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CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA GBCP

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CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LA GBCP

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Déroulé de la présentation

• La GBCP : ce qui change et ce qui ne change pas• Les 3 comptabilités • Les règles de consommation et de budgétisation • La gestion de la trésorerie • L’organisation budgétaire • La programmation et le dialogue de gestion • Cas du budget d’une composante• Les enjeux de la GBCP

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GBCP, ce qui change :La composition du budget

+ Le budget est l’acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes et les dépenses ainsi que les emplois

+ Le budget comprend :• Des autorisations en emplois• Des autorisations d’engagement ;• Des crédits de paiement :• Des prévisions de recettes• Un tableau présentant l’équilibre financier• Un compte de résultat et un tableau de financement prévisionnels

+ Le budget se compose donc d’états relevant de la comptabilité budgétaire (emplois, AE et CP) et de la comptabilité générale (compte de résultat et tableau de financement)

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GBCP, ce qui change :La nouvelle comptabilité budgétaire

+ Comptabilité autonome de la comptabilité générale• Le budget ne repose plus sur la nomenclature, les principes et états,

relevant de la comptabilité générale.• La comptabilité budgétaire n’a pas les mêmes objectifs et les même

règles de gestion (faits générateurs bien distincts)+ Reposant sur deux natures de crédits différents ( et non plus une

seule)• Les autorisations d’engagement = engagements juridiques• Les crédits de paiement = notion de caisse

+ La comptabilité budgétaire ne permet plus de déterminer l’équilibre du budget

+ La nomenclature budgétaire change : suppression des comptes budgétaires pour passer sur des enveloppes

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GBCP, ce qui changeLa structure du budget

+ La structure du budget ne comporte plus deux sections mais :

• 3 enveloppes au même niveau en dépenses• Deux catégories de recettes fléchées et globalisées qui ne

font pas la distinction fonctionnement/investissement.+ Par ailleurs, les opérations non encaissables et non

décaissables n’apparaissent plus en comptabilité budgétaire.

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GBCP, ce qui changeLes enveloppes

+ La notion d’enveloppe en dépenses :• La présentation du budget repose sur 3 enveloppes de dépenses

o L’enveloppe fonctionnement et interventiono L’enveloppe de personnelo L’enveloppe investissement

• Le périmètre des enveloppes est modifié puisqu’elles comprennent uniquement les dépenses décaissableso Ex : l’enveloppe de fonctionnement ne comprend plus les charges

d’amortissement et les charges de provision• Une nouvelle enveloppe est possible sur approbation du contrôleur

budgétaire pour les contrats de recherche (article 179 GBCP et décret financier des EPSCP) :o comporte des sous enveloppes (fonctionnement personnel investissement)o Fongibilité entre les enveloppes de fonctionnement et investissement

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Les recettes fléchées

+ Par défaut une recette est globalisée. • Recettes globales

o Etat (subvention pour charge de service public, dotation en fonds propres et autres subventions de l’Etat) ;

o Tiers autre que l’Etat (subvention, activité commerciale, etc.). o Ressources propres

• Recettes fléchéeso Les recettes fléchées sont des recettes ayant une utilisation prédéterminée

par le financeur, destinées à des dépenses explicitement identifiées, potentiellement réalisées sur un exercice différent de celui de leur encaissement (investissements d’avenir, gros contrats de recherche, CPER…). Elles doivent représenter un enjeu stratégique pour le suivi de la trésorerie.

o Les opérations liées aux recettes fléchées peuvent être partiellement autofinancées

• La liste et les critères de recettes fléchées devront faire l’objet chaque année d’une délibération du CA sur proposition du Président et validés par le contrôleur budgétaire.

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A cocher si le critère existe

1 - critères généraux action précise et ciblée

justification financière de la consommation des crédits

si les deux critères généraux existent : 2 - critères à l'appréciation

décalage de trésorerie sur l’exercice

impact sur l’équilibre budgétaire CP

plan de financement annexé au contrat

Volume en euros supérieur à : xxx (à compléter par chaque université pour un montant significatif)

3 - si les 2 critères généraux existent et au moins un (ou x à déterminer par chaque université) des critères particuliers existent :

la recette est fléchée

EXEMPLE DE GRILLE D’ANALYSE DES RECETTES FLÉCHÉES

Les recettes fléchées

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Règles de consommation des recettes

+ Une recette correspond aux encaissements de l’exercice+ les enregistrements en comptabilité budgétaire s’appuient

sur la date de rapprochement entre le titre de recettes et l’encaissement, c’est-à-dire le dénouement final du flux recettes

+ Elles sont globalisées ou, par exception, fléchées+ Les montants prévus au budget ont un caractère évaluatif+ Il n’existe pas d’objet permettant d’enregistrer le caractère

pluriannuel d’une recette

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GBCP, ce qui changeLes tableaux budgétaires

+ Les états budgétaires : les nouveaux tableaux (non définitif)

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Les tableaux budgétaires : soumis au vote Dépenses par destinations

Tableau synthétique des AE/CP/RECETTES/solde budgétaire Recettes fléchées

Tableau d’équilibre financier Opérations pour compte de tiers

Compte de résultat et tableau de financement prévisionnel Passage CB à CG

Tableau des emplois PPI, PPR, opérations pluriannuelles

Les Annexes budgétaires : pour information UMR

Plan de trésorerie

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GBCP, ce qui changeLa fongibilité

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Fonctionnement

M9.33 sections étanches

GBCPou

Fonctionnement(y compris Intervention)

Investissement

Personnel

Investissement

Personnel

Contrats de recherche

(art 179)

Personnel

Investissement

Fonctionnement

3 enveloppes(Art 178)

Avis préalable du contrôleur budgétaireAutorisation du CA

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GBCP, ce qui changeL’Opération pluriannuelle

+ La notion d’opérations :• Modélisation d’une activité ou d’un projet pluriannuel qui

constitue un ensemble cohérent dont le financement et/ou le suivi doivent être assurés distinctemento Durée déterminée dans le temps (donc par essence

pluriannuelle)o Montant total déterminé (même si évaluatif et peut évoluer)o Respect des règles d’annualité et de comptabilisation par

exerciceo Natures d’activités variées : recherche, investissement,

enseignement, formation continue

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GBCP, ce qui changeLes reports

+ Les reports :• Possibilité pour les tranches annuelles non exécutées

d’opérations en cours :o en AE et CPo pour les contrats de recherche, les opérations

d’investissements , les contrats d’enseignement, les contrats de formation continue (décret 2014-604 du 6 juin 2014)

• Reports sur la base du décret GBCP :o Déprogrammation / Reprogrammation conseillée au lieu de

reportso Reports classiques GBCP : les crédits de paiement peuvent être

reportés dès lors que le service fait a été constaté reportés si SF (art. 184)

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GBCP, ce qui changeL’équilibre

+ La notion d’équilibre est enrichie (application 2016, art 237 décret 2012-1247)

• L’équilibre du budget principal, des budgets annexes (SAIC, immobilier), du budget de chaque fondation, des budgets de chaque SIE est réalisé au niveau :o Du tableau présentant l’équilibre financiero Du compte de résultat prévisionnel en droits constatéso De l’état prévisionnel de l’évolution de la situation

patrimoniale en droits constatés

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GBCP, ce qui changeLe contrôle budgétaire

+ Le contrôle budgétaire (décret 2014-604 du 6 juin 2014 modifiant le décret de 2008 codifié dans le code de l’Education, dispositions applicables dès maintenant)

• Suite à une perte comptable, le conseil d’administration détermine, après avis préalable du Recteur les conditions de retour à l’équilibre

• Le vote de tout projet de budget postérieur à deux pertes comptables successives est effectué au vu d’un plan de rétablissemento Ce plan est proposé par le Présidento Soumis à un avis conforme du Recteuro Voté par le CA.

• Si le budget n’est pas voté conformément à ce plan le Recteur arrête le budget de l’établissement

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GBCP, ce qui changeL’engagement

+ La notion d’engagement évolue (article 30 décret 7 novembre 2012)

• L’engagement comptable est supprimé• Il est remplacé par l’engagement juridique

o Acte juridique pris par un responsable habilité à créer ou à constater une obligation à l’encontre d’une autorité morale qu’il représente et de laquelle il résultera une dépense.

o Exemples- Un bon de commande- Un contrat de recrutement- Une décision attributive de subvention- Un marché public ou un contrat de prestation de service

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GBCP, ce qui change :l’arrêté des comptes

+ Article 49 du décret n°2008-618 : certification des comptes par les commissaires aux comptes et arrêté des comptes au 30 avril N+1

+ Le décret n°2012-1246 réduit le délai d’arrêté des comptes (articles 212 et 232) : fixé au 28 février N+1

+ Impacts organisationnels :• Nécessité de fluidifier et d’anticiper au fil de l’eau les actes de

gestion effectués aujourd’hui en clôture.• Outils : clôtures intermédiaires, suivi des engagements non soldés,

des service faits non facturés, apurement des comptes d’attente…+ Objectif : disposer le plus en amont possible des informations

financières et patrimoniales indispensables au pilotage de l’établissement

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GBCP, ce qui change :les outils de suivi de la masse salariale

+ Connaissance fine des emplois, de la masse salariale et de leurs facteurs d’évolution :

• Les emplois comme les crédits votés au budget sont limitatifs• Le Document de Prévision et de Gestion des Emplois et Crédits

de Personnel (DPGECP) vient à l’appui de ce vote :o Document de prévision : décrit l’évolution des personnels ainsi que

l’évolution de la masse salariale, notamment ses déterminantso Production obligatoire depuis le 1er janvier 2013, cadre adapté aux

établissements : diffusion le 6 juin 2013 avec impératif de production pour le 1er juillet 2013

+ En mettant en lumière les facteurs d’évolution de la masse salariale et des effectifs, particulièrement pour la part décidée par l’établissement, le DPGEC permet à la gouvernance de disposer d’une visibilité directe sur les impacts et la soutenabilité de la politique RH.

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GBCP, ce qui change : le rôle du Conseil d’Administration

+ Le conseil d’administration• valide les stratégies à moyen et long terme de

l’établissement• accorde des autorisations budgétaires plus globales• contrôle le niveau des emplois• adopte les règles sur la définition des recettes fléchées• contrôle la capacité de l’établissement à contracter des

dettes envers des tiers • vérifie le volume de trésorerie permettant d’assurer

l’apurement de l’ensemble des dettes• fixe le plafond financier pour la mise en œuvre de la

fongibilité

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Les 3 comptabilités en GBCP

+ La GBCP redéfinit la comptabilité budgétaire pour aboutir à une complémentarité des informations délivrées par les comptabilités destinées à éclairer la décision:

• Comptabilité budgétaire : autorisation, capacité à prendre des engagements vis-à-vis des tiers (autorisations d’engagement) et capacité à les honorer (trésorerie nécessaire via les crédits de paiement)

• Comptabilité générale : situation financière et patrimoniale• Comptabilité analytique : calcul des coûts pour aider à la

décision

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Les différentes comptabilités : GBCP

COMPTABILITÉ BUDGETAIRE COMPTABILITÉ GÉNÉRALE COMPTABILITÉ ANALYTIQUE

OBJECTIFS PRINCIPAUX

- Préparation et suivi du budget- Respect des autorisations en

euros et en emplois budgétaires accordées

- Analyse du respect des engagements budgétaires de l’établissement

- Suivi de la LOLF

- Analyse patrimoniale- Régularité, sincérité, image fidèle- Détermination du résultat- Rentabilité globale de

l’organisation

- Analyse de gestion- Allocation optimale- Analyse de rentabilité- Choix d’investissement- Tarification

RÈGLE D’AFFECTATION

- Nomenclature normalisée et de gestion (LOLF)

- répartition par enveloppe- Ventilation par AE et CP

- Plan comptable général- Par nature et par compte - Par destination (nature d’activité)

REGLES D’IMPUTATION

- Encaissement pour les recettes- Décaissement pour les dépenses- Exercice de l’engagement ferme

pour les AE

- Droits et obligations constatés - Droits et obligations constatés en retenant les charges et les produits

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Mise en œuvre des processus

+ Le schéma ci-dessous illustre le processus d’une dépense dans le cadre de la GBCP

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Mise en œuvre des processus

+ Le schéma ci-dessous illustre le processus d’une recette dans le cadre de la GBCP

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Etats budgétaires et équilibre en mode GBCP

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Montants

AE CPPersonnel Recettes globalisées

dont contributions employeur au CAS Pension Subvention pour charges de service publicAutres financements de l'EtatFiscalité affectée

Fonctionnement et intervention Autres financements publicsRessources propres

Recettes fléchéesFinancements de l'Etat fléchés

Investissement Autres financements publics fléchésMécénats fléchésAutres recettes fléchées

TOTAL DES DÉPENSES A B C TOTAL DES RECETTES

D1 D2 Solde budgétaire (déficit)

Dépenses RecettesMontants

Solde budgétaire (excédent)

le cas échéant, sur autorisation du contrôleur budgétaire, une ou plusieurs enveloppes destinées à des contrats de recherches et à d’autres conventions à exécution pluriannuelles :pour information, personnelpour information, fonctionnementpour information, investissement

Pluriannualité : engagement juridique consommé dans

l’exercice

Montant des prévisions de décaissements

Encaissements – décaissements = solde budgétaire = besoin ou excédent de trésorerie

AE et CP = montants

limitatifs par enveloppes

Montant des prévisions d’encaissement

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Etats budgétaires et équilibre en mode GBCP

Besoins (utilisation des financements) Financements (couverture des besoins)       

Solde budgétaire (déficit) * D2 D1 Solde budgétaire (excédent) *dont solde budgétaire budget principal     dont solde budgétaire budget principaldont solde budgétaire budget du SAIC     dont solde budgétaire budget du SAIC

dont solde budgétaire FU     dont solde budgétaire FUdont solde budgétaire BAI     dont solde budgétaire BAIdont solde budgétaire SIE     dont solde budgétaire SIE

       Remboursements d'emprunts (b1) (b2) Nouveaux emprunts

       Opérations au nom et pour le compte de tiers

(décaissements de l’exercice) (c1) (c2) Opérations au nom et pour le compte de tiers (encaissements de l’exercice)

       

Autres décaissements sur comptes de tiers(non budgétaires) (e1) (e2) Autres encaissements sur comptes de tiers

(non budgétaires)

       

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (= D2+b1+c1) (1) et (2) Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la

trésorerie de l'organisme (=D1+b2+c2)

Variation de trésorerie (I) ou (II) Variation de trésorerie

       

dont Abondement de la trésorerie fléchée (a) ou (a) dont Prélèvement sur la trésorerie fléchée

       

dont Abondement de la trésorerie disponible (non fléchée) (d) ou (d) dont Prélèvement sur la trésorerie disponible (non fléchée)

       

TOTAL DES BESOINS 1 + I et 2 + II TOTAL DES FINANCEMENTS

Equilibre financier

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Complémentarité des comptabilités : L’ équilibre financier

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Solde budgétaire

Besoin de trésorerie

Excé

dent

de

trés

orer

ie

Opérations de caisse non budgétaires

Equilibre financier

Comptabilité budgétaire

Comptabilité générale

Calcul de coûts support de

l’allocation des moyens budgétaires

Comptabilité analytique

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SOLDEBUDGETAIRE

RESULTAT DE

L’EXERCICE

Opérations de fin d’exercice, opérations

d’investissement…

Complémentarité des comptabilités : Le Résultat

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Tableau De

passage

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Les principes généraux : la consommation des AE par les engagements juridiques

+ Article 206 : Le principe général est de consommer les AE à hauteur de l’engagement ferme : c'est-à-dire ce qui est financièrement quantifié de manière certaine dans l’acte d’engagement et qu’il faudra a minima payer, « quoi qu’il arrive » (sauf non réalisation de la prestation prévue)

+ La consommation des AE par les engagements juridiques implique l’identification d’un tiers

+ Les AE sont un élément de l’analyse de la soutenabilité budgétaire.

• Elles font l’objet d’une comptabilité d’engagement, qui permet d’assurer l’évaluation précise de la dette contractée et donc la maîtrise des dépenses en amont de leur réalisation.

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Les principes généraux de consommation des AE (suite)

+ L’enregistrement en comptabilité budgétaire des engagements juridiques ne présente d’intérêt budgétaire que si on peut en déterminer de manière certaine le montant, le tiers concerné et la durée

+ Dans trois cas de figure, l’engagement juridique n’a pas les caractéristiques budgétaires nécessaires pour consommer l’AE :

• Le montant de la dépense ne peut être déterminé de façon certaine avant la facture (exemple : abonnements et consommation de fluides, accord-cadre, conventions d'objectifs et de moyens…)

• La période pendant laquelle la dépense est due est incertaine (exemple: dépenses de personnel, loyer avec clause de résiliation unilatérale)

• Le nombre des actes de dépenses qu’il faudrait gérer est disproportionné par rapport aux enjeux financiers

• Dans ces trois cas, les AE sont consommées pour le même montant et au même moment que la consommation des CP afférents

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La consommation des CP par les paiements

+ Article 205 : les CP sont consommés au fur et à mesure des paiements

• C’est le paiement et non la demande de paiement qui consomme les CP

+ Les paiements (CP) doivent être rattachés aux engagements juridiques dont ils assurent le règlement afin d’améliorer la gestion des restes à payer

• Il suppose la mise en place et le suivi pour chaque engagement juridique d’un échéancier pluriannuel de crédits de paiement permettant d’appréhender la rigidité annuelle et pluriannuelle des dépenses.

• Il permet d’anticiper les charges des années futures (échéanciers de paiement)

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Les dépenses de personnel

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Périmètre des AE par nature de dépense Évènement consommant les AE

Rémunération d’activité Consommation des CP

Cotisation et contributions sociales Consommation des CP

Prestations sociales et allocations diverses Consommation des CP

Prestations directes employeur Consommation des CP

Prestations sociales facultatives Consommation des CP

Compte-tenu de la complexité des dépenses de personnel et de l’incertitude de l’impact budgétaire dans la durée d’une décision de gestion RH, le législateur a décidé de les traiter de manière spécifique

et homogène. Toutes dépenses de personnel, quel que soit son objet, déclenche simultanément la

consommation des AE et des CP.

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Les Marchés

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Type d’acte Évènement consommant les AE

Bon de commande Montant de la commande

Marché ordinaire non reconductible à prix ferme ou révisable

Montant global quelle que soit la durée du marché puis chaque éventuelle révision de prix

Marché ordinaire reconductible à prix ferme ou révisable

Montant pour la période initiale puis chaque période reconduite incluant éventuellement la variation des prix

Marché à tranche ferme et conditionnelle Montant de la tranche ferme + montant de l’indemnité de dédit pour non affermissement de tranche conditionnelle

puis montant de chaque tranche affermie

Marché à bons de commande avec ou sans mini-maxi

reconductible ou non reconductible Montant de chaque bon de commande

LES MARCHÉS

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Les retraits d’engagement juridique

+ Article 207 : « Seul le retrait d’un engagement de l’année en cours rend les autorisations d’engagement correspondantes disponibles. Toutefois, le retrait d’un engagement d’une année antérieure peut rendre les autorisations d’engagement correspondantes disponibles dans les conditions fixées par arrêté du ministre chargé du budget ».

+ Le principe général : • Les montants libérés par un retrait d’engagement enregistré sur l’année

en cours peuvent être réutilisés sur l’année de l’engagement ou de l’affectation.

• Les montants libérés par un retrait d’engagement enregistré sur une année antérieure ne peuvent être réutilisés l’année du retrait.

• Les cas particuliers : les possibilités de réutilisation des AE ayant fait l’objet de retrait d’engagement sur une année ultérieure à l’année d’engagement seront définis par un arrêté du ministre du budget.

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Page 34: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les réservations de crédits

+ La réservation permet d’identifier, au sein de l’enveloppe globale d’AE, une sous-enveloppe réservée pour un projet particulier

+ Toute consommation d’AE liée à la réalisation du projet considéré viendra s’imputer sur cette sous-enveloppe

• Bien que non obligatoire, elle est utile pour assurer la réservation d’une enveloppe d’AE pour une nature de dépenses : par exemple, réservation d’AE pour les fluides (engagement ferme impossible)

• La réservation peut être modifiée (augmentée ou diminuée) à tout moment durant l’exercice

• La réservation de crédits est donc distincte de l’engagement juridique : elle ne consomme pas l’enveloppe d’AE. Les crédits réservés non consommés n’ouvrent aucun droit à report de crédits sur l'exercice suivant.

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Page 35: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :objets de gestion

+ Modélisation d’une activité ou d’un projet qui constitue un ensemble cohérent dont le financement et/ou le suivi doivent être assurés distinctement

• Durée déterminée dans le temps (donc par essence pluriannuelle)

• Montant total déterminé (même si évaluatif et peut évoluer)

• Respect des règles d’annualité et de comptabilisation par exercice

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Page 36: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :objets de gestion, les autorisations de dépenses

+ L’autorisation de dépenses• Concept prévu par le DPG dans la partie programmation pour les

opérations pluriannuelles (ex : contrats de recherche, opérations d’investissement)

• Objectif : donner une vision pluriannuelle aux unités de gestion• L’autorisation de dépenses correspond au montant total de crédits

dont dispose un service opérationnel sur une opération pluriannuelle

• L’autorisation de dépenses correspond à la somme des tranches annuelles d’AE de l’opération, elle se consomme au fur et à mesure de la consommation des AE. Il s’agit d’un outil de vision pluriannuelle qui donne de la souplesse dans la gestion de l’opération.

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Page 37: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :objets de gestion

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année N année N+1 année N+2

AE AE AE

CP CP CP

UNITE

ETABLISSEMENT RE RE RE

UNITE

ETABLISSEMENT

AUTORISATION DE DEPENSES

PREVISION DE RECETTES

OPERATION PLURIANNUELLE

PROGRAMMATION EN DEPENSES ET EN RECETTESDE

PEN

SES

RECE

TTES

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Les opérations pluriannuelles :méthodes de budgétisation

+ 3 méthodes possibles selon les besoins de suivi et de gestion financière :

• Suivi d’analyse : pas de budgétisation/programmation spécifique, simple suivi d’exécution.

• Gestion budgétaire : définition des tranches annuelles d’AE et de CP par opération, prévision d’encaissements de recettes. Contrôle de disponible annuel par opération.

• Programmation : budgétisation annuelle et pluriannuelle, mutualisation des crédits des opérations, contrôle de disponible au niveau opération sur les autorisations de dépenses pluriannuelles.

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Les opérations pluriannuelles :première méthode = suivi d’analyse

+ Cette méthode s’applique aux opérations qui ne nécessitent pas de budgétisation particulière (le plus souvent d’enjeu faible pour l’établissement) mais qui doivent permettre un suivi d’exécution

+ Marquage des dépenses et des recettes afin de restituer les actes de gestion associés

• Pas de programmation particulière sur l’opération (et donc pas de budget identifié pour l’opération)

• Justification des dépenses relatives à un projet+ Exemples possibles : certains colloques, appels à projet

internes, actions spécifiques de la SCSP

+ © amue 2014 + 39

15/11/2014

Page 40: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :deuxième méthode = gestion budgétaire

+ Cette deuxième méthode suppose qu’il est nécessaire d’assurer un suivi financier de l’opération et en conséquence d’élaborer un budget en plus d’un suivi des dépenses et des recettes :

• Élaboration budgétaire par exercice• Budgétisation des AE et des CP et des recettes correspondants,

ventilée par tranches annuelles et enveloppe

+ Contrôle du disponible :• Possibilité d’avoir un contrôle par enveloppe sur les opérations,

notamment pour automatisation des reports.

+ © amue 2014 + 40

15/11/2014

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Les opérations pluriannuelles :deuxième méthode = gestion budgétaire

+ Contrôles de disponible, hypothèse : 2 opérations et des crédits récurrents

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Année 1 Année 2 Année 3

Opération 1 (3 ans) Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

Opération 2 (2 ans) Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

Crédits récurrents (1 an) Contrôle sur le volume annuel d’AE - Sur le personnel- Sur le Fonc+Inv

CL

CL

CL

CL

CL

CL

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Contrôle de Limitativité

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Les opérations pluriannuelles :troisième méthode = programmation

+ Cette troisième méthode répond aux mêmes besoin que la seconde : budgétisation et suivi financier de l’opération nécessaire. Dans cette méthode changent les niveaux de pilotage et de régulation des opérations.

+ Au niveau de l’opération :• Ventilation des AE, CP et recettes sur l’ensemble des exercices

couverts dès le lancement de l’opération et présentation au CA• Autorisation annuelle à demander au CA sur les nouvelles tranches.

+ Régulation et reprogrammation :• La programmation implique la mutualisation des crédits à un haut

niveau de pilotage (ex : UB recherche)• Régulation entre opérations et reprogrammation en fin d’exercice

pour éviter les reports.

© amue 2014 4215/11/2014

Page 43: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :troisième méthode = programmation

+ Pilotage• Dialogue de gestion entre responsable budgétaire qui pilote le

budget et le service opérationnel que le consommeo Définition des opérationso Planification ressources nécessaireso Suivi dépenses et recettes

+ Contrôle de disponibilité :• Dans tous les cas : contrôle limitatif annuel au niveau du CRB par

enveloppe (donc pas par opération)• Sur l’opération : contrôle optionnel sur le montant total de

l’opération, c’est-à-dire l’autorisation de dépenses

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15/11/2014

Page 44: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les opérations pluriannuelles :troisième méthode = programmation+ Contrôles de disponible d’un laboratoire,+ hypothèse : 2 opérations et des crédits récurrents

+ 30/06/2014

+ © amue 2014 + 44

Année 1 Année 2 Année 3

Opération 1 (3 ans) Autorisation de dépenses = total des 3 années avec contrôle bloquant sur l’enveloppe personnel

Opération 2 (2 ans) Autorisation de dépenses = total des 2 années avec contrôle bloquant sur l’enveloppe personnel

Crédits récurrents : hypothèse 1 : allocation annuelle

Autorisation de dépense = volume annuel d’AE avec contrôle bloquant sur l’enveloppe personnel

Crédits récurrents : hypothèse 2 : allocation contractualisée pluriannuelle sur 3 ans

Autorisation de dépenses = total des 3 années avec contrôle bloquant sur l’enveloppe personnel

CL

CL

CL

CL

Contrôle annuel au niveau du CRB

Page 45: gbcp – ce qu'il faut savoir

La gestion de la trésorerie

+ Introduction• Comptabilité budgétaire = comptabilité de caisse (CP et recettes)• Plan de trésorerie = lecture plus large que la seule comptabilité

budgétaire • Le plan de trésorerie est un outil au service d’enjeux de pilotage :

o Capacité à honorer les engagements pris (stock d’AE)o Capacité à financer de nouveaux projets (nouvelles AE)o Critère d’appréciation de la soutenabilité budgétaire

• L’établissement doit veiller à ce que son solde de trésorerie (fréquence à déterminer) ne soit :o jamais négatif, o Et conserve une marge de sécurité

© amue 2014 + 45

15/11/2014

Page 46: gbcp – ce qu'il faut savoir

L’impact de la TVA

+ Les EPSCP génèrent structurellement, de par leur activité, des crédits de TVA

+ Les montants inscrits dans le tableau 1 sont des montants HTR+ Les prévisions de TVA déductible et collectée sont inscrites dans le

tableau 2 (en référence aux prévisions du tableau 1)+ Cette prévision doit être déclinée mensuellement, selon la

rythmique déterminée en amont des dépenses et des recettes.• Préciser le rythme des déclarations de TVA (mensuelles, trimestrielles) • idem pour les demandes de versement des crédits de TVA effectuées (ex :

tous les 3 mois)• il faudra enfin tenir compte d’un délai moyen de versement effectif par les

services fiscaux (3 mois par exemple)

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Page 47: gbcp – ce qu'il faut savoir

Maquette du Plan de trésorerie

PLAN DE TRÉSORERIE AU FORMAT "GBCP" - POUR INFORMATION AU CONSEIL D'ADMINISTRATION( K€ TTC ) janvier février mars avril mai juin juillet août septembre octobre novembre décembre total

(1) SOLDE INITIAL (début de mois)dont placements = total du C_50

ENCAISSEMENTSA1. Recettes budgétaires globaliséesSubvention pour charges de service publicAutres financements de l'EtatFiscalité affectéeAutres financements publicsRessources propresA2 . Recettes budgétaires fléchéesFinancements de l'Etat fléchésAutres financements publics Mécénats fléchésAutres recettes fléchéesA3. Opérations non budgétairesNouveaux empruntsOpérations pour compte de tiers (encaissements de l’exercice) hors TVATVAAutres encaissements sur comptes de tiers

A. TOTALDECAISSEMENTS

PersonnelFonctionnement Intervention InvestissementB2. Dépenses sur recettes fléchéesPersonnelFonctionnement Intervention InvestissementB3.Opérations non budgétairesRemboursements d'empruntsOpérations pour compte de tiers (décaissements de l’exercice) hors TVATVAAutres décaissements sur comptes de tiers

B. TOTAL(2) SOLDE DU MOIS = A - B

SOLDE CUMULE (1) + (2) = total de la classe 5

dont trésorerie sur op. non budgétaires = A3-B3

dont trésorerie fléchée = A2 -

B1. Enveloppes hors recettes fléchées

© amue 2014 4715/11/2014

Page 48: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les acteurs

+ Le dossier de prescriptions générales invite les établissements à analyser leur organisation budgétaire et les rôles des différents acteurs.

+ Plusieurs acteurs sont ainsi identifiés :• Le pilote des CP : en charge du pilotage central des CP

(disponibilité) et de la trésorerie• Le centre de responsabilité budgétaire : en charge du pilotage

budgétaire• Le(s) centre(s) de service(s) partagé(s) : dont le rôle est d‘intervenir

en tant que service support à la fois des centres de responsabilité budgétaires et des services opérationnels et dont le périmètre d’intervention est variable

• Les services opérationnels : en charge de la réalisation des activités

+ © amue 20144815/11/2014

Les acteurs

Page 49: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les acteurs : le pilote des CP

+ Nécessité de créer un pilote central des CP et de la trésorerie en charge des missions suivantes :• Dans la construction budgétaire, il vérifie le calibrage et le disponible de CP

pour honorer les engagements prévisionnels par exercice • En cours de gestion il s'assure du disponible de CP par rapport aux factures à

payer (en stock et prévisionnel). Il gère la date de paiement des factures par rapport aux échéances (en tenant compte du disponible d'une part et des échéances d'autre part)

• En complément, le pilote informe l'ordonnateur en cas de difficultés et lui propose un arbitrage entre les paiements à honorer ==> attention l'opportunité du choix des factures à payer reste de la compétence de l'ordonnateur

+ Pour anticiper les éventuelles tension sur la trésorerie, il est indispensable que le pilote des CP dispose d'une information et d'un suivi en temps réel du reste à payer et encaisser global dès la phase de l'engagement en recette et en dépense. L'information sera affinée au fil du déroulement des processus.

+ Ce rôle est nécessairement transverse ordonnateur – comptable et est en interaction avec l’ensemble des acteurs de la chaîne de la dépense.

30/06/2014 © amue 2014 49

Page 50: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les acteurs : le centre de responsabilité budgétaire

• Reçoit des objectifs• Reçoit des moyens (emplois et crédits) en adéquation avec ses

objectifs• A en charge la répartition d’une enveloppe de moyens (euros,

emplois et m2)• Dispose de marge de manœuvre notamment dans la

consommation des moyens alloués• Doit être en mesure d’avoir un rôle de pilote des services

opérationnels sous son contrôle. Sans que cela soit une obligation, le CRB semble être le niveau adéquat de positionnement du contrôle de limitativité des crédits en Autorisation d’Engagement (AE)

• Ordonnateur secondaires et/ou délégués• Selon les organisations : différents niveaux de CRB possibles

30/06/2014 © amue 2014 + 50

Page 51: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les acteurs : le(s) centre(s) de services partagés

+ Ce sont des centres de gestion pour le compte des autres services. Ils agissent donc comme prestataires de services (contrat de services à envisager) avec les SO et/ou les CRB de leur périmètre.

+ Leurs compétences peuvent être variées :• Saisie des actes de gestion dans le SI (commandes, services faits,

missions, recettes, etc…)• Rôle de mise en commun de compétences métiers particulières :

achat, juridique, montage de projet, suivi budgétaire, etc…)+ Ils ont vocation à rassembler des expertises variées de services

différents+ Il appartient à chaque établissement de déterminer le niveau et le

nombre pertinent de CSP : recherche, patrimoine, formation continue, regroupement géographique, …

© amue 2014 5115/11/2014

Page 52: gbcp – ce qu'il faut savoir

Les acteurs : les services opérationnels

+ Les services opérationnels définis dans la hiérarchie représentent le niveau de détail sur lequel porte la programmation et au sein desquels se réalise l’exécution des dépenses et des recettes

+ Ils disposent d’une enveloppe budgétaire fongible allouée dans le cadre du dialogue de gestion avec le CRB

+ Ils fournissent les informations sur leur programme d’activité (expression de besoins) et sur leurs prévisions de ressources propres au CRB et consomment les crédits qui leur ont été alloués :

• Demande d’achat• Validation des bons de commande• Certification des services faits• Échange sur la réalisation des recettes (constat et service fait)

30/06/2014 © amue 2014 52

Page 53: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le contrôle interne budgétaire (CIB)

+ Nouvelle brique du dispositif de contrôle interne+ Obligatoire au même titre que le CICF+ Démarche similaire au CICF mais sur un périmètre nouveau

et revu dans le cadre de la GBCP :• Nécessite de mener en amont un travail d’identification et

de cartographie des risques• Travail conjoint de l’ordonnateur et du comptable• La direction des affaires financières du MESR devrait lancer

une démarche concertée avec les établissements

+ © amue 2014 + 53

15/11/2014

Page 54: gbcp – ce qu'il faut savoir

L’organisation budgétaire : les objets gérés

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budget agrégé(affichage)

SAIC

UB RECHERCHE

budget principal fondation

IUT UFR

LABO 1 LABO 2

CRB

CRB

CRB

SO SO

CRB

SERVICE COMMUN

DEPARTEMENT 1 DEPARTEMENT 2

CRB CRB

SO SO

CSP

CSPCRB

AE RE AEAECP CP RE RECP

AE AE AE AEAE#CP AE#CP AE#CP AE#CP AR AR AR AR

AD AD AD AD

Page 55: gbcp – ce qu'il faut savoir

Introduction à la programmation

+ Définition• La programmation traduit la stratégie pluriannuelle de

l’organisme sous forme de prévision budgétaire• Elle vise à produire des éléments financiers quant à la

soutenabilité budgétaire et comptable (trésorerie) des projets• Elle facilite l’élaboration du budget. Elle porte à la fois sur les

dépenses et les recettes (meilleure prévision des engagements, des paiements associés, et des encaissements).

• Elle permet d’établir une cible infra-annuelle et pluriannuelle de recettes et de dépenses, base du suivi de l’exécution et du dialogue de gestion.

© amue 2014 5515/11/2014

Page 56: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le budget et le cadrage stratégique

+ Les outils de prospective à disposition • Le contrat quinquennal (chiffrage des projets en euros,

emplois, m2 …) : projection budgétaire par exercice sur 3 ans avec réajustement annuel

• La caractérisation des activités et ou des composantes de l’établissement :o modèle de contrat objectif moyen de la CPUo et méthodologie proposée par l’IGAENR centrée sur l’analyse

économique des activités de l’établissement

+ © amue 2014 + 56

15/11/2014

Page 57: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le budget et le cadrage stratégique

+ Les outils d’analyse financier à disposition :• L’analyse rétrospective : outil d’appui à la programmation

(dépenses et recettes)• Le PPI (Plan pluriannuel d’investissements)• Le PPR (Plan de prévention des risques)• Le plan pluriannuel de fonctionnement : charges incompressibles

de fonctionnement basées sur les activités en cours et celles à venir (charges obligatoires et récurrentes)

• Le compte financier des exercices antérieurs et N-1 : exécution budgétaire et données d’analyse financière

• Prévision des postes de recettes : significatifs (SCSP, droits d’inscription, taxe d’apprentissage, formation continue …)

• RAP, PAP…

+ © amue 2014 + 57

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Page 58: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le calendrier budgétaire proposé

+ Le calendrier (exemple)+ La préparation du projet de budget débute le plus en amont possible, de

façon à permettre le vote du budget puis son approbation par les tutelles dans les délais permettant qu’il soit exécutoire au 1er janvier (N+1) :

© amue 2014 58

Jan Fév. Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept. Oct. Nov. Déc. Jan

28/2Compte financier

(N-1)

Analyse du budget (N-1)

Rédaction de la lettre de cadrage

Orientations budgétaires

Dialogued’Objectif etde Moyens

Séminairepolitique

Orientations stratégiques

Vote dubudget

Miseen

exécution dubudget

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Page 59: gbcp – ce qu'il faut savoir

Lettre de cadrage et dialogue de gestion

+ La lettre de cadrage : doit comporter des objectifs chiffrés en emplois et en euros selon l’organisation budgétaire retenue : par projet et/ou activités et/ou par structure (ce chiffrage peut s’opérer par grandes missions, charges fixes, recherche, formation, HC…)

+ Le dialogue de gestion avec les responsables budgétaires (CRB) porte sur les éléments suivants :

• consignes quant au volume financier dont il dispose• et cadrage quant aux objectifs à atteindre.• Selon l’organisation budgétaire retenue (un niveau de centre de

responsabilité budgétaire, CRB, ou plusieurs) la lettre de cadrage pourra être déclinée par chacun des niveaux de CRB aux niveaux qui leur sont rattachés.

+ © amue 2014 + 59

15/11/2014

Page 60: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le schéma organisationnel

+ © amue 2014 + 60

consolidation et programmationvérification plafonds

ORDONNATEUR PRINCIPAL

ORDONNATEUR DELEGUE

SERVICE OPERATIONNEL

ORDONNATEUR SECONDAIRE

ORDONNATEUR DELEGUE

SERVICE OPERATIONNEL ORDONNATEUR

DELEGUE

SERVICE OPERATIONNEL

CA = DOB 1

2

3

SERVICE OPERATIONNEL

3

2

4

5

6

6

CRB CRB CRB

CRB

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Page 61: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le budget d’une composante

+ Rappel : un seul budget, les CP et les recettes sont gérés au niveau de l’établissement.

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Crédits récurrents etprojets à échéance annuelle (entre le 01/01 et le 31/12)nota : il s'agit en fait de dépenses pour lesquelles AE=CP et de recettes où PR = RELes autorisations de dépenses sont annuelles et correspondentdonc aux AE annuelles

Les autorisations de dépenses sont pluriannuelles et correspondentdonc à la somme des tranches annuelles d'AELes prévisions de recettes sont également pluriannuellesLes dépenses peuvent être en AE # CP et les recettes en PR # REATTENTION +++ = conditions de gestion

capacité de la composante à gérer le décalage de trésorerie, le décalage entre les AE, leur consommation par des EJ, les besoins en reports d'AE, et de CP, l'équilibre financier de l'opération

BUDGET SOCLE = PROJETS ANNUELS

BUDGET OPERATIONS PLURIANNUELLES

Autorisation de dépenses =AE

annuelles

Prévision de recettes (=PR)

contribution financière de

l'établissement

Autorisation de dépenses

pluriannuelle = somme tranches

annuelles AE

Prévision de recettes(=PR)

contribution financière de l'établissement + financement par CAF

ou fonds de roulement ou trésorerie

Page 62: gbcp – ce qu'il faut savoir

Le budget d’un service opérationnel en mode GBCP

+ Le budget des services opérationnels en mode GBCP ne porte que sur les dépenses dès lors que AE = CP. Les SO gèrent leurs moyens récurrents et gèrent donc des autorisation de dépenses annuelles AD

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Dépenses MontantEnv Libellé Montant

ADFonc Achats et variations de stock 1000

Services extérieurs (missions) 300

Enveloppe Fonctionnement 1300Pers Charges de personnel (heures comp.) 100

Enveloppe Personnel 100Inv

Enveloppe investissement 0Autorisation de dépense (AD) 1400

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Page 63: gbcp – ce qu'il faut savoir

MERCI DE VOTRE ATTENTION