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Full Circle Magazine #96

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Le magazine indépendant de la communauté Ubuntu Linux (French Translation Team) www.fullcirclemag.fr www.fullcirclemagazine.org

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full circle magazine n° 96 1 sommaire ^

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Numéro 96 - Avril 201 5

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HÉBERGEZ VOS PROPRES DONNÉES

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Les articles contenus dans ce magazine sont publiés sous la licence Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported license. Cela signifie que vouspouvez adapter, copier, distribuer et transmettre les articles mais uniquement sous les conditions suivantes : vous devez citer le nom de l'auteur d'unecertaine manière (au moins un nom, une adresse e-mail ou une URL) et le nom du magazine (« Full Circle Magazine ») ainsi que l'URL

www.fullcirclemagazine.org (sans pour autant suggérer qu'ils approuvent votre utilisation de l'œuvre). Si vous modifiez, transformez ou adaptez cette création, vous devezdistribuer la création qui en résulte sous la même licence ou une similaire.

Full Circle Magazine est entièrement indépendant de Canonical, le sponsor des projets Ubuntu. Vous ne devez en aucun cas présumer que les avis et les opinionsexprimés ici ont reçu l'approbation de Canonical.

Full CircleLE MAGAZINE INDÉPENDANT DE LA COMMUNAUTÉ UBUNTU LINUX

Utiliser LaTeX p.25

LibreOffice p.22

Programmer en Python p.1 6

Programmer en JavaScript p.27

Tutoriels

Q. et R. p.56

Command & Conquer p.1 4

Inkscape p.31

Tuxidermy p.55Courriers p.54

Sécurité - SSH p.58

Téléphones Ubuntu p.44

Actus Linux p.04

Arduino p.35

Critique p.48

Jeux Ubuntu p.60

Graphismes

Mon opinion p.51

Labo Linux p.41

Le culte de Chrome p.36

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ÉÉDDII TTOORRII AALL

BIENVENUE DANS CE NOUVEAU NUMÉRO DU FULL CIRCLE

L a boutique est pleine ce mois-ci. Nous avons nos suspects habituels comme Python etLibreOffice, et l'article LaTeX du mois dernier continue avec une deuxième partie. Mais pas

seulement, j'ai ajouté un quatrième tutoriel sur Programmer en JavaScript. C'est le début d'unenouvelle série. Et ce n'est pas fini. Mon Dieu, non. Il y a une nouvelle rubrique sur ChromeOS, et unesur les téléphones Ubuntu. La rubrique sur les téléphones Ubuntu va parler principalement desactualités du téléphone et de ses mises à jour ; mais, pour commencer, on a une interview du vice-président de Mobile qui répond à quelques-unes de vos questions que je n'ai pas pu traiter dansl'article du mois dernier sur le BQ Aquaris E4.5.

Si vous aimez le concept de Dropbox (et al.), mais pas l'idée qu'ils gardent vos données, vousdevez lire l'article de Charles sur Owncloud. Pensez-y comme un Dropbox tournant sur votre propremachine. Vous hébergez vos propres données, mais pouvez toujours y accéder à distance.

Pour s'amuser un peu, j'ai mis un petit sondage rapide demandant simplement quelle saveur*buntu et quelle version vous préférez, ou détestez, le plus. Seulement les *buntu, pas de Mint oudérivés. Je vais le laisser actif pendant quelques mois et je donnerai les résultats dans le FCM n° 1 00.L'URL se trouve un peu partout dans ce numéro.

De plus, comme je l'ai dit sur le Twitter de FCM, sur Facebook et Google+, ce numéro marque leshuit ans du Full Circle. Huit ans ! Je veux profiter de cette occasion pour remercier tous ceux qui ontfait un jour quelque chose pour le FCM. Je n'aurais certainement pas pu faire ça tout seul.

Amitiés et gardons le contact !Ronnie

[email protected]

Ce magazine a été créé avec :

Le Podcast Full CircleTous les mois, chaque épisode couvre lestoutes dernières informations concernantUbuntu, les opinions, les critiques, lesinterviews et les retours d'utilisateurs.Le Side-Pod est une nouveauté, c'est uncourt podcast supplémentaire (irrégulier)en marge du podcast principal. On yparle de technologie en général et dechoses qui ne concernent pas unique-ment Ubuntu et qui n'ont pas leur placedans le podcast principal.

Vos animateurs :• Les Pounder• Tony Hughes• Jon Chamberlain• Oliver Clark

http://fullcirclemagazine.org

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AACCTTUU SS UU BBUU NN TTUU

UBUNTU 15.04 DESKTOP,PHONE ET IDO : UN MONDE

CONVERGENT

DESKTOP

U buntu est l'environnement favorides développeurs Linux, rendu cé-

lèbre par des produits comme le DellXPS 1 3 Developer Edition. Cette versionprésente de nouveaux outils pour le déve-loppement dans les nuages et pour l'IdO,tout en rendant le bureau plus pro-ductif avec des menus intégrés et desaméliorations dans la facilité d'utilisationdes tableaux de bord.

Depuis 2008, Ubuntu Desktop estpré-installé sur 40 millions de PC par-tout dans le monde et devient de plusen plus populaire, car c'est l'un dessystèmes d'exploitation les plus faciles àutiliser et les plus fiables disponiblesaujourd'hui. Les appareils avec Ubuntupré-installé sont de plus en plus popu-laires dans des régions comme EMEA,l'Inde, l'Asie du Sud-Est et l'AmériqueLatine, tout en étant la plate-forme dechoix de haut niveau pour le dévelop-pement en Occident, avec des machinesincroyables comme la NVidia DevBoxpour l'apprentissage machine avancé et

l'ingénierie de la visualisation.

Une des caractéristiques principalesde cette version est sa façon de donneraux développeurs un accès immédiataux logiciels les plus excitants et lesplus innovants pour leurs développe-ments dans le nuage, sur les mobiles etsur le Web.

L'Ubuntu Developer Tools Center estdevenu Ubuntu Make. Avec ceci, lesdéveloppeurs d'applis mobiles, d'appli-cations Web et de jeux ont un supportpour 1 4 nouvelles plate-formes, dont :••Android NDK et Android Studio mis àjour à la dernière version,••d'autres nouveaux EDI (Environne-ment de Développement Intégré) : IDEA(éditions ultimate et communautaire),pycharm (éditions professionnelle, édu-cative et communautaire), webstorm,rubymine, phpstorm et eclipse,••une édition de développement pourFirefox,••la plate-forme Stencyl de développe-ment de jeux.

Ces nouvelles fonctions sont aussidisponibles pour les utilisateurs actuelsde la 1 4.04 LTS. Ubuntu Make propose,pour chaque application, un environne-ment de développement neuf et bien

isolé ; ainsi les développeurs n'ont pas àcraindre de ficher leur installation enl'air s'ils veulent installer les biblio-thèques pipy, npm, rubygem. La pré-éminence d'Ubuntu dans les conte-neurs et le confinement permet desexpériences fantastiques de développe-ment sur les postes de bureau et lesportables modernes.

LibreOffice 4.4 offre une producti-vité professionnelle améliorée, dont l'ajoutd'un suivi amélioré des modificationsdans Writer, une performance accruede fusion du courrier et une amélio-ration des figures qui peuvent mainte-nant avoir un contenu complètementformaté avec des tables. La prise encharge des exports PDF numérique-ment signés est nouvelle dans la 1 5.04,tout comme la possibilité de se con-necter à Sharepoint et OneDrive. Etd'autres mises à jour notables sont :••l'ajout de fonctions statistiques dansCalc et de la protection par mot depasse dans Impress,••OpenGL amélioré,••la possibilité de faire des transitionsentre les diapositives dans Impress etDraw.

FCM N° 1 00

ENQUÊTE

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Répondez à ce sondage rapide etnous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00

http://goo.gl/DPt2q0

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ACTUSUBUNTU KYLIN 15.04

P our les utilisateurs d'Ubuntu Kylin,les menus intégrés localement et

les clic-pour-minimiser sont maintenantincorporés à côté des mises à jourd'applications vedettes comme UbuntuKylin Software Center, Youker Assistant,YoukerWeather et j'en passe.

Youker Assistant V2.0.2 présente unenouvelle interface utilisateur, permetune meilleure gestion des applicationspersonnelles et permet aux utilisateursde contribuer directement à la tra-duction des descriptions des paquets àpartir de la Logithèque Ubuntu.

Les utilisateurs de Pinyin peuventinstaller des dictionnaires directementdepuis le site Web de Sogou.

INTERNET DES OBJETS :SNAPPY EMBARQUÉ

U buntu Core est l'édition d'Ubuntula plus petite et la plus sécurisée.

C'est une version super-allégée et miseà jour de manière transactionnelle, par-faite pour les inventeurs, les techno-logues et la communauté active etcroissante des développeurs Ubuntu,pour les conteneurs dans le nuage etles appareils intelligents et connectés.Elle équipe des drones, des robots, descommutateurs de réseau, des relais de

mobiles, les passerelles industrielles, leshubs IdO domotiques.

« C'est une plate-forme extraordinaire

pour la nouvelle génération de dévelop-

peursd'IdO », a dit Dustin Kirkland, chefde produit pour Ubuntu Core. «La com-binaison d'une plate-forme ouverte avec

une boutique d'applis, qui fonctionne sur

une vaste gamme de dispositifs, de mi-

nuscules cartes embarquées jusqu'aux

routeursetcommutateurshautdegamme,

engendre beaucoup de travail sur une

très large gamme d'appareils, grâce à la

créativité pour l'embarqué minuscule

dans les communautés de fabricants et

d'entrepreneurs. »

La première version stable d'UbuntuCore « Snappy » est actuellement dis-ponible, car elle fait partie de la version1 5.04.

Cette version prend en charge lesarchitectures 64-bit basées sur Intelaussi bien que les ARM HF et fournitune plate-forme impeccable communepour le développement de dispositifsqui prend en charge une vaste gammede matériel de production.

UBUNTU PHONE

L 'Ubuntu Phone, actuellement livrésur le BQ Aquaris E4.5 et, en temps

utile, sur le Meizu MX4, est basé sur

Ubuntu 1 5.04. Les dernières mises àjour seront livrées OTA (par les ondes)dans les semaines à venir, ce qui res-pectera l'engagement de Canonical en-vers le mobile, comme une extensiond'Ubuntu sur l'ordinateur de bureau etdans le nuage : une plateforme sécu-risée qui est toujours à jour.

Ubuntu 1 5.04 sera disponible autéléchargement à partir du 23 avril :http://www.ubuntu.com/download

UBUNTU 15.04 : OPEN STACK

PRÊT À FONCTIONNER AVEC KILO

ET PREMIÈRE SORTIE DE

SNAPPY CORE

C ette publication livre le nouveauUbuntu Core « Snappy » pour les

systèmes transactionnels, tels que lesconteneurs hôtes dans le nuage, lesappareils intelligents et le nouvel hyper-viseur à base de conteneur, LXD, quiétablit une nouvelle référence pour ladensité et la performance. Avec desoutils de développeur mis à jour et lesderniers frameworks, langages, basesde données et paquets, c'est unepublication significative pour les profes-sionnels et les développeurs d'Ubuntu.

L'HYPERVISEUR LXDÀ BASE DE CONTENEUR

ÉTABLIT DES RECORDS

POUR LA DENSITÉ ET LA VITESSE

LXD, la nouvelle génération d'hyper-viseur pour conteneurs, est mainte-

nant disponible dans Ubuntu 1 5.04. LXDpermet une pleine utilisation des ma-chines virtuelles, la sécurité d'un hyper-viseur, une performance et une densitébare-metal.

« LXD élimine la très haute pénalité

de la virtualisation des hyperviseurs tra-

ditionnels, rendant les charges Linux-sur-

Linuxplus rapides et plus compactes », adit Mark Shuttleworth. «Les conteneurssont la nouvelle frontière de la virtua-

lisation et du nuage. Nous sommes

heureuxd'être leaderavecLXDsurl'inté-

grationdesconteneursdansOpenStack. »

Les adopteurs précoces compren-nent des institutions avec des machinesLinux virtuelles faisant tourner du codecommun comme les applications Tom-Cat sous faible charge. LXD offre unecompacité plus forte que KVM dans cessituations car l'hyperviseur sous-jacentpeut consolider plus efficacement lesprocessus communs.

En plus, les charges qui habituel-lement tournent sur bare-metal, tellesque Hadoop, le font à vitesse native

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ACTUSsous LXD, sans la surcharge de 1 5-20 %de KVM.

« Le support LXD dans OpenStack

signifie que les spécialistes du big data

peuvent utiliser les API OpenStack pour

l'alimentation en données et obtenirune

performance bare-metal pour leurs ana-

lyses », a dit Mark Baker, responsableproduit pour OpenStack à Ubuntu.

LXD fournit une situation complètede « machine virtuelle » à l'intérieur delaquelle les administrateurs peuventfaire tourner des outils comme Docker.

«LXDetDockertravaillentde concert.

LXD fournit en conteneur un système

complet, comme une machine virtuelle,

et Docker apporte le conteneur de

processuspourlesapplications», a dit M.Baker.

Cette nouvelle version d'Ubuntufournit :••une migration à chaud des conteneursLXD entre hôtes ;••une sécurité autonome et rigoureusepour chaque conteneur à travers lesprofils AppArmor du noyau ;••Docker 1 .5.

UBUNTU CORE « SNAPPY » -HÔTE TRANSACTIONNEL POUR

CONTENEURS ET OBJETS

U buntu Core « Snappy » est lanouvelle version transactionnelle

d'Ubuntu développée pour les hôteslégers du nuage en conteneurs faisanttourner Docker, et pour les appareilsintelligents. Il contient tout le codehabituel et les mises à jour d'Ubuntu,mais il est aussi empaqueté avec le nou-veau système « Snappy », permettantdes mises à jour garanties avec retourpossible intégral à la fois pour l'OS etpour les applications installées dessus.Ubuntu Core est le plus petit Ubuntudisponible, développé pour la sécuritéet l'efficacité dans les objets et dans lenuage.

« Ubuntu Core offre tout ce que les

développeurs apprécient dans Ubuntu,

associé à des mises à jour transaction-

nelles », a dit Dustin Kirkland, respon-sable produit pour Ubuntu Server chezCanonical. « Des paquets instantanés

livrent des applis en toute sécurité aux

appareils et aux hôtes du nuage, avec

isolation des données des applications et

la garantie qu'une mise à jour peut être

annuléeintégralement. »

Cette première version des fonc-tionnalités d'Ubuntu Core sécurise leconfinement des applications et de

Docker 1 .5 et elle est disponible sur lesgrands nuages publics et pour appareilsARM et X86 sur une gamme de cartesrépandues pour l'IdO.

Ubuntu Core est déjà opérationnelsur la prochaine génération de commu-tateurs réseau, sur les routeurs domes-tiques, les drones intelligents et lesrobots.

UBUNTU LIVRE D'ABORD

OPENSTACK KILO

L a distribution Ubuntu OpenStackde Canonical continue d'être la

façon la plus répandue d'utiliser le der-nier OpenStack : 64 % des utilisateursOpenStack de production choisissentUbuntu.

Des sociétés de télécoms commeAT&T, NTT et Deutsche Telekom, degrandes entreprises comme Walmartet Best Buy, et des fournisseurs deservice comme OVH, ont choisi UbuntuOpenStack comme leur plate-forme pré-férée pour les nuages privés.

Les équipes des services profession-nels de Canonical travaillent avec ellespour réaliser avec OpenStack les plushauts niveaux de flexibilité et de rende-ment.

Ubuntu inclut le plus vaste écosys-tème de réseaux et de stockage définispar logiciel et certifiés, avec une listede partenaires comprenant Juniper,Cisco, Nuage, Plumgrid, MidoNet etbeaucoup d'autres fournisseurs.

Canonical pilote le développementd'OpenStack dans des domaines clés,notamment les hyperviseurs à base deconteneurs (LXD) pour la performanceet les techniques pour la flexibilité dunuage. Dans cette version, l'entreprisea intégré ZeroMQ (0MQ) comme unsystème de messages sans intermédiairepour éliminer les goulots dans la mes-sagerie au fur et à mesure que l'in-frastructure en nuage augmente.

ZeroMQ est une couche de trans-port intelligente pour les applicationsdistribuées. Canonical est pionnier avecl'utilisation de 0MQ pour améliorer laflexibilité de l'infrastructure cœur elle-même. Ubuntu sera la première distri-bution OpenStack qui mettra la nou-velle publication « Kilo » à la dispositiondes utilisateurs, un important pas enavant dans la flexibilité des réseaux vir-tuels sur OpenStack.

Dans Kilo, Neutron est mis à jourpour inclure le routage virtuel distribué(DVR - Distributed Virtual Routing) quipermet à Neutron plus d'efficacité dansla mise à l'échelle, et une vue anticipéede « DNS as a service » (DNS comme un

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ACTUSservice) venant du nouveau composant« Designate ».

La fédération du nuage a fait aussiun grand pas en avant dans Kilo avecUbuntu grâce à la capacité d'Openstackde partager une identité dans desrégions du nuage. Ceci permet auxentreprises ayant de multiples implé-mentations de gérer l'identité de façonbeaucoup plus efficace et simplifie lechemin vers l'informatique en nuagehybride avec OpenStack en privé etdans les nuages OpenStack publics.

Canonical’s OpenStack Interoperabi-lity Lab (OIL - Laboratoire d'Inter-opé-rabilité OpenStack de Canonical) conti-nue de donner le rythme pour l'inter-opérabilité, la certification et les testsmulti-fournisseurs. Canonical teste laqualité et l'inter-opérabilité de plus de3 000 configurations de nuages chaquemois, avec 33 partenaires individuelsOIL sur Ubuntu OpenStack, incluantQuanta, MetaSwitch, Nuage Networks,PMC Sierra et Coho Data. Cette par-ticipation à OIL rassure les clients sur lefait que les composants d'OpenStackinter-opèrent bien ensemble, facilitantle déploiement et l'utilisation des res-sources en nuage.

UBUNTU DANS LES NUAGES

PUBLICS

L e programme Nuage Public Cer-tifié (CPC - Certified Public Cloud)

de Canonical comprend les grands four-nisseurs de nuages au monde tels queAmazon AWS, Microsoft Azure et GoogleCompute Engine et garantit l'expé-rience Ubuntu pour les développeurs etles utilisateurs. Il a été étendu pourinclure Scaleway, BrightBox et Cloud-Sigma qui reçoivent un portefeuillecomplet d'images Ubuntu et de chargescertifiées. Tous les CPC recevront desimages pour Ubuntu 1 5.04 dans la ver-sion serveur traditionnelle, en mêmetemps que les nouvelles éditions Snappy.

Depuis le 23 avril 201 5, UbuntuServer 1 5.04 est disponible au télé-chargement à : www.ubuntu.com/down-loadSource : Canonical.

UBUNTU SUR L'ULTRABOOK

ASUS ZENBOOK UX305

L 'Asus Zenbook UX305 est un por-table fin et léger qui offre un bon

rapport qualité/prix. Pour 699 $ (= 612 €)vous avez un notebook d'un kilo env.avec 8 Go de RAM, 256 Go de stockageSSD, un écran mat 1 3,3“ full HD et un

processeur Intel Core M Broadwell.

Vous disposez aussi du logiciel Win-dows 8.1 ; mais, quid si vous préférezutiliser Ubuntu ? La réponse est totale-ment oui, vous pouvez le faire. Le sys-tème d'exploitation est chargé rapide-ment, la plus grande partie du matérielfonctionnait sans problèmes. J'ai pu no-tamment me connecter au réseau Wi-Fi, surfer sur le Web avec Firefox, regar-der des vidéos YouTube et installer desapplis en utilisant la Logithèque Ubun-tu. J'ai pu faire tout cela pendant que jetournais sur une image Live en USB, maisvous devriez aussi pouvoir installerUbuntu, soit pour faire un dual-boot deWindows et Ubuntu, soit pour rempla-cer complètementWindows.

Source :http://liliputing.com/201 5/04/ubuntu-on-the-asus-zenbook-ux305-ultrabook.htmlProposé par : Brad Linder.

COMMENT LES LOGICIELS

OPEN SOURCE FORGENT DES

RACINES FORTES POUR UNE

MEILLEURE GOUVERNANCE

« Open data » (données libres) et« going digital » (devenir numé-

rique) sont des sujets très présents

dans l'agenda international pour le déve-loppement global, surtout quand ils'agit de financer le renforcement desservices et de l'infrastructure pour lesplus pauvres dans le monde. Les jeunes,du Laos à Lagos, aspirent à devenirdéveloppeurs de logiciels et les smart-phones sont construits pour apporterune puissance informatique sans précé-dent aux quatre coins du monde. Maisle paradoxe est que de nombreux gou-vernements ont encore une infrastruc-ture informatique rudimentaire et sou-vent ne trouvent pas le personnel forméet expérimenté pour la définir et lafaire fonctionner.

À titre d'exemple, dans beaucoup depays africains, la capacité des gouver-nements centraux et régionaux à tra-vailler avec l'informatique est limitéeparce que c'est fréquent de ne trouverdans le département gouvernementalque quelques personnes responsablesde la coordination, l'engagement etl'investissement dans, disons, l'infrastruc-ture et le financement de l'eau potableen milieu rural. Ainsi, ils sont débordéspar les demandes et la nécessité d'êtreexpert dans de nombreux aspects del'informatique et de la gestion desdonnées. Quelles sont les solutionsdans ces conditions ?

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ACTUSSource :http://opensource.com/government/15/4/open-source-government-software

Proposé par : Thomas Bjelkeman-Pet-tersson.

10 ANS DE GIT : UNE INTERVIEW

DU CRÉATEUR DE GIT, LINUS

TORVALDS

I l y a 1 0 ans cette semaine, la com-munauté du noyau Linux faisait face

à un défi impressionnant : ils ne pou-vaient plus utiliser leur système de con-trôle de révision BitKeeper, et aucunautre système de gestion de la Confi-guration du Logiciel (SCM - SoftwareConfiguration Management) ne répon-dait à leurs spécifications pour un systèmedistribué. Linus Torvalds, le créateur deLinux, a pris le défi en mains et a dis-paru tout un week-end pour réappa-raître la semaine suivante avec Git. Au-jourd'hui, Git est utilisé pour des mil-liers de projets et a induit un nouveauniveau de code de conduite entre lesprogrammeurs.

Pour célébrer cette étape, cet articledévoile l'histoire cachée de Git et nousdit ce que Linus pense du projet et deson impact sur le développement lo-giciel.

Vous trouverez ses commentairesdans l'article ci-dessous. Nous suivronsces Q et R avec une semaine de Gitdans laquelle nous présenterons cha-que jour un nouveau projet qui utilise lesystème de contrôle de révision. Atten-dez-vous à voir quelques histoires àpropose de KVM, Qt, Drupal, Puppet etWine, parmi d'autres.

Source :https://www.linux.com/news/featured-blogs/1 85-jennifer-cloer/821 541 -1 0-years-of-git-an-interview-with-git-creator-linus-torvaldsProposé par : Jennifer Cloer.

COMMENT INSTALLER LINUX SUR

UNE MACHINE WINDOWS AVEC

UEFI SECURE BOOT

Q uand Windows 8 a été lancé, Micro-soft a fait de son mieux pour impo-

ser un protocole connu comme UnifiedExtensible Firmware Interface (UEFI)Secure Boot [Boot sécurisé par « Inter-face micrologicielle extensible unifiée »,source Wikipedia]. Ceci pour rendreobsolète le système BIOS, et empêcherl'injection de maliciels dans le système.Pour la plupart, les systèmes Linux ontcontourné ces obstacles UEFI. Cepen-dant, avec Windows 1 0, ces obstaclespourraient revenir.

Le remplaçant du BIOS, UEFI, a causéde sérieux problèmes aux plate-formes« alternatives ». Pendant quelque temps,on a cru qu'UEFI rendrait Linux inins-tallable sur tout système certifié Win-dows 8 et au-dessus. Ainsi, que devez-vous faire si vous avez un nouveau sys-tème et que vous voulez installer Linux ?La réponse n'est pas toujours simple.

Source :https://www.linux.com/learn/tutorials/821 007-how-to-install-linux-on-a-windows-machine-with-uefi-secure-bootProposé par : Jack Wallen.

UNITY 8 NE SERA PAS TRÈS

DIFFÉRENT VISUELLEMENT

D'UNITY 7

U nity 8 n'est pas encore prêt pourune utilisation régulière, mais Cano-

nical l'améliore en permanence. Les uti-lisateurs ont besoin de savoir qu'endépit de tous les changements impor-tants et les améliorations annoncéspour Unity 8, il ne sera pas tellementdifférent de la version en cours.

Une des choses dont Canonical afait l'amer apprentissage est que vousne pouvez pas changer radicalementl'environnement du bureau, puis espérerque vous ne vous êtes pas trompé. La

société a remplacé le bureau Gnome 2par Unity, pour des raisons qui peuventêtre expliquées ultérieurement, mais lechangement a été trop soudain. Peuimporte que les utilisateurs aient eu unpeu de temps pour s'habituer à Unityavant le lancement officiel. La plupartd'entre eux ont détesté Canonical pourcette décision et un bon nombre d'entreeux le détestent encore.

Bon nombre d'utilisateurs d'Ubuntusont habitués maintenant à Unity et àsa façon de fonctionner. Pour être im-partial, les développeurs ont grande-ment amélioré l'interface au fil desannées et elle est maintenant assez com-plète. La seule chose dont Canonical abesoin actuellement est de remplacerUnity 7 par un Unity 8 inconnu, etcertains utilisateurs de la communautépensent que ça va être un gros chan-gement.

Alors, quelle sera l'ampleur du chan-gement d'Unity 7 à Unity 8 ?

Source :http://news.softpedia.com/news/Unity-8-Won-t-Be-Very-Visually-Very-Different-from-Unity-7-47771 1 .shtmlProposé par : Silviu Stahie.

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ACTUSLINUX CHERCHE

LA SÉCURITÉ ET L'UNITÉ

L inux augmente sa portée, promet-tant de jouer un rôle important

dans l'Internet des Objets (IdO). Mais lelogiciel Open Source doit porter plusd'attention à l'inter-opérabilité, à la sé-curité et à son noyau, aux dires desexperts de l'Embedded Linux Conférence(Conférence sur Linux Embarqué).

Les géants de l'industrie, dont Sam-sung et Panasonic, agrandissent leursgroupes Open Source. Jaguar Land Rovera dit, lors de cet événement, que sonlogiciel de voiture connectée sera renduOpen Source, défiant ses concurrentsde faire pareillement.

Dans l'IdO, Linux commande aujour-d'hui la passerelle, avec d'ambitieuxefforts pour l'empaqueter en nœudsterminaux. Ça fonctionne déjà sur desmicrocontrôleurs, alors que certainsdéveloppeurs ont pour objectif une ver-sion du système d'exploitation OpenSource de la taille du méga-octet, selonun conférencier.

Intel travaille sur des sous-ensem-bles de Tizen pour L'IdO. « Aujourd'huiil est encore extrêmement difficiled'utiliser Linux avec moins de 8 Mo demémoire ; [dans l'IdO, donc,] nous nesavons pas encore quels seront les

compromis », a dit Dominique Le Foll,un expert Linux chez Intel.

Source :http://www.eetimes.com/document.asp?doc_id=1 3261 50Proposé par : Arnfried Walbrecht.

EN EXPANSION, L'IDO EST LE

PROCHAIN GROS GAGNANT

U ne nouvelle étude de VDC Researchprojette que Linux et Android

vont continuer à augmenter leur partdu marché de l'embarqué en 201 7,alors que Windows et les systèmesd'exploitation commerciaux en tempsréel (RTO's - real time operating sys-tems) vont perdre du terrain. L'étudesuggère que l'expansion rapide de l'IdO[Internet des Objets - en anglais, IoT,Internet of Things] accélère le passageà l'Open Source Linux.

« Open Source, librement et publi-

quement disponible », Linux augmen-tera sa part des livraisons d'unités em-barquées de 56,2 % en 201 2 à 64,7% en201 7, selon l'étude « The global marketfor IoT and Embedded Operating Sys-tems » [Le marché global de l'IdO etdes systèmes d'exploitation embarqués]de VDC. Cela représente une croissancedu CA de 1 6,7 % pour l'Open SourceLinux, d'après VDC.

Comme il est indiqué, l'étude sepenche aussi sur la part d'Android surce marché. Android n'entre pas beau-coup en compétition avec les Linuxstandard, mais plutôt avec les versionsembarquées de Windows.

Dans le marché général de l'embar-qué, Android grignote la part de l'em-barqué de Windows plus que celle deLinux, selon VDC. Android se placerapidement dans des secteurs où Win-dows surpasse en général Linux, commel'info-divertissement automobile, lesappareils médicaux, l'armement individuelet, dans une moindre mesure, le com-merce et la signature numérique.

Source :http://www.computerworlduk.com/blogs/open-enterprise/embedded-3605044/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LE DÉPLOIEMENT DE LOGICIELS

SUR LE NUAGE GOOGLE DEVIENT

UN JEU D'ENFANT

D 'après un message sur le blogGoogle, Cloud Launcher (litt., lan-

ceur de nuage) vous offre « un conti-

nuum d'options informatiques - des ma-

chines virtuelles à haute performance et

des services basés sur des conteneurs

jusqu'à la plate-forme gérée comme un

service -ainsivouspouvezchoisirl'option

quivousconvientlemieux. »

Avec Google Cloud Launcher, vouspouvez lancer plus de 1 20 paquets OpenSource répandus. Ces programmes ontété configurés par Bitmani, une sociétéqui fournit une bibliothèque d'appli-cations serveur populaires et des envi-ronnements de développements, à ins-taller en un clic, et Google Click toDeploy (litt, cliquer pour déployer), lejeu propre à Google de programmesfaciles à configurer.

Cloud Launcher vous simplifie aussila tâche pour trouver quel programmeconfigurer. Vous pouvez soit les cher-cher, soit regarder les propositions parcatégories.

Google affirme que « le déploiementen est incroyablement simple : l'utilisa-

teur choisit un paquet dans la biblio-

thèque, spécifie quelques paramètres et

le paquet est installé et en état de

marche en quelques clics. » Et unerapide vérification a montré qu'il estrapide de configurer les applications.En plus, Cloud Launcher vous dit, avantde vous lancer, quels processeurs serontpris, combien d'espace disque sera oc-cupé par l'application et combien vouspouvez estimer payer chaque mois pourvotre nouvelle plate-forme Googledans le nuage (Google Cloud Platform).

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ACTUSSource :http://www.zdnet.com/article/google-makes-deploying-software-on-google-cloud-trivial/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LINUX A BESOIN D'INTER-OPÉRABILITÉ ET DE SÉCURITÉ

DISENT LES EXPERTS

D e plus en plus de grandes orga-nisations sont intéressées par

Linux, mais, à la récente Embedded LinuxConference, les experts ont dit que lesystème d'exploitation avait besoin detravailler davantage dans les domainesde l'inter-opérabilité et de la sécurité.

Par exemple, Intel Inc. travaille surun sous-ensemble de Tizen (un sys-tème d'exploitation basé sur le noyauLinux) et la bibliothèque GNU C qui im-plémente les API Linux. Tizen cible unelarge variété d'appareils incluant lestablettes, les smartphones, les PC et lesappareils d'info-divertissement. Intel tra-vaille sur Tizen dans le cadre de soninitiative Internet-of-Things (Internet-des-Objets - IdO).

Linux est vu comme une passerellevers l'IdO, mais Dominique Le Foll, unexpert Linux chez Intel, a dit au sited'information de l'industrie électroniqueeetimes.com, qu'Intel avait des diffi-

cultés avec Linux.

Il a dit que c'est toujours « extrême-ment difficile de faire tourner Linux surmoins de 8 Mo de mémoire - nous nesavons pas encore où seront les com-promis ».

Source :http://www.itworldcanada.com/post/linux-needs-interoperability-security-expertsProposé par : Arnfried Walbrecht.

UN MODULE D'IDO BASÉ SUR

LINUX, PETIT ET FLEXIBLE,ATTEINT KICKSTARTER

S ur Kickstarter, Onion a lancé unpetit module d'IdO « Omega »,

basé sur Linux, en même temps qu'unsocle, des modules d'expansion flexi-bles, un service dans les nuages et desoutils pour applis Web.

Omega d'Onion rejoint un nombrecroissant d'ordinateurs mono-cartes etd'ordinateurs modulaires pour les appli-cations de l'Internet des objets (IdO),qui utilisent le système sur puce Athe-ros AR9331 , basé sur l'architecture MIPSde Qualcomm, avec fonction Wi-Fi. Pourune promesse de 25 $, la campagneKickstarter d'Onion offre l'ordinateurmodulaire Omega combiné avec un

«  socle » qui en fait un ordinateur mono-carte de style sandwich.

Le socle standard d'Omega inclutun port USB, une alimentation, des LED,des boutons poussoirs et un bus d'ex-tension à 30 picots qui permet l'empi-lement des modules d'expansion d'Ome-ga. Un lot Kickstarter à 35 $ vous per-met d'ajouter un des modules d'extensionempilables d'Omega (décrits plus bas)ou un socle Arduino Shield qui vouspermet « d'utiliser les Arduino Shields

que vous possédez, avecOmega », selonOnion.

Ces lots, ainsi que des kits allantjusqu'à 1 99 $, sont attendus à partird'août. De plus, un robot et des dronesen kits sont planifiés respectivementpour octobre 201 5 et janvier 201 6, auxdires du projet. D'autres kits OpenSource sont présentés sur le site, com-prenant une caméra espion, un pan-neau artistique en matrice à LED, unlanceur de balles de ping-pong et uneimprimante de tweets.

Source :http://linuxgizmos.com/tiny-stackable-linux-based-iot-module-hits-kickstarter/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

TOTAL AUGMENTE

LA PUISSANCE DE CALCUL

DU SUPERCALCULATEUR LINUX

PANGEA DE 4,4 PETAFLOPS

T otal, le géant du pétrole et du gaz,a choisi SGI pour améliorer son

supercalculateur, ajoutant 4,4 petaflopsde puissance de calcul pour aider àl'exploration et la production de res-sources.

La société a lancé la plate-forme decalcul à haute performance (HPC - HighPerformance Calculation), appelée Pan-gea, qui fonctionne sur un serveur LinuxEnterprise. Construit sur la technologieICE X de SGI, ce supercalculateur de 2,3petaflops était présenté comme l'undes plus puissants du monde, conte-nant 1 1 0 000 cœurs, utilisant des pro-cesseurs Intel Xeon E5-2600.

L'amélioration annoncée aujourd'huiajoutera 4,4 petaflops de calcul grâceau dernier système ICE X, qui utilise laversion la plus récente des puces E5-2600 d'Intel, sorties en septembre. Ilcomporte aussi une capacité de stoc-kage supplémentaire de 9,2 peta-octets,avec une mémoire totale de 589 tera-octets construite avec 8 M-Cells.

La plate-forme HPC, située au centretechnique et scientifique de Pau, enFrance, utilisera un flux d'air en circuit

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ACTUSfermé et un refroidissement à eau tièdepour diminuer les exigences globalesde refroidissement. Une fois mis à jour,le système utilisera une puissance de4,5 MW.

Source :http://www.computerworlduk.com/news/it-business/3605998/total-boosts-linux-pangea-supercomputer-with-44-petaflops-of-compute-power/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

SYSTEM76 RÉVÈLE LE TOUT

NOUVEAU LEMUR AVEC UN

« MOTEUR » BROADWELL -UN PORTABLE UBUNTU LINUX

ABORDABLE

A lors que de nombreux fabricantsd'ordinateurs font la course au bas

de gamme - pour le prix et la qualité -quelques fabricants produisent toujoursdes machines fiables de grande qualité.Un de ces fabricants est System76. S'ilne vous est pas connu, il fabrique etvend des ordinateurs de bureau et desportables fonctionnant avec le systèmeUbuntu Linux. En d'autres termes, lesamateurs de Linux peuvent acheterune de ces machines et elle démarreradirectement avec la distrib. Linux ins-tallée, pas besoin de formater le disquepour enleverWindows.

Aujourd'hui la société annonce letout nouveau Lemur - un portable avecun processeur Broadwell. Le portablede 1 4,1 pouces a non seulement desspécifications solides, mais son prix estaussi abordable. Si vous êtes un ama-teur de Linux à la recherche d'un nou-veau portable, vous devez jeter un œildessus.

«Le Lemurestune nouvelle classede

portable de Système76. IL est développé

pour obtenir une longue durée de vie de

la batterie et être à un prix abordable,

tout en gardant les hauts niveaux de

qualité auxquels nos clients sont habi-

tués », dit Carl Richell, président et fon-dateur de System76.

Pour ce qui est de la longue duréede vie de la batterie, la société reven-dique qu'elle peut tenir tout un vol tra-versant le continent américain, de Cali-fornie à New-York. C'est impressionnant,mais la durée réelle pour vous pourravarier suivant l'utilisation que vous ferezdu portable.

Source :http://betanews.com/2015/04/02/system76-unveils-all-new-broadwell-powered-lemur-an-affordable-ubuntu-linux-laptop/?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed+-+bn+-+Betanews+Full+Content+Feed+-+BNProposé par : Arnfried Walbrecht.

LA NOUVELLE MISSION DE LA

LINUX FOUNDATION :UN CRYPTAGE WEB FACILE

ET BON MARCHÉ

Après des efforts croissants pour fi-nancer la vérification et le déve-

loppement à plein temps de protocolesInternet cruciaux, la Linux Foundationjette tout son poids dans une démarchepour rendre le cryptage sur le Web peucher et facile à déployer.

Le projet Let's Encrypt (Chiffrons),créé à l'origine par l'ISRG (Internet Secu-rityResearch Group - Groupe de recherchepour la sécurité sur Internet), a pourbut de fournir des certificats TLS gra-tuits et validés à tout propriétaire dedomaine et de fournir les outils ren-dant le déploiement et la mise à jour deces certificats aussi simple qu'une uniqueopération en ligne de commande.

Déployer des certificats de cryptageTLS peut être à la fois complexe etcoûteux, mais la complexité peut êtrela pierre d'achoppement la plus sérieuse.Même Microsoft et Google ont des soucispour garder leurs certificats à jour.Azure a souffert d'une interruption etGmail a hoqueté à cause de certificatsexpirés qui n'avaient pas été renou-velés.

« Avec Let's Encrypt », a dit JimZemlin, le directeur exécutif de la LinuxFoundation, « l'idée est d'installer et demettre à jour les certificats de façon

"aussi simple que apt-get", se référant à

l'outil semi-automatique de mise à jour

des logiciels en ligne de commande,

inclusdansLinux. »

Source :http://www.infoworld.com/article/29081 55/encryption/linux-foundations-new-mission-cheap-easy-web-encryption.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

IBM TESTE LES ALGORITHMES

CONTROVERSÉS DU CERVEAU DU

PIONNIER DE L'INFORMATIQUE

MOBILE, PALM

D epuis plus de 1 0 ans, Jeff Hawkins,le fondateur de la société infor-

matique mobile Palm, a dédié son tempset sa fortune à une théorie cherchant àexpliquer le fonctionnement du cerveauhumain et fournir le concept d'un puis-sant logiciel d'intelligence artificielle d'untype nouveau. Mais la société d'Haw-kins, Numenta, a eu peu d'impact surl'industrie technologique, même si l'ap-prentissage machine est devenu centralpour des sociétés comme Google.

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ACTUSMaintenant, un géant s'y intéresse

enfin.

IBM a monté un groupe de recherchepour travailler sur les algorithmes d'ap-prentissage de Numenta dans son labo-ratoire d'Almaden à San José (Califor-nie). Les algorithmes sont testés dansdes domaines tels que l'interprétationde l'imagerie satellitaire et le groupetravaille sur la conception d'ordinateursqui implémenteraient les idées d'Hawkinsdans du matériel informatique. Hawkinsdit qu'environ 1 00 personnes travaillentsur le projet, connu en interne commele Cortical Learning Center (Centred'apprentissage du cortex)

Source :http://www.technologyreview.com/news/536326/ibm-tests-mobile-computing-pioneers-controversial-brain-algorithms/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

L'ÉQUIPE D'ELEMENTARY OSPUBLIE « FREYA », UNE DISTRIB.LINUX QUE VOUS VOUDREZ VOIR

C e week-end, l'équipe d'elementaryOS publie la dernière version de

leur distribution Linux, ciblée sur l'uti-lisabilité et une conception visuelle degrande qualité, avec « Freya » pour nomde code. Et, si vous êtes un membre

des équipes d'Ubuntu ou de Linux Mint,je vous invite à la regarder atten-tivement.

J'ai fait tourner cette nouvelle ver-sion d'elementary pendant quelques jours(une critique suivra après une utili-sation d'une semaine complète, car jevoudrais voir ce que ça donne de vivreavec). Mais je dois dire… que c'est unedes versions les plus abouties de toutesles distributions Linux que j'ai jamais eul'occasion d'utiliser.

Ce ne sont pas des mots en l'air ! Jen'ai aucune raison d'exagérer les quali-tés de cette version, je suis un typed'openSUSE et d'Android, pur et dur.Mais « Freya » est sacrément impres-sionnante.

C'est la première publication d'ele-mentary OS depuis que l'équipe a sortila dernière version (« Luna ») dans l'été201 3.

« Avec Luna, une grande part de

notre travail avait été de construire la

première version de l'environnement de

bureau Pantheon », dit Cassidy JamesBlaede, créateur d'UX chez elementary,dans un message sur le blog d'ele-mentary. « Avec Freya, nous avons été

capablesderentrerdanslesdétailsd'opti-

misation tels que des coins subtilement

arrondis à l'écran et les nouvelles ani-

mations de maximisation. Les deux sont

de petites choses, mais elles rendent

l'expérience utilisateurplus raffinée. Nous

avons été aussi capables de concentrer

nos efforts sur les applications incluses,

livrant à la fois de nouvelles fonction-

nalitéspourlesapplicationsexistanteset

denouvellesapplis. »

Source :http://www.networkworld.com/article/2908970/opensource-subnet/elementary-os-team-releases-freya-a-linux-distro-youll-want-to-see.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

UN AFFICHAGE EN PAPIER

NUMÉRIQUE POUR RASBERRY PI

U n projet Kickstarter fait de la pubpour un module additionnel pour

le Pi ; il fournira un écran de 2,7 poucesen papier numérique avec une horlogealimentée par batterie.

Pour les éducateurs, le port HDMIest une des choses les plus pratiquesdans le Rasberry Pi, car il vous permetde brancher facilement un moniteur.Mais pour les gadgets embarqués, unafficheur plus modeste est souventplus adapté. Il n'y a pas beaucoup plusmodeste que l'écran en papier numé-rique E-Paper Hat de Percheron Elec-tronics, un module additionnel pour leRasberry Pi qui pilote un afficheur en

papier numérique de 2,7 pouces,264×1 76 pixels, de Pervasive Displays.

Percheron n'est pas très loin de sonobjectif de 1 5 241 $ sur Kickstarter et adéjà vendu deux séries en pré-ins-cription. L'afficheur E-Paper HAT estdisponible pour la somme modique de39 £ (env. 57 $) ou 69 £ (1 01 $) pour unlot de deux. Les livraisons sont prévuesen septembre.

Source :http://linuxgizmos.com/raspberry-pi-gains-an-e-paper-display/Proposé par : Arnfried Walbrecht.

LE NOUVEAU MOTEUR DE

RECHERCHE DU DARPA,MEMEX, TUERA-T-IL GOOGLE ?

Q uand nous regardons l'histoire del'informatique, nous voyons une

chaîne d'organisations qui, depuis uncertain temps, semblent ancrées dansnos vies et dont nous ne pourrions jamaisnous passer.

Par exemple, IBM et Microsoft cor-respondaient à cela. Dans une périodeplus récente, ce sont Google et Fa-cebook.

Parfois, elles semblent incontes-tables à cause de l'étroit territoire

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ACTUSqu'elles occupent. Quand elles chutent,c'est parce que la situation a énormé-ment changé, et non parce que quel-qu'un s'est emparé de leur territoire.

Depuis plusieurs années, les pas-sionnés de Linux proclament : « ce seral'année où Linux va enfin faire jeu égal

avec Windows dans l'ordinateur de

bureau ! » ; cependant, chaque année,ça n'arrivait pas.

Finalement, Linux enfumait Windowssous la marque Android, quand « ordi-nateur de bureau » a cédé la place à«  mobile ».

Google est le poids lourd et le roi duWeb depuis la fin des années 90. Tousles efforts pour sortir Google du marchéont été vains. Non seulement il a unemprise forte sur la part du marché,mais il a aussi été capable de garder sesconcurrents à distance - que ce soientde maladroits colosses de la techno-logie ou des start-up intelligentes etperturbatrices.

Google ne lâchera pas ses terri-toires à une copie de Google, mais ilpeut, un jour, trouver que son territoiren'est plus le même qu'avant.

Le Web devient de plus en plus vasteet sombre, et Google, Bing et Yahoo nesont pas capables de faire des re-cherches sur sa plus grande partie.

Ils ne cherchent pas sur des sites quiont demandé d'être ignorés ou qui nepeuvent pas être trouvés en suivantdes liens à partir d'autres sites (l'im-mense et virtuelle décharge connuecomme le Web profond (Deep Web). Ilsne cherchent même pas les sites sur lesréseaux anonymes et cryptés commeTor ou I2P (le bien-nommé Web obscur- DarkWeb).

Source :http://www.techworm.net/201 5/04/is-darpas-new-search-engine-memex-a-google-killer.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

LA PROTECTION DES BREVETS DE

L'OPEN SOURCE ÉTENDUE À DES

LOGICIELS RÉPANDUS

O IN (Open Invention Network -Réseau d'invention du Libre) a

annoncé d'importants changements à sadéfinition de ce qui constitue le « Sys-tème Linux ».

Les participants du système com-munautaire d'octroi de licences a étéavertie hier que, dès le 25 juin, ladéfinition du système Linux inclura plusde 1 00 nouveaux paquets et des ver-sions mises à jour d'environ 70 autres.Ce rafraîchissement apporte Docker,

Puppet, Nginx, le système de stockageCeph, et la suite complète de Libre-Office, sous la parapluie d'OIN, toutcomme l'outil de gestion des paquetsDebian APT, le gestionnaire de pro-duction Java, Maven, les implémen-tations de référence des langages Goet Lua, et de nombreux autres outils etbibliothèques de développement. Lacouverture du projet OpenShift deRedHat sera aussi grandement amélio-rée.

Source :http://www.infoworld.com/article/2910934/open-source-software/open-source-patent-protection-extended-to-popular-software.htmlProposé par : Arnfried Walbrecht.

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C omme vous auriez pu le remar-quer, je travaille dans l'informa-

tique. Étant donné que mon travailme demande de rendre visite à mesclients et d'avoir avec moi des solu-tions ou de quoi faire des démons-trations prêtes à être lancées surleurs ordinateurs, j'ai toujours avec moiune clé USB contenant quelques outilset démos. La vraie difficulté de cettepratique est d'avoir une clé USB com-patible sur n'importe quel ordinateuravec le moins de complications pos-sible et sans restrictions de taille defichier, ainsi que de garder des docu-ments sensibles pour d'autres clientsen sécurité. C'est exactement ce dontje vais vous parler ce mois-ci.

INTER-OPÉRABILITÉ DES

FORMATS DE STOCKAGE

Le standard de facto pour le for-matage d'un disque dur est FAT32. Ila été développé par Microsoft en1 996. Il inclut une limite de taille defichier de 4 Go, ce qui signifie qu'au-cun fichier individuel ne peut excéder4 Go. Cette restriction augmente avecFAT32+, bien que le support pour cestandard puisse être aléatoire. Dans

le cas de sauvegardes ou d'archives, ilpeut y avoir un problème. NTFS (déve-loppé également par Microsoft) peutêtre lu par les systèmes d'exploitationmajeurs, mais les dernières versionsde Mac OS X ne le supportent pas enécriture par défaut. HFS+ peut être lupar Linux, mais pas par Windows (dumoins pas sans logiciel payant). C'estici qu'intervient exFAT.

L'acronyme exFAT signifie « exten-ded File Allocation Table », c'est le for-mat par défaut des cartes SDXC de plusde 32 Go. Il fut à l'origine présenté en2006 et est supporté par tous les sys-tèmes d'exploitation modernes (excluantles systèmes anciens comme WindowsXP). Windows et Mac OS X le sup-portent tous deux directement à l'ins-tallation. Quelques distributions Linuxcependant n'ont pas les outils installéspar défaut (mais il sont disponiblesdans les dépôts logiciels). Sous Ubuntu,il faut installer les paquets exfat-fuseet exfat-utils depuis le dépôt universe.

Concernant le formatage d'un dis-que en exFAT, il suit le même procédéque pour n'importe quel format ; assu-rez-vous simplement de sélectionnerexFAT.

CHIFFREMENT VERACRYPT

Pendant longtemps je me suis fiéà TrueCrypt pour la création de con-teneurs de fichiers chiffrés. Malheu-reusement, le développement de cedernier s'est arrêté et, pendant quel-que temps, aucun logiciel similaire nevit le jour. Je suis récemment tombésur un fork de TrueCrypt appelé Vera-Crypt qui cherche à résoudre lesproblèmes de sécurité de TrueCrypt(et selon l'audit de TC, semble avoirrésolu le principal problème).

VeraCrypt propose deux options :chiffrer des conteneurs de fichiers, ouchiffrer des partitions/périphériques.Les conteneurs de fichiers sont toutsimplement des fichiers chiffrés quipeuvent être montés par le biais deVeraCrypt et être utilisés comme sup-ports USB. Aucune donnée non chif-frée n'est écrite sur le disque, maissera stockée dans la RAM (chiffre-ment/décryptage à la volée). Les par-titions chiffrées sont, comme vouspouvez vous y attendre, des parti-tions entièrement chiffrées. Si vousprévoyez de stocker des fichiers nonchiffrés à côté d'autres fichiers chif-frés, je vous recommanderais les con-

teneurs de fichiers. Si vous souhaitezun périphérique entièrement chiffré,choisissez le chiffrement des parti-tions. Gardez à l'esprit que la partitionpeut être montée seulement avec Vera-Crypt. Vous aurez donc besoin soitd'une version portable du logiciel avecvous, soit d'un système avec Vera-Crypt installé.

Ma préférence personnelle estd'avoirplusieurs conteneurs de fichiers (unpar client) et une version portable deVeraCrypt installée sur ma clé USB.Vous aurez besoin d'une version por-table de VeraCrypt pour chaque sys-tème d'exploitation, ce qui est géné-ralement fait en copiant les fichiersextraits durant l'installation. De cettefaçon, je peux lancer l'application àpartir de la clé USB et avoir accès àtous les conteneurs de fichiers dontj'ai besoin.

GPG

GNU Privacy Guard (GPG) est unstandard du chiffrement qui peut êtreutilisé pour le chiffrement de fichiers(ainsi que pour le chiffrement de mes-sages, comme les e-mails). Ce logicielse base sur le principe de cryptogra-

CCOOMMMMAANN DD && CCOONN QQUU EERRÉcrit par Lucas Westermann

SSttoocckkaa gg ee eett cchh ii ffffrreemm eenn tt

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COMMAND & CONQUERphie asymétrique à clé publique (exis-tence d'une clé privée et d'une clépublique pour chiffrer). Sans aller tropen détails, un fichier ou un messageest essentiellement chiffré en utili-sant une clé publique (la clé que vouspouvez donner et partager). Le dé-cryptage nécessite l'utilisation d'uneclé privée correspondante. Si quel-qu'un voulait m'envoyer un messagechiffré, il faudrait qu'il soit chiffré enutilisant ma clé publique et que je ledécrypte avec ma clé privée.

Ce type de chiffrement est géné-ralement pratique pour les messagesou pour la sécurisation d'un fichier oud'un groupe de fichiers. Ce n'est pasdu chiffrement ou du décryptage à lavolée, et le décryptage d'un fichieraura pour effet de sauvegarder lesdonnées non chiffrées sur votre disquedur. Aussi, cela ne chiffre pas les ré-pertoires. Cependant, si vous parta-gez des données sensibles par e-mail,il peut être préférable d'utiliser GPGplutôt que VeraCrypt ou une archivezip chiffrée.

Pour plus d'informations sur l'utili-sation du chiffrement avec GPG, voirla section Aller plus loin.

J'espère que cet article aideracertains d'entre vous - plus spéciale-ment ceux qui ont à basculer de sys-

tème en système d'exploitation commemoi. Si vous avez des questions, pro-blèmes ou remarques, je vous prie deme contacter par courriel à l'[email protected]. Cela inclutdes demandes d'article.

ALLER PLUS LOIN

https://veracrypt.codeplex.com/wikipage?title=Portable%20Mode - Tutorielpour VeraCrypt version portable.

https://veracrypt.codeplex.com/discussions/572934 - Tutoriel pour Vera-Crypt version portable sur plusieurssystèmes.

https://www.gnupg.org/ - site officielde GPG.

EXTRA ! EXTRA !LISEZ TOUT !

Actuellement, nos glorieux repor-ters de la rubrique Actus mettentdes mises à jours régulières desactus sur le site principal du FullCircle.

Cliquez sur le lien NEWS, dans lemenu du site en haut de la pageet vous verrez les titres des actus.

Par ailleurs, si vous regardez lecôté droit de n'importe quelle pagedu site, vous verrez les cinq der-niers messages. N'hésitez pas ànous écrire au sujet des messagesdes actus.

Peut-être que c'est quelque chosequi pourrait passer du site aumagazine. Amusez-vous bien !

Lucas a appris tout ce qu'il sait enendommageant régulièrement son sys-tème et en n'ayant alors plus d'autrechoix que de trouver un moyen de leréparer. Vous pouvez lui écrire à :[email protected].

Le Podcast Ubuntu couvre toutesles dernières nouvelles et les pro-blèmes auxquels sont confrontésles utilisateurs de Linux Ubuntu etles fans du logiciel libre en général.La séance s'adresse aussi bien aunouvel utilisateur qu'au plus anciencodeur. Nos discussions portent surle développement d'Ubuntu, mais nesont pas trop techniques. Nous avonsla chance d'avoir quelques supersinvités, qui viennent nous parler di-rectement des derniers développe-ments passionnants sur lesquels ilstravaillent, de telle façon que nouspouvons tous comprendre ! Nousparlons aussi de la communautéUbuntu et de son actualité.

Le podcast est présenté par desmembres de la communauté UbuntuLinux du Royaume-Uni. Il est couvertpar le Code de Conduite Ubuntu etest donc adapté à tous.

L'émission est diffusée en direct unmardi soir sur deux (heure anglaise)et est disponible au téléchargementle jour suivant.

podcast.ubuntu-uk.org

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Greg D. Walters PPrroogg rraa mm mm eerr eenn PPyytthh oonn -- PPaa rrttiiee 5588

La dernière fois, nous avons pré-senté la lecture et l'utilisation de don-nées directement depuis un fichierExcel. Si vous vous souvenez, monpatron (celui de mon travail « de jour »)avait une monstrueuse feuille de calculdans laquelle, si un calcul plantait,cela mettait fin à tout le processus.Bien, j'ai créé une base de données àpartir de cette feuille de calcul dontl'extraction du rapport était facile.Cependant, la feuille de calcul origi-nale créait des jolis tableaux et gra-phiques que mes patrons aimaientvoir. Aussi, j'ai complété le travail pourcréer des tableaux afin que chacunsoit content…

J'ai passé deux jours à fouiller dansles paquets de tableaux et graphiquesdéjà existants pour Python, la plupartgratuits et la plupart avec sortie di-recte en fichier, comme en pdf ou enformat graphique (jpg, png, svg). Ceque je cherchais, c'en était un qui sor-tirait en panneau ou en frame wxPy-thon, de façon à pouvoir l'afficher dansun programme d'interface graphiqueutilisateur (GUI). J'ai trouvé une solu-tion, mais elle demandait tellementde bibliothèques interdépendantesque la possibilité de la mettre sim-

plement sur une clé USB devenaitrapidement nulle.

Comme je suis le genre de typeentêté, tenace, qui ne s'avoue jamaisvaincu, j'ai décidé d'écrire mon propreprogramme. Le but original était defaire (au moins) des graphiques àbarres et peut-être dans le futur desgraphiques linéaires et/ou d'autrestypes. Il devrait aussi être possible demettre de la couleur, mais de simplesbarres noires devraient suffire pour lemoment. Il devrait être autonomepour qu'il puisse être appelé commeune bibliothèque. Il n'était pas prévud'être si générique qu'il deviendraittrès compliqué, simplement des datessur l'axe horizontal (en bas), des va-leurs sur l'axe vertical et des barresqui représentent les ventes journa-

lières de la période. De façon à garderle tableau plus ou moins propre, lesdates seraient penchées pour éviterd'être écrites les unes sur les autres.Ainsi, ce à quoi je suis arrivé est pré-senté ici. A gauche, c'est un échan-tillon de la sortie du code.

Je me répète, rien d'affriolant, pasvraiment sexy, mais il remplit sonoffice. S'il doit devenir plus joli par lasuite, je le ferai plus tard.

La première chose que j'ai eu àfaire, c'était de récupérer ma docu-mentation sur wxPython pour me rap-peler des commandes des graphes.Pour être en mesure de dessiner desgraphes, nous utilisons « dc » ou DeviceContent (contenu de l'élément). C'estune espèce de canevas vierge danslequel nous pouvons dessiner des lignes,des points et du texte. wxPythonoffre 9 types différents d'objets dc etj'ai choisi wx.PaintDC qui fonctionne àpartir de OnPaintEvent. Nous utilise-rons quelques commandes très simplespour dessiner et peindre. Ce sont :

dc.DrawLinedc.SetPendc.SetFontdc.DrawTextdc.DrawRectangle

dc.DrawRotatedTextdc.GetFullTextExtent

Ce sont les seules routines wxPy-thon que nous utiliserons, bien qu'il yen ait plein d'autres qui rendraientnotre programme beaucoup plus joli.Nous combinerons ces commandesdans nos propres routines « logiques »comme Drawbars, DrawAxis, Draw-Values et ainsi de suite. Bien que j'aiepu faire une ou deux grosses rou-tines, je voulais les découper en rou-tines qui aient un sens pour la for-mation. Allez, commençons à regarderle code. Créez un fichier nommémongraphe.py. Je n'ai rien trouvé deplus parlant, car PyChart, PyGraph etéquivalents sont déjà tous pris. Peut-être que si j'avais eu un peu plus detemps, j'aurai trouvé autre chose, maisce n'est pas important. Démarrons.D'abord faisons les imports commenous le faisons toujours.

#!/usr/bin/python

# mongraphe.py

import wx

from datetime import date,datetime, time

import time

import math

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TUTORIEL - PYTHONÉvidemment, nous avons besoin

d'importer la bibliothèque wxPythonet celle des maths nous aidera pourcertains calculs. Les bibliothèques dedate et de temps sont utilisées pourles étiquettes de l'axe horizontal.

Quelque chose à garder à l'esprit àpartir de maintenant… Quand vouspensez à un dessin dans un contexte,le coin en haut à gauche de la fenêtreconteneur (notre dc) est x=0, y=0. Xest l'axe horizontal et Y, l'axe vertical.Plus nous sommes près de l'angle enbas à droite, plus les deux nombresdeviennent grands. Dans notre pro-gramme, nous commencerons par des-siner une boîte qui définit la zone denotre graphe, qui commence en hautà gauche à X=1 0, Y=1 0 et finit àX=800, Y=700. Cependant, avant depasser à cela, nous devons définir uneclasse pour manipuler les routines etla routine __init__. J'espère que vousvous souvenez des sessions précé-dentes.

En haut à droite, vous trouvez ladéfinition de classe et la routine__init__.

Notre classe s'appelle Ligne et nouscréerons une « wxFrame » pour fairenotre dessin. Ce pourrait être unpanneau dans une frame ou toute

autre option. Mon choix a été d'avoirune fenêtre surgissante dans le grapheavec les données dedans. La premièrefois que la classe est instanciée, laroutine __init__ est appelée avec lenom de l'objet parent, l'identifiant decet objet, le titre de la fenêtre (dansla barre de titre) les données que l'onveut mettre en graphe et enfin letitre du graphe lui-même. Ensuite,nous créons l'objet wx.frame qui aune taille de 1 024×768 pixels. Puisnous relions l'événement paint (quiest appelé quand la frame est créée,déplacée, couverte, découverte…) ànotre routine d'événement OnPaint.Souvenez-vous, comme c'est à l'inté-rieur d'une classe, nous utilisons « self. »pour dire que la routine appartient àla classe et pas à une autre. Nousdéclarons les variables (LargeurBoite,HauteurBoite, TitreGraphe, donnees)pour les utiliser plus tard. Après avoirdéfini self.donnees comme une listevide, nous appelons une routineappelée ReglerDonnees pour trouver

l'échelle de nos données, dont nousparlerons plus tard. Enfin, nous décla-rons que la fenêtre est centrée surl'écran et nous appelons la routineAfficher. La routine OnPaint est appe-lée automatiquement parce que nouscréons une Frame.

Ensuite (ci-dessus), nous écrironsune routine qui créera uneboîte qui affiche la zone danslaquelle le graphe sera con-finé. Ce n'est pas une boîtedécoupante ou contraignante,

c'est simplement pour attirer l’œil del'utilisateur sur ce que nous voulonsqu'il regarde.

Pas vraiment difficile. Nous utili-serons la fonction Drawline plusieursfois tout au long de ce programme.Ensuite, nous créerons une routinequi tracera les lignes d'axes X (hori-

class Line(wx.Fenetre)def __init__(self, parent, id, TitreFenetre, DonneesEntr antes, TitreGraphe):

wx.Frame.__init__(self, parent, id, TitreFenetre, size= (1024, 768))self.Bind(wx.EVT_PAINT, self.OnPaint)self.LargeurBoite = 790self.HauteurBoite = 690self.TitreGraphe = TitreGrapheself.donnees = []self.ReglerDonnees(DonneesEntrantes)self.Centre()self.Show(True)

def DessineBoite(self,dc):#Horizontaldc.DrawLine(10,10,800,10)dc.DrawLine(10,700,800,700)#Verticaldc.DrawLine(10,10,10,700)dc.DrawLine(800,10,800,700)

C'est plutôt simple. On passe le dc de la fenêtre puis on dessine 4 lignes. Lesparamètres de la fonction DrawLine sont :

dc.DrawLine(StartX, StartY, EndX, EndY)

def DessineAxe(self,dc):# Horizontaldc.DrawLine(60,580,700,580)# Verticaldc.DrawLine(60,580,60,80)

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TUTORIEL - PYTHONzontal) et Y (vertical) à l'écran. Nouspassons à nouveau le dc de la fenêtreà la routine.

Pour ce qui est de la méthodeDrawLine dont nous venons de par-ler, il n'y a rien d'extraordinaire. Nousdessinons une ligne de 580 pixels quidescend le long du Frame, commen-çant à X=60 et terminant à X=700.Ensuite nous traçons une ligne quipart de X=60, Y=580 et va jusqu'àX=60, Y=80. Cette ligne est tirée debas en haut, mais vous pourriez latracer de haut en bas.

Ensuite, nous nous occuperons dela routine DessineTitre. Une foisencore, nous passons le dc de lafenêtre ainsi que le texte que nousvoulons dessiner. Durant le proces-sus, pensez que l'on dessine du texteplutôt que l'afficher. Ce n'est pasgrand chose, mais ça aide.

Cette routine est plus longue quela plupart des autres, mais c'est dû enpartie aux commentaires que j'ai mis.Les deux premières lignes initialisentla police et le style d'écriture que nousutiliserons. Dans la première ligne(SetFont), nous définissons la policequi sera celle par défaut, 20 points,pas italique et grasse. Ensuite, nousdéclarons noire la couleur du crayonet la largeur à 20. Maintenant nous

devons estimer la largeur du textepour le centrer dans la boîte. Nousobtenons cette information en appe-lant GetFullTextExtent avec le texteque nous voulons dessiner, en don-nant la police et sa taille, la largeur dutrait et tout ce que nous venons dedéfinir. Le tuple qui est retourné con-tient Width, Height, Decent (largeur,hauteur, décalage - jusqu'à quel pointdes lettres comme « g » ou « y »passeront sous la ligne de base) ettoute espace initiale. Pour nos be-soins, seule la largeur nous importe.Si vous vous souvenez, nous avonsdéfini une largeur de boîte de 790dans la fonction __init__. Pour trouverle centre de notre texte dans la boîte,nous prenons la largeur de la boîtemoins la largeur du texte et nousdivisons par 2. Ce sera la valeur X àutiliser pour tracer le texte. Enfin,nous réinitialisons la taille du crayonet la couleur. Plutôt que d'utiliser desvaleurs par défaut prises on ne saitoù, nous aurions pu appeler la fonc-tion dc.GetPen avant de commencer,mais quand j'ai commencé le projet, jen'y ai pas pensé.

Notre prochaine routine dessinerales traits d'échelle le long de l'axehorizontal en bas du graphe. Nous lesvoulons équidistants tout le long dela ligne. Nous passons (comme d'habi-tude) dc et une valeur que j'ai appelé

dcount qui est le nombre de datesque nous voulons afficher. Comme lenombre de jours d'un mois varieentre 28 et 31 , j'ai voulu que ce soitun peu dynamique. Nous utilisonssimplement une boucle for pourcompter le nombre de lignes à tracer,lesquelles tracer et où. Si vous avezété très attentifs, nous démarreronsles lignes à la position 85, elles auront20 pixels de haut et seront espacéesde 20 pixels.

Quand nous passons au tracé desdates sur le graphe, nous voulons lesdessiner en biais. De cette manière,les textes ne se chevaucheront pas et,avouons-le, ce sera plus chouette.

Pour cela, nous utiliserons la fonctionDessineTexteRot. La fonction prendle texte que nous voulons voir des-siné, la position en X et Y commepoint de départ et l'angle que nouschoisissons pour le tracé. Dans le casprésent, nous voulons un textetourné de 45 degrés en rotation anti-horaire, ce qui s'écrit « -45 ». Nousréglerons les paramètres de la policeet du crayon à chaque tracé du texte.Nous parlerons de la véritable fonc-tion de dessin de date un peu plustard.

Nous voudrons aussi tracer lesvaleurs le long de l'axe vertical, avecdes traits d'échelle tout le long. Si

def DessineTitre(self,dc,txt):dc.SetFont(wx.Font(20,wx.DEFAULT,wx.NORMAL,wx.BOLD) )dc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),20))# Recupere la longueur du texte a dessinervals = dc.GetFullTextExtent(txt)# Retourne

(Largeur,hauteur,Decalage,espacementInitial)# Recupere la position gauche (x) pour centrer le textetxtleft = (self.LargeurBoite-vals[0])/2dc.DrawText(txt,txtleft,30)# Raz taille et couleur du stylodc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),2))

def DessineBarresDates(self,dc,dcount):for cntr in range(1,dcount+1):

dc.DrawLine(65+(cntr*20),580,65+(cntr*20),600)

def DessineTexteRot(self,dc,txt,x,y):

dc.SetFont(wx.Font(10,wx.DEFAULT,wx.NORMAL,wx.BOLD) )dc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),20))dc.DrawRotatedText(txt,x,y,-45)

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full circle magazine n° 96 1 9 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHONnous avions chaque fois la mêmeétendue des données, ce serait facileà faire. Cependant, la réalité montreque la plage des données de notregraphe peut varier d'un mois surl'autre. Une fois, la valeur la plushaute peut être 300. La fois suivante,cela pourrait être 3 000. Commentcréer une routine générique qui entient compte ? Je vais essayer ici devous expliquermon raisonnement.

Vous pourriez vous demanderpourquoi j'ai choisi une valeur de 500pour l'axe vertical si je trace une lignede 80 à 580 (en réalité de 580 à 80).J'ai choisi d'utiliser une « profondeurvisuelle » de 500 pixels pour contenirles valeurs. De cette façon, vous pou-vez créer un facteur d'échelle basésur un module de 500.

Disons que pour un calcul donnénotre valeur maximum sera 395. Nouspourrions simplement tracer une barrede 395 pixels de haut pour représen-ter la valeur. Au calcul suivant, ce maxi-mum est de 2 345. Si nous essayonsde tracer la barre à sa pleine hauteur,ça dépassera le haut du graphe. Defaçon à montrer cette valeur, je doisl'arrondir au 500 le plus près au-dessus, c'est-à-dire 2 500, à prendrecomme valeur la plus haute de l'axe.Nous pouvons alors mettre à l'échelleen divisant 2 500 par 500 soit un fac-

teur d'échelle de 5. Maintenant, si nousprenons nos données et que nous di-visons chacune par le facteur d'échelle,nous pouvons tracer les valeurs, quitiendront dans le graphe.

Aussi (voir en haut à droite), nousavons besoin de trouver la valeur laplus haute dans nos données et del'arrondir au multiple de 500 supé-rieur le plus proche. Ainsi, pour 375,ce sera 500 ; pour 3 750, ce sera 4 000et ainsi de suite.

Ensuite, nous devons décider queltype de données nous allons utiliser.Nous verrons plus loin dans le pro-gramme que je fournis deux typesdifférents de données dans les listes.L'un assure que les plages de datesque nous utiliserons, le long de l'axedes X, sont les données pour octobre,mais vous pouvez facilement suivre lecode (montré dans un petit instant)et changer pour le mois que vousvoulez. La seconde liste de donnéesest plus générique et fournit à la foisune date et une valeur comme uneliste de tuples. Ceci permet de passerdes données de n'importe quellepériode. La date est une chaîne et lavaleur est soit un entier, soit envirgule flottante. La fonction Regler-Donnees regarde la première valeurde la liste de données et détermine sic'est un tuple. Si c'est le cas, nous

supposons que la structure de la listecorrespond à la seconde option, sinon,c'est la première.

Si c'est un tuple, nous créons deuxlistes, une pour les dates et une pourles valeurs. Ensuite, nous parcouronsla liste en la séparant en deux listes.

Une fois cela fait, nous trouvons laplus haute valeur (max(Self.ListeVa-leurs)) et nous lançons la fonctiond'arrondi (voir ci-dessus) pour déter-miner notre facteur d'échelle. Si lesdonnées ne sont pas en tuples, nouseffaçons les DEUX listes et faisons lesmêmes étapes qu'au-dessus.

#==================================# Arrondi au 500 le plus proche#==================================def arrondi(self,x):

return int(math.ceil(x/500.0))*500

def ReglerDonnees(self,DonneesAUtiliser):if type(DonneesAUtiliser[1]) is tuple:

self.ListeDates=[]self.ListeValeurs=[]for l in DonneesAUtiliser:

self.ListeDates.append(l[0])self.ListeValeurs.append(l[1])

self.ValeurMax =self.arrondi(max(self.ListeValeurs))

self.ValeurEchelle = self.ValeurMax/500else:

self.ListeValeurs=[]self.ListeDates=[]for l in DonneesAUtiliser:

self.ListeValeurs.append(l)self.ValeurMax =

self.arrondi(max(self.ListeValeurs))self.ValeurEchelle = self.ValeurMax/500

def DessineValeurs(self,dc):c2 = 0for cntr in range(580,30,-50):

dc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),1))dc.DrawLine(60,cntr,50,cntr)dc.SetFont(wx.Font(10,wx.DEFAULT,wx.NORMAL,wx.BOLD) )dc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),20))dc.DrawText(str(c2),26,cntr-7)c2 = c2 + (50 * self.ValeurEchelle)

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full circle magazine n° 96 20 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHON

Maintenant que nous avons notrefacteur d'échelle, nous pouvons tracerles traits d'échelle et les valeurs quivont représenter l'axe vertical. Nousutilisons à nouveau une boucle for,cette fois-ci de 580 à 30 par pas de-50 le long de la ligne, en traçant destraits de 1 0 pixels. Après, nous confi-gurons la police (juste au cas où elleaurait changé) et nous dessinonschaque valeur.

Maintenant, regardons les routinesqui créeront les traits d'échelle pourles dates le long de l'axe des X si nouschoisissons d'avoir une simple liste dedonnées sans inclure les dates. Nousavons deux routines de renfort, uneappelée DateToStamp et l'autre Time-stamp2Date (Oui, j'étais un peu fai-néant quand j'ai écrit celle-ci.) Plutôtque de passer par un paquet de rou-tines DateTime compliquées pourdéterminer le nombre de jours d'unmois donné, je vais utiliser une datede début et une date de fin et con-vertir les deux en horodatage Unixpour obtenir le bon jour du mois dansla séquence. Je vous ai montré laroutine DateToStamp précédemmentet la routine Timestamp2Date exécutele processus inverse.

La routine suivante prend les datesde début et de fin, comme présenté

auparavant, les convertit en horo-datage Unix, puis ajoute 86 400 (lenombre de traits dans une période de24 heures) pour être sûr d'avoir ladernière valeur de la séquence, puisutilise une autre boucle for pour des-siner le texte en biais où nous levoulons.

Nous arrivons maintenant au ges-tionnaire d'événements OnPaint quiappelle toute les routines utilitairesque nous devons gérer. Souvenez-vous, en utilisant la routine PaintDC, àchaque fois que la fenêtre est bougée,redimensionnée, couverte ou décou-verte, le gestionnaire d'événementOnPaint est appelé, assurant de cefait que notre graphe sera persistant.

D'abord (voir à gauche au milieu

de la page suivante), nous obtenonsune instance de notre dc, puis nousappelons les routines DessineBoite,DessineAxe, DessineTitre et Dessine-BarresDates. Ensuite, nous détermi-nons si la ListeDates (créée dans laroutine ReglerDonnees appelée parla routine __init__) est vide ou si desdates peuvent en être extraites. Sic'est le cas, nous appelons la routine

DessineDates avec les bonnes va-leurs. Puis nous appelons la routineDessineValeurs et, enfin, la routineDessineBarres. Maintenant, vous de-vriez comprendre pourquoi j'ai décou-pé le sujet en tout petits bouts.

La dernière chose que nous avonsà regarder est la routine d'exécution.Vous vous souvenez probablement

def DessineBarres(self,dc):dc.SetPen(wx.Pen(wx.NamedColour('black'),5))for cntr in range(0,len(self.ValList)):

dc.DrawRectangle(84 + (cntr* 20),580,2,self.ValList[cn tr]/-self.ScaleValue)

#==================================# Convertit dd/mm/yy en timestamp unix#==================================def DateToStamp(self,x):

x = x+" 00:00:00"return(time.mktime(time.strptime(x, "%d/%m/%Y %H:%M:% S")))

#==================================# Convertit un horodatage unix en dd/mm/yy#==================================def Timestamp2Date(self,tstmp):

return datetime.fromtimestamp(int(tstmp)).strftime(' %d/%m/%Y')

#==================================# Dessine les dates en biais#==================================def DessineDates(self,dc,startdate,enddate):

sd = int(self.DateToStamp(startdate))ed = int(self.DateToStamp(enddate))ed = ed + 86400stp = 1for cntr in range(sd,ed,86400):

dt = self.Timestamp2Date(cntr)self.DessineTexteRot(dc,dt,65+(stp*20),600)stp = stp + 1

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full circle magazine n° 96 21 sommaire ^

TUTORIEL - PYTHONque le « if __name__ == “__main__” »fonctionne si nous appelons le pro-gramme seul plutôt que comme unebibliothèque. Les deux lignes suivantessont les données fictives que j'aiutilisées pour tester le programme.Vous pouvez commenter la premièreet lancer le programme avec laseconde ligne qui est celle qui utilisele tuple. Les trois dernières lignesinstancieront les routines wxPython,

puis la classe Ligne et enfin appellerala routine wxPython app.MainLooppour lancer la fenêtre.

Et voilà notre programme et notrebibliothèque personnalisés de gra-phe/tableau. J'ai mis le code completsur pastebin à :http://pastebin.com/m2feeh5P.

Le code en français se trouve à :http://pastebin.com/fJ00bhud.

Jusqu'à la prochaine fois, amusez-vous bien à coder.

#==================================# Routine principale#==================================def OnPaint(self,event):

dc = wx.PaintDC(self)self.DessineBoite(dc)self.DessineAxe(dc)self.DessineTitre(dc,self.TitreGraphe)# Barres de dates et datesself.DessineBarresDates(dc,31)leng = len(self.ListeDates)if leng > 0:

sd = self.ListeDates[0]ed = self.ListeDates[4]self.DessineDates(dc,sd,ed)

else:self.DessineDates(dc,"02/01/2015","03/01/2015")

# Barres de valeurs - Dessine 10 barresself.DessineValeurs(dc)# Enfin on dessine les barres de donneesself.DessineBarres(dc)

if __name__ == "__main__":donnees =

(300,20,47,96,1200,700,500,230,179,500,300,20,47,96 ,200,400,500,230,179,500,300,20,47,96,200,400,500,2 30,179,500,475,423)#donnees =

(("02/01/2015",169.63),("02/02/2015",188.81),("02/0 3/2015",61.85),("02/04/2015",94.53),("02/05/2015",2 35.85))app = wx.App()Ligne(None, -1, 'Bar Chart',donnees,"Ventes mensuelles - Colorado Springs")app.MainLoop()

FCM N°1 00

ENQUÊTE

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Répondez à ce sondage rapide etnous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00

http://goo.gl/DPt2q0

Greg Walters est propriétaire deRainyDay Solutions LLC, une société deconsultants à Aurora au Colorado, etprogramme depuis 1 972. Il aime faire lacuisine, marcher, la musique et passerdu temps avec sa famille. Son site webest www.thedesignatedgeek.net.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Elmer Perry LLiibbrreeOOffffiiccee PP..4488 -- IInnsséérreerr eett lliieerr ddeess ffeeuuiilllleess

S e relier à des données du Web estsouvent utile, mais, parfois, vous

avez juste besoin de passer des don-nées d'une feuille de calcul à un autrefichier Calc. Vous pouvez simplementimporter ou lier toute la feuille à unautre fichier. Vous le faites par la boîtede dialogue Insertion Feuille… Un autrechoix existe, avec un peu plus de pos-sibilités, en créant des plages de don-nées nommées à relier à la nouvellefeuille. Vous pouvez le faire par le Navi-gateur comme vous l'avez fait pour lesdonnées du Web, mais il y a une autreméthode d'insertion par la boîte dedialogue Données Externes.

DIFFÉRENCE ENTRE INSÉRER

ET LIER

Parce que notre sujet principalconcerne les liaisons de données avecd'autres feuilles, vous devez savoir ladifférence entre insérer une feuille etlier une feuille. Quand une feuille estinsérée, vous pouvez changer les don-nées dans les cellules des deux feuilleset les changements dans l'une nechangent rien dans l'autre. À l'inverse,quand vous créez dans la feuille 2 unlien à la feuille 1 , les changements dansles cellules de la feuille 1 remplacent

les changements de la feuille 2 quandla feuille 2 est mise à jour. Les chan-gements dans la feuille 2 n'ont aucuneffet sur la feuille 1 .

LIER/INSÉRER UNE FEUILLE

ENTIÈRE

Parfois, vous avez seulement be-soin de toute la feuille de calcul d'untableur dans le fichier d'un autre ta-

bleur. Si vous voulez faire des modi-fications dans la feuille et que ceschangements persistent, vous devezimporter la feuille. Cependant, si vousavez besoin que tous les change-ments dans la feuille originale soientappliqués aussi à la nouvelle feuille,vous avez besoin de créer un lien. Apartir du menu Insertion > Feuille…,vous ouvrez la boîte de dialogue Insé-rer une feuille.

Vous avez deux choix pour posi-tionner la nouvelle feuille dans letableur. Vous pouvez la placer avantou après la feuille actuellement sélec-tionnée. Les options Position vouspermettent de sélectionner où vousvoulez placer la nouvelle feuille impor-tée/liée.

Vous avez le choix entre créer unenouvelle feuille vierge ou sélection-ner une feuille existante d'un autrefichier. Les choix sous « Nouvellefeuille » vous permettent de créerune ou plusieurs feuilles vierges. Lesréglages sous « A partir d'un fichier »vous donnent le choix d'importer, etéventuellement de lier, une feuilled'un autre fichier.

Dans les options de « Nouvellefeuille », vous pouvez définir le nom-bre de feuilles vierges à ajouter et, sivous n'en voulez qu'une, le nom de lafeuille. Si vous créez plus d'une feuille,l'option Nom est grisée. Les feuillessont créées avec un préfixe par dé-faut, suivi d'un chiffre itératif. Le pré-fixe par défaut peut être défini dansOutils > Options > LibreOffice Calc >Par défaut.

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full circle magazine n° 96 23 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEPour les options de « A partir d'un

fichier », vous utilisez le bouton « Par-courir… » pour définir le fichier conte-nant la feuille (ou les feuilles) à im-porter dans votre nouveau fichier detableur. Une fois que le fichier choisiest ouvert, la liste des feuilles appa-raît dans la fenêtre déroulante. Sélec-tionnez la/les feuille(s) que vous vou-lez dans votre nouveau fichier. Poursélectionner plusieurs feuilles succes-sives, cliquez sur la première, puis main-tenez la touche MAJ appuyée pourcliquer sur la dernière. Si vous voulezsélectionner des feuilles dispersées,cliquez sur la première, maintenez latouche CTRL appuyée et cliquez surchaque feuille à sélectionner. Une foisles feuilles sélectionnées, vous pouvezcocher la case Lier pour relier les feuillesplutôt que d'en importer une copie.Souvenez-vous cependant que la miseà jour de chaque feuille se fera à par-tir de celle d'origine.

Cliquez sur OK pour importer/créerles feuilles, suivant les options choi-sies.

LIER UNE PARTIE DE FEUILLE

Pour vous montrer comment serelier à des données du Web, j'aiutilisé le Navigateur pour lier les don-nées. Aujourd'hui, je vais vous montrer

une autre méthode de liaison de don-nées ; cette fois-ci, je vais relier lesdonnées à partir d'une autre feuille etnon du Web.

Pour lier seulement une sectiond'une feuille, vous devez définir laportion de votre feuille que vous vou-lez lier. C'est fait en créant une plagenommée. Nous avons parlé des plagesnommées dans la partie 42 (n° 90 duFull Circle Magazine). Nous créeronsune plage nommée afin de pouvoircréer une liaison à cette portion de lafeuille.

Par exemple, disons que vous vou-lez lier juste les 1 0 premières lignesde vos 1 00 valeurs boursières, tiréesdu Web la dernière fois. Ouvrez lefichier des 1 00 valeurs boursières liéesaux données du Web. Sélectionnez laplage A1 :H1 2. Insertion > Noms >Définir…. La boîte de dialogue Définirun nom s'ouvre. Donnez un nom à laplage comme « Top1 0 ». Souvenez-vous que le nom ne doit pas contenird'espace. Le champ Plage doit corres-pondre à la zone sélectionnée. Con-server « Document (global) » dans lechamp Étendue. Cliquez sur Ajouteret sauvegardez la feuille.

Créer un nouveau fichier de ta-bleur, Fichier > Nouveau > Classeur.Cette fois, nous allons utiliser la boîte

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full circle magazine n° 96 24 sommaire ^

TUTORIEL - LIBREOFFICEde dialogue Données externes à laplace du Navigateur. Insertion > Lienvers des données externes… ouvre laboîte de dialogue. La liste déroulanteprésente un ensemble de documentsrécents. Sélectionner le fichier des1 00 valeurs boursières. Si le docu-ment voulu n'apparaît pas dans laliste déroulante, vous pouvez cliquersur le bouton aux 3 points (…) pournaviguer et sélectionner le fichier.Une fois le fichier sélectionné, lesplages nommées apparaissent dans laliste. Sélectionnez la plage nomméeTop1 0 du fichier des valeurs bour-sières pour créer un lien avec les 1 0premières valeurs. Vous pouvez défi-nir la fréquence d'actualisation quandle fichier est ouvert, en réglant lechamp « Actualiser tous les : ». Gardezen tête que cette valeur est ensecondes.

Cliquez sur OK et vous avez main-tenant un lien vers les 1 0 premièresvaleurs boursières. Les données serontrafraîchies à partir de la feuille d'ori-gine chaque fois que vous ouvrez lafeuille ou régulièrement à l'intervallede temps spécifié.

Vous pouvez aussi relier une pageWeb en utilisant la boîte de dialogueDonnées externes. Tapez simplementl'URL ou collez-la dans la liste dérou-lante et appuyez sur Entrée. Vous

obtiendrez la boîte de dialogue pré-sentée dans le précédent article. Vousobtiendrez une liste de noms de liens.Contrairement à la méthode par leNavigateur, il n'y a pas de possibilitéde prévisualiser quel est l'élémentrecherché. C'est une question de tâton-nements (avec beaucoup d'erreurs).C'est pourquoi je recommande la mé-thode du Navigateur qui me semblela meilleure pour lier des données duWeb.

Vous pouvez utiliser aussi la mé-thode du Navigateur pour lier desplages nommées à d'autres docu-ments. Il suffit de tirer la plage nom-mée dans le nouveau document.

Nous pouvons non seulement lierdes données sur le Web, mais nouspouvons aussi relier des donnéesd'autres fichiers Calc. Nous pouvonsimporter ou lier des feuilles entièresen utilisant la boîte de dialogueInsérer une feuille. Si nous voulonsseulement une partie de la feuille,nous pouvons créer une plage nom-mée dans la feuille d'origine. Dans lanouvelle feuille, nous pouvons créerun lien vers la plage nommée de lafeuille d'origine par la boîte de dia-logue Données externes. Gardez tou-jours en mémoire la différence entreimporter et lier. Les données impor-tées ne sont pas affectées par des

modifications dans l'original, alorsque les données liées sont affectéespar ces modifications.

Elmer Perry a commencé à travailler etprogrammer sur Apple IIE, puis il y aajouté de l'Amiga, pas mal de DOS et deWindows, une pincée d'Unix, et ungrand bol de Linux et Ubuntu. Il blogueà http://eeperry.wordpress.com

FCM N°1 00

ENQUÊTE

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Répondez à ce sondage rapide etnous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par John Edie Kerr UU ttii llii sseerr LLaa TTeeXX -- PPaa rrttiiee 22

Au moment où vous lirez cet ar-ticle, beaucoup d'étudiants ter-

mineront leur année. Les vacances esti-vales sont parfaites pour apprendreLaTeX. On dit que LaTeX peut avoir unecourbe d'apprentissage raide. Parfois, jesuis d'accord, parfois non, mais finale-ment cela dépend de ce que vous vou-lez faire et il existe plusieurs façonsde niveler la courbe. Au moins, de nosjours, le débutant en LaTeX peut obte-nir des vidéos sur YouTube qui aide-ront à acquérir le niveau. En outre, voustrouverez sur le Net de nombreuxlivres électroniques et tutoriels gratuitspour faciliter votre apprentissage.

CONSTITUER UNE

BIBLIOTHÈQUE DE RÉFÉRENCE

Je suggère que, dans votre réper-toire home, vous créiez un répertoirequi contiendra les fichiers de docu-mentation LaTeX. Il peut se trouvern'importe où dans le répertoire. Pourun début, voici une courte liste deressources [en anglais] que j'ai trou-vées utiles :

LaTeX en cinq minutes :Horst &Wennecker

http://www.howtotex.com/download/FiveMinuteGuideToLaTeX.pdf

Tutoriels LaTeX : un guideIndian Tex Users Grouphttp://www.tug.org/twg/mactex/tutorials/ltxprimer-1 .0.pdf

Une introduction pas si brève quecela à LaTeX2e :Tobias Oetikerhttps://tobi.oetiker.ch/lshort/lshort.pdf

Apprenons LaTeX :S. Parthasarathyhttp://drpartha.org.in/profpartha/teachlatex.htm

Beamer (les Présentations) parl'exemple :A. Mertz etW. Sloughhttp://www.tug.org/pracjourn/2005-4/mertz/mertz.pdf

Vous pourriez vouloir garder unexemplaire de ce dossier sur votre ta-blette (si vous en avez une). Cepen-dant, l'objectif de cette bibliothèqueest de vous donner beaucoup plus dedétails concernant LaTeX que je nepeux en fournir ici, et de vous donner

du code que vous pouvez copier etcoller dans un document vierge aumoyen d'un des éditeurs de texteLaTeX que vous avez installé. Ainsi,vous pouvez rapidement voir com-ment le tout s'articule et fonctionne.

Vous trouverez peut-être quevotre bibliothèque de référence ne seterminera jamais. Des recherches surle Net vous donneront des milliers defichiers qui vous aideront pour legenre de document que vous êtes entrain de créer.

CONSTRUISEZ UNE

BIBLIOTHÈQUE DE MODÈLES

Pas aussi importante que la biblio-thèque de référence, mais, pendantvos recherches, vous trouverez certai-nement quelques modèles. Le Netpropose au téléchargement de nom-breux modèles de documents pourdémarrer vos projets et/ou vous aiderà comprendre LaTeX. Mettez chaquemodèle dans son propre répertoireet, quand vous utilisez un modèle, co-piez le contenu de ce répertoire dansun nouveau dossier de travail.

Faire les deux : lire des textes d'ins-tructions et étudier le code source demodèles, a accéléré mes accomplis-sements avec LaTeX. Par exemple,créer une affiche à partir de zéro pren-drait beaucoup de temps, mais pour-quoi le faire quand il y a tant de bonsmodèles que les utilisateurs de LaTeXveulent bien partager ? J'ai téléchargéquelques modèles d'affiches avant d'enchoisir un avec lequel j'ai créé lamienne. Tout ce qu'il me fallait faire,c'était de remplacer le texte et lesimages du modèle par les miens.

Il y a autant de modèles à télé-charger qu'il y a de types de docu-ments : lettre, diapositive, rapport,livre, affiche, newsletter, thèse.

La partie d'un fichier LaTeX quis'occupe du type de document à créers'appelle le « preamble » (préambule) :

documentclass[12pt,letterpaper]{article}

La ligne ci-dessus est au cœur dupréambule et configure le documentavec une police de 1 2pt, une feuillede taille lettre, et il s'agit d'un article.

D'autres bouts de code suivent àl'intérieur du préambule, mais, par

Page 26: Full Circle Magazine #96

full circle magazine n° 96 26 sommaire ^

TUTORIEL - UTILISER LATEXsouci de concision, je n'en dirai pasplus maintenant.

Après le préambule vient :

\begin{document}

Là, vous tapez vos connaissancesen les formatant.

La fin du document comporte labalise :

\end {document}

Certains éditeurs LaTeX ont desassistants qui vous aident à créer vo-tre préambule. À la longue, vousvoudrez peut-être créer votre propremodèle de préambule avec les com-posants dont vous avez le plus besoin.

Avec votre bibliothèque de réfé-rence, la bibliothèque de modèles etles informations données ici, vousêtes maintenant prêt à créer de trèsbeaux documents avec LaTeX.

Pour faire des expériences avec La-TeX, Gummi est un bon programme.

Le programme s'ouvre toujourssur un document d'accueil. Sauvegar-dez-le sous un autre nom, puis éditezle texte.

Par exemple, mettez une * à la findu « \section » pour faire « \section*». La première section (Section 1 )

perd son nombre et la Section 2devient Section 1 . LaTeX effectue lesuivi de ce genre d'énumération. Vouspouvez insérer une sectionsupplémentaire et, quand ledocument est recompilé (appuyez surF9), tout est mis à jour avec denouveaux nombres.

Surlignez du texte et appuyez surl'icône « B » pour mettre le texte engras (Bold).

F9 est la touche standard dansbeaucoup d'éditeurs pour compilerun document dans LaTeX.

Beaucoup des commandes quevous utilisez avec CTL+touche dansd'autres programmes fonctionnentde la même façon avec les éditeursLaTeX. Compiler n'est pas la mêmechose que sauvegarder et je fais tou-jours une sauvegarde avant de com-piler mon texte.

GUMMI A QUELQUES

INCONVÉNIENTS

Ce qui manque à Gummi est un sys-tème solide et hiérarchique de menus,qu'on trouve dans d'autres éditeurs,qui liste les types de code LaTeX quevous utiliseriez. Il manque égalementà Gummi une fonctionnalité de rem-plissage automatique qui fournit desexemples du code LaTeX après que

vous en aurez tapé les premièreslettres. La plupart des éditeurs LaTeXont cette fonctionnalité.

Je préfère utiliser Gummi quand jeveux taper une seule page ou unsimple rapport. Pour d'autres choses,j'utilise TexStudio.

Vous vous sentez dépassé parLaTeX ? Il ne faut pas. Aujourd'hui, jetrouve LaTeX très facile à utiliser etpourtant j'ai commencé à l'utilisercomme outil de production il y a trèspeu de temps. Il faut vous donner dutemps.

Jusqu'ici, nous avons parlé de com-ment paramétrer votre ordinateur pourtravailler avec LaTeX. Des tutorielsspécifiques viendront. Toutefois, sivous avez suivi les articles jusqu'ici, jeparierais que vous faites déjà deschoses très sympa avec.

Dans le numéro prochain, nous récu-pérerons un modèle quelque part pournous amuser avec.

John Eddie Kerr est bibliothécaire endroit dans une bibliothèque de droit decomté dans Guelph, Ontario au Canada.Son ordinateur de bureau, à la maisoncomme au travail, est sous Ubuntu. Il estmembre du Groupe d'utilisateurs Linuxde Kitchener-Waterloo et du WFTL-LUG.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Gergo Bogdan

PPrroogg rraa mm mm eerr eenn JJ aa vvaa SSccrriipptt -- PPaa rrttiiee 11

Vous pourriez vous demander pour-quoi j'ai choisi de présenter Java-

Script dans cette série d'articles. Laréponse est simple : JavaScript est lelangage le plus à la page et avec lacroissance la plus significative des quel-ques dernières années. Il y a vraimentbeaucoup de projets Open Source quil'utilisent et, pour l'apprendre, voustrouverez pas mal de tutoriels et deguides sur le Net. De nos jours, n'im-porte quoi peut être développé enJavaScript ; peu importe si l'on parlede pages Web, d'applications à unepage (Single Page Applications ou SPA),d'applications mobiles pour Android,iOS et Windows Phone ou des appa-reils IdO (http://en.wikipedia.org/wi-ki/Internet_of_Things). Même un ému-lateur de Linux (http://bellard.org/jsli-nux) fut écrit en JavaScript.

C'est bien connu que (habituel-lement) JavaScript s'exécute dans unnavigateur, mais pas seulement. Aucours des années, chaque navigateuravait son propre moteur et runtime ;il n'y avait pas de normes pour lelangage que les navigateurs pouvaientmettre en œuvre. Dans pas mal decas, la différence se trouvait non seu-lement dans le moteur JavaScript, maisaussi dans d'autres fonctions des

navigateurs, comme leur façon d'affi-cher le contenu d'une page, l'applica-tion des styles et ainsi de suite. Àcause des ces différences, si un déve-loppeur voulait atteindre des utilisa-teurs partout dans le monde, il devaitprendre en charge tous les naviga-teurs, écrire du code JavaScript pourchaque navigateur, le tester, le main-tenir, etc.

La ségrégation des implémenta-tions de Javascript n'a pas vraimentincité la communauté et les dévelop-peurs Web à l'accueillir à bras ouverts.Telle était la situation jusqu'en 2006,quand la première version stable de labibliothèque jQuery (http://jquery.com)de JavaScript est arrivée. Cette bi-bliothèque aidait les développeurs àprendre en charge divers navigateurs,parce qu'elle offrait une façon uniqued'appliquer la logique de JavaScript.

Aujourd'hui, les trois navigateursles plus utilisés (Google Chrome, Fire-fox et Internet Explorer) sont arrivésà un stade où ils peuvent prendre encharge la norme du langage ; ainsi, lesdéveloppeurs et les utilisateurs ontun environnement de programmationet d'exécution plus unifié.

La première version de JavaScript

fut développée par Brendan Eich(http://en.wikipedia.org/wiki/Brendan_Eich) ; à cette époque, il travaillaitchez Netscape (qui s'appelle mainte-nant Mozilla). Pendant la phase dedéveloppement, le langage s'appelaitMocha, mais quand il fut publié offi-ciellement en 1 995, il s'appelait Live-Script. Plus tard, quand la version 2.03Bdu navigateur Netscape Navigator (l'an-cêtre de Firefox) est sortie, ils ontrenommé le langage JavaScript.

Au cours des dernières vingt années,il y a eu diverses versions du langageet le besoin de définir un standards'est fait sentir. La standardisation futfaite par ECMA International et lestandard pour le langage s'appelleECMAScript (http://www.ecma-interna-tional.org/memento/TC39.htm). Pen-dant ce temps, chaque plate-forme etnavigateur avait sa propre version deJavaScript - Microsoft, par exemple,avait sorti sa version, appelée JScript.Entre-temps, Netscape commençait àutiliser JavaScript côté serveur aussi(SSJS - server side Javascript). Actuel-lement, node.js est utilisé pour ledéveloppement côté serveur avec Java-Script.

Comme le nom du langage le laisse

supposer, c'est un langage de script ;il a besoin d'un runtime (moteur) pours'exécuter. Nous l'appelons le moteurJavaScript et les environnements run-time mettent en œuvre le standardECMA (ou essaient de le mettre enœuvre). Les moteurs javaScript lesplus connus et utilisés sont V8(https://code.google.com/p/v8/), Spi-derMonkey (https://developer.mozil-la.org/en-US/docs/Mozilla/Projects/Spi-derMonkey), Rhino (http://en.wikipe-dia.org/wiki/Rhino_(JavaScript_engine)),Nitro, et Chakra (http://en.wikipe-dia.org/wiki/Chakra_(JScript_engine)).V8 a été développé par Google, Spi-derMonkey et Rhino sont pris encharge par Mozilla, Nitro est supportépar Apple et Chakra est développépar Microsoft. Aujourd'hui, le moteurJavaScript le plus rapide est V8.

De nos jours, aucune page Webn'existe qui n'utiliserait pas un typede JavaScript pour afficher du contenu,modifier la mise en page, charger desdonnées, afficher des graphiques, gé-nérer des fichiers PDF ou même retou-cher des images. Ainsi, dans le cas oùvous voulez créer des pages Web ouconstruire votre propre site Web, l'ap-prentissage d'un peu de JavaScript (JS)pourra vous être très utile.

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TUTORIEL - JAVASCRIPTL'objectif de cette série est de pré-

senter le langage JavaScript au moyend'exemples simples. Au départ, nousn'aurons besoin que d'un éditeur detexte ; ce serait bien s'il peut faire dela coloration syntaxique. Cela peutêtre Notepad++, Gedit, Vim, Emacs,mais vous pouvez utiliser ce que vousvoulez. La coloration syntaxique aideà distinguer visuellement différentesparties du code (mots clés, valeurs,commentaires, types) et à voir deserreurs de codage rapidement. On auraégalement besoin d'un navigateur. Jepréfère Google Chrome, mais libre àvous d'utiliser ce que vous voulez ; audébut, les exemples s'exécuteront dela même façon dans tous les naviga-teurs. La syntaxe de JS est basée surC et elle prend en charge des para-digmes de programmation ; elle estnotamment orientée objet (http://en.wi-kipedia.org/wiki/Object-oriented_pro-gramming), fonctionnelle (http://en.wi-kipedia.org/wiki/Functional_programming) et impérative (http://en.wikipe-dia.org/wiki/Imperative_programming).

Au départ, nous nous concentre-rons seulement sur le JS côté client ;nous aurons donc besoin d'une pageWeb minimaliste pour exécuter le Java-Script. Côté client, outre JavaScript,d'autres technologies, comme HTML,CSS, XML et JSON sont égalementutilisées ; nous en parlerons plus tard.

Commençons la série avec le pro-gramme traditionnel Hello World.D'abord nous créons un nouveau fichierJavaScript que nous appellerons hel-lo_world.js. L'extension des fichiersJavaScript est .js. Le contenu :

//tout ce qui vient après lescaractères // sera ignoré parle moteur Javascript, carc'est utilisé pour lescommentaires ;

//à l'intérieur de votre code;

alert(“Hello JavaScriptWorld!”);

Maintenant (ci-dessous), nousavons besoin de créer la page Webhtml ; donnons-lui le nom Hello.html.

HTML est un langage structuré quiest utilisé pour le développememtWeb. En avançant dans la série, jevous présenterai de plus en plus

d'éléments html en marge de laprogrammation JavaScript.

Les fichiers HTML contiennent desbalises (appelées également des élé-ments HTML), qui s'affichent sousforme de : <element_name></ele-ment_name>

Ces balises sont interprétées etrendues par le navigateur pour affi-cher le contenu de nos pages Web.

Les fichiers HTML sont composésde trois parties principales :••Version du fichier HTML : il s'agit dela première ligne de la page WebHTML et, d'habitude, la version setrouve entre les symboles <!…>. Laversion actuelle de HTML est laHTML5, dont la notation de versionest très simple : <!DOCTYPE html>.Bien que, en règle générale, les navi-gateurs ne se plaignent pas si cette

balise est absente, l'ajouter commepremière ligne de notre page Webest une bonne pratique.••L'entête HTML (<head>…</head>),est un élément particulier parce quele navigateur l'utilise pour rassemblerdes informations importantes concer-nant la page Web, comme le titre(que vous pouvez ajouter avec labalise <title>…</title> et les méta-données comme le jeu de caractères.Mais il y a d'autres options commel'auteur : <meta author=”John Doe”>et beaucoup d'autres. Les balises metaaident les moteurs de recherche vou-lant récupérer des informations survotre site à lui attribuer un rang dansles résultats d'une recherche.••Le corps HTML (<body>…</body>),qui est le contenu de la page Web :tout ce qui se trouve à l'intérieur de labalise body peut être lu par l'utili-sateur et nous en dirons davantageplus tard.

<!--HTML Comments should be put between these symbols --><!DOCTYPE html><html>

<!--The header part of an HTML document --><head><!--It is a good practice to specify the character set used on the webpage. --><meta charset="utf-8"><!--Lets include the hello_world.js file which was created before --><script src="hello_world.js" type="text/javascript">< /script></head><body><!--Currently the webpage content is empty --></body>

</html>

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TUTORIEL - JAVASCRIPTNous pouvons lancer notre appli-

cation Hello World en ouvrant le fi-chier hello.html dans un navigateur ;nous devrions voir quelque chose commece qui se trouve ci-contre.

Le flux d'exécution dans le navi-gateur est le suivant : quand le navi-gateur charge le fichier hello.html, ilpeut voir, dans la première ligne, qu'ils'agit d'un fichier HTML5, il lit l'entêteet, comme spécifié dans la baliseméta, il charge le jeu de caractèresUTF-8. La ligne suivante est la balisescript : <script src=“hello_world.js”type=“text/javascript”></script>. Avecl'aide de l'élément html <script>, nouspouvons inclure des fichiers scriptexternes (comme nous avons faitdans ce cas) ou définir de nouveauxblocs de code à l'intérieur du fichierhtml. Tout en chargeant le fichierhello_world.js, le navigateur exécutela ligne de code : alert(“Hello Java-ScriptWorld!”);

La fonction alert() est disponibledans tous les navigateurs ; elle afficheune fenêtre dont le paramètre est lemessage.

Il existe deux autres options pourgénérer ou afficher des messages.L'une de ces options est l'objetconsole ; cela imprime des valeursvers la sortie Console des Outils de

développement à l'intérieur du navi-gateur. Dans ce cas, le code Java-Script serait :

console.log(“Hello JavaScriptWorld!”);

Dans Chrome, vous lancez les ou-tils du développeur en appuyant surla touche F1 2.

Dans le cas où vous utilisez Fire-fox, vous pouvez installer une exten-sion appelée FireBug(https://addons.mozilla.org/en-us/fire-fox/addon/firebug/), un outil génial pourles développeurs.

La deuxième option pour afficherdes messages à l'écran, se fait en les

ajoutant à la page html, en utilisant laméthode document.write(). Je vouslaisse le soin de l'explorer.

Dans la prochaine partie, nousallons examiner les objets et lesfonctions JavaScript ; comment lescréer, ce qu'ils sont et pourquoi c'estbien de les utiliser. S'il y a un sujetparticulier sur lequel vous aimeriezavoir des renseignements, prière dem'envoyer un courriel à :[email protected].

Gergo Bogdan - de Budapest - est uningénieur logiciel, un blogueur et unpassionné de technologie, qui surfe surles vagues de l'océan informatique, enconstante évolution. Vous pouvez con-sulter son site Web ici :http://grelution.com.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Mark Crutch II nn kkssccaa ppee -- PPaa rrttiiee 33 66

L e dernier onglet de la boîte dedialogue des Clones en pavage est

libellé « Calquer » et, sans surprise, ilest utilisé pour calquer des dessinsexistants ou des images bitmap dansla création d'un ensemble de clonesreliés par certains aspects à l'imagesous-jacente. À première vue, ça paraîtcomplexe, mais c'est en fait plussimple qu'il n'y paraît.

Après avoir utilisé le bouton R-à-zde la boîte de dialogue, la plupart deschamps de l'onglet sont désactivés.Pour activer le mode de calquage,vous devez d'abord cocher la case surla première ligne en haut. Ensuite, il

s'agit juste de choisir les options quevous désirez dans chacune des troissections numérotées. Elles peuventêtre décrites en gros ainsi :

••Quel aspect de l'image voulez-vousutiliser comme source des valeurs dedonnées ?

••Comment voulez-vous modifier lesvaleurs choisies ?

••A quelles caractéristiques des clonesvoulez-vous appliquer ces valeurs ?

Pour la démonstration, je vais uti-liser la figure familière de la Jocondecomme image d'arrière-plan, avec uncarré à angles arrondis rouge commeobjet parent sélectionné pour le clo-nage. Dans le calquage, les clonessont d'abord placés, dimensionnés ettournés suivant les autres onglets dela boîte de dialogue, puis l'imaged'arrière-plan est testée sous la posi-tion de chaque clone pour extraireune valeur qui sera utilisée ensuite pourajuster le clone.

Dans la section 1 , nous devons indi-quer à Inkscape quelle valeur extraire.Vous pouvez choisir une valeur géné-rale de couleur ou une des compo-

santes fondamentales de cette cou-leur : Rouge, Vert, Bleu, Teinte, Satu-ration ou Luminosité. Il y a aussi uneoption pour l'Opacité, qui extrait lavaleur alpha de l'image sous-jacente.De cette section, il résulte une seulevaleur pour chaque clone. Par exem-ple, si « L » a été choisi, les partiessombres de l'image vont donner unpetit chiffre, alors que les parties clairesdonneront un nombre plus élevé.

Dans la section 2, vous pouvez mo-difier l'ensemble des nombres quevous avez créés en section 1 . Vouspouvez ajuster le « gamma », qui vouspermet de décaler la valeur moyenned'une tranche de nombres. C'est mieuxde l'ajuster par petites touches, unefois que vous avez vu à quoi res-semble le résultat. Des nombres po-sitifs vont décaler le point moyen versle haut, des nombres négatifs vers lebas. Par exemple, si vous calquez uneimage sombre en utilisant le canal « L »,vous pourriez désirer décaler le pointmoyen vers le bas, pour mieux cen-trer la fourchette des valeurs que vousavez extraite. A l'inverse, quand vouscalquez une image claire, vous pour-riez vouloir la décaler vers le haut.

Le champ Hasard, comme vouspouvez vous y attendre, remplace justechaque valeur de la section 1 par unnombre aléatoire. La valeur dans cechamp représente la quantité maxi-mum d'aléas autorisée. La case à co-cher Inverser transforme les valeursbasses en valeurs élevées, et vice-versa. C'est utilisé quand vous voulezdes valeurs basses pour les partiesclaires et des valeurs élevées pour lesparties sombres, par exemple.

Enfin, dans la section 3, nous indi-quons à Inkscape quoi faire des va-leurs extraites et ajustées. Pour cha-que clone, vous pouvez utiliser lenombre correspondant pour modifiertoute combinaison de Présence (laprobabilité qu'un clone soit créé ounon), de Couleur, de Dimensions oud'Opacité. Ces deux dernières sontles plus faciles à expliquer : dans lesdeux cas, l'élément original du parentest la valeur maximum autorisée. Au-cun des clones ne peut être plus grandou plus opaque que le parent. Aucontraire, les valeurs générées sontutilisées pour réduire la taille duclone, ou réduire son opacité (ce quile rend plus transparent).

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TUTORIEL - INKSCAPEPrenons un exemple. J'ai calqué les

valeurs de Luminosité de la Joconde,je les ai ajustées avec un Gamma de-1 ,0 et, enfin, j'ai appliqué les valeursrésultantes aux Dimensions et àl'Opacité des clones. L'objet parent esten haut à gauche, et vous pouvez voirque dans les parties sombres (là ou«  L » est faible), il en résulte de pe-tites réductions de taille et d'opacité.Dans les parties claires, les réductionssont plus importantes. En cochantInverser, vous auriez l'effet opposé :des clones plus larges et plus opa-ques dans les parties claires, d'autresplus transparents dans les partiessombres.

De mon point de vue, l'optionPrésence de la section 3 fonctionnemal. Elle opérerait correctement si,pour des valeurs au-dessus d'un cer-tain seuil, un clone était dessiné, alorsqu'il n'y en aurait pas pour des valeurssous le seuil. Mais ce n'est pas ce quise passe. La valeur est plutôt utiliséepour ajuster la probabilité qu'un clonesoit dessiné. On s'en remet à la chance(pondérée) pour qu'il soit dessiné ounon. Avec « L » sélectionné dans lasection 1 , il devient probable que lesclones soient dessinés dans les par-ties sombres et moins probable dansles parties claires, mais comme ons'en remet à la chance, les résultatssont quelque peu imprévisibles. Pire,le calcul de présence, dans son grandhasard, est relancé à chaque clic sur lebouton Créer. A chaque clic, un arran-

gement différent. Regardez cet exem-ple : les trois images ont été prisesavec les mêmes réglages, simplementen cliquant trois fois sur le bouton.Avec des résultats si différents pourles mêmes valeurs, rien d'étonnant àce que je doute de l'intérêt de cette«  fonctionnalité ».

La case à cocher Couleur est peut-être la plus utile des options de lasection 3. Pour l'utiliser, vous devezd'abord indéfinir le remplissage devotre objet parent, comme nousl'avons fait la dernière fois dans l'on-glet « Couleur ». Cette option est unpeu différente des autres parce qu'ellen'utilise pas la valeur de la section 1 . Àla place, elle prend les valeurs RGBdes pixels sous le clone et, après unajustement en accord avec la section2, elle applique la couleur résultante

au clone. Une image le décrit mieuxque des mots. En général, cet effetfonctionne mieux avec un grand nom-bre d'assez petits clones. Cette com-binaison peut mettre rapidement àgenoux un ordinateur bas de gamme ;soyez donc prudent avant d'appuyersur le bouton Créer.

Une des limitations de ces choixest que chacune des quatre optionsde la section 3 est liée à un ensembleunique de manipulations dans lasection 2. Vous ne pouvez pas avoirl'Opacité réglée directement par lavaleur « L », tout en ayant les Dimen-sions modifiées par la valeur inversée,ou utiliser des gamma différents pourla Couleur et la Présence. Ce n'est en

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TUTORIEL - INKSCAPEgénéral pas un problème, mais si vousavez besoin de telles combinaisons,alors vous n'avez pas d'autre choixque de commencer avec la boîte dedialogue des Clones en pavage, puisd'ajuster ensuite chaque clone à lamain.

L'onglet Calquer peut être utiliséen conjonction avec les autres on-glets si vous voulez ajouter un peu derotation à vos clones, ou peut-êtreadapter leur taille ou leur espace-ment. Ce dernier peut s'avérer parti-culièrement utile si vous avez besoinde resserrer l'ensemble quand vousutilisez la case à cocher Dimensionsde la section 3. Vous devrez aussi gar-der à l'esprit que les exemples que jedonne ici sont particulièrement sim-plistes. Votre objet parent peut être àpeu près n'importe quelle forme ougroupe. De même, le fond que vouscalquez peut être un ensemble d'ob-jets plutôt qu'une image bitmap. Sou-venez-vous seulement que le clonagede parents complexes demande plusde puissance machine et de mémoire,aussi préparez-vous à des baisses derégime ou même des plantages sivous poussez trop loin la complexitéou le nombre de clones.

Pour conclure notre examen de laboîte de dialogue des Clones en pa-vage, je vais revenir sur quelques

réglages que j'ai sautés précédem-ment. Le premier est la case à cocher« Utiliser les dimensions et positionenregistrées du pavage » en bas de laboîte de dialogue. Vous souvenez-vouscomment Inkscape utilise la boîteenglobante du parent comme unitéde base des mesures tout au long decette boîte de dialogue ? Cette case àcocher écrase la valeur par défautpour utiliser à la place les dimensionsenregistrées de la boîte englobante -où « enregistrées » signifie seulement« la dernière valeur enregistrée avantque vous cochiez cette option ».

Reprenez le calque coloré de laJoconde. En utilisant 1 6 lignes et 1 1

colonnes, mon carré à bords arrondiscouvre assez bien la surface. Mais quese passe-t-il si je décide de tourner lecarré pour créer un losange ? En fai-sant cela, j'augmente la taille de laboîte englobante, et mes 1 6 lignes et1 1 colonnes sont éparpillées bien au-delà des limites de l'image de fond.

Une solution évidente est de ré-duire simplement le nombre de ligneset de colonnes, mais ça laisse beau-coup de trous entre les pavés. Je peuxmodifier les valeurs dans l'onglet Trans-lation pour compenser, mais, commej'avais déjà un placement qui me con-venait, c'est plus facile de dire à Ink-scape de le « sauvegarder » et de leréutiliser pour le pavage de clonessuivant.

Je suis revenu à l'image que j'avaisprécédemment (en faisant CTRL-Z plu-sieurs fois) où la disposition des pavésme convenait bien. À ce stade, je peuxcocher « Utiliser les dimensions … »pour utiliser cette disposition mêmesi je change d'autres paramètres dansla boîte de dialogue ou fais des mo-difications qui changent la taille de laboîte englobante du parent. Le fait detourner à nouveau le parent, et d'ajou-ter une petite variation avec le champHasard de l'onglet Rotation, a produitun résultat bien meilleur.

Le dernier paramètre à voir dansla boîte de dialogue des Clones enpavage est en fait le premier. C'est lemenu déroulant de l'onglet Symétrie,qui détermine comment seront agen-cés initialement les pavés, avant toutautre réglage dans les autres onglets.Mathématiquement parlant, il y a 1 7symétries possibles pour un motif en2 dimensions - voir la page de Wikipe-dia sur le « Groupe de papier peint »pour de plus amples détails. Cessymétries sont basées sur la trans-lation (le déplacement), la rotation etla réflexion de l'objet parent pourcréer un motif répété, et le menu

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TUTORIEL - INKSCAPEdéroulant liste chaque symétrie parson titre mathématique en notation«  courte » (tel que « P1 ») suivi d'unedescription de la symétrie (telle que«  Translation »).

Jusqu'ici, je n'ai utilisé que P1 pource tutoriel, parce que c'est le plus

simple à comprendre quand il estutilisé avec les autres onglets. Lesautres symétries peuvent conduirerapidement à des résultats complexes(et déroutants), mais elles peuventêtre utiles si vous voulez créer desmotifs en pavage ou de l'art kaléi-doscopique. Certains fonctionnent bien

avec des arrangements triangulairesd'objets, d'autres avec des parentsplus rectangulaires.

Cependant, malheureusement, ilest très facile de troubler Inkscape enutilisant des symétries plus com-plexes. Même quelque chose d'aussi

simple que passer votre document deportrait à paysage peut entraîner untrès mauvais agencement des clones.Sur cette page, vous pourrez voir desexemples des 1 7 symétries, mais plu-sieurs d'entre elles ont été réalisées àpartir d'un document vierge et impor-tées telles quelles dans le documentfinal pour être sûr du résultat. Dansau moins deux des cas, je n'ai pasréussi à obtenir l'arrangement attendu.Ils s'en approchèrent, mais j'ai dû finirl'arrangement à la main pour voir lebon résultat. J'ai entouré ceux-ci enrouge. Si vous voulez vraiment utiliserles symétries avancées, je vous recom-mande de lire la page du manuelofficiel, qui contient un jeu similaired'images, mais avec un peu plus dedétails : http://tavmjong.free.fr/INK-SCAPE/MANUAL/html/Tiles-Symmetries.html

Mark a utilisé Inkscape pour créer troisbandes dessinées, The Greys, Monsters,Inked et Elvie qui peuvent toutes êtretrouvées à http://www.peppertop.com/

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker AArrdd uu iinn oo

B on. Nous allons poursuivre le tra-vail du mois dernier en ajoutant

le sonar au circuit.

À nouveau, ils sont bon marché,mais assez puissants et aussi, commenous allons le voir, plutôt précis.

Le capteur que j'ai a 5 picots. Cer-tains n'en ont que quatre, car, mêmesur le mien, seulement quatre servent.Le 5 V est sur un picot, la masse sur unautre. Les deux autres sont pourl'écho et le seuil. Le mien est câblécomme sur le schéma.

Avec le code vu le mois dernier(http://pastebin.com/UYQe58xB),nous pouvons maintenant mesurer unedistance et l'afficher sur l'écran couleur.

Il y a une vidéo du module en pleineaction ici :https://www.youtube.com/watch?v=Tbg-qyeJM6U. Comme vous pouvez leconstater avec la règle (dans la vidéo),c'est très précis !

Permettez-moi de passer en revuequelques lignes de code avec mesnotes et mes réflexions :

#include <NewPing.h>

Ce qui concerne l'écho et le seuil

peut être un peu délicat, mais, avec lanouvelle bibliothèque NewPing, leschoses sont plus faciles : https://co-de.google.com/p/arduino-new-ping/

#define TRIGGER_PIN 5#define ECHO_PIN 3#define MAX_DISTANCE 200

Les trois define se comprennentd'eux-mêmes. Trois et cinq sont lespicots de l'Arduino et la distancemaximum est en centimètres. Certainstests de ces matériels les font dé-tecter une cible à plus de 400 cm dedistance !

DANS LA BOUCLE

PRINCIPALE, MAIN LOOP() :L'entier uS est déclaré égal à la

détection sonar en centimètres.

Il existe aussi une commandesonar.ping_in() pour les pouces(inches).

int uS = sonar.ping_cm();

Nous réglons la couleur (commeon l'a fait le mois dernier) mais ici,nous changeons de police :

myGLCD.setFont(SevenSegNumFont);

La ligne ci-dessous vous a peut-être causé des soucis le mois dernier :

myGLCD.print(String(uS)+String(" "), LEFT, 24);

La comprendre m'a demandé unpeu de temps. Quand j'utilisais :

myGLCD.print(uS, LEFT, 24);

j'avais toutes sortes d'erreurs dechaînes de caractères. Il s'avère (appa-remment) qu'il vaut mieux convertirl'entier en chaîne de caractères avantde l'imprimer ; aussi, la ligne estmaintenant :

myGLCD.print(String(uS)+String(“ ”), LEFT, 24);

Ceci imprime à l'écran le nombredans uS (mais comme une chaîne decaractères) suivi d'une espace, sur laligne 24, avec alignement à gauche.Pourquoi une espace ? Eh bien, quandvous le lancerez, vous verrez que,sans l'espace, il abandonne la vieillevaleur et vous pouvez finir par voirpasser les nombres de 1 3 à 93. En fait,il veut dire 9, mais il n'a écrasé que le1 du 1 3, en laissant le 3. J'ai fait uneaffreuse bévue, j'en conviens, maisc'est parce que je ne suis qu'unamateur dans ce domaine !

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full circle magazine n° 96 36 sommaire ^

TTUU TTOORRII EELLÉcrit par S. J. Webb LLee ccuu llttee dd ee CChh rroomm ee

L es Chromebooks de chez Googledeviennent plus présents dans les

foyers. Le Chromebook est un pro-duit vedette pour Amazon. Beaucoupd'écoles et d'étudiants utilisent desChromebooks. Un Chromebook estune machine simple, rapide et sécu-risée. Ce produit est supporté par ungéant de la haute technologie qui veutson succès. Chrome OS donne lieu àun véritable culte et ce sentiment esten croissance.

Pourquoi parler des Chromebooksdans ce magazine ? Il est assez connuque Chrome OS, le système d'exploi-tation développé par Google, est arti-

culé autour du noyau Linux. Dressonsun bref historique de Chrome OS.

Chrome OS est un produit raffinéet impeccable en aval du projet OpenSource Chromium OS. Ce projet est laversion développeur de Chrome OS.Je vous recommande de visiter le siteWeb de Chromium pour de plusamples détails. Les développeurs deChromium recommandent l'utilisationd'Ubuntu 1 4.04 LTS comme point dedépart. Google indique que beaucoupde ses développeurs utilisent Ubuntucomme base pour Chromium. Cepen-dant, n'importe quelle distributionGNU/Linux fonctionnerait pour le déve-

loppement. Si vous n'êtes pas déve-loppeur mais que vous souhaitez toutde même aider Google, vous pouvezdevenir bêta-testeur des futures ver-sions de Chrome OS.

De plus, Canonical fut contacté en201 0 pour aider au développementde certains éléments de Chrome OS. Ilexiste une liste de projets OpenSource qui ont aidé à la création dusystème d'exploitation. À certainségards, Chrome OS peut être considérécomme un dérivé épuré d'Ubuntu.

Il existe des différences de tailleentre Chromium et Chrome OS. Ce

dernier inclut des services d'informa-tique dématérialisée (cloud computing).Vous travaillez dans le navigateurChrome avec différentes applications.Chrome OS est optimisé quand il estconnecté à l'Internet. Chromium estun véritable environnement de bureauavec un accès à des programmes logi-ciels complets ; les paquets GNU/Li-nux ne sont pas compatibles avecChrome OS. Chrome OS n'est propo-sé que sur des produits Google. Chro-mium peut être installé sur n'importequel ordinateur portable étant donnéqu'il est Open Source. Chrome OSreçoit des mises à jour système et desécurité, tandis que Chromium n'en

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full circle magazine n° 96 37 sommaire ^

TUTORIEL - CULTE DE CHROMEreçoit pas. N'importe quelle personnepossédant un compte Gmail peut seconnecter à un Chromebook, Chromiumn'a pas cette fonctionnalité. Passer del'écran de connexion à l'affichage dubureau prend moins de 7 secondes.

Il y a des limitations dans l'utili-sation d'un Chromebook, mais sesfonctionnalités l'emportent sur les pro-blèmes. Le noyau Linux fournit unebase solide à Chrome OS. Différentsprojets peuvent être créés en uti-lisant Google Docs et certaines per-sonnes vont jusqu'à programmer avecun Chromebook. Je ne suis pas pro-grammeur, donc je ne peux pas trai-ter de cet aspect-là. Cependant il y aquelques points sur lesquels s'attarder :

••Chaque Chromebook a une date defin de vie de 4 ou 5 ans à partir de ladate de sortie d'usine.••Certaines applications peuvent êtreintrusives.••Chrome OS n'est pas un environ-nement de bureau complet.••Tous les types de périphériques nesont pas supportés.•• L'impression par le cloud peut êtretrès pénible à installer.•• L'informatique dématérialisée nerépond pas à toutes les exigences d'unedistribution GNU/Linux complète.•• Le Google Web Store propose unnombre limité d'applications.••La capacité de stockage en interneest limitée.••Le stockage à long terme sur leCloud peut devenir coûteux.

Fonctionnalités en faveur du Chro-mebook :••Système d'exploitation épuré basésur le noyau Linux.••Supporté par une personne moraleimportante (Google).••Crouton peut être activé pour uti-liser Ubuntu 1 4.04 LTS.••Excellente autonomie pour un usagequotidien.••Interface graphique assez intuitive.••Chrome OS peut utiliser des appli-cations Android.••Mises à jour des logiciels simples àappliquer.••Anti-virus installé en natif.

J'ai déjà parlé de mon ToshibaChromebook 2 qui sert de soutien àmon HP 1 5 Notebook sous open-

SUSE. Le prix au détail de ces deuxordinateurs portables se situe aux alen-tours de 250 $. Une rapide compa-raison entre ces deux portablesillustre la différence généralisée dumatériel. Voir le tableau sur la pagesuivante.

Étant donné que le Toshiba Chro-mebook est un peu léger au niveaumatériel, je conseille l'achat supplé-mentaire des éléments suivants ; il y aquatre périphériques recommandéspour n'importe quel Chromebook :••un hub USB pour étendre le nombrede ports USB ;••un adaptateur USB Ethernet au casoù le Wi-Fi n'est pas disponible ;••une souris sans fil pour anticiper lesproblèmes du pavé tactile ;

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TUTORIEL - CULTE DE CHROME••un lecteur optique externe ;••un périphérique de stockage ex-terne, comme une clé USB ou unecarte SD.

OBSERVATIONS GÉNÉRALES

Le Chromebook est rapide, mais ildemande de la volonté pour bienassimiler l'espace de travail à la sauce« Chrome ».

openSUSE reconnaît mon iPhoneen USB et Bluetooth à chaque ten-tative de connexion. Mon iPhone n'ar-rive pas à se connecter au Toshiba avecBluetooth. l'iPhone se branche trèsbien par câble aux deux machines. Jeme demande si un smartphone An-droid fonctionnerait mieux avec leChromebook. L'utilisation de GoogleDocs n'était pas si désagréable queça, mais je préfère tout de mêmeLibreOffice.

Quelques bonnes ressources surChrome :

www.chromium.org

www.practicalchrome.com, appelé main-tenant www.chromebooks.today.com

www.omgchrome.com

http://chromeshow.com/ pour desvidéos.

Les prochains articles se penche-ront sur l'utilisation de Google Docs,Google Drive, Crouton et différentséléments relatifs à Chrome OS. SJ Webb est passionné de Linux et

coordonnateur de recherche. Il aimepêcher, conduire des bolides et passerdu temps avec ses enfants et sa femme.Il remercie Mike Ferrari pour sonmentorat.

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TTUU TTOORRII EELLÉcrit par Ronnie Tucker ÉÉccrriirree ppoouurr llee FFuullll CCiirrccllee MMaaggaazziinnee

Lignes directrices

N otre seule règle : tout article doit avoirun quelconque rapport avec Ubuntu

ou avec l'une de ses dérivées (Kubuntu,Xubuntu, Lubuntu, etc.).

Autres règles••Les articles ne sont pas limités en mots,mais il faut savoir que de longs articlespeuvent paraître comme série dans plu-sieurs numéros.

• Pour des conseils, veuillez vous référer auguide officielOfficialFullCircleStyleGuide ici :http://url.fullcirclemagazine.org/75d471

• Utilisez n'importe quel logiciel de traite-ment de texte pour écrire votre article – jerecommande LibreOffice –, mais le plus impor-tant est d'en VÉRIFIER L'ORTHOGRAPHE ETLA GRAMMAIRE !

• Dans l'article veuillez nous faire savoir l'em-placement souhaité pour une image spéci-fique en indiquant le nom de l'image dans unnouveau paragraphe ou en l'intégrant dans ledocument ODT (OpenOffice/LibreOffice).

• Les images doivent être en format JPG, de800 pixels de large au maximum et d'unfaible taux de compression.

• Ne pas utiliser des tableaux ou toute sortede formatage en gras ou italique.

Lorsque vous êtes prêt à présenterl'article, envoyez-le par courriel à :

[email protected].

Si vous écrivez une critique, veuillez

suivreceslignesdirectrices :

TraductionsSi vous aimeriez traduire le Full Circle

dans votre langue maternelle, veuillez en-voyer un courriel à [email protected] et, soit nous vous mettrons encontact avec une équipe existante, soitnous pourrons vous donner accès au textebrut que vous pourrez traduire. Lorsquevous aurez terminé un PDF, vous pourreztéléverser votre fichier sur le site principaldu Full Circle.

Auteurs francophonesSi votre langue maternelle n'est pas l'an-glais, mais le français, ne vous inquiétezpas. Bien que les articles soient encoretrop longs et difficiles pour nous, l'équipede traduction du FCM-fr vous propose detraduire vos « Questions » ou « Courriers »de la langue de Molière à celle de Shake-speare et de vous les renvoyer. Libre àvous de la/les faire parvenir à l'adressemail ad hoc du Full Circle en « v.o. ». Sil' idée de participer à cette nouvelle expé-rience vous tente, envoyez votre questionou votre courriel à :

[email protected]

Écrire pour le FCM françaisSi vous souhaitez contribuer au FCM, mais

que vous ne pouvez pas écrire en anglais,faites-nous parvenir vos articles, ils serontpubliés en français dans l’édition française duFCM.

CRITIQUES

Jeux/ApplicationsSi vous faites une critique de jeux ou d'applications, veuillez noter defaçon claire :

••le titre du jeu ;••qui l'a créé ;••s' il est en téléchargement gratuit ou payant ;••où l'obtenir (donner l'URL du téléchargement ou du site) ;••s' il est natif sous Linux ou s'il utilise Wine ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

MatérielSi vous faites une critique du matériel veuillez noter de façon claire :

••constructeur et modèle ;••dans quelle catégorie vous le mettriez ;••les quelques problèmes techniques éventuels que vous auriez ren-contrés à l'utilisation ;••s' il est facile de le faire fonctionner sous Linux ;••si des pilotes Windows ont été nécessaires ;••une note sur cinq ;••un résumé avec les bons et les mauvais points.

Pas besoin d'être un expert pour écrire unarticle ; écrivez au sujet des jeux, desapplications et du matériel que vous utiliseztous les jours.

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LLAABBOO LLII NN UU XXÉcrit par Charles McColm

OOwwnn cclloouu dd

L es systèmes de divertissementcomme Kodi sont supers pour

stocker des vidéos, des images, de lamusique et des jeux « rétro », maisqu'en est-il si vous avez besoin deredevenir un peu plus sérieux et sau-vegarder des documents importantscomme les curriculum vitae de votreconjoint(e) ou votre collection grandis-sante d'eBooks ? Vous pourriez utiliserun logiciel comme SAMBA et desscripts/logiciels pour automatiser la sau-vegarde des CV sur votre serveurSAMBA, mais comment faire avec desappareils mobiles ? Dropbox est une autresolution, mais il stocke vos données surle cloud où elles pourraient se retrou-ver entre d'autres mains que les vôtres.Ce dont vous avez vraiment besoin estvotre propre cloud, comme diraient nosamis anglophones : your (Own) cloud.

Plus sérieusement, Owncloud est unlogiciel de partage de fichiers et d'ap-plications en ligne. Des clients existentpour Linux, Mac OS X, Windows, iOS etAndroid. Le logiciel serveur est dispo-nible pour Linux et les serveurs Websous Windows Server ou Linux. Du côtéde Linux, les paquets du serveur sontdisponibles pour CentOS, Debian, Fedora,OpenSUSE, RedHat Entreprise Linux,SUSE Linux Entreprise et Ubuntu.

Pour installer Owncloud sur Ubuntu,nous aurons besoin d'ajouter le dépôtoù se trouvent les paquets d'Owncloud.Celui-ci utilise le service de création depaquets d'OpenSUSE, ainsi ne soyez pasétonné de voir que le dépôt est hébergépar leurs serveurs. Les instructionsvariant pour les différentes versionsd'Ubuntu (et pour les autres distri-butions Linux), vous pouvez trouver lesinstructions complètes ici : http://sof-tware.opensuse.org/download/package?project=isv:ownCloud:community&package=owncloud

Dans cet exemple, j'utiliserai les ins-tructions pour Ubuntu 1 4.04 (sur unsystème Xubuntu 1 4.04). Je ne sais pasexactement pourquoi, mais beaucoupde tutoriels semblent terminer leurs ins-tructions par la clé du dépôt alors qu'ilserait plus logique de commencer parça. Si vous essayez d'ajouter d'abord lelogiciel, vous vous retrouvez avec desmessages intimidants à propos de sourcesnon fiables. Mieux vaut commencer parla clé :

wgethttp://download.opensuse.org/repositories/isv:ownCloud:community/xUbuntu_14.04/Release.key

sudo apt-key add - <Release.key

La première ligne récupère la clé etla stocke dans le répertoire local ; laseconde commande importe la clé deOwncloud. Maintenant, il est tempsd'ajouter le dépôt logiciel :

sudo sh -c "echo 'debhttp://download.opensuse.org/repositories/isv:/ownCloud:/community/xUbuntu_14.04/ /' >>/etc/apt/sources.list.d/owncloud.list"

Notez bien que la commande ci-dessus est à écrire sur une seule ligne. Ilfaut désormais mettre à jour les dépôtset installer le serveur Owncloud :

sudo apt-get update

sudo apt-get install owncloud

Si vous souhaitez passer outre lepeu d'automatisation que le clientfournit, vous pouvez aussi utiliser unnavigateur Web récent pour glisser etdéposer les fichiers sur votre serveurowncloud.

Les propriétaires d'iPad ou d'iPho-ne Apple doivent noter que le clientiOS n'est pas gratuit, mais le prix actuelest bien moins élevé que la plupart desapplications mobiles. Vous pouvez tou-jours utiliser votre navigateur comme

client pour envoyer et télécharger desfichiers depuis votre serveur owncloud,mais vous ne bénéficierez pas de la syn-chronisation du client.

Les utilisateurs de Linux peuventsimplement télécharger le paquet duclient owncloud :

sudo apt-get installowncloud-client

Si vous hébergez Owncloud sur unservice hébergé, vous pouvez activerl'accès SSL de façon à ce que les iden-tifiants de vos comptes ne puissent pasêtre facilement interceptés. J'ai suivi letutoriel en anglais sur, et pour, DigitalOcean, Comment créer un certificat SSLsur Apache pour Ubuntu 1 4.04 (je n'uti-lise pas Digital Ocean mais leurs ins-tructions sont très claires) :https://www.digitalocean.com/community/tutorials/how-to-create-a-ssl-certificate-on-apache-for-ubuntu-1 4-04

Si vous synchronisez seulement desmachines en local, vous préféreriez peut-être utiliser simplement le protocolehttp. Si vous avez un mélange demachines Windows et Linux, vous aurezbesoin de faire connaître aux machinesWindows l'adresse IP de votre serveur.La façon la plus simple que je connaisse

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LABO LINUXpour faire cela est de définir uneadresse IP statique à votre serveurLinux, puis d'ajouter cette adresse IP etle nom au fichier d'hôtes système Win-dows. Le site Rackspace a publié unbon article à ce sujet pour Windows 8/7et Vista :http://www.rackspace.com/knowledge_center/article/how-do-i-modify-my-hosts-file

Pour éditer le fichier d'hôtes sys-tème, vous aurez besoin de lancer lebloc-notes en tant qu'administrateurpuis d'ouvrir le fichier d'hôtes avec.Vous pouvez trouver ce fichier dansWindows 8/7/Vista dans le répertoireC:\Windows\System32\Drivers\etc\hosts.

Le format à respecter est <adresseip> nom-de-la-machine-hôte. Ainsi, si lenom de votre serveur est « tank » etque son adresse IP est 1 92.1 68.1 .1 5,votre fichier d'hôtes système contien-dra la ligne suivante :

192.168.1.15 tank

De ce fait nous indiquons à Win-dows par quelle adresse il peut accéderau serveur « tank. » Bien sûr, si vousêtes un pro des DNS et que votre rou-teur a des fonctions DNS, vous pourrezchoisir de donner une location DHCP àvotre serveur. Si vous installez Own-cloud sur Ubuntu en utilisant la mé-

thode ci-dessus, vous pouvez vous con-necter via http ou https avec l'adresseIP du serveur/owncloud. Par exemple :http://1 92.1 68.1 .1 5/owncloud/.

Le premier compte utilisateur seraadministrateur, ce compte pouvant créerd'autres comptes.

Vous pouvez synchroniser n'im-porte quel répertoire local sur Own-cloud en ouvrant le client et en cliquantsur le bouton « Ajouter un dossier » surla droite de l'interface. Vous serezinvité à choisir le dossier local que voussouhaitez synchroniser, soit en entrantson nom, soit en parcourant l'arbores-

cence de votre ordinateur. Vous aurezaussi à renseigner un alias pour ce réper-toire. Vous pourriez synchroniser plu-sieurs dossiers à différents emplace-ments au contenu similaire ; utiliser unalias permet de savoir les reconnaître(i.e. UbuntueBooks, codingeBooks). Own-cloud vous invitera alors à choisir lerépertoire sur le serveur où sera stockéle contenu synchronisé. S'il y a dessous-dossiers, ils seront automatique-ment sélectionnés pour la synchronisa-tion, mais peuvent être désélectionnésaprès l'étape de sélection du répertoiresur le serveur. N'oubliez pas que la syn-chronisation s'effectue dans les deuxsens ; ainsi, si vous sélectionnez quel-

que chose qui a déjà un contenu impor-tant sur votre serveur, assurez-vousd'avoir assez d'espace sur votre clientet inversement. À côté de chaque fichieret dossier (sans parler du calendrier) setrouve une icône qui vous permet departager les données que vous souhai-tez. Le partage peut être protégé parun mot de passe.

Quand vous installez Owncloud pourla première fois, vous pourrez vousconnecter à travers l'interface Webpour ajouter de nouveaux utilisateurs.Ma femme aime avoir toutes nos photosde famille et stocke des documentsimportants sur son ordinateur (et j'ai lamauvaise habitude de changer lesdisques durs/SSD de son ordinateur) ;j'ai donc créé un compte sur lequel ellepeut synchroniser ce qui est importantpour elle. Pareil pourmon fils.

Pour accéder au menu des utili-sateurs, cliquez sur votre nom d'utilisa-teur dans l'interface Web (en tantqu'administrateur bien sûr) et cliquezsur l'option correspondante. Vous pouvezajouter un nouvel utilisateur en entrantsimplement le nom d'utilisateur et lemot de passe dans les champs corres-pondants au-dessus de l'utilisateur, puisen cliquant sur le bouton « Créer. » Sivous êtes à la tête d'une entrepriseavec beaucoup d'utilisateurs différents,vous pourriez vouloir séparer les utili-sateurs en plusieurs groupes. Des groupes

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LABO LINUX

peuvent être créés soit en cliquant surle bouton « Ajouter un groupe » ou encliquant sur la liste déroulante desgroupes à côté du champ de mot depasse.

Owncloud peut faire plus que sim-plement synchroniser des documentset des images. Des extensions existentpour que n'importe qui puisse avoir sonpropre calendrier, ses marques-pageset ses contacts. Ces fonctionnalitéspeuvent être vraiment pratiques si vousgérez un TPE ou si vous êtes juste unepersonne très occupée.

J'ai commencé à utiliser le calen-drier pour me souvenir des réunions degroupe.

Vous pouvez ajouter un calendrierpour chaque type d'événement pourfaciliter l'organisation de votre emploi

du temps. Tous les calendriers appa-raissent sur un seul, mais sont diffé-renciés par couleurs (dans mon exem-ple). Je marque en rouge ce quiconcerne le travail et en vert les réu-nions de groupe. Ce mois-ci, je n'aimarqué aucun rendez-vous personnel(i.e. un rendez-vous chez le dentiste).Les calendriers peuvent être affichéspar jour, semaine ou mois et vouspouvez vous déplacer dans le tempspour vérifier des événement passés ouà venir.

Owncloud n'est pas tout à fait aussisimple à installer que Dropbox (si vousdevez gérer l'installation côté serveur),mais vous pouvez être sûr que vouspossédez vos données personnelles etil est plus probable que vous soyez leseul à y avoir accès.

Charles est l'auteur d'InstantXBMC, un petit livre sur l'installation et la configuration deXBMCbuntu, une distribution *buntu + XBMC. Il est le gestionnaire d'un projet non-lucratif de réutilisation d'ordinateurs. Quand il ne fabrique pas des PC, il supprime leslogiciels malveillants, en encourageant les gens à utiliser Linux et en accueillant des«  heures Ubuntu » près de chez lui. Son blog est à : charlesmccolm.com.

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LLEESS TTÉÉLLÉÉPPHH OONN EESS UU BBUU NN TTUUÉcrit par Ronnie Tucker

II nn tteerrvviieeww

J 'espère garder une ou deux pageslibres chaque mois pour les dédier

exclusivement aux actualités de l'Ubun-tu Phone/Touch. Toutefois, ce mois-ci,Cristian Parrino (le vice-président dudépartement Mobile chez Canonical)répond à quelques-unes des questionsque vous, les lecteurs, m'avez envoyées,mais dont je ne connaissais pas lesréponses. Ronnie

E st-il possible de se connecter àl'Ubuntu Phone avec SSH, comme

on pourrait le faire sur une version«  desktop » d'Ubuntu ?

O ui et des instructions détaillantla procédure à suivre se trouvent

ici : http://askubuntu.com/a/599041

P eut-on utiliser rsync pour faire dessauvegardes de l'Ubuntu Phone ?

I l n'est pas pris en charge, mais nousprévoyons l'introduction de servicesde sauvegarde avec des partenaires.

Y a-t-il un compte root sur l'Ubun-tu Phone ?

O ui et vous y accédez via sudo.

L 'Ubuntu Phone pourra-t-il exécuterdes applis Android ?

N on, les téléphones sous Ubuntune peuvent pas exécuter des

applis Android. Ubuntu prend en chargedes applis écrites en HTML5, Qt/QMLet nous avons également notre propretrousse à outils Scopes. Scopes ap-porte le contenu et les serviceshabituellement cachés derrière desapplis directement à l'écran, pour unemeilleure expérience des utilisateurset des développeurs.

D es projets de porterWhatsApp surl'Ubuntu Phone ? (des TONNES de

gens ont demandé cela).

N otre objectif, à la longue, est derendre toutes les applications

importantes disponibles sous Ubuntu.Pour ce qui concerne WhatsApp enparticulier, ils ont la possibilité d'utili-ser notre framework de messagerieinstantanée pour intégrer leur servicedirectement dans l'appli de messa-gerie de base du téléphone, devenantainsi essentiellement l'équivalent deiMessage sur le iPhone, avec toute-fois du marquage et des thèmes. C'estbeaucoup plus facile que de porterune appli sous Ubuntu et cela a beau-coup plus de valeur.

D es nouvelles sur la possibilitéd'acheter le téléphone ailleurs

qu'en Europe ?

N ous avons annoncé le dispositifde Meizu - en plus de l'Europe,

ils seront lancés en Chine. Nous tra-vaillons d'arrache-pied pour obtenirun dispositif pour les États-Unis aussi,mais n'avons rien à annoncer à ce stade.

E st-ce que Bluetooth est pris encharge par l'Ubuntu Phone ? Les

spécifications du téléphone suggèrentque c'est le logiciel qui est défaillant.

B luetooth est pris en charge ; ce-pendant, actuellement, Bluetooth

LE (à basse énergie) n'est pas pris encharge. Cela viendra bientôt.

S era-t-il possible d'installer le sys-tème d'exploitation de l'Ubuntu

Phone sur des dispositifs Android ?

I l est déjà possible d'installer une ver-sion d'Ubuntu Phone sur quelquesdispositifs Android (notamment leNexus 4) et il y a plusieurs solutionscommunautaires pour d'autres dispo-sitifs, qui sont disponibles en ligne.Celles-ci conviennentauxdéveloppeurs.

L 'Ubuntu Phone (ou son systèmed'exploitation) peut-il exécuter des

applis d'Ubuntu « desktop » sur destéléphones ?

P as actuellement, mais c'est unepartie importante de notre feuille

de route.

Y a-t-il un projet de vente del'Ubuntu Phone sur des bases

permanentes ? (c'est-à-dire pas deventes flash).

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TÉLÉPHONES UBUNTU

O ui, en fait, la dernière venteflash a déjà eu lieu. Au cours des

quelques prochaines semaines, destéléphones seront disponibles directe-ment sur le site Web de BQ.com.

[Note du rédacteur] : Quand vouslirez ces lignes, l'Ubuntu PhoneAquaris E4.5 sera disponible à lavente, à tout moment, sur le site WebBQ.com.

L 'Ubuntu Phone est-il compatibleavec MS Exchange (autrement

dit, pour les entreprises) ?

M S Exchange n'est pas pris encharge.

E xiste-t-il un plan pour une meil-leure intégration avec les diverses

saveurs d'Ubuntu pour la synchroni-sation et les sauvegardes ?

L a synchronisation et les servicesde sauvegarde seront fournis par

des tiers (nous avons fermé notreservice de synchronisation Ubuntu Onel'année dernière).

U n dispositif de type arrêt d'ur-gence (« kill switch ») sera-t-il

implémenté pour les téléphonesperdus ?

C 'est une nécessité qui est ac-tuellement évaluée pour le déve-

loppement.

Q uid de la vie privée/la NSA/lechiffrement sur l'Ubuntu Phone ?

C 'est un sujet qui nous est cher.Ubuntu est connu comme un sys-

tème d'exploitation hautement sécurisé(http://www.zdnet.com/article/uks-security-branch-says-ubuntu-most-secure-end-user-os/) - sur le télé-phone, nous avons étendu ce souci desécurité au cadre des permissions desapplis. Les utilisateurs décident ce qu'ilsveulent partager avec quelle appli àun niveau beaucoup plus précis que cequ'ils font sur d'autres plateformes.

Un grand merci à Cristian d'avoirbien voulu prendre le temps de répon-dre à ces questions.

DERNIÈRES MISES À JOUR DE L'OS DU TÉLÉPHONE UBUNTU :

Par les ondes :

- Amélioration de la vie de la batterie.- Les captures d'écran ne montrent plus l'indicateur de volume.- Les notifications peuvent être révoqués par glisser.- Les photos peuvent être modifiés directement à partir du rouleau dephotos de l'appareil photo.- Les modes plein écran et normal sont désormais pris en charge lors del'affichage des photos dans la Galerie.- Amélioration du support pour les périphériques BT qui nécessitent uncode Pin pour le jumelage.- Amélioration de la vie de la batterie.- Les captures d'écran montrent plus l'indicateur de volume.- Les notifications peuvent être révoquées par glisser.- Les photos peuvent être modifiés directement à partir du rouleau dephotos de l'appareil photo.- Les modes plein écran et normal sont désormais pris en charge dans laGalerie affichage de photo.- Amélioration du support pour les périphériques BT qui nécessitent uncode Pin pour le jumelage.

Télégramme :

- Envoi/réception de documents - non limité seulement à des photos etdes vidéos.- L'activité de télégrammes sur l'écran de verrouillage - voir vosstatistiques télégrammes sur votre écran de verrouillage (double tapl'infographie pourmodifier les informations affichées).- Les aperçus d'images sont maintenant zoomables.- Amélioration du support des notifications.- Ajout du support pour le transfert des messages.- Diverses autres améliorations et corrections de l'interface utilisateur.

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full circle magazine n° 96 46 sommaire ^

TÉLÉPHONES UBUNTUMISE À JOUR OTA (PAR LIAISON

RADIO) DE L'UBUNTU PHONE

Une mise à jour OTA des télé-phones Ubuntu est rapide et indolore.

D'abord, vous aurez une notification(l'icône d'une enveloppe verte) en hautde l'écran.

Tirez la barre de notifications versle bas et le message s'affichera. Dansce cas, une mise à jour du système.

Appuyez sur l'icône des paramètressystème (l'engrenage) à droite etl'écran de mise à jour s'affichera. Làune vérification rapide s'effectuera.

Après avoir appuyé sur le bouton« Install… », il faudra redémarrer letéléphone pour permettre à la mise àjour de s'installer.

Après un nouveau redémarrage dutéléphone, votre système d'exploitationsera mis à jour.

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full circle magazine n° 96 47 sommaire ^

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full circle magazine n° 96 48 sommaire ^

CCRRII TTII QQUU EEÉcrit par C. F. Howlett PPrreeccii ss iioonn mm 33 880000 DDEE

Q uand DELL annonça le projetSputnik1 je fus intrigué. J'avais

testé un des premiers XPS 1 3 Deve-loper Edition mais j'avais trouvé sonprix trop élevé et sa configuration tropfaible. J'attendais impatiemment lasortie de la version 201 5, quand DELLannonça, sans que personne ne s'yattende, la disponibilité immédiate duPrecision m3800 DE. Un collègue, partidans sa famille aux États-Unis, ac-cepta de me rapporter un modèleimporté de Chine, me faisant écono-miser la taxe d'importation sur lesmatériels technologiques de 1 8 %.

Ubuntu 1 4.04 est installé en ver-sion OEM (Fabricant d'équipement d'ori-gine). Le système d'exploitation sem-ble être un Ubuntu standard auquelon a ajouté les pilotes graphiquesNvidia. Cependant, je préfère avoirune partition /home séparée et laversion Ubuntu Studio. J'ai tenté derepartitionner le système avec uneversion live USB d'Ubuntu 1 4.04.1 , maisil n'arrivait pas à démarrer. Avec laversion 1 4.04.2, le démarrage et l'ins-tallation se déroulèrent sans pro-blèmes.

1 .  (http://www.dell.com/learn/us/en/555/campaigns/xps-linux-laptop?c=us&l=en&s=biz)

En comparaison avec mon véné-rable 2009 DELL Inspiron 1 545, cettemachine est un cheval de course. Jeteste généralement les performancesdu système en lisant une vidéo hauterésolution et en ouvrant un fichier.blender. Le paramétrage en hautesperformances du processeur graphiqueNvidia faisait tourner bruyamment etde façon continue le ventilateur, maisj'arrivais à jouer correctement à BigBuck Bunny en 2k et à 60 FPS. J'aiaussi effectué un rendu 1 080p d'unescène Blender en seulement quel-ques minutes et joué à Half-Life: LostCoast avec les options de perfor-mances au maximum à 48 FPS !

Les écrans de connexion de grubet lightdm s'affichèrent avec unerésolution inutilisable de 3840 x 21 60.J'ai corrigé pour grub et espère enfaire de même avec lightdm. J'ai misune résolution de 1 920 x 1 080 pourmon usage quotidien. DELL fourni unutilitaire pour restaurer le portable àsa configuration initiale et un outiladditionnel de diagnostic système.Malheureusement, après l'installationd'Ubuntu Studio, grub n'arrivait pas àreconnaître ces deux partitions, bienqu'elles fussent présentes sur le disque.

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CRITIQUE - PRECISION M3800 LAPTOPJ'espère bien les récupérer via grubou la ligne de commande dans lesprochains jours.

Aspect physique : très bien. Le«  touchpad » est un poil trop sensible,mais ceci peut être ajusté. Il me resteencore à trouver la raison d'être del'écran tactile. L'affichage est lumineuxet beau. Le clavier rétro-éclairé fonc-tionne sans configuration préalable.Le son est très bon. La qualité defabrication est égale à celle d'un Mac-Book de chez Apple, et l'ordinateurest si LÉGER comparé à mon Inspiron !Je n'ai pas encore testé le Bluetooth.

Jusqu'ici, je suis impressionné. Cettemachine rivalise facilement, voire bat,les spécifications d'un MacBook surde nombreux aspects. J'ai mainte-nant un ordinateur portable avec uneUbuntu OEM, riposte directe enversles fanatiques suffisants de MacBook.À bien des égards, c'est l'ordinateurportable parfait pour un poste detravail multimédia que j'attendais impa-tiemment.

Petit plus : l'autocollant Ubuntubien mis en évidence !

AVANTAGES :

••Légèreté.••Un processeur graphique Nvidia Qua-dro K1 1 00m puissant.••Bel affichage en haute résolution.••Écran tactile si besoin.••Performances impressionnantes.

INCONVÉNIENTS :

••Autonomie de la batterie réduite.••Ventilateur bruyant.••Peu d'applications exploitent actuel-lement la technologie tactile.••La réinstallation de base de grub nedétecte pas les partitions utilitairesDELL.

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MMOONN OOPPII NN II OONNÉcrit par Chris Burmajster AAcchh eetteerr uu nn UU bbuu nn ttuu PPhh oonn ee

B on. Nous attendons l'UbuntuPhone depuis presque deux ans

et maintenant, enfin, le voilà. Voiciquelques-unes de mes réflexions etmes remarques.

Tout d'abord, l'achat. Les gensparlent souvent de leurs expériencescomme propriétaires, mais il faut ache-ter un produit avant de pouvoir ledétenir. Si l'expérience de l'achat estmauvaise, le client ne voudra sans douteplus acquérir un de vos produits, ensupposant qu'il n'ait pas tout simple-ment annulé la commande par purefrustration !

Ainsi, il s'avère que, le 1 1 février, jeme suis mis au travail de très bonneheure pour vérifier mes mails vite fait.J'ai bien fait, car il y avait un mail deCanonical me disant que l'Ubuntu Phoneétait enfin disponible à l'achat, maispendant seulement 1 2 heures - pour-quoi ? À quoi cela servait-il ? Que letéléphone soit enfin disponible m'a vrai-ment enthousiasmé, puisque, commed'autres passionnés d'Ubuntu, j'atten-dais l'arrivée de ce téléphone, con-fiant et… impatient.

Alors, j'ai fait quelque chose que jen'avais jamais fait auparavant : j'étais

prêt à acheter un produit dont jen'avais jamais entendu parler, d'unfabricant dont je n'avais jamais en-tendu parler non plus. Ce n'est pas dutout moi ; d'habitude, je fais de nom-breuse recherches sur mes achats, j'enlis les critiques et je compare lesoffres avant de me séparer de l'ar-gent que j'ai durement gagné. Je faisaisentièrement confiance à Ubuntu etMark Shuttleworth.

J'utilise Ubuntu depuis presqueson tout début, la 7.04. Quand Unityfut introduit, je ne l'ai pas aimé audépart, mais j'ai persisté et mainte-nant je suis très à l'aise avec (rétro-spectivement, je pense qu'ils l'ontintroduit avant qu'il ne soit vraimentprêt). Étant donné le téléphone etl'idée d'une convergence entre diversdispositifs, Unity est logique. Il estévident que Shuttleworth pensait àlong terme, c'est un visionnaire. Enplus, Shuttleworth avait offert à desmillions de gens, moi y compris, unsystème d'exploitation génial et toutcela gratuitement. J'ai décidé de luifaire confiance et d'acheter le télé-phone à l'aveuglette, en espérant qu'ilsoit aussi bien que j'escomptais. J'aicliqué sur le lien qui m'a amené au site

Web de BQ et au nouveau téléphoneUbuntu. Mon excitation est rapide-ment devenue de la frustration, puisde la colère.

J'ai cherché le bouton « add tocart » (ajouter au panier), mais,malheureusement, il n'y en avait pas.J'ai rafraîchi la page de nombreusesfois, en vain. Ma frustration croissant,j'ai essayé un autre navigateur, maisle problème restait le même. À quoibon nous dire que l'on peut acheter letéléphone, si nous ne pouvons pasl'acheter ? Après environ 30 minutes,j'ai rafraîchi la page à nouveau et,enfin, j'ai eu le bouton «  add to cart ».J'ai cliqué dessus et j'ai obtenu uneerreur 502 ! J'ai essayé encore et en-core - même résultat. J'ai cliqué sur lebouton « contact us » (nous con-tacter), pour expliquer mon problèmeà BQ, mais, pour ma peine, je n'ai euqu'une erreur 404 ! J'ai tout aban-donné pendant 30 minutes encore etj'ai réessayé. Cette fois-ci, cela a fonc-tionné et j'ai avancé d'une page, maisquand j'ai cliqué sur le bouton « con-tinue », le site a planté à nouveau.Cette fois-ci, j'ai envoyé un mail à Cano-nical pour leur décrire le problème,mais sans réponse.

Petit à petit, ma frustration deve-nait de la colère. Ce qui aurait dû êtreun plaisir devenait un cauchemar. J'aitout laissé pendant encore 30 mi-nutes et j'ai essayé à nouveau. Cettefois-là j'ai atteint la page du paiement,j'ai rempli tous les détails et, quandj'ai cliqué sur « send » - devinez quoi ?Je l'ai laissé encore 30 minutes et j'airéessayé. Cette fois-ci - ENFIN - tout afonctionné et j'ai pu commander letéléphone. Il a annoncé qu'il étaitdisponible, mais que la livraison n'au-rait lieu qu'en mars ; qu'est-ce quecela veut dire ? Les frais de livraisonchez BQ étaient de 20 € ; pour unetelle somme, je m'attends à une li-vraison le lendemain, et non pas lemois prochain ! Cependant, puisquej'ai commandé le premier jour, ils m'ontoffert une housse pour le téléphonequi coûtait 1 6 €, gratuitement ; ainsi,je ne devrais pas trop me plaindre.

Bref, l'expérience d'achat étaitmerdique. Je suis patient, jusqu'à uncertain point, mais devoir attendre lalivraison pendant au moins un moism'agaçait au plus haut point, surtoutque j'avais attendu la sortie du télé-phone pendant presque deux ans. Ilsauraient dû avoir préparé les télé-

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MON OPINIONphones pour l'envoi vers tous lesclients potentiels au lieu de nous faireattendre. Ce qu'ils auraient dû dire,c'est que ce n'était qu'une pré-com-mande. Ainsi, il aurait été clair que letéléphone n'était pas disponible pourune livraison immédiate et les gensn'auraient pas été inutilement déçus.

Quel était l'objet de cette « venteflash » ? Pousser les gens à se dépê-cher de l'acheter ? Générer des colonnesde journaux sur le nombre de gensqui essayaient d'en acheter un ? C'étaitune grave erreur, à mon avis. Si vousvoulez le vendre, alors vendez-le !Après tout, l'avenir de l'Ubuntu Phonedépendra sans doute de bonnes venteset, si vous restreignez artificiellementces ventes, vous allez tout simplementdégoûter les gens. Les fans d'Ubuntuessayeront coûte que coûte de faireface à la plupart des problèmes, maisles gens en général ne le voudrontpas et il faut qu'il se vende bien à euxégalement, pour être un succès. Jeme demande combien de personnesqui, comme moi, ont rencontré desproblèmes avec le site Web BQ, onttout simplement abandonné ? Et puis,il y en a beaucoup qui visitent le siteWeb, découvrent qu'ils ne peuventpas l'acheter sur place et puis nereviendront jamais : l'Ubuntu Phoneva perdre des ventes. Une gravissimeerreur, selon moi.

On peut espérer que la leçon por-tera ses fruits et qu'ils rectifieront letir lors de nouvelles sorties de pro-duits Ubuntu.

Après avoir commandé le télé-phone, j'ai essayé de trouver desrenseignements sur ce que j'avaiscommandé - un cas classique de lacharrue mise avant les bœufs ! Il n'yavait presque rien sur le Web, mais,au cours des quelques jours suivants,quelques critiques et vidéos ont étémises en ligne et j'ai pu en apprendreun peu plus. Ma première déception,c'était qu'il ne puisse pas fonctionnercomme un ordinateur qu'il suffit debrancher à un écran, un clavier et unesouris. C'est bien dommage. Les spé-cifications n'étaient pas vraimentbonnes non plus. Dommage aussiqu'il n'y ait pas eu de choix, qu'un seulet unique téléphone fut disponible.J'aurais accepté volontiers de payerdavantage pour un combiné avec demeilleures spécifications, mais je com-prends qu'il ne s'agit que d'un ballond'essai pour Ubuntu. Espérons quecela viendra un jour.

Le manque de critiques m'a in-quiété pour une autre raison. La ques-tion de la vie privée me turlupine etles révélations de Snowden m'horri-pilent, tout comme diverses applica-tions récupèrent vos informations

personnelles ainsi que la page d'ac-cueil de votre téléphone, pour ne pasparler de la façon dont des sociétéscomme Google vous suivent à la tracesur le Web et vendent ces rensei-gnements pour « trente deniers » auplus offrant. L'Ubuntu Phone va-t-il ymettre un terme ? Jusqu'à quel pointest-il efficace du point de vue de lavie privée ? Jusqu'à quel point est-ilsécurisé ? J'espère que quelqu'un letestera à fond de ce point de vue.

Quoi qu'il en soit, examinons letéléphone même. Contrairement à cesjournalistes chanceux - qui ont reçu letéléphone des semaines avant nous,les clients payants, et qui l'ont reçudans un joli emballage comprenantdes écouteurs de bonne facture - nous,les clients payants, n'avons reçu qu'unepetite boîte contenant le téléphone.L'appareil est beau et a l'air bien fait,sauf l'étui de protection, qui fait bonmarché et qui est légèrement tropgrand, ce qui veut dire que le cou-vercle ne se ferme pas bien par-dessus le téléphone. Étant donné qu'ilse vend 1 6 euros, le rapport qua-lité/prix est mauvais et je suis contentde n'avoir pas eu à le payer.

Jusqu'à présent, le plus grave pro-blème que j'ai rencontré avec le télé-phone est qu'il refuse de charger mescontacts à partir de la carte SIM. Je

n'ai pas trouvé d'option « Importer àpartir de la carte SIM » dans le menudes Contacts. Avant d'enlever la SIMde l'ancien téléphone, j'ai pris soin d'ysauvegarder tous mes contacts afinde faciliter leur transfert. C'est vrai-ment dommage que le téléphone nesemble pas permettre leur impor-tation. Comment ce problème peut-ilexister encore en 201 5 ? Sans un an-nuaire qui fonctionne, je ne peux pasappeler qui que ce soit, car, comme laplupart des gens, je ne me souvienspas de tous les numéros. Ils doiventcorriger ceci en vitesse. Pour l'instant,j'ai dû reprendre mon ancien télé-phone qui a le mérite de fonctionner.Après quelques jours, j'ai serré lesdents et j'ai commencé à importermes contacts manuellement, l'unaprès l'autre. Le seul avantage étaitque j'ai ainsi pu éliminer les contactsinutiles…

Au départ, bien que j'aie pu con-necter le téléphone à la voiture viabluetooth, je ne pouvais pas importermes contacts et, même en faisant unnuméro à la main, il ne fonctionnaitpas. Encore une déception. Cepen-dant, en remplissant mes contacts àla main, en faisant quelques appels decontrôle, en envoyant quelques SMSd'essai et en activant/désactivant/ré-activant bluetooth, j'ai réussi à le fairefonctionner.

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MON OPINIONLe plus important problème avec

bluetooth, c'est que vous ne pouvezque l'activer ou le désactiver, il n'y apas d'interrupteur spécifique pour lerendre visible ou pas, comme j'ai eusur des téléphones précédents. Celaveut dire que, si vous voulez vousservir de bluetooth, vous devez sup-porter des essais incessants duphone, de trouver n'importe quel par-tenaire, ce qui implique des pro-blèmes de sécurité et de durée de viede la batterie.

Les instructions précisent que leseul « scope » mail disponible est pourGmail et qu'un autre scope est encours de réalisation pour nous autresqui n'ont pas de compte Gmail. J'es-père que nous n'aurons pas à l'at-tendre pendant trop longtemps.

Enfin, je pense à l'assistance. Quandvous achetez un téléphone dans uneboutique ou auprès d'une société detélécommunications, vous pouvez ytrouver de l'aide si vous avez desquestions ou si les choses tournentmal. Cependant, pour ce qui concernel'Ubuntu Phone, où est l'assistance ?Je me sens très seul. Je peux, bienentendu, aller sur les forums Ubuntu,toujours prêts à aider, mais, puisqueje suis parmi les premiers à obtenir untéléphone Ubuntu, il est difficile d'ima-giner que quelqu'un d'autre ait les

réponses dont j'ai besoin. Il m'estégalement difficile d'imaginer que BQen Espagne connaisse les réponses…

Ubuntu Desktop est gratuit et vousn'avez donc aucun argument valablepour vous plaindre du manque desupport officiel, mais le téléphonecoûte de l'argent et c'est la raisonpour laquelle je pense qu'il devrait yavoir une certaine forme de supportofficiel. Canonical pourrait sans doutemettre une page consacrée à l'UbuntuPhone sur son site Web, avec desnotifications de mises à jour deslogiciels, une rubrique FAQ et peut-être même une possibilité de lescontacter si vous ne trouvez pas deréponses à vos questions dans lesFAQ. Par exemple, comment saurai-jeque le scope mail est prêt ? Le télé-phone pourra très bien me notifierune mise à jour, mais me dira-t-il lecontenu de la mise à jour ? Je m'ins-crirais volontiers auprès de Canonicalpour avoir des notifications si unetelle chose était disponible. Actuel-lement, je me sens plutôt seul, m'éver-tuant à résoudre les divers problèmesmoi-même (bien que Ronnie m'aitgentiment aidé pour certains – merci,Ronnie !).

Se pourrait-il que tout ceci soit dûau fait que le téléphone est toutnouveau ? C'est peut-être la norme

pour les adopteurs précoces ? Cela sepourrait bien et j'avoue que je n'aijamais été un adopteur précoce aupa-ravant et, après cette expérience, jene voudrais pas en être un à nouveau !La prochaine fois, j'attendrai la fin des« crises de croissance » du produitavant d'acheter.

Relisant ce que j'ai écrit ici, jem'aperçois que c'est vraiment plutôtnégatif, ce qui est dommage car jesuis fan d'Ubuntu et je veux vraimentqu'il réussisse, mais j'ai le sentimentque, si je ne m'exprime pas, Canonicalne saura pas quoi et comment amé-liorer. Pas mal d'erreurs ont été com-mises, à mon avis, mais je suis certainqu'une fois que le téléphone auraatteint sa maturité, il sera vraimentbon. Je n'ai jamais prêté trop d'at-tention aux scopes sur mon ordi-nateur de bureau et mon portableUbuntu, mais, sur le téléphone, ilsprennent vraiment vie. Le téléphonelui-même est de bonne qualité et a unbon rapport qualité/prix. Il fonctionnerapidement et avec fluidité. J'attendsavec impatience le jour où tous lesdifférents problèmes auront été réso-lus et où je pourrai tout simplementprendre plaisir à l'utiliser et en ache-ter un pour ma femme, qui n'est pasdu tout portée sur la technologie,mais, avant, il faut qu'il fonctionne«  tout simplement ».

FCM N°1 00

ENQUÊTE

La question est :

Quelles sont vos saveurs etversions préférées/détestées ?

Répondez à ce sondage rapideet nous publierons les résultats

dans le FCM n° 1 00

http://goo.gl/DPt2q0

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CCOOUU RRRRII EERRSSSi vous voulez nous envoyer une lettre, une plainte ou descompliments, veuillez les envoyer, en anglais, à :[email protected]. NOTE : certaines lettrespeuvent être modifiées par manque de place.

UBUNTU PHONE, PREMIÈRES

IMPRESSIONS

Concernant le développement d'ap-plications pour l'Ubuntu Phone, j'aitrouvé un lien spécifique :http://www.ubuntu.com/phone/developers

Premières impressions non tech-niques du phone :••J'aime bien la clarté générale desmenus et la navigation à l'intérieur duphone.••Quelques notifications me manquentvraiment : cela devrait être plus clairsans devoir aller dans le menu noti-fications (scope ?).••Je pense que l'aspect sécuritaire etle respect de la vie privée des applisest sans conteste ce qui semble faireque ce système d'exploitation est dif-férent d'Android et iOS.••Je pense qu'Ubuntu devrait mettreUbuntu Store, puis la traduction. Quandj'ai lu en français « magasin Ubuntu »,cela m'a fait un peu peur de me re-trouver dans une boutique.••De graves problèmes avec le GPS.

Une de mes filles qui a joué avec letéléphone dit :••Toute l'organisation des menus, ainsi

que le système d'exploitation, diffèrenténormément de son Android. Cet as-pect lui a plu, surtout le menu àgauche et le fait qu'il n'y a pas de bou-ton physique.••Elle aimerait avoir davantage d'applisdans le phone (en fait, dans lemagasin).

Mon fils s'amuse bien avec lesquelques jeux que j'ai installés à sonintention. En fait, il aime ce phone etglisser de gauche à droite, de droite àgauche. Il sait déjà s'en servir et sonapprentissage a été beaucoup pluscourt qu'avec mon téléphone sousAndroid (un HTC One X+).

Marc

TEXSTUDIO

D ans le FCM n° 95, j'ai lu votrearticle au sujet de LaTeX.

Toutefois, je vous prie de bien vouloiraccepter ma suggestion de parler de(ou au moins de référencer) TexStu-dio (http://texstudio.sourceforge.net/)en tant que bon éditeur LaTeX.

J'utilise LaTeX régulièrement et Tex-Studio était le meilleur éditeur quej'aie jamais trouvé, avec l'avantage defonctionner sous Windows, Mac et

Linux ! Je suis étonné que vous nel'ayez même pas mentionné.

Tiago

QUEL ENQUIQUINEUR !

C oncernant le FCM n° 95 : sur unvieux portable Medion AD 2003

avec un CPU P4 et seulement 256 Mode RAM au départ (que, plus tard, j'aimis à niveau à 51 2 Mo, ce qui étaitune tâche enquiquinante au possible,car il fallait enlever une partie de lamachine pour pouvoir accéder à laRAM), j'étais content d'utiliser une cléWiFi avec une puce Atheros. Car d'au-tres clés WiFi, fabriquées par Netgearet Linksys, avec sans doute une puceBroadcom, ne voulaient pas fonction-ner sous Linux.

Cependant, depuis la sortie de(K)(L)Ubuntu 1 4.04, toutes les clésWifi mentionnées ci-dessus fonction-nent sous Linux sans paramétrage.Cela devrait vouloir dire que les pi-lotes Broadcom font maintenant par-tie du noyau Linux.

Frank

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BESOIN DE VOUS !

Sans les contributions deslecteurs, le Full Circle ne

serait qu'un fichier PDF vide (qui,à mon avis, n'intéresserait per-sonne). Nous cherchons toujoursdes articles, des critiques, n'im-porte quoi ! Même de petits trucscomme des lettres et les écransde bureau aident à remplir lemagazine. Lisez Écrire pour leFCM dans ce numéro pour suivrenos lignes directrices.

Jetez un œil à la dernière page(de n'importe quel numéro) pouraccéder aux informations détailléesconcernant l'envoi de vos contri-butions.

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full circle magazine n° 96 56 sommaire ^

QQ.. eett RR..Rédigé par Gord Campbell

Si vous avez des questions sur Ubuntu, envoyez-les en anglais à :[email protected], et Gord y répondra dans un prochain numéro.Donnez le maximum de détails sur votre problème.

Q J'ai acheté deux ordinateurs pourjoueurs fonctionnant sous Ubun-

tu 1 4.04 dans une vente aux enchèreset ils ont l'air d'être protégés par motde passe. Je n'ai aucune idée de com-ment passer outre car je n'ai reçuaucune information de connexion lesconcernant.

R (Merci à kerry_s et yancek surles forums Ubuntu.) Je pense qu'il

vous faut effacer tout sur les disques,ce qui aurait dû être fait avant lavente. C'est vraiment regrettable dela part de l'ancien propriétaire de cesordinateurs. J'espère que vous êtes untype bien.

Ça peut aussi être mauvais pourvous, si la personne qui a vendu lesordinateurs a laissé une porte déro-bée ou un maliciel à l'intérieur. Je penseque le scénario est peu probable, maisje penche cependant pour une nou-velle installation car ils pourraient êtreencombrés de toutes sortes d'appli-cations et/ou de données personnelles.

Q Il semble que je ne sois pascapable de formater une clé USB

de 1 To pour l'utiliser. Elle est arrivée

formatée en exFAT. J'essaie de lamettre en Windows NTFS, ou mêmeen FAT32. En dernier ressort, enEXT3. Malheureusement, j'obtiens deserreurs quel que soit le format es-sayé. J'utilise gparted pour cela. Uneidée quelconque sur ce que je fais peut-être de travers ?

R (Merci à DuckHook sur les fo-rums Ubuntu.) C'est une arnaque.

La véritable capacité de cette clé est8 Go.

Q Comment pourrais-je lister tou-tes les partitions des disques ?

R Lancez cette commande :

lsblk

Q Quand j'essaie d'utiliser apt-getpour installer des logiciels, ça ne

marche pas.

R Lancez cette commande :

sudo apt-get update

Q Devrais-je crypter mon instal-lation Ubuntu ?

R Le cryptage de votre disque duraide si quelqu'un vous vole votre

ordinateur (ou votre disque dur) etque vous avez des informations per-sonnelles importantes enregistréesdedans. Ça n'a pas d'autre intérêt. (Lescommentaires sont les bienvenus.)

Q Puis-je bloquer une destinationen me basant sur l'adresse IP ?

R (Merci à gabriel40 sur les fo-rums Ubuntu.) Oui, voici la com-

mande :

iptables -A OUTPUT -j DROP -dw.x.y.z

Q Quand je connecte mon UbuntuPhone par le câble USB, je peux

me connecter par adb, mais je nepeux pas naviguer dans les dossiersdu téléphone avec nautilus.

R (Merci à davidricq87 sur lesforums Ubuntu.) OK, libmtp est

dépassé. J'ai utilisé ce dépôt (ppa) :

https://launchpad.net/~phablet-team/+archive/ubuntu/tools et ça arésolu mon problème.

Q Ai-je besoin d'un pare-feu surmon Ubuntu ? Et si oui, pouvez-

vous en recommander un ?

R (Merci, pour partie, à Orange-

Crate sur les forums Ubuntu.) Sivous vous connectez à travers unrouteur, vous n'en avez probablementpas besoin.

Ubuntu arrive avec un pare-feunommé iptables, vous pouvez confi-gurer iptables avec UFW (Uncompli-cated Firewall - Pare-feu pas compli-qué). Les instructions sont ici :https://help.ubuntu.com/community/UFW

LES NOUVELLES QUESTIONS

FRÉQUENTES SUR ASKUBUNTU

* Comment pourrais-je lancer un pro-gramme puis surveiller son activité enutilisant top ?http://goo.gl/z5OcnR

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Q. ET R.

* Comment transférer l'identité (SSH)d'unemachine à une nouvellemachine ?http://goo.gl/xitkwj

* Comment supprimer des fichiers àpartir d'une liste en fichier texte ?http://goo.gl/7fLQfe

* Comment puis-je compter les lignesd'un texte ?http://goo.gl/Z1 I1 5D

* Signature invalide du dépôt lors de lamontée de version de Google Chrome.http://goo.gl/wz3hP3

* Ligne de commande - Déplacer ici[en attente].http://goo.gl/ZDMQme

* Comment afficher les chemins lignepar ligne dans $PATH ?http://goo.gl/q4lURj

* Pourquoi ne puis-je pas décompres-ser un fichier .bz2 en utilisant tar ?http://goo.gl/KQDUIJ

* Durée totale des vidéos présentesdans un répertoire.http://goo.gl/ktJBQn

TRUCS ET ASTUCES

Super !

J 'ai commencé à tester la versionalpha de Xubuntu début mars. Je

croise les doigts, c'est du solide ! Pascomme, par exemple, Ubuntu 1 4.04LTS sur mon système à base d'AMDPhenom II X2.

Ce serait bien de pouvoir créditerCanonical de cette amélioration, maisc'est probablement dû au noyau 3.1 9.Il y a des années, Ubuntu 1 0.04 tour-nait quelques heures, puis se bloquait.Ubuntu 1 0.1 0 tournait bien, de mêmeque la 1 2.04. Depuis, chaque nouvelleversion est revenue au comporte-ment inacceptable de la 1 0.04.

Une des nouvelles fonctionnalitésconcerne le microcode du processeurqui, je dois l'avouer, est d'un niveautechnique supérieur à ce je peux com-prendre.

Le 9 mars, Canonical a basculé deupstart à systemd, qui est un grandpas « à l'abri des regards ». En dou-ceur, sur du velours !

Pour mon test, j'ai créé un clé USBbootable avec l'installeur Xubuntu.Puis je l'ai installé (oui, une vraie instal-lation) sur une clé USB 3 de 32 Gobranchée sur un port USB 2.0. C'est un

peu plus lent qu'avec un disque dur,mais pas trop. J'ai installé les Res-tricted Extras (les suppléments res-treints) et un pilote additionnel pourma carte vidéo Nvidia.

Depuis, j'ai installé la plupart desprogrammes que j'utilise normalement.Conky, VLC, Miro, KRDC, l'appli météoet LibreOffice fonctionnent bien. Ilsemble que KRDC fonctionne mêmemieux qu'avant, car je peux envoyer unCTRL-ALT-SUPP à l'ordinateur distant.

Miro 6 a été une grosse surprise :le téléchargement de plusieurs pod-casts simultanément prend moins deressources processeur qu'avant. (Leradiateur de mon processeur a besoind'un nettoyage, aussi une utilisationintensive du processeur est un gros pro-blème.) Cependant, Miro a aussi plantéde deux ou trois façons intéressantes.

Deux fois, il y a eu un pop-upindiquant que Chrome s'était « ferméde manière inattendue », mais je n'aipas vu d'indice d'un plantage effectif.

Pour installer f.lux, j'ai dû utiliser ledépôt Trusty. C'est typique d'unlogiciel tiers lorsque vous testez unenouvelle version. Mais f.lux ne fait pasvraiment ce qu'il est censé faire.

Je le maintiens à jour, ce quinécessite de fréquents téléchargements

volumineux ; c'est une « version dedéveloppement », après tout.

Au bureau, nous avons Xubuntusur quelques portables peu puissants(des ex-XP) et il n'y a pas de dif-férence visuelle avec la 1 5.04, si ce nesont les fond d'écran disponibles - etc'est une bonne chose ! Les applicationsont été mises à jour. (LibreOffice !)

J'ai aussi installé la bêta 1 5.04d'Ubuntu Kylin sur un vieux netbookrelié à un grand écran. Ça n'a pas étéun succès. Une fois que j'ai appuyé surles touches secrètes pour afficherUnity Launcher, la machine fonctionnaitau ralenti. Kylin nécessite plus depuissance. Xubuntu marche bien surle netbook.

Au moment où vous lirez ceci,Xubuntu 1 5.04 sera sorti. A mon avis,le seul défaut, c'est que vous devrezpasser à la version 1 5.1 0 au plus tardfin janvier de l'année prochaine.

Gord eut une longue carrière dans l'in-dustrie informatique, puis a profité desa retraite pendant plusieurs années.Plus récemment, il s'est retrouvé, sanssavoir comment, « l'informaticien » d'unpetit cabinet d'expertise comptable de1 5 personnes dans le centre-ville deToronto.

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SSééccuu rrii ttééÉcrit par Kevin O'Brien

Vous pouvez faire cette opérationde plusieurs manières :

••Mot de passe – Vous vous authen-tifiez auprès du serveur en rensei-gnant votre mot de passe. Cette mé-thode est simple car vous pouvez gé-néralement retenir votre mot de passe,ce que signifie que vous pouvez faci-lement vous connecter depuis n'im-porte quel ordinateur. Cela reste lamanière la plus commune de s'authen-tifier en SSH.••Clé publique – Cette méthode estbien plus sécurisée. Elle implique lacréation d'un trousseau de clés, biensûr. Il est possible d'utiliser une pairede clés générée avec PGP ou GPG dansla plupart des versions courantes (laversion 2.0.1 3 apporte ce support). Maisil existe aussi une méthode bien établieutilisant le programme Unix ssh-keygen.Cela est très similaire à la générationd'une paire de clés comme nous l'avonsvu plus tôt. Lancez le programme « ssh-keygen », créez un peu d'entropie, gé-nérez une phrase de chiffrement se-crète pour le protéger, et c'est bon.••Kerberos – Il fonctionne avec GSSAPI(General Security Services API). Ce der-nier est une interface de program-mation qui ne se limite pas qu'à Ker-beros, il est sensé inclure plusieurs pos-sibilités et, comme toute API qui se

respecte, il ne s'attarde pas sur lesdétails. Mais la bibliothèque GSSAPI four-nie ne supporte que Kerberos, donc iln'est pas encore aussi étendu qu'ilpourrait le devenir.••Keyboard-Interactive – Le serveurenvoie une ou plusieurs invite(s) decommande au client pour qu'il entrecertaines informations. Il n'est cepen-dant pas compatible avec tous leslogiciels clients. Mais il fonctionne avecle terminal.

Je ne m'étendrai pas sur les deuxderniers outils, étant donné que je lestrouve très particuliers. Si vous avezbesoin d'en savoir plus sur l'un desdeux, une recherche Google vous indi-quera probablement ce dont vous avezbesoin. Les méthodes les plus habi-tuelles sont l'entrée d'un mot de passeet l'utilisation d'une clé publique. Et,comme beaucoup de choses concer-nant la sécurité, il y a un compromisentre sécurité et facilité d'utilisation. Lemot de passe est la façon la plus facilepour s'authentifier et tout le mondesait comment l'utiliser. Mais il est vraique les mots de passe peuvent contenirdes failles. Vous pourriez par exemplen'utiliser qu'un seul mot de passe pourtout, ou en utiliser un qui soit facile-ment devinable. Vous pourriez l'écriresur un post-it « caché » sous le clavier.

Vous pourriez le donner à quelqu'und'autre, particulièrement dans un envi-ronnement professionnel où beaucoupde gens sont amenés à accéder auxmêmes ressources. Étant donné quel'idée de base de l'utilisation de SSH estd'augmenter le niveau de sécurité, jen'aime pas me fier aux mots de passes'il existe une alternative. Et la clépublique se présente de plus en pluscomme cette alternative.

AUTHENTIFICATION

PAR CLÉ PUBLIQUE

La première étape passe par la géné-ration d'une paire de clés. Comme nousl'avons vus précédemment dans le tu-toriel sur le duel entre cryptographiesymétrique et asymétrique, il existe plu-sieurs algorithmes qui peuvent être utili-sés, RSA étant toujours le plus répandud'entre eux. Le principe de cette mé-thode consiste à générer deux clés, defaçon à ce que la clé 1 décrypte ce quela clé 2 a chiffré, et inversement. Parconvention, l'une d'elles est dite pu-blique tandis que l'autre est dite privée.Pour l'algorithme, vous choisissez géné-ralement entre RSA, DSA ou ECDSA.RSA utilise de grands nombres premierspour générer ses clés, DSA (Digital Si-gnature Algorithm) utilise des logarithmes

discrets et ECDSA (Elliptic Curve DSA)utilise des courbes elliptiques. Tous sontdes exemples d'un algorithme à sensunique, ce qui signifie qu'ils utilisent uncalcul facile à effectuer, mais extrême-ment compliqué dans le sens inverse.Actuellement, RSA semble être l'algo-rithme le plus largement utilisé, maisDSA est légèrement plus résistant etECDSA est assez nouveau, mais arrivevite car hautement efficace. Vu que RSAest le plus répandu, il paraît logique del'utiliser à moins que vous n'ayez unebonne raison de ne pas le faire.

Le prochain choix que vous aurez àeffectuer concerne la longueur de laclé et ici la valeur par défaut devraitêtre 2 048 bits. 1 024 bits, c'est plusque le record actuel de piratage parforce brute, mais pas tant que ça. Sivous avez un ordinateur puissant, choi-sissez 3 072 bits. Si vous voulez ensavoir plus sur la commande ssh-keygen, allez voir dans man-page. Celadevrait vous donner deux fichiers placésdans le même répertoire ~/.ssh/. Lefichier id_rsa (si vous utilisez RSA) estvotre clé privée. L'autre fichier,id_rsa.pub, est votre clé publique.

Si vous utilisez Windows, vous pou-vez télécharger puttygen.exe, qui fonc-tionne avec PuTTY. Vous trouverez les

AAuu tthh eenn ttii ffii ccaa ttiioonn SSSSHH

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SÉCURITÉinstructions à l'adresse https://kb.site-ground.com/how_to_generate_an_ssh_key_on_windows_using_putty/. Vos deuxfichiers se trouveront aux emplace-ments C:\Users\Your ID Name\.ssh\id_rsa(votre clé privée) et C:\Users\Your IDName\.ssh\id_rsa.pub (votre clé publique).

Une fois les clés générées, vousaurez besoin d'ajouter votre clé pu-blique sur votre compte ssh du ser-veur. La procédure peut varier. Sur unsystème plus ou moins public, il se peutque vous deviez passer par un site Webqui ajoutera la clé sur votre compte ssh.Dans un contexte professionnel, ledépartement informatique peut peut-être s'occuper de la génération des cléset de leur ajout sur le serveur. Vousaurez donc besoin de vérifier commentils gèrent cela avec le serveur.

Si vous avez accès au serveur (i.e.vous êtes administrateur de ce ser-veur), il existe un fichier nommé$HOME/.ssh/authorized_keys contenantles clés publiques de tous les utilisa-teurs, une à chaque ligne (et les lignessont longues, évidemment). Étant donnéque vous n'avez pas encore envoyé votreclé sur le serveur, cette connexion-cinécessitera d'être authentifié par l'utili-sation d'un mot de passe, mais une foisque vous l'aurez ajoutée, il n'y en auraplus besoin. Copiez simplement lefichier contenant votre clé publique, puisrentrez le nom du fichier dans autho-rized_keys avec cat pour l'ajouter. Si

vous êtes administrateur de ce serveuret avez les droits nécessaires poureffectuer ces opérations, assurez-vousd'avoir correctement défini les permis-sions de façon à ce que personned'autre ne puisse lire le fichier s'il rentredans le serveur. L'idée est de sécuriserle serveur, après tout.

AGENTS

En pratique, vous aurez besoin derentrer votre phrase secrète à chaquenouvelle session ssh. Même s'il est pos-sible de créer une clé publique sansphrase secrète, c'est une très mauvaiseidée de le faire. Et choisir une phrasesecrète courte et facile à retenir estpresque aussi mal. La phrase secrètenécessite d'être longue pour être utile.Je vous recommande tout d'abord destocker celle-ci dans un gestionnaire demots de passe, comme KeePassX (voirle tutoriel sur les mots de passe,l'entropie et les bonnes pratiques pourchoisir son mot de passe, pour plusd'informations à ce sujet). Mais si vousouvrez beaucoup de sessions ssh parjour, cela va finir par vous lasser. Heu-reusement il existe une solution relati-vement sûre appelée agent SSH. Un agentSSH est un programme conservé dansla mémoire qui retient votre clé privéedécryptée. Chaque fois que vous allezsur un site utilisant SSH, ce programmegénère un message à partir de cette cléque le serveur décrypte en utilisant

votre clé publique (qu'il possède). Quandvous éteignez votre ordinateur à la finde la journée, votre clé est suppriméede la mémoire, et vous aurez à rentrerune nouvelle fois votre phrase secrètele lendemain quand vous redémarre-rez. En revanche cela comporte quel-ques désavantages évidents au niveausécurité. Si vous ne verrouillez pasvotre ordinateur à chaque fois que vousvous en éloignez, votre clé privée peutêtre récupérée par n'importe qui.

Dans tout système basé sur Unix, leprogramme ssh-agent devrait être ins-tallé par défaut. Beaucoup de gestion-naires de fenêtres se relient à ssh-agent et reconnaîtront votre clé (xdmet gdm par exemple) si elle se trouvedans l'emplacement par défaut. Voussaurez cela si une fenêtre apparaît audémarrage vous demandant votre phrasesecrète. Ubuntu est un peu différent,vous pouvez donc lire la page concer-née dans le man-page d'Ubuntu. Pourles utilisateurs de Windows, l'agent sshde PuTTY s'appelle Pageant. Si vousplacez un raccourci vers celui-ci dans ledossier de démarrage, il sera automa-tiquement lancé à chaque démarragede Windows.

DERNIER AVERTISSEMENT

Il y a certains points à garder enmémoire. Tout d'abord, tout commeavec votre clé PGP pour vos e-mails

dont nous avons parlé précédemment,vous serez bien embêté si vous perdezvotre clé. La sauvegarde des clés estcapitale. Si vous ne sauvegardez pasvos clés, vous pourriez vous retrouverun jour à ne plus avoir accès à vossystèmes distants. Vous pourriez peut-être créer un nouvel accès en suppri-mant les anciennes clés et en en faisantde nouvelles, mais si vous vous con-nectez à beaucoup de sites, cela seralong et fastidieux. Aussi, que se pas-sera-t-il si l'ordinateur contenant vos clésest démantelé, vendu, ou corrompud'une façon ou d'une autre ? Jusqu'àquel point votre accès est-il sécurisémaintenant ? Une solution serait de nepas utiliser les mêmes clés sur diffé-rentes machines pour augmenter votreprotection. Créer des paires de clés surchaque machine séparément peut voussembler fastidieux, mais, si le but est desécuriser l'ensemble, cela pourrait êtreune bonne idée.

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JJEEUUXX UUBBUUNNTTUUÉcrit par Ronnie Tucker

O n l'a décrit comme le jeu queSimCity 4 aurait dû être. Je ne

peux ni confirmer ni infirmer cela, carje n'ai jamais joué à SimCity 4, puisqueMaxis n'a même pas eu la décence decréer une version native Linux. Colos-sal Order (une petite équipe finnoise)l'a eue, ainsi que la prévoyance néces-saire pour faire une version Linux deCities: Skylines. Et, vraiment, je m'enfélicite.

AU COMMENCEMENT

Au départ, quand vous commen-cez le jeu, vous devrez choisir parmiplusieurs cartes. Elles sont diffé-rentes, mais chacune contient unquelconque plan d'eau (que vous uti-liserez initialement pour produire del'énergie) et, principalement, des terressur lesquelles bâtir.

Au cours du jeu, on vous donne desindices et des astuces vous indiquantqu'il faut placer des routes, des zones,de l'électricité, de l'eau et ainsi de suite.Si vous avez joué au SimCity original,ou à SimCity 2000, vous saurez ins-tinctivement ce qu'il faut faire.

LES BASES

Il y a deux routes menant vers l'in-térieur de votre carte. Celles-ci relientvotre ville future à une grande routesur laquelle roulent des véhicules quientrent dans la ville ou la quittentpour que celle-ci ait la possibilité des'étendre. Une fois que vous aurezplacé quelques routes, vous pourrez

placer des zones à côté de ces der-nières. Vous avez trois choix (audébut) ; résidentielle, commerciale ouindustrielle. Il faut, bien évidemment,que les zones industrielles (bruyanteset odorantes) restent loin des loge-ments et vous placerez les zonescommerçantes quelque part au milieu.C'est ici que les détails dans CSbrillent. Un mauvais aménagement devotre ville signifie que ses résidents

se plaindront des nuisances sonoresqui viennent des usines. Oui, il fautprendre en compte le bruit quand vousconstruisez votre ville. Même despetits éléments comme des éoliennes,qui, au départ, fournissent l'électricité,doivent rester à l'écart de la popu-lation. Des détails, comme planterdes arbres pour bloquer les bruits, yfigurent aussi.

CCiittiieess:: SSkkyylliinneess

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JEUX UBUNTUToutes les zones ont besoin de

deux produits de base : l'eau et l'élec-tricité. Vous devez brancher des pompesdans les zones d'eau pour pomper del'eau propre vers la ville. Mais faitesattention. Vous devez aussi brancherdes pompes pour débarrasser la villedes eaux usées. Si vous déversez ceseaux usées en amont de la pompe quiamène l'eau propre… je vous laisseimaginer le résultat. Des éoliennesvous fournissent l'électricité au début,mais, au fur et à mesure que la villes'établit, vous pouvez utiliser l'énergiehydraulique/solaire ou, tout simple-ment, du bon vieux charbon.

Il y a même de bonnes et de mau-vaises façons de placer les routes :mettre la mauvaise route dans un quar-

tier animé engendrera des bouchonsmonstres et de la pollution. La vied'un urbaniste n'est pas facile.

LES STATISTIQUES

Il y a également des tonnes destatistiques et de gestion dans le jeu.En haut à gauche de l'écran, vous avezun accès rapide aux informationsconcernant qui a ou n'a pas encorel'électricité, l'eau, etc. L'étendue de lacouverture des services de police etdes pompiers. Les nuisances sonores,sus-mentionnées. Vous y trouverez toutce dont vous aurez besoin. Y comprisla quantité d'électricité générée et laquantité utilisée par vos citoyens.Cela s'affiche aussi quand vous cliquezsur les options de construction en bas

de l'écran. C'est ici que vous choi-sissez l'emplacement des routes, deszones, des bâtiments, etc.

Une autre fonctionnalité qui esttrès sympa et très bien mise enœuvre, c'est l'utilisation de secteurs.Vous pouvez choisir un quartier de laville et lui donner un nom. Vous pou-vez le sélectionner en utilisant l'outilboîte ou en peignant littéralementpar-dessus la ville. Cela signifie quevous pouvez appliquer certaines rè-gles politiques à certains secteurs àl'intérieur de la ville.

Encore une fois, des détails, commeobliger les quartiers industriels àinstaller des systèmes d'alarme incen-die peut réduire la pression sur lespompiers. Vous pouvez assigner uneindustrie à un secteur. Ainsi, parexemple, vous pouvez sélectionner une

jolie zone rurale, lui donner un nom etl'utiliser seulement pour l'agriculture.Oh, et tout - vraiment tout - a un nomou un titre dans CS et vous pouveztous les modifier. Renommer des gens,des animaux et des zones peut êtretrès amusant.

En parlant de gens, tout ce qui faitpartie de CS a une raison d'être. Vouspouvez sélectionner n'importe quelindividu et le jeu vous dira l'identitéde cette personne, où elle travailleet/ou où elle se rend. C'est la mêmechose pour les véhicules.

Je n'ai qu'effleuré les détails dansCS. Il y en a tellement plus, notam-ment : acheter des terres adjacentespour pouvoir agrandir votre ville, ex-ploiter des mines et ajuster les bud-gets.

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JEUX UBUNTU

DES MODS

Comme si toutes ces bonneschoses ne suffisaient pas, le jeu entieraccepte volontiers des mods. Il existedéjà des centaines de mods qui pro-posent de nouvelles cartes.

Un mod génial que j'ai installévous permet de choisir n'importe quelcitoyen et de voir tout à travers sesyeux. Non, les graphismes ne serontpas magnifiques (puisque vous n'étiezjamais censé être si près des choses),mais c'est vraiment bien que les dé-veloppeurs acceptent de tels mods.

CONCLUSION

Si vous ne le savez pas encore :

j'aime CS.

CS utilise le moteur Unity et c'estvraiment bien. Les paramètres d'affi-chage peuvent être ajustés à souhaitpour permettre de jouer même surdes machines bas de gamme. Mamachine a une modeste GeForceGT640 et il exécute le jeu parfaite-ment, même avec les fonctions debascule et décentrement, les ombresmoyennes, les détails moyens et lefiltre activés. Ma ville n'est pas unemétropole étendue, mais plein dechoses s'y passent et ma petite cartegraphique ne renâcle pas.

Indiquer toutes les fonctionnalitésde CS nécessiterait un livre épais, alors,si vous avez aimé SimCity 2000, ou dé-

testé SimCity4 (pour diverses raisons),essayez Cities: Skylines. Cities: Skylinesest disponible sur Steam pour 29,99 $US.

SPÉCIFICATIONS SYSTÈME

Minimales :Système d'exploitation : Ubuntu

1 4.04 64 bit, Ubuntu 1 4.1 0 64 bit,Ubuntu 1 2.04 64 bit, Ubuntu 1 4.04(64 bit).

Processeur : Intel Core 2 Duo 3,0GHz / AMD Athlon 64 X2 6400+ 3,2GHz.

RAM : 4 Go.

Carte graphique : nVIDIA GeForceGTX 260, 51 2 Mo / ATI Radeon HD5670 (ne prend pas en charge IntelIntegrated Graphics Card), 51 2 Mo.

Disque dur : 4 Go.

Recommandées :Système d'exploitation : Ubuntu

1 4.04 64 bit, Ubuntu 1 4.1 0 64 bit,Ubuntu 1 2.04 64 bit, Ubuntu 1 4.04(64 bit).

Processeur : Intel Core i5-34703,20 GHz /AMD FX-6300 3,5 Ghz.

RAM : 6 Go.Carte graphique : nVIDIA GeForce

GTX 660 (ne prend pas en charge IntelIntegrated Graphics Card), 2 Go /AMD Radeon HD 7870, 2 Go.

Disque dur : 4 Go.

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CCOOMMMMEENN TT CCOONN TTRRII BBUU EERRÉquipe Full Circle

Rédacteur en chef - Ronnie [email protected] - Rob [email protected] - Les Pounder & [email protected] et RelectureMike Kennedy, Gord Campbell,Robert Orsino, Josh Hertel, Bert Jerred,Jim Dyer et Emily Gonyer

Remerciements à Canonical, aux nombreuseséquipes de traduction dans le monde entieret à Thorsten Wilms pour le logo du FCM.

Pour la traduction française :http://fullcirclemag.fr.

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FCM n° 97Dernier délai :dimanche 1 0mai 201 5Date de parution :vendredi 29 mai 201 5

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