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Préfecture du Bas-Rhin Direction départementale des affaires sanitaires et sociales du Bas-Rhin Octobre/2007 HABITAT BRUIT ENVIRONNEMENT COURRIERS TYPE GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE SALUBRITÉ PUBLIQUE ET DE TROUBLES DE VOISINAGE BAS-RHIN

GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

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Page 1: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Préfecture du Bas-Rhin

Direction départementaledes affaires sanitaires et sociales du Bas-Rhin

Octobre/2007

HABITAT

BRUIT

ENVIRONNEMENT

COURRIERS TYPE

GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE SALUBRITÉ PUBLIQUEET DE TROUBLES DE VOISINAGE

BAS-RHIN

Page 2: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

HABITAT

BRUIT

ENVIRONNEMENT

COURRIERS TYPE

page 3

INTRODUCTION page 1

page 34

page 45

page 64

SOMMAIRE

Page 3: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

1

INTRODUCTION : LES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE SALUBRITÉ PUBLIQUE ET DE TROUBLES DE VOISINAGE

1.L’AUTORITÉ CHARGÉEDE L’APPLICATION DURÈGLEMENT SANITAIREDÉPARTEMENTAL

Les dispositions de l’article L. 1421-4 du Codele la Santé Publique et des articles L. 2542-1et suivants du Code Général des CollectivitésTerritoriales (CGCT) chargent le maire d’assu-rer le bon ordre, la sûreté et la salubritépublique au sein de sa commune et de contrôlerle respect des règles générales d’hygiène pourles habitations, leurs abords et dépendances.

À ce titre, il est notamment chargé de fairerespecter les prescriptions du RèglementSanitaire Départemental (RSD), dont relèventfréquemment les plaintes des habitants de sacommune en matière d’hygiène et de salubrité.Pour ce faire, il peut également prendre desarrêtés municipaux afin de compléter etrenforcer les textes existants.

Les domaines dans lesquels il doitintervenir, concernent principalementl’ensemble des prescriptions destitres II, III, IV, VI et VIII du RSD,relatifs à l’habitat, aux bâtimentsautres que ceux à usage d’habitation,à l’élimination des déchets, auxmesures de salubrité générale età l’hygiène en milieu rural.

Ces principes ont également été posés par :

L’Arrêt du Conseil d’État n°85741 datédu 27/07/1990 - Commune d’Azillec/Andorra : Le maire précise par arrêtéles conditions d’exécution du RèglementSanitaire Départemental, sans avoir àconsulter la DDASS.

L’Article L. 2122-27 du Code Généraldes Collectivités Territoriales, qui chargele maire, en sa qualité de représentantde l’État dans sa commune, de l’exécutiondes lois et règlements.

Les infractions au RSD sont constatées parprocès verbaux, dressés par des officiers ouagents de police judiciaire, le maire peutdonc agir lui même en sa qualité d’officierde police judiciaire qui lui est conféré parl’article 16 du Code de Procédure Pénale.

Il est alors placé sous la direction du Procureurde la République, aux termes des articles 12et 19 du même code.

2.COMPÉTENCES RESPECTIVESDU PRÉFET ET DU MAIREEN MATIÈRE DE SALUBRITÉPUBLIQUE EN ALSACE-MOSELLE

Selon l’Article L. 2542-1 du CGCT, le droitlocal ne reconnaît pas le pouvoir de substi-tution dévolu au représentant de l’État parl’article L. 2215-1 du même code, en vertuduquel le préfet peut prendre des mesures depolices relatives à la tranquillité, à la sécuritéet à la salubrité publique pour une, pourplusieurs, ou pour toutes les communesdu département lorsqu’elles n’ont pas étépourvues par les autorités municipales.

Il appartient donc au maire d’instruire lesplaintes relevant des domaines cités plushaut, en intervenant directement auprès despersonnes intéressées, après avoir constatéou fait constater par un agent communal lebien fondé de la plainte.

Afin de mener à bien les missions qui luiéchoient, le maire peut toutefois, si nécessaire,demander l’assistance des services de l’État(DDASS,…) pour un appui technique et desconseils réglementaires.

Page 4: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

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INSTRUCTION D’UNE PLAINTE

Plainte hors de lacompétence du maire

Modèle de courrier (n°1)

PLAINTE d’un administré de préférenceécrite, adressée en mairie

ÉTUDE de la plainte

SI URGENCE

>

>

>>

>

>

Plainte non fondéeCourrier plaignant

ENQUÊTE SUR SITE du maire ou de son représentant

Situation conforme

ACTION DE MÉDIATIONPrise de contact avec l’ensemble des parties pour étudierla situation et tenter de trouver un accord amiable(information, rappel de la règlementation,…)

COURRIERS ACTANT LES DÉCISIONS PRISES lors dela médiation et permettant de remédier à la situationconstatée, en mentionnant les articles réglementairesnon respectés

Modèle de courrier au plaignant (n°2),modèle de courrier à l’auteur de la nuisance (n°3)

Accord non respecté. Situation non réglée

DÉCISION DE MISE EN DEMEURE (lettre ou arrêtémunicipal) ADRESSÉE AU RESPONSABLE,MENTIONNANT :- les infractions à la réglementation constatées,- les mesures à prendre pour faire cesser cette situation

sans préciser les obligations de moyens,- un délai d’exécution

Modèle de courrier de mise en demeure de l’auteur de la nuisance (n°4), modèle de courrier d’information auplaignant (n°5)

- CONSTAT DE NON-EXÉCUTION à l’expiration du délai- RELEVÉ DE L’INFRACTION PAR PROCÈS-VERBAL et

transmission au Procureur de la République

Modèle de PV (n°6), modèle de lettre au PR (n°7), modèlede lettre à l’auteur de la nuisance (n°8)-information dela procédure pénale mise en œuvre, modèle de lettreau plaignant (n°9)-information de la procédure pénalemise en œuvre à l’encontre de l’auteur de la nuisance (n°)

Voir dans la rubrique« courriers type »

Page 5: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

HABITATRÉSOLUTION DES PROBLÈMES DANS L’HABITAT SERVICES COMPÉTENTS ET OUTILS DISPONIBLES Page 4

DÉFINITIONS ET COMPÉTENCES Page 5

LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE UN PROGRAMME NATIONAL D’ACTION Page 6

LE DDELIND : DISPOSITIF DÉPARTEMENTAL D’ÉRADICATION DU LOGEMENT INDIGNE OU NON DÉCENT Page 9

DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉS ET DÉMARCHES À METTRE EN ŒUVRE Page 11

OUTILSFICHE 1 RECOMMANDATIONS POUR EFFECTUER UNE VISITE DE LOGEMENT Page 16FICHE 2 EXEMPLE DE GRILLE DE VISITE D’UN LOGEMENT Page 17FICHE 3 PARTENAIRES LOCAUX ET ADRESSES UTILES Page 21FICHE 4 INFORMATIONS TECHNIQUES SUR L’HUMIDITÉ DANS LES LOGEMENTS Page 24FICHE 5 LISTE DES CONCILIATEURS DE JUSTICE DU BAS-RHIN Page 28

SOMMAIRE

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Page 6: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

RÉSOLUTION DES PROBLÈMES DANS L’HABITATSERVICES COMPÉTENTS ET OUTILS DISPONIBLES

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Relations propriétaires/locataires

Associations-syndicats ADIL, etc...

Risque pour la sécurité

Arrêté municipal depéril (Code de la

construction et de l’habitation)

EN CAS D’INFRACTION

Arrêté préfectoral d’insalubrité

(Code de la santéPublique)

Mise en demeure(Règlement

SanitaireDépartemental)

Mairie

DDASSSCHS

Conflits entreparticuliers

ADILInformations juridiquesConciliateur (TI)Commission de conciliation (DDE)Accord amiableTribunauxJugement

Non-respect des règles d’hygiène

Mairie

Troubles du comportement

Médecin SoinsFamille Mairie PréfecturePlacementTutelle

PoliceGendarmerieProcureurProcès verbalSanction pénale

Relogement

Services sociaux (CCAS-CG)Aide pour les démarchesPréfectureHébergement d’urgence

DDEAide technique et financièreCAFAide financière

OUTIL DE CONCERTATIONMULTI PARTENARIAL

Dispositif Départemental d’Éradicationdu Logement Indigne ou Non DécentDDELIND

Préfecture, DDASS, DDE, Conseil général, CAF, Ville de Strasbourg, ADIL

Travaux

Risque importantpour la santé

PROBLÈME RENCONTRÉ

Page 7: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

DÉFINITIONS ET COMPÉTENCES

HABITAT INDIGNEConcept politique et non juridique qui découlede l’action de lutte contre l’habitat indigne. Il recouvre l’ensemble des situations d’habitatportant atteinte à la dignité humaine : locauxet immeubles insalubres ou menaçant ruine,locaux où le plomb est accessible, hôtels meublésdangereux, et toute forme d’habitat précaire.

Loi Solidarité et Renou-vellement Urbain (SRU)Plan de Cohésion SocialeLoi engagement nationalpour le logement

Outil : le DDELIND (voir page 9)

Maire et Préfet

PROBLÈMES GÉNÉRAUX DE SALUBRITÉ, DÉSORDRES SANS GRAVITÉ OU PONCTUELSLe logement présente des désordres relatifs à la non conformité des règles générales d’habitabilité prescrites par le titre II du RSD : distribution des locaux, superficie, éclairement, hauteur sous plafond, humidité, chauffage insuffisant, absence de ventilation, manque de respect des règles d’hygiène et de propreté…

Code Général desCollectivités TerritorialesArt. L. 2541-20, L. 2542-3et L. 2542-4Code de la santé publiqueArt. L. 1421-4Règlement SanitaireDépartemental

Maire

HABITAT INSALUBRE OU IMPROPRE À L’HABITATION AVEC OU SANS ACCESSIBILITÉAU PLOMBLe logement, immeuble ou habitat précaire dontl’état ou la nature présente un risque pour la santédes occupants ou des voisins ou/et présentedes revêtements dégradés contenant du plombavec présence d’enfants en bas âge.

Code de la Santé PubliqueArt. L. 1311-4, L. 1331-22 à 32, L. 1334-1 à 13 et L. 1337-4

PréfetArrêté préfectoral pouvant soit :interdire définitivement à l’habitation ou interdiretemporairementavec prescription de travauxMesures d’urgence delutte contre le saturnismeinfantile

IMMEUBLE MENAÇANT RUINEBâtiment dont l’état de dégradation présenteune menace pour la sécurité des passants,des occupants ou de toute personne susceptibled’y pénétrer.

Code de la Constructionet de l’Habitation (CCH)Art. L. 511-1 à 6

MaireArrêté de péril imminent ou non imminent

HÔTEL MEUBLÉMise en cause de la sécurité des usagers.

CCH Art. L. 123-3Pouvoir de police/sécurité des ERP

Maire

LOGEMENT NON DÉCENTLogement loué vide ou meublé ne répondantpas aux critères de décence définis par la loi SRUet par le Décret n°2002-120 relatif au LogementDécent du 30 janvier 2002.

Code Civil Art. 1719Loi du 6 juillet 1989Relative aux rapports locatifs

Outil : le DDELIND (voir page 9)

Tribunal sur requêtedu locataire

DÉFINITION TEXTES et OUTILS COMPÉTENCE

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Page 8: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNEUN PROGRAMME NATIONAL D’ACTION

Ce plan d’action constitue une prioritédes pouvoirs publics qui s’inscrit, aujourd’hui,dans plusieurs programmes de travail pluriannuels à caractère interministériel,tels que :

le Plan national d’action pour l’inclusionsociale 2003-2005 (PNAI) qui a fait l’objetd’une présentation devant les paysde l’Union européenne à Bruxellesle 6 octobre 2003, en cours d’actualisationpour la période 2006-2008,

le Plan national « santé-environnement »,adopté en juin 2004 et présenté à la conférence de l’OMS réunie à Budapest,le même mois, qui mentionne explicitementla lutte contre l’insalubrité parmises objectifs. L’accent est mis sur les risques sanitaires liés à l’habitat insalubreet un objectif de 20 000 logements à traiterpar an grâce, notamment, à une plusgrande coordination et mobilisation desacteurs publics au travers le Pôle nationalde lutte contre l’habitat indigne, est affiché,

le Plan de cohésion sociale, présentéau conseil des ministres du 30 juin 2004,qui annonce, notamment, le renforcementdu dispositif institutionnel de lutte contrel’habitat indigne par des mesures de simplification et d’harmonisationdes polices administratives,

la lutte contre l’exclusion, suite auxconclusions de la Conférence nationalede lutte contre les exclusions et pour l’insertion et du Comité interministérielde lutte contre l’exclusion du 6 juillet 2004,confirmées et renforcées par cellesdu Comité interministériel de lutte contrel’exclusion du 12 mai 2006 qui a inscritla lutte contre l’habitat indigne commeune des mesures prioritaires au titre del’accès aux droits fondamentaux ; l’accentest mis sur la résorption des conditionsles plus iniques d’habitat, tant en secteururbain que rural.

LA LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE A ÉTÉ LANCÉE, COMME PLAN D’ACTION PLURIANNUEL, À LA SUITE DE L’ADOPTION DU PROGRAMME COMMUNAUTAIREDE LUTTE POUR « L’INCLUSION » (PNAI), AUTREMENT DIT DE LUTTE CONTRELES EXCLUSIONS, AU SOMMET EUROPÉEN DE NICE EN DÉCEMBRE 2000.

L’amplification de l’action publique contrele logement indigne, son inscription dansles plans départementaux pour le logementdes personnes défavorisées, figurent explicitement dans les objectifs prioritairesde ces programmes.

Il est rappelé que la lutte contre l’habitat indignefigure explicitement parmi les objectifs quidoivent être pris en compte par les programmeslocaux de l’habitat (PLH), les conventionsde délégation des aides au logement signéesentre l’État, les agglomérations ou les dépar-tements, en application de la loi « libertéset responsabilités locales » du 13 août 2004,sachant que ces obligations ont été renforcéespar la loi ENL du 13 juillet 2006. À ce titre,et en cohérence avec le Plan de cohésionsociale, l’ANAH fait connaître les objectifschiffrés que le bénéficiaire de la délégationdevra remplir en matière de traitementd’habitat indigne (insalubre, exposé au risqueplomb, copropriétés dégradées…).

La lutte contre l’habitat indigne s’appuie donc,aujourd’hui, à la fois sur des outils juridiqueset financiers spécifiques, mais aussi surdes plans et programmes d’action nationauxet prioritaires, avec les conséquences quis’ensuivent au plan local.

La réalisation d’actions ambitieuses de luttecontre l’habitat indigne et l’efficacité de l’action publique dans ce domaine complexerequièrent la mise en place de méthodesde travail et la structuration de partenariatsspécifiques autour d’un projet identifié et partagé de tous s’exprimant, notamment, par :

un repérage préalable des zones sensibleset populations concernées par l’habitatindigne,

une coordination des services de l’Étatconcernés sous l’autorité des préfetset l’élaboration d’un programme et la miseen place d’outils de travail locaux (qui peuvent utilement prendre la formed’un plan d’action départemental),

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la prise en compte effective de l’habitatindigne dans les Plans départementauxd’action pour le logement des personnesdéfavorisées (PDALPD), obligation instituéepar la loi ENL, le repérage et le traitementde l’habitat indigne dans les OPAH, PIGet opérations d’aménagement,

l’élaboration de projets entre l’Étatet les collectivités territoriales,

des partenariats avec les différents acteursdu logement, de la santé, de l’insertionet de l’action sociale, de la justice et dela police pour lutter contre les « mauvaislogements » et ceux qui exploitent la pauvreté, les « marchands de sommeil ».

Le programme national d’action est misen œuvre grâce à un dispositif institutionnel,des textes juridiques de référence et des outilsopérationnels et financiers.

DES PLANS D’ACTIONDÉPARTEMENTAUX peuvent avoirpour objet de préciser les objectifs prioritairesde lutte contre l’habitat indigne en termesgéographiques, de situations sociales,d’occupation, de formes d’habitat, tant dansles zones urbaines que rurales. Ils peuventpréciser, également, les modes d’organisationdu travail entre services de l’État, ainsi qu’avecl’ensemble des partenaires (départementset leurs services sociaux, services des villes,opérateurs, organismes HLM, CAF, MSA,associations…).

Ces plans d’action départementaux ont vocationà être intégrés comme volet spécifique desPlans départementaux d’action pour le loge-ment des personnes défavorisées (PDALPD)pour assurer l’efficacité du dispositif enprévoyant les liens avec les actions du planet les financements ouverts par les FSL, etgarantir le partenariat avec les départementscompétents dans le champ de l’action sociale.

Depuis la promulgation de la loi « portantengagement national pour le logement » du13 juillet 2006, les PDALPD devront comporterun volet spécifique « habitat indigne »accompagné d’un observatoire nominatif deslogements indignes et non décents repérés.

La mise en œuvre des plans départementauxde lutte contre l’habitat indigne passe utilementpar la signature de protocoles d’accord avecles collectivités territoriales concernées,départements, communes et établissementspublics locaux de coopération intercommunale,précisant, pour une durée de cinq ans,les objectifs quantitatifs et qualitatifs detraitement sur les territoires concernés, lesmoyens humains et financiers mis en œuvre.Ces protocoles d’accord ne préjugent pas desformes concrètes d’action ou des procéduresà engager pour répondre au projet définiet aux objectifs affichés.

Les conventions de délégation de compétenceen matière de logement signées entre l’Étatet les départements, ou les EPCI, comportentobligatoirement des objectifs relatifsau traitement de l’habitat indigne et desprotocoles d’accord spécifiques sont utilementliés à ces conventions.

LE DISPOSITIFINSTITUTIONNEL s’organise autourd’un partenariat interministériel, mis en place,au plan central, et coordonné par le « Pôlenational de lutte contre l’habitat indigne »,et au plan départemental, par les préfets.Ceux-ci sont appelés à élaborer des plansd’action départementaux de lutte contrel’habitat indigne dont les chevilles ouvrièressont, en particulier, les directions départemen-tales de l’action sanitaire et sociale et lesdirections départementales de l’équipement.Les préfets organisent, en conséquence,le programme et les modes de travail entreles services de l’État.

Le « Pôle national de lutte contre l’habitatindigne » est composé de représentants de laDirection générale de l’urbanisme, de l’habitatet de la construction (DGUHC), de la Directiongénérale de la Santé (DGS), de la Directiongénérale des collectivités territoriales et dela Direction de la modernisation et de l’actionterritoriale du ministère de l’intérieur et del’aménagement du territoire, de la Directiongénérale de l’action sociale, de la Directionde la population et des migrations, de l’Agencenationale de l’habitat (ANAH), de l’Agencenationale de rénovation urbaine (ANRU),

LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE

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de la Caisse nationale d’allocations familiales(CNAF), de la Caisse centrale de mutualitésociale agricole (CMSA), du Fond d’action etde soutien pour l’intégration et la lutte contreles discriminations (FASILD) et de l’Agencenationale pour l’information sur le logement(ANIL).

Le secrétariat du Pôle assure les relationsnécessaires avec les autres départementsministériels concernés, mais aussi avec lesorganismes publics, parapublics, sociauxet professionnels œuvrant dans les domainesproches, parmi lesquels les différentsopérateurs et grandes associations.

LA MISSION DU PÔLE est d’appuyerla mise en œuvre de la lutte contre l’habitatindigne, notamment sur les plans techniqueset juridiques, par des actions de formation,de sensibilisation, la mise en réseau desservices de l’État, des collectivités territoriales,des opérateurs et des autres acteurs, la miseà disposition de toute documentation utile,l’échange d’expériences…

En janvier 2006, une nouvelle lettre de missionadressée à la présidente du Pôle par le ministrede l’intérieur et de l’aménagement du territoire,le ministre de l’emploi, de la cohésion socialeet du logement et le ministre de la santéet des solidarités, précise l’action du Pôleauquel une nouvelle impulsion est donnéepour assurer la réalisation effective des objec-tifs en mobilisant l’ensemble des acteursnationaux et locaux.

La priorité est donnée aux aspects suivants :suivi de la mise en œuvre de l’ordonnancerelative à la lutte contre l’habitat insalubreet dangereux, renforcement de l’actionterritoriale (développement de pôles départe-mentaux, mise en place de plans départemen-taux dans le cadre des PDALPD, prise encompte de l’habitat indigne dans les délégationsde compétence)… et identification d’unprogramme de recherche interministérielsur l’impact sanitaire de l’habitat insalubre.

La mission du Pôle est ainsi renforcée :favoriser la mise en réseau des services del’État, des collectivités territoriales, des CAFet CMSA, des opérateurs, des associationset des autres acteurs engagés dans la luttecontre l’habitat indigne, susciter et encou-rager les partenariats sont une priorité pourque le Pôle réponde aux objectifs fixés parles plans d’action nationaux (Plan nationalsanté/environnement, Plan de cohésion sociale,Plan national pour l’inclusion sociale, luttecontre les exclusions) et par les objectifs fixéspar la lettre de mission des trois ministres.

LES ORGANISATIONS, AU PLANDÉPARTEMENTAL, relèvent de laresponsabilité des préfets, et peuvent prendredes formes diverses.

Dans nombre de départements ont été misen place des « pôles de compétence » parfoisélargis en véritables « pôles départementauxde lutte contre l’habitat indigne ou indécent ».

DANS NOTRE DÉPARTEMENTLE DISPOSITIF MIS EN PLACEEST LE DDELIND (voir page suivante).

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LUTTE CONTRE L’HABITAT INDIGNE

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Page 11: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

LE DDELINDDISPOSITIF DÉPARTEMENTAL D’ÉRADICATIONDU LOGEMENT INDIGNE OU NON DÉCENT

1.ÉTAT DES LIEUX – PROBLÈMES SPÉCIFIQUESÀ TRAITER

Préoccupés par l’amélioration du parc delogements dans le département, les acteursde la problématique logement des personnesdéfavorisées (PDALPD) ont souhaité mieuxconnaître l’importance du phénomène dulogement insalubre, non décent ou indignedans le parc immobilier départemental etcoordonner leurs actions en vue de sa résorp-tion ou de son amélioration ainsi que durelogement éventuel des familles concernées.

2.OBJECTIFS POURSUIVIS

Lutter contre l’habitat indigne dans le Bas-Rhin,

mieux connaître la problématiquedu logement insalubre, indigne ou nondécent à l’échelle du département,

constituer à l’aide de fiches de repérage,une base de données nécessaire au suivides dossiers, alimentée par l’ensembledes partenaires impliqués dans cettethématique (services de l’État, Département,caisse d’allocations familiales, ADIL,Conseil général, communes et associations),

mieux articuler les actions de chacundes partenaires du PDALPD en vuede l’éradication de l’habitat indigneet l’amélioration des logements,

assurer un suivi systématique et pérennedes actions validées au sein du comitéde suivi constitué des partenaires ci-après.

LE DISPOSITIF DÉPARTEMENTAL D’ÉRADICATION DU LOGEMENT INDIGNE OU NONDÉCENT (DDELIND) EST UN OUTIL OPÉRATIONNEL DU PLAN DÉPARTEMENTALD’ACTION POUR LE LOGEMENT DES PERSONNES DÉFAVORISÉES (PDALPD).

3.LES PARTENAIRES

L’État- DDE (ANAH, service habitatet construction), DDASS (service santé-environnement, service des politiquessociales) et préfecture (bureau dela cohésion sociale et du logement),

le Conseil général du Bas-Rhin (servicehabitat et logement aidé, circonscriptionsd’action sociale, FSL),

la caisse d’allocations familiales du Bas-Rhin (CAF),

la ville de Strasbourg (service communald’hygiène et de santé, service social),

l’association départementale d’informationsur le logement (ADIL),

la société anonyme de Crédit Immobilier(SACI).

4.PUBLIC CIBLÉ

Situation repérée dans le cadre du suivides familles par les travailleurs sociaux,

occupants ayant déposé une plaintepour insalubrité,

allocataires de la CAF.

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Page 12: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Outil

LIEN ENTRE PDALPD ET DDELIND

Loi du 31 mai 1990 visant à la mise en œuvre du droitau logement. Art 1-Garantir le droit au logement constitue un devoir

solidaire pour l’ensemble de la nation.

Loi du 29 juillet 1998 de lutte contre les exclusions réaffirmela nécessité des Plans Départementaux d’Action pour le Logement

des Personnes Défavorisées (PDALPD).

ÉTAT et DÉPARTEMENTCosignataires et copilotes

DDELIND

PDALPD du Bas-RhinLe 3e plan (2005-2009) signéle 29 mars 2005

Programme d’actions

Intervention dans le parc privé

Lutte contre le logementnon décent ou insalubre

SCHÉMA FONCTIONNEL DU DDELIND

REPÉRAGE Fiche de signalement du logement

ANALYSE Vérification des procédures en cours : logement non décent,insalubrité, RSD, demande de logement, suivi social

Selon le cas : demande de diagnostic technique

ORIENTATION Enquête insalubrité, saturnisme DDASS, SCHS, avec maireProcédure RSD, péril maireAccompagnement social, demande de relogement CG, DDASS (DRP), DDE (ACD)Demande de subvention à l’ANAH ANAH-ARIM dans le cadre du PIG

« insalubrité »Demande d’informations juridiques ADILAccompagnement juridique Associations de locataires

CAFsecrétariat

SUIVI Comité de suivi (réunion mensuelle)

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LE DDELIND

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DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉSET DÉMARCHES À METTRE EN ŒUVRE

1.NON-RESPECT DES RÈGLESD’HYGIÈNE : LOGEMENT NONCONFORME AU RÈGLEMENTSANITAIRE DÉPARTEMENTAL

Les règles d’hygiène sont fixées dans ledépartement du Bas-Rhin par le RèglementSanitaire Départemental (RSD) pris par arrêtépréfectoral en application du Code de la SantéPublique (Arrêté du 26 mars 1980 modifié).

Bien que ce règlement soit remplacéprogressivement par des décrets en conseild’État, il reste en vigueur notamment lesdispositions de son titre II relatif aux locauxd’habitation. Ce titre II du RSD (articles 21à 61) définit les règles minimales d’occupa-tion, d’utilisation et d’entretien des habitations,de leurs équipements et de leurs dépendances,c’est-à-dire les règles minimales sanitaires(l’absence d’humidité, la ventilation des locaux,l’éclairage naturel, les ouvrages d’assainis-sement, l’alimentation en eau potable, lesconduits de fumée, les hauteurs sous-plafonds,les surfaces minimales des pièces, la distri-bution des locaux,…).

2.SITUATION AVEC RÉELDANGER POUR LA SANTÉPUBLIQUE INSALUBRITÉ AU TITRE DU CODE DE LASANTÉ PUBLIQUE

Si la visite du logement permet de repérerun danger pour la santé et notammentsi un des critères suivants s’applique,il conviendra de saisir le service Santé-Environnement de la DDASS, en transmettantle rapport de visite complet (FICHE 2)

CRITÈRES D’ALERTE FIGURANT SUR LE RAPPORT DE VISITE

absence d’eau potable, absenced’assainissement,

présence d’appareils de chauffage et deconduits de fumée vétustes (en particulieren cas de symptômes des occupantsde type maux de tête, nausées, irritabilitéou fatigue inexpliquée, vertiges),

en cas d’occupation de combles ou sous-sols, de pièces sans ouverture utiliséesdans un but d’habitation,

en cas de risque d’intoxication pour lesoccupants ou pour le voisinage (présenced’amiante, peintures vétustes au plombdans un logement construit avant 1949)ou de maladie décelée en relation avecle logement,

en cas de nombreuses infractions, mêmepeu importantes au RSD, ou au contrairequelques infractions graves, qui justifieraientd’une interdiction d’habiter et d’occuperles lieux.

Les procédures d’habitat insalubre réglemen-tées par les dispositions du Code de la SantéPublique (Livre III - Titre I - II et III) relèventd’une police spéciale du Préfet. Cette policespéciale ne fait pas obstacle au pouvoir depolice générale du maire.

La Direction Départementale des AffairesSanitaires et Sociales est chargée de cesprocédures : démarche auprès du propriétaireavec visite contradictoire, proposition dedéclaration d’insalubrité, présentation dudossier devant la commission départementalecompétente en matière d’environnement,de risques sanitaires et technologiques (ancien-nement conseil départemental d’hygiène).

La décision de remédier ou non à l’insalubritéest prononcée, par arrêté préfectoral, par lereprésentant de l’État dans le départementaprès avis de la commission départementalecompétente en matière d’environnement,de risques sanitaires et technologiques.

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Page 14: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

3.SITUATION AVEC DANGERPONCTUEL IMMINENT POURLA SANTÉ PUBLIQUE AVECNOTION D’URGENCE

Dans le cas d’un danger ponctuel imminentdans un logement (à titre d’exemple risqueélectrique, risque monoxyde de carbone,accumulation de déchets…), deux procéduressont possibles :

1/ AU TITRE DU CODE GÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALESLe maire a la compétence au titre de sespouvoirs de police pour mettre en œuvreles mesures nécessaires à faire respecterla salubrité et la sécurité sur sa commune.

2/ AU TITRE DU CODE DE LA SANTÉPUBLIQUE, dans les cas les plus gravesle maire transmet le signalement dûmentmotivé aux services du Préfet.

Article L. 1311-4En cas d’urgence, notamment de dangerponctuel imminent pour la santé publique,le représentant de l’État dans le départementpeut ordonner l’exécution immédiate, tous droitsréservés, des mesures prescrites par les règlesd’hygiène prévues au présent chapitre. Lorsqueles mesures ordonnées ont pour objet d’assurerle respect des règles d’hygiène en matièred’habitat et faute d’exécution par la personnequi y est tenue, le maire ou à défaut le repré-sentant de l’État dans le département y procèded’office aux frais de celle-ci. La créance de lacollectivité publique qui a fait l’avance des fraisest alors recouvrée comme en matière decontributions directes. Toutefois, si la personnetenue à l’exécution des mesures ne peut êtreidentifiée, les frais exposés sont à la chargede l’État.

EN PRATIQUE

Dans certains cas (orduresdans un logement

occupé…), il est essentield’associer les services

sociaux à cette procédure

Autorisation facultative mais conseillée du Juge des Référés pour faire exécuterd’office les travauxou pour pénétrer dansune propriété privée

Présence d’un officierde police judiciairesouhaitable pendantl’exécution des travaux

Possibilité, pour la commune,de recouvrement des frais

comme en matière decontributions directes :Art. R. 2342-4 du CGCT

Constat de la situationde danger pour la santépublique par le préfetsur signalement du Maire

ARRÊTÉ PRÉFECTORAL dûment motivéMettant en demeurele contrevenant d’exécuterles mesures strictementnécessaires et mentionnantà défaut, leur exécutiond’office immédiatepar le Maire au termedu délai fixé

EXÉCUTION DES TRAVAUX D’OFFICE PAR LE MAIREAux frais du contrevenant

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DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉS

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4.IMMEUBLE MENAÇANT RUINE

Article L. 2213-24 du CGCTLe maire prescrit la réparation ou la démolitiondes murs, bâtiments ou édifices menaçantruine dans les conditions prévues aux articlesL. 511-1 à L. 511-4 du code de la constructionet de l’habitation.

La prévention du péril lié à l’état desbâtiments au regard de la sécurité publiqueest une obligation du maire. Pour le casdes immeubles menaçant ruine et causantun risque pour la SÉCURITÉ des personnes,le maire dispose d’un pouvoir de policespéciale. Le péril n’est pas une policede l’habitat mais peut évidemment affecterdes locaux d’habitation.

DEUX PROCÉDURES DU CODEDE LA CONSTRUCTION ET DEL’HABITATION SONT POSSIBLESEN FONCTION DE L’ÉTAT DEDANGEROSITÉ DE L’IMMEUBLE

Procédure de péril ordinaire lorsquela menace n’est pas imminente,

procédure de péril imminent lorsquel’édifice en question fait peser une menaceimmédiate pour la sécurité publique, cequi justifie la prise de mesures d’urgence.

CES DEUX PROCÉDURES SONTSOUMISES À DEUX CONDITIONSIMPÉRATIVES

Il doit s’agir d’un bâtiment, d’un édificeou d’une construction et le danger doitémaner de l’édifice lui-même et non pasd’une cause extérieure à l’immeuble,

il doit y avoir péril pour la sécurité despersonnes y compris celle des occupantsde l’immeuble. Le maire, tenu de veillerà la sécurité publique dans sa commune,peut, en vertu de l’article L. 511-1, faireprocéder à toute visite qui paraîtra utileà l’effet de vérifier l’état de solidité de toutmur, bâtiment et édifice.

5.LE LOGEMENT N’EST PAS DÉCENT

La décence concerne les relations contrac-tuelles existant dans le cadre de la locationentre le bailleur et le locataire d’un logement.Elle s’applique au bâti, et s’apprécie parrapport à la conformité du logement à descaractéristiques minimales de configurationet d’équipement fixées par le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002. Définiepar la puissance publique, la décence estdésormais un des éléments déterminantsdes rapports locatifs et renforce les obligationsdu bailleur à l’égard du locataire.

À l’inverse de l’insalubrité dont le traitementdépend uniquement de l’action publique,les litiges portant sur la décence du logementrelèvent totalement et exclusivement du jugedu contrat de la location (le juge d’instance) ;celui-ci, à la demande du locataire, appréciel’éventuel défaut de décence, prescrit s’il y alieu au propriétaire la réalisation de travauxet peut réduire le montant des loyers ;il peut aussi suspendre le versement desloyers, ainsi que le bail, jusqu’à exécutiondes travaux prescrits.

Les notions de salubrité et de décence nedoivent donc pas être confondues ni assi-milées l’une à l’autre, car il s’agit de notionsdistinctes qui répondent à des objectifspropres et sont mises en œuvre dans descadres juridiques différents. Ces différencesn’excluent pas la possibilité d’une coexistenceentre insalubrité et indécence. Un logementinsalubre (ou frappé d’un arrêté de péril)n’est pas décent. Toutefois, un logement noninsalubre n’est pas nécessairement décent.

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DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉS

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Est décent un logement qui répondaux caractéristiques fixées par le décret n°2002-120 du 30 janvier 2002 pris enapplication de l’article 187 de la loi n°2000-1208 Solidarité et RenouvellementUrbain du 13 décembre 2000, dont voicile texte.

L’obligation de délivrer un logement décents’applique aux locations en cours et à venir,de logements loués vides, mais égalementmeublés, à titre de résidence principale.

LE LOGEMENT DOIT SATISFAIREÀ CERTAINES CONDITIONS AUREGARD DE LA SÉCURITÉ PHYSIQUEET DE LA SANTÉ DES LOCATAIRES

1.Il doit assurer le clos et le couvert. Le grosœuvre, ainsi que celui de ses accès est enbon état d’entretien et de solidité et protègeles locaux contre les eaux de ruissellementet les remontées d’eau. Les menuiseriesextérieures et la couverture avec sesraccords et accessoires assurent laprotection contre les infiltrations d’eaudans l’habitation. (…)

2.Les dispositifs de retenue des personnes,dans le logement et ses accès, tels quegarde-corps des fenêtres, escaliers, loggiaset balcons sont dans un état conformeà leur usage.

3.La nature et l’état de conservation etd’entretien des matériaux de construction,des canalisations et des revêtements dulogement ne présentent pas de risquesmanifestes pour la santé et la sécuritéphysique des locataires.

4.Les réseaux et branchements d’électricitéet de gaz et les équipements de chauffageet de production d’eau chaude sontconformes aux normes de sécurité définiespar les lois et règlements et sont en bonétat d’usage et de fonctionnement.

5.Les dispositifs d’ouverture et de ventilationpermettent un renouvellement de l’airadapté aux besoins d’une occupationnormale du logement et au fonctionnementdes équipements.

6.Les pièces principales bénéficient d’unéclairement naturel suffisant et d’un ouvrantdonnant à l’air libre ou sur un volume vitrédonnant à l’air libre.

Le logement ne doit pas être frappé d’unarrêté d’insalubrité ou de péril.

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DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉS

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LE LOGEMENT DOIT COMPORTERLES ÉLÉMENTS D’ÉQUIPEMENTET DE CONFORT SUIVANTS

1.Une installation permettant un chauffagenormal, munie des dispositifs d’alimen-tation en énergie et d’évacuation desproduits de combustion, et adaptée auxcaractéristiques du logement. (…)

2.Une installation d’alimentation en eaupotable assurant à l’intérieur du logementla distribution avec une pression et un débitsuffisants pour l’utilisation normale de seslocataires.

3.Des installations d’évacuation des eauxménagères et des eaux-vannes empêchantle refoulement des odeurs et des effluentset munies de siphon.

4.Une cuisine ou un coin cuisine aménagéde manière à recevoir un appareil decuisson et comprenant un évier raccordéà une installation d’alimentation en eauchaude et froide, et à une installationd’évacuation des eaux usées.

5.Une installation sanitaire intérieure aulogement comprenant un WC séparé de lacuisine et de la pièce où sont pris les repas,et un équipement pour la toilettecorporelle, comprenant une baignoireou une douche, aménagé de manière àgarantir l’intimité personnelle, alimentéeen eau chaude et froide et munie d’uneévacuation d’eaux usées.L’installation sanitaire d’un logement d’uneseule pièce peut être limitée à un WCextérieur au logement, à condition quece WC soit situé dans le même bâtimentet facilement accessible.

6.Un réseau électrique permettant l’éclairagesuffisant de toutes les pièces et des accès,ainsi que le fonctionnement des appareilsménagers courants indispensables à la viequotidienne. (…)

Normes de surface et de volumeLe logement doit disposer d’au moinsune pièce principale ayant soit une surfacehabitable au moins égale à 9 m2 et unehauteur sous plafond au moins égale à2,20 m, soit un volume habitable au moinségal à 20 m3.

Un accompagnement des locataires estpossible dans le cadre du DDELIND (dispositifdépartemental d’éradication du logementindigne et non décent), voir page 9.

DIFFÉRENTS CAS RENCONTRÉS

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FICHE 1RECOMMANDATIONS POUR EFFECTUER UNE VISITE DE LOGEMENT

1.PRENDRE CONTACTAVEC LE PLAIGNANT et convenird’un rendez-vous (date et heure). La visitedoit être contradictoire, une convocationdoit être adressée au propriétaire, l’invitantà se rendre au rendez-vous ou, à défaut,de s’y faire représenter.

2.RÉALISER LA VISITE en s’aidantdu modèle de rapport d’enquête (FICHE 2).Constater les infractions au RSD.

ON PEUT DÉGAGER LES PROBLÈMESDE LOGEMENT LES PLUSFRÉQUEMMENT RENCONTRÉS

Conditions d’habitabilité (ouverture,surface, hauteur sous plafond…) :article 40,

le logement est humide : articles 23, 33,27-2, 35,

conditions d’occupation des locaux :article 27,

ventilation inexistante ou inefficace :article 24, 40-1

mauvais écoulement des eaux pluvialeset/ou usées : articles 29, 42,

le logement est obscur : article 27,

présence d’animaux : article 26.

3.ÉVALUER LE DEGRÉD’INSALUBRITÉ Si les désordres relèvent d’infraction au RSDtenter de trouver avec l’ensemble des partiesun accord amiable (rappel de la réglementation,information). Suivre le schéma, instructiond’une plainte. Vérifier qu’aucun des critères d’alertene s’applique au logement visité. Sinon,il convient de saisir le service Santé-Environ-nement de la DDASS en transmettantle rapport de visite complet.

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FICHE 2EXEMPLE DE GRILLE DE VISITE D’UN LOGEMENT

Nom et qualité de l’enquêteur :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Date de la visite :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse du logement :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Type d’habitation : Appartement Maison individuelle Autre

Localisation précise de l’appartement dans l’immeuble :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nombre total de logement dans l’immeuble :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du locataire :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Date d’entrée dans le logement :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Loyer mensuel :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du propriétaire :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse du propriétaire :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Nombre de pièces dans l’appartement (détail) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nombre de personnes occupant l’appartement : adultes :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . enfants :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

NOTA : critères de non-conformité à signaler à la DDASS sont repérés par

Dans le cas où une des réponses soulignées dans l’une de ces rubriques est cochée, il convient de solliciter le service Santé-environnement de la DDASS.

INFORMATIONS GÉNÉRALES

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CONCLUSION SUR L’ÉTAT DU LOGEMENT

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IMPRESSIONS GÉNÉRALES SUR LE RESTE DE L’IMMEUBLE

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CONFORMITÉ PAR RAPPORT AUX ARTICLES DU RÈGLEMENT SANITAIREDÉPARTEMENTAL (RSD)

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Art. 23 Bon état de propreté : Oui Non Dégradation : Oui Non Humidité favorisée par l’usage : Oui Non Circulation de l’air : Oui Non Fenêtres obturées : Oui Non Accumulation de détritus : Oui Non Murs et sols des communs non entretenus : Oui Non Entretien des plantations : Oui Non Sans objet

Art. 26 Animaux portant atteinte à la salubrité : Oui Non Sans objet

ARTICLE RSD ENTRETIEN ET UTILISATION DU LOGEMENT (PAR LE LOCATAIRE)

Art. 27.1 Cave, sous sol ou comble occupé : Oui Non Présence de pièces sans ouverture sur l’extérieur : Oui Non

Si présence, où ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Art. 27.2 et 40.2 Éclairement naturel des pièces principales : Conforme Non conforme

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Art. 40.3 Une pièce principale d’au moins 9 m2, les autres pièces ne devant pas être inférieures à 7 m2 ou pièce unique supérieure à 9 m2 : Conforme Non conforme

Si non laquelle ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Art. 40.4 Hauteur sous plafond supérieure à 2,30 m : Conforme Non conforme

Si non dans quelle pièce ?. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

HABITABILITÉ

Art. 29 et Art. 42 Évacuation des eaux pluviales : Conforme Non conforme IndéterminéÉvacuation des eaux usées :

Conforme Non conforme Indéterminé Pas de raccordementSi raccordement au tout à l’égout :

Conforme Non conforme Indéterminé Sans objet

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Arrêté Si assainissement autonome :du 6/05/96 Conforme Non conforme Indéterminé Sans objet

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ASSAINISSEMENT

Présence de rongeurs, insectes (Art. 119 et 121) :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Autres :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

DIVERS

FICHE 2

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Art. 32 Obligations du propriétaire assurées : Oui Non IndéterminéObligations du locataire assurées : Oui Non Indéterminé

ARTICLE RSD ENTRETIEN DES BÂTIMENTS

Art. 33 Tellurique Condensation Infiltration Fuite Pont thermique RASSi oui : localisation/remarques :

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État de la toiture1 (état de la charpente, étanchéité) : Bon Mauvais À vérifier Indéterminé

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État des planchers1 (effondrement, affaissement) : Bon Mauvais À vérifier Indéterminé

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État des menuiseries extérieures1 (fonctionnement, vétusté) : Bon Mauvais À vérifier Indéterminé

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État des murs extérieurs1 (étanchéité, isolation phonique, stabilité, solidité des matériaux) : Bon Mauvais À vérifier Indéterminé

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Art. 27.2 Assise du bâtiment : Vide sanitaire Cave Terre plein Indéterminé

HUMIDITÉ

Art. 40.1 Ventilation : Pièce par pièce VMCCuisine : Conforme Non conforme Sans objet

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Salle de bain : Conforme Non conforme Sans objet

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WC : Conforme Non conforme Sans objet

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Pièces principales : Conforme Non conforme Sans objet

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Art. 40 Cabinet d’aisance : Privatif CollectifSi collectif : - nombre insuffisant (1 pour 10 occupants et par niveau) Oui Non Sans objet- distance réglementaire (moins de 30 m des locaux qu’il dessert) Oui Non Sans objet- à l’abri du gel : Oui Non Sans objet

Art. 45 Si privatif :- implantation des WC : Conforme Non conforme(donnant sur cuisine, ou le séjour pour les logements de plus de 3 pièces)

1 Le RSD définit simplement que ces structures ne doivent pas donner passage à des infiltrations d’eau ou de gaz, tout en respectant les ventilations indispensables. La solidité de la structure renvoie au Code de la Santé Publique, comme un des critères d’insalubrité.

ÉQUIPEMENTS DES LOCAUX

FICHE 2

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Art. 40 Alimentation en eau potable par le réseau public : Oui Non

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Art. 51 Installation électrique :Correcte Mauvaise (présente un risque d’électrocution) À vérifier

Art. 52 Équipement gaz : Oui Non Si oui : Type Cuve Bouteille Réseau

État du tuyau de raccordement :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Art. 40 Chauffage1 : Absence de système de chauffage- Type de chauffage : Électrique Gaz Fuel Bois Charbon

Localisation/remarques :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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- Dans toutes les pièces (pour information) : Oui Non Indéterminé

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- Suffisant : Oui Non Indéterminé

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- Isolation thermique suffisante (pour information) : Oui Non Indéterminé

Art. 53 Risques d’intoxication CO Mesure de CO éventuelle :. . . . . . . . . . . . ppmSystème d’aération :

Obstrué Inexistant Insuffisant Conforme Sans objetSystème d’évacuation :

Non étanche ou déboîté Obstrué Conforme Sans objet

Art. 31.1 Certificat d’entretien chaudière : Oui Non Sans objet IndéterminéArt. 31.6 Certificat de ramonage : Oui Non Sans objet Indéterminé

Art. 53 Production d’eau chaude dans cuisine et salle de bain : Oui Non Indéterminé- Type d’énergie : Électrique Gaz Autre Appareil :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

- Risques d’intoxication CO Mesure de CO éventuelle :. . . . . . . . . . . . ppmSystème d’aération :

Obstrué Inexistant Inefficace Conforme Sans objetSystème d’évacuation :

Non étanche Obstrué ou déboîté Conforme Sans objet

Art. 31.1 Certificat d’entretien eau chaude : Oui Non Sans objet Indéterminé1 Le RSD prévoit seulement que « toutes dispositions doivent être prises pour qu’un chauffage suffisant soit assuré »2 Bon : peintures non dégradées. Moyen : dégradations très localisés, quelques impacts.

Mauvais : peinture dégradée à de nombreux endroits

ARTICLE RSD ÉQUIPEMENTS DES LOCAUX

Logement d’avant 1949 : Oui Probablement oui Non

État des peintures2 : Bon Moyen Mauvais

Enfants de moins de 6 ans : Oui Nombre :. . . . . . . . . . . . . . . Non Indéterminé

Si une réponse soulignée est cochée sur chacune des trois lignes, faire le signalement à la DDASS

RISQUES PLOMB

FICHE 2

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FICHE 3PARTENAIRES LOCAUX ET ADRESSES UTILES

1.LA PRÉFECTURE

Le bureau de la cohésion sociale et du loge-ment intervient pour le relogement deslocataires de l’habitat indigne :

si nécessaire, pour l’orientation vers lelogement social des ménages signalésdans le cadre du dispositif départementald’éradication du logement insalubre et non décent (DDELIND). Sont pris enconsidération les ménages qui relèventde la catégorie 3 des critères d’éligibilitéau droit réservataire du préfet pourl’accès au logement social,

dans la mise en œuvre des dispositionsprévues aux articles L. 521-3-1 et L. 521-3-2et après signalement par la DDASS(service santé-environnement), lorsquele propriétaire d’un immeuble déclaréinsalubre n’assure pas l’hébergementou le relogement des locataires évincés.

AU NIVEAU LOCAL, DE NOMBREUX SERVICES OU ORGANISMES ONT DES COMPÉTENCES PARTICULIÈRES DANS LE DOMAINE SANTÉ–HABITAT.LES INTERVENANTS ET LEURS DOMAINES D’ACTION SONT PRÉSENTÉS DE FAÇONNON EXHAUSTIVE CI-DESSOUS. DANS LE BAS-RHIN, LA COORDINATIONEST RÉALISÉE DANS LE CADRE DU DDELIND.

2.LA DIRECTIONDÉPARTEMENTALEDES AFFAIRES SANITAIRESET SOCIALES (DDASS)

Le service « Santé-Environnement »1

est chargé, dans le domaine de l’habitat,d’évaluer, de faire connaître les risquessanitaires et d’engager, en liaison avecles partenaires, des actions destinéesà les prévenir. Il assure actuellementl’information et le suivi des actions engagéessur un certain nombre de risques identifiés :monoxyde de carbone, plomb, eau, radon,amiante…

Outre l’instruction des dossiers d’insalu-brité, il peut être aussi un appui techniqueauprès des maires dans le traitementdes litiges relevant du règlement sanitairedépartemental.

Le service chargé du développementdes politiques sociales prend en comptele logement dans la problématique globaledes foyers et organise des relais avecles professionnels sociaux de terrain.Il participe à diverses commissions : plandépartemental d’action pour le logementdes personnes défavorisées (PDALPD),fonds de solidarité pour le logement (FSL)…chargées d’étudier et d’aider les foyersen difficulté, dans le domaine du logement,en particulier dans le cadre des chargesqui y sont liées (électricité, chauffage,téléphone, eau).

1 Sur le territoire de la ville de Strasbourg, ces missionssont assurées directement par les services de la ville.

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Page 24: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

3.LA DIRECTIONDÉPARTEMENTALEDE L’ÉQUIPEMENT (DDE)

La Direction Départementale de l’Équipementparticipe à la mise en œuvre et au suivides différents dispositifs d’aide aux personneset ménages rencontrant des difficultés pouraccéder à un logement ou pour s’y maintenir(Plan départemental d’action pour lespersonnes défavorisées – Commissionslocales habitat – Fonds de solidarité pourle logement…)

La DDE apporte conseils et informationsaux particuliers sur les risques liés au plomb,à l’amiante…

L’Agence Nationale pour l’Améliorationde l’Habitat (ANAH) : elle favorise la réhabili-tation des logements privés en apportantdes aides financières aux propriétaires(sous conditions).

4.L’AGENCE DÉPARTEMENTALED’INFORMATION SURLE LOGEMENT (ADIL)

Elle assure un service qui a pour objetd’informer et conseiller en toute neutralitéet objectivité, sur toutes les questionsjuridiques, financières et fiscales concernantle logement.

5.LE CONSEIL GÉNÉRAL

Les services du Conseil général sont organiséssur la base de circonscriptions. Ces équipesde travailleurs médicaux et sociaux, assistantsde service social et conseillers en économiesociale et familiale sont à la dispositiondu public pour informer, orienter versles organismes compétents et accompagnerdans les démarches, toutes les personnesconfrontées notamment à un problèmed’hygiène dans le logement.

Il gère également le dispositif du fond desolidarité pour le logement qui, peut prendreen charge des impayés de loyer, d’eauet d’énergie ainsi que des aides à l’accèsau logement (dépôts de garantie, caution-nement, etc…). Il finance également desmesures d’accompagnement pour les ménagesdéfavorisés afin d’améliorer leur insertiondans le logement.

6.LA CAISSE D’ALLOCATIONSFAMILIALES (CAF)

C’est elle qui gère les aides financièresde l’État « à la personne », dans le domainedu logement. Ces aides s’adressent à tousles types de ménages y compris les personnesseules. Elles sont variables et tiennent compteà la fois du loyer (ou charge de remboursementen accession), de la composition de la famille,des revenus du ménage ainsi que de la zonegéographique du logement.

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FICHE 3

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DIAGNOSTIC DU RISQUE ET PROCÉDURE

Direction Départementale des AffairesSanitaires et SocialesService Santé Environnement14, rue du Maréchal Juin 67084 StrasbourgTél. 03 88 76 79 86

Direction Départementale de l’ÉquipementService Habitat et Construction2, route d’Oberhausbergen 67070 Strasbourg cedexAdresse postale :BP 81005/F 67070 Strasbourg cedexTél. 03 88 13 05 00

FINANCEMENT

ANAH (aide à la pierre)2, route d’Oberhausbergen 67070 Strasbourg cedexTél. 03 88 13 07 00

CAF (aide à la personne)18, rue de Berne67092 Strasbourg CedexTél. 08 21 01 99 67

INFORMATION SUR LE LOGEMENT

ADIL (service juridique)5, rue Hannong6700 StrasbourgTél. 03 88 21 07 06Fax 03 88 21 95 00Conseils délivrés par téléphone, sur rendez-vous ou en permanencesdécentralisées.Site : www.adil67.org

ACCOMPAGNEMENT SOCIALDE L’OCCUPANT

Centre Communal d’Action Social

Service Social de Secteur(dépendant du Conseil général)

Services de tutelleRenseignements obtenus auprèsdes tribunaux d’instance

SUIVI DES RELOGEMENTSET AIDES À LA PIERRE

Conseil généralService habitat et logement aidéPlace du Quartier Blanc67964 Strasbourg Cedex 9Tél. 03 88 76 63 01et service action sociale pour le logementpour le FSL (accompagnement sociallogement des ménages)

Bailleurs sociaux

INFORMATIONS SUR LE RISQUE SANITAIRE

Centre Antipoison de StrasbourgService d’Information en ToxicologieHôpital Civil1, Place de l’Hôpital67091 Strasbourg CedexTél. 03 88 37 37 37 Disponible 24h/24h

Auprès des services médicaux de terrain

Centres de Protection Maternelle et Infantile

FICHE 3

ADRESSES UTILES

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Page 26: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

FICHE 4INFORMATIONS TECHNIQUES SUR L’HUMIDITÉ DANS LES LOGEMENTS

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L’humidité excessive est souvent due à un défautde construction, d’isolation ou de ventilationdu logement, qui entraînent une impossibilitéd’utiliser le logement d’une façon normale.Les travaux peuvent être alors à la chargedu propriétaire. Outre les actions amiablesou en justice, l’action administrative a vocationà s’exercer vu les conséquences parfois gravessur la santé des occupants.Dans les autres cas (utilisation anormaledu logement), l’occupant doit être sensibiliséà l’importance de l’aération et à l’inadéquationde son comportement.

EN PRATIQUELes causes d’humidité dans les constructionsproviennent en général d’une de ces troissources : les remontées capillaires,les infiltrations d’eau, la condensation dela vapeur d’eau contenue dans l’air.

EN CAS DE DÉVELOPPEMENT DEPIQÛRES NOIRES ET MOISISSURESBIEN LOCALISÉES SUR LES PAROIS(haut des murs, tour des fenêtres…),il y a condensation de vapeur d’eau pouvantêtre dû à différentes causes :

pont thermique : phénomène de passagepréférentiel du froid chaque fois quel’isolation intérieure fait défautk amélioration de l’isolation thermique,

absence ou mauvaise ventilationpermanentek assurer un renouvellement d’air neufpermanent de chaque pièce (ventilationpar tirage naturel ou ventilationmécanique contrôlée),

absence ou mauvais système de chauffage(appareil à combustion non raccordé,mauvaise évacuation des gaz brûlés…)k chauffage adapté, régulier et uniforme(travaux par le propriétaire),

LA PLUPART DES PLAINTES RELATIVES AUX LOGEMENTS FONT ÉTAT DE PROBLÈMESD’HUMIDITÉ, C’EST LA RAISON POUR LAQUELLE IL A SEMBLÉ IMPORTANT DE VOUSAPPORTER QUELQUES INFORMATIONS TECHNIQUES.

mode de vie inadapté (suroccupation,séchage de linge intempestif…)k mode de vie adapté au logement(éducation au logement par les servicessociaux, adaptation de la famille aulogement ou vice versa).

Dans ce cas, il peut y avoir responsabilitéconjointe du propriétaire et du locataire, chacunen ce qui le concerne : causes intrinsèquesau bâtiment (défaut de ventilation, chauffageinadapté) et causes dues au comportementdes occupants (surpeuplement, confinement…).

NOTA : lors de l’installation d’huisseriesétanches (PVC, Alu), il est indispensablede dimensionner correctement la ventilation.

EN CAS DE TRACESD’INFILTRATIONS (AURÉOLESPONCTUELLES BIEN LOCALISÉES,RUISSELLEMENT) dues à la mauvaiseétanchéité de la couverture ou de la façade,la vétusté des ouvrants, des fuites surcanalisations, des dégâts des eaux, il fautorienter le plaignant vers la recherche dedéfauts d’étanchéité, et la suppression dessources d’infiltrations (assurances, travauxpar propriétaire).

EN CAS DE REMONTÉESCAPILLAIRES (eaux venant du sol, auréoles,moisissures, salpêtre localisés en basdes murs sur les bâtiment anciens et édifiésde pain pied ), il peut s’agir d’une présenced’humidité excessive dans le sol (solutions :drainage du sol, détournement des eauxpluviales, modification de la pente du terrain)ou d’un problème dû à la construction elle-même. Solutions : coupure de capillarité,protection des parties enterrées (imperméa-bilisation), assèchement des murs humides.

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DIFFÉRENTS CAS EN IMAGES

IMAGE N°1 :Ce phénomène dit « pont thermique » estcouramment constaté dans les logements.Il concerne certaines parois du logementprésentant des zones plus froides carconstituées de matériaux n’offrant pas uneisolation thermique suffisante (allège defenêtre mal isolée, barre métallique, ancienneouverture mal calfeutrée, mur moins épais,paroi au nord...).

La vapeur d’eau, généralement produitedans les pièces humides comme la cuisineou la salle de bains qui n’est pas évacuéerégulièrement vers l’extérieur faute dedispositif de ventilation efficace, se diffusedans l’ensemble du logement et va secondenser préférentiellement sur les paroisles plus froides, humidifiant les zones quideviennent favorables à la formation demoisissures.

Ces colonisations de champignons peuventdonc apparaître sur des murs extérieurs froidset non isolés, dans les pièces de vie ditessèches telles que la chambre ou le séjour.

QUELQUES COMMENTAIRES SUR LE PHÉNOMÈNE DE PONT THERMIQUE

IMAGE N°4 :La formation de moisissures se produiten fonction de la température de la paroisur laquelle se condense la vapeur d’eau.

Sur cette photo, les champignons colonisentla partie du mur la plus froide. Les moisissuress’estompent à la verticale de la partie gaucheoù le mur est plus chaud car protégé parune isolation.

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PHÉNOMÈNE DE « PONT THERMIQUE »

INFILTRATIONS D’EAU ET DÉVELOPPEMENT DE CHAMPIGNONS

CONDENSATION

CONDENSATION PAR PONT THERMIQUE SUR LE MUR LE PLUS FROID

Chambre

Cou

loir

Vapeurd’eau

Non évacuéevers l’extérieur

Pont thermiqueavec moisissures

Condensation

Salle de bain

Murs froidsnon isolés

Chauffage insuffisant

Ventilation insuffisante

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N°3 N°2

N°1

N°4

Page 29: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

REMONTÉES PAR CAPILLARITÉ

LES SOLUTIONS

Dépôt de sels,dégradation surface et joints

Efflorescences

Remblai Remblai

Drain

DrainNappefiltrante Plaques

en bétonordinaire

COMPORTEMENTS DES OCCUPANTS

Le linge : un vrai problèmedans le logementLe confinementLe surpeuplement

INFILTRATIONS

Tuiles casséesou déplacées

Absence de châpeaude cheminée

Absence de joint en zinc

Fissure

Absence d’étanchéité etabsence de goutte d’eau

Descente pluvialebouchée

Mousse et terre retenantl’eau dans la gouttière

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N°5 N°6

N°7

N°8

Page 30: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

FICHE 5LISTE DES CONCILIATEURS DE JUSTICE DU BAS-RHIN

Ville : BarrConciliateur : pas de permanence actuellement,s’adresser au tribunal d’instance de SélestatTél. 03 88 57 40 51Zone de compétence : canton de Barr Permanence : 3e mercredi du mois 9h à 11hMairie - 1 place Hôtel de villeTél. 03 88 08 66 66Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Sélestat

Ville : BenfeldConciliateur : Marc BildsteinZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : 1er et 3e mardis Mairie - place de la République Tél. 03 88 74 42 17 (sur RDV)Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : BenfeldConciliateur : Jean-Pierre BornertZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : 1er lundi du mois à la mairie d’ErsteinTél. 03 88 74 42 17 ou 03 88 64 66 66Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : BenfeldConciliateur : Guy KauffmannZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : 1er lundi du mois 9h30 à 12hMairie - place de la RépubliqueTél. 03 88 74 42 17Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : BischwillerConciliateur : Victor Krut Zone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Instance de HaguenauPermanence : 1er jeudi du mois Annexe mairie - rue du ChâteauTél. 03 88 53 99 53Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Haguenau

Ville : BouxwillerConciliateur : Cécile KnoblochZone de compétence : cantons de Bouxwiller,Saverne Permanence : 2e vendredi du mois 15h à 18hMairie - 1 place du chateauTél. 03 88 70 70 16Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : BrumathConciliateur : Cécile KnoblochZone de compétence : cantons de Brumath,Hochfelden, TruchtersheimPermanence : 1er lundi du mois 10h à 12hMairie - 4 rue Jacques KabléTél. 06 84 49 26 98Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Brumath

Ville : Dambach la VilleConciliateur : pas de permanence actuellement,s’adresser au tribunal d’instance de SélestatZone de compétence : canton de Barr Permanence : 1er mardi du mois 9h à 11hMairie - 11 place du MarchéTél. 03 88 92 41 05Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Sélestat

Ville : DrulingenConciliateur : Gabriel Glath Zone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de SavernePermanence : 3e mercredi du mois 9h à 11hMairie - 23 rue Général LeclercTél. 03 88 00 60 03Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : ErsteinConciliateur : Jean-Pierre BornertZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : 1er lundi du mois 16h à 18hMairie - 1 place de l’Hôtel de VilleTél. 03 88 64 66 66Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

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POUR PLUS D’INFORMATIONS ET LA MISE À JOUR, CONSULTER LE SITE INTERNETHTTP://WWW.CONCILIATEURS-ALSACE.COM

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Ville : EschauConciliateur : Guy KauffmannZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : 1er mardi du mois 14h30 à 17hMairie - 60 rue de la 2e DBTél. 03 88 64 03 76Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : GeispolsheimConciliateur : Danièle MarchalZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’IllkirchPermanence : uniquement sur RDVMairie - 6 rue du maire François NussTél. 03 90 29 72 72Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : HaguenauConciliateur : Pierre GloecklerZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de HaguenauPermanence : 1er jeudi du mois 14h à 17hConseil des prud’hommes - 120E Grand’RueTél. 03 88 73 48 08Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Haguenau

Ville : HaguenauConciliateur : Jean WeigelZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de HaguenauPermanence : 3e vendredi du mois 14h à 17hConseil des Prud’hommes - 120E Grand’RueTél. 03 88 73 48 08Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Haguenau

Ville : HaguenauConciliateur : Antoine Weissenburger Zone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de HaguenauPermanence : 2e et 4e vendredi du mois(+RDV) 14h à 16h30 sur RDVConseil des prud’hommes - 120E Grand’RueTél. 03 88 73 48 08Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Haguenau

Ville : HochfeldenConciliateur : Cécile KnoblochZone de compétence : cantons de Brumath,Hochfelden, TruchtersheimPermanence : 1er lundi du mois 17h à 19hPoint accueil - 11 place du Général KoenigTél. 03 88 89 07 89Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Brumath

Ville : HoenheimConciliateur : Claude SilareZone de compétence : cantons de Bischheimet MundolsheimPermanence : 2e mardi du mois 9h à 11hMairie - 28 rue de la RépubliqueTél. 03 88 19 23 60Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : HoltzheimConciliateur : Roland ValentinZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-GraffenstadenPermanence : 1er jeudi du mois 14h à 15h30Mairie - rue de WolfisheimTél. 03 88 78 05 84Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : IllkirchConciliateur : Jean WeillZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-Graffenstadenet de SchiltigheimPermanence : 1er et 3e vendredi du mois 10h à 12hMairie - 181 route de LyonTél. 03 88 66 80 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : IllkirchConciliateur : Roland ValentinZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-GraffenstadenPermanence : 2e jeudi du mois 14h à 15h30Mairie - 181, route de LyonTél. 03 88 66 80 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

FICHE 5

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Page 32: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Ville : La Petite PierreConciliateur : Gabriel GlathZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de SavernePermanence : 4e jeudi du mois 9h30 à 11h30Mairie - 22 rue principaleTél. 03 88 01 47 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : LampertheimConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de SchiltigheimPermanence : uniquement sur RDVMairie - 2 rue de MundolsheimTél. 03 88 20 12 69Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : LauterbourgConciliateur : pas de permanence actuellementPermanence : s’adresser à WissembourgTribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Wissembourg

Ville : LingolsheimConciliateur : pas de permanence actuellement,s’adresser au Tribunal d’IllkirchZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-GraffenstadenPermanence : 1er et 3e jeudi du mois 15h30à 17h30Mairie - 7 rue du ChâteauTél. 03 88 78 88 88Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : MarckolsheimConciliateur : Christian RochaisZone de compétence : Canton de MarckolsheimPermanence : Mardi 10h à 12h Mairie - 19 rue Maréchal FochTél. 03 88 58 62 20Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Sélestat

Ville : MarmoutierConciliateur : pas de permanence actuellementPermanence : s’adresser à l’une des mairiessuivantes : Bouxwiller, Drulingen, La PetitePierre ou au Centre Socio-Culturel de SaverneTribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : MittelhausbergenConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de Schiltigheim Permanence : uniquement sur RDVMairie - 46 rue principaleTél. 03 88 56 20 44Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : MolsheimConciliateur : Maria MohrZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de MolsheimPermanence : 2e mercredi du mois 15h à 17hMairie - place de l’Hotel de VilleTél. 03 88 49 58 58 ou 03 88 78 46 22Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Molsheim

Ville : MundolsheimConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de Schiltigheim Permanence : uniquement sur RDV24 rue du Général LeclercTél. 03 88 20 01 70Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : Niederbronn les BainsConciliateur : Anny ThomasZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de HaguenauPermanence : 1er et 3e vendredi du mois 14h à 17hAnnexe Mairie - 2 rue des JuifsTél. 03 88 80 89 89Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Haguenau

Ville : NiederhausbergenConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de Schiltigheim Permanence : uniquement sur RDVMairie - 7 rue de HoenheimTél. 03 88 56 20 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

FICHE 5

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Ville : OberhausbergenConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de Schiltigheim Permanence : uniquement sur RDVMairie - 88, route de SaverneTél. 03 88 56 26 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : ObernaiConciliateur : Maria MohrZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de MolsheimPermanence : 2e mercredi du mois 15h à 17hMairie de Molsheim - place de l’Hôtel de VilleTél. 03 88 49 58 58 ou 03 88 78 46 22Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Molsheim

Ville : OstwaldConciliateur : Danièle MarchalZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-Graffenstaden Permanence : 2e et 4e jeudi du mois 16h à 18hMairie - 3 rue Albert GerigTél. 03 88 66 30 34Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Illkirch

Ville : ReichstettConciliateur : Claude SilareZone de compétence : cantons de Bischeimet MundolsheimPermanence : 3e mardi du mois 9h à 11hMairie - 24 rue de la WantzenauTél.03 88 20 02 20Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : RosheimConciliateur : Maria MohrZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de MolsheimPermanence : 2e mercredi du mois 15h à 17hMairie de Molsheim - place de l’Hôtel de VilleTél. 03 88 49 58 58 ou 03 88 78 46 22Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Molsheim

Ville : SaalesConciliateur : André CharlierZone de compétence : cantons de Saaleset SchirmeckPermanence : 1er lundi du mois 15h à 17hMairie - Grand’RueTél. 03 88 97 70 26Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Molsheim

Ville : Sarre-UnionConciliateur : Marc BurckelZone de compétence : canton de Sarre-Union Permanence : mercredi 9h à 12hMaison communale - 25 rue de PhalsbourgTél. 03 88 01 14 74Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : SaverneConciliateur : Cécile KnoblochZone de compétence : cantons de Bouxwiller,SavernePermanence : 4e vendredi du mois 15h à 19hCentre socio-culturel îlot du Moulin3D rue du MoulinTél. 03 88 91 02 28Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : SchiltigheimConciliateur : Jean WeillZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal d’Illkirch-Graffenstaden et de Schiltigheim Permanence : 1er et 3e jeudi du mois sur RDVMairie - 110 route de BischwillerTél. 03 88 83 84 71Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : SchirmeckConciliateur : André CharlierZone de compétence : cantons de Saaleset SchirmeckPermanence : 4e vendredi du mois 9h30 à 11h30Maison de la Vallée - 114 Grand’RueTél. 03 88 97 86 20Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Molsheim

FICHE 5

31

Page 34: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Ville : SélestatConciliateur : pas de permanence actuellement,se renseigner au Tribunal d’Instance de SélestatTél. 03 88 57 40 51Zone de compétence : canton de Sélestat Permanence : 1er et 3e mercredi du mois 10h à 12hMairie - 9 place d’ArmesTél. 03 88 58 85 00Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Selestat

Ville : SeltzConciliateur : pas de permanence actuellementPermanence : s’adresser à Wissembourg

Ville : SouffelweyersheimConciliateur : Jean-Daniel UbrichZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de Schiltigheim Permanence : uniquement sur RDVMairie - 1 place du Général de GaulleTél. 03 88 20 00 12Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Schiltigheim

Ville : Soultz sous ForêtConciliateur : pas de permanence actuellementPermanence : s’adresser à WissembourgTribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Wissembourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Constant BlumZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance mercredis 14h à 16hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Jean CarcenacZone de compétence : cantons de StrasbourgVII-VIII-IXPermanence : en alternance mercredis14h à 16hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Christian Champalle Zone de compétence : tous cantons deStrasbourgPermanence : en alternance mercredis 14h à 16hImmeuble La Bourse - 1, place de LattreTél. 03 88 43 66 50mercredis 9h à 11hMaison de la Justice et du Droit1 rue d’AlembertTél. 03 90 20 64 14Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Francis FischerZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Fredy KatzZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Georges LandaretZone de compétence : cantons deStrasbourg III-X Permanence : en alternance lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Théodore MartinZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

FICHE 5

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HA

BIT

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Page 35: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Ville : StrasbourgConciliateur : Raymond RappZone de compétence : cantons d’Illkirch,Benfeld, Erstein, Geispolsheim et touscantons relevant du TI de Brumath Permanence : uniquement sur RDVTél. 03 88 36 14 [email protected] limitées aux conflits liésà la construction

Ville : StrasbourgConciliateur : Rodolphe SchoemerZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence :en alternance les mercredis 14h à 16hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50les mercredis : 9h à 11hMaison de la Justice et du Droit1 rue d’AlembertTél. 03 90 20 64 14Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Claude SilareZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1 place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : StrasbourgConciliateur : Jean-Claude WalzZone de compétence : tous cantonsde StrasbourgPermanence : en alternance les lundis 10h à 12hImmeuble La Bourse - 1, place de LattreTél. 03 88 43 66 50Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Strasbourg

Ville : TruchtersheimConciliateur : Théodore MartinZone de compétence : cantons de Brumath,Hochfelden, TruchtersheimPermanence : 1er et 3e vendredi du mois17h à 19hMairie - 2 place du MarchéTél. 03 88 69 60 30Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Brumath

Ville : VilléConciliateur : André LesneZone de compétence : canton de Villé Permanence : dernier mercredi du mois9h à 11hMaison des Services Publics - 3 rue René KuderTél. 03 88 57 10 96Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Sélestat

Ville : WasselonneConciliateur : Michèle NowakZone de compétence : tous cantons du ressortdu Tribunal de MolsheimPermanence : 1er mardi du mois 9h à 11hMairie - place du Général LeclercTél. 03 88 59 12 12Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Saverne

Ville : WissembourgConciliateur : Charles HaasZone de compétence : cantons de Lauterbourg,Seltz, Soultz sous Forêt, Wissembourg, Woerth.Permanence : les lundis 14h à 17hsur RDV de préférenceLocal des permanences - 19, rue de la PépinièreTél. 03 88 54 87 87Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Wissembourg

Ville : WissembourgConciliateur : Paul ScheerZone de compétence : tous cantons relevantdu tribunal de WissembourgPermanence : les samedis 9h à 12hMairie - 11 place de la RépubliqueTél. 03 88 54 87 87Tribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Wissembourg

Ville : WoerthConciliateur : pas de permanence actuellementPermanence : s’adresser à WissembourgTribunal d’instance de dépôt des procès-verbaux de conciliation : Wissembourg

FICHE 5

33

Page 36: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

BRUITBRUITS DE VOISINAGE PAGE 35

ANNEXE 1 TRAITEMENT DE LA PLAINTE POUR NUISANCES SONORES PAGE 37

ANNEXE 2 L’ACOUSTIQUE : SERVICES, OUTILS, PEINES ENCOURUES ET INFRACTIONS, LE CAS DES CHANTIERS PAGE 38

ANNEXE 3 MODÈLE D’ARRÊTÉ MUNICIPAL RÉGLEMENTANT LES ACTIVITÉS DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE PAGE 41

ANNEXE 4 MODÈLE D’ARRÊTÉ MUNICIPAL DE MISE EN DEMEURE PAGE 42

ANNEXE 5 MODÈLE DE PROCÈS VERBAL DE CONSTATATION D’INFRACTION (AVEC LISTE DES CODES NATINF RELATIFS AU BRUIT) PAGE 43

SOMMAIRE

34

Page 37: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

BRUITSDE VOISINAGE

1.DÉFINITION

« Les bruits de voisinage sont constituéspar l’ensemble des bruits à l’exception de ceuxqui proviennent des infrastructures de transportet des véhicules qui y circulent, des aéronefs,des activités et installations particulières dela défense nationale, des installations nucléairesde base, installations classées pour la protectionde l’environnement ainsi que des ouvragesdes réseaux publics et privés de transport etde distribution de l’énergie électrique soumisà la réglementation prévue à l’article 19 de la loidu 15 juin 1906 sur les distributions d’énergie.Lorsqu’ils proviennent de leur propre activitéou de leurs propres installations, sont égalementexclus les bruits perçus à l’intérieur des mines,des carrières, de leurs dépendances et desétablissements mentionnés à l’article L. 231-1du Code du Travail », comme le précise l’articleR. 1334-30 du Code de la Santé Publique.

Pour connaître la liste des différentsintervenants dans le domaine acoustique,en fonction de la nature du bruit se reporterà l’annexe 2.1

2.DOMAINE DE COMPÉTENCEDU MAIRE

Le contrôle de l’ensemble des bruitsde voisinage, à l’exception des lieux diffusantde la musique amplifiée (discothèques, bars…),est de la compétence du maire, au titre de lapolice générale, comme le précisent d’ailleursles articles L. 2542-3 et L. 2542-10 du CodeGénéral des Collectivités Territoriales. À cet effet, le maire peut prendre des arrêtésmunicipaux réglementant certaines activités(annexe 3).

Le contrôle de la conformité des lieux diffusantde la musique amplifiée est de la compétencedu Préfet.

3.PROCÉDURE À SUIVREPOUR LE TRAITEMENTD’UNE PLAINTE DE « BRUITSDE VOISINAGE »

Voir schéma traitement d’une plainte pournuisances sonores – annexe 1.

Dans le domaine des bruits de voisinage,dès lors que le bruit à l’origine de la nuisanceest lié à une activité professionnelle,culturelle, sportive ou de loisirs, le constatdoit obligatoirement comporter une mesureacoustique. Dans les autres cas (bruitde comportement, activités non profession-nelles…), la réglementation n’impose pasla réalisation d’une mesure acoustique pourapprécier la nuisance.

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BR

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Page 38: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

3.1CONSTAT NÉCESSITANTUNE MESURE ACOUSTIQUE

Les plaintes ayant pour origine une activitéprofessionnelle, culturelle, sportive oude loisirs peuvent concerner par exemple,les groupes frigorifiques, les compresseursd’une entreprise ou d’une activité agricole(Installation non Classée pour la Protectionde l’Environnement), un motocross, unkarting, un ball-trap…. Le maire est alorstenu de faire réaliser des mesuresacoustiques conformément aux articlesR. 1334-32 à 35 du Code de la SantéPublique relatifs à la lutte contre le bruit.

Dans le cas où la commune ne disposeni de matériel ni du personnel adéquat,ces mesures peuvent être réalisées parla DDASS (Service Santé-Environnement)sur demande écrite du maire.

Lorsque l’infraction est constatée(annexe 2.4), le fauteur de troublesencourt une contravention de 5e classe(annexe 2.3).

3.2CONSTAT NE NÉCESSITANTPAS DE MESURE ACOUSTIQUE

Lorsque le bruit de voisinage est liéau comportement d’une personne(ou d’une chose dont elle a la garde),le constat de l’infraction se fait sansmesure acoustique. Un simple constat« à l’oreille » par un agent assermenté(annexe 2.2) est suffisant.

Quelques exemples concrets de bruitsde voisinage ne nécessitant pas demesure acoustique :« des cris d’animaux et principalementles aboiements de chiens, des appareils de diffusion du sonet de la musique, des outils de bricolage, de jardinage, des appareils électroménagers, des jeux bruyants pratiqués dans des lieuxinadaptés (aire de jeux dansun lotissement…),

de l’utilisation de locaux ayant subides aménagements dégradant l’isolementacoustique, des pétards et pièces d’artifice, des activités occasionnelles, fêtesfamiliales, travaux de réparation, de certains équipements fixes (ventilateurs,climatiseurs, pompes à chaleur…. non liésà une activité professionnelle, sportive,culturelle ou de loisirs) des chantiers, privés ou publics ».

Lorsque l’infraction est constatée(annexe 2.4), le fauteur de troublesencourt une contravention de 3e classe(annexe 2.3).

3.3CAS PARTICULIER DES LIEUXDIFFUSANT DE LA MUSIQUEAMPLIFIÉE

S’agissant du cas particulier des lieuxdiffusant de la musique amplifiée, lecontrôle de ces établissements relèvede la compétence du Préfet en applicationdu décret n°98-1143 du 15 décembre 1998.

Ce texte s’applique notamment auxdiscothèques, aux bars ou restaurantsà ambiance musicale, salles polyva-lentes… à l’exclusion des salles dontl’activité est réservé à l’enseignementde la musique et de la danse, dès lorsqu’il y a de manière répétée des soiréesavec musique amplifiée. Il impose àl’exploitant, notamment la réalisationd’une étude d’impact avec en cas delocaux contigus un certificat d’isolementacoustique.

Dès lors que le maire d’une communeest saisi d’une plainte pour nuisancessonores liées à un établissement qui seraitsoumis au texte réglementaire précité,celui-ci doit en informer les servicesde la DDASS, qui vérifieront la conformitéde l’établissement vis-à-vis de la régle-mentation en vigueur.

36

BRUITS DE VOISINAGE

Page 39: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

Absence de nuisances :information du plaignant,CLASSEMENT DU DOSSIER

Contrôle du maire, la plainten’est pas maintenueCLASSEMENT DU DOSSIER

ANNEXE 1TRAITEMENT DE LA PLAINTE POUR NUISANCES SONORES

37

Réalisation de la mesure acoustique par la mairie

PLAINTE POUR NUISANCES SONORES

BRUITS DE VOISINAGE

AUTRE BRUIT (DE COMPORTEMENT,

DE BRICOLAGE…)

BRUIT ÉMANANT D’UNE ACTIVITÉPROFESSIONNELLE, CULTURELLE,

SPORTIVE OU DE LOISIRS.

Nuisances au sens de la réglementation

Information des deux parties(éventuellement lors d’une réunion),et mise en demeure par le Mairedu contrevenant pour faire cesserla nuisance, assortie d’un délai

RÉSULTATS DE LA MESURE

ACOUSTIQUE

Lieux musicaux Transmission dudossier à la DDASSpour compétence

La mairie ne dispose pas desmoyens pour réalisercette mesure

Saisie de la DDASSpour la réalisation de la mesure

CONFORMECLASSEMENT DU DOSSIER

NON CONFORMEPROCÈS VERBAL D’INFRACTION(contravention de 5e classe)

Nouveau constat in situ sans ou avec mesure acoustique

(pour les activités professionnelles,culturelles, sportives ou de loirs)

et nouvelle mise en demeure le cas échéant

Contrôle du maire, le délai écoulé,la plainte est maintenue. Le mairesaisit la DDASS pour de nouvelles

mesures acoustiques

Un agent communal assermenté (police municipale, garde

champêtre, agent communalnommé et assermenté…) constate

in situ que le bruit engendréest de nature à porter atteinte

à la tranquillité du voisinagepar l’une des caractéristiques

suivantes : la durée, la répétitionou l’intensité

BR

UIT

Page 40: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

2.1DIFFÉRENTS SERVICESINTERVENANT DANSLE DOMAINE DE L’ACOUSTIQUE

Bruit de voisinageMaire

Bruit de chantiersMaire

Lieux musicauxDirection Départementale des AffairesSanitaires et Sociales (DDASS) ou Préfecture

Bruit de véhicule et des 2 rouesGendarmerie ou Police Nationale

Tapage nocturne ou diurne Gendarmerie ou Police Nationale

Bruit lié à une industrie type ICPEDirection Régionale de l’Industriede la Recherche et de l’Environnement(DRIRE) ou Direction Départementalede l’Agriculture et de la Forêt (DDAF)

Bruit lié à un élevage (ICPE)Direction Départementale des ServicesVétérinaires (DDSV)

Bruit dans l’habitatDirection Départementalede l’Équipement (DDE)

Bruit routier Direction Départementalede l’Équipement (DDE)

Bruit des transports aériensDirection Générale de l’Aviation Civile(DGAC)

Bruit à l’intérieur de locaux de travailDirection Départementale de Travail,de l’Emploi et de la FormationProfessionnelle (DDTEFP)

SubventionDirection Régionale de l’Environnement(DIREN)

2.2OUTILS

Le maire nomme des agents de sa commune,qui après avoir été assermentés (au titre dudécret n°95-409 du 18 avril 1995) et agrééspar le Procureur de la République, pourrontrechercher et constater par procès-verbauxles infractions aux dispositions des articlesR. 1334-30 à 37 et R. 1337-6 à 10 du Code dela Santé Publique.

Remarque : pour être assermenté, un agentdoit suivre une formation qui se déroule endeux modules d’une durée minimale de 5 jours.Ce stage est organisé notamment par lesCNFPT et le CIDB.

2.3PEINES ENCOURUES

2.3.1.Pour des activités nécessitantdes mesures acoustiques et pour le casparticulier des chantiers :

peine d’amende de 1 500 eurosau plus (contravention de 5e classe),au titre de l’article R. 1337-6 du Codede la Santé Publique.

38

ANNEXE 2L’ACOUSTIQUE : SERVICES, OUTILS, PEINES ENCOURUESET INFRACTIONS, LE CAS DES CHANTIERS

Page 41: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

39

indépendamment des poursuitespénales encourues, lorsque l’autoritéadministrative compétente a constatél’inobservation des dispositions prévuesà l’article L. 571-6 ou des règlementset décisions individuelles pris pourson application, elle met en demeurel’exploitant ou le responsable del’activité d’y satisfaire dans un délaidéterminé. Si, à l’expiration du délaifixé pour l’exécution, il n’a pas étéobtempéré à cette injonction, l’autoritéadministrative compétente peut,après avoir mis l’intéressé en mesurede présenter sa défense :

obliger l’exploitant ou le responsablede l’activité à consigner entre les mainsd’un comptable public une sommecorrespondant au montant des travauxà réaliser, laquelle sera restituéeau fur et à mesure de l’exécutiondes mesures prescrites ; il est procédéau recouvrement de cette sommecomme en matière de créanceétrangère à l’impôt et au domaine,

faire procéder d’office, aux fraisde l’exploitant ou du responsable del’activité, à l’exécution des mesuresprescrites,

suspendre l’activité jusqu’à exécutiondes mesures prescrites.

2.3.2.Pour des activités (à l’exception deschantiers) ne nécessitant pas de mesuresacoustiques :

peine d’amende de 450 euros au plus(contravention de 3e classe), au titrede l’article R. 1337-7 du Code de laSanté Publique.

Dans les deux cas (à l’exclusion des chantiers),les personnes physiques coupables desinfractions prévues aux articles susvisés,encourent également la peine complémentairede confiscation de la chose qui a serviou été destinée à commettre l’infractionou de la chose qui en est le produit. De plus,le fait de faciliter sciemment, par aide ouassistance, la préparation ou la consommationdes contraventions prévues aux articlesprécités est puni des mêmes peines.

2.4CRITÈRES RETENUSPOUR L’INFRACTION AU TITREDES BRUITS DE VOISINAGE

2.4.1.CONSTAT NÉCESSITANT UNE MESURE ACOUSTIQUE

Le critère principal retenu pour l’infractionest l’émergence. Il existe deux typesd’émergence : l’émergence globaleet l’émergence spectrale.

L’émergence globale dans un lieudonné, est la différence entre le niveaude bruit ambiant, comportant le bruitparticulier en cause, et le niveau dubruit résiduel constitué par l’ensembledes bruits habituels (extérieurset intérieurs) correspondant àl’occupation normale des locauxet au fonctionnement habituel deséquipements, en l’absence du bruitparticulier en cause.

Les valeurs limites de l’émergencesont de 5 dBA (de 7h à 22h) et de3 dBA (de 22h à 7h), valeurs auxquelless’ajoutent un terme correctif quiest fonction de la durée cumuléed’apparition du bruit particulier.

ANNEXE 2

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Page 42: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

L’émergence spectrale est définiepar la différence entre le niveaude bruit ambiant dans une banded’octave normalisée, comportant lebruit particulier en cause, et le niveaudu bruit résiduel dans la même banded’octave, constitué par l’ensembledes bruits habituels (extérieurset intérieurs) correspondant à l’occu-pation normale des locaux et aufonctionnement habituel des équipe-ments, en l’absence du bruitparticulier en cause.

Les valeurs limites de l’émergencespectrale sont de 7 dB (dans lesbandes d’octave normalisées centréessur 125 Hz et 250 Hz) et de 5 dB(dans les bandes d’octave normaliséescentrées sur 500 Hz, 1 000 Hz, 2 000 Hzet 4 000 Hz).

L’infraction est constituée par laprésence simultanée de deux critères :

le dépassement des valeurs limitesd’émergence (globale et/ouspectrale),

le non-respect des conditionsd’exercice fixées par les autoritéscompétentes, lorsqu’elles existent.

2.4.2.CONSTAT NE NÉCESSITANTPAS DE MESURES ACOUSTIQUE

L’infraction est constitué, dès lors quele bruit engendré est de nature à porteratteinte à la tranquillité du voisinagepar l’une des caractéristiques suivantes(annexes 4 et 5) :

la durée,

la répétition,

l’intensité.

2.5CAS PARTICULIERDES CHANTIERS

Si le bruit a pour origine un chantier detravaux publics ou privés, ou des travauxintéressant les bâtiments et leurs équipementssoumis à une procédure de déclarationou d’autorisation, l’atteinte à la tranquillitédu voisinage ou à la santé de l’homme estcaractérisée par l’une des circonstancessuivantes :

le non-respect des conditions fixéespar les autorités compétentes, en ce quiconcerne soit la réalisation des travaux,soit l’utilisation ou l’exploitation dematériels ou d’équipements,

l’insuffisance de précautions appropriéespour limiter ce bruit,

un comportement anormalement bruyant.

ANNEXE 2

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Page 43: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

41

ANNEXE 3MODÈLE D’ARRÊTÉ MUNICIPAL RÉGLEMENTANTLES ACTIVITÉS DE BRICOLAGE ET DE JARDINAGE

Le maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VU le Code général des collectivités territoriales, notamment son article L. 2542-3 et L. 2542-10,

VU le Code de la santé publique, notamment ses articles L. 1311-1 et L. 1311-2,

VU la loi n°92-1444 du 31 décembre 1992 relative à la lutte contre le bruit,

VU le décret n°95-79 du 23 janvier 1995 relatif aux objets bruyants et aux dispositifsd’insonorisation,

VU le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinageet modifiant le Code de la Santé Publique (dispositions réglementaires),

VU la circulaire préfectorale du 21 mai 1996 relative à la lutte contre les bruits de voisinage.

CONSIDÉRANT qu’il convient de protéger la santé et la tranquillité publique,

CONSIDÉRANT que les bruits excessifs et abusifs portent atteinte à la santé, à l’environnementet à la qualité de la vie,

CONSIDÉRANT que l’usage des appareils de jardinage et de bricolage produit des bruitsd’une intensité importante, de nature à compromettre la tranquillité publique.

(les considérants sont à adapter selon le cas)

ARRÊTÉ

Article 1er – Les travaux de jardinage et de bricolage réalisés par les particuliers à l’aide d’outilsou d’appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage en raison de leur intensitésonore, tels que les tondeuses à gazon, les tronçonneuses, les perceuses, les raboteuses, lesscies mécaniques etc, ne peuvent être effectués qu’aux horaires suivants :

-. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

-. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Article 2 – En cas de non respect des conditions d’emploi des outils ou appareils cités ci-dessus,il pourra être ordonné, en cas d’urgence, de cesser immédiatement les nuisances, sanspréjudice des sanctions pénales qui pourraient éventuellement s’appliquer.

Article 3 – Les infractions au présent arrêté seront constatées par des procès-verbaux quiseront transmis aux tribunaux compétents

Article 4 – Article d’exécution

Fait à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sceau de la mairie et signature du maire

N.B. le présent arrêté ne sera exécutoire qu’après avoir respecté les modalités de publicité suivantes :

publication de cet arrêté dans des journaux diffusés de façon suffisante ou affichageen mairie,

pour les communes de plus de 3 500 habitants, les arrêtés réglementaires doiventêtre publiés dans le recueil des actes administratifs,

transmission de cet arrêté au préfet de département ou son représentantdans l’arrondissement.

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42

ANNEXE 4MODÈLE D’ARRÊTÉ MUNICIPAL DE MISE EN DEMEURE

Le maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

VU le Code Général de Collectivités Territoriales et notamment ses articles L. 2542-3 et L. 2542-10,

VU le Code Pénal,

VU le Code de la Santé Publique et en particulier les articles L. 1311-1, L. 1311-2, L. 1312-1,L. 1312-2, L. 1421-4 et L. 1422-1 et R. 1334-30 à 37 et R. 1337-6 à 10-1,

VU la Loi n°92-1444 du 31 décembre 1992, relative à la lutte contre le bruit,

VU le décret n°95-409, du 18 avril 1995, relatif aux agents de l’État et des communescommissionnés et assermentés pour procéder à la recherche et à la constatation desinfractions aux dispositions relatives à la lutte contre le bruit,

VU le décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinageet modifiant le Code de la Santé Publique,

VU le rapport et l’avis d’un agent de la Direction Départementale des Affaires Sanitaireset Sociales (le cas échéant),

CONSIDÉRANT qu’il appartient au maire d’une part, d’assurer concurremment avec les autresautorités compétentes, la tranquillité publique et de protéger la santé publique,

CONSIDÉRANT qu’il lui appartient, d’autre part, de prendre dans le domaine de sa compétenceles mesures appropriées pour préserver la tranquillité publique,

CONSIDÉRANT que les résultats de l’étude acoustique effectuée par la DDASSle. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . montre un dépassement de l’émergence réglementaire,

CONSIDÉRANT de ce fait que le bruit (description) est de nature à porter atteinte à la santé et àla tranquillité publique et contrevient aux dispositions législatives etréglementaires visées ci dessus.

(les considérants sont à adapter selon le cas)

ARRÊTÉ

Article 1er

Monsieur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .Adresse. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .est mis en demeure de prendre toutes mesures techniques utiles pour faire cesser les nuisancessonores pour le voisinage liées au fonctionnement (établissement ou activités).

Article 2Un délai de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . est accordé à Monsieur. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . pour mettreson établissement en conformité avec les dispositions réglementaires en vigueur.

Article 3M. le Maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . M. le Commandant de la brigadede Gendarmerie de . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . et tous officiers de police judiciaire, sont chargéschacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Fait à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Sceau de la mairie et signature du maire

Page 45: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

43

ANNEXE 5MODÈLE DE PROCÈS-VERBAL DE CONSTATATIOND’INFRACTION

INFRACTION N°. . . . . . . . . . . . . . . . . (numéro du PV)

Infraction à l’article R. 1337-6 ou 1337-7 du Code de la Santé Publique(Ce modèle doit être adapté en cas d’infraction à un arrêté municipal)

CODE NATINF. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

code défini par le Ministère de la Justice permettant de qualifier la nature de l’infraction et les textess’y rapportant, les peines et les mesures encourues (voir au dos la liste des codes natinf).

LE CONTREVENANT

Nom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Né le. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . À. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du père. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Nom de la mère. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Profession. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Domicile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Lieu d’infraction. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

À la requête et sur ordre de M. le Maire de. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Je, soussigné. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . agent territorial nommé par le maire en date du. . . . . . . . . . . . . . . .

pour constater les infractions à la réglementation sur les bruits de voisinage, agréé par le Procureur

de la République en date du. . . . . . . . . . . . . . . . dans les conditions du décret n°95-409 du 18 avril 1995,

déclare ce qui suit : Ce jour. . . . . . . . . . . . . . . . Deux mille. . . . . . . . . . . . . . . . . . .

J’ai constaté. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . de. . . . . . . . . . heures à. . . . . . . . . . heures, sur la propriété

de M.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . (plaignant), située rue. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

(Objet de la nuisance, exemple : un chien qui a perturbé le quartier d’aboiements intempestifset répétés pendant cette période, alors que le quartier était très calme). Ces bruits sont de natureà porter atteinte à la santé et à la tranquillité publique.

(Justificatif exemple Les propriétaires de l’animal ont été informés verbalement par nous-mêmes dela nuisance sonore créée par celui-ci. Un courrier leur a été adressé par M. le Maire, le. . . . . . . . . . . . . . . . )

Devant la non exécution du courrier précité, une mise en demeure a été notifiée par plirecommandé avec accusé de réception à M.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le. . . . . . . . . . . . . . . . . .

Un nouveau contrôle ayant été effectué le. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . suite à de nouvelles réclamations devoisins déposées en mairie, a confirmé que (exemple les propriétaires de l’animal) n’avaient pastenu compte de la mise en demeure de M. le Maire.

De ces faits, il résulte une infraction aux dispositions de l’article R. 1337-6 ou 7 (à préciser) duCode de la Santé Publique, faits réprimés par le même article d’une contravention de 5e ou 3e classe(suivant l’origine de l’infraction, et éventuellement la confiscation de la chose ayant servi ou étaitdestiné à commettre l’infraction).

Fait à. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . le. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Le fonctionnaire assermenté

Procès-verbal à transmettre dans un délai de 5 jours à compter de la date de clôture à Monsieurle Procureur de la République.

...Suite au verso

BR

UIT

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VU ET TRANSMIS LE PROCÈS-VERBAL

M. le Procureur de la République.

M. le Sous-Préfet.

M. le commandant de la Brigade de gendarmerie ou Commissariat de police.

Mme la Directrice de la DDASS (pour information).

Contrevenant.

PIÈCES JOINTES

lettres de réclamation des plaignants.

copies des rapports de mesures acoustiques.

lettres de mise en demeure avec accusé de réception.

lettre au procureur retraçant les faits (historique du dossier).

copie des textes réglementaires et notamment des articles concernés définissant l’infraction.

décret n°2006-1099 du 31 août 2006 relatif à la lutte contre les bruits de voisinageet modifiant le Code de la Santé Publique.

LISTE DES CODES NATINF5193 V 3 Émission de bruit troublant le voisinage, par négligence, lors de travaux ou de chantier.

5194 V 3 Émission de bruit troublant le voisinage par utilisation irrégulière de matériel de chantier.

5198 V 3 Émission de bruit troublant le voisinage due à un comportement anormal lorsde chantier ou de travaux.

6068 V 2 Bruit, tapage nocturne troublant la tranquillité d’autrui.

6084 V 2 Bruit, tapage injurieux diurne troublant la tranquillité d’autrui.

6126 V 2 Émission de bruits gênants par véhicule à moteur

13306 V 3 Obstacle au contrôle des agents chargés de constater les infractions – lutte contrele bruit.

13313 V 2 Émission de bruit portant atteinte à la tranquillité du voisinage ou à la santéde l’homme.

13314 V 2 Émission de bruit supérieur aux normes lors d’une activité professionnelle.

13315 V 2 Émission de bruit supérieur aux normes lors d’une activité culturelle, sportive ou de loisir.

20794 V 1 Aide ou assistance à une personne faisant du bruit ou tapage injurieux diurnetroublant la tranquillité d’autrui.

20795 V 1 Aide ou assistance à une personne faisant du bruit ou tapage injurieux nocturnetroublant la tranquillité d’autrui.

21139 V 3 Hébergement individuel ou collectif de travailleur agricole saisonnier dansun logement n’assurant pas une protection suffisante contre le bruit.

22244 V 3 Diffusion de la musique amplifiée dépassant les valeurs maximales d’émergencedans un établissement ou local recevant du public – isolation non conforme entre le locald’émission du bruit et un lieu d’habitation.

ANNEXE 5

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ENVIRONNEMENTDÉCHETS Page 46

ACCUMULATION DE DÉCHETS Page 47

BRÛLAGE DE DÉCHETS Page 48

DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX Page 50

ÉLEVAGES Page 53

NUISANCES OLFACTIVES Page 58

DÉVERSEMENTS DÉLICTUEUX Page 62

SOMMAIRE

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DÉCHETS

1.DÉFINITION

Est défini comme déchet « tout résidu d’unprocessus de production, de transformation oud’utilisation, toute substance, matériau, produitou plus généralement tout bien meubleabandonné ou que son détenteur destineà l’abandon ».

EXTRAIT DE L’ARTICLE L. 541-1DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT.

Les différents types de déchets sont listéset codifiés par le décret n°2002-540du 18 avril 2002.

2.ÉLIMINATION DES DÉCHETS

« Toute personne, qui produit ou détientdes déchets dans des conditions de natureà porter atteinte à la santé de l’homme età l’environnement, est tenue d’en assurerou d’en faire assurer l’élimination ».

EXTRAIT DE L’ARTICLE L. 541-2DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT

Les déchets peuvent constituer un risquepour l’environnement et la santé de l’hommeainsi qu’une source de nuisances pourles populations.

Le Règlement Sanitaire Départemental fixedes règles techniques ainsi que des pratiquesd’hygiène de base relatives à l’éliminationdes déchets.

Dans le but d’organiser la gestion des déchetsà une échelle plus vaste que la commune,le Code de l’Environnement a prévu l’élaborationde plans qui définissent les modalités detraitement des déchets devant être appliquéessur les différentes parties du territoire.

Dans le Bas-Rhin, ces plans permettentde distinguer deux grandes catégories dedéchets :

les déchets ménagers et assimilésdont la gestion et l’élimination sontplanifiées par l’arrêté préfectoraldu 13 septembre 2002, portant plandépartemental pour l’éliminationdes déchets ménagers et assimilés,

les déchets autres que les déchetsménagers et assimilés, dont la gestionet l’élimination sont planifiées par l’arrêtépréfectoral du 27 novembre 1996, portantplan régional d’élimination des déchetsautres que les déchets ménagers etassimilés (Déchets industriels, déchetsd’activités de soins,…).

Ces plans traitent notamment des différentescatégories de résidus urbains que lescommunes doivent diriger vers les instal-lations conformes à la réglementation envigueur. L’élimination des déchets en dehorsde telles installations est interdite.

3.TROUBLES DE VOISINAGE LIÉS À LA PROBLÉMATIQUEDÉCHETS

Dans le cadre de l’instruction des plaintespour trouble anormal de voisinage, la mairiepeut, entre autre, être confrontée à desproblèmes liés :

au brûlage de déchets,

à l’accumulation de déchets,

aux déchets de soins à risques infectieux.

Vous trouverez ci joint des fiches d’aideà la gestion de ce type de plainte.

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ACCUMULATION DE DÉCHETS

L’évacuation des déchets produits (orduresménagères, déchets industriels banaux,déchets industriels spéciaux, encombrants,déchets divers) doit être réalisée régulièrementpour de bonnes conditions d’occupation d’unlogement, d’un site artisanal ou agricole,…

D’une manière générale, pour évacuerles déchets, plusieurs possibilités existent :ramassage par un service de collecte, apportvolontaire dans une déchetterie, bornes decollecte, filières spécifiques,…

L’accumulation de déchets dans un bâtimentou ses abords peut constituer non seulementune source de nuisances pour les populationsvoisines (odeurs nauséabondes, aspectvisuel,…), mais peut aussi générer un risquesanitaire (prolifération de vecteurs infectieuxtels que vermines et rongeurs), et augmenterles risques d’incendie ou d’accident (chutes,blessures, morsures d'animaux,…).

DEUX CAS PEUVENT SE PRÉSENTER

Cas où la situation est non conformeà la réglementation (Titre IV du RSD,plan d’élimination des déchets, Titre IVdu Code de l’Environnement) mais neprésente pas de danger imminent pourla santé

Si un accord amiable avec le contrevenantn’a pas pu aboutir, le maire doit alorsengager une procédure de mise endemeure du responsable du désordre(voir fiche de procédure de traitementdes plaintes) page 2.

Dans le cas d’un propriétaire de bonne foi,ayant averti l’autorité municipale del’abandon de déchets commis à son insu,et ayant procédé à des mesures préventives(mise en place d’une clôture, plaintes…),la mise en demeure s’adressera à l’auteurdu dépôt.

À titre d’exemple de mise en demeure,le maire peut ordonner au contrevenantou au propriétaire responsable :

l’enlèvement des déchets,

la mise en conformité del’évacuation des eaux usées quise répandent sur la chaussée,

le nettoyage et la désinfectiondu vide-ordures, des locaux…

La mise en demeure doit, en fonctionde la gravité des nuisances, fixer un délaide réalisation des travaux.

Si, lorsque le délai est arrivé à son terme,aucune action n’a été entreprise, le mairepeut alors, après saisine du juge des référésauprès du Tribunal de Grande Instance,faire procéder à l’exécution d’officedes travaux aux frais du responsable,en s’appuyant notamment sur l’articleL. 541-3, Titre IV du Code de l’Environ-nement, relatif à l’élimination des déchetset à la récupération des matériaux,qui permet à l’autorité titulaire du pouvoirde police (maire ou préfet) d’assurer d’office,aux frais du contrevenant, l’éliminationdes déchets qui sont abandonnés, déposésou traités contrairement aux prescriptionsréglementaires.

Cas où la situation présente un dangerpotentiel pour la santé

Voir la fiche spécifique « Situation avecdanger ponctuel imminent pour la SantéPublique avec notion d’urgence » page 12.

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BRÛLAGE DE DÉCHETS

1.POINT RÉGLEMENTAIRE

Le brûlage des déchets peut être nonseulement à l’origine de troubles de voisinagegénérés par les odeurs et la fumée, maisaussi être la cause de la propagation d’incendiesi les feux ne sont pas correctement surveilléset contrôlés.

Les articles L. 1421-4 du Code le la SantéPublique et L. 2542-1 et suivants du CodeGénéral des Collectivités Territorialeschargent le maire d’assurer le bon ordre,la sûreté et la salubrité publique au sein desa commune.

Dans le cadre de l’application de ses pouvoirsde police, il peut donc avoir à gérer des plaintesrelatives au brûlage sauvage de déchets.Pour cela, il peut s’appuyer sur :

LE RÈGLEMENT SANITAIREDÉPARTEMENTAL (RSD) qui interditle brûlage à l’air libre des déchets ménagerset assimilés.

À ce propos, l’article 84 stipule clairementque « Le brûlage à l’air libre des orduresménagères est interdit. La destruction desordures ménagères et autres déchets à l’aided’incinérateur individuel ou d’immeubleest interdite ».

LE DÉCRET N°2002-540DU 18 AVRIL 2002 RELATIF ÀLA CLASSIFICATION DES DÉCHETSparu au journal officiel du 20 avril 2002,qui liste et codifie les différents typesde déchets, dont les déchets ménagerset assimilés.

LE CODE DE L’ENVIRONNEMENTLe brûlage sauvage des déchets des entre-prises constitue une infraction à l’articleL. 541-25 du Code de l’Environnementqui indique que les installations d’éliminationdes déchets sont soumises, quel qu’en soitl’exploitant, à la législation des installationsclassées pour la protection de l’environnementet par là même soumises soit à autorisationsoit à déclaration suivant la gravité desdangers ou des inconvénients que peuventprésenter ces installations et leur exploitation.

LE DÉCRET N°94-609,DU 13 JUILLET 1994, RELATIFÀ L’ÉLIMINATION DES DÉCHETSD’EMBALLAGE DONT LESDÉTENTEURS NE SONT PASLES MÉNAGES Ce décret précise que les seuls modesd’élimination autorisés pour les déchetsd’emballage sont la valorisation par réemploi,recyclage ou toute autre action visant à obtenirdes matériaux réutilisables ou de l’énergie.

À cette fin, les détenteurs de déchetsd’emballage doivent :

soit procéder eux-mêmes à leurvalorisation dans des installations agréées,

soit les céder par contrat à l’exploitantd’une installation agréée, ou à un inter-médiaire assurant une activité de transportpar route, de négoce ou de courtagede déchets.

LES ARTICLES L. 321-6 ET R. 322-1DU CODE FORESTIER qui imposentdes mesures conservatoires dans lesdépartements où les massifs forestiers sontparticulièrement vulnérables (interdictionentre autres d’allumer un feu à moinsde 200 mètres des forêts).

L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL DU27 FÉVRIER 1997, ET SES ARRÊTÉSCOMPLÉMENTAIRES portant régle-mentation de l’usage du feu en forêt etde l’incinération des végétaux, et autorisantsous conditions les feux de joie traditionnelstels que les feux de la Saint-Jean.

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2.POSSIBILITÉS DE DÉROGATIONÀ L’ARTICLE 84 DU RSD

L’article 84 du RSD prévoit une possibilitéde dérogation pour le brûlage des déchets :ces dérogations peuvent être accordées parle préfet sur proposition de l’autorité sanitaireet après avis de la Commission Départementalecompétente en matière d’Environnementet de Risques Sanitaires et Technologiques(CODERST), anciennement Conseil Départe-mental d’Hygiène.

En tout état de cause, elles ne peuvent êtreaccordées que dans le cas où il n’est paspossible d’utiliser un autre moyen pouréliminer les déchets produits et sont soumisesà deux conditions :

ne pas entraîner de nuisancespour le voisinage,

utiliser des incinérateurs conformesà la réglementation en vigueur concernantleurs caractéristiques de rejets.

3.CAS PARTICULIERDES DÉCHETS VERTS

BRÛLAGE DE DÉCHETS VERTSLe chapitre 20 de l’annexe 2 du décretn°2002-540 du 18 avril 2002, relatif à laclassification des déchets, liste les déchetsentrant dans la catégorie : « déchets municipaux(déchets ménagers et déchets assimilés provenantdes commerces, des industries et des adminis-trations) y compris les fractions collectéesséparément ». On y trouve, rubrique 20 02,les « déchets de jardins et de parc ».

Les déchets verts issus des jardins entrentdonc bien dans la catégorie des déchetsménagers et assimilés dont le brûlageest interdit par l’article 84 du RSD.

Dans le cas d’une plainte relative à un particulier brûlant des déchets verts,le RSD s’applique.

DISTINCTION ENTRE INTERDICTIONDE BRÛLER EN PLEIN AIR DES« DÉCHETS VERTS » ET D’AUTRESPRATIQUES IMPLIQUANTL’INCINÉRATION DE VÉGÉTAUXLe RSD a pour but premier de préserverla salubrité publique et d’éviter les nuisancesen interdisant le brûlage à l’air libredes déchets.

Pour bien cerner la différence entre le brûlageà l’air libre de déchets verts et d’autrespratiques impliquant l’allumage d’un feuet l’incinération de végétaux, il convientde revenir à la définition du mot déchet.

Est défini comme déchet « tout résidud’un processus de production,de transformation ou d’utilisation,toute substance, matériau, produitou plus généralement tout bien meubleabandonné ou que son détenteurdestine à l’abandon ».

EXTRAIT DE L’ARTICLE L. 541-1DU CODE DEL’ENVIRONNEMENT

Le brûlage à l’air libre de « déchets verts »est donc interdit par la réglementation dansla mesure où il s’agit d’une incinérationsauvage de déchets végétaux dont le détenteurveut se débarrasser. Cette pratique, interditepar la réglementation, est toutefois à distinguerdu brûlage de végétaux pouvant être organisédans le cadre :

des opérations d’écobuages (« actionde détruire la végétation par le feu pourfertiliser le sol, aménager des terresde culture ou de parcours »),

des cas prévus par l’arrêté préfectoraldu 27 février 1997 (allumage d’un feupour la cuisson des aliments, incinérationdes rémanents dans le cadre de travauxforestiers,…), et ses arrêtés complémen-taires (autorisation sous conditions,et à titre exceptionnel, les feux de joietraditionnels tels que les feux de la Saint-Jean, précautions à prendre lors de feuxd’artifices,…).

BRÛLAGE DE DÉCHETS

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DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINS À RISQUES INFECTIEUX

1.DÉFINITION

Les activités de soins génèrent des déchetsdont certains sont soumis à des conditionsparticulières d’élimination. C’est notammentle cas des DASRI : déchets d’Activités deSoins à Risques Infectieux. Les DASRI sontles déchets issus des activités de diagnostic,de suivi et de traitement dans les domainesde la médecine humaine et vétérinaire.

Les contraintes liées à l’élimination de cetype de déchets sont dues notamment auxrisques qu’ils peuvent présenter au momentdu ramassage ou du tri des déchets ménagers(risque de blessure, de contamination, ou risquepsycho-émotionnel) et s’appliquent auxétablissements de soins (cliniques, hôpitaux),aux établissements médico-sociaux (maisonde retraite, foyer d’accueil médicalisé,…) ainsiqu’aux professionnels libéraux (laboratoires,médecins, infirmiers, chirurgiens dentistes,…)et aux patients en automédication (personnesdiabétiques, sous dialyse,…).

2.PROBLÉMATIQUE

Selon les modalités de contrôle prévuespar l’Arrêté du 7 septembre 1999 relatif aucontrôle des filières d’élimination des déchetsd’activités de soins à risques infectieuxet assimilés et des pièces anatomiques,il n’est pas prévu que les maires exercentleur pouvoir de police sur ce domaine, saufdans le cas des communes disposant d’unservice communal d’hygiène et de santé.

Toutefois, l’article R. 2224-27 du Code Généraldes Collectivités Territoriales stipule que« Le maire porte à la connaissance des admi-nistrés les conditions dans lesquelles, il doitêtre procédé à l’élimination des déchets desménages qui ne peuvent être éliminés dansles conditions ordinaires sans créer de risquespour les personnes ou l’environnement ».

Le maire a une obligation d’information etpeut par ailleurs être confronté au problèmedes DASRI :

soit dans le cadre de l’application dela circulaire DGS-VS 3/DPPR n°2000/322du 9 juin 2000, relative à l’acceptationen déchetterie des déchets d’activitésde soins produits par les ménageset par les professionnels exerçanten libéral, qui précise que les collectivitésont la possibilité d’accepter les DASRIen déchetterie,

soit dans le cas d’une éliminationnon réglementaire des DASRI via la filièredes déchets ménagers.

La présente fiche a donc pour but de fourniraux communes des informations pratiquesrelatives à l’élimination de ce type de déchets.

3.TRI ET ÉLIMINATION

Les DASRI doivent suivre une filièred’élimination spécifique en étant séparésdes autres déchets dès la production etconditionnés dans des emballages à usageunique adaptés afin de respecter les règlesd’hygiène et de veiller à la sécurité despersonnes (patients, personnel soignant,personnels chargés de la collecte, du tri ou del’élimination des déchets) et d’éviter lesaccidents susceptibles de survenir tout aulong de la filière d’élimination.

Il convient toutefois de distinguer les déchetsà éliminer systématiquement via la filièrespécifique aux DASRI de ceux nécessitantune évaluation du professionnel de santéau cas par cas pour déterminer s’ils doiventêtre éliminés avec les déchets ménagersou avec les DASRI.

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DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINSÀ RISQUES INFECTIEUX

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DÉCHETS NÉCESSITANTUNE PRÉCAUTION MAXIMUM

Déchets piquants, coupants et tranchants.Ils représentent le risque maximum etsont obligatoirement collectés et éliminéssuivant la filière DASRI, même enl’absence de risque infectieux.

Déchets présentant un risque infectieuxavéré (prélèvements biologiques, pochesde sang, de drainage, matériel à usageunique souillé, déchets anatomiqueshumains…)

À ÉLIMINER SYSTÉMATIQUEMENTPAR LA FILIÈRE DASRI

DÉCHETS NÉCESSITANTUNE ÉVALUATION DU SOIGNANT

Déchets présentant un risque infectieuxnon avéré ou pouvant présenter un risquepsycho-émotionnel (seringue sans aiguille,abaisse-langue, cotons, compresses,pansements…).

Ces déchets sont susceptibles, selon le casd’être éliminés soit via la filière DASRI,soit avec les déchets ménagers.

L’ÉVALUATION DU RISQUE INFECTIEUX OU PSYCHO-ÉMOTIONNEL EST LAISSÉEÀ L’APPRÉCIATION DU SOIGNANT

Exemple : en application des principes ci-dessus, les couches pour enfants,les protections pour adultes incontinentset les protections féminines sont à éliminerpar la filière des déchets ménagers etassimilés sauf si un risque infectieux existe.(sous réserve que le mode de traitementdes ordures ménagères mis en placepar la collectivité locale permette la priseen charge de ces déchets).

4.FILIÈRES POUR ÉLIMINERCE TYPE DE DÉCHETS

Dans le département du Bas-Rhin, les déchetsd’activités de soins produits sont incinéréspar la société TREDI, sise 74 quai Jacoutot67000 Strasbourg

Pour acheminer leurs DASRI vers l’usined’incinération, les producteurs peuvent :

soit apporter les DASRI qu’ils produisentà un point de regroupement (borneautomatisée, déchetterie, laboratoire,hôpital, acceptant d’accueillir les DASRId’autres producteurs,…),

soit faire appel à un prestataire de collecte.

Les différents prestataires de collecteet de regroupement, ainsi que les différentesassociations intervenant auprès des profes-sionnels et des patients dans le Bas-Rhin,sont en ligne sur le site Internet de la DDASShttp://www.alsace.sante.gouv.fr Section DDASS du Bas-Rhin, rubrique SantéEnvironnement, sous rubrique Déchets –Déchets d’activités de soins.

Page 54: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

5.TRAÇABILITÉ

La traçabilité est un élément importantqui doit être assuré tout au long de la filièred’élimination des déchets de soins ;elle permet notamment d’attester de la bonneélimination des DASRI et d’une implicationeffective de la profession médicale dansune démarche qualité.

Les procédures prévues par la réglementationen matière de traçabilité sont les suivantes :

établir une convention avec le prestatairequi prend en charge les déchets,

établir pour chaque dépôt ou collecteun bon de prise en charge ou un bordereauCerfa,

obtenir une attestation de destructionpar le prestataire

annuelle pour une production inférieureà 5 kg/mois

mensuelle pour une productionsupérieure à 5 kg/mois.

CES DEUX DERNIERSDOCUMENTS SONT À CONSERVER 3 ANS

RÉFÉRENCES RÉGLEMENTAIRES

Code de l’Environnement articles L. 541-1et suivants (anciennement loi 75-633du 15 juillet 1975 relative à l’éliminationdes déchets).

Code de la Santé Publique articlesR. 1335-1 et suivants (anciennementdécret 97-1048 du 6 novembre 1997 relatifà l’élimination des DASRI).

Décret 2002-540 du 18 avril 2002 relatifà la classification des déchets.

Arrêté du 7 septembre 1999 relatif auxmodalités d’entreposage des déchetsd’activités de soins à risques infectieuxet assimilés et des pièces anatomiques.

Arrêté du 7 septembre 1999 relatifau contrôle des filières d’éliminationdes déchets d’activités de soins à risquesinfectieux et assimilés et des piècesanatomiques.

Arrêté du 24 novembre 2003 relatifaux emballages des déchets d’activitésde soins à risques infectieux et assimiléset des pièces anatomiques d’originehumaine.

Circulaire DGS-VS 3/DPPR n°2000/322du 9 juin 2000, relative à l’acceptationen déchetterie des déchets d’activitésde soins produits par les ménages etpar les professionnels exerçant en libéral.

Ces textes, ainsi que d’autres informationsrelatives aux DASRI, sont disponiblessur le site Internet de la DDASShttp://www.alsace.sante.gouv.frSection DDASS du Bas-Rhin, rubrique SantéEnvironnement, sous rubrique Déchets –Déchets d’activités de soins.

DÉCHETS D’ACTIVITÉS DE SOINSÀ RISQUES INFECTIEUX

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ÉLEVAGES

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CONCERNANT LES ACTIVITÉSD’ÉLEVAGE, TROIS CAS DE FIGURESONT À DISTINGUER

cas où l’activité concernée relève dela législation des Installations Classéesau titre de la Protection de l’Environnement,

cas d’une installation agricole relevant duRèglement Sanitaire Départemental (RSD),

cas d’un élevage de type familial(ces élevages sont également soumisà certaines dispositions du RSD).

1.L’ACTIVITÉ CONCERNÉERELÈVE DE LA LÉGISLATIONDES INSTALLATIONS CLASSÉESAU TITRE DE LA PROTECTIONDE L’ENVIRONNEMENT (ICPE)

Les installations classées pour la protectionde l’environnement (ICPE) bénéficientd’une législation qui leur est propre, et sontsoumises soit à déclaration, soit à autorisation.Dans les deux cas, leurs activités sontréglementées par arrêté préfectoral :

en régime d’autorisation, l’arrêtépréfectoral porte sur l’ensemble du site,

en cas d’activité soumise à déclaration,les prescriptions de l’arrêté préfectoralportent spécifiquement sur la ou lesactivités soumises à déclaration au titredes ICPE.

NOS SERVICES SONT DESTINATAIRES D’UN NOMBRE IMPORTANT DE PLAINTESRELATIVES AUX NUISANCES LIÉES À DES ACTIVITÉS D’ÉLEVAGE ET NOTAMMENTÀ LA PRÉSENCE DE FUMIER À PROXIMITÉ D’HABITATION DE TIERS.ELLES CONCERNENT ESSENTIELLEMENT DES NUISANCES OLFACTIVESET LA PROLIFÉRATION D’INSECTES.

Les arrêtés préfectoraux d’autorisationet les récépissés de déclaration sont envoyéssystématiquement pour ampliation aux mairesconcernés.

L’inspection des installations classées estassurée par la Direction Départementaledes Services Vétérinaires (ou DDSV), pour lesélevages, centres d’équarrissage, abattoirs,laiteries, industries agro-alimentaires traitantdes produits d’origine animale, ainsi que parla Direction Départementale de l’Agricultureet de la Forêt (DDAF) pour certains types dedossiers (pisciculture, élevages de sangliers…).

Lorsque les nuisances semblent liées à uneICPE soumise à autorisation, il convient alors,en fonction de l’activité concernée, d’avertirla DDSV ou la DDAF.

Dans le cas d’une ICPE soumise à déclaration,si les nuisances sont liées à l’activité déclarée,là encore, il convient de contacter le serviced’inspection des installations classées compé-tent pour l’activité concernée. Si par contre,les nuisances sont liées à autre chose quel’activité soumise à déclaration, c’est la régle-mentation générale qui s’applique. Pour cela,se référer au paragraphe suivant.

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2.L’INSTALLATION AGRICOLERELÈVE DU RÈGLEMENTSANITAIRE DÉPARTEMENTAL(RSD)

Il convient alors de se référer :

aux ARTICLES L. 1421-4 DU CODE DE LA SANTÉ PUBLIQUEet L. 2542-1 ET SUIVANTS DU CODEGÉNÉRAL DES COLLECTIVITÉSTERRITORIALES, qui chargent le Mairede faire respecter la salubrité publique,

au TITRE VIII du RSD qui fixe lesprescriptions applicables aux activitésd’élevage et autres activités agricoles,et notamment à :

L’ARTICLE 153 qui précise le contenudu dossier à constituer dans le cadrede la création, de l’extension, ou dela réaffectation de bâtiments d’élevageou d’engraissement. Ce dernier définitégalement les règles d’implantationque les bâtiments d’élevage doiventrespecter (distance par rapport aux tiers,aux zones de baignades, …), et stipuleconcernant la protection du voisinage que« la conception et le fonctionnementdes établissements d’élevage ne doivent pasconstituer une nuisance excessiveet présentant un caractère permanentpour le voisinage ».

L’ARTICLE 154 qui fixe les règles d’amé-nagement, d’entretien et de fonctionnementapplicables aux établissements d’élevage,et indique, entre autre que « toutes lesparties des établissements et des installationssont maintenues en bon état de propretéet d’entretien. Des précautions sont prises,pour assurer l’hygiène générale des locauxet en particulier éviter la pullulation desmouches et autres insectes, ainsi que cellesdes rongeurs ».

L’ARTICLE 155 relatif à l’évacuation etau stockage des fumiers et autres déjectionssolides. Ce dernier instaure essentiellementdes règles de distances qui sont notammentde 5 mètres par rapport aux habitationsde tiers et de tout établissement recevantdu public. Quant à l’aménagement,L’ARTICLE 155.2 précise que « les fumierssont déposés sur aire étanche, munie aumoins d’un point bas, où sont collectés lesliquides d’égouttage et les eaux pluviales quidoivent être dirigés, à l’aide de canalisationsétanches et régulièrement entretenues, versdes installations de stockage étanches ou detraitement des effluents de l’élevage. (…) Lasuperficie de l’aire de stockage sera fonctionde la plus longue période pouvant séparerdeux évacuations successives des déjectionssolides. Des mesures appropriées sontprises pour empêcher la pullulation desinsectes. S’il est reconnu nuisible à la santépublique, le dépôt, qu’elle qu’en soitl’importance, sera remis en état, reconstruitou supprimé ».

L’ARTICLE 158 relatif aux dépôts de matièrefermentescibles destinées à la fertilisationdes sols. Il établit notamment, en fonctiondu volume et de la nature des matièresstockées, des règles de distancesà respecter par rapport aux immeublesoccupés par des tiers.

à L’ARTICLE L. 111-3 DU CODERURAL qui établit un principe deréciprocité, selon lequel si un élevagedoit respecter une distance par rapportaux tiers, la même exigence d’éloignementdoit être imposée à toute nouvelleconstruction à usage non agricolenécessitant un permis de construire.

ÉLEVAGES

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DISTANCE

IDENTIFICATION DISPOSITIONS GÉNÉRALES BÂTIM

ENTS

OCCUPÉS

PAR DES T

IERS

PUITS P

RIVÉ,

SOURCE

BAIGNADE

ZONEAQUACOLE

Élevage soumis au Titre VIII du RSD

Veaux – bovins (- de 50)

Vaches laitières – mixtes (- de 50)

Vaches nourrices (- de 100)

Volailles (- de 5 000 anx-éq)

Porcs sur litière paillée (+ de 30 kg) (- de 50)

Porcs à l’engraissement (de 10 à 50)

Porcs à l’engraissement (- de 10)

Porcherie d’élevage (maternité) (- de 50)

Porcs à lisier

Lapins (+ de 1 mois) (- de 2 000)

Chiens sevrés (- de 10)

Ovins

Compétence du maire

Respect du Titre VIIIdu RSD réglementantles activités agricoleset d’élevage

+

Dossier de déclarationà transmettreen 4 exemplairesà la mairie pour toutecréation, extension,ou réaffectation debâtiments d’élevageou d’engraissement

25 m

25 m

25 m

0 m

50 m

35 m

35 m

100 m

0 m

100 m

25 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

35 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

200 m

Élevage de type familiaux soumisau titre II et III du RSD

Compétence du maire :respect des Art. 26 et 122du RSD ainsi que desprescriptions du Titre VIIIrelatives aux règles d’entre-tien et de fonctionnement

Nondéfini

Nondéfini

Nondéfini

Nondéfini

Élevage soumis à la législationdes Installations Classées pourla Protection de l’Environnement (déclaration ou Autorisation)

Réglementation ICPE

DDSV/DDAF selon le type d’élevage

100 m 35 m 200 m 500 m

RÈGLES D’IMPLANTATION DES BÂTIMENTS D’ÉLEVAGE ET ANNEXES

Par ailleurs, sans préjudice des dispositionsrelatives à la Police des Eaux, l’implantationdes activités d’élevage devra satisfaire auxprescriptions générales ou particulièresrelatives aux périmètres de protectiondes sources, puits, captages ou prise d’eau.

Elle est, en outre, interdite :

à moins de 100 m des points de captaged’eau destinés à l’adduction publiqueen eau potable,

à l’intérieur des périmètres de protectionrapprochée des captages d’eau destinésà l’adduction publique en eau potableayant fait l’objet d’une déclaration d’utilitépublique.

Page 58: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

ÉLEVAGES

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DISTANCE

IDENTIFICATION

BÂTIMENTS

OCCUPÉS

PAR DES T

IERS

PUITS P

RIVÉ,

SOURCE

BAIGNADE

ZONEAQUACOLE

Stockage de fumiers et autres déjections solides

Stockage des purins, lisiers, jus d’ensilage et eaux de lavagedes logements d’animaux et de leurs annexes

Compost et assimilés (supérieur à 5 m3)

Épandage (sauf résidus verts et jus d’ensillage)

5 m*

5 m*

200 m

100 m

35 m

35 m

35 m

35 m

CAPTAGE

AEP

100 m

100 m

100 m

100 m

35 m

35 m

200 m

100 m

35 m

35 m

200 m

100 m

RÈGLES D’IMPLANTATION LIÉES À D’AUTRES ACTIVITÉS AGRICOLES SOUMISES AU RSD

Par ailleurs, sans préjudice des dispositionsrelatives à la Police des Eaux, l’implantationdes activités d’élevage devra satisfaire auxprescriptions générales ou particulièresrelatives aux périmètres de protectiondes sources, puits, captages ou prise d’eau.

Elle est, en outre, interdite :

à moins de 100 m des points de captaged’eau destinée à l’adduction publiqueen eau potable,

à l’intérieur des périmètres de protectionrapprochés des captages d’eau destinésà l’adduction publique en eau potableayant fait l’objet d’une déclaration d’utilitépublique.

* sauf magasins d’alimentation : 35 m

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3.L’ÉLEVAGE DE TYPE FAMILIAL

CES ÉLEVAGES SONT ÉGALEMENTSOUMIS À CERTAINES DISPOSITIONSRÉGLEMENTAIRES FIGURANTDANS LE RSD

CES DERNIÈRES S’APPLIQUENTAUX PETITS ÉLEVAGES RÉALISÉSDANS LE CADRE FAMILIAL ET DANSUN BUT NON COMMERCIAL

La réglementation ne précisant pas, pour cetype d’élevage, le nombre maximal d’animauxautorisés, la définition du cadre familialest laissée à l’appréciation du maire(exemples : moins de 50 volailles ou pigeons,moins de deux chevaux…).

Dans le cadre de la gestion d’une plaintepour trouble anormal de voisinage liéà un élevage de type familial, le maire peuts’appuyer sur LL’’AARRTTIICCLLEE 2266 du RSD relatifà la présence d’animaux dans les habitations,leurs dépendances, leurs abords etles locaux communs « …sans préjudicedes dispositions réglementaires les concernant,les installations renfermant des animaux vivantsnotamment les poulaillers, clapiers et pigeon-niers doivent être maintenus constammenten bon état de propreté et d’entretien. Ils sontdésinfectés et désinsectisés aussi souventqu’il est nécessaire ».

Il précise également que « les fumiers doiventêtre évacués en tant que de besoin pour ne pasincommoder le voisinage ».

De plus, les élevages familiaux doiventégalement respecter les règles d’entretienet de fonctionnement prévues par le RSD(notamment LES ARTICLES 154 ET 155).

On notera également L’ARTICLE 122qui indique que « les propriétaires de cesanimaux sont tenus d’empêcher qu’ils ne soientà l’origine de transmission de germespathogènes ou de nuisances pour l’homme ».

La constatation de la gêne se fait par le Maireou ses services, de la même manièrequ’indiqué plus haut, en vertu du Codede la Santé Publique et du Code Généraldes Collectivités Territoriales.

ÉLEVAGES

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NUISANCES OLFACTIVES

Le Code de l’Environnement, dans sonARTICLE L. 220-2, définit la notion de pollutionatmosphérique « constitue une pollutionatmosphérique au sens du présent titrel’introduction par l’homme, directement ouindirectement, dans l’atmosphère et les espacesclos, de substances ayant des conséquencespréjudiciables de nature à mettre en dangerla santé humaine, à nuire aux ressourcesbiologiques et aux écosystèmes, à influersur les changements climatiques, à détériorerles biens matériels, à provoquer des nuisancesolfactives excessives » et introduit dans sonARTICLE L. 220-1, la notion de lutte contrece type de pollution « l’État et ses établis-sements publics, les collectivités territorialeset leurs établissements publics ainsi queles personnes privées concourent, chacun dansle domaine de sa compétence et dans les limitesde sa responsabilité, à une politique dont l’objectifest la mise en œuvre du droit reconnu à chacunà respirer un air qui ne nuise pas à sa santé.Cette action d’intérêt général consiste à prévenir,à surveiller, à réduire ou à supprimerles pollutions atmosphériques, à préserverla qualité de l’air et, à ces fins, à économiseret à utiliser rationnellement l’énergie ».

Lorsque les odeurs sont liées à des activitésindustrielles, artisanales ou agricoles,plusieurs cas peuvent se présenter. En effet,selon que les activités en question soient plusou moins dangereuses, ou plus ou moinspolluantes, il convient de distinguer lesinstallations non classées pour la protectionde l’environnement, et les installationsclassées pour la protection de l’environnement.Les textes réglementaires applicables serontdifférents suivant la catégorie concernée.

LA NOTION DE NUISANCES OLFACTIVES EST APPARUE TRÈS TÔT DANSLE DÉVELOPPEMENT DES ACTIVITÉS INDUSTRIELLES ET AGRICOLES, ET APPARAÎTAUJOURD’HUI COMME UN MOTIF RÉCURRENT DE PLAINTES POUR TROUBLEANORMAL DE VOISINAGE.

1.L’ACTIVITÉ CONCERNÉERELÈVE DE LA LÉGISLATIONDES INSTALLATIONSCLASSÉES AU TITREDE LA PROTECTION DEL’ENVIRONNEMENT (ICPE)

Les installations classées pour la protectionde l’environnement bénéficient d’une législationqui leur est propre, et sont soumises soit àdéclaration, soit à autorisation. Dans les deuxcas, leurs activités sont réglementées pararrêté préfectoral :

en régime d’autorisation, l’arrêtépréfectoral est spécifique au site,

en cas d’activité soumise à déclaration,l’arrêté préfectoral est spécifique à toutesles installations du même type dudépartement.

Les arrêtés préfectoraux d’autorisationet les récépissés de déclaration sont envoyéssystématiquement pour ampliation auxmaires concernés.

L’inspection des installations classéesest organisée et coordonnée par la DRIRE(Direction Régionale de l’Industrie, de laRecherche et de l’Environnement), sousl’autorité des préfets de départements, etelle est assurée non seulement par la DRIRE,mais aussi par la Direction Départementaledes Services Vétérinaires (ou DDSV), pourles élevages, les centres d’équarrissage,abattoirs, laiteries, industries agro-alimentairestraitant des produits d’origine animale,

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ainsi que par la Direction Départementalede l’Agriculture et de la Forêt (DDAF) pourcertains types de dossiers (résorption desdécharges brutes communales, pisciculture,élevages de sangliers…).

Lorsque les nuisances semblent liées à uneICPE soumise à autorisation, il convient alors,en fonction de l’activité concernée, d’avertirla DRIRE, la DDSV, ou encore la DDAF.Le traitement envisagé et les objectifs sontdéterminés en fonction de l’usage du terrain.

Dans le cas d’une ICPE soumise à déclaration,si les nuisances sont dues ou liées à l’activitédéclarée, là encore, il convient de contacter leservice d’inspection des installations classéescompétent pour l’activité concernée.Si par contre, les nuisances sont dues ou liées à autre chose que l’activité soumiseà déclaration, c’est la réglementationgénérale qui s’applique. Pour cela, se référerau paragraphe suivant.

2.LES INSTALLATIONS SONT NON CLASSÉES

Les installations non classées ne sont passoumises à la législation ICPE mais aurèglement sanitaire départemental (appliquépar les maires). Dans le cadre de la gestiond’une plainte pour trouble anormalde voisinage lié à des nuisances olfactives,le maire peut s’appuyer sur les articlessuivants du Règlement SanitaireDépartemental :

L’ARTICLE 63.1 définit les locaux à pollutionspécifique comme « locaux où existentdes émissions de produits nocifs ou gênantsautres que ceux liés à la seule présencehumaine ».

Il indique également que « les prises d’airneuf et les ouvrants doivent être placés enprincipe à, au moins 8 mètres de toutesource éventuelle de pollution, notammentvéhicules, débouchés de conduits de fumée,sortie d’air extrait, ou avec des aménage-ments tels qu’une reprise d’un air polluéne soit pas possible » et que « L’air extraitdes locaux doit être rejeté à au moins8 mètres de toute fenêtre ou de toute prised’air neuf sauf aménagements tels qu’unereprise d’air pollué ne soit pas possible.L’air extrait des locaux à pollution spécifiquedoit en outre être rejeté sans recyclage ».

L’ARTICLE 64.2 mentionne que les polluantsémis dans les cuisines, ainsi que lespolluants nocifs ou dangereux doiventimpérativement être captés au voisinagede leur émission.

L’ARTICLE 96 impose aux travaux de pleinair de s’effectuer de manière à ne pasdisperser de poussières dans l’air,ni porter atteinte à la santé ou causerune gêne pour le voisinage.

L’ARTICLE 130.3 relatif à l’aération età la ventilation des cuisines, des atelierset laboratoires de préparation des alimentsstipule que « l’aération et la ventilationdoivent être assurées en permanenceet permettre l’évacuation rapide des buéeset vapeurs de cuisson. Si ces locaux sontsitués en sous-sol, la ventilation doit êtremécanique et l’air introduit dans le local doitfaire l’objet d’une filtration préalable dansles conditions définies à l’article 64. Les fourneaux et chaudières dégageantdes émanations et des buées doivent êtrepourvus de hottes débordantes assurantun captage total ; ces hottes sont desserviespar un conduit de ventilation unique desection suffisante, indépendant des conduitsde fumée desservant les foyers des appareils.Toutes dispositions sont prises pour quece conduit assure un tirage satisfaisantet une évacuation vers l’extérieur des odeurset buées sans être une cause d’insalubritéou de gêne pour le voisinage ».

NUISANCES OLFACTIVES

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Le TITRE VIII qui fixe les prescriptionsapplicables aux activités d’élevage etautres activités agricoles (voir égalementla fiche « Élevages »).

En cas de non respect des règles fixéespar le RSD et si la conciliation avec lecontrevenant n’a pas pu aboutir, le mairedoit alors engager une procédure de miseen demeure du responsable du désordre.

En application de son pouvoir de policegénéral, le maire doit alors mettreen demeure le responsable du désordre,de prendre les mesures nécessairespour mettre un terme aux désordres ounuisances olfactives générant un troubleanormal de voisinage, qui ont pu êtreconstatées soit par lui-même, soit parun agent communal.

À titre d’exemple de mise en demeure,le maire peut ordonner au contrevenantou au propriétaire responsable :

la mise en place d’un systèmede captation des rejets,

la rénovation ou l’entretien dece système si celui-ci existe déjà,

le déplacement ou la surélévation d’unecheminée ou d’une sortie de systèmed’extraction,…

La mise en demeure doit, en fonctionde la gravité des nuisances, fixer un délaide réalisation des travaux. Si cettedémarche reste sans effet, un ProcèsVerbal de constatation pourra être dresséet transmis à Monsieur le Procureurde la république.

3.JURISPRUDENCE EN MATIÈREDE NUISANCES OLFACTIVESSUITE À DES PLAINTESPOUR TROUBLES ANORMAUXDE VOISINAGE

Extraits de la revue ENVIRONNEMENT& TECHNIQUE n°143-Info-Déchets-Courants(janvier-février 1995).

ÉMISSIONS DE FUMÉESNON TOXIQUES MAIS ÉPAISSESET MALODORANTESSuite à une plainte déposée auprès duProcureur de la République par le mairede Petite Couronne pour « odeurs nausé-abondes et persistantes » ayant fortementtroublé la population, le tribunal de policea estimé qu’en l’espèce, il n’était pasnécessaire que les gaz rejetés dans l’atmo-sphère soient à la fois odorants et toxiquesou corrosifs pour qu’un des élémentsmatériels de l’infraction soit caractérisé et qu’« une forte odeur, même si elle n’entraînepas directement de troubles de santé perturbetrès désagréablement les conditions de vie duvoisinage concerné » (cf. Tribunal de police deRouen, 2 avril 1987).

NOTION DE « PRÉJUDICEOLFACTIF »85 plaignants, demandant réparationdu préjudice subi du fait de mauvaises odeursdégagées par les activités d’une installationde fabrication de compost, se sont vusaccorder gain de cause. En effet, selonles juges, la société mise en cause « doitréparation du “préjudice olfactif” strictementpersonnel subi par chacune des personnesconcernées par les nuisances ».

NUISANCES OLFACTIVES

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De plus, selon la décision de la cour d’appel,les montants alloués par les premiers jugeslors du jugement du TGI de Blois rendule 6 décembre 1984, ne présentent pas decaractère excessif vu l’ampleur du troubleet sa durée dans le temps (CA d’Orléans,13 octobre 1987, la C.U.M.A. de la Foic/Besson et autres).

RÔLE DU PRÉFET, DES COMMUNESET STATUT D’ICPE (Affaire Renaux)Dans cette affaire, des riverains ont attaquéun atelier de peinture à cause des nuisancesolfactives provoquées par celui-ci.

L’installation en cause n’entre pas sousla rubrique 2940 des ICPE car les quantitésde produits utilisés sont trop faibles (rapportinspecteur ICPE). Le préfet du Val d’Oise décidepar arrêté du 15 novembre 1999 d’imposerdes prescriptions techniques au propriétaire(notamment traitement de l’air par charbonactif), en considérant L’ARTICLE L. 514-4du Code de l’Environnement « lorsquel’exploitation d’une installation non comprisedans la nomenclature des installations classéesprésente des dangers ou des inconvénientsgraves pour les intérêts mentionnés à l’articleL. 511-1, le préfet, après avis – sauf casd’urgence – du maire et de la commissiondépartementale consultative compétente, metl’exploitant en demeure de prendre les mesuresnécessaires pour faire disparaître les dangersou les inconvénients dûment constatés ».

Suite aux expertises réalisées dans le cadrede cette affaire, il a été montré que« les produits rejetés […] sont en quantitétellement minime qu’ils ne sont pas susceptiblesde porter atteinte à la santé des riverains ».Le tribunal de Cergy-Pontoise a donc annulél’arrêté du préfet, en considérant que laréglementation ICPE ne pouvait s’appliquerà l’installation de peinture artisanale. Cetteexpertise n’a pas mis en évidence un polluantparticulier, mais des soupçons sont apparusvis-à-vis des durcisseurs.

Dans la même affaire, en 1997, le mairede la commune où se trouve le garage avaitordonné la fermeture de l’installation. La couradministrative d’appel de Paris a décidéque le maire ne pouvait ordonner une tellefermeture, car l’établissement ne présentepas de danger grave et imminent. Cetteaffaire montre donc que tant qu’il n’a pas étéfait preuve d’un danger grave et imminent :

ni le maire ni le préfet ne sont compétentspour fermer ou imposer des prescriptionsà une installation de peinture artisanale,

les cabines de peinture non classéesne peuvent être considérées comme ICPEau regard de L’ARTICLE L. 514-4 du Codede l’Environnement.

NUISANCES OLFACTIVES

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DÉVERSEMENTS DÉLICTUEUX

DEUX TYPES DE POLLUTIONSONT AINSI DÉFINIS

la pollution accidentelle due à un,ou des déversements,

la pollution chronique due aux activitésexercées sur le site.

Qu’il s’agisse d’une pollution suspectéeou avérée, il appartient en tout état de causeau propriétaire du terrain, ou maître d’ouvraged’envisager un diagnostic environnementalcar, détenteur du bien, il est considérécomme responsable de la pollution et de sesimpacts. Il est également tenu, au titre du codede l’environnement, d’avertir immédiatementle maire et le préfet intéressés, de toutepollution susceptible d’avoir un impact surles eaux souterraines ou superficielles.

1.L’ACTIVITÉ CONCERNÉERELÈVE DE LA LÉGISLATIONDES INSTALLATIONSCLASSÉES AU TITREDE LA PROTECTION DEL’ENVIRONNEMENT (ICPE)

Les installations classées pour la protectionde l’environnement bénéficient d’une législationqui leur est propre, et sont soumises soità déclaration, soit à autorisation. Dans lesdeux cas, leurs activités sont réglementéespar arrêté préfectoral :

en régime d’autorisation, l’arrêtépréfectoral est spécifique au site,

en cas d’activité soumise à déclaration,l’arrêté préfectoral est spécifique à toutesles installations du même type dudépartement.

LES POLLUTIONS DE SOLS PROVIENNENT LE PLUS SOUVENT DE DÉVERSEMENTSDE LIQUIDES ACCIDENTELS, DE DÉPÔTS NON CONTRÔLÉS DE PRODUITSDANGEREUX OU D’ACTIVITÉS POLLUANTES EXERCÉES SUR LE SITE.

Les arrêtés préfectoraux d’autorisationet les récépissés de déclaration sont envoyéssystématiquement pour ampliation auxmaires concernés.

L’inspection des installations classéesest organisée et coordonnée par la DRIRE(Direction Régionale de l’Industrie, dela Recherche et de l’Environnement),sous l’autorité des préfets de départements,et elle est assurée non seulement par la DRIRE,mais aussi par la Direction Départementaledes Services Vétérinaires (ou DDSV), pourles élevages, les centres d’équarrissage,abattoirs, laiteries, industries agro-alimentairestraitant des produits d’origine animale,ainsi que par la Direction Départementalede l’Agriculture et de la Forêt (DDAF) pourcertains types de dossiers (résorption desdécharges brutes communales, pisciculture,élevages de sangliers…).

Lorsqu’une pollution suspectée ou avéréesemble liée à une ICPE soumise à autorisation,il convient alors, en fonction de l’activitéconcernée, d’avertir la DRIRE, la DDSV, ouencore la DDAF. Ces services pourront le caséchéant imposer une expertise. L’expertiseprescrite au responsable des installations doitnotamment tendre à identifier l’origine de lapollution, son étendue, ses conséquencespotentielles (captages d’eau, cultures,…) et lesmesures conservatoires à mettre en œuvre.Le traitement envisagé et les objectifs sontdéterminés en fonction de l’usage du terrain.

Dans le cas d’une ICPE soumise à déclaration,si la pollution est liée à l’activité déclarée,là encore, il convient de contacter le serviced’inspection des installations classéescompétent pour l’activité concernée. Si parcontre, la pollution est due ou liée à autre choseque l’activité soumise à déclaration, c’est laréglementation générale qui s’applique. Pourcela, se référer au paragraphe suivant.

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2.L’ACTIVITÉ CONCERNÉENE RELÈVE PASDE LA LÉGISLATION ICPE

Les dispositions de L’ARTICLE L. 1421.4du Code le la Santé Publique et desARTICLES L. 2542.1 et suivants du CodeGénéral des Collectivités Territoriales chargentle maire d’assurer le bon ordre, la sûreté et lasalubrité publique au sein de votre commune,et lui permettent :

de faire constater l’état visuel des terrainsconcernés par les agents de la policemunicipale,

d’intervenir directement auprès dupropriétaire du terrain pour lui signifiersa responsabilité et lui demander deprendre toutes mesures visant à assainirla situation et à prévenir une pollution plusgrave et ses conséquences éventuelles(notamment sur l’eau),

si nécessaire, de saisir les propriétairesdes sites par courrier recommandéavec accusé de réception sur la base del’article 90 du Règlement SanitaireDépartemental « Déversements ou dépôtsde matières usées ou dangereuses engénéral – Il est interdit – de déverser dansla mer, les cours d’eau, lacs, étangs, canaux,sur leurs rives et dans les nappes alluviales,toutes matières usées, tous résidusfermentescibles d’origine végétale ou animale,toutes substances solides ou liquides toxiquesou inflammables, susceptibles de constituerun danger ou une cause d’insalubrité,de communiquer à l’eau un mauvais goûtou une mauvaise odeur, de provoquerun incendie ou une explosion… »,en leur suggérant, voire en leur demandantpar un arrêté municipal sur la base del’article 90 du RSD et de l’article L. 2542.1du CGCT, la réalisation d’une expertise.

3.CAS DE POLLUTION DE L’EAU

En cas de pollution de l’eau ou de risquede pollution de l’eau (superficielle, nappesouterraine…), qui serait mise en évidencesoit par expertise, soit par constatation directe(poissons morts, nappe d’hydrocarburesflottante,…) vous pourrez vous adresserà la Direction Départementale de l’Agricultureet la Forêt – Service Police de l’Eau – pourvous assister sur la base de l’article L. 211-5du Code de l’Environnement « Le préfetet le maire intéressés doivent être informés,dans les meilleurs délais par toute personne quien a connaissance, de tout incident ou accidentprésentant un danger pour la sécurité civile,la qualité, la circulation ou la conservationdes eaux. La personne à l’origine de l’incidentou de l’accident et l’exploitant ou, s’il n’existepas d’exploitant, le propriétaire sont tenus,dès qu’ils en ont connaissance, de prendreou faire prendre toutes les mesures possiblespour mettre fin à la cause de danger ou d’atteinteau milieu aquatique, évaluer les conséquencesde l’incident ou de l’accident et y remédier.Le préfet peut prescrire aux personnesmentionnées ci-dessus les mesures à prendrepour mettre fin au dommage constaté ouen circonscrire la gravité et, notamment,les analyses à effectuer ». Le service de policede l’eau vous orientera alors selon le typede pollution vers les personnes compétentessur ce domaine (Pollution des eaux super-ficielles : DDAF ou service de la navigation.Pollution située hors périmètre de protectionde captage public d’alimentation en eaupotable : la DDAF. Pollution située enpérimètre de protection de captage publicd’alimentation en eau potable : la DDASS)

DÉVERSEMENTS DÉLICTUEUX

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COURRIERS TYPEN°1 MODÈLE DE LETTRE EN RÉPONSE AU PLAIGNANT LORSQUE SA PLAINTE NE RELÈVE PAS DE LA COMPÉTENCE DU MAIRE

N°2 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉE AU PLAIGNANT POUR L’INFORMER DE L’ACTION MENÉE AUPRÈS DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

N°3 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉE À L’AUTEUR DE LA NUISANCE

N°4 EXEMPLE DE MISE EN DEMEURE DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

N°5 INFORMATION DU PLAIGNANT DE LA MISE EN DEMEURE ENGAGÉE AUPRÈS DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

N°6 MODÈLE DE PROCÈS VERBAL DE CONTRAVENTION

N°7 MODÈLE DE TRANSMISSION DE PV AU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE

N°8 INFORMATION DU CONTREVENANT SUR LA PROCÉDURE PÉNALE MISE EN ŒUVRE

N°9 INFORMATION DU PLAIGNANT SUR LA PROCÉDURE PÉNALE MISE EN ŒUVRE

SOMMAIRE

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Page 67: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

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N°1 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉE AU PLAIGNANT

RÉPONSE DU MAIRE À UNE PLAINTE HORS DE SON CHAMP DE COMPÉTENCE

Madame, Monsieur,

Vous avez attiré mon attention au sujet de. . . . . . . . . . . . . .(à compléter selon le thème concerné).

J’ai l’honneur de vous informer que cette situation ne relève pas de ma compétence au titre des dispositions du Code général des collectivitésterritoriales et du Règlement sanitaire départemental.

Je vous invite à vous orienter vers. . . . . . . . . . . . . .(à compléter selon la nature du litige et les résultats de l’enquête éventuelle)

le SERVICE ADMINISTRATIF compétent (joindre les coordonnées) exemple : préfecture, DDSV, DRIRE, DGCCRF,…

le CONCILIATEUR de justice du canton nommé par la cour d’appel qui a pour mission de faciliter, en dehors de toute procédure, le règlementamiable de ces différends (voir liste des conciliateurs fiche 5 chapitre habitat).

la COMMISSION DÉPARTEMENTALE DE CONCILIATION pour ce qui concerne les litiges de nature individuelle portant sur les sujets relatifs au logement :charges locatives, état des lieux, réparations locatives, décence...- Direction départementale de l’Équipement, Commission de conciliation BP 81005/F-67070 Strasbourg Cedex,

une PROCÉDURE CIVILE pour faire valoir vos droits en cas de nuisance malgré le respect de la réglementation.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

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N°2 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEAU PLAIGNANT

INFORMATION SUR L’ACTION MENÉE AUPRÈS DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

Madame, Monsieur,

Vous avez attiré mon attention au sujet de. . . . . . . . . . . . . .(à compléter selon le thème concerné)

Exemples :

BRUIT – des nuisances sonores occasionnées par. . . . . . . . . . . . . .(nom de l’auteur de la nuisance)

ÉLEVAGES NE RELEVANT PAS DE LA LÉGISLATION DES INSTALLATIONSCLASSÉES – des nuisances occasionnées par les installations d’élevage/de stockage de fumier de. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’auteur de la nuisance)

DÉCHARGES SAUVAGES – du stockage de déchets /du brûlage à l’air libred’ordures ménagères sur le terrain situé. . . . . . . . . . . . . . à. . . . . . . . . . . . . . , appartenant à. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’auteur de la nuisance)

ENTRETIEN DES BÂTIMENTS ET DE LEURS ABORDS – du défaut d’entretien de la propriété de. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’auteur de la nuisance)

HABITAT – de l’état de salubrité du logement, situé. . . . . . . . . . . . . . (adresse),appartenant à. . . . . . . . . . . . . . (nom des propriétaires concernés)

L’enquête effectuée sur place le. . . . . . . . . . . . . . (date) par. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’agent)a permis de constater les anomalies suivantes :

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

Un accord amiable avec l’auteur de la nuisance a été conclu le. . . . . . . . . . . . . . (préciser). Monsieur. . . . . . . . . . . . . . (préciser) s’est engagé à. . . . . . . . . . . . . . (préciser conclusion de la médiation sans oublier le délai).

À défaut de respect de cet engagement dans le délai convenu, je serai amenéà mettre en demeure l’intéressé de s’y conformer, dans le cadre de mes pouvoirsde police.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés des suites réservées à cette affaire.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

Page 69: GUIDE DES COMPÉTENCES DU MAIRE EN MATIÈRE DE …

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N°3 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉE À L’AUTEUR DE LA NUISANCE

ACTANT DES CONCLUSIONS DE LA MÉDIATION

Madame, Monsieur,

Mon attention a été attirée sur. . . . . . . . . . . . . . (à compléter selon le thème concerné)

Exemples :

BRUIT – les nuisances sonores dont vous seriez à l’origine.

ÉLEVAGES NE RELEVANT PAS DE LA LÉGISLATION DES INSTALLATIONSCLASSÉES – les nuisances occasionnées par vos installations d’élevage/de stockage de fumier.

DÉCHARGES SAUVAGES – le stockage de déchets /le brûlage à l’air libre d’ordures ménagères sur le terrain situé. . . . . . . . . . . . . . (adresse)dont vous êtes le propriétaire.

ENTRETIEN DES BÂTIMENTS ET DE LEURS ABORDS – le défaut d’entretiende votre propriété.

HABITAT – l’état de salubrité du logement occupé par. . . . . . . . . . . . . .(nom des plaignants), situé. . . . . . . . . . . . . . (adresse) dont vous êtes le propriétaire.

L’enquête effectuée sur place le. . . . . . . . . . . . . . (date) par. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’agent)a permis de constater les anomalies suivantes :

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

Cette situation porte atteinte à la salubrité publique et ne respecte pas lesdispositions prévues par. . . . . . . . . . . . . . (préciser articles et textes réglementaires)Lors de notre entretien du. . . . . . . . . . . . . . (à préciser), en présence de :

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

-. . . . . . . . . . . . . . . . . .

Un accord amiable a été conclu. Vous vous êtes engagé à. . . . . . . . . . . . . .(préciser conclusion de la médiation sans oublier le délai).

À défaut de respect de cet engagement dans le délai convenu, je serais dansl’obligation d’intervenir au titre des pouvoirs de police qui me sont conféréspar l’article L. 2542-1 et suivants du Code Général des Collectivités Territorialesainsi que l’article L. 1421-4 du Code de la Santé Publique.

Comptant sur votre compréhension, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur,l’expression de mes salutations distinguées

Le Maire,

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N°4 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEÀ L’AUTEUR DE LA NUISANCE

MISE EN DEMEURE

La mise en demeure doit nécessairement mentionner :

les motifs de droit (pouvoirs du maire, articles réglementaires relatifsà l’infraction),

les motifs de fait (situation susceptible de porter atteinte à la salubrité publique),

les mesures à prendre pour faire cesser la situation (obligations de résultatset non de moyens),

un délai d’exécution,

les sanctions encourues.

Elle est notifiée au responsable en recommandé avec avis de réception, sous formesoit de lettre soit d’arrêté municipal.

A.SOUS FORME DE LETTRE

Madame, Monsieur,

Par courrier du. . . . . . . . . . . . . . (date), j’ai attiré votre attention au sujet de. . . . . . . . . . . . . .(voir modèle de lettre de transmission n°2).

À ce jour, vos engagements n’ont pas été respectés alors que cette situation porteatteinte à la salubrité publique (ou préciser).

Elle constitue par ailleurs une infraction aux dispositions prévuespar. . . . . . . . . . . . . . (citer les articles et le texte réglementaire correspondant -par exemple : article 40 de l’arrêté préfectoral du 26 mars 1980 modifié portantrèglement sanitaire pour le département du Bas-Rhin et joindre une copie de l’article).

Par conséquent, conformément aux pouvoirs qui me sont conférés au titrede l’article L. 2542-1 du Code général des collectivités territoriales et L. 1421-4du code de la santé Publique, je vous mets en demeure de mettre un termeà cette situation. . . . . . . . . . . . . . (fixer le délai d’exécution et les mesures que l’intéressédoit mettre en œuvre – par exemple : évacuation des déchets).

À défaut, je vous informe que vous vous exposez aux poursuites pénales prévuespar ce texte. . . . . . . . . . . . . . (préciser exemple : 3e classe des contraventions de police,correspondant à une amende dont le montant unitaire peut atteindre 450 euros),nonobstant les compétences reconnues au juge en matière d’exécution d’office.

La non exécution de ces dispositions pourra être constatée par tout officierde police judiciaire.

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La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieuxauprès de mes services, soit hiérarchique auprès de M. le préfet, dans les deux moissuivant sa notification.

Un recours contentieux peut être déposé auprès du Tribunal Administratifde Strasbourg – 31, avenue de la Paix 67000 Strasbourg, également dans le délaide deux mois à compter de sa notification, ou dans le délai de deux mois à partirde la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé, l’absencede réponse au terme de deux mois valant rejet implicite.

Comptant sur votre compréhension, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur,l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

Copie pour information à M. le Commandant de la brigade de gendarmeriede. . . . . . . . . . . . . . ou M. le Commissaire de Police (selon la zone de compétence).

B.SOUS FORME D’ARRÊTÉ MUNICIPAL

EXEMPLE D’UNE INFRACTION AU RÈGLEMENT SANITAIRE DÉPARTEMENTAL

Le Maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . (nom de la commune)

VU le Code Général des Collectivités Territoriales, et notamment ses articlesL. 2542-1 et suivants,

VU le Code de la Santé Publique, notamment son article L. 1421-4 relatif au contrôleadministratif et technique des règles d’hygiène,

VU le Code Pénal, VU . . . . . . . . . . . . . . (préciser le texte réglementaire et l’article, exemple : règlement

sanitaire départemental, code de l’environnement,…)VU la réclamation du. . . . . . . . . . . . . . (date) formulée par M.. . . . . . . . . . . . . . , VU le rapport de M.. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’agent) du. . . . . . . . . . . . . . (date),

CONSIDÉRANT le courrier du maire du. . . . . . . . . . . . . . (date) rappelant à. . . . . . . . . . . . . .(nom de l’intéressé) l’obligation de. . . . . . . . . . . . . . (mesures prescrites),non suivi d’effets,

CONSIDÉRANT qu’il appartient au maire de prendre les mesures appropriéespour préserver la propreté, la salubrité, la sûreté et la tranquillitépublique,

CONSIDÉRANT que. . . . . . . . . . . . . . (préciser) porte atteinte à la salubrité publique, CONSIDÉRANT qu’il y a lieu de prendre les mesures de police édictées

par les circonstances.

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ARRÊTÉ

ARTICLE 1ER

M.. . . . . . . . . . . . . . (nom) domicilié. . . . . . . . . . . . . . (adresse) est mis en demeure de mettreun terme à cette situation. . . . . . . . . . . . . . (prescrire les mesures que l’intéressédoit mettre en œuvre sans préciser les obligations de moyens, exemple : évacuationdes déchets).

ARTICLE 2Un délai de. . . . . . . . . . . . . . (fixer le délai d’exécution) est accordé pour l’exécutiondes mesures prescrites à la date de réception de la notification du présent arrêté.

ARTICLE 3En cas d’inobservation de ces dispositions, un procès verbal pourra être dressépar tout officier de police judiciaire selon la zone de compétence, et transmisà Monsieur le procureur de la République.

ARTICLE 4Le présent arrêté sera notifié à M.. . . . . . . . . . . . . . (nom de l’intéressé) par lettrerecommandée avec avis de réception.

ARTICLE 5Délais et voies de recours.

La présente décision peut faire l’objet d’un recours administratif, soit gracieuxauprès de mes services, soit hiérarchique auprès de M. le préfet, dans les deux moissuivant sa notification.

Un recours contentieux peut être déposé auprès du Tribunal Administratif deStrasbourg – 31, avenue de la Paix 67000 Strasbourg, également dans le délaide deux mois à compter de sa notification, ou dans le délai de deux mois à partirde la réponse de l’administration si un recours administratif a été déposé, l’absencede réponse au terme de deux mois valant rejet implicite.

ARTICLE 6M. le Maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . (nom de la commune), M. le Commandantde la brigade de gendarmerie de. . . . . . . . . . . . . . ou M. le Commissaire de Police(selon la zone de compétence), tous les officiers de police judiciaire sont chargéschacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.

Fait à. . . . . . . . . . . . . . (commune), le. . . . . . . . . . . . . . (date)

Le Maire,

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N°5 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEAU PLAIGNANT

INFORMATION DE LA MISE EN DEMEURE ENGAGÉE AUPRÈS DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

Madame, Monsieur,

Vous aviez attiré mon attention au sujet de. . . . . . . . . . . . . . (à compléter selon le thèmeconcerné).

Malgré le rappel à la réglementation effectué par mes soins, il est constaté que les nuisances persistent.

À ce jour Monsieur ou Madame. . . . . . . . . . . . . . (nom du ou des intéressés)n’a pas respecté ses engagements.

Dans ces conditions, Monsieur ou Madame. . . . . . . . . . . . . . (nom du ou des intéressés)a été mis en demeure par lettre recommandée avec avis de réceptiondu. . . . . . . . . . . . . . (date), par arrêté municipal du. . . . . . . . . . . . . . (date) de se conformeraux dispositions réglementaires dans un délai de. . . . . . . . . . . . . . (à compléter).

En cas d’inobservation, je serais conduit à dresser ou à faire dresser procès verbal.

Je ne manquerai pas de vous tenir informés des suites réservées à cette affaire.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

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N°6 MODÈLE DE PROCÈS VERBAL DE CONTRAVENTION

RÉPUBLIQUE FRANÇAISE

PROCÈS VERBAL DE CONTRAVENTION

N°. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

NATURE DE LA CONTRAVENTION :. . . . . . . . . . . . . . (indiquer le code NATINF, voir sitehttp://natinf.justice.ader.gouv.fr) exemple : 3671 pour infraction au RSD

DRESSÉ CONTRE : (renseignements à fournir sur le contrevenant)

Nom :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Prénom :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Né :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . à :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom du père :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Nom de la mère :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Profession :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Domicile :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

LIEU D’INFRACTION :. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

INFRACTIONÀ. . . . . . . . . . . . . . (citer le texte réglementaire)L’an. . . . . . . . . . . . . . (année)Le. . . . . . . . . . . . . . (jour et mois)Je soussigné maire de la commune de. . . . . . . . . . . . . . (nom de la commune)agissant en qualité d’officier de police judiciaire.

AVONS CONSTATÉ que les mesures prescrites à M.. . . . . . . . . . . . . . (nom) par miseen demeure du. . . . . . . . . . . . . . (date), visant à. . . . . . . . . . . . . . (préciser) dans un délai de(à compléter), n’ont pas été exécutées.

VU l’article L. 1312-1 du Code de la Santé Publique, VU l’article. . . . . . . . . . . . . . (citer l’article et le texte), définissant l’infraction, VU l’article 165 du Règlement Sanitaire Départemental, le décret n°2003-462 du

21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementaires des parties I, II et III du Codede la Santé Publique, notamment son article 7 ainsi rédigé « le fait de ne pasrespecter les dispositions des arrêtés pris en application des articles L. 1 ou L. 3ou L. 4 du Code de la Santé Publique dans leur rédaction antérieure au 8 janvier 1986est puni de l’amende prévue pour les contraventions de 3e classe ».

Avons rédigé le présent rapport pour être transmis à Monsieur le Procureur de la République près du Tribunal de Grande Instance de. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Fait et clos le. . . . . . . . . . . . . . (date) à. . . . . . . . . . . . . . (commune),

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DESTINATAIRES :

Procureur de la république

Préfecture ou Sous préfecture

Brigade de gendarmerie ou Commissariat de police

Contrevenant

PIÈCES JOINTES :

Lettres de réclamation des plaignants

Copie du rapport de visite

Lettres de mise en demeure avec avis de réception

Lettre au procureur retraçant les faits

Articles des textes concernés définissant l’infraction

Décret n°2003-462 du 21 mai 2003 relatif aux dispositions réglementairesdes parties I, II et III du Code de la Santé Publique.

ATTENTION : Le procès verbal doit être transmis au Procureur dans les 5 jours qui suivent la date de clôture.

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N°7 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEAU PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE

TRANSMISSION DU PROCÈS VERBAL

Commune de . . . . . . . . . . . . . .

Le Maire à M. le Procureur de la République

Tribunal de Grande Instance de . . . . . . . . . . . . . . (préciser)

. . . . . . . . . . . . . . (adresse)

OBJET : procès verbal n° . . . . . . . . . . . . . . (mentionner la référence)

Monsieur le Procureur,

J’ai l’honneur de vous faire parvenir un procès verbal dressé à l’encontre de M. . . . . . . . . . . . . . . (nom) demeurant . . . . . . . . . . . . . . (adresse) pour infractionà . . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Mes services sont intervenus le . . . . . . . . . . . . . . (date) à la demande de . . . . . . . . . . . . . .(nom du plaignant) demeurant . . . . . . . . . . . . . . (adresse).

Des anomalies relatives à . . . . . . . . . . . . . . (préciser) ont été constatées.

Par lettre recommandée ou arrêté municipal en date du . . . . . . . . . . . . . . (date), M. . . . . . . . . . . . . . . (nom), propriétaire (ou occupant) des lieux, a été mis en demeurede. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Au terme du délai prescrit, une visite effectuée le . . . . . . . . . . . . . . (préciser), a permis de constater que la situation n’est pas résolue et porte atteinteà la salubrité publique.

C’est la raison pour laquelle un procès verbal d’infraction a été rédigé.

Je vous saurais gré de bien vouloir me tenir informé de la suite réservée à cette affaire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Procureur, à l’assurance de ma considération distinguée.

Le Maire,

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N°8 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEÀ L’AUTEUR DE LA NUISANCE

INFORMATION DE LA PROCÉDURE PÉNALE MISE EN ŒUVRE

Madame, Monsieur,

Par courrier recommandé du . . . . . . . . . . . . . . (date), vous avez été destinataired’une mise en demeure vous demandant de procéder à . . . . . . . . . . . . . .(exemple : l’évacuation des déchets de votre propriété).

Le . . . . . . . . . . . . . . (date), il a été constaté que la situation n’était pas résolue et porteatteinte à la salubrité publique.

Dans ces conditions, j’ai l’honneur de vous informer qu’un procès verbal a été dresséà votre encontre pour infraction à. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Ce procès verbal, portant la référence. . . . . . . . . . . . . . , a été transmis le. . . . . . . . . . . . . . (date)à M. le Procureur de la République - Tribunal de Grande Instancede. . . . . . . . . . . . . . (préciser)

Je vous prie d’agréer, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

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INFORMATION DE LA PROCÉDURE PÉNALE MISE EN ŒUVRE À L’ENCONTRE DE L’AUTEUR DE LA NUISANCE

Madame, Monsieur,

Vous aviez attiré mon attention au sujet de. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Malgré la mise en demeure adressée à l’intéressé, il a été constaté que la situationn’était pas résolue.

Dans ces conditions, j’ai l’honneur de vous informer qu’un procès verbal a été dresséà l’encontre de M.. . . . . . . . . . . . . . (nom) pour infraction à. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Ce procès verbal, portant la référence. . . . . . . . . . . . . . a été transmis le. . . . . . . . . . . . . . (date)à M. le Procureur de la République - Tribunal de Grande Instancede. . . . . . . . . . . . . . (préciser).

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes salutations distinguées.

Le Maire,

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N°9 MODÈLE DE LETTRE DESTINÉEAU PLAIGNANT

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Direction départementale des affaires sanitaires et sociales du Bas-RhinService santé environnement

Cité Administrative Gaujot14 rue du Maréchal Juin - 67084 Strasbourg CedexTél. : 03 88 76 79 86 - Fax : 03 88 76 76 24Site : www.alsace.sante.gouv.frCourriel : [email protected]

BAS-RHIN