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Full Circle Magazine #91

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n° 91 1 sommaire

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 91 - Novembre 201 4

FFuu llll CCii rrccllee MMaaggaazziinnee nn'' eesstt aaffffii llii éé eenn aauuccuunnee mmaann iièèrree àà CCaannoonn ii ccaa ll LLttdd ..

KKOODDII ((aanncc.. :: XXBBMMCC))

CRITIQUE LITTÉRAIRE

QUELQUES LOGICIELS AJOUTÉS

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full circle magazine n° 91 2 sommaire

Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vous pouvez adapter, copier, distribuer ettransmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'une certaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nomdu magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ouadaptez cette création, vous devez distribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinions exprimés ici ont reçu l'approbationde Canonical.

FullCircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Mots de passe multiples p.1 6

LibreOffice p.1 3

Programmer en Python p.1 1

Blender p.XX

Tutoriels

Q&R p.46

Command & Conquer p.09

Inkscape p.1 9

Tuxidermy p.45Courriers p.44

Sécurité p.XX

Labo Linux p.32

Actus Linux p.04

Jeux Ubuntu p.48

Arduino p.23

Critique p.39

Femmes d'Ubuntu p.XX

Graphismes

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

Mon histoire p.42

Labo Linux p.26

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

DE RETOURLE MOIS PROCHAIN

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ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

P ython fait un retour triomphal ce mois-ci, mais toujours pas de Blender, ce qui est bien dommage.Si vous lisez le numéro du mois dernier, vous saurez que Nicholas est maintenant officielle-

ment papa et a probablement dormi seulement une poignée d'heures ce mois-ci. Complétant latrilogie (avec LibreOffice), il y a un article intéressant sur la gestion de multiples mots de passe avecun script bash. Très différent !

Inkscape continue également comme d'habitude ; il est rejoint par le quatrième de notre séried'articles sur le noyau et Charles revient avec la deuxième partie de sa série sur Kodi (alias ancien-nement XBMC). Les raisons pour lesquelles je me souviens de l'installation de XBMC sur une Xbox.La première Xbox, rien de moins ! OK, je suis en train de divulguermon âge. Je vais m'arrêter là.

Elementary OS est examiné, de même que le livreWebDevelopmentwithMongoDBandNodeJSdeJason Krol (qui nous a été aimablement donné par Packt Publishing). Lucas a abordé NodeJS dansun article Command & Conquer récent. Il est donc tout naturel qu'il fasse la critique du livre. Commetoujours, merci de soutenir Packt, car il est l'un des rares éditeurs qui nous envoient des livres pourexamen.

Ce mois-ci met fin à mon projet Arduino actuel, mais je vais avoir quelque chose de nouveau àvous faire faire le mois prochain. Ne vous inquiétez pas !

Quoi qu'il en soit, assez de bavardages. J'espère que vous apprécierez ce numéro.

Amitiés et restons en contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvretoutes les dernières informations concer-nant Ubuntu, les opinions, les critiques,les interviews et les retours d'utilisateurs.Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)en marge du podcast principal. On y parlede technologie en général et de chosesqui ne concernent pas uniquement Ubuntuet qui n'ont pas leur place dans le podcastprincipal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUU SS

LE SOMMET UBUNTU EN LIGNE

POUR UBUNTU 15.04 (LE VIVID

VERVET)

L e Ubuntu Online Summit est unévénement qui permet à la com-

munauté Ubuntu de contribuer audéveloppement du système d'exploita-tion en prenant part à des discussionsavec les développeurs. Il comprend ungrand nombre de sujets concernant lesystème, certains plus complexes qued'autres, mais à peu près tous les as-pects de la distribution seront couverts.

La rencontre actuelle doit avoirlieu juste après le début du cycle dedéveloppement d'Ubuntu 1 5.04 (VividVervet). Les utilisateurs pourront con-naître à l'avance les fonctionnalitésqui vont être intégrées dans Ubuntuet ils pourront interroger les déve-loppeurs sur n'importe quel sujet. Sivous avez des questions sur Ubuntu(pas en lien avec du support techni-que), si vous voulez savoir pourquoiquelque chose est mis en œuvre d'unecertaine manière, ou si vous voulezsimplement des informations généra-les, alors c'est au Ubuntu Online Sum-mit que vous pouvez les demander.

Source :http://news.softpedia.com/news/Ubuntu-Online-Summit-for-Ubuntu-1 5-04-Vivid-Vervet-Starts-In-a-Few-Days-464323.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

MOZILLA PUBLIE « FIREFOX

DEVELOPER EDITION » POUR

WINDOWS, MAC ET LINUX

L a Developer Edition est exacte-ment ce qui est indiqué sur l'em-

ballage : un navigateur construit autourdes besoins des développeurs Web.

L'équipe Firefox voulait rassemblerles outils nécessaires à la productivitédes développeurs dans un environ-nement multi-appareil et multi-plate-forme, «  en créant un point focal pour

simplifier vos travaux de développe-

ment  ». Bien que la Developer Editionait un aspect familier, l'interfaceutilisateur et des fonctionnalités re-modelées en font un environnementde développement formidable, touten restant le navigateur puissant queles utilisateurs de Firefox connaissentet apprécient.

Le plus grand changement que

vous remarquerez est l'interface som-bre de l'inspecteur intelligent qui estappliquée au reste du navigateur. Cen'est pas votre style ? Vous pouvez re-venir au thème familier plus lumineuxen allant dans les options Person-naliser en bas du menu «  hamburger  »et en cliquant sur «  Use Firefox Deve-loper Edition Theme  » [Ndt : Utiliser lethème de Firefox Developer Edition.]

Source :http://www.omgubuntu.co.uk/201 4/1 1 /mozilla-releases-firefox-developer-editionProposé par : Sam Tran.

DROPBOX 2.11 .34EXPERIMENTAL PROPOSE UNE

INTERFACE UTILISATEUR RÉÉCRITE

POUR UN CLIENT LINUX

D ropbox, le client pour un serviceen ligne qui vous permet d'em-

porter tous vos documents, photos etvidéos n'importe où, a été mis à jourvers la version 2.1 1 .34 de sa brancheexpérimentale.

Les développeurs de Dropbox nefournissent généralement pas trop

de modifications pour la plateformeLinux et la dernière mise à jour n'estpas très prometteuse, non plus. Enfait, il n'y a rien de spécifique pourLinux, mais le domaine de cette bran-che est tout à fait différent. Ce seraune version très intéressante quandelle sera stable, mais, en attendant, nouspouvons y jeter un œil de plus près enavant-première.

Source :http://linux.softpedia.com/blog/Dropbox-2-1 1 -34-Experimental-Features-a-Rewritten-UI-for-Linux-Client-464468.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

CANONICAL ABANDONNE LES

IMAGES D'UBUNTU 14.10DÉDIÉES AU MATÉRIEL APPLE

U buntu 1 4.1 0 (Utopic Unicorn) estdisponible depuis quelques se-

maines et l'accueil a été globalementpositif, mais il y a une petite informa-tion intéressante qui n'a pas étérévélée. Il semblerait que les dévelop-peurs Ubuntu n'aient pas besoin deconstruire des images spécifiques pourle matériel Apple.

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ACTUSDe nombreux utilisateurs d'Ubun-

tu se souviendront que, jusqu'à la sor-tie d'Ubuntu 1 4.1 0, il y avait une imagedu système d'exploitation nomméeamd64+mac, qui techniquement visaitle matériel Apple.

Les développeurs Ubuntu ont notécette évolution intéressante dans l'an-nonce officielle pour Ubuntu 14.1 0, maiselle est passée largement inaperçue.

Source :http://linux.softpedia.com/blog/Canonical-Drops-Ubuntu-1 4-1 0-Dedicated-Images-for-Apple-Hardware-4641 74.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

L'APPLI UBUNTU TOUCH MUSIC

EST LA PREUVE QUE LA

CONVERGENCE TOTALE

D'UBUNTU SE RENFORCE -PRÉSENTATION

A lors que d'autres plateformescomme Windows ou iOS tra-

vaillent toujours dans le sens de leurconvergence, Canonical y est déjàarrivé et les développeurs ont main-tenant des applications qui fonction-nent à la fois sur leur mobile et sur leurplateforme de bureau sans modifica-tions majeures. Un exemple est l'ap-plication Ubuntu Touch Music, qui

semble native sur les deux systèmesd'exploitation.

Pour l'instant, Canonical travaillesur Ubuntu pour les téléphones etUbuntu pour les ordinateurs de bu-reau. Mais très bientôt les projets se-ront fusionnés en un seul, probable-ment dans un ou deux ans. Jusque-là,le plus grand changement que nousvoyons produit par cette politique deconvergence est le fait que les appli-cations pour Ubuntu Touch n'ont pasvraiment de problème à tourner surle bureau.

L'application Ubuntu Touch Music2.0 est la même que celle que vouspouvez trouver sur la plateforme mo-bile, mais il y a certains avantages sivous la lancez sur votre ordinateur debureau. Les utilisateurs peuvent la re-dimensionner et travailler beaucoupplus facilement avec la liste de lec-ture, qui est sympa. En tout cas, ellene fonctionne que sur Ubuntu 1 4.1 0(Utopic Unicorn) et c'est donc la seulefaçon de la tester.

Source :http://news.softpedia.com/news/Ubuntu-Touch-Music-App-Is-Proof-that-Total-Ubuntu-Convergence-Is-Getting-Closer-464595.shtmlProposé par : Silviu Stahie.

LA CHINE COMMENCE

L'ÉRADICATION DE WINDOWS ET

PASSE À LINUX

L a Chine est actuellement prête àéradiquer complètement Windows

du pays. Bien que ce ne soit paspossible dans l'immédiat, le plan pourenlever le système d'exploitation Win-dows de chaque ordinateur est prévusur une période de quelques années àpartir de maintenant.

Selon un rapport de SoftPedia, laChine a prévu de s'éloigner complète-ment de Microsoft Windows. Récem-ment, la Chine avait annoncé l'inter-diction de Windows 8 dans le pays,accusant Microsoft d'espionner legouvernement chinois et les entre-prises par l'intermédiaire du systèmed'exploitation.

La Chine a rendu obligatoire pourtoutes les organisations de passer dusystème d'exploitation Microsoft Win-dows à un système d'exploitation dé-veloppé localement basé sur Linux.

La Chine estime que d'ici l'an 2020,ils réussiront à éradiquer Windows etauront déjà changé pour un systèmed'exploitation plus puissant et mieuxsécurisé fait maison.

Source :http://www.deccanchronicle.com/1 41 1 01 /technology-latest/article/china-starts-windows-wipe-out-switches-linuxProposé par : Arnfried Walbrecht.

KRITA DESKTOP : UN OUTIL DE

DESSIN GRATUIT ET OPEN

SOURCE, PEUT-ÊTRE AUSSI BON

QUE PHOTOSHOP

S i vous faites des travaux graphi-ques, vous devriez jeter un œil à

Krita Desktop, un outil de dessin vrai-ment impressionnant qui rivalise enfonctionnalités avec Adobe Photo-shop et rend beaucoup plus facilescertaines façons de faire.

Un logiciel gratuit et Open Sourcedisponible pour Windows (Vista, 7, 8),Linux (Ubuntu, Mint, Debian, etautres) et OS X (le site se réfère uni-quement à la compatibilité avec 1 0.9,mais je l'ai lancé avec une 1 0.1 0 sansproblème). Krita Desktop est égale-mentdisponible en deuxvariantes payan-tes : Krita Studio et Krita Gemini.

Premières impressions : super sym-pa, vaut la peine d'essayer.

Source :http://www.networkworld.com/articl

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ACTUSe/2841 804/software/krita-desktop-a-free-open-source-painting-tool-maybe-as-good-as-photoshop.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

FONDATION LINUX : L'OPEN

SOURCE DÉVORE LE MONDE DU

LOGICIEL

D ans tous les secteurs du mondede la technologie, il y a mainte-

nant un projet Open Source qui dé-finit cette technologie particulière.Les logiciels produisent de la valeurdans presque tous les secteurs et lesprojets Open Source fournissent laplupart de cette valeur.

C'est, du moins, ce que dit JimZemlin, directeur exécutif de la LinuxFoundation et l'un des principaux ora-teurs de la conférence du lundi lors dusalon OpenStack à Paris cette semai-ne, le premier en Europe. «  L'OpenSource est vraiment en train de dévo-

rer le monde du logiciel  », selon Zem-lin, adaptant la célèbre phrase d'unetribune libre du WallStreetJournalen201 1 par Mark Andreessen un capital-risqueur, intitulé «  Les logiciels dévo-rent le monde  ».

«  Il y a un changement complet

dans le monde des logiciels d'entre-

prise allant d'utiliser un peu de code

source ouvert ici et là vers une répar-

tition 80-20, où 80% est la partie Open

Source  », a-t-il dit. La raison de cechangement est assez simple : les lo-giciels sont devenus un moyen pourune entreprise de créer de la valeurajoutée, et l'Open Source est la meil-leure façon d'utiliser un grand nombrede logiciels. « Le nombre de logiciels

écrits pour toute organisation est trop

élevé pour qu'elle puisse les écrire elle-

même», explique Zemlin.

Source :http://www.datacenterknowledge.com/archives/201 4/1 1 /03/linux-foundation-open-source-eating-enterprise-software-world/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

GOOGLE CLOUD ANNONCE SA

COMPATIBILITÉ AVEC LA

DISTRIBUTION LINUX UBUNTU

G oogle s'est associé avec Canoni-cal pour ajouter les images offi-

cielles d'Ubuntu à son Google Compu-te Engine.

Google Compute Engine est deve-nu disponible de manière générale endécembre 201 3. Depuis, la prise encharge de CoreOS, Debian, Red HatEnterprise Linux, SUSE et MicrosoftWindows Server a été ajouté. Bien

que les distributions Debian et Ubun-tu soient compatibles, de nombreuxdéveloppeurs préfèrent travailler surUbuntu. Selon Canonical, Ubuntu faittourner 85 % des travaux Linux s'exé-cutant sur des clouds publics. Ubuntuest un choix populaire parmi les distri-butions Linux sur Amazon EC2, Micro-soft Azure, HP Cloud et Joyent.

Selon un article de blog de l'équipeGoogle Cloud Platform, les imagesmain-tenues par Canonical sont continuelle-ment testées et mises à jour, en suivantles pratiques exemplaires d'Ubuntu.

Source :http://www.infoq.com/news/201 4/1 1/google-cloud-supports-ubuntu?utm_campaign=infoq_content&utm_source=infoq&utm_medium=feed&utm_term=globalProposé par : Arnfried Walbrecht.

UBUNTU GNOME 14.10 :UNIFIER LE BUREAU LINUX

C omme vous le savez sans doute,Ubuntu 1 4.1 0 est sorti avec à peu

près autant de bruit que celui de l'her-be qui pousse. Si vous ne savez pas lesraisons de ce silence, c'est simple :Ubuntu est en mode attente à causede Unity 8/Mir. En attendant, lesmises à niveau de version d'Ubuntuporteront sur des correctifs de bugs

et pas beaucoup plus. C'est logique…pourquoi investir beaucoup de tempset d'efforts dans une interface qui estsur le point de subir un changementradical ? Cependant, ce n'est pas lecas pour la saveur GNOME d'Ubuntu.Ubuntu GNOME 1 4.1 0 a été publié enmême temps que la saveur officielleet met en lumière quelques fonction-nalités vraiment impressionnantes.Cette version comporte égalementles très attendus GNOME-Maps etGNOME-Weather ; elle est égalementimportante pour les développeurs,car elle est livrée avec de nombreuxnouveaux API et widgets.

Source :http://www.techrepublic.com/article/ubuntu-gnome-1 4-1 0-unifying-the-linux-desktop/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

CANONICAL CONFIRME SA

PARTICIPATION DANS LA

TABLETTE UBUNTU LINUX

S elon des courriels de Andrew Bern-stein, qui s'est révélé être le visa-

ge public du projet de tablette UT One,Canonical «  va certainement être impli-qué  » dans la production de la tablet-te, sur processeur Intel x86.

Pour le moment, Bernstein cache

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ACTUSson jeu et ne précise pas exactementle rôle de Canonical. Mais il écrit que,au minimum, «  nous espérons vrai-

ment obtenir la certification officielle

dumatériel et un accordconcernant la

prise en charge du logiciel de UTOne,

dans le sens de fournir aux utilisateurs

finaux un soutien en rapport avec le

matériel.  »

Bernstein a également confirméque le matériel de la tablette seraprêt à être livré en décembre, quoi-qu'il ait exprimé un doute sur la dis-ponibilité du logiciel nécessaire si tôt.C'est parce que Canonical n'aura proba-blement pas terminé les travaux surUbuntu Touch, la version d'Ubuntu qu'ilconstruit pour les tablettes, les télé-phones et autres dispositifs mobiles,avant l'année prochaine, reportant lasortie de l'UT One, selon Bernstein.

Source :http://thevarguy.com/ubuntu/1 1 0614/canonical-confirms-involvement-ubuntu-linux-tabletProposé par : Arnfried Walbrecht.

LINUX EST TOUJOURS LE

PROPRIÉTAIRE DE LA SUPER-INFORMATIQUE

C e n'est pas une surprise. Pendantdes années, Linux a dominé la

super-informatique. Le classement denovembre 201 4 du Top 500 des super-calculateurs a trouvé que 485 des 500plus rapides ordinateurs au mondefonctionnent sous Linux. C'est 97 %pour ceux d'entre vous qui n'ont pasde calculatrice à portée de main.

Comparé à cela, Windows sur lesordinateurs de bureau et Android surles smartphones sont des amateurs.Linux a augmenté sa participationdans la super-informatique depuis sapremière apparition sur la liste du Top500 en juin 1 998, parce qu'il fonc-tionne bien tout simplement dans lacréation d'ordinateurs ultra-rapides.Unix, qui domina autrefois les annon-ces bi-annuelles est tombé à seule-ment 1 3 systèmes, à 2,6 %. Les deuxsupercalculateurs restants se compo-sent d'une machine exécutant un sys-tème d'exploitation mixte et d'ununique système Windows.

Source :http://www.zdnet.com/linux-still-owns-supercomputing-7000035876/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

D'ÉMINENTS DÉVELOPPEURS SE

RETIRENT DE DEBIAN AU

MOMENT OÙ LA DATE LIMITE DU

SCRUTIN APPROCHE

Q uatre membres éminents de lacommunauté Debian ont démis-

sionné ou réduit leur implication dansle projet à la suite d'une discussion deplus en plus amère sur l'avenir de latrès influente distribution Linux.

La bataille est focalisée sur larécente décision du comité de gouver-nance technique de Debian de rem-placer le vénérable module de démar-rage sysvinit par systemd dans laprochaine version, baptisée « Jessie ».Systemd est un logiciel plus sophis-tiqué et plus complexe qui, selon lesdires de ses partisans, est une mise àjour nécessaire d'une partie large-ment dépassée de Debian, tandis queles critiques l'accusent d'être inuti-lement complexe et disent qu'il souf-fre d'une sérieuse multiplicité de nou-velles fonctionnalités.

La critique a atteint son paroxys-me ces derniers mois, quand LennartPoettering, créateur de systemd, s'estservi de Google Plus pour parler desmenaces de mort qu'il reçoit et d'au-tres abus en ligne.

Source :http://www.infoworld.com/article/2849364/linux/prominent-developers-pulling-out-of-debian-as-voting-deadline-nears.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

LE FINANCEMENT PARTICIPATIF

DE JOLLA, UNE TABLETTE HAUT

DE GAMME TOURNANT SOUS

GNU/LINUX

E lle fonctionne grâce à un systèmed'exploitation appelé Sailfish, qui

peut utiliser les applications Androidainsi que ses propres applicationsnatives, et a été créé par une équiperassemblant un groupe de réfugiésexpérimentés de Nokia .

La tablette elle-même est trèshaut de gamme, mais à un prix com-pétitif (et en ce moment elle est unfumiciel total [Ndt : logiciel ou matérielqui a été annoncé, mais n'est jamaispublié], caveat emptor). L'OS est cons-truit sur GNU/Linux avec le cadre d'ap-plications Qt. L'entreprise s'annoncecomme étant respectueuse de la vieprivée et promet de ne jamais vendreou partager vos données, ni de cons-truire de portes dérobées intention-nelles.

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ACTUSJ'ai parié dessus et j'en ai pré-ré-

servé une.

Source :http://boingboing.net/201 4/1 1 /1 9/crowdfunding-jolla-a-gnulinu.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

COMMENT LE CII DE LA LINUX

FOUNDATION SÉCURISE LE NET

L a faille Heartbleed qui a été divul-guée publiquement pour la pre-

mière fois en avril de cette année était,à certains égards, un œil au beurrenoir sur la communauté Open Source.Heartbleed est une faille dans la biblio-thèque cryptographique Open SourceOpenSSL qui affectait des pans en-tiers de l'ensemble de l'infrastructured'Internet. À la suite de Heartbleed,un nouvel effort a surgi, appelé leCore Infrastructure Initiative (CII -initiative pour l'infrastructure centra-le), pour aider financièrement lesdéveloppeurs qui souhaitent amélio-rer la sécurité dans les technologiesd'infrastructure Open Source criti-ques. Dans une interview vidéo deeWEEK, Jim Zemlin, directeur exécutifde la Linux Foundation, explique com-ment CII fonctionne et ce qui peutêtre fait pour améliorer la sécuritéOpen Source. Zemlin note que, dans lecas d'OpenSSL, quoique jouant un rôle

essentiel dans l'infrastructure d'Internet,il ne recevait pas le niveau de soutienen rapport avec le rôle qu'il joue. «  Il ya d'autres efforts Open Source au-delà

de OpenSSL qui pourrait également

bénéficier d'une augmentation de leur

soutienfinancier  », a-t-il ajouté.

Source :http://www.eweek.com/security/how-the-linux-foundations-core-infrastructure-initiative-is-securing-the-internet-video.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

« LESS » SIGNIFIE « PLUS » POUR

LES AUTEURS DE MALWARES

CIBLANT LES UTILISATEURS DE

LINUX

U tiliser la commande « less » de Li-nux pour afficher le contenu des

fichiers téléchargés d'Internet est uneopération dangereuse qui peut con-duire à l'exécution de code à distance,selon un chercheur en sécurité.

À première vue, less semble êtreune commande inoffensive qui repro-duit le contenu d'un fichier dans unefenêtre du terminal et permet aux uti-lisateurs de naviguer vers le bas ouvers le haut. Less ne permet pas l'édi-tion de fichiers, qui est un travail pourles éditeurs de fichiers comme « vi »

largement utilisé, mais il a l'avantaged'afficher les données à la volée sansavoir besoin de charger un fichierentier en mémoire. Ceci est utilelorsqu'il s'agit de gros fichiers. Lessest fréquemment utilisé pour afficherles fichiers texte, mais sur de nom-breuses distributions Linux, y comprisUbuntu et CentOS, il prend en chargebeaucoup plus de types de fichiers, ycompris les archives, les images etPDF. C'est parce que, sur ces systè-mes, less est prolongé par un scriptappelé lesspipe qui s'appuie sur diffé-rents outils tiers pour traiter les fi-chiers avec des extensions différentes.

Source :http://www.pcworld.com/article/2851 692/less-means-more-to-malware-authors-targeting-linux-users.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

LA GLACE DE L'ANTARCTIQUE

POURRAIT ÊTRE PLUS ÉPAISSE

QU'ON NE LE PENSAIT, RÉVÈLE LE

ROBOT SOUS-MARIN SEABED,MUNI DE LINUX

S eaBED, un robot Linux sous-marin, a récemment été utilisé

pour analyser les énormes calottes gla-ciaires tout autour de l'Antarctique.Cela aide les scientifiques à obtenir,

pour la première fois, des cartes 3Ddétaillées et en haute résolution ducontinent de glace. Des chercheursdu British Antarctic Survey pourrontdésormais connaître plus de régionsqui étaient auparavant difficiles d'ac-cès en raison des conditions hostilesqui règnent dans la région.

Le robot fonctionne sur un proces-seur Intel Pentium 1 ,2 GHz et utiliseUbuntu, tandis que la coque du sous-marin a été conçue de telle sorte qu'ellereste assez stable pour le travail photo-graphique, pour permettre au sonarde viser avec précision et pour pouvoirenvoyerrégulièrement lesdonnéesainsi .

Source :http://thewestsidestory.net/201 4/1 1 /25/21 794/antarctic-ice-might-thicker-previously-thought-reveals-linux-powered-underwater-robot-seabed/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

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L e mois dernier, j'ai mentionné laZurb Foundation en parlant de bo-

wer. Pendant longtemps il a été monsystème de grille préféré, indépen-damment de mon opinion sur l'utili-sation des divs pour les lignes et lesdirectives de mise en forme strictes.Très récemment, cependant, j'ai trou-vé un nouveau cadre qui ne nécessitepas ces sortes de divs (ou mêmes desclasses pré-définies). Il s’appelle Jeetet, après l'avoir utilisé sur un seul pro-jet, je ne me vois plus utiliser Founda-tion pour des grilles.

FICHIERS D'EXEMPLE

J'ai créé un dépôt github conte-nant tous mes fichiers d'exemple.Pour ceux qui sont intéressés, vouspouvez soit les consulter sur le web,soit les cloner. Le dépôt est ici :https://github.com/lswest/FCM91 .

JEET - C'EST QUOI ?

Jeet est ce qu'on appelle un « RatioGrid ». Il propose des fonctions SASSou Stylus pour générer le CSSnécessaire pour créer des colonnessur n'importe quel élément. Le siteWeb cité dans « Pour aller plus loin »

(ci-dessous) décrit de façon excellenteexactement ce qu'est Jeet. Je vaisdonc plutôt me concentrer sur unexemple de la façon dont il diffère deFoundation.

EMMET ? QUI ?

Emmet est essentiellement le suc-cesseur spirituel de Zen Coding. Il vouspermet de saisir une série de sélec-teurs (basés sur les sélecteurs CSS),qu'il complète ensuite automatique-ment en code HTML quand vous ap-puyez sur TAB. Il existe des greffonsdisponibles pour la grande majorité deséditeurs de texte et vous ne devriezavoir aucun problème pour en trouverun.

L'EXEMPLE EMMET

Pour l'illustration des différencesentre Jeet et Foundation, je vais utili-ser les trois mêmes déclarations dansEmmet, et travailler à partir de là.Après chaque déclaration, je vais utili-ser TAB et laisser Emmet compléter,puis passer à la suivante. Les voici :

html:5

Cela génère la structure de base de lapage HTML5 (doctype, balises HTML,

en-tête et corps).

link[href=”css/foundation.css”]:css

Cela génère une ligne<link rel=”stylesheet”href=”css/foundation.css”>.Remplacez foundation.css par app.csspour l'exemple Jeet.

header+section>article+aside^footer

Cela crée un ensemble de balisesd'en-tête, suivi par (« + » sélecteur adja-cent) un élément de section avec deuxenfants (« > », un article et un latéral),puis une (« ^ » remonter d'un niveau)balise pied de page.

Après l'exécution de ces comman-des, je vais avoir une page de base enHTML5. Pour voir le résultat final,regardez dans le fichier emmet.htmldans l'exemple de code.

L'EXEMPLE

En supposant que vous vouliezcréer une mise en page sur deuxcolonnes qui s'étend sur toute lalargeur de la page Web, vous auriezbesoin de faire ce qui suit pour Foun-dation :••Créer un div avec la classe « row »

dans les balises du corps.••Créer un style supplémentaire pourétendre la largeur de la ligne à 1 00 %.••Ajouter vos classes de colonne àchaque élément.••Ajouter un div avec la classe « row »autour de l'article et les éléments la-téraux dans la section.

Les mêmes étapes pour Jeet (encommençant après la création dufichier emmet) :••Exécuter la fonction cf() sur l'en-tête, le pied de page et la section (passtrictement nécessaire, mais cela necoûte rien de le faire).••Exécuter la fonction de colonne surl'article et la partie latérale (col(0.75)et col(0.25) respectivement).••Compiler le fichier scss ou stylus.

Dans les deux cas, j'ai ajouté quel-ques styles supplémentaires pouraider à illustrer la mise en page finale,mais comme ils ne sont pas néces-saires, je ne les ai pas inclus.

Remarque : les fonctions pourJeet peuvent être exécutées en scss,mais cela exige le format @includecol(0.75) ; le format que j'utilise ci-dessus est pour Stylus.

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

JJ eeeett eett EEmm mm eett

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COMMAND & CONQUERRemarque 2 : si vous voulez tra-

vailler sur le dossier stylus, vous devrezd'abord installer jeet (plus facile àfaire par l'intermédiaire de npm).

CONCLUSION

Comme vous pouvez le voir, laconfiguration des colonnes se passedans une feuille de style, ce qui signi-fie que vous pouvez vous concentrersur la création d'une structure debase html, puis la modifier unique-ment pour ajouter des styles supplé-mentaires au besoin. Vous n'êtes pasobligé d'ajuster les colonnes en modi-fiant les balises d'éléments, ce qui estgénial quand vous travaillez avec unCMS et ne pourrez pas nécessairementmodifier facilement un fichier HTMLpour effectuer vos changements. Unautre avantage est que le fichier CSScompilé contient littéralement uni-quement les styles que vous utilisez.Alors que Foundation vous laissechoisir différents modules à compiler, ily a très souvent une grande quantitéde code inutile.

Espérons que cela va aider à porterJeet à l'attention de ceux quidébutent, afin qu'ils puissent seconcentrer davantage sur la bonnemise en forme et la concision plutôtque se conformer au format de laZurb Foundation. Cela ne veut pas

dire que Foundation n'est pas utilepour certains aspects, car il offre plusque juste une grille (par exemple lesstyles prédéfinis pour les boutons oumenus), et il peut facilement êtremélangé avec la grille Jeet.

Note finale : si vous voulez queJeet fonctionne avec les anciennesversions d'Internet Explorer, vousaurez besoin d'utiliser quelque chosecomme selectivzr, modernizr, ouHTML5shiv, ou une combinaison.

J'espère que cet article a été utileà tous ceux qui débutent dans laprogrammation Web. Si vous avezdes questions ou avez utilisé Emmetou Jeet pour un projet intéressant,n'hésitez pas à m'envoyer un courrielà [email protected]. En outre,toute personne qui a une demandepour un article est également encou-ragée à me contacter.

POUR ALLER PLUS LOIN :

http://jeet.gs/ - Le Framework Jeet.https://github.com/mojotech/jeet/tree/master/stylus - Le dépôt githubpour Jeet Framework Stylus avec desprojets stylus utiles (listés dansProtips).http://emmet.io/ - Le site Emmet.https://github.com/lswest/FCM91 - Ledépôt github avec des exemples.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr/?download/224 http://www.fullcirclemag.fr?download/230

http://www.fullcirclemag.fr/?download/231 http://www.fullcirclemag.fr/?download/240

http://www.fullcirclemag.fr/?download/268 http://www.fullcirclemag.fr/?download/272

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full circle magazine n° 91 1 1 sommaire

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Greg Walters PPrroogg rraa mm mm eerr eenn PPyytthh oonn -- PPaa rrttiiee 5577

GÉNÉRATEUR DE MODÈLE DE

POINT DE CROIX - PARTIE 4 -COMPRENDRE PYFPDF

D ésolé d'avoir manqué tant demois. Je ne peux toujours pas

rester assis pendant trop longtemps,du coup cet article est plus court qued'habitude. Mon plan initial était depasser directement à la partie du pro-gramme qui crée le PDF, mais il y atellement de choses à comprendredans cette bibliothèque que j'ai décidéd'utiliser cet épisode comme un tuto-riel sur pyfPDF et attaquer la sortiePDF la prochaine fois. Bon, commen-çons.

FPDF signifie PDF gratuit. Voici unexemple très minimaliste :

from fpdf import FPDF

pdf = FPDF()

pdf.add_page()

pdf.set_font(‘Arial’,’B’,16)

pdf.cell(40,10,’Hello FromPython’)

pdf.output(‘example1.pdf’,’F’)

La première ligne importe la biblio-thèque. La suivante crée une instancede l'objet FPDF. Nous utilisons pourcet exemple les valeurs par défaut,qui sont :••Portrait••Unité de mesure = millimètres••Format = A4

Si vous avez besoin d'utiliser lesnormes « US », vous pouvez le faire decette façon :

pdf=FPDF(‘P’,’in’,’Letter)

Notez que les paramètres sontFPDF (orientation, unités, format) :••Les valeurs possibles pour l'orien-tation sont « P » pour portrait et « L »pour paysage (« landscape »).••Les valeurs possibles pour les unitéssont : 'pt' (points), 'mm' (millimètre),‘cm’ (centimètre), 'in' (pouces).••Les valeurs possibles pour le formatsont : ‘A3’, ‘A4’, ‘A5’, ‘Letter’, ‘Legal’ ouun tuple contenant la largeur et la hau-teur exprimées dans l'unité donnéedans le paramètre précédent.

La troisième ligne crée une pagepour écrire des données. Remarquezqu'une page n'est pas automatiquement

créée lorsque nous créons l'instancede l'objet. L'origine de la page est lecoin supérieur gauche et la positionde départ se situe par défaut à 1 cmdes marges. Les marges peuvent êtremodifiées avec la fonction SetMargins.

Avant de pouvoir afficher du texte,vous devez appeler pdf.set_font()pour définir une police. Dans la ligneci-dessus, nous définissons Arial Bold1 6 points. Les polices standards validessont Arial, Times, Courier, Symbol etZapfDingbats.

Maintenant, nous pouvons impri-mer une cellule en appelant pdf.cell().Une cellule est une zone rectangu-laire, éventuellement encadrée, quicontient du texte. L'affichage se fait àla position qui est spécifiée (40,1 0 cmdans l'exemple ci-dessus). Les para-mètres sont :

pdf.cell(Width, Height, text,border, line, align, fill,link)

où :••largeur est la largeur de la cellule. Siégale à 0, la largeur va jusqu'à la mar-ge de droite ;

••hauteur est la hauteur de la cellule ;••texte est la chaîne de texte que voussouhaitez afficher ;••bordure est soit 0 (pas de bordure,par défaut), 1 pour une bordure, ouune chaîne de tout ou partie des carac-tères suivants : « L», « T », « B », « R » ;••ligne indique la position à laquelleon doit aller après l'affichage du texte.Les valeurs sont 0 (vers la droite), 1(au début de la ligne suivante), 2 (en-dessous). Par défaut c'est 0, et indi-quer 1 revient à mettre 0 et appelerln() immédiatement après ;••alignement permet de centrer ou ali-gner le texte dans la cellule. Les valeurssont « L » (gauche), « C » (centre), « R »(droite) ;••remplissage définit si le fond estrempli (true) ou transparent (false).Par défaut c'est false.••Lien est une url ou un identifiantretourné par addlink().

Enfin, le document est fermé etenvoyé au fichier avec Output. Lesparamètres sont fpdf.output(nom,destination). Si aucun fichier n'est spé-cifié, la sortie sera envoyé au naviga-teur. Les options pour la destinationsont « I » (en ligne dans le navigateur,par défaut), « F » (fichier local donné

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full circle magazine n° 91 1 2 sommaire

TUTORIEL - PROGRAMMER EN PYTHON - P. 57par nom), « D » (envoi au navigateuren forçant un téléchargement de fichieravec le nom passé) et « S » (retournele document sous forme de chaîne).

Puisque nous allons envoyer nosimages de point de croix dans lefichier pdf, nous devrons comprendrela fonction image.

Cette fonction est appelée com-me ceci :

pdf.image(name,x=None,y=None,w=0,h=0,type="",link="")

Cette fonction place une image. Lataille qu'elle occupera sur la page peutêtre spécifiée de différentesmanières :••la largeur et la hauteur explicite ou••une dimension explicite.

Les formats supportés sont JPEG,PNG et GIF. Si vous souhaitez utiliserdes fichiers GIF, vous devez installerl'extension GD.

Pour les fichiers JPEG, tous les typessont autorisés :••échelle de gris ;••couleurs vraies (24 bits) ;••CMYK (32 bits).

Pour PNG, les types suivants sontacceptés :••niveaux de gris sur au plus 8 bits

(256 niveaux) ;••couleurs indexées ;

••couleurs vraies (24 bits).

Remarque : l'entrelacement n'estpas permis et, si vous utilisez uneversion de FPDF antérieure à la 1 .7, lecanal alpha n'est pas supporté.

J'ai volé cet exemple (à droite)dans le tutoriel de pyFPDF [Ndt : lescommentaires ont été francisés].

Vous avez vu assez de choses pourêtre en mesure d'examiner le program-me et comprendre ce qui se passe.Mais dans cet exemple la ligne quinous intéresse VRAIMENT est la qua-trième :

this.image('img1.png',10,8,33)

Dans ce cas, nous appelons lafonction image avec le nom du fichier,la position x de l'endroit où sera l'imagesur la page, la position y et la largeurde l'image.

Maintenant que vous avez uneconnaissance grossière de la biblio-thèque, nous pourrons commencernotre code PDF la prochaine fois.

Jusque-là, passez un bon mois. Àbientôt.

from fpdf import FPDF

def header(this):# Logo - remplacer par un petit PNG de votre choixthis.image('img1.png',10,8,33)# Arial bold 15this.set_font('Arial','B',15)# se deplacer vers la droitethis.cell(80)# titrethis.cell(30,10,'Titre',1,0,'C')# saut de lignethis.ln(20)# instanciation de la classe

pdf=PDF()pdf.alias_nb_pages()pdf.add_page()pdf.set_font('Times','',12)for i in range(1,41):

pdf.cell(0,10,'Affichage du numero de ligne'+str(i),0,1)pdf.output('example2.pdf','F')

Greg Walters est propriétaire de Rainy-Day Solutions LLC, une société de con-sultants à Aurora au Colorado, et pro-gramme depuis 1 972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webest www.thedesignatedgeek.net.

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TTUU TTOORRII II EELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..4433 -- FFoonn ccttiioonn ss ssttaa ttii ssttiiqq uu eess

L es tableurs sont parfaits pour collec-ter des données comme les tempé-

ratures, les cours des actions et les don-nées sportives. Toutefois, les donnéesen elles-mêmes sont de peu d'intérêt.Nous devons trouver des moyens pourles analyser. LibreOffice Calc fournitdes fonctions intégrées pour cela. Dans

cet article, nous allons examinerquelques-unes des fonctions statisti-ques simples intégrées dans Calc. Nousn'allons pas faire un examen approfon-di de toutes les fonctions, mais plutôts'exercer pour que vous soyez plus àl'aise pour les utiliser.

IMPORTER LES DONNÉES

Pour nos données, j'ai rassemblé lavaleur du prix d'achat d'actions sur lefonds mutualisé FFACX sur quelquesmois. Vous pouvez trouver les donnéessur : http://pastebin.com/AeLcyM1 t.

Les données sont sous forme detexte délimité par des virgules. Copiezles données depuis Pastebin. Assurez-vous que vous copiez à partir de la zonede texte des « données brutes  » (ou«  Raw Paste Data »). Créez un nouveaudocument Calc. Cliquez avec le boutondroit sur la cellule A1 et sélectionnezColler. La boîte de dialogue d'impor-tation de texte va apparaître. SousOptions de séparateur, sélectionnez«  Séparé par  » et cochez «  Virgule  ».Cliquez sur OK. Vous avez maintenantdeux colonnes de données, la date et leprix. Enregistrez la feuille. [Ndt : Si Calcest configuré en langue française, il faut

remplacer tous les «  . » par des « , » dansla colonne B pour que les données soientreconnues comme des nombres.]

CRÉER UNE PLAGE NOMMÉE DE

CELLULES

Tout au long de cet article, nousallons utiliser ces prix comme plage dedonnées. Puisque nous allons utilisercette plage à plusieurs reprises, nousallons la nommer pour rendre les réfé-rences plus simples. Sélectionnez tousles prix (les cellules B2:B82). La meil-leure façon de sélectionner toutes lescellules est de taper la plage B2:B82dans la « Zone de nom  » de la barre deformule et d'appuyer sur Entrée sur leclavier. Insertion > Noms > Définir, et laboite de dialogue «  Définir un nom  »s'affiche. Nommez la zone «  Prix  ». Re-marquez la référence absolue dans lazone de texte de la plage ($Feuille1 .$B$2:$B$82). Les noms s'appliquent àun groupe spécifique de cellules et la ré-férence est donc absolue. Dans le champ«  Étendue  », nous allons restreindrel'utilisation de ce nom à Feuille1 seu-lement. Cliquez sur Ajouter pour créerle nom de plage.

Maintenant, dans une formule ouune fonction où nous utiliserons le nom

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TUTORIEL - LIBREOFFICE«  Prix  », ce sera la même chose qued'utiliser la plage de cellules $Feuille1 .$B$2:$B$82.

MAX ET MIN

Les deux premières fonctions sta-tistiques que nous examinerons sontMAX et MIN. Les deux fonctions accep-tent une liste de valeurs ou plage(s).MAX retourne le maximum (la plusgrande valeur) dans la liste. MIN faitexactement le contraire, retournant leminimum (la plus petite valeur) dans laliste.

Déplacez votre curseur sur D4. Sai-sissez « maximum ». Dans la cellule E4,tapez la formule :

=MAX(Prix)

Vous devriez obtenir le résultat1 4,1 6. Si vous regardez la liste des prix,vous découvrirez que c'est le plusgrand nombre dans la liste.

En D5 saisissez « minimum ». La for-mule de E5 est :

=MIN(Prix)

Le résultat est 1 3,57, le plus petitnombre dans la liste.

Il est également possible d'utiliserceci, ou n'importe quelle fonction Calc,comme opérande dans une formule.

Par exemple, si nous voulions savoir ladifférence entre le prix le plus élevé etle plus bas, nous pourrions utiliser laformule :

=MAX(Prix) – MIN(Prix)

dans la cellule E6. Dans la formule,les résultats de ces fonctions sont cal-culées en premier. MAX(Prix) devient1 4,1 6 et MIN(Prix) devient 1 3,57. En-suite, le résultat 1 4,1 6-1 3,57 est placédans la cellule E6. Indiquez le texte«  différence  » dans la cellule D6 commeétiquette.

MOYENNE, MÉDIANE ET MODE

Dans les statistiques, il y a de nom-breuses façons de déterminer quelleest la valeur représentative pour unensemble de nombres. Parmi celles-cise trouvent la moyenne arithmétique,la médiane et le mode. La moyennearithmétique, connue de la plupart desgens sous le nom de moyenne, est lasomme d'une série de nombres, diviséepar le nombre d'éléments de la série.Dans Calc, nous utilisons la fonctionMOYENNE pour obtenir la moyennearithmétique.

La médiane classe les nombres duplus petit au plus grand. Si on a unnombre impair de données dans lasérie, elle prend celui du milieu. Sinon,la médiane est la moyenne arithméti-

que des deux nombres du milieu. Calcutilise la fonction MEDIANE pour cal-culer la médiane.

Le mode est le nombre qui se répè-te le plus souvent. S'il y a égalité, onprend le plus petit nombre. Calc utilisela fonction MODE pour obtenir lemode.

Nous pouvons voir les résultats deces trois fonctions en plaçant les for-mules suivantes dans les cellules E7, E8et E9.

=MOYENNE(Prix)

=MEDIANE(Prix)

=MODE(Prix)

Vous remarquerez que les résultatssont à quelques centièmes les uns desautres. Ce n'est pas vrai dans tous lescas. Des valeurs qui sont beaucoup plusgrandes ou beaucoup plus petites queles autres peuvent affecter la moyenne.Dans ces cas-là, le mode ou la médianepourraient mieux répondre à vos be-soins pour une valeur représentative.

Les fonctions statistiques de Calcnous aident à analyser les donnéesdans une feuille de calcul. Nous n'avonsabordé que quelques-unes des fonctionsstatistiques. Calc a plus de 70 fonctionsstatistiques. C'est juste l'une des nom-breuses catégories de fonctions dispo-nibles dans Calc. Vous pouvez obtenir

une liste de toutes les fonctions Calcdans la documentation de l'aide.

FORMATAGE CONDITIONNEL

Dans notre ensemble de données,le haut et le bas sont assez rapprochés,de sorte que la moyenne fonctionnebien comme valeur représentativepour cet ensemble de données. Nouspouvons utiliser le formatage condi-tionnel pour marquer chacun des prixqui est soit au-dessus soit en dessousde la moyenne.

Commencez par sélectionner tousles prix dans la colonne B (B2:B82).Depuis que nous avons nommé la plageB2:B82, un moyen rapide pour sélec-tionner tous les prix est d'utiliser la flè-che déroulante de la Zone de nom de labarre de formule et de sélectionner lenom « Prix(Feuille1 ) ».

Format > Formatage conditionnel >Condition fera apparaître la boîte de dia-logue Formatage conditionnel. Sélec-tionnez « La valeur de cellule est  » dansla liste déroulante de gauche. Dans laliste déroulante du centre, sélection-nez « inférieur à ». Entrez $E$7 dans la

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EXTRA! EXTRA!LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.Par ailleurs, si vous regardez lecôté droit de n'importe quellepage du site, vous verrez les cinqderniers messages.

N'hésitez pas à nous écrire ausujet des messages des actus. Peut-être que c'est quelque chose quipourrait passer du site au maga-zine. Amusez-vous bien !

TUTORIEL - LIBREOFFICE

boîte de texte à droite. Si vous sou-haitez utiliser la médiane ou le modepour la comparaison, vous pouvez utili-ser $E$8 ou $E$9. Nous utilisons uneréférence absolue ici parce que nousvoulons faire référence à la même cel-lule indépendamment de la ligne quenous formatons.

Pour « Appliquer le style », sélec-tionnez « Nouveau style » dans la listedéroulante. La boîte de dialogue Stylede cellule s'ouvre. Dans l'onglet Ges-tionnaire, nommez le style « sous lamoyenne ». Basculez vers l'onglet Ar-rière-plan et sélectionnez la couleurrouge. Cliquez sur OK pour fermer laboîte de dialogue et enregistrer le nou-veau style. Vous verrez que «  sous lamoyenne  » est maintenant sélectionnéen face d'Appliquer le style.

Cliquez sur Ajouter pour ajouter unedeuxième condition. Cette fois-ci, sélec-tionnez «  supérieur à  » au lieu de «  in-férieur à  ». Utilisez la même référenceabsolue, $E$7, $E$8 ou $E$9, que vousavez utilisée dans la condition «  infé-

rieur à  ». À nouveau sélectionnez «  Nou-veau style  » pour Appliquer le style. Don-nez au nouveau style le nom «  au-des-sus de la moyenne  », et rendez le fondvert au lieu de rouge. OK pour enre-gistrer le nouveau style.

OK dans la boîte de dialogue For-matage conditionnel enregistrera lesparamètres. Les prix qui sont supé-rieurs à la moyenne seront mis enévidence en vert, et les prix inférieurs àla moyenne apparaîtront en rouge.

REMARQUE : Vous pouvez créervotre style pour le formatage condi-tionnel avant de créer la condition.Dans ce cas, il vous suffit de sélec-tionner le style à utiliser.

J'espère que cet article vous a aidéà comprendre l'utilisation des fonctionsstatistiques que nous avons vues et desfonctions en général. Nous avons vucomment utiliser les plages nomméespour identifier des plages de cellulesutilisées de façon répétée. Nous avonsutilisé les fonctions seules ainsi que

comme opérandes dans une formule.En utilisant le formatage conditionnel,nous avons mis en évidence certainescellules pour montrer visuellementl'état de la valeur de la cellule. Ceciévite de revenir au début de la feuillepour vérifier la valeur moyenne. Pour lemois prochain, recherchez certaines fonc-tions dans l'aide et utilisez-les. Jouezaussi avec certaines des caractéristiquesdu formatage conditionnel pour voirquels autres visuels vous pouvez créer.

La prochaine fois, je vous montreraicomment valider les valeurs des cel-lules.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu.Il blogue à http://eeperry.wordpress.com

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par David Mawdsley MMoottss dd ee ppaa ssssee mm uu llttiipplleess aa vveecc uu nn ssccrriipptt

J 'utilise un script Bash pour inter-agir au besoin avec mes fichiers de

mots de passe chiffrés. Ma procédurede script est simple et rapide. Un nou-veau venu dans les scripts Bash devraitles considérer comme des program-mes utilitaires autonomes et courts,qui utilisent la pleine puissance deLinux et rendent les tâches répéti-tives, parfois fastidieuses et difficiles,beaucoup plus faciles à accomplir.

COMMENT JE STOCKE MES MOTS

DE PASSE

Mes mots de passe se trouvent tousdans des fichiers textes chiffrés surmon ordinateur et également dansdes fichiers textes chiffrés, sans URL,sur le serveur d'hébergement de monsite Web. Voici mon raisonnement : jesuis capable de déchiffrer facilementn'importe quel fichier en texte clair encas de besoin sur mon ordinateur habi-tuel, de sorte que je peux :• l'utiliser sur une base quotidienne et• l'enregistrer sur une clé USB dans uncoffre-fort à l'aide d'un texte en clairqui change tous les 1 5 jours, ma prati-que professionnelle habituelle. (Lesfichiers chiffrés pourraient même être

stockés de façon très sûre sur un ser-vice de stockage dans le nuage.)

COMMENT JE GÈRE LE

CHIFFREMENT/DÉCHIFFREMENT

DE MES LISTES DE MOTS DE PASSE

Tout d'abord, mon script exécuteune vérification rapide pour voir si latouche de verrouillage majuscule estactivée sur mon clavier, afin que jesois certain que mon mot de passeprincipal est correctement tapé puis-qu'il ne s'affiche pas quand je le saisis.

Ensuite, le contrôle passe par uneroutine de déchiffrement, qui aboutità l'ouverture du fichier en texte clairdans l'éditeur de texte Linux de monchoix, gedit, où je peux lire le fichierde mots de passe en texte clair avecles détails qui les accompagnent.

Je ferme ensuite ce fichier en texteclair après avoir consulté ce dont j'avaisbesoin. L'utilitaire continue alors avecle processus de chiffrement, conver-tissant ainsi le fichier en texte clair ensa forme chiffrée, puis il enregistre lerésultat.

Enfin, mon script liste le dossierdes fichiers cryptés (j'en ai beaucoup

dans mon entreprise), affichant lefichier et son extension en version chif-frée pour vérifier que le cryptage étaitréellement réussi et que le fichier entexte clair a maintenant disparu.

Les fichiers chiffrés ont l'extension.cpt pour indiquer l'état chiffré. Touteactivité concernant le chiffrement/déchiffrement des fichiers de mots depasse est enregistrée dans le fichier«  pwlog. » pour garder trace de monactivité d'accès au fichier de mots depasse. Notez que la suppression del'extension « .cpt » n'annule pas le chif-frement.

Mon script me permet aussi desélectionner, chiffrer et déchiffrer n'im-porte quel fichier sur mon ordinateur.

L'utilitaire de chiffrement que j'uti-lise est ccrypt. Il est disponible dans laplupart des dépôts standards via :

sudo apt-get install ccrypt

Des notes sur ccrypt sont disponiblesà l'adresse http://ccrypt.sourceforge.net/#description ; elles indiquent endétail comment l'utiliser.

J'ai choisi ccrypt en me basant sursa facilité d'utilisation, sa rapidité glo-

bale et la simplicité de sa méthode.(Je crois fermement que la plupartdes utilisateurs ne parviennent pas àutiliser le chiffrement pour cette rai-son.) Je suis sûr que vous me décrirezles avantages des clés publiques/privées de PGP ou GPG, mais j'avaisbesoin de quelque chose qui rend lechiffrement et le déchiffrement desfichiers aussi simple que possible, etavec un niveau raisonnable de sécu-rité. ccrypt utilise une clé symétriqueplus simple à la place.

Je suppose que des gens malveil-lants qui essaient d'obtenir des rensei-gnements personnels sur moi ou mesfichiers, chercheront toujours en pre-mier l'arborescence simple de mesDocuments et ne s'embêteront peut-être même jamais à aller dans les par-ties plus complexes de l'arborescencedu disque (où se trouvent mes fichierschiffrés).

Vous pouvez apprécier ce à quoiressemble réellement un fichier detexte chiffré à l'aide ccrypt. Ouvrez lefichier avec l'extension .cpt dans votreéditeur de texte ; vous vous rendrezvite compte que déchiffrer ce fichieren tâtonnant avec un logiciel anti-chif-

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full circle magazine n° 91 1 7 sommaire

TUTORIEL - MOTS DE PASSE MULTIPLES AVEC UN SCRIPTfrement n'est tout simplement pas pos-sible rapidement pour quiconque tentede briser votre chiffrement. Toute-fois, je suppose toujours qu'AUCUNchiffrement ne résistera éternellementaux attaques. Ainsi, ma méthode estpratique sans être infaillible. Rappe-lez-vous le principe de l'arborescencela plus simple.

Rendez votre mot de passe pardéfaut de ccrypt difficile à deviner etvous serez probablement très bienprotégé (plus de 1 1 caractères, avecdes mots ne figurant pas dans le dic-tionnaire, des majuscules/minuscules,des chiffres et des ponctuations).Exemple :

mYbroTher#owEmE400$

LE SCRIPT

Le script se trouve dans mon réper-toire personnel et se lance avec lacommande ./dirpw. Mon dossier «  pw  »avec les fichiers de mots de passe setrouve dans un dossier « pw » surmon bureau. J'ai mis dans ce dossiermes fichiers textes cryptés : «  clients.cpt  » et «  personnel.cpt  », qui contien-nent des détails de connexion aupanneau de contrôle de mon site Web,des questions de sécurité du courriel,etc. Toute activité concernant le chif-frement/déchiffrement des fichiers est

également notée dans le fichier«  pwlog.  » pour enregistrer les accèsaux fichiers de mots de passe.

Le script présente quatre choix etune option de sortie. La saisie de 1 , 2,3, 4 ou 0 envoie le contrôle de scriptau choix concerné. J'aime particuliè-rement utiliser des couleurs dans messcripts afin que l'on distingue les ques-tions et les réponses affichées. Alorsque je commente normalement forte-ment mes scripts, je pense que la

plupart des lecteurs n'auront pas oupeu de difficulté à suivre le flux. Exé-cuter le script lève généralement lesincertitudes restantes de l'utilisateurou du codeur.

Ci-dessous, j'ai inclus une modifi-cation de mon script Bash que vouspourrez facilement convertir dansvotre environnement informatique.Rendez-le exécutable via l'utilisateurpour vos besoins informatiques avec :

chmod u+x <filename>

Notez que j'utilise toujours desindentations même dans les scriptsBash pour améliorer la lisibilité etpour que les longues lignes montréesici puissent s'afficher correctement.

SCRIPT

http://goo.gl/ockJEj

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full circle magazine n° 91 1 8 sommaire

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full circle magazine n° 91 1 9 sommaire

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PPaa rrttiiee 33 11

Le numéro précédent était déjà parti àl'impression quand un problème intéres-sant en rapport direct avec les remplis-sages et les contours indéfinis à été pos-té sur www.inkscapeforum.com. Aussi,avant de passer au sujet suivant, je pen-se que ça vaut le coup de se penchersur ce défaut et de voir comment letraiter.

Supposons que vous ayez créé unobjet parent et que ses remplissage etcontour soient rendus indéfinis. Com-me vous le savez depuis l'épisode pré-cédent, vous pouvez définir le contouret le remplissage de chacun des clonesde façon indépendante. Je l'ai démontréen utilisant des couleurs, des motifs etdes gradients pour les contours et pourles remplissages, mais il semble que laseule chose que j'ai oublié d'aborderétait la définition d'une couleur non opa-que - c'est-à-dire une dont le canal alpha(A) est réglé à une valeur différente de255 dans la boîte de dialogue Remplissa-ge et contour. Il s'avère que le fairepour le contour marche parfaitementbien, mais l'opacité de la couleur de rem-plissage est tout à fait ignorée. Danscet exemple, vous pouvez voir ce que jeveux dire. Les opacités du contour etdu remplissage ont été réglées à 1 77,mais seul le tracé paraît transparent (le

losange du bas montre à quoi le clonedevrait ressembler).

Il semble qu'il y ait un petit bug dansInkscape (erreur 1 1 83400 sur Launch-pad). Quand vous rendez un remplis-sage indéfini, le programme oublie deretirer l'attribut «  fill-opacity  » [opa-cité du remplissage] dans le moteur dedessin vectoriel SVG. Tous les clonesissus de cet objet sont liés à l'opacitéque le remplissage du parent avaitavant de le rendre indéfini. Commedémonstration de ceci, j'ai créé unclone et je l'ai rempli avec une couleurverte opaque. Puis, j'ai réglé le canalalpha pour la couleur verte à 1 77.Ensuite, j'ai rendu entièrement indéfi-ni le remplissage. Enfin, j'ai cloné l'objetet j'ai attribué au clone une couleurviolette complètement opaque.

Ce que je m'attendais à voir, c'est

qu'en rendant le remplissage indéfinil'opacité soit aussi rendue indéfinie, laramenant par défaut au standard SVG,entièrement opaque. Clairement, leparent du bas est toujours translucide,comme le montre la barre bleue à l'ar-rière-plan. Même sans la barre bleue, lacouleur est grise délavée, au lieu dunoir bien franc que nous attendrionsd'un remplissage indéfini. De plus, leclone est lui aussi obligé d'adopter latransparence du parent  ; il n'y a doncaucune possibilité qu'un clone de cetobjet puisse être complètement opa-que, quelle que soit sa propre valeurd'alpha.

Pour la plupart des gens, ce défautne sera sans doute jamais un problè-me, mais si vous voulez absolumentrégler l'opacité de vos clones à uneautre valeur que 1 00 %, il y a une solu-

tion à ce défaut. Vous devrez utiliserla boîte de dialogue Édition XMLd'Inkscape qui est un sujet que j’es-pérais n'aborder que tard dans cettesérie. Cependant, poussé par les évé-nements, j'ai décidé de le présentermaintenant. Mais pour comprendrel'éditeur XML, vous avez d'abord be-soin d'un petit aperçu de la structured'un fichier Inkscape.

Le format SVG qu'Inkscape utilisenativement est un fichier XML, ce quisignifie qu'il suit les règles, conven-tions et structure de tels fichiers com-me l'a défini le W3C - l'organisme desnormes du Web. XML est l’abréviationbiaisée de « eXtensible Markup Langua-ge » [Ndt : langage de balisage exten-sible - Wikipedia.] En bref, ça signifie quechaque fichier Inkscape est constituéd'un ensemble hiérarchisé de «  balises  »[tag] (appelées aussi «  éléments  »[element] ou «  nœuds  » [node]), chacund'eux pouvant porter des « attributs »[attribute] pour le définir plus complè-tement. Par exemple, un simple rectan-gle peut apparaître dans un documentSVG comme une balise «  rect  », avecdes attributs qui définissent sa taille etsa position :

<rect height="300"width="400" x="50" y="100" />

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full circle magazine n° 91 20 sommaire

TUTORIEL - INKSCAPEEt à propos de l'aspect hiérarchisé

que j'ai mentionné ? Voici un exempleplus complet :

<svgxmlns="http://www.w3.org/2000/svg">

<g>

<rect id="r1"height="300" width="400"x="50" y="100" fill="red" />

<rect id="r2"height="500" width="100"x="200" y="50" fill="blue" />

</g>

</svg>

Comme vous pouvez le voir, ici nousavons deux rectangles avec deux attri-buts supplémentaires pour indiquer lacouleur de remplissage et pour donnerà chacun un identifiant qui les repèreindividuellement. Ceux-ci sont à l'inté-rieur d'un jeu de balises <g>…</g>, quidéfinit un groupe dans le vocabulaireSVG. A son tour, le groupe est à l'inté-rieur d'une paire de balises de niveausupérieur <svg>…</svg>. Vous pouvezconsidérer ces informations comme uneindication pour une application que lecontenu entre ces balises devra êtrerendu comme du SVG, plutôt que com-me du HTML ou du texte brut.

Parce que le rectangle «  r1   » est lepremier de la liste, il est dessiné enpremier sur le canevas. Le rectangle

«  r2  » est dessiné ensuite, et les deux sechevauchent. Le résultat est une simpleimage SVG avec un rectangle bleu surun rectangle rouge, tous les deux dansun groupe. Essayez vous-même : copiezle code ci-dessus dans un éditeur detexte et sauvez-le dans un fichier avecl'extension « .svg », lancez-le ensuitedans votre navigateur Web ou dansInkscape.

Que faire si nous voulons un autrerectangle, à l'extérieur du groupe ? Nouspouvons simplement ajouter un élé-ment supplémentaire, mais en le plaçantaprès la balise ouvrante <svg> et avantla balise ouvrante <g>. Cela le placeraderrière le groupe quand l'image estrendue. Placez-le après la balise fer-mante </g> et avant la balise fermante</svg> et il apparaîtra au-dessus dugroupe. Faites l'essai vous-même, maisrappelez-vous de changer la taille, laposition et la couleur du nouveau rec-tangle pour qu'il ne soit pas masquépar les anciens. Pendant que vous édi-tez le fichier, pourquoi pas ajouter desattributs «  rx  » et «  ry  » pour définir lerayon de courbure des angles ? Ou rem-placer le <rect> par <circle> [un cercle],en remplaçant les attributs de positionet de dimension par «  cx  », «  cy  » et «  r  »qui définissent les coordonnées du cen-tre et le rayon ?

À ce stade, vous devriez commen-cer à avoir une idée de la structure d'undocument SVG. Bien sûr, ceux que pro-

duit Inkscape sont autrement pluscompliqués, en général avec de nom-breux éléments et attributs, mais lesbases restent les mêmes. Si vous voulezjeter un œil à des fichiers plus simplesavec votre éditeur de texte, je vousrecommande alors les images variéesde drapeaux dans Wikipedia, qui sem-blent avoir été réduites manuellementau strict minimum, en éliminant toutesles structures et méta-données inutiles.Vous allez avoir rapidement un aperçude la structure des fichiers XML en enexaminant quelques-uns.

Revenons maintenant à Inkscape, pourcréer un dessin très simple - juste ununique rectangle violet sur le canevas.

Avec vos nouvelles connaissancesde SVG, vous devriez savoir comment

coder ceci manuellement en trois lignes,alors que, quand je sauve mon dessin de-puis Inkscape, le fichier résultant com-prend 62 lignes ! J'avoue qu'une bonnepartie de celles-ci sont dues à ce que lesattributs sont placés sur des lignesséparées - une option qui peut être défi-nie dans le volet Sortie SVG de la boîtede dialogue Préférences d'Inkscape.Cependant, même en cochant le para-mètre « Attributs en ligne », il reste en-core 1 9 lignes. Qu'est-ce qui se passe ?

Ouvrez le fichier SVG d'Inksape dansun éditeur de texte et vous allez rapide-ment découvrir que beaucoup d'attributsont leur nom préfixé. Aussi, plutôt quelabel=“Layer 1 ” vous verrez inkscape:label=“Layer 1 ”. C'est une caractéristiquede XML appelée «  espace de noms  » [na-mespaces] et c'est en gros un mécanis-me permettant d'inclure dans un fi-chier XML des éléments et des attributsd'autres langages XML sans craindre lesconflits. Dans ce cas-ci, cela indique quel'attribut « label » n'appartient pas à laspécification SVG, mais qu'il est au con-traire un attribut de l'espace de noms «  ink-scape  ». Ceci permet à Inkscape d'incluredes données propres à l'application dansun fichier, tout en restant compatibleavec la spécif. SVG et, au-delà, avec lesautres applications qui peuvent lire lesfichiers SVG (bien qu'ils ignorent en gé-néral les additions propres à Inkscape).

Dans un fichier Inkscape, vous ver-rez typiquement des espaces de noms

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full circle magazine n° 91 21 sommaire

TUTORIEL - INKSCAPE«  inkscape  » et «  sodipodi  » qui sont uti-lisés pour stocker les données propresà l'application (Inkscape a été créé com-me fork d'un ancien éditeur SVG nom-mé Sodipodi - qui était lui-même un forkd'un programme de dessin vectorielencore plus ancien). Vous verrez aussi«  dc  » qui veut dire Dublin Core et repré-sente l'espace de noms pour un en-semble de termes définis utilisés pourcontenir des métadonnées à propos dufichier. Vous pouvez définir ceux-cidans Inkscape en utilisant la ligne dumenu Fichier > Metadonnées du docu-ment et il est recommandé de remplir aumoins quelques-uns de ces champs sivous prévoyez de distribuer votre fichierSVG sur internet. Parce que les méta-données sont stockées sous une formestandard utilisant un espace de nomsbien connu, ça augmente vos chancesde voir votre document indexé un jourpar les moteurs de recherche en ligne.

Une dernière chose à noter dans cefichier : le rectangle lui-même, qui, bienqu'étant du pur SVG sans préfixe d'es-pace de noms, est un peu différent deceux que nous avons créés précédem-ment. Alors que nous avions utilisé lasyntaxe fill=“red” pour définir la couleurde remplissage, Inkscape utilise un attri-but d'usage général « style » pour con-tenir les différents détails de couleur etde style du rectangle. Il utilise aussi unenotation hexadécimale RGB pour lacouleur plutôt qu'un nom de couleur -

vous pouvez forcer l'utilisation des nomsde couleurs dans les Préférences d'Ink-scape mais ça n'en vaut pas la peinesauf si vous avez une raison précise pourle faire : la plupart des couleurs n'ontpas de correspondance de nom ; ellesseront donc stockées en nombres hexaet l'utilisation de noms peut créer desproblèmes avec quelques extensionsd'Inkscape.

Après toute cette préparation, il estenfin temps de regarder le fichier dansl'éditeur XML d'Inkscape. Vous pouvezl'ouvrir avec les touches CTRL-MAJ-Xou en choisissant Édition > Éditeur XML…dans la barre de menu. À l'ouverture, laboîte de dialogue comporte surtoutdans le volet gauche une arborescencequi représente la structure du fichierSVG, et un volet à droite pour lister etéditer les attributs sélectionnés. Les pe-tits triangles dans l'arborescence peu-vent être basculés pourmontrerou cacherun sous-ensemble et l'indentation estutilisée pour montrer la hiérarchisationdes éléments. Dans cette copie d'écran,j'ai ouvert tous les triangles de sorte que

les éléments de métadonnées soientvisibles, avec leur espace de noms DublinCore. Bien que les balises fermantes nesoient pas explicitement visibles, vouspouvez cependant voir que le rectangleen bas est à l'intérieur du groupe (g)juste au-dessus de lui - en fait, une cou-che Inkscape, comme vous pouvez levoir sur l'attribut « label » avec l'espacede noms Inkscape. Cette couche est àson tour à l'intérieur de l'élément svgracine. Notons que l'éditeur XML mon-tre l'espace de noms SVG sur les élé-ments (ainsi nous pouvons lire : svg:svg,svg:g, svg:rect…), même si le fichierexporté utilise seulement les noms debase (en termes XML, l'espace de nomsSVG est défini par défaut pour le docu-ment, aussi, il n'y a pas besoin de l'ajou-ter explicitement à chaque élément).

Quand une entrée de l'arborescenceest surlignée, ces attributs sont affichésà droite. Si un élément seul ou un grou-pe est sélectionné sur le canevas, il estautomatiquement sélectionné dans l'édi-teur XML ; vous pouvez donc laisserl'éditeur ouvert et cliquer sur les divers

objets sur le canevas pour en voir les dé-tails. De même, en sélectionnant une li-gne de l'arborescence, l'objet correspon-dant sera sélectionné sur le canevas.

Ici, le rectangle est sélectionné,mais il y a quelque chose qui ne va pas. Sivous revenez à l'image du rectangle surle canevas, vous verrez que ses dimen-sions sont de 400×300 pixels, et qu'il estpositionné à x=1 40, y=500. Maintenant,regardez l'image dans l'éditeur XML :largeur, hauteur et x sont corrects, maisy affirme être à 252.3621 - ce qui estsacrément loin de 500 !

SVG place son point d'origine à l'an-gle en haut à gauche du document. Ceciest assez logique étant donné que dansle monde du Web la hauteur et lalargeur d'un document peuvent chan-ger énormément, mais l'angle en haut àgauche est toujours en haut à gauche.L'axe x augmente de gauche à droite,comme on peut s'y attendre, mais l'axey augmente du haut vers le bas de lapage. Inkscape, à l'inverse, présente unevision du dessin plus traditionnelle, avec

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full circle magazine n° 91 22 sommaire

TUTORIEL - INKSCAPEune origine en bas à gauche et l'axe desy augmentant du bas vers le haut de lapage. Ainsi, la valeur 500 que nousvoyons dans la fenêtre principale d'Ink-scape représente la distance du bas dela page jusqu'au bas du rectangle, alorsque la valeur dans l'éditeur XML (et lavaleur qui est visible dans le fichierSVG) est la distance du haut de la pagejusqu'au haut du rectangle. Habituelle-ment cette incongruité a peu d'impact,mais si vous essayez de trouver des coor-données précises dans une image SVG,vous devrez être informé de cette dif-férence.

Le rectangle étant toujours sélec-tionné, cliquons sur l'attribut « style » àdroite. Le nom de l'attribut et sa valeursont mis dans le champ en bas à droitede la boîte de dialogue. Dans le cas del'attribut style, la valeur est une seulelongue chaîne de caractères qui estelle-même composée de doublets nom:valeur. Si vous êtes à l'aise avec le CSSdu monde de l'internet, alors vousreconnaîtrez le format - sinon la totalitédes noms des propriétés (SVG utilisebeaucoup de propriétés standard CSSque vous auriez pu rencontrer en écri-vant du HTML, mais en ajoute quelques-unes). L'attribut style étant sélectionnépour l'édition, vous pouvez maintenantrégler ce défaut agaçant sur l'opacité duremplissage avec les clones.

Vous voyez la section «  fill-opaci-ty:1   », juste à droite après le début ?

Nous devons l'enlever. Comme ce n'estqu'un texte multi-lignes, cliquez simple-ment pour positionner le curseur dedans,puis déplacez-le avec les touches flé-chées et modifiez le texte comme vousle feriez normalement. Une fois le textemodifié, vous devez cliquer sur le bou-ton «  Définir  » pour qu'il soit pris en com-pte. Comme la valeur de fill-opacityétait égale à 1 , vous ne devriez pas voirde différence, puisque 1 correspond à255 dans la boîte de dialogue Remplis-sage et contour ; c'est la valeur pardéfaut de SVG quand elle n'est passpécifiée.

Maintenant, clonez le rectangle etessayez de changer sa couleur. Vous nepouvez pas le faire, bien sûr, puisque leparent est encore violet, non renduindéfini, mais une fois que vous avezdonné une couleur de remplissage auclone, vous avez accès à la réglette alphadans la boîte de dialogue Remplissageet contour. Réduisez cette valeur etvous allez voir l'effet sur la transpa-rence du remplissage, sinon sur sa cou-leur. Sélectionnez le parent à nouveau(MAJ-D si le clone est encore sélec-tionné) et rendez le remplissage indé-fini. Maintenant, vous pouvez changer lacouleur de remplissage du clone etl'opacité comme vous voulez. C'est aussisimple que ça : pour contourner un dé-faut d'Inkscape et retrouver la possibi-lité de modifier l'opacité du remplissaged'un clone indépendamment de son

parent, vous n'avez qu'à supprimer lapropriété fill-opacity dans l'attribut styledu parent. En le faisant sur mon imagetest d'origine j'obtiens exactement lerésultat escompté.

Vous pouvez remarquer que je n'airien dit de la barre d'outils de l'éditeurXML et ceci pour une bonne raison. Cesboutons vous donnent la possibilité demodifier fortement la structure de votrefichier SVG - avec probablement deseffets désastreux si vous ne savez pastrop ce que vous faites. De toutes lesfaçons, faites des essais dans l'éditeurXML. Bougez les nœuds, supprimezune indentation, modifiez leurs attri-buts ou supprimez-les complètement.Cela vous donnera un aperçu passion-nant de la structure d'un fichier Inkscapeet vous aurez le pouvoir sans précédentde corriger des choses qui ne sont pasvisibles dans l'interface utilisateur d'Ink-scape. Mais si vous décidez de tenterl'expérience, assurez-vous, s'il vous plaît,de la faire dans un fichier temporaire

ou un dont vous avez une sauvegardequelque part.

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie, qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

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full circle magazine n° 91 23 sommaire

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdd uu iinn oo

C e mois-ci nous allons terminernotre première véritable maquet-

te Arduino. C'est ce que j'appelle lelaser détecteur de présence. À l'heureactuelle, nous pouvons armer et dé-sarmer le système, et notre LDR peutdétecter la perte du laser. Ajoutons-yun autre composant : le buzzer.

Entrez le code pour l'armer et lors-que le faisceau sera rompu, le buzzerretentira jusqu'à ce que le faisceau soitrétabli ou que le code pour le désar-mer soit entré.

Mais d'abord, nous devons faire ensorte que le buzzer joue quelque cho-se, et c'est là que nous ajoutons uneautre bibliothèque appelée « pitches »(tons). Plutôt que de créer un nou-veau fichier et de coller des trucs de-dans, j'ai découvert une nouvelle façond'ajouter une bibliothèque. Cliquez surla petite flèche vers le bas en haut àdroite de la fenêtre IDE et choisissezde créer un nouvel onglet. Collez-y letexte de la bibliothèque et voilà (enfrançais dans le texte) ! Vous avez ter-miné.

J'ai récupéré le texte de « pitches »et l'idée du nouvel onglet, ici :http://arduino.cc/en/Tutorial/Tone

J'ai ajouté un peu de code pourmettre les choses en place :

const int buzzer = A2;//le buzzer est sur la brocheA2

int notes[]={//notes possibles

NOTE_A4, NOTE_B4, NOTE_C3};

et :

pinMode (buzzer, OUTPUT);

//le buzzer

analogWrite(armedLed, 0);//démarre éteint

J'ai aussi ajouté une nouvelleinstruction IF pour vérifier (via la LDR)si le laser est allumé ou éteint :

if (sensorHit < 700 && armed== 1){ //bip quand armé &faisceau coupé

tone(buzzer,notes[3],200);//le faisceau coupé jouer lanote n°3

}

J'ai trouvé (via la fenêtre de série)que la LDR indique environ 600 quandelle n'est pas touchée par le laser.Donc, dans mon instruction IF de laboucle principale, je vais dire : « si lesystème est armé et si la LDR indiquemoins de 700, le laser doit être coupédonc jouer le son 3 via le buzzer ».

J'ai aussi ajouté au code « wrongguess » (mauvaise réponse) :

tone(buzzer,notes[1],200);//boop! code erroné.

qui joue juste le son 1 , un bruit « boop »,pour que vous sachiez que vous avez

entré un code erroné.

Vous pouvez, bien sûr, utiliser uneboucle while pour jouer plusieurs tonset avoir une alarme (ou un refrain) plusélaborée.

Y aurait-il des projets similaires quevous souhaiteriez que j'essaie ?Envoyez-moi un courriel à :[email protected].

Rappelez-vous : je suis un débutant,ne me demandez pas de concevoir leprochain rover de la NASA !

Le code complet est ici :http://pastebin.com/yVeZuAY2

Et il y a une démonstration du sys-tème ici :https://www.youtube.com/watch?v=efA9lwmE5zA

Ronnie est le fondateur et (toujours !)le rédacteur en chef du Full Circle. C'estle genre de personne qui fait de l'arti-sanat de temps en temps ; actuelle-ment, il bricole avec Arduino.

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full circle magazine n° 91 24 sommaire

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,

mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLA GRAMMAIRE !

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MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vousutilisez tous les jours.

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full circle magazine n° 91 25 sommaire

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LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Alan Ward

CCoomm ppii lleerr uu nn nn ooyyaa uu -- PPaa rrttiiee 44

D ans la dernière partie de cettesérie consacrée à la compilation du

noyau Linux sur Ubuntu, nous sommesarrivés - enfin ! - à configurer un nouveaunoyau. Nous avons compilé le noyauainsi que les modules l'accompagnant.Enfin, nous avons installé tout ceci dansles répertoires appropriés - /lib et /boot -construit un nouveau système de fi-chiers compressé initrd, et modifié laconfiguration de GRUB pour nous per-mettre de démarrer le nouveau noyau.

Dans ce quatrième épisode de la sé-rie, nous découvrirons comment effec-tuer quelques changements et appli-quer des ajustements simples à notrenoyau, et comment ils affectent les per-formances du système. Pour prendreun exemple simple comme ligne direc-trice, nous travaillerons sur un noyauoptimisé pour un Asus eeePC modèle701 de 2007. Déjà sept ans ! - mais nouspouvons faire revivre ce précurseur dela mode des ordinateurs ultraportables.

Naturellement, nous n'effectueronspas la compilation sur l'eeePc directe-ment - le faire entièrement prendraittrès longtemps. Nous aurions en outre,en raison des contraintes de capacitédu disque dur, besoin d'importer lasource et d'effectuer la compilation sur

un disque dur externe connecté enUSB, ce qui se traduirait également parune sévère perte de vitesse. Au lieu decela, nous compilerons le noyau sur unautre ordinateur plus puissant, puis noustransférerons le noyau et les modulessur l'eeePC une fois la compilation ter-minée.

À PROPOS DE L'ORDINATEUR

CIBLE

Le modèle 701 fait partie d'une despremières séries. À cet effet, il possè-de une configuration très basique pré-vue pour faire tourner Windows XP, ouune variante sur mesure de la distribu-tion GNU/Linux Xandros. Avant de sor-tir le compilateur et de mettre les mainsdans le cambouis, prenons le temps d'étu-dier ce que l'eeePC a sous le capot.

Même sans l'ouvrir - ce qui n'est pasrecommandé, c'est un peu compliqué del'ouvrir, et encore plus de le ré-assem-bler avec toutes les vis dans les bonstrous ! - nous pouvons obtenir assez d'in-formations sur Internet. Quelques criti-ques d'époque sont encore disponibles,telle cette critique du modèle 4 Gio«  Asus Eee PC 4G Review  » :http://www.notebookreview.com/note

bookreview/asus-eee-pc-4g-review/, oula critique de Marc Spoonauer «  AsusEee PC 701 Review  » pour le magazineLaptop Guide :http://www.laptopmag.com/review/laptops/asus-eee-pc-701 .aspx.

Le wiki de la communauté des utili-sateurs d'Ubuntu foisonne égalementd'articles de documentation :http://doc.ubuntu-fr.org/asus_eee_pc.

Enfin, si vous rencontrez des difficultéspour y installer et faire fonctionner uneversion récente d'Ubuntu, mon billet «  Ins-taller 12.10 sur un EEE PC  » publié dans lenuméro 68 du magazine Full Circle :http://www.fullcirclemag.fr/visionneuse/visionner.php?numero=issue68fr est en-core d'actualité, et devrait vous permettrede démarrer avec une version plus ré-cente de votre distribution favorite. Parexemple, Linux Mint 1 7 fonctionne plu-tôt bien sur une carte SD.

Les caractéristiques du modèle originalsont les suivantes : processeur IntelCeleron M 900  MHz, 51 2  Mio de RAM,SSD de 2 ou 4  Gio, écran 7 poucespour une résolution de 800×480 etaucun lecteur optique.

Quelques points sont à préciser ce-pendant. Le CPU est en fait un dérivé

sous-fréquencé (à 667 MHz) du Pen-tium-III. La commande /proc/cpu infoindique 630 MHz, sûrement afin de ré-duire les excès de température et d'aug-menter l'autonomie de la batterie. La

même commande nous informe égale-ment de la présence de l'extension PAEsur le processeur de mon modèle, tou-tefois ce n'est pas le cas chez d'autresutilisateurs (comme notre cher éditeur,Ronnie). Peut-être des séries légère-ment différentes ont-elles été réaliséespendant la production.

La RAM est de type DDR-2, caden-

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full circle magazine n° 91 27 sommaire

LABO LINUXcée à 666 MHz. Il y a la place pour deuxslots de RAM sous la carte mère, bienqu'une seule soit fournie. La barrette de51 2 Mio de RAM d'origine peut facile-ment être remplacée par une barrettePC2-5300 1 Gio de même type, si vousen avez une à disposition.

Le disque dur est un modèle SSD.Cependant, le bus de connexion avec lacarte mère est un module PCI Express,qui plus est soudé en place. Cela signi-fie que le disque dur d'origine a très peude chances d'être remplacé par un plusrécent. Néanmoins, les ports USB 2.0fonctionnent très bien avec des péri-phériques extérieurs et le BIOS est trèsheureux de pouvoir démarrer soit de-puis un support USB, soit depuis le lec-teur de carte SD intégré. Une carte mé-moire SD de 8 Gio se présente commeune alternative au disque dur à un bonrapport qualité-prix, doublant la capacitéd'origine, ce qui, au vu des besoins desversions nouvelles de GNU/ Linux, n'estpas du luxe. Si toutefois vous vous y ris-quez, utilisez une carte de classe 1 0 sipossible ; les classes inférieures présen-tent des vitesses d'écritures basses etralentiront sensiblement votre système.

Les temps de démarrage avec Xubun-tu 1 4.04, ou Linux Mint 1 7 Mate Edition,peuvent être appelés «  tranquilles  » aumieux. Une fois démarré, un coup d’œilau moniteur système de Mate nousdonne de plus amples informations et

nous indique où pourraient être effec-tués quelques ajustements.

Il est clair que la quantité de mémoi-re n'est pas un problème, avec seule-ment 252 Mio utilisés quand l'environ-nement de bureau entier est en fonc-tionnement. Étant donné que nous nedevrions probablement pas demanderde gros efforts au processeur (tentépar le montage vidéo ?), les 51 2  Mio demémoire d'origine devraient suffire.1   Gio, comme sur ce modèle, est pro-bablement exagéré.

D'un autre côté, le processeurpossède la rare caractéristique de neprésenter qu'un seul cœur. Pas de pro-cesseur à double ou quadri-cœur ici. Pasnon plus d'hyper-threading avec des

cœurs virtuels. Donc, si nous arrivonsdevant un obstacle niveau performan-ces, ce sera probablement à cause duCPU. Voir le pourcentage d'utilisationdu CPU monter à 1 00 % pendant ce quin'était qu'une simple navigation sur leWeb confirme cette idée.

CONFIGURER UN NOYAU À

USAGE SPÉCIFIQUE

Nous compilons un noyau pour uneplateforme matérielle spécifique, doncnous ne sommes plus sous les con-traintes auxquelles une distribution doitfaire face, c'est-à-dire gérer un maxi-mum de configurations matérielles dif-férentes. C'est pourquoi notre appro-che peut être un peu plus radicale.

D'une part, nous viderons complète-ment le noyau, supprimant tout ce qui nesera pas nécessaire sur le systèmecible. D'autre part, nous ferons en sorted'intégrer chaque fonctionnalité pou-vant aider à tirer le maximum du systè-me et ses puces quelque peu chétifs.

Avant de commencer, rappelons-nous qu'il faut compiler ce noyau 32-bità partir d'un système d'exploitation 32-bit, comme il est précisé dans la partieprécédente de cette série. Bien que com-piler le noyau depuis une plateforme64-bit devrait fonctionner, ce n'est pas lecas de la version 64-bit d'Ubuntu 1 4.04avec la source du noyau 3.1 3.1 1 .2 - lenoyau correspondant sera compilé, maisne s'exécutera pas sur la machine cible.Cela étant dit, il n'y aurait pas de pro-blème en installant une version d'Ubun-tu 32-bit sur la machine de compilation(par exemple sur une partition autreque celle du système d'exploitation prin-cipal), même si elle est pourvue d'unprocesseur 64-bit plus moderne.

Nous voulons nous assurer qu'iln'y ait plus aucune arborescence deconfiguration de projets précédentslaissée à l'abandon :

$ make mrproper

Maintenant, intéressons-nous à n'im-porte lequel des scripts de configura-tion. J'utiliserai la commande «  make

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full circle magazine n° 91 28 sommaire

LABO LINUXmenuconfig  », mais, comme indiqué dansl'épisode précédent de cette série, n'im-porte quel autre script de configurationnous offrira les mêmes options.

Nous débuterons par le haut du me-nu, et continuerons progressivementvers le bas de la liste. Pour commencer,nous avons besoin de décocher l'option«  64-bit kernel  », étant donné que lePentium-III et en particulier ce Celeronont une architecture 32-bit. Cela aurapour effet de rajouter plus d'optionspour les architectures 32-bit au fil de laconfiguration.

Concernant le sous-menu «  GeneralSetup  », nous n'aurons pas besoin decocher les options «  Cross compiler  »,«  Compile also drivers which will notload  », ou «  Local version  ». Commepour le menu «  Kernel compression mo-de  », cela correspond à la compressiondu fichier vmlinuz. Gzip est utilisé pardéfaut à la place du plus commun Bzip,ce qui est mieux pour nous, vu que Bzipcompresse un peu plus les données, etlibère un peu d'espace disque. Mais ilnécessite cependant un plus gros travaildu processeur pour décompresser - et lapuissance du CPU est ce qui nous faitdéfaut ici. Ainsi choisirons-nous Gzip.

Nous configurerons également l'op-tion «  Arbitrary version signature  », etmettrons quelque chose de plus par-lant. La plupart des autres options de

ce sous-menu peuvent être laissées enl'état ; si vous n'êtes pas sûr d'une fonc-tionnalité, laissez-la au cas où le systè-me d'exploitation en ait besoin.

Je désactiverai l'option «  Support forpaging of anonymous memory  », autre-ment dit la «  swap  », étant donné quej'ai 1   Gio de RAM - et que je n'aime pasutiliser la swap de toute façon. Si vouspossédez un modèle doté de 51 2  Mio,vous feriez probablement mieux delaisser la swap activée.

Plus bas, nous pouvons configurerle fichier initrd pour utiliser seulementgzip ; pour la même raison, nous avonslaissé vmlinuz comme un fichier gzip.

De retour sur le menu principal, lais-sez l'option «  Enable loadable modulesupport  » activée. Bien qu'il soit théori-quement possible d'avoir le noyau com-plet ainsi que tous les modules néces-saires intégrés dans un seul fichiervmlinuz, cela signifierait aussi que tousles pilotes seraient chargés dans la mé-moire au démarrage. C'est assurémentun gaspillage de mémoire, à moins quenous ne connaissions précisément dequelsmodules nous aurons besoin.

Nous pouvons également laisser l'op-tion «  Enable the block layer  » activée,puisqu'elle est requise pour accéder àdes périphériques de bloc, tels des dis-ques durs.

Passons maintenant au sous-menu«  Processor type and features  ». C'estici que nous ferons quelques réglagesspécifiques. Contrairement à la sages-se populaire, nous désactiverons l'op-tion «  Symmetric multi-processing sup-port  ». Nous faisons cela car, en ciblantun processeur sans multi-cœurs ou cœursvirtuels, nous nous trouvons face à uncas très rare aujourd'hui. Pas besoin deça, donc. Nous désactiverons égalementl'option «  Support for extended (non-PC) x86 platform  », puisque le eeePC aune architecture PC plutôt typique. Nousn'aurons pas besoin de l'option «  IntelLow Power Subsystem Support  » vu quenous n'avons pas le matériel concerné,ni de l'option «  Linux guest support  » vuque ce noyau est destiné à un ordi-nateur physique, pas une machine vir-tuelle. De même pour l'option «  Mem-test  ».

Nous arrivons à l'option «  Processorfamily  ». Sélectionnez le «  Pentium-III/Celeron(Coppermine)  ». De cette façon,nous obtenons le support de la sériecomplète du jeu d'instructions Pen-tium-III, ce que nous n'obtiendrions pasen utilisant le noyau par défaut de ladistribution. Les mainteneurs du paquetpour cette distribution ont tendance àlaisser cette option sur «  Pentium-MMX  », qui est très bien puisque celafonctionnera sur n'importe quoi à par-tir d'un Pentium-I 1 66 ou 200 MHz. Surun Pentium-III, cependant, certaines

fonctionnalités disponibles dans le ma-tériel ne seront pas accessibles. Si cesfonctionnalités existent et qu'elles sontmises à notre disposition, utilisons-les :nous avons besoin de tout la puissancedisponible.

Laissons l'option «  Generic x86 sup-port  » désactivée, étant donné la spé-cificité de notre ordinateur cible. En-suite, nous pouvons désactiver des op-tions telles que «  Toshiba Laptop sup-port  », «  Dell laptop support  », et «  CPUmicrocode loading support  » - à moinsque vous n'ayez l'intention de mettre àjour le microcode de votre CPU. La plu-part des gens n'en auront pas besoin.

Le sous-menu «  High Memory Sup-port  » requiert un peu d'attention.Nous n'aurons évidemment pas besoinde l'option 64 Gio de RAM, car celacomplique les choses en présentantl'option de compiler l'extension PAEdans le noyau. Avec un maximum de1   Gio de RAM dans notre machine cible,nous pouvons laisser les options 64 Gioet 4 Gio vides sans danger, et simple-ment cocher l'option «  off  ». Cepen-dant, nous devrions être conscientsque la plupart des ordinateurs bas degamme partagent une partie de leurmémoire vive entre la carte mère et lacarte graphique. Cela signifie qu'unordinateur avec 1   Gio de RAM indiquerala présence d'environ 993  Mio d'espaceutile - cf la capture d'écran en bas de la

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LABO LINUXpage 27. Quand l'option «  High MemorySupport  » est basculée sur «  off  » dansle noyau, celui-ci réservera les 1 28 pre-miers Mio de RAM pour son usage per-sonnel - et donc l'espace mémoire utili-sateur se trouvera sensiblement réduitaux 863  Mio vus sur la capture d'écransuivante : un eeePC fonctionnant avecle noyau modifié que nous sommes entrain de construire. Rendez-vous à cetteadresse pour plus de détails :http://unix.stackexchange.com/questions/4929/what-are-high-memory-and-low-memory-on-linux.

Naturellement, l'option PAE peutrester désactivée également.

Parmi les options restantes de cesous-menu, la plupart peuvent êtrelaissées à leurs valeurs par défaut sansdanger. Assurez-vous seulement quel'option «  MTRR support  » est activée -cette fonctionnalité fait partie du jeud'instructions Pentium-III et peut accé-lérer l'exécution - et que l'option «  EFIruntime service support  » est désacti-vée, étant donné que cette fonction-nalité n'a été introduite que sur des

ordinateurs tels que les MacIntoshd'Apple, et, plus récemment, sur des ma-chines destinées à accueillirWindows 8.

De retour sur le menu principal,nous atteignons le sous-menu «  Powermanagement and ACPI options  ». Ici,l'option «  Suspend to RAM and standby  »peut être désactivée à moins que nousne voulions mettre en veille notre ordi-nateur. L'option «  Power ManagementDebug  » nous donne seulement des in-formations en cas d'accident, nous pou-vons donc la désactiver. L'option «  CPUFrequency scaling  » sera également dé-sactivée parce que je trouve que notrepetit eeePC est déjà bien suffisammentralenti à mon goût.

De retour dans le menu principal,dans le sous-menu «  Bus options  », lesoptions «  PCCard  » et «  RapidIO  » peu-vent être déactivées.

En continuant sur le menu princi-pal, une pléthore de fonctionnalitéspeuvent être désactivées dans le sous-menu «  Networking support  », tellesque «  Amateur Radio  », «  CAN bus  »,

«  IrDA  », «  Bluetooth  », «  Wi-MAX  »,«  Plan 9  », «  CAIF  » et «  NFC subsystem  »- à moins, naturellement, que vous nesouhaitiez utiliser ces types de maté-riels (par l'intermédiaire d'un dongleUSB ?) ou de logiciels.

De même, dans la section «  Devicedrivers  » du menu principal, des op-tions comme «  Parallel port support  »peuvent être désactivées. Cependant, j'aitendance à en laisser beaucoup acti-vées, à moins que je ne sois raisonnable-ment sûr que je ne les utiliserai jamais,la plupart des pilotes de périphériquesétant en effet des modules qui neseront pas chargés. Il vous faudra alorsrenseigner le mode de modularisation«  M  » comme valeur.

Dans la section «  File systems  », lamême question peut se poser. La plu-part des utilisateurs seront capablesd'enlever le support des systèmes defichiers «  Reiserfs  », «  JFS  », «  XFS  »,«  GFS2  », «  OCFS2  », «  btrfs  » et«  NILFS2  », ainsi que les options de lasection «  CD-ROM/DVD Filesystems  ».Dans la section «  DOS/FAT/NT File-sys-tems  », l'option «  VFAT  » peut parfoisse montrer utile si vous prévoyez d'uti-liser une support USB externe dans ceformat.

Il vaut mieux sans doute ne rienfaire dans la section «  Kernel hacking  » : laplupart de ses options n'est utile que

pour déboguer un noyau en développe-ment. Dans la section «  Security op-tions  », moi, je n'utilise pas SELinux et jedésactive l'option «  NSA SELinux  ». Demême pour les options «  Tomoyo LinuxSupport  », «  AppArmor  », «  Yama  » et«  Integrity Measurement Architecture  ».Ce sont des outils destinés à des situa-tions spécifiques auxquelles l'utilisateurmoyen n'aura probablement pas à faireface.

De retour sur le menu principal, rienn'a besoin d'être configuré dans la sec-tion « Cryptographic API ». Comme pourles pilotes, il vaut mieux dans le doutelaisser activées les fonctionnalités quele noyau ou d'autres «  libraries  » peuventrequérir, ne fût-ce que pour vérifier dessignatures apt de paquets. Dans lasection «  Virtualization  » cependant,nous pouvons tout désactiver puisquenotre système ne sera ni hôte ni clientdans la virtualisation au niveau dunoyau. Je laisserais également les valeurspar défaut de la section «  Library rou-tines  ».

COMPILER, TESTER ET INSTALLER

Une fois que toutes les options dunoyau sont définies, nous sauvegar-dons la configuration sous le nom defichier par défaut «  .config  », et nousprocédons à sa compilation :

$ make

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LABO LINUXUn certain temps plus tard - légère-

ment moins qu'en compilant le noyauavec la configuration par défaut - lesystème rapporte que tout s'est bienpassé. Maintenant, nous allons com-mencer par installer notre nouveaunoyau sur le même ordinateur qui nousa servi à la compilation. Nous faisonscela car, si quelque chose devait mal sepasser, il sera plus facile de tester lenoyau et de le recompiler si nécessaire,avant de le transférer sur l'eeePC. Nousouvrons donc une session administra-teur, et procédons à l'installation :

$ sudo bash

# make modules_install

# make install

Si tout se passe bien, redémarrez l'or-dinateur et testez le nouveau noyau. Sila machine sur laquelle vous avez com-pilé le nouveau noyau a un processeurplus récent que le Celeron, tout devraitbien se passer. Si vous avez une erreurau démarrage, comme un «  kernel pa-nic  » parce que quelque chose manque,lisez ce message d'erreur avec soin. Sicela ne vous aide pas, une recherche dumessage sur Google peut vous donnerune idée de ce qui s'est passé - vous neserez sûrement pas le premier à ren-contrer un tel problème. Une fois celafait, redémarrez l'ordinateur et, dans lemenu de GRUB, sélectionnez le menu«  Advanced options for Ubuntu  » et

redémarrez en utilisant le noyau pré-cédent.

Dans certains cas, le noyau démar-rera correctement, et ensuite crasherasur le message d'erreur suivant :

Starting init: /bin/sh existsbut couldn't execute it(error -8)

Ceci est souvent dû au manque demémoire de l'ordinateur au moment oùle noyau a été chargé, mais le fichiercompressé initrd ne peut pas être char-gé pour une raison quelconque. Lescauses possibles sont un disque duravec une table de partitions GUID, ousimplement un manque de RAM, étantdonné que 51 2  Mio est considéré com-me extrêmement bas pour un systèmemoderne.

Une autre possibilité est l'existenced'un fichier initrd trop lourd. En effet,cela arrive avec le système Ubuntu et lessources du noyau et est facile à dé-tecter en exécutant la commande :

ls -lh /boot

Vous devriez voir le fichier initrd.imgoriginal pesant aux alentours de 1 9  Mio(pour être précis, avec la version 3.1 3.0-24-generic). Si le fichier initrd.img quevous avez généré a une taille supé-rieure à 1 00 Mio, c'est qu'il est bien tropvolumineux. Cela est dû au fait que,

pendant la compilation, une foule desymboles de déboguages a été conser-vée à l'intérieur du code exécutable dunoyau et des libraries (bibliothèques). Sivous souhaitez obtenir plus de détails àce sujet, allez à l'adresse suivante :http://unix.stackexchange.com/questions/30345/why-is-my-initial-ramdisk-so-big.

La solution proposée dans cette ré-férence est de dire explicitement aucompilateur d'éliminer ces symboles dedéboguage. Les commandes suivantesm'ont donné de bons résultats. Compi-lation initiale :

$ make INSTALL_MOD_STRIP=1

et installation du noyau :

$ sudo bash

# make INSTALL_MOD_STRIP=1modules_install

# make INSTALL_MOD_STRIP=1install

Le fichier vmlinuz du noyau résul-tant de ces commandes devrait êtreenviron 1 0 à 1 5 % plus petit que l'origi-nal. Le fichier compressé initrd devraitpeser 1 6  Mio ou moins, en fonction desmodules ayant été désactivés.

En démarrant le nouveau noyau surl'ordinateur utilisé pour le compiler, ilpeut être intéressant de lancer le moni-teur système. Sur la capture d'écran de

la page précédente, un Core i5 fait fonc-tionner le nouveau noyau. Nous pou-vons noter qu'il indique 863 Mio de RAM,alors que la machine en possède en fait 4Gio. C'est parce que nous avons dé-sactivé l'option «  High Memory  » pen-dant la compilation. De la même façon,puisque nous avons désactivé le multi-processing, l'onglet suivant du moni-teur système rapporte la présence d'unseul CPU, et non les quatre rapportéspar des noyaux habituels. Soit dit en pas-sant, nous pouvons voir que le noyaucompilé sur une distribution Ubuntu1 4.04 se combine très bien avec uneLinuxMint 1 7 précédemment installée.

Enfin, nous devons installer le nou-veau noyau sur l'eeePC. Dans mon cas,j'ai simplifié les choses en n'utilisantpas le disque dur interne. À la place,j'utilise une carte SD de 8 Gio commeprincipal disque dur ; il était alors seule-ment question d'insérer cette carte dansl'ordinateur ayant compilé le noyau etd'y copier les fichiers. Avec la carte SDinsérée et les droits administrateur, ensupposant que le numéro de version dunouveau noyau est 3.1 3.1 1 .2 :

$ sudo bash

# cp /boot/*3.13.11.2/media/<your-user-name>/<volume-name>/boot/

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LABO LINUX

Alan enseigne l'informatique à la EscolaAndorrana de Batxillerat. Il a donné descours à l'université et enseigne actuel-lement l'administration des systèmesGNU/Linux à l'Université ouverte deCatalogne (UOC).

# cp -r/lib/modules/3.13.11.2/media/<your-user-name>/<volume-name>/lib/modules/

La première commande copie l'imagedu noyau et le fichier initrd, la secondecopie la bibliothèque complète des mo-dules /lib sur le nouveau système.

Maintenant, enlevez la carte SD dela machine «  compilatrice  » - pensezd'abord à la démonter ! -, insérez-la dansl'eeePC et démarrez. La configurationde GRUB sur la carte SD n'a pas encoreété mise à jour, donc il démarrera enco-re sur le noyau d'origine. Ouvrez un ter-minal et renouvelez la configuration deGRUB en tant qu'administrateur :

$ sudo bash

# grub-update

Ça y est, à partir de maintenantl'option de démarrage par défaut dumenu de GRUB devrait être le nouveaunoyau et le nouveau fichier initrd. Com-me nous l'avons vu précédemment, laseconde option devrait toujours vouspermettre l'accès au noyau d'origineinstallé par la distribution ; ainsi, avecun peu de chance vous ne devriez pasvous trouver dans l'impossibilitéd'accéder à votre propre ordinateur (dumoins je l'espère) !

Pendant que vous testez le nou-

veau noyau, par exemple en naviguantsur des pages Web complexes avec duJavascript et des images animées, leprocesseur ne devrait pas être coincé à1 00 % d'utilisation aussi souventqu'auparavant. Un mince, mais sensible,gain de rapidité devrait être apparentdans le fonctionnement général du sys-tème. Un autre avantage est que leprocesseur utilise maintenant le jeud'instructions complet pour le Pentium-III. Les instructions supplémentairescontiennent certains parallélismes inté-grés, ainsi le CPU requiert d'exécutermoins d'instructions pour terminer unetâche, donnant une moins forte gé-nération de chaleur et peut-être mêmeun gain d'autonomie sur la batterie.Cependant, YMMV (Your Mileage MayVary.) [Ndt : Ce qui est vrai pour lesautres ne l'est pas forcément pourvous], et vous aurez besoin de vérifiercela pour ce qui concerne votre propreflux de travail.

Une fois le nouveau noyau installéet fonctionnant depuis la carte SD ou,peut-être, un support USB externe,l'installer sur le disque dur interne de 4Gio du eeePC est, là aussi, une simple

question de remplacement des fichiersde démarrage (vmlinuz, initrd, System.map), et du répertoire complet des bi-bliothèques dans /lib/modules, suivid'une mise à jour de GRUB sur le sys-tème cible une fois démarré.

Dans cette partie, nous avonsexaminé un cas spécifique de compi-lation de noyau, conçu pour mettre enœuvre la configuration, la compilationet l'installation vues dans la troisièmepartie de cette série. L'eeePC est unordinateur ultraportable petit et légerqui fascine encore quelques-uns d'en-tre nous, en plus d'être en fait très utilede temps en temps. Son boîtier estvraiment résistant, comparé à certainsmodèles plus récents, ce qui peuttoujours aider si vous devez utiliser unordinateur portable pendant vos dépla-cements.

Dans le prochain épisode, nous ver-rons comment commencer à bricoler lecode du noyau. Nous effectueronsquelques petites modifications dans lecode source et en verrons le résultat.

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LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Charles McColm

KKoodd ii//XXBBMMCC PP.. 22 -- LLoogg iicciieell

L e centre de divertissement Kodi/XBMC est un logiciel assez incroya-

ble. Non seulement il est disponiblepour Linux, mais aussi Windows, OS X,Android, iOS (sur Apple TV), et pour dumatériel comme le Raspberry Pi et lestéléphones et tablettes Android. La ver-sion 1 3.2 est la dernière version qui uti-lise le nom XBMC ; les futures versionss'appelleront toutes Kodi, en partie par-ce que XBMC n'a jamais fonctionné surles nouvelles machines XBox, et parceque Kodi est devenu plus qu'un «  mediacenter  ». Pour cet article, nous allons utili-ser l'ancien nom, XBMC, car Kodi n'apas encore une version officielle.

XBMC peut lire la plupart des formatsde fichiers de musique : lac, mp3, wav,wma, et une foule de formats de fi-chiers vidéo. XBMC peut également dif-fuser (en « streaming »). Prenez le scéna-rio où quelqu'un veut regarder la télé-vision (sur laquelle votre systèmeXBMC est branché) et que vous voulezregarder un film stocké sur le système,il vous suffit d'attraper votre tabletteou téléphone et de le diffuser dessusdepuis XBMC. Vous recevez de la famil-le que vous n'avez pas vue depuis long-temps ? Avec XBMC vous pouvez créerun diaporama de toutes vos vieilles pho-tos de famille et avoir de la musique en

arrière-plan - le truc est de commencerà jouer d'abord la musique, puis ap-puyer sur le bouton photos de votretélécommande, trouver vos images, etappuyer sur le bouton lecture de la télé-commande pour lancer le diaporama.Une grande partie de la flexibilité deXBMC vient de la foule d'extensionsdisponibles, qui vont du télécharge-ment des paroles à la diffusion desvidéos trouvées sur internet (Twitch.tvet YouTube par exemple). Si vous savezcomment mettre en place un PVR [Ndt  :«  Personal Video Recorder  » ou Enregis-treur de vidéo personnel] comme MythTV, NextPVR ou TVhead, vous pouvezmême utiliser XBMC comme interfacefrontale pour enregistrer et regarder vosémissions de télévision préférées (unecarte tuner TV est nécessaire pourcette fonctionnalité).

Pour notre système de divertis-sement à domicile, nous avons utiliséXBMC sur un netbook basé sur Atom,un boîtier de diffusion PIVOS XIOS DSbasé sur Android, et un PC entièrementsous Linux. La dernière option a plu ànotre famille pour sa flexibilité. Le XIOSDS et le netbook convenaient tous lesdeux en raison de leur taille, mais nousavions besoin de brancher nos lecteursUSB et cela nécessitait plus de prises

électriques. Nous aurions pu monter unboîtier NAS séparé ailleurs, mais, à nou-veau, cela faisait un autre dispositif, etil était plus simple de partir avec XBMCdans un boîtier avec plusieurs lecteurs.

Notre netbook convenait très bienpour la vidéo en définition standard,mais il avait du mal avec la vidéo hautedéfinition. Pour la HD, il vous faudra unsystème à double-cœur. Notre systèmedispose d'un processeur Intel Core 2Quad Q8300 qui gère toutes les vidéosmagnifiquement en 1 920×1 080. Sur leplan logiciel, nous avons utilisé la distri-bution Linux de xbmc.org + XBMC, mieuxconnue sous le nom de XBMCbuntu.

L'installation de XBMCbuntu est as-sez simple. Si vous avez déjà installé unevariante d'Ubuntu, le processus d'instal-lation est exactement le même. L'instal-lation peut être un peu difficile si votreappareil est connecté à votre téléviseuret que vous utilisez un câble DVI ouHDMI. XBMCbuntu échoue parfois à dé-tecter le bon EDID (« Extended DisplayIdentification Data ») ce qui provoquedes distorsions (dans notre cas, des tex-tes minuscules et une interface étirée).Si vous connaissez toutes les étapes del'installation d'Ubuntu, vous pouvezréellement passer à travers les problè-

mes EDID, et XBMC finira par se char-ger correctement, mais si jamais vousbasculez sur le gestionnaire de fenê-tres, il apparaîtra déformé.

Nous utilisons une carte NVidia GeFor-ce 21 0 avec VGA (DSUB), DVI et HDMI  ;ainsi, pour installer avec une interfacelisible il a suffi de brancher le câble VGAà notre TV (qui accepte le VGA). Si vousvoulez utiliser le gestionnaire de fenêtresde secours, jetez un œil sur les pagesde manuel (manpages) Ubuntu de get-edid et read-edid  :http://manpages.ubuntu.com/manpages/lucid/man1 /get-edid.1 .html. [Ndt  :en anglais.]

Curieusement, Xubuntu en versionstandard semble détecter notre télévi-sion parfaitement sur HDMI, le problè-me semble être propre à XBMCbuntu.Si vous choisissez de partir avec unUbuntu/Xubuntu/variante standard, vousaurez besoin de travailler davantagepour configurer votre télécommandeavec LIRC, installer des pilotes vidéo etmettre en place SSH pour ne citer quequelques détails que XBMCbuntu prenden charge.

Peut-être que la façon la plus sim-ple pour traiter les principales caracté-

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LABO LINUXristiques de XBMC est de parcourir lesmenus principaux du thème par défaut(Confluence). Les options de menu dansConfluence sont Météo, Images, Vidéos,Musique, Programmes et Système. Lesoptions de menu Films et Séries TVapparaissent une fois que vous avezajouté un film ou une série à partir dumenu Vidéos. Différents thèmes (dis-ponibles via le menu Système> Para-mètres) afficheront différentes optionsdu menu. Certains thèmes ajoutentd'autres fonctions. La plupart des menusont aussi des sous-menus. Vidéos a dessous-menus Fichiers, Médiathèque etExtensions, par exemple. XBMC fournitune petite aide la première fois quevous cliquez dans ces options de menu.

Le menu Météo n'affiche pas lamétéo avant d'avoir été configuré viaune extension. La façon la plus simplepour mettre en place la météo est decliquer sur Système > Paramètres > Mé-téo, et de choisir parmi Met Office (Roy-aume-Uni), Oz Météo (Australie), MétéoChine, Weather Underground, Météo-rologie mondiale en ligne, ou Yahoo!Météo. Weather Underground a récem-ment été marqué comme cassé dans ledépôt et World Weather Online estincompatible avec XBMC 1 3.x. Pour laFrance, Yahoo! Météo fonctionne bienactuellement. Une fois que vous avezinstallé l'extension, vous devez la confi-gurer. Cliquez sur le nom de l'extensionque vous avez choisie (Yahoo! Météo

dans notre exemple) puis cliquez surConfigurer. Vous pouvez définir jusqu'àtrois emplacements. Pour configurer unemplacement, cliquez sur l'un des troischoix : Emplacement 1 , 2 ou 3, et entrezvotre emplacement ou une grande villeprès de chez vous. La météo du jourdevrait s'afficher si vous cliquez surl'option Météo du menu.

Par défaut, XBMC affiche latempérature actuelle, s'il fait soleil,nuageux, pluvieux, etc., la températureressentie (il peut faire 7°C réellement,mais qu'on ressente 2°), l'humidité,l'index UV, et d'où vient le vent et savitesse. L'extension Yahoo! Météoaffiche aussi une semaine de météo àdroite de la température actuelle. Pourpasser à un autre emplacement, cliquez

sur la flèche gauche de la télécom-mande (ou sur la flèche gauche sur lecôté gauche de l'écran). Les options d'af-fichage pour le menu météo apparais-sent sur le côté gauche. Dans les op-tions, vous pouvez basculer entre lesvilles que vous avez choisi de mettre enplace, rafraîchir le temps, modifier lesparamètres (emplacements sur l'exten-sion Yahoo! Météo, cartes météoro-logiques sur d'autres extensions), ca-cher le « fanart » (fond d'écran) affichéà côté de la température ou définir lechemin pour le « fanart ».

Précédemment, j'ai mentionné latempérature en degrés Celsius, mais laconfiguration par défaut de XBMC étaiten Fahrenheit. Pour changer en Celsius,il faut cliquer sur Système > Paramè-

tres > Apparence > International etchanger l'option Région (qui est sur US)à France (ou n'importe quel pays oùvous vivez).

Cliquer sur le menu Images fait appa-raître les options Extensions images,Photos et Ajouter une source. Nouscopions des photos en utilisant SSH,mais XBMCbuntu est configuré pourêtre une machine Samba, ce qui faitque les machines Windows sur votreréseau peuvent glisser et déposer desfichiers dans un dossier que vouspouvez ajouter comme source d'ima-ges. Nous organisons nos photos dansdes répertoires par événement. Commepour le menu Météo, vous pouvezmodifier diverses options d'images encliquant sur la flèche gauche de la télé-commande ou sur le côté gauche del'écran Images. Les options incluent Affi-chage, quelques options de tri, desfiltres, des options de diaporama et unmode aléatoire. Vous verrez l'optiond'affichage sur plusieurs des menus (vi-déos, séries TV et musique). La modifi-cation de l'affichage vous permet dechanger la façon dont les images ou lesrépertoires sont affichés sur l'écran.Par défaut, Confluence affiche les ima-ges dans une vue en liste qui montreles fichiers et répertoires sur le côtégauche et quelques vignettes sur lecôté droit. Le passage à « grande liste »n'affiche que les noms des fichiers/répertoires. La vue Vignettes affiche une

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LABO LINUXboîte de quatre vignettes pour chaquerépertoire ou simplement les vignettespour les images. La vue Vignettes divisel'écran à nouveau et affiche une vignet-te d'un côté et une version agrandie del'image de l'autre. Galerie d'images affi-che les vignettes le long du bas et uneimage plus grande au milieu de l'écran.Beaucoup de ces options d'affichage ap-paraissent également dans les menusfilms, séries TV, et musique. Pour affi-cher un diaporama, utilisez les touchesfléchées pour naviguer sur une imageet cliquez sur le bouton de lecture devotre télécommande. Si vous utilisezune souris, utilisez l'option diaporamadans le menu Affichage.

Avec le menu Vidéos, vous pouvezajouter des films et séries TV. Les deuxse font quasiment avec le même pro-cessus. Cliquez Vidéos > Fichiers > Ajou-ter Vidéos. Vous serez invité à Ajouterune source vidéo. Si vous connaissez lechemin vers vos films ou séries TV, vouspouvez le saisir dans le champ qui dit<Aucun> ou bien cliquer sur le boutonParcourir pour parcourir vos répertoi-res jusqu'à trouver le répertoire avecvotre contenu multimédia. Une foisque vous avez ajouté le chemin de vosmédias, donnez-lui un nom, par exem-ple : Dessins animés ou Vieux films. En-suite, définissez le type de contenu ; leschoix sont : Aucun, Clips musicaux, Sé-ries TV et Films. Pour les Anime (ou filmd'animation en provenance du Japon),

utilisez le « scraper » séries TV. Cliquezsur OK lorsque vous avez terminé.

Un « scraper » est un programme quicherche des informations sur un siteWeb. Dans l'exemple ci-dessus, XBMCfouille le site TVDB pour avoir plusd'informations sur nos dessins animés(pour chercher des Anime, choisissez sériesTV comme média). XBMC demanderaalors si vous souhaitez actualiser lesinformations pour tous les éléments.Selon le nombre d'éléments que vousavez, cela peut durer de quelques se-condes à plusieurs minutes. XBMC a unchoix de « scrapers » pour chaque typede média.

Nous utilisons les extensions vidéospresque autant que les menus films etséries TV. Il existe beaucoup d'exten-sions géniales pour regarder du con-tenu comme TED Talks, Révision 3,Twitch.tv, des sports, du contenu de laNASA, des vidéos musicales, des ban-des annonces de films à venir, ou lesVIMcasts infiniment passionnants (appre-nez VIM). Je me moque des VIMCasts,mais il y a des émissions très coolcomme VIMCasts pour apprendre laprogrammation. Avant de pouvoirregarder une extension, il faut la récu-pérer. Pour récupérer des extensions,allez d'abord dans le menu Système >Extensions et cliquez sur Obtenir desextensions. XBMC est livré avec une poi-gnée d'extensions, mais vous pouvez

ajouter d'autres dépôts d'extensions,comme vous le feriez dans une distri-bution Linux (pour avoir plus de logi-ciels). Il y a beaucoup de vidéos YouTu-be montrant comment ajouter d'autresdépôts à XBMC et nous n'en parlonsdonc pas ici.

Cliquer sur le menu films fait appa-raître la vue en liste des films (si vousen avez installé). Dans la vue en liste,appuyez sur la flèche droite de votretélécommande pour faire apparaître lemenu de la vue. Si vous modifiez l'affi-chage en vue Large - qui fait défiler lespochettes de DVD à droite et à gauche  -vous devez appuyer sur la «  flèche haut  »de la télécommande pour voir les op-tions d'affichage. Les vues par défautdans les films sont : Liste, Grande Liste,Vignette, Large, Fan Art, Media Info,Media Info 2 et Media Info 3. Les vuesFan Art et Media Info affichent le plusd'informations sur les films, tandis queVignette et Large affichent unique-ment des images. Si vous avez unetélécommande avec le bouton Guide,vous pouvez appuyer sur Guide quandvous êtes sur un film pour faire appa-raître les options du film : Ajouter, Lireà partir d'ici, Ajouter aux favoris, Infor-mations film, Marquer comme vu, ouGérer. Nous utilisons l'élément Ajouterde temps en temps pour lire des filmset leurs suites.

Le menu Séries TV est similaire au

menu Films, mais contient une vueLarge qui affiche l'image sous forme debannière publicitaire. Comme les op-tions de films, vous pouvez trier deplusieurs façons, filtrer le contenu, ca-cher les séries déjà regardées, recher-cher une émission, mettre à jour la bi-bliothèque d'émissions, ou afficher laliste de lecture actuelle.

Les films, vidéos de musique etséries TV doivent tous être nommésd'une certaine façon pour que les cher-cheurs de contenu les trouvent correc-tement. Par exemple, il est importantde déterminer si vous regardez le pre-mier épisode de la première saison deDr Who, ou la neuvième saison. Le wikide Kodi/XBMC est la meilleure référen-ce pour nommer les vidéos :

http://kodi.wiki/view/Naming_video_files

La musique est différente de la vidéoparce que vous devez avoir desbalises id3 appropriées pour queXBMC analyse correctement la musi-que. Easytag est un éditeur de balisesid3 populaire en GTK+. Du côté deKDE il y a kid3.

Easytag :https://wiki.gnome.org/Apps/EasyTAGKid3 : http://kid3.sourceforge.net/

Le menu Musique a aussi beaucoupplus d'options : Genres, Artistes, Albums,

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full circle magazine n° 91 35 sommaire

LABO LINUXSingles, Chansons, Années, Top 1 00, Al-bums récemment ajoutés, Albums jouésrécemment, Compilations, Listes de lec-ture, Recherche et Extensions musique.

Lorsque vous recherchez dans labibliothèque de musique, vous pouvezfaire apparaître les options d'affichageen cliquant sur la flèche sur le côtégauche de l'écran ou en utilisant laflèche gauche de la télécommande. Lavue Musique a quelques options qui nesont pas présentes dans les autrestypes de médias : le mode Bibliothèqueet le mode Fête. Le mode Bibliothèqueest comme on s'en doute une liste devotre bibliothèque musicale. Lorsqu'onsélectionne le mode Fête, il commenceà jouer une sélection aléatoire de votrecollection, avec à la fois les albums etles fonds d'écran. Nous avons égale-ment l'extension CU LRC Lyrics instal-lée pour que les paroles soient égale-ment affichées.

Pour ajouter une extension musique,allez sur le menu Musique ; Fichiers etExtensions apparaissent sous le menu.Cliquez sur le menu Musique puis surExtensions Musique, ou cliquez simple-ment sur le sous-menu Extensions quiapparaît en-dessous du menu Musique.Cliquez sur Obtenir des extensions pourchoisir parmi le stock des extensions.Certaines des extensions par défautqui ont attiré notre attention ont étél'Apple iTunes Podcasts (vous n'avez

pas besoin d'un compte iTunes pour lesjouer), Grooveshark XBMC, High Volta-ge SID collection (actuellement cassé,mais cool si vous aimez jouer des airsde l'ère Commodore 64), Internet Ar-chive, JamBMC (radio Jamendo), NPR(National Public Radio), radio Pandora,Shoutcast 2, Soundcloud et TWiT. Il y ad'autres extensions et vous pouvez enajouter encore plus en ajoutant d'au-tres dépôts d'extensions XBMC via lemenu Système.

Le menu Programmes est vide jus-qu'à ce que vous y ajoutiez des exten-sions. Chez nous, nous utilisons l'exten-sion Artwork Downloader qui téléchargedes œuvres supplémentaires pour desséries TV et des films, Movie Quiz, unquiz amusant qui parcourt votre collec-

tion de films et pose des questions ba-sées sur votre collection, TV Tunes, quilit les chansons-thèmes de votre con-tenu de télévision et joue le thème lors-que vous parcourez les saisons des sé-ries ou les fichiers, et XBMC Library AutoUpdate, qui met à jour automatique-ment vos bibliothèques de musique/séries TV/clips/films.

Il y a beaucoup d'autres extensionsintéressantes dans le stock des exten-sions, y compris pour afficher des médiasFacebook, un navigateur du forum XBMCpour afficher les forums de XBMC dansXBMC, un vérificateur GMail, ircChat,un support pour Linphone, un naviga-teur de collection de ROM pour ceuxqui aiment les jeux rétro, une extensionpour les propriétaires de Sonos, une

extension pour bittorrent utilisant Trans-mission, et une extension PBX pourAsterisk.

Le menu Système est celui oùbeaucoup d'autres magies XBMC seproduisent : activer des dépôts, obtenirdes extensions, régler les emplacements,configurer SAMBA, activer d'autres for-mes de contrôle à distance, obtenir et ac-tiver de nouvelles apparences («  skins  »),configurer le multi-profil.

Le sous-menu de Système - le menuen-dessous du menu Système sur l'écranprincipal XBMC - diffère du menu quevous obtenez lorsque vous cliquez surSystème. Cliquer sur Système mène àSystème > Paramètres qui est en faitl'une des options du sous-menu. Les pa-ramètres du sous-menu Gestionnaire defichiers sont utilisés pour naviguer surle système de fichiers et ajouter desraccourcis de dépôts. Profils vous per-met de régler XBMC afin que différentsutilisateurs aient différentes configura-tions. Généralement, les gens l'utilisentpour restreindre l'accès aux contenuspour adultes, mais cela peut aussi êtreutile si vous voulez présenter une inter-face (thème) simple à quelqu'un et unensemble d'extensions plus conformeà ses goûts. Le sous-menu Info systèmemène à un autre menu d'informationsutiles réparties en type de matériel,incluant un résumé, des informationsde stockage, des informations réseau,

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LABO LINUXdes informations vidéo, des informa-tions sur le matériel (CPU et RAM), et, sivous avez le réglage de la fonction-nalité PVR (Personal Video Recorder -pensez MythTV), des informations surle service de PVR. De temps en temps,nous nous référons à l'information ré-seau si nous avons un problème avec no-tre réseau. Le stockage est égalementpratique pour quand vous pensez quevotre disque deviendra bientôt plein.

Le menu Système mène en fait à lamajorité des paramètres de XBMC et ily a beaucoup de paramètres qui vont àplusieurs niveaux de profondeur. XBMCest énorme, donc, pour rester bref,nous nous contenterons d'aborder rapi-dement les options de configuration etcertaines de celles que nous utilisons.Les principaux paramètres de Systèmesont Apparence, Vidéo, Télévision endirect, Musique, Photos, Météo, Exten-sions, Services et Système. En cliquantsur Apparence on arrive sur un nou-veau menu plein d'options qui vouspermettent de tout contrôler, du zoomsur la taille des polices jusqu'au réglagede l'affichage des fichiers et réper-toires cachés. Nous avons déjà abordéle menu Région pour passer de Fah-renheit à Celsius. Le menu Thème estcelui que la plupart des gens vont allervérifier. Cliquez sur Thème, puis navi-guez à droite et cliquez sur Thème >Confluence > Obtenir plus vous permetd'obtenir plus de thèmes pour XBMC.

Les thèmes peuvent considérablementmodifier l'apparence et certaines desfonctionnalités de XBMC, y compris lemenu principal qui s'affiche au démar-rage. Lorsque nous passons à Ace, parexemple, les options du menu principaldeviennent Films, Séries TV, Concerts,Musique, Favoris, Jeux, Images, Météo,Paramètres et Sortir. Alors que certainsdes menus sont simplement d'autresnoms pour une même chose, d'autresoptions comme Favoris auraient étéenterrées dans un sous-menu Conflu-ence. Les thèmes peuvent aussi chan-ger la façon dont le contenu s'affiche(la vue). Certains thèmes ajoutent plusd'informations à la vue que d'autres.Faites attention lors du changement dethème, car il peut être difficile deretrouver son chemin pour le modifierà nouveau. Sous le thème Ace, le menuSystème est judicieusement appeléParamètres. Si changer le thème nevous a pas paru suffisant, vous pouvezcontrôler les paramètres de chaquethème avec Système > Apparence et,dans l'onglet du thème, en navigant surl'option Paramètres sous le nom duthème. Les paramètres du thème fontapparaître un autre sous-menu d'op-tions pour contrôler le thème. Nousutilisons l'onglet Raccourcis des Exten-sions pour afficher nos extensionspréférées sur l'écran d'accueil endessous des noms de menus.

Système > Vidéo mène à un autre

sous-menu complet d'options. Celavaut la peine de regarder son ongletAccélération pour vous assurer que lesfonctions d'accélération de votre cartevidéo sont utilisées, et l'onglet Sous-titres qui vous permet de définir deschoses comme l'emplacement des sous-titres (à la fois sur l'écran et les cheminsoù les sous-titres sont enregistrés quandils sont téléchargés) ainsi que la taille,le style et la police.

Système > TV en direct a un tasd'options pour contrôler les fonction-nalités du PVR. Regardez ici si vousvoulez contrôler votre carte tuner TVau sein de XBMC. Nous n'utilisons pascette fonctionnalité dans XBMC, maiselle existe et est à noter pour ceux quiveulent l'utiliser.

Système > Musique affiche un sous-menu pour contrôler votre collectionde musique. Si vous n'aimez pas lafaçon dont XBMC veut qu'on nomme lamusique, vous pouvez changer la façondont les pistes devraient être nom-mées. Vous pouvez modifier l'actionpar défaut lorsque des CD audio sontinsérés dans votre système XBMC(l'action par défaut est de ripper un CDaudio, l'encoder avec lame, et éjecter leCD quand c'est fait. Vous pouvez aussichanger quelle visualisation (OpenGLSpectrum) s'affiche par défaut lorsquevous commencez à jouer de la musique.Il y a beaucoup d'options à explorer

jusqu'au fondu enchaîné et au supportdu karaoké.

Système > Images affiche un ensem-ble d'options de menu, qui est, heureu-sement, court, mais même ce sous-menu a environ sept options diffé-rentes, qui vont de zoomer/dézoomerpendant la lecture de diaporamajusqu'à savoir si les fichiers vidéos sontaffichés ou pas dans les listes d'images.

Le menu Système > Météo est en-core plus clairsemé et montre seule-ment quelques paramètres, le servicemétéorologique à utiliser et les régla-ges pour ce service météo. Il est peut-être clairsemé simplement parce quecertaines des options qui pourraientêtre utiles ici (le menu Région pour lechoix de pays et passer de Celsius àFahrenheit) sont ailleurs dans XBMC.

Nous avons vu le menu Système >Extensions. Système > Extensions vouspermet de récupérer des extensionsdepuis différents dépôts pour étendreles fonctionnalités de XBMC. Il y a beau-coup de vidéos YouTube sur la façond'ajouter diverses extensions, mais unavertissement est peut-être nécessaireici ; n'oubliez pas de sauvegarder vosparamètres XBMC. Utiliser des dépôtset extensions autres que ceux validéspar XBMC peut vraiment bousillerXBMC jusqu'à un point où il est plussimple de « rm -rf ~/.xbmc/ » et recom-

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LABO LINUXmencer à zéro.

Système > Services contient les op-tions pour contrôler XBMC via UPnP(Universal Plug and Play), via http (uti-lisé par des télécommandes logiciellescomme celles de certaines applicationsAndroid) ainsi que des options AppleAirPlay et Samba.

Enfin, le menu Système > Para-mètres est utile pour régler les optionsaudio et vidéo. Si vous aviez des pro-blèmes d'affichage EDID et avez utiliséun câble VGA pour installer XBMC, puisavez basculé vers HDMI, vous pouvezsouvent changer la résolution en sélec-tionnant Système > Paramètres > Sortievidéo > Résolution. Si l'audio ne fonc-tionne pas bien, vérifiez l'onglet desortie audio de ce menu. De temps entemps, nous avons utilisé l'onglet d'ac-cès Internet pour définir un proxy justepour XBMC.

Nous avons couvert toutes lesoptions du menu principal de XBMC, etpourtant nous avons vraiment à peinegratté la surface de ce dont XBMC estcapable. XBMC est un de ces pro-grammes où, plus vous creusez, plusvous trouvez d'options, et des amissont en train de faire des choses assezétonnantes avec certaines extensionsXBMC et d'autres logiciels : l'extensionFlexget et le frontal Web de Trans-

mission pour exemple.

XBMC est un de ces programmesoù « votre kilométrage peut varier », enfonction de l'effort que vous mettez àle personnaliser comme vous l'aimez.Nous trouvons que c'est assez incroya-ble.

LIENS UTILES :

Contrôles au clavier pour Kodi/XBMC :http://kodi.wiki/view/Keyboard_controls

Kodi/XBMC : http://xbmc.org(changera sans doute à l'avenir).

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HTTP://BIT.LY/1 RG1 QDE

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CCRRII TTII QQUU EEÉcrit par Michael Davies

EElleemm eenn ttaa rryy 00..44 BBeettaa 11

D ans le numéro 90 du magazineFull Circle, Arnfried Walbrecht a

proposé un lien vers une critique dusystème d'exploitation «  élémentaire  » :Elementary OS. Comme je voulaistester cette distrib. depuis un certaintemps et que les versions sortent aucompte-goutte, ceci suscita mon inté-rêt. Le critique britannique la résumacomme « actuellement mon meilleurchoix pour les néophytes de Linux ».

J'ai aimé le fait que le fichier detéléchargement était petit comparé àbeaucoup d'autres ISO, moins de 1   Go.J'ai créé une clé USB bootable de 8  Gosans problème. J'ai choisi immédiate-ment l'installation complète et, celuiutilisant l'installateur standard d'Ubun-tu, il n'y avait aucun problème là nonplus ; l'installation fut terminée en 30minutes. J'ai ensuite lancé le gestion-naire de mises à jour qui me mit le sys-tème entier à jour au 1 er novembre201 4.

Elementary démarra rapidement,après un écran de connexion at-trayant, avec un nombre limité d'ap-plications pré-installées. J'aime cettefaçon de permettre à l'utilisateur d'ins-

taller ses logiciels favoris depuis lesdépôts Ubuntu. Le bureau est trèspropre et réactif et le seul bogue quej'ai trouvé est que la date avait dispa-ru du tableau de bord supérieur et pasmoyen de la remettre ; souvenez-vousqu'il s'agit d'une version bêta. Le docken bas de l'écran affiche des élémentsstatiques et toute fenêtre ouverte.Vous pouvez faire un clic droit surchaque icône et choisir de l'épinglerau dock de façon permanente, ou del'enlever. Mon seul reproche à sonpropos est que vous ne pouvez passavoir si l'icône représente un lanceurou une fenêtre ouverte. En outre, jepréfère mes icônes sur le tableau debord supérieur pour gagner de laplace, mais c'est une préférence per-sonnelle.

Les applications fournies à l'instal-lation sont variées. Beaucoup d'entreelles sont propres à Elementary etportent la marque «  Pantheon  ». Calcu-lator, Calendar, Screenshot, SimpleScan et Snap sont tout à faitstandards et Evince est fourni pour lalecture des fichiers PDF. Le visionneurde polices de Gnome fonctionne com-me prévu, mais constitue un choixétrange pour une installation de base  ;

il peut difficilement être considérécomme essentiel.

Pantheon Photo est un fork deShotwell qui est mon organisateurd'images favori et je ne m'en plainsdonc pas. Je pense qu'il ne s'agit qued'un changement de nom, puisqu'iln'y a aucun changement évident.

Pantheon Music fonctionnait parfai-tement avec mes fichiers .flac etpropose les fonctions habituelles deliste de lecture.

En ce qui concerne Pantheon Vi-deo, ce fut une tout autre histoire.Seuls les fichiers FLV disposaient duson et la vidéo de fichiers MP4 ap-paraissait seulement quand je survolaisla barre de temps avec la souris.

Le gestionnaire de fichiers Pan-theon m'a déçu, car il n'y a pas d'op-tions de configuration. Vous ne pouvezpas choisir quelles colonnes afficherou choisir un affichage par liste ou paricône par défaut. Pire, vous ne pouvezpas glisser et déposer des fichiersvers un autre répertoire ou vers un

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CRITIQUEéditeur de texte. Vous ne pouvez pascréer des marque-pages et les optionsdu clic droit sont très limitées. C'esttrès simpliste en effet, mais, nous es-pérons, toujours en cours de dévelop-pement.

Le terminal Panthéon fonctionnaitcomme espéré et permettait l'ouver-ture de plusieurs onglets, mais affi-chait le texte en gris sur un fond noiravec des bordures noires. Il n'y avaitpas d'option pour configurer cela. J'aiinstallé « RxTerm ».

L'éditeur de texte fourni, «  Scratch  »,est suffisant, mais si vous sélection-nez le retour à la ligne automatique, ilcoupe les lignes au beau milieu d'unmot ; très étrange.

La boîte e-mail est gérée par«  Geary  »qui ne voulait pas me permettre d'en-registrer un compte POP3. Je pouvaiscréer des comptes Gmail ou Hotmail,mais si vous sélectionnez « Autres »et entrez votre adresse e-mail alors lebouton « Suivant » est désactivé. Peut-être que cela marcherait avec uneadresse IMAP.

« Midori » est fourni comme navi-gateur Web par défaut, mais a un pro-blème avec Adobe Flash. Les sites quien ont besoin rapportent qu'il n'est

pas installé, mais si vous essayez del'installer via la Logithèque, il est affi-ché comme installé. J'ai installé Firefoxet il fonctionnait très bien avec lesmêmes sites.

Les applications Pantheon sontliées au bureau. Elles ne possèdentpas de menu « À propos », mais vouspouvez y accéder en faisant un clic-droit sur l'icône du menu. Il est impos-sible de les désinstaller. Dans le gestion-naire de logiciels elles sont listéescomme options sous l'installation dubureau principal. J'ai décoché les op-tions et cliqué sur «  Mettre à jour  »,mais elles étaient encore là.

Le gestionnaire de fenêtres ne suitpas la convention habituelle de placerles icônes « Minimiser », « Maximiser »et « Fermer » en haut à droite des fenê-tres. L'icône « Fermer » est en haut àgauche, l'icône « Maximiser » est enhaut à droite et l'icône « Minimiser » estcarrément manquante.

L'application « Paramètres Systè-me » d'Ubuntu est fournie avec beau-coup d'éléments en moins ; il y enavait seulement 1 9 comparés aux 31dans Mint LMDE. Cela souligne le faitque peu de personnalisation est per-mise. C'est un problème de choix per-sonnel, mais j'aimerais pouvoir changer

la couleur du tableau de bord et ajou-ter ou supprimer des applets. Il n'y aaucun thème disponible, mais une sé-lection de fonds d'écran est fournie.Mon plus gros problème a été d'ajou-ter une autre langue - mais je soup-çonne que ce soit un problème lié àUbuntu et pas propre à Elementary. Ily a trois endroits où vous pouvez ajou-ter une configuration clavier diffé-rente. Dans deux de ceux-ci je ne pou-vais pas ajouter le clavier « Thaï », maisfinalement j'ai trouvé la troisième op-tion.

J'apprécie les efforts de toutes lespersonnes qui créent de nouvellesdistrib. Celle-ci est une version bêta,mais il y a tant de versions dérivéesd'Ubuntu disponibles que celle-ci nesemble pas apporter quelque chosede nouveau. Peut-être plus d'effortsdevraient être consacrés au bureau etsur le remplacement des applicationsPantheon par des logiciels existantséprouvés.

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full circle magazine n° 91 41 sommaire

CCRRIITTIIQQUUEE LLIITTTTÉÉRRAAIIRREEÉcrit par Lucas Westermann

WWeebb DDeevv wwiitthh MMoonnggooDDBB && NNooddeeJJSS

Au début du mois, je me voyaisoffrir la chance d'obtenir un

exemplaire du livre Web Develop-

mentwith MongoDB andNodeJS écritpar Jason Krol pour en faire unecritique. Ayant déjà essayé NodeJSauparavant, je sautai sur l'occasion etétudiai le livre rapidement. Après avoirfini le livre, je peux seulement dire queje suis impressionné tant par la qua-lité du livre que par la méthode d'ap-prentissage de l'auteur.

Comme je l'ai déjà dit, cet eBookréussit à être presque parfait. Quand

vous arriverez à la fin du livre, vousaurez vu, étape par étape, le pro-cessus complet de la conception et del'essai d'une application Web utilisantNode.js et MongoDB, avec quelquesinformations supplémentaires dans lesderniers chapitres. Le seul problèmeque j'ai rencontré était dans le chapi-tre 4 (Express.js). La version courantede npm (à ce jour : 2.1 .2) ne me per-mettait pas d'installer une version d'Ex-press.js 3.5.1 qui fonctionnait, à causede modifications dans les paquets dedépendance. À la place, j'ai suivi lesinstructions en tenant compte desinformations en fin de chapitre (sur laversion 4 d'Express.js). Cependant, onpeut voir le fait de fournir les infor-mations nécessaires dans le chapitrecomme un point positif du livre.

À part ce petit contretemps (qui,en toute honnêteté, ne peut être attri-bué ni à l'auteur ni au livre), le livre estécrit de façon très claire et est orga-nisé exactement comme on aborde-rait un tel projet. Le format du livrepermet au lecteur de comprendre clai-rement quelles sections de code sontconcernées par les explications et lesressources fournies offrent des exer-cices pratiques pour chaque chapitre

(quoique quelques modifications peu-vent être requises pour les fichiersExpress.js). Quand vous terminerez lelivre, vous aurez une bonne idée decomment aborder un tel projet, etvous aurez une application avec laquel-le travailler. À partir de là, vous de-vriez avoir de bonnes bases pour dé-marrer votre propre projet. Même sivous êtes moins intéressé par NodeJSet plus intéressé par la façon dont untel projet devrait être abordé, ce livrereste une excellente référence.

En outre, si ce livre n'est pas assezcomplet pour vous, il contient égale-ment des liens utiles et autant dedétails supplémentaires qui peuventêtre inclus sans rien enlever au véri-table contenu du livre. Parallèlementà l'abondance d'informations, le formatdu livre (la version Epub du moins)offrait une table des matières trèscomplète et un index à la fin du livre.Rajoutez à cela la possibilité de fairedes recherches à l'intérieur de l'ebooket vous devrez être capable de trou-ver n'importe quelle information perti-nente aussi vite et efficacement quepossible.

Lien :https://www.packtpub.com/web-

development/web-development-mongodb-and-nodejs

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full circle magazine n° 91 42 sommaire

MMOONN HH II SSTTOOII RREEÉcrit par Roland Hunt RReettoouu rr àà UU bbuu nn ttuu

B ien que mon ordinateur principalsoit un Acer C720 Chromebook,

je possède également un ordinateurportable secondaire qui, en temps nor-mal, fonctionne sous Windows, récem-ment sous Windows 8.1 Pro à côté dela « Technical Preview » de Windows1 0 sur une installation en dual-boot.Mais aujourd'hui, mon installation deWindows 8.1 avait un comportementétrange et je décidai d'effacer le dis-que dur et de réinstaller, soit seule-ment Windows 8.1 , soit seulement la« Technical Preview » de Windows 1 0,ou de remettre la même installationen dual-boot.

Tandis que je sauvegardais mapartition Windows 8.1 (principale-ment des fichiers personnels et destéléchargements), je suis retombé surle fichier .iso d'Ubuntu 1 4.04 LTS quej'avais téléchargé il y a déjà quelquetemps. Ainsi, au lieu de partir sur uneinstallation de Windows, je fis un DVDd'installation d'Ubuntu 1 4.04 pour leremettre sur mon ordinateur portablesecondaire.

L'installation d'Ubuntu 1 4.04 se pas-sa simplement, comme toute installa-tion d'Ubuntu, et elle détecta même

que j'étais connecté à Internet ce quine m'était pas arrivé depuis longtempspendant une installation d'Ubuntu.Une fois que j’eus redémarré, jepensais que je graverai le DVD vidéoqui me posait de gros problèmes sousWindows, j'ouvris donc le programmede gravure de CD/DVD Brasero etc'est à partir de là que les problèmescommencèrent.

Il semble que quelques dépendan-ces requises pour la gravure de DVDne sont pas installées avec Brasero etce dernier affichait une erreur pen-dant l'essai de gravure du DVD. Brase-ro requiert le mplex (plugin Gstrea-mer) et dvdauthor (une application)pour pouvoir graver des DVD. Une ra-pide recherche dans la LogithèqueUbuntu ne trouvant ni l'une ni l'autrede ces dépendances, j'essayai donc enutilisant la commande apt-get dans leterminal - qui afficha une erreur puis-que cela faisait longtemps que je n'a-vais pas utilisé le terminal pour effec-tuer des installations (à l'époque laversion Saucy Salamander était en dé-veloppement). J'avais oublié la com-mande apt exacte pour récupérer etinstaller un paquet via le terminal, pro-bablement à force d'utiliser Chrome

OS - le seul système d'exploitation ba-sé sur Linux autre que Mac OS qui nenécessite pas une grande utilisationdu terminal (à tel point que le termi-nal est caché dans le mode Dévelop-peur de Chrome OS). J'installai alors legestionnaire de paquets Synaptic etfus enfin capable de trouver le pro-gramme dvdauthor, mais pas mplex.

Je mets actuellement mon éner-gie dans l'utilisation complète d'Ubuntusur mon portable secondaire pendant

que je fais des recherches très appro-fondies sur Synaptic ou la Logithèqueou même la bonne commande aptpour pouvoir télécharger et installermplex via le terminal. Mais, puisquej'avais besoin du DVD gravé pour levendredi 24 octobre, et d'une autrecopie pour le mardi 28, je finis par en-visager la seule option viable jusqu'àce que je trouve le temps de résoudreces problèmes dans les règles de l'art,et j'installai la « Technical Preview »de Windows 1 0. Mais, comme j'ai ten-

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MON HISTOIREdance à utiliser uniquement mon Chro-mebook, je ne sais pas pour combiende temps Windows restera sur monordinateur portable secondaire.

J'adore utiliser Ubuntu et Linux àla place de Windows, mais les pro-blèmes que j'ai rencontrés après unelongue absence d'Ubuntu et de l'expé-rience Linux en général n'ont accom-pli qu'une seule chose : me montrercomme il peut être simple d'utiliserLinux, si c'est orienté consommateuret convivial, ce que Chrome a réussiavec Chrome OS. Windows est un bonchoix pour les personnes qui veulentquelque chose qui fonctionne, mais ilest propriétaire et sujet aux virus ;Chrome OS est un bon choix pour lespersonnes qui veulent quelque chosebasé sur Linux qui fonctionne toutsimplement, et pour qui vivre dans lenuage importe peu ; Mac OS est unbon choix pour les personnes quiveulent quelque chose qui fonction-ne, cependant, comme Windows, ilest propriétaire, mais plus généraliséque Linux, tout en étant basé sur *nix,tandis que les systèmes d'exploita-tion basés sur Linux comme Ubuntutiennent plus d'OS de passionnéspour qui ce n'est pas un problème demettre les mains dans le cambouis enutilisant le terminal, et pour qui passerdes heures à tout faire fonctionnern'a aucune importance. Je fais partie

de ces passionnés, mais, depuis quej'utilise Chrome OS, je n'arrive à trou-ver le temps, ni de traîner sur les fo-rums, ni de jouer avec le terminal, afinde trouver ce dont j'ai besoin pourfaire quelque chose, et devoir ensuitepasser deux fois plus de temps àcomprendre pourquoi la commandene fonctionne pas.

J'aime vraiment profiter d'un sys-tème d'exploitation gratuit et OpenSource sur mon ordinateur portablesecondaire, mais si je ne peux pasm'en servir pour faire quelque chosed'aussi simple que de graver un DVD -sans le tracas d'avoir à résoudre etcomprendre comment satisfaire unedépendance - alors je ne sais pas si jedevrais retourner sous Ubuntu dansun futur proche. Cela va bien pour lemoment, avec Windows sur mon ordi-nateur portable secondaire jusqu'à ceque je trouve le temps de résoudredes problèmes sous Ubuntu, ou justechoisir la deuxième meilleure optionquand l'occasion de tout recommen-cer à zéro se présentera et revenir àun dual-boot Ubuntu et Windows, oujuste essayer un triple-boot de la«  Technical Preview » de Windows 1 0,Windows 8.1 et Ubuntu.

ÉDITIONS SPÉCIALES PYTHON :

http://www.fullcirclemag.fr?download/370

http://www.fullcirclemag.fr/?download/371

http://www.fullcirclemag.fr/?download/372

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full circle magazine n° 91 44 sommaire

CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettres peuventêtre modifiées par manque de place.

INQUIÉTANTES NOUVELLES

J e suis sous Ubuntu 1 4.04 et, detemps en temps, je reçois un mes-

sage inquiétant disant qu'il y a un pro-blème de système. On me demandealors si je veux signaler le problème.Je dis toujours oui, alors la fenêtre quim'alerte dudit problème se ferme.

Ma question est : Que se passe-t-ilexactement quand je clique sur oui ?Qui est alerté ? Combien de person-nes sont tenues de déclarer le mêmeproblème avant que le problème soitjugé suffisamment grave pour agir ?

John Niendorf

Ronnie répond : J'aidemandéàAlanPope de Canonical et il a cordialement

répondu en expliquant que toutes les

erreursvontà :

http://errors.ubuntu.com/

et que vous pouvez trouver vos rap-

portsantérieursdansSystem settings>

Security & privacy > Diagnostics >

Show previous reports. Il y a aussi une

mined'informationsàcesujetsur:

https://wiki.ubuntu.com/ErrorTracker

avec une vidéo très instructive (sur

YouTube) à l'adresse :

https://www.youtube.com/watch?v=P

PQ7k0jRUE4#29m50s

Un grand merci à Alan de nous

avoiréclairésurlesujet.

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DE VOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir le ma-gazine.

Lisez Écrire pour le FCM dans cenuméro pour suivre nos lignesdirectrices.

Jetez un œil à la dernière page (den'importe quel numéro) pour accé-der aux informations détaillées con-cernant l'envoi de vos contributions.

Full Circle PodcastEpisode 41 ,on peutavoirconfiance,TrustyTahr vaéchouer !

Bienvenue dans notre nouveauformat, il y a plusieurs change-ments depuis le format précé-dent, le plus important étantque nous sommes maintenanten train d'enregistrer ensembleau BlackpoolMakerspace.

Dans cet épisode nous testonsUbuntu 1 4.04 et critiquons lelivre officiel du serveur Ubuntu.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Oliver Clark

depuis le Blackpool (UK) LUGhttp://blackpool.lug.org.uk

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full circle magazine n° 91 45 sommaire

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full circle magazine n° 91 46 sommaire

QQ&&RRRédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q Comment puis-je obtenir une ver-sion plus récente de Sound Con-

verter que celle dans les dépôts Ubun-tu standard ?

R Ajoutez le dépôt de getdeb.net.Si vous allez sur son site Web, il y

a des instructions sur la façon de lefaire.

GetDeb n'est pas le paradis. Il estfréquemment cassé, ce qui ralentit l'ins-tallation des mises à jour de plusieursminutes.

Q J'utilise Lubuntu 1 4.04. Quel-qu'un peut-il m'aider ou a-t-il des

informations sur la façon de lancer unprogramme de style Powerpoint ?

R Installez LibreOffice. L'une deses composantes, Impress, peut

« jouer » de nombreuses présentationsPowerpoint, et peut générer des pré-sentations qui peuvent être jouéesdans PowerPoint.

Q J'ai utilisé Acronis pour faire uneimage de mon disque dur, puis je

l'ai restauré sur un disque plus grand.Maintenant mon disque ressemble àceci :

sda1 246 GB EXT4sda2 extended partitionsda5 4 GB swap--- 70 GB of unused space.

Comment puis-je utiliser les 70 Go ?

R Vous pouvez utiliser Gpartedpour créer une autre partition et

la formater. Lancez-le avec la com-mande : gksudo gparted

Ensuite, vous pouvez éditer fstabpour que la partition soit montée auto-matiquement lors de la connexion.

Une autre approche serait de dé-marrer à partir du support d'installa-tion, lancez Gparted, détruisez la par-tition de swap et la partition étendue,augmentez la partition sda1 jusqu'à laquasi totalité du disque dur, en lais-sant 4 Go, puis créez une nouvellepartition de swap.

Assurez-vous d'avoir fait une bonnesauvegarde avant de modifier les par-titions !

Q Je ne peux pas mettre mes icônesd'applications sur mon bureau ;

elles vont s'afficher seulement sur labarre latérale. À la fin, il y aura une

surpopulation de la barre latérale. Quepuis-je faire pour mettre les icônessur le bureau ?

R (Merci à CantankRus sur lesforums Ubuntu.) Copiez le lan-

ceur d'application à partir de /usr/share/applications sur votre bureau.

Q J'ai installé Ubuntu 1 4.04 LTS(32-bit). Je ne suis pas sûr du

format que j'ai pris pour le disque dur.Comment le retrouver ?

R Cette commande va l'afficher :df -T

Q Comment puis-je accéder à un dos-sier partagé sur un ordinateur

distant ?

R Cherchez dans Google « sshfstutorial » et vous trouverez des

réponses étape par étape.

Q Quel paquet devrais-je utiliserpour faire une analyse statistique

robuste pour une thèse de doctorat ?

R (Merci à monkeybrain20122 surles forums Ubuntu.) Jetez un œil

à R.

NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SUR ASKUBUNTU

* Un curseur de la souris qui suit vosyeux pour Ubuntu.http://goo.gl/y6px4d

* Créer un réseau comportant 1 PCWindows et 1 portable sous Ubuntu1 4.04.4http://goo.gl/s9qu32

* Quelle est la commande «  command  »et pourquoi l'utilise-t-on ?http://goo.gl/8ibebf

* Monter un Windows Phone 8.1 surUbuntu 1 4.04.http://goo.gl/MFWpHi

* Est-ce que chrubuntu est la mêmechose qu'Ubuntu et peut-il être mis àjour ?http://goo.gl/YeVR7J

* Comment modifier les «  Catégories  »et les «  Sources  » par défaut dansUnity Dash ?http://goo.gl/iAf91 o

* Puis-je récupérer de ma corbeille

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full circle magazine n° 91 47 sommaire

Gord eut une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années. Plusrécemment, il s'est retrouvé, sans savoircomment, « l'informaticien » d'un petitcabinet d'expertise comptable de 1 5 per-sonnes dans le centre-ville de Toronto.

Q&Rdes fichiers détruits en ligne de com-mande ?http://goo.gl/s6fjKE

* Un assembleur similaire à TASM surUbuntu ?http://goo.gl/bD7r9C

* Un virus affiche une fenêtre de pubà la fois sur Chrome et sur Firefox.http://goo.gl/cFJcgQ

TRUCS ETASTUCES

Erreur d'allocation deressources

D e mon point de vue, il y a quel-ques années, Microsoft, le projet

Gnome et Canonical galopaient àpleine vitesse dans les mauvaisesherbes ; ils ont tous adopté de nou-velles interfaces utilisateur qui ont ré-duit ma productivité.

Puisque Gnome est, en partie, uneinterface utilisateur, il n'était plus per-tinent, pour ce qui me concerne. Li-nux fournit beaucoup de choix autrequ'Ubuntu/Unity et j'utilise donc régu-lièrement XFCE (Xubuntu) ou Cinna-mon (Mint), en fonction de la puis-sance de l'ordinateur.

« La communauté » a fourni une so-

lution prête à l'emploi pour Windows8, sous la forme de Classic Shell, cequi peut paraître étonnant. À partl'interface utilisateur, Windows 8 estle plus stable des Windows jusqu'àprésent, il y a donc une bonne solu-tion pour les clients qui ont besoind'utiliser Quickbooks, Sage et d'autreslogiciels de comptabilité.

Mais Canonical ne s'est pas arrêtéà Unity ; elle travaille également surdes remplaçants d'autres composantsd'Ubuntu, comme Mir. Ceux-ci peuventvaloir le coup d'être développés, maisj'affirme que cela signifie qu'ils nemettent pas suffisamment de res-sources pour faire d'Ubuntu une plate-forme informatique solide. L'hebdo-madaire Ubuntu-News Digest indiquenotamment des statistiques de bugset, il n'y a pas si longtemps, le nombrede bugs critiques était de 90 ou plus ;il est actuellement à plus de 220.

Cela me touche. Mon ordinateurprincipal ne fait pas tourner de ma-nière fiable un des systèmes d'exploi-tation de Canonical quel qu'il soit, encommençant par la 1 4.04 et encontinuant à la 1 4.1 0. Ils fonctionnentpendant un certain nombre d'heures,puis se plantent. Pourtant, sous LinuxMint 1 3 et mon installation inhabituel-le du noyau 3.1 3.5-0. (Voir FCM n°  84)le système est solide. Je ne dois sûre-

ment pas être le seul à avoir ce typed'expérience !

Voici donc ma demande à Cano-nical : corrigez d'abord les bugs, puispensez aux choses nouvelles.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Oscar Rivera

L e 30 septembre 201 4, Steam apublié Borderlands 2 [Ndt : bordu-

re, limite de territoire, confins] pourLinux, deux ans après sa sortie initialesur PC Windows. Après avoir jouéavec le Borderlands original, j'étais unpeu excité de découvrir que sa suite,Borderlands 2, arriverait sur Linux. Com-me d'autres jeux que j'ai testés ces der-niers mois, il n'y avait aucune indica-tion sur la capacité de ce jeu à tournersur un PC avec une carte graphiqueAMD (ou Intel), il était seulement com-patible avec Nvidia. Mais, encore unefois, j'ai décidé de lire les commen-taires de propriétaires d'AMD et pres-que immédiatement j'ai été rassurésur le fait que le jeu marchait assezbien avec les cartes graphiques AMD.J'ai donc décidé de le tester et d'y jouer.Jusqu'ici, tout va bien.

Borderlands 2 est un jeu de tir etd'action en vue subjective, développépar Gearbox Software, publié par 2KGames, et porté sur Linux par AspyrMedia. Le moment de la publication deBorderlands 2 pour Linux n'aurait puêtre mieux choisi, puisque «  Border-lands: The Pre-Sequel  » [Ndt : interlu-de] a été publié à peine deux semai-nes plus tard pour Microsoft Windows,

OS X, Playstation 3, Xbox 360, et Li-nux. Le Pre-Sequel sert de suite au Bor-derlands original, mais aussi d'intro àBorderlands 2, donc en gros, quelquepart entre les deux. Si cela vous sem-ble confus, ne vous inquiétez pas, c'estune source de confusion pour la plu-part d'entre nous.

Borderlands 2 peut être joué avecune souris et un clavier, ainsi qu'avecune manette de jeu. Peu importe ceque vous utilisez pour jouer, lesmécaniques de jeu sont à peu près lesmêmes que celles de la plupart desjeux de tir subjectif. Vous marchez,courez, esquivez, sautez, tirez, etc.,comme vous le feriez dans la plupartdes autres FPS, mais vous pouvez éga-lement faire faire des mouvementsspéciaux à votre personnage. En fait,j'ai beaucoup progressé sans avoir

besoin de tutoriel avant de découvrirles coups spéciaux, car ce jeu est simi-laire à d'autres FPS.

Ce qui distingue Borderlands 2 desautres FPS réside dans sa présenta-tion et dans son approche comique.Le style de dessin est une sorted'hybride entre une bande dessinéeet un style réaliste. Depuis le jeuoriginal Borderlands, les dévelop-peurs ont pris le parti de ce qu'ilsappellent un « graphique d'ombrageen cellule », ce qui différencie ce jeudes autres jeux FPS qui pourraientsembler plus réalistes. Le caractèrecomique - l'aspect de bande dessinée- correspond effectivement bien à ladirection prise par la série Border-lands. Et en plus, ça le place dans unecatégorie complètement à part des au-tres jeux du même genre. La part co-

mique n'est pas seulement choquan-te, mais aussi très souvent une vraiefolie à l'ancienne, un humour décapantqui vous laisse songeur : commentpeut-on être sain d'esprit et penserdes choses comme ça ?

Borderlands 2 peut être joué enmode campagne à un joueur ; il y aaussi un mode multijoueurs où vousavez la possibilité de coopérer avecjusqu'à quatre joueurs. Cela dit, vouspouvez choisir quatre joueurs, ou chas-seurs de l'Arche. Chaque chasseurvient avec ses propres style de jeu,capacités et coups spéciaux. Le jeu sedéroule sur la planète Pandora, oùvous devez trouver une série d'arches,avant que le Beau Jack (le méchant)ne les trouve pour pouvoir réaliser sesplans diaboliques. Vous ouvrant lavoie et vous guidant lorsque vousprogressez dans votre quête, il y a unrobot du nom de CL4P-TP (ClapTrap -baratin), qui me rappelle une sorte deR2D2 loufoque. Ce petit compagnona quelques traits qui rachètent sesdéfauts, comme de vous aider à ou-vrir de nombreuses portes et portails,ou à franchir un passage bloqué pardes personnages étranges qui autre-ment ne vous laisseraient pas passer.

BBoorrddeerrllaannddss 22

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JEUX UBUNTUQuiconque a déjà joué au Border-lands original se rappellera sûrementde ClapTrap, ainsi que de nombreuxpersonnages qui reviennent. Bien qu'ily ait de nombreux visages connusvenant du jeu original, il y a aussibeaucoup, sinon plus, de nouveauxpersonnages introduits dans ce jeu.L'histoire prend de nombreux détourstout au long du chemin, mais ça vouspermet de rester motivé tandis quevous progressez sur la planète déso-lée de Pandora. C'est un jeu bien faitqui continuera à vous divertir.

Pour jouer à Borderlands 2, il estimpératif que vous ayez un compteSteam. Si vous n'en avez pas, vous de-vrez en créer un. Via Steam, vous pou-vez actuellement obtenir le jeu pour1 9,99 $ (30 €), ou être à l’affut pourune offre spéciale à partir d'autressources, mais où que vous l’achetiez,vous devrez ouvrir un compte Steam.

CONCLUSION

Depuis que j'ai commencé à yjouer, j'ai rencontré très peu de pépinsmineurs dans Borderlands 2. J'avais desdoutes quant à ma capacité de jouer àce jeu avec ma carte graphique AMDRadeon HD 5770 parce que lesexigences minimales ne listent quedes cartes graphiques Nvidia, mais je

peux témoigner que les cartes AMDfonctionnent très bien. A part les trèsrares retards de 2-3 secondes, que jen'ai rencontrés jusqu'à présent quedeux fois, il n'y a pas eu d'autres pro-blèmes avec le jeu en lui-même. Levrai bug que j'ai rencontré est quandje fais des captures d'écran. La captu-re d'écran elle-même aura un aspectparfait, mais le côté gauche sera tou-jours allongé, rendant ainsi la captured'écran plus longue que ce qu'elle estvraiment. J'ai pris le temps de net-toyer les captures d'écran pour cet arti-cle en tout simplement recadrant lapartie dont j'avais besoin. C'est un dé-tail très mineur puisque ce n'est pasquelque chose que vous rencontrerezen jouant, et je crois que ce n'est lecas que des cartes graphiques AMD ;ainsi, c'est presque un non-problème.

Je ne suis pas un grand fan des jeuxde tir à la première personne, mais cejeu est dans sa propre catégorie et jeme suis bien amusé en y jouant. Jevous recommande vraiment ce jeu,que vous aimiez le genre FPS ou non.Peut-être que c'est à cause de sonaspect ; au lieu de choisir un renduréaliste, il a choisi le dessin animé om-bragé. Peut-être que c'est l'humour,car il en a une bonne dose, et certainstraits sont scandaleux. Ou peut-êtreest-ce juste un jeu génial, comme denombreux critiques l'ont dit.

Je lui donne 4 étoiles sur 5, car lescartes AMD ne sont pas encore pleine-ment prises en charge.

MON ENVIRONNEMENT DE JEU

J'ai joué à Borderlands 2 avec monPC de bureau personnalisé, avec unCPU AMD FX-61 00 3,3  GHz (surcaden-cé à 3,5  GHz), une carte mère AsusM5A97-EVO, une carte graphique Sap-phire Radeon HD 5770, 8  Go de RAMKingston Hyper X, et un disque durSeagate Barracuda de 1   To. Le systè-me d'exploitation était Ubuntu 1 4.04.1LTS avec le bureau Unity et des pilo-tes graphiques propriétairesAMD 13.9.

Système minimum :Système d'exploitation :SteamOS, Ubuntu 1 4.04.CPU : Intel Core 2 Quad,AMD Phenom II X4.Vitesse CPU : 2,4 GHz.Mémoire : 4 Go RAM.Espace disque : 1 3 Go.Carte vidéo (Nvidia) : Geforce 260.Mémoire vidéo (VRAM) : 1 Go.

Oscar diplômé de CSUN, est un direc-teur musical/enseignant, bêta-testeur,rédacteur Wikipedia et contributeur surles forums Ubuntu. Vous pouvez le con-tacter via : www.gplus.to/7bluehand oupar e-mail: [email protected]

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MMOONN BBUURREEAAUU Voici l'occasion de montrer au monde votre bureau ou votre PC. Envoyez par courrielvos captures d'écran ou photos à : [email protected] et ajoutez-y un brefparagraphe de description en anglais.

J e l'ai vraiment fait évoluer ces der-niers mois. Voici les infos à mettre

dans « Mon Bureau » si vous voulez :

• HP TouchSmart Core Duo P7450

(2,1 3 GHz), 4 Go de RAM DDR3, dis-que dur 1 ,5 To, Touchscreen DesktopPC 23”.• Ubuntu 1 4.04.• Unity (bien sûr !).

Thème d’icônes Azenis, (sur cettephoto, vous pouvez les voir dans labarre du bas).

Screenlets 0.1 .6 s'occupe d'afficher

les infos, avec peu de ressources.•• Barre de lancement Cairo.•• Fond d'écran dynamique Wallch.•• Utilisation de petites icônes de bu-reau pour faire un « album Photo »des gens que j'aime.

J'utilise vraiment le lanceur Unitypour 90 % de mes applications, etc.La barre de lancement est un endroitsupplémentaire, que je vais parfoisregarder, car il affiche tous les pro-grammes en cours. J'ai commencéLinux tard, à 45 ans. Remarque inté-ressante, mon PC est également uti-lisé occasionnellement par un hom-me de 68 ans, ce qui témoigne du faitqu'Ubuntu devient de plus en pluspopulaire.

Brian Bogdan

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MON BUREAU

••OS : Kubuntu 1 4.04 LTS.••Caractéristiques du PC : Intel DualCPU à 1 ,8 GHz et 2 Go de RAM.

J'adore Kubuntu. Il est personnali-sable et a toutes les options origina-les de compiz qui, à l'origine, m'ont

conduit vers GNU/Linux. Cube de bu-reau : Cylinder.

Christo AVan Wyk

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CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

Pour nous envoyer vos articles en françaispour l'édition française :[email protected]

FULL CIRCLE A BESOIN DE VOUS !Un magazine n'en est pas un sans articles et Full Circle n'échappe pas à cetterègle. Nous avons besoin de vos opinions, de vos bureaux et de vos histoires.Nous avons aussi besoin de critiques (jeux, applications et matériels) , detutoriels (sur K/X/Ubuntu), de tout ce que vous pourriez vouloir communiqueraux autres utilisateurs de *buntu. Envoyez vos articles à :

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Nous sommes constamment à la recherche de nouveaux articles pour le Full Circle. Pour de l'aideet des conseils, veuillez consulter l'Official Full Circle Style Guide :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

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Les tests de matériels/logiciels doivent être envoyés à : [email protected]

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et les captures d'écran pour « Mon bureau » à : [email protected]

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FCM n° 92Dernier délai :dimanche 7 décembre 201 4Date de parution :vendredi 26 décembre 2014

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