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Grand week-end dans le Var Châteauvert – Var Pour ce grand week-end du 1 er mai, nous avons décidé, à l’initiative des ex-lutins de Chartreuse émigrés récemment dans le sud, de passer ces 3 jours dans le Var. Pour cela, nous avons loué 2 gites, dans le domaine de la Réparade, à Châteauvert. Ce domaine, situé en pleine nature, est magnifique dans ce cadre superbe et sauvage. Hormis Simon, Mickaël et Guillaume qui arriveront plus tard en début de nuit, tous les autres arrivent aux gites pour le diner. Nous avons réservé les gites « Olives » et « Lavande » dans ce grand et superbe domaine de la Réparade. Vendredi 28 avril 2017 Participants : Laurence, Gaëlle, Jean-François, Sooky et Yves (rapporteur). Ce matin, beau soleil printanier. Le petit déjeuner avalé, les sandwiches préparés, le matériel rangé depuis la veille dans les kits, nous partons pour le massif de la Ste Baume, à une heure de route environ. Les paysages sauvages sont magnifiques à partir de Brignoles. Avant d’aller à la Méfiue, Laurence propose d’aller repérer l’entrée de la Grotte du Mistral que nous ferons demain ou après-demain. Après nous être engagés sur la mauvaise route, nous retrouvons la bonne et nous nous garons pile au bon endroit, au départ du petit sentier qui mène à la grotte (cairn). Il faut descendre dans le vallon puis remonter en face et sur la gauche pour aboutir à l’entrée (20 minutes de marche). Heureux d’avoir trouvé si facilement, nous revenons aux voitures et allons-nous garer 6 km plus loin, dans une épingle à cheveux, au départ d’un petit sentier qui mène à l’Aven de la Méfiue (Nans-les-Pins), 100m plus loin. Là encore, aucune difficulté pour trouver. 11h. Laurence entre la première dans la cavité et part équiper. On a décidé de ne pas faire la vire. La grotte débute par un petit puits de 7m (AN + spits à l’extérieur) sans difficulté. Un court méandre peu étroit mène au départ du puits suivant de 6m. Celui-ci est le premier

Grand week-end dans le Var

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Grand week-end dans le Var Châteauvert – Var

Pour ce grand week-end du 1er mai, nous avons décidé, à l’initiative des ex-lutins de Chartreuse émigrés récemment dans le sud, de passer ces 3 jours dans le Var. Pour cela, nous avons loué 2 gites, dans le domaine de la Réparade, à Châteauvert. Ce domaine, situé en pleine nature, est magnifique dans ce cadre superbe et sauvage.

Hormis Simon, Mickaël et Guillaume qui arriveront plus tard en début de nuit, tous les autres arrivent aux gites pour le diner. Nous avons réservé les gites « Olives » et « Lavande » dans ce grand et superbe domaine de la Réparade. Vendredi 28 avril 2017 Participants : Laurence, Gaëlle, Jean-François, Sooky et Yves (rapporteur).

Ce matin, beau soleil printanier. Le petit déjeuner avalé, les sandwiches préparés, le matériel rangé depuis la veille dans les kits, nous partons pour le massif de la Ste Baume, à une heure de route environ. Les paysages sauvages sont magnifiques à partir de Brignoles. Avant d’aller à la Méfiue, Laurence propose d’aller repérer l’entrée de la Grotte du Mistral que nous ferons demain ou après-demain. Après nous être engagés sur la mauvaise route, nous retrouvons la bonne et nous nous garons pile au bon endroit, au départ du petit sentier qui mène à la grotte (cairn). Il faut descendre dans le vallon puis remonter en face et sur la gauche pour aboutir à l’entrée (20 minutes de marche). Heureux d’avoir trouvé si facilement, nous revenons aux voitures et allons-nous garer 6 km plus loin, dans une épingle à cheveux, au départ d’un petit sentier qui mène à l’Aven de la Méfiue (Nans-les-Pins), 100m plus loin. Là encore, aucune difficulté pour trouver. 11h. Laurence entre la première dans la cavité et part équiper. On a décidé de ne pas faire la vire. La grotte débute par un petit puits de 7m (AN + spits à l’extérieur) sans difficulté. Un court méandre peu étroit mène au départ du puits suivant de 6m. Celui-ci est le premier

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d’un enchainement de puits, séparés par de petites plateformes où Laurence équipe de nouveau. Il y a de nombreux spits mais la plupart sont foireux. Il faut donc bien vérifier chaque amarrage avant de poursuivre. Cela prend un peu de temps.

Au puits suivant (P9) on passe sur la corde neuve de 100m. Attention, elle est neuve et cela glisse tout seul. Le puits s’évase avec de magnifiques et grandes stalactites et draperies qui ornent ce puits. Nouvelle plateforme puis P13 et grand P25 qui mène au bas de la grande salle. Au passage, on découvre, en descendant, de petits personnages de dessins animés coincés entre les concrétions du puits. De gros bloc d’éboulement sont au sol. De l’autre côté, une corde pend du plafond : surement l’accès au réseau remontant mais prudence car on ne sait pas comment sont les amarrages.

On se retrouve tous en bas pour le pique-nique. Je vais voir la suite : couloir étroit et humide sans intérêt et en cours de désobstruction. On n’ira pas plus bas. Après le repas et l’exploration de cette salle terminale, nous remontons tranquillement. Je déséquipe. En remontant le premier puits, Laurence découvre la vire équipée. Dire qu’on est passé juste à côté à la descente sans la voir ! Ce sera pour une autre fois avec

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possibilité de faire une boucle avec la corde en fixe. 15h30. On est tous dehors, au soleil mais avec du vent, au milieu de cette végétation méditerranéenne. 18h30. Retour au gite. Pendant cette journée, Michel a installé des cordes dans un arbre au-dessus des gites et a fait faire des exercices sur corde à Nathan, Héloïse,

Daniel et David. De leur côté, Jean-Louis, Annie et les chiens se sont promenés à pied au départ des gites. Au diner, préparé par Yves, poulet aux épices et au lait de coco accompagné du reste de spaghettis de la veille puis gâteau humide à l’orange pour le dessert. Samedi 29 avril 2017 Participants : Simon, Sooky, Mickael, Jean-Louis, Yves, Daniel, Jean-François, Annie, Gaëlle, David, Michel, Guillaume, Héloïse, Nathan et Laurence (rapporteur) Aujourd’hui, randonnée à la Sainte Baume : montée au Saint Pilon (Riboux). La météo est clémente et il faut en profiter. Le soleil est là même si la température reste fraiche. Nous avons décidé de monter à la Sainte Baume. C’est un haut lieu de pèlerinage : Saint Louis, à son retour de Croisade, deux papes et Louis XIV y sont venus. Une hostellerie tenue par des sœurs et des frères dominicains accueille les pèlerins au pied du massif. Nous n’avions pas prévu de faire une marche religieuse mais tout nous y conduira. Nous nous garons au parking des trois chênes entre Nans-les-Pins et Plan d’Aups. Nous attendons Simon et Sooky que nous avons perdu en route (quand je pense que certains disent que Michel conduit trop lentement en appliquant la vieille histoire du lièvre et de

la tortue). La marche démarre tranquillement, le sentier traverse les prairies et se dirige vers la forêt dans laquelle on pénètre après avoir franchi une petite passerelle. Nous progressons tranquillement sur le sentier du Saint Pilon puis faisons un détour pour visiter la chapelle éponyme. Celle-ci est percée à même la falaise. La visite se mérite : 150 marches d’escalier à gravir qui représentent symboliquement les 150 psaumes du roi David ou les 150 ave de la prière du Rosaire (je vous laisse choisir : et oui c’est vraiment une randonnée

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religieuse et ce n’est pas fini !) Je vous épargne la description du chemin de croix dont les statues sont globalement monumentales. La visite des cette grotte-église appelle au recueillement. Le paysage sur l’esplanade est grandiose. Un petit couvent encore habité est situé à côté de la grotte et nous croisons d’ailleurs les 4x4 des moines. Nous redescendons nos 150 « ave» et reprenons le sentier vers le sommet. Juste avant d’arriver sur la crête Daniel marque un arrêt net dans un virage, bloqué par l’à-pic de la falaise. Une petite clope et ça repart, doucement, tel un pilote de formule 1 voulant éviter le dérapage, il serre à droite, le torse légèrement incliné et ouf ! Nous voilà arrivés. Mais non je ne me moque pas, je compatis, si ! si !

Nous cherchons un endroit ni trop à l’ombre, ni trop au soleil mais à l’abri du vent pour manger. Certains se sont crus en été et grelotent un peu. Heureusement, tel Saint Martin, les uns prêtent leur veste surnuméraire pour réchauffer les autres. Nous mangeons tranquillement le pique-nique préparé avec amour mais en oubliant Mickael qui devra se contenter d’un quignon de pain : pauvre enfant. Après un bon café pour nous réchauffer, nous continuons notre sentier jusqu’au sommet : le col de St Pilon à 950 m.

Nous profitions du paysage à perte de vue et admirons le Mercantour ainsi qu’une partie de la chaine des Alpes.

Héloïse et Nathan apportent leur contribution à un cairn près d’une petite chapelle à l’aplomb de la grotte et nous reprenons le même chemin pour le retour.

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La descente se fait sans difficulté et chacun chemine à son rythme. A quelques encablures de l’arrivée nous croisons quelques jeunes scouts qui montent à la grotte. Quelques scouts ! Mais que nenni, diantre, c’est tout un groupe qui processionne avec croix, prêtres en soutanes et chasubles brodées, religieuses en habit, porte-drapeaux, oriflammes et lecture du bréviaire en cheminant. Quelle n’est pas notre surprise de voir un tel rassemblement digne du siècle dernier que dis-je du siècle pénultième et peut être même antépénultième (et oui, il va falloir

vous y faire le latin est à la mode chez les jeunes… catho !). Annie se remémore son enfance en Haute-Loire, Simon, ses we chez les scouts d’Europe, Michel admire (!) et ne décolère pas… Ne manquait que les bérets noirs de la milice pendant l’occupation… Renseignements pris il s’agit d’un rassemblement régional du groupe Sauvons la France : « le pèlerinage pour la France avec l’institut du christ roi souverain prêtre ». Ils lisent des lectures saintes et surtout chantent à pleins poumons, aidés d’un porte-voix « Pitié mon Dieu. O Dieu vainqueur sauvez la France par votre sacré cœur ». Ce retour ancestral nous laisse sans voix sur le moment, mais occupera nombre de nos discussions de fin de week-end et même les suivants. La marche est magnifique et peu difficile, vraiment à conseiller. Nous avions choisi le bon jour pour la météo car sur la crête l’air était quand même frais et surtout nous avons maintenant de quoi échanger pendant de longue heure sur l’évolution de notre grande religion catholique. De retour au gite, Guillaume nous propose d’aller faire un plouf dans la piscine du domaine et de nous faire une initiation au water-polo.

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Dimanche 30 avril 2017 Participants : Nathan, Héloïse, Yves, Jean-François, Guillaume, Michel, Laurence, David, Gaëlle (rapporteur), Daniel, Annie, Simon C’est avec entrain et légèreté que nous allons à la Grotte du Mistral (Nans-les-Pins - Coordonnées : X=880.568 Y=3122.693 Z=700) ce matin puisque nous avions été repérés l’entrée 2 jours plus tôt, sans réelle difficulté (Voir compte-rendu Aven de la Méfiue).

La troupe SPITS est nombreuse aujourd’hui, puisque le Mistral est réputé facile, au moins lors de la première partie. Après avoir laissés les voitures le long de la RD80, nous voilà marchant sur le flanc du vallon de La Colombière. Elle porte bien son nom cette grotte… on sent bien le mistral le long du chemin de l’accès… A l’entrée, petite photo de groupe et au boulot il est temps d’en découdre, il est 10h45. Yves s’élance, il s’agit d’équiper en vire le début de la grotte qui débouche sur une sorte de balcon avant d’attaquer le P10. Pendant que tout le monde suit doucement, Yves termine son P10 et s’installe tranquillement juste au-dessous du dit balcon afin d’aider les moins à l’aise d’entre nous pour aider au passage un peu difficile au-dessus du vide en démarrage de puits. Il a utilisé la 50m pour l’ensemble vire +P10 mais probablement qu’une 40m suffirait. Un à un, les SPITS passent mais on sent un peu de stress à l’arrière … L’idée de marcher sur ce balcon devient insupportable pour Daniel, malgré le soutien sans faille de JF (et de la corde équipée en vire) ; il fera donc demi-tour. Annie se demandera si le puits est facile, mais une fois en action, se dégagera sans souci pour rejoindre la troupe en bas du P10. Enfin, David, quant à lui, si le balcon n’a pas trop posé de souci c’est le passage du ressaut du puits qui n’est pas facile. Mais finalement avec l’aide généreuse des SPITS et de notre lutin en position, il réussira à descendre le puits, super !

Le paysage de la grotte est sympa, quelques belles concrétions et couleurs variées. Et on avance jusqu’au lac afin de savourer de superbes dwiches préparés avec amours et cornichons le matin.

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Pour la suite on voit une vire mais en mauvaises conditions. Comme on a la 100m, Yves commence à l’installer. En fait la 100m est bien trop longue, mais certains membres du club adorent porter la 100 m , une 30m suffirait ici. Ceci étant, on s’aperçoit bien vite que le reste de la grotte n’est pas vraiment praticable, la boue au sein de passages étroits l’emporte sur l’envie de continuer. Nous voici donc tous à remonter, tout le monde repasse le P10 et son balcon avec plus ou moins d’aisance, à 14h Michel sera le

premier à ressortir avec donc un peu moins de 4h de TPST incluant le repas. Celle qui fermera la marche sera notre sainte Laurence à 16h et à 17h30 on était tous les mains dans l’eau à laver le matos, quelle efficacité ! En résumé : Petite grotte sympa car pas trop d’efforts ni pour la trouver, ni pour l’accès. Jolie première partie jusqu’au lac agréablement concrétionnée, par contre la suite est réservée aux amateurs de … passages étroits dans la boue, sans nous…