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Gianadda hiver 2010
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DE RENOIR À SZAFRANF O N D A T I O N P I E R R E G I A N A D D A
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«Collectionner me remplit de joie.» Et la joie estparfois si grande qu’il faut la partager. Un grandcollectionneur suisse prête pendant six mois
130 œuvres, peintures et dessins, qui disent une his-toire de la peinture, de Jean-Baptiste Corot à nosjours. Histoire en partie subjective, puisque vue à tra-vers l’œil du collectionneur. Ses parents s’étaientintéressés aux impressionnistes, Degas, Monet etBerthe Morisot en particulier. Lui s’est entouré despécialistes tout en laissant parler son goût pour lacouleur et la peinture du tournant du vingtième siècle.Petit à petit, Paul Signac, Maximilien Luce, MauriceDenis se sont placés tout en haut de son panthéonpersonnel. Ils ont été rejoints plus récemment par lepeintre et pastelliste Sam Szafran, dont il est devenuun ami. Tout aurait commencé par une visite à laWallace Collection, quand il avait 17 ans. Cet ensem-ble réuni par cinq générations de collectionneurs et
exposé dans la maison familiale lui paraît avoir déter-miné l’orientation de sa vie.En bien des points ce collectionneur ressemble à Léo-nard Gianadda: goût pour l’art révélé dès l’enfanceavec des voyages en famille, attachement aux mouve-ments modernes, en particulier à l’art français. LeMartignerain a découvert les impressionnistes lorsd’un voyage aux Etats-Unis, où il a visité la PhillipsCollection. Il avait 17 ans. Enfin, tous deux partagentce goût de «faire plaisir et de se faire plaisir», un motqui revient souvent dans la bouche du patron de laFondation Pierre Gianadda. «De Renoir à Sam Sza-fran» précède une autre exposition très attendue, un«Monet» préparé avec le Musée Marmottan et descollections suisses pour l’été 2011.
Véronique Ribordy
SSOOMMMMAAIIRREE
PAGE 3
IMPRESSUMEditeur Editions Le Nouvelliste S.A., r. de l’Industrie 13, 1950 Sion
Rédacteur des magazinesJean Bonnard
Rédactrices Véronique Ribordy et Antoinette de Wolff
©Pro Litteris, Zurich
RéalisationRaphaël Bailo
RelectureFaustine Defayes
Impression Centre d’Impression des Ronquoz S.A., Sion
Diffusion encarté dans «Le Nouvelliste» et distribué à la Fondation P. Gianadda
Publicité Publicitas S.A., Sion
Ce magazine est gratuit et ne peut en aucun cas être vendu
COUVERTURE
• Berthe Morisot, La jeune filleau chat, 1892, huilesur toile, 55,5 x 46,6 cm. Maurice Aeschimann
PAGE 3
• Claude Monet, Nymphéas, vers1914, huile sur toile, 135 x 145 cm. DR
4 DE RENOIR À SAM SZAFRANExposition de l’hiver 2010-2011
15 LE COIN DES ENFANTSUne page pour toi
16 CLAUDE MONET Exposition de l’été 2011
21 GLACIERSMédiathèque Valais-Martigny
22 ARCHÉOLOGIEL’actualité par l’archéologue cantonal
25 LES AMIS DE LA FONDATIONLa saison musicale
27 MUSÉE ET CHIENSDU SAINT-BERNARDDes expositions sur la montagne
28 MARTIGNY LA ROMAINEPromenades dans la ville
30 LES JARDINS DE LA FONDATIONLe parc des sculptures
■
Impressionsd’enfance
PAGE 4
La Fondation Pierre Gianaddaa le privilège d’entretenir d’ex-cellentes relations avec un
grand nombre de collections pri-vées. Elle peut aujourd’huiaccueillir un ensemble dont nom-bre de pièces sont déjà connuesdes fidèles de la Fondation. Lestoiles de ce prêteur sont déjàvenues enrichir l’une ou l’autreexposition des peintres impres-sionnistes ou nabis que la Fonda-tion a organisée. Léonard Gia-nadda et ce collectionneurpartagent en effet un certainnombre d’affections artistiques.Ce titre, «De Renoir à Sam Sza-fran», pourrait être le reflet des
propres coups de cœur du maîtredes lieux! Cette entente entre lesdeux hommes explique peut-êtrece prêt généreux de130 œuvres, peintures et dessins,sur une durée de six mois.La présentation débute avec unpaysage de Jean-Baptiste CamilleCorot et cela ne doit rien au
hasard. La collection s’intéresseà la rupture avec l’académisme, àl’essor de l’impressionnisme etde la peinture de plein air. Denombreuses toiles célèbrent lanature et la lumière. Monet («LesNymphéas»), Renoir («Buste deGabrielle»), Sisley («La Prai-rie»), ou encore Berthe Morisot
avec ses jeunes filles dans desintérieurs bourgeois, puisent dansle quotidien et tournent le dosaux grandes compositions si pri-sées par l’Académie. Mais il ne s’agit que d’un avant-goût. La génération suivante, en particulier Signac et Luce, largement représentés, décom-pose la lumière d’un pinceaurêveur. Auprès d’eux se presse legroupe des Nabis, MauriceDenis, Vuillard, Bonnard, Séru-sier. Manquent à l’appel Vallot-ton et Gauguin, dont les recher-ches s’éloignent peut-être trop duterrain de la légèreté et de l’es-quissé.
Luxe, calme UNE COLLECTION QUI CÉLÈBRE LA
Pierre-Auguste Renoir, Gabrielle. Nu ou jeune fille couchée enbuste, h/t, 1905 environ, 37 x 50,3 cm. MAURICE AESCHIMANN
■
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La tentation est en effet grandede souligner le goût de ce collec-tionneur pour l’évocation, l’allu-sion, le jeu de la lumière sur unecouleur souvent délicate. Il aimeaussi la légèreté de l’aquarelle(Nolde, Dufy), la nostalgie pou-drée du pastel (Denis, Redon). Lacouleur prime sur le dessin, ainsion ne trouvera d’ailleurs qu’unseul Matisse, très peu de Picasso.La collection préfère s’attardersur des bonheurs simples (Mori-sot), des élégances disparues(Van Dongen), des luxes tran-quilles. Mais le début du XXe siècle, c’estaussi le vent de l’Europe qui
souffle sur Paris, avec l’arrivéede Chagall, Picasso, Pascin ouModigliani, peintres que l’on aregroupés un jour sous le vocableun peu lâche d’Ecole de Paris. Ilssont là, en petites touches. Onsent bien qu’ils ne règnent passur cette collection comme surd’autres, que l’affection va plutôt
à un Othon Friesz, qui se rangedu côté des héritiers de l’impres-sionnisme, quelque part entreMarquet et Dufy, mais en toutcas du côté de la couleur. Quant àl’abstraction, elle est résuméetout entière par un lumineuxJosef Albers de 1971. Un choixsolaire, et unique, qui vaut
presque comme un manifeste.La commissaire de l’exposition,Marina Ferretti Bocquillon, éga-lement directrice du Musée desimpressionnismes à Giverny, ter-mine cette présentation sur unenote pourtant un peu inquiétante.En quatre pastels virtuoses, SamSzafran nous fait plonger dans devertigineux escaliers, trous noirsde la mémoire. Cet artiste de lagénération de Léonard Gianaddaa fait son entrée dans les jardinset dans la collection de la Fonda-tion il y a quelques années.Encore un point commun entrecette collection privée et son hôtemartignerain... VR
et volupté...LUMIÈRE ET LES BONHEURS SIMPLES
Raoul Dufy, Terrasse à Nice, gouache, 1940, 50,2 x 66,4 cm. © 2010, PROLITTE-
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2010 ·2011
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DÉCEMBRE
Me 1er – Lékombinaqueneau d’après Raymond Queneau – Humour et légèreté
Ma 7 – Richard III de Shakespeare – Grand classique
Me 22 – Barber Shop Quartet – Humour musical
JANVIER
Ve 14 –Ophélie Gaillard et l’ensemble Pulcinella –Musique baroque
Je 20 –Un dimanche indécis dans la vie d’Anna de Jacques Lassalle
Me 26 –Pimpinone et La Serva padrona -Opéra de Lausanne
FÉVRIER
Je 3 – Elles par Jean-Jacques Vanier – Humour tendre
Di 6 – Les Musiciens de Brême – opéra pour enfants –Hors abo
Ve 11 – 4 Secrets de et par Julien Labigne –Magie et mentalisme
Je 17 – Trio Smetana – Musique de chambre
Je 24 –Hamelin de Juan Mayorga
MARS
Me 2 –Christophe Alévêque est super rebelle
Je 24 –Chaque homme est une race de Mia Couto
Me 30 –Motobécane de et avec Bernard Crombey – Emotion
AVRIL
Ma 5 –Harold et Maude de Colin Higgins – Classique contemporain
Ma 12 – Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée de Musset
Me 20 – Le Mec de la tombe d’à côté de Katarina Mazetti
MAI
Ma 3 –Kafka sur le rivage de Haruki Murakami
Di 15 –Guerra par Pippo Delbono àMonthey
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TToouuss lleess mmaattiinnss dduu mmoonnddeePIERRE BONNARD, LE NABI À L’ACCENT DU MIDI, FAIT DE L’INTIMITÉ UN SUJET PUBLIC
Pierre Bonnard (1867-1947)fait partie du groupe des Nabis,formé à partir de 1888 autour
de Paul Sérusier, EdouardVuillard, Maurice Denis ouencore Félix Vallotton. Ces pein-tres sont subjugués par l’œuvre deGauguin, ils découvrent avecenthousiasme l’art japonais ets’intéressent aux philosophiesorientales. Un peu par dérision, ilsreçoivent alors ce surnom denabis, d’un nom hébreu qui veutdire prophète, illuminé. Bonnardsera quant à lui le nabi japonard...Maurice Denis, le plus littéraire,publie cette définition du jeunemouvement en 1890: «Se rappe-ler qu’un tableau, avant d’être uncheval de bataille, une femme nueou une quelconque anecdote, estessentiellement une surface planerecouverte de couleurs en un cer-tain ordre assemblées.»Jeune jusriste, Pierre Bonnard
abandonne vite sa carrière admi-nistrative pour se consacrer à lapeinture. Il privilégie des sujetsintimes, des intérieurs, des nus.De lui, le public retient surtout sesfenêtres ouvertes sur un jardinbaigné de lumière.On connaît moins peut-être sonhumour et son intérêt pour la viecitadine, son admiration pourDegas, dont il partage le goûtpour l’imprévu et les cadragesdécentrés. Il faut en effet se sou-venir que la photographie fait sonentrée dans la culture visuelle. Bonnard peint en 1894 des «Per-sonnages dans la rue» qui s’inspi-rent des compositions de Degas etde ses propres flâneries dans
Paris, aux alentours de la placeClichy. «La Terrasse de la Roulotte à Ver-nonnet», dite aussi «Coup desoleil», a été peinte dans «LaRoulotte», une maison que Bon-nard occupe entre 1912 et 1938,sur la rive droite de la Seine.Située à l’écart du village, la mai-son est ouverte sur la nature etentourée d’un jardin à la végéta-tion dense. Ses maisons, celle-cipuis celle qu’il achète au Cannet,deviennent un thème récurrent desa peinture.Comme les impressionnistes,Bonnard est attiré par l’eau et sesreflets. Comme Signac, il aimenaviguer. En 1929, il est à Arca-
chon, où il peint peut-être «LaRade» avec sa pinasse, la barquecaractéristique des ostréiculteurs. «La Marine» rappelle le coup defoudre du peintre pour le Midi. En1926, il achète une maison auCannet, Le Bosquet. Entouréed’un jardin, la maison s’ouvre surles collines de l’Estérel et laMéditerranée. Bonnard s’y fixedéfinitivement en 1938 et meurtau Cannet en 1947. «La Marine»réduit l’anecdote à l’essentiel. Lesdeux silhouettes sont à peineidentifiables, la lumière est le vraisujet du tableau. Certains cri-tiques ont vu dans les composi-tions tardives de Bonnard unesource d’inspiration de JacksonPollock et du lyrisme abstraitaméricain. La Fondation PierreGianadda lui a consacré unerétrospective en 1999.
VR(avec le catalogue de l’exposition)
■ Pierre Bonnard, La Marine, Cannes, 1931, huile sur toile, 56 x 70 cm. MAURICE
AESCHIMANN
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Paul Signac (1863-1935) faitclairement partie des coups defoudre de ce collectionneur.
Par la suite, il a développé desensembles cohérents: «J’aimeparticulièrement constituer unesérie, par exemple celle de portsde France de Signac, ou les illus-trations peintes par Van Dongenpour illustrer une édition d’«A larecherche du temps perdu» deProust.» La série des ports deFrance (1929-1931), évoquée ici,est une commande de GastonLévy, mécène de l’artiste, créa-teur de la chaîne de magasinsMonoprix. A ce moment, Signacpréférait l’aquarelle à la peintureà l’huile pour peindre les sitesmarins ou fluviaux qu’il affec-tionnait.L’«Avant du Tub (Opus 176)» est
bien antérieur. En 1888, PaulSignac est un des jeunes protago-nistes de l’impressionnisme dit«scientifique», avec Seurat etPissarro. Il peint souvent lesbords de la Seine, Asnières ouClichy. Pour cette toile, Signac aadopté le point de vue du plaisan-cier, en se situant à bord de sonpropre bateau, «Le Tub». L’ar-tiste regarde en direction de larive gauche du fleuve et décrit lalumière diffuse d’un jour gris. Onaperçoit la nouvelle banlieued’Asnières, dédiée aux loisirsnautiques. Au fond, dans l’axe du
voilier, apparaît la pointe de l’îlede la Grande Jatte, un lieu impor-tant pour la génération de PaulSignac. C’est en effet là que sonami Georges Seurat (1859-1891)peint entre 1884 et 1886 «Undimanche après-midi à l’île de laGrande Jatte», véritable mani-feste pointilliste. Tout commeSeurat, Signac s’appuie sur desthéories scientifiques nouvelles.Pour «Saint-Briac. Les balises.Opus 210», également présentédans cette exposition, Signacreproduit avec précision un pay-sage réel, tout en utilisant la théo-
rie des couleurs et des lignes dumathématicien Charles Henri,auteur d’une «Introduction à uneesthétique scientifique». Le pein-tre simplifie et géométrise sacomposition, exécutée à toutespetites touches de couleurs. Cettetoile est très proche de l’universraffiné, presque abstrait, de Seu-rat. La Fondation Pierre Gianaddaavait consacré une exposition àPaul Signac en 2003. Plusieursdes œuvres réunies à Martignycet hiver, dont l’aquarelle «LesCyprès de Sainte-Anne» et cettehuile «Avant du Tub», avaient étéprésentées pour la première foisau public à cette occasion.
VR
SSignac, histoires d’eauxLLEE PPEEIINNTTRREE QQUUII AAIIMMAAIITT LLEESS SSCCIIEENNCCEESS......
Paul Signac, Avant du Tub (Opus 176), 1888, h/t, 45 x 65 cm. © 2010, PROLIT-
TERIS, ZURICH
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Maximilien Luce (1858-1941)a longtemps été un proche amide Paul Signac. En 1889,
Signac et Luce passent plusieurssemaines ensemble à Herblay,sur les rives de la Seine, à pein-dre sur le motif. L’année sui-vante, Signac invite son ami Lucesur son «Tub» et les toiles peintescôte à côte reflètent cette proxi-mité esthétique. Camille Pissarro,leur aîné, est installé non loin,dans le village d’Eragny. Tous lestrois explorent les possibilités dudivisionnisme, testant de nou-veaux effets optiques en juxtapo-sant couleurs primaires et cou-leurs secondaires par petitestouches. Pissarro et Luce partagent lespréoccupations du mondeouvrier. Après la répression de laCommune, Luce est même briè-vement emprisonné. Par la suite,
il collabore à des publicationsd’inspiration anarchiste, il peintles batailles ouvrières des révol-tes syndicales, dénonce le sortdes poilus pendant la guerre de14-18. Les toiles présentées àMartigny montrent une autrefacette de son œuvre, le paysa-giste intéressé par la modernité,l’industrialisation, la vie urbaine.On trouvera ainsi des vues deParis ou de Londres, ou un pay-sage très avant-gardiste de Saint-Tropez. Paris est la ville natale deMaximilien Luce. Parmi les dixtoiles qu’il présente au Salon desindépendants en 1890, il choisitplusieurs vues du «Pont Neuf»,avec la foule grouillant sur lesquais. Luce aime les vues noctur-
nes, le crépuscule du soir, lesbecs de gaz allumés dans la nuit,toujours cet intérêt pour lamodernité... Son ami le poèteLéon-Paul Fargue se souvient,des décennies après l’avoir vu,d’un «carré de nuit...: un pontsur la Seine vu de biais qu’unelongue file de réverbères en volde grues marquetait de traversesrousses...»Le «Port de Saint-Tropez» estpeint lors d’un séjour chez PaulSignac en 1893. La luminositédes vues tropéziennes contrasteavec les paysages londoniens queLuce vient de fixer sur la toile.La critique est bonne lorsqueLuce présente ces nouveauxtableaux au salon des Indépen-
dants la même année. FélixFénéon a ces mots amusés: «Trèsépatantes les tartines de Luce.On est d’abord dans le Midi: lesoleil tombe en plein; si ça conti-nue, la mer va bouillir commeune soupe.» Cette toile du «Portde Saint-Tropez» a d’abordappartenu à Olivier Sainsère,avocat, politicien et collection-neur à l’œil sûr qui s’est intéresséà Monet, Seurat, Bonnard, Gau-guin, Pissarro, Signac, etc. Elleest réapparue sur le marché en2008.Maximilien Luce est très présentdans la collection présentée à laFondation P. Gianadda, avec unelarge sélection de toiles, telles«Le Café» (1892), le «Port deSaint-Tropez» (1893) ou une«Vue de Londres» (1893), un desnocturnes chers à l’artiste.
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SSoouuss llee ssoolleeiill eexxaacctteemmeennttMMAAXXIIMMIILLIIEENN LLUUCCEE,, PPRROOCCHHEE AAMMII DDEE PPAAUULL SSIIGGNNAACC,, DDOONNNNEE DDEESS CCOOUULLEEUURRSS ÀÀ LLAA VVIIEE MMOODDEERRNNEE
Maximilien Luce, Le Port de Saint-Tropez, 1893, 73 x 91 cm. MAURICE
AESCHIMANN
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Commencée avec les impres-sionnistes, la collection s’estpeu à peu centrée sur des œu-
vres produites entre 1890 et 1940environ. Dans un entretien publiédans le catalogue, le collection-neur revient sur cette évolution:«Avec le temps mon goût s’estprécisé ou développé. Au début,j’appréciais surtout l’impression-nisme puis, avec Signac, j’ai pri-vilégié des œuvres plus lumineu-ses, plus colorées et me suissurtout intéressé au postimpres-sionnisme. A partir des années2000, j’ai décidé de compléter lacollection avec Signac, Luce etles autres peintres néo-impres-sionnistes, mais aussi leurscontemporains du groupe desnabis et en particulier MauriceDenis.»
Maurice Denis (1870-1943) estremarquablement représenté dansla collection, avec trois versions,sur six, du «Mystère catholique»,et «Avril les Anémones», consi-déré par Marina Ferretti Boc-quillon comme un «chef-d’œuvreabsolu». Maurice Denis rencontre très tôtPaul Sérusier qui lui transmet sonenthousiasme pour Paul Gau-guin, rencontré en Bretagne. Trèsvite, Denis, Sérusier, Bonnardforment le groupe des Nabis. Le jeune Maurice Denis partageavec ses camarades son goût pourle Japon et le symbolisme. Il sepassionne ensuite pour l’art de la
première Renaissance italienne,en particulier pour Fra Angelicoqui répond à sa recherche de sim-plification de la ligne et son inté-rêt pour le spirituel. Il fait un pre-mier voyage en Italie en 1897,séjourne à Rome l’année suivanteet reçoit sa première commanded’art religieux en 1899, un décorpour une chapelle au Vésinet.Son œuvre comportera par lasuite un grand nombre de compo-sitions religieuses. En 1919, ilfonde les Ateliers d’art sacré avecGeorges Desvallières et vingt ansplus tard, il publie son «Histoirede l’art religieux». Dans «Avril (Les anémones)»,
Maurice Denis propose une ver-sion de la forêt de Saint-Ger-main-en-Laye s’éloignant à plu-sieurs titres de celle de ses aînés.Contrairement aux impression-nistes, Maurice Denis racontevolontiers des «histoires» dansses tableaux. Il joue avec les réfé-rences à la religion, à la mytholo-gie, à la littérature, à la poésie,etc. Cette composition puise dansla mythologie grecque - Ané-mone est la nymphe dont s’épritZéphyr - dans la littérature latine- «Les Métamorphoses» d’Ovide- et dans un symbolisme issu dela tradition iconographique chré-tienne. Le tableau a appartenu audécor du Palais Stoclet à Bruxel-les.
EEcclloossiioonn dd’’uunn aarrtt nnoouuvveeaauuMMAAUURRIICCEE DDEENNIISS,, PPUURREETTÉÉ DDEE LLAA LLIIGGNNEE EETT PPUURREETTÉÉ DDEESS SSEENNTTIIMMEENNTTSS
Maurice Denis, Avril (Les anémones), huile sur toile, 1891, 65 x 78 cm.© 2010, PROLITTERIS, ZURICH
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«Je pense qu’un collection-neur n’arrête jamais de cher-cher, je dirais qu’aujourd’hui
après ces années de quête je mesuis assagi et j’essaye surtout decompléter la représentation del’œuvre d’un peintre, je continued’avoir envie de réaliser desensembles, des séries comme cel-les de Signac ou de Van Dongen.Je fais la même chose maintenantavec Sam Szafran ou Albers...»Dans cette collection de maîtressurtout impressionnistes et néo-impressionnistes, Sam Szafranest le seul artiste né au XXe siè-cle. Né en 1934 dans une familled’émigrés juifs polonais, SamSzafran perd son père au débutde la guerre. Il est caché chez despaysans, puis trouve refuge chezdes républicains espagnols dans
le Lot. A la fin de la guerre, il faitpartie des enfants regroupés enSuisse par la Croix-Rouge. Ilséjourne quelque temps àFrauenfeld, puis rejoint sa mèreet sa sœur qui embarquent pourl’Australie. Il revient seul enFrance en 1951 et s’inscrit àl’atelier de la Grande Chaumière.Dans les années 1950, il sedécouvre une passion pour lejazz, forge des amitiés fortes avecdes sculpteurs (Ipoustéguy, Dela-haye, les Giacometti, etc.) ettente brièvement l’aventure del’abstraction. Il se lie avec Rio-pelle, Yves Klein, Tinguely. En1960, l’artiste reçoit une boîte de
pastels. Il abandonne la peintureà l’huile. La Galerie Claude Ber-nard à Paris le soutient depuis ledébut des années 1970. L’artiste travaille volontiers parséries. Après les «Choux», quimarquent ses débuts au pasteldans les années 1960, c’est avecles «Ateliers» et les «Imprime-ries» qu’il va prendre sa véri-table ampleur. Une quinzaine d’œuvres composent la série«L’imprimerie Bellini» de 1972.Szafran y multiplie les points devue. Chaque pastel constitue unfragment de l’espace réel del’imprimerie. La composition,très savante, tourne autour d’un
axe central, la poutre rouge, tan-dis que le toit et les structuresmétalliques convergent. Szafrantravaille à partir de polaroïds, iljoue avec les points de fuite et laperspective. Cette architecturefinit par ressembler à celle d’unecathédrale. Comme MauriceDenis, Sam Szafran spiritualisele quotidien.Trois autres pastels plus récents(«Escalier», 2000 et 2002,«Feuillage», 2006) présententd’autres variations sur le thèmede la perception, spatiale ou sen-sorielle. La série des escaliers,entreprise dès 1973, a désormaisfait place à celle des feuillages.L’artiste y laisse libre cours à songoût pour une luxuriance dedétails, pour le fantastique et lerêve. VR
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Sam Szafran, Escalier, pastel sur papier, 2002, 65 x 80 cm. MAURICE AESCHIMANN
© 2010, PROLITTERIS, ZURICH
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LES GARDIENS DU PARADISCultures du mondedu 5.6 au 14.8© (détails) Le Gentil Garçon-Georges de Sonneville, film A la recherche du peintre oublié de Guy Milliard - Michel Bovisi - Marc Dozier
PPRROOCCHHAAIINN SSUUPPPPLLÉÉMMEENNTTDDEE LLAA FFOONNDDAATTIIOONNPPIIEERRRREE GGIIAANNAADDDDAA
JJUUIINN 22001111
Claude Monet au Musée Marmottanet dans les collections suisses17 juin - 20 novembre 2011
Vers 1900, on se déplace avec des
voitures tirées par des chevaux ou
dans des trains à vapeur, on rêve
de voyager en ballon zeppelin, le cinéma
vient d’être inventé et le téléphone fait son
apparition dans les bureaux... Les peintres
aussi aiment la modernité. L’invention de la
peinture à l’huile en tube vers 1850 leur
permet d’aller peindre en plein air. Ils pei-
gnent directement les paysages qu’ils ont
sous les yeux, dans la lumière du soleil
comme l’a fait Alfred Sisley, un peintre
amoureux du ciel. C’est la naissance de
l’impressionnisme...
Le pastel est une technique de dessin
qui utilise des petits bâtons moulés
dans un mélange de pigments de
couleurs et de colle (qu’on appelle aussi
liant). Déjà connu au XVe siècle quand le
papier fait son apparition, l’art du pastel
revient à la mode à l’époque des impres-
sionnistes. C’est facile à transporter, com-
mercialisé par des marchands de couleurs,
les peintres n’ont plus besoin de les fabri-
quer et peuvent les glisser dans leur besace
quand ils vont peindre en plein air «sur le
motif». Berthe Morisot, mais aussi Edgar
Degas ou Henri de Toulouse-Lautrec ont
été de grands pastellistes.
Pierre-Auguste Renoir, un peintre
impressionniste dont tu peux voir
une jolie «Gabrielle» peinte à
l’huile, aimait aussi l’aquarelle. Cette tech-
nique de peinture sur papier permet de don-
ner de la transparence, de la légèreté et une
impression de lumière quand l’aquarelliste
laisse apparaître le blanc du papier. Pour
toutes ces qualités, l’aquarelle a eu beau-
coup de succès à partir des impressionnis-
tes. Il faut dire aussi que le peintre pouvait
emporter ses couleurs dans une boîte, ce
qui est pratique quand on travaille en plein
air. Il suffit ensuite de trouver un peu d’eau
et le tour est joué. VR
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1. Alfred Sisley, «La Prairie», 1880.
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2. Paul Signac, «La Place des Licesà Saint-Tropez», 1905.
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3. Berthe Morisod, «Le piano», 1888.
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A toi de faire la différence: l’huile, l’aquarelle, le pastel.
Redonne à chaque œuvre sa technique.
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DDUUNNCCAANN PPHHIILLLLIIPPSS CCRROOYYAAIITT QQUUEE LL’’AARRTT AA LLEE PPOOUUVVOOIIRR DD’’EEMMBBEELLLLIIRR LLAA VVIIEE..
La vie et l’œuvre de ClaudeMonet apparaissent comme unsymbole incontesté du mouve-
ment impressionniste. En 1874,la Société anonyme des peintres,sculpteurs et graveurs organise,dans l’atelier du photographeNadar, une exposition quiregroupe des artistes désireux des’éloigner des salons officiels.Les visiteurs découvrent un genrede peinture nouvelle: une compo-sition inhabituelle, une couleurclaire, appliquée de façon géné-reuse et spontanée et des sujetsqui appartiennent au monde duquotidien. Un journaliste du Cha-rivari, Louis Leroy, inspiré par letableau de Monet «Impression,soleil levant», invente le néolo-gisme «impressionniste». Lepublic l’adopte pour remplacer le
nom d’«intransigeant» donné àces peintres auparavant. Né involontairement d’un tableau de Monet, l’impressionnismedevient le titre d’un des mouve-ments les plus célèbres de l’his-toire de l’art.
AVEC LE MUSÉE MARMOTTAN
La Fondation pourra bénéficier deprêts du Musée Marmottan et detableaux provenant de musées etde collections particulières suis-ses. Situé dans le beau quartier dela Muette, le Musée Marmottan
est connu pour ses célèbres toiles impressionnistes.Ancien pavillon de chasse du ducde Valmy, ledit musée est acquisen 1882 par Jules Marmottan.Son fils Paul en fait sa demeure etl’agrandit d’un pavillon de chassedestiné à recevoir des objets d’art.A sa mort en 1932, il lègue à l’A-cadémie des beaux-arts l’ensem-ble de ses collections ainsi queson hôtel particulier. Le MuséeMarmottan naît en 1934 dans cebel hôtel particulier du XIXe siè-cle avec un ensemble exception-
nel de chefs-d’œuvre du PremierEmpire. En 1957, le Musée Mar-mottan bénéficie d’une donationde la collection de VictorineDonop de Monchy, héritée de sonpère le docteur Georges de Bellio,médecin de Monet, un des pre-miers amateurs de la peintureimpressionniste. En 1966, MichelMonet, fils du peintre, lègue lestableaux reçus de son père auMusée Marmottan qui devientainsi le musée de la plus impor-tante collection au monde d’œuv-res de Claude Monet.
UNE SI LONGUE VIE
Né à Paris en 1840, ClaudeMonet passe sa jeunesse auHavre où sa famille s’installequelque cinq ans plus tard. LaSeine se jette dans la mer au
MMonet, de Marmottan GGRANDE EXPOSITION D’ÉTÉ À LA FONDATION PIERRE
■ Claude Monet, Le Pont japonais, 1918, huile sur toile100 x 200. Musée
Marmottan, Paris, France/Giraudon/The Bridgeman Art Library
Havre et explique la passion deMonet pour ce fleuve si souventprésent dans son œuvre. Trèsjeune, le futur peintre caricatureles Havrais et collecte ainsi sespremiers petits sous. EugèneBoudin pratique son art au Havreet emmène un jour Monet pein-dre dans la campagne. Une véri-table révélation pour le futurimpressionniste qui déclare plustard: «Ce fut comme un voile quise déchire; j’avais saisi ce quepouvait être la peinture; par leseul exemple de cet artiste éprisde son art et d’indépendance, madestinée de peindre étaitouverte.» A Paris en 1859, il tra-vaille à l’Académie suisse et yrencontre Pissarro. Après son ser-vice militaire en Algérie où ilreçoit «des impressions de
lumière et de couleur qui conte-naient le germe de mes recher-ches à venir», il rentre au Havre,y retrouve Boudin et le Hollan-dais Jongking, lui aussi pas-sionné de paysagisme en pleinair, surtout de transparenceatmosphérique. De retour à Paris,en 1862, il fréquente l’atelier deCharles Gleyre et se lie d’amitiéavec Renoir, Sisley, Bazille, aveclesquels Monet partage les ten-dances naturalistes et antiacadé-miques. Ensemble ils vont tra-vailler sur le motif dans la forêtde Fontainebleau. Monet et ses
amis exposent au Salon de 1868et sont mal acceptés par la cri-tique officielle et le public. En1870, la guerre franco-prussienneéclate, après la défaite de Sedan,Monet avec Pissarro se réfugientà Londres. Les œuvres de Turneret de Constable vont marquer lesdeux exilés. Monet rentre à Parisen 1871 en passant par la Hol-lande. Les reflets des rivières dece pays comme ceux de laTamise, irisés par une lumièrerampante, provoquent une fasci-nation pour le futur peintre desnymphéas.
La même année il s’installe àArgenteuil, village au bord de laSeine non loin de Paris, connupour ses régates. C’est le débutd’une décennie productive etd’une technique nouvelle. Ilexclut les couleurs locales enfaveur des complémentaires etles ombres deviennent couleursanimées par la lumière. La sur-face picturale de ces toiles atteintun dynamisme joyeux grâce à depetites touches fragmentéesposées en virgule, accolées lesunes aux autres. Cette modula-tion des couleurs détermine lesformes et l’espace et se prêtebien pour décrire les aspectsmouvants de la nature, le scin-tillement de l’eau des rivières, le
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aux collections suissesGIANADDA DU 17 JUIN AU 20 NOVEMBRE 2011
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frémissement des feuillages dansle soleil. Il fixe le caractère éphé-mère de la nature sans l’immobi-liser mais en lui donnant uneréalité poétique. En 1874, c’est lebaptême du mouvement impres-sionniste, dont la deuxième expo-sition se tient chez Durand-Ruelen 1876. A partir de 1878, il s’établit à
Vétheuil, où s’éteint son épouseCamille Doncieux, l’année sui-vante, à l’âge de 32 ans. Deuxfils étaient nés de cette union,Jean et Michel. Ce village luiinspire de nombreuses toiles danslesquelles il saisit les variationsdu temps: le brouillard matinal,les paysages hivernaux dans les-quels il décrit le deuil de lanature. Rejoint par Alice Hoschedé,
épouse de son premier mécèneruiné Ernest, Monet avec ses filset les six enfants de sa compagnehabitent deux ans à Poissy de1881 à 1883. Il participe à la sep-tième exposition des impression-nistes en 1882 et en 1883 unerétrospective se tient chezDurand-Ruel avec 56 tableaux. Cette même année Monet décou-vre Giverny, village entre l’Ile-de-France et la Normandie, où ilse fixe avec sa famille jusqu’à samort. Au début, Monet voyagebeaucoup: avec Renoir sur la
Côte d’Azur et en Italie, en Hol-lande, à Londres. Il expose àBruxelles en 1886, ainsi qu’àNew York, grâce à Durand-Ruel.En 1889, la galerie Georges Petitréunit Monet-Rodin, un événe-ment qui fait date dans l’histoirede l’art. Des séjours en Norvège,Venise et dans la Creuse ponc-tuent encore la vie de cet artisteerrant. A partir de l’automne 1890, lepeintre transforme sa propriété etacquiert quelques terrains avoisi-nants. Le jardin potager devient
une vallée de pivoines, de lys,d’iris, géré par cinq jardiniers. Ilse passionne pour cet espace, ilaménage un «jardin d’eau» agré-menté d’un pont japonais, proba-blement inspiré par son impor-tante collection d’estampesjaponaises comprenant des œu-vres de Hokusai et de Hiroshige.Nous en exposerons une cin-quantaine prêtée par la FondationClaude Monet de Giverny. Lesnymphéas envahissent la surfacede l’eau. Depuis 1895, son jardindevient sa grande source d’inspi-rations «... tout à coup j’ai eu larévélation des féeries de mon jar-din. J’ai pris ma palette... depuisce temps je n’ai guère eu d’au-tres modèles.» A partir de 1906, le thème desnymphéas se révèle presque
Claude Monet, Nymphéas, 1903, huile sur toile 73 x 92. Musée Marmottan,
Paris, France/Giraudon/The Bridgeman Art Library
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exclusif. De ces visions végéta-les, où l’eau affleure, le peintrepousse l’impressionnisme à uneexpression quasi abstraite. En 1911, survient le décès d’Alice Hoschedé, sa deuxièmefemme depuis 1892. Le patriarche de Giverny décèdeà l’âge de 86 ans en 1926.
LA POÉSIE DU QUOTIDIEN
Monet peint pendant plus desoixante ans et à l’aube de sa vie,il porte un jugement sur son tra-vail et déclare: «... ma seulevertu, c’est d’avoir peint directe-ment d’après nature, en essayantde transcrire les impressions queproduisaient sur moi les change-ments les plus fugaces.» Il trouvela plupart de ses sujets dans lavallée de la Seine, tel «La Seine à
Argenteuil, 1874» (Kunstmu-seum Bern, Legat Robert Vatter).Son intérêt pour les paysages etl’eau ne se démentira jamais,même loin de son pays, à Lon-dres, «Le parlement. Reflets surla Tamise, 1899-1901» (MuséeMarmottan Monet, Paris). LeParlement dont il peint les effetsarchitecturaux atteste de ce nou-vel urbanisme de Londrescomme les récentes réalisationsdu baron Hausmann à Paris. L’é-tude de l’irisation de l’eau et deses multiples miroitements trou-vent son apothéose dans les
«Nymphéas, 1903» (Musée Mar-mottan Monet, Paris) et dans «LePont japonais, 1918» (MuséeMarmottan Monet, Paris). A partl’eau et son spectacle sans cesserenouvelé, Monet est un hommede son temps, il rend aussi hom-mage par huit vues de la gareSaint-Lazare, antichambre detous les départs vers les banlieuesà la mode, vers sa chère Norman-die, vers Londres... «Le pont del’Europe Gare Saint-Lazare,1877» (Musée MarmottanMonet, Paris), restitue toute unepoétique de la vie moderne. Dans
le traitement rapide de la fumée,on retrouve la technique instanta-née du peintre impressionniste.Les jeux de la vapeur soulignentles structures métalliques dupont. L’exposition Claude Monet de laFondation, grâce à des prêts pres-tigieux, offrira au public unvoyage où la réalité est recompo-sée à partir de la lumière àlaquelle l’artiste fait subir desvariations infinies. Une invitationà l’étude de la nature, des paysa-ges, de l’urbanisme dans un soucide capter le réel dans ses appa-rences les plus fugitives. Un véri-table hymne à la lumière et à lacouleur.
Antoinette de Wolff-SimonettaFondation Pierre Gianadda
Claude Monet, Londres. Le Parlement. Reflets, 1899-1901, huilesur toile 81 x 92 cm. Musée Marmottan Monet, Paris. Musée Marmottan, Paris,
France/Giraudon/The Bridgeman Art Library
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Longtemps menaçants, lesglaciers sont fragiles et leurrecul semble inéluctable. Elé-
ments du paysage et objetsd’étude, ils occupent égalementune place de choix dans l’imagi-naire. La Médiathèque Valais -Martigny leur consacre unegrande exposition, jusqu’au 25 septembre 2011, tous les joursde 10 à 18 heures.A thématique spectaculaire, scé-nographie ambitieuse. A l’occa-sion de l’exposition, l’espace dela Médiathèque Valais - Martignya été entièrement réaménagé. Levisiteur est invité à entrer dansune grotte glaciaire et à se laisserguider dans un labyrinthe quidonne à voir les différentes facet-tes du glacier: légendes etcroyances, découvertes scienti-fiques, début du tourisme, etc.
Photographies, gravures, peintu-res, affiches, films, images en3D, et créations contemporainesmettent en scène les glaciers, de1840 à nos jours.Du glacier du Rhône au massifdu Mont-Blanc, l’exposition s’ar-ticule autour de comparaisons.Des vues actuelles, réalisées parHilaire Dumoulin, sont mises enregard des plus anciennes photo-graphies alpines. Mieux que delongs discours, elles donnent lamesure du déclin de ces géants.Le thème des glaciers est à la foisun sujet d’actualité et un élémentcentral de l’histoire culturelle des
régions alpines. Une expositionne peut prétendre en faire le tour.Pour compléter encore le tourd’horizon, de nombreuses mani-festations sont organisées. Ellespermettront d’approfondir l’unou l’autre aspect de la probléma-tique des glaciers: enjeux envi-ronnementaux et climatiques,évolution des connaissances,mais aussi films de fiction etdocumentaires, spectacle musicalet visuel tous publics. Renseigne-ments et programme complet surwww.mediatheque.ch La conservation et la mise envaleur du patrimoine valaisan
audiovisuel et imprimé sont unedes missions principales de laMédiathèque Valais. Une telleexposition est l’occasion de pré-senter une partie de ce patri-moine, en l’occurrence une sélec-tion d’affiches reflétant lesdébuts de l’industrie touristiqueen Valais. La numérisation cons-titue une opportunité supplémen-taire de diffuser le patrimoineconservé à la MédiathèqueValais. Cette technologie offre aupublic la possibilité d’écouter desenregistrements sonores, devisualiser des photos, des films etde lire des textes anciens en ver-sion intégrale. La consultation enligne se déroule sur www.media-theque.ch
Anne MichellodRomaine Valterio Barras
GGlaciersUNE EXPOSITION DE LA MÉDIATHÈQUE VALAIS JUSQU’AU 25 SEPTEMBRE 2011
■ Le glacier d’Aletsch. DR
En médaillon à gauche: glacier du Trient, 1891, par OscarNicollier, MÉDIATHÈQUE VALAIS - MARTIGNY, en médaillon à droite: le mêmeen 2009 par Hilaire Dumoulin. H. DUMOULIN.
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Au sud-ouest de la villeantique de Forum Claudii Val-lensium, en périphérie du cen-
tre urbain, à proximité de la Fon-dation Pierre Gianadda,s’étendent des thermes publicsédifiés au IIe siècle de notre ère.En 1974, avant le terrassement del’actuelle rue du Forum, cet éta-blissement a pu être fouillé surune surface d’environ 600 m2,alors que son corps principaldevait occuper au moins 1850 m2,sans compter plusieurs annexes.D’importants sondages entreprisen 1991 dans le secteur ouest dece complexe, à l’emplacementprévu d’une partie des garagessouterrains de la Résidence duForum, ont en effet permis depréciser la largeur du corps debâtiment et de repérer quelques
murs de clôture construits en plu-sieurs étapes, délimitant unenclos de forme irrégulière,contre lesquels quelques dépen-dances semblent avoir été édi-fiées (fig. A). Parmi les partiesdégagées, on relève, dans l’anglesud, le vaste local de chauffe C(fig. B), avec ses foyers (praefur-nia) en molasse qui alimentaienten air chaud le sous-sol de plu-sieurs salles: le caldarium B, lasalle D, le tepidarium E avec sonbassin F, particulièrement bienconservé. Au nord-ouest, un autre
local de chauffe TC, qui, dans undeuxième temps, s’ouvrait direc-tement sur la cour située à l’inté-rieur de l’enclos, possède égale-ment un ou plusieurs foyers pouralimenter en air chaud le sous-soldes salles de cette partie des ther-mes. Au moins sept grandes sal-les étaient pourvues d’une telleinstallation (hypocauste): A, B,D, E (y compris son bassinannexe F), H, TB et M (cette der-nière sur une partie seulement desa surface). La plus spacieuseactuellement reconnue, A, cou-
vrait une surface de quelque131,50 m2. Rien ne permet d’af-firmer que des bassins ont étéaménagés dans ses annexes sud-ouest et nord-ouest. A côté desimpressionnants blocs demolasse des praefurnia de la sallede chauffe C, ces thermes possè-dent deux particularités insignes:deux bassins de modestes dimen-sions aménagés au sein de l’hy-pocauste du caldarium B (dansses angles sud et est, profonds de56, respectivement 78 cm) et lahauteur (1,62 m) des pilettes (fig.C et D). Cette hauteur exception-nelle – on ne connaît pas d’autreexemple – est due au fait que lesbassins sont aménagés dans l’é-paisseur de la structure de l’hy-pocauste, alors que, générale-ment, le fond des bassins des
■
MISE EN VALEUR D’UNE PARTIE DU TEPIDARIUM DES THERMES PUBLICS
AActualité arc
Martigny: Plan des thermes publics du sud-ouest (fouilles 1974-1991). En F,le bassin du tepidarium.B. La salle de chauffe C avec ses foyers en blocs de molasse lors des fouillesde 1974. Au centre de la photographie, le tepidarium D.C. Le caldarium B lors des fouilles de 1974.
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thermes se situe au même niveauque le sol du reste de la salle,dont ils sont séparés par desmurets que le baigneur devaitenjamber. Ici, le fond des bassins,chauffé par dessous et reposantpar conséquent sur des pilettes,se situe à un peu moins d’unmètre, respectivement à quelque75 cm au-dessous du sol de lasalle, ce qui explique la hauteurinhabituelle des pilettes sur les-quelles ce dernier repose. Lasalle G, non chauffée, possède unbassin dans son angle est: cedevait être le frigidarium. Lasalle M, quant à elle, pouvait êtreune salle de réception, un audi-toire, et les petits locaux I, K et L(ce dernier pourvu apparemmentd’un bassin non chauffé) des sal-les de massage, des vestiaires,
voire des «salons privés». Aucunespace ne peut être identifiécomme étuve (sudatio). Demême, l’emplacement de lapalestre demeure inconnu. Au début des années 1980, lorsde la création du parking de laFondation Pierre Gianadda, unespace correspondant à l’exten-sion du bassin du tepidarium, entrès bon état de conservation (fig.E), construit au sud-est contre lafaçade des thermes, avait étéréservé, dans l’attente d’une pos-sible mise en valeur sous un abriprotecteur.
Trente ans après, à l’initiative deLéonard Gianadda, qui a trouvéle financement de sa construc-tion, un pavillon est en cours deréalisation (fig. F). Ce projet s’in-sère aussi dans le cadre duréaménagement de la rue duForum. Cet édifice, conçu parl’architecte John Chabbey, abri-tera les vestiges du bassin etd’une partie de la salle du tepida-rium proprement dit, qui serontainsi protégés des intempéries.On y présentera également, sousforme de copies, les bustes deCésar et de l’empereur Claude I,
les «pères fondateurs» de l’his-toire martigneraine. Lieu de ren-contre et d’informations consacréà l’archéologie martigneraine, onpourra y lire également le textede César concernant la batailled’Octodure (57 avant J.-C.), enversion originale et en traduc-tions, et se renseigner sur les dif-férentes visites archéologiquesproposées: Musée et jardins de laFondation Pierre Gianadda,Mithraeum, Amphithéâtre, Mai-son du Génie domestique, Pro-menade archéologique avec Cal-darium des thermes du forum etCave romaine, Domus Minervaet Caveau archéologique de l’église paroissiale (premièrecathédrale du Valais).
François WibléArchéologue cantonal
DE LA VILLE ANTIQUE DE MARTIGNY, LES THERMES DU SUD-OUEST
rchéologique
D. Reconstitution de l’angle sud du caldarium B des thermes publics du sud-ouest.E. Le secteur dégagé en 1974 du bassin du tepidarium.F. Le chantier actuel lors des «portes ouvertes» du 27 octobre 2010.
08.10.2010 – 01.05.2011Papiers peints, poésie des mursLes collections du Musée national suisse
MUSÉE NATIONALSUISSE.
Château de Prangins.
Musée national suisse. | Château de Prangins. |T. +41 (0)22 994 88 90 | www.papierspeints.ch | Ma – Di 10.00 – 17.00
Notre référence: construction de la
Fondation Pierre Gianadda Martigny
Rue des Planches 11 - 1920 Martigny
Tél. 027 722 22 26Fax 027 722 02 06
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Bulletin à détacher et à retourner à la Fondation Pierre Gianadda, 1920 Martigny - Suisse
PROCHAINES EXPOSITIONS
PROCHAINS CONCERTS
10 décembre 2010 – 13 juin 2011
DE RENOIR À SAM SZAFRANPARCOURS D'UN COLLECTIONNEUR
tous les jours de 10 h. à 18 h.
Mardi 5 avril 2011 à 20 heures
VIKTORIA MULLOVA, violonGIOVANNI ANTONINI, directionKAMMERORCHESTER BASEL
Schubert et Beethoven
Mercredi 16 mars 2011 à 20 heures
OLIVIER CAVÉ, piano
Clementi, Beethoven, D. Scarlatti,Granados, Albenìz et Villa Lobos
Dimanche 12 décembre 2010 à 17 heures
CHRISTIAN ZACHARIAS, directionMARC PANTILLON, pianoORCHESTRE DE CHAMBRE DE LAUSANNE
Prokofiev, Poulenc et Bizet
Vendredi 25 février 2011 à 20 heures
MICHEL CORBOZ, directionENSEMBLE VOCAL DE LAUSANNELES CORNETS NOIRS
Monteverdi
Jeudi 14 avril 2011 à 20 heures
JOSHUA BELL, violonSAM HAYWOOD, piano
Brahms, Schubert et Grieg
Prix des places de concerts: Fr. 30.– à Fr. 120.–
Renseignements: Fondation Pierre Gianadda, 1920 MartignyTéléphone: 027 722 39 78 – Fax: 027 722 52 85 – www.gianadda.ch
Louis et Mireille-Louise Morand
17 juin – 20 novembre 2011
CLAUDE MONETAU MUSÉE MARMOTTANET DANS LES COLLECTIONS SUISSES
tous les jours de 9 h. à 19 h.
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Le Musée et Chiens du Saint-Bernard, Fondation Bernard etCaroline de Watteville pré-
sente un voyage au cœur desAlpes. Le musée vous invite àvenir découvrir ses expositionstemporaires et son espace perma-nent consacré à l’hospice et aucol du Grand-Saint-Bernard et àses chiens, au travers d’unemuséographie moderne etludique. Situé dans un ancienarsenal militaire qui jouxte l’am-phithéâtre romain, le muséeabrite des œuvres d’art, destableaux du XIXe ainsi que dessculptures de l’école de Brienz. Réalisés spécialement pour lemusée, deux films sont égale-ment projetés. «François le pèle-rin» dévoile des scènes de sauve-tage par des saint-bernards et demagnifiques vues des Alpes.
«Attachez vos ceintures» est undialogue entre un saint-bernard etun berger allemand sur leurvision du sauvetage en hélicop-tère.Vous pourrez également admirer,photographier et caresser leslégendaires chiens saint-ber-nards. Ceux-ci peuvent s’ébattrelibrement dans un parc arboré.Vous y trouverez aussi le chenilet l’espace réservé aux soins deschiens.La Fondation Bernard et Carolinede Watteville propose égalementdeux espaces dédiés aux exposi-
tions temporaires. Les exposi-tions consacrées aux «Masquesde l’Himalaya» et aux «Masquesdu Lötschental et autres masquessuisses» peuvent y être admiréesjusqu’au début de l’année 2011.Offrant un parallèle entre les cul-tures suisse et himalayenne, ellesont l’honneur d’être reconnuespar la Commission suisse de l’UNESCO comme contributionà l’année internationale du rap-prochement des cultures. L’exposition «Masques de l’Hi-malaya» suscite l’intérêt en pro-posant des masques aussi fasci-
nants que mystérieux, à l’imagedes divinités ou démons présen-tés. L’exposition «Masques duLötschental et autres masquessuisses» fascine les petits commeles grands. Avec leurs expres-sions effrayantes mais magni-fiques, les masques frappent parleur présence à tel point qu’on lesimagine volontiers prendre vie. Au cours de l’année 2011, d’au-tres expositions temporairesseront proposées. Vous pourreznotamment admirer une nouvelleexposition d’art inuit. Nous vousinvitons à consulter régulière-ment notre site internet pour plusde renseignements et à nous ren-dre visite.
Musée et Chiensdu Saint-Bernard, Fondation Bernard et
Caroline de Watteville
Une muséographie ludique pour une promenade dans lesAlpes et dans quelques autres cultures de montagne. DR
LLes Alpes au cœur du mondeVVENEZ DÉCOUVRIR NOS CÉLÈBRES CHIENS SAINT-BERNARDS ET NOS EXPOSITIONS TEMPORAIRES.
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