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Gestion des risques2Maîtrise et gestion du Risque Infectieux
EIDE 1ère année IFPVPSSemestre 2 – UE 4.5
24/03/2011E.Robelus – CS EOHH CHITS
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IAS (Infection Associées aux Soins)
Une infection est dite « associée aux soins » (IAS) si elle survient au cours, ou à la suite d’une prise en charge(diagnostique, thérapeutique ou préventive) d’un patient, et si elle n’était ni présente, ni en incubation,au début de la prise en charge.
Sauf colonisations asymptomatiques (urinaires, de cathéter, présence isolée d’un MO sur une cicatrice)
Sauf infections materno - foëtalesUne IN est une IAS contractée en établissement de
santé IAA : Infections Associées aux Actes de soins IAE : Infections Associées à l’Environnement (air, eau,
surfaces, alimentation…)
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IAS (2)
Un délai d’au moins 48H après l’admission est accepté pour distinguer une infection d’acquisition nosocomiale d’une infection communautaire (colonisation).
Pour les ISO, sont nosocomiales les infections survenues dans les 30 jours ou dans l’année suivant l’intervention, s’il y a mise en place de prothèse ou d’implant.
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Quelques chiffres…
IN = Evènements indésirables
4,97 %, 1 patient sur 20, 2 à 10% des interventions ISO, 3ème rang des infections nosocomiales : 14,2% (ENP 2006) Sur 12 millions d’hospitalisés : 600.000 à 1.100.000 IN /an Mortalité attribuable aux IN = 1 A 10 % 4.000 décès par an, dont 30% évitables. Surcoût +++:- Augmentation x 2 de la prise en charge des soins infirmiers - x 3 dépenses médicales - x 7 des examens - 6 à 7 jours de séjour supplémentaires (ISO = 7 à 14 jours
supplémentaires = séjour x 2).
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Circonstances favorisantes des IAS
Ratio du personnel Gestes de soins non rigoureux Non respect des protocoles et procédures Architecture mal adaptée Entassement, promiscuité Encombrement des services Manque d’isolement Circuits non-conformes Entretien et désinfection des locaux non respectés Mauvais usage des produits Manque d’hygiène corporelle des patients et du personnel Désinfection des mains insuffisante Contamination de l’environnement (air, eau…) Mauvaise organisation du travail Pression thérapeutique (antibiotiques, corticoïdes…)
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Sujets réceptifs (1)
Tout malade est plus ou moins immunodéprimé et donc susceptible de développer une infection suite à une contamination hospitalière
Le personnel est très souvent exposé à la contamination, mais rarement victime d’infection.
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Sujets réceptifs (2)
Malades immunodéprimés primitifs ou secondaires à un traitement (Cancers, Sida…)
Malades au revêtement cutané lésé (brûlés, escarres, polytraumatisés..;)
Diabétiques Insuffisants respiratoiresPersonnes âgées polypathologiquesNouveaux-nés, prématurés (système immunitaire
immature)Fumeurs
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Réservoirs (1)Il existe 2 types d’infections liées aux différents
réservoirs : Infection endogène : par les propres germes du
malade (peau, muqueuses, tube digestif) et facilitée par l’acte opératoire, suture non étanche, soins plus ou moins invasifs
Infection exogène : à partir de l’environnement du malade (infection croisée manuportée, flore extra-hospitalière, germes importés par accident (eau polluée, stérilisation défectueuse, filtre à air fracturé, climatisation…), alimentation (TIAC)
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Réservoirs (2)
Le patient et le personnel constituent la plus importante source de germes
Tout être humain est porteur d’un grand nombre de germes = 10 14 germes pour 10 13
cellules !Certains sont bénéfiques pour la santé : les
bactéries intestinales aident à la digestion
10
Germes responsables
Microorganismes les plus fréquemment identifiés sont :
Escherichia coli = 23%Staphylococcus aureus = 20 %Pseudomonas aeruginosa = 11 %
Enquête de prévalence nationale de 2001
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Modes de transmission des germes
Les germes peuvent être transmis par :
- Voie directe : gouttelettes de Pflügge- Voie indirecte : manuportage, matériel,
instruments, eau, air…
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Voies d’introduction des germes
Rhino-pharyngéePulmonaireDigestive (TIAC, salmonelles…)Génitale et génito-urinaireCutanée Injections, perfusionsParentéraleA l’occasion de tout geste invasif…
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Répartition des sites infectieux
Site urinaire = 30,3 % ↓Pneumopathies = 14,7 % ↓ Infections de site opératoire (ISO) = 14,2 % ↑Peau et tissus mous = 10,2 % Autres infections respiratoires = 8 %Bactériémies et/ou septicémies = 6 % Infections ORL ou de l’œil = 6 % Infections sur cathéters = 4 %↓
ENP des IN 2006
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Définition de la surveillance
« La surveillance est le processus de collecte, de compilation et d ’analyse des données, ainsi que leur diffusion à l’ensemble de ceux qui ont besoin d’être informés »
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Pourquoi surveiller ?
Pour décrire un problème de santé et mieux le comprendre
Définir des priorités d’actionDéterminer des objectifs quantifiés de
prévention, de lutte ou d’éradicationChoisir une stratégie d’actionEvaluer un programme, une actionSuggérer des pistes de recherches
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Comment surveiller ?
2 méthodes possibles :Etude de l’incidenceEtude de la prévalenceSurveillances à réaliser de manière
rigoureuseChiffres obtenus doivent être rapportés à la
population observée
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Incidence
Elle dénombre tous les nouveaux cas d’infections survenues au cours de la période d’observation (1 jour J).
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Prévalence
Elle dénombre tous les cas existants, les infections qui ont débuté avant l’étude, et les autres au moment de l’étude, temps déterminé (sur 6 mois, 1 an…)
Elle n’est significative que sur un nombre de patients > 30
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Autres surveillances
Réseaux : Mater Sud-Est, Réa poly Sud-Est, ISO Sud-Est, BMR Sud-Est
Autres surveillances d’IAS: PAC, pace-makers infectés, CD, gale…
DEI sur site Intranet de tout EI concernant la gestion des risques en EDS, les vigilances sanitaires, de toutes non-conformités environnementales, et de toutes IAS
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Qui surveille ?
EOHH : Equipe Opérationnelle d’Hygiène Hospitalière met en œuvre et évalue le programme de LIAS de l’EDS.
Associe au minimum 1 médecin ou 1 pharmacien (pour 800 lits) et 1 personnel IDE (pour 400 lits)
Peut être responsable de plusieurs EDS (circulaire 645 du 29/12/00)
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4 missions de l’hygiéniste
Conseil et organisationChoix des matériels et produits, organisation des circuits
HygiénisteEvaluation
Contrôle du traitementMatériel et locaux
Formation
RechercheÉpidémiologique
Enregistrement de cas d’infection
Respect des règles d’hygiène Mise en place et suivi des protocoles
Formation en Hygiènedes personnels toutes catégories
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Qui surveille ? (2)
Réseau de correspondants en Hygiène Hospitalière : désignés parmi le personnel
1 représentant médical et 1 paramédical au sein de chaque service
Relais de la mise en œuvre du programme d’action local de LIN de l’EDS.
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Correspondants en HH paramédical et sage-femme
Développement des compétences
4 axesInformer
EduquerEncadrer
Appliquer lesbonnes pratiquesd’hygiène
Observer, suivre, Contrôler, réajuster
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Programme National de Prévention des IAS 2009/2013
Disparition des CLIN au profit de la CGRAS (Commission de Gestion des Risques Associés aux Soins, sous-commission de la CME) comprenant les vigilances règlementées, les risques : associés aux soins, liés à la PEC médicamenteuse et DMS, les IAS et BMR.
Sous la tutelle du COVIRIS (Commission des Vigilances et des Risques) comprenant les risques : exceptionnels, professionnels (document unique), bâtiments, infrastructures, biomédicaux.
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La pré-désinfection 1
Définition:
Opération, au résultat momentané, permettant d’éliminer, de tuer ou d’inhiber les micro-organismes
indésirables à l’aide d’un détergent Désinfectant
Le résultat de cette opération est limité aux micro-organismes présentsau moment de l’opération.
Son but: Diminuer la population de micro-
organismes. Faciliter le nettoyage. Protéger le personnel lors de la
manipulation des instruments. Eviter la contamination de
l’environnement.L’usage du terme désinfection en
synonyme de décontamination est prohibé.
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La pré-désinfection 2
Principes à respecter afin d’optimiser son efficacité1. Ouvrir les Dispositifs Médicaux Re-stérilisables
(DMR : ciseaux, pinces)2. Essuyer les produits qui interfèrent avec le dD
(Bétadine, Vaseline..)3. Immerger intégralement les DMR .4. Le bac doit être nettoyé et renouvelé chaque jour.5. Respecter la dilution: 50 ML pour 10 litres d’eau.6. Bien refermer le couvercle sur le bac.
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Opération préliminaire à la stérilisation ou à la désinfection terminale
Objectifs :Eliminer les salissures par l’action physico-chimique d’un
produit adapté tel un détergent (conjugué à une action mécanique) afin d’obtenir un DMR propre (BPPH 2001)
Nettoyer le DMR à l’extérieur et à l’intérieur.Travailler avec « TACT » :
Locaux : la zone dite « sale » subit un bionettoyage bi-quotidien très strict
Le lavage 1
TACT
empératurection mécaniquehimiqueemps
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2 types de lavage� Le lavage manuel : réservé à l’instrumentation fragile (moteur d’orthopédie, optiques d’endoscopie…)Bac à ultra-sons : sert à l’immersion des DMR creux avant le lavage� Le lavage en machine : Laveurs-désinfecteurs (LD) : types de
cycles.- Le cycle de lavage instrument : dure 1 H 15 et la T° monte à 95°.- Les DMR sortent parfaitement secs du LD.- La méthode est automatisable, donc validable: un ticket retraçantles étapes du lavage est délivré à la fin du cycle (traçabilité).- Tout instrument pouvant être traité en machine doit être lavé enLD.
Le lavage2
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Le conditionnement 1La zone de conditionnement des DMRCe sont des LD à double porte.
Les containers sont préparés avec une feuille non tissée à
l’intérieur.
La sortie des Laveurs désinfecteurs
Le passage des DMR d’une zone « sale » à une zone protégéesans retour en arrière s’appelle:
La marche en avant.
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Le conditionnement 2Définition:
� L’emballage est compatible avec le procédé de stérilisation, assure le maintien de la stérilité jusqu’à l’utilisation et permet l’extraction aseptique du DMR. Il comporte obligatoirement un indicateur de passage (BPPH 2001).
Objectifs:� Permettre le passage de l’agent stérilisant.� Maintenir l’état stérile.� Permettre l’extraction aseptique du DMR.
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Les locaux : zone protégée.Normes strictes:- Température: 20°C.(+5/.-2)- Hygrométrie : 40-/75% (relevé quotidien)- Surpression de la zoneCes 3 paramètres sont contrôlés quotidiennement.Contrôle de l’aérobio-contamination: un élément majeur en
stérilisation: - prélèvements bactériologiques des surfaces.- prélèvements bactériologiques et particulaires de l’air
Sas de transfert avec hygiène des mains et tenue professionnelle adaptées
Le conditionnement 3
39
Le conditionnementSas de transfert :
Tenue journalière à manches courtes obligatoire, à usage unique ou en tissu.
LAVAGE DES MAINS +++o Savon doux + solution hydro alcooliqueo Pas de bijoux, ni vernis, o Charlotte qui enveloppe les cheveuxo Sur-chaussures.
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Définition de la stérilisation (selon norme AFNOR)
C’est la mise en œuvre d’un ensemble de méthodes et de moyens visant à éliminer tous les micro-organismes vivantsde quelque nature, et sous quelque forme que ce soit, portés par un objet parfaitement nettoyé. Validation de la stérilisation après contrôle systématique, et
traçabilité de toutes les étapes
41
Mode d’action des stérilisateurs : la vapeur d’eau (hydrolyse)Tous les matins : test de Bowie Dick : la croix bleue vire au rose
de façon uniforme .Une fois par semaine : test d’étancheité au videDans chaque charge : mise en place d’intégrateurs de passage, la
couleur rose vire au vert.Le cycle de stérilisation : Cycle prion : 134° 18 mn durée 1h30Objectif: stériliser le matériel par contact prolongé entre la charge et la vapeur saturée, portée à une T° donnée, pendant un temps déterminé.Un graphique de contrôle se déroule et permet la traçabilité du bon fonctionnement du stérilisateur. Il sera archivé.
LA STERILISATIONLa stérilisation 2
43
Risques en restauration collective
Risque microbiologique TIAC: Toxi Infections Alimentaires Collectives
Risque physique : présence de corps étrangers dans l’aliment
Risque chimique : produits détergents ou Désinfectants
Risque allergique : lié à certains aliments (poissons, crustacés…)
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Définition d’une TIAC
Un foyer de TIAC se définit par l’apparition d’au moins 2 cas similairesd’une symptomatologie dans une même unité de temps et de lieu, dont la cause peut être rapportée à une même origine alimentaire.
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Quelques chiffres
414 foyers de TIAC déclarés en 1996 impliquant 7858 malades
Salmonelles : 70%Salmonelles enteridis : 46%5 % des foyers en restauration collective1/3 des foyers attribués à la consommation
d’œufs et de produits à base d’œufs.
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Système de surveillance
Déclaration obligatoire (fait partie des 30 MDO)
Déclaration à la DASS ou DSVFiche de déclaration TIAC sur site INVS
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Germes / alimentationSalmonelles (œufs, mayonnaise, patisseries à
la crème, pâtés, viandes)Listeria (45 % produits laitiers, 41%viandes
hachées surgelées, 32% charcuteries crues, 60% poissons fumés)
Clostridium perfringensStaphylococcus aureusBacillus cereus
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Hygiène alimentaire50 % des intoxications alimentaires
domestiques sont dûes à de mauvaises pratiques d’hygiène.
Respect strict des règles d’hygièneLe froid ne tue pas les germes
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Maîtrise du risqueArrêté du 29 septembre 1997 :
Mise en place du système HACCPInstauration d’une démarche où chaque
acteur de la chaîne alimentaire est appelé àmettre en œuvre des procédures afin de garantir l’hygiène
Vérifications règlementaires permettant d’assurer le maintien de ces règles.
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Points importants à mettre en oeuvre
Locaux doivent répondre aux principesde « la marche en avant », dans l’espace ou dans le temps
Respect des règles de température, élément essentiel dans le développement microbien.
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« Liaison chaude »
La réglementation a défini la « liaison chaude »:Plats consommés le jour même de leur
fabricationTempérature au cœur de l’aliment maintenue
à + 63°C, de la fabrication jusqu’à leur consommation.
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« Liaison froide »
Plats cuisinés consommés dans les 3 jours suivant leur fabrication
Température à cœur abaissée de + 63°C à + 10°C,en moins de 2 heures, après la cuisson, puis les plats sont stockés en chambres froides à une température entre 0°C et + 3°C
Remise en température à + 63°C doit s’effectuer en 1 heure maximum, et doit être maintenue jusqu’à la consommation
Aucun reste ne doit être conservé !
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Autres règles à respecterMalades absents lors du service (consultations,
radio…) ou à jeûn : chaque établissement doit adapter un système de distribution respectant la gestion du risque
Dès la fin du repas: tables débarrassées et nettoyées, vaisselle évacuée vers l’office sale ou la plonge centrale pour être lavée
Le « dérochage » : opération qui consiste à débarrasser les assiettes des restes du repas est pratiqué dans l’office, jamais dans le couloir
Restes et eaux grasses évacués après chaque repas, vers le local prévu à cet effet.
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Méthode HACCPHACCP = Analyse et Maîtrise des Points
Critiques��H��A��C��C��P
HazardAnalysisCriticalControlPoint
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Législation
Arrêté du 29 septembre 1997JO du 23 octobre 1997Fixant les conditions d’hygiène applicables
dans les établissements de restauration collective à caractère social
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Méthode HACCP (1)La méthode HACCP est née aux Etats-Unis à l’heure
où la NASA débutait ses programmes de vols spatiaux habités.
Il fallait trouver un moyen de garantir aux astronautes des produits alimentaires sains.
La méthode HACCP vise au zéro défaut bactériologique.La méthode HACCP s’inscrit parfaitement dans une
démarche qualité, mais se limite à l ’aspect bactériologique.
Certification tous les ans comme la Stérilisation Centrale
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Méthode HACCP (2)
La méthode HACCP est une obligation légale pour les établissements de restauration collective à caractère social.
L’article 5 indique que des autocontrôles régulierspermettant de vérifier la conformité des installations, du fonctionnement et des produits doivent être réalisés de manière régulière.
L’HACCP impose l’abandon de la tradition orale (très vivace en cuisine) pour l’usage d’une tradition écritecorrespondant au mode de management d’une cuisine moderne.
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Méthode HACCP (3)Cette méthode impose aussi un travail de réflexion
préalable. Celle-ci est réalisée au travers de groupes réunissant plusieurs personnes ayant les meilleures
connaissances.Au travers des groupes de pilotage, on retrouve:L ’abandon d’un management autocratiqueUne meilleure répartition des tâches Une communication efficace et permanenteL’élimination des barrières entre les différents acteurs
et les différentes fonctions de la cuisine.
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Méthode HACCP (4)Au travers des procédures écrites, on retrouve:L’abandon de la tradition orale, aléatoire au
terme du fonctionnement.L’usage d’une gestion écrite de l’outil de
fabrication.La garantie de connaître le rôle de chacun.Une meilleure lisibilité du fonctionnement de la
cuisine.
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Méthode HACCP (5)Au travers de la mise en application
d’autocontrôles, on retrouve:Le renfort de la technicité des postes.L ’accroissement de la motivation des agents .
Et au delà :Répondre à la législation.Pérenniser l ’autogestion pour les établissements
de santé public.Permettre de répondre à l ’évolution de la société.
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Objectif de la méthode
1. Eviter d’introduire des germes dans les aliments.
2. Eviter le développement des germes déjà présents dans les aliments.
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Présentation de l’arrêté (1)
Cet arrêté transpose la directive 93/43 CEE relative à l’hygiène des denrées alimentaires. Il précise que les exploitants d ’une entreprise doivent s ’assurer que seules des denrées alimentaires ne présentant pas de risque pour la santé sont mises sur le marché.
Arrêté du 9 mai 1995Arrêté du 29 sept 1997Hygiène des aliments directement remis au
consommateur en restauration commerciale Restauration collective à caractère social
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Présentation de l’arrêté (2)Cet arrêté fixe:
des obligations de moyens (obligations minimales) des obligations de résultats au nom de l ’impératif de santé
publique Il vise à introduire plus de libéralisme sans hypothéquer
l’efficacité il permet aux professionnels de définir eux-mêmes les moyens
permettant d ’atteindre les objectifs de résultats, à condition d’apporter la preuve de leur efficacité (autocontrôles basés sur les principes de l’HACCP)
C’est ainsi que le professionnel a la possibilité de lever certainsverrous en utilisant l’Analyse des Risques
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Les 7 principes d ’action
Principe 1: Identifier les dangers et mesures préventives
Principe 2: Déterminer les points critiquesPrincipe 3: Etablir les limites critiquesPrincipe 4: Mise en place du plan de contrôlePrincipe 5: Détermination des actions correctivesPrincipe 6 : Mise en place du plan de vérificationPrincipe 7 : Système documentaire
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Nature des dangers
Le danger représente la cause, le risque, l’effetIls sont de 3 natures :
Dangers microbiologiques : au travers de la présence de microorganismes pathogènes
Dangers chimiques : au travers de la présence de substances toxiques ou polluantes
Dangers physiques : au travers de la présence de corps étrangers.
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Main d’oeuvre
La maîtrise des facteurs à risques pour cette rubrique passe par les critères suivants :
Contrôle médical de la santé du personnelLavage des mains judicieux et fréquentTenue professionnelle propre et claireRespect des couples temps/température lors
du traitement des produitsRespect du plan de circulation en production
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Matériel (1)
La maîtrise de l ’hygiène passe aussi par la propreté et l ’entretien du matériel
On doit s ’assurer de la fiabilité des différents types de matériel :
- Cuisson- Refroidissement- Conservation- Ustensiles
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Matériel (2)Le matériel doit être répertorié, afin d ’effectuer la surveillance
de celui-ci. Sur les fiches on doit trouver :
Désignation du matérielDate d ’achatFournisseurFréquence de maintenance et coordonnées de
l’intervenantToutes ces informations allant dans le sens de la
traçabilité
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Milieu (1)Quelques impératifs s ’imposent :
Aérer et ventiler les locaux et isoler les zones sensiblesLave-mains à commande non manuelleLocaux sanitaires équipés et séparés de la productionElimination des déchets sans recouper les zones de
préparations, afin d’éviter le croisement avec les produits sains
Extincteurs à base de produits neutres, sans danger pour les produits alimentaires
Récipients étanches, munis de couvercles pour les déchets
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Milieu (2)
Destruction des rongeurs et insectes.Circuits des denréesCircuits des déchetsCircuit du personnelCircuit de la vaisselleMise en place de plans fléchés et zonés situants-Prévoir l’identification : des zones sales, des zones
intermédiaires, des zones propres
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Matière
Les critères de maîtrise des facteurs de risque :
Choix judicieux des fournisseurs et des produits
Contrôle sérieux lors de la réception des marchandises
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Méthode
Critères de maîtrise des facteurs de risque :
Définir une méthodologie de travail au travers de procédures, instructions, et protocoles
Faire respecter scrupuleusement la méthode choisie
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« La marche en avant » à l’UCP
Les locaux et postes de travail sont disposés de façon à réaliser une progression des différentes tâches, c’est le procédé de « la marche en avant » . Le principe est d’éviter que les produits propres ne croisent les produits sales.
Le point à risque est la bonne séparation du secteur propre et du secteur sale.
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Recommandations concernant les locaux ou des zones séparées doivent être mise en place pour les activités principales suivantes
- Réception des marchandises- Stockage- Déballage, déboitage- Légumerie- Boucherie- Préparations froides (température de travail inférieure à
+12°C)- Préparations chaudes- Plonge- Déchets- Expédition
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Principe 1
Mesures préventivesAction visant à éliminer ou réduire les dangers
à des niveaux acceptablesQui a pour objet d’éviter un incident fâcheux
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Principe 2
Point Critique ou CCPPoints, étape ou procédure qui peut être
maîtrisée afin de prévenir, éliminer ou réduire, à un niveau acceptable, un danger relatif à la sécurité d’un produit alimentaire.
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Principe 3
Niveaux cibles, limites critiques et tolérancesLimite critique inférieure Valeur cibleLimite critique supérieureToléranceLimite critique = valeur qui sépare l’acceptable
de l’inacceptableAu delà de ces limites, il y a danger.
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Principe 4
Plan de contrôleObservations visuelles et sensoriellesMesures physiques (températures, poids,
calibrages,…)Analyses chimiquesAnalyses microbiologiques
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Principe 5
Action correctiveAction pré-établie qui définit la conduite à
tenir , en cas de non-conformité détectée lors d’un autocontrôle (température, aspect, goût, analyses…)
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Principe 6
Plan de vérification
Il comporte des procédures pour la vérification (audits, tests complémentaires), afin de confirmer que le système HACCP fonctionne efficacement.
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Principe 7
Un système documentaire dynamique écrit
Guide de bonnes pratiques, procédures, instructions de travail
Vérifier et contrôler archivage
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TRES 1.1: utilisation du chariot repas
Repas différés au réfrigérateur Ouvrir porte chariot, raccorder à la borne : réfrigération
assurée PRESS = LONG = mise en température Temps : 40 ’ Chariot sonne = température atteinte = service Distribution, sinon mode attente (1 fois sur stop) Déterger les bornes 1 fois/ semaine avec un dD Vider le bac de rétention des eaux de condensation sous la
borne tous les jours.
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TRES 2.1 : tri des repas différés
Éviter la contamination / rupture de liaison chaude/ froide Avant la mise en ventilation Mains propres : lavage simple FT1.2 Tenue propre et adaptée (tablier plastique) Masque si toux / rhinite Gants si infection cutanée Tri ⇨ en fonction du listing IDE Stocker au réfrigérateur de l’office alimentaire + carte Glissières Le lendemain matin = jeter les barquettes restantes
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TRES 3.1 : mise en ventilation
Respect des conditions de T° + 10°C Dés réception, après tri repas différés :
mise en chauffe Mains propres : lavage simple FT1.2 Tenue propre et adaptée Masque si toux / rhinite Gants si infection cutanée Connecter à la borne (F technique)
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TRES 4.1 : Mise en chauffe des chariots dans les US
+ 63° à cœur en moins d’1heure Fin de phase de ventilation froide Mains propres: lavage simple FT1.3 Appuyer sur touche de remise en T° = 40 ’ Mode attente et /ou libération chariot (au
delà d’1h les plateaux repas ne doivent plus être conservés)
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TRES 5.1 : Distribution des repas
Répondre aux besoins alimentaires des patients Dés que le processus de chauffe est terminé Après contrôle des cartes nominatives / plateau Mains propres : lavage simple FT1.3 Tenue propre et adaptée Masque si toux / rhinite Contrôle: Nom, n° chbre. Repas, Intégrité des barquettes Plateau non conforme prévenir UR Installation et +/- aide du patient
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Distribution du repasHygiène des mains et port d’une tenue propre pour le
personnel servant les repas (tabliers plastique à UU)Tables et adaptables débarrassées et nettoyéesPatients préparés (lavage de mains) et confortablement
installés (serviette de table, verre et carafes propres)Conformité du menu vérifié (régime et texture)Patients nécessitant une aide aux repas sont de
préférence servis en dernierToute interruption du service du repas s’accompagne
d’une hygiène des mains
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TRES 6.1 : Entretien des bornes des chariots repas dans les Unités de Soins de Font-Pré et George Sand
Effectuer un pré-nettoyage des parois à l’eau claire Enfiler les gants (risques d’irritations) Diluer 1 dose de SURFANIOS dans 4 L eau claire pour les
surfaces Laver les parois de la borne à l’aide de la lavette trempée dans le
seau (action mécanique) Laisser agir le produit 5 mn (action chimique) Effectuer à l’aide d’eau claire le rinçage de toutes les parties
netoyées Essuyer les parois et la porte à l’aide d’une lavette sèche Dater et signer le document d’enregistrement du nettoyage
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TRES 7.1 : Entretien des réfrigérateurs
Vérifier la température ≤ 4°C 1 fois par semaine Thermostat sur « arrêt » Pré - nettoyage des parois à l’eau claire Gants de ménage obligatoires (risques d’irritation) Dilution : 1 cp de Chlore par 1 L eau froide Désinfection des parois avec une lavette à UU
trempée dans le seau (action mécanique) Temps de pose : 5 mn (action chimique ) Rinçage à l’eau claire Thermostat sur « marche » Traçabilité
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Surveillance systématiqueContrôles microbiologiques hebdomadaire par le
laboratoire d’Hygiène HospitalièrePrélèvements mis sur géloseDans les services de soins, à l’unité relais, à UCPDegré de risque défini par 4 couleurs à UCP qui
correspond d’un risque faible à un très haut risque : jaune, verte, bleue, rouge
Aliments à risques classés en 5 catégories : crudités, fruits en salade, charcuteries crues, charcuteries cuites, plats cuisinés, pâtisseries, steaks hachés.
Résultats conformes, non-conformes actions correctives
93
Partenariat avec le CLAN
Personnes âgées déshydratées et dénutriesPersonnes à risques (prévention des escarres, 4ème cause
des IN)Fiche de surveillance spécifique dans le dossier patientRéévaluer le degré de risque du patient régulièrement (1
fois / semaine)En ligne sur intranet pour infos, observations,
changements de régime…
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Soyons très attentifs
Hygiène des mains et de la tenue professionnelle
Risques liés au non respect des procéduresRespect des dates limites de consommation et de
températureDistribution des repas
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Conclusion restauration
La restauration dans les établissements de soins doit prendre en compte la
satisfaction du patient dans un cadre de maîtrise des risques tout au long du
service.
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Définition AES
« Accident d’Exposition au Sang » : tout contact accidentel avec du sang ou un liquide biologique contaminé par du sang, survenant par effraction cutanée (piqûre, coupure) ou par projection sur une muqueuse ou sur une peau lésée (plaie, excoriation, eczéma…)
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Risques liés aux AES (1)
Lors d ’un AES il existe toujours une « source » (patient porteur) et une « victime » (« patient exposé » : personne accidentée)
Le sang et les liquides biologiques peuvent véhiculer des agents infectieux très variés (virus, bactéries, parasites et champignons)
Le risque de transmission est majoré en cas de piqûre profonde avec une aiguille creuse contenant du sang, et lors d’un geste sans port de gants.
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Risques liés aux AES (2)
VIH (Virus de l’Immuno-déficience humaine)Risque de contracter le sida après
exposition au sang d’un porteur du VIH estestimé à 0,30 % en cas d’accident piquant, coupant, tranchant, et de 0,03 % en cas de projection sur une muqueuse ou une peau lésée.
100
Risques liés aux AES (3)
VHB : virus de l’Hépatite BLe risque de transmission de l’Hépatite B à
partir d’un patient infecté est très élevé, environ 30 %. Cette forte contagiosité est liée à la quantité importante de virus présente dans le sang et les liquides biologiques (10 6 à 10 9 particules virales par ml)
101
Risques liés aux AES (4)
VHC : virus de l’Hépatite CLe risque professionnel de contamination par
l’Hépatite C après exposition au sang d’un porteur du VHC se situe aux alentours de 3 %
Autres agents infectieux connus : paludisme, syphillis
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Prévention des AES
Vaccinations obligatoires pour les professions à risque (Hépatites A, B)
Précautions « Standard » +++Précautions complémentairesPrécautions spécifiquesLe port de gants est obligatoire: l’essuyage de la goutte
de sang abaisse de façon significative le titrage viral et diminue de façon importante le risque de contamination de l’agent
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LAVAGE ET/OU DESINFECTION DES MAINS•Immédiatement après le retrait des gants (non poudrés)•Entre 2 patients•Entre 2 activitésPORT DES GANTS•Pour tout geste, si risque de contact avec un liquide biologique,les muqueuses ou la peau lésée du patient et lorsque les mains du soignant comportent des lésions.
•1 patient, 1 soin, 1 paire de gants (pour un même patient, certains soins nécessitent de changer de gantsCOLLECTEUR POUR PIQUANT/COUPANT/TRANCHANT•A portée de mains•Stable, de taille adaptée•Niveau de remplissage vérifié, respecté•Fermeture définitive inviolablePOUR VOTRE SECURITE•Ne pas recapuchonner les aiguilles•Ne pas désadapter à la main aiguilles, lames•Utiliser le matériel de sécurité disponible sur l’établissementRISQUE DE PROJECTION
•Pour tout soin, si risque de projection ou d’aérosolisation de sang ou autre produit biologique (aspirations, autopsie).
MATERIEL SOUILLE REUTILISABLE•Manipuler avec précautions•Immerger immédiatement après utilisation dans une solution détergente / désinfectante•Nettoyer avant stérilisation ou désinfectionSURFACES SOUILLÉES•Mettre des gants à UU puis essuyer avec papier absorbant•Nettoyer, rincer•Désinfecter, respecter le temps de contact puis rincer selon le désinfectant utilisé et le support (ex. : eau de javel)TRANSPORT DES PRELEVEMENTS BIOLOGIQUES, LINGE, DECHETS•Respecter les circuits•Évacuer dans des emballages, étanches, fermés•Séparer les bons de laboratoire des prélèvementsBLOC OPERATOIRE, RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE¨•Double paire de gants changés périodiquement•Protection large du visage•Tenue des opérateurs imperméableSI CONTACT AVEC DU SANG OU LIQUIDE BIOLOGIQUE•Après piqûre, blessure : lavage et antisepsie au niveau de la plaie•Après projection sur muqueuse (conjonctive) : rinçage abondant
Préc
autio
ns S
tand
ard
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Précautions spécifiquesNe jamais ramasser d’objets PCT sans gants
Au Laboratoire :Ne pas « pipeter » à la boucheConsidérer tous les prélèvements comme
« potentiellement contaminés »Au bloc opératoire :
Utiliser des aiguilles à bout mousseNe pas utiliser d’aiguilles droitesPréférer les agrafes pour les sutures cutanéesProscrire le passage d’instruments de la main à la main.
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Conduite à tenir en cas d’AES
Ordre chronologique à respecter impérativement !1 - Effectuer les 1ers soins en urgence (< 5 mn après
l’accident) 2 - Faire les sérologies (VHB, VHC, HIV) au patient source
avec titrage viral (avec son accord) et à la victime (patient exposé)
3 - Contacter un médecin référent (< 4 H après l’accident) : évaluation du risque de transmission, statut sérologique du patient, traitement prophylactique (tri-thérapie) si besoin
4 - Déclarer l’accident (dans les 3 jours qui suivent : 3 imprimés)
5 - Mettre en place un suivi médical et sérologique (< 7 jours après l’accident)
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1ers soins en urgence : ordre chronologique à respecter
En cas de piqûre, blessure, coupure, contact direct sur peau lésée1 - Ne pas faire saigner2 - Nettoyer aussitôt la zone cutanée avec de l’eau et du
savon doux3 - Rincer abondamment et sécher4 - Désinfecter par contact ou trempage avec un
antiseptique (Eau de Javel, Dakin…) au moins 5 mnEn cas de projection sur les muqueuses ou les yeux :Rincer abondamment à l’eau et au sérum physiologique pendant 5 à 10 mn, et consulter un ophtalmologiste
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Conclusion
L’Hygiène Hospitalière est la base de nos métiers de soignants
La responsabilité et la rigueur de chaque soignant seront les garants de la qualité et de la sécurité des soins
Sécurité des soins = pour le patient, pour le soignant et pour l’environnement