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Galy, l'art de recevoir

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Galy, l'art de recevoir

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2 28 mai 2013No 867

DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Frantz DUVAL

RÉDACTEUR EN CHEFGaëlle C. ALEXIS

SECRÉTAIRE DE RÉDACTIONDaphney Valsaint MALANDRE

RÉDACTIONDimitry Nader ORISMAGilles FRESLET Myria CHARLESWinnie Hugot GABRIELTeddy Keser MOMBRUNJunior Plésius LOUISRaphaël FÉQUIÈREEnock NÉRÉLégupeterson ALEXANDRE

CORRECTIONJean-Philippe Étienne

CRÉATION ARTISTIQUEResponsable graphiqueRéginald GUSTAVEStevenson ESTÈVEPhotographesFrederick C. ALEXISHomère CARDICHONJules Bernard DELVAMoranvil MERCIDIEUYonel LOUIS

Publicité: 2941-4646 [email protected]

Rédaction: 2945-4646 / 3806-3717

Une publication de Ticket Magazine S.A.

18 236FANS

Le premier épisode de « De vous à moi » est publié dans Ticket en août 2010. Sous la demande de Karl Foster Candio, rédacteur en chef du journal à l’époque, Myria Charles, que les lecteurs de Ticket connaissent mieux sous le nom de Sister M*, rejoint l’équipe de ce qui est alors un biheb-

domadaire. L’expérience est nouvelle pour cette artiste polyvalente qui s’était déjà essayée au chant, à la musique et à la comédie, entre autres. Mais elle se laisse prendre au jeu. Près de trois ans après, la rédactrice en herbe signe à Livres en folie la pre-

mière édition de « De vous à moi », un recueil d’épisodes de sa rubrique triés sur le volet. « Il y en aura d’autres ! J’ai compilé une grande partie de mes écrits, mais il en reste un assez grand nombre. M gen bagay pou nenpòt twa liv ! », assure dans un rire gras l’auteu-re déjà lancée dans une bruyante campagne médiatique. Elle dispose d’ailleurs d’un stock de livres qu’elle distribue avec joie à ses confrères de la presse. « C’est un plaisir de les don-ner à ces personnes qui manifestent un visible intérêt pour mon travail », dit-elle dans un rire enjoué.

L’artiste parle avec reconnaissance de tous ceux qui au fil des années lui ont apporté leur support. Elle cite, en-tre autres, Valéry Numa. « Bien que de réputation critique, Valéry est de ceux qui ont bien souvent trouvé le temps de me passer un coup de fil pour me féliciter pour un texte publié. J’ai voulu le citer dans ma liste de remer-ciement, mais j’ai malheureusement soumis le nom trop tard. »

Myria dit aussi beaucoup apprécier l’engouement des fans qui l’avaient d’ailleurs conseillé à maintes reprises de faire un livre de ses rubriques, his-toire de les rendre plus accessibles.

Initialement très active sur Face-book (c’est d’ailleurs là que Karl Foster a pu découvrir son style d’écriture as-sez particulier), Myria a suspendu son compte depuis quelque temps déjà. Mais ses fans des réseaux sociaux ne l’ont pas pour autant lâchée. Certains, vivant à l’étranger, cherchent déjà les moyens d’acquérir leur exemplaire de « De vous à moi ». Ce qui augmente un tant soit peu la foi de la journaliste au succès de son ouvrage. Démarcheuse de profession, Sister M* croit d’ailleurs pouvoir arriver à bien vendre son œuvre. « Je sais faire du marketing. J’ai toujours vendu ce qui n’était pas à moi. Je ne devrais donc pas avoir de problème à en faire de même pour mon propre bouquin », lance la quadragénaire. D’ailleurs, conclut-elle avec un sourire de défi, « Je vais ap-porter mille livres à Livres en folie et je souhaite y écouler tout mon stock ! »

« Scènes de la rue et de la vie courante mises en écriture et vues puis rapportées par quelqu’un qui a beaucoup d’humour », De vous à moi, comme le décrit son auteur, n’a pas un public cible. « Toutefois, précise la chroniqueuse, sans vouloir offenser personne, j’aimerais que ceux qui achètent cet ouvrage ou qui vont tout simplement le lire soient assez intelligents pour comprendre toutes les nuances de mes récits. » Ces textes écrits, au fil des jours, traitent stricte-ment de choses vécues, des histoires que la journaliste a pris plaisir à écrire. Cette dernière ne veut toutefois pas affirmer qu’elle embrassera entiè-rement l’écriture. « Rien de ce qui m’arrive dans la vie n’a été planifié. Je n’avais jamais pensé que j’écrirais. Je suis chanteuse. Je me voyais sur scène, chantant du gospel ou de la musique classique, deux genres que j’affection-ne, ou encore à signer des disques. Et pourtant, me voici sur le point de signer un livre ! »

Daphney Valsaint Malandre

Sister M*à Livres en folie

Abus de langage qui offusquent certains, vérités qui cho-quent ceux qui ont le malheur de se reconnaître dans les écrits de Sister M* et éclats de rire à n’en plus finir, « De vous à moi », cette rubrique culte de Ticket, semble ne lais-ser personne indifférent. Myria Charles, auteure de ladite rubrique, après avoir tenté de rester dans l’ombre dans un souci d’entretenir le mystère, se laissera découvrir par les fans à cette 19e édition de Livres en folie où elle signera ‘‘De vous à moi’’, son premier ouvrage.

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328 mai 2013No 867

Présentation œuvres et auteurs

Ils vous attendentà Livres en folie ce jeudi

Gary Victor

Il ne compte plus ses participations à Livres en folie. Plus d’une dizaine, se doute-t-il en hochant la tête. L’air reposé et coutumier à ce mode de préparatifs en marge de l’événement, Gary, avec sa coupe fétiche teintée de quelques che-veux gris, vit le rituel visiblement à cette conférence de presse. Néanmoins, le temps semble ne pas user de sa patience pour autant. C’est toujours un plaisir pour l’écrivain de parler de ses œuvres. À environ soixante-douze heures de la 19e édition, il précise encore comment il a fait pour venir à bout de l’un de ses nouveaux titres. « Je pense que “Histoires vécues ou entendues dans un tap-tap” est un pitch en soi. Donc pas besoin d’en dire plus. Ce bouquin est une chronique de récits collectés dans les tap-tap. Le genre de livre qui suscitera la curiosité du grand public haïtien. Dans cet ouvrage, on retrouve les faits les plus marquants que je ne me lassais de demander à des amis de me raconter », explique Gary qui signe aussi jeudi prochain “Dossiers Interdits (tome II)”. L’auteur à l’encre romancé, qui s’attend à ce que cette édition se distingue des autres, souligne que les participants pourront se procurer d’autres oeuvres que ses livres en signa-ture.« A l’angle des rues parallèles », « La piste des sortilèges » et « Nuit Albinos » sont d’autres titres de l’écrivain qui seront disponibles en vente.

Jean Jean Roosevelt

C’est un nouveau virage que Livres en folie devienne payant. Inédit aussi pour les artistes qui empruntent un nouveau tournant dans l’écriture. Reconnu pour la qualité de ses textes, Jean Jean Roose-velt, à l’instar de Tonton Bicha, rejoint la grande foire du livre. L’interprète de

« Donner le monde aux femmes » joue un bel accord avec les lettres inspirées de sa musique pour publier son premier livre baptisé « Mes Laviwonndede ». Présent lors de la conférence, la voix de la Caravane francophone informe que son « livret est le compilé des textes musicaux figurant sur mes trois albums. Les fans en demandent. Les professeurs égale-ment les recommandent comme devoir aux élèves ou étudiants.” De ce fait, pour faciliter la tâche à tout le monde et pour permettre à tous d’approfondir leur analyse, il décide de vulgariser les textes dont il est l’auteur en majeure partie par le canal de la publication. Notons que le recueil de textes du jeune chanteur est à caractère engagé. Les sujets découpés en catégorie varient entre les droits de en-fants, la femme, la persévérance, l’amour et le civisme. En banalisant son baptême de feu dans la cour des grands, Jean Jean promet quoi qu’il advienne une autre participation pour la 20e édition.

Ricot AltidorIl n’y a pas d’âge pour apprendre à lire

et écrire. Même logique pour la publica-tion de son premier ouvrage. On devient écrivain quand l’heure aura sonnée. Ricot Altidor, diplômé en comptabilité, scien-ces politiques et communication, fait son coup d’essai. Originaire de Port-au-Prin-ce, il a longtemps négligé sa plume pour satisfaire d’autres besoins. Mais, résolu, il signe sa première participation à Livres en folie avec « Jeu d’échecs 1 ». Un roman d’amour orné d’aspects sociopolitiques en gestation depuis des lustres. « C’est ma femme qui m’a conseillé d’écrire ce livre. Après une crise d’hypertension en 2011, je me suis remis à travailler ce projet. Parce que j’avais trouvé assez de temps pour corriger les textes et passer en revue les chapitres qui sont comme une sorte d’acrostiche avec les lettres du nom complet de ma femme, bègue Ricot qui se rétablit à peine de sa maladie. « Jeu d’échecs 1 », ancienne pièce théâ-trale adaptée en trois scénario, est un ouvrage de 290 pages dans lequel les lecteurs retrouveront leur identité, a fait comprendre l’auteur.

« Orgasme de ma voix », de Marckenson Jean-Baptiste

Absent l’année de la dix-huitième édition de Livres en Folie, Marckenson Jean-Baptiste, résidant en république Dominicaine est tout excité pour sa pre-mière participation à la plus grande foire du livre du pays. « Orgasme de ma voix », le livre avec lequel il signera ce jeudi, est un cent-cinquante-pages à travers lequel il étale ses préoccupations et ses sentiments. Il se veut le porte-parole des

sans-voix, un auteur qui retourne illico dans son silence après avoir dénoncé la misère sociale, les mauvais sorts de ses frères dans les bateys...

Etudiant en génie industrielle, mem-bre d’un atelier d’écrivains en territoire voisin, Marckenson se dit ouvert aux critiques d’experts et de lecteurs avisés. « Quand on est auteur, il faut accepter les suggestions qui nous semblent justes, progressistes. La poésie est comme un produit, il faut innover », conclut l’auteur qui sera au Parc Historique dès 10 h am ce 30 mai.

« Musique sans frontière », de Beauvais Annonce

Pianiste, professeur de musique au niveau fondamental, le diplômé (option Musique) de l’Ecole Nationale des Arts, apporte sa contribution au secteur sco-laire. Son livre, « Musique sans frontière », est un manuel pédagogique qui propose une méthode facile de l’enseignement de la musique en classe de sixième année, conformément au programme du ministère de l’Education nationale et de la Formation professionnelle, qui prône l’esthétique par la musique, selon ce que nous a fait savoir l’auteur. Cinquante-huit pages remplies en textes simples et d’images explicatives constituent ce premier volume que Beauvais souhai-terait que l’Etat subventionne pour le bonheur de cette matière qui doit être sérieusement prise en compte dans le cursus scolaire.

« Visa », de Emilie Frantz

Frantze Moïse Pierre est à sa neu-vième œuvre littéraire sous le pseu-donyme de Emilie Frantz. Souriante, imperturbable et aimant la conversa-tion, elle raconte que ses écrits sont appelés romans juste par ce qu’ils ont un brin d’irréel. « Comme pour un visa, une courtoisie d’un consul qui vous permet de visiter un pays étranger, le réel constitue la base de mon œuvre. L’histoire décrite dans ce bouquin ‘’Visa’’ est un greffage d’un peu d’ima-ginaire à la réalité. »

C’est la dernière ligne droite des préparatifs pour la 19e édition de Livres en folie. Le lundi 27 mai 2013, les initiateurs et partenaires de l’événement se sont réunis autour d’une confé-rence de presse à Villate pour rencontrer les auteurs qui signeront à cette occasion. Un mo-ment d’échanges et de retrouvailles que Magik 9 et d’autres média ont retransmis en direct. Points de vue des auteurs.

A travers les deux cents pages sor-ties chez Kopivit Aksyon sosyal (KAS), Emilie raconte l’histoire d’une fille-mère infectée par le VIH, coincée aux USA, loin de son enfant, qui grâce aux décisions du président américain, jouit du privilège (TPS) octroyé au pays victime du séisme le 12 janvier. Autour de cette histoire de cette sympathique auteure se rodent les questions de l’émigration, du visa... Mais, on doit se demander : mènent-il forcément au bonheur ?

« Terre, notre corps », de Harry Clinton

Voilà un livre qui intéressera les lecteurs qui se posent des questions sur la raison d’être de l’homme dans cet univers. Ancien ministre du MTPTC (2002-204), Harry Clinton propose une réflexion d’où s’unissent la science et la théologie. Ce qu’il appelle une prise de conscience est écrit dans un langage controversé, où se trouve une affinité d’oppositions qui constituent la vie. Le livre pousse à la recherche personnelle sur la métaphysique ; il tente d’expliquer un voyage entre-pris pendant deux ans dix mois par l’auteur lors de sa méditation.

Inspiré de Genèse 2 verset 7, Clin-ton qualifie son bouquin de trois cent quatre-vingts pages de paradis pour le lecteur qui l’acquerra jeudi au Parc de la Canne à sucre.

« Les Transes de l’amour », de Vivianne Gauthier

Vivianne présente son roman comme un outil précieux pour les jeunes d’aujourd’hui qui s’investissent dans des histoires d’amour. L’auteure se sert de l’histoire d’un couple qu’elle connaît bien pour relater le parcours d’un sentiment qui ne peut être consommé à causes de barrières.

Au bout des pages qui seront signées à la dix-neuvième édition de Livres en folie, Vivianne décrit les multiples efforts du jeune homme pour essayer de s’approcher de la fille de ses rêves, une fille qui, elle aussi, l’aime éperdument, mais que des engagements empêchent de s’adon-ner à lui. Tout se joue sur le temps, la distance, les circonstances, les efforts personnels qui constituent les transes de cet amour. Disponible dès jeudi.

Plésius Junior LOUISet Dimitry Nader Orisma

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Qui est Galy ?Je m’appelle Magaly Neïland

Pélissier (Galy). Je suis entrepreneure, mariée depuis vingt-cinq ans et mère de deux enfants. Je travaille dans l’hô-tellerie, dispense des cours d’étiquette à la faculté de médecine et de phar-macie (UEH) et assure la formation des formateurs à travers des séminaires. Après avoir fait mes études primaires et secondaires en Haïti, je suis allée en Europe parfaire mes études universitai-res (gestion).

Parallèlement, je suis l’auteure de plusieurs ouvrages dont un roman, « Les Infidèles », et de la série « Dis-moi comment recevoir », qui est élaborée avec les notions de convenance, de bienséance, de l’art et des manières de table. Depuis plus de dix ans, je travaille sur ce sujet et je le divulgue depuis plusieurs années dans les jour-naux. À part cela, je m’adonne aussi à ma passion : la peinture.

Vous avez à votre actif une œuvre de cinq tomes, pouvez-vous nous présenter vos livres ?

L’ensemble de ces ouvrages touche un domaine très vaste que sont les convenances, l’étiquette, les civilités. J’avoue que malgré ce cinquième tome, j’ai encore l’impression que la boucle est loin d’être bouclée. En atten-dant, on peut apprécier le travail déjà accompli.

Le premier tome se rapporte à l’éti-quette et à l’art de la table.

Le tome II aux comportements et l’organisation des festivités.

Le tome III est le savoir-manger en toutes circonstances. Le tome IV, dont le sous-titre est « l’art et les codes ves-timentaires », enseigne sur les façons convenables de s’habiller en toutes cir-constances. Le tome V de la collection est le savoir-faire du monde profession-nel. Ce dernier manuel met en exergue le formatage requis du monde des affaires depuis le chemin de l’emploi, de l’image professionnelle que ce soit le comportement, le vestimentaire et le degré de technicité et l’étiquette des affaires.

Pourquoi écrivez-vous sur le sa-voir-vivre ?

Le monde est en pleine effervescen-ce et les valeurs se perdent ; on assiste impuissant à leur éclatement, pourtant elles sont le fondement de l’édifice so-cial. Le chaos nous menace tous. Il faut se prémunir des influences négatives que nous apporte la modernité. Ainsi, les notions de savoir-vivre servent de référence pour rétablir l’équilibre. Elles facilitent de meilleures relations inter-personnelles, et rendent plus harmo-nieux les rapports sociaux. Vivre selon des principes précisés justes ne peut que nous aider et mieux nous guider.

Les convenances sont de moins en moins respectées, pensez-vous avoir un impact sur la jeunesse ?

Les jeunes ont un penchant naturel pour l’anticonformisme. Le port des pantalons laissant apparaître les sous-vêtements est un exemple flagrant. Ce-

pendant, cette mode a pris naissance dans les prisons américaines. Ainsi elle ne s’est pas répandue dans les socié-tés instruites qui cultivent certaines valeurs. D’où la nécessité d’éduquer les jeunes pour les sensibiliser sur l’accul-turation et les influences néfastes de certains courants.

Pensez-vous que le savoir-vivre peut avoir une incidence directe sur l’avancement ou le bien-être de la société ?

Certainement. Le travail doit se faire à partir de la famille, qui est la cellule de base de la société. L’apprentissage se fait dès le jeune âge, mais il n’est jamais trop tard pour s’informer et s’instruire. La société a la valeur globale des éléments qui la composent.

À quel public s’adressent vos livres ?

On a toujours tendance à associer ce sujet à la haute société, mais je pen-se qu’elle se réfère plutôt à tous ceux qui ont le souci de polir leurs manières, qu’ils soient riches ou pauvres.

Avez-vous fait des études particu-lières pour enseigner le savoir-vivre? Où trouvez-vous les conseils ?

J’ai été éduquée par une mère hô-telière ; ainsi, dès ma prime jeunesse, j’ai été attirée par ce domaine. Présente dans les séminaires ici ou à l’étranger, je conserve jusqu’ à présent mes pre-mières compilations qui sont le prélude de la série des « Dis-moi comment re-cevoir ». J’achetais à tour de bras tous les ouvrages traitant de ce sujet, qu’ils soient en langues étrangères ou en français. C’était un peu comme une ob-session et c’est devenu un apostolat. Et, lors de mes voyages, je visite toujours les librairies pour avoir une idée sur les nouveautés traitant de ce thème.

Quel est le rôle du savoir-vivre dans une société ?

Le savoir-vivre, par définition, est l’ensemble des principes élaborés de manière conventionnelle dans le but de faciliter les rapports humains. Il englobe des notions de civilité qui sont une transversale qui aide à maintenir l’équilibre entre les membres d’une société n’ayant pas forcément la même triture.

Parlez-nous de votre participation à Livres en folie cette année ?

Je présente le tome V de la collec-tion « Dis-moi comment recevoir », qui est un abécédaire qui prend l’aspirant à un poste depuis le chemin de l’emploi et le guide vers la réussite à travers diverses notions techniques et profes-sionnelles.

Les tomes 1 à 4 ainsi que le roman « Les infidèles » seront aussi disponi-bles.Vos livres sont souvent en rupture de stock, qu’est-ce qui d’après vous explique cet engouement pour votre oeuvre ?

Mes fidèles lecteurs apprécient le sujet, vu que je leur passe les notions de manière régulière dans les jour-naux. Ainsi ils connaissent à l’avance le

Galy l’artde recevoir

contenu de mes ouvrages. C’est l’une des raisons pour lesquelles je com-mande un grand nombre d’exemplaires pour chaque édition pour éviter une éventuelle rupture de stock.

Quelle est la philosophie de Galy ?Ma philosophie s’assoit sur la

culture des vibrations positives afin de libérer l’énergie constructive qui som-meille dans chacun de nous.

19e édition de Livres en folie. Que pensez-vous de cette foire du livre? Vous êtes à combien de participa-tions ?

C’est une initiative d’un niveau élevé

et à haute portée sociale, économique et culturelle. Le livre est le symbole de la connaissance et cette dernière est la lumière. C’est ma cinquième participa-tion.

Avez vous un message pour vos lecteurs ?

Que l’être humain reste et demeure sur le chemin du savoir, car il nous soustrait de la tyrannie de l’ignorance !

Propos recueiliis par Gaëlle C. Alexis

Magaly Pélissier, qui présente la rubrique savoir-vivre dans lescolonnes de Ticket depuis presque cinq ans, sera encore une fois à Li-vres en Folie. Pour cette 19e édition, la charmante femme se présente aux lecteurs et parle de ses œuvres.

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Lundi 27 et mardi 28 mai 20136

RAPHAEL FÉQUIÈRE

LA GOUTTE D’OH!

Les scolairesà l’honneur

Bonne idée de mettre sur pied des tournois pour jeunes, fussent-ils de courte durée. Dieu merci, le championnat national scolaire de volley-ball a tenu ses promes-ses. Les scolaires ne demandent qu’à être sollicités, encadrés et honorés.

La démarche est simple. Il s’agit de les motiver dans le bon sens, de leur indiquer la voie à suivre.

Haïti a connu jadis plusieurs générations de sportifs issus de-championnats scolaires.

Des footballeurs et volleyeurs de haut niveau y ont pris naissan-ce sous la houlette de moniteurs et d’entraîneurs qui avaient la bonne pédagogie et sans doute la meilleure méthodologie.

Aujourd’hui, le sport tente de redorer son blason en faisant l’impasse sur les jeunes talents provenant des milieux scolaires parce que ces derniers n’ont aucune visibilité du fait qu’ aucun programme de détection de jeu-nes pousses n’est mise sur pied.

Une situation anormale que vivent les directions techniques nationales.

Deux matches dans la même ville en même temps et comptant pour la même journée. Deux matches aux enjeux contra-

dictoires. Le Cavaly jouait au Sud de la ville (Parc Gérard Vilbon) pour éviter la dernière place; le Valencia accueillait le Baltimore au nord (Parc Hendrich) pour la première place du classement. La pluie se mêlant de la partie offrait un 3e spectacle qui re-querrait des spectateurs, puisqu’elle les empêchait de sortir.

Environ 3 mille spectateurs ont quand même fait le déplacement au parc Hendrich de Four-à-Chaux pour assister à duel au sommet entre les deux formations qui se la jouent en chaise musicale pour la première place du classement.

Le jeune entraîneur, David Thé-lémaque avait aligné : Jean-Louis Richard - Ricardo Adé, Saint-Louis Jude, Alain Vubert - Gabriel Edner-son Raymond, Michel Stanley, Peter Germain, Compte-Pierre Ronald - Almonor Bernardin, Johnny Jean et Alexandre Jr pour monter à l’assaut du Valencia.

Privé des services de Jean Dany Maurice et Walson Augustin, l’entraî-neur du Valencia, Frantz Décembre, lui a opposé une formation composée de : Frandy Montrevil - Duverger Mackendy ©, Jean-Robert Jean, Fritz Gérald Alliance, Samuel Mardochée Pompée - Harold Sanon, Amicy Esso Faudelyn, Roody Joseph, Emerson Mi-chel, Geraldy Joseph - Amy André.

Le Baltimore entame la rencontre avec autorité et paraît capable de prendre la mesure de l’adversaire très tôt. Plus concis dans leurs déplace-ment sur le terrain boueux et lourd du parc Hendrich, les joueurs du Baltimore ont fait une bonne démons-tration au Valencia qui tarda à rentrer dans la partie. Dominé, le Valencia concède 4 corners en 15 minutes et ne doit son salut qu’à la présence de ses défenseurs (Frandy Montrévil sur cette reprise de volée sublime du pied gauche d’Ednerson Raymon qu’il a pu détourner en corner (8e), Mardo-chée qui a pu écarter le danger sur ce centre qui allait trouver Ednerson à point nommé alors que Montrevil était battu) mais aussi à la clémence de l’arbitre qui a jugé cette main en pleine surface trop involontaire pour la sanctionner d’un penalty en faveur du Baltimore.

Ce n’est qu’à la 16e minute que le Valencia commença à émerger pendant que de part et d’autre on dénonçait ce penalty non sanctionné. Sur leur première action d’envergure, Montrévil trouve Mackendy qui passe à Fritz-Gerald qui, lui, dévie pour Géraldy. Ce dernier oriente pour Mardochée qui remet instantanément

Changement de place à LéogâneChampionnat national « DigiCel » De D1 : D1/J14e

Leader de la compétition avant la 14e journée, le Baltimore a été battu dimanche 1-0, au parc Hendrich par un Valencia volontariste qui lui chipe du même coup, la première place du classement. Le Tempête a profité de la venue d’D’Armelio pour se débarrasser du Victory 1-0 et se hisser à la 3e place.

gardie, une jeune fan de Valencia, souffre avec son équipe. (photo : enock néré)

la formation du Valencia qui a pris l’avantage sur le Baltimore (photo : enock néré)

vers la surface de réparation. Bien servi, le joueur contrôle son ballon et s’apprête à marquer quand le dé-fenseur effectue un tacle glissé pour éviter qu’il ne marque en lui jouant les pieds. Penalty indiscutable que l’arbitre n’hésite pas à accorder. Les protestations d’Alain Vubert contre le fait que l’arbitre ait accordé le pe-nalty du Valencia alors qu’il n’avait pas vu celui du Baltimore ne lui aura valu qu’un carton jaune. Amy André s’élance et marque du pied droit. Le Valencia mène 1-0.

Mené, le Baltimore n’abdique pas pour autant. Sur cette reprise de volée d’Ednerson (19e), on croit au but, mais Frandy Montrévil joue sur un nuage et détourne en corner. Emerson Michel lui répond 2 minutes plus tard d’une superbe frappe du pied droit, mais son ballon s’envole dans le ciel. On assiste alors à une allée-venue entre deux formations dignes de la première place. Mais à la mi-temps si le Baltimore mène 6 corners à 3, c’est le Valencia qui mène au score 1-0 et Frandy Montrevil qui s’impose un peu plus.

En seconde période, le Baltimore

commence avec un peu plus de déter-mination mais le Valencia se souvient enfin de sa pelouse et le collectif fonctionne mieux. On assiste alors à une partie plus où moins relevée. Cependant, jusqu’au coup de sifflet final, le Baltimore ne parviendra qu’à obtenir plus de corners (13-6), contre un Valencia déterminé et qui parvient à gérer son petit but d’avance pour remporter la rencontre 1-0 et repasser en tête du classement.

Résultats complets des matchs joués et comptant pour la 14e journée

Samedi 25 Mai 2013Stade Sylvio CatorRacing CH vs Don Bosco (re-

porté)Dimanche 26 Mai 2013Parc LeveltTempête FC bat Victory SC 1-0

Parc Hendrich Valencia FC bat Bal-timore SC 1-0 Parc St-Jean Cavaly AS vs America FC 1-0 Stade Sylvio Cator Aigle Noir AC vs AS Mirebalais Reporté

Parc Anglade AS Petit-Goa-ve vs FICA 0-0

Classement après la 14e journée

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Lundi 27 et mardi 28 mai 2013 7

Classement des buteursNO Nom et prénom club

buts1 Amy André Valencia 82 Peguero Jn Philippe Don Bosco

6Wedson Anselme Aigle Noir 63 Luxene Elestin Tempete 5Jimmy Fede Don Bosco 5

Calendrier de la prochaine Journée

Mercredi 29 Mai 2013Terrain à déterminer Don Bosco vs

Cavaly AS Parc Pinchinat Victory SC vs America FC Parc Hendrich Valencia FC vs Aigle Noir AC Parc St-Victor FICA vs AS Mirebalais

Parc Levelt Baltimore SC vs Ra-cing CH

Parc Anglade AS Petit-Goave vs Tempête FC

[email protected] [email protected]

Changement...

Championnat national « DigiCel » De D1 : D1/

Agé seulement de 10 ans et évoluant dans la catégorie des U-16, Donica Saint- Fleur a surpris tout le monde en

enlevant de toute beauté le trophée dans cette catégorie, après avoir battu justement en finale son adversaire par 3 sets à 0.

Ils étaient quinze établissements issus de la zone métropolitaine à pouvoir prendre part au championnat interscolaire organisé par l’Association haïtienne de tennis de table (AHTT) au gymnasium Vincent le week-end écoule.

A cette compétition déroulée au niveau de la catégorie U-16, la victoire est allée à Donica Sant-Fleur (Etablissement Sainte Claire d’Assise) chez les garçons et Lorial Santana (Saint Louis Roi de France) chez les filles, vainqueurs respectivement de Paul Wenzer par 3 sets à 0 et Mom-point Lissa par 3 sets à 2.

Face à un Donica Saint-Fleur en effervescence, Paul Wenzer n’a pas fait du tout le poids face à ce jeune espoir du ping-pong haïtien formé par Cisley Joseph du club Prestige et qui, toute la durée de la rencontre, a fait cavalier seul face à son adversaire.

Le résultat 3 sets à 0 soient (11-5), (11-9) et (11-6), reflète assez bien la physionomie d’une rencontre acquise tout à l’avantage de Donica Staint-Fleur, très applaudi d’ailleurs par le public.

Seulement âgé de 10 ans et faisant preuve d’une très bonne clairvoyance dans le jeu, Donica peut aller très loin dans le jeu, à condition bien sûr qu’il reçoive l’encadrement qu’il faut pouvant lui permette de maintenir la flamme et rivaliser avec les meilleurs aussi bien sur la scène nationale et qu’internationale du ping-pong.

La rencontre particulièrement

tennis De taBle / Régionale sColaiRe

Surprenant Donica !2 soient (11-5), (9-11), (6-11), (11-5) et (11-9).

Après avoir remercié Sogecarte, et les ministères de l’Education nationale et la Jeunesse et des Sports, Ralph Kernizan et Démosthènes Buckford, respectivement président et secrétaire de l’AHTT se sont déclarés satisfaits de l’excellente prestation fournie par les moins de 16 ans à cette compétition régionale scolaire.

A une question sur les activités à venir dans le tennis de table, le secré-taire général, Démosthène Buckford a fait état de l’organisation de la 2e édition du Warm Up du 7 au 9 juin et le tournoi visant à rendre hommage à Philippe Gaspard prévu du 28 au 30 juin proxchain.

Emmanuel Bellevue/[email protected]

Deux générations de champion : Randolph Rameau et Donica saint-Fleur tout juste âgé de 10 ans (photo : Yonel louis)

La 3e édition du cham-pionnat national sco-laire de Basket orga-

nisé par le CIBA a vu le collège Jacques Roumain (représentant de Port-au-Prince) s’adjuger le titre en triomphant en finale la formation représentative des Gonaïves sur un score de 68 à 58.

A signaler qu’en lever de rideau de cette finale déroulée dans la catégo-rie junior, l’Institution du Sacré-Coeur après avoir battu le collège Bird 38-32, a remporté la coupe dans la catégorie junior filles .

CiBa / national sColaiRe

Collège Jacques Roumain,champion de la 3e édition

Un tel malheur ne pouvait pas arriver deux fois de suite ni même trois fois en quatre ans. Après son échec en 2010 face

à l’Inter puis son traumatisme vécu l’an dernier à domicile contre Chelsea, le Bayern Munich a vaincu le signe indien en s’adjugeant samedi dans l’envoutante ambiance de ce sublime Wembley la Ligue des champions face au Borussia Dortmund (2-1). Ce sacre européen, le cinquième de son histoire après ceux de 1974, 1975, 1976 et 2001, vient couronner une saison exceptionnelle pour le club bavarois, qui peut encore rêver du triplé. Alors que le Borussia a été un adversaire à la hauteur de l’événement, la logique l’a quand même emporté. Mandzukic puis Robben, qui pleurait au coup de sifflet final, ont été les heureux buteurs bavarois d’une finale qui n’a choisi son camp qu’à deux minutes de la fin.

Mais ce match, au-delà des trois buts inscrits, s’est avéré le moment de gloire des gardiens. Alors qu’une énorme pression était sur ses épaules, le Bayern a dû se battre corps et âme face à un Borussia très entreprenant en début de match, à l’image de Marco Reus, lequel a parfaitement rempli son rôle de meneur de jeu en l’absence de Götze. Mais ce match, au-delà des trois buts inscrits, s’est avéré le moment de gloire des gardiens. Neuer fut décisif devant Lewandoswki (14e et 35e), Blaszczykowski (15e), Reus (19e) et Bender (22e) alors que son homologue Weidenfeller lui a répondu de la plus belle des manières en s’interposant avec brio face à Mandzukic (26e), Alaba (76e), Schweinsteiger (87e) et surtout Robben, qui a perdu deux gros duels (30e et 43e).

Ribéry et Robben ont fini par être tranchants, le premier passeur décisif pour le second qui marque le but de la victoire.

Le Bayern n’est plus maudit

ligue Des Champions

(photo :Yonel louis)

suivie à l’occasion de ces finales régionales , a été sans aucun doute chez les filles où Lorial Santana de Saint-François d’Assise au terme d’un

match mémorable est parvenue à se défaire de Lissa Monpoint par 3 sets

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8 28 mai 2013No 867