureux d'en informer les lec-teurs du FCM et de changer la faiblenote que je donne à ce jeu au-jourd'hui.

« Bit.Trip Presents …. Runner2 »est un grand jeu et c'est amusant d'yjouer, mais passer au travers des pro-blèmes techniques est un véritablecasse-tête. J'ai le sentiment qu'il s'agitpeut être d'un problème de dépen-dances, et je sais que la solution à cesproblèmes se trouve plutôt du côtédes développeurs que chez moi. Pourl'instant, je dois donner à ce jeu unenote de 2 ½ à cause de sa mauvaisejouabilité sous GNU/Linux. Jusqu'à ceque les développeurs publient uncorrectif, Runner2 devra attendre lanote meilleure que j'aurais bien aimélui donner.

MA CONFIGURATION POUR

JOUER

J'ai joué à « Bit.Trip Presents 4...Runner2 » sur mon PC de bureau,construit sur mesure, composé d'unprocesseur de type AMD FX-61 00 3,3GHz, d'une carte mère Asus M5A97EVO, d'une carte graphique SapphireRadeon 5770 HD, de 8 Go de RAM detype Kingston Hyper X RAM et, d'undisque de 1 To Seagate Barracuda. Lesystème d'exploitation est Ubuntu1 2.04.1 LTS avec Unity ainsi qu'avecles pilotes graphiques propriétairesAMD 1 3.1 .

Oscar, diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail : www.7bluehand @ gmail.

Page 46: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 46 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Rhys Forward

S erious Sam 3 BFE peut être décritcomme un jeu marrant et stupide

et il se veut être un défi pour ceux quine sont pas des vétérans de jeu FPS(First Person Shooter : jeu de tir à lapremière personne). Si vous étiez unfan de la série « Doom », ce jeu est lebienvenu dans votre collection. Il estet se joue comme les jeux « rétro » telsque Doom ou Duke Nukem (pas DukeNukem Forever, dont nous ne parlonsjamais), mais ce jeu essaie d'ajouter deséléments pour faire perdurer la série.

Vous incarnez Sam Stone qui s'estfait un nom au sein de l'industrie desjeux en combattant des hordes d'en-nemis et en les éliminant avec de groscanons accompagnés de répliques mar-rantes et sarcastiques. Il fait un retouren 201 1 où, en utilisant la même for-mule que précédemment, il apporteune bouffée d'air frais dans le genrepoussif des FPS qui sont aujourd'huiévacués de l'industrie du jeu (oui, jepense à Call of Duty). Oui, vous pour-riez dire qu'il est dépassé et qu'il peutsembler ringard, mais ce n'est pas unjeu qui se prend au sérieux.

Ce que l'on pouvait reprocher aujeu c'est qu'il commençait comme beau-

coup d'autres FPS récents, où le pro-tagoniste principal se trouve dans unhélicoptère qui se crashe ; il doit ensuiteretrouver ses compagnons. Pour moi,l'introduction aurait pu être un peuplus créative, mais il se rattrape au furet à mesure que vous progressez.

Vous allez tirer et tirer encore pen-dant plus de douze niveaux, où chaque

niveau comporte plus d'ennemis quele précédent. C'était l'une des princi-pales qualités du jeu ; tout comme pource qui concerne les derniers titres desjeux de Serious Sam, c'est bien le « mo-teur » du jeu qui est impressionnant,car il peut gérer une quantité nonnégligeable de « NPCS » (Non PlayableCharacters : personnages non joueurs)et l'affichage se fait sans aucun ralen-

tissement ni problème de flux d'images.Cela apporte le sentiment d'être engrande infériorité numérique et com-ment diable allez-vous faire pour nepas mourir, tout en essayant de tuerchaque ennemi… surtout quand certainsd'entre eux courent vers vous avecdes bombes.

Les dialogues de ce jeu m'ont fait

SSeerriioouuss SSaamm 33 BBFFEE

Page 47: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 47 sommaire ^

JEUX UBUNTUrire de temps en temps, même si lescénario n'est pas des meilleurs, carun jeu aussi rétro n'a pas besoin d'unrécit captivant pour attirer l'attentiondu joueur. Mais en considérant sa ca-ractéristique essentielle comme étantle jeu même, ce fut très plaisant deredécouvrir ces atouts (on devraitfaire plus de FPS comme cela).

Au cours de votre progression àtravers les douze missions, vous dé-bloquerez de nouvelles armes pourfaire des ravages et massacrer les en-

vahisseurs ; cela va d'une massue à unpistolet BFG (Big Fucking Gun) et, pourchaque ennemi, Sam Stone entameune bagarre unique afin de le tuerd'un coup avec des animations biensanglantes. Le joueur est amené à uti-liser une panoplie d'armes en trou-vant celle qui est la plus efficace surchaque ennemi ; il recule, il changed'arme et de prise de vue et, à monavis, c'est ce qui rend ce jeu bien plusattrayant que beaucoup d'autres jeuxactuels du même genre.

Les graphismes de Serious Sam 3sont vraiment chouettes pour uneversion datée de 201 1 et ils n'ont pasgrand chose à envier aux jeux d'au-jourd'hui.

Mais ce que je préfère, c'est labande son originale – elle est mise enplace dans le jeu de façon discrète.Quand une légion d'ennemis arrive,une bande son de type « heavy metal »commence à se faire entendre. Celarend la bataille plus intense et vousêtes alors scotché à votre écran. En-

suite, une fois que la bataille est ga-gnée, la musique disparaît en fonduet vous pourrez alors savourer lesilence de la victoire en sachant quetout est tranquille, pour l'instant.

En conclusion, Serious Sam 3 BFEest une vision amusant et nostalgiquede ce que pouvaient être les FPS avantque le monde moderne s'en empare…Il y a de vrais moments de plaisir dansce jeu – qui devraient ravir les ama-teurs du genre – en particulier les plusanciens fans de Doom et Duke. Si vousne connaissez pas ce type de jeu, vouspourriez l'aimer ou le détester, maiscela vaut le coup de l'essayer, surtoutsi c'est en promo ou dans un «  humblebundle » [Ndt : opération proposantrégulièrement à la vente une série dejeux vidéos à prix libre dans unepériode de temps limitée].

Page 48: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 48 sommaire ^

JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

J e commencerai par dire que je neclasserais pas vraiment Proteus

comme un jeu en tant que tel. Pourmoi, dans un jeu il y a des tâches àfaire, des niveaux, de la difficulté. Etmême des vies. Proteus est plus unedémo méditative qu'autre chose. Je vaislaisser les développeurs, Twisted Tree(arbre tordu), essayer de le décrire :

« Proteus est un jeu sur l'explora-

tion et l'immersion dans un monde

insulaire onirique où la bande originale

de votre jeu est créée par votre envi-

ronnement. Présenté et contrôlé comme

un jeu classique de tir à la première

personne, le principalmoyen d'interaction

est tout simplement votre présence

dans le monde. Les îles générées par

l'ordinateur sont les domiciles de créa-

tures naturelles et imaginaires, de val-

lées tranquilles et de ruines ayant des

propriétésmagiques.

«Unmondenouveauestcrééchaque

fois que vous démarrez le jeu. Il n'y a

pas d'endroit poursauvegarderet, d'ail-

leurs, pasdesauvegardedutout;àcha-

que fois, vous reprenez tout à zéro.

Vous pouvez être dans une forêt en

automne, dans un champ en été, dans

un paysage d'hiver, ou marchant le

longdecertainscheminsaléatoires.

« Iln'yapasdebutàatteindreoude

tâche dans Proteus. Vous flânez tout

simplement, visitant l'île où vous vous

trouvez et écoutant la musique géné-

rée de façon aléatoire. Tout ce que

vous voyez et faites affecte la musique.

Heureusement, toute la musique est

très apaisante. Vous pouvez rencontrer

une petite créature et ses mouvements

vont ajouter quelque chose à la mu-

sique lorsqu'elle va s'éloigner de vous

encourantouen sautant.

«C'estvraimentuneexpériencequel-

que peu psychédélique. Les graphismes

sont très simples et en bloc, sans détail

(en fait semblables à de vieux gra-

phiquesdeFroggersurAtari). C'estcer-

tainementquelque chose que vouspou-

vez lancer pour vous y perdre. Je ne

médite pas, mais je suis sûr que le jeu

conviendrait à ceux qui cherchent une

certainestimulation audioetvidéotout

en serelaxant. J'adoreraisl'essayeravec

uncasqueOculusRiftetdesécouteurs!»

AVANTAGES :• jeu différent à chaque fois ;• musique apaisante.

INCONVÉNIENTS :• temps de chargement long au dé-marrage d'une nouvelle partie ;

PPrrootteeuuss

Page 49: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 49 sommaire ^

JEUX UBUNTU• impossible de courir, on ne peut quemarcher.

Bande-annonce :

http://www.youtube.com/watch?v=rpkpuoq6y9s#t=93

SPÉCIFICATIONS SYSTÈME• CPU 2,0 GHz, 3 Go de RAM.• Carte graphique 51 2 Mo.• Windows : XP SP3 et supérieur.• Mac : à partir de OSX 1 0.6.• Ubuntu 1 2.04 LTS, Mint 1 3 LTS, Fe-dora 1 6.

CONCOURS

Nous avons deux copies de Proteusà offrir ce mois-ci. Pour gagner un exem-plaire, il suffit de répondre à cettequestion : Qui a développé Proteus ?

Envoyez votre réponse à :[email protected] avantle vendredi 21 mars. Avant de parti-ciper au concours, veuillez vous as-

surer que vous avez déjà un compteSteam où vous pouvez coller la clé. Levendredi 21 mars, deux gagnantsseront tirés au hasard. Bonne chance !

Ronnie est le fondateur et le rédacteuren chef du Full Circle, un membreofficiel d'Ubuntu et, à ses momentsperdus, un artiste que vous pouvezadmirer ici : RonnieTucker.co.uk

Page 50: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 50 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J 'utilise Ubuntu 1 3.1 0 (en doubleamorçage avec Windows 8) avec

un processeur Intel® Core™ i7-2670QM de 2e génération et 4 Go deRAM.

Carte graphique : 2 Go NVIDIA®GeForce® GT 540M.

Le thème est Mac OSX.

En bas de l'écran se trouve la barrede lancement Cairo avec des icônesMacintosh.

J'utilise Ubuntu depuis la 1 2.04 et

je suis très heureux d'avoir fait lechangement.

Muddassir Nazir

Page 51: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 51 sommaire ^

MON BUREAU

J 'adore Linux. J'utilise Linux depuis201 0. J'ai démarré avec Ubuntu

(quand Canonical expédiait encoredes CD gratuits dans le monde entier)et j'ai dit au revoir à Ubuntu quandUnity est arrivé. Je suppose que jen'arrive pas à changer facilement. Ence moment j'utilise Linux Mint 1 5 eten suis très satisfait.

Mon portable est un GatewayLT27.

Intel Atom N570.Intel GMA 31 50.2 Go de mémoire DDR3.Disque dur de 320 Go.Écran : LCD 1 0,1 ” LED 1 024×600.

Cet ordinateur portable peut lire

des vidéos Full HD avec une incroya-ble fluidité en utilisant le derniermplayer avec seulement ~50-70%d'utilisation du CPU. Dans le coin enhaut à droite j'ai le moniteur réseau.

Vous pouvez voir que j'ai déjàenlevé le menu Mint et l'ai remplacépar un menu standard Gnome dans le

coin supérieur gauche. Il y aaussi des post-it et uneicône « force quit » (forcerl'arrêt) pour plus de com-modité. J'utilise Guake Ter-minal pour avoir un terminalqui se déroule n'importe oùet n'importe quand en ap-puyant sur F1 2. Vous pou-vez voir que je n'utilise pasbeaucoup de « eye candy »de l'interface graphique parceque mon portable n'est pasassez puissant pour êtreaussi beau.

J'espère que j'aurai descommentaires et/ou desrecommandations pour ren-dre ce bureau encore plussuperbe.

wonbinbk

Page 52: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 52 sommaire ^

MON BUREAU

Voici la version « Nouvel An 201 4 »de mon bureau. J'aime un envi-

ronnement de bureau propre, desapplications faciles à utiliser et l'accom-plissementde chaque tâche avecsuccès.

Mon système est un ordinateur debureau AMD Phenom 9750 avec unprocesseur Quad-Core, 4 Go de RAM,640 Go de disque dur, un graveur deBlu-Ray LG, une carte ATI Radeon HD

2600 XT et un écran de 27 pouces, letout sous Ubuntu 1 2.04 LTS et Win-dows 8.1 en double amorçage.

James Smith

Page 53: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 53 sommaire ^

MON BUREAU

Voici mon bureau. C'est un Ubuntu1 2.04 construit en ligne de com-

mande avec MATE comme environne-ment de bureau. Ce que vous voyezest le MATE Desktop Environment, laWBar (lanceur), et ma configuration

conky hautement personnalisée. Le con-figurer exactement comme je voulaism'a pris beaucoup de temps, mais j'ensuis enfin assez heureux pour arrêterde peaufiner.

Voici mes spécifications :Dell Inspiron 530.Intel Core 2 Quad à 2,4 GHz.8 Go de RAM.CarteATI Radeon HD 5450Graphics.

Jonathan A. Wingo

Page 54: Full Circle Magazine #82

full circle magazine n° 82 54 sommaire ^

CCOOMMMMEENNTT CCOONNTTRRIIBBUUEERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected]

Nous remercions Canonical, l'équipe Marke-ting d'Ubuntu et les nombreuses équipesde traduction à travers le monde. Sincèresremerciements à Thorsten Wilms pour lenouveau logo Full Circle.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pournous envoyervos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

[email protected]

Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

Envoyez vos remarques ou vos expériences sous Linux à : [email protected]

Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

Envoyez vos questions pour la rubrique Q&R à : [email protected]

et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

Si vous avez des questions, visitez notre forum : fullcirclemagazine.org

FCM n° 83Dernier délai :dimanche 9 mars 201 4Date de parution :vendredi 28 mars 201 4

Format EPUB - Les éditions récentes du Full Circle comportent un lien vers le fichier epub sur la page de téléchargements. Si vous avez desproblèmes, vous pouvez envoyer un courriel à : [email protected]

Google Currents - Installez l'application Google Currents sur vos appareils Android/Apple, recherchez « full circle » (dans l'appli) et vouspourrez ajouter les numéros 55 et plus. Sinon, vous pouvez cliquer sur les liens dans les pages de téléchargement du FCM.

La Logithèque Ubuntu - Vous pouvez obtenir le FCM au moyen de la Logithèque : https://apps.ubuntu.com/cat/. Recherchez « full circle »,choisissez un numéro et cliquez sur le bouton télécharger.

Issuu - Vous avez la possibilité de lire le Full Circle en ligne via Issuu : http://issuu.com/fullcirclemagazine. N'hésitez surtout pas à partageret à noter le FCM, pour aider à le faire connaître ainsi que Ubuntu Linux.

Ubuntu One - Il est maintenant possible de faire livrer un numéro sur Ubuntu One, s'il vous reste de l'espace libre, en cliquant sur le bouton« Send to Ubuntu One » actuellement disponible dans les numéros 51 et plus.

Obtenir le Full Circle en français : http://www.fullcirclemag.fr/?pages/Numéros.

Obtenir le Full Circle en anglais :