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novembre 2019 - juillet 2020
PROPOSITIONS
Sous la présidence de Sandrine Clavel et Kami Haeri
GROUPE DE TRAVAIL SUR LA FORMATION DES AVOCATS
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Table des matières
Présentation du groupe de travail ......................................................................................................................... 7
I. Sur l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats .......................... 9
II. Sur la formation initiale dans les centres régionaux de formation professionnelle d'avocats .............. 13
III. Sur le réseau des centres régionaux de formation professionnelle d'avocats ......................................... 17
IV. Sur la formation continue obligatoire ........................................................................................................ 19
V. Sur les certificats de spécialisation .............................................................................................................. 21
ANNEXES ............................................................................................................................................................. 23
5
Présentation du groupe de travail
Dans sa lettre de mission du 4 novembre 2019, le directeur des affaires civiles et du sceau a confié à Madame la professeure Sandrine Clavel et à Maître Kami Haeri la mission de présider un groupe de travail pluridisciplinaire1, auprès de la direction des affaires civiles et du sceau (ci-après DACS), portant sur plusieurs pistes d’amélioration de l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats (ci-après CRFPA), et de la formation initiale et continue des avocats.
De nombreux travaux ayant déjà été rendus sur cette question, il n’était pas attendu du groupe de travail une réflexion générale sur les enjeux de la formation des avocats, mais des propositions concrètes de réforme, susceptibles d’être rapidement traduites par des modifications législatives et réglementaires.
Le groupe de travail s’est réuni de novembre 2019 à juillet 2020 à la DACS. Il a procédé à l’audition de l’ensemble des personnes susceptibles d’apporter leur expertise sur les sujets évoqués dans la lettre de mission.
Les propositions exposées ci-dessous constituent les principales préconisations formulées à l’issue des travaux effectués par le groupe, articulées autour des cinq axes de la lettre de mission : l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats (I), la formation initiale dans les écoles (II), le réseau des écoles (III), la formation continue obligatoire (IV) et les certificats de spécialisation (V).
Le groupe de travail préconise une entrée en vigueur rapide des dispositions qui pourront être prises sur le fondement de ses propositions.
Cependant, compte tenu de l’importance de la réforme envisagée pour l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats (CRFPA) et l’examen du certificat d’aptitude à la profession d’avocat (ci-après CAPA), le groupe de travail juge nécessaire de prévoir, s’agissant de ces deux seuls examens, et pour les motifs exposés ci-après, une entrée en vigueur différée d’au moins 18 mois après la publication de la réforme.
L’ensemble des propositions de modification du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat sont formulées par le groupe de travail sous forme de rédaction annexée au présent rapport2. Toutefois, il n’a pas été proposé de rédaction pour les arrêtés d’application du décret du 27 novembre 1991 concerné.
1 Lettres de mission et liste des membres du groupe : annexes 1 et 2. 2 Tableau consolidé des propositions de modification du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat : annexe 4.
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I. Sur l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats
En l’état du droit, les candidats à l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats doivent être titulaires d’une « maîtrise en droit » ou de l’un des titres ou diplômes désignés comme équivalents par arrêté conjoint du garde des sceaux, ministre de la justice et du ministre chargé des universités3. Les titulaires d’un doctorat en droit sont dispensés de cet examen4.
Cet examen comprend des épreuves d’admissibilité comprenant une note de synthèse, une épreuve de droit des obligations, une épreuve de cas pratique dans une matière choisie par le candidat et une épreuve de procédure5.
Les sujets des épreuves d’admissibilité de l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats sont élaborés par une commission nationale composée d’avocats et d’enseignants. Tous les candidats composent sur les mêmes sujets sur le territoire national6. En revanche, la correction de ces épreuves, ainsi que les épreuves d’admission sont organisées localement, par chaque institut d’études judiciaires désigné centre d’examen7.
Lettre de mission Examiner la possibilité d’achever la réforme de l’examen d’entrée aux CRFPA débutée en 2016, en organisant la mise en place d’un jury national ou de plusieurs jurys régionaux, impliquant une correction croisée des copies des épreuves d’admissibilité et une harmonisation, voire une centralisation, des épreuves d’admission. Il sera également nécessaire d’examiner la question du niveau de recrutement.
Le groupe de travail a abordé sa réflexion relative à la réforme de l’examen d’entrée aux CRFPA en considération d’un triple objectif de renforcement des exigences quant au niveau de compétence des futurs élèves avocats, d’harmonisation du recrutement à l’échelle nationale et de renforcement du caractère professionnel des écoles de formation à la profession d’avocat.
Sur le diplôme exigé pour l’accès à la profession
Le niveau de diplôme actuellement exigé par les textes pour l’accès à la profession (maîtrise en droit) doit être revu pour être enfin mis en concordance avec la réforme des diplômes de l’enseignement supérieur adoptée en 2002 (Licence – Master – Doctorat) ; cette exigence de cohérence est rendue plus pressante encore par la mise en œuvre effective par les UFR de droit, à compter de la rentrée 2020, de ladite réforme imposant un processus de sélection entre la licence et le master (en lieu et place de la sélection traditionnelle entre la première (ancienne maîtrise) et la seconde année de master). La préconisation du groupe de travail d’exiger un diplôme de niveau master (soit cinq ans d’études de droit) est justifiée par le triple souci 1°) de garantir un niveau académique suffisant des candidats à l’entrée à la profession ; 2°) de permettre aux candidats d’achever un cycle de formation de niveau équivalent à celui observé dans les autres pays européens pour l’accès à la profession ; 3°) de consacrer la solution la plus conforme aux pratiques actuelles des candidats (90,4 % de candidats de la promotion 2018-2019 étaient titulaires du diplôme de master).
Considérant le calendrier universitaire, le groupe de travail a souhaité que les étudiants suivant une seconde année de master puissent s’inscrire à l'examen la même année, sous condition de pouvoir justifier de la validation de ce diplôme pour leur admission définitive à l’examen.
3 Article 11 (2°) de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques. 4 Article 12-1 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques. 5 Article 5 de l’arrêté du 17 octobre 2016 fixant le programme et les modalités de l'examen d'accès au centre régional de formation professionnelle d'avocats. 6 Article 51-1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat. 7 Article 51 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat.
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Propositions du groupe de travail
Le groupe de travail préconise de relever le niveau du diplôme exigé pour l’accès à la profession du niveau maîtrise en droit au niveau Master.
Impact normatif de la proposition : modification de l’article 11 (2°) de la loi n° 71-1130 du 31 décembre1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques.
Sur les conditions d’accès aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats
La réforme de l’examen d’entrée aux CRFPA entreprise en 2016 n’a que partiellement atteint son objectif d’harmoniser, pour l’ensemble du territoire, les modalités d’accès aux écoles professionnelles. Le groupe de travail a envisagé les deux aspects les plus radicaux d’une réforme qui aurait pu conduire à transférer aux organes représentatifs de la profession d’avocat la responsabilité d’organiser l’examen d’entrée dans leurs propres écoles professionnelles, et/ou à organiser une session d’examen unique pour l’ensemble du territoire (ou un nombre limité de sessions d’examens en quelques points du territoire). Sur le premier point, il est apparu que ni la profession, ni l’enseignement supérieur, n’étaient favorables à ce transfert. Ce constat opéré, le ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (ci-après MESRI) a indiqué, sur le second point, ne pas être en mesure de prendre en charge une organisation « nationale » de l’examen dans le cadre d’une session unique. Ces deux pistes d’évolution, radicales, n’ont donc pu être retenues par le groupe de travail.
Dans ces conditions, la principale avancée encore envisageable pour garantir l’harmonisation nationale de l’examen d’entrée aux CRFPA – examen dont les dates, les sujets et les corrigés font déjà l’objet d’une telle harmonisation - consiste à substituer au système de corrections « locales » des copies d’examen un système de corrections « nationales », dans lequel les copies téléchargées sur une plateforme nationale seraient aléatoirement affectées à des correcteurs locaux, ignorant l’origine des copies soumises à leur appréciation.
Le groupe de travail a souhaité confier la responsabilité de la plateforme unique à la commission nationale instaurée par l’article 51-1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d’avocat, tout en observant que cette évolution induisait une augmentation substantielle de ses moyens, pour permettre tant la mise en place de la plateforme nationale que son fonctionnement annuel. Le Conseil national des barreaux (ci-après CNB) a exprimé un accord de principe pour la prise en charge du coût induit par ces missions nouvelles.
Le téléchargement des copies sur la plateforme nationale restant de la responsabilité des établissements d’enseignement supérieur, il est apparu au groupe de travail que seul un dispositif dans lequel les copies seraient nativement numériques pourrait s’avérer suffisamment rationnel et efficient. Un tel dispositif implique toutefois une évolution des modalités d’examen, qui devraient autoriser l’accès des candidats à tous documents pendant les épreuves, le contrôle étant alors axé sur les compétences et le raisonnement plus que sur les pures connaissances. Cette évolution est compatible avec le double objectif par ailleurs poursuivi par le groupe de travail, de renforcement du caractère professionnel des écoles de formation à la profession d’avocat, et de renforcement des exigences quant au niveau de compétence des futurs élèves avocats. Elle doit être complétée par un prolongement de la réforme engagée sur le contenu de l’examen d’entrée.
A cet égard, le groupe de travail a, de manière consensuelle, jugé nécessaire de rehausser le niveau d’exigence de l’examen d’entrée, en 1°) allongeant la durée de l’épreuve de consultation en la portant à 5 heures ; 2°) supprimant les coefficients entre les épreuves ; 3°) supprimant la compensation entre les épreuves d’admissibilité et les épreuves d’admission.
Le groupe de travail a également souhaité que la nature des épreuves soit redéfinie dans le but de garantir la maîtrise par les candidats des matières fondamentales constituant le bagage minimal nécessaire à tout avocat. Il a
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à cet égard conclu, sans que cette décision ne fasse l’objet d’un consensus, qu’il serait pertinent : 1°) de supprimer l’épreuve de spécialité, compte-tenu des critiques qu’elle suscite (tenant notamment au niveau d’exigence et au programme de révision variables selon les spécialités) ; 2°) de compenser cette suppression a) par l’instauration d’un choix, pour l’épreuve de consultation, entre une épreuve en droit civil/procédure civile et une épreuve en droit administratif/procédure administrative, et b) par l’ajout du droit pénal général au programme du grand oral traditionnellement consacré aux libertés publiques, cela de façon à garantir la maîtrise suffisante du droit pénal par tous les futurs avocats ; 3°) d’introduire une épreuve de déontologie générale et de déontologie de l’avocat sous forme de QCM.
Conscient 1°) de l'existence d'une réforme récente du programme de l'examen, 2°) de la nécessité pour les unités de formation et de recherche (ci-après UFR) de droit de faire évoluer leur offre de formation pour préparer au mieux les étudiants à cet examen rénové, 3°) du temps requis pour adapter les moyens matériels des UFR afin de garantir l'égalité des candidats, et 4°) du devoir d'informer les étudiants des modalités de l'examen rénové au plus tard lors de leur intégration au cycle master, le groupe de travail a considéré que la réforme devra prévoir une entrée en vigueur différée d’au moins 18 mois après sa publication. La période transitoire devrait être mise à profit pour organiser, aux fins de définir précisément le programme de chaque épreuve, une concertation entre les représentants de l’université et ceux de la profession.
Propositions du groupe de travail • Recentrer le contenu de l’examen sur les connaissances juridiques fondamentales
Le groupe de travail propose un nouvel examen simplifié et recentré sur les matières fondamentales constituant le socle de connaissances minimales attendues de tout avocat. Il souhaite que soit introduite une épreuve d’admissibilité de déontologie des professions du droit, dont une partie serait appliquée à la profession d’avocat. Compte tenu du nombre restreint d’épreuves envisagées, le groupe de travail préconise l’absence de coefficient et de compensation entre les notes obtenues aux épreuves d’admissibilité et celles de l’épreuve d’admission. Le groupe de travail préconise que le programme de chaque épreuve soit soumis à la concertation entre les UFR de droit et la profession.
Epreuves du nouvel examen d’entrée aux CRFPA :
Admissibilité : Une épreuve de consultation en droit civil/procédure civile ou droit administratif/procédure administrative, de 5 heures au choix du candidat. Une épreuve de note de synthèse de 5 heures. Un QCM de 80 questions de déontologie générale et de l’avocat en 1 heure.
Admission : Un grand oral de libertés fondamentales incluant le droit pénal général.
Impact normatif de la proposition : modification de l’arrêté du 17 octobre 2016 fixant le programme et lesmodalités de l'examen d'accès au centre régional de formation professionnelle d'avocats.
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• Harmoniser les modalités de correction
Le groupe de travail préconise de consolider les missions de la commission nationale instaurée à l’article 51-1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat8 en lui confiant le soin de redistribuer les copies des épreuves d’admissibilité entre l’ensemble des centres d’examen. Le groupe de travail souhaite le renforcement des moyens et effectifs de la commission et notamment la mise en œuvre d’une plateforme permettant la redistribution à l’échelle nationale des copies des épreuves d’admissibilité.
Pour ce faire, les copies devront être nativement numériques.
Impact normatif de la proposition : modification des articles 51 et suivants du décret n°91-1197 du 27novembre 1991 organisant la profession d'avocat.
Sur la dispense de l’examen d’entrée aux centres régionaux de formation professionnelle d'avocats
Le groupe de travail a longuement considéré les inquiétudes relayées par la profession, concernant le niveau - jugé trop faible - de certains titulaires du diplôme de doctorat en droit intégrant les écoles de formation au bénéfice de la dispense. Ces inquiétudes ont pu être confortées par des affaires médiatisées, anciennes ou récentes, jetant le discrédit sur les modalités de délivrance de certains diplômes du doctorat en droit.
Cependant, le groupe de travail a estimé que ces événements, pour fâcheux qu’ils soient, n’autorisaient pas à jeter l’opprobre sur l’ensemble des titulaires du plus haut diplôme de l’enseignement supérieur. La suppression - totale ou seulement partielle - de la dispense aurait été perçue comme telle, emportant dévaluation du diplôme de doctorat au moment même où le MESRI a entrepris un travail de revalorisation de ce diplôme, qu’il entend rendre plus « professionnalisant ».
En outre, la communauté universitaire déploie des efforts importants pour limiter les dérives ou dysfonctionnements, finalement relativement rares, qui ont pu et peuvent encore être constatés ça ou là. Le groupe de travail se prononce donc en faveur du maintien de la dispense, en l’assortissant d’une condition - l’obligation pour le docteur d’avoir enseigné un nombre suffisant d’heures dans son établissement d’inscription en doctorat - qui lui a semblé de nature à disqualifier les éventuels doctorats « de complaisance ».
Propositions du groupe de travail
Le groupe de travail souhaite le maintien de la dispense accordée par l’alinéa 2 de l’article 12-1 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques aux docteurs en droit.
Il propose néanmoins d’ajouter une condition pour son bénéfice : - Justifier avoir dispensé 60 heures d’enseignement en droit, effectuées en deux ans maximum et de manière
successive, au sein d’un établissement dont dépend l’école doctorale auprès de laquelle le docteur aeffectué sa thèse.
Impact normatif de la proposition : modification de l’article 12-1 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques avec éventuel déclassement de ces dispositionsau niveau réglementaire.
8 Article 51-1 alinéa 1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat : « Une commission nationale élabore les sujets des épreuves écrites d'admissibilité. Elle est également chargée d'une mission d'harmonisation des critères de correction de ces épreuves et établit à cette fin des recommandations qui peuvent prendre la forme de grilles de notation à destination des jurys et des correcteurs. »
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II. Sur la formation initiale dans les centres régionaux de formation professionnelled'avocats
En l’état du droit, l’actuelle formation, d’une durée totale de 18 mois, se décompose en trois périodes9 : - 6 mois en centre de formation (période d’acquisition des fondamentaux) ;- 6 mois (pouvant aller jusqu’à 8 mois) de réalisation d’un projet pédagogique individuel - PPI (stage en juridiction,en entreprise, dans un cabinet d’avocat à l’étranger, Master 2 à l’université…) ;- 6 mois de stage auprès d’un avocat.
L’examen du certificat d’aptitude à la profession d’avocat (ci-après CAPA) est organisé par chaque CRFPA. Il comprend plusieurs épreuves écrites et orales. Il est délivré par les écoles d’avocats, et non par le ministère de l’enseignement supérieur10.
Le statut de l’élève avocat, notamment sur le plan disciplinaire, est fixé par le décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat.
Lettre de mission La formation dispensée au sein des CRFPA doit être plus «professionnalisante». Une telle transformation étant souhaitée par la profession, il conviendra d’examiner notamment l’opportunité d’abandonner les contenus purement académiques, d’instaurer une formation théorique en alternance, centrée sur le stage avocat, de simplifier l’examen du CAPA, ou encore de développer les cliniques du droit.
Sur la durée et le séquençage de la formation initiale
Le groupe de travail estime que la structuration actuelle de l’enseignement dans les écoles et la construction des séquences d’enseignement provoquent un sentiment assez unanimement partagé de longueur excessive de la formation et de manque de lisibilité du projet pédagogique. Sur le plan de la durée, les 18 mois de formation, intrinsèquement longs, doivent également s’apprécier à la lumière des temps de latence additionnels liés aux formalités administratives pour entrer dans la profession, aux délais de prestations de serment, etc. Si certains de ces délais peuvent sembler impondérables, il n’en demeure pas moins que la formation de l’avocat, telle que ressentie, est de deux ans et non de 18 mois. Cela participe d’un sentiment d’étirement et de ralentissement qui ne semble pas propice à la diffusion d’une dynamique d’enseignement et d’entrée dans la profession.
Sur le plan du contenu pédagogique, l’actuelle durée de formation, par son importance, a donné lieu à l’émergence d’un programme pédagogique très complexe, excessivement varié, victime tantôt d’un phénomène de « remplissage », tantôt de la volonté de rendre hommage à toutes les sensibilités d’exercice de la profession, au détriment d’une formation plus resserrée, fondée sur les enseignements professionnels les plus essentiels (la déontologie, l’expression orale et les exercices professionnels de plaidoirie et de rédaction d’actes). La multiplication des matières, outre les problématiques organisationnelles et bureaucratiques qu’elle entraîne, provoque en outre un phénomène de redondance avec l’université, où les étudiants ont été très bien formés.
Pour ces raisons, le groupe estime que la durée générale de la scolarité (qui comprend les enseignements et les examens qui y sont associés) doit être ramenée à une période de 12 mois (en ce compris le déroulement des épreuves du CAPA) en réduisant le bloc pédagogique à des enseignements aussi essentiels que pratiques. Cela permettra de réduire substantiellement la durée de la mobilisation de l’élève avocat, de réduire pour celui-ci les coûts de l’enseignement, d’opérer une réduction budgétaire pour les écoles, et de laisser un temps plus important à l’élève afin de se consacrer au stage ou à tout autre apprentissage qu’il pourrait souhaiter suivre, en prévision de son entrée dans la vie professionnelle.
9 Article 12 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques et articles 57 à 58-1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat. 10 Article 68 à 71 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat et arrêté du 7 décembre 2005 fixant le programme et les modalités de l'examen d'aptitude à la profession d'avocat.
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Le groupe de travail préconise de re-séquencer la formation initiale pour la recentrer sur les apprentissages professionnels à l’école et sur les stages en cabinet d’avocat.
Propositions du groupe de travail
Il préconise principalement une réduction de la durée de la scolarité de dix-huit à douze mois. La formation serait alors composée d’une période de formation théorique à l’école de trois mois et d’une période de stages d’une durée de neuf mois, composée d’un stage en cabinet d’avocat et d’un stage optionnel chez d’autres professionnels. En effet, si l’élève avocat le souhaite, il pourra limiter le stage avocat à une durée de six mois pour consacrer trois mois à un stage auprès d’un autre professionnel, dans les mêmes conditions que l’ancien projet pédagogique individuel.
La convention de stage auprès de l’avocat ou du professionnel doit prévoir un temps de préparation proportionné laissé à l’élève avocat pour l’examen du CAPA. L’élève avocat pourra prolonger sa scolarité d’un an supplémentaire avec un stage auprès d’un professionnel du droit (hors stage avocat), le cas échéant en dehors de l’Union européenne.
A sa demande, tout élève avocat pourra suivre les enseignements en alternance avec son stage en cabinet d’avocat, selon les modalités définies par l’école.
Impact normatif de la proposition : modification de l’article 12 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques avec éventuel déclassement de ces dispositionsau niveau réglementaire et modification des articles 56 à 61 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisantla profession d'avocat.
Sur le statut et la discipline des élèves avocats
Le groupe de travail estime que, notamment dans le contexte d’une réduction sensible de la durée de la scolarité et plus particulièrement de celle de la phase d’enseignement, l’engagement des élèves doit être encouragé et mieux appréhendé, afin de faire face à un problème récurrent d’absentéisme ou de démobilisation. Le groupe de travail estime que la présence des élèves doit être assurée par une politique disciplinaire efficace en diffusant également l’idée selon laquelle les principes déontologiques qui gouverneront la vie de l’avocat doivent être mis en œuvre dès la scolarité.
Propositions du groupe de travail
Le groupe de travail préconise que soit renforcée l’obligation de présence, sanctionnée par le retrait de l’élève avocat de la liste des personnes admises à se présenter à l’examen du certificat d’aptitude à la profession d’avocat.
Le statut de l’élève avocat en stage doit être précisé. Le groupe de travail propose ainsi de prévoir la conclusion d’une convention de stage, obéissant à une convention-type établie par le CNB, assurant une gratification minimale à l’élève avocat. Ce dernier bénéficiera d’un avocat référent, tenu de s’assurer de la qualité pédagogique du stage.
Le groupe de travail préconise d’ajouter le manquement à la dignité à la liste des fautes déontologiques commises par un élève avocat susceptible d’être sanctionnées disciplinairement.
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La grille des sanctions disciplinaires applicables aux élèves avocats doit également être renforcée par la création de l’interdiction de se présenter aux épreuves du certificat d’aptitude à la profession d’avocat, pendant une période maximale de trois ans. Le groupe de travail préconise, en outre, d’étoffer la procédure disciplinaire pour garantir son caractère contradictoire.
Impact normatif de la proposition : modification des articles 62 à 67 du décret n°91-1197 du 27 novembre1991 organisant la profession d'avocat.
Sur l’examen du certificat d’aptitude à la profession d’avocat
Dans un même souci de donner une meilleure lisibilité aux objectifs de la formation et de donner une plus grande portée au CAPA, examen constituant certes la phase finale d’un parcours mais peu valorisé paradoxalement, le groupe de travail estime que la structure de l’examen du CAPA doit être entièrement revue et simplifiée. Si l’examen d’entrée dans les écoles constitue un enjeu et un titre particulièrement valorisé dans le parcours de l’étudiant en droit, le CAPA, examen final offrant l’accès à une profession réglementée, ne semble pas avoir la même portée symbolique. S’il n’est pas question de créer une barrière artificielle à l’entrée de la profession, le groupe de travail estime néanmoins que l’examen du CAPA, dans son organisation actuelle, ne remplit qu’insuffisamment les objectifs et les exigences en matière de formation et de sélection des futurs avocats.
Le groupe de travail constate en effet que les épreuves du CAPA donnent lieu à plusieurs épreuves orales qui appréhendent des questions très voisines, et qui pourraient être utilement réunies au sein d’une même grande épreuve orale. En outre, le rassemblement de ces séquences permettrait de mobiliser de manière plus efficace jurys et élèves, et de permettre un examen plus global et cohérent de l’ensemble des qualités du candidat.
De même, le groupe de travail constate qu’une partie de l’absentéisme identifié au cours de l’année est non seulement la conséquence (i) d’un problème d’attractivité de l’enseignement mais également (ii) de l’absence d’enjeux de notation dans le contexte de la formation donnée dans les écoles. Le raccourcissement de la durée de la formation implique que certains enseignements puissent être utilement et rapidement sanctionnés au titre du contrôle continu. C’est dans ce contexte qu’une transformation de l’épreuve du CAPA est proposée, afin de lui donner une cohérence, une plus grande efficacité et, partant, une valeur plus forte.
Propositions du groupe de travail
Le groupe de travail propose la simplification de l’examen du CAPA.
Sur le contenu du programme du CAPA, le groupe de travail souhaite une simplification et un recentrage de l’examen final sur les connaissances professionnelles et fondamentales du futur avocat, en supprimant toutes les épreuves écrites et en conservant une épreuve orale exigeante. En outre, dans une optique de valorisation de cette matière, les compétences et acquisitions des élèves en déontologie professionnelle doivent relever, pour partie, du contrôle continu tout au long de la scolarité. Le groupe de travail souhaite à ce titre instaurer, pour l’épreuve de déontologie, une note éliminatoire de 10/20. Il retient également la possibilité d’organiser l’examen final par visio-conférence.
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Ensemble des épreuves et notations prises en compte pour l’obtention du CAPA :
Notation résultant du contrôle continu, composée : - d’une note générale attribuée par le jury à partir des notes et appréciations délivrées par les formateurs surl'assiduité du candidat et la qualité de ses travaux écrits et oraux,- d’une note de déontologie représentant la moyenne des notes obtenues par les élèves à des QCM.
Notation résultant d’un grand oral de 40 minutes, composé : - d’une plaidoirie sur un dossier tiré au sort par les candidats 15 jours avant l’oral,- d’une discussion avec le jury portant sur cet exercice et sur le rapport de stage,- d’un oral de déontologie sans préparation de 20 minutes.Cet exercice donnera lieu à trois notes distinctes, étant précisé que la note finale de déontologie sera composée à50% de la note précitée de contrôle continu (via des QCM) et à 50% de la note d’oral.
Le groupe de travail propose également de revoir les conditions dans lesquelles les élèves peuvent bénéficier de nouveaux cycles de formation en prévoyant qu’en cas d’échec, l’élève avocat puisse refaire un cycle de formation en gardant, s’il le souhaite, le bénéfice des notes supérieures à la moyenne déjà obtenues lors du précèdent passage de l’examen du CAPA. Le groupe de travail souhaite, en revanche, que l’élève avocat ne puisse pas refaire une troisième fois le cycle.
Par ailleurs, le groupe de travail propose que le président du jury du CAPA soit désormais un avocat mais qu’un universitaire préside, quant à lui, le trio d’examinateurs désigné par le président pour faire passer les épreuves orales.
Le groupe de travail a examiné l’opportunité d’imposer aux jeunes titulaires du CAPA l’obligation de débuter leur carrière par un contrat de collaboration libérale ou salariée, sans toutefois retenir cette possibilité en raison de sa possible incompatibilité avec les règles imposées par le droit européen. Il souhaite par ailleurs éviter de pénaliser les jeunes titulaires du CAPA qui peineraient, à la sortie de l’école d’avocats, à trouver une telle collaboration.
Cependant, le groupe de travail, soucieux de la mise en place d’un accompagnement effectif des jeunes entrants dans la profession, propose la création de référents chargés d’accompagner les jeunes avocats inscrits au tableau dans leur parcours professionnel, conformément aux règles et usages définis par le Conseil national des barreaux.
Impact normatif de la proposition : modification des articles 68 à 71 du décret n°91-1197 du 27 novembre1991 organisant la profession d'avocat et de l’arrêté du 7 décembre 2005 fixant le programme et les modalités del'examen d'aptitude à la profession d'avocat.
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III. Sur le réseau des centres régionaux de formation professionnelle d'avocats
En l’état du droit, la formation des avocats est assurée par des centres régionaux de formation professionnelle, établissements d'utilité publique dotés de la personnalité morale. Leur fonctionnement est assuré par la profession d'avocat, avec le concours de magistrats et de professeurs des universités et, le cas échéant, de toute autre personne ou organisme qualifiés.
Chaque école dispose ainsi d’un conseil d'administration chargé de l'administration et de la gestion du centre.
Il existe 11 centres régionaux de formation professionnelle d'avocats chargés de dispenser la formation initiale des avocats.
Le CNB a pour mission de définir les principes et d’harmoniser les programmes de la formation (article 21-1 de la loi du 31 décembre 1971). Cette mission s’est concrétisée par la décision du CNB du 7 janvier 2015. Elle définit un programme type de formation initiale que les CRFPA doivent respecter et compléter selon leurs spécificités.
En revanche, les textes ne confient pas expressément au CNB une mission d’harmonisation et de coordination de l’organisation administrative des CRFPA.
Lettre de mission Il convient de permettre l’harmonisation du niveau et du contenu pédagogique de la formation sur l’ensemble du territoire, et la mise en place généralisée d’outils et de méthodes favorisant les expériences pratiques des élèves avocats. Ainsi, la question de la gestion administrative, budgétaire et pédagogique des CRFPA, de leur rayonnement et de leur excellence devra vous conduire à examiner la pertinence d’une réforme de leur organisation, voire de leur restructuration.
Il a paru opportun au groupe de travail de renforcer la cohésion des CRFPA sur ce plan, conformément aux propositions du Conseil national des barreaux issues de la résolution du 15 mai 2020. Ainsi, le groupe de travail a procédé à certaines modifications relatives aux dates de désignation des membres du conseil d’administration des écoles, à l’élection des représentants des élèves, à la participation des bâtonniers et représentants du CNB au conseil d’administration des écoles, pour les discussions relatives au budget et au financement.
Le groupe de travail a validé la proposition du CNB prévoyant que ce dernier sera chargé d’arrêter le règlement intérieur national des écoles, chacune d’entre elles ayant la faculté d’y ajouter des dispositions spécifiques, sur le même modèle que le règlement intérieur des ordres.
Le groupe de travail a également validé la proposition du CNB prévoyant que ce dernier sera consulté par chaque école, sur tout investissement financier dépassant un certain plafond.
Le rôle du CNB dans la coordination des CRFPA va s’en trouver accru.
Au bénéfice de cette modification importante, le groupe de travail n’a pas d’autres propositions quant à une éventuelle restructuration du réseau des écoles, qui a montré sa souplesse et son efficacité à la faveur de la crise sanitaire récente.
Aussi, le groupe de travail n’a pas souhaité remettre en cause la personnalité morale distincte des CRFPA. Ceux-ci conservent ainsi une autonomie dans la mise en œuvre des dispositions arrêtées par le Conseil national des barreaux, qui veille par la représentation dont il dispose au sein de chaque conseil d’administration, à la cohésion de l’ensemble.
17
Propositions du groupe de travail
Sur propositions du CNB issues de la résolution du 15 mai 2020, le groupe de travail a procédé à certaines modifications relatives aux dates de désignation des membres du conseil d’administration des écoles, à l’élection des représentants des élèves, à la participation des bâtonniers et représentants du CNB au conseil d’administration des écoles, pour les discussions relatives au budget et au financement. Enfin, le groupe a validé la proposition du CNB prévoyant que ce dernier sera chargé d’arrêter le règlement intérieur des écoles.
Le groupe de travail n’a pas formulé d’autres propositions sur la restructuration du réseau des écoles.
Impact normatif de la proposition : modification des articles 42 à 49 du décret n°91-1197 du 27 novembre1991 organisant la profession d'avocat.
18
IV. Sur la formation continue obligatoire En l’état du droit, les avocats sont tenus de respecter une obligation de formation continue d’une durée de vingt heures par an ou de quarante heures au cours de deux années consécutives. Ils doivent déclarer avant le 31 janvier de chaque année, auprès de leur conseil de l’Ordre, les conditions dans lesquelles ils ont satisfait à cette obligation pour l’année écoulée. Lettre de mission La formation au cours de la carrière est un gage d’excellence et de confiance envers la profession. Cette obligation déontologique doit être placée au centre des préoccupations des professionnels et des institutions chargées de les représenter. Il conviendra ainsi d’examiner les moyens juridiques de son renforcement. L’enjeu de la formation continue est important à plusieurs titres, et en premier lieu pour le justiciable auquel est due une garantie de compétence. Il est également important pour l’avocat d’actualiser ses connaissances afin d’éviter tout danger en termes de couverture des risques, et de ne pas altérer l’image de son cabinet et de la profession toute entière. Il a paru opportun au groupe de travail d’apporter des modifications aux dispositions du décret du 27 novembre 1991 relatives à la formation continue, dans le prolongement des propositions du Conseil national des barreaux dans la résolution du 7 juillet 2018. Le groupe de travail souhaite assouplir les conditions dans lesquelles certains travaux et enseignements, et certaines formations, peuvent être pris en compte pour le calcul du nombre d’heures de formation continue. Ainsi, il préconise que ne soit plus exigé que les colloques auxquels les avocats participent ou que les enseignements qu’ils dispensent soient à « caractère juridique », mais simplement « en lien direct avec l’activité » d’avocat. Le groupe de travail propose qu’au cours de leur première année d’exercice professionnel, les jeunes titulaires du CAPA soient soumis à une obligation de formation portée à trente heures (au lieu de vingt heures actuellement), dont dix heures consacrées à la gestion d’un cabinet d’avocat et qu’au cours des deux premières années d’exercice professionnel de tous les avocats, dix heures par an au moins soient consacrés à la déontologie et au statut professionnel. D’autre part, le groupe de travail a considéré que l’obligation de formation continue doit désormais s’entendre comme une condition d’exercice de la profession d’avocat. En conséquence, il se prononce en faveur de l’instauration d’une mesure facultative d’omission en cas de non-respect de cette obligation. La mesure de l’omission a paru plus adaptée, moins lourde à mettre en œuvre et plus efficiente, par son caractère dissuasif, que la sanction disciplinaire qui reste possible dans les cas les plus graves. Au même titre que la procédure disciplinaire, l’omission serait non pas une obligation, mais une faculté pour le conseil de l’Ordre. Dès l’instant où elle sera rendue possible, dans les conditions respectant le principe du contradictoire, le risque d’omission sera incitatif auprès des avocats, pour qu’ils effectuent ponctuellement la déclaration annuelle qu’ils doivent adresser à leur conseil de l’Ordre récapitulant les différentes formations suivies pendant l’année écoulée. Propositions du groupe de travail Le groupe de travail souhaite assouplir les conditions dans lesquelles certains travaux et enseignements, et certaines formations, peuvent être pris en compte pour le calcul du nombre d’heures de formation continue. Ainsi,
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il préconise que ne soit plus exigé que les colloques auxquels les avocats participent ou que les enseignements qu’ils dispensent soient à « caractère juridique » mais simplement « en lien direct avec l’activité » d’avocat.
Le groupe de travail propose qu’au cours de leur première année d’exercice professionnel, les jeunes titulaires du CAPA soient soumis à une obligation de trente heures de formation, dont dix heures consacrées à la gestion d’un cabinet d’avocat, et qu’au cours des deux premières années d'exercice professionnel, dix heures par an au moins portent sur la déontologie et le statut professionnel.
Enfin, le groupe de travail se prononce en faveur de l’instauration d’une mesure facultative d’omission en cas de non-respect de l’obligation de formation continue.
Impact normatif de la proposition : modification des articles 85, 85-1, 105 à 107 du décret n°91-1197 du 27novembre 1991 organisant la profession d'avocat.
20
V. Sur les certificats de spécialisation
En l’état du droit, les mentions de spécialisations sont notamment prévues par les articles 1er et 12-1 de la loi du 31 décembre 1971 qui prévoient que le titre d’avocat peut être suivi de la mention d’une ou deux mentions de spécialisation. Ces mentions peuvent notamment figurer sur les outils de communication professionnelle.
Les mentions de spécialisation sont obtenues au regard de la durée de la pratique professionnelle dans un domaine d’activité donné, et après un entretien avec un jury. Les épreuves sont organisées par le CNB.
Les modalités d’obtention et de péremption du droit de faire usage des mentions de spécialisations sont fixées aux articles 86 à 92-6 du décret du 27 novembre 1991 dans sa rédaction issue du décret du 28 décembre 2011, pris pour l’application de la loi du 28 mars 2011 de modernisation des professions.
La liste des spécialisations est fixée par l’arrêté du 28 décembre 2011. Elles sont au nombre de vingt-six.
Lettre de mission Face à la multiplication des offres de service juridique, diffusées et optimisées par le biais de l’outil numérique, la concurrence entre les cabinets est de plus en plus accrue. Elle nécessite la mise en place d’outils fiables permettant à la clientèle des avocats d’identifier le professionnel le plus à même de lui délivrer un conseil ou une assistance juridiques adaptés à sa demande. Environ 10% de la profession détient des certificats de spécialisation. Ces certificats ne semblent pas remplir aujourd’hui les objectifs qui leur sont assignés Dans ce cadre, vous examinerez les pistes d’amélioration de leur réglementation.
Le groupe de travail a noté avec regret qu’un nombre trop faible d’avocats sollicite des certificats de spécialisation, y compris dans des domaines où, compte tenu de leur pratique, ils pourraient obtenir un tel certificat.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce phénomène : tout d’abord la communication électronique et le marketing, légitimement en croissance dans la communauté des avocats, permettent désormais une diffusion plus large et plus rapide des domaines de spécialité dans lesquels l’avocat exerce ou souhaite se projeter. De même il peut exister une réticence, y compris pour un avocat spécialisé dans un domaine, à se soumettre au contrôle qu’exerceraient, dans le cadre de l’obtention du certificat de spécialisation, d’autres confrères. Enfin, il peut subsister résiduellement des délais dans l’organisation des examens de spécialisation qui peuvent démobiliser les candidats potentiels.
Pour autant, le groupe considère que s’il faut encourager et accompagner l’émergence d’une culture de la communication électronique et du marketing chez l’avocat, l’information du justiciable en matière de prestations juridiques doit être améliorée et appréhendée avec attention, notamment dans le contexte d’offres numériques proposées par des sociétés commerciales qui ne sont pas toujours pilotées ni accompagnées par des avocats, ni soumises aux mêmes principes déontologiques. Les politiques commerciales et tarifaires très agressives créent une attractivité pour le justiciable et il semble indispensable de revaloriser les outils permettant aux avocats d’afficher envers le public, à travers des règles et standards éprouvés, leur expertise et leur talent.
Afin d’offrir aux justiciables une meilleure visibilité sur les compétences des avocats, le groupe de travail a estimé qu’il était utile d’enrichir et d’assouplir les conditions dans lesquelles les certificats de spécialisation pourraient être accordés.
Propositions du groupe de travail
Le groupe de travail propose d’assouplir les conditions dans lesquelles les avocats peuvent faire valoir leurs travaux, publications et enseignements dans le domaine de la spécialité revendiquée. Il préconise que les avocats bénéficiant de ces nouvelles dispositions puissent obtenir la spécialisation sur dossier sans entretien avec le jury.
21
Le groupe de travail propose d’introduire la possibilité, pour les avocats titulaires de certificats de spécialité, de demander leur retrait.
Impact normatif de la proposition : modification de l’article 12-1 de la loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques avec éventuel déclassement de ces dispositionsau niveau réglementaire, modification des articles 86 à 93 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisantla profession d'avocat.
22
ANNEXES
Annexe 1 : Lettres de mission du directeur des affaires civiles et du sceau
Annexe 2 : Liste des membres du groupe de travail
Annexe 3 : Liste des personnes auditionnées
Annexe 4 : Propositions de modifications du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat
Annexe 5 : Réserves du Conseil national des barreaux
Annexe 6 : Réserves du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation
Annexe 7 : Liste des travaux pris en compte par le groupe de travail
23
ANNEXE 1
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33
Annexe 2
Membres du groupe de travail
- Sandrine Clavel, professeure de droit, présidente du groupe,- Kami Haeri, avocat, président du groupe,
- Marie Caffin-Moi, professeure de droit,- Manuel Ducasse, avocat, président de la commission formation du Conseil national des barreaux,- Christophe Jamin, professeur de droit,- François Rachline, économiste.
Secrétariat général
Juliette Morvan, magistrate
35
Annexe 3
Liste des personnes auditionnées par le groupe de travail
- Estellia Araez, avocate, présidente du Syndicat des avocats de France, Sylvain Roumier, avocat, et Cyril Wolmark, professeur de droit
- Pierre Berlioz, directeur de l’EFB, école de formation professionnelle des barreaux de la Cour d'appel de Paris
- Jean-Baptiste Blanc, FNUJA, avocat président de la FNUJA accompagné de Catheline Modat, avocate, présidente du bureau de la FNUJA et Caroline Herry, avocate, secrétaire générale province de la FNUJA
- Anne Bocoviz, directrice de l’EDASE, école des avocats du Sud-Est- Bruno Camille, directeur de l’EDASOP, école des avocats Sud-Ouest-Pyrénées- Cécile Chainais, professeure de droit, et Edouard Verny, professeur de droit- Marianne Charbon, directrice de l’EDARA, école des avocats Rhône-Alpes- Thomas Clay, professeur de droit- Marion Couffignal, avocate, ancienne présidente de l’UJA Paris- Olivier Cousi, bâtonnier de l’ordre des avocats au barreau de Paris- Patrick Delahay, avocat, président honoraire d’IXAD et président de l’association française
des écoles d’avocat- Guillaume Delarue, avocat, président du Manifeste des avocats collaborateurs- Benoît Dumontet, directeur de l’HEDAC, haute école des avocats conseils- Carole Fayet, directrice de l’EDA Aliénor- Christiane Feral-Schuhl, avocate, présidente du CNB, accompagnée de Géraldine Cavaillé,
directrice juridique du CNB- Hélene Fontaine, avocate, présidente de la conférence des bâtonniers, et Anne-Marie
Mendiboure, avocate, membre de la conférence des bâtonniers- Natalie Fricero, professeure de droit, ancienne présidente de la commission nationale prévue à
l’article 51-1 du décret n°91-1197 du 27 novembre 1991 organisant la profession d'avocat- Delphine Gallin, avocate, présidente des avocats conseils d’entreprises- Jérôme Gavaudan, avocat, ancien président de la conférence des bâtonniers- Catherine Gazzeri, avocate, présidente de l’avenir des barreaux de France- Enke Kebede, directrice de l’ERAGE, école régionale des avocats du Grand-est- Laure Lavorel, présidente du Cercle Montesquieu- Pauline Lemonnier de Gouville, maître de conférences en droit- Olivier Leurent, magistrat, ancien directeur de l’Ecole nationale de la magistrature- Adeline Levrel, directrice de l’EDAGO, Ecole des avocats du Grand-Ouest- Arnaud Lizop, avocat, président du cercle des avocats indépendants- Karine Losfeld, directrice d'IXAD-Ecole des avocats Nord-Ouest- Marc Mosse, président de l’Association française des juristes d’entreprise, et Hervé Delannoy,
président d’honneur- Roy Spitz, avocat, ancien président de la confédération nationale des avocats- Christophe Toulza, directeur de la formation initiale de l’EFACS- école des avocats Centre-Sud- Delphine Vandeville, directrice de l’ECOA, Ecole du centre ouest des avocats
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il na
tiona
l de
s ba
rrea
ux, l
es é
lève
s pe
uven
t être
dis
pens
és p
ar le
cen
tre d
e to
ut o
u pa
rtie
des e
nsei
gnem
ents
aut
res
que
ceux
rela
tifs à
la fo
rmat
ion
com
mun
e de
bas
e.
Art
icle
57
Les
élèv
es d
es c
entre
s ré
gion
aux
de f
orm
atio
n pr
ofes
sion
nelle
reç
oive
nt, e
n vu
e de
la p
ratiq
ue d
u co
nsei
l et d
u co
nten
tieux
, une
for
mat
ion
com
mun
e de
ba
se, d
'une
dur
ée d
e si
x m
ois,
porta
nt n
otam
men
t sur
le st
atut
et l
a dé
onto
logi
e pr
ofes
sion
nels
, la
réda
ctio
n de
s ac
tes
jurid
ique
s, la
pla
idoi
rie e
t le
déba
t ora
l, le
s pr
océd
ures
, la
ges
tion
des
cabi
nets
d'av
ocat
s ai
nsi
que
sur
une
lang
ue
viva
nte é
trang
ère.
Le c
entre
régi
onal
de f
orm
atio
n pr
ofes
sion
nelle
cho
isit
la o
u le
s la
ngue
s en
seig
nées
par
mi c
elle
s pr
évue
s pa
r ar
rêté
du
gard
e de
s sc
eaux
, m
inis
tre d
e la
just
ice.
La f
orm
atio
n th
éoriq
ue, d
’une
dur
ée d
e tro
is m
ois,
porte
not
amm
ent
sur
le
stat
ut e
t la
déo
ntol
ogie
pro
fess
ionn
els,
la r
édac
tion
des
acte
s ju
ridiq
ues,
la
plai
doiri
e et
le d
ébat
ora
l, le
con
seil,
les
proc
édur
es e
t la
gest
ion
des
cabi
nets
d'
avoc
ats.
Le p
rog r
amm
e et
les
mod
alité
s de
s en
seig
nem
ents
et f
orm
atio
n so
nt fi
xés
par
le c
onse
il d'
adm
inis
tratio
n du
cen
tre ré
gion
al d
e fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle e
n co
nfor
mité
ave
c le
s dis
posi
tions
arr
êtée
s par
le C
onse
il na
tiona
l des
bar
reau
x.
Selo
n de
s pr
inci
pes
défin
is p
ar l
e C
onse
il na
tiona
l de
s ba
rrea
ux, l
es é
lève
s pe
uven
t être
dis
pens
és p
ar le
cen
tre d
e to
ut o
u pa
rtie
des e
nsei
gnem
ents
aut
res
que
ceux
rela
tifs à
la fo
rmat
ion
com
mun
e de
bas
e.
Art
icle
58
Art
icle
58
47
Une
deu
xièm
e pé
riode
de
form
atio
n, d
'une
dur
ée d
e si
x m
ois,
pouv
ant à
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ex
cept
ionn
el ê
tre p
orté
e à
huit
moi
s, es
t con
sacr
ée à
la r
éalis
atio
n du
pro
jet
péda
gogi
que
indi
vidu
el d
e l'é
lève
avo
cat,
selo
n de
s pr
inci
pes
défin
is p
ar l
e C
onse
il na
tiona
l de
s ba
rrea
ux.
Ce
proj
et p
édag
ogiq
ue,
prop
osé
par
l'élè
ve
avoc
at
et
élab
oré
avec
le
co
ncou
rs
du
cent
re
régi
onal
de
fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle,
est
agré
é pa
r ce
der
nier
. Le
pro
jet
péda
gogi
que
peut
aus
si
cons
iste
r en
un
stag
e pr
ofes
sion
nel e
ffec
tué
dans
un
Etat
n'ap
parte
nant
ni à
l'U
nion
eur
opée
nne
ni à
l'Es
pace
éco
nom
ique
eur
opée
n ni
à la
Con
fédé
ratio
n su
isse
.
Un e
troi
sièm
e pé
riode
de
form
atio
n, d
'une
dur
ée d
e si
x m
ois,
est c
onsa
crée
à
un st
age
aupr
ès d
'un
avoc
at.
Une
deu
xièm
e pé
riode
de
form
atio
n, d
'une
dur
ée d
e si
x m
ois,
pouv
ant à
titre
ex
cept
ionn
el ê
tre p
orté
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huit
moi
s, es
t con
sacr
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la r
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atio
n du
pro
jet
péda
gogi
que
indi
vidu
el d
e l'é
lève
avo
cat,
selo
n de
s pr
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pes
défin
is p
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e C
onse
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tiona
l de
s ba
rrea
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ogiq
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prop
osé
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l'élè
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et
élab
oré
avec
le
co
ncou
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du
cent
re
régi
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fo
rmat
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prof
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onne
lle,
est
agré
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r ce
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nier
. Le
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péda
gogi
que
peut
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si
cons
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r en
un
stag
e pr
ofes
sion
nel e
ffec
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dans
un
Etat
n'ap
parte
nant
ni à
l'U
nion
eur
opée
nne
ni à
l'Es
pace
éco
nom
ique
eur
opée
n ni
à la
Con
fédé
ratio
n su
isse
.
Une
troi
sièm
e pé
riode
de
form
atio
n, d
'une
dur
ée d
e si
x m
ois,
est c
onsa
crée
à
un st
age
aupr
ès d
'un
avoc
at.
La f
orm
atio
n pr
atiq
ue e
st d
’une
dur
ée d
e ne
uf m
ois
dont
au
moi
ns s
ix m
ois
doiv
ent ê
tre c
onsa
crés
à u
n st
age
aupr
ès d
'un
avoc
at in
scrit
au
tabl
eau
d’un
ba
rrea
u fr
ança
is o
u de
l'un
des
Eta
ts m
embr
es d
e l'U
nion
eur
opée
nne,
dan
s un
autre
Eta
t par
tie à
l'ac
cord
sur
l'Es
pace
éco
nom
ique
eur
opée
n, a
u se
in d
e la
C
onfé
déra
tion
suis
se o
u de
s Prin
cipa
utés
d’A
ndor
re e
t de
Mon
aco.
L’él
ève
avoc
at p
eut
cons
acre
r un
e pa
rtie
de l
a fo
rmat
ion
prat
ique
à l
a ré
alis
atio
n d’
un s
tage
eff
ectu
é au
près
d’u
n au
tre p
rofe
ssio
nnel
exe
rçan
t une
ac
tivité
jur
idiq
ue o
u ju
dici
aire
sel
on l
es p
rinci
pes
défin
is p
ar l
e C
onse
il na
tiona
l des
bar
reau
x. C
e st
age
peut
être
eff
ectu
é da
ns u
n Et
at n
on v
isé
au
prem
ier a
linéa
. Il n
e pe
ut e
xcéd
er u
ne d
urée
de
trois
moi
s.
Dur
ant
la p
ério
de d
e fo
rmat
ion
prat
ique
, le
cen
tre r
égio
nal
de f
orm
atio
n pr
ofes
sion
nelle
d’a
voca
t ré
serv
e un
moi
s à
la p
répa
ratio
n de
l’e
xam
en d
u ce
rtific
at d
’apt
itude
à la
pro
fess
ion
d’av
ocat
.
S’il
le s
ouha
ite,
l’élè
ve a
voca
t pe
ut a
ccom
plir
une
pério
de d
e fo
rmat
ion
prat
ique
sup
plém
enta
ire d
’une
dur
ée d
’un
an, c
onsa
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à la
réal
isat
ion
d’un
st
age
aupr
ès d
’un
prof
essi
onne
l vis
é au
deu
xièm
e al
inéa
.
48
Lors
que
l’élè
ve a
voca
t eff
ectu
e le
sta
ge p
révu
au
préc
éden
t alin
éa, l
e ce
ntre
ré
gion
al
de
form
atio
n pr
ofes
sion
nelle
d'
avoc
ats
rése
rve
un
moi
s à
la
prép
arat
ion
de l’
exam
en d
u ce
rtific
at d
’apt
itude
à la
pro
fess
ion
d’av
ocat
.
Art
icle
58-
1 Le
s tro
is p
ério
des
de f
orm
atio
n dé
finie
s au
x ar
ticle
s 57
et
58 d
oive
nt ê
tre
effe
ctué
es e
n co
ntin
u.
Le c
onse
il d'
adm
inis
tratio
n du
cen
tre r
égio
nal
de f
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atio
n pr
ofes
sion
nelle
fix
e l'o
rdre
dan
s leq
uel e
lles s
e dé
roul
ent s
ucce
ssiv
emen
t. A
titre
exc
eptio
nnel
, le
Con
seil
natio
nal d
es b
arre
aux
peut
aut
oris
er u
n ce
ntre
ré
gion
al d
e fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle à
org
anis
er c
es t
rois
pér
iode
s en
al
tern
ance
.
Art
icle
58-
1 Le
s tro
is p
ério
des
de f
orm
atio
n dé
finie
s au
x ar
ticle
s 57
et
58 d
oive
nt ê
tre
effe
ctué
es e
n co
ntin
u.
Le c
onse
il d'
adm
inis
tratio
n du
cen
tre r
égio
nal
de f
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atio
n pr
ofes
sion
nelle
fix
e l'o
rdre
dan
s leq
uel e
lles s
e dé
roul
ent s
ucce
ssiv
emen
t.
A ti
tre e
xcep
tionn
el, l
e C
onse
il na
tiona
l des
bar
reau
x pe
ut a
utor
iser
un
cent
re
régi
onal
de
form
atio
n pr
ofes
sion
nelle
à o
rgan
iser
ces
tro
is p
ério
des
en
alte
rnan
ce.
Le c
entre
régi
onal
de
form
atio
n pr
ofes
sion
nelle
peu
t aut
oris
er, à
la d
eman
de
de l
’élè
ve a
voca
t, qu
e la
pér
iode
de
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atio
n th
éoriq
ue e
t la
pér
iode
de
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atio
n pr
atiq
ue s
oien
t eff
ectu
ées
sous
for
me
d’al
tern
ance
. L’o
rgan
isat
ion
et l
es m
odal
ités
de c
ette
alte
rnan
ce s
ont
défin
ies
par
le c
entre
rég
iona
l de
fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle d
ont d
épen
d l’é
lève
.
Tout
e ab
senc
e de
l’él
ève
avoc
at d
uran
t la
pério
de d
e fo
rmat
ion
théo
rique
doi
t êt
re
just
ifiée
. A
u-de
là
de
trois
ab
senc
es
non
just
ifiée
s, le
co
nsei
l d’
adm
inis
tratio
n pe
ut d
écid
er d
e ne
pas
insc
rire
l’élè
ve a
voca
t sur
la li
ste
des
élèv
es a
dmis
à se
pré
sent
er l’
exam
en d
’apt
itude
à la
pro
fess
ion
d’av
ocat
.
En c
as d
e m
ater
nité
, de
pate
rnité
, d'ad
optio
n, d
e m
alad
ie o
u d'
un a
ccid
ent d
e tra
vail,
le c
onse
il d’
adm
inis
tratio
n du
cen
tre r
égio
nal d
e fo
rmat
ion
peut
, sur
de
man
de d
e l’é
lève
, pré
voir
que
le d
érou
lem
ent o
u la
dur
ée d
e la
for
mat
ion
théo
rique
et p
ratiq
ue so
nt a
mén
agés
.
49
Art
icle
59
T ous
les
avoc
ats
insc
rits
au ta
blea
u ay
ant p
rêté
ser
men
t dep
uis
plus
de
quat
re
ans a
u 1e
r jan
vier
de
l'ann
ée e
n co
urs p
euve
nt ê
tre m
aître
s de
stag
e.
Le
cons
eil
d'ad
min
istra
tion
de
chaq
ue
cent
re
régi
onal
de
fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle o
u so
n pr
ésid
ent
par
délé
gatio
n, d
ress
e an
nuel
lem
ent,
aprè
s av
is d
es c
onse
ils d
e l'o
rdre
des
bar
reau
x co
ncer
nés,
la li
ste
des a
voca
ts m
aître
s de
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e.
L 'av
ocat
ne
peut
, san
s mot
if lé
gitim
e, re
fuse
r d'êt
re in
scrit
sur c
ette
list
e.
Peuv
ent é
gale
men
t être
maî
tres d
e st
age,
à le
ur d
eman
de, l
es a
voca
ts e
xerç
ant
depu
is p
lus d
e qu
atre
ans
au
1er j
anvi
er d
e l'a
nnée
en
cour
s dan
s l'u
n de
s Eta
ts
mem
bres
de
l'Uni
on e
urop
éenn
e, d
ans
un a
utre
Eta
t pa
rtie
à l'a
ccor
d su
r l'E
spac
e éc
onom
ique
eur
opée
n ou
au
sein
de
la C
onfé
déra
tion
suis
se, s
ous l
'un
des t
itres
pro
fess
ionn
els é
num
érés
à l'
artic
le 2
01. L
a du
rée
du st
age
effe
ctué
à
l'étra
nger
ne
peut
être
sup
érie
ure
à la
moi
tié d
e la
dur
ée to
tale
du
stag
e pr
évu
au se
cond
alin
éa d
e l'a
rticl
e 58
.
La d
écis
ion
d'af
fect
atio
n es
t pr
ise
par
le p
rési
dent
du
cent
re r
égio
nal
de
form
atio
n pr
ofes
sion
nelle
, qui
peu
t, en
cou
rs d
e st
age,
déc
ider
un
chan
gem
ent
d'af
fect
atio
n.
[…]
Art
icle
59
Tous
les
avoc
ats
insc
rits
au ta
blea
u ay
ant p
rêté
ser
men
t dep
uis
plus
de
quat
re
ans a
u 1e
r jan
vier
de
l’ann
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n co
urs p
euve
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s de
stag
e.
Le
cons
eil
d’ad
min
istra
tion
de
chaq
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cent
re
régi
onal
de
fo
rmat
ion
prof
essi
onne
lle o
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n pr
ésid
ent
par
délé
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n, d
ress
e an
nuel
lem
ent,
aprè
s av
is d
es c
onse
ils d
e l’o
rdre
des
bar
reau
x co
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ste
des a
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s de
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L’av
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peut
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1er j
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nnée
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cour
s en
Fran
ce o
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ns
l’un
des a
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s Eta
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embr
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euro
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n su
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[…]
Art
icle
61
A bro
gé
Art
icle
61
Les
stag
es p
révu
s à
l’arti
cle
58 f
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et d
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conv
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pe é
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bar
reau
x.
50
La c
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ntio
n de
stag
e pr
évoi
t l’o
blig
atio
n po
ur le
maî
tre d
e st
age
de m
ettre
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ispo
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n de
l’él
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tem
ps e
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docu
men
tatio
n de
pr
épar
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t de
pass
er l’
exam
en d
’apt
itude
à la
pro
fess
ion
d’av
ocat
. Le
s él
èves
avo
cats
bén
éfic
ient
au
cour
s de
leur
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ge d
’une
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atio
n, d
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oits
et
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els
natio
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cab
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Le c
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tre r
égio
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essi
onne
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ion,
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igne
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ateu
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réfé
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péd
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de
l’élè
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’un
avoc
at
prév
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l’arti
cle
58. L
e ré
fére
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urs
repr
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tage
, de
sa q
ualit
é pé
dago
giqu
e et
de
sa c
onfo
rmité
aux
di
spos
ition
s de
l’arti
cle
60.
So
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ectio
n 4
: St
atut
de
l'élè
ve d
u ce
ntre
rég
iona
l de
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essi
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Sous
-sec
tion
4 :
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e l'é
lève
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nelle
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le 6
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e dé
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jurid
ique
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t du
cent
re ré
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it.
Lors
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mat
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prof
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ce
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dan
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fixée
s au
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u co
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elle
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ntre
s ser
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des
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attr
ibué
es e
n fo
nctio
n de
crit
ères
soci
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Art
icle
62
L'él
ève
dépe
nd ju
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uem
ent d
u ce
ntre
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atio
n pr
ofes
sion
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uel i
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rit, m
ême
pend
ant l
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des s
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s qu'
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com
plit.
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rsqu
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nt la
qua
lité d
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nelle
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de
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en
ce
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ition
s fix
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I IV
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IXII
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déte
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nier
sert
des b
ours
es a
ttrib
uées
en
fonc
tion
de c
ritèr
es so
ciau
x.
51
Art
icle
63
L'él
ève
qui
méc
onna
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s ob
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ions
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nt d
u pr
ésen
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t in
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ntes
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2°
Le
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3° L
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du
cent
re p
our u
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urée
de
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.
Art
icle
63
L'él
ève
qui m
écon
naît,
au
cour
s de
la fo
rmat
ion
prév
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ticle
56-
1 ou
lors
de
l’ex
amen
d’a
ptitu
de à
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ssio
n d’
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at, l
es o
blig
atio
ns r
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tant
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prés
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lem
ent
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cent
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nneu
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pro
bité
ou
à la
dig
nité
peu
t fai
re l'
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t de
l'une
des
sanc
tions
dis
cipl
inai
res s
uiva
ntes
: 1°
L'av
ertis
sem
ent ;
2°
Le
blâm
e ;
3° L
'excl
usio
n te
mpo
raire
du
cent
re d
e la f
orm
atio
n p
our u
ne d
urée
de s
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ois
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lus.
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tion
de s
e pr
ésen
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men
d’a
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de à
la
prof
essi
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. Cet
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anct
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peut
être
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une
excl
usio
n im
méd
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.
Art
icle
64
Les
sanc
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cipl
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sont
pro
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par
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nt d
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l d'ad
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app
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nant
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inis
tratio
n du
cen
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rési
dent
;
Art
icle
64
Les
sanc
tions
dis
cipl
inai
res
sont
pro
nonc
ées
par
le c
onse
il de
disc
iplin
e du
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nelle
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cons
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'adm
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tratio
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Le p
rési
dent
du
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'adm
inis
tratio
n ne
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t pas
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onse
il de
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line.
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plin
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nt a
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min
istra
tion
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, pré
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nt ;
52
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trat e
t l'u
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rsita
ire a
ppar
tena
nt a
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nsei
l d'ad
min
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tion
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s d'
ense
igne
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ntre
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prof
essi
onne
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repr
ésen
tant
s des
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ves é
lus p
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eux-
ci a
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rutin
secr
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nino
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cour
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prem
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rimes
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aque
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. Le
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nes
men
tionn
ées
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ci-d
essu
s so
nt d
ésig
nées
pou
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du
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ier t
rimes
tre d
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nnée
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ile p
ar le
con
seil
d'ad
min
istra
tion
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entre
. Lor
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il es
t mis
fin
à ce
man
dat a
vant
le te
rme
prév
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est
pro
cédé
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rem
plac
emen
t de
l'int
éres
sé, s
elon
les
mêm
es m
odal
ités,
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urée
du
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dat r
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cou
rir.
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pein
e ne
peu
t être
pro
nonc
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ans
que
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éres
sé a
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é en
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pelé
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dél
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'au m
oins
hui
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t qu'
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ssie
r. Il
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faire
ass
iste
r pa
r un
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cat e
t, s'i
l le
souh
aite
, par
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des é
lève
s. En
cas
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ge é
gal
des
voix
des
mem
bres
du
cons
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de d
isci
plin
e, l
a so
lutio
n la
plu
s fav
orab
le à
l'él
ève
est a
dopt
ée.
b) U
n m
agis
trat e
t l'u
nive
rsita
ire a
ppar
tena
nt a
u co
nsei
l d'ad
min
istra
tion
du
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re ;
c) D
eux
avoc
ats
char
gés
d'en
seig
nem
ent
au c
entre
rég
iona
l de
for
mat
ion
prof
essi
onne
lle ;
d) D
eux
repr
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tant
s des
élè
ves é
lus p
ar c
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ci a
u sc
rutin
secr
et u
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min
al
à un
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au
cour
s du
prem
ier t
rimes
tre d
e ch
aque
ann
ée c
ivile
. Les
mod
alité
s pr
atiq
ues
gara
ntis
sant
la s
incé
rité
du s
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in s
ont p
réci
sées
dan
s le
règl
emen
t in
térie
ur d
u ce
ntre
. En
l’abs
ence
de
cand
idat
s, il
est d
ress
é un
pro
cès-
verb
al d
e ca
renc
e.
Les
pers
onne
s m
entio
nnée
s au
x a,
b e
t c c
i-des
sus
sont
dés
igné
es p
our u
n an
au
cou
rs d
u pr
emie
r trim
estre
de
l'ann
ée c
ivile
par
le c
onse
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adm
inis
tratio
n du
cen
tre. L
orsq
u'il
est m
is fi
n à
ce m
anda
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term
e pr
évu,
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st p
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dé
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mpl
acem
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ntér
essé
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s m
êmes
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alité
s, po
ur la
dur
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u m
anda
t res
tant
à c
ourir
. A
ucun
e pe
ine
ne p
eut ê
tre p
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ncée
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e l'i
ntér
essé
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un d
élai
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ours
et q
u'il
ait e
u au
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le a
ccès
à
son
doss
ier.
Il pe
ut s
e fa
ire a
ssis
ter
par
un a
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t et,
s'il l
e so
uhai
te, p
ar u
n dé
légu
é de
s élè
ves.
En c
as d
e pa
rtage
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l de
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es m
embr
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u co
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l de
dis
cipl
ine,
la
solu
tion
la p
lus f
avor
able
à l'
élèv
e es
t ado
ptée
. A
rtic
le 6
5 Ab
rogé
Art
icle
65
Le c
onse
il de
dis
cipl
ine
ne p
eut v
alab
lem
ent d
élib
érer
que
si s
on p
rési
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oins
troi
s de
ses m
embr
es so
nt p
rése
nts.
Il si
ège
à hu
is-c
los.
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efoi
s, à
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ntér
essé
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s dé
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t en
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s la
déci
sion
. Le
pré
side
nt d
ésig
ne e
n dé
but d
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ance
un
secr
étai
re.
53
Le c
onse
il de
dis
cipl
ine
peut
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endr
e le
pré
side
nt d
u co
nsei
l d’a
dmin
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ans
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ine
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otiv
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t sig
née
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on p
rési
dent
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secr
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re.
Art
icle
66
La d
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du c
onse
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rem
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deux
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sixi
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e 16
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La c
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seil.
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andé
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isio
n
Art
icle
66
L a d
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onse
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cipl
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xièm
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s de
l'arti
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xièm
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s de
l’arti
cle
16. S
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si le
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seil
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54
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dres
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aria
t-gre
ffe
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rési
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cons
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e di
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qui
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[…]
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[…]
Sect
ion
II :
Le
cert
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avoc
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Art
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68
Les
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ssio
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avoc
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9
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69
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55
II.-
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III .I
I - L
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3°
56
III.
- Les
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IV.-
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u I.
IV.II
I - U
n no
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est
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ditio
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rticl
e.
Art
icle
70
Une
sess
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des t
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form
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58
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co
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de
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près
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Con
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.
Art
icle
70
Une
ses
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d'ex
amen
a li
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nnée
civ
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l'is
sue
des
trois
pér
iode
s de
form
atio
n dé
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s aux
arti
cles
57
et 5
8, à
une
dat
e fix
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pré
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u co
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min
istra
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prés
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sion
d’e
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isée
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née
suiv
ante
.
Une
ses
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de
rattr
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t org
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mod
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, min
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de
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e, a
près
avi
s du
Con
seil
natio
nal d
es
barr
eaux
.
Art
icle
71
En c
as d
e pr
e mie
r éch
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l'ex
amen
, l'él
ève
peut
acc
ompl
ir à
nouv
eau
les t
rois
pé
riode
s de
form
atio
n dé
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s aux
arti
cles
57
et 5
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pré
sent
déc
ret.
Art
icle
71
En c
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, l'él
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7 et
58
du p
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57
Apr
ès u
n de
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me
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can
dida
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at
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Tout
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tion
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tiona
l des
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que
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e al
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cle
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déc
embr
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71
préc
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Art
icle
86
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peut
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Le C
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des
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31 d
écem
bre
1971
pré
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e.
61
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née
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ste
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mem
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du
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pré
vu
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rticl
e 91
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[…
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Il dr
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gale
men
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liste
nat
iona
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cle
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s co
mm
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ns d
e lis
tes
prév
ues
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rticl
e 91
. […
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n 2
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ns d
e pr
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ssio
nnel
le.
Sous
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tion
2 : C
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prat
ique
pro
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elle
. A
rtic
le 8
8 La
pr
atiq
ue
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Fran
ce o
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: 1°
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qual
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at,
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aine
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entio
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spé
cial
isat
ion
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uée
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En
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aine
de
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lisat
ion
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ndiq
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; 3°
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embr
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ou
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ans
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égle
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le, d
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es fo
nctio
ns c
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spon
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ialis
atio
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vend
iqué
e ;
4° D
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un s
ervi
ce ju
ridiq
ue d
'une
ent
repr
ise,
d'u
ne o
rgan
isat
ion
synd
ical
e,
d'un
e ad
min
istra
tion
ou d
'un
serv
ice
publ
ic, d
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org
anis
atio
n in
tern
atio
nale
tra
vaill
ant d
ans l
a sp
écia
lité
reve
ndiq
uée
; 5°
Dan
s un
éta
blis
sem
ent u
nive
rsita
ire o
u d'
ense
igne
men
t sup
érie
ur r
econ
nu
par
l'Eta
t, en
qua
lité
de p
rofe
sseu
r ou
ma î
tre d
e co
nfér
ence
s ch
argé
de
l'ens
eign
emen
t de
la d
isci
plin
e ju
ridiq
ue c
onsi
déré
e ;
6° E
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alité
de
mem
bre
du C
onse
il d'
Etat
, de
mag
istra
t de
la
Cou
r de
s co
mpt
es,
de
l'ord
re
judi
ciai
re,
des
tribu
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ad
min
istra
tifs,
des
cour
s ad
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istra
tives
d'ap
pel,
et d
es c
ham
bres
rég
iona
les
des
com
ptes
, aff
ecté
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sein
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ne fo
rmat
ion
corr
espo
ndan
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spéc
ialis
atio
n re
vend
iqué
e.
Art
icle
88
La
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ique
pr
ofes
sion
nelle
né
cess
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à
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n d'
un
certi
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de
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écia
lisat
ion
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de q
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ann
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Elle
peu
t êt
re a
cqui
se e
n Fr
ance
ou
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er :
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n qu
alité
d'av
ocat
, da
ns l
e do
mai
ne d
e la
men
tion
de s
péci
alis
atio
n re
vend
iqué
e ;
2° E
n qu
alité
de
sala
rié, d
ans u
n ca
bine
t d'av
ocat
inte
rven
ant d
ans l
e do
mai
ne
de la
spéc
ialis
atio
n re
vend
iqué
e ;
3° E
n qu
alité
de
mem
bre,
d'as
soci
é, d
e co
llabo
rate
ur o
u de
sal
arié
dan
s un
e au
tre p
rofe
ssio
n ju
ridiq
ue o
u ju
dici
aire
rég
lem
enté
e ou
dan
s ce
lle d
'expe
rt-co
mpt
able
, don
t les
fonc
tions
cor
resp
onde
nt à
la sp
écia
lisat
ion
reve
ndiq
uée
; 4°
Dan
s un
ser
vice
jurid
ique
d'u
ne e
ntre
pris
e, d
'une
org
anis
atio
n sy
ndic
ale,
d'
une
adm
inis
tratio
n ou
d'u
n se
rvic
e pu
blic
, d'u
ne o
rgan
isat
ion
inte
rnat
iona
le
trava
illan
t dan
s la
spéc
ialit
é re
vend
iqué
e ;
5° D
ans
un é
tabl
isse
men
t uni
vers
itaire
ou
d'en
seig
nem
ent s
upér
ieur
rec
onnu
pa
r l'E
tat,
en q
ualit
é de
pro
fess
eur
ou m
aître
de
conf
éren
ces
char
gé d
e l'e
nsei
gnem
ent d
e la
dis
cipl
ine
jurid
ique
con
sidé
rée
; 6°
En
qual
ité d
e m
embr
e du
Con
seil
d'Et
at,
de m
agis
trat
de l
a C
our
des
com
ptes
, de
l'o
rdre
ju
dici
aire
, de
s tri
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adm
inis
tratif
s, de
s co
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adm
inis
trativ
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l, et
des
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es r
égio
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s de
s co
mpt
es, a
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té a
u se
in d
'une
form
atio
n co
rres
pond
ant à
la sp
écia
lisat
ion
reve
ndiq
uée.
62
Elle
peu
t au
ssi
résu
lter,
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re i
ndiv
idue
l, d'
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ités,
de t
rava
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Elle
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s lor
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ns.
Elle
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ités,
de t
rava
ux o
u de
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blic
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Elle
peu
t avo
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s lor
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urée
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le d
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ivité
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gale
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quat
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Art
icle
90
P our
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pris
en
cons
idér
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tem
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atiq
ue p
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ssio
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elle
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en v
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elle
con
sidé
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mém
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glem
ents
, con
vent
ions
col
lect
ives
, ac
cord
s ou
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isés
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3° N
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rticl
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it ét
at.
Art
icle
90
89
P our
être
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atio
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tem
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elle
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2° A
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ctiv
es,
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vis
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is m
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la
prés
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tion
de l
a ca
ndid
atur
e, e
t à
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exc
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nnel
pou
r un
e du
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lém
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e qu
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omm
issi
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e la
form
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n pr
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sion
nelle
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vue
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rticl
e 39
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L'ex
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3 :
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ntre
tien
de
valid
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n de
s co
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tenc
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prof
essi
onne
lles
Sous
-sec
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n de
s co
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lles.
Art
icle
91
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tretie
n de
val
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ion
des c
ompé
tenc
es p
rofe
ssio
nnel
les e
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atio
n pr
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sion
nelle
dan
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s co
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s pa
r
Art
icle
910
L'en
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n de
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idat
ion
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tenc
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nnel
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sion
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fixée
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r
63
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u ga
rde
des
scea
ux, m
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e la
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ès a
vis
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nat
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révu
e au
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sièm
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inéa
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com
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n de
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ifian
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te d
ans
cette
sp
écia
lité,
don
t le
rapp
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ur e
t le
prés
iden
t du
jury
;
2° U
n pr
o fes
seur
ou
maî
tre d
e co
nfér
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s cha
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ense
igne
men
t jur
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ue
dans
le d
omai
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e sp
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lisat
ion
reve
ndiq
ué ;
3° U
n m
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trat d
e l'o
rdre
judi
ciai
re o
u un
mem
bre
du c
orps
des
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unau
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né d
ans l
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con
ditio
ns.
Auc
un m
embr
e du
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ne
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s con
sécu
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.
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prés
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te.
Les p
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70
ANNEXE 5
Madame Sandrine CLAVEL Monsieur KAMI HAERI Coprésidents du groupe de travail « Formation des avocats » auprès de la Direction des affaires civiles et du Sceau
Paris, le 16 septembre 2020
Objet : Réserve au rapport du groupe de travail
Madame, Monsieur les coprésidents du groupe de travail,
Lors de notre dernière réunion, il a été convenu que les membres du groupe qui le souhaiteraient pourraient transmettre leurs réserves éventuelles sur les propositions du groupe de travail, réserves destinées à être annexées au rapport.
En ma qualité de président délégué de la commission Formation du CNB, membre de ce groupe, je souhaite formuler une seule réserve qui concerne les épreuves écrites de l’examen d’entrée au CRFPA.
Le Conseil national des barreaux reste attaché à la possibilité offerte aux étudiants de passer, après la note de synthèse et l’épreuve de droit des obligations, une épreuve écrite sous la forme d’une consultation dans l’une des 7 matières dites de spécialité qui marquent la diversité des domaines d’intervention des avocats.
Cette volonté a été confirmée en 2018 lorsque le CNB a sollicité et obtenu de la Chancellerie et du ministère de l’Enseignement supérieur que soit ajouté le droit fiscal à la liste.
Elle parait rejoindre le vœu des facultés de Droit en charge de l’organisation de l’examen.
Toutefois, l’idée d’introduire dans cet examen une épreuve de déontologie, quitte à réduire le nombre des épreuves optionnelles, apparait séduisante. Mais elle suppose au préalable qu’il soit bien établi qu’un nombre significatif d’universités assure un enseignement sérieux dans cette matière ; cela ne me paraît pas être le cas à ce jour malgré quelques expériences que je connais bien.
Il paraît donc difficile en l’état d’envisager une telle substitution.
Je vous prie de croire, Madame, Monsieur les coprésidents du groupe de travail, à l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
Bâtonnier Manuel DUCASSE
COMMISSION FORMATION
73
ANNEXE 6
77
78
79
Annexe 7
Bibliographie
1. Conseil national des barreaux, Commission de la Formation professionnelle, rapport au ministre,« La formation dispensée par les écoles d’avocats en 2018 ».
2. Rapport confié par Jean-Jacques Urvoas, garde des sceaux, ministre de la justice à Kami Haeri,avocat, « L’avenir de la profession d’avocat », février 2017.
3. Chroniques Juger ailleurs, Juger autrement, Jérôme Franck, « Pourquoi pas une école des juristescliniciens ? », Les cahiers de la justice 2019/2.
4. Christophe Jamin, « Cliniques du droit : innovation versus professionnalisation, Recueil Dalloz,20 mars 2014 n°11.
5. Cyril Wolmark, « La mise en place de l’alternance dans les écoles des avocats, étude defaisabilité », SAF, IIPEC, octobre 2019.
6. Conseil national des barreaux, Commission de la formation professionnelle, rapport présenté àl’assemblée générale le 7 juillet 2018, « Simplification et clarification des règles relatives à laformation continue », ayant donné lieu à l’adoption de propositions de réforme transmises auministère de la Justice.
7. Conseil national des barreaux, Commission de la formation professionnelle, rapport présenté àl’assemblée générale le 16 novembre 2018, « Réforme de la formation initiale », ayant donnélieu à l’adoption de propositions de réforme transmises au ministère de la Justice.
8. Conseil national des barreaux, Commission de la formation professionnelle, rapport présenté àl’assemblée générale le 3 avril 2020, « Spécialisation des avocats », ayant donné lieu à l’adoptionde propositions de réforme transmises au ministère de la Justice.
9. Conseil national des barreaux, Commission de la formation professionnelle, rapport présenté àl’assemblée générale le 15 mai 2020, « Organisation institutionnelle de la formation », ayantdonné lieu à l’adoption de propositions de réforme transmises au ministère de la Justice.
81