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full circle magazine n° 90 LE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX P P R R I I S S O O N N A A R R C C H H I I T T E E C C T T CONSTRUISEZ VOTRE PROPRE PRISON OPEN SOURCE

Full Circle Magazine #90

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n° 90 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 90 - Octobre 201 4

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifieque vous pouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom del'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

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Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et lesopinions exprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Diffusé avecWCS p.17

LibreOffice p.15

OuvriruneconnexionàCisco p.14

Blender p.XX

Tutoriels

Q&R p.42

Command & Conquer p.12

Inkscape p.22

Tuxidermy p.41Courriers p.40

Securité p.XX

Labo Linux p.28

Actus Linux p.04

Jeux Ubuntu p.44

Arduino p.25

Critique p.36

Femmes d'Ubuntu p.XX

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Mon histoire p.37

Labo Linux p.XX

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NUMÉRO DU FULL CIRCLE

Je crains qu'il n'y ait toujours pas de Python ni de Blender ce mois-ci. Greg s'est blessé au dos etNicholas est maintenant officiellement papa. N'hésitez pas à leur envoyer à tous les deux des

courriels d'encouragement. J'ai écrit un tutoriel sur l'utilisation de WebcamStudio. Ca vient de mesessais de diffusion demes aventures Euro Trucks et X-Plane avec Stream Studio,mais je voulais plusde contrôle sur la sortie vidéo. Donc, WebcamStudio. Je n'avais pas beaucoup de chance avec, pourêtre honnête, mais le développeur, Karl, a été très serviable sur Google+ et j'y suis finalement arrivéavec de la vidéo, de l'audio et du texte fusionnés en une seule sortie vidéo.

Mark continue à nousmontrer comment utiliser Inkscape, etmon projet Arduino actuel touche àsa fin (une alarme laser anti-intrusion). Il reste encore quelques mois avec ce projet-là avant d'encommencer un nouveau. Et ce mois-ci, Alan vous montre comment enfin obtenir un noyauopérationnel.

Un autre article dont je suis l'auteur est une critique de l'hébergement de fichiers MEGA. C'est50 Go gratuit, il a un client Linux et laisse Google un peu isolé, car il n'y a pas encore de client Linuxpour Google Drive. Oscar fait une critique du jeu Prison Architect. J'y ai joué dans le passé, c'estvraiment très amusant, et les développeurs y ajoutent de nouveaux trucs chaque mois. Découvrezleur chaîne YouTube (Introversion Software) pour leurs vidéos demise à jour mensuelles. Pour mescollègues pilotes virtuels, j'ai écrit un article sur la façon d'installer des modules pour X-Plane 10 (la10.3 est enfin disponible sur Steam) et je montre ensuite comment utiliser unmodule pour affichervotre position, en temps réel, sur une carte.

Amitiés et restons en contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisateurs.Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)enmarge du podcast principal. On y parlede technologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans le pod-cast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes• JonChamberlain•Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUU SS

HP EST LE NOUVEAU LEADER

OPENSTACK : QUE SIGNIFIE CELA

POUR RED HAT ?

RedHat (NYSE : RHT) est le plus granddistributeur de produits commer-

ciaux Linux et le leader incontesté surle marché entreprise de Linux. La sociétéfut également la première à atteindrele seuil psychologique du milliard dedollars pour la vente de produits OpenSource.

Il est donc surprenant d'apprendreque Red Hat pourrait lentement perdreson emprise sur l'univers Open Source.Un récent rapport sur les principauxcontributeurs à OpenStack a révélé queHP (NYSE : HPQ), le premier fournisseurde serveurs, a pour la première fois dé-passé Red Hat, leader de longue datesur la plate-forme OpenStack, commepremier contributeur de code à la plate-formeOpen Source. HP a contribué pour20 % du nouveau code de la plate-forme OpenStack au cours de l'annéeécoulée par rapport aux 17 % de RedHat. C'est un grand changement par rap-port à il y a environ un an où Red Hatavait contribué le plus avec 19 % et HPavait généré seulement 13 % du code.OpenStack est un ensemble d'outils logi-

ciels Open Source qui permet aux uti-lisateurs de créer et de gérer leurs pro-pres plates-formes d'informatique dansle nuage.

Source :http://seekingalpha.com/article/2523745-hp-is-the-new-openstack-leader-what-does-it-mean-for-red-hat?source=ccProposé par :Arnfried Walbrecht.

IBM VEUT QUE LES ENTREPRISES

S'INTÉRESSENT À POWER 8

Pendant lesalon, lesgensd'IBMPowerArchitecture ont discuté de l'archi-

tecture Power 8 et de comment ellepeut accélérer les performances de nom-breux travaux. Ils ont également dis-cuté du travail d'IBMavec plusieurs distri-buteurs de Linux, en utilisant de la mé-moire Flash commemémoire extensibleplutôt que comme du cache ou commemoyen de remplacement pour faire tour-ner les supports de stockage pour letraitement sur certains nouveaux ordi-nateurs System p, et de comment laplate-forme combinée peut facilementprendre en charge de nombreux traite-ments Web, Big Data, des analyses, etun « système d'enregistrement » ; sans

que les clients ne soient désarçonnés parune migration. IBM a travaillé avec SUSEet d'autres distributeurs Linux pour s'as-surer que de nombreux outils et appli-cations Linux soient disponibles à la foissur X86 et les systèmes à base de Power,et qu'ils fonctionnent exactement de lamême façon. Cela signifie qu'utiliserPower pourrait être aussi simple quede déplacer des données ou de changerun pointeur vers l'endroit où les don-nées peuvent être trouvées. Est-ce queça signifie que les entreprises de toutestailles peuvent être bien servies en ré-hébergeant leurs applications X86 ?

Source :http://www.zdnet.com/ibm-wants-enterprises-to-consider-power-8-7000034100/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

MK902 II LE EST UN PETIT PCUBUNTU AVEC UN PROCESSEUR

ROCKCHIP RK3288

Cet été, Rikomagic a lancé une nou-velle box TV avec un processeur

Rockchip RK3288 et le logiciel Androidde Google. On l'appelle le MK902 II, etj'en ai un sur mon bureau attendant que

je trouve le temps de le tester. Alorsque la box est conçue pour vous per-mettre d'exécuter les applications An-droid sur un téléviseur, c'est en fait unpetit ordinateur… et, si vous ne voulezpas utiliser Android, il y a un modèleLinux. Rikomagic UK vend actuellementleMK902 II LE (Linux Edition) en ligne sursa boutique Cloudsto pour 110 £ (180 $- 150 €) et plus. Ce prix peut sembler unpeu élevé étant donné que vous pou-vez obtenir un modèle Android pour115 $. Mais aumoins vous n'aurez pas àinstaller Linux vous-même, et RikomagicUKme dit qu'il y a quelques petites diffé-rences dans le matériel pour le modèleLinux Edition. Le MK902 II LE disposed'un processeur quad-core RK3288, 2 Gode RAM, 8 Go à 16 Go de stockage, unlecteur de carte microSD, WiFi 802.11n,une sortie HDMI, 4 ports USB, GigabitEthernet, AV, et des jacks SPDIF. Il estlivré avec Xubuntu 14.04, qui est sim-plement un Linux Ubuntu avec l'environ-nement debureauXfce.

Source :http://liliputing.com/2014/09/mk902-ii-le-tiny-ubuntu-pc-rockchip-rk3288-cpu.htmlProposé par :Arnfried Walbrecht.

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ACTUSDES PC INDUSTRIELS PRÊTS

POUR LINUX ET TRÈS ROBUSTES

MEN Micro a annoncé deux PCrobustes, prêts pour Linux, avec

des CPU Intel Core i7 de 3e génération :le « BL70S » orienté vers le stockagevidéo, et le « BL70W » tourné vers lesans-fil.

Les BL70S et BL70W sont des ordi-nateurs industriels sans ventilateur quifonctionnentde -40°C à85°C, et disposentd'ailettes en aluminium qui facilitent lerefroidissement par conduction. Les ordi-nateurs MEN Micro précédents avaientà peu près la même apparence, y com-pris le circa-2011, AMD G-Series basésur le BC1. Les deux ordinateurs pren-nent en charge Linux, ainsi que Win-dows 7 etWES7.

Bien que les ordinateurs aient denombreuses caractéristiques en com-mun, le BL70S est conçu pour les appli-cations de stockage comme les magné-toscopes ou des serveurs de contenu,tandis que le BL70W est dédié à l'infor-matique sans fil, « utilisé seul ou con-necté à un ordinateur d'affichage », ditMEN Micro. Le BL70S est caractérisé parsoncommutateur4portsEthernetGigabit,la capacité de faire du Power over Ether-net (PoE - Électricité sur une prise Ether-net), et des casiers HDD/SSD externesenfichables à chaud. Le BL70W se distin-

gue par ses quatre ports mini-PCI Ex-press, chacun ayant une carte doubleSIM, et par son large support des tech-nologies sans fil.

Source :http://linuxgizmos.com/linux-ready-industrial-pcs-are-tough-as-nails/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

UN LINUX « NORDIFIÉ » POUR

WOBBLERS WINDOWS ET OS X

Tout d'abord : le nom. Le nom decode du prochain OS d'Elementary

était Isis (comme la déesse égyptiennede la magie et de la vie). C'était jusqu'àce que l'État Islamique soit devenu uneréalité, et l'équipe de la distribution adécidé que cette association était indési-rable. Maintenant, c'est Freya, comme ladéesse nordique de l'amour et, euh…,de la guerre.

Le conflitmis à part, Elementary Freyapromet d'être une très bellemise à jourde la version Luna de l'an dernier ! L'Ele-mentary nordifié s'appuie sur Ubuntu14.04, mais, comme toujours, les dévelop-peurs d'Elementary choisissent soigneuse-ment les outils de base de la distrib.

Vous y trouverez tout le supportmatériel mis à jour dans Ubuntu 14.04,mais Elementary remplace GTK 3.10

avec le tout nouveau GTK 3.12, qui donneà Elementary une jolie barre composéede la barre de fenêtre combinée avec labarre de titre, qui gagne un peu deplace et ressemble beaucoup du reste authème de bureau très élégant d'Ele-mentary.

Vous seriez pardonné de penserqu'Elementary est basé sur GNOME Shell.Il ressemble un peu à GNOME Shell,avec une horloge au milieu de la barresupérieure, un menu Applications versla gauche, et certains indicateurs vers ladroite. Dans Luna, la barre supérieureétait noire par défaut, ce qui lui donnaitl'air encore plusGNOMEShell.

Source :http://www.theregister.co.uk/2014/09/26/elementary_freya_review/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LOGICIEL WEB ET LOGICIEL

LINUX NATIF

Les années précédentes, il n'était pasrare de s'appuyer sur un système

d'exploitation particulier à cause des logi-ciels qu'il fournissait. Rappelez-vous,c'était avant la popularité des appli-cations basées sur le Web, qui peuventfonctionner sur n'importe quelle plate-forme capable d'aller sur Internet. Àl'époque, n'importe quelle tâche, du trai-

tementde texte jusqu'aumontagevidéo,devait être faite à partir d'un logicielinstallé localement.

Avance rapide au présent : les appli-cations Web d'aujourd'hui ont la capa-cité d'offrir des fonctionnalités d'unesuite bureautique et de faire des mo-difications en direct sur diverses formesde média vidéo/audio. Dans cet article,je vais explorer les différences entre lesapplications Linux installées localementet leurs homologues basées sur leWeb.

Source :http://www.datamation.com/open-source/web-software-vs.-native-linux-software-1.htmlProposé par :Arnfried Walbrecht.

CONSTRUIRE UN LABORATOIRE

LINUX ET SON GRAND POTENTIEL

EN MATIÈRE D'ÉDUCATION

C 'était en 1995 et j'avais reçu uncourriel de mon frère James me

demandant si j'avais déjà entendu par-ler de Linux. C'était le cas, mais à peine.Un élève de mon lycée avait construitun serveur Web avec Linux. Finale-ment, par curiosité, j'ai acheté un exem-plaire de Red Hat 6.0 (qui date d'avantRed Hat Enterprise Linux - RHEL) et j'airéussi à le faire fonctionner avec GNOMEsur un Hewlett-Packard Vectra 75, qui

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ACTUSavait une mise à niveau du processeurCyrix installée. RHEL 6.0 avait un navi-gateur Mozilla, OpenOffice 1.0, et d'au-tres logiciels dont je n'avais jamaisentenduparler.

A cette époque, j'étais directeurtechnique à Franklinville Central School, àl'ouest de l'État de New York. J'y ai tra-vaillé pendant 26 ans et suis parti à laretraite en août 2013. J'ai partagé monidée avec le personnel informatique etnous avons construit une machine aveclaquelle nous avons joué pour qu'ellepuisse lire Yahoo Mail en utilisant le na-vigateur, mais nous ne pouvions pasutiliser Lotus Notes, qui était le systèmeofficiel de messagerie à l'école. Puis, audébut de 2001, après avoir parlé à unvendeur de filtrage de contenu à proposde mon mécontentement à propos desfiltres de contenu en général, le vendeura dit : « Pourquoi ne pas construire levôtre ? » J'ai répondu : « Avec quoi ? »Et il a dit : « Linux » !

Source :https://opensource.com/education/14/9/linux-education-public-schoolProposé par :Arnfried Walbrecht.

LA FONDATION LINUX LANCE

LA PLATE-FORME DE RÉFÉRENCE

POUR LA VIRTUALISATION

DES FONCTIONS RÉSEAU (NFV)DE « CLASSE OPÉRATEUR »

La Fondation Linux a lancé sa plate-forme ouverte pour le projet NFV,

conçue comme une « plate-forme declasse opérateur, intégrée, Open Source,et de référence, destinée à accélérerl'introduction de nouveaux produits etservices ».

Les membres fondateurs du pro-gramme comprennent une longue listed'entreprises participant au réseau dé-fini par logiciel et un espace de vir-tualisation des fonctions réseau, avecles membres « Platine » AT&T, Brocade,China Mobile, Cisco, Dell, Ericsson,Hewlett-Packard, Huawei, IBM, Intel,Juniper Networks, NEC, Nokia Net-works, NTT DoCoMo, Red Hat, Tele-com Italia, et Vodafone. Les membresfondateurs « niveau Argent » compren-nent 6Wind, Alcatel-Lucent, ARM, Ca-bleLabs, Cavium, CenturyLink, Ciena,ClearPath, ConteXtream, Coriant, Cyan,Dorado Software, Ixia, Metaswitch Net-works, Mirantis, Orange, Sandvine,Sprint, etWindRiver.

Source :http://www.rcrwireless.com/20140930/bssoss/linux-foundation-launches-reference-platform-for-carrier-grade-nfv-tag2Proposé par :Arnfried Walbrecht.

UN MICRO ORDINATEUR LINUX

TOURNE SOUS ANDROID ET

UBUNTU

Nous avons découvert un autremo-dule d'ordinateur Linux, Humming-

Board de la firme israélienne SolidRun.

Le HummingBoard vous permetd'exécuter plusieurs systèmes d'exploi-tation Open Source, comme Ubuntu,Debian et Arch, ainsi qu'Android et XBMC.Il possède un processeur ARM9 Free-scale i.MX6 simple ou double cœur avec512 Mo ou 1 Go de mémoire. Les gra-phismes viennent d'un cœur GPU VivanteGC880 qui est compatible avec l'APIOpenGL ES 3.0, et peut afficher plu-sieurs vidéos 1080p. Il y a deux portsUSB et un port réseau Ethernet, ainsiqu'une gamme standard d'interfacespour UART, GPIO, SPI avec deux CS, I2C.Il y a aussi une interface optionnelleWifi 802.11.

Source :http://www.electronicsweekly.com/news/design/embedded-systems/linux-

micro-computer-runs-android-ubuntu-2014-10/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

LE CHASSEUR DE BREVETS EVILS'APPRÊTE À ATTAQUER

OPENSTACK, DIT L'ÉQUIPE DE

PROTECTION DE LINUX

Un groupe mis en place pour pro-téger Linux des chasseurs de bre-

vets a averti qu'OpenStack sera la pro-chaine grande cible pour accapareursde propriété intellectuelle.

« L'Open Invention Network (OIN)

estime que la technologie de nuageOpen

Source est mûre pour une attaque par

des trolls, quipourraitfacilementêtre en

mesure de tout emprisonner et réclamer

ses technologies fondamentales comme

étant les leurs. Ce qui impliquerait que

lesdéveloppeurset lesclientsquiutilisent

OpenStack soient forcés de verser des

sommesfaramineuses en redevances suite

à des procès ou, plus probablement, à

des tractations à huis clos qui évitent les

dépenses des tribunaux. » Keith Bergelt,chef de la direction d'OIN, a déclaréque The Reg OpenStack n'a pas d'autreprotection des droits de propriété intel-lectuellequeseslicencesApachedebase.

« Cela crée une situation potentielle

pour des méfaits et permet aux gens de

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ACTUScommencerà inventersansattendre toute

nouvelle technologie de base », dit-il.«  Je suis très inquiet à l'idée que ceci

puisse être un prétexte de conflit ou un

champdebataille. »

Selon Bergelt, il n'y a rien pour pro-téger la concession réciproque de li-cences de technologies entre les sous-projets d'OpenStack. C'est un problèmeparce que les réunions OpenStack sontouvertes et tout le monde peut y as-sister, prendre des notes et aller tran-quillement déposer un brevet dans undomainededéveloppementendevenir.

Bergelt dit qu'il a soulevé le pro-blème avec le comité des affaires juri-diques d'OpenStack, dont les membresofficiels sont issus de Canonical, SUSE,Hewlett-Packard, AT&T, et Rackspace,avec deux membres non officiels d'IBMet RedHat.

Source :http://www.theregister.co.uk/2014/10/02/oin_openstack_warning/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

COMMENT GNOME 3.14REGAGNE LES UTILISATEURS DE

LINUX DÉSABUSÉS

GNOME 3.14 est désormais dispo-nible. C'est une version très peau-

finée de l'environnement de bureau quiétait autrefois préférée par la plupartdes distributions Linux, et presque unehistoire de rédemption. Après s'êtreégaré, selon certains, avec GNOME 3.0,GNOMEest de retour en force.

GNOME Shell a immensément mûridepuis son lancement immature. Grâceaux versions solides commeGNOME3.14,GNOME sera de nouveau le bureau pardéfaut sur Debian, poussant Xfce verslasortie.Le«Modeclassique»deGNOME3offre suffisamment de familiarité pourêtre aussi le bureau par défaut sur RedHat Enterprise Linux 7.

GNOME 3.14 comprend plusieurs ap-plications redessinées. L'application mé-téo a été retravaillée avec une nouvellemise en page et utilise désormais lesfonctions de géolocalisation intégréesde GNOME pour afficher automatique-ment letempsdevotrepositionactuelle.

L'application Evince, la visionneusede PDF de GNOME, a maintenant moinsd'interface intrusive et peut afficher uneplus grande partie de vos documents àla fois. Il prend également en chargedes écrans haute résolution et offre desfonctionnalitésamélioréesd'accessibilité.

GNOME supporte maintenant aussile multi-tactile. Les gestes impliquantplusieurs doigts peuvent être utiliséspour naviguer dans l'interface de bu-

reau. Evince et la visionneuse d'imagesde GNOME, Eye of GNOME, supportentdésormais le zoomàdeux doigts.

L'application Photos prend mainte-nant en charge l'intégration des comptesGoogle, ce qui signifie que des photostéléchargées sur Android, via Google+ ouvia Picasa, sont désormais intégrées. Il vouspermet déjà d'accéder à des photos deFacebook et Flickr. Les photos peuventdésormais accéder à des serveurs dephotos locaux via le protocoleDLNA.

Source :http://www.pcworld.com/article/2691192/how-gnome-3-14-is-winning-back-disillusioned-linux-users.htmlProposé par :Arnfried Walbrecht.

LES POWER SYSTEMS D'IBMOBTIENNENT UN COUP DE POUCE

AVEC LE SOUTIEN DE SUSE LINUX

ET MARIADB

La plate-formePower Systems d'IBM areçu un coup de pouce avec l'an-

nonce d'un partenariat entre l'entre-prise Suse Linux et le développeur debase de données MariaDB pour porterune plus grande variété d'applicationssur ses systèmes Power 8. Annoncé lorsde l'événement IBM Enterprise 2014 àLas Vegas, le premier fruit du parte-nariat devrait être une version de la

base de données Enterprise MySQL deMariaDB optimisée pour la plate-formeSuse Linux Enterprise Server 12 sur desserveurs Power 8.

L'accord de partenariat sera égale-ment de fournir aux clients l'accès à unsupport de classe entreprise à la fois deSuse et de MariaDB. La sortie de SuseLinux Enterprise Server 12 est prévuedans le courant du quatrième trimestrede 2014, mais les deux entreprisesn'ont pas indiqué quand la version op-timisée deMariaDB sera disponible. Ce-pendant, Suse et MariaDB ont déclaréque leur intention est d'aller plus loin etpermettre aux clients d'IBM de pouvoirlancer une plus grande variété d'appli-cations sous Power 8, et d'avoir plus desouplesse et de choix au sein de leurinfrastructure informatique existante.

Nils Brauckmann, président-direc-teur général de Suse, a déclaré que lepartenariat est un exemple des pos-sibilités que l'Open Source apporte àl'écosystèmedesPowerSystemsd'IBM.

« Travailler avec MariaDB dans notre

solide écosystème de partenaires offre à

nos nouveaux clients des moyens no-

vateurs pour tirer le meilleur parti de

leurs investissements informatiques exis-

tants, tout en accédant aux plus ré-

centes et plus puissantes applications et

technologiesinformatiques. »

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ACTUSSource :http://www.v3.co.uk/v3-uk/news/2374246/ibm-power-systems-get-a-boost-with-suse-linux-and-mariadb-backingProposé par :Arnfried Walbrecht.

FONDATION LINUX : UNE

CERTIFICATION TRÈS POPULAIRE,MAIS DIFFICILE À OBTENIR

Le MOOC « Introduction à Linux » dela Fondation Linux sur edX jouit

d'une popularité impressionnante de-puis son lancement cet été. Et le pro-gramme de certification de l'organisa-tion pour les ingénieurs 0pen Source,qui est devenu opérationnel en août,devient de plus en plus visible, selon lesdonnées que la Fondation a mises àdisposition.

La Fondation Linux et edX n'ont ja-mais publié d'objectifs spécifiques pourle MOOC d'Introduction à Linux, maison peut parier sans crainte qu'ils soientsatisfaits de la réponse jusqu'à présent.Depuis cette semaine, 270 000 utilisa-teurs, représentant plus de 100 pays, sesont inscrits au cours, selon la Fonda-tion Linux. C'est une preuve solide qu'ilexiste une demande d'enseignement del'utilisationdeLinux, gratuiteeten ligne.

Et tandis qu'avoir suivi le MOOC peut

impressionner certains employeurs, laFondation Linux espère que son pro-gramme de certification sera une preuveplus convaincante comme mesure d'ex-pertise dans l'administration et la pro-grammation des systèmes Open Source.Le chiffre qui peut aider à convaincreles employeurs et ses recruteurs que lacertification signifie quelque chose, estque le taux du nombre des candidatsayant réussi les examens à ce jour estinférieur à 60 %, selon la FondationLinux. Cette statistique peut refléter, enpartie, un bas niveau de préparation desétudiants inscrits, mais elle démontre lesérieux de la certification, et c'est de bonaugure pour les candidats qui espèrentqu'un certificat signifie quelque chosepour lesemployeurs.

Source :http://thevarguy.com/open-source-application-software-companies/100714/linux-certification-rising-popular-tough-get-says-linux-fProposé par :Arnfried Walbrecht.

QU'EST CE QUE COREOS ?UNE MENACE EXISTENTIELLE

POUR LES VENDEURS LINUX

L 'Open Source n'a jamais été timidequand il s'agissait de manger ses

petits ou, dans le cas de CoreOS, sesparents.

Bien que parfois rejeté en tant quenouveau venu dans le paysage des«  systèmes d'exploitation minimaux »,CoreOS menace de faire bouger lesdistributions Linux en place avec uneapproche minimaliste qui cherche à imi-ter la façon dont Google et d'autressociétés d'Internet gèrent les systèmesdistribués. CoreOS utilise Docker pourgérer l'ajout et la gestion des applica-tions et des services sur un système.

En effet, en changeant la définitionmême de la distribution Linux, CoreOSestune«menaceexistentielle »pourRedHat, Canonical, et Suse, selon certains.La question pour Red Hat en particuliersera de savoir si elle peut adopter cettenouvelle façon de distribuer Linux toutengardant actif sonmodèlede revenus.

Les distributeurs de Linux, notam-ment Red Hat, ont construit leurs en-treprises pour répondre aux besoinsdes professionnels des opérations. Lesdéveloppeurs, comme je l'écrivais ré-cemment, ont été une préoccupationsecondaire.

Cette stratégie a très bien fonc-tionné tant que les opérationnels fai-saient la loi, mais depuis que les déve-loppeurs ont pris de plus en plus lecontrôle, la stratégie de privilégier l'opé-rationnel semble de plus en plus sus-pecte. En effet, Gartner estime que 38%des dépenses totales en informatique

proviennent de l'extérieur de l'informa-tique aujourd'hui, et va grimper à 50 %en 2017, pendant que les secteurs d'acti-vité prennent plus de responsabilitéssur leurs systèmes.

Source :http://www.infoworld.com/article/2692889/open-source-software/coreos-an-existential-threat-to-linux-vendors.htmlProposé par :Arnfried Walbrecht.

LES DÉVELOPPEURS DE DRONES

OBTIENNENT UN GROS COUP DE

POUCE OPEN SOURCE DE LA

FONDATION LINUX,DES FOURNISSEURS COMME 3DROBOTICS ET BOX

Actuellement, les drones sont unsujet brûlant et attirent non seule-

ment des grands noms comme Amazonet Google, mais aussi des milliers dedéveloppeurs indépendants, qui veulentutiliser la technologie aérienne dans desdomaines tels que la préservation, lecommerce, la recherche et le sauvetage,et la recherche scientifique.

Lundi, ces développeurs ont eu unegrande bonne nouvelle : la FondationLinux et dix sociétés ont annoncé le « Pro-jet Dronecode », qui offrira un grandréférentiel de code Open Source pour

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ACTUSque les gens puissent construire des sys-tèmes d'exploitation aériens, des outilsde navigation et d'autres fonctions pourles avions sans pilote.

Alors que le code Linux fait déjàpartie de nombreux projets concernantles drones, la nouvelle initiative conso-lide un certain nombre de ces actifssous un même toit, offrant une plate-forme commune ainsi que des outils decommunications et de gouvernance. Et,bien sûr, le code sera disponible à qui-conque veut l'utiliser.

Le projet Dronecode sera supervisépar la Fondation Linux, mais il reçoit éga-lement le soutien de l'industrie de pointe,y compris de Chris Anderson, l'ancienrédacteur en chef de Wired qui dirigemaintenant la société de robotique 3DRobotics, et Aaron Levie, PDGdeBox.

Le projet avance rapidement, selonJim Zemlin, directeur exécutif de la Fon-dation, qui dit que 1 200 développeurstravaillent déjà sur Dronecode et quecertains projets reçoivent 150 contri-butions de codepar jour.

Source :https://gigaom.com/2014/10/13/drone-developers-get-big-open-source-boost-from-linux-foundation-vendors-like-3d-robotics-and-box/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

CHROMEOS SE FOUT DES

UTILISATEURS DE LINUX ET LAISSE

TOMBER EXT2/3/4

Parfois les gens prennent des dé-cisions qui sont si déroutantes, etsi

loin du chemin tracé, que vous vous re-trouvez simplement… abasourdi. Unexemple : ChromeOS laisse tomber lacompatibilité avec les systèmes de fi-chier ext2, ext3 et ext4 (les systèmesde fichiers utilisés par la grandemajoritédes systèmes Linux).

Mais, je vous entends dire: « Chro-

meOS n'est-il pas… un Linux ? N'obtien-

nent-ils pas tout simplement une com-

plète compatibilité avec ces systèmes de

fichiers gratuitement ? » Oui, il l'est. Et,oui, ils l'obtiennent. Ce qui pose la ques-tion : …Mais pourquoi donc, quelqu'unpenserait-il que c'est une bonne idée ?

Après avoir creusé un peu l'articlenuméro 315401 (intitulé « DébarrasserFiles.app de la compatiblité avecext2/3/4 »), il s'avèrequ'il y adeux raisonsinvoquées pour abandonner ext2/3/4dans ChromeOS.

L'une des deux, comme l'a déclaréun des contributeurs, c'est que cettefonctionnalité est tout simplement inu-tile : « Chaque fonction apporte sa com-

plexité. Lacomplexitéajoutedescoûtsde

maintenance, des coûts d'assurance qua-

lité, ralentit le développement, et ajoute

à l'exposition auxfaillesde sécurité. Nous

devronsajouterune fonctionnalité seule-

ment si ses avantages l'emportentclaire-

ment sur ses inconvénients, mais cette

fonctionnalitéparticulièreaété introduite

subrepticement pour des raisons histo-

riques. »

Deux chosesm'ont fait rire ici :

••La notion qu'avoir une compatibilitéavec ext3 est un problème de sécuritépossible est tout simplement ridicule.Notez qu'il n'y a pas réellement defaille de sécurité dont les gens se pré-occupent ici, juste la menace nébu-leuse de problèmes de sécurité éven-tuels parce que, vous le savez, c'est dulogiciel. En d'autres termes… montrerdu doigt un croque-mitaine invisible dontl'existence est mise en doute par toutle monde. Et aussi, s'il y avait une failledans ces systèmes de fichiers critiques,elle serait sans doute corrigée à unevitesse étonnante.••L'idée que la compatibilité avec ext2/3/4est une fonctionnalité qui a été ajouté àChromeOS « pour une raison historique ».Peut-être que la raison historique estque, juste peut-être, vous l'avez obtenuegratuitement. Vous savez bien… parcequec'estLinux.

Source :http://www.networkworld.com/article/2824764/opensource-

subnet/chromeos-disses-linux-users-drops-ext2-3-4.htmlProposé par :Arnfried Walbrecht.

DES COM ET DES CAMÉRAS

POUR LA VISION MACHINE

PASSENT À LINUX

V ision Components a lancé deuxcaméras de vision intelligente pour

les machines, tournant sous Linux, etun COM construit autour d'un SoC (Sys-temOnChip - Système embarqué) XilinxZynq, permettant à chacun d'entre euxdeprendre des vidéos jusqu'à 4,2MP.

Au cours de la dernière décennie,des caméras intelligentes pour la visiondes machines sont passées du DSP àdes systèmes qui combinent le DSP oule FPGA avec des processeurs ARM oux86 sous Linux. Le dernier venu à re-joindre le camp Linux est un fabricantde vision pour les machines Vision Com-ponents, basé à Ettlingen en Allemagne,qui, avec ses derniers appareils photo« VC Z », est passé d'un système basésur desDSP à un duo tuxifié ARM/FPGA.Grace au Xilinx Zynq, la société a pu réa-liser ceci avec une seule puce système.Le VC Z est disponible dans un ordi-nateur VCSBC nano Z, embarqué surmodule, qui semble également constituerlabasedesnouvelles caméras VC nano ZetVCpro Z.

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ACTUSLes appareils VC de la société, qui

sont encore disponibles, intègrent desDSP librement programmables combinésau système d'exploitation propriétaireVCRT. Les nouveaux appareils VC Z pas-sent à Zynq sous Linux, utilisant ainsimoins d'espace sur la carte tout en de-venant plus facilement programmables,selonVisionComponents.

Source :http://linuxgizmos.com/machine-vision-com-and-cameras-go-linux/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

CANONICAL DÉVOILE SES PROJETS

POUR L'INTÉGRATION D'UNITY 8DANS UBUNTU DESKTOP

Les utilisateurs d'Ubuntu saventmain-tenant avec certitude quand Unity

8 arrivera officiellement sur la versiondesktopde la distribution.

Les utilisateurs peuvent avoir remar-qué que les développeurs d'Ubuntu ontmis une grande partie de leurs effortsdans la version mobile de leur systèmed'exploitation et que le desktop a reçumoins d'attention que d'habitude. Ilsont dû se concentrer sur cette versionparce que la plupart des choses qui ontété modifiées et améliorées pour Ubun-tu Touch finira aussi par atterrir sur ledesktop.

Tous les utilisateurs ne savent pasque l'environnement de bureau qui estmaintenant sur Ubuntu Touch va éga-lement servir de base à la version desk-top à l'avenir, ni que cet avenir n'est pastrès loin. En fait, il est beaucoup plusproche que les utilisateurs l'imaginent.

Source :http://news.softpedia.com/news/Canonical-Details-Plans-for-Unity-8-Integration-in-Ubuntu-Desktop-462117.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

KDEPLASMA5 EST MAINTENANT

DISPONIBLE POURUBUNTU 14.10(UTOPICUNICORN)

Les nouveaux paquets KDE Plasmaet KDE Frameworks sont mainte-

nant sortis de la phase bêta et les uti-lisateurs peuvent les tester sur diffé-rents systèmes, y compris Ubuntu. Enfait, l'installation de la dernière versionde KDE est très facile maintenant carunPPAest disponible.

Beaucoup d'utilisateurs sont impa-tients d'utiliser le dernier bureau Plasma,parce qu'il est très différent de l'ancien.Nouspouvons l'appeler « l'ancien»,mêmesi la dernière branche, la 4.14.x, esttoujours soutenue jusqu'à novembre.

Les développeurs de KDE ont dé-coupé le projet en trois grandes com-posantes : Plasma, Frameworks et Appli-cations. Plasma est en fait le desktop ettout ce qui va avec, Frameworks estconstitué de toutes les bibliothèqueset autres composants, et Applicationsrassemble toutes les applications régu-lières qui sont généralement spécifi-ques à KDE.

Source :http://news.softpedia.com/news/KDE-Plasma-5-Now-Available-for-Ubuntu-14-10-Utopic-Unicorn--462042.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

VIRTUALBOX4.3.18 EST SORTI

AVECBEAUCOUP DE CORRECTIONS

V irtualBox 4.3.18 a été publié etapporte de nombreuses corrections

différentes pour les principaux systè-mes d'exploitation tels qu'Ubuntu Linux,Windows et Mac OS X. Lemauvais com-portement potentiel survenant après larestauration de l'état A20 à partir d'unétat enregistré a été corrigé, Virtualboxne plante plus sur les hôtes Linux avecdes anciennes versions du noyau Linux,quelques avertissements restants dansle journal du noyau lorsqu'une alloca-tion mémoire échoue ont été corrigéset GNOME Shell sur Fedora 21 n'estplus empêché de démarrer lors de la

gestion des propriétés d'affichage depilotes vidéo.

Grâce à cette version de mainte-nance, les utilisateurs d'Ubuntu ont lapossibilité d'utiliser le vieux mode pleinécran sous Unity sans avoir de pro-blèmesmulti-écrans. Un autre problèmeimportant lié à Unity qui a été corrigéavec la sortie de la version 4.3.18 est labizarrerie dans les panneaux d'Unity enmode plein écran causée par des chan-gements dans le code des mini-barresd'outils de la dernière version.

Source :http://www.unixmen.com/virtualbox-4-3-18-released-lots-fixes/Proposé par : Oltjano Terpollari.

AMAZON WEB SERVICES

VISE PLUS DE PARTICIPATION

OPEN SOURCE

En 2006, Amazon était un site e-com-merce construisant sa propre infra-

structure informatique afin de vendreplus de livres. Maintenant, AWS et EC2sont des acronymes bien connus desadministrateurs système et des déve-loppeurs à travers le monde, qui cher-chent un nuage public pour construireet déployer des applications à l'échelledu Web. Mais comment un vendeur delivres devient-il un grand fournisseur

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ACTUSd'informatique en nuage ?

« Le secteur d'affaires des services

Web d'Amazon a été conçu dans le but

de réduire les coûts des centres de

données ; un exploit accompli en grande

partie par l'utilisation de Linux et des

logiciels Open Source », a déclaré ChrisSchlaeger, directeur des noyaux et dessystèmes d'exploitation chez AmazonWeb Services, dans son discours vedettelors du LinuxCon et CloudOpen Europeaujourd'hui àDüsseldorf.

Le fondateur Jeff Bezos s'est « viterenducompteque[…]ilavaitbesoind'une

infrastructure informatique sophistiquée »,a déclaré Schlaeger. Cela nécessitait uneinfrastructure propriétaire coûteuse avecune capacité suffisante pour gérer lestrès nombreuses demandes en périodede vacances. En attendant, la plupartdu temps les machines étaient au repos.En construisant leur infrastructure avecdes logiciels Open Source et en louantà d'autres vendeurs l'utilisation de leurinfrastructure inutilisée, Amazon pouvaitrécupérer le coût initial du développe-ment du centre de données.

Source :http://www.linux.com/news/featured-blogs/200-libby-clark/791472-amazon-web-services-aims-for-more-open-source-involvementProposé par : Libby Clark.

LE CRÉATEUR DE SYSTEMD DIT

QUE LA COMMUNAUTÉ LINUX EST

POURRIE ET DÉNONCE LINUS

TORVALDS COMME ÉTANT

RESPONSABLE DE CETÉTATDE FAIT

Le créateur de systemd, LennartPoettering, a eu des mots très durs

sur la communauté Linux et sur l'un deses emblèmes, Linus Torvalds.

Il pourrait sembler que la commu-nauté Linux dans son intégralité estcomposée entièrement d'arcs-en-ciel etde petits lapins, mais la vérité est qu'elleest composé de gens ordinaires. La plu-part des autres communautés sont for-mées de cette façon et Linux ne fait pasexception. Le problème est que Linusest désigné comme l'une des personnesresponsables par Lennart Poettering.

Il y a euunepetite frictionentre Linuxet systemd : lorsqu'on lui a demandé cequ'il pensait de systemd il y a tout justequelques semaines, Linus Torvalds a faitpreuvedebeaucoupde tact à son sujet.

Source :http://news.softpedia.com/news/Systemd-Creator-Say-Linux-Community-Is-Rotten-Points-at-Linus-Torvalds-as-the-Source-461219.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

DIX ANS D'UBUNTU : COMMENT

LE NOUVEAU VENU BIEN-AIMÉ DE

LINUX EST DEVENU SON ROI

CRITIQUÉ

En octobre 2004, une nouvelle dis-tribution Linux est apparue sur la

scène avec un nom curieux : Ubuntu. Ence temps-là, il y avait des centaines (desmilliers aujourd'hui) de distributions Linuxdifférentes disponibles. Un nouveau venu,ça n'était pas particulièrement inha-bituel, et pendant quelque temps aprèsl'annonce calme de sa sortie, Ubuntuest passé largement inaperçu.

Aujourd'hui, Canonical, la société der-rière Ubuntu, estime qu'il y a 25 mil-lions d'utilisateurs dans le monde entier.Cela fait d'Ubuntu le troisième systèmed'exploitation pour PC le plus populaireau monde. Selon les estimations de Ca-nonical, Ubuntu a à peu près 90 % dumarché Linux. Et Ubuntu s'apprête àlancer une version mobile qui peut trèsbien faire grimper ces chiffres de plusen plus haut une nouvelle fois.

Source :http://arstechnica.com/information-technology/2014/10/ten-years-of-ubuntu-how-linuxs-beloved-newcomer-became-its-criticized-king/Proposé par :Arnfried Walbrecht.

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CLARIFICATIONS

J 'ai reçu des commentaires de lapart de l'auteur du script suite à

mon dernier article. Comme je trouvecertaines de ses corrections/clarifica-tions importantes, voici les deux prin-cipales corrections (il y en avait d'au-tres qui, bien que pertinentes quandj'écrivais l'article, sont difficiles à met-tre enœuvreaposteriori) :

••Lorsque j'ai dit que la ligne /bin/shdéfinissait l'environnement pour Linux,il a suggéré qu'une description plusprécise serait « définissait l'interpréteurpar défaut (ici /bin/sh) pour exécuterle script ».••« Ce terme peut également être uneexpression régulière simple ». Il m'afait remarquer que par défaut on uti-lise les expressions régulières, et qu'ilfaudrait l'option -F pour trouver un « . »littéral dans le PDF.

Ces derniers mois, j'ai consacréquelques articles à des aspects

de la conception Web (Node.js, npm,SASS), et maintenant j'aimerais ajou-ter encore plus d'informations à cesujet. J'ai récemment commencé à uti-

liser Bower pour installer et gérerdifférentes versions de Foundation etTwitter Bootstrap dans divers projets.Aussi, je vais parler de l'installation deBower, de sa configuration, puis de laconfiguration de Grunt pour utiliserFoundation (après l'avoir installé avecBower).

POURQUOI ?Vous pouvez vous demander pour-

quoi quelqu'un voudrait utiliser Bowerpour installer quelque chose commeFoundation ou Twitter Bootstrap ; laréponse est relativement simple. C'estla méthode qu'ils prennent en chargepour l'installation de leurs systèmesen version SASS. Cela signifie que vousrecevrez les fichiers SASS de Foun-dation ou Bootstrap, vous permettantd'activer/désactiver des fonctions etde minimiser le travail autour de votresite Web. Cela vous donne égalementun système automatisé pour obtenirles dernières versions.

INSTALLER BOWER

En supposant que vous avez confi-guré npm comme expliqué dans lenuméro 87, vous avez alors tout lenécessaire pour exécuter la commandesuivante :

npm install -g bower

(Cette commande peut nécessiter unsudo si elle échoue pour l'utilisateurnormal.)

CONFIGURER BOWER

Ceci créera un fichier bower.json(similaire au fichier package.json denpm). Cela peut être fait de manièreinteractive ou vous pouvez simplementcopier un fichier type et le modifier.Pour la méthode interactive, utilisezla commande suivante :

bower init

Maintenant il faudra remplir cer-taines informations ; tout est relative-ment simple – si vous avez des ques-tions spécifiques, la documentationbower devrait suffire.

INSTALLER DES PAQUETS

Une fois le fichier bower.jsoncréé, vous êtes prêt à installer de nou-veaux paquets. Pour ce faire, et confi-gurer le fichier json pour cela, vouspouvezutiliser la commandesuivante :

bower install<paquet> --save-dev

Vous pouvez également utiliser--save, qui ajoutera le paquet à la liste

des dépendances dans le fichier bo-wer.json. Comme ces outils sont encours de développement, il est pluslogique de le mettre dans devDepen-dencies (avec --save-dev).

Un exemple :

bower install foundation--save-dev

Cela installera Foundation dansbower_components dans le dossierde votre projet, et ajoutera une ligneà votre fichier bower.json qui res-semble à ceci :

“foundation”: “~5.4.5”

C'est la ligne qui dit à bower qu'ildoit installer Foundation en version5.4.5 au moins, au cas où vous avezbesoin de reconfigurer ou mettre àjour le projet.

UTILISER FOUNDATION

DEPUIS BOWER AVEC GRUNT

Si vous avez suivi le dernier articleque j'ai écrit sur Grunt, cela devraitsembler assez simple. Ce que vousdevez faire est de faire pointer Gruntvers le dossier de Foundation, sousbower_components. Cela signifie quevous aurez besoin d'ajouter (ou modi-fier) la ligne « foundation » dans l'objet

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

BBoowweerr

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Lucas a appris tout ce qu'il sait en endom-mageant régulièrement son système eten n'ayant alors plus d'autre choix quede trouver un moyen de le réparer.Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

COMMAND & CONQUERprojet de votre fichier Gruntfile.js.Cela devrait ressembler à ceci :

project: {css: [

'bower_components/foundation/scss/foundation.scss'

],js: [

'javascripts/*.js']

},

En supposant que vous voulez éga-lement inclure le javascript de Foun-dation, vous aurez également besoinde l'ajouter à la zone « js », bien que,généralement, l'importation du fichierfoundation.min.js directement dans vo-tre page Web doive suffire. Si vousutilisez beaucoup de fichiers Java-Script et voulez les fusionner, vousdevrez faire pointer Grunt vers cha-cun des fichiers tour à tour et le confi-gurer pour les fusionner et les com-presser.

Et cela (avec mes précédents arti-cles) conclut l'utilisation de SASS pourvotre projet Web. Nous avons cou-vert : l'installation de Node.js, npm,grunt, bower, et un environnementtel que Zurb Foundation. Si vous com-binez cette information avec mesarticles sur la configuration de dépôtsgit, vous êtes prêts pour configurervotre prochain projet Web d'une ma-

nière relativement robuste, ou pourcréer un référentiel contenant votreconfiguration de base pour tous vosprojets futurs.

Si quelqu'un est intéressé par d'au-tres articles sur la conception de sitesWeb, veuillez me le faire savoir parcourriel à [email protected] vous avez d'autres suggestions oudes demandes, n'hésitez pas à me lesenvoyer par courriel également.

LECTURES COMPLÉMENTAIRES

http://bower.io/ - siteBower contenantla documentation.http://foundation.zurb.com/ - site deZurb Foundation, contenant des infor-mations sur l'utilisation de l'environ-nement Foundation.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr/?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Lev Lazinskiy

OOppeenn CCoonn nn eecctt aa vveecc uu nn VVPPNN CCiissccoo

Beaucoup d'entreprises et d'univer-sités utilisent Cisco AnyConnect

comme solution VPN. Bien qu'il existeun client Linux natif proposé par Cisco,il n'est pas très bien pris en charge et,dans certains cas, l'utilisateur n'a pasaccès au client. Heureusement, il existeune solution simple à ce problème,grâce à OpenConnect. OpenConnectest un client pour VPN AnyConnectde Cisco. C'est un logiciel gratuit, dis-tribué sous la licenceGNULGPL v2.1.

Se connecter à un VPN AnyCon-nect est facile avec OpenConnect etlemodule noyauTUN/TAP intégrédansle noyau Linux.

ACTIVERLE MODULE TUN

Entrez la commande suivante dansun terminal :

sudo /sbin/modprobe tun

INSTALLER OPENCONNECT

Entrez la commande suivante dansun terminal :

sudo apt-get installopenconnect

SE CONNECTER AU VPN

OpenConnect a de nombreux argu-ments optionnels qu'on peut utiliserdans la chaîne de connexion. Ces argu-ments sont bien expliqués dans ladocumentation OpenConnect. La struc-ture de base de la chaîne de con-nexion permettant la connexion VPNest indiquée ci-dessous. Dans un ter-minal, saisissez :

sudo openconnectyourvpn.example.com

OpenConnect demande un nomd'utilisateur et un mot de passe. Unefois qu'ils sont reconnus, la connexionVPN est établie et la sortie du ter-minal devrait ressembler à l'image ci-dessous.

Gardez la fenêtre du terminal ou-verte pendant que la session VPN est

active. Les ressources réseau telles queles dossiers partagés, disques NAS, ser-veurs et postes de travail devraientmaintenant être disponibles. Pour fer-mer la session VPN, tapez Ctrl+Z dansla fenêtre de terminal. Arrêter bruta-lement la fenêtre de terminal, sansfermer correctement la session VPN,peut entraîner des problèmes lorsquel'on tente de se reconnecter la foissuivante. Ces problèmes sont généra-lement résolus en redémarrant la ma-chine.

Comme nous l'avons vu, OpenCon-nect rend très facile la connexion à unVPN Cisco AnyConnect. Si votre em-ployeur ou établissement d'enseigne-ment utilise AnyConnect, cet outil per-met un accès complet aux ressourcesréseau avec une connexion stable, sécu-risée et fiable.

LIENS EXTERNES

CiscoAnyConnect VPNhttp://www.cisco.com/c/en/us/solutions/enterprise-networks/anyconnect-secure-mobility-solution/index.html

OpenConnecthttp://www.infradead.org/openconnect/

TUN/TAPhttps://www.kernel.org/doc/Documentation/networking/tuntap.txt

Lev est étudiant d'informatique entroisième cycle à l'Université Nova South-eastern, et travaille en tant qu'ingé-nieur systèmes pour une entreprise delogiciels àCincinnati,Ohio. Il utiliseGNU/Li-nux depuis plus de 10 ans.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..4422 -- RRééfféérreenn cceess eett cchh aa mm ppss

Je n'ai pas eu à travailler très long-temps dans Calc avant d'avoir

besoin d'utiliser des noms de cellulespour référencer des valeurs dans d'au-tres cellules. Ce besoin a été suivid'échecs : je n'arrivais pas à obtenir ceque je voulais de ces noms de réfé-rence. Bien qu'il n'y ait pas de diffi-culté à référencer des cellules, unepetite réflexion sur ce qu'on en attendest parfois bienvenue.

Essentiellement, il y a deux typesde références : relative ou absolue. Lesréférences relatives font référence àun ensemble d'écarts à partir de lacellule courante. Les références abso-lues se rapportent à la cellule, colonneou rangée exacte (ou fixée). Avec cesdeux types, nous pouvons voir desréférences de quatre manières. Lesréférences de cellules peuvent mêmeêtre inter-onglets.

Quelquefois, vous souhaitez faireréférence à plus grand qu'une cellule.C'est fait avec les plages de cellules.Une plage de cellules peut être enréférence relative ou absolue toutcomme les références de cellule. Vouspouvez même donner un nom à uneplage de cellules.

RÉFÉRENCES RELATIVES

Une référence relative de celluleest un ensemble d'écarts à partir de lacellule courante. Si vous faites réfé-rence à la cellule C4 dans la cellule D6,cela fait référence à la cellule située àune colonne à gauche et deux lignesplus haut. Si vous copiez cette for-mule dans une autre cellule, mettonsD7, la référence sera C5, qui est à unecolonne à gauche et 2 lignes plus hautqueD7.

Créons un exemple pour levertoute ambiguïté. Créons une nouvellefeuille de calcul. Dans les cellules B3et B4, plaçons les valeurs 15 et 46.Dans les cellules C3 et C4 plaçons 11et 14. Sélectionnez la cellule B5 etentrez la formule suivante (oui, lesigne [=] est nécessaire) :

=B3+B4

Quand vous appuyez sur entrée,vous voyez un total de 61, somme des2 valeurs en B3 et B4. Maintenant, surB5, faites un clic droit et copiez.Sélectionnez C5, et par un clic droit,collez. Dans C5, vous obtenez un totalde 25, la somme des deux valeurs enC3 et C4. Vous voyez comment laréférence s'est déplacée ? Parce qu'il

n'y a pas eu de changement de ligne,les références restent sur la mêmeligne. Cependant, si nous l'avions fait,la référence relative à une cellule seserait décalée pour refléter le chan-gement.

Ainsi, dans une référence relative,les références bougent en cas decopie sur une autre position, pourconserver lesmêmes écarts.

LES RÉFÉRENCES ABSOLUES

Une référence absolue est figée.Si C1 est une référence absolue, quelque soit l'endroit où cette référenceest copiée, la référence se fera tou-jours sur C1. Les références absoluessont créées en ajoutant le signe dollar($) devant la colonne ou la ligne quidoit rester absolue. Par exemple, $C$1est une référence absolue à la celluleC1.

Prenons un autre exemple pourillustrer les références absolues. Ima-ginez que nous voulons multiplier unensemble de nombres par un facteur.Dans la cellule D1, plaçons 0,75. C'estnotre facteur. En D2, D3 et D4, nousmettons 10, 20 et 30. Dans la colonneE, nous mettrons nos calculs. Saisis-

sons la formule en E2 :

=D2*D1

La réponse est 7,5, qui est juste.Cependant, si nous copions la formulede E2 en E3 et E4, nous obtenons 200et 600, ce qui est faux. Si nous re-gardons les formules copiées, les réfé-rences ont bougé, à cause de laréférence relative. Nous voulons quele premier facteur change, mais D1doit rester la référence fixe. En édi-tant la formule en E2, changeons-laainsi :

=D2*$D$1

Nous avons encore la bonne ré-ponse en E2. Maintenant, copiez laformule de E2 en E3 et E4. Nousobtenons 15 et 22,5, qui sont les bonsrésultats. Si vous regardez les formulescopiées en E3 et E4, vous verrez quela référence àD1 reste fixe.

QUATRE FAÇONS DE FAIRE

RÉFÉRENCE À UNE CELLULE

Avec ce qui précède en tête, nousavons 4 manières différentes de faireréférence à une cellule. La référencepeut être relative, absolue ou partiel-lement absolue (de deux façons dif-férentes).

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TUTORIEL - LIBREOFFICE••D1 - Relative, depuis E3, c'est à unecolonne à gauche et deux lignes au-dessus.••$D$1 - Absolue, D1 est la référencedepuis n'importe quelle cellule.••$D1 - Partiellement absolue, la co-lonne D est fixée, mais la ligne estrelative.••D$1 - Partiellement absolue, la co-lonneestrelativemaislaligne1estfixée.

RÉFÉRENCE À UNE CELLULE

D'UNE AUTRE FEUILLE

Pour faire référence à une celluled'une autre feuille, nous utilisons unenotation avec un point pour ajouter lenom de la feuille à la référence. Parexemple, Feuille1.A1. C'est pratiquesi nous devons déplacer un calcul ouun chiffre d'une feuille à l'autre. Pourl'illustrer, nous allons renommer notrefeuille courante, ajouter une nouvellefeuille et créer une référence d'unefeuille à l'autre.

Par un clic droit sur l'onglet de lafeuille active, choisissez « Renommerla feuille… ». A l'invite, appelez-la My-Data et cliquez sur OK. Pour créer unenouvelle feuille, cliquez sur le « + » àdroite du dernier onglet. Sélection-nez la cellule A1 de la nouvelle feuilleet saisissez :

=MyData.E2

ce qui dupliquera la valeur 7,5 pré-sente en E2de la feuilleMyData.

NOTE : Si le nomde la feuille contientdes espaces, le placer entre des guille-mets simples, comme 'My Sheet'.C3.

Comme les autres références, laréférence à la feuille peut être ab-solue ou relative suivant qu'on placeou non le signe « $ » devant.

LES PLAGES DE CELLULES

Parfois, nous avons besoin de faireréférence à un groupe de cellules plu-tôt qu'à une seule. Dans ce cas, nousutilisons les plages de cellules. Uneplage de cellules est créée en sépa-rant deux références de cellules parle signe [:]. La référence de gauchereprésente le coin en haut à gauchede la plage, celle de droite, le coin enbas à droite de la plage. Par exemple,A1:C2 représente un ensemble de 6cellules : A1, A2, B1, B2, C1 et C2. Ce-

pendant, une plage peut ne repré-senter qu'une colonne ou qu'uneligne, commedans C2:C100ouB3:H3.

Les mêmes règles de référencerelative ou absolue s'appliquent auxplages de cellules. Vous pouvez créerune référence absolue complète oupartielle. Vous pouvez même la créersur plusieurs feuilles. Par exemple,nous avons besoin d'une référence àtoutes les cellules A1 de toutes lesfeuilles de Sheet1 à Sheet10. Nousutiliserons la plage de cellulesSheet1.A1:Sheet10.A1.

Pour le confort, nous pouvonsnommer une plage. Pour nommer uneplage, sélectionner la plage de cel-lules sur la feuille. Insérer > Noms >Définir ouvre la boîte de dialogue Dé-finir un nom. Donnez le nom. Retenezque le nom ne peut contenir que deslettres, des chiffres et le signe [_].Notez l'utilisation d'une référence ab-

solue dans le champ Plage. Vous pou-vez ajuster la plage manuellement ouen cliquant sur le bouton de plage eten choisissant la plage avec la sourisou le curseur. Le champ Étendue per-met de définir si la plage nommées'applique à tout le document ou seu-lement à une feuille. Cliquez sur OKpour sauver le nouveau nom de laplage.

Les références aux cellules et lesplages sont fondamentales quand vouscommencez à travailler avec desmisesen pages de feuilles, des fonctions etdes formules complexes dans des do-cuments Calc. La bonne compréhen-sion des références absolues et rela-tives fait gagner du temps et évite leserreurs dans la copie des formules etdes références. Bien que simple, lamauvaise utilisation des référencespeut conduire à des résultats erronés.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrandbol de Linux etUbuntu.Il blogue à :http://eeperry.wordpress.com

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker DDiiffffuu sseerr aa vveecc WWeebbccaa mm SSttuu dd iioo

I l existe plusieurs applications dansle monde de Linux qui vous permet-

tront de diffuser, en flux continu oupas, votre bureau, vos fenêtres, desjeux, etc. WebcamStudio est diffé-rent, car, comme les autres, il vouspermet de faire des diffusions en fluxcontinu, mais, en prime, il vous permetde mixer plusieurs données différentesen une seule sortie. Par exemple, vouspourriez avoir les données d'une fe-nêtre (disons un jeu), les données devotre webcam (vous), la bande-son dujeu, l'audio de votre microphone etune entrée qui imprimera du texte surl'écran. WebcamStudio vous permetd'entrer tout cela, l'arranger commevous voulez (dans un aperçu), et en-suite le transmettre au service de dif-fusion voulu (Twitch, YouTube, GoogleHangouts, etc.) en vous servant dudispositif WSVideoDevice (alias unewebcam factice/virtuelle).

SON FONCTIONNEMENT

Quand vous démarrez WebcamStu-dio (WCS à partir d'ici), vous faitestable rase et commencez tout à partirde zéro (voir la fenêtre de Webcam-Studio à droite).

Dans la barre d'outils du haut se

trouvent des boutons avec lesquelsvous chargez/enregistrez des studioset sélectionnez une sortiemaître (mas-ter output) entre FFmpeg, AVConv etGStreamer. Le dernier bouton sert ànettoyer de la RAM déjà utilisée. Lecréateur de WebcamStudio, Karl Ellis,m'a dit qu'il valait mieux utiliserGStreamer et j'ai donc choisi celacomme sortie (output), mais n'hésitezpas à essayer les autres, car il se peutqu'ils fonctionnentmieux pour vous.

La colonne de gauche est la fe-nêtre d'aperçu et il y a deux onglets

en dessous : Channels et Mixer. Moi-même, je n'ai pas beaucoup utilisé l'on-glet Channels, mais il vous sera utile sivous voulez automatiser un peu votreémission, avec, notamment, des listesde lecture. Je parlerai de Mixer plustard.

Au milieu de la fenêtre WCS setrouvent les sources. C'est là que vousajoutez les entrées (inputs) au moyendes boutons juste au-dessus de cettecolonne du milieu. Vous pouvez choi-sir parmi : media, fichiers media, DVB-T, flux d'URL, IPCam, DVCal, Bureau,

Texte et Audio. Dans cet article, je meconcentrerai sur les entrées Bureau,Texte et Audio. Il y a aussi des entréespour des effets d'animation.

La colonne de droite est pour lasortie (output). Ici, vous choisissezparmi : SkyCam, V4L2Loopback, Audio,Record (Enregistrement), UDP etWSVi-deoDevice. Pour ce tutoriel, je vaisutiliser SkyCam, Audio et WSVideo,mais vous pouvez facilement enregis-trer votre sortie (au lieu de la diffu-ser) en utilisant le bouton Record.Cliquez dessus et choisissez où vousvoulez enregistrer le fichier. Cliquezdessus à nouveau pour arrêter l'enre-gistrement. C'est aussi facile que cela.

Sous les éléments Sortie (Output),une fois que vous avez ajouté uneentrée (Input), des onglets Propriétéss'afficheront. Ceux-ci vous permettentd'ajouter des effets, etc., à vos Inputs(entrées).

DÉMARREZ UN STUDIO

Je pense diffuser une seule fenê-tre avec un peu d'audio et du texte.Ainsi, une des premières choses àfaire c'est d'ajouter la fenêtre en tantqu'entrée (input).

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TUTORIEL - DIFFUSER AVEC WEBCAMSTUDIOCliquez sur l'entrée bureau (Desk-

top).

Une fenêtre Desktop s'afficheradans le volet sources ainsi que desonglets dans le volet Propriétés. Il y adeux ou trois options au-dessus de lafenêtre desktop (plus de réglages,rafraîchir, etc.) mais il faut cliquer surla dernière icône pour nous assurer quecetteentréedesktoputiliseGStreamer.

Pourquoi choisir GStreamer ? Ehbien, si vous ne le faites pas, vous pou-vez toujours diffuser un bureau enentier, ou une partie du bureau, maisvous ne pourrez pas sélectionner uneseule fenêtre, ce qui s'avère une fonc-tionnalité utile, car, même si vous bou-gez quelque chose par-dessus la fe-nêtre sélectionnée, seul le contenu dela fenêtre choisie est montré. La sor-

tie GStreamer vous permettra de co-cher « Enable SingleWindow Capture »(Activer la capture d'une fenêtre uni-que) dans l'onglet Desktop dans Pro-priétés.

Je choisirai ma fenêtre Home quiest ouverte.

Avant de faire un essai, configu-rons plusieurs trucs. Cliquez sur l'ongletMixer dans le volet de gauche et ré-glez la largeur et la hauteur de ce que

vous voulez sortir. Je vais choisir800×560. Ayant fait cela, il faut cliquersur le boutonApply/Reset.

Maintenant, cliquez sur le boutonbleu PLAY dans la sortie de votrebureau.

Vous voudrez peut-être fignoleraussi la largeur/la hauteur dans la fe-nêtre de sortie bureau, mais vousverrez un aperçu de votre sortie fi-nale en haut à gauche de la fenêtreWCS. Ne vous inquiétez pas si la sor-tie bureau a l'air un peu écrasée. L'im-portant c'est que l'aperçu sembleOK.

Regardons l'aperçu dans VLC. Cli-quez sur le bouton SkyCam dans lepanneau Output. Votre mot de passevous sera demandé car c'est pour para-métrer une webcam virtuelle. Ensuite,cliquez sur le boutonWSVideoDevice.Quoi que cela ait l'air invraisemblable,une webcam virtuelle fonctionne main-tenant. Pour le vérifier, chargez VLCet, dans lemenu allez àMedia > OpenCapture Device. Là où ça dit « Videodevice name » cliquez sur le menudéroulant pour choisir le /dev/video0et cliquez sur Play.

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TUTORIEL - DIFFUSER AVEC WEBCAMSTUDIOTout ce que je fais dans mon fi-

chier Home (faire défiler vers lehaut/le bas, ouvrir un dossier, etc.)sera transmis àVLCparWCS.

QUE LE SON SOIT…La procédure de l'ajout du son est

similaire. Vous cliquez sur l'input(entrée) Audio :

La fenêtre d'input Audio s'affichera,mais il faudra l'ajuster, comme vousl'avez fait pour la fenêtre du bureau.Cliquez sur l'icône Audio Source etsélectionnez votre source audio :

Si vous cliquez sur le bouton PLAYde l'entrée audio, une chose curieusese passe : l'aperçu deviendra tout noir.Ceci est dû au fait que l'entrée audio(sans vidéo) soit à égalité avec lavidéo. Vous devez changer le para-mètre Layer (couche) pour la sortiedesktop à 1. C'est en bas de la fenêtre

de sortie desktop. Maintenant, la vidéose joue par-dessus l'audio. J'ai réglél'entrée audio pour qu'elle diffuse toutce que joue l'ordinateur et je vais donclire un fichier audio et cliquer sur PLAYsurmonentrée audio (ci-dessus).

Et voilà ! De la vidéo et de l'audio àpartir de deux sources différentes enune seule sortie. Vous pouvez faireglisser l'icône blanc sur noir d'un haut-parleur pour augmenter/baisser levolume. Les barres vertes s'élève-ront/s'abaisseront avec l'audio pourvous signaler que l'audio est en traind'entrer. Pour épargner le processeur,

vous pouvez cliquer sur le X à côté dubouton PLAY pour désactiver la créa-tion de la courbe.

Pour que votre audio fasse partiede la sortie, n'oubliez pas de cliquersur le bouton « Audio Output » dansle voletOutput à droite.

Cocher audio (live) dans VLC estun peu délicat, mais cochez-le aumoyen du bouton Record (dans levolet Output). Il vous demandera unemplacement et un nom. Vous pou-vez alors arrêter l'audio et lire la vidéoenregistrée pour vous assurer quel'audio soit également enregistré.

C'EST QUOI LA CHANSON ?

Bon. Vous savez très bien quequelqu'un va vous demander le nomde la chanson qui passe. Montrons-leur ce que c'est avec un peu de textesuperposé. Cliquez sur l'entrée Text :

C'est une grande fenêtre qui vouspermet d'entrer du texte à afficher,changer les coordonnés X/Y de l'em-placement de l'affichage du texte, sataille (largeur/hauteur) et la police etla couleur. Il faut cependant vous sou-venir que, comme pour l'entrée vidéo,vous devez changer le réglage Layer(couche) à 2 cette fois-ci, car il fautque le texte apparaisse sur la vidéo.

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EXTRA! EXTRA!LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.

Par ailleurs, si vous regardez le côtédroit de n'importe quelle page dusite, vous verrez les cinq derniersmessages.

N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus.Peut-être que c'est quelque chosequi puisse passer du site aumaga-zine.Amusez-vous bien !

TUTORIEL - DIFFUSER AVEC WEBCAMSTUDIOVoilà, c'est tout. Trois sources d'en-

trée distinctes dans une seule sortiewebcamvirtuelle (à droite).

Vous pouvez faire beaucoup plusavec WCS. Vous pouvez ajouter deseffets vidéo à votre input ; faire cli-gnoter ou osciller le texte sur l'écran ;ajouter des animations à votre sortie ;ajuster l'opacité pour que des chosess'atténuent l'une par-dessus l'autre.Beaucoup, beaucoup plus. Cliquez surla fenêtre input, puis regardez dansles onglets FX/GSFXpour des effets.

Toutefois, surveillez bien les cou-ches. Si quelque chose ne s'affichepas au départ, il pourrait avoir besoind'un réglage Layer plus élevé.

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'est legenre de personne qui fait de l'artisa-nat de temps en temps ; actuellement,il bricole avecArduino.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PPaa rrttiiee 33 00

L'utilisation de clones rend facile lacréation de copies d'objets ou degroupes dans votre image. Comme nousl'avons vu le mois dernier, nous obte-nons un peu de variété en dissociantles groupes en plus petits morceaux àcloner et vous pouvez toujours dessinerdes objets supplémentaires sur vos clonespour les distinguer. Mais vous ne pouvezpas faire de grosses modifications devotre clone – modifier le tracé de laforme, par exemple – sans le convertird'abord en copie normale.

Bien que vous ne puissiez pas ap-porter des modifications significativesaux clones, ils ne sont pas non plusentièrement inertes. J'ai déjà montrécomment les tourner, les inverser, leschanger d'échelle et les incliner indé-pendamment de leurs objets parents.Cependant il y a une autre petite as-tuce dans l'arsenal des clones, qui né-cessitera un peu d'effort pour son para-métrage, mais qui vaut le coup danscertaines situations : les clones peuventchanger de contour et de remplissageindépendammentde leurs parents.

Vous nepouvez pas juste choisir n'im-porte quel clone pour lui donner unnouveau contour et/ou remplissage. Àla place, le contour ou le remplissagede l'objet parent doit avoir été « défait ».

La façon la plus rapide de défaire leremplissage ou le contour est de cli-quer avec le bouton droit sur le nuan-cier des couleurs dans la barre d'état enbas de la fenêtre d'Inkscape. Vers lebas du menu contextuel, vous trouverezune option « Ne pas définir le contour »ou « Ne pas définir le remplissage »[Ndt : selon la couleur sur laquelle vousaurez cliqué : remplissage ou contour].Sélectionnez la ligne et la couleur seraremplacée avec la mention « indéfini ».Vous pouvez aussi rendre indéfini le

contour ou le remplissage avec le bou-ton « ? » dans l'onglet approprié de la

boîtededialogueRemplissageetcontour.

Malheureusement, il y a des incon-vénients à rendre indéfini le contour oule remplissage de votre objet. Unremplissage indéfini est rendu en noir,ce qui est souvent déjà assez mauvais,mais un contour indéfini n'a aucun rendu,ce qui est désastreux quand l'objet quevous voulez cloner n'est fait que d'uncontour, sans remplissage – il disparaîtde l'écran ! Parce que les contours sontplus difficiles à illustrer (un objet invi-sible ne donne pas une superbe cap-ture d'écran !), nous allons commencerpar le cas de remplissages rendus indé-finis et nous reviendrons aux contoursplus loin dans l'article.

A titre de démonstration, j'ai des-siné deux cercles identiques, puis j'airendu indéfini le remplissage de l'und'eux. Vous pouvez le voir facilementpuisque le remplissage a été dessinétout en noir. C'est important de noterque « noir » et « indéfini » ne sont passynonymes, bien que l'affichage à l'écranpuisse le faire croire. Ensuite, j'ai clonéchaque cercle, puis modifié la couleurdu remplissage de chaque clone enjaune. Comme vous pouvez le voir, leclone du haut ignore le remplissagemodifié, comme tous les autres clonesvus précédemment. A l'inverse, le clone

du bas a remplacé le remplissage noir

«  indéfini » par la couleur que j'ai don-née au clone.

Le clone jaune a hérité de sa forme,son contour et son remplissage del'objet parent, mais affiche sa proprecouleur de remplissage. Nous pouvonsaller plus avant en créant des clonessupplémentaires à partir du seul parent,puis en donnant à chacun sa proprecouleur.

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TUTORIEL - INKSCAPEQuand on travaille avec une chose

aussi simple qu'un cercle, il n'y a pro-bablement pas d'intérêt à créer desclones ainsi plutôt que de copier le pa-rent et de changer le remplissage. Maisun objet parent est rarement aussisimple qu'un cercle et ses clones peu-vent toujours être tournés, inversés,mis à l'échelle et inclinés indépendam-ment. De plus, les remplissages ne sontpas limités aux couleurs simples : vouspouvez aussi utiliser des motifs ou insé-rer des gradients linéaires ou radiaux.Certes, l'interface utilisateur d'Inkscapea quelques difficultés avec autre choseque des couleurs simples, de sorte queles poignées d'édition des gradients nesemblent pas à leur place ou que lespoignées de mise à l'échelle du motifn’apparaissent pas du tout, mais le mo-teur de dessin vectoriel permet toutesces possibilités.

En reprenant notre exemple pré-cédent, mélangeons un peu le toutpour montrer quelques possibilités del'outil. D'abord je vais convertir le cercleparentenchemin, puis fignoler sesnœudspour obtenir une forme plus intéres-sante. Ensuite, je vais écraser, pencheret tourner certains des clones, et donnerà d'autres des remplissages différentsou transparents. Ils restent tous desclones – une modification du cheminparent les affectera tous – mais lestransformations combinées avec un rem-plissage indéfini donne à chacun uneapparence bien différente.

Dans l'article précédent, j'avais vantéles vertus du clonage des groupes plu-tôt que d'objets simples ; aussi vousserez satisfaits d'entendre que vouspouvez rendre indéfinis les remplissagesdans des groupes clonés. Tous les objetsdu groupe dont le remplissage est indé-fini auront la couleur du clone, alors queles autres objets seront clonés normale-ment, héritant de la couleur de remplis-sage de leur parent. Cette possibilité demélanger couleurs normales et indéfiniesà l'intérieur du parent peut être très utilesi vous voulez des copies assez voisinesavec quelques différences de couleursd'un clone à l'autre – imaginez que vouscréez des personnages pour une scènede foule, chacun d'eux avec un t-shirtde couleur différente.

Dans cet exemple, j'ai cloné ungroupe de cinq objets – quatre formes

dans un carré arrondi plus grand. Leremplissage du cercle et du trianglesont indéfinis, alors que l'étoile et lecarré ont des couleurs particulières. Vouspouvez voir que dans chaque clone lesformes ayant des couleurs définies res-semblent au parent, mais que ceux dontle remplissage a été rendu indéfini, uti-lisent la couleur définie sur le clone lui-même.

Vous noterez aussi que le cercle etle triangle prennent la même couleur

dans chaque clone. Une des limitationsmajeures de cette méthode est que lemoteur de dessin vectoriel considèreque tous les remplissages indéfinis sontidentiques. Il n'y a pasmoyen d'appliquerdeux couleurs pour vos clones, l'unepour le cercle, l'autre pour le triangle.Ou si… ?

Si vous voulez vraiment des cou-leurs supplémentaires dans vos clones,

cela peut se faire par une méthodesournoise et dissimulée. Une approcheserait d'empiler les clones identiquesles uns par-dessus les autres, chacunayant un remplissage de couleur dif-férente, puis d'utiliser des découpes pourne montrer que les parties souhaitéesde chaque clone. Une autre techniqueque j'ai utilisée dans le passé est decréer un filtre dans le parent qui«  tourne » la couleur d'un des objetsrendus indéfinis – nous approfondironsle sujet des filtres plus tard dans lasérie. Cependant, pour cet exemple, jereste simple : je m'arrange pour utiliserdeux couleurs dans les objets rendusindéfinis en utilisant un gradient li-néaire pour le remplissage. En créantquelques arrêts supplémentaires dansle gradient et en les réglant auxmêmescouleurs que le début et la fin du gra-dient, je crée des gradients commeceux-ci, ce qui me permet de donnerl'impression d'avoir deux couleurs dif-

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TUTORIEL - INKSCAPEférentes de remplissage.

Au début de cet article, j'avais pro-mis de revenir sur les contours indéfinis.Alors qu'un remplissage indéfini estrendu en noir, facile à voir et à repren-dre, un contour indéfini est aussi renduen noir, mais avec une épaisseur à zéro !Si votre objet à un remplissage – mêmes'il est indéfini – il est toujours visible àl'écran. Mais si vous rendez indéfini lecontour d'un objet sans remplissage, ildisparaît entièrement. Pour cette raison,ma première règle quand je travailleavec des contours indéfinis, c'est de neles rendre indéfinis qu'à la dernièreétape. Travaillez avec un contour colorétant que vous créez votre objet parentou votre groupe, et ne le rendez indé-fini qu'à la dernièreminute.

La seconde règle est de pas pani-quer si vous perdez de vue votre objet.Simplement utilisez le menu Affichage> Mode d'affichage > Contour, pourpasser dans un mode qui affiche lecontour de tous les objets Inkscape,même les plus invisibles. Et même dansce mode, vous pouvez encore sélec-tionner et manipuler vos objets et ilsrestent sélectionnés quand vous bascu-lez dans un autremoded'affichage.

Avec un contour indéfini dans votreobjet ou groupe parent, vous pouvezalors, non seulement définir la couleur(ou unmotif ou un gradient) du contourde chaque clone, mais aussi son épais-seur, lui ajouter un style de raccord, desterminaisons ou des pointillés. En fait,vous devez au minimum définir la cou-leur et l'épaisseur si vous voulez que le

contour soit visible. Malheureusement,vous ne pouvez pas définir des repèrespar clone et, si vous voulez des flèchesou des chevrons pour marquer lesnœuds de votre chemin, vous devrezles définir sur l'objet parent.

Avec les contours indéfinis, vousavez maintenant une autre méthodepour obtenir une couleur supplémen-taire sur vos clones. Avec un peu d'ima-gination, vous pouvez même détournerle contour pour disposer d'une deuxiè-me couleur de remplissage, si ça con-vient mieux à vos besoins. Dans l'exem-ple final, j'ai utilisé un remplissageindéfini sur la forme de gauche, ce quiest assez clair. Mais d'où vient la formededroite ?

Vous avez probablement déjà devinéqu'il est question d'un contour indéfini,mais comment devient-il une forme rem-plie dans les clones ? Le truc consiste àtirer un seul trait vertical dans le

parent, puis de lui donner une trèsgrande largeur – 40 px dans l'exemple –de façon à créer un rectangle large de40 px. Ensuite, j'utilise un chemin quidécoupe ce « rectangle » à la formevoulue, avant de rendre indéfini lecontour à la fin. Sur chaque clone je n'aiqu'à régler la couleur désirée du con-tour, avec une largeur de 40 px, et maseconde « forme remplie » apparaît.Vous pouvez aussi vous livrer à unstratagème similaire avec des masques,qui sont particulièrement utiles si vousvoulez donner l'impression d'un gradientdans vos clones.

Le capacité d'utiliser différents rem-plissages et contours sur des clones peutleur donner des aspects variés, à laréserve près que vous avez des parentsaux surfaces noires ou aux traitsinvisibles. Ne pouvoir agir que sur deux« paramètres » de chaque clone peutsembler limité, mais j'espère que vousavez maintenant vu comment, avec unpeu d'imagination, l'utilisation de mas-ques, de gradients, de découpes et defiltres vous permet d'aller un peu plusloin.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et 'Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvéesà :http://www.peppertop.com/shop/

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdd uu iinn oo

Le mois dernier, notre circuit a pudéterminer si un code entré par le

clavier était bon ou mauvais. Ce mois-ci, je lui ai ajouté la possibilité de faireune chose sur deux à l'aide d'une sim-ple instruction IF/ELSE.

J'ai ajouté une LED et un entierappelé « armed ». Au début « armed »est égal à zéro, et armedLed est égalà A0. Je vais maintenant devoir tordreles règles pour utiliser des brochesanalogiques pour les composants numé-riques car j'arrive rapidement à courtde broches avec tout ça !

Le point crucial de ce changementarmed est la commande IF/ELSE en-capsulée dans la commande IF/ELSEexistante dans la section guessPass-word () du code. Fondamentalement,voici ce qui se passe : si lemot depasseest correct et armed=0 (en d'autrestermes : le système est éteint), alors ilva effacer l'écran, afficher ARMED !,changer armed égal à 1, et allumer laLED rouge. Enfin, il affiche « Code todisarm: » (Code pour désarmer). Sinon,armed doit être égal à 1 (le systèmeest allumé), on affiche DISARMED !,on rend armed=0, et on affiche « Codeto arm: ».

Je dois avouer mes erreurs et j'aipassé des heures à essayer de com-prendre pourquoi mon IF/ELSE nefonctionnait pas correctement. Erreurde débutant : j'ai oublié d'utiliser ==dans l'instruction IF.

Après avoir réussi avec armé/dé-sarmé, je suis allé exhumer un de mescapteurs 37-en-1 et une photorésis-tance (une résistance dépendant dela lumière, LDR pour faire court). LaLDR va vers A1 avec une résistance de220 ohms sur une patte et son autrepatte branchée à la masse. Le capteurlaser va vers la patte positive de laLED et à la masse. Maintenant, quandle système est armé, le laser s'allumeenpointant vers la LDR.

Pour vérifier que la LDR enregistreeffectivement quelque chose, vousremarquerez que j'ai réintroduit lecode de série (à nouveau, en utilisantlavitessedetransmissionà9600bauds).Dans la boucle principale, mon codefait une lecture analogique de la bro-che A1 et imprime le résultat dans lafenêtre de série IDE. En d'autres termes,le nombre que la LDR retourne via sapatte analogique. En l'absence de laseret à la lumière de la pièce, la fenêtrede série montre un flux de chiffresvalant en moyenne 400-450. Lorsqueje couvre la LDR, il tombe aussi basque 100 à 150. Avec le laser pointantdirectement vers la LDR, la sortie sériemontre unpic de plus de 1 000. Presquele maximum qu'il peut atteindre. Donc

si, avec le laser allumé, je mets unobstacle sur le rayon, la LDR enre-gistre la perte du laser.

Lors de notre prochaine rencontre,nous (je l'espère !) aurons une alarmeavec détecteur de présence laser quifonctionne…

Code:http://pastebin.com/AjFDajHm

Y aurait-il des projets similaires quevous souhaiteriez que j'essaie ? En-voyez-moi un courriel à : [email protected]. Rappelez-vous : jesuis un débutant, ne me demandezpas de concevoir le prochain rover delaNASA !

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuelle-ment, il bricole avecArduino.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

Notre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLA GRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocumentODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

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dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier sur le site principaldu Full Circle.

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Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s'il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s'il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s'il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Alan Ward

CCoomm ppii lleerr uu nn nn ooyyaa uu -- PPaa rrttiiee 33

Dans la première partie de cettesérie, nous avons vu ce qu'est le

noyau Linux et, dans le deuxième cha-pitre, nous avons vu les différentesfaçons d'obtenir le code source et lesautres morceaux dont nous avonsbesoin pour le compiler. Maintenantquenous avons tous les bouts et piècesnécessaires, dans cette troisième par-tie, nous sommes enfin prêts pour leplat principal : la configuration, la com-pilation et l'installation du noyau.

Dans cette partie, je vais utiliserprécisément la version du code sourcedu noyau qui est dans les dépôtsUbuntu. Il y aura quelques différencessi le lecteur choisit d'utiliser la versiontéléchargée directement du projet Ker-nel.org. Une des raisons de le faireserait de travailler sur la version laplus récente du noyau - ou même, sion se sent vraiment aventureux, surune « release candidate » pour la pro-chaine version.

LE SYSTÈME DE CONFIGURATION

DU NOYAU

Si nous jetons un coup d’œil auxrépertoires du code source et aux fi-

chiers qu'ils contiennent, nous trouve-rons une série de fichiers dont nouspouvons comprendre rapidement lebut. Les fichiers avec l'extension .c sontclairement des fichiers de code sourcedans le langage de programmation C,et ceux avec l'extension .h sont desen-tête de fichiers pour lemême code.Dans la partie 2 de cette série, nousavons également appris que le Make-file que nous trouvons dans chaquerépertoire et sous-répertoire est unfichier qui donne au compilateur desinstructions sur la façon de compilerle code source : quels fichiers sourcescompiler, comment nommer les fichiersde sortie et quels paramètres du com-pilateur utiliser.

Lorsque nous parcourons chaqueMakefile, nous pouvons voir que lefichier dans chaque répertoire se réfèreuniquement au code source placédans ce répertoire. Cela signifie qu'il ya une séparation entre les différentesparties de l'arborescence des sourcesdu noyau : chaque répertoire ou sous-répertoire peut être compilé indépen-damment. Quand nous arriverons à lanotion de modules du noyau, nousverrons que cela signifie que nouspourrons compiler un seul module à

la fois, sans avoir à compiler le noyauentier si ce n'est pas nécessaire.

Mais quid des fichiers KConfig quenous pouvons également trouver danschaque répertoire ?

Ces fichiers sont des fichiers d'ins-tructions ciblés sur le système de con-figuration du noyau. Le noyau Linuxcontient vraiment beaucoup de code.En fait, cela représentait 15 millionsde lignes de code en 2011 (voirhttp://arstechnica.com/business/2012/04/linux-kernel-in-2011-15-million-total-lines-of-code-and-microsoft-is-a-top-contributor/) et 17millions de lignesen juin 2013 pour la version 3.10(http://www.extremetech.com/computing/175919-who-actually-develops-linux-the-answer-might-surprise-you).Par ailleurs, ces deux références sonttrès intéressantes puisque les deuxtraitent de la question de savoir quicontribue au code source du noyau.

Avec un tel mastodonte à com-piler, nous aurons besoin d'une sortede système de configuration automa-tique. C'est là que les fichiers KConfiginterviennent, en donnant des ins-tructions sur les options qui sont dis-

ponibles dans chaque répertoire, pouraider à créer un script géant pour laconfiguration du noyau.

Par exemple, dans le répertoiresource security/selinux, le fichierKconfigcontient le paragraphe :

configSECURITY_SELINUX_BOOTPARAM

bool "NSA SELinux bootparameter"

depends on SECURITY_SELINUXdefault n---help---

Cette option ajoute unparamètre de noyau« 'selinux' », qui permet dedésactiver SELinux audémarrage. Si cette optionest sélectionnée, lafonctionnalité SELinux peutêtre désactivée avecselinux=0 sur la ligne decommande du noyau. Le but decette option est de permettrede distribuer une seule imagedu noyau avec SELinuxintégré, mais pasnécessairement activé.

Si vous ne savez pas commentrépondre à cette question,répondez N.

Ceci devrait être globalement ex-plicite. Le paragraphe indique au scriptde configurationqu'il doit afficher à l'uti-

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LABO LINUXlisateur une case booléenne (vrai/faux),grâce à laquelle le nouveau noyaupeut être configuré pour accepter ounon le paramètre de démarrage « se-linux » qui permet de désactiver audémarrage le module de sécurité ren-forcée (« Security Enhanced Linux »,ou SELinux). Naturellement, ce n'estpas une très bonne idée sur un sys-tème de production et c'est pourquoil'option par défaut est « n » - pour« non ».

Dans le fichier net/ipv6/Kconfig,nous trouvons un exemple plus com-plexe :

config INET6_TUNNEL

tristatedefault n

config IPV6_TUNNEL

tristate "IPv6: IP-in-IPv6tunnel (RFC2473)"

select INET6_TUNNEL---help---

Support pour les tunnelsIPv6-in-IPv6 and IPv4-in-IPv6décrits dans la

RFC 2473.Dans le doute,

choisissez N.

Le premier paragraphe concernele module qui permet au noyau decréer des tunnels à travers l'espaced'adressage IPv6. L'utilisateur, dansce cas, verra une boîte d'option à trois

états, qui donnera plusieurs options :••« Y » pour compiler le module direc-tement dans le noyau. Il sera inclusdans le fichier vmlinuz et chargé audémarrage du système, qu'il soit uti-lisé ou non.••« N » pour exclure le module du nou-veau noyau.••« M » pour compiler le module com-me un fichier chargeable, qui ne serapas chargé dans la RAM au démar-rage,mais seulement si c'est nécessairependantlefonctionnementdusystème.

Le deuxième paragraphe dépendde la présence de ce qui précède : s'ilest présent, l'utilisateur peut configurerle support pour les tunnels RFC2473soit sousformedemodule, soit intégré.

Maintenant, nous avons besoin

d'accéder au script de configurationlui-même. Cependant, avant de le faire,il est habituellement recommandé decommencer par nettoyer toute confi-gurationrestante.Pourcefaire, lancez:

$ make mrproper

Comme indiqué dans la partie 2,nous avons à notre disposition aumoins quatre scripts de configurationdifférents. Deux sont basés sur desenvironnements textuels : « make con-fig » et « make menuconfig ». Deuxautres sont graphiques : « make xcon-fig » basé sur la boîte à outils Qt et« make gconfig » basé sur les biblio-thèques Gtk. Faites votre choix - aubout du compte, tous ces scripts s'ap-puient sur les mêmes fichiers Kconfig.Dansmon cas, j'utiliserai :

$ make menuconfig

principalement parce que je suis àl'aise avec cet environnement légerque j'utilise depuis de nombreusesannées (ma période Slackware, pourêtre précis). Vous devriez voir quel-que chose ressemblant à l'image ci-dessous (bas de col. 2 et 3).

CONFIGURER LE NOYAU

Les options entre crochets sont deschoix booléens, qui nous permettentd'activer « [*] » ou désactiver « [ ] »une fonctionnalité. Certains choix peu-vent nous être imposés par d'autresoptions que nous avons sélection-nées antérieurement et, dans ce cas,le widget apparaîtra comme « -*- ».Les options qui ont trois choix pos-sibles apparaissent ainsi, et nous per-mettent d'activer une fonction direc-tement dans le noyau « <*> », commeun module chargeable « <M> » oudésactiver la fonction « < > ». Dans cedernier cas, la fonction ne sera pasdisponible du tout sur le nouveaunoyau.

Des options dont la description setermine par «—> » indiquent un sous-menu auquel vous pouvez accéderavec la touche ENTRÉE. La plupartdes touches de navigation sont indi-

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LABO LINUXquées à l'écran, la seule exceptionimportante étant la BARRE D'ESPACEqui est très utile pour basculer entreles différentes options.

La plupart des options disponiblesne seront pas forcément utiles lors dela compilation de notre premier noyau.Je conseillerais au lecteur de laisser lesoptions par défaut, elles conviennentpour les modes d'utilisation typiques.À la place, je voudrais souligner plu-sieurs caractéristiques spécifiques quipeuvent être plus intéressantes.

La première sur laquelle je vou-drais m'arrêter est la première optionprésentée dans le menu, « noyau 64-bit ». Il semblerait logique qu'on puissecompiler un noyau 64-bit sur une pla-teforme 64-bit (ordinateur et systèmed'exploitation), puisque les fonctionsde la bibliothèqueCappropriées serontdisponibles, et de même pour la com-pilation d'un noyau 32-bit sur un sys-tème 32-bit. Cependant, il devrait éga-lement être possible en théorie d'allerun peu plus loin dans le monde Linux,comme pour UNIX dont il est dérivé.Dans ces systèmes, il doit être tout àfaitpossibled'effectuer cequ'onappellela « compilation croisée », qui permetde compiler un programme destiné àune plateforme sur une autre plate-forme. Cela vaut aussi bien pour com-piler un noyau 64-bit sur une ma-

chine 32-bit, que l'inverse. Malheureu-sement, dans la pratique mon ex-périence avec Ubuntu 14.04 et la ver-sion 3.13.11.2 des sources du noyaum'amène à dire que cela ne fonc-tionne pas : la compilation croisée enelle-même fonctionne, mais les noyauxobtenus ne s'exécuteront pas sur l'or-dinateur cible (le nouveau noyau netrouvera pas le programme init, mêmeavec le paramètre « init= » approprié).Ainsi, pour le moment, nous devonsvraiment compiler un noyau 32-bit surun système d'exploitation 32-bit, et unnoyau64-bit surunordinateur64-bit.

À la deuxième option, « Confi-guration générale », nous avons plu-sieurs choix très basiques pour notrenouveau noyau. Nous n'allons pas ytoucher pour la plupart, sauf « nomd'hôte par défaut » et « signature deversion arbitraire ». Ces deux optionssont celles qui estampillent chaquenoyau avec les informations qui peu-vent être récupérées dans le systèmede fichiers virtuel /proc. Essayez cecisur votre ordinateur, cela ne peut pasfaire demal :

$ cat /proc/version_signature

Ubuntu 3.13.0-24.47-generic3.13.9

Dans mon cas, le nom d'hôte surlequel le noyau a été compilé n'est pas

indiqué, car celui qui a compilé lenoyau 3.13.0-24 pour Linux Mint alaissé l'option de nom d'hôte par dé-faut à sa valeur par défaut « aucun ».Par ailleurs, la chaîne de caractères« Ubuntu 3.13.0-24.47-generic 3.13.9 »est ce qu'il y avait dans l'option « ver-sion arbitraire ».

J'ai changé ces options dans lacapture d'écran (ci-dessous), puisquec'est toujours une Bonne Idée ™ dedonner à vos noyaux une chaîne d'iden-tification. Cela peut aider à compren-dre plus tard dans quel but précisvous avez compilé un noyau précis.Un numéro de version peut égale-ment vous servir lorsqu'une série denoyaux est compilée pour tenter derésoudre un problème particulier : ils

peuvent être utilisés pour noter etsuivre les progrès.

Revenons au niveau demenu initialet entrons dans la configuration du« Typedeprocesseur et options ». C'estlà que le gros du travail commence etque nous pouvons affiner notre nou-veau noyau pour le matériel sur le-quel nous voulons l'exécuter. Cettesection nous donne aussi une idée del'extrême variété des différentes archi-tectures physiques que gère le noyauLinux : microcode spécifique pour pro-cesseurs Intel et AMD, options logi-cielles telles que Linux en tant quesystème d'exploitation d'une machinevirtuelle invitée au sein de Linux lui-même, etc.

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LABO LINUXSi nous nous arrêtons une minute

sur l'option « Support du multi-traite-ment symétrique », c'est là que nouspouvons désactiver le support multi-processeur à l'intérieur du noyau. Cer-tains d'entre nous se souviennent dutemps où le support multi-processeurétait un ajout (payant) sur un systèmeWindows, même les variantes pourserveurs. En tout cas, c'est intégré pardéfaut dans le noyau Linux depuis laversion 2.0. Même si elle peut êtredésactivée, cela présente vraiment peud'intérêt de nos jours. La plupart desprocesseurs actuels contiennent plu-sieurs cœurs, ou au moins de l'Hy-perThreading qui fait qu'un seul noyauapparaît au système d'exploitationcomme s'il contenait différents cœurslogiques (généralement deux par cœurphysique). SMP est le sous-systèmequi gère tout cela. En revanche, lors-qu'on compile un noyau pour un pro-

cesseur très limité sur une machineavec très peu de RAM, il est possibled'enlever cette partie du noyau et delibérer quelques dizaines de Ko deRAMqui autrement seraient occupés.

En descendant dans le sous-menu« Famille du processeur », on peutchoisir de compiler pour une famillespécifique de processeurs. Si nousavons choisi de compiler un noyau 64-bit, nous aurons le choix entre lafamille d'origine Opteron/Athlon, lesfamilles anciennes ou nouvelles d'IntelXeon, l'Intel Atom 64-bit, et enfin uneoption par défaut « Generic-x64-64 ».Ce dernier est le choix le plus con-servateur, et peut-être le meilleur sinotre nouveau noyau risque d'être exé-cuté sur plusieurs ordinateurs.

Si nous avons choisi de compilerun noyau 32-bit, l'éventail des optionsest un peu plus grand, reflétant l'évo-

lution des processeurs IA-32 au coursdes années. Le i386 d'origine a main-tenant été supprimé et les choix dé-marrent au i486, passent par les dif-férentes générations de processeurs32-bit Pentium I, II, III et IV, plusieursvariantes par AMD et d'autres mar-ques, pour finir avec l'Intel Core 2 etl'Intel Atom 32-bit. En règle générale,il est souvent préférable de viser tropbas plutôt que trop haut, car les pro-cesseurs les plus récents ont géné-ralement une compatibilité descen-dante avec des offres plus anciennes.De nos jours, la compilation d'unnoyau avec « Pentium III/Celeron/Pen-tium III Xeon » est probablement unchoix raisonnable pour la plupart descas d'utilisation (ci-dessous à gauche).

Comme mentionné dans la pre-mière partie de cette série, il a étéquestion du changement récent de

certaines distributions pour inclure lafonctionnalité « Physical Address Exten-sion » (PAE) par défaut dans les noyaux.Certaines versionsduPentium III avaientcette option désactivée dans le maté-riel, donc un noyau avec PAE activé nepeut pas fonctionner sur ces proces-seurs. Pour compiler un noyau avecPAE désactivé, en premier lieu, il doits'agir d'un noyau 32-bit : les versions64-bit contiennent toujours un méca-nisme similaire à PAE puisque cesprocesseurs sont conçus pour gérerplus de 4 Go de mémoire - c'est l'undes avantages d'utiliser des nombresavec plus de « bit » dans votre ar-chitecture.

Lorsque vous avez choisi l'optiondu noyau 32-bit, allez dans « Type deprocesseur et fonctionnalités » et,vers le dernier tiers de la liste, il y aune option appelée « Support de la

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LABO LINUXMémoire Haute » (page précédenteen bas à droite). Celle-ci doit êtreactivée afin d'accéder à l'intégralitédu contenu d'une mémoire RAM de 4Go, ou pour aller jusqu'à 64 Go. Sil'option de 64 Go est activée, l'optionPAE sera insérée dans lemenu un peuplus bas. Si le support de la mémoirehaute est désactivé (utiliser jusqu'à 3Go de RAM) ou sur le choix de 4 Go,PAE devrait être désactivé automa-tiquement.

Enfin, si vous souhaitez examineret/ou configurer les pilotes supplé-mentaires apportés par Canonical auxsources du noyau, retournez au menuprincipal et vous trouverez un sous-menu séparé « Pilotes tiers fournispar Ubuntu » (illustré ci-dessous) qui

en contient une partie. Naturellement,ceci est inclus uniquement avec laversion du code du noyau des dépôtsUbuntu.

Lorsque vous êtes satisfait de voschoix, quittez le menu de configu-ration, en sauvegardant la configura-tion dans le fichier par défaut .config.

COMPILER LE NOUVEAU NOYAU

La compilation du noyau comportedeux étapes différentes : compiler lenoyau lui-même, et compiler les mo-dules chargeables - bien que cetteseconde partie ne soit effectuée quesi l'option pour les modules a étéactivée, cequiestgénéralement lecas.

Pour commencer ce très longprocessus, exécutez la commande :

$ make

et la cible par défaut du Makefile, àsavoir la compilation du noyau, seraexécutée. Initialement, cette commandecompilait seulement le noyau propre-ment dit, mais dans les versions ré-centes des sources du noyau, à la foisle noyau et ses modules sont com-pilés etmis à jour.

Soyez prêt à voir le processeurtravailler très dur et pendant unepériode de temps prolongée. Il estimportant de s'assurer que la venti-lation est adéquate car l'ordinateuraura tendance à chauffer (c'est mieuxde faire ceci sur une machine de bu-reau, si possible), et consommerabeaucoup d'énergie - branchez-le encas d'exécution sur la batterie ! Sur undual-core Intel Core i5, le processusde compilation complète a pris envi-ron deux heures :

réel 126m0.103sutilisateur 117m35.622ssystème 13m31.106s

Si nous faisons un changement dansla configuration du noyau, comme parexemplemodifier la chaîne de versionarbitraire comme ci-dessus, l'exécutiond'un nouveau processus de compilation

devra compiler uniquement les partiesqui ont changé. Si notre modificationn'affecte que le noyau lui-même, tousles modules devront être vérifiés,mais pas compilés. De nombreux sous-systèmes du noyau lui-même n'aurontpas besoin d'être recompilés, des réper-toires entiers du code source serontlaissés inchangés. Le temps de com-pilation sera considérablement réduit,par exemple :

réel 5m51.928sutilisateur 2m19.265ssystème 0m27.180s

En revanche, si une modification aété apportée dans l'un des modules,nous pouvons préciser que seuls lesmodules doivent être vérifiés pour lesmodifications et compilés si nécessaire,pas le noyau lui-même. Ceci est géréavec la commande :

$ make modules

et peut considérablement réduire letemps de compilation, en fonction dunombre de modules modifiés et del'importance de ces changements. Parexemple, surmon système :

réel 2m42.214sutilisateur 1m29.390ssystème 0m16.867s

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LABO LINUXINSTALLER LE NOYAU

Une fois que le noyau et les mo-dules ont été compilés, on peut lestrouver dans les mêmes sous-réper-toires que les fichiers source. Parexemple, dans le sous-répertoire mm(gestion de la mémoire), vous trouve-rez à la fois les sources des routinesde gestion demémoire dansmm/mem-pool.c, et le fichier objet compilémm/mempool.o.

Une fois que chaque fichier sourcea été compilé en un objet, ils doiventêtre reliés entre eux dans un fichierexécutable pour le noyau et transfor-més en fichiers de module chargeablespour chaque module. Le noyau lui-même est un fichier vmlinux dans laracinede l'arborescenceet devrait peserenviron 158 Mo. Ce fichier devra êtrecompressé et placé dans le répertoire/boot. Une fois compressé avec gzip,bzip ou LZMA, la taille du noyau peutdescendre aux 5-6 Mo qu'on attendpour un fichier du noyau Linux.

En ce qui concerne les pilotes,leurs fichiers de modules chargeablescompilés et liés portent l'extension.ko (« kernel objet » ou objet de noyau),et sont distribués dans l'arborescencesource côte-à-côte avec les fichiers .cet .o. Par exemple, on trouvera le

module de tunnel IPv6 sous formecompilée et liée dans net/ipv6/ip6_tun-nel.ko.

Afin d'exécuter notre nouveau noyau,nous aurons besoin d'effectuer quatreactions distinctes :••Les modules doivent être séparésdes fichiers sources et copiés dansle  répertoire /lib/modules/<nom-du-noyau>/kernel.••Le noyau lui-même doit être com-pressé, et le fichier compressé placédans /boot.••Les modules doivent également êtreintégrés dans un fichier compresséinitrd (système de fichier initial), éga-lement placé dans /boot.••Nous devons également mettre àjour la configuration du gestionnairede démarrage GRUB de manière àinclure le nouveau noyau dans les op-tions de démarrage.

Heureusement, il y a une ciblespécifique disponible pour que makefasse tout cela automatiquement.Puisque nous ferons des change-ments dans la configuration du sys-tème, nous devrons le faire avec desprivilèges d'administrateur, donc lacommande « sudo ». C'est aussi lemoment où nous pouvons sérieuse-ment casser des choses dans notresystème, alors procédez avec pru-dence et uniquement lorsque vous

êtes sûr que les étapes précédentesse sont déroulées correctement. En-suite, pour installer les modules dans/lib (étape 1 ci-dessus), saisissez :

$ sudo bash

# make modules_install

Vous verrez chaque fichier .kodéfiler sur l'écran pendant qu'il est re-copié. Maintenant, nous sommes prêtspour faire le noyau lui-même. Sai-sissez :

# make install

et le script exécutera les étapes 2, 3et 4 à la suite à votre place. Vousverrez alors la sortie de l'outil deconfiguration de GRUB grub-mkcon-fig à l'écran et les nouveaux fichiersferont leur apparition dans le ré-pertoire /boot :••vmlinuz-3.13.11.2 (ou similaire) : lenoyau compressé ;••System.map-3.13.11.2 (ou similaire) :une table des symboles dans le noyauet leurs positions correspondantes

dans lamémoire ;••Initrd.img-3.13.11.2 : le système defichiers compressé (avec les modulesgénérés à partir de /lib) nécessairepour effectuer le démarrage initial dusystème.

ESSAYER NOTRE NOUVEAU

NOYAU

Puisque le processus automatiqued'installation a pris soin de la confi-guration de GRUB pour nous, tout ceque nous avons à faire maintenantest de redémarrer l'ordinateur. Dansle menu de GRUB, la première entréeque nous trouvons est simplement« Ubuntu » et c'est celle qui correspondà notre nouveau noyau. Au moins uneautre entrée sera présente en des-sous, intitulée « Ubuntu 14.04 LTS »ou similaire. C'est l'ancien noyau, tou-jours disponible en réserve au cas oùle nouveau noyau ne fonctionneraitpas commeprévu.

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Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

LABO LINUXDémarrez avec le nouveau noyau -

avec la touche Entrée - et norma-lement le système devrait apparaître.En fait, il devrait être plutôt difficilede voir que le nouveau noyau estutilisé. Cependant, si nous ouvrons unterminal et utilisons la commandeuname, nous devrions voir la des-cription et la date de notre nouvellecompilation du noyau :

$ uname -a

Linux alan-lenovo 3.13.11.2#5 SMP Sat Jul 19 21:32:47CEST 2014 x86_64 x86_64x86_64 GNU/Linux

Cette information peut égalementêtre trouvée en regardant dans le fi-chier /proc/version, tandis que /proc/ver-sion_signature contient la chaîne decaractères libre de la « version arbi-traire » que nous avons saisie lors dela configuration :

$ cat /proc/version_signature

Ubuntu 3.13.0-24.47-generic-alan

Si vous avez réussi à nous suivrejusqu'ici, félicitations ! Ce que vousvenez de réussir est assez difficile - oupresque impossible pour les humainsmortels - avec la plupart des systèmesd'exploitation actuels. Maintenant,faites-vous plaisir et essayez votre nou-

veau noyau. Comment se compare-t-ilavec l'ancien ? Qu'en est-il de la vi-tesseetde l'utilisationde lamémoire ?

Dans la prochaine partie de cettesérie, nous allons examiner la façonde faire des changements et d'appli-quer des réglages simples à notrenoyau, et comment ils affectent lesperformances du système.

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HTTP://BIT.LY/1 RG1 QDE

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CCRRII TTII QQUU EEÉcrit par Ronnie Tucker

MMEEGG AAssyynn cc

Après que le très médiatisé siteMegaupload a été démantelé, son

fondateur, Kim Dotcom créa MEGA.MEGA est un site d'hébergement dansles nuages qui offre aux utilisateurs unespace géant et gratuit de 50 Go. Unclient Linux avait été annoncé depuis ledébut ;maintenant, c'est fait.

Si vous allez voir sur : https://me-ga.co.nz/#sync vous serez accueilli parun choix de plusieurs distrib. Linux (32et 64-bit), avec un bouton de téléchar-gement.

Pour Ubuntu (et ses variantes), voustéléchargerez un fichier .deb sur lequelvous pourrez double-cliquer pour l'ins-taller, comme d’habitude. Vous serez

aussi invité à créer un compte gratuitsur le site. Vous utiliserez ces iden-tifiants pendant l'installation de MEGA.Durant ce temps, vous aurez aussi àchoisir où vous placerez votre réper-toire MEGAsync (dans /home/nom_uti-lisateur par défaut) et s'il y a d'autresrépertoires que vous voulez garder syn-chronisés avec le nuage.

Une fois installé, vous verrez, dansla barre de tâches, un cercle rouge avecun M blanc au centre. Cliquez dessuspour afficher quelques statistiques debase de votre compteMEGA.

Si vous avez faitune installation pardéfaut, vous verrezaussi un nouveau

dossier dans votre répertoire /home. Ils'appelleMEGAsync.

Tout ce que vous mettez/sau-vegardez dans ce dossier sera automa-tiquement téléversé dans votre espacedu nuage MEGA. Ce dossier fonctionneexactement comme celui de Dropbox.Et, commec'est le caspourDropbox, vouspouvez accéder à vos fichiers depuisl'interfaceWeb.

Vous pouvez télécharger/téléverserdes fichiers par l'interface Web et ledossier MEGAsync se mettra à jour enconséquence. Vous pouvez aussi utili-ser leurs plugins Chrome/Firefox ou leurappli. mobile pour accéder à votreespace.

Il faut reconnaître que Dotcom etson équipe ont certainement fourni ungros travail. Il n'y a pas beaucoup d'au-tres sites d'hébergement qui proposent50 Go gratuits (avec possibilité d'abon-nement en sus), des applis sur mobileet navigateurs, une interface astucieuseet un service sacrément bien sécurisé.Dotcom a régulièrement récompensé desgens signalant des erreurs ou des vul-nérabilités(https://mega.co.nz/#blog_19).

Ma seule critique envers MEGA estle manque de mises à jour régulières.Ma vitesse de téléversement est assezdésastreuse, de sorte que je préfére-rais pouvoir synchroniser mes fichiers àquatre heures dumatin, pendant que jedors. J'espère voir cette possibilité dansuneprochainemise à jour.

Il ne reste plus que vous, Google, quine fournissez pas de client Linux pourGoogle Drive. Hello ? Vousm'entendez ?

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MMOONN HH II SSTTOOII RREEÉcrit par AURO KUMAR SAHOO

Je suis un utilisateur on ne peut plusdébutant et je viens de laisser tom-

berWindows complètement.

Ma première rencontre avec Linuxeut lieu dans mon bureau où j'ai vuque les serveurs tournaient sous unautre système d'exploitation. Quandj'ai demandé ce que c'était, la réponsefut Red Hat Linux et on m'a dit quec'était principalement des techniciensen informatique et des geeks et qu'ilavait moins de support pour le multi-média, comparé à Windows ou Macqui prennent en charge Adobe, Corelet des programmes similaires.

Je suis cinéaste et j'ai le diplômed'une école de cinéma gouvernemen-tale avec des connaissances appro-fondies du celluloïd, du traitementchimique et de l'étude d'optique. Lorsde mes débuts dans l'industrie àOdisha en Inde, j'ai remarqué qu'ellemigrait lentement vers le numériqueet qu'une partie de mon pays (Mum-bai) est presque entièrement numé-risée pour ce qui concerne la créationmultimédia.

En tant que caméraman essayantde faire avancer sa carrière, je suis allé

à Mumbai et, parce que tout autourde moi était numérisé, j'ai lentementcommencé une exploration du mondedigital. Après 4 ou 5 ans, j’ai acquis ungrand savoir-faire en gestion d'un sys-tème d'exploitation (il s'agissait ici deWindows XP), sa réinstallation, l'instal-lation de programmes comme Adobe,Corel, etc., la compréhension du net-toyage d'unOS et l'entretien d'un sys-tème en utilisant la défragmentation,le nettoyage du disque, etc. Pendantl'acquisition de ces connaissances(grâce auWeb et à Google), j'ai détruitpas mal de mes données, plusieursfois. J'installe et je désinstalle des pro-grammes, des OS même, mais mesconnaissances de l'informatique sontextrêmement basiques, par ailleurs.

Puis on m'a fait don d'un portableavec Windows XP pré-installé et jel'utilisais, mais je trouvais son démar-rage, sa lenteur et ses problèmes deplantage et de virus très frustrants.Ceux-ci m'ont amené à rechercher unautre OS qui serait plus stable et queje pouvais utiliser chez moi pour fairedes trucs comme traiter un fichierWord, créer quelques présentations,regarder des photos et des vidéos etécouter de lamusique.

Honnêtement, je ne pouvais pasacheter un Mac, car il coûte très cher ;ainsi mes recherches sur Google m'ontconduit à Ubuntu. Je l'avais vu avantsur l'ordinateur de ma sœur, mais jen'y avais jamais pensé, puisque, quandj'ai demandé ce que c'était, ellem'avaitrépondu qu'elle faisait de la program-mation enmatière d'ingénierie dessus.Ainsi, j'avais l'impression que c'étaitun OS pour les programmeurs et lesingénieurs de système avancés ou d'or-dinateur personnel, mais pas pour lesutilisateurs de base.

Après un an, quand j'ai posé desquestions à un collègue, qui est un TIprofessionnel, au sujet d'un systèmed'exploitation alternatif et que j'ai ex-pliqué ce dont j'avais besoin, il m'asuggéré, un après-midi lorsqu'on pre-nait le thé ensemble, qu'Ubuntu feraittout ce que je voulais comme ordi-nateur domestique et, en plus, c'estgratuit. On était alors en décembre2013, et, sur les sites Windows, ils necessaient de conseiller une mise à ni-veaudeXPvers7ou8avantavril2014.

J'ai fait une mise à niveau, maisvers Ubuntu 12.04. J'ai lu leur siteWeb,comment l'installer, utiliser la Logi-

thèque, et ainsi de suite.

Maintenant, jeme suis retourné surmon passé, dix ans en arrière. Commemec qui aime faire des expériences,j'ai commencé à l'examiner et, puis-que j'étais un utilisateur on ne peutplus débutant et un utilisateur debase, qui ne s'était jamais même servide MS DOS, vous n'imaginerez jamaisce qui m'est arrivé. Lorsque je lisaisdifférents articles, je ne comprenaisrien quand ils écrivaient à propos desudo ou de get apt, etc. Un jour, dansla Logithèque, j'ai découvert le maga-zine Full Circle (le numéro 80) et j'aitout de suite téléchargé tous lesnuméros, du 0 au 79, et les ai lus dudébut à la fin. Ainsi, j'ai eu une pré-sentation de Linux et j'ai appris beau-coup plus de choses, y compris ausujet des distrib. disponibles. J'ai télé-chargé Bodhi Linux, Kubuntu, LXDE,Lubuntu, Pinguy OS, Crunch bang etUbuntu studio, et les ai tous explorés.

Mon apprentissage m'a pris beau-coup de temps et, à la maison, je lisaisles PDF sans cesse, comme si je pré-parais un examen. Et j'ai dépensé beau-coup d'argent (en Inde, Internet estlent, l'abonnement Internet pour les

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MON HISTOIREdonnées coûte cher aussi et les ser-vices informatiques dans le nuagerestent cauchemardesques, sauf dansles grandes villes) ; j'ai mis à niveaumon XP avec, mais je suis contentparce que, maintenant, je suis libre dechoisir.

Pour ma satisfaction personnelle,j'installe une nouvelle distrib. Linuxtoutes les 1 ou 2 semaines et cela faitmaintenant deux mois que je suis sousLinux et plus d'un mois que je lis leFCM. Je suis heureux de pouvoir choi-sir et récupérer des programmes quise substituent à Windows pour l'infor-matique chez moi (je ne suis pas en-core prêt à suggérer qu'on l'utilise aubureau, car je suis toujours au staded'exploration des capacités de Linux )et je fais de la création multimédiachez moi, même un certain niveau decréation multimédia professionnelleest possible, avecUbuntu Studio.

J'ai également envoyé quelquessuggestions par courriel à Ubuntu etCanonical et je voudrais vous les sug-gérer aussi. J'espère qu'il y aura quel-ques articles, étant donné que mesconnaissances sont minimes et con-cernent la représentation graphiquepour la plupart, car je suis un toutnouvel utilisateur.

1. Serait-il possible de rendre Ubun-

tu davantage interface graphique queligne de commande ? En effet, je pensequ'une personne ayant zéro connais-sance peut commencer à utiliser Win-dows même sans soutien communau-taire et vous pouvez aussi penser àAndroid. Les gens qui utilisent dessmartphones ne saventmêmepas quec'est un OS, ils l'utilisent tout simple-ment. Ils téléchargent des applis duPlay Store, retouchent des photos,partagent des vidéos, etc.

Personnellement, je pense doncqu'Ubuntu devrait être plus convivial,plutôt que ce qu'il est aujourd'hui. Ondevrait pouvoir l'installer et l'utilisertout simplement.

2. Puisque tout le monde n'a pasInternet, ou pourrait avoir une con-nexion lente, et puisque Ubuntu faitmoins d'un Go (avec beaucoup deplace restante), vous devriez rajouterdes logiciels supplémentaires commeGimp, Inkscape, VLC aux applicationsdans les dépôts. J'ai vu des gens lesinstaller et ensuite les enlever parcequ'ils ne savent pas jouer un mp4 ouquelques fichiers images ou audios.

Masuggestionest la suivante : pour-riez-vous rajouter des applications sup-plémentaires comme il reste de laplace sur le DVD. S'il y a un problèmedans certains pays, alors on pourrait

faire des distributions différentespour les États-Unis, la Chine, le Royau-me-Uni, l'Inde, etc.

Par exemple openSUSE a des pa-quets additionnels de langages enformat ISO à télécharger pour dessystèmes n'ayant pas de connexion àInternet.

3. Beaucoup de gens ont quittéUbuntu pour d'autres distrib. à l'arri-vée d'Unity. Ma suggestion est : pour-rait-on installer Ubuntu avec différentsenvironnements de bureaux et puislaisser à l'utilisateur le soin d'en sélec-tionner un lors de la connexion, toutcomme il peut actuellement faire avecUnity 2Det 3D ?

4. Je comprends les différencesentre Deb et exe. Deb a beaucoup dedépendances, mais on pourrait faireun paquet et quand on clique sur lelien, qu'il propose soit de l'enregistrersoit de l'installer. Ainsi, les gens pour-raient enregistrer les fichiers téléchar-gés et les distribuer, ou les installerdans un système hors ligne. On devraitmettre toutes les applications dispo-nibles dans des fichiers ISO afin queles gens puissent télécharger toutesles ISO, les graver sur DVD et créerfacilement un dépôt hors ligne. Je sug-gère également que, bien que beau-coup de solutions existent, comme

aptoncd, il devrait y avoir des pro-grammes comme sauvegarde des appli-cations, super sauvegarde, etc., à lamanière d'Android qui sauvegarde lesapplis Android comme Angry Birds,Gmail, Temple Run, etc.

5. Une demes suggestions très sé-rieuse est que, puisqu'Ubuntu est unsystème communautaire, il devrait fairedes sondages d'opinion pendant la sor-tie, du moins pour les versions LTS,pour essayer de savoir ce que veulentles utilisateurs, quels programmes doi-vent être inclus, lesquels doivent êtreenlevés.

6. Je sais qu'il y a des réponses àbeaucoup de mes suggestions, mais jevoudrais qu'Ubuntu soit plus convivial,même pour les gens qui y ont migré àpartir d'un autre système d'exploita-tion, ou pour des débutants sur Ubun-tu, ou sur les ordinateurs en général,sans devoir craindre la ligne de com-mande. La plupart du travail du sys-tème devrait pouvoir se faire aumoyend'une interface graphique.

7. Madernière suggestion : qu'Ubun-tu donne aux utilisateurs la liberté decréer leur propre OS ; dans un naviga-teur, ils pourraient demander le noyauqu'ils veulent, préciser les logiciels àinclure, ainsi que l'environnement debureau dont ils ont besoin. Son nom

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MON HISTOIREserait alors Linux libertaire ou MonLinux.

Maintenant, quelques problèmespersonnels ; pouvez-vous les trans-mettre à qui de droit en mon nom etm'aider, s'il vous plaît ?

Quelle distrib. utiliser me rend tou-jours aussi perplexe ; d'aucuns disentque Debian est la meilleure, d'autresdisent qu'elle nécessite des talents etdes connaissances. Certains suggèrentUbuntu, car c'est une distrib. commu-nautaire et d'autres encore disentqu'elle a suivi sa propre voie sans sesoucier de ce que veulent les utilisa-teurs, ni même de le faire en collabo-ration avec eux. Plusieurs disent Mintet d'autres distrib. Comme je vous l'aidéjà dit, j'ai essayé beaucoup dedistrib. : en tant que caméraman, j'aiapprécié Ubuntu Studio ; Mint m'a pluaussi (je suis actuellement sous Mint16 et il est rempli de tout ce qu'il mefaut). Pinguy aussi a beaucoup defonctionnalités. Je suis maintenant per-plexe.

Quand j'ai commencé à utiliserUbuntu, et quand je lisais d'anciensarticles et regardais mon bureau, j'avaisune autre impression et, maintenant,je pense qu'Ubuntu a une fixation surUnity. Quand j'ai essayéMint, il y avaitbeaucoup plus de liberté pour la per-

sonnaliser. Je ne sais pas laquelle uti-liser, laquelle est plus stable. Ubuntunécessite du travail supplémentaireaprès installation, comme récupérerun éditeur d'images : GIMP, Raw, Dark-table ; un éditeur de vidéos commePitivi, un gestionnaire de logiciels telsSynaptic et Gdeb, ou un lecteur devidéo comme VLC, ainsi que Java,Flash et des codes multimédia. Mint,pour la plupart, a tout ce qu'il faut etest personnalisable. Mais Ubuntu estle parent sur lequel est basé Mint. Jesuis perplexe : Ubuntu fait moins d'unGo et il y a beaucoup d'espace libre,alors pourquoi ne fournit-il pas d'au-tres interfaces utilisateur parallèle-ment à Unity ou des logiciels supplé-mentaires (commeUbuntu Studio) ?

J'utilise actuellement un portableLenovo B560 et j'ai soumis une ques-tion à « ask », mais n'ai pas reçu deréponse. J'ai un stylo scanner qui fonc-tionnait sous XP,mais il n'y a rien dansquelque distrib. Linux que ce soit quile détecte. Il y a un bouton « res-tauration des touches » très près dubouton d'alimentation, mais je ne saispas comment m'en servir sous Linuxet ainsi le potentiel de mon portablen'est pas pleinement réalisé.

Quelle distribution Linux prescri-vez-vous pour le Lenovo B560 ? Spé-cifications : processeur Intel Pentium

CPU p6200 @ 2,13 GHz x 2, 2,8 Go deRAM.

J'ai entendu beaucoup parler devirus Linux qui rôdent. Puisque jen'utilise que Linux Mint et que Win-dows est complètement désinstallé,quels conseils de sécurité basiquesme donnez-vous ? Je sais que vouspourriez être sur la défensive en vousprononçant, mais devrais-je vraimentutiliser un antivirus ou un pare-feu pourl'accès au Net et pour la distributionde quelques fichiers par clé USB quivenaient peut-être de Windows oud'un autre système Linux ? Si oui, alorsveuillez me donner vos conseils sur laprotection d'un ordinateur domes-tique contre les virus, les vers, etc.

Comment pourrais-je sauvegarderles applications que j'ai téléchargées,car je pense faire un nouvelle ins-tallation plutôt qu'unemise à niveau ?J'aimerais pouvoir éviter de téléchar-ger ces applications à nouveau.

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full circle magazine n° 90 40 sommaire ^

CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettres peuventêtre modifiées par manque de place.

WEBMIN

Je suis un nouveau lecteur du FullCircle. J'ai lu l'article sur l'installationet la gestion de serveur avec intérêt.J'ai noté l'utilisation de Putty pour lagestion à distance. Alors que Puttyest utile pour l'accès au shell distant(c'est-à-dire des instructions en lignede commande), une solution plus effi-cace pour la gestion de serveur au jourle jour s'appelleWebmin.

Qu'est-ce que Webmin ?

«Webmin estune interfaceWebpour

l'administration de système Unix. En

utilisant un navigateur Web moderne,

vouspouvezconfigurerdescomptesuti-

lisateur, Apache, DNS, le partage de

fichiers et bien plus encore. Webmin

élimine la nécessité de modifier les fi-

chiers de configuration Unix manuelle-

ment comme /etc/passwd, et vous per-

met de gérer un système à partir de la

console ou à distance. Allezvoir la page

desmodules standardpourune liste de

toutes les fonctions intégréesdansWeb-

min, ouregardezlescapturesd'écran».

source :www.webmin.com

Lorsque j'ai migré de serveursNovell et Microsoft vers des serveursUbuntu, la facilité d'utilisation des inter-

faces graphiques pour la gestion m'amanqué. J'avais l'impression d'être re-tourné aux années 80 et au DOS. Puisj'ai commencé à utiliser Webmin pourla gestiondu serveur ; c'est devenuplusfacile et plus efficace.

Webmin pour Linux peut être télé-chargé à partir www.webmin.com. Unlivre de recettes et des manuels sontégalement disponibles.

Une fois Webmin installé sur votreserveur et configuré, il peut être ac-cessible par un navigateur Web den'importe où.

Neil

TRICHERIE

C 'est une pente glissante, commede fumer ou de boire. Vous fi-

nissez par quitter Windows, mais depetites choses vous y ramènent. « Allezviens, juste une bouffée… juste unverre ».

Vous avez besoin d'un programmepour le boulot, vous voulez iTunesparce que votre société vous a donnéun iPhone. Vous avez acheté GoogleSketchup. C'est ce qui m'a ramené àWindows.

Je me sens sale chaque fois que jedémarre l'ordinateur, surtout quandje délaisse Linux et vais sur Windowspour faire quelque chose que Linuxpourrait faire. Et si je suis distrait etque je finis par tout simplement sur-fer sur le Net sous Windows, est-ceque je trompe vraiment Linux ? Pro-bablement. Mais quand je veux accom-plir des trucs, j'utilise Linux. Si je veuxrécupérer des photos effacées ou unlecteur accidentellement formaté, jesuis dans Photorec sous Linux. Si jeveux faire une caméra de détectiondu mouvement autonome avec unvieux IBM Thinkpad, j'utilise Linux. Si jeveux télécharger le microprogrammesur mon imprimante 3D, j'utilise Linux.Mais, pour être honnête, j'ai l'impres-sion de tromper ma femme ; ma maî-tresse fait des choses que ma femmene fera pas… Mais je m'inquiète àpropos des virus. C'est mon grain desel ajouté au débat.

Peter Liwyj

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LE FULL CIRCLE A BESOIN

DE VOUS !Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui, àmonavis, n'intéresserait personne).Nouscherchonstoujoursdesarticles,descritiques,n'importequoi !Mêmede petits trucs comme des lettreset les écrans de bureau aident àremplir lemagazine.

Lisez Écrire pour le FCM dans cenuméro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

Page 41: Full Circle Magazine #90

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Page 42: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 42 sommaire ^

QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Est-ce que la version gratuite deMacrium Reflect peut créer l'ima-

ge d'un disque dur complet sur unemachinedebureau sousUbuntu ?

R (Merci à John P. du support Ma-crium.)Oui, SI :

1) Vous démarrez à partir du CDde secours PE.

2) Le système est partitionné enMBR/GPT. Les configurations LVM nesont pas supportées.

Q J'utilise Ubuntu 14.04. Que dois-jefaireconcernantUbuntu14.04.1?

R L'ignorer. Ça comprend les misesà jour que vous avez déjà ins-

tallées.

Q Est-ce que l'Adobe Reader pourUbuntu est à jour ?

R Non, la version Linux d'AdobeReader n'a pas été actualisée de-

puis mai 2013. Depuis lors, plusieursvulnérabilités ont été identifiées etcorrigées dans les versions pour d'au-tres systèmes d'exploitation.

Q J'utilise un vieux portable avecun processeur Intel Core 2 Duo à

1,5 GHz avec 2 Go de mémoire et unecarte graphique Intel GM965/GL960.Il fonctionne sous Ubuntu 14.04. Lorsde l'utilisation du navigateur Chromepour naviguer vers le Chrome WebStore, Ubuntu gèle complètement pen-dant environ 10 secondes, puis l'écranse vide et l'ensemble du système neréagit plus du tout.

R (Merci à vasa1 sur les forumsUbuntu.) Merci de taper chro-

me://settings dans la barre d'adressede Chrome et appuyez sur Entrée.Allez au bas de cette page et cliquezsur Afficher les paramètres avancés.Ensuite, allez presque tout en bas dela nouvelle page et vérifiez si « Uti-liser l'accélération matérielle si dispo-nible » est cochée. Si elle l'est, es-sayez le Web Store après avoir déco-chéceparamètreetredémarréChrome.

Q J'ai utilisé Bluefish pour créer unsite Web, mais j'ai choisi d'utiliser

un site d'hébergement tiers. Puis-jeutiliser Bluefish pour télécharger etgérermonsiteàpartirde leurserveur ?

R Regardez Filezilla, une des nom-breuses options de FTP.

Q Dans mon effort pour aimerencore plus faire du vélo et aussi

améliorer ma condition physique, j'aiacheté un Garmin Edge Touring. Super,j'étais tout excité et attendais avecimpatience de pouvoir téléchargerdes cartes et des points de référence.Le site Web de Garmin me dit « Gar-min ne supporte pas votre OS, seule-mentWindowsetApple. »Jedésespère !

R Un Garmin Edge Touring est unnavigateur GPS autonome. Il ne

nécessite pas d'ordinateur pour fonc-tionner ; il peut nécessiter un ordina-teur pour mettre à jour son firmwareet ses cartes, mais si le constructeurne fournit pas de solutions pour Li-nux, alors il n'y a presque rien à faire.Utilisez-le avec un PC Windows pourlesmisesà jouroccasionnellesdontvouspourriez avoir besoin.

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SUR ASKUBUNTU

* Comment accélérer un disque durentièrement rempli ?http://goo.gl/In2QXr

* Comment trouver le nombre decartes réseau surmon système ?http://goo.gl/mN49HH

* Où sont stockés les mots de passedemonnavigateur ?http://goo.gl/uBD3Kt

*Pourquoi ai-je deserreurs « connexionrefused » lorsque jeme connecte à unserveur via SSH ?http://goo.gl/IbymB3

* Qu'est-ce que la vulnérabilité bashCVE-2014-6271 (Shellshock) et com-ment la réparer ?http://goo.gl/ym8j0J

* Identifier le serveur sur lequel jetravaille.http://goo.gl/wy3YJz

* Pourquoi Ubuntu 14.04 s'arrêteconstamment quand il lit des vidéos ?http://goo.gl/uqEIiO

Page 43: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 43 sommaire ^

FullCircle PodcastEpisode 41, on peutavoirconfiance, TrustyTahrva échouer !!

Bienvenue dans notre nouveauformat, il y a plusieurs change-ments depuis le format précé-dent, le plus important étant quenous sommes maintenant entrain d'enregistrer ensemble auBlackpoolMakerspace.

Dans cet épisode nous testonsUbuntu 14.04, critiquons le livreofficiel du serveurUbuntu.

Vos animateurs :• Les Pounder• TonyHughes•Oliver Clark

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

Gord eut une longue carrière dansl'industrie informatique, puis a profitéde sa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptabledans le centre-ville de Toronto.

Q&R* Comment changer le menu de

GRUB2 ?http://goo.gl/2hT2Wk

* Comment enlever en toute sécuritéun pilote propriétaire Intel ?http://goo.gl/3yaBBo

TRUCE ET ASTUCES

Informatique personnelle contreinformatique d'entreprise

Comme mon client se prépare àdéménager, je vois à quel point

l'écart entre l'informatique à domicileet l'informatique d'entreprise est de-venu énorme.

Avant le déménagement propre-ment dit, je dois m'assurer que tousles câbles dans le mur fonctionnentcorrectement, que la nouvelle baie deserveurs est prête à contenir les com-mutateurs et le pare-feu, et que nousavons autant de sauvegardes que pos-sible. À la maison, mon routeur recon-naît environ 20 dispositifs, mais il n'y apas de câbles dans le mur, pas decommutateurs, pas de pare-feu dédiéet pas de baie. Je pense que mon

système de sauvegardes est très bon,mais il y a des semaines où les sau-vegardes ne sont pas à jour.

L'entreprise n'est pas énorme ; j'aiacheté trois disques durs de 2 To pourles sauvegardes supplémentaires etça sera plus qu'assez. À la maison, il ya à peu près ce volume en divers fi-chiersmultimédia, avec beaucoupmoinsde personnes.

Si un ordinateur ne survit pas audéménagement, nous aurons une cartede crédit prête pour le remplacer, etune sauvegarde d'image disque prêteà être restaurée. Quand j'achète unordinateur pour un usage domestique,j'agonise pendant des semaines sur saconfiguration.

Les attentes sont également assezdifférentes. Si Internet ne fonctionnepas à lamaison pendant quatre heures,c'est gênant, mais nous survivons. Aubureau, si le réseau est en panne pen-dant quatre heures, le travail s'arrête.Mon patron s'attend à fermer l'ancienemplacement à midi le vendredi, etêtre pleinement fonctionnel au nouvelemplacement le lundi dans la matinée– ok, sauf pour l'ordinateur détruitpendant le déménagement. Et si c'étaitle serveur principal, nous devrions avoirla restauration fonctionnant versmidi.

L'écart s'étend aux systèmes d'ex-ploitation. À la maison, mes applica-tions essentielles sont l'e-mail, la naviga-tion sur le Web et une suite bureau-tique. Les applications essentielles demon client comprennent Taxprep etQuickBooks, et un gros tas d'autresdu même acabit – et aucune d'entreelles ne fonctionnent sous Linux. Quel-ques-unes des applications incluentdes composants serveur et je ne peuxdonc même pas suggérer d'utiliserLinux sur le serveur.

Quand un Quickbooks pour Linuxexistera, nous saurons que Windowsest condamné.

Page 44: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 44 sommaire ^

JJ EEUU XX UU BBUU NN TTUUÉcrit par Oscar Rivera

Avez-vous jamais passé du tempsen prison ? Vous êtes-vous jamais

demandé à quoi ressemble un emploien prison ? Mieux encore, avez-vousjamais eu le désir bizarre de cons-truire votre propre prison ? Quoi qu’ilen soit vous pourriez vouloir regarderle jeu vidéoPrisonArchitect.

Prison Architect est un jeu vidéode simulation de construction et degestion (CMS) publié par IntroversionSoftware, disponible pour Linux, Win-dows et Mac OS X. Au 25 septembre2014, le jeu vidéo Prison Architectétait à sa 25e version Alpha, bien quela version Alpha initiale soit sortie le25 septembre 2012, exactement deuxannées plus tôt. Il est disponible ac-tuellement dans l'Introversion Store etdans Steam, en tant que jeu Steam àaccès précoce (Early Access). SelonIntroversion Software, Prison Architectdevrait rester en Alpha pendant très,très longtemps. Voici ce qu'en disentles développeurs, cités sur la page duSteam Store : « Actuellement, Prison

Architect est en version Alpha, ce qui

veutdirequ'iln'estpasencore terminé ;

ilestbourrédebugsetdeproblèmeset

vous n'aurezpas une expérience finie si

vous l'achetezmaintenant. Cequevous

allez avoir est l'accès précoce à un jeu

de simulation degestion de prison dans

le style Bullfrog, pour lequel déjà plus

de250000 joueursontcruqueçavalait

lecoupdefaireunessai. »

Prison Architect vaut vraiment lecoup d'être essayé et c'est exactementcela que j'ai fait ce mois-ci. J'ai étéchanceux, ayant trouvé Prison Archi-tect dans le Humble Indie Bundle, finseptembre. J'ai fini par payer un tiersdu prix (30 $) parce qu'il faisait partiedu Humble Indie Bundle. Est-ce que jeserais d'accord pour payer le prix offi-ciel de 30 $maintenant que j'y ai joué ?Indubitablement. En fait, j'ai envisagé

de payer un peu plus pour qu'un pri-sonnier me ressemble, en envoyant maphoto. Malheureusement, au momentoùma décision fut prise, l'option n'étaitplus disponible. Cependant, d'après lesite Web d'Introversion Prison Archi-tect, vous avez toujours la possibilitéde payer 50 $ pour «vousfaire immor-taliser, en donnant votre nom à un

prisonnier et en fournissant les infor-

mations de son casier judiciaire. Votre

prisonnieraura sa place dans la version

finale de PA et tout le monde saura

que *VOUS* avez aidé à la concré-

tisationdujeu. »

Ce sont deux exemples des bonus

additionnels que nous avons en jouantà Prison Architect pendant que le jeuest encore en accès précoce, versionAlpha. Je ne veux pas dire que PrisonArchitect est injouable et rempli debugs ; au contraire, le jeu est en faittrès fluide et divertissant.

ALORS, DE QUOI S'AGIT-IL

EXACTEMENT ?

L'objectif du jeu est de construirevotre propre prison à but lucratif àpartir de zéro. Vous avez le contrôlecomplet de la construction de la pri-son : la pose des fondations, les murs,portes, fenêtres, les branchement desservices, lesWC, les lits, les pommeauxde douche, etc. Bref, vous fournisseztout ce dont une prison pourrait avoirbesoin pour pouvoir fonctionner touteseule. Vous devez non seulement cons-truire la prison, mais on attend devous aussi que vous gériez de prèsl'économie de la prison, son person-nel et les prisonniers eux-mêmes.Ainsi, d'une certaine façon, en plus durôle d'architecte en chef, vous devezremplir celui du directeur de l'établis-sement (qui, par ailleurs, est la pre-mière personne que vous engagez).

PPrrii ssoonn AArrcchh ii tteecctt

Page 45: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 45 sommaire ^

JEUX UBUNTUOn vous accorde des subventions pourcertains objectifs obligatoires ; ainsi,vous améliorez votre prison et, ce fai-sant, vous gagnez un peu d'argent.Outre ces objectifs, c'est une bonneidée d'essayer de faire libérer et ré-habiliter vos prisonniers pour baisserle taux des récidives, en lançant desprogrammes tels que l'éducation, laformation en atelier, le jardinage, desservices de conseil sur les drogues etl'alcool, etc. Des choses que vous nevoulez point sont : que les prisonnierss'échappent ou s'entretuent (ou tuentdesmembres du personnel), que votreétablissement fasse faillite, ou que vousdussiez gérer une émeute (qui est trèsdifficile à contrôler une fois lancée).

Sur le forum des bugs de PrisonArchitect, il est dit que (à ce moment-là) au moins 3 000 bugs sont suivis jus-que-là. Au cours de mes 40+ heuresde jeu, jusqu'à présent, je n'en ai ren-contré aucun. La plupart des trucs queje pensais être des bugs, ne l'étaientpas, mais plutôt des choses illogiquesque j'ai faites qui, une fois corrigées,donnaient une expérience de jeu fluide.Par exemple, après l'installation d'unedeuxième centrale électrique pour plusd'électricité, le réseau électrique n'arrê-tait pas de s'éteindre. Une émeutemonstre est survenue rapidement, àcause du manque d'électricité partoutdans la prison. La solution est simple :

si vous installez une deuxième cen-trale, il faut vous assurer d'avoir deuxréseaux distincts, un pour chacune descentrales. Je ne le savais pas et j'ai toutsimplement ajouté une deuxième cen-trale – en maintenant la connexion àun seul réseau (au lieu d'en créer undeuxième – et c'est ça la raison desblackouts dans toute la prison aprèsquelques secondes. La solution du pro-blème était simple : un peu de recâ-blage pour avoir un réseau par centraleau lieu d'un seul réseau pour deux cen-trales électriques. J'ai rencontré deuxou trois problèmes similaires qui, unefois que je les ai analysés et corrigésde façon logique, ont disparu presqueinstantanément.

Les graphismes du jeu ne sont pastrès reluisants, mais, bien qu'ayantl'air simpliste vus de loin, quand vouszoomez, vous pouvez voir des dessinsde style bande dessinée qui sont trèsdétaillés et qui sont amusants detemps en temps. En tous cas, ils vousrenseignent toujours. Je ne pense pas

qu'il y ait de bande son du tout ou,d'ailleurs, demusique de fond de quel-que sorte que ce soit. Les sons quevous percevez sont minimes quandvous regardez la prison de loin, mais,de mêmemanière que les graphismes,le son devient plus détaillé quand vouszoomez. Par exemple, lorsqu'une rixeéclate, vous n'entendez presque rienavant de zoomer, et là, vous entendezles gens en train de se battre, aussibien que les autres prisonniers les en-courageant.

Tout compte fait, le jeu est trèsdivertissant et je le recommande vive-ment, du moment où vous gardez àl'esprit qu'il est encore au stade Alpha.les 30 $ dépensés pour acheter le jeumaintenant vous donnent droit à cha-que mise à jour à partir de votreachat, y compris la version finale offi-cielle. Qui sait, à ce moment-là, il pour-rait y avoir un personnage qui portevotre nom.

Configuration système minimale requise :OS : Ubuntu 12.04 ou ultérieur.Processeur : Intel Core2Duo2,4GHzousupérieur/AMD3GHzou supérieur.Mémoire : 4 GodeRAM.Carte graphique : Nvidia 8600/équiva-lent Radeon (époque 2009).Disque dur : 100Mod'espace libre.

MA CONFIGURATION

J'ai joué à Prison Architect surmon ordinateur de bureau assemblésur mesure avec un processeur AMDFX-6100 3,3 GHz, une cartemère AsusM5A97-EVO, une carte graphique Ra-deon Sapphire HD 5770, 8 Go de RAMKingstonHyper X et undisquedur Bar-racuda de Seagate (1 To). Les logicielsutilisés étaient Ubuntu 14.04.1 avecUnity et le pilote graphique proprié-taire AMD14.6 Bêta Catalyst.

Oscar diplômé de CSUN, est un di-recteur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail :[email protected]

Page 46: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 46 sommaire ^

JJ EEUU XX UU BBUU NN TTUUÉcrit par Ronnie Tucker

Le mois dernier, j'ai fait une cri-tique de X-Plane 10 ; ce mois-ci, je

pensais montrer comment étendre X-Plane en utilisant Python et plusieursautres scripts.

Avant de faire quoi que ce soitd'autre, vous devez installer Python.Je recommande l'installation dupaquetnommé « Python » via le gestionnairede paquets (ou un terminal), mais as-surez-vous d'installer une version dePython 2.7. Au moment où j'écris,2.7.5-5ubuntu3 est listé dans mon ges-tionnaire de paquets.

L'INTERFACE PYTHON

L'interface Python est écrite par

Sandy Barbour et est disponible surhttp://www.xpluginsdk.org/python_interface_latest_downloads.htm.

Ce que vous téléchargez est unfichier ZIP que vous devrez extrairevers votre dossier des extensions etgreffons X-Plane. J'ai eu X-Plane parSteam et j'ai donc extrait le fichier ZIPvers :/home/ronnie/.local/share/Steam/SteamApps/common/X-Plane 10/Resour-ces/plugins. Vousdevrezpeut-être «Af-ficher les fichiers cachés » pour pou-voir voir le dossier .local. Le gestion-naire de fenêtres sur votre bureau de-vrait proposer une option sous Affi-chage pour ce faire. Ainsi, si vous allezdans votre dossier d'extensions, vous

devriez voir un dossier qui est nomméPythonInterface.

Maintenant, dès que vous chargezX-Plane, Python Interface apparaîtradans lemenu des Plugins (greffons) enhaut de l'écran.

FLIGHT PLANNER

Je débute vraiment dans le do-maine de X-Plane et des simulateursde vol et j'aimerais donc voir ma po-sition, en temps réel, sur une carte. Lesite X-Plane Flight Planner est gratuitet excellent pour cela. Vous le trou-verez ici :http://xplane.anzui.de:3000/flight-plan-ner. Installons leur script Python pourutiliser les sorties d'X-Plane pour sui-vre notre emplacement, en temps réel,surunecartedestyleGoogleMaps.

Le site fournit de bonnes infor-mations sur l'installation du script

(https://github.com/der-On/X-Plane-Flight-Planner/wiki/Quickstart-Guide),mais voici l'essentiel.

Téléchargez le fichier Python à partirde https://github.com/der-On/X-Plane-Flight-Planner/raw/master/python_in-terface/PI_flight_planner.py et sauve-gardez-le ou copiez-le à Plugins >PythonScripts (en bas à gauche). Si ledossier PythonScripts n'existe pas, ilfaudrait en créer un. Dans ce mêmedossier, enregistrez ou copiez les fi-chiers https://github.com/der-On/X-Plane-Flight-Planner/raw/master/py-thon_interface/flight_planner_server.shet https://github.com/der-On/X-Plane-Flight-Planner/raw/master/python_in-terface/flight_planner_server.py.

Maintenant, ouvrez un terminal etcd à votre dossier PythonScripts. Unefois dedans, tapez :

./flight_planner_server.sh

PPlluu gg iinn ss ppoouu rr XX--PPllaa nn ee 11 00

Page 47: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 47 sommaire ^

JEUX UBUNTUPuis lancez X-Plane. Une fois le

chargement d'X-Planepartiellement ter-miné, vous verrez qu'il a commencé àenvoyer des informations qui s'affichentdans votre terminal.

Vous pouvez arrêter le serveur enexécutant le fichier :https://github.com/der-On/X-Plane-Flight-Planner/raw/master/py-thon_interface/flight_planner_server_stop.sh (qui se trouve comme lesautres dans le dossier PythonScripts),mais moi, je le fais habituellement enappuyant sur CRL+Cdans le terminal.

Ci-dessous à gauche, vous mevoyez dans X-Plane, garé à l'aéroportdeGlasgow (EGPH).

Ci-dessous à droite se trouve lesite de X-Plane Flight Planner (moi, jesuis l'avion rose à côté du gros avionjaune).

Si je commençais à bouger de là(dans X-Plane) pour rouler jusqu'à la

piste de décollage, vous le verriez entempsréel sur lesitedeFlightPlanner.

Assurez-vous de cliquer sur le sym-bole + et de cocher la case « follow »(suivre), afin que votre avion soit cen-tré sur l'écran.

Maintenant que Python Interfaceest installée et que vous savez com-ment installer un script Python, je re-commande vivement (si toutefois votremachine peut le gérer) l'installationdu plugin (greffon) Fly With Lua(http://forums.x-plane.org/index.php?app=downloads&showfile=17468) qui augmente lacapacité de X-Plane d'écrire des scripts.Une fois cela installé, vous devrezinstaller Real Terra Haze (http://fo-rums.x-plane.org/index.php?app=down-loads&showfile=22387). Cela vousdonnera des effets d'atmosphèrefantastiques (voyez la capture d'écranci-dessous). Fly With Lua se rangedans le dossier de vos Plugins et Real

Terra Haze doit aller dans le dossierFlyWith Lua.

S'il y a encore de l'intérêt pour X-Plane, alors le mois prochain je par-lerai de l'utilisation du site X-PlaneFlight Planner pour planifier votre routeet ensuite je vous dirai commentl'entrer dans votre ordinateur de ges-tion de vol (Flight Management Com-puter ou FMC).

Ronnie le fondateur et (encore !) rédac-teur en chef de Full Circle. Il est aussi (àtemps partiel) un artiste autodidactequi dessine des choses sérieuses etstupides. Son travail peut être vu à :http://ronnietucker.co.uk.

Page 48: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 48 sommaire ^

MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J 'utilise Linux et je lis votre revue.Voici Lubuntu 14.04x86_64

Mon ordinateur est un portable

HPG62.Écran : 15,6“ LCD, résolution 1366×768pixels.Processeur : AMD Turion 2 P540 (Dual-

Core).Carte graphique : AMD/ATI Radeon HD4250RS880 (pilote libre).RAM : 4GoDDR3.

HD : Sata 500Go.AutreOS :Windows 7Ultimate x64.

Daniele Spina

Page 49: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 49 sommaire ^

MON BUREAU

Je tenais à vous montrer l'une demes machines virtuelles. Elle utilise

2 cœurs et il y a 2 Go de RAM pour lesparamètres. Malgré Unity, ce n'est pas

aussi lent qu'étaient la 13.04 et la13.10. Le thème est Numix GTK etl'ensemble d'icônes est Nimix Circleavec un thème Google Now Conky et

un fondd'écranChromeOS.

Ubuntu 14.04.1VirtualBox

CPUDual Core2GBdeRAM

Don McCollough

Page 50: Full Circle Magazine #90

full circle magazine n° 90 50 sommaire ^

CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder&[email protected] et RelectureMikeKennedy, GordCampbell,RobertOrsino, JoshHertel, Bert Jerred,JimDyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret àThorsten Wilms pour le logoduFCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels), detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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FCM n° 91Dernier délai :dimanche9novembre2014Date de parution :vendredi 28 nov. 2014

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