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Maçons Charpentiers Électriciens Carreleurs Plombier Chauffagistes Climatiseurs Plaquistes Plâtriers Peintres Décorateurs Constructeurs Cuisinistes Paysagistes Cuisinistes Plaquistes Peintres Plâtriers Décorateurs Constructeurs GUIDE habitat de l’ ® 2014 RÉNOVER OU CONSTRUIRE DANS LA VIENNE Choisissez un artisan ou constructeur certifié par le Guide de l’Habitat de France ® www.guide-de-l-habitat.com FLASHEZ-MOI

GUIDE de l’ habitat 2014

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Page 1: GUIDE de l’ habitat 2014

Maçons Charpentiers Électriciens Carreleurs Plombier Chauffagistes Climatiseurs Plaquistes Plâtriers Peintres Décorateurs Constructeurs Cuisinistes Paysagistes Cuisinistes Plaquistes Peintres Plâtriers Décorateurs Constructeurs

GUIDEhabitatde l’

®

2014

RÉNOVER OU CONSTRUIRE DANS LA VIENNE

Choisissez un artisan ou constructeur certifié par le Guide de l’Habitat de France®

www.guide-de-l-habitat.com

FLASHEZ-MOI

Page 2: GUIDE de l’ habitat 2014

Le Guide de l’Habitat 2014

EDITORIAL

L’acquisition d’un bien immobilier ou effectuer des travaux de rénovation est une période de la vie à la fois heureuse et stressante car c’est un grand investissement. C’est une période qui demande beaucoup de temps, de réflexion et lors

de laquelle on peut être confronté à de nombreuses difficultés.

Beaucoup de particuliers se perdent dans leurs investigations et dans leurs démarches administratives. De plus, peu de documents sont mis à disposition des particuliers pour pouvoir les accompagner lorsqu’ils ont décidé d’acheter, construire ou effectuer des travaux.

Ce guide va donc être utile dès lors que la décision d’acquérir ou améliorer son habitat a été prise. Vous pourrez y trouver tout ce qu’il faut savoir : comment choisir sa future habitation, son terrain, comment s’y prendre pour ses travaux et où trouver un professionnel de qualité auprès de chez soi.

Dans ce guide se trouve répertorié le panel d’une quinzaine de corps de métiers tels que le décorateur, le menuisier ou le constructeur.

Vous vous posez des questions sur votre acquisition dans le neuf ou sur vos travaux.

Rendez-vous sur www.guide-de-l-habitat.com : un espace vous est dédié, un forum pour toutes vos questions, un espace devis en ligne, une actualité régulièrement mise à jour sur l’habitat… et des professionnels de qualité certifiés par la charte du Guide de l’habitat de France.

Le Guide de l’habitat de France est une entreprise indépendante qui référence des entreprises sélectionnées pour leur professionnalisme et leur qualité de travail et qui répondent à une charte de qualité.

1) Avoir un extrait kbis ou n°Siret

2) Contrôle de l’assurance civile professionnelle et/ou décennale (suivant les métiers) de l’entreprise et sa validité en cours

3) L’entreprise partenaire s’engage à respecter les normes en vigueur et employer un personnel compétent et déclaré

4) Constater les agréments de qualifications, certifications, labels... (qualibat, qualisol...).

5) Avoir la maitrise du savoir-faire dans son domaine d’exécution

6) Répondre aux devis et aux clients envoyés par la société GUIDE DE L’HABITAT DE FRANCE

7) Répondre aux clients qui vous appellerons par le biais du Guide de l’habitat diffusé par nos partenaires

8) Réaliser les travaux dans les règles de l’art et avec professionnalisme

9) Prendre contact avec le client dans un délai d’une semaine pour positionner un rendez-vous

10) Remettre le devis au client, dans un délai de 15 jours, comprenant le détail des travaux et les modalités de règlements

11) Respecter les engagements pris lors de la réalisation du devis signé et accepté par le client

12) Faire la réception finale du chantier avec le client

13) Remettre au client une facture originale et détaillée du chantier

14) L’entreprise s’engage à garantir la propreté du chantier une fois le travail achevé

*Le Guide de l’habitat de France n’est en aucun cas responsable du préjudice direct ou indirect résultant d’une faute commise par l’entreprise à l’égard du client. 01

Points de distribution

des guides gratuits :

Notaires, Mairies,

Salons de l'habitat,

SQUARE HABITAT,

Agences Crédit Agricole

Page 3: GUIDE de l’ habitat 2014

Le Guide de l’Habitat 2014

PRÉFACE

03

LISTE DES NOTAIRES DE LA VIENNE

Notaires individuels

Me Frédéric ANDRE 86110 MIREBEAU - 12 Rue Maurice Aguillon - B.P. 14 - Tél : 05 49 50 40 34 - Fax : 05 49 50 64 71

Me Karl BORDRON 86170 VOUZAILLES - 5 Place de la Croix Blanche - Tél : 05 49 51 08 02 - Fax : 05 49 51 01 36

Me Philippe DARRES 86001 POITIERS CEDEX - 10, Rue de la Marne - B.P. 33 - Tél : 05 49 62 90 90 - Fax : 05 49 41 25 28

Me Benoît DIGUET 86330 SAINT JEAN DE SAUVES - 8 Rue de la Mule Rouge - Tél : 05 49 50 80 54 - Fax : 05 49 50 85 04

Me François GAVID 86310 SAINT SAVIN - 10 Place de la République - Tél : 05 49 48 12 69 - Fax : 05 49 48 17 11

Me Guy GERVAIS 86700 COUHE VERAC - 4 Place du Marché - Tél : 05 49 59 22 18 - Fax : 05 49 30 19 08

Me Jean-Claude MAGRE 86105 CHATELLERAULT CEDEX - 16 Rue Descartes - B.P. 534 - Tél : 05 49 21 01 25 - Fax : 05 49 21 45 98

Maître Xavier MARBAIX 86140 CERNAY - 8 Rue du Parc - Tél : 05 49 90 72 73 - Fax : 05 49 90 88 12

Me Jean-François MEUNIER 86600 LUSIGNAN - 18 Rue de la Roche Grolleau - B.P. 80033 - Tél : 05 49 43 31 07 - Fax : 05 49 43 67 15

Me Stéphane SERVANT 86007 POITIERS CEDEX - 5, Rue Bourbeau - B.P. 286 - Tél : 05 49 01 82 62 - Fax : 05 49 41 70 41

Me Stéphane GUIBERT 86005 POITIERS CEDEX - 49, Rue Carnot - B.P. 22 - Tél : 05 49 41 01 89 - Fax : 05 49 88 20 16

Me Sophie PRIBYL-NOËL 86140 LENCLOITRE - 10 Place du Champ de Foire - Tél : 05 49 90 55 44 - Fax : 05 49 90 58 60

Me Pascal RENARD 86130 JAUNAY CLAN - 14 Grande Rue - Tél : 05 49 52 05 23 - Fax : 05 49 62 06 85

Madame, Monsieur,

Devenir propriétaire est une inspiration légitime et un grand nombre de personnes souhaite posséder son propre « cocon ».

Cette belle aventure et tous les périples qui peuvent l’accompagner se dérouleront parfaitement si le futur propriétaire a su s’entourer de professionnels compétents tant au plan juridique que technique.

Dans cet ouvrage, vous trouverez tous les renseignements vous permettant de gérer au mieux votre projet immobilier sans trop d’encombres, grâce aux conseils de professionnels qui s’efforceront de vous éclairer dans vos démarches et prises de décisions.

Me Jean-François MEUNIER Président de la Chambre des Notaires de la Vienne

CHAMBRE DES NOTAIRES DE LA VIENNEAvenue Thomas Edison - Bâtiment Futuropolis 3 - 86960 FUTUROSCOPE-CHASSENEUIL Tél : 05 49 49 42 60 - Email : [email protected] www.chambre-vienne.notaires.fr

Les Notaires, partenaires du Guide de l’Habitat de France

Page 4: GUIDE de l’ habitat 2014

Le Guide de l’Habitat 2014 05

LISTE DES NOTAIRES DE LA VIENNE (suite)

Me Gilbert LESOURD 86100 CHATELLERAULT - 5, Rue Alexandre Rivière - B.P. 525 - Tél : 05 49 21 34 40 - Fax : 05 49 21 01 24

SCP ROBINEAUD, FAVREAU, BERNUAU & AUGERAUD - Me Christine ROBINEAUD 86410 VERRIERES - Route de Lussac les Châteaux - Tél : 05 49 42 71 01 - Fax : 05 49 42 81 69

Me Etienne AUGERAUD - SCP ROBINEAUD, FAVREAU, BERNUAU & AUGERAUD 86340 LA VILLEDIEU DU CLAIN - 28 Avenue des Bosquets - Tél : 05 49 42 51 04 - Fax : 05 49 42 03 12

Me Philippe ROBINEAUD - SCP ROBINEAUD, FAVREAU, BERNUAU & AUGERAUD 86150 L'ISLE JOURDAIN - 9 Rue de la Paix - Tél : 05 49 48 70 12 - Fax : 05 49 48 82 01

Me Dominique FAVREAU - SCP ROBINEAUD, FAVREAU, BERNUAU & AUGERAUD 86160 GENCAY - 14 Route de Civray - Tél : 05 49 59 31 14 - Fax : 05 49 59 90 30

SCP MARCHAND & PORTRAIT - Me Lucile RASSCHAERT-VILLAIN 86202 LOUDUN CEDEX - 19 Rue Marcel Aymard - B.P. 31 - Tél : 05 49 98 05 18 - Fax : 05 49 98 27 32

Me Christian PORTRAIT - SCP MARCHAND & PORTRAIT 86420 MONTS SUR GUESNES - 14 Rue du Château - Tél : 05 49 22 81 59 - Fax : 05 49 22 85 30

SCP Brigitte TARTE 86105 CHATELLERAULT CEDEX - 36 Rue de l'Angelarde - B.P. 522 - Tél : 05 49 21 10 11 - Fax : 05 49 02 01 48

SCP MONGIS & ASSOCIES 86240 FONTAINE LE COMTE - 15 Rue du Stade - Tél : 05 49 53 04 91 - Fax : 05 49 53 05 39

SCP NIVET & NIVET 86180 BUXEROLLES - 47 Rue de l'Hôtel de Ville - B.P. 28 - Tél : 05 49 47 86 10 - Fax : 05 49 45 05 44

Mes Marie-Bernard & Jean-Baptiste NIVET - SCP NIVET & NIVET 86380 VENDEUVRE DU POITOU - 9 Rue Marie Curie - Tél : 05 49 51 28 24 - Fax : 05 49 51 41 65

SCP ROUSSEAU, ROUAULT-NEVEUX, BERNARDEAU & DAIGRE 86000 POITIERS - 28 Rue Carnot - Tél : 05 49 62 99 00 - Fax : 05 49 62 99 05

SCP Eric SABATIER 86004 POITIERS CEDEX - 3 Rue Paul Guillon - B.P. 161 - Tél : 05 49 88 10 11 - Fax : 05 49 41 12 23

SCP SASSARO, BENOIST & CARME 86300 CHAUVIGNY - 2 Route de Lussac - B.P. 5 - Tél : 05 49 44 83 40 - Fax : 05 49 46 32 52

Me Dany SASSARO - SCP SASSARO, BENOIST & CARME 86800 SAINT JULIEN L'ARS - 28 Route de Poitiers - Tél : 05 49 44 80 32 - Fax : 05 49 56 50 50

Maître Emilie LACROIX - SCP Jean-Pierre PHILIPPON 86105 CHATELLERAULT - 8 Boulevard Victor Hugo - B.P. 547 - Tél : 05 49 23 24 27 - Fax : 05 49 93 50 15

SCP VINCENT & CARRE 86130 SAINT GEORGES LES BAILLARGEAUX - Allée du Bosquet - Tél : 05 49 52 40 19 - Fax : 05 49 52 57 39

SCP de Notaires

SCP ALLAIN & THOMAS-GIRAULT 86001 POITIERS CEDEX - 27, Rue de la Marne - B.P. 26 - Tél : 05 49 39 50 38 - Fax : 05 49 01 86 28

SCP BARON & SAINTON-PICHON 86220 DANGE SAINT ROMAIN - "Les Bonnins" - Tél : 05 49 86 40 07 - Fax : 05 49 86 46 09

SCP BOSSE, DUVAL & BERTHEUIL-DESFOSSES 86105 CHATELLERAULT CEDEX - 19, Boulevard Victor Hugo - B.P. 545 - Tél : 05 49 20 02 30 - Fax : 05 49 20 02 40

Maître Pierre DUVAL - SCP BOSSE, DUVAL & BERTHEUIL-DESFOSSES 86530 NAINTRE - Place Gambetta - Tél : 05 49 90 08 90 - Fax : 05 49 90 63 62

SCP MARSAUDON & JOUBERT de la MOTTE - Me Anne-Cécile JOUBERT de la MOTTE 86500 MONTMORILLON - 26, Route de Lussac - Tél : 05 49 91 00 13 - Fax : 05 49 91 87 07

SCP MARSAUDON & JOUBERT de la MOTTE 86290 LA TRIMOUILLE - 3 Rue du Docteur Gobillot - Tél : 05 49 91 60 38 - Fax : 05 49 91 52 07

SCP GASSE & DUBURCQ-HAIE POITIERS CEDEX - 7 Place du Clos des Carmes - B.P. 499 - Tél : 05 49 88 11 62 - Fax : 05 49 88 37 14

SCP GILBERT & POIRIER-AROUL 86400 CIVRAY - 11 Route de Poitiers - B.P. 7 - Tél : 05 49 87 00 24 - Fax : 05 49 87 15 33

Maître Annie POIRIER-AROUL - SCP GILBERT & POIRIER-AROUL 86460 AVAILLES LIMOUZINE - 20 Rue du Commerce

Maître Annie POIRIER-AROUL - SCP GILBERT & POIRIER-AROUL 86350 USSON DU POITOU - 1 Rue du Pont

SCP CHANTOURY, CHENAGON & CHAUVIN 86190 VOUILLE - ZAE Vaugendron - Tél : 05 49 51 93 48 - Fax : 05 49 51 85 41

Me Philippe CHENAGON - SCP CHANTOURY, CHENAGON & CHAUVIN 86170 NEUVILLE DU POITOU - 2 Rue de l'Outarde Canepetière - B.P. 15 - Tél : 05 49 51 20 23 - Fax : 05 49 51 62 32

Me Samuel CHAUVIN - SCP CHANTOURY, CHENAGON & CHAUVIN 86190 LATILLE - 1 Rue Georges Clémenceau - B.P. 2 - Tél : 05 49 51 88 10 - Fax : 05 49 51 82 88

SCP Hervé PLAZANET 86270 LA ROCHE POSAY - Résidence Victor Hugo - Tél : 05 49 86 21 02 - Fax : 05 49 86 23 04

SCP LECUBIN & LEVESQUE-LECUBIN 86370 VIVONNE - 19, Avenue de la Plage - B.P. 2 - Tél : 05 49 43 41 24 - Fax : 05 49 43 26 87

Page 5: GUIDE de l’ habitat 2014

Le Guide de l’Habitat 2014

Vous souhaitez un complément d’information et des réponses à vos questions sur l’acquisition ou sur vos travaux,

rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

Un espace vous est dédié

Une simulation de crédit

Une actualité régulièrement

mise à jour sur l’habitat

Un forum pour toutes

vos questions

Un espace devis en ligne

WWW.GUIDE-DE-L-HABITAT.COM WWW.GUIDE-DE-L-HABITAT.COM

ACTUALITÉRÉGULIÈRESUR L'HABITAT

FORUM

ESPACEDEVIS

07

Page 6: GUIDE de l’ habitat 2014

Le Guide de l’Habitat 2014

■■ Terrasses, parquet■■ Escaliers■■ Portails, clôtures

MENUISIERS 70

■■ Domotique■■ Alarmes■■ Câblage informatique

ÉLECTRICIENS 64

■■ Climatisation■■ Chauffagiste■■ Dépannage

PLOMBIERS, ENERGIE RENOUVELABLE

80

■■ Extensions■■ Ravalement■■ Tailleurs de pierre

MAÇONS 66

■■ Neuf, rénovation■■ Maisons traditionnelles■■ Maisons bois, BBC, passives

CONSTRUCTEURS, MAÎTRES D’ŒUVRE ET GROUPEMENTS D’ARTISANS

86

■■ Béton ciré■■ Revêtements sols et murs■■ Vitrerie

PEINTRES, DÉCORATEURS

74

■■ Faïence■■ Dallage

CARRELEURS 58

GUIDE DES PROFESSIONNELS AYANT SIGNÉ LA CHARTE DE QUALITÉ DU GUIDE DE L'HABITAT ET CLASSÉS PAR CORPS DE MÉTIERS 56

CUISINISTES

■■ Agencement■■ Salle de bains■■ Dressing

62

SOMMAIRE

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

LA M

AIS

ON

LES

TRAV

AUX

CONCRÉTISER SON PROJET, CE QU’IL FAUT SAVOIR 101. Bien s’informer sur ses besoins2. Connaître les prix du marché3. Le compromis de vente4. La protection légale de l’emprunteur5. Le vendeur et l’acquéreur6. Expertise et diagnostic (Amiante, termite, DPE...)

01

COMMENT FINANCER SON ACQUISITION OU SES TRAVAUX ? 141. Le coût du projet2. Evaluer sa capacité de remboursement3. Tous les prêts4. Effectuer son plan de financement*5. Les assurances liées à l’emprunt*

02

COMMENT TROUVER SON BIEN IMMOBILIER ? 181. Toutes les astuces pour acheter différemment2. Acquérir un logement existant3. Acheter sur plan*4. Acheter et rénover*5. Faire construire*

03

QUEL TERRAIN POUR ÉDIFIER SA FUTURE DEMEURE ? 221. Comment trouver son terrain ?2. Choisir sa commune en fonction des infrastructures 3. Tout savoir sur le certificat d’urbanisme4. Les informations essentielles liées à un terrain*5. L'achat : l'avant-contrat*

04

CONSTRUIRE ÉCOLOGIQUEMENT 241. La maison passive2. RT 2012, quelle différence avec le Label BBC ?3. La maison ossature bois

05

TOUT SUR LE PERMIS DE CONSTRUIRE 301. Ce qu’il faut savoir2. Avant le dépôt3. L’instruction*4. Après l’accord, informations et recours*

06

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES 321. L’énergie éolienne2. L’énergie hydraulique3. La biomasse4. L’énergie solaire5. La géothermie6. Les chaudières bois*

07

L’ISOLATION DE VOTRE MAISON 381. La consommation d’énergie d’une maison2. L’isolation d’une maison3. Comment estimer l’isolation à installer*

08

ANC (ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF) 521. Qu'est ce que l'assainissement individuel ?2. Les aides financières

10

LES AIDES FINANCIÈRES POUR VOS TRAVAUX 421. ASE : une prime allant jusqu’à 3000€2. Eco-prêt à taux zéro3. Crédit d’impôt4. La TVA à 10 %5. La TVA à 5,5 %

09Vous désirez un complément d’information sur nos artisans et constructeurs ?

Rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.comVous y découvrirez pour chacun d’eux une page dédiée sur leur activité.

■■ Bardages, ossatures bois■■ Zingueurs■■ Ramonage

CHARPENTIERS, COUVREURS

60 AMÉNAGEMENT ET RÉNOVATION DE L’HABITAT■■ Cheminée, poêle■■ Intérieur/extérieur, combles■■ Antenniste

56

■■ Cloison sèche

ISOLATION, PLÂTRIERS, PLAQUISTES

76

■■ Elagueurs■■ Entretien de jardin■■ Micro-stations

TERRASSEMENTS, ASSAINISSEMENT, PAYSAGISTES

84

*(à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

09LE HOME-STAGING 541. Le principe du home-staging

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Le Guide de l’Habitat 2014 11

011. Bien s’informer sur ses besoins2. Connaître les prix du marché3. Le compromis de vente4. La protection légale de l’emprunteur5. Le vendeur et l’acquéreur6. Expertise et diagnostic (Amiante, termite, DPE...)

CONCRÉTISER SON PROJET, CE QU’IL FAUT SAVOIR01

Bien s’informer sur ses besoins1

Connaître les prix du marché2

Les notaires vous guident également dans votre projet d’investissement dans l’immobilier. Ils mettent à votre disposition une base de données, via le site internet www.notaires.fr, relative aux prix pratiqués dans les différentes régions.

Autre moyen de se renseigner sur les prix du marché, les ventes aux enchères publiques. Les futurs acquéreurs pourront y collecter des informations utiles et visiter des biens afin d’apprécier des repères en terme de logement/prix et/ou terrain/prix.

La lecture des revues spécialisées dans l’immobilier et / ou la consultation d’Internet, offrant un large choix de sites spécialisés dans l’immobilier, vous permettront aussi d’enrichir et de confronter vos données.

Fort de toutes ces informations collectées, vous serez en mesure d’évaluer, à leur juste valeur, les différents biens vous intéressant.

Le compromis de vente se définit comme un contrat de vente sous signatures privées, assorti de conditions suspensives, la principale pour l’acquéreur étant l’obtention d’un prêt (un contrat conclu entre un vendeur s’engageant à vendre son bien et un acheteur s’engageant à acquérir ce même bien). Le compromis de vente doit comporter l’identité du vendeur et de l’acheteur, la nature du bien immobilier en vente, le prix, la date de vente, ainsi que les signatures des deux parties. A la signature, la règle stipule qu’en principe l’acheteur verse un acompte équivalent à 10 % du montant total au vendeur. Le compromis de vente induit un délai de rétraction de 7 jours ouvert uniquement à l’acquéreur.

Un compromis de vente (sous conditions suspensives) inclut la protection légale de l’emprunteur. Il s’agit d’une condition suspensive visant à protéger les personnes contractant un prêt immobilier. Autrement dit, si vous n’obtenez pas le ou les prêts immobiliers souscrits dans les délais ouverts, le contrat de vente est caduc. Toute somme versée, à la signature, doit alors être restituée.

Dans l’acte de vente, il s’ajoute au vendeur et à l’acheteur un tiers obligatoire, à savoir le notaire. Incarnant le lien entre les deux parties, il lui incombe de conclure le transfert de propriété et d’assurer l’authenticité des actes de cession. Le notaire peut être commun aux deux parties ou chacune d’entre elles peut choisir son propre officier public.

Chargé d’élaborer les documents contractuels, le notaire veille à la fiabilité des informations, indiquées par le vendeur, au niveau de la superficie du bien, de la présence de plomb, d’amiante et de termites.

Le compromis de vente (sous conditions suspensives)3

La protection légale de l’emprunteur4

Le vendeur et l’acquéreur5

(BON A SAVOIR)

le compromis de vente peut

comporter des clauses pénales

ou prévoir des indemnités

au cas ou l’une des deux

parties se rétracterait.

Exemple : si l’acquéreur fait

défaut, l’acompte de 10 % est

susceptible de ne pas lui être

restitué. Dans le cas où le

vendeur annule ou retarde

la vente, ce dernier peut

être contraint de verser des

indemnités à l’acheteur.

Concrétiser son projet, c’est prendre un engagement de longue durée. Un investissement dont l’enjeu principal réside dans la capacité à faire en sorte que son éventuelle acquisition réponde pleinement à ses besoins présents et futurs.

De ce fait, il convient de définir, puis d’anticiper ses besoins en terme de logement et d’environnement. En effet, les besoins d’un couple, tel que le volume de surface habitable, diffèrent de ceux d’une famille.

Ainsi, le bien doit être pensé évolutif afin d’accompagner divers changements, telle l’arrivée d’un enfant au sein d’un foyer.

En réponse à vos attentes, deux grands types d’habitation s’offrent à vous : l’appartement ou la maison avec terrain.

L’appartement présente l’avantage d’être, généralement, situé au cœur des villes. A proximité des structures collectives et au contact d’un réseau de transports dense, son positionnement se veut riche d’intérêt. Au sein d’un immeuble, les frais d’entretien enregistrent, habituellement, un montant supérieur à hauteur de 10 à 15 %, en comparaison à un pavillon.

Quant à la maison avec terrain, elle exclut les contraintes de copropriété et limite celles liées au voisinage. Dans une grande majorité des cas, située à la périphérie des villes, il s’avère important d ‘étudier certaines composantes, telles que les transports en commun, le temps de trajet pour le travail, la situation des écoles ou encore les activités de loisirs. Ce type de projet implique donc vigilance pour se prémunir de désagréments.

En amont de vos recherches, une série de démarches s’impose afin de connaître le prix du marché dans le secteur où vous projetez d’acheter, ainsi que la valeur des biens pratiqués au cours de la période à laquelle vous souhaitez investir. Dans cette perspective, les professionnels de l’immobilier - répartis en 35 000 agences - vous apporteront informations et conseils. N’hésitez pas à les consulter, ils vous donneront, gratuitement, une estimation du marché de l’immobilier à l’échelle locale.

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Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

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Le Guide de l’Habitat 2014 13

CONCRÉTISER SON PROJET, CE QU’IL FAUT SAVOIR01

Expertise et diagnostic (Amiante, termite, DPE...)6

Le diagnostiqueur prélève un échantillon qui sera analysé par un laboratoire certifié. Si les résultats révèlent la présence d’amiante, le propriétaire dispose d’un délai de trois ans pour effectuer les travaux nécessaires. Une clause au contrat de vente peut prévoir qui, du vendeur ou de l’acheteur, assumera ces derniers.

En tout état de cause et à défaut d’être exécutés et finalisés avant la vente, la prise en charge des travaux fera l’objet d’une négociation entre le propriétaire et l’acquéreur.

Le diagnostic termite

Le diagnostic de présence parasitaire revêt un caractère obligatoire dès lors que le bien immobilier est situé dans une zone contaminée ou susceptible de l’être, déterminée par le préfet.

Pour les autres cas, l’absence de diagnostic termite ne compromet pas la vente du bien immobilier. Cependant, si la présence de termites se révèle positive, après la vente, le vendeur sera tenu pour responsable de vices cachés.

Le diagnostic électricité

Seul un bien immobilier disposant d’une installation électrique datant de plus de quinze ans sera concerné par la réalisation du diagnostic électrique. Ce certificat de conformité, devant être joint à toute nouvelle promesse ou acte de vente, sera établi par un professionnel qui s’attachera à vérifier « les parties privatives des locaux à usage d’habitation et leurs dépendances, en aval de l’appareil général de commande et de protection de l’installation électrique propre à chaque logement, jusqu’aux bornes d’alimentation ou jusqu’aux socles des prises de courant.

Le diagnostic risques naturels et technologiques

Tout vendeur dont le bien immobilier se situe dans une zone sismique, couverte par un plan de prévention des risques technologiques ou par des risques naturels prévisibles, doit délivrer obligatoirement, depuis le 1er juin 2006, un rapport sur l’état des risques naturels et technologiques encourus. Ce dernier devant dater de moins de six moins à la signature de la vente du bien.

Le diagnostic gaz

La loi du 03 janvier 2003 stipule l’obligation de faire expertiser les installations de gaz. En vigueur depuis le 1er novembre 2007, le diagnostic concerne les biens immobiliers en vente, à usage d’habitation, équipés d’une installation en gaz naturel datant de plus de 15 ans. Ce dernier doit être réalisé dans l’année précédent la transaction immobilière.

En charge du dossier juridique, le notaire s’assure que l’ensemble des impératifs fixés par la loi en matière de vente d’un bien immobilier soit réuni. Le vendeur est-il bien le propriétaire ? Le bien est-il frappé de servitude ? Y a-t-il un droit de préemption ou une hypothèque sur la propriété ?, se posent comme autant de questions fondamentales auxquelles seul le notaire est en mesure de répondre.

Le notaire, garant de la fiabilité des éléments, confirme à l’acquéreur qu’il accédera à la propriété du bien par la signature du contrat.

Toutes les conditions réunies, le notaire procède à la rédaction des actes, puis il convoque les deux parties pour la signature. En qualité d’assermenté par la loi, le notaire fait office, lors de l’acte de vente, de caution morale.

Au terme de la conclusion officielle de la vente, le notaire fera la publicité de cette vente, informera les services du cadastre et il conservera une copie de l’acte de vente à destination notamment du service des hypothèques.

À noter, dans le cas où deux notaires interviennent dans la procédure, le montant des honoraires demeure identique ; ces derniers se partageant la somme.

Le vendeur est tenu de fournir à l’acquéreur des certificats techniques relatifs à l’état de son bien. Délivrés par un diagnostiqueur (qui doit avoir une attestation de compétence) en biens immobiliers, ils se traduisent par l’examen des installations intérieures et extérieures. Certains diagnostics doivent être obligatoirement produits avant la signature du compromis de vente.

Le diagnostic de la surface

Ce diagnostic est obligatoire pour les biens en copropriétés (loi Carrez, 18/12/96). Le vendeur doit porter à la connaissance de l’acquéreur la surface exacte du bien vendu à 5 % près, et ce par défaut ou excédent.

Le diagnostic du plomb

Un diagnostic plomb doit être réalisé lors de chaque transaction immobilière et depuis le 12 août 2008 lors de la signature d’un bail de location ou de son renouvellement, pour tous les immeubles bâtis à usage d’habitation, construits ou rénovés avant le 1er janvier 1949 et pour l’ensemble du territoire national.

La durée de validité du CREP (Constat du Risque d’exposition au Plomb) est illimitée si aucune présence de plomb n’a été décelée. Si la concentration en plomb est supérieure au seuil réglementaire (1mg/cm²), la durée de validité du CREP est fixée à 1 an dans le cadre d’une transaction et à 6 ans dans le cadre d’une location.

Le diagnostic de l’amiante

Tous les propriétaires de maisons individuelles et d’immeubles collectifs, construits avant le 1er juillet 1997, ont pour obligation de se soumettre au diagnostic de l’amiante pour vendre leur bien.

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Pour plus d’information sur la préparation de votre projet, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

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021. Le coût du projet2. Evaluer sa capacité de remboursement 3. Tous les prêts 4. Effectuer son plan de financement (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)5. Les assurances liées à l’emprunt (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

COMMENT FINANCER SON ACQUISITION OU SES TRAVAUX ?02

Le coût du projet1

3.1 PRETS DU SECTEUR AIDE ET PRETS REGLEMENTES

Le Plan Epargne Logement (PEL) :Grâce à l’épargne bancaire, il vous permet de constituer un capital en vue de contracter un prêt immobilier. Le PEL est accordé en fonction du montant de votre épargne. L’utilisation des fonds soutient l’acquisition d’une résidence principale, pour un usage personnel ou à des fins locatives.

Le prêt 1 % employeur :Il s’agit d’une disposition obligatoire pour une entreprise comptant plus de 20 salariés. Au travers du prêt 1 % employeur, les personnels bénéficient d’un financement attractif pour concrétiser l’acquisition d’une résidence principale. Fort d’un taux avoisinant 1,5 % (hors frais), il est accordé sous condition de ressources, mais le montant en reste limité. La durée du remboursement s’échelonne entre cinq et 20 ans.

Le prêt conventionné (PC) :Accordé par les banques, le Prêt Conventionné est réservé aux foyers les plus modestes. Support au financement d’une résidence principale, il a effet sur une acquisition neuve ou plus ancienne, mais également sur un logement locatif. Le montant minimal du prêt équivaut à 4 000 € et le remboursement peut s’effectuer entre 5 et 35 ans. Le taux d’intérêt du PC dépend de la durée de l’emprunt et de l’établissement bancaire qui le propose. Toutefois des taux maximum sont fixés. N’exigeant aucune condition de ressources, le PC permet de réduire les frais de garanties hypothécaires et ouvre droit à l’Allocation Pour le Logement (APL). Dans le cadre d’un logement âgé de plus de 20 ans, il incombe l’obligation de procéder à une expertise foncière dont le coût s’élève à 225 €.

Le Prêt à l’Accession Sociale (PAS, accordé par la CAF) :En qualité de prêt conventionné, il a pour unique finalité, le financement d’une résidence principale. En comparaison à un prêt classique, le Prêt à l’Accession Sociale offre une bonification du taux d’intérêt de 0,20 à 0,30 %. Autres avantages, la réduction des frais de garanties hypothécaires et le bénéfice de l’APL. Accordé sous certaines conditions de ressources, le PAS est effectif pour un montant minimal de 4 000 €, avec une durée de remboursement comprise entre 5 et 35 ans. A l’image du Prêt Conventionné, il induit une expertise foncière obligatoire – au coût de 225 € – si le bien immobilier date de plus de 20 ans.

Tous les prêts3

Evaluer sa capacité de remboursement2

Projet de vie, l’acquisition d’un bien immobilier impose différentes étapes, à effectuer avec rigueur afin que l’achat n’écrase pas vos finances.

En premier lieu, il convient de délimiter la zone de recherche et des concessions à réaliser en rapport avec vos souhaits. Il s’ajoute l’obligation d’étudier le rendement de votre apport initial, ainsi que celui de votre emprunt.

Seconde étape, le chiffrage du coût réel de l’achat de votre bien pour lequel vous devez veiller à inclure d’autres dépenses. Les frais notariés ou d’agence immobilière, les travaux envisagés à votre installation, les charges, telles que l’assurance, la taxe foncière ou - dans le cadre d’un immeuble - le coût du syndic, doivent être intégrés à vos dépenses. Vous devez également composer avec d’éventuels surcoûts, comme le raccordement pour l’électricité, le gaz, le téléphone, et le budget relatif au chauffage.

Dans le cas d’un projet d’habitation isolée, votre réflexion portera aussi sur l’évaluation des frais liés aux transports personnels et/ou scolaires.

Avant toute acquisition immobilière, il s’avère essentiel de chiffrer précisément le montant de ses ressources et de ses dépenses. Dès lors, vous serez en mesure d’élaborer un plan de financement réaliste. Ce dernier devant vous permettre de concilier votre projet immobilier avec certaines dépenses à moyen ou plus long terme, telles que le remplacement de votre véhicule ou le financement des études des enfants. Dans le calcul de vos ressources, il convient d’omettre les allocations familiales et d’ôter les engagements actuels en terme de crédits à la consommation.

Le rapport ressources/dépenses établi, vous disposerez du montant précis des mensualités. A noter : pour honorer ces dernières, elles ne doivent pas élever le taux d’endettement global du foyer au-delà de 33 %.

Il est bien sûr impossible de gérer les imprévus tels que le chômage, le divorce, la maladie…

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3.2 LE PRÊT À TAUX ZÉRO PLUS (PTZ+)

Le prêt à taux zéro renforcé (PTZ+) s'adresse aux personnes souhaitant acquérir leur 1re résidence principale, sous conditions de ressources.

3.2.1 Conditions d'obtention

Le logement doit être neuf et respecter un certain niveau de performance énergétique.

Cependant, un PTZ+ peut parfois financer certains logements anciens. Dans ce cas, il doit devenir la résidence principale de l'emprunteur au plus tard 1 an après la fin des travaux ou l'achat du logement (cependant, parfois cette condition peut être assouplie).

Le logement doit, de plus, respecter des critères de performance énergétique :

Pour le neuf, l’habitation doit  bénéficier du label « bâtiment basse consommation énergétique » (BBC 2005) ou respecter la réglementation thermique RT2012.

Pour l’achat d’un logement ancien avec des travaux importants, le logement devra bénéficier du label "haute performance énergétique rénovation, HPE rénovation 2009", ou bénéficier du label "bâtiment basse consommation énergétique rénovation, BBC rénovation 2009", ou respecter des exigences de performance énergétique sur au moins 2 de ces 4 catégories  : 1- isolation de la toiture ou des murs donnant sur l'extérieur, 2- fenêtres, 3- système de chauffage, 4- système de production d'eau chaude sanitaire.

Le PTZ+, ne finançant qu'une partie de l'opération, peut être complété par d'autres prêts immobiliers ou des apports personnels :

■■ le prêt PAS■■ le prêt conventionné■■ Le prêt immobilier bancaire

A noter  : Si vous souhaitez louer le logement bénéficiant de ce PTZ+, il faudra attendre le remboursement intégral du prêt (sauf situation spécifique).

La durée de remboursement du PTZ+ dépend des revenus de l'emprunteur. Plus les revenus sont élevés et plus la durée du prêt est courte. Elle s'échelonne de 12 à 25 ans selon les cas.

3.2.2 Barèmes du PTZ+

Le montant du PTZ+ est déterminé en pourcentage du prêt total de l'opération. Le barème suivant présente ces pourcentages qui sont fonction de la zone où se trouve le logement.

Acquisition dans le neuf

* Zone A : Paris, communes d'le-de-France, et Côte d'Azur. Zone B1 : villes de plus de 250 000 habitants, certaines communes d'Ile-de-France et de Côte d'Azur, DOM, Corse. Zone B2 : villes de 50 000 habitants, certaines communes littorales ou frontalières, pourtour de l'Ile-de-France. Zone C : reste du territoire.

3.2.3 Montants plafonnés

Le calcul du montant du PTZ+ se fait à partir du montant total de l'opération. Ce montant total est cependant plafonné. Au cas où le montant de l'opération dépasse le plafond fixé, c'est ce plafond qui est retenu pour le calcul.

Le tableau suivant détaille ces plafonds qui sont fonction de la zone d'habitation de l'emprunteur (A, B1, B2 ou C), de la composition du foyer et selon que le logement est neuf ou ancien.

Logement neuf

Logement ancien

* Zone A : Paris, communes d'le-de-France, et Côte d'Azur. Zone B1 : villes de plus de 250 000 habitants, certaines communes d'Ile-de-France et de Côte d'Azur, DOM, Corse. Zone B2 : villes de 50 000 habitants, certaines communes littorales ou frontalières, pourtour de l'Ile-de-France. Zone C : reste du territoire.

3.2.4 Conditions de remboursement

Les revenus du ménage ainsi que sa composition définissent la durée de remboursement. Les foyers disposant des revenus les plus modestes bénéficient d'une durée de remboursement plus étalée dans le temps.

Nombre de personnes vivant dans le logement Zone A* Zone B1* Zone B2* Zone C*

1 personne 156 000 € 117 000 € 86 000 € 79 000 €2 personnes 218 000 € 164 000 € 120 000 € 111 000 €3 personnes 265 000 € 199 000 € 146 000 € 134 000 €4 personnes 312 000 € 234 000 € 172 000 € 158 000 €5 personnes et plus 359 000 € 269 000 € 198 000 € 182 000 €

Nombre de personnes vivant dans le logement Zone A* Zone B1* Zone B2* Zone C*

1 personne 124 000 € 93 000 € 86 000 € 79 000 €2 personnes 174 000 € 130 000 € 120 000 € 111 000 €3 personnes 211 000 € 158 000 € 146 000 € 134 000 €4 personnes 248 000 € 186 000 € 172 000 € 158 000 €5 personnes et plus 285 000 € 214 000 € 198 000 € 182 000 €

Pour plus d’information sur le financement, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

Zone A* Zone B1* Zone B2* Zone C*Pourcentage appliqué 33 % 26 % 21 % 18 %

Pour plus d’information sur le financement, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

■■ Le prêt épargne logement■■ Les prêts complémentaires

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031. Toutes les astuces pour acheter différemment2. Acquérir un logement existant3. Acheter sur plan* 4. Acheter et rénover*5. Faire construire*

*(à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

COMMENT TROUVER SON BIEN IMMOBILIER ?03

Toutes les astuces pour acheter différemment1Les ventes aux enchères immobilières :

Peu connues, les ventes aux enchères immobilières se tiennent dans l’enceinte des Tribunaux de Grande Instance ou à la Chambre des Notaires. Particuliers et professionnels se retrouvent au cours de séances ou d’audiences périodiques, appelées « des criées ».

Ces ventes, dites « à la bougie », se déroulent selon un scénario immuable et ce, pour chaque bien mis en adjudication, c’est-à-dire mis en vente. Après l’annonce par le président de séance ou d’audience de la mise à prix et du montant des frais annexes à la charge de l’adjudicataire, une petite mèche est allumée marquant le début des enchères.

Au cours de ces dernières, chaque mèche ou feu s’éteignant est remplacée par une nouvelle, et ainsi de suite. Après l’extinction de deux feux consécutifs - matérialisée par la fumée qui s’en échappe - et sans nouvelle enchère survenue durant leur combustion, l’adjudication est prononcée en faveur du dernier enchérisseur.

Dès lors, pendant 10 jours, toute personne peut pratiquer une surenchère en élevant de 10 % le montant de l’adjudication. Le bien est ainsi remis en vente avec ce prix majoré comme nouvelle mise à prix. Le délai expiré, sans aucune surenchère faite, la vente est adjugée et l’adjudicataire doit alors s’acquitter du montant de la vente, puis des frais d’honoraires.

Les ventes judicaires :

Publiques, les ventes judiciaires ont lieu, à date fixe, dans les Tribunaux de Grande Instance. Les biens immobiliers mis à la vente sont issus de saisies ou de successions. Dans ce dernier cas, les héritiers peuvent retirer le bien s’ils estiment que le prix n’est pas assez élevé.

Au préalable, les ventes judiciaires sont affichées dans les palais de justice et dans les journaux d’annonces légales. Une publicité permettant de prendre connaissance du descriptif du bien vendu et des conditions de vente, notamment la mise à prix, les conditions de la visite, ou les coordonnées de l’avocat en charge de la vente.

En effet, pour se porter enchérisseur, vous devez être représenté par un avocat inscrit au barreau du tribunal où la vente se tient. Si vous remportez une vente, c’est à ce dernier qu’incombent, les formalités assurant le transfert de la propriété du bien.

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Elles se matérialisent principalement par un enregistrement au Bureau des Hypothèques, n’impliquant donc aucun frais notarial.

Les ventes par adjudication des notaires :

Les ventes des notaires sont annoncées par affiche à la Chambre des Notaires et accueillies par celle-ci. A la différence des ventes judiciaires, elles n’exigent pas d’être représentées par un avocat. Annoncées par publicité dans la presse et/ou sur internet, les visites du bien immobilier s’effectuent en accès libre.

Pour enchérir, il convient de remettre au notaire menant la vente, un chèque, d’un montant libre, certifié. Au terme de la vente, ce dernier est restitué à l’enchérisseur s’il n’est pas déclaré adjudicataire.

La Vente Notariale Interactive (VNI) :

Il s’agit d’un concept de vente apportant à la négociation notariale traditionnelle les intérêts d’un système d’enchères sur internet. Ce système offrant en temps réel l’ajustement de l’offre et de la demande. Les différents biens immobiliers présentés à la vente font l’objet de publicités dans la presse. La Vente Notariale Interactive ne manque pas d’atouts :

■■ La transparence : à caractère public, tous les internautes peuvent suivre la vente.■■ La liberté : aucune pression n’est exercée sur le vendeur au cours de la vente.■■ La sécurité : tout le processus de vente est contrôlé par le notaire chargé de la vente.

A titre d’exemple, le site www.immobilier.notaires.fr se veut une salle de vente virtuelle conçue afin de recueillir les offres, puis de retenir la meilleure à une date fixée de clôture, date précisée sur le site pour chaque bien.

Le viager :

Le viager se définit comme une forme de vente immobilière revêtant plusieurs cas de figure. En premier lieu, une personne âgée met en vente son bien en incluant le versement à l’acheteur d’une rente viagère afin de pouvoir continuer à y demeurer. Autre possibilité, la vente du bien peut s’effectuer en viager libre de tout droit d’occupation. Dans ce cas, l’acheteur s’acquitte auprès du vendeur, tant que celui-ci est vivant, du versement d’une rente mensuelle, trimestrielle ou mensuelle. Le vendeur est également en droit de solliciter un capital de départ, appelé « le bouquet ».

Pour acheter un logement existant, deux cas de figures sont possibles, à savoir l’achat à un particulier ou par l’intermédiaire d’un professionnel, tel qu’un agent immobilier ou un notaire. Dans les deux cas lorsque le logement est choisi, la vente se déroule chez le notaire. L’acte de vente d’un bien immobilier se doit, en effet, d’être rédigé par un notaire afin d’en certifier l’authenticité.

Rechercher :

Il existe différentes sources d’informations. Pour une recherche de « proximité », les commerçants, les gardiens d’immeubles peuvent être informés d’appartements ou de maisons à acheter. Ces derniers peuvent également se faire le relais de votre recherche par l’affichage d’une petite annonce. Une petite annonce qu’il est également possible de faire paraître dans les journaux ou chaînes de télévision locales. Des médias offrant, très souvent, un large panel d’annonces de logements à vendre.

Acquérir un logement existant2

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

www.squarehabitat.fr www.chambre-vienne.notaires.fr

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Autre outil de recherche, les sites internet alimentés par les offres des agents immobiliers, des institutionnels, des journaux spécialisés ou des particuliers. Pour une recherche des plus optimales, il convient d’entretenir un contact – téléphonique ou physique - régulier avec les agences immobilières. Dans la prospection, il faut inclure les cabinets notariés. De par les études de successions ou de donations, ils sont en mesure de proposer la vente de biens. Soumise au règlement d’honoraires, leur médiation s’accompagne d’un devoir de conseil et d’information vis-à-vis de l’acquéreur.

Visiter :

Étapes-clé, les visites des logements sélectionnés permettent de déterminer les prix pratiqués dans le quartier donné. Au moins deux visites de chaque bien sont préconisées pour évaluer l’état, ainsi que les avantages et les inconvénients comparés des différents biens visités. En qualité de logement existant, le vendeur a pour obligation de se soumettre aux dispositions réglementaires en vigueur accompagnant ce type de vente. Autrement dit, la loi Carrez, la lutte contre les termites, la lutte contre le saturnisme et le diagnostic amiante devront être garantis pour le bien en transaction.Voir chapitre 1.6 "Expertise et diagnostic" (page 12)

Autres vérifications, celles relatives aux éventuels travaux ayant touchés le bien. En cas de travaux d’ampleur réalisés antérieurement, il convient de s’assurer de l’existence et de la conformité des autorisations nécessaires, soit le permis de construire et l’accord de la copropriété. Puis, une assurance dommages-ouvrage a du être souscrite afin de protéger, durant dix ans à partir de la réception des travaux, chacun des propriétaires successifs des malfaçons.

La visite est également un temps privilégié pour s’informer sur le quartier et sur le montant des charges, telles que la taxe foncière et la taxe d’habitation.

Conclure la promesse de vente :

La décision d’acheter prise, il convient de tout négocier avec le vendeur avant la signature de la promesse de vente ou de l’avant-contrat. Il s’agit, notamment, de fixer le prix, la date de remise des clés, le mobilier laissé. Pour une opération des plus claires, il est recommandé qu’elle soit établie par un notaire. À la signature de l’avant-contrat, le versement d’un acompte dont le montant varie entre 5 et 10 % du prix défini est effectué par l’acquéreur. Ce versement doit s’accompagner d’un reçu daté et signé, et ce que le vendeur soit un professionnel intermédiaire (un agent immobilier ou un notaire) ou un particulier vendeur. L’engagement pris par les deux parties est lié à des conditions stipulées par la loi ou mentionnées dans l’avant-contrat. Parmi ces conditions, dites suspensives, certaines sont obligatoires, par exemple, lorsque l’acquéreur a recours à un emprunt. La promesse de vente doit alors comporter une condition suspensive liée à l’obtention du prêt afin de protéger l’emprunteur.En cas de refus de l’emprunt, l’avant-contrat est caduc et l’acquéreur récupère la somme versée. Une condition suspensive concernant le droit de préemption est généralement incluse dans l’avant-contrat. Autrement dit, si le bien est loué à une autre personne que l’acheteur, le locataire a un droit de priorité pour l’acquérir.

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Pour lire la suite du chapitre sur l’acquisition de votre bien immobilier, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

ASTUCE

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1. Comment trouver son terrain ?2. Choisir sa commune en fonction des infrastructures3. Tout savoir sur le certificat d’urbanisme4. Les informations essentielles liées à un terrain (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)5. L’achat : l’avant-contrat (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

QUEL TERRAIN POUR ÉDIFIER SA FUTURE DEMEURE ?04

Comment trouver son terrain ?1Dans un projet de construction, le terrain à bâtir peut se situer au sein d’un lotissement ou en secteur « diffus ». Dans les deux cas, différents interlocuteurs professionnels disposent d’une offre de terrains diversifiés, puis apportent aide et conseil lors de la prospection.

Les aménageurs lotisseurs

Les aménageurs lotisseurs proposent un large panel de terrains constructibles. Cette formule allie la garantie d’un terrain équipé et viabilisé, à la liberté du choix du constructeur de maisons individuelles ou des entreprises pour construire la maison.

Les promoteurs-constructeurs

Les promoteurs-constructeurs d’habitations groupées peuvent être sollicités pour trouver un terrain. Dans ce cas de figure, ils associent à l’achat du terrain celui de la maison.

Les agents immobiliers

Les agents immobiliers commercialisent un certain nombre de terrains. En tant qu’intermédiaires, ils bénéficient, pour chaque négociation effectuée, d’honoraires. À la différence, des notaires, leur montant est fixé librement.

Les notaires

Dans leurs études, les notaires peuvent avoir connaissance de terrains à vendre. Ils sont alors à même de mettre en relation les demandeurs et les vendeurs. Pour leur médiation, les notaires s’octroient des honoraires dont le montant est tarifé selon un barème national.

Les médias 

Les journaux locaux et spécialisés comptent de nombreuses petites annonces de terrains à vendre. Autre support de diffusion, les chaînes locales de télévision relayent les annonces de ce type. Des offres de terrains sont également accessibles en ligne par l’intermédiaire de sites internet spécialisés. Outils de consultation, ces médias assurent aussi la diffusion d’une petite annonce pour une recherche des plus optimales.

Le réseau de proximité

Pour une prospection ciblée géographiquement, le bouche-à-oreille peut s’avérer riche d’informations avec les commerçants ou les services municipaux susceptibles de connaître des terrains à acquérir.

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Le cadastre

En échange d’une modeste somme, la consultation à la mairie du cadastre permet d’obtenir, à partir d’une adresse et d’une référence cadastrale, le nom du propriétaire d’un terrain.

En tant que futur lieu de vie, il est important d’observer l’environnement de la maison afin de déterminer s’il répond aux besoins et d’évaluer les points faibles.

Le terrain

Outre la configuration du terrain, la nature du sol, il convient de regarder autour de ce dernier afin de prendre conscience de la proximité des usines, des voies ferrées, des infrastructures autoroutières.

La commune

Au-delà du terrain, il faut être attentif à la commune et aux infrastructures dont elle est dotée. Les établissements scolaires – écoles, collèges, lycées – les commerces de proximité, les services médicaux et publics, le réseau de transport en commun sont autant de composantes à étudier avant tout acte d’achat.

Le choix du terrain entériné, il est recommandé à l’acheteur - de se rendre en mairie pour consulter les documents d’urbanisme et demander un certificat d’urbanisme. L’étude du Plan Local d’Urbanisme ou du Plan d’Occupation des Sols indique les règles relatives à la construction effectives dans la commune. Quant au certificat d’urbanisme – non obligatoire - il apporte de riches informations.

Le certificat d’urbanisme

En premier lieu, le certificat d’urbanisme atteste du droit de construire sur le terrain concerné. Il donne ensuite des caractéristiques d’urbanisme. Le document renseigne sur la densité de construction autorisée, c’est-à-dire la surface constructible maximale en rapport au terrain. Il précise également le régime des taxes et participations d’urbanisme relatives au terrain. À titre d’exemple, en cas d’aménagements de voirie entrepris par la commune, le potentiel acheteur peut être tenu de régler une taxe pour ces équipements. Puis, le certificat d’urbanisme permet d’élaborer les plans de construction de la maison ou encore d’indiquer, entre autres, l’existence de servitudes et les possibilités de raccordement.

La demande du certificat d’urbanisme s’effectue à la mairie, de la commune où est localisé le terrain, avec la remise d’un formulaire spécial en quatre exemplaires. Un dossier auquel il s’ajoute, en quatre exemplaires, un plan de situation du terrain élaboré par un géomètre. Chaque dossier complet, ils sont adressés par lettre recommandée avec accusé de réception à la mairie ou déposés en mains propres contre décharge. L’administration dispose alors de deux mois pour remettre le certificat d’urbanisme.

Un terrain en lotissement

Bien qu’elle soit constructible et viabilisée, une parcelle située en lotissement fait l’objet de vérifications attestant de la conformité du projet de construction.

Choisir sa commune en fonction des infrastructures2

Tout savoir sur le certificat d’urbanisme3

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Pour plus d’information sur l’acquisition de votre terrain, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

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051. La maison passive2. RT 2012, quelle différence avec le Label BBC ? 3. La maison ossature bois

CONSTRUIRE ÉCOLOGIQUEMENT05

Concept Allemand développé entre 1991 et 1997 au sein de l’institut « Wohnen und Umwelt » (habitat et environnement) de Darmstadt .

Le principe de la maison passive

La maison passive est une conséquence du développement des maisons à basse consommation d’énergie (low-energie-house, ou maison basse conso, ou maison basse énergie). On désigne généralement par maison passive un bâtiment qui est pratiquement autonome pour ses besoins de chauffage. Il se contente des apports solaires, des apports métaboliques (habitants, machines  : électroménagers, hifi, ordinateurs) et d’une bonne isolation, ce qui relègue le rôle du chauffage à un simple appoint.

Un besoin calorifique aussi faible signifie qu’en pratique ces habitations n’utilisent un système de chauffage que quelques jours par an.

De plus, puisque les besoins sont diminués, la part des apports internes dûs aux occupants de la maison et à leurs activités n’est plus négligeable, et au contraire devient un apport important.

Pour ces raisons, on utilise le terme « passif ». En effet, la majeure partie des besoins de chauffage sont remplis automatiquement, sans appareil mécanique ni surveillance ou programmation.

L’inconvénient étant que les performances de la maison deviennent dépendantes du mode de vie de ses occupants : ceux-ci peuvent tout à fait altérer le bilan final par une mauvaise utilisation des fenêtres ou du système de ventilation (par exemple).

Le besoin en chaleur est si faible (inférieur à 10 W/m²) qu’il peut être comblé par les simples apports métaboliques, les appareils de cuisson de la cuisine, les équipements électriques (hifi, ordinateur, télévision…) et la récupération de chaleur de la ventilation (si l’échangeur de la VMC récupère les 4/5 de la chaleur qui sort, il suffit que les habitants et les appareils de la maison produisent l’équivalent du cinquième restant pour que la température reste stable).

Une source supplémentaire (par exemple poêle à bois, radiateur ou chauffage par le sol) n’est pas nécessaire.

Le réchauffement général a lieu passivement :

■■ L’utilisation du chauffage solaire passif au travers des fenêtres ou des façades de verre ;■■ La chaleur perdue des appareils électriques et l’habitant.

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La maison passive1

Sur la base des faibles besoins en énergie de chauffage, une maison passive devrait pouvoir fonctionner sans chauffage conventionnel, mais avec un simple chauffage d’appoint.

A noter, la température extérieure mettra en moyenne 8 heures pour traverser la couche isolante des parois de la maison.

Pour être considéré comme maison passive, un bâtiment ne doit pas dépasser 15 KWh/m2  par an en chauffage et 50 KWh/m2 par an d’énergie primaire (les 15 KWh/m2 par an du chauffage + l’énergie nécessaire au chauffage de l’eau + l’électricité consommée par la ventilation + climatisation).

1.1 L’ISOLATION

L’isolation doit donc être hautement performante et se base sur l’utilisation de matériaux isolants compacts, très légers et bon marché. Elle doit être appliquée sur toute l’enveloppe extérieure du bâtiment sans discontinuité afin de limiter les ponts thermiques. La construction doit être compacte pour limiter sa surface extérieure.

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1.2 LES APPORTS SOLAIRES

L’augmentation des apports solaires ou bio-climatisme a pour but de capter au mieux l’énergie solaire par la pose de fenêtres à triple vitrage rempli d’un gaz inerte (généralement de l’argon) à faible conductivité thermique. Le châssis de la fenêtre doit lui aussi être bien isolé afin d’optimiser l’efficacité de la fenêtre et d’améliorer l’étanchéité à l’air. Ils sont fabriqués en plastique, bois, métal ou bois-alu.

L’exposition du bâtiment est bien entendu relativement importante, 40 à 60 % des surfaces vitrées doivent se trouver sur la façade située au sud, 10 à 15 % au nord et moins de 20 % sur les façades ouest et est. L’énergie solaire entrante est alors plus importante et stockée à l’intérieur du bâtiment par des matériaux à forte inertie.

1.3 LA VENTILATION

Comme on l’a précédemment évoqué la maison passive est pratiquement autonome, elle est tout de même équipée d’un système de ventilation qui se trouve être l’ancêtre de la géothermie, appelé « Puits Canadien ». Un système de conduits d’air froid est placé à l’extérieur de la maison (tuyau d’environ 50 m de long) à minimum 1,50 m de profondeur dans le sol. L’air frais entrant est donc préchauffé par un échangeur de chaleur à double flux, à au moins 16,5°C, même lorsque les températures extérieures sont basses. Cela permet de garantir une bonne qualité de l’air sans pollen et en quantité suffisante. La chaleur entre donc, puis est conservée à l’intérieur du bâtiment de par l’efficacité de l’isolation. Pendant la période estivale, il est donc important de placer à l’extérieur de la maison, des stores, auvents ou arbres à feuilles caduques qui protégeront l’habitation d’une trop forte exposition au soleil.

Ce système de ventilation ne doit évidemment pas consommer plus d’énergie primaire que ce qu’elle permet d’économiser en perte de chaleur. L’utilisation de ventilateurs à courant continu et à faible consommation d’énergie est donc requis. Le réseau de tuyaux doit lui aussi être isolé de façon optimale pour éviter les condensations et donc une surconsommation.

Mise en place des gaines dans les fouilles Installation de distribution en sous sol

Pour plus d’information sur la maison passive, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

Pour plus d’information sur la RT 2012, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

Entrée en vigueur au 1er janvier 2013 pour les logements individuels et collectifs, la nouvelle réglementation thermique - RT 2012 émanant du Grenelle de l’Environnement a pour objectif de faire diminuer les consommations d’énergie des logements et de réduire les émissions de gaz à effet de serre. La RT 2012 rend obligatoire un certain niveau de performance énergétique dans les logements neufs. Le label BBC offrait déjà ce type de performance mais la différence était qu'il n'était pas obligatoire.

2.1 QUELLES SONT LES NORMES À RESPECTER ?

Limiter la consommation énergétique d'une maison à 50 kWh/ep/m2/an maximum, voilà ce que prévoit La RT 2012 pour tout logement dont le permis de construire a été déposé au 1er janvier 2013. Il s'agit de la classe énergie A, la meilleure catégorie de performance énergétique qui signifie que le bien immobilier est doté d’une isolation thermique exceptionnelle (seul 1 logement sur 500 bénéficie de ce classement) et assurera une facture d’énergie très peu élevée. Ce bien est classé « Bâtiment Basse Consommation » et peut vous faire bénéficier d’aides fiscales.

Cette limite varie toutefois en fonction d’un certain nombre de critères (région, climat, altitude, type de construction...) et peut atteindre 65 kWh/ep/m2/an dans les régions froides (Est de la France) ou être ramenée à 40 dans le pourtour méditerranéen. Cette réglementation renforce les exigences de la RT 2005 qui existait auparavant et qui prévoyait une consommation maximale de 150 kWh/ep/m2/an en moyenne. La RT 2012 sert aussi à endiguer les problèmes de ponts thermiques et perméabilité à l’air.

2.2 CE QUI CHANGE

La RT 2012 s’inscrit donc dans le prolongement du label BBC Effinergie qui n’était obtenu qu’à la condition que le logement ne consomme pas plus de 50 kWh/ep/m2/an, tant en matière de chauffage, d’eau chaude, de climatisation, d’éclairage et d’auxiliaires (pompes à chaleur et ventilateurs).

Cette nouvelle réglementation renforce donc certaines exigences. Ainsi, toute construction nouvelle doit prendre notamment en compte une notion de Bbio (besoin bioclimatique conventionnel).

RT 2012, quelle différence avec le Label BBC ?2

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La maison ossature bois est une construction permettant toutes les architectures. Cet habitat écologique dégage des volumes intérieurs importants. Ecologique grâce à la qualité de son isolation thermique insérée dans la structure bois. Economique par la rapidité de construction des maisons en ossature bois.

Son principe repose sur l’articulation entre la plate forme et les montants de l’ossature : elle se construit étage par étage, le plancher de l’étage à venir constituant le plafond de l’étage réalisé.

Les bois sont assemblés et cloués les uns aux autres pour créer une ossature et une structure homogène. Entre chaque montant de l’ossature, un isolant formé de plaques semi-rigides occupe toute la place vide intérieure.

Cet isolant n’intervient donc plus en sur-épaisseur, comme dans une construction traditionnelle et les performances éner-gétiques sont optimisées.

Lorsque le parement est réalisé en bardage, c’est-à-dire en planches de bois qui peuvent être peintes, traitées ou laissées naturelles l’inconvénient est de devoir recevoir une lasure tous les 3 à 5 ans pour conserver un bel aspect.

Des panneaux de laine de bois rigides permettent aujourd'hui de supprimer toutes les contraintes d'entretien du bardage bois. Votre construction à ossature bois est alors recouverte d'enduit comme n'importe quelle construction traditionnelle. Le mixte possible de l'enduit et du bardage apporte une certaine modernité à votre projet.

Certains bois tel le mélèze ou le red cedar acceptent de ne recevoir aucun traitement mais, exposés aux rayons solaires et aux éléments, prendront une teinte grise avec le temps, mais ne perdront rien de leurs qualités mécaniques. Le parement extérieur peut également être réalisé en crépi.

La face interne des murs est équipée d’un film pare-vapeur empêchant l’humidité de s’infiltrer dans l’isolant.

Les murs intérieurs sont le plus souvent réalisés avec des plaques de plâtre cartonné ou du contreplaqué offrant de multiples possibilités de finitions (peinture, papier peint…). De fait, la maison ossature bois séduit les adeptes d’une présence modérée du bois.

La maison ossature bois3

Pour plus d’information sur la maison ossature bois, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

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1. Ce qu’il faut savoir2. Avant le dépôt3. L’instruction (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)4. Après l’accord, informations et recours (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

TOUT SUR LE PERMIS DE CONSTRUIRE06

Ce qu’il faut savoir1

Le permis de construire permet à l’administration de vérifier qu’un projet de construction ou de rénovation respecte bien les règles d’urbanisme en vigueur. Dans les deux cas de figure, un certain nombre de dispositions doivent être mises en lumière pour que la procédure soit des plus conformes.

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06 Les travaux au sein d’une copropriété exigent, en amont, l’autorisation de l’assemblée générale des copropriétaires et un permis de construire dans le cas où ces derniers modifient l’aspect extérieur de l’immeuble ou les parties communes. L’ensemble des démarches à effectuer incombe au copropriétaire, porteur du projet de rénovation.

Les frais de procédure engagés pour l’obtention d’un permis de construire sont nuls. Cependant, la création d’une surface de plancher supérieure à 5 m² peut entraîner la mise en recouvrement de diverses taxes ou participations. Les participations, s’il y a lieu, figureront obligatoirement sur l’arrêté de permis. Les taxes (Taxe d’Aménagement et Redevance d’Archéologie Préventive) sont dues mais ne sont pas nécessairement mentionnées dans l’arrêté, elles sont mises en recouvrement par l’administration fiscale 12 mois après l’obtention de l’autorisation en un ou deux versements selon le montant.

L’obtention d’un permis de construire oblige les titulaires à s’acquitter de la taxe locale d’équipement et des taxes d’urbanisme en vigueur dans la commune.

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Bon àsavoir

A l’ouverture du chantier, le bénéficiaire du permis de construire doit adresser en mairie en 3 exemplaires une déclaration d’ouverture de chantier (DOC).

Durant toute la durée du chantier et jusqu’à 3 ans après l’achèvement des travaux, l’autorité compétente en matière d’urbanisme peut exercer un droit de visite afin de veiller au bon respect de l’autorisation délivrée (L461-1 du code de l’urbanisme).

La déclaration attestant l’achèvement et la conformité des travaux (DAACT) doit être adressée, par le bénéficiaire, au maire de la commune en question, dans le délai de 30 jours à compter de la fin des travaux de construction. La déclaration d’achèvement des travaux s’effectue, en triple exemplaire, sur le formulaire joint à l’autorisation du permis de construire.

Depuis le 1er octobre 2007, le certificat de conformité n’existe plus. A compter de la date de dépôt en mairie de la DAACT, l’autorité compétente a 3 mois pour contrôler les travaux et en contester ou non la conformité. A l’issu de ce délai il est possible sur simple demande d’obtenir un certificat attestant de cette non contestation.

Le recours à un architecte pour l’élaboration du projet architectural nécessaire dans la demande de permis de construire est obligatoire dès lors que la surface de plancher et l’emprise au sol de la partie constitutive de surface de plancher de la construction excède 170 m².

La possibilité d’être conseillé gratuitement est proposée par trois services. Le Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et d’Environnement (CAUE), le service de l’urbanisme de la commune où se situe le terrain et la Direction Départementale de l’Equipement (DDE) assurent un rôle de conseil auprès, en particulier, des personnes n’ayant pas l’obligation de confier leur projet de construction à un architecte.

La rénovation d’une maison ou d’un appartement peut être soumise à permis de construire ou à déclaration préalable selon les travaux envisagés. Il est donc recommandé de se renseigner en mairie au préalable.

Avant le dépôt2Le permis de construire est soumis à une stricte réglementation de l’utilisation des sols afin de préserver les patrimoines architecturaux et paysagers. L’instruction se veut ainsi rigoureuse, ce qui implique de soigner la préparation du dossier.

2.1 SE RENDRE À LA MAIRIE

Préalablement à toute demande de permis de construire, il est recommandé d’aller à la mairie de la commune concernée par le projet. Selon la nature de ce dernier – construction, rénovation, extension, etc. - l’administration informe des règles d’urbanisme en vigueur sur la commune, et des contraintes et servitudes existantes.

En mairie, il est également possible, et conseillé, d’étudier des documents officiels d’urbanisme, tels que le Plan d’Occupation des Sols (POS) ou le Plan Local d’Urbanisme (PLU), le règlement du lotissement, le plan d’exposition au bruit, la Zone d’Aména-gement Concertée (ZAC) et le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT).

Les renseignements pris, la mairie remet un formulaire spécifique et adapté au projet. Il est ainsi confié, soit une demande de permis de construire, soit une demande de permis de construire modificatif, soit une demande de permis de démolir ou une déclaration de travaux dispensée du permis de construire.

Outre ce formulaire, le dossier se compose d’autres documents. L’administration communale apporte également toutes les informations nécessaires à ce sujet. A noter qu’un dossier complet facilite l’exécution de l’instruction et par delà écourte au maximum le délai.

Pour plus d’information sur le permis de construire, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

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1. L’énergie éolienne2. L’énergie hydraulique3. La biomasse4. L’énergie solaire5. La géothermie 6. Les chaudières bois (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

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L’énergie éolienne1

L’énergie hydraulique2

La biomasse3Matière d’origine organique utilisée soit en la brûlant, soit en la faisant pourrir soit en la transformant chimiquement.

1ère solution :Brûler des déchets de bois ou de récoltes d’ordures ménagères (déchets industriels ou résidus agricoles) afin de s’en servir comme combustible de chaudière.

2ème solution :La décomposition de déchets putrescibles (boues de stations d’épuration des eaux usées ou fraction organique des déchets ménagers) produit du biogaz sous l’effet des bactéries. Le biogaz est composé essentiellement de méthane (50 à 70 %) et de gaz carbonique, avec des quantités variables d’eau et de sulfure d’hydrogène (H2S). Une fois épuré le méthane est utilisé pour alimenter des chaudières ou des véhicules fonctionnant au GNV (Gaz Naturel Véhicule).

3ème solution :Les cultures comme le colza, les betteraves ou certaines céréales sont transformées en biocarburant. L’huile de colza, une fois transformée, constitue un excellent substitut au gazole. La transformation chimique des céréales ou de la betterave fournit de l’ETBE (éthyl tertio butyl éther, carburant obtenu par une synthèse chimique effectuant l’addition catalytique d’éthanol sur l’isobutène). Cet additif ajouté à l’essence, permet de réduire certaines émissions polluantes de nos voitures.

Même principe que l’éolienne, c’est l’énergie mécanique de l’eau qui entraîne un alternateur via la roue d’une turbine. La puissance engendrée dépend de la hauteur de la chute d’eau et de son débit. Deux installations sont possibles :

■■ Le barrage sur les grands fleuves ou au bas des montagnes■■ des microcentrales sur les petites rivières

Le principe est le même que celui d’une bonne dynamo de vélo. Les pâles, elles-mêmes couplées à un rotor et à une génératrice, tournent grâce au vent et entraîne la génératrice qui produit l’électricité.

Il existe d’une part les aérogénérateurs domestiques de faible puissance qui fournissent de l’électricité à des sites isolés pour de petits besoins individuels ou petits réseaux collectifs, et d’autre part les éoliennes à grandes puissances raccordées à des réseaux nationaux.

Issues d’activités naturelles comme celles du soleil, de l’eau, du vent, de la biomasse et de la géothermie, elles demeurent inépuisables, à la différence du charbon, du pétrole et du gaz dites énergies fossiles et donc disponibles en quantités limitées.

L’intérêt de développer ces énergies renouvelables est stratégique puisqu’il permettrait de diminuer l’augmentation de l’effet de serre, la pollution atmosphérique, celle des sols et des eaux ainsi que l’augmentation des pluies acides. Et par ce fait, prolonger l’utilisation des énergies fossiles.

La mise en place d’énergies renouvelables constitue donc un intérêt à la fois environnemental et économique, puisqu’elles représentent un coût relativement moins important que les énergies traditionnellement utilisées.

L’énergie solaire4Il existe deux types d’énergies solaires, le solaire photovoltaïque et le solaire thermique. La différence entre ces deux énergies est que le photovoltaïque permet de produire de l’électricité alors que le thermique produit de la chaleur, pour la production d’eau chaude sanitaire.

4.1 LE PHOTOVOLTAÏQUE

Un panneau solaire photovoltaïque est composé de capteurs, appelés modules photovoltaïques (composés eux-mêmes de cellules photovoltaïques ou photopiles) qui transforment la lumière du soleil en électricité. Chaque module composé de silicium (matériau semi-conducteur dont les propriétés de conductibilité sont intermédiaires entre celle des métaux et celle des isolants) absorbe l’énergie des photons lumineux, particules composant le rayonnement solaire.

Les photons transfèrent leur énergie aux électrons présents dans la matière, qui se mettent alors en mouvement, dans une direction particulière. Le courant électrique continu alors créé, est recueilli par des fils métalliques très fins connectés les uns aux autres. Ce processus s’opère dans chaque cellule. Le courant additionné d’une cellule à l’autre arrive ensuite aux bornes de connexion du panneau. C’est un courant continu qui est alors obtenu de chaque panneau, qu’il faut ensuite réguler et transformer en courant alternatif (220 Volts) à l’aide d’un onduleur, connecté et synchronisé au réseau. Ce type d’onduleur ne peut pas fonctionner seul sans réseau. Ce principe permet d’obtenir le meilleur rendement dans l’utilisation de l’énergie solaire : pas de batterie, pas d’entretien. Plusieurs onduleurs peuvent être utilisés si

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la surface de l’installation est très importante. Le surplus ou la totalité de l’énergie produite par une centrale photovoltaïque peut être racheté par EDF (tarif de rachat au 01/07/13 : 32,66cts/kWh).

La surface de l’installation :

La consommation électrique moyenne d’un ménage français étant de 4000 kW/h/an pour quatre personnes (source ADEME), il faudrait un système de 4 kWc pour satisfaire à ses besoins, soit une surface de panneau de l’ordre de 28 m².

Le coût :

Le prix du 1 kWc installé est, au moment de la rédaction de cet article, de l’ordre de 8 000 € TTC, soit 32 000 euros pour 4kWc, correspondants à 4000 kWh produits par an sur 28 m².

4.2 LE SOLAIRE THERMIQUE

Il transforme le rayonnement solaire en chaleur et se compose de capteurs solaires thermiques (comparables à un tuyau d’arrosage de couleur sombre) placés sous une vitre en plein soleil. L’eau contenue dans le tuyau est alors réchauffée par le soleil.

Deux types de capteurs : les capteurs plans et les capteurs tubulaires

Dans les capteurs plans, un liquide caloporteur (à base d’eau et d’antigel : le glycol) circule en circuit fermé dans des tubes de cuivre, munis d’ailettes. L’ensemble de ces tubes est placé dans une boîte vitrée isolante avec laquelle on obtient un effet de serre. Les ailettes ou absorbeurs sont chauffés par les rayons captés du soleil, la chaleur ainsi récupérée est transmise à l’eau circulant dans les tubes, qui à leur tour réchauffe l’eau contenue dans le ballon par l’intermédiaire d’un échangeur thermique (serpentin).

Les capteurs tubulaires sont constitués de double paroi en verre, comme celle d’une bouteille thermos, à l’intérieur desquelles on fait le vide. Le tube à l’intérieur est recouvert d’une substance, le nitrure d’aluminium, qui absorbe les rayons du soleil et retient la chaleur. Des réflecteurs sont placés sous les tubes afin de capter les rayons du soleil même quand l’incidence des rayons du soleil est faible (en début et fin de journée) ou que l’exposition des capteurs n’est pas idéale ; les réflecteurs et la forme tubulaire des capteurs optimisent la capture d’énergie, la chaleur est emprisonnée dans le tube. De part sa technologie le capteur tubulaire permet d’obtenir 30 % de rendement en plus, par rapport aux capteurs plans. Le liquide caloporteur après avoir été réchauffé dans les capteurs thermiques passe dans un échangeur en forme de serpentin placé dans le ballon d’eau chaude ou dans un échangeur à plaque placé à l’extérieur du ballon (généralement pour les grosses installations) où il cède ses calories solaires à l’eau sanitaire.

La surface de l’installation :

Pour calculer la surface de panneaux solaires à installer, plusieurs facteurs sont à prendre en compte :

■■ La surface de capteurs solaires nécessaire pour assurer l’eau chaude sanitaire est d’environ 1m²/personne. On compte environ 50 à 60 litres/personne pour le dimensionnement du ballon de stockage. Le dimensionnement du ballon va dépendre du nombre de personnes dans le foyer et de la consommation d’eau.

■■ La zone géographique. Dans le sud de la France, le rayonnement est de 30 à 50 %

plus important que dans le nord de la France. La surface de capteurs sera donc moins importante pour obtenir la même quantité d’énergie solaire.

■■ L’utilisation : un chauffe-eau sanitaire individuel requiert une surface de capteurs plus petite qu’un système solaire combiné.

■■ La surface de capteurs va aussi dépendre de la surface d’habitation à chauffer, du nombre d’occupants, de la qualité de l’isolation existante.

Le coût :

Le coût d’une installation pour un chauffe-eau solaire individuel, équipé de 3 à 5 m² de capteurs et d’un ballon de 200 à 300 litres varie entre 4 000 € et 8 000 €. Pour une installation combinée eau chaude et chauffage, le coût d’installation est très variable. Il dépend notamment de la surface de l’habitat, de l’exposition des panneaux, de la zone géographique.

4.3 ORIENTATION ET INCLINAISON DES CAPTEURS

L’orientation et l’inclinaison des capteurs ou la présence de masques éventuels (ombres portées) peut avoir plus ou moins d’impact sur le rayonnement solaire reçu par un capteur. Idéalement, le capteur doit être orienté plein sud et incliné à un angle de 50° par rapport à l’horizontal et sans ombre portée. Des écarts plus ou moins importants sont envisageables.

Les pertes de performance sont souvent faibles. Cela dépend aussi de la région et des besoins. L’inclinaison pour une installation peut varier entre 30° et 60°. A noter que plus l’installation est située dans le nord de la France, plus les panneaux doivent être inclinés et inversement. Souvent, l’inclinaison du panneau dépend de la pente du toit de votre maison.

Même si les capteurs peuvent être installés sur la façade, en terrasse ou même au sol, le tarif de rachat est plus élevé (0,46 cts) s'ils sont inté-grés dans la toiture, c’est-à-dire qu’ils prennent la place de la couverture. Ce type d’installation est également intéressant pour des questions d’esthétique. Pour des questions de rende-ment, il est souvent déconseillé d’installer des panneaux en façade.

Facteur de variation entre le nord (N) et le sud (S) de la France :

■■ M² de capteurs : 3 (S) / 5 (N)■■ Volume en litres du ballon : entre 200 et 350■■ 1 m² de capteurs équivaut à : 600 kWh (S)■■ 1 m² de capteurs équivaut à : 300 kWh (N)■■ Rendement moyen / an nord de la France pour 5m² de capteurs : entre 60 et 75 % ■■ Rendement moyen / an sud de la France pour 3m² de capteurs : 80 à 100 %

4.4 NORMES D’INSTALLATION

Pour toute installation, notamment pour le dimensionnement, ainsi que pour bénéficier des subventions sur le matériel, il faut obligatoirement passer par un installateur agrée «Qualisol». Cette appellation est remise aux installateurs qui

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

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peuvent justifier de leurs compétences professionnelles. L’entreprise candidate doit simplement justifier une installation solaire récente ou suivre une courte formation validée par Qualit’EnR.

Les éléments composant une installation solaire doivent correspondre à des normes de performance, de qualité, de résistance et de durabilité. Ces éléments doivent être conformes à l’une des deux normes en vigueur : le CSTbat (agrément français) ou le Solar Keymark (agrément européen).

Pour aider les particuliers à se repérer, les industriels du solaire ont créé la marque Ô Solaire. Elle vise à sélectionner les systèmes solaires thermiques domestiques pour permettre au consommateur de bénéficier d’une référence pour le choix de matériel. Ô solaire facilite l’octroi du crédit d’impôt et des aides locales.

4.5 AIDES FINANCIÈRES

Pour promouvoir les énergies renouvelables, les collectivités territoriales (Conseil Régional, Conseil Général et Commune) ont mis en place des systèmes d’aides.

■■ un crédit d’impôt de 45 % à condition que :

- les équipements soient certifiés Qualisol.- le logement équipé doit être la résidence principale (que vous soyez propriétaire, locataire

ou occupant à titre gratuit).- l’entreprise ayant réalisé les travaux, le vendeur ou le constructeur du logement doit

fournir une attestation ou une facture à joindre à la déclaration d’impôt (conserver l’original).- le montant des dépenses éligibles au crédit d’impôt est plafonné à 8 000 € pour

une personne seule, à 16 000 € pour un couple marié ou pacsé pour la période allant du 1er janvier 2006 au 31 décembre 2009. Majoration de 400 € par personne à charge.

■■ un taux réduit de TVA à 10 %

■■ une aide de l’ANAH - Agence Nationale de l’Amélioration de l’Habitat

Remarque :

■■ le crédit d’impôt s’applique seulement sur la facture du matériel et se calcule subventions déduites.

■■ la TVA réduite s’applique sur la facture du matériel et pour la main d’œuvre lors de l’installation par un professionnel (mesure valable jusqu’en 2010 et pour les bâtiments de plus de 2 ans) ;

■■ les aides de l’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat) s’appliquent sur les logements de plus de 15 ans uniquement et pour les personnes ayant des ressources réduites.

■■ Des primes solaires sont proposées par certaines régions, départements ou communes. Se renseigner auprès des Espaces Infos Energie.

La Région soutient tout particulier qui souhaite installer un chauffe-eau solaire, un chauffage solaire, une chaudière automatique au bois ou une installation photovoltaïque. Une attention particulière sera portée sur l’ « intégration » des projets, à la fois en terme d’environnement, d’architecture et d’urbanisme, mais aussi en rapport avec des besoins énergétiques maîtrisés.

LES ÉNERGIES RENOUVELABLES07Pour ces installations qui peuvent bénéficier d’un crédit d’impôt de l’Etat, les subventions forfaitaires régionales seront appliquées en priorité sur la pose des équipements, sauf pour les installations photovoltaïques individuelles raccordées au réseau, pour lesquelles il est proposé une bonification à la production d’électricité.

La bonification à la production, qui sera délivrée en une seule fois, ne constitue en aucun cas un remboursement partiel ou total des dépenses d’équipement qui ouvrent droit au crédit d’impôt. Par conséquent, le crédit d’impôt portera sur la totalité des frais d’équipement, dans la limite stipulée par le Code Général des Impôts.

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Pour plus d’information sur la géothermie, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

Récupération de l’énergie présente dans la terre à une certaine profondeur, sous forme de forage. Les générateurs ainsi alimentés font tourner un réseau électrique.

Son principe est d’utiliser les ressources d’énergies naturelles de la terre, en captant les calories présentes dans le sol par échange avec un fluide frigorigène, toujours plus froid que la terre. Il faut ensuite valoriser cette énergie, la transformer en chaleur utilisable pour une maison, sous forme de chauffage, via un générateur utilisant juste la quantité d’électricité nécessaire au transfert.

Il existe trois systèmes de captage différents de l’énergie : les capteurs enterrés (captage horizontal), les puits ou forages (captage sur eau de nappe), et les sondes (captage vertical) alimentant ainsi un plancher chauffant ou des radiateurs basses températures.

5.1 QUATRE TECHNOLOGIES POSSIBLES EN FONCTION DES BESOINS DE L’HABITAT À CHAUFFER

1. Technologie à détente directe (Sol /Sol)

Le transfert de la chaleur est assuré par fluide frigorigène en circuit fermé dans le réseau de capteurs et dans le plancher chauffant. Le capteur extérieur constitue donc l’évaporateur et le plancher chauffant le condenseur. L’évaporation et la condensation se font de manière progressive pour une meilleure efficacité. Le compresseur et le détendeur sont installés dans un local technique (ou garage ou cave). On peut utiliser plusieurs compresseurs afin de chauffer plusieurs zones de la maison à des températures différentes et adaptées.

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1. La consommation d’énergie d’une maison2. L’isolation d’une maison3. Comment estimer l’isolation à installer (à lire sur : www.guide-de-l-habitat.com)

L’ISOLATION DE VOTRE MAISON08

La consommation d’énergie d’une maison1 08

08Que devez-vous choisir : des travaux légers ou de gros travaux de rénovation pour améliorer votre confort et l’efficacité énergétique de votre habitat ?

Du confort et moins de charges

La rénovation de votre maison sera bénéfique pour votre confort mais aussi pour votre budget, au fur à mesure des années qui passeront. La rénovation de votre maison améliorera les performances en matière de consommation d’énergie et limitera les émissions de gaz à effet de serre.

Quelques chiffres

La France compte 31 millions d’habitations dont 19 millions qui ont été construites avant 1975, alors qu’il n’y avait aucune réglementation thermique fixant des impératifs en matière d’isolation ou de performances d’équipement de chauffage.

Dès que vos travaux seront réalisés, le coût de fonctionnement (charge) sera fortement réduit, vous y gagnerez en confort et votre maison augmentera sa valeur marchande ainsi que sa pérennité. Pour obtenir ces résultats, des techniques et des équipements existent, et sont tout à fait réalisables avec des spécialistes et des artisans compétents.

Depuis novembre 2007, la réglementation thermique dans l’existant encadre les travaux que les particuliers entreprennent dans leur logement. Elle n’oblige pas à les réaliser mais fixe des performances à respecter.

L’isolation d’un logement d’une fenêtre ou d’une chaudière sont des travaux que l’on réalise pour plusieurs décennies. Ils influeront sur la facture énergétique du logement pendant de nombreuses années et il y a tout intérêt à bien faire ces travaux de rénovation. Aussi faut-il choisir les équipements et les matériaux adéquats avec des artisans expérimentés qui les mettront en œuvre.

Pour connaître les points faibles de votre maison et savoir où intervenir, il existe aujourd’hui un outil :

Le diagnostic de performance énergétique ou DPE.

Le principe du DPE pour les bâtiments : une échelle de A pour les maisons les plus économes allant à G pour les logements énergivores (la moyenne en France aujourd’hui de la consommation des maisons est de 240 KWH/M2).

Concevoir des travaux de rénovation par des artisans, de façon globale, permet de faire des économies d’échelle (coût de main d’œuvre) et de mettre en œuvre des techniques plus performantes. C’est à terme plus économique que de faire des travaux par petits morceaux.

UN DPE c’est quoi ?

Il est obligatoire lors d’une vente, d’une location ou à l’issue d’une construction. Il comprend des recommandations techniques permettant de connaitre les mesures les plus efficaces pour rendre le logement plus économe en énergie et se traduit par deux étiquettes : une qui donne le niveau de consommation de l’habitat (analogue à ce qui existe pour l’électroménager et les voitures neuves).Et l’autre précisant le niveau de consommation de gaz à effet de serre

Maison économe (consommation énergétique en KWH /M2.AN en énergie primaire)

Maison énergivore

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51 à 90 B

91 à 150 C

151 à 230 D

231 à 330 E

331 à 450 F

> 450 G

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

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Votre maison est mal isolée et vous désirez réaliser des travaux d’isolation pour diminuer les besoins en énergie. La réglementation thermique dans l’existant vous impose certaines règles.

Le premier objectif consiste à empêcher la chaleur de s’échapper.

Les deux tiers de la consommation d’énergie d’une maison sont le chauffage. Diminuer ces besoins grâce à une isolation performante apparaît donc vite comme une excellente solution.

L’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas.

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Quelle priorité ?

Avec le schéma nous voyons la localisation potentielle des pertes de chaleur. Il faut traiter en priorité les déperditions les plus lourdes.

L’amélioration de l’isolation va permettre de réduire nettement la facture d’énergie et les émissions de gaz à effets de serre, mais aussi de faire diminuer le coût de fonctionnement de la maison. Elle garantit aussi un meilleur confort en supprimant l’effet de paroi froide et permet d’avoir une température uniforme dans les pièces.

Enfin, c’est un investissement qui est toujours rentable.

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Un comble perdu est un espace non habitable situé sous la toiture. L’isolation y est posée sur le plancher.

Un comble aménagé est un espace sous un toit, transformé en pièce à vivre. L’isolation y est placée sous les rampants du toit.

Un plancher bas est un plancher surmontant un vide sanitaire, un garage, une cave, etc.

Un mur en béton banché est coulé, à son emplacement définitif dans la construction, dans un coffrage appelé « banche ».

Un pont thermique désigne des points de la construction où la barrière isolante est rompue pour des raisons de mise en œuvre défectueuse ou de manque de rigueur dans la conception de l’ouvrage. La chaleur peut donc s’échapper facilement à ces endroits.

L’isolation des toits, des murs et des planchers

Résistance thermique : R

Un autre indicateur est la résistance thermique, notée R. La capacité d’un matériau à conserver les calories (la chaleur dans la maison) est appelée « résistance thermique » ou R :

■■ Plus le R est élevé, plus le produit est isolant. Sur l’emballage des produits marqués CE ou certifiés (Avis Technique, CSTBat, NF, ACERMI, Keymark), seules les valeurs déclarées dans ce cadre peuvent être utilisées pour vérifier le respect de la réglementation.

■■ R rapporte la conductivité du matériau à l’épaisseur de matériau installé.■■ R = épaisseur en mètre / conductivité thermique du matériau (lambda).■■ Le R est exprimé en m2k/W.■■ Attention, dans la pratique on ne peut pas se contenter de comparer les R des différents matériaux, car les R sont donnés pour une épaisseur égale :

- Or, ce que nous dit le R, c’est que justement, vous n’aurez pas besoin de la même épaisseur de brique que de laine végétale ou minérale.

- Par exemple, un mur de brique de 30 cm d’épaisseur a la même résistance thermique que 1 cm de laine de verre ou de ouate de cellulose.

RT 2012, ce qu'il faut retenir

Objectif : basse consommation soit 50 kwhep/m2/an. Pour y arriver, un bâti perfor-mant avec :

■■ une isolation renforcée,■■ une bonne étanchéité à l'air,■■ le traitement des ponts thermiques,

■■ une ventilation efficace et adaptée,■■ des équipements performants.

R : résistance thermique m²k/W

Planchers bas sur sous sol, (caves, garages, buanderies) sur vide sanitaire (volume inutilisé séparant le sol naturel du premier plancher) ou sur passage ouvert dans les immeubles (pour piétions, voitures, etc)

R) ≥ 3 m².K/W

Murs en façade ou en pignon (seul l'isolation des murs existant ouvre droit au crédit d'impôt. La construction d'une seconde paroi, avec aménagement d'un vide d'air entre les deux parois, n'est pas éligible à l'avantage fiscal)

R) ≥ 3,7 m².K/W

Toitures terrasses R) ≥ 4,5 m².K/W

Planchers de combles perdus R) ≥ 7 m².K/W

Rampants de toitures et plafonds de combles R) ≥ 6 m².K/W

■■ Attention, également à la qualité de mise en œuvre de l'isolation : - Une mise en oeuvre inadaptée, ou des défauts d'étanchéité à l'air et l'isolant

vieillira prématurément, son R chutera fortement. - Avec une mauvaise mise en œuvre, générant des ponts thermiques et une

mauvaise étanchéité à l'air, cette valeur R peut être divisée par près de 5.

Le point réglementaire en résumé

La résistance thermique R d’une paroi rénovée doit être supérieure ou égale au niveau minimal réglementaire. Ce niveau dépend de la zone climatique.

Des travaux sur les parois mais lesquels ?

La réglementation s’applique dès lors que vous commencez des travaux d’amélioration de l’isolation ou de rénovation de l’enveloppe de votre logement.

Elle concerne tout type de toiture, les planchers bas en terre cuite ou en béton, les murs en briques industrielles, blocs béton, béton banché ou bardages métalliques.

Les autres types de parois ne sont pas soumis, pour l’instant, aux exigences de la réglementation. Elle s’applique à l’isolation par l’intérieur ou par l’extérieur, que vous réalisiez ou fassiez réaliser une intervention légère ou une rénovation lourde.

L’isolation par l’intérieur est actuellement la plus pratiquée. Elle peut se réaliser pièce par pièce, en fonction des moyens disponibles mais consomme de l’espace habitable.

L’isolation par l’extérieur concerne l’ensemble du bâtiment. Quand elle est réalisable, elle n’affecte pas la surface habitable et améliore, en général, le confort thermique d’été. Elle peut être conduite sans perturber la vie quotidienne des occupants du logement.

Il faut conserver les entrées d’air préexistantes dans les murs, sauf s’il est prévu d’installer un autre système de ventilation à l’occasion des travaux.

Elle requiert des dispositions spécifiques :■■ pour les bâtiments protégés au titre du patrimoine architectural,■■ pour des travaux faisant suite à des circonstances particulières (catastrophe naturelle...).

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Pour lire la suite du chapitre sur l’isolation de votre maison, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

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1. ASE : une prime allant jusqu’à 3000€2. Eco-prêt à taux zéro3. Crédit d’impôt4. La TVA à 10 %5. La TVA à 5,5 %

LES AIDES FINANCIÈRES POUR VOS TRAVAUX09

ASE : une prime allant jusqu’à 3000€1La prime d'État à la réalisation de travaux, ou « aide de solidarité écologique » (ASE), peut être versée à certains propriétaires pour les aider à financer des travaux visant à diminuer de façon significative les déperditions d'énergie de leur logement. Cette aide intervient en complément d'une aide versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah). Elle ne peut d'ailleurs pas être accordée indépendamment.

Les propriétaires bailleurs et les syndicats de copropriétés pourront également bénéficier du FART, à hauteur de 2.000 euros par logement pour le bailleur bénéficiaire, 1.500 par lot d’habitation principale pour les syndicats des copropriétaires bénéficiaires d’une aide de l’ANAH.Toute personne propriétaire de son logement et dont les revenus imposables ne dépassent pas 26.500 euros pour un couple ou 37.000 euros pour un ménage de quatre personnes (et respectivement 35.000 euros et 50.000 euros en Île-de-France) peut bénéficier de l’aide « Habiter Mieux » de l’ANAH.

Nature des travaux concernés :Sur les logements dont la construction s’est achevée avant le 1er juin 2001, les travaux projetés doivent permettre d'atteindre une amélioration d'au moins :

■■ 25 % de la performance énergétique du logement lorsque la demande est présentée par un propriétaire occupant,

■■ 35 % de la performance énergétique du logement ou de l'immeuble lorsque la demande est présentée par un propriétaire bailleur.

Pour savoir si ce seuil est atteint, 2 évaluations énergétiques, une avant et une après travaux, doivent être réalisées par un opérateur ayant une compétence certifiée pour la réalisation de diagnostic de performance énergétique (DPE).

Dans le cas de travaux réalisés sur les parties communes d'un immeuble en copropriété, le gain énergétique est constaté au moyen d'une évaluation de l'immeuble.

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09 Pour obtenir l'ASE :Vos travaux ne doivent pas avoir commencé avant le dépôt de votre dossier.

Le propriétaire doit recourir à un opérateur spécialisé habilité notamment par l'Anah pour l'élaboration, le montage et le suivi de son projet de travaux. Il convient de se renseigner auprès de l'Anah pour obtenir les coordonnées de cet opérateur.

La demande d'ASE est instruite en même temps que la demande d'aide financière de l'Anah. La décision est notifiée à l'intéressé en distinguant le montant de l'ASE et celui de l'aide financière de l'Anah.

Cumul avec d'autres aidesL'ASE est cumulable, sous conditions, avec le crédit d'impôt pour dépenses en faveur du développement durable et l'éco-prêt à taux zéro.

En revanche, il n'est pas possible de cumuler l'ASE et la prime exceptionnelle d'aide à la rénovation thermique.

Accessible à tous les propriétaires, l'éco-PTZ permet de bénéficier d'un prêt à taux zéro d’un montant maximal de 30 000 € pour réaliser des travaux d’éco-rénovation.

L'éco-prêt à taux zéro s'adresse à toute personne propriétaire d'un logement construit avant 1990, occupé comme résidence principale par le propriétaire ou son locataire.

Les copropriétaires peuvent également en bénéficier pour financer leur contribution à des travaux sur les parties et équipements communs (chaudière collective par exemple) ou sur les parties privatives à usage commun (fenêtres par exemple).

Aucune condition de ressources n'est exigée pour bénéficier de l'éco-prêt à taux zéro. Toutefois, comme pour tout autre prêt bancaire, le dossier de demande de prêt est soumis à l'appréciation de l'établissement bancaire.

Les travaux concernés par l’éco-PTZ :Les matériaux et équipements doivent être fournis et posés par un professionnel. Les travaux qui ouvrent droit à l’éco-prêt doivent :

■■ soit constituer un « bouquet de travaux » : la combinaison d’au moins deux catégories de travaux éligibles parmi les catégories listées ci-dessous ;

■■ soit permettre d’atteindre une « performance énergétique globale » minimale du logement, calculée par un bureau d’études thermiques ;

■■ soit constituer des travaux de réhabilitation de systèmes d’assainissement non collectif par des dispositifs ne consommant pas d’énergie (en respectant certains critères techniques).

Les catégories de travaux :■■ isolation de la toiture ;■■ isolation des murs donnant sur l’extérieur ;■■ remplacement des fenêtres et portes donnant sur l’extérieur ;■■ travaux d’installation, de régulation ou de remplacement de systèmes de chauffage (associé le cas échéant à des systèmes de ventilation performants ou de production d’eau chaude sanitaire performants) ;

■■ travaux d’installation d’un système de chauffage utilisant une source d’énergie renouvelable ;

■■ travaux d’installation d’équipements de production d’eau chaude sanitaire utilisant une source d’énergie renouvelable.

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

Si vous souhaitez réaliser des travaux de rénovation énergétique de votre logement, il y aura forcément une aide qui correspondra à vos besoins d’éco-rénovation.Selon votre situation personnelle, certaines des aides présentées ci-dessous peuvent être cumulées. Elles dépendent également des travaux ou bouquets de travaux (travaux issus d’au moins deux catégories différentes) que vous réaliserez.

Eco-prêt à taux zéro2

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Une fois le choix des travaux défini, l'intéressé doit s'adresser à un établissement bancaire muni du formulaire type "devis", accompagné des devis relatifs à l'opération retenue.

Une fois le prêt accordé, son bénéficiaire dispose d'une durée de 2 ans pour effectuer les travaux effectivement prévus et retourner voir l'établissement bancaire muni du formu-laire type "factures", accompagné des factures acquittées. (Ces formulaires sont à télécharger sur le site du ministère en charge du logement).

La durée maximale de remboursement de l'éco-prêt à taux zéro est de 10 ans. Cette durée peut être prolongée à 15 ans pour les travaux de rénovation les plus lourds. C'est le cas notamment si l'emprunteur finance un bouquet de 3 opérations de travaux ou plus.

Le crédit d’impôt permet aux ménages de déduire de leur impôt sur le revenu une partie des dépenses réalisées pour certains travaux d'amélioration énergétique portant sur une résidence principale.

Ce dispositif fiscal, mis en place en 2005, est en vigueur jusqu'en 2015. Il ne s'applique pas dans les mêmes conditions et au même taux à tous les types de travaux et d'équipements. Vous trouverez ci-dessous toutes les informations relatives à ce dispositif pour 2013.

Pour en bénéficier, il faut être locataire, propriétaire occupant, bailleur ou occupant à titre gratuit ; être fiscalement domicilié en France ; être bailleur et avoir opté pour le crédit d'impôt (si vous avez opté pour le crédit d'impôt au titre des dépenses, vous ne pouvez alors pas les déduire de vos revenus fonciers).

De plus, votre logement doit être une maison individuelle ou un appartement ; être votre résidence principale si vous êtes occupant ; le logement doit être loué à titre de résidence principale pendant au moins 5 ans si vous êtes bailleur ; le logement doit être achevé depuis plus de deux ans.

1.1 TRAVAUX D’ISOLATION THERMIQUE (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur les travaux d’isolation thermique : (voir tableau page 51, lignes 3 et 4)■■ A quoi avez-vous le droit ?

15 % des dépenses TTC pour l’isolation des parois opaques (main d’œuvre comprise, subventions déduites) ou 10 % des dépenses TTC pour l’isolation des parois vitrées (hors main d’œuvre, subventions déduites) facturées et payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015, sur une période de 5 années consécutives.

L’éco-prêt à taux zéro sur les travaux d’isolation thermique :Vous pourrez en bénéficier si vous réalisez "de multiples travaux" d’isolation de votre maison (isolation de la toiture, des murs, des fenêtres ou des portes donnant sur l’extérieur).

La TVA 10 % sur les travaux d’isolation thermique :Vous pourrez bénéficier d’un taux de tva à 10 % pour la fourniture des matériaux et de la main d’œuvre lors de l’installation (voir les conditions d’obtention).

Aide de l’Anah :Sous certaines conditions, vous pourrez bénéficier d’une aide de l’Anah (voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

1.2 RÉGULATION DU CHAUFFAGE (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur les travaux de régulation du chauffage : (voir tableau page 51, ligne 6)■■ A quoi avez-vous le droit ?

15 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre, subventions déduites) payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015, sur une période de 5 ans consécutifs.

L’éco-prêt à taux zéro sur les travaux de régulation du chauffage :Pour en bénéficier, il vous faudra mettre en place un système de régulation ou de programmation contribuant à améliorer la performance énergétique globale de votre maison ou réaliser au moins 2 travaux éligibles dont un changement de chaudière avec programmation.

La TVA 10 % sur les travaux de régulation du chauffage :La TVA s’applique à la fourniture et à l’installation d’un matériel de régulation et de programmation (voir les conditions d’obtention).

Aide de l’Anah :Si vous installez un système de régulation pour votre installation de chauffage vous pourrez bénéficier de l’aide (voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

1.3 CHANGEMENT DE CHAUDIÈRE (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Suppression du crédit d’impôt pour l’acquisition de chaudières à basse température. Les chaudières à basse température sont exclues du dispositif, dans la mesure où elles constituent désormais l’entrée de gamme du marché et répondent d’ores et déjà aux prescriptions minimales obligatoires dans les logements neufs pour l’application de la réglementation thermique en vigueur (RT 2005, réglementation thermique pour construction de bâtiments et maisons) en matière de chaudières à combustible fossile.

Crédit d’impôt sur le changement de chaudière : (voir tableau page 51, ligne 1)■■ A quoi avez-vous le droit ?

10 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre, subvention déduites) payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015, sur une période de 5 ans consécutifs.

L’éco-prêt à taux zéro sur le changement de chaudière :Vous pourrez en bénéficier, si vous réalisez "de multiples travaux" comme l’installation d’une chaudière à condensation avec programmation (pour le chauffage ou la production d’eau chaude sanitaire) ou si le changement de votre chaudière contribue à améliorer la performance énergétique globale de votre habitation.

La TVA 10 % sur le changement de chaudière :■■ Chaudière : fioul, gaz naturel, GPL, etc.■■ Cuve à fioul, citerne de gaz■■ Radiateurs ou convecteurs fixes■■ Chauffe-eau, ballon d’eau chaude■■ Filtre ou brûleur

Aide de l’Anah :Pour l’installation ou la rénovation vous pourrez bénéficier d’une aide de l’Anah (voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

Crédit d’impôt3

Vous pourrez bénéficier de la TVA à 10 %, pour les équipements

cités ci-contre, achetés et installés par une entreprise ou un artisan.

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Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

1.4 CHAUFFAGE AU BOIS (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur le chauffage au bois : (voir tableau page 51, ligne 11)■■ A quoi avez-vous le droit ?

15 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre) payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015, sur une période de 5 ans consécutifs.

Le taux de crédit d’impôt est maintenu à 26 % pour tout appareil installé dans une maison achevée avant le 1er janvier 1977 et que la réalisation des travaux ait lieu au plus tard le 31 décembre de la deuxième année qui suit l’acquisition de cette maison.

Le taux de 36 % s’applique en cas de remplacement des mêmes matériels.

■■ Sous quelles conditions ?

Pour un logement neuf mais les équipements doivent être installés par le vendeur ou le constructeur.Dans un logement en construction ou ancien, les équipements doivent être fournis par l’entreprise ou l’artisan chargé de l’installation.

L’éco-prêt à taux zéro sur le chauffage au bois :Vous pourrez en bénéficier, si vous réalisez "de multiples travaux" comme l’installation d’un chauffage ou d’une production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables (chaudière à bois, foyer fermé, insert) ou si le changement de votre installation contribue à améliorer la performance énergétique globale de votre habitation.

La TVA 10 % sur le chauffage au bois :Vous pouvez en bénéficier sur la fourniture et l’installation d’un poêle à bois ou d’une chaudière individuelle à bois et des radiateurs, et également bénéficier de ce taux réduit sur l’achat du bois de chauffage (bûches, plaquettes et granulés).

Aide de l’Anah :L’Anah peut vous accordez une subvention pour l’installation d’un appareil indépendant de chauffage au bois (foyer fermé, insert, poêle) ou d’une chaudière à bois (voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

1.5 CHAUFFAGE OU EAU CHAUDE SOLAIRES (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur le chauffage ou eau chaude solaires : (voir tableau page 51, ligne 9)■■ A quoi avez-vous le droit ?

32 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre) payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2015, sur une période de 5 ans consécutifs.

■■ Sous quelles conditions ?

Pour un logement neuf mais les équipements doivent être installés par le vendeur ou le constructeur.Dans un logement en construction ou ancien, les équipements doivent être fournis par l’entreprise ou l’artisan chargé de l’installation.

L’éco-prêt à taux zéro sur le chauffage ou eau chaude solaires :Il vous faudra réaliser de "de multiples travaux" comportant notamment l’installation d’un système de production d’eau chaude sanitaire utilisant les énergies renouvelables (CESI) ou si le changement de votre installation contribue à améliorer la performance énergétique globale de votre habitation.

La TVA 10 % sur le chauffage ou eau chaude solaires :Vous pourrez en bénéficier pour la fourniture d’un chauffe eau solaire individuel ou d’un système solaire combiné et pour la main d’œuvre lors de l’installation.

Aide des collectivités territoriales :Des primes solaires ciblées sont proposées par la plupart des régions et par certains départements et communes (plus d’info sur www.ademe.fr/info-energie).

Aide de l’Anah :Une aide existe pour l’installation d’équipements utilisant l’énergie solaire (chauffe eau solaire, système solaire individuel, système solaire combiné, voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

1.6 POMPES À CHALEUR (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Suppression du crédit d’impôt pour l’acquisition de pompes à chaleur air/air. Du fait de leur caractère facilement réversible qui, le plus souvent, les destinait davantage à la climatisation qu’au chauffage du logement, les pompes à chaleur air/air ne sont désormais plus éligibles au crédit d’impôt, la vocation du crédit d’impôt étant d’inciter les contribuables à acquérir des appareils de chauffage performants en matière d’économies d’énergie et non des équipements de confort.

Crédit d’impôt sur les pompes à chaleurs : (voir tableau page 51, ligne 13)■■ A quoi avez-vous le droit ?

26 % des dépenses TTC entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012, sur une période de 5 ans consécutifs (selon le type de pompe à chaleur, voir ci-dessous).

- le taux applicable aux pompes à chaleur air/eau est fixé à 15 %.- le taux applicable aux pompes à chaleur géothermiques est fixé à 26 % ; le crédit

d’impôt est étendu à la pose de l’échangeur de chaleur souterrain.- les pompes à chaleur dédiées uniquement à la production d’eau chaude sanitaire

sont incluses dans le crédit d’impôt au taux de 26 %.

■■ Sous quelles conditions ?

Pour un logement neuf mais les équipements doivent être installés par le vendeur ou le constructeur.Dans un logement en construction ou ancien, les équipements doivent être fournis par l’entreprise ou l’artisan chargé de l’installation.

L’éco-prêt à taux zéro sur les pompes à chaleurs :Il vous faudra réaliser "de multiples travaux" comportant notamment l’installation d’une pompe à chaleur (sous conditions) ou si le changement de votre installation contribue à améliorer la performance énergétique globale de votre habitation.

La TVA 10 % sur les pompes à chaleurs :Vous pourrez en bénéficier pour la fourniture et l’installation d’une pompe à chaleur.

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Aide de l’Anah :Vous pourrez bénéficier d’une subvention pour l’installation d’une pompe à chaleur (voir conditions : www.anah.fr/les-aides).

1.7 PANNEAUX PHOTOVOLTAÏQUES (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur les panneaux photovoltaïques :(voir tableau page 51, ligne 10)■■ A quoi avez-vous le droit ?

11 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre, subventions déduites) payées entre le 1er janvier 2005 et le 31 décembre 2012, sur une période de 5 ans consécutifs.

■■ Sous quelles conditions ?

Pour un logement neuf mais les équipements doivent être installés par le vendeur ou le constructeur.Dans un logement en construction ou ancien, les équipements doivent être fournis par l’entreprise ou l’artisan chargé de l’installation.

La TVA 10 % sur les panneaux photovoltaïques :Si vous faites installer un système de production d’électricité utilisant les énergies renouvelables, vous pouvez bénéficier d’une TVA à 10 % pour l’achat du matériel et de son installation si votre habitation est achevée depuis plus de deux ans.Pour le photovoltaïque, ce taux réduit est applicable aux seules installations d’une puissance inférieure à 3 kWc*

Exonérations :Lorsque la puissance de votre installation photovoltaïque est inférieure à 3 kWc* (cela correspond à environ 30 m2 de panneaux), vous êtes placés hors du champ d’application de la TVA et exonérés de taxe professionnelle et d’impôt sur les bénéfices, même si vous revendez une partie de l’électricité produite à un distributeur.

Vous pouvez éventuellement bénéficier d’une exonération partielle de taxe foncière sur les propriétés bâties comportant des équipements destinés à la production d’électricité d’origine photovoltaïque.

1.8 ÉNERGIE SOLAIRE THERMIQUE (ÉOLIENNE, MICROCENTRALE HYDRAULIQUE) (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Crédit d’impôt sur les éoliennes, microcentrales hydrauliques :(voir tableau page 51, ligne 8)■■ A quoi avez-vous le droit ?

32 % des dépenses TTC (hors main d’œuvre, subventions déduites) payées entre le 1er janvier 2010 et le 31 décembre 2012.

■■ Sous quelles conditions ?

Pour un logement neuf mais les équipements doivent être installés par le vendeur ou le constructeur.

La TVA à 10 %4 (Au sujet de la mise à jour des informations, voir page 50*)

Le taux normal de la TVA est de 20 %. Certains travaux vous donnent le droit à la TVA réduite, comme :

■■ Les travaux d’isolation■■ La régulation du chauffage■■ Le changement de chaudière■■ Le chauffage au bois■■ Le chauffage ou eau chaude solaires■■ Les pompes à chaleur■■ Les panneaux photovoltaïques, éolienne, microcentrale hydraulique.

Attention ! la TVA réduite ne porte pas sur les travaux qui, sur une période de 2 ans, remettent à l’état neuf à plus des 2/3 chacun des éléments de second œuvre* ou plus de la moitié du gros œuvre.

*Planchers non porteurs, installations sanitaires et de plomberie, fenêtres et portes extérieures, installations électriques, cloisons intérieures, systèmes de chauffage.

Comment en bénéficier ?Vous devez être propriétaire occupant, bailleur, syndicat de propriétaires, locataire ou une société civile immobilière.

Votre habitation devra être achevée depuis plus de deux ans.

Seuls les travaux et équipements facturés par une entreprise ou un artisan sont concernés.

Pour cela, il doit vous remettre une attestation qui confirme le respect des conditions d’application du taux réduit.

impots.gouv.fr vous propose deux modèles d’attestation, accompagnés d’une notice explicative, correspondant aux différents types de travaux réalisés.

L’attestation simplifiée doit être utilisée pour tous les travaux n’affectant, sur une période de deux ans, aucun des éléments de gros œuvre (Les fondations et soubassement, l'élévation des murs Parpaing, moellon, briques, monomur..., la charpente, les menuiseries extérieures, les vitrages, les enduits extérieurs (crépis) et pas plus de cinq des six lots de second œuvre (Les murs et cloisons, les isolants minces, le chauffage, l'électricité, les sanitaires). L’attestation normale est à utiliser dans les autres cas.

Dans un logement en construction ou ancien, les équipements doivent être fournis par l’entreprise ou l’artisan chargé de l’installation.

La TVA 10 % sur les éoliennes, microcentrales hydrauliques :Si vous faites installer un système de production d’électricité utilisant les énergies renouvelables, vous pouvez bénéficier d’une TVA à 10 % pour l’achat du matériel et de son installation si votre habitation est achevée depuis plus de deux ans.

Bénéficiezde la TVA à

10 %

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LES AIDES FINANCIÈRES POUR VOS TRAVAUX09

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Attestation simplifiée : (Source Ministère des finances : www.impots.gouv.fr)www.impots.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_3761/fichedescriptive_3761.pdf

Attestation normale : (Source Ministère des finances : www.impots.gouv.fr)www.impot.gouv.fr/portal/deploiement/p1/fichedescriptive_3760/fichedescriptive_3760.pdf

Quels locaux ?La TVA au taux réduit est réservée aux travaux d’amélioration, de transformation, d’aménagement et d’entretien portant sur les logements d’habitation (résidence principale ou secondaire) achevés depuis plus de deux ans.

Quels travaux ?Seuls les travaux et équipements facturés par une entreprise sont concernés.

Lorsque que vous achetez directement des équipements pour les faire installer par l’entreprise, ces achats restent soumis au taux normal de 20 %. Dans ce cas, seule votre prestation de pose est soumise au taux réduit.

Dans tous les cas, le taux réduit est exclu pour les travaux qui concourent, par leur nature ou leur ampleur, à la production d’un immeuble neuf. Cette limite s’apprécie pour l’ensemble des travaux réalisés sur une période de deux ans.

Qu’entend-on par production d’immeuble neuf ?Il s’agit de travaux importants qui constituent plus qu’une simple amélioration et aboutissent à produire un immeuble neuf.

Le taux à 10 % ne porte donc pas sur les travaux, qui, sur une période de deux ans :

■■ conduisent à une surélévation du bâtiment ou à une addition de construction.■■ rendent à l’état neuf plus de la moitié du gros œuvre, à savoir les fondations, les autres éléments qui déterminent la résistance et la rigidité du bâtiment (charpentes, murs porteurs) ou encore de la consistance des façades (hors ravalement).

■■ remettent à l’état neuf à plus des deux tiers chacun des éléments de second œuvre : planchers non porteurs, huisseries extérieures, cloisons, installations sanitaires, installations électriques et chauffage.

■■ augmentent la surface de plancher des locaux existants de plus de 10 %.

Pour plus d’information : www.guide-de-l-habitat.com

Investissements bénéficiant du crédit d'impôt

Taux pour une action seule

Taux majoré pour un bouquet de travaux

Chaudières à condensation, individuelles ou collectives, utilisées pour le chauffage ou la production d'eau chaude

10 % 18 %

Chaudières à micro-cogénération gaz 17 % 26 %

Matériaux d'isolation thermique et coût de la main d'œuvre pour les parois opaques

15 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur

23 % dans la limite d'un plafond par m² de 150 € TTC en cas de parois isolées par l’extérieur et de 100 € TTC en cas de parois isolées par l’intérieur

Matériaux d'isolation thermique pour les parois vitrées

0 % en maison individuelle10 % en collectif10 % si les travaux portent sur moins de 50 % des fenêtres mais qu'un bou-quet est réalisé par ailleurs

18 %

Volets isolants et matériaux d'isolation thermique pour les portes d'entrée donnant sur l'extérieur

10 % en maison individuelle si un bouquet de travaux est réalisé. Sinon 0 %10 % en collectif

Appareils de régulation et de programma-tion des équipements de chauffage 15 %

Matériaux de calorifugeage de tout ou partie d'une installation de production ou de distribution de chaleur ou d'eau chaude sanitaire

15 %

Equipements de production d'énergie utilisant éolienne ou hydraulique 32 % 40 %

Equipements de production d'énergie utilisant l'énergie solaire thermique 32 %

40 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 1 000 € TTC par m² hors tout de capteur solaire

Panneaux photovoltaïques11 % dans la limite d'un plafond de dépenses fixé à 3 200 € TTC par kWc de puissance installée

Appareils de chauffage au bois ou biomasse

15 %26 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

23 %34 % pour le remplacement d'un système de chauffage bois ou biomasse existant

Pompes à chaleur air / eau pour production de chaleur 15 % 23 %

Pompes à chaleur à capteur enterrés pour production de chaleur (pose de l'échangeur de chaleur souterrain inclus)

26 % 34 %

Pompes à chaleur thermodynamiques pour production d'eau chaude sanitaire (hors air /air)

26 % 34 %

Equipements de raccordement à un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables ou par une installation de cogénération

15 %

Frais engagés pour la réalisation d'un diagnostic de performance énergétique, en dehors des cas où la réglementation le rend obligatoire

32 %

* Les aides (taux, montants, conditions...) évoluent régulièrement. Pour accéder à toutes ces informations mises à jour en permanence,

rendez-vous dès maintenant sur : www.guide-de-l-habitat.com

La TVA à 5 %5Le taux réduit de TVA à 5,5 % sur les travaux de rénovation énergétique pourrait s’appliquer également aux travaux induits et indissociablement liés aux travaux principaux selon des modalités qui ne sont pas encore connues à la date d’impression du guide.

Pour connaître ces modalités, venez vous renseigner sur le site www.guide-de-l-habitat.com

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ANC (ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF)10

Les aides financières2

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Vous pouvez prétendre, en tant que particuliers, à des aides financières lors de la réhabilitation ou de l'installation de votre assainissement non collectif.

Pour l'installation de votre assainissement individuel ou de fosse septique toutes eaux, votre demande pourra se faire auprès de :

■■ L’Anah (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat), sous conditions de ressources,

■■ Prêts de la CAF et des caisses de retraites, sous conditions,■■ L’application d’un taux réduit de TVA à 10 % si l’habitation a plus de deux ans.

Dans le neuf ou l’existant, voici les autres subventions possibles :

■■ L’éco-prêt à taux zéro ou éco PTZ ANC, spécifique à l’assainissement non collectif et cumulable avec les aides précédentes,

■■ des subventions de votre Agence de l’Eau selon les conditions locales.

Enfin, certains SPANC ont la compétence pour la réhabilitation. Ceux qui l'ont peuvent organiser des opérations groupées de réhabilitation, sous certaines conditions, avec des financements possibles dans certains cas. Ces subventions peuvent être octroyées de la part des Conseils Généraux et des Agences de l'eau.

Pour plus d’information sur l'assainissement non collectif, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com

1. Qu'est ce que l'assainissement individuel ?2. Les aides financières

Qu'est ce que l'assainissement individuel ?1L'assainissement individuel, ou encore nommé autonome ou ANC (assainissement non collectif ), se rapporte aux habitations non raccordées au tout-à-l’égout et sur lesquelles une installation d'assainissement autonome doit être installée. L'assainissement autonome effectue seul la collecte, le prétraitement, le traitement des eaux usées et le rejet des bâtiments générant des eaux usées domestiques et qui ne sont pas desservis par les réseaux publics d’assainissement collectif.

Le SPANC (Service Public d'Assainissement Non Collectif ) fait dans un premier temps un état des lieux des installations afin de connaître les changements éventuels à réaliser.

Dans le cas où les installations sont à changer, il vous faudra déposer un dossier d'étude de filière réalisé par un bureau d'études. Ce dossier devra fournir des plans adaptés et toutes les indications techniques qu'il se doit, afin de faciliter la tâche de l'entreprise qui réalisera les travaux. Ce dossier sera par la suite validé par le SPANC, c’est le contrôle de conception donnant autorisation de mise en œuvre. C'est le premier contrôle réalisé par le SPANC.

La nouvelle installation doit s'adapter au terrain suivant la perméabilité au sol, la surface disponible, la présence d'eau dans le sol. L'épuration pourra ensuite se faire par le sol ou par un matériau de substitution comme :

■■ le sable, ■■ la zéolithe, ■■ la laine de roche, ■■ la fibre de coco.

Vous avez également la possibilité, en fonction de la place dont vous disposez, de faire installer une micro-station agréée.

Une fois l'autorisation accordée, et l'installation réalisée, le SPANC réalisera un 2e contrôle : un contrôle d'exécution donnant autorisation de mise en service de l'installation.

De plus, une fois l'installation réalisée, il sera indispensable d'être rigoureux quant à l'entretien du dispositif d'épuration, cet entretien étant à la charge du propriétaire. Certains SPANC ont la compétence pour réaliser cet entretien. Dans ce cas, vous pourrez leur demander dans quelles conditions vous pouvez en bénéficier.

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1. Le principe du home-stagingLE HOME-STAGING11

Le principe du home-staging1La mise en scène d’une maison qui est en vente est l'une des décisions les plus judicieuses qu'un vendeur peut faire.

Le home-staging, grâce à une mise en scène du mobilier peut transformer une maison froide et sans vie, en un logement chaleureux et accueillant au regard d’un acheteur potentiel.

Certains vendeurs sont réticents à dépenser de l'argent sur le home-staging, mais qui est généralement très vite rentabilisé par la vente plus rapide du bien.

Le coût du home-staging est très souvent répercuté sur le prix de vente du bien immobilier. En outre, les maisons "staged" se vendent mieux en général et beaucoup plus rapidement, de plus les acheteurs sont satisfaits.

La définition exacte de ce qui englobe la mise en scène varie, mais généralement, une home-stager apporte des meubles, des illustrations, des plantes, des tapis et des accessoires pour en faire une maison accueillante.

Parfois le home-stager aidera également à réduire l'impact négatif de certains aspects de la maison. Par exemple, ils peuvent mettre en place une fontaine dans la cour pour cacher le bruit de la circulation d'une rue passante à proximité et ainsi créer une atmosphère plus agréable.

Les acheteurs qui ont un coup de cœur pour une habitation ne veulent pas risquer de la perdre. Ils feront rapidement une offre d'achat à bon prix ! Les acheteurs préfèrent des maisons clés en main, ils ne veulent pas bricoler... ils veulent habiter !

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Pour plus d’information sur le home-staging, rendez-vous sur : www.guide-de-l-habitat.com