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Ce document est la propriété exclusive de bico saraki ([email protected]) - 26 Octobre 2009 à 13:20

Gousset Jean-Pierre - Lire Et Realiser Les Plans de Maisons de Plain Pied

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Lire_et_realiser_les_plans cours genie civil livre importanat

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    Apprendre en dessinantLapproche oprationnelle de lapprentissage de la lecture deplans et de la conception en 2D et 3D ne se limite pas d-tailler les fonctionnalits des commandes des logiciels de CAO-DAO, mais explique comment les utiliser pour dessiner lesplans, les coupes, les faades, et gnrer les perspectives etles vues en volume de la maison. Chaque projet propose plu-sieurs variantes pour que le lecteur puisse faire voluer sonprojet en fonction de ses propres contraintes techniques etarchitecturales, et inclut les quipements utilisant des ner-gies renouvelables tels que la pompe chaleur, les capteurssolaires, le chauffe-eau solaire, les tuiles photovoltaques, etc.

    qui sadresse louvrage ?Louvrage sadresse aux particuliers dsirant mieux compren-dre ou produire des plans de maisons ainsi quaux tudiantsen formation initiale ou continue qui souhaitent aborder laconception de plans et matriser les logiciels de CAO-DAO. Les fichiers de plans peuvent aussi tre remploys pour dau-tres ralisations personnelles ; la bibliothque dlments four-nie laide ncessaire llaboration des dessins.

    Jean-Pierre Gousset estprofesseur de gnie civil. Il est aussi lauteur du module Mtr du CD-Rom Anabase, ditions SEBTP, et du Mtr, CAO-DAO avecAutocad et tude de prix(avec J.-C. Capdebielle et R. Pralat), ditions Eyrolles (2007).

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    Cet ouvrage prsente des projets de maisons individuelles qui vous permettront de

    matriser les techniques de reprsentation, de lecture et dinterprtation des plans

    darchitecture ncessaires la construction dune maison de la prsentation du

    terrain la demande de permis de construire. Au fur et mesure que vous progres-

    serez dans la lecture de louvrage, vous pourrez visualiser le rsultat de votre appren-

    tissage travers lvolution de la reprsentation tridimensionnelle dune maison.

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    Vous pouvez aussi consulter, Lire et raliser les plans de maisons tage du mme auteur,ditions Eyrolles (2007).

    Les fichiers des plans sont disponibles sur le site des ditions Eyrolles(www.editions-eyrolles.com).

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    Du mme auteur

    Lire et raliser les plans de maisons tage, 2007.

    Avec J.-C. CAPDEBIELLE ET R. PRALAT, Le Mtr, CAO-DAO avec Autocad, tude de prix, 2004, 2e tirage.

    Jean-Pierre Gousset est aussi lauteur du module Mtr du CD-Rom Anabase, SEBTP.Anabase est une mthode de calcul des prix dans le btiment prsente sur CD-Rom. Il sagit dun outil de formation et non dun logiciel de devis de facturation. Il comprend trois modules : le mtr, ltude de prix et les outils de calcul.

    Chez le mme diteur

    M. RICCIO, AutoCAD 3D pour larchitecture, conception dune maison et de son mobilier, 2006.

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    Le code de la proprit intellectuelle du 1er juillet 1992 interdit en effet expressment la photocopie usage collectif sans autorisation des ayants droit. Or, cette pratique sest gnralise notamment dans les tablissements denseignement, provoquant une baisse brutale des achats de livres, au point que la possibilit mme pour les auteurs de crer des uvres nouvelles et de les faire diter correctement est aujourdhui menace.

    En application de la loi du 11 mars 1957, il est interdit de reproduire intgralement ou partiellement le prsent ouvrage, sur quelque support que ce soit, sans autorisation de lditeur ou du Centre Franais dExploitation du Droit de Copie, 20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris. Groupe Eyrolles, 2007, ISBN : 978-2-212-11718-9

    DITIONS EYROLLES61, bd Saint-Germain75240 Paris Cedex 05

    www.editions-eyrolles.com

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    Remerciements .............................................................................................. VIIAvant-propos ................................................................................................... IX

    Sommaire

    Projet Cte AtlantiqueLire et raliser les plansChapitre 1 Les plans de situation, du lotissement, du terrain .......................................... 5

    Chapitre 2 La vue en plan du rez-de-chausse ....................................................... 17

    Chapitre 3 La coupe verticale AA .................................................. 57

    Chapitre 4 Les faades et les perspectives ............................ 105

    Chapitre 5 Le plan de masse et le profi l .................................... 125

    Chapitre 6 La demande de permis de construire .............................................. 133

    Chapitre 7 Les variantes ...................................................................... 141

    Lire et raliser les plansChapitre 1 Le plan du terrain avec Autocad ............................. 155

    Chapitre 2 La vue en plan avec Autocad ................................... 165

    Chapitre 3 Les coupes verticales avec Autocad ..................................................................... 185

    Chapitre 4 Les faades ......................................................................... 203

    Chapitre 5 Le plan de masse et le profi l .................................... 217

    Chapitre 6 Les variantes ...................................................................... 225

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    Projet LanguedocLire et raliser les plansChapitre 1 Lire les plans du permis de construire ............................................... 235

    Lire et raliser les plansChapitre 1 Raliser les plans du permis de construire ............................................... 273

    Projet SavignyLire et raliser les plansChapitre 1 Lire les plans du permis de construire ............................................... 301

    Lire et raliser les plansChapitre 1 Raliser les plans avec Revit Building ......................................................... 331

    Interface Autocad ......................................................................................... 343Interface Revit Building ........................................................................... 345Une maison pour mieux vivre ............................................................ 348Index ........................................................................................................................ 351

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    CAO, DAOArchicad : www.abvent.comAutocad, Autodesk, Revit : www.autodesk.frMiTek : www.mii.com/franceNemetschek : www.nemetschek.frProgistik : www.progistik.comSema : www.sema-soft.com

    Bureaux dtudes, matrise duvreIAD Acquigy : www.iad-bat.com (symboles Autocad)ID btiment : [email protected] : [email protected]

    OrganismesAgence de lenvironnement et de la matrise de lnergie (Ademe) : www2.ademe.frAgence nationale de lhabitat (Anah) : www.anah.frAssociation franaise de normalisation (Afnor) : www.afnor.org

    Association Haute Qualit environnementale : www.assohqe.orgCentre scientifique et technique du btiment (CSTB) : www.cstb.frCentre dtudes et de recherches de lindustriedu bton (Cerib) : www.cerib.comFdration de lindustrie du bton (FIB) : www.fib.orgGuichet des formulaires : www2.equipement.gouv.fr/formulairesInstitut gographique national : www.ign.frOrdre des architectes : www.architectes.orgOrdre des gomtres experts : www.geometre-expert.frPromotelec : www.promotelec.comUrbanisme : www.urbanisme.equipement.gouv.fr

    Diverswww.ideesmaison.comwww.le-bois.comwww.netbois.com

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    Avant-propos

    Quel est le but de cet ouvrage ?

    Les trois projets originaux des maisons de plain-pied permet-tent dapprhender les notions fondamentales et pratiques du dessin technique en 2D et 3D. Ces projets associent les systmes constructifs et les matriaux afin de prsenter un large choix de solutions techniques pour apprendre lire et raliser les plans avec des logiciels de CAO-DAO.Lauteur sest attach montrer les corrlations imposes par les choix techniques et esthtiques de la construc-tion. Les lments dun mme projet interfrent entre eux : la pose de volets roulants ou de volets battants a une incidence sur le choix des linteaux, au mme titre que le prolongement dune toiture ou lintgration dun plan-cher chauffant entranent des modifications sur dautres composants du bti.Afin de le prsenter dans sa globalit, chaque projet est expliqu du plan du terrain jusquau permis de construire. Lapproche raliste de lapprentissage la conception en 2D-3D ne se limite donc pas dtailler le fonctionnement des commandes, mais explique comment les utiliser pour dessiner le plan du terrain, la vue en plan, les coupes verti-cales, les faades, les perspectives, etc.Au fur et mesure que vous avancerez dans la lecture de louvrage, vous pourrez visualiser le rsultat de votre appren-tissage travers lvolution de la reprsentation tridimen-sionnelle dune maison.

    Comment est-il structur ?Cet ouvrage propose trois projets respectivement intituls Cte Atlantique, Languedoc et Savigny. Chaque projet est structur en deux parties. La premire partie porte sur lapprentissage et la comprhension de la lecture de plans, et la seconde partie, rsolument pratique et didactique, concerne sur la ralisation des plans avec Autocad ou Revit Building pour apprendre dessiner laide dun outil de CAO-DAO. Lire les plans explique la mise en uvre des choix

    constructifs (agencement, matriaux employs, etc.) et leur reprsentation graphique dans tous les plans nces-saires au dossier du permis de construire : les plans de situation, du lotissement et du terrain, la vue en plan du rez-de-chausse, la coupe verticale, les faades et les perspectives, le plan de masse et le profil, et le volet paysager.

    Raliser les plans propose une chronologie de rali-sation des plans et des lments du dossier du permis de construire partir dun fichier habituellement dress par le gomtre. Ce fichier permet une mise en situation concrte pour dbuter avec les logiciels Autocad ou Revit Building, partir de certains objets dj mis en place lors de son ouverture dans une bibliothque.

    Chaque projet est assorti de plusieurs variantes de construction pour transformer ou agrandir le projet de base. Avec une vue en plan et une coupe verticale quasi-ment identiques, lauteur suggre plusieurs alternatives

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    pour personnaliser laspect extrieur (les ouvertures, la couverture, la cration dune terrasse) ou les disposi-tions constructives de la maison (le plancher bas sur vide sanitaire, les quipements techniques). Ces exemples de modifications peuvent bien sr tre appliqus dautres projets. Raliser les plans montre comment agencer les diffrents lments en respectant les contraintes techni-ques, conomiques, esthtiques du btiment.Ce volet dapprentissage avec loutil informatique conforte les acquis de la lecture mis en place dans la premire partie de chaque projet, et apporte la possibilit de rinvestir ces acquis dans son propre projet de construction.

    Le dveloppement durable lheure actuelle, la prise en compte du dveloppement durable apparat comme une donne incontournable dans le secteur du btiment, qui compte parmi les secteurs conomiques les plus gros consommateurs en nergie. Il reprsente plus de 40 % des consommations nergtiques nationales, soit 660 TWh, et prs de 20 % des missions de CO2. Cela correspond une tonne dquivalent ptrole consomme, une demi-tonne de carbone et prs de deux tonnes de CO2 mises dans latmosphre par an et par habitant1. Un des objectifs du dveloppement durable dans le domaine du chauffage est de produire le maximum dnergie secondaire (chaleur et lectricit, voire les deux conjointement) partir du minimum dnergie primaire (les nergies fossiles) avec le moins de transport et de rejets nocifs possibles.Lauteur a mis laccent sur lintgration des nergies locales, peu polluantes ou renouvelables, dans les systmes de

    production de chaleur pour le chauffage travers le choix des quipements nergtiques : la pompe chaleur, les capteurs solaires, le chauffe-eau solaire, les tuiles photovoltaques, etc. Ces quipements, en pleine expansion, permettent de concevoir des btiments nergie positive. Ils produisent donc plus dnergie quils nen consomment.

    qui sadresse-t-il ?Louvrage concerne les particuliers dsirant comprendre et ou produire leurs plans de maisons ainsi que les tudiants en formation initiale ou continue pour aborder les logiciels et la lecture de plan de faon concrte sur des projets dtaills.

    Fichiers tlchargerLes fichiers de base des plans sont disponibles sur le site des ditions Eyrolles www.editions-eyrolles.com. Il suffit de vous rendre sur la page de la fiche de louvrage. Tapez le numro ISBN (978-2-212-11718-9) dans la zone de recherche et cliquez sur OK.Une fois sur cette fiche, rendez-vous dans la section Complments (dans la colonne de droite) et cliquez sur le lien. Pour chaque plan, vous pouvez tlcharger le fichier au format dwg.

    Un autre tome du mme auteur est consacr aux plans de maison tage, ditions Eyrolles (2007).

    1 Source Ademe (www.ademe.fr).

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    Fig. 1

    Intgration et agrandissement du plan de masse dans le plan de lotissement

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    IntroductionPour entreprendre une construction, quelle que soit sa destination, usage dhabitation ou autre (hangar, serre, etc.), il faut un terrain dont les caractristiques influenceront considrablement le projet prvu.

    Paramtres du terrain Dispositions prvoir

    Constructible pour le projet souhait Demande dun certifi cat durbanisme1, la lgislation ne permettant pas de construire nimporte quoi et nimporte o.

    Superfi cie Surface de plancher constructible (coeffi cient doccupation des sols, COS, ou densit de construction calcule proportionnellement la SHON, surface hors uvre nette).Parcelle borne (surface relle) ou contenance cadastrale.

    Prix en /m Budget prvisionnel global (terrain + construction + frais divers).

    Connexions aux rseaux (eau, lectricit, etc., assainissement)

    Pour un terrain viabilis, les rseaux sont proximit, mais les branchements (raccordements des coffrets la construction) sont toujours la charge du propritaire.

    Orientation, donne par le nord2 Position des pices jour et des pices nuit .

    Dclivit, fi gure par les courbes de niveau Volume des terrassements, chemin daccs.

    Nature du sol, prsence deau, nappe phratique Natures des fondations, des planchers (plus-value non ngligeable pour un sol de qualit mdiocre).

    Accs Travaux de dbroussaillage, de busage (franchissement de foss, de talus).

    Servitude et contraintes diverses Droit de passage, proximit dun site class.

    Cette liste nest pas limitative et les contraintes indi-ques ne sont pas inconciliables, mais sont prendre en compte dans le budget et llaboration du projet.

    1 Pour des renseignements complmentaires (volution de lenvironnement, zones inondables, routes, etc.), se rapprocher de la mairie o est dpos le PLU, plan local durbanisme, ou le POS, plan doccupation des sols.

    2 Le nord est une simplification pour ce document car il existe plusieurs nord : le nord gographique, le nord magntique dont la direction varie, et le nord Lambert.

    Chapitre

    1 Les plans de situation,du lotissement,du terrain

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    Lire et raliser les plans

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    Plan de situationArt. R. 421-2 1 du Code de lurbanisme.Il indique : la localisation du terrain dans la commune, les voies de desserte et le nord.

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    Fig. 2

    Plan de situation

    Ce plan est tabli une chelle comprise entre 1/5 000 (1 cm pour 5 000 cm, soit 1 cm pour 50 m) et 1/25 000 (soit 1 cm pour 250 m, ou 4 cm pour 1 km).Un agrandissement de ce plan prcise les dtails du terrain (voiries, rseaux, dimensions, etc.). Les premires informations sont fournies par le cadastre. Cest un inventaire de la proprit foncire, consultable la mairie ou au centre des impts fonciers, compos : de documents graphiques (plan cadastral) pour situer, reprsenter et reprer les diffrentes parcelles, et de pices

    crites (matrice cadastrale) pour identifi er les propri-taires avec mention de la section, de la contenance en are et centiare (1 are = 100 m, 1 ha = 100 a = 10 000 m), de lusage de la parcelle, etc.

    La contenance est une aire approximative issue du cadastre, contrai-

    rement la surface qui est relle lorsqu'elle est dtermine par un

    gomtre, suite un bornage.

    Lchelle dagrandissement varie de 1/2 000 (1 cm pour 2 000 cm, ce qui revient 1 cm sur le plan pour 20 m sur le terrain) 1/500 (1 cm pour 500 cm, ce qui revient 1 cm pour 5 m).Cet agrandissement, dsign par plan du terrain ou plan de masse , est ncessaire pour dposer : un certifi cat durbanisme, terrain constructible et adapt au projet, et un permis de construire, pour dmarrer la ralisation de la construction.Selon lobjet de la demande, les informations mention-nes sur ce plan sont diffrentes.

    Certificat durbanismeArt. L. 410-1 et R. 410-1 R. 410-24 du Code de lurbanisme1.

    Objet Il existe deux types de certificat durbanisme. Le premier type rpond la question connatre le droit de lurba-nisme applicable au terrain . Il renseigne sur : les dispositions durbanisme (par exemple, les rgles

    dun plan local durbanisme) ;

    1 Extrait du site du ministre des Transports, de lquipement, du tourisme et de la mer.

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    Chapitre 1 Les plans de situation, du lotissement, du terrain

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    les limitations administratives au droit de proprit (par exemple, une zone de protection des Monuments historiques) ;

    le rgime des taxes et des participations durba-nisme ;

    ltat des quipements publics (voies et rseaux) exis-tants ou prvus qui desservent ou desserviront ce terrain (art. L. 410-1 alina 1 et R. 410-12 du Code de lurbanisme).

    Le second type de certificat durbanisme reprend les informations ci-dessus et prcise en plus si le terrain concern peut tre utilis ou non pour la ralisation de lopration que vous projetez (art. L. 410-1 alina 2 du Code de lurbanisme).Sil dclare que le terrain peut tre utilis pour la rali-sation de cette opration, il indique les formalits accomplir pralablement au dpt dune demande dutilisation ou doccupation du sol (art. R. 410-14 alina 2 du Code de lurbanisme), comme un permis de construire. Si le terrain ne peut pas tre utilis pour la ralisation de lopration projete, ce certificat dur-banisme vous indique les dispositions qui sy opposent (art. R. 410-15 du Code de lurba nisme).

    Dossier fournirLe dossier rassemble les pices suivantes : le plan de situation, le plan du terrain tabli une chelle comprise entre 1/500 et 1/5 000 avec mention des dimensions des cts du terrain et de la voirie de desserte, lemplacement des btiments existants, et un formulaire complter dune ou deux pages selon le type de certifi cat durbanisme demand.

    Ce dossier est transmettre en quatre exemplaires la mairie de la commune dans laquelle est situ le terrain. Il est soit envoy par pli recommand avec accus de

    rception, soit dpos la mairie, et lagent municipal qui rceptionne le dossier fournit un reu. Dans le cas dune demande de certificat durbanisme destin connatre les possibilits de raliser une opration, des exemplaires supplmentaires du dossier peuvent vous tre demands durant son instruction afin de permettre la consultation des services, personnes publiques et commissions concerns par cette demande.

    Fig. 3

    Exemple dextrait de plan cadastral

    Validit compter de la rception du dossier, lautorit comp-tente dispose dun dlai de deux mois pour dlivrer le certificat durbanisme (art. R. 410-9 du Code de lurbanisme). Si le demandeur nest pas propritaire du terrain concern, une copie du certificat durbanisme sera adresse au propritaire du terrain (art. R. 410-9 du Code de lurbanisme).

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    La dure de validit du certificat durbanisme est dun an. Ce dlai peut tre major pour le certificat durbanisme relatif une opration dtermine, mais ne peut tre suprieur 18 mois (art. R. 410-14 alina 4 du Code de lurbanisme). Il peut tre prorog pour une priode dune anne renouvelable aussi longtemps que les pres-criptions durbanisme, les servitudes dutilit publique, le rgime des taxes et des participations durbanisme applicables au terrain nont pas volu. Pour proroger un certificat, il faut tablir une demande de prorogation sur papier libre, adresser en deux exemplaires soit par pli recommand avec accus de rception, soit par dpt en mairie contre dcharge, au maire de la commune o le terrain se situe. La demande doit tre prsente au moins deux mois avant lexpiration du dlai de validit du certificat durbanisme proroger. Si le projet est situ dans un lotissement, cette dmarche est dj faite.

    Plans du lotissementPlan parcellaireLa cration dun lotissement est aussi soumise une autorisation de lotir avec constitution dun dossier compos des documents suivants : une note exposant les objectifs poursuivis par lop-

    ration, un plan de situation tabli une chelle comprise

    entre 1/5 000 et 1/25 000, un plan de l'tat actuel du terrain lotir et de

    ses abords une chelle comprise entre 1/100 et 1/500,

    un plan une chelle comprise entre 1/100 et 1/500 dfi nissant la composition du projet et faisant appa-ratre la rpartition de la voirie et des lots,

    un formulaire.

    Fig. 4

    Bornage et dcoupage des lots

    Informations gnrales du lotissement :

    N de section, AS dans cet exemple, pour le reprage sur les feuilles cadastrales de la commune

    Lieu-dit, N des parcelles et contenance cadastrale1

    Voirie daccs au lotissement et voirie desservant les lots

    Orientation

    Bornes chaque extrmit des segments

    N des lots, surface et cotes primtriques (cotation des cts) de chaque lot

    1 La contenance cadastrale est une aire approximative. Le gomtre, en plantant les bornes, fixe les limites prcises de la parcelle et calcule la surface relle. Cette surface est ramene lhorizontale, sans tenir compte de la pente du terrain.

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    Chapitre 1 Les plans de situation, du lotissement, du terrain

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    Un rglement de lotissement, ou un cahier des charges, accompagne ces plans et fixe certaines contraintes : alignement, distances par rapport aux limites, etc.

    Plan des rseauxChaque lot est viabilis avec un rseau dalimentation et un rseau dvacuation.

    Le rseau dalimentation Adduction deau potable (AEP) y compris regard pour

    compteur ; lectricit, tlphone y compris coffrets de branchement ; Gaz, rseau cbl (selon la localit).En rgle gnrale, tous ces rseaux sont dans une seule tran-che, dite tranche commune, avec une rglementation despacement, de profondeur, de grillage avertisseur.

    Le rseau dvacuation EU, eaux uses (cuisine, salle de bains, lave-linge, WC,

    etc.), pour traitement dans une station dpuration ;

    EP, eaux pluviales, pour rcuprer et acheminer au minimum les eaux de la voirie, et selon la confi guration celles des diffrents lots, vers un bassin ou dversoir dorage. Ce lieu de stockage permet de limiter le ruis-sellement en vacuant leau aprs les grosses averses.

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    Fig. 6

    Dtails dlments de jonction

    1. chambre de tirage ou de tlcommunication, 2. bouche cl (vanne darrt situe dans le domaine public) pour lAEP, 3. grillages avertisseurs (rouge : lectricit, bleu : eau potable, jaune : gaz)

    Fig. 5

    Tranche commune (eau, lectricit, gaz, grillages avertisseurs, etc.) en cours de ralisation

    Fig. 7

    Regards de visite pour EU et EP

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    France Telecom

    Fig. 9

    1. rseau lectricit avec coffrets,

    2. rseau tlcommunication avec chambre de tirage,

    3. rseau eau potable avec bouches cl,

    4. rseau eau potable avec compteur eau,

    5. rseau eaux pluviales avec regard (EP) 300,

    6. rseau eaux uses avec plaques (EU) 200,

    7. rseau et regard priv tlphone,

    8. haie (mitoyenne pour cet exemple)

    Fig. 10

    1. borne OGE (Ordre des gomtres experts),

    2. lampadaire,

    3. poteau lectrique,

    4. regard,

    5. regard avaloir,

    6. indications du regard du rseau dgout T 80.05 : tampon (plaque de fonte du regard de visite) 80.05 NGF.1

    FE 79.15 : fil deau (niveau du point bas dcoulement de leau dans la canalisa-tion) 79.15 NGF.

    1 NGF : Niveau gnral de la France.

    Tous ces lments sont symboliss sur le plan des rseaux du lotissement. Leurs reprsentations sur des calques diffrents permet un affichage des objets tris selon les besoins : destinataires des plans, travaux effectuer, etc.

    Fig. 8

    Plan partiel des rseaux

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    Chapitre 1 Les plans de situation, du lotissement, du terrain

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    Plan topographique la reprsentation des limites des parcelles, il convient dajouter les lments naturels (arbres, ruisseau, etc.), et artifi ciels (routes, btiments) conventionnels, ainsi que : les courbes de niveau (ensemble des points de mme

    altitude). Plus ces courbes sont rapproches et plus le relief est accident ;

    les coordonnes Lambert1 en X et Y et son quadrillage associ (diffrent du corroyage), tous les 50 m dans cet exemple.

    Plan du terrainAu stade de la conception du lotissement, le projet de construction du btiment est rarement avanc. Ltape suivante est la conception du projet et son implantation dans le plan de masse afin de prvoir les raccordements et dposer le permis de construire. Voil pourquoi il y a deux types de plan de masse : un plan de masse de lexistant nomm aussi plan du terrain, et un plan de masse avec le projet pour le permis de construire.

    1 La terre, modlise selon une ellipsode, ne peut pas tre projete sur un plan sans dformations des distances. En 1772, J.-H. Lambert proposa une mthode de pro jection conique conforme utilise aujourdhui pour positionner les points levs. Le quadrillage du systme Lambert national dfinit quatre zones : Lambert I, II, III et IV.

    Fig. 11

    Rseau public dassainissement, systme sparatif

    1. rseau EP, 2. regard de visite, 3. avaloir (rcupration des EP), 4. Y de branchement, 5. rseau EU, 6. raccordement au rseau EU

    par piquage,7. tabouret (dans le domaine priv

    ou public) pour raccordement au rseau public. Dans certains cas, un siphon disconnecteur est pos en amont du tabouret,

    8. vacuation EU de la construction prive,

    9. proprit prive, 10. chausse,11. mur de clture, 12. trottoir, 13. bordure de trottoir

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    Fig. 13

    Reprsentation de la voirie et des rseaux divers (VRD)

    Fig. 12

    Coordonnes Lambert, quadrillage, courbes de niveau

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    Chapitre 1 Les plans de situation, du lotissement, du terrain

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    Fig. 1

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    Plan com

    plet du lotissement

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    Fig. 16

    Dtails des points de raccordement

    de la parcelle au rseau

    1. bordure de trottoir, 2. bouche cl,

    3. plaque du regard de visite (gout),

    4. coffret lectrique, 5. regard pour compteur

    AEP, 6. regard tlphone

    Fig. 15

    Plan de masse avec les limites de constructibilit

    Plan de masse de lexistant tabli une chelle comprise entre 1/500 et 1/5 000, si possible au format A4, celui-ci doit comporter : les rfrences cadastrales (section, lieu-dit, numro, contenance ou surface, nom du propritaire) ; lorien-tation ; les dimensions des cts du terrain ; la voirie de desserte ; les rseaux publics dalimentation (eau, lectricit, etc.) et dvacuation (EU et EP) lorsquils existent ; et lemplacement des btiments existants.

    Plan de masse destin au permis de construire Art. R. 421-2 2 du Code de lurbanisme.Compte tenu des informations y inscrire, il nest ralis dfinitivement qu la fin du projet. Une tude plus dtaille est propose au chapitre 5 Le plan de masse et le profil , p. 125.

    La conception du projet est un compromis entre le cahier des charges1, lenvironnement et le plan de masse. Le matre duvre est obligatoirement un architecte pour les projets dune surface hors uvre nette suprieure 170 m. Il guide le client (matre douvrage) parfois ds llaboration du cahier des charges, conoit le projet pour le permis de construire, et, selon la mission, coordonne et contrle les travaux jusqu la rception.

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    1 Le cahier des charges recense les souhaits et les contraintes du matre douvrage (le client) : nombre, destination, surface et orientation des pices ; de plain-pied ou avec plusieurs niveaux : sous-sol, tage(s) ; budget : enveloppe globale, type de prestations, choix des matriaux, etc. ; quipements techniques : choix entre un faible cot dachat mais avec des frais dexploitation importants (chauffage, etc.), et un investissement dans

    des techniques performantes amorties par une rduction substantielle des dpenses de fonctionnement ; dlais : cot du loyer en cours dans lattente du dmnagement.

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    Fig. 17

    Plan de masse pour le permis de construire

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    Fig. 1

    Vue en plan du rez-de-chausse du pavillon Cte Atlantique

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    IntroductionLa vue en plan est une coupe horizontale situe conven-tionnellement 1 m au-dessus du sol fini du niveau choisi (et au-dessus des appuis de fentre, sils sont trop hauts, afin que toutes les ouvertures soient coupes). Dans le cas des combles amnageables, le plan de coupe est positionn 1,30 m au-dessus du plancher fini.

    Cette vue permet de visualiser et de dfinir la desti-nation, lagencement et les dimensions des diffrentes pices (nom, surface) ces caractristiques, lies lorientation et au plan de masse et associes dautres contraintes comme le budget, sont exprimes dans le cahier des charges (fig. 2). La coupe montre aussi la circulation dans la construction, les ouvertures, lam-nagement intrieur, etc., ainsi que les caractristiques simplifies de quelques matriaux employs (entire-ment dfinis dans le CCTP1).

    Sa reprsentation obit partiellement aux rgles du dessin technique2 car lchelle courante, 1/50 (2 cm pour 1 m),

    Fig. 2

    Exemple de mise en situation avec options dorientation3

    ne permet pas le dessin normalis de tous les lments.Par exemple, les dtails de menuiserie, dlectricit et de chauffage ne peuvent tre intgralement dessins. Ils sont donc symboliss. Pour dfinir ces dtails, il faut choisir une chelle plus grande : chelle 1/204 ou chelle 1/2, voire chelle 1/1 aux dimensions relles de lobjet.

    1 CCTP : cahier des clauses techniques particulires.2 Norme NF P02-001.3 Lorientation des pices conditionne le confort au quotidien. De prfrence, orientation des pices de jour au sud, sud-ouest et des pices de nuit au

    nord, nord-est. Lannexe Une maison pour vivre mieux (Ademe) apporte un complment dinformations (p. 349)4 1/20 signifie que 1 cm sur le dessin reprsente 20 cm en rel, 1/20 = 5/100 soit 5 cm par mtre.

    Chapitre

    2La vue en plan du rez-de-chausse

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    Lire et raliser les plans

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    Pour reprsenter ou pour imprimer une construction une chelle donne, il faut multiplier la cote relle par lchelle 1/50 (ou 0.02 car 1/50 = 2/100).

    Exemple : la longueur relle de 15.60 m lchelle 1/50 ou 0.02 est reprsente par un segment de 15.60 m 0.02 = 0.312 m = 31.2 cm.

    Mme si la mesure sur un plan permet de trouver des cotes, cest une technique viter car lerreur de lecture est proportionnelle lchelle : une erreur de lecture de 1 mm sur le plan une chelle de 1/100 induit une erreur de 1 mm 100 = 100 mm, soit 10 cm. Cette erreur sadditionne aux dformations produites lors des reproductions.

    Si on cherche la dimension dessine = dimension relle chelle. Si on cherche la dimension relle = dimension dessine / chelle. Dans tous les cas, il faut exprimer la dimension relle et la dimension dessine dans la mme unit.

    Principe

    Imaginer la construction en trois dimensions

    Fig. 3

    Reprsentation volumique de la construction

    Positionner le plan de coupe horizontal 1 m du sol finiCe plan dfinit deux espaces : un espace compris entre lobservateur et le plan de coupe et un espace situ au-del du plan de coupe par rapport lobservateur (fig. 4 et 5).

    Diffrentes formes de reprsentation dune chelle

    Une fraction : 1/50 signifie quune unit sur le dessin reprsente 50 units de la construction raliser (1 mm pour 50 mm ou 1 cm pour 50 cm). Pour ne

    pas modifier la fraction, on peut multiplier le numrateur et le dnominateur par 2. Elle devient 2/100, une autre expression de lchelle qui signifie 2 cm

    par mtre.

    Un nombre dcimal : 0.02 signifie quune dimension relle de la construction raliser est multiplie par 0.02 pour tre reprsente ou imprime sur

    une feuille.

    Une expression de 2 cm par mtre indique une correspondance de 2 cm sur le dessin pour 1 m en ralit.

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    Chapitre 2 La vue en plan du rez-de-chausse

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    1 Les diffrents traits (paisseur et type) ont une signification : se reporter la norme NF P 02-001.

    Fig. 4

    Visualisation des quatre premires tapes du principe

    Supprimer les lments situs au-dessus de ce plan de coupe

    Reprsenter les lments restants1

    Pour respecter les principes du dessin technique, il faut distinguer : les lments coups par ce plan (murs, cloisons, baies, etc.) reprsenter en trait continu renforc (plume dune paisseur de 0.5 ou 0.7 mm) ; les lments vus situs en arrire du plan de coupe (appuis de fentre, seuils, sanitaire, mobilier, etc.) reprsenter en trait continu fort (plume de 0.3 ou 0.35 mm) ; les lments cachs situs en arrire du plan de coupe (fondations, rseaux pour les alimentations et vacuations, etc.) reprsenter en trait interrompu fort (plume de 0.3 ou 0.35 mm).Pour trois raisons, la pratique diffre lgrement. Tout dabord, les menuiseries, constitues dlments de petites dimensions compares celles du btiment, avec des zones la fois coupes et en arrire du plan de coupe, reprsentes en trait renforc ou en trait fort, rendraient les dtails illisibles. Elles sont donc repr-

    sentes en trait fin. Deuximement, les ouvertures pratiques dans la maonnerie pour le passage des personnes, de la lumire, etc. qui associent la menuiserie avec des lments de maonnerie (tableaux, appuis, seuils, encombrement nces-saire aux ouvrants pour reprsenter laire balaye par les vantaux) gn-rent trop de traits pour une repr-sentation exhaustive. Elles sont donc schmatises. Troisimement, la reprsentation des lments cachs

    (rseaux, fondations, etc.) surchargerait le plan. Sauf exception, ils ne sont pas tracs sur cette vue en plan, mais dessins sur des plans spcifiques.

    Fig. 5

    Perspective des lments reprsenter

    016-055-LIRE chap02.indd 19016-055-LIRE chap02.indd 19 13/06/07 16:19:5513/06/07 16:19:55

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    Lire et raliser les plans

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    Les lments coups par ce plan

    Fig. 6

    Reprsentation en perspective

    Parois opaques :1. mur,2. cloison

    Ouvertures ou baies :3. baie de porte,4. baie de fentre

    Complments :5. porte intrieure, 6. descente deaux pluviales (EP)

    Fig. 7

    lments strictement coups en projection

    1. mur, 2. cloison, 3. vantail, 4. volet

    Fig. 8

    lments effectivement reprsents

    1. aire balaye par les vantaux, 2. ouverture de la porte de garage au-dessus du plan de coupe

    016-055-LIRE chap02.indd 20016-055-LIRE chap02.indd 20 13/06/07 16:19:5613/06/07 16:19:56

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    Les lments situs au-del de ce plan Outre les appuis et seuils indiqus prcdemment, il faut ajouter les artes matrialisant les diffrences de niveaux (marche, escalier) et lamnagement intrieur (appareils sanitaires, mobilier, etc.).

    Fig. 9

    Amnagement intrieur partiel en perspective

    1. vier double-bac encastrer sur meuble bas, 2. cuvette WC, 3. chemine, 4. table et chaises du sjour, 5. lit une place, 6. canap trois places

    Fig. 11

    Addition des deux reprsentations prcdentes : lments coups et lments vus

    Au sens du dessin technique, la figure 11 est incom-plte car d'autres objets coups comme les gaines lec-triques, vus comme les plinthes ou cachs comme les rseaux ou les fondations, devraient y figurer.

    Fig. 10

    Amnagement intrieur en plan

    1. vier double-bac encastrer sur meuble bas,

    2. plaque de cuisson, 3. baignoire, 4. lavabo, 5. cuvette WC, 6. lit une place, 7. table de chevet, 8. table et chaises du sjour, 9. canap trois places, 10. table basse de salon, 11. chemine, 12. bureau, 13. portemanteau, 14. marche entre le porche

    et lextrieur

    016-055-LIRE chap02.indd 21016-055-LIRE chap02.indd 21 13/06/07 16:19:5713/06/07 16:19:57

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    Complter cette reprsentation tous ces lments vus, il convient dajouter certains objets situs au-dessus du plan de coupe (lignes de la couverture, conduit de fume, poutre, trappe daccs aux combles, etc.) avec des traits de nature diffrente, pour amliorer la comprhension de la construction. La cotation, qui donne les dimensions intrieures et extrieures, est aussi note, elle est parfois complte par la spcification de la nature des lments comme les revtements de sols, de murs, etc. Les murs ou les poteaux coups sont hachurs ou pochs (remplissage par une couleur). Tous ces dtails ne sont pas systmati-quement mentionns. Ils correspondent des pratiques variables selon les agences.

    1 Dautres matriaux (pierre, bton cellulaire, brique, bois, etc.) peuvent tre aussi utiliss, mais le principe de reprsentation reste identique.

    Dtails de la reprsentation des objets

    Les parois opaques

    Fig. 12

    Reprage des parois opaques

    1. mur extrieur, 2. cloison de doublage pour amliorer lisolation de la partie habitable, 3. cloison de sparation isolante entre garage (zone non chauffe) et partie habitable (zone chauffe), 4. cloison de distribution

    Les repres 1 et 2 peuvent tre renomms 1a pour mur et 1b pour

    mur isol ou doubl.

    Comme indiqu dans lintroduction, plusieurs solutions permettent la

    ralisation de ces parois. Les matriaux retenus pour ce projet sont

    dcrits ci-aprs.

    Les mursIls sont constitus de blocs de bton de gravillon creux de 20 25 50 hourds au mortier de ciment pour cet exemple1. Par dfinition, ce sont les lments porteurs du poids et des efforts : de la charpente et

    Fig. 11b

    Exemple d'objets situs au-dessus du plan de coupe

    1. dbord de couverture, 2. intersection des plans du toit, 3. arte de la poutre du porche

    016-055-LIRE chap02.indd 22016-055-LIRE chap02.indd 22 13/06/07 16:19:5913/06/07 16:19:59

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    1

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    3

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    7

    6

    du plafond suspendu ; de la couverture, y compris les charges climatiques (neige et vent) et parasismiques pour certaines rgions. Si une des caractristiques des blocs utiliss pour monter les murs est la rsistance lcra-sement, exprime en MPa1, il faut prendre en compte trois facteurs. Interviennent les matriaux utiliss pour leur fabrication : le bton de granulats courants naturels (le gravier, le sable concasss ou rouls, extraits de rivire ou de carrire), le bton de granulats artificiels (lgers de type argile expanse) ou le bton cellulaire.Leur structure interne joue aussi : des blocs pleins, des blocs perfors comportant de petites alvoles cylindri-ques ou des blocs creux comportant des alvoles rectan-gulaires. Enfin, il faut considrer leur mise en uvre : des blocs hourds avec des joints de mortier traditionnel de 1 cm environ ; des blocs colls avec des joints minces de mortier-colle ; des blocs calibrs monts sec, sans joint, mais avec des alvoles pour les blocs bancher.

    Des blocs spciaux pour linteaux, pour tableaux, pour chanages horizontaux et verticaux compltent aussi cette liste.

    1 Le pascal (Pa) est une unit de pression : une force de 1 newton sur 1 m2. Comme cette unit reprsente une pression faible, cest le MPa (mgapascal) qui est gnralement utilis. 1 MPa = 106 Pa = 106 N/m2 = 106 N/10 000 cm2 = 106 N/104 cm2 = 102 N/cm2 ou 10 kgF/cm2 Le MPa remplace le bar : 1 kgF/cm2. do 10 bars = 1 MPa et 1 bar = 0,1 MPa

    2 Le mortier de ciment est un mlange de sable 0/5, de ciment et deau. Pour un mortier btard utilis en enduit ou pour les ouvrages de couverture, le liant est constitu de ciment et de chaux.

    Fig. 13

    Maonnerie brute

    1. partie courante aveugle (sans ouverture),

    2. baie de porte-fentre, 3. baie de fentre, 4. linteau (au-dessus

    de chaque baie), 5. coffre de volet roulant

    (baie coulissante), 6. chanage horizontal, 7. allge, 8. trumeau

    Fig. 13b

    Dtail de baie de fentre

    1. chanage, 2. linteau, 3. appui de fentre

    016-055-LIRE chap02.indd 23016-055-LIRE chap02.indd 23 13/06/07 16:19:5913/06/07 16:19:59

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    Classes de rsistance des blocs

    Blocs destins tre enduits

    Blocs destins rester apparents

    Granulats courants

    Granulats lgers

    Granulats courants

    Granulats lgers

    Blocs creux B40 B60 B80L25 L40 P60 P80

    P120LP40 LP55

    Blocs pleins ou perfors

    B80 B120 B160

    L35 L45 L70

    P120 P160 P200

    LP45 LP70

    Les blocs B40 ont une rsistance lcrasement de 40 bars, soit 4 MPa donc 40 kgF/cm2.Les lettres B, L, P, LP prcisent lexpression de la classe de rsistance :B : blocs en bton de granulats courants ;L : blocs en bton de granulats lgers ;P : blocs apparents en bton de granulats courants ;LP : blocs apparents en bton de granulats lgers.

    1a

    12

    3

    1 2

    43

    Fig. 15

    Autres blocs de bton

    1. bloc perfor comportant de petites alvoles cylindriques, 2. bloc creux pour angle quelconque avec chanage vertical, 3. bloc bancher (pose sec, puis remplissage des alvoles avec du bton), 4. bloc bancher pour partie courbe

    La dimension des blocs de bton de gravillon, commu-nment appels parpaings, a pour expression largeur hauteur longueur, par exemple 20 25 50. Le premier chiffre, ici 20 cm, donne lpaisseur brute du mur ralis. En rgle gnrale, il faut ajouter un enduit extrieur denviron 2 cm (ou plus sil sagit dun enduit traditionnel en trois couches) et un doublage lorsque la paroi est isole. La hauteur des blocs, 25 ou 20 cm par exemple, influence le rendement car, mme si les grands blocs sont plus lourds, il faut quatre ranges de 25 cm pour faire une hauteur de 1 m mais cinq ranges de 20 cm. Cela reprsente un cart de 20 25 % sur le mortier et la manipulation.

    Fig. 14

    Blocs creux de bton de granulats courants

    1. bloc creux deux ranges dalvoles,

    1a. mme bloc, mais vu selon le sens de pose,

    2. bloc dangle ou de tableau, avec rservation

    pour chanage ou raidisseur vertical,

    3. bloc pour chanage horizontal, dit bloc U SE

    AC G

    F

    016-055-LIRE chap02.indd 24016-055-LIRE chap02.indd 24 13/06/07 16:20:0113/06/07 16:20:01

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    1 Autre formulation : 1/50 = 0.02, et 2 cm 0.02 = 0.04 cm = 0.4 mm.

    Fig. 16

    Dtails dun bloc de 20 x 25 x 50

    1. bloc entier, 2. bloc en coupe horizontale, 3. bloc en coupe verticale, 4. rservation pour une

    meilleure prhension lors de la pose (emplacement du pouce),

    5. alvole

    Fig. 17

    Dtails du mur du garage en coupe verticale

    1. enduit extrieur de 2 cm, 2. bloc de 20 x 25 x 50, 3. lit de mortier entre deux assises, 4. joint de liaison vertical, au mortier,

    entre deux blocs conscutifs

    Pour la maonnerie dite joint mince, le lit de mortier est remplac

    par une colle de quelques millimtres dpaisseur.

    La reprsentation de ce mur ncessite trois traits pour les paisseurs de lenduit et du bloc, sans tenir compte des alvoles.

    Mais, lchelle 1/50, chelle courante du dessin imprim, ces paisseurs correspondent : 2 cm 1/50 = 0.04 cm = 0.4 mm1 ;20 cm 1/50 = 0.4 cm = 4 mm.

    Comme, cette chelle, les traits de lenduit extrieur sont trop proches, seul celui de lextrieur est conserv. Ainsi le mur nest reprsent que par deux traits pour son paisseur totale.

    Pour la partie habitable, cest le mme mur mais avec une cloison de doublage de 9 cm compose dun isolant en laine minrale de 75 mm dpaisseur et dune plaque de pltre de 13 mm (75 + 13 = 88 mm arrondis 9 cm).

    Fig. 18

    Dtails du mur de la partie habitable en coupe verticale

    1. enduit extrieur de 2 cm, 2. bloc de 20 x 25 x 50, 3. isolant thermique

    et phonique de 75 mm, 4. plaque de pltre de 13 mm

    lchelle de 1/50 : lpaisseur de la laine minrale de 75 mm devient

    75 1/50 = 1.5 mm ; lpaisseur de la plaque de pltre de 13 mm devient

    13 1/50 = 0.26 mm.

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    La reprsentation de toutes ces lignes nest pas un problme avec un logiciel de dessin, mais limpression une petite chelle surcharge le trac sans apporter dinformations notables. Comme la nature des mat-riaux utiliss et leur mise en uvre sont prcises dans une notice descriptive, les murs sont simplement sch-matiss sur les plans.

    Fig. 19

    Schmatisation des murs

    1. mur du garage (non isol), 2. mur de la partie habitable (isol)

    Les cloisons de doublage1Dune paisseur totale de 90 mm, elles sont composes : dune ossature mtallique constitue dun rail haut et dun rail bas, et de montants ; de panneaux de laine minrale semi-rigides de 75 mm et habills dune plaque de pltre de 13 mm visse lossature. Ces cloisons permettent lisola-tion thermique et phonique des murs de la construction.La laine de verre est revtue dun pare-vapeur, situ du cot de la zone chauffe, pour viter la condensation dans lisolant.

    Fig. 20

    Fig. 20

    Cloison de doublage sur une ossature mtallique

    1. mur, 2. rail bas sur film polyane, 3. rail haut, 4. montant clips sur les rails avec un point dappui mi-hauteur, 5. isolation par un matelas de laine minrale, 6. plaque de pltre visse sur les montants

    Pour achever la mise en uvre, il faut effectuer des finitions entre les plaques de pltre (fig. 21) et la jonction du plancher et du plafond (fig. 22 et 23).

    ?

    PRGYDCO 2 1.

    U2

    3

    1

    Fig. 21

    Jonction de deux plaques de pltre

    1. plaque de pltre bords amincis,

    2. calicot noy dans lenduit3. enduit liss

    1 Comme pour les murs, ces cloisons sont de composition et dpaisseur variables.

    Appui intermdiaire

    Clips de doublage

    D

    D

    1

    5

    2

    4

    3

    6

    Lafa

    rge

    Lafa

    rge

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    Joint dtanchit lair

    BPB

    Plac

    o

    Fig. 22

    Joint souple en pied de la plaque de pltre

    2 cm

    Lafa

    rge

    Fig. 23

    Film polyane avec remonte de 2 cm au minimum

    Lisolation thermique

    Lorsquil y a une diffrence de temprature (exprime en K, pour degr kelvin) entre deux enceintes, lin-trieur et lextrieur ou entre un local chauff et un autre local non chauff, un flux de chaleur, de la zone chaude vers la zone froide, traverse les parois pour tendre vers un quilibre des tempratures de ces deux zones. Ce flux de chaleur, prsent hiver comme t, est rduire le plus possible. Son intensit dpend de sa direction, de la diffrence de temprature entre les deux enceintes, de la nature et de lpaisseur des matriaux.Plus cet change est faible, plus les dperditions ther-miques sont faibles, avec une exigence court terme

    Fig. 24

    Pourcentage des dperditions (hiver) dune construction non isole

    pour limiter le cot en chauffage et amliorer le confort, et une exigence plus long terme pour rduire leffet de serre et participer au dveloppement durable (un quart des missions de CO2 en France est imputable aux btiments).Tous les matriaux, caractriss par un coefficient de conductivit thermique lambda () exprime en W/(m.K), conduisent la chaleur. Les plus conduc-teurs sont les mtaux, et les moins conducteurs sont les isolants.Sur ltiquette CE appose sur les emballages, des mentions de deux types sont inscrites : les mentions obligatoires (rsistances thermiques R et lambda dclares ; dimensions ; classe de raction au feu) et les mentions complmentaires selon les applications (stabilit dimensionnelle ; compression ; rsistance la traction ; rsistance au passage de lair ; absorp-tion deau, etc.). En revanche, le marquage CE dun produit, sous la responsabilit du fabricant, nest pas une certification comme celle apporte par lAcermi1 qui contrle et valide toutes les caractristiques dclares sur ltiquette.

    1 Acermi : Association pour la certification des matriaux isolants.

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    Tableau de matriaux et de leur conductivit thermique1 l

    Matriaux l2 en W/(m.K)

    Air immobile3 0.025

    Mousse de polyurthane 0.03

    Laine de roche de 0.03 0.04

    Polystyrne 0.04

    Laine de verre de 0.03 0.04

    Flocons de cellulose 0.04

    Laine de chanvre 0.07

    Perlite 0.07

    Lige 0.10

    Bton cellulaire ou thermopierre 0.12

    Bois de 0.15 0.18

    Panneaux de fi bre de bois 0.20

    Verre 1

    Bton courant 1.75

    Acier 50

    Aluminium 230

    Cuivre 380

    Exemples du calcul de R4 pour les murs du garage (sans isolant)

    Dsignation paisseuren mLambda l

    en W/(m.K)R

    en (m.K)/W

    Rse5 0.04

    Enduit extrieur 0.020 1.15 0.02

    Blocs creux 20 x 20 x 50 0.200 0.23

    Rsi6 0.13

    Total 0.42

    Fig. 25

    Rsistances surfaciques des parois opaques

    Exemples du calcul de R pour les mursde la partie habitable (avec isolant)

    Dsignation paisseuren mLambda l

    en W/(m.K)R

    en (m.K)/W

    Rse 0.04

    Enduit extrieur 0.020 1.15 0.02

    Blocs creux 20 x 20 x 50 0.200 0.23

    Isolant en panneaux7 0.075 0.04 1.88

    Plaque de pltre 0.013 0.35 0.04

    Rsi 0.13

    Total 2.33

    1 Pour les produits constitus de parois alternant matire et vide (briques, blocs de bton creux, etc.), le lambda na pas de sens physique. On utilise la rsistance thermique utile, Ru, exprime en (m.K)/W (voir tableaux suivants).

    2 considrer comme des valeurs moyennes (grandes variations selon la densit et la qualit des produits).3 Lobjectif des produits isolants est de maintenir lair immobile.4 La rsistance thermique R, exprime en (m.K)/W, caractrise la paroi qui soppose au passage de la chaleur. Plus R est grande, et plus la paroi est isolante

    du point de vue thermique. Soit R est donne par le fabricant, soit R est calcule : R = e /.5 Rse : rsistance superficielle extrieure.6 Rsi : rsistance superficielle intrieure.7 Les performances de lisolant sont trs variables, selon sa nature mais aussi suivant la qualit de sa fabrication.

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    1 Valeur moyenne prise en compte pour un ordre de grandeur. Se rfrer aux caractristiques certifies. 2 Rglementation thermique dite RT 2000 modifie en 2005.

    Dcret n 2000-1153 du 29 novembre 2000, relatif aux caractristiques thermiques des constructions modifiant le Code de la construction et de lha-bitation, et pris pour lapplication de la loi n 96-1236 du 30 dcembre 1996 sur lair et lutilisation rationnelle de lnergie.Arrt du 29 novembre 2000, relatif aux caractristiques thermiques des btiments nouveaux et des parties nouvelles de btiments.

    Pour les murs, R doit tre suprieure 2 (m.K)/W, avec des valeurs voisines de 3 (m.K)/W. Si lpaisseur de lisolant atteint 10 cm au lieu de 7.5 cm, alors R est proche de 3 (m.K)/W.

    Dsignation paisseur en mLambda l

    en W/(m.K)R

    en (m.K)/W

    Rse 0.04

    Enduit extrieur 0.020 1.15 0.02

    Blocs creux 20 x 20 x 50 0.200 0.23

    Isolant en panneaux1 0.100 0.04 2.50

    Plaque de pltre 0.013 0.35 0.04

    Rsi 0.13

    Total 2.96

    Une autre grandeur, U = 1/R. Ici U = 1/2.33 = 0.43 W/(m.K) caractrise une paroi. Si U, coefficient de dperdition thermique, vaut 0.43, cela indique que 0.43 W traverse 1 m de paroi pour 1 degr dcart entre lintrieur et lextrieur. Plus R est grande, plus la paroi est isolante (rsistante au passage de la chaleur). Plus U est grand, plus les dperditions sont grandes et moins la paroi est isolante. La RT 20002 impose des performances pour le bti-ment pris dans sa globalit, avec des valeurs limites ne pas dpasser.

    Tableau des ordres de grandeur de R

    Zones climatiques dhiver

    H1 H2 H3

    Murs R 1,5 2,5 1,5 2,5 1,5 2,0

    p. 6 10 6 10 6 8

    Toitures-terrasses R 2,5 3,0 2,5 3,0 2,5 3,0

    p. 10 12 10 12 10 12

    Combles R 3,0 5,0 3,0 4,0 2,5 3,5

    p. 12 20 12 16 10 14

    Plancher R 1,0 2,0 1,0 2,0 1,0 2,0

    p. 4 8 4 8 4 8

    R : rsistance thermique en (m.K)/Wp. : paisseur dun isolant en cm

    ,IMPORTANCEDELgPAISSEUR

    Zone H1

    Zone H3

    Zone H2

    Fig. 26

    Zones climatiques dhiver

    Aux dperditions surfaciques, il faut ajouter les dper-ditions liniques, notes X, exprimes en W/(m.K), produites par les ponts thermiques. Un pont thermique

    ADEM

    E

    016-055-LIRE chap02.indd 29016-055-LIRE chap02.indd 29 13/06/07 16:20:0713/06/07 16:20:07

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    est une coupure localise de lisolation thermique. La valeur des ponts thermiques est directement lie au mode constructif choisi isolation par lintrieur ou par lextrieur, isolation rpartie , mais aussi la qualit de la mise en uvre sur le chantier.

    Fig. 27

    Exemples de ponts thermiques

    1. liaison basse plancher-mur, 2. liaison haute plafond-mur, 3. liaisons menuiserie-mur

    Lisolation acoustiqueLe bruit, caractris par une intensit en dcibels (dB) et par des frquences en hertz (Hz), est une super-position de sons1, produits par la vibration de lair, transmise jusqu nos oreilles. Les nuisances sonores proviennent : de bruits ariens extrieurs (trafic routier, etc.) ou intrieurs (conversation, tlvision, etc.) ; de bruits dimpacts (chute dobjet ou chocs de talons sur un plancher, etc.) ; de bruits dquipements (installa-tion de chauffage, ventilation, robinetterie, etc.).

    Fig. 28

    Exemples des diffrentes sources de bruit

    1. bruits ariens extrieurs au btiment, 2. bruits ariens intrieurs, 3. bruits dquipement, 4. bruits dimpact, de choc ou de chute

    Lisolation acoustique consiste limiter les nuisances sonores

    entrant dans un local, alors que lobjectif de la correction acous-

    tique est de rduire le temps de rverbration du bruit existant dans

    ce local. La schmatisation des cloisons de doublage est associe

    la reprsentation des murs (fig. 17 et 18). Lorsque les cloisons de

    doublage ont, en plus de lisolant, un parement plus pais quune

    plaque de pltre, comme une brique pltrire et un enduit pltre ou

    des carreaux de pltre, ce parement peut tre reprsent par un

    trait supplmentaire.

    1 La variation de pression dun son est une onde modlise par une fonction sinusodale, caractrise par une intensit et une frquence.

    016-055-LIRE chap02.indd 30016-055-LIRE chap02.indd 30 13/06/07 16:20:0813/06/07 16:20:08

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    Variante1 : cloison de doublage en briques pltrires

    Fig. 29

    Cloison de doublage en briques pltrires, enduites de pltre

    Autres manires disoler les mursSi, dans nos rgions, la pratique la plus courante est une isolation rapporte lintrieur, il est tout aussi justifi : dincorporer lisolant dans la structure (maison ossature bois) (fig. 32) ; disoler par lextrieur selon la technique dite du mur manteau (fig. 33) ; dutiliser un mur isolation rpartie, o le matriau est la fois porteur et isolant, comme le bois, le bton cellulaire ou la brique type Monomur (fig. 34 et 35).

    >hdaVci BdcdheVXZ(+cjdj

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    32

    Isolant

    Bardage ventil

    Fixation

    Ossature fixation bardage

    Sain

    t-Gob

    ain

    Isov

    er

    Fig. 33

    Isolation par panneaux, en laine de verre ou en mousse de polystyrne extrud, derrire un bardage ventil

    Xella

    The

    rmop

    ierre

    Fig. 34

    Blocs de bton cellulaire

    Fig. 35

    Brique Monomur en perspective et en uvre

    Les cloisons de sparationDune paisseur totale de 100 mm, elles sont compo-ses : dune ossature mtallique constitue dun rail haut et dun rail bas et de montants ; de panneaux de laine minrale semi-rigides de 75 mm, habills de part et dautre dune plaque de pltre de 13 mm visse. Elles sparent des locaux de destination diffrente : garage et partie habitable, ou deux logements, ou encore bureaux et hall dexposition, etc.Les performances obtenir (degr disolation ther-mique et acoustique, coupe-feu, grande hauteur, etc.) sont obtenues en jouant avec une gamme de profils de diffrentes sections qui influeront sur la cloison (pais-seur) ; les plaques de pltre (paisseur et nombre) et lisolant (paisseur, performances thermique et acous-tique, etc.).

    M 36 M 48

    R 36 R 48

    04 43

    63

    8,43

    5,64

    63 84

    ML 48-50

    R 48

    94

    15

    5,64

    84

    7

    M 70 M 90

    R 70 R 90

    93

    14

    93

    14

    5,86 5,8

    8

    07 09

    Fig. 36

    Diffrentes sections de profils et dassemblagesImer

    ys

    016-055-LIRE chap02.indd 32016-055-LIRE chap02.indd 32 13/06/07 16:20:5313/06/07 16:20:53

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    33

    CR 2

    M 48 doubls

    Rail R 48

    MontantsM 48 doublsR 90

    M 70

    Fig. 36 (suite)

    Diffrentes sections de profils et dassemblages

    tanchit l'air(pose sur sol fini)pour Rw+C41 dB

    Traitement de joint bandeet enduit PREGYLYS

    Rail

    Montant

    PREGYPLAC BA18

    Rail

    Traitement de joint bande et enduit PREGYLYS

    Vis TF 212 x 35Matelas isolant ventuel

    Fig. 37

    Cloison une plaque de pltre par parement

    Rail

    Traitement de joint bande et enduit PREGYLYS

    Traitement de joint bande et enduit PREGYLYS

    Rail

    Matelas isolantventuelPlaques PR GYPAN

    Montant

    Vis TF212

    tanchit l'air (pose sur sol fini)

    Fig. 38

    Cloison deux plaques de pltre par parement

    Performances pour une mme paisseur fi nie, 2 mm prs

    Fig. Dsignation paisseur ossaturePlaque(s) de pltre

    par parement Laine minraleRsistance thermique R

    en (m2.K)/WIsolation acoustique

    en dB(A)

    Fig. 38 100/70 70 mm 1 BA 15 sans 0.45 38

    Fig. 38 100/70 70 mm 1 BA 15 75 mm 2.25 44

    Fig. 39 98/48 48 mm 2 BA 13 sans 0.45 42

    Fig. 39 98/48 48 mm 2 BA 13 45 mm 1.66 47

    BPB

    Plac

    oLa

    farg

    e

    Lafa

    rge

    016-055-LIRE chap02.indd 33016-055-LIRE chap02.indd 33 13/06/07 16:21:0313/06/07 16:21:03

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    Ces valeurs sont donnes titre indicatif car elles sont fonction des caractristiques des matriaux employs, notamment de la densit des plaques de pltre, de la nature et de la fabrication de la laine minrale. Pour que ce tableau soit complet, il faudrait ajouter la rsistance mcanique, la rsistance au feu, ainsi que le comportement au sisme. Toutes ces donnes sont fournies sur les sites Internet des fabricants.

    lchelle 1/50, la reprsentation de lpaisseur des plaques de pltre par deux traits les rend si proches quils forment pratiquement un seul trait renforc : 15 mm au 1/50 = 0.3 mm. Or lpaisseur dun trait limpression est de lordre de 0.2 0.3 mm. Il y a deux solutions.

    Solution n 1 : ne reprsenter que lpaisseur totale de la cloison.

    Fig. 39

    Reprsentation simplifie

    1. parement de la cloison, 2. isolant (reprsentation facultative)

    Solution n 2 : reprsenter les plaques.

    Fig. 40

    Reprsentation plus dtaille

    1. plaque de pltre, 2. isolant (reprsentation facultative)

    Points singuliers

    Fig. 41

    Jonctions en T et en L de cloisons deux plaques de pltre par parement

    Fig. 42

    Cloison de doublage interrompue par la cloison de distribution pour une meilleure efficacit acoustique

    Les cloisons de distribution1Dune paisseur totale de 70 mm, elles sont compo-ses : dune structure mtallique, rails haut et bas, montants, de type 72/48 ; la structure est habille de chaque cot dune plaque de pltre de 13 mm visse ; et elle comprend des panneaux de laine minrale semi-rigides de 45 mm. Des renforts agrs par le fabricant seront intgrs dans cette ossature pour la fixation des diffrents appareils sanitaires.

    1 Dautres variantes sont proposes dans les chapitres suivants.

    BPB

    Plac

    o

    BPB

    Plac

    o

    016-055-LIRE chap02.indd 34016-055-LIRE chap02.indd 34 13/06/07 16:21:0513/06/07 16:21:05

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    Dispositions constructivesDistribution lectrique

    BPB

    Plac

    o

    Fig. 44

    Passage des gaines dans les montants

    Pr gyplac BA13

    Renfort de fixationpour objets lourds

    Bande derenfort d'angle

    Joint nu

    Vis TF 212

    Enduits PrgylysBande pour joint

    1

    2

    5

    43

    Fig. 43

    Cloison de distribution sur une ossature mtallique

    1. rail bas sur film polyane, 2. rail haut, 3. montant maintenu par les rails, 4. plaque de pltre visse, 5. huisserie, on peut en option inclure ou non un matelas isolant entre les plaques

    Fig. 43a

    Option pour cloison courbe

    1. Plaque PRGY (pose horizontalement),

    2. Cornire Contour, 3. Montant

    Fig. 43b

    Option pour angle arrondi

    Scie-cloche

    Fig. 45

    Botier griffes pour fixation de lappareillage lectrique

    BPB

    Plac

    o

    Lafa

    rge

    016-055-LIRE chap02.indd 35016-055-LIRE chap02.indd 35 13/06/07 16:21:0613/06/07 16:21:06

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    Pied des cloisons

    Lafa

    rge

    Fig. 46

    Remonte du film polyane

    Pices humides

    Classement des locaux en fonction de lexposition des parois lhumidit

    EA EB EB+p EB+c EC

    Hygromtrie et critre dexposition leau faible moyenne forte forte

    trs forte

    Ce classement signale les techniques employer.

    Les locaux Classement Type de plaque

    Sjour Chambre Bureau Couloir de circulation

    EA Locaux secs Plaque de pltre standard

    Cuisine privative WC Cellier chauff

    EB Locaux moyennement humides

    Plaque de pltre hydrofuge conseille (plaque standard admise)

    Salle de bains privative (logement, htel, hpital, maison de retraite, etc.) Garage Cellier non chauff Sanitaire de bureau usage privatif

    EB+p Locaux humides privatifs

    Plaque hydrofuge obligatoire sur toutes les parois verticales ct local EB+p (pas dexigence particulire en plafond ou ct local EA ou EB)

    Les repres EB+c et EC se trouvent dans les ERP (tablissements recevant du public), dans les locaux tertiaires et industriels.

    3

    2

    4

    1

    Lafa

    rge

    Fig. 47

    Sous-couche de protection sous le carrelage

    1. primaire daccrochage, 2. premire couche de protection leau, 3. bande dtanchit, 4. deuxime couche de protection leau

    Fig. 48 Lafarge

    Protection autour du bac douche et en priphrie de la pice

    Pour des chantiers en rnovation dans les locaux EB privatifs, une sous-couche de protection leau est applique sur les plaques de pltre standard non hydro-fuges, derrire les appareils sanitaires (baignoires, bacs douche), sous toutes les surfaces carreles, en pri-phrie du local et dans les angles rentrants.

    016-055-LIRE chap02.indd 36016-055-LIRE chap02.indd 36 13/06/07 16:21:0913/06/07 16:21:09

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    Support dappareils sanitaires

    Lafa

    rge

    Fig. 49

    Support pour lavabo suspendu

    Les ouvertures extrieuresLors du montage des blocs de bton de gravillons, des rservations laisses dans les murs recevront des menui-series, y compris des lments : pour ltanchit leau et lair (appuis, seuils complts de joints souples) ; et pour la structure (linteaux, chanages horizontaux et verticaux, et, selon la zone sismique, des raidisseurs dans les encadrements de baie).

    Ouvertures dans les murs doubls ou isols

    Reprage des ouvertures

    Les repres de 1 5 sont utiliss pour les parois opaques. Les menui-

    series, en bois, aluminium ou PVC, sont conues de telle sorte que

    leur paisseur sadapte lpaisseur du doublage.

    Sain

    t-Gob

    ain

    Isov

    er

    Fig. 52

    Correspondance entre paisseur du doublage et paisseur de la menuiserie

    Fig. 50

    lments de la maonnerie en lvation

    1. mur, 2. baie de fentre, 3. baie de porte, 4. linteau (au-dessus de chaque baie), 5. tableau, 6. chanage horizontal ou ceinture, 7. chanage ou raidisseur vertical (dans chaque angle), 8. poutre situe au-dessus du porche, portant la charpente

    Fig. 51

    Reprage des ouvertures dans les murs doubls

    6. porte dentre, 7. porte-fentre

    du sjour, 8. fentre

    de la chambre, 9. fentre

    de la salle de bains

    016-055-LIRE chap02.indd 37016-055-LIRE chap02.indd 37 13/06/07 16:21:1213/06/07 16:21:12

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    Pour masquer la fissure situe la jonction de la plaque de pltre et de la menuiserie, il existe deux types de disposition : avec ou sans couvre-joint rapport.

    En revanche, selon les matriaux utiliss, lpaisseur de la cloison de doublage varie de 80 mm 150 mm et, pour viter une grande varit des sections de menuiserie, une pice, appele fourrure ou tape, vient complter la section courante (54 mm pour la menuiserie bois).

    La tape est positionne soit cot intrieur, soit cot extrieur.

    La fixation de la menuiserie sur le mur, par des querres mtalliques,

    nest pas reprsente.

    Fig. 53

    Variantes de raccord entre doublage et menuiserie

    a. plaque de pltre, b. isolant, c. mur, d. enduit extrieur, e. menuiserie (dormant), f. menuiserie (ouvrant), g. double-vitrage, h. couvre-joint

    Fig. 54

    Dtails de la menuiserie bois

    a. dormant, b. fourrure ou tape, c. ouvrant, d. double-vitrage, e. parclose, place cot intrieur

    ou extrieur, pour le maintien ou le remplacement du vitrage,

    f. paumelle (axe de rotation de louvrant),

    g. joint souple pour ltanchit entre la menuiserie et le mur

    016-055-LIRE chap02.indd 38016-055-LIRE chap02.indd 38 13/06/07 16:21:1313/06/07 16:21:13

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    Porte dentre

    Fig. 55

    Coupe schmatique dune baie de porte dentre

    a. extrieur, b. intrieur, c. doublage, d. huisserie (dormant), e. ouvrant (reprsent ouvert sur la vue en plan et ferm sur les coupes verticales et sur les faades), f. seuil aras (maonnerie), g. seuil (mtallique), h. tableau, i. aire balaye par louvrant

    Fig. 56

    Reprsentation dtaille de la baie de la porte dentre en coupe horizontale

    a. seuil aras (maonnerie), b. seuil mtallique (menuiserie), c. tableau LNB : largeur nominale de baie

    Porte-fentre du sjour

    Fig. 58

    Coupe schmatique dune baie de porte-fentre

    a. extrieur, b. tableau, c. seuil (maonnerie), d. double-vitrage, e. panneau, f. volet lames avec barres et charpes

    Fig. 59

    Reprsentation dtaille de la baie de la porte-fentre en coupe horizontale, avec deux options

    a. seuil aras (maonnerie), b. variante : seuil saillant, c. variante : glissire pour volet roulant

    Fig. 57

    Reprsentations de la porte dentre avec ou sans la reprsentation du seuil mtallique

    a. mur, b. doublage, c. seuil (maonnerie), d. tableau, e. menuiserie, f. seuil mtallique LNB : largeur nominale de baie, HNB : hauteur nominale de baie

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    Lire et raliser les plans

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    Pour ne pas alourdir le dessin, on ne reprsente pas les traits horizontaux

    de la menuiserie situs en arrire du plan de coupe.

    Lorsque les volants sont roulants, il ny a pas lieu de reprsenter les traits

    du repre c.

    Fig. 60

    Reprsentations de la porte-fentre du sjour avec ou sans seuil mtallique

    a. mur, b. doublage, c. aire balaye par les volets, d. aire balaye par les vantaux, e. vantail (ouvrant)LNB : largeur nominale de baie, HNB : hauteur nominale de baie

    Fentre de la chambre

    Fig. 61

    Coupe schmatique dune baie de fentre

    a. extrieur, b. appui de fentre saillant (cette surface est appele glacis), c. tableau, d. double-vitrage, e. nez de lappui, f. oreille de lappui

    Il ny a pas darc de cercle pour des volets roulants, des persiennes,

    des jalousies, etc.

    Fig. 62

    Reprsentations de la fentre avec ou sans louvrant (en trait interrompu)

    a. mur, b. doublage, c. appui de fentre saillant, d. tableau, e. menuiserie, f. volet, g. schmatisation de louvrant

    partiellement ouvert, en trait interrompu pour le diffrencier dun ouvrant de porte

    LNB : largeur nominale de baie, HNB : hauteur nominale de baie, Allge : partie du mur situe sous lappui de fentre

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    Chapitre 2 La vue en plan du rez-de-chausse

    41

    Fentre de la salle de bainsTrs souvent les volets sont remplacs par une grille de dfense, symbolise par des cercles ou des carrs matrialisant les barreaux sectionns par le plan de coupe.

    Fig. 63

    Reprsentations selon le mme principe que ci-dessus

    a. nez, b. oreille, c. barreau de la grille de dfense (cotation identique la fentre de la chambre)

    Ouvertures dans les murs non doublsComme lpaisseur de la menuiserie nest plus compense par la cloison de doublage. La menuiserie est pose soit en applique soit en feuillure.

    Fig. 64

    Reprage des ouvertures

    10. porte basculante du garage, 11. porte battante du cellier, 12. fentre du cellier,

    Porte du garage

    La reprsentation en plan est fonction du mode douverture de la porte.

    Fig. 67

    Porte de garage basculante

    a. mur, b. tableau, c. porte basculante en position ferme, d. porte basculante, position ouverte

    en plafond (do les traits interrompus indiquant lencombrement),

    e : cotation LNB/HNBLNB : largeur nominale de baie, HNB : hauteur nominale de baie

    Fig. 65

    Coupe schmatique dune baie de porte de garage

    a. ouvrant, b. dormant, c. seuil

    Fig. 66

    Porte de garage basculante

    016-055-LIRE chap02.indd 41016-055-LIRE chap02.indd 41 13/06/07 16:21:1613/06/07 16:21:16

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    Lire et raliser les plans

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    Porte du cellier

    Fentre du cellier

    Fig. 71

    Pose en feuillure

    a. appui saillant avec oreilles, b. menuiserie pose en feuillureLNB : largeur nominale de baie

    Fig. 72

    Pose en applique

    a. tableau, b. menuiserie pose en applique

    Fig. 68

    Porte de garage quatre vantaux

    ouvrant la franaise

    a. caniveau pour recueillir les eaux de ruissellement,

    b. vantaux (parfois ouverture vers lextrieur si lespace

    intrieur est rduit)

    Fig. 69

    Pose en feuillure

    a. menuiserie, b. dtail de lhuisserie pose

    en feuillure. Langle du mur doit tre cass afin

    dintgrer le montant de lhuisserie,

    c. seuil de la maonnerie

    Fig. 70

    Pose en applique

    a. menuiserie, b. dtail de lhuisserie

    pose en applique. Langle du mur reste

    intact mais le montant de lhuisserie nest plus dans lalignement du nu

    intrieur du mur, c. seuil de la maonnerie

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    Chapitre 2 La vue en plan du rez-de-chausse

    43

    La reprsentation des portes intrieures

    Fig. 73

    Reprage des portes intrieures

    13. porte pleine, 14. porte vitre, 15. porte de placard

    Les huisseries, bois ou mtalliques, sont visses sur les montants mtalliques.

    Fig. 74

    Coupe horizontale sur une porte intrieure panneaux

    Fig. 75

    Huisserie bois pose dans lalignement ou perpendiculairement la cloison

    Portes de communicationEntre le dgagement et la chambre

    Fig. 76a

    Huisserie mtallique pose dans lalignement ou perpendiculairement la cloison

    Fig. 76b

    Huisserie mtallique pose perpendiculairement la cloison

    Fig. 77

    Coupe schmatique dune porte pleine

    a. cloison, b. dormant, c. ouvrant

    Fig. 78

    Porte pleine de 73 x 204