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GUIDE DU CYCLE DES PROJETS APPENDICE 1 2015 DU

GUIDE DU CYCLE DES PROJETS - fao.org · stratégique qui a abouti à l’élaboration du Cadre stratégique révisé, ... travers la révision du manuel du PCT, y compris l’harmonisation

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GUIDE DU CYCLE DES PROJETS

APPENDICE 1

2015

DU

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, 2015

GUIDE DU CYCLE DES PROJETS

APPENDICE 1

DU

Les appellations employées dans ce produit d’information et la présentation des données qui y figurent n’impliquent de la part de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) aucune prise de position quant au statut juridique ou au stade de développement des pays, territoires, villes ou zones ou de leurs autorités, ni quant au tracé de leurs frontières ou limites. La mention de sociétés déterminées ou de produits de fabricants, qu’ils soient ou non brevetés, n’entraîne, de la part de la FAO, aucune approbation ou recommandation desdits produits de préférence à d’autres de nature analogue qui ne sont pas cités. Les opinions exprimées dans ce produit d’information sont celles du/des auteur(s) et ne reflètent pas nécessairement les vues ou les politiques de la FAO.

© FAO, 2015

iii

SOMMAIRE

AVANT-PROPOS vii

LISTE DES ACRONYMES ix

1ÈRE PARTIE: LE PROGRAMME DE COOPÉRATION TECHNIQUE 1

Chapitre 1 – Introduction 21.1 Objectif du PCT 21.2 Gestion de la dotation budgétaire du PCT 3

Chapitre 2 – Critères du PCT 72.1 Les critères du PCT applicables à l’aide au développement et au Fonds du PCT 72.2 Les critères du PCT applicables à l’aide d’urgence du PCT 13

Chapitre 3 – Le Fonds du PCT 18

2ÈME PARTIE: LE CYCLE DES PROJETS DU PCT 21

Phase 1 – Identification 221.1 Alignement sur le Cadre stratégique 22

1.1.1 Filière de projets PCT dans les CPP 221.1.2 Soumission d’une demande d’assistance au développement au titre du PCT 231.1.3 Soumission d’une demande d’assistance d’urgence au titre du PCT 251.1.4 Ouvrir une filière de projets au titre du Fonds du PCT 261.1.5 Processus de sélection 27

1.2 Élaboration de la note conceptuelle 281.2.1 Nomination du LTO 281.2.3 Mise en place de l’Équipe spéciale de projet 291.2.4 Note conceptuelle 301.2.5 Disponibilité des fonds et changement de statut 30

Phase 2 – Formulation 322.1 Principes de base 322.2 Analyse des questions de parité hommes-femmes 332.3 Normes et politiques concernant la composition en apports 352.4 Apports autorisés dans le cadre d’un projet du Fonds du PCT 402.5 Budget 412.6 Validation après évaluation des risques environnementaux et sociaux 422.7 Validation technique 42

iv

Phase 3 – Évaluation et approbation 433.1 Le processus d’évaluation des projets de développement du PCT 43

3.1.1 Validation opérationnelle 433.1.2 Respect des critères du PCT 44

3.2 Le processus d’approbation des projets de développement du PCT 463.4 Le processus d’évaluation et d’approbation des projets du Fonds du PCT 48

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi 504.1 Lancement 504.2 Mise en œuvre 504.3 Suivi et établissement des rapports 51

4.3.1 Suivi 514.3.2 Prolongation d’un projet 524.3.3 Révision du budget 544.3.4 Révision du projet 544.3.5 Établissement des rapports 55

4.4 Projets de phase II 56

Phase 5 – Évaluation 58

Phase 6 – Clôture du projet 596.1 Clôture opérationnelle 59 6.2 Clôture financière 59

v

ANNEXES 61Annexe 1 – Critères du PCT 63Annexe 2 – Document de projet type 67Annexe 3 – Description d’une composante du fonds du PCT (ouverture) 91Annexe 4 – Description d’une composante du fonds du PCT (clôture) 97Annexe 5 – Fiche d’évaluation du projet PCT (TAS) 101Annexe 6 – Projet du PCT de phase II 107

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AVANT-PROPOS

Suite à la décentralisation du Programme de coopération technique (PCT), au processus de changement transformationnel et au processus de réflexion stratégique qui a abouti à l’élaboration du Cadre stratégique révisé, les États Membres ont demandé au Secrétariat de veiller à ce que le PCT s’adapte à ce nouveau contexte organisationnel afin de conserver son importance et sa pertinence et de permettre aux Membres de bénéficier de l’expertise technique de la FAO.

En décembre 2013, le Conseil a approuvé un document détaillé1 axé sur l’amélioration du PCT, accompagné d’un plan de mise en œuvre, visant à permettre un meilleur alignement sur le Cadre stratégique et une utilisation plus stratégique des ressources du PCT. Le document tenait compte des changements transformationnels de l’Organisation, et des orientations formulées précédemment par le Conseil. Le plan a également été examiné et approuvé par le Conseil de suivi des programmes (CPMB).

Les mesures approuvées ont abouti à la simplification des procédures du PCT à travers la révision du manuel du PCT, y compris l’harmonisation des procédures relatives au cycle des projets financés par des fonds fiduciaires et au cycle des projets du PCT. En outre le bulletin du Directeur général (DGB) 2014/532 défini les politiques, roles et responsabilités concernant la mobilisation des ressources et le cycle des projets, visant à l’amelioration de l’alignement de ces fonctions à la mise en œuvre du Cadre stratégique de la FAO et à un pouvoir accru des bureaux décentralisés. Ce manuel, qui détaille des lignes directrices spécifiques pour le PCT, fait donc partie intégrante du Guide du cycle des projets dont il constitue l’une des appendices.

Ce manuel, régissant l’utilisation des crédits du PCT. est divisé en deux parties: la première est consacrée aux spécificités du PCT (dotation budgétaire du PCT, critères du PCT et Fonds du PCT) tandis que la seconde est axée sur le cycle des projets pour les projets du PCT, et détaille les exigences spécifiques du PCT au cours des six étapes du cycle des projets de la FAO.

Lors de la réalisation de cet exercice, il a été tenu compte des caractéristiques fondamentales du PCT, en particulier le fait que les crédits du PCT sont financés par le Programme ordinaire (PO) et régis par les critères du PCT approuvés par les organes directeurs.

1 http://www.fao.org/docrep/meeting/029/mi537f.pdf2 http://intranet.fao.org/fileadmin/user_upload/FAO_Communications/dgb/dgb14_53.pdf

ix

BSR Bureau sous-régionalBPP Brève proposition de projetBR Bureau régionalCNP Coordonnateur national du projetCOS Coordonnateur d’objectif stratégiqueCPP Cadre de programmation par paysCSR Coordonnateur sous-régionalCTPD Coopération technique entre pays en développementCTPT Coopération technique entre pays en transitionDSA* Indemnité journalière de subsistanceESP Équipe spéciale de projetFPMIS* Système d’information sur la gestion du Programme de terrain de la FAOGOE* Dépenses générales de fonctionnementGRMS* Système mondial de gestion des ressourcesLOA* Lettre d’accordLTO* Fonctionnaire technique principalNC Note conceptuelleOS Objectif(s) stratégique(s)OSD* Bureau de l’appui à la décentralisationOSP* Bureau de la stratégie, de la planification et de la gestiondes ressourcesPAI Plan d’action immédiatePCT Programme de coopération techniquePDSL Pays en développement sans littoralPEID Petits États insulaires en développementPFRDV Pays à faible revenu et à déficit vivrierPMA Pays les moins avancésPO Programme ordinairePSC* Frais de gestion du projetRFAO Représentant de la FAO SAT Service d’appui technique fourni par des fonctionnaires

techniques de la FAO SDG/RR Sous-Directeur général /Représentant régionalSDG/TC Sous-Directeur général/Département de la coopération techniqueTAS* Fiche d’évaluation de projet TCE* Division des urgences et de la réhabilitationUGES UNDAF*

Unité de gestion environnementale et socialePlan cadre des Nations Unies pour l’aide au développement

* Danslalisteci-dessus,lessiglessuivisd’unastérisquecorrespondentàlaformulationanglaisedutermeconcerné,usuellementemployéedansles différentsdocumentsofficielsdel’Organisation

LISTE DES ACRONYMES

1ÈRE PARTIE:LE PROGRAMME DE COOPÉRATION TECHNIQUE

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MANUEL du PCT 2015

Chapitre 1 – Introduction

1.1 Objectif du PCT

Le PCT a été créé pour permettre à l’Organisation, en puisant dans les ressources de son PO, de mettre son savoir-faire et son expertise technique à la disposition des États membres et d’assurer la fonction que l’Acte constitutif a confiée à l’Organisation, à savoir “de fournir aux gouvernements l’assistance technique qu’ils demandent”3. Il permet la prestation d’une assistance technique axée sur la demande et vouée à répondre aux besoins prioritaires des gouvernements, à accélérer le changement, à encourager le renforcement des capacités et à aider les pays à mobiliser des ressources.

Le PCT vise à fournir aux États Membres une expertise technique dans le cadre de projets catalytiques et ciblés, durables et de brève durée. Ces projets sont conçus pour résoudre les problèmes techniques qui se posent dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, des forêts et des moyens d’existence ruraux et qui empêchent les États Membres d’exécuter, individuellement ou collectivement, leurs programmes de développement. Il est possible de recourir au PCT dans tous les domaines d’intervention qui relèvent du mandat et des compétences de la FAO et qui sont couverts par le Cadre stratégique de l’Organisation.

Au niveau des pays, l’assistance du PCT devrait contribuer à une ou plusieurs des priorités nationales telles que définies dans le Cadre de programmation par pays (CPP). Aux niveaux sous-régional, régional et interrégional l’assistance du PCT doit être conforme au Cadre stratégique, aux priorités et/ou initiatives régionales définies dans les Conférences régionales, les commissions techniques régionales, et autres processus et accords politiques régionaux pertinents.

Les projets du PCT sont répartis en deux catégories, à savoir, appui au développement (D) ou aide d’urgence et appui au relèvement rapide (E). Les critères d’admissibilité, les responsabilités du processus d’approbation et, dans certains cas, de l’exécution des projets, diffèrent selon que ceux-ci relèvent d’une catégorie ou de l’autre.

3 ConstitutiondelaFAO,articleI,paragraphe3a.

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1.2 Gestion de la dotation budgétaire du PCT

La dotation budgétaire du PCT est approuvée par la Conférence de la FAO dans le cadre du Programme de travail et budget, au titre du Programme ordinaire de l’Organisation4.

Le Directeur général de la FAO est responsable de l’utilisation des ressources du PCT devant les organes directeurs. Le Sous-Directeur général chargé du Département de la coopération technique (SDG/TC) s’est vu déléguer la responsabilité de la gestion et de la supervision institutionnelle du PCT. C’est ainsi lui qui rend compte régulièrement aux organes directeurs de l’utilisation des crédits du PCT. Par conséquent, tous les bureaux décentralisés de la FAO sont responsables devant le SDG/TC de l’ensemble des questions liées au PCT.

En novembre 2008, la Conférence de la FAO a approuvé le Plan d’action immédiate pour le renouveau de la FAO (PAI). À cette occasion, la Conférence a décidé qu’une part indicative de 82 pour cent de la dotation budgétaire du PCT serait allouée à chaque régions sous l’autorité des Sous-Directeurs généraux/Représentants régionaux SDG/TC (SDG/RR), tandis que les 15 pour cent pour les interventions d’urgence et les 3 pour cent pour les projets interrégionaux, seraient placés sous l’autorité du SDG/TC.

Bien que la responsabilité de la gestion des fonds alloués aux régions soit déléguée au SDG/RR par le SDG/TC, qui se réserve le droit de prendre des mesures correctives dans le cas où les responsabilités assignées aux niveaux décentralisés ne seraient pas remplies, y compris la redistribution d’une partie de l’allocation régionale.

La répartition des crédits du PCT alloués aux projets, approuvée par les organes directeurs est la suivante:

● 3 pour cent pour des projets interrégionaux; ● 15 pour cent pour des projets d’urgence; et ● 82 pour cent pour des projets de développement.

La répartition de la dotation budgétaire du PCT est décidée par les organes directeurs lors des discussions sur le Programme de travail et budget. La part respective de chaque région est décidée sur la base des éléments suivants:

● le nombre de pays (en particulier de pays les moins avancés) dans une région; ● la nécessité d’allouer un minimum de ressources à tous les pays remplissant

les conditions nécessaires;

4 LescréditsduPCTapprouvésparlaConférencepourl’exercicebiennal2014-15s’élèventàenviron134,7millionsd’USD,soitenviron13,4pourcentdumontantnetdesouverturesdecréditsdel’Organisation,unepartquitendverslaciblede14pourcentdescréditsnet,conformémentàlarésolution9/89delaConférence.

Chapitre 1 - Introduction

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MANUEL du PCT 2015

● l’utilisation effective de l’allocation régionale au cours des deux exercices biennaux précédents; et

● toute autre considération à la discrétion des Organes directeurs.

La répartition des allocations régionales ne devrait pas varier sensiblement au fil du temps.

Lors de l’approbation du Plan d’action immédiate pour le renouveau de la FAO, la Conférence de la FAO a décidé que la dotation budgétaire du PCT destinée aux projets nationaux, sous-régionaux et régionaux ne relevant pas de l’urgence serait, à titre indicatif, répartie comme suit entre les régions:

● Afrique: 40 pour cent ● Asie et Pacifique: 24 pour cent ● Amérique latine et Caraïbes: 18 pour cent ● Europe et Asie centrale: 10 pour cent ● Proche-Orient: 8 pour cent

Le SDG/RR alloue les ressources régionales du PCT aux projets nationaux, sous-régionaux et régionaux approuvés par les Coordonnateurs5 du PCT. Le SDG/RR gère l’allocation régionale du PCT en tenant compte des obligations institutionnelles suivantes:

● engager l’intégralité de l’allocation pendant l’exercice biennal pour lequel elle a été approuvée;

● décaisser l’intégralité de la dotation budgétaire avant la fin de l’exercice biennal suivant l’exercice pour lequel la dotation a été approuvée;

● lors de l’allocation des ressources, veiller à accorder une attention particulière aux pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), aux pays les moins avancés (PMA), aux pays en développement sans littoral (PDSL) et aux petits États insulaires en développement (PEID)6; et

● assurer la participation des Représentants de la FAO (RFAO) aux processus de priorisation et de sélection des projets régionaux et sous-régionaux au titre du PCT.

5 LesCoordonnateursduPCTsontlesresponsablesdubudgetprévisionneldesprojetsduPCT. Ilsprésidentl’équipespécialedeprojetetcoordonnenttouteslesphasesduprojetduPCT,ycomprislaformulation,l’évaluationetlamiseenœuvre.Cerôlecorrespondaurôlederesponsabledelaformulationdeprojetsdécritdansleguideducycledesprojets.

6 Pouraccéderàlalistecomplètedespaysbénéficiantd’uneattentionparticulière,veuillezconsulterlesitewebduPCT:www.fao.org/tc/tcp

5

Lorsqu’il s’acquitte des fonctions ci-dessus, le SDG/RR peut s’appuyer sur certains principes et bonnes pratiques, afin d’assurer à la fois une répartition équitable de l’allocation régionale du PCT et son utilisation intégrale:

● faire en sorte qu’une part allant jusqu’à 70 pour cent de l’allocation régionale soit engagée en faveur de projets approuvés, au cours de la première année de l’exercice biennal et suivre la situation avec les Coordonnateurs du PCT à cet égard;

● pour les pays qui ne font pas partie de la catégorie des pays bénéficiant d’une attention particulière, privilégier l’utilisation du Fonds du PCT. Dans ces pays, l’assistance fournie par le PCT devrait être limitée et se concentrer sur l’apport de compétences techniques pour le renforcement des capacités, et non sur la fourniture d’intrants physiques;

● établir des objectifs indicatifs en matière d’approbation, par pays et exercice biennal. Ces objectifs doivent reposer sur des critères transparents et objectifs et être communiqués aux Coordonnateurs du PCT comme orientations indicatives concernant la répartition des ressources. Ceci est particulièrement important pour la préparation des CPP lorsque le RFAO doit identifier les activités et les résultats auxquels le PCT peut contribuer (comme précisé dans la section 1.1 de la partie II);

● toutes les ressources du PCT allouées pour un exercice biennal donné doivent être utilisées au plus tard avant la fin de l’exercice biennal suivant. Les projets approuvés au cours d’un exercice biennal au titre de ressources non engagées de l’exercice précédent doivent donc être de courte durée; et

● encourager les Coordonnateurs du PCT à préparer et à fournir des budgets réalistes, tout en limitant autant que possible les budgets des projets, sans compromettre pour autant la qualité des produits (ou extrants du projet), afin de permettre le financement d’un nombre accru de projets.

Étant donné que le règlement financier de l’Organisation permet de continuer à engager des ressources biennales du PCT au cours de l’exercice suivant, le SDG/TC peut également décider d’autoriser les SGR/RR ayant des allocations régionales sous-engagées à conserver la totalité ou une partie de ces allocations pour des engagements lors de l’exercice biennal suivant. Le SDG/TC prendra ces décisions en consultation avec tous les SDG/RR, en tenant compte des causes du sous-engagement;

Chapitre 1 - Introduction

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MANUEL du PCT 2015

Pour ce qui concerne la gestion des crédits du PCT, les principes de décentralisation et de subsidiarité s’appliquent. Depuis 2010, les responsabilités relatives aux différentes phases du cycle des projets du PCT doivent être décentralisées au niveau le plus bas possible. À cet effet, le SDG/RR, en sa qualité de gestionnaire des crédits régionaux du PCT, fournit les ressources financières pour financer les projets de développement dans le cadre du PCT, en fonction de la disponibilité des fonds, tandis que la responsabilité concernant le contenu des projets du PCT et leur conformité aux critères du PCT incombe au Coordonnateur du PCT.

Les responsabilités et la redevabilité liées à l’approbation et la qualité des interventions d’urgence et des projets interrégionaux sont du ressort du SDG/TC. Les responsabilités et la redevabilité liées à l’approbation et à la qualité des projets du PCT ne relevant pas de l’urgence sont déléguées au niveau le plus bas possible de la structure décentralisée de la FAO. Le SDG/RR est ainsi habilité à approuver les projets régionaux, le Coordonnateur sous-régional (CSR) peut approuver les projets sous-régionaux et le Représentant de la FAO (RFAO) les projets nationaux. Dans le présent Manuel et dans le contexte du processus d’approbation des projets du PCT, le SDR/RR, le CSR et le RFAO sont désignés collectivement sous le nom de «Coordonnateur du PCT», sauf indication contraire.

Il convient cependant de noter que: i) dans les pays dotés d’un RFAO accrédité mais non résident, la responsabilité du PCT national est confiée au RFAO accrédité; ii) dans les pays n’ayant pas de RFAO accrédité, c’est le CSR qui fait office de Coordonnateur du PCT pour les projets nationaux de ces pays; iii) le SDG/RR assume la charge de Coordonnateur du PCT pour les demandes émanant de pays qui ne sont couverts ni par un RFAO ni par un CSR.

Il convient également de noter qu’un projet sous-régional est défini comme étant un projet demandé par plus d’un pays de la sous-région couverte par un Bureau sous-régional (BSR) ou par une organisation sous-régionale ou régionale avec laquelle le CSR est en liaison. Un projet régional est défini comme étant un projet demandé par des pays appartenant à au moins deux sous-régions de la même région ou par une organisation régionale avec laquelle le SDG/RR est en liaison. Un projet demandé par un groupe de pays appartenant à plus d’une région ou par une organisation intergouvernementale dont les membres proviennent de plus d’une région est considéré comme un projet interrégional.

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Chapitre 2 - Critères du PCT

Chapitre 2 – Critères du PCT

Les critères d’approbation régissant l’utilisation des ressources du PCT sont au nombre de dix et sont arrêtés par les organes directeurs de la FAO. Ces critères sont révisés par le Comité du Programme, selon les besoins, et ratifiés par le Conseil7.

Toutes les interventions qui doivent être financées par le PCT, y compris le Fonds du PCT, doivent respecter les critères du PCT afin d’être admissibles à un financement du PCT. Ces critères visent à faire en sorte que tout projet approuvé pour un financement du PCT entraîne un transfert des connaissances techniques de la FAO vers un État Membre, et offre une réponse d’urgence en période de crise. Les dix critères sont les mêmes pour les projets d’urgence et de développement ainsi que pour le Fonds du PCT, mais leur application varie en fonction du type d’intervention, comme expliqué ci-dessous.

Bien qu’une importance plus ou moins grande puisse être accordée à chaque critère, selon la nature du projet, le projet doit obligatoirement satisfaire à tous les critères, sans exception. Un tableau récapitulatif des critères du PCT pour les projets de développement et d’aide d’urgence du PCT, est reproduit à l’annexe 1.

2.1 Les critères du PCT applicables à l’aide au développement et au Fonds du PCT

Critère 1: Admissibilité des paysL’assistance technique du PCT est accessible à tous les États Membres de la FAO. Le PCT accorde toutefois une attention spéciale aux pays les plus défavorisés, en particulier les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral (PDSL), et/ou les petits États insulaires en développement (PEID). Les économies à haut revenu et les membres de l’Union Européenne ne devraient avoir accès à une assistance technique au titre du PCT que sur la base du recouvrement intégral des coûts.

Les financements du PCT devraient donner la priorité aux pays bénéficiant d’une attention spéciale: (i) les PFRDV selon la classification de la FAO; et (ii) les PMA, les PDSL, les PEID selon la classification du Bureau du Haut Représentant des Nations Unies pour les PMA, les PDSL et les PEID8.

7 Lasériedecritèreslaplusrécente,aétéapprouvéeparleConseilendécembre20138 LalistemiseàjourdespaysappartenantàchaquecatégorieestaccessiblesurlesitewebduPCT:

http://www.fao.org/TC/TCP/index_fr.asp

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MANUEL du PCT 2015

Les pays à revenu intermédiaire, selon la classification de la Banque mondiale, peuvent recevoir des financements du PCT sous la forme d’un don. Cependant, les interventions doivent se concentrer sur l’apport de compétences techniques et le renforcement des capacités pour faire face à des contraintes critiques, et non pas sur la fourniture d’intrants physiques. Les pays à revenu élevé, selon la classification de la Banque mondiale, ne peuvent accéder à un financement du PCT que sur la base d’un remboursement intégral des dépenses.

Pour les pays qui appartiennent à la fois à la catégorie des pays méritant une attention particulière et à celle des pays à revenu élevé, le Comité du Programme, a recommandé “aux organes directeurs de maintenir le statu quo et de réfléchir cependant à un moyen de décourager l’utilisation à titre intégral des projets PCT par les […] pays concernés, au profit du seul recours au Fonds du PCT9”.

Critère 2: Buts et objectifsL’assistance financée par le PCT contribue directement à au moins une résultante organisationnelle du Cadre stratégique de la FAO.

Le Cadre stratégique révisé de la FAO pour l’exercice biennal 2014-15 comprend cinq Objectifs stratégiques (OS) et un Objectif 6 sur la qualité, les connaissances et la qualité technique. Les projets du PCT devraient contribuer directement à une ou plusieurs résultantes organisationnelles.

Critère 3: Priorités nationales ou régionalesL’assistance fournie au titre du PCT devrait être gouvernée par les priorités nationales ou régionales, en lien avec les buts et objectifs définis au Critère 2 et, lorsqu’elles existent, être en harmonie avec les Cadres de programmation par pays de la FAO, et être issues des processus d’établissement des priorités du PCT au niveau des pays.

L’assistance fournie au titre du PCT devrait contribuer à une ou plusieurs priorités nationales définies dans le CPP. Pendant la phase de formulation du CPP, le RFAO mettra en évidence, selon les priorités stratégiques identifiées, les résultats et/ou activités qui pourraient être réalisés grâce à des contributions du PCT. Cela permettra d’établir une filière indicative de projets PCT qui sera ajoutée en annexe du document du CPP et incluse dans son plan de mobilisation des ressources10.

9 RapportdelacenthuitièmesessionduComitéduProgramme(Rome,10-14octobre2011).10 VoustrouverezdanslemanuelpourlaformulationduCPPetsonannexedesinformations

complémentairessurl’établissementdelafilièredesprojetsduPCTdansleCPP.

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Le PCT au niveau sous-régional, régional et interrégional devrait être harmonisé avec le Cadre stratégique, les priorités et/ou initiatives régionales définies dans les Conférences régionales, les commissions techniques régionales, et autres processus et accords politiques régionaux pertinents, et dans la mesure du possible, les résultats du CPP.

Critère 4: Lacunes ou problèmes critiquesL’assistance fournie au titre du PCT devrait être orientée vers un problème ou une lacune critique clairement définis, identifiés par les bénéficiaires ou les partenaires et nécessitant une coopération technique qui peut être fournie dans les délais fixés par le Programme, mais qui ne peut ou ne devrait pas être fournie par d’autres ressources.

L’assistance fournie au titre du PCT doit viser à combler une lacune technique dans un ou plusieurs domaines techniques dans lesquels la FAO possède des compétences et un avantage comparatif avérés, et qui ne peut être assurée plus efficacement par d’autres entités. Les ressources du PCT ne doivent pas servir à combler une lacune financière des contreparties gouvernementales (ci-après dénommées les contreparties) ou se substituer aux programmes et budgets ordinaires des gouvernements. Pour chaque lacune ou problème critique identifié, il n’est possible de prévoir qu’un seul projet du PCT.

Les principaux bénéficiaires et autres parties prenantes doivent être clairement identifiés et ne devraient pas être en mesure de recevoir la même assistance par des moyens autres que le PCT.

Il convient de recourir aux principes de gestion axée sur les résultats pour concevoir l’intervention au titre du PCT et participer à l’identification des lacunes critiques. Toutes les interventions au titre du PCT doivent être planifiées à l’aide de la méthode du cadre logique, afin d’identifier clairement les activités, les produits, les résultats/effets directs et l’impact ainsi que des indicateurs de performance réalistes (au niveau des résultats).

Critère 5: Impacts durablesL’assistance fournie au titre du PCT devrait aboutir à des produits et des réalisations clairement définis qui produisent des impacts. Elle devrait avoir des effets catalytiques ou multiplicateurs, tels que la mobilisation accrue de fonds d’investissement. Ces réalisations et impacts devraient être durables. Les demandes de PCT ne seront pas acceptées si elles servent à compenser un suivi inefficace de projets antérieurs du PCT.

Chapitre 2 - Critères du PCT

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MANUEL du PCT 2015

Un impact durable est l’un des critères les plus importants pour l’identification d’un projet du PCT. Les projets du PCT doivent aboutir à des résultats concrets et tangibles, qui doivent se traduire par un impact plus large.

L’assistance fournie au titre du PCT doit être utilisée de façon stratégique pour catalyser le changement et servir d’outil de mobilisation des ressources en vue d’attirer des financements auprès de partenaires donateurs ou de conclure des accords de cofinancement. Néanmoins, les ressources du PCT ne doivent pas servir à financer des interventions qui sont déjà financées par d’autres projets.

Les contreparties doivent s’engager à entreprendre toute activité requise pour assurer la durabilité de l’intervention du PCT après la clôture du projet du PCT, sans demander d’assistance supplémentaire de la part du PCT. Par conséquent, l’approbation ne peut être accordée lorsqu’un projet se révèle être la répétition d’une assistance déjà fournie par le PCT ou qu’il correspond au suivi d’un précédent projet du PCT.

Critère 6: Échelle et duréeLes projets du PCT ont un budget maximal de 500 000 USD et doivent être achevés dans une période de 24 mois. Leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas. Le plafond financier d’un projet relevant du Fonds du PCT est de 200 000 USD par exercice biennal et il peut être relevé jusqu’à 300 000 USD au maximum par exercice biennal, sous réserve d’accord du représentant régional chargé des crédits régionaux. Les projets relevant du Fonds du PCT doivent être achevés dans une période de 24 mois, mais leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas.

Le budget maximal pour un projet du PCT est de 500 000 USD. Pour un projet financé par le Fonds du PCT, le budget maximal est de 300 000 USD par exercice biennal. Les Coordonnateurs du PCT sont encouragés à planifier des interventions efficientes et présentant un bon rapport coût-efficacité, afin de limiter les ressources requises et de permettre le financement de plus d’interventions.

Critère 7: Engagement du gouvernementLes demandes d’assistance au titre du PCT devraient inclure un engagement formel de la part du ou des gouvernements ou des organisations régionales de fournir tous les intrants, le personnel et les arrangements institutionnels nécessaires pour assurer le démarrage efficace et sans délai, la mise en œuvre et la continuation de l’assistance sollicitée.

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L’engagement des pouvoirs publics est une condition fondamentale pour assurer la correcte mise en œuvre et la pérennité des projets. Les pouvoirs publics doivent s’engager à participer pleinement à l’exécution du projet, en garantissant l’utilisation des institutions, des effectifs et des ressources du pays, comme le personnel, le transport, les lieux de formation, etc. Le PCT ne peut promouvoir des changements concrets que si le gouvernement s’engage à effectuer un suivi suffisant. Le document de projet doit clairement expliquer comment les contreparties entendent assurer la continuation des activités du projet, afin d’assurer sa pérennité et son impact.

Les demandes d’assistance auprès du PCT doivent être signées au niveau ministériel (Ministre, Secrétaire permanent ou similaire) afin de garantir l’engagement du gouvernement. Le gouvernement devrait également nommer un Coordonnateur national du projet (CNP), sans coût pour le projet, qui sera chargé de gérer le projet et de coordonner les activités du projet en collaboration avec le Coordonnateur du PCT. Les CNP ne doivent pas être indemnisés par le PCT.

Si une proposition de projet fait partie de la filière indicative de projets PCT incluse en annexe au document du CPP convenu par les autorités nationales, la nécessité de présenter une requête spécifique de la part du gouvernement est levée.

Critère 8: Renforcement des capacitésDans la mesure du possible, l’aide fournie au titre du PCT devrait contribuer à renforcer les capacités nationales ou régionales afin que les lacunes et problèmes critiques auxquels elle répond ne réapparaissent pas ou puissent être résolus de manière efficace au niveau national ou régional.

Les contreparties et les parties prenantes doivent acquérir les connaissances et les compétences nécessaires au cours de la mise en œuvre du projet, qui leur permettront de mettre à profit les réalisations du projet à l’avenir, et elles doivent être en mesure de reproduire ou de transposer à plus grande échelle les activités du projet. Le projet doit créer un noyau critique de connaissances et de compétences qui n’existait pas avant l’exécution du projet. Le PCT peut renforcer les capacités à tous les niveaux (individuel, institutionnel, des politiques et de l’environnement porteur), au profit d’un large éventail de bénéficiaires (agriculteurs, fonctionnaires, personnels d’organisations non gouvernementales ou de la société civile, etc.).

Le PCT ne peut pas financer des postes ou remplacer des ressources humaines qui font défaut aux contreparties, car ce type d’assistance n’est pas durable.

Chapitre 2 - Critères du PCT

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MANUEL du PCT 2015

Critère 9: Parité hommes-femmesL’aide du PCT doit prendre en compte la problématique de la parité hommes-femmes dans l’identification, la conception et la mise en œuvre des projets, conformément au Plan d’action pour la parité hommes-femmes de l’Organisation.

Les projets du PCT doivent montrer qu’une analyse des questions de parité hommes-femmes11 a été entreprise au cours de la formulation du projet, afin de tenir compte des rôles et responsabilités des hommes et des femmes bénéficiant directement ou indirectement du projet, en prenant en considération le sexe, l’âge, l’origine ethnique, la classe sociale et le lieu géographique. L’analyse des questions de parité hommes-femmes doit évaluer les besoins spécifiques des hommes et des femmes en termes d’accès et de contrôle sur les ressources productives et les services, ainsi que leur participation aux processus décisionnels. Le document doit en outre définir l’approche qui permettra d’assurer la participation des hommes et des femmes dans le projet, y compris, le cas échéant, des activités spécifiques visant à favoriser la parité hommes-femmes.

Critère 10: Partenariat et participationDans la mesure du possible, l’aide fournie dans le cadre du PCT devrait contribuer à la création ou au renforcement de partenariats ou d’alliances, notamment par le biais de cofinancements, et déboucher sur une participation accrue des hommes et des femmes vivant dans la pauvreté et dans l’insécurité alimentaire aux principaux processus décisionnels.

Il est important que les principaux bénéficiaires de l’assistance fournie au titre du PCT soient identifiés le plus tôt possible et participent à la conception et à l’exécution du projet, afin de favoriser leur appropriation et de créer des dynamiques entre les différentes parties concernées, qu’il conviendra de poursuivre après le projet. La participation des parties prenantes et des personnes les plus vulnérables dans les processus décisionnels clés contribue également à leur autonomisation.

Tout au long de la mise en œuvre du projet, il convient de rechercher d’éventuels partenaires donateurs pour établir des partenariats en vue de lever des fonds visant à soutenir le renforcement et la continuation des activités du projet.

11 Pourensavoirplussurl’analysedesquestionsdeparitéhommes-femmes,veuillezconsulterleGuidetechniquepourlagestionducycledeprojetduProgrammed’analysesocio-économiqueselonlegenre(ASEG),élaboréparlaFAO:http://www.fao.org/docrep/012/ak211f/ak211f00.pdf

13

Les dix critères du PCT visent à garantir que le PCT reste une source d’expertise technique, et non de ressources financières. Les critères du PCT supposent que certains types d’assistance ou d’intervention ne peuvent pas bénéficier de l’appui du Programme; en particulier: • le PCT ne peut pas être utilisé pour les projets ne requérant pas un apport

technique majeur de la FAO;• le PCT ne peut pas remédier à un manque de ressources humaines dans

l’institution de contrepartie, en finançant le recrutement de consultants qui doivent être affectés aux activités normales de cette institution, car ce type d’assistance n’est pas durable;

• le PCT ne peut pas être utilisé pour mobiliser les compétences et les capacités existantes au sein de la contrepartie, par le biais de lettres d’accord, services de consultants, etc. Seuls les coûts supplémentaires générés par les activités du projet peuvent être partiellement couverts par celui-ci. Les compétences et les capacités de la contrepartie devraient être considérées comme une contribution du gouvernement au projet;

• le PCT ne peut pas être utilisé pour appuyer la recherche ou reproduire des projets précédents du PCT dans le même pays, se substituant aux autorités nationales pour donner des suites aux projets précédents ou compenser l’inefficacité des suites données; et

• le PCT ne peut pas être utilisé pour appuyer des sociétés commerciales sous toute autre forme que l’apport de compétences et seulement si le gouvernement en a fait explicitement la demande et s’il est prouvé que cette assistance sera particulièrement utile aux petits producteurs dénués de ressources. Ce type d’assistance ne doit pas donner un avantage comparatif inéquitable à une entreprise donnée mais être fourni de manière à ce que les concurrents puissent en bénéficier.

2.2 Les critères du PCT applicables à l’aide d’urgence du PCT

Critère 1: Admissibilité des paysQuinze pour cent des crédits du PCT sont réservés, à titre indicatif, à des projets d’urgence et de reconstruction des capacités productives, accessibles à tous les membres de la FAO.

Compte tenu de l’impossibilité de prévoir la localisation géographique des situations d’urgence, les ressources budgétaires du PCT pour les situations d’urgence sont gérées de manière centralisée par l’unité du PCT au Siège de la FAO. Il convient de demander la disponibilité des fonds à cette unité avant d’élaborer une proposition de projet.

Chapitre 2 - Critères du PCT

14

MANUEL du PCT 2015

Tous les Membres de la FAO, y compris les pays à revenu élevé, peuvent bénéficier d’une aide d’urgence du PCT, sous la forme d’un don.

Critère 2: Buts et objectifsL’aide d’urgence et de reconstruction précoce financée au titre du PCT doit contribuer à la résultante organisationnelle 4 de l’Objectif stratégique 5 visant à s’assurer que les pays et partenaires répondent plus efficacement aux crises et aux urgences par des interventions alimentaires et agricoles.

Les activités d’urgence du PCT sont directement liées au Cadre stratégique, car elles contribuent à la réalisation des résultantes relevant de l’OS 5, en particulier la résultante organisationnelle 4, “les pays et les régions touchés par des catastrophes et des crises ayant un impact sur l’agriculture, l’alimentation et la nutrition sont préparés à ces situations les gèrent efficacement”. L’assistance délivrée par le PCT dans les situations d’urgence, soutient donc des interventions de réponse à l’urgence et de réadaptation précoce. La prévention et la préparation aux situations d’urgence ainsi que la réhabilitation à long terme devraient être financées par les ressources budgétaires régionales du PCT destinées aux projets de développement.

Les projets d’urgence du PCT doivent donc fournir une aide immédiate en cas de catastrophe et être axées sur la réhabilitation rapide des capacités productives des communautés rurales et la fourniture d’une assistance technique visant à catalyser les interventions du gouvernement ou des donateurs.

En cas de doute concernant le caractère d’urgence ou de développement, une décision sera prise par le SDG/TC, après consultation avec le RFAO, le BSR ou Bureau régional (BR) concernés, selon les besoins, et avec l’équipe de l’OS5.

Critère 3: Priorités nationales ou régionalesL’aide d’urgence au titre du PCT n’est soumise à aucun processus d’établissement des priorités.

L’aide d’urgence du PCT n’est soumis à aucun processus d’établissement des priorités, cependant, lorsque cela s’avère possible, les interventions d’urgence financées par le PCT peuvent porter sur les priorités nationales exprimées dans le CPP.

15

Critère 4: Lacune ou problème critiqueL’aide d’urgence du PCT devrait être conçue pour apporter une réponse très rapide à l’appui d’interventions dans des domaines thématiques où l’avantage comparatif de l’Organisation est avéré.

Les interventions d’urgence de la FAO au titre du PCT doivent soutenir et mobiliser des compétences qu’aucun autre acteur ne pourrait traiter plus efficacement dans le délai requis pour faire face à la crise. La réaction proposée devrait être adaptée à l’ampleur de la catastrophe et prendre en considération le(s) cycle(s) agricole(s), s’assurant que l’assistance requise (les intrants en particulier) parviendra aux bénéficiaires à temps.

Critère 5: Impacts durablesL’aide d’urgence du PCT devrait être axée sur le rétablissement durable d’activités productives et sur une coopération technique visant à appuyer des interventions efficaces des pouvoirs publics (ou des donateurs). L’aide d’urgence et de reconstruction précoce financée par le PCT devrait être orientée vers les interventions qui renforcent la probabilité que les donateurs ou les gouvernements affectent des ressources supplémentaires au secours immédiat et à la reconstruction à plus long terme. Toute aide répétitive, visant à répondre à des situations d’urgence de type récurrent dans un même pays devra être évitée et réorientée vers un impact plus durable, y compris la prévention et la planification préalable de ces mêmes situations d’urgence.

L’aide d’urgence au titre du PCT devrait promouvoir des approches durables et intégrées, visant à rétablir la production et les systèmes agricoles, en collaboration avec le gouvernement et d’autres entités qui peuvent être impliquées dans les activités d’intervention. Le projet devrait idéalement aboutir à un financement additionnel des partenaires donateurs et les contreparties devraient avoir un plan bien défini de la façon dont ils assureront la continuation du projet.

Le type d’intervention demandée ne doit pas avoir été mené dans le pays par le passé dans des circonstances analogues. Il s’agit de s’assurer que les interventions financés par le PCT sont durables et que les interventions proposées permettent de réduire la vulnérabilité face à de futures catastrophes similaires ainsi que l’impact de ces catastrophes.

Chapitre 2 - Critères du PCT

16

MANUEL du PCT 2015

Critère 6: Échelle et duréeLes projets du PCT ont un budget maximal de 500 000 USD et doivent être achevés dans une période de 24 mois. Leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas. Le plafond financier d’un projet relevant du Fonds du PCT est de 200 000 USD par exercice biennal et il peut être relevé jusqu’à 300 000 USD au maximum par exercice biennal, sous réserve d’accord du représentant régional chargé des crédits régionaux. Les projets relevant du Fonds du PCT doivent être achevés dans une période de 24 mois, mais leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas.

Les interventions d’urgence du PCT, sont par définition urgentes et axées sur la réhabilitation précoce, elles ne devraient donc normalement pas dépasser 12 mois. Les règles relatives à la composition des projets d’urgence du PCT diffèrent de ceux des projets de développement (vous trouverez plus de détails à cet égard dans la section 2.3 de la partie II).

Critère 7: Engagement du gouvernementLes demandes d’assistance au titre du PCT devraient inclure un engagement formel de la part du ou des gouvernements ou des organisations régionales de fournir tous les intrants, le personnel et les arrangements institutionnels nécessaires pour assurer le démarrage efficace et sans délai, la mise en œuvre et la continuation de l’assistance sollicitée.

Les demandes d’assistance auprès du PCT doivent être signées au niveau ministériel (Ministre, Secrétaire permanent ou similaire) afin de garantir l’engagement du gouvernement. Toutefois, dans les situations d’urgence de niveau 3, déclarées par le Directeur général de la FAO, la nécessité de présenter une requête officielle est levée et des procédures spéciales s’appliquent.

Le gouvernement devrait également nommer un CNP, sans coût pour le projet, qui sera chargé de gérer le projet et de coordonner les activités du projet en collaboration avec le Coordonnateur du PCT. Les CNP ne doivent pas être indemnisés par le PCT.

Les services nationaux ou d’autres partenaires doivent être prêts à assumer la responsabilité de la distribution des intrants du projet. Les parties prenantes doivent être disposées à participer à la mise en œuvre du projet sans être payées et/ou indemnisées pour cette participation.

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Critère 8: Renforcement des capacitésL’aide d’urgence ou de reconstruction précoce fournie par le PCT devrait renforcer les capacités du gouvernement, des communautés et des ménages affectés à résister ou à réagir à des chocs futurs de même nature sans avoir recours à l’aide extérieure.

L’assistance technique prévue par le projet devrait veiller à renforcer les capacités des bénéficiaires à réduire leur vulnérabilité face aux catastrophes futures sans avoir recours à l’aide extérieure. Les contreparties et les intervenants devraient acquérir, au cours du projet, les compétences nécessaires pour reproduire ses bonnes pratiques et mettre à profit ses résultats.

Critère 9: Parité hommes-femmesL’aide du PCT doit prendre en compte la problématique de la parité hommes-femmes dans l’identification, la conception et la mise en œuvre des projets, conformément au Plan d’action pour la parité hommes-femmes de l’Organisation.

Il convient d’assurer une participation équilibrée des bénéficiaires, sans distinction de sexe, d’âge, d’origine ethnique, de classe sociale ou de provenance géographique. Dès l’évaluation des besoins et le ciblage, les rôles et les priorités spécifiques des hommes, des femmes, des garçons et des filles, en termes d’accès aux ressources productives et aux services, ainsi que de leur participation aux processus décisionnels doivent être intégrés dans la mise en œuvre du projet. Pour apprécier les impacts liés à la parité hommes-femmes, il convient de collecter et d’analyser des données ventilées par sexe.

Critère 10: Partenariats et participationDans la mesure du possible, l’aide fournie dans le cadre du PCT devrait contribuer à la création ou au renforcement de partenariats ou d’alliances, notamment par le biais de cofinancements, et déboucher sur une participation accrue des hommes et des femmes vivant dans la pauvreté et dans l’insécurité alimentaire aux principaux processus décisionnels.

Les bénéficiaires et autres parties prenantes devraient participer à la formulation du projet ainsi qu’à sa mise en œuvre et son suivi. Le projet devrait activer de nouveaux partenariats au niveau local qui pourraient servir de modèle de collaboration pour de futures activités de reconstruction ou de prévention.

Chapitre 2 - Critères du PCT

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MANUEL du PCT 2015

Chapitre 3 – Le Fonds du PCT

La modalité de financement appelée Fonds du PCT vise à fournir des compétences techniques essentielles et à renforcer les processus d’élaboration et de planification du programme de terrain. Un projet du Fonds du PCT est un projet-cadre (parent project) permettant de répondre à plusieurs demandes d’assistance spécifiques et de très brève durée (ci-après dénommées “composantes du Fonds du PCT” ou “baby project”), dans tous les domaines techniques relevant du mandat de la FAO. Le Fonds du PCT ne peuvent pas être utilisés pour financer des projets d’assistance d’urgence.

La modalité du Fonds du PCT est conforme aux dispositions générales du PCT, et les critères permettant à un pays de bénéficier d’une assistance selon cette modalité sont les mêmes que ceux qui sont appliqués pour les projets de développement du PCT. Il ne peut y avoir qu’un seul projet du Fonds du PCT par pays, sous-région ou région, et par exercice biennal.

Les ressources fournies au titre de la modalité du Fonds du PCT servent à répondre aux demandes d’assistance technique émanant d’un ou plusieurs ministères d’exécution, d’institutions nationales12 ou d’organisations sous-régionales ou régionales. Le projet du Fonds du PCT a spécifiquement pour objectifs de:

● résoudre rapidement un problème technique spécifique exigeant des qualifications qui ne sont pas immédiatement disponibles dans les services publics;

● formuler des propositions ou documents de projet dans des domaines relevant du mandat de la FAO, en vue de leur soumission à des sources de financement potentielles, y compris le PCT; et

● préparer des documents d’information ou réaliser de brèves études ou évaluations sectorielles ou sous-sectorielles, selon les besoins du gouvernement, notamment pour faciliter l’élaboration du programme de terrain ou la participation à des initiatives des Nations Unies dans le domaine concerné.

Le projet du Fonds du PCT n’a pas pour objet de financer des activités faisant le lien entre plusieurs projets successifs ou des activités prévues dans le cadre d’autres projets du PCT mais restées inachevées.

Le montant maximum d’un projet cadre du Fonds du PCT (parent project) est de 200 000 USD par pays, sous-région ou région, et par exercice biennal, tandis que le budget pour une composante du Fonds du PCT (baby project) ne peut

12 Avecl’approbationduministèred’exécutionapproprié,sibesoinest.

19

dépasser 100 000 USD. Si des ressources du PCT sont disponibles pour le pays, la sous-région ou la région en question et si les ressources de l’allocation régionale du PCT ne sont pas encore totalement engagées, il est possible d’obtenir des ressources destinées à un projet du Fonds du PCT pour un pays, une sous-région ou une région, au-delà du montant maximal de 200 000 USD. Cela est possible si et seulement si les crédits décaissés au titre du projet du Fonds du PCT avoisinent ce plafond, et exclusivement pour des composantes qui débuteront effectivement avant la fin de l’exercice biennal. Il reviendra au SDG/RR de décider, au cas par cas, de l’allocation de ressources du PCT au-delà du plafond.

Chapitre 3 - Le Fonds du PCT

2ÈME PARTIE:LE CYCLE DES PROJETS DU PCT

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MANUEL du PCT 2015

Phase 1 – Identification

1.1 Alignement sur le Cadre stratégique

Dans le cadre du Cadre stratégique révisé, la FAO a réorienté ses efforts en les concentrant davantage. Toutes les ressources disponibles au titre du budget intégré (contributions fixées et contributions volontaires) devraient concourir à la réalisation des résultats du Cadre stratégique. Dans ce contexte, le PCT est un instrument important pour soutenir les priorités des États membres exprimée tels que formulés dans les OS, les priorités et/ou initiatives régionales définies dans les Conférences régionales et les CPP.

Au titre des principes régissant la mise en œuvre du Cadre stratégique, la FAO doit rapidement s’acheminer vers un alignement programmatique complet et une convergence entre, d’une part, les programmes et projets lancés dans les bureaux décentralisés et, d’autre part, les plans d’action afférents aux objectifs stratégiques et leurs cadres de résultats. Toutes les activités financées par le Programme ordinaire, les ressources du PCT et les contributions volontaires doivent converger et s’aligner sur les plans d’action relatifs aux objectifs stratégiques. Les CPP recensent les priorités qui guident la mobilisation de ressources, y compris en ce qui concerne le PCT. Ils permettent par conséquent d’aligner le PCT sur le Cadre stratégique au niveau national.

1.1.1 Filière de projets PCT dans les CPP

Au moment de la formulation du CPP, le RFAO doit mettre en avant, compte tenu des priorités définies, les produits et/ou les activités qui pourraient être réalisés à l’aide de contributions du PCT. Ces produits ou activités constituent une filière indicative de projets PCT qui sera annexée au document du CPP. Aux niveaux sous-régional, régional et interrégional, l’alignement du PCT sur le Cadre stratégique est assuré grâce à une concertation entre l’unité chargée de la formulation (BSR et BR) et les équipes responsables des OS, en prenant en considération les priorités nationales exprimées dans les CPP13.

Par conséquent, il est important que durant la formulation du CPP, le RFAO veille à ce que:

● les produits et/ou les activités qui pourraient être réalisés à l’aide de contributions du PCT soient dans des secteurs ou domaines techniques où l’intervention de la FAO pourrait avoir l’impact le plus stratégique et que le CPP fournisse une justification solide des raisons de ce choix;

13 Voustrouverezdesinformationsplusdétailléessurl’établissementdelafilièredeprojetsPCTdansleguidesurlaformulationdesCPPetsonaddendapertinent,disponibleauhttp://intranet.fao.org/cpf/65942/en/

23

● un exercice d’établissement des priorités soit entrepris en collaboration avec les contreparties;

● le BR fournisse les informations concernant les ressources du PCT qui pourraient être mises à disposition du pays au cours de l’exercice biennal et/ou pour le cycle de programmation du CPP;

● pendant les processus multidisciplinaires d’examen technique et d’examen de l’assurance qualité du CPP, les propositions de projets à inclure dans la filière de projets, soient évaluées: (i) par les responsables techniques qui ont participé à la formulation du CPP pour ce qui concerne la faisabilité technique; (ii) par les points focaux des OS au niveau régional pour ce qui concerne l’alignement avec le Cadre stratégique et les indications du COS (Coordonnateur d’objectif stratégique); et (iii) le SDG/RR pour les implications sur le plan politique; et

● tout au long du processus de priorisation des propositions de projets du PCT, les critères du PCT soient pris en considération, afin d’éviter que des projets inclus dans la filière de projetsPCT ne remplissent pas les conditions requises pour recevoir l’assistance du PCT.

La filière de projets PCT nationaux proposés est incluse en annexe du CPP, avec les dispositions générales du PCT. La filière ainsi approuvée par le gouvernement est considérée comme équivalant à une demande officielle du gouvernement. Pour les projets qui n’ont pas été inclus dans la filière indicative PCT/CPP, une requête officielle du gouvernement est nécessaire (voir section 1.1.2), à moins que, lors de l’examen annuel du CPP, la nouvelle proposition de projet soit ajoutée à la filière convenue par les autorités nationales.

Les propositions de projet du PCT incluses dans l’annexe du CPP sont soumises à un processus de sélection, tel que décrit à la section 1.1.5.

1.1.2 Soumission d’une demande d’assistance au développement au titre du PCT

Lorsqu’un projet de développement national est proposé au PCT mais n’est pas inclus dans la filière indicative du CPP (bien que le projet soit conforme aux priorités du CPP), il est impératif de soumettre une requête officielle d’assistance au titre du PCT. Il en va de même pour les propositions de projets sous-régionaux, régionaux et interrégionaux au titre du PCT.

Phase 1 – Identification

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MANUEL du PCT 2015

Une requête officielle est une lettre d’un gouvernement, d’un groupe de gouvernements ou d’une organisation intergouvernementale. À moins d’émaner d’une Conférence régionale de la FAO (tel que décrit ci-dessous), les requêtes d’assistance du PCT doivent être adressées et transmises au chef du bureau décentralisé chargé de la liaison avec le pays ou l’organisation concerné (RFAO, CSR ou SDG/RR). Les requêtes adressées au Directeur général ou au SDG/TC et envoyées au Siège sont également recevables; elles seront transmises au bureau décentralisé compétent pour être traitées, sauf si elles concernent une intervention d’urgence ou une assistance interrégional14. Les requêtes adressées à un fonctionnaire technique de la FAO ou à un SDG d’un département technique ne sauraient être acceptées.

La requête officielle d’assistance doit être présentée par le ministère technique compétent ou toute autre entité publique officiellement désignée comme l’interlocuteur de la FAO dans le domaine concerné, au niveau ministériel (Ministre, Secrétaire permanent ou similaire).

Les requêtes officielles d’assistance au développement sous-régional, régional ou interrégional peuvent être soumises de trois façons différentes:

1. Par les Conférences régionales de la FAO15, à condition que:

• l’assistance demandée soit décrite clairement dans le rapport de la Conférence régionale;

• la requête relève du domaine spécifique du PCT et non des activités habituellement couvertes par le Programme ordinaire de la FAO; et

• la requête officielle se soit vue attribuer une priorité adéquate.

2. Par des organisations intergouvernementales dont font partie des États Membres de la FAO et qui sont reconnues comme telles par la FAO16, au nom de l’ensemble ou d’une partie de leurs membres. Ces requêtes officielles sont soumises par les chefs de secrétariat de ces organisations et n’exigent aucune validation supplémentaire de la part des gouvernements.

3. Par plusieurs gouvernements lorsqu’il n’y a pas d’organes régionaux ou lorsque les gouvernements souhaitent collaborer directement, plutôt que par le truchement d’une organisation régionale. Une requête officielle doit être présentée par tous les gouvernements qui doivent bénéficier du projet (sauf dans le cas des interventions d’urgence, voir ci-dessous).

14 Danslespaysoùiln’existepasdeRFAOaccrédité,lesdemandesnationalespeuventêtreacheminéesparl’intermédiaireduReprésentantrésidentduPNUDouduBSRouBRleplusproche,ouêtredirectementadresséesauSiège,selonlescas.

15 Attention,aucuneautreentitédelastructuredegouvernancedelaFAOn’esthabilitéeàsoumettredesdemandesd’assistanceduPCT.

16 Encasdedouteconcernantl’éligibilitéd’uneorganisation,veuillezcontacterleBureaujuridiquedelaFAO(LEG).

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Les requêtes de projets interrégionaux doivent parvenir d’une organisation intergouvernementale dont les membres proviennent d’au moins deux régions de la FAO ou par des gouvernements d’États membres appartenant à deux régions au minimum. En l’absence d’une demande émanant d’une organisation intergouvernementale, la requête doit être présentée par chacun des gouvernements des pays souhaitant bénéficier de l’assistance.

Les pays à revenu élevé, qui remplissent les conditions requises pour recevoir une assistance au développement national au titre du PCT, sur la base du remboursement intégral des coûts, peuvent également bénéficier de: i) une assistance d’urgence sous la forme d’un don; et ii) une assistance régionale ou sous-régionale sous la forme d’un don, à condition que cette assistance profite également à un ou plusieurs pays bénéficiant d’une attention particulière ou pays intermédiaires.

Lorsqu’une requête officielle valide est reçue, le Coordonnateur du PCT vérifie que l’assistance demandée:

● relève des compétences techniques et du Cadre stratégique de la FAO;

● est conforme aux priorités nationales, sous-régionales, régionales ou interrégionales; et

● satisfait aux critères du PCT et remplit donc les conditions requises pour bénéficier d’une assistance au titre du PCT.

Si ces conditions sont réunies, le Coordonnateur du PCT soumet le projet au processus de sélection décrit dans la section 1.1.5.

1.1.3 Soumission d’une demande d’assistance d’urgence au titre du PCT

Les requêtes d’aide d’urgence au titre du PCT suivent les mêmes règles que celles pour l’assistance au développement du PCT décrites dans la section 1.1.2, sauf dans les cas suivants:

● lorsque le Directeur général de la FAO déclare une situation d’urgence de niveau 3, la nécessité de présenter une requête officielle émanant du gouvernement est levée et des procédure spéciales s’appliquent;

● pour les projets d’urgence sous-régionaux et régionaux du PCT, les demandes émanant d’au moins trois gouvernements d’une sous-région ou région suffisent pour déclencher une intervention régionale de plus grande ampleur, notamment dans les pays limitrophes, si ceux-ci sont touchés par la même situation d’urgence; et

● pour une aide d’urgence interrégionale du PCT, trois demandes suffisent, avec au moins une demande pour chaque région participante.

Phase 1 – Identification

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MANUEL du PCT 2015

Suite à l’intégration des activités d’urgence et de développement et à la décentralisation des opérations d’urgence, le principe de subsidiarité s’applique également à l’aide d’urgence du PCT, c’est à dire que c’est le Coordonnateur du PCT concerné (RFAO, CSR ou SDG/RR) qui gère les projets d’urgence du PCT respectivement au niveau national, sous-régional ou régional, en collaboration avec l’équipe de l’OS5 au niveau régional ou sous-régional.

Lorsqu’une requête officielle valide est reçue, le Coordonnateur du PCT, en collaboration avec l’équipe de l’OS5 au niveau régional, sous-régional ou mondial, vérifie que l’assistance d’urgence demandée:

● relève des compétences techniques et du Cadre stratégique de la FAO;

● satisfait aux critères du PCT et remplit donc les conditions requises pour bénéficier d’une assistance au titre du PCT;

● est adaptée à l’ampleur et à la nature de la crise;

● ne pourrait être financée en temps opportuns par d’autres donateurs; et

● prépare et/ou complète des initiatives ou des programmes majeurs déjà planifiés, pour lesquels des donateurs sont contactés ou des fonds sont mobilisés.

Si ces conditions sont réunies, le Coordonnateur du PCT soumet la requête au processus de sélection décrit dans la section 1.1.5.

1.1.4 Ouvrir une filière de projets au titre du Fonds du PCT

La modalité du Fonds du PCT est ouverte aux projets nationaux lorsque:

● la composante du Fonds du PCT (baby project) est incluse dans la filière indicative des projets du PCT dans le CPP; ou

● une requête officielle du gouvernement pour l’ouverture d’une composante du Fonds du PCT (babyproject), signée au niveau ministériel ou à un rang de décision inférieur, mais toujours important, du même ministère ou d’autres ministères et institutions apparentées, est envoyée au Coordonnateur du PCT.

Dans le cas d’un projet du Fonds du PCT sous-régional ou régional, la demande pour la première composante doit être signée par le Chef du secrétariat d’une organisation intergouvernementale sous-régionale ou régionale ou par des ministres (ou équivalent) dans chacun des pays intéressés. Au moins trois pays doivent soumettre une requête officielle pour activer un Fonds du PCT sous-régional ou régional.

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Après réception d’une demande de niveau ministériel et l’ouverture d’un projet du Fonds du PCT, toutes les autres demandes pour des composantes qui ne sont pas incluses dans la filière indicative des projets du PCT dans le CPP, peuvent être soumises, par écrit, par des fonctionnaires de rang inférieur, qui seront toutefois des hauts fonctionnaires du même ministère ou d’autres ministères, ou d’institutions apparentées.

Pour l’ouverture de la première composante du Fonds du PCT dans un nouvel exercice biennal, le Coordonnateur du PCT suit la procédure pertinente dans le FPMIS pour créer un projet-cadre du Fonds du PCT ou Parent project et peut ensuite créer le baby project pour la première composante.

1.1.5 Processus de sélection

Après avoir reçu une requête valide, le Coordonnateur du PCT prépare une Brève proposition de projet (BPP), conformément au Guide du cycle des projets de la FAO. La BPP est soumise à un processus de sélection qui se concentre sur la conformité avec les priorités et le Cadre stratégique de la FAO, et sur l’évaluation des risques sur le plan politique, comme suit:

● la requête du gouvernement;

● le titre préliminaire du projet du PCT;

● la date de démarrage prévue, la durée escomptée et le budget prévisionnel;

● une brève description du problème à résoudre; et

● une présentation des liens avec les résultats du CPP et le Cadre stratégique de la FAO.

La BPP est soumise à un processus de pré-sélection qui se concentre sur la conformité avec les priorités et le Cadre stratégique de la FAO, et sur l’évaluation des risques pour l’Organisation, comme suit:

● pour les projets du PCT au niveau des pays, les RFAO soumettent la proposition de projet au CSR concerné, qui autorise le projet après s’être assuré de la conformité avec les priorités sous-régionales et régionales et le Cadre stratégique, avec copie au SDG/RR qui approuve le projet après avoir évalué les risques sur le plan politique;

● pour les projets du PCT au niveau sous-régional, le CSR a la responsabilité de veiller à ce que la proposition de projet soit conforme aux priorités régionales et au Cadre stratégique; il soumet par ailleurs la proposition de projet au SDG/RR qui approuve le projet après avoir évalué les risques sur le plan politique;

● pour les projets du PCT au niveau régional, outre l’évaluation des risques sur le plan politique, le SDG/RR a également la responsabilité de veiller à ce que la proposition de projet soit conforme aux priorités régionales et au Cadre stratégique;

Phase 1 – Identification

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MANUEL du PCT 2015

● pour les projets du PCT de niveau interrégional, les responsables des unités techniques du siège soumettent la proposition de projet au COS pertinent, qui prendra en charge l’examen de la conformité avec le Cadre stratégique ainsi que l’évaluation des implications sur le plan politique. En cas de doute sur le caractère politiquement sensible du projet, le COS consulte le DGA-O (Directeur général adjoint - Opérations); et

● pour les projets du PCT de niveau interrégional, outre l’évaluation des risques sur le plan politique, le COS a également la responsabilité de veiller à ce que la proposition de projet soit conforme au Cadre stratégique. En cas de doute sur le caractère politiquement sensible du projet, le COS consulte le DGA-O. Le COS s’informe également auprès des RFAO et des SDG/RR concernés pour ce qui a trait aux dimensions nationales/régionales du projet proposé.

Une fois reçues les autorisations décrites ci-dessus, en suivant la procédure pertinente dans le FPMIS, le Coordonnateur du PCT propose le COS principal du projet (ou point focal régional du COS, le cas échéant), en mettant en copie le Directeur du Bureau de la Stratégie, de la planification et de la gestion des ressources (OSP). En cas de doute sur le choix du COS pertinent, le Directeur d’OSP est consulté.

Pour les projets d’urgence du PCT, des procédures accélérées s’appliquent: avant de demander les autorisations concernant les risques sur le plan politique et la Conformité avec le cadre stratégique, le Coordonnateur du PCT complète la BPP et la NC (voir section 1.2.4 ci-dessous).

1.2 Élaboration de la note conceptuelle

1.2.1 Nomination du LTO

Le Coordonnateur du PCT prend contact avec le COS principal ou le point focal régional du COS désigné, pour lui proposer la nomination du LTO, en copiant le superviseur du LTO proposé, en notant que le LTO est identifié selon les principes de subsidiarité, de proximité et de compétences techniques. Cette proposition est approuvée par le COS principal et le superviseur du LTO selon la procédure d’approbation tacite (c’est-à-dire que la proposition est considérée comme acceptée, sauf si un message contraire est envoyé dans les cinq jours ouvrables).

Dans les rares cas où un arbitrage est nécessaire pour désigner le LTO, celui-ci sera effectué par le SDG/TC, après consultation avec le SDG de l’unité technique concernée au siège, du SDG/RR ou du CSR pertinent et du COS concerné. Dans

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les cas où l’unité technique concernée au siège ne dispose pas d’un SDG, cette fonction sera assurée par le Directeur général adjoint Ressources naturelles (DDN) ou par le Chef du bureau concerné.

Pour assurer une séparation correcte des fonctions, un seul fonctionnaire ne peut exercer la fonction de LTO et de responsable du budget au sein du même projet. Ces fonctions doivent être assurées par des fonctionnaires différents. Le LTO doit veiller à favoriser la collaboration avec les autres fonctionnaires techniques et le fonctionnaire chargé de la liaison pour le financement de l’ESP, afin d’assurer la combinaison la plus efficace de compétences et de normes élevées d’interdisciplinarité tout au long du cycle de projet.

Après sa nomination, le LTO passe en revue les projets en se penchant sur les risques environnementaux et sociaux et remplit la liste de contrôle des normes environnementales et sociales17.

1.2.2 Premier examen techniquePour les propositions de projet qui n’étaient pas incluses dans la filière des projets proposés en annexe du CPP, le LTO désigné examine la faisabilité technique de la proposition de projet et fournit au Coordonnateur du PCT un avis sur la faisabilité technique du projet, en tenant compte des critères et des règles du PCT.

Si le LTO considère que l’idée ou la proposition n’est techniquement pas réalisable, il/elle informe le Coordonnateur du PCT des raisons de la non-faisabilité et le Coordonnateur du PCT informe à son tour les contreparties.

1.2.3 Mise en place de l’Équipe spéciale de projet

L’ESP est créée pour veiller à ce que le projet soit formulé de façon cohérente et homogène sur le plan technique et qu’il soit compatible avec les objectifs et les politiques de l’Organisation. Le Coordonnateur du PCT met en place l’ESP et la préside18, le LTO assurant le rôle de président suppléant. L’unité technique du siège dont le LTO dépend directement d’un point de vue technique, nomme un fonctionnaire au siège comme membre de l’ESP en vue de fournir un appui au LTO.

Lors de l’identification des autres membres de l’ESP, il convient de tenir compte de

17 Veuillezvousréférerauguideducycledesprojetspourobtenirdesinformationscomplémentairessurceprocessus.

18 LeCoordonnateurduPCTpeutdéléguerlafonctiondeprésidentdel’ESPàl’assistantduRFAOchargéduprogrammeouunchargédeprogrammedepays.

Phase 1 – Identification

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MANUEL du PCT 2015

la nécessité, le cas échéant, de faire participer d’autres fonctionnaires techniques et/ou fonctionnaires chargés de questions transversales (comme les situations d’urgence, les politiques, l’investissement, la sécurité alimentaire, le changement climatique et la parité hommes-femmes). Une attention particulière devrait être accordée à la mobilisation de compétences techniques qui ne sont pas présentes au sein des équipes techniques sous-régionales ou régionales (en particulier pour des sujets tels que les questions juridiques, le commerce, les statistiques, le financement rural, l’assurance et la commercialisation).

Le Coordonnateur du PCT peut faire appel au CSR, au SDG/RR et/ou aux unités du Siège ayant les compétences nécessaires pour désigner un membre de l’ESP. Les noms des membres de l’ESP doivent être saisis dans le FPMIS et l’information doit être tenue à jour par le Coordonnateur du PCT.

Pour l’aide d’urgence du PCT et les composantes du Fonds du PCT, seul le LTO doit être identifié, l’obligation d’établir une ESP étant levée.

1.2.4 Note conceptuelle

L’ESP élabore la NC.

La NC est soumise par le Coordonnateur du PCT au COS principal et/ou au représentant du COS désigné au niveau de la région ou au siège pour obtenir son autorisation conformément à la procédure pertinente dans le FPMIS.

Le COS principal, et/ou au représentant désigné du COS au niveau régional, examine la pertinence de la note conceptuelle (y compris son alignement et son intérêt stratégique), sa faisabilité (y compris l’évaluation des risques) et sa durabilité (y compris le respect des normes des Nations Unies et des politiques de la FAO).

1.2.5 Disponibilité des fonds et changement de statut

Une fois le LTO identifié et l’ESP établie, le Coordonnateur du PCT s’informe de la disponibilité des fonds (i) pour l’assistance au développement du PCT au niveau national, sous-régional et régional, auprès du BR; et (ii) pour l’assistance au développement du PCT au niveau interrégional, auprès de l’unité du PCT au Siège, confirmant que les différentes étapes mentionnées ci-dessus ont été accomplies et que toutes les informations pertinentes sont à jour dans le FPMIS. Pour l’aide d’urgence du PCT, dès que le LTO a été identifié, le Coordonnateur du PCT peut contacter directement l’unité du PCT au siège pour s’informer de la disponibilité des fonds. Le Coordonnateur du PCT doit veiller à ce qu’il n’y ait pas plus de projets dans la filière active des projets que ce qui peut être financé dans un avenir prévisible

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(12 mois). Si tel est le cas, le BR invite le Coordonnateur du PCT à contacter la contrepartie pour vérifier la priorité relative de chaque projet à l’étude. Seuls les projets affichant le plus haut degré de priorité seront maintenus dans la filière des projets.

Une fois ces étapes terminées, le Coordonnateur du PCT peut commencer la formulation de la proposition de projet.

Phase 1 – Identification

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MANUEL du PCT 2015

Phase 2 – Formulation

La phase de formulation ne devrait pas dépasser quatre à six semaines. En cas de retard important après que le projet a été inclus dans la filière des projets, le Coordonnateur du PCT doit informer le BR, dans un délai maximum de deux mois, pour confirmer que le projet est toujours en cours d’élaboration, expliquer les raisons de ce retard et documenter cette explication dans la section «Commentaires» dans le FPMIS.

2.1 Principes de base

Le document de projet du PCT constitue le contrat juridique entre la FAO et la contrepartie gouvernementale. Il précise l’accord conclu sur les résultats à atteindre, les produits escomptés, les compétences techniques et autres apports fournis par la FAO, et la contribution et la participation attendues de la contrepartie ainsi que des autres parties prenantes. Il est donc important que le document soit clair et exempt de toute ambiguïté.

L’ESP est pleinement responsable de la qualité du document de projet, à savoir sa solidité, son exhaustivité et la qualité des aspects techniques et opérationnels. Le Coordonnateur du PCT en collaboration avec le LTO pilote la préparation du document de projet, selon le document de projet type (voir modèle en annexe 2). Il/elle facilitera le travail des fonctionnaires techniques, en insérant les informations pertinentes dans le document de projet type, sur la base des informations que possède le Coordonnateur du PCT concernant les projets et programmes de la FAO et des partenaires, achevés, en cours ou prévus dans le pays. Pour ce qui est des projets du Fonds du PCT, le Coordonnateur du PCT est chargé de la préparation du formulaire de description d’une composante (baby project) (voir modèle en annexe 3).

Les fonctionnaires techniques sont responsables de la formulation des sections techniques du document de projet. S’il est utile de consulter la contrepartie au cours de ce processus, le Coordonnateur du PCT peut s’en charger à moins que les fonctionnaires techniques ne s’en occupent directement, en veillant à tenir le Coordonnateur informé.

La contrepartie désignera le service/personnel technique ou l’institution partenaire approprié, chargé de travailler avec la FAO à la formulation du projet. La contrepartie doit également être disponible pour des consultations et des éclaircissements tout au long du processus de formulation et faciliter la participation au projet de toutes les parties prenantes concernées. Il conviendra, dès le début, d’identifier et d’associer au projet du PCT, dès la formulation, les bénéficiaires et les parties prenantes qui seront appelées à participer et à contribuer à la mise en œuvre du projet.

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La contrepartie est également chargée de créer des mécanismes et un environnement qui favoriseront la pérennité des produits et des activités du projet du PCT lorsque l’assistance de la FAO aura pris fin. La contrepartie, par l’entremise de l’institution partenaire et du CNP, prendra la direction des suites données.

Les projets du PCT adoptent l’approche du cadre logique, conformément à l’adoption de la gestion axée sur les résultats au sein de l’Organisation. Toutes les interventions du PCT doivent inclure une matrice de cadre logique qui présente en détail les activités, les produits, les effets directs et les impacts à atteindre au cours du projet, ainsi que le budget et des indicateurs de performance au niveau des résultats (à consigner dans le rapport final).

Le document doit être rédigé dans la langue officielle de communication19 entre la FAO et la contrepartie et il devrait, dans la mesure du possible, respecter les directives éditoriales de la FAO20. Il incombe au Coordonnateur du PCT de s’assurer que le document de projet est disponible dans la ou les langue(s) officielle(s) nécessaire(s).

2.2 Analyse des questions de parité hommes-femmes

L’analyse des questions de parité hommes-femmes21 que le Coordonnateur du PCT et le LTO doivent accomplir au cours de la formulation du projet, porte sur les rôles et les responsabilités des hommes et des femmes bénéficiant directement ou indirectement du projet, en prenant en considération le sexe, l’âge, l’origine ethnique, la classe sociale et le lieu géographique. L’analyse des questions de parité hommes-femmes doit évaluer les besoins spécifiques des hommes et des femmes en termes de contrôle et d’accès aux ressources productives et aux services, ainsi que leur participation aux processus décisionnels. L’analyse doit tenir compte du système obligatoire des marqueurs de l’égalité hommes-femmes, présenté dans ce chapitre.

Pour chaque projet du PCT (sauf pour les composantes du Fonds du PCT), il convient d’indiquer dans le FPMIS un marqueur de l’égalité hommes-femmes, qui permet d’apprécier la contribution du projet aux objectifs de l’Organisation en matière de parité hommes-femmes.

19 http://intranet.fao.org/departments/cpa/protocol_services/official_correspondence/20 http://intranet.fao.org/about_fao/faobrand21 Pourensavoirplussurl’analysedesquestionsdeparitéhommes-femmes,veuillezconsulterleGuide

techniquepourlagestionducycledeprojetduProgrammed’analysesocio-économiqueselonlegenre(ASEG),élaboréparlaFAO:http://www.fao.org/docrep/012/ak211f/ak211f00.pdf

Phase 2 – Formulation

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MANUEL du PCT 2015

L’objectif de ces marqueurs est de permettre à l’Organisation de récolter des informations pour assurer le suivi et rendre compte de l’intégration des questions liées à la parité hommes-femmes dans les projets du PCT. Chaque projet du PCT doit être codé avec l’un des marqueurs de parité hommes-femmes suivants:

Code Description Critère indicatif Exemples

G-0 Le projet ne traite pas de la parité hommes-femmes

Aucun potentiel à contribuer à la parité hommes-femmes

• Suivi des prix internationaux des denrées alimentaires

• Mise à jour périodique du bulletin sur le criquet pèlerin

• Adoption d’accords commerciaux internationaux par les pays

G-1 Le projet traite seulement de certains aspects de la parité hommes-femmes

La problématique hommes-femmes est partiellement pertinente

Seules quelques activités du projet portent sur la parité hommes-femmes Quelques ressources humaines et financières sont consacrées à l’autonomisation des femmes ou à la lutte contre les inégalités

• Un programme de lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaires comprend une étude de cas portant sur les conséquences des inégalités liées à la parité hommes-femmes

• Des outils et du matériel technique visant à guider l’analyse de la résilience et de la vulnérabilité alimentaires, y compris certaines dimensions des questions de parité hommes-femmes

• Un projet visant à renforcer les capacités des pouvoirs publics à maîtriser les virus aviaires développe également une stratégie pour faire participer les femmes productrices avec un faible niveau d’alphabétisation

G-2a Le projet porte sur la parité hommes-femmes de manière systématique, mais ce n’est pas l’un de ses principaux objectifs

La problématique hommes-femmes est parfaitement prise en compte, mais n’est pas le principal objectif

la parité hommes-femmes est intégrée dans tous les aspects pertinents du projet

• Une évaluation de l’impact de l’évolution des prix alimentaires analyse et communique les aspects liés à la parité hommes-femmes grâce à des données ventilées par sexe

• Une stratégie d’investissement dans l’agriculture inclut des modalités spécifiques en faveur des agricultrices

• Un projet visant à améliorer les rendements des petits exploitants par des processus d’ajout de valeur traite des rôles spécifiques des femmes et des hommes dans le processus de production

G-2b Le projet est principalement axé sur la parité hommes-femmes et/ou l’autonomisation des femmes

La parité hommes-femmes est l’un des principaux objectifs

Le projet vise spécifiquement à renforcer la parité hommes-femmes et/ou l’autonomisation des femmes

• Inventaire, analyse et diffusion de techniques agricoles permettant d’économiser de la main d’œuvre pour réduire la charge de travail des femmes

• Renforcement des organisations de femmes pêcheurs pour augmenter leur productivité et leur pouvoir décisionnel

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2.3 Normes et politiques concernant la composition en apports

Des normes et politiques s’appliquent au type et à la quantité des contributions qui peuvent être fournies par un projet du PCT. Ces normes et politiques reflètent les critères du PCT, à savoir offrir des compétences techniques et des solutions durables et renforcer les capacités des bénéficiaires et non pas fournir du matériel et autres fournitures physiques. Les apports détaillés doivent être mis à la disposition du responsable de la formulation afin de permettre la préparation d’un budget réaliste. Il incombe aux fonctionnaires techniques impliqués dans la formulation des projets de préciser la quantité et la qualité des apports nécessaires à la mise en œuvre du projet. C’est toutefois le Coordonnateur du PCT qui doit veiller, pour les projets qu’il/elle approuve, à l’application des normes et politiques mentionnées ci-dessous concernant la composition des apports, ainsi qu’à leur respect tout au long de la mise en œuvre.

Les normes et politiques qui s’appliquent à la composition en apports sont22:

1. L’optimisation du rapport coût-efficacité, c’est-à-dire la recherche de la solution la plus efficace et la moins chère. Cela signifie que:

• les consultants recrutés dans le cadre de partenariats (Coopération technique entre pays en développement [CTPD]/ Coopération technique entre pays en transition [CTPT]/retraités) devraient être préférés aux consultants recrutés au niveau international, avec les barèmes des Nations Unies;

• les intrants physiques devraient être limités au minimum nécessaire pour la mise en œuvre du projet;

• la contrepartie doit être invitée à mobiliser la totalité des compétences disponibles dans les services nationaux et à contribuer au financement des ateliers et formations, etc; et

• les frais de voyage et les indemnités journalières de subsistance du personnel, des consultants et des contreparties devraient être réduits au minimum et les moyens modernes de communication utilisés chaque fois que possible.

2. Des taux de remboursement journalier spéciaux23 sont appliqués aux Services d’appui technique (SAT) assurés par le personnel de la FAO participant aux projets du PCT, quel que soit le grade des fonctionnaires concernés. Le taux appliqué au moment du remboursement des SAT est le taux en vigueur,

22 LesrèglesconcernantlacompositionenapportsdesprojetsdedéveloppementduPCTs’appliquentégalementauxprojetsd’urgence,àuneseuledifférence,expliquéedanscettesection.Voustrouverezdesinformationsdétailléessurlacompositionenapports,enannexedudocumentdeprojettypeprésentéenannexe2.Lesapportsautorisésdanslecadred’unprojetduFondsduPCTsontprésentésendétaildanslechapitre2.4.

23 CetauxestmisàjourtouslesdeuxansparleBureaudelastratégie,delaplanificationetdelagestiondesressources(OSP).

Phase 2 – Formulation

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MANUEL du PCT 2015

indépendamment du taux utilisé pour la préparation du budget. Les SAT (assurés par un bureau décentralisé ou le Siège) sont remboursés comme suit:

• huit jours de SAT standard: pour la formulation du projet et les tâches standard liées à la mise en œuvre (examen des CV des consultants, des rapports de consultants, des programmes de formation, etc.), sont remboursables à l’unité du LTO;

• trois jours de SAT standard: pour la formulation du projet et les tâches standard liées à la mise en œuvre (examen des CV des consultants, des rapports de consultants, des programmes de formation, etc.), sont remboursables à chacune des autres unités techniques impliquées; et

• un certain nombre de jours de SAT: pour les tâches spécifiques pendant les missions d’appui; le remboursement est calculé par jour de mission, sur la base du taux susmentionné; le travail effectué hors mission devrait être réduit au minimum et tout travail hors mission financé par le projet doit produire des résultats concrets et mesurables.

Lorsque la FAO n’est pas en mesure de fournir du personnel technique pour assurer les SAT, la division technique de la FAO concernée peut prendre l’initiative de remplacer le personnel manquant par un consultant externe. Dans ce cas, les honoraires de l’expert sont à la charge de la division technique de la FAO (et non du projet), qui en obtiendra le remboursement au titre des SAT.

3. Le travail effectué hors mission par des consultants devrait être réduit au minimum. Tout travail hors mission financé par le projet doit produire des résultats concrets et mesurables.

4. Aucun salaire ou supplément ne peut être versé au CNP ou à d’autres membres du personnel de la contrepartie, contribuant au projet ou bénéficiant d’une formation à ce titre. Le recrutement de membres du personnel de la contrepartie comme consultants nationaux est déconseillé et ne doit être envisagé qu’en dernier ressort lorsqu’il n’existe pas d’autres candidats qualifiés. De tels arrangements doivent déboucher sur des résultats spécifiques, dépassant largement ce qui pourrait être attendu de la contribution de la contrepartie au projet.

5. Les consultants recrutés pour un projet du PCT doivent avoir un mandat technique et en aucune manière se substituer au CNP ou au Coordonnateur du PCT en termes d’exécution du projet. Sauf dans des cas spéciaux (par exemple pas de Représentation à part entière de la FAO dans le pays concerné), aucun consultant ne devrait être recruté par le PCT pour contribuer uniquement ou en grande partie à l’administration du projet, car cette responsabilité incombe au Coordonnateur du PCT, en collaboration avec le CNP.

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6. Il convient d’éviter le recrutement de consultants à long terme (plus de six mois), que ceux-ci soient recrutés sur le plan international, dans le cadre d’accords de partenariat ou au niveau national. Les connaissances et les compétences des consultants ainsi que celles des autres intervenants doivent être transférées au personnel de la contrepartie. Toutefois, si le recrutement d’un consultant national sur une longue durée est jugée indispensable, il conviendra de privilégier les contrats du type «engagement sur la base des services effectifs» afin que le projet ne finance le consultant que lorsque ses services sont nécessaires.

7. Les apports décrits dans la rubrique «contrats» peuvent comprendre des lettres d’accord (LOA) passées avec des institutions spécialisées à but non lucratif, telles que des universités, des entités de la société civile ou des organisations non gouvernementales, pour la fourniture de services techniques. Il convient d’établir des mandats précis avec ces institutions, mentionnant les services ou apports à fournir ainsi que les résultats escomptés et les conditions applicables à ces arrangements contractuels. Ces contrats sont régis par les dispositions de la section 507 du Manuel de la FAO sur les lettres d’accord. Les contrats de service conclus avec les sociétés commerciales sont régis par les dispositions de la section 502 du Manuel sur les achats et contrats. Les contrats passés avec des particuliers recrutés par le projet sont couverts par la ligne budgétaire “Consultants”.

Il n’est pas possible de passer des contrats avec l’institution nationale d’exécution ou bénéficiaire pour compenser ce qui devrait être une partie de la contribution de la contrepartie.

8. Pour les projets nationaux, trois personnes au maximum peuvent partir en voyage d’études, pendant une durée d’un mois maximum et dans deux pays au maximum. Pour les projets sous-régionaux et régionaux, un total de cinq personnes au maximum (mais pas plus d’une personne par pays) peuvent partir en voyage d’études, pendant une durée d’un mois maximum et dans deux pays au maximum. Conformément aux règles types de la FAO, les participants aux voyages d’études reçoivent une indemnité journalière de subsistance calculée selon le barème des Nations Unies (DSA selon son sigle en anglais), en tenant compte d’éventuels arrangements concernant le logement et les repas, qui pourraient entraîner une réduction de cette indemnité. Il est parfois nécessaire de s’acquitter d’une redevance auprès de l’établissement/organisme acceptant les participants au voyage d’étude.

9.  Deux voyageurs hors personnel, pour chaque pays bénéficiaire, peuvent suivre les formations et ateliers régionaux, organisés dans l’un des pays bénéficiaires des projets sous-régionaux et régionaux, aux frais du projet. Bien qu’un maximum de deux participants soit préférable, le SDG/RR a la

Phase 2 – Formulation

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MANUEL du PCT 2015

possibilité d’approuver la participation d’un maximum de trois voyageurs hors personnel pour chaque pays bénéficiaire, s’il l’estime essentiel pour la réalisation des résultats du projet. Outre les voyageurs hors personnel, les consultants nationaux recrutés dans le cadre du projet sous-régional ou régional peuvent également participer à des formations et des ateliers régionaux comme personnes ressources, si cela s’avère justifié sur le plan technique. L’organisation d’une formation ou d’une atelier sous-régional/régional est également autorisée sur le lieu de l’unité de mise en œuvre, si cela se révèle avantageux d’un point de vue coût-efficacité.

10. Le coût des voyages et des indemnités de subsistance liés aux formations et ateliers dans le pays doit être pris en charge par le gouvernement. S’il n’existe pas d’autre solution, ces coûts peuvent être pris en charge par le projet, mais dans ce cas, une justification spécifique de l’institution de la contrepartie est nécessaire. Les indemnités de subsistance doivent être calculées selon le barème de la contrepartie et non les barèmes applicables au personnel des Nations Unies ou aux consultants recrutés au plan international. Toutefois, si l’Équipe de pays des Nations Unies a officiellement décidé d’appliquer un barème différent de celui qui est utilisé par la contrepartie pour les participants nationaux aux formations dans le pays, il conviendra de respecter cette décision.

11. Les personnels suivant une formation ne devraient pas être payés pour y participer, mais ils seront défrayés de leurs frais de voyage, comme indiqué au paragraphe précédent.

12. Aucun véhicule ou équipement lourd ne sera acheté, sauf si un tel achat est jugé vital pour la mise en œuvre du projet. Les projets du PCT ne peuvent en aucun cas servir à acheter plus d’un véhicule, un exercice biennal sur deux, pour un pays donné et seulement si cet achat est jugé essentiel pour la mise en œuvre d’un projet. Alors que tout le matériel sera transféré au gouvernement à la clôture du projet, les véhicules resteront la propriété de la FAO qui pourra les utiliser dans un autre projet du PCT. Les financements du PCT ne peuvent pas être utilisés pour fournir ou remplacer du matériel standard (par exemple, moyens de transport, fournitures de bureau, matériel de laboratoire) ou pour investir dans les infrastructures/installations de base de la contrepartie. La part du budget consacrée à l’achat de biens et fournitures durables et non durables ne devrait normalement pas dépasser 30 pour cent, dans la mesure où ces achats sont nécessaires à la mise en œuvre du projet. Il est bien entendu que, pour la plupart des projets, ce pourcentage sera nettement inférieur. Un projet du PCT n’est pas destiné à fournir à la contrepartie du matériel et des fournitures mais à lui apporter des compétences techniques.

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13. Pour ce qui concerne les projets d’aide d’urgence du PCT, la part des fournitures et du matériel non durables et durables peut dépasser 30 pour cent. Il faut toutefois rappeler qu’en novembre 2005, le Conseil de la FAO a approuvé une recommandation préconisant de “désengagerprogressivement les projets d’urgence du PCT de la fourniture d’intrantsmatériels au profit de l’assistance technique”. Il convient par conséquent de limiter le plus possible la fourniture d’intrants physiques et de l’assortir d’une assistance technique appropriée, susceptible de renforcer la capacité des ménages à réagir efficacement en cas de catastrophe, et de faciliter le passage à la phase de développement.

14. Un montant doit être inscrit au budget pour la mise en forme définitive du “compte rendu final” par le Groupe des rapports au Siège. Ce montant augmente d’environ 50 USD par an et est calculé en fonction de la date de clôture prévue du projet. Le montant prévu à ce titre pour un projet s’achevant en 2015 est égal à 2 400 USD, il sera par conséquent de 2 450 USD en 2016, et ainsi de suite. Ce montant ne peut pas financer les autres coûts d’établissement de rapports liés au projet.

15. Les dépenses générales de fonctionnement (GOE) absorberont au maximum 5 pour cent du budget total [sans compter les frais de gestion du projet (PSC – Projectservicingcosts)]. Les GOE ne doivent pas servir à couvrir les coûts de fonctionnement du bureau du Coordonnateur du PCT. Une justification doit être fournie dans le document du projet si la part des dépenses générales de fonctionnement dépasse 5 pour cent du budget.

16. L’inclusion des PSC est obligatoire et représente 7 pour cent du budget net total.

Les besoins en apports peuvent certes évoluer au cours de la mise en œuvre du projet, mais la définition précise des apports nécessaires dès la formulation du projet et leur présentation dans le document de projet facilitent la mise en œuvre et renforcent la transparence.

Si les apports identifiés pour la mise en œuvre du projet ne sont pas conformes à ces normes et politiques, le PCT n’est pas la source de financement approprié pour le projet, et il convient alors d’identifier des solutions alternatives.

Phase 2 – Formulation

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MANUEL du PCT 2015

2.4 Apports autorisés dans le cadre d’un projet du Fonds du PCT

Les projets du Fonds du PCT peuvent être utilisés pour fournir les apports et services suivants:

● consultants nationaux (honoraires, DSA et voyages dans le pays);

● consultants au titre de programmes de partenariat (CTPD/CTPT et experts retraités) (honoraires, DSA et voyages internationaux et dans le pays);

● consultants recrutés au plan international (honoraires, DSA et voyages internationaux et dans le pays). Par souci d’efficience, on ne fera appel à ce type de consultant que s’il n’est pas possible de trouver des consultants au titre des programmes de partenariat;

● services d’appui technique (SAT) uniquement pour des tâches spécifiques (aux tarifs standards établis pour les projets du PCT, DSA et voyages internationaux et dans le pays);

● contrats, y compris les LOA, avec des institutions à but non lucratif, des universités, des organisations de la société civile ou des organisations non gouvernementales pour la prestation de services techniques ou consultatifs;

● formations et ateliers dans le pays, y compris les coûts inévitables liés au transport et au logement des participants. Les formations et ateliers ne peuvent être financés que s’ils sont étroitement liés à d’autres activités exécutées dans le cadre de la composante. Le Fonds du PCT ne peut pas être utilisé pour couvrir les coûts des ateliers, formations et autres types de réunions qui ne sont pas organisés par la FAO dans le contexte spécifique du projet du Fonds du PCT;

● formations et ateliers sous-régionaux et régionaux, qui peuvent être financés dans le cadre de projets du Fonds du PCT sous-régionaux ou régionaux, bien qu’il convienne d’être attentif au coût de telles activités;

● GOE, pour couvrir les communications, l’impression de documents, la location de véhicules dans le cadre de la mise en œuvre du projet, etc. (les GOE ne doivent pas dépasser 5 pour cent du budget total de la composante [sans compter les PSC]); et

● inclusion obligatoire des PSC, au taux établi.

Les projets du Fonds du PCT ne peuvent pas être utilisés pour financer:

● la création de postes;

● les indemnités de déplacement des fonctionnaires du gouvernement (sauf pour la participation à des ateliers et à des formations, comme décrit ci-dessus);

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● les voyages d’études ou autres voyages internationaux, hormis dans les cas indiqués ci-dessus;

● l’achat de fournitures ou de matériel non durables ou durables;

● les dépenses administratives et autres coûts de fonctionnement du bureau du Coordonnateur du PCT, qui ne sont pas directement liés à la mise en œuvre du projet du Fonds du PCT (GOE);

● les dépenses administratives et autres coûts de fonctionnement d’organismes publics; et

● les SAT standards.

2.5 Budget

Le Coordonnateur du PCT est chargé de la préparation et de la mise en forme définitive du budget, sur la base de l’évaluation des apports nécessaires effectuée par les unités techniques concernées, mais aussi de sa propre connaissance des coûts dans le pays. Le budget doit être préparé en utilisant le module du FPMIS intitulé Results-basedBudget (Budget axé sur les résultats). Il convient de déployer les efforts nécessaires pour éviter de surévaluer ou de sous-évaluer fortement le budget.

Une sous-évaluation du budget peut se traduire par la nécessité de demander des ressources complémentaires en cours d’exécution. Si ces ressources ne sont pas disponibles, il faudra alors, soit réduire la portée du projet, soit renoncer à obtenir un ou plusieurs produits du projet.

Du fait de la surévaluation du budget, un projet pourrait ne pas remplir les conditions requises pour une assistance du PCT (critère 6), ou son approbation être remise à l’exercice biennal suivant, faute de ressources suffisantes dans l’allocation régionale. En outre, l’accumulation de quantités importantes de fonds non engagés à la clôture d’un projet ne permet pas une gestion rationnelle des ressources du PCT aux niveaux régional et mondial. Il est donc essentiel que le processus de formulation dégage des informations précises sur les apports nécessaires à la mise en œuvre du projet.

Les ressources allouées à un projet doivent être utilisées exclusivement pour la fourniture des services d’assistance technique et l’achat des intrants, prévus dans le document de projet. L’engagement de la FAO concerne exclusivement la fourniture d’apports techniques et non le versement d’un montant budgétaire spécifique. En conséquence, si les produits d’un projet sont obtenus avec moins d’apports que prévu, les fonds non dépensés seront renvoyés au PCT (à travers un processus de révision budgétaire) et seront disponibles pour l’approbation d’autres projets.

Phase 2 – Formulation

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MANUEL du PCT 2015

Bien que le Coordonnateur du PCT et les fonctionnaires techniques de la FAO partagent la responsabilité de veiller au maintien d’un bon rapport coût-efficacité pendant la mise en œuvre du projet, le Coordonnateur du PCT est responsable de l’utilisation des ressources du projet conformément aux règles, règlements et procédures financières de la FAO et doit rendre des comptes à cet égard.

Le budget approuvé est entièrement flexible, sauf en ce qui concerne les PSC et les coûts relatifs à la rédaction du compte-rendu final, à condition que les normes et politiques ayant trait à la composition des apports continuent à être respectées.

Les projets du PCT ont un budget maximal de 500 000 USD et doivent être achevés dans une période de 24 mois. Leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas.

2.6 Validation après évaluation des risques environnementaux et sociaux

Chaque projet du PCT fait l’objet d’une évaluation des risques/impacts négatifs sur la base des informations disponibles, à l’aide la liste de contrôle des normes environnementales et sociales, qui vise à aider le LTO à classer le projet comme étant à risque faible, modéré ou élevé. Pour les projets dotés d’un budget de 100 000 USD et au-dessus et classés comme à risque moyen ou élevé au cours de la phase d’identification du projet, le LTO doit obtenir la validation de l’Unité de gestion environnementale et sociale (UGES). Les projets considérés à faible risque au cours de la phase d’identification n’ont pas besoin d’obtenir l’autorisation de l’UGES.

2.7 Validation technique

Tous les projets du PCT doivent être validés sur le plan technique par le LTO.

Les projets qui prévoient l’acquisition au niveau local ou international de semences et de matériel végétal, de médicaments vétérinaires ou de produits chimiques agricoles, tels que des pesticides et des herbicides, doivent être soumis par le LTO au(x) service(s) technique(s) concerné(s) au Siège, afin d’obtenir une autorisation officielle de se procurer ces produits.

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Phase 3 – Évaluation et approbation

La phase d’évaluation et d’approbation du projet couvre les examens technique et d’assurance de la qualité requis au niveau de l’Organisation, qui permettent aux RFAO de finaliser le processus d’approbation du projet.

3.1 Le processus d’évaluation des projets de développement du PCT

Une fois que le projet a été formulé, ce dernier doit passer par le processus d’Examen d’assurance de la qualité, après avoir reçu l’autorisation de l’UGES au regard des risques environnementaux et sociaux (pour les projets à risque modéré ou élevé) et la validation technique du LTO. Le processus d’examen de la qualité se compose des deux éléments suivants:

● la validation opérationnelle24; et

● le respect de critères du PCT.

3.1.1 Validation opérationnelle

Lorsque la formulation du projet est finalisée, le document de projet doit être examiné par le responsable du budget prévisionnel (généralement le RFAO) qui doit autoriser le projet sur le plan opérationnel. Il/elle passe en revue le projet en utilisant le formulaire de validation opérationnelle, y compris:

● la logique de l’intervention (résultats, produits, apports);

● le plan de travail et le budget;

● la conformité du document de projet avec le document de projet type et la cohérence globale; et

● le respect des normes et des politiques concernant la composition en apports.

Les commentaires sur les aspects opérationnels, inclus dans le formulaire de validation opérationnelle, sont insérés dans le document de projet avant l’approbation technique.

24 LeformulairedevalidationopérationnelleestdisponiblesurlesiteduPCTwww.fao.org/tc/tcp

Phase 3 – Évaluation et approbation

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MANUEL du PCT 2015

3.1.2 Respect des critères du PCT

Pour les projets de développement du PCT, l’évaluation du projet au regard des critères du PCT est effectuée par le Coordonnateur du PCT. L’évaluation est examinée et approuvée par le fonctionnaire régional responsable du PCT pour les projets du PCT au niveau national et sous-régional ou par le chargé de programme concerné dans l’unité du PCT au Siège pour les projets du PCT au niveau régional, selon le principe de subsidiarité.

Une fois que les autorisations ont été obtenues et insérées dans le FPMIS, le Coordonnateur du PCT évalue le document de projet au regard des critères du PCT en utilisant la fiche d’évaluation du PCT (TAS – TCP AppraisalSheet), jointe en annexe 5. Une fois remplie, la TAS est soumise, pour examen et approbation, au fonctionnaire régional responsable du PCT pour les projets nationaux et sous-régionaux, ou au chargé de programme concerné dans l’unité du PCT au Siège pour les projets régionaux et interrégionaux25.

En soumettant le document de projet et la TAS, le Coordonnateur du PCT certifie que le projet respecte les critères du PCT et les normes et politiques applicables aux apports, et qu’il le juge prêt à être approuvé.

Le processus d’évaluation par le biais de la TAS soutient le Coordonnateur du PCT, en lui fournissant des indications et des suggestions pour remédier aux déficiences majeures relevées dans le projet. Le processus d’examen ne réduit donc pas la responsabilité ni la redevabilité du Coordonnateur du PCT pour ce qui est de la qualité du document de projet et sa conformité avec les normes et politiques de l’Organisation.

Une fois reçues la TAS et la documentation du projet, le chargé de programme du PCT est tenu d’achever son examen dans un délai de sept jours ouvrables. Si la documentation fournie est incomplète, la demande est retournée au Coordonnateur du PCT.

Le processus d’examen consiste à:

1. passer en revue l’analyse des critères du PCT effectuée par le Coordonnateur du PCT, telle qu’elle figure dans la TAS;

2. vérifier que toutes les validations techniques requises ont été obtenues;

3. vérifier que la composition en apports respecte les normes et politiques du PCT en la matière; et

25 Lesresponsabilités,auseindel’unitéduPCTauSiège,sontrépartiesdemanièregéographique.Pourplusd’informationssurlesnomsdesfonctionnaireschargésdeprogrammedansl’unitéduPCTauSiègeetleurszonesgéographiquesderesponsabilité,veuillezconsulterlesiteWebduPCTwww.fao.org/tc/tcp

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4. vérifier que le document de projet est conforme au document de projet type et qu’il est globalement cohérent.

Lorsque des questions sont soulevées au cours de l’examen, le problème initial et les éclaircissements fournis doivent être consignés dans la TAS, de façon à faciliter la compilation des enseignements tirés et la détection des problèmes récurrents.

À la suite de l’examen réalisé à l’aide de la TAS, le chargé de programme du PCT peut:

● valider le projet sans formuler d’observation;

● valider le projet, en formulant des observations destinées au Coordonnateur du PCT et aux divers concepteurs du projet, en vue d’améliorer le document de projet; et

● ne pas valider le projet, en expliquant clairement le pourquoi de sa décision.

Il convient de déployer tous les efforts nécessaires pour éviter une telle situation. Toutefois, si la non approbation est inéluctable, des conseils seront fournis au Coordonnateur du PCT sur la manière de résoudre les problèmes qui ont conduit au refus, par le biais de la fiche d’évaluation du projet, en l’invitant à soumette un document de projet et une TAS révisés, dès que les problèmes mentionnés auront été résolus.

Si la proposition de projet est refusée une deuxième fois, le Coordonnateur du PCT peut faire appel de cette décision auprès du SDG/RR (pour les projets nationaux et sous-régionaux) ou du SDG/TC (pour les projets régionaux). Cet appel doit être présenté dans un délai de sept jours ouvrables à compter de la réception du deuxième refus d’approbation.

Une fois que le processus d’examen est complété, le BR télécharge la TAS approuvée dans le FPMIS et la transmet au Coordonnateur du PCT en vue de la finalisation du document de projet. Parallèlement, le BR met à jour le statut du projet qui obtient le statut P3: “Consultation finale”. Si la proposition de projet a été rejetée, le Coordonnateur du PCT doit faire savoir au BR s’il a l’intention de soumettre au comité un document de projet et une TAS révisés ou si la requête doit être fermée.

Dans le cas d’une révision du projet (voir section 4.3.4) impliquant d’importants changements du document et des résultats du projet, le processus décrit ci-dessus doit être répété.

Phase 3 – Évaluation et approbation

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MANUEL du PCT 2015

3.2 Le processus d’approbation des projets de développement du PCT

Dès réception de la TAS approuvée, le Coordonnateur du PCT doit prendre connaissance des observations formulées et décider de la façon d’en tenir compte. Il peut, par exemple:

● procéder à de nouvelles consultations avec la contrepartie ou les fonctionnaires techniques concernés; et

● réviser le document ou le budget du projet; et/ou décider de prendre en compte les observations pendant la mise en œuvre.

Le Coordonnateur du PCT sera tenu pour responsable de la façon dont les observations formulées dans le TAS sont prises en compte dans le document de projet et pendant la mise en œuvre.

Le Coordonnateur du PCT inclut les qualificatifs pertinents pour le projet26 dans le FPMIS et parachève le document de projet et le budget à l’aide du module budgétaire axé sur les résultats du FPMIS. Le budget, au format Oracle, est extrait du FPMIS et inséré dans le document de projet.

Le Coordonnateur du PCT charge le document de projet sur le FPMIS et soumet le budget à travers le FPMIS pour approbation et allocation des fonds, et informe le SDG/RR et le fonctionnaire régional responsable du PCT qu’il/elle a approuvé le document de projet. Sur la base de cette documentation, le BR prépare et le SDG/RR signe le mémorandum qui désigne le Coordonnateur du PCT en tant que responsable du budget du projet et débloque les fonds pour la mise en œuvre du projet, tel qu’approuvé par le Coordonnateur du PCT.

Le BR charge la copie scannée du mémorandum de désignation du responsable du budget et approuve le budget dans le FPMIS, à la suite de quoi le statut du projet devient “Actif sur le plan opérationnel” (OperationallyActive).

Une fois reçu le mémorandum de désignation, le Coordonnateur du PCT informe officiellement la contrepartie qu’il/elle a approuvé le projet. Le Coordonnateur du PCT signe alors le document de projet au nom de l’Organisation, et prend les mesures voulues pour que la contrepartie signe à son tour le document de projet. Ce document signé est scanné et chargé sur le FPMIS, et transmis au SDG/TC, qui veille à son insertion dans les archives de l’Organisation27.

Le pouvoir d’approbation et les responsabilités connexes liées au processus

26 Lequalificatifliéàlaparitéhommes-femmes(section2.2)etunqualificatifquipermetdedistinguerlesprojetsdedéveloppementetceuxd’urgence(«Appuiaudéveloppement»ou«Urgences»).

27 SilapropositiondeprojetfaitpartiedelafilièredesprojetsprésentésenannexeduCPPsignéquiinclutégalementlesdispositionsgénéralesduPCT,lamiseenœuvreduprojetpeutdémarrersanscontre-signatureformelledel’accorddeprojet,àconditionquecetteprocéduresoitacceptableauniveaunational.

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d’approbation des projets du PCT, sont délégués au niveau de la structure décentralisée le plus proche possible du niveau de mise en œuvre du projet. Ceci a pour but de rapprocher le plus possible ce processus des utilisateurs et de favoriser une approbation rapide des projets. Il convient toutefois de veiller à maintenir la qualité des projets approuvés.

3.3 Le processus d’évaluation et d’approbation des projets d’urgence du PCT28

Le processus d’évaluation des projets d’urgence à tous les niveaux (national, sous-régional, régional ou interrégional) suit le même processus que pour les projets de développement du PCT, pour ce qui est de l’obtention des autorisations opérationnelles et techniques, mais en raison du caractère urgent des projets du PCT, qui sont axés sur des interventions d’aide immédiate et de rétablissement rapide, la TAS n’est pas requise.

Les projets d’urgence du PCT sont soumis par le Coordonnateur du PCT au chargé de programme concerné dans l’unité du PCT au Siège29 pour que celui-ci les évalue et les transmette pour approbation au SDG/TC. La soumission doit être accompagnée des autorisations opérationnelles et techniques ainsi que de tout autre document jugé nécessaire pour appuyer la requête (déclaration d’urgence du gouvernement, évaluation de l’urgence; etc.).

Le chargé de programme auprès de l’unité du PCT au Siège évalue la proposition de projet au regard des critères applicables à l’aide d’urgence du PCT. Il/elle se met en contact avec le Coordonnateur du PCT et/ou les membres de l’ESP s’il estime qu’il convient d’apporter des modifications à la proposition de projet. Le document de projet et le budget (établi à l’aide du module Budget axé sur les résultats du FPMIS) sont ainsi parachevés à travers ce processus de consultation. Le budget, au format Oracle, est extrait du FPMIS et inséré dans le document de projet. À ce stade, le statut du projet dans le FPMIS est changé en «Consultation finale» (statut P3).

Lorsque la proposition de projet est considérée comme satisfaisant aux critères applicables à l’aide d’urgence du PCT, le chargé de programme dans l’unité du PCT au Siège remplit une courte note d’évaluation qui:

● fournit un bref résumé de la proposition de projet;

● décrit comment la proposition de projet répond aux critères d’urgence du PCT;

28 Cetteprocédures’appliqueégalementauxprojetsdedéveloppementduPCTauniveauinterrégional.29 Lesresponsabilités,auseindel’unitéduPCTauSiège,sontrépartiesdemanièregéographique.Pour

plusd’informationssurlesnomsdesfonctionnaireschargésdeprogrammedansl’unitéduPCTauSiègeetleurszonesgéographiquesderesponsabilité,veuillezconsulterlesiteWebduPCTwww.fao.org/tc/tcp

Phase 3 – Évaluation et approbation

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MANUEL du PCT 2015

● certifie que les autorisations opérationnelles et techniques nécessaires ont été reçues; et

● donne son avis sur l’approbation du projet.

La note d’évaluation et le document de projet sont soumis pour approbation au SDG/TC.Une fois que le SDG/TC a approuvé le projet, il/elle:

● signe le mémorandum désignant le Coordonnateur du PCT en tant que responsable du budget du projet; et

● signe une lettre adressée au gouvernement dans laquelle il l’informe de l’approbation du projet, au nom du DG.

Le chargé de programme dans l’unité du PCT au Siège:

● insère le document final du projet dans le FPMIS ainsi que la copie scannée du mémorandum de désignation du responsable du budget;

● approuve le budget dans le FPMIS, ce qui modifie le statut du projet qui devient a lors ”Actif sur le plan opérationnel”; et

● informe le Coordonnateur du PCT que le SDG/TC a approuvé le projet.

Une fois reçu le mémorandum de désignation, le Coordonnateur du PCT signe le document de projet au nom de l’Organisation, et prend les mesures voulues pour que la contrepartie signe à son tour le document de projet. Ce document signé est scanné et inséré dans le FPMIS, et transmis au SDG/TC, qui veille à son insertion dans les archives de l’Organisation.

3.4 Le processus d’évaluation et d’approbation des projets du Fonds du PCT

L’évaluation d’une composante du Fonds du PCT (baby project) doit être réalisée par le Coordonnateur du PCT dans le cadre de la préparation de la description de la composante (modèle en annexe 3).Une fois la composante du Fonds du PCT approuvée, le Coordonnateur du PCT approuve la composante du Fonds du PCT, charge les documents pertinents dans le FPMIS, soumet le budget par le biais du FPMIS pour approbation et affectation des fonds et informe le SDG/RR et le fonctionnaire régional responsable du PCT qu’il/elle a approuvé la composante du Fonds du PCT. Sur la base de ces informations, le SDG/RR signe le mémorandum qui désigne le Coordonnateur du PCT en tant que responsable du budget du projet du Fonds du PCT et débloque les fonds pour la mise en œuvre du projet, tel qu’approuvé par le Coordonnateur

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du PCT30. Le BR charge la copie scannée du mémorandum de désignation du responsable du budget et approuve le budget dans le FPMIS, à la suite de quoi le statut du projet devient Actif sur le plan opérationnel. Le Coordonnateur du PCT informe alors le gouvernement de l’approbation du projet.Le projet du Fonds du PCT apparaît dans le FPMIS comme un projet-cadre du PCT (TCPF parentproject selon sa dénomination en anglais), tandis que chaque composante apparaît comme un sous-projet (TCPF babyproject) dépendant du projet-cadre. Pour un suivi efficace des dépenses, chaque composante du Fonds du PCT se verra attribuer un code d’activité Oracle. La fongibilité budgétaire est possible entre les composantes du Fonds du PCT appartenant au même projet-cadre du Fonds du PCT, par le biais d’une révision budgétaire officielle.

Si une augmentation (ou une réduction) de budget s’avère nécessaire pour une composante déjà approuvée, un budget révisé est transmis au BR à travers le module budgétaire axé sur les résultats du FPMIS, en modifiant les lignes budgétaires de la composante en question, selon les besoins.

Les ressources allouées à un projet du Fonds du PCT au cours d’un exercice biennal donné peuvent être reportées sur l’exercice suivant, afin que les activités prévues puissent arriver à leur terme. Toutefois, aucune nouvelle composante ne peut être approuvée, au titre d’un projet du Fonds du PCT, lors de l’exercice biennal suivant celui au cours duquel le projet a été approuvé, sauf pour utiliser les éventuelles ressources non engagées des composantes approuvées pendant l’exercice précédent. Les demandes d’assistance au titre de la modalité du Fonds du PCT pour le nouvel exercice biennal seront prises en compte avec l’ouverture d’un nouveau projet du Fonds du PCT.

30 LemémorandumdésignantleCoordonnateurduPCTentantqueresponsabledubudgetpourleprojetduFondsduPCTn’estsignéquelorsquelapremièrecomposanteduFondsduPCTestapprouvée.

Phase 3 – Évaluation et approbation

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MANUEL du PCT 2015

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi

Au cours de cette phase, le plan de travail et budget du projet est exécuté de façon à assurer une gestion efficace axée sur les résultats. La phase de mise en œuvre et suivi commence lorsque le projet est déclaré “actif sur le plan opérationnel”. Cette phase comporte les étapes suivantes:1. Lancement2. Mise en œuvre 3. Suivi et établissement des rapports

La phase 4 d’un projet du PCT suit les mêmes étapes que celles des autres projets de la FAO, y compris en ce qui concerne le rôle joué par l’ESP, composée notamment de tous les fonctionnaires techniques participant au projet.

4.1 Lancement

La mise en œuvre du projet peut commencer dès que le Coordonnateur du PCT a informé officiellement la contrepartie qu’il/elle a approuvé le projet et que le projet a été déclaré “actif sur le plan opérationnel”. Le Coordonnateur du PCT signe alors le document de projet au nom de l’Organisation, et organise la signature de la contrepartie. Le document de projet signé est numérisé et transmis au BR, où il est inséré dans le FPMIS, tandis que l’original est envoyé au SDG/TC afin d’être inséré dans les archives de l’Organisation.

Le Coordonnateur du PCT convoque la première réunion de l’ESP afin de rendre opérationnel le plan de travail. L’ESP doit examiner le plan de travail et budget pour assurer son application en conformité avec le document de projet.

Le Coordonnateur du PCT sera, dans la plupart des cas, désigné comme responsable du budget du projet approuvé.

4.2 Mise en œuvre

La mise en œuvre implique d’administrer les apports et les ressources, à savoir les ressources humaines, les achats, les voyages, la formation et les contrats, tout en assurant une gestion saine sur les plans financier, technique et opérationnel, en vue de mener à bien les activités du projet et d’atteindre les objectifs fixés.

Les règles de l’Organisation concernant la gestion des apports, telles que décrites dans le Manuel administratif de la FAO, s’appliquent aux projets du PCT, tout en tenant compte des normes et politiques ayant trait à la composition en apports des projets du PCT, comme indiqué à la section 2.3 de ce manuel.

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Pendant la mise en œuvre du projet, avant d’autoriser une quelconque dépense, le Coordonnateur du PCT doit s’assurer que les fonds sont disponibles conformément aux règles et règlements du PCT.

Le Coordonnateur du PCT est entièrement responsable des fonds qui lui sont confiés et de l’enregistrement précis des transactions dans les systèmes de la FAO.

4.3 Suivi et établissement des rapports

4.3.1 Suivi

Le suivi et l’établissement des rapports font partie intégrante de la gestion axée sur les résultats. Le but du suivi est d’assurer une gestion proactive des résultats et de soutenir une mise en œuvre efficace et rationnelle du plan de travail et budget.

Le PCT fait partie du Programme ordinaire de la FAO et les États Membres sont régulièrement informés de la manière dont il est utilisé et géré. L’Organisation s’engage à fournir aux Organes directeurs des rapports à intervalle régulier et des informations ponctuelles sur le PCT, notamment sur:

● le niveau d’approbation et de dépense;

● le respect des critères du PCT;

● les catégories d’assistance;

● les liens avec le Cadre stratégique; et

● l’impact des projets, etc.

Pour tenir cet engagement, le SDG/TC suivra de près l’exhaustivité, l’actualité et la qualité des informations relatives au PCT qui sont insérées dans le FPMIS par les bureaux décentralisés et il prendra les mesures correctives nécessaires pour résoudre tout problème de gestion de l’information.

Le suivi vise également à favoriser une mise en œuvre rapide et efficiente des projets, en permettant notamment de repérer les problèmes et questions que les responsables de la gestion des projets, à tous les niveaux, doivent s’employer à résoudre.

Le Coordonnateur du PCT garantit la totale transparence de l’utilisation des fonds du projet, notamment en encourageant des descriptions claires et sans ambiguïté des dépenses, qui permettent de suivre aisément les transactions du projet dans le

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi

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MANUEL du PCT 2015

Système mondial de gestion des ressources (GRMS), et en conservant une trace de toutes les décisions prises pendant la mise en œuvre du projet.

Le Coordonnateur du PCT et l’ESP sont chargés du suivi des progrès accomplis en termes de réalisation des produits et des effets directs escomptés. Le plan de travail, le budget, la matrice des résultats et la matrice des risques constituent un ensemble d’outils intégrés pour la planification et la gestion y compris le suivi, l’évaluation des performances et la communication des résultats. Ces outils intégrés sont dynamiques et en tant que tels, il convient de les examiner régulièrement et, le cas échéant, de les ajuster pour permettre au projet d’atteindre les résultats escomptés. Les Coordonnateurs du PCT sont encouragés à surveiller la mise en œuvre des activités selon le Plan de travail annuel et sur une base trimestrielle.

Le respect constant des règles du PCT relatives à la composition en apports (notamment, mais pas seulement, concernant la part du budget consacrée à l’achat de fournitures et de matériel, l’achat de véhicules, le nombre de participants aux voyages d’études, le recours aux consultants internationaux par opposition au recours à des consultants travaillant dans le cadre de partenariats ou à des consultants nationaux) sera contrôlé spécifiquement par le personnel chargé du PCT dans les BR, avec l’aide de l’équipe du PCT au Siège.

4.3.2 Prolongation d’un projet

La durée d’un projet du PCT doit être évaluée de manière réaliste au moment de sa formulation et de son approbation. Le Coordonnateur du PCT est responsable de la mise en œuvre des activités du projet, dans les délais prévus.

Bien que la mise en œuvre soit censée démarrer dès que le responsable du budget a été désigné, des retards peuvent survenir entre la date de démarrage officiel du projet et le lancement des premières activités donnant lieu à des transactions financières. Si ce retard est important, le Coordonnateur du PCT peut demander au BR, à travers le système FPMIS, de reporter la date de démarrage du projet (EOD – entry-on-duty) au mois de la première transaction financière et de reporter en conséquence la date de fin de projet (NTE – not-to-exceed) afin de ne pas modifier la durée totale du projet. Il n’est possible de procéder à ce report qu’une seule fois.

Si des retards inévitables se produisent pendant la mise en œuvre, le Coordonnateur du PCT en consultation avec l’ESP et la contrepartie, peut demander une prolongation de la durée jusqu’à 24 mois au maximum. La demande de prolongation, assortie d’une brève justification, est soumise au BR pour approbation, par le biais du FPMIS.

Dans des cas exceptionnels, si 24 mois ne suffisent pas pour mener à bien les

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activités planifiées, le Coordonnateur du PCT peut soumettre une demande de prolongation au-delà de 24 mois, jusqu’à une durée maximale de 36 mois, (i) au SDG/RR pour les projets de développement du PCT au niveau national, sous-régional et régional, et (ii) au SDG/TC pour les projets d’urgence du PCT et les projets du PCT au niveau interrégional. Cette demande doit être accompagnée d’une explication détaillée des raisons du retard et d’un plan de travail révisé, préparé par l’ESP en consultation avec la contrepartie. Au moment de prendre sa décision, le SDG/RR ou le SDG/TC, en fonction du type d’assistance, tiendra compte des raisons pour lesquelles la mise en œuvre a été retardée: conditions météorologiques défavorables, situation sociopolitique dans le pays ou la région bénéficiaire et problèmes opérationnels ou techniques à la FAO. Si le retard est dû à un désengagement ou à un manque de participation de la contrepartie à l’égard des activités du projet, le SDG/RR ou le SDG/TC doit se demander si une prolongation a des chances d’améliorer la situation ou s’il convient de fermer le projet.Si une prolongation du projet au-delà de 24 mois est accordée, le Coordonnateur du projet et l’ESP doivent veiller à ce que toutes les mesures voulues soient prises pour mener le projet à terme dans les meilleurs délais. Ils doivent aussi préparer la contrepartie à prendre la responsabilité des réalisations et à en assurer la pérennité.

Le Coordonnateur du PCT insère dans le FPMIS la justification fournie pour demander une prolongation au-delà de 24 mois, au moment où il soumet la requête d’approbation dans le FPMIS.

Une prolongation au-delà de 24 mois ne peut pas être accompagnée de l’ajout de produits supplémentaires, non prévus dans le document de projet initial, car cette mesure vise exclusivement à permettre l’achèvement des activités nécessaires pour atteindre les résultats escomptés.

Attention, une prolongation au-delà de 24 mois jusqu’à une durée maximale de 36 mois n’est pas toujours possible en raison de l’article 4.3 du Règlement financier de la FAO, qui stipule que tous les crédits d’un exercice biennal alloués à des projets du PCT doivent être dépensés avant la fin de l’exercice biennal suivant. S’il n’est pas possible de prolonger un projet, en raison des dispositions du Règlement financier, une phase II peut être approuvée par le SDG/RR ou le SDG/TC, au cas par cas, pour permettre l’achèvement des activités restantes (voir section 4.4).

Les projets du PCT doivent être achevés dans un délai de 24 mois et être conçus de manière à ce que cette durée soit réaliste. La prolongation au-delà de 24 mois n’est pas un droit: elle est laissée à la discrétion du SDG/RR ou du SDG/TC, qui peut la refuser.

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi

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MANUEL du PCT 2015

4.3.3 Révision du budget

Le budget alloué au projet est flexible et peut être ajusté par le Coordonnateur du PCT, sauf en ce qui concerne les PSC et les ressources affectées à l’établissement des rapports standard. En conséquence, il n’est pas nécessaire de soumettre une révision budgétaire officielle pour réaffecter les ressources entre les lignes budgétaires, sauf si le Coordonnateur du PCT le souhaite. Une demande de ce type peut être envoyée directement par le Coordonnateur du PCT au BR, à l’aide du module budgétaire axé sur les résultats du FPMIS, pour approbation et insertion dans le système GRMS. Toutefois, les ajustements dans la structure des apports doivent tenir pleinement compte des règles spéciales du PCT en la matière (voir la section 2.3); des contrôles seront effectués pour veiller au respect de ces règles. Il convient de noter qu’il n’y a aucune flexibilité en ce qui concerne le dépassement du budget approuvé.Une révision budgétaire officielle n’est obligatoire que si des ressources financières additionnelles sont requises ou si les ressources requises sont inférieures à ce qui était initialement prévu. Pour obtenir une augmentation (ou une réduction) du budget, le Coordonnateur du PCT soumet une demande de révision budgétaire en utilisant le module budgétaire axé sur les résultats du FPMIS. Lorsqu’il prépare la révision, le Coordonnateur du PCT doit obtenir au minimum l’approbation du LTO et, idéalement, de l’ensemble de l’ESP. La preuve de ces approbations doit être chargée sur le FPMIS avant que le SDG/RR ou le SDG/TC, en fonction du type d’assistance, puisse prendre une décision concernant la demande de financement additionnel. Le SDG/RR ou le SDG/TC prend une décision concernant la révision, en se fondant sur la justification fournie et la situation de l’allocation régionale. S’il donne son approbation, l’Équipe chargée des finances au Siège est informée de la révision, par le biais du FPMIS.

Une augmentation de budget pour un projet ayant dépassé 24 mois ne peut être envisagée que si des augmentations de coûts objectivement vérifiables sont constatées ou si des activités additionnelles sont requises pour obtenir les produits planifiés.

4.3.4 Révision du projet

Lors de la mise en œuvre d’un projet, l’ESP et les contreparties nationales peuvent arriver à la conclusion qu’il est nécessaire de modifier la stratégie, les résultats ou les produits escomptés du projet, une modification susceptible d’avoir des incidences sur le respect des critères du PCT. Dans ce cas, le Coordonnateur du PCT prend l’initiative de préparer un document concis décrivant les changements requis et il analyse ces changements au regard des critères et des autres normes et politiques du PCT, en utilisant la TAS. Ce document et la TAS sont présentés au chargé de programme concerné au sein du PCT, pour l’approbation des changements proposés.

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4.3.5 Établissement des rapports

Chaque projet s’achève par un rapport final, préparé par le Coordonnateur du PCT, à l’aide des contributions techniques du LTO et des autres membres de l’ESP. Le responsable du budget doit veiller à ce que le rapport soit élaboré dans les délais impartis. Le compte rendu final, qui doit être soumis aux autorités nationales, au niveau ministériel, dans un délai de trois mois à compter de la clôture des activités du projet, informe les autorités nationales des principales réalisations du projet et formule des recommandations. Le projet de compte rendu final peut être préparé par un consultant participant au projet (auquel cas cette tâche doit être mentionnée dans son mandat). Ce travail ne sera pas demandé au CNP, qui représente la contrepartie, à laquelle sont destinées, en dernier ressort, les recommandations contenues dans le document. Dès que le compte rendu a été parachevé par le LTO, le Coordonnateur du PCT s’assure qu’il est complet et le soumet au Groupe des rapports, au Siège, pour être traité. Le document parachevé est présenté à la contrepartie par le RFAO, le CSR ou le SDG/RR, suivant les cas.

Les rapports de fin de projet comprennent des feuilles de résultat permettant d’évaluer la pertinence, les réalisations et la durabilité des projets du PCT. Par conséquent, la soumission du rapport de fin de projet satisfait aux exigences des procédures d’évaluation à posteriori (EPA – Ex-PostAssessment)31.

Les exigences concernant l’établissement des rapports diffèrent pour les projets du Fonds du PCT, pour lesquels il n’est pas nécessaire de soumettre un rapport final au Groupe des rapports au Siège afin qu’il soit traité et finalisé. Chaque requête adressée dans le cadre de la modalité du Fonds du PCT devrait déboucher sur la réalisation d’un ou plusieurs produits. L’un d’eux doit être un document (rapport technique, proposition de projet pour le PCT ou de financement extrabudgétaire, cadre de planification, projet de loi, etc.). Le format de présentation de ce document doit être approuvé par le Coordonnateur du PCT et/ou les fonctionnaires techniques de la FAO concernés, avant le démarrage des activités. Une fois mis sous sa forme définitive et avalisé sur le plan technique, ce document doit être transmis par le RFAO, le CSR ou le SDG/RR, suivant les cas, aux autorités gouvernementales compétentes, ou à l’organisation sous-régionale ou régionale concernée. Il doit également être envoyé aux fonctionnaires techniques de la FAO concernés et au BSR et BR pertinents. Le document technique validé doit alors être chargé par le Coordonnateur du PCT dans le FPMIS (au titre de la documentation de projet du sous-projet pertinent). Parallèlement, le Coordonnateur du PCT est tenu de remplir l’annexe 4 «Description d’une composante du Fonds du PCT» et de la charger dans le FPMIS. Le Coordonnateur du PCT doit répéter ces procédures spécifiques pour la fermeture de chaque sous-projet approuvé dans le cadre de la modalité du Fonds du PCT.

31 Lemodèlederapportfinalestdisponibleàl’adressesuivante:http://intranet.fao.org/faohandbook/area/projects/phase_4_implementation_and_monitoring/resources/

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi

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MANUEL du PCT 2015

Dans un délai maximal de huit semaines à compter de la fin de la dernière composante, le Coordonnateur du PCT est tenu de préparer une lettre de clôture ou un rapport concis sur l’utilisation de la modalité du Fonds du PCT et sur les produits accomplis. Après avoir obtenu l’approbation des unités techniques associées au projet, comme requis, le RFAO, le CSR ou le SDG/RR doit communiquer cette lettre ou ce rapport au gouvernement ou à l’organisation sous-régionale ou régionale, selon les cas, et faire parvenir une copie au BSR, au BR et à la(aux) division(s) technique(s) concernée(s).

La lettre ou le rapport de fin de projet est envoyé au Groupe des rapports au Siège, auquel il incombe de charger la lettre ou le rapport dans le FPMIS. Si plusieurs entités ministérielles ont reçu une assistance dans le cadre de la modalité du Fonds du PCT, le RFAO, le CSR ou le SDG/RR peut préférer envoyer la lettre ou le rapport au destinataire principal des communications de la FAO, en suivant la voie de communication officielle32, avec copie aux autres entités concernées.

Après avoir envoyé la lettre ou le rapport de clôture, le Coordonnateur du PCT remplit le formulaire de clôture opérationnelle et le formulaire de clôture financière, qu’il envoie respectivement au Bureau de l’appui à la décentralisation (OSD) et à l’Équipe chargé des finances, comme pour tous les autres projets du PCT.

4.4 Projets de phase II

Lorsque la mise en œuvre du projet a été retardée en raison de circonstances particulières, qui rendent impossible l’application de l’accord conclu entre la FAO et la contrepartie, reflété dans le document de projet, il est possible de recourir à la modalité de phase II. Les projets de phase II sont des projets du PCT approuvés dans le but de compléter les activités et les réalisations qui n’ont pas pu être menées à terme pendant la durée maximale permise ou possible pour un projet du PCT. Les projets de phase II sont des exceptions, auxquellesilconvientderecouriravecmodération. Un projet de phase II ne doit pas être approuvé si seule une faible part des activités n’a pas pu être achevée, sans grand risque ou incidence pour la pérennité du projet (c’est-à-dire quand la contrepartie devrait être en mesure de mener à terme les réalisations sans assistance supplémentaire).

Un projet de phase II est habituellement financé par l’allocation régionale de l’exercice biennal en cours, ce qui signifie que l’approbation de ce type de projet réduit les ressources disponibles pour de nouveaux projets du PCT dans le pays, la sous-région ou la région en question.

32 http://intranet.fao.org/departments/cpa/protocol_services/official_correspondence/

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Il n’est pas nécessaire de présenter une requête officielle pour un projet de phase II. Le Coordonnateur du PCT décide, à sa discrétion, d’informer ou non officiellement la contrepartie de l’approbation d’un projet de phase II.

Le recours à un projet de phase II sert exclusivement à obtenir les produits énoncés dans le document de projet initial et aucun nouveau produit ne doit être ajouté. Le budget du projet de phase II ne peut pas dépasser le solde non dépensé du projet initial, sauf pour couvrir le montant nécessaire à l’obtention des produits prévus et la prise en compte de l’inflation. Un projet de phase II doit être achevé dans les plus brefs délais.

Un projet de phase II ne peut en aucun cas être suivi d’un projet de phase III. Un projet financé au titre de la modalité du Fonds du PCT ne peut en aucun cas se voir accorder une phase II.

Le Coordonnateur du PCT peut demander l’approbation d’un projet de phase II, en suivant le processus suivant:1. Préparer une note succincte (modèle présenté à l’annexe 6), en consultation

avec l’ESP, concernant:a. les produits obtenus pendant la phase I;b. les activités à achever et les produits qu’il reste à obtenir;c. les motifs des retards survenus dans la mise en œuvre du projet; etd. les mesures prises pour garantir la mise en œuvre rapide des

activités restantes.2. Consulter le SDG/RR pour savoir si, en principe, des ressources sont

disponibles au titre de l’allocation régionale du PCT pour le projet de phase II33, en lui soumettant la note, le plan de travail et le budget.

3. Préparer et soumettre une révision budgétaire finale, limitant le budget du projet de phase I aux dépenses effectives, par le biais du FPMIS, pour approbation par le BR.

4. Procéder à la clôture opérationnelle du projet initial, en utilisant le formulaire approprié.

5. Demander la clôture financière du projet à l’aide du formulaire approprié. 6. Ouvrir un projet de phase II dans le FPMIS.

33 Attention,cettemodalitén’estpasacquise,carl’exercicebiennalsusceptibledecouvrirlefinancementdelaphaseIIn’estpaslemêmequeceluidufinancementdelaphaseI.LesressourcesnondépenséesdelaphaseInesontpastransféréesàlaphaseII,donctouteslesressourcesdestinéesàlaphaseIIdoiventprovenirdel’allocationrégionaled’unexercicebiennaldifférent.

Phase 4 – Mise en œuvre et suivi

58

MANUEL du PCT 2015

Phase 5 – Évaluation

Selon la charte du Bureau de l’évaluation de la FAO (OED), toutes les activités menées par l’Organisation sont sujettes à évaluation, quelle que soit leur source de financement.

L’évaluation des projets du PCT est généralement réalisée par OED, dans le cadre d’évaluations thématiques ou d’examens de programmes de pays visant à déterminer la pertinence, l’impact, l’efficacité, l’efficience et la durabilité des interventions. Les dispositions financières prévoient l’affectation directe de fonds, équivalents à environ 0,5 pour cent des ressources budgétaires du PCT à OED pour l’évaluation des projets du PCT. OED garantit que les évaluations du PCT répondent aux normes de qualité de l’Organisation.

Les projets du PCT sont vérifiés conformément aux règles et règlements financiers de la FAO par les services de vérification internes et externes, dans le cadre du système global de responsabilisation et de supervision.

59

Phase 6 – Clôture du projet

Il incombe au Coordonnateur du PCT d’initier, de mener à bien et d’assurer le suivi des tâches nécessaires à l’achèvement et à la clôture du projet.

Lorsque toutes les activités du projet ont été menées à terme, le Coordonnateur du PCT demande au BR de modifier le statut du projet en “Activités achevées” (ActivitiesCompleted), veille à ce que toute obligation de dépenses encore en suspens soit réglée rapidement et rappelle au LTO qu’il doit préparer ou parachever le compte rendu final du projet (voir la section 4.3.5).

Tout matériel acheté dans le cadre du projet est transféré à la contrepartie, immédiatement après l’achat, à l’exception des véhicules, conformément aux règles et procédures de la FAO. Tout véhicule acheté pour le projet ou transféré d’un autre projet du PCT reste la propriété de la FAO. Il ne sera transféré à la contrepartie que s’il est indispensable à la poursuite des activités du projet, après avoir obtenu l’approbation du chargé de programme du PCT et s’il n’est pas nécessaire à un autre projet du PCT, en cours ou dans la filière des projets.

6.1 Clôture opérationnelle

La clôture opérationnelle survient lorsque le dernier apport a été fourni et que toutes les activités du projet ont pris fin. Aucune autre obligation financière ne sera engagée après la clôture opérationnelle du projet. Dès que le compte rendu final a été soumis au Groupe des rapports, que les éléments inscrits dans l’inventaire du projet ont été transférés et que toutes les obligations financières ont été réglées ou que les obligations non réglées ont été définitivement closes, le Coordonnateur du PCT demande à OSD de procéder à la clôture opérationnelle du projet, en transmettant le formulaire de clôture opérationnelle à:[email protected].

6.2 Clôture financière

La clôture financière suit, le plus tôt possible, la clôture opérationnelle. Aucune transaction dans le cadre du projet ne sera autorisée par l’Équipe chargée des finances après que le projet a été financièrement clos. Le Coordonnateur du PCT doit demander à l’Équipe chargée des finances de clore le projet sur le plan financier en transmettant le formulaire de clôture à: [email protected].

Aucune révision finale du budget n’est nécessaire pour clore un projet du PCT, excepté en cas de demande d’un projet de phase II.

Phase 6 – Clôture du projet

ANNEXES

ANNEXE 1:CRITÈRES DU PCT

64

MANUEL du PCT 2015

Critères Aide au développement du PCT Aide d’urgence du PCT

1.Admissibilité des pays

L’assistance technique du PCT est accessible à tous les États Membres de la FAO. Le PCT accorde toutefois une attention spéciale aux pays les plus défavorisés, en particulier les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV), les pays les moins avancés (PMA), les pays en développement sans littoral (PDSL), et/ou les petits États insulaires en développement (PEID). Les économies à haut revenu et les membres de l’Union Européenne ne devraient avoir accès à une assistance technique au titre du PCT que sur la base du recouvrement intégral des coûts.

Quinze pour cent des crédits du PCT sont réservés, à titre indicatif, à des projets d’urgence et de reconstruction des capacités productives, accessibles à tous les membres de la FAO.

2. Buts et objectifs

L’assistance financée par le PCT contribue directement à au moins une résultante organisationnelle du Cadre stratégique de la FAO.

L’aide d’urgence et de reconstruction précoce financée au titre du PCT doit contribuer à la résultante organisationnelle 4 de l’Objectif stratégique 5 visant à s’assurer que les pays et partenaires répondent plus efficacement aux crises et aux urgences par des interventions alimentaires et agricoles.

3. Priorités nationales ou régionales

L’assistance fournie au titre du PCT devrait être gouvernée par les priorités nationales ou régionales, en lien avec les buts et objectifs définis au Critère 2 et, lorsqu’elles existent, être en harmonie avec les Cadres de programmation par pays de la FAO, et être issues des processus d’établissement des priorités du PCT au niveau des pays.

L’aide d’urgence au titre du PCT n’est soumise à aucun processus d’établissement des priorités.

4. Lacunes ou problèmes critiques

L’assistance fournie au titre du PCT devrait être orientée vers un problème ou une lacune critique clairement définis, identifiés par les bénéficiaires ou les partenaires et nécessitant une coopération technique qui peut être fournie dans les délais fixés par le Programme, mais qui ne peut ou ne devrait pas être fournie par d’autres ressources.

L’aide d’urgence du PCT devrait être conçue pour apporter une réponse très rapide à l’appui d’interventions dans des domaines thématiques où l’avantage comparatif de l’Organisation est avéré.

5. Impacts durables

L’assistance fournie au titre du PCT devrait aboutir à des produits et des réalisations clairement définis qui produisent des impacts. Elle devrait avoir des effets catalytiques ou multiplicateurs, tels que la mobilisation accrue de fonds d’investissement. Ces réalisations et impacts devraient être durables. Les demandes de PCT ne seront pas acceptées si elles servent à compenser un suivi inefficace de projets antérieurs du PCT.

L’aide d’urgence du PCT devrait être axée sur le rétablissement durable d’activités productives et sur une coopération technique visant à appuyer des interventions efficaces des pouvoirs publics (ou des donateurs). L’aide d’urgence et de reconstruction précoce financée par le PCT devrait être orientée vers les interventions qui renforcent la probabilité que les donateurs ou les gouvernements affectent des ressources supplémentaires au secours immédiat et à la reconstruction à plus long terme. Toute aide répétitive, visant à répondre à des situations d’urgence de type récurrent dans un même pays devra être évitée et réorientée vers un impact plus durable, y compris la prévention et la planification préalable de ces mêmes situations d’urgence.

65

6. Échelle et durée

Les projets du PCT ont un budget maximal de 500 000 USD et doivent être achevés dans une période de 24 mois. Leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas. Le plafond financier d’un projet relevant du Fonds du PCT est de 200 000 USD par exercice biennal et il peut être relevé jusqu’à 300 000 USD au maximum par exercice biennal, sous réserve d’accord du représentant régional chargé des crédits régionaux. Les projets relevant du Fonds du PCT doivent être achevés dans une période de 24 mois, mais leur durée peut être prolongée à 36 mois, si la situation le justifie, l’autorisation étant accordée au cas par cas.

7. Engagement du gouvernement

Les demandes d’assistance au titre du PCT devraient inclure un engagement formel de la part du ou des gouvernements ou des organisations régionales de fournir tous les intrants, le personnel et les arrangements institutionnels nécessaires pour assurer le démarrage efficace et sans délai, la mise en œuvre et la continuation de l’assistance sollicitée.

8. Renforcement des capacités

Dans la mesure du possible, l’aide fournie au titre du PCT devrait contribuer à renforcer les capacités nationales ou régionales afin que les lacunes et problèmes critiques auxquels elle répond ne réapparaissent pas ou puissent être résolus de manière efficace au niveau national ou régional.

L’aide d’urgence ou de reconstruction précoce fournie par le PCT devrait renforcer les capacités du gouvernement, des communautés et des ménages affectés à résister ou à réagir à des chocs futurs de même nature sans avoir recours à l’aide extérieure.

9. Parité hommes-femmes

L’aide du PCT doit prendre en compte la problématique de la parité hommes-femmes dans l’identification, la conception et la mise en œuvre des projets, conformément au Plan d’action pour la parité hommes-femmes de l’Organisation.

10. Partenariat et participation

Dans la mesure du possible, l’aide fournie dans le cadre du PCT devrait contribuer à la création ou au renforcement de partenariats ou d’alliances, notamment par le biais de cofinancements, et déboucher sur une participation accrue des hommes et des femmes vivant dans la pauvreté et dans l’insécurité alimentaire aux principaux processus décisionnels.

ANNEXE 1 – Critères du PCT

ANNEXE 2:DOCUMENT DE PROJET TYPE

68

MANUEL du PCT 2015

ACCORD DE PROJET AU TITRE DU PCT

À la demande du Gouvernement du/de la/des <gouvernement>, l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) fournira une assistance technique aux fins de la mise en œuvre du projet de coopération technique suivant:

Titre du projet:

Code du projet:

Le document de projet, en annexe au présent Accord, fournit une description détaillée du projet, y compris le contexte, le bien-fondé et le cadre du projet ainsi que les modalités de mise en œuvre, de gestion, de contrôle, de suivi, de communication et d’établissement des rapports.

Dispositions générales du PCT

1. La réalisation des objectifs du projet incombe conjointement au Gouvernement et à la FAO.

2. Au titre de sa contribution au projet, le Gouvernement s’engage à fournir, en nombre voulu, le personnel national qualifié, ainsi que les bâtiments, moyens de formation, matériel, moyens de transport et autres services locaux nécessaires à la mise en œuvre du projet.

3. Le Gouvernement donne les pouvoirs nécessaires concernant le projet dans le pays, à un organisme public qui est le centre de coordination de la coopération avec la FAO pour la mise en œuvre du projet et s’acquitte des responsabilités incombant au Gouvernement à cet égard.

4. L’équipement, le matériel et les fournitures acquis avec les fonds du Programme de coopération technique deviennent normalement propriété du Gouvernement dès leur arrivée dans le pays, sauf si l’accord de projet en dispose autrement. Le Gouvernement veille à ce que l’équipement, le matériel et les fournitures soient à tout moment disponibles pour le projet et fait en sorte qu’ils soient placés sous bonne garde, entretenus et assurés. Les véhicules demeurent, à moins que l’accord de projet n’en dispose autrement, la propriété de la FAO.

5. Sous réserve de toute mesure de sécurité en vigueur, le Gouvernement fournit à la FAO et au personnel du projet les rapports, enregistrements, archives et autres renseignements pertinents pouvant être nécessaires à la mise en œuvre du projet.

69

6. Le choix du personnel de la FAO affecté au projet ou des autres personnes assurant des services pour le compte de la FAO au titre du projet, ainsi que des stagiaires, est fait par la FAO, après consultation du Gouvernement. Pour contribuer à la mise en œuvre rapide du projet, le Gouvernement s’engage à accélérer autant qu’il le peut ses procédures d’agrément du personnel de la FAO et des autres personnes assurant des services pour le compte de la FAO, et chaque fois que cela est possible, à dispenser de ces procédures le personnel de la FAO engagé pour des périodes de courte durée.

7. Le Gouvernement applique à la FAO, à ses biens, fonds et avoirs et à son personnel, les dispositions de la Convention sur les privilèges et immunités des institutions spécialisées. Hormis le cas où le Gouvernement et la FAO en sont convenus autrement dans le document de projet, le Gouvernement accorde les privilèges et immunités stipulés dans ladite Convention à toutes les autres personnes assurant des services pour le compte de la FAO dans le cadre de la mise en œuvre du projet.

8. Afin d’assurer la mise en œuvre rapide et efficace du projet, le Gouvernement accorde à la FAO, à son personnel et à toute autre personne assurant des services pour le compte de la FAO les facilités nécessaires, notamment:

i) la délivrance rapide et gratuite des visas ou permis requis;

ii) toutes les autorisations nécessaires à l’importation et, le cas échéant, à la réexportation de l’équipement, du matériel et des fournitures devant être utilisés dans le cadre du projet, et l’exonération de tout droit de douane, autres taxes ou redevances appliquées à de telles importations ou réexportations;

iii) l’exonération de tout impôt sur les ventes ou autres taxes en cas d’achat sur place d’équipement, de matériel et de fournitures devant être utilisés dans le cadre du projet;

iv) le paiement des frais de transport dans le pays, y compris les coûts de manutention, d’entreposage et d’assurance et toutes autres dépenses connexes en ce qui concerne l’équipement, le matériel et les fournitures devant être utilisés dans le cadre du projet;

v) le taux de change légal le plus favorable;

vi) l’assistance au personnel de la FAO, dans la mesure du possible, pour l’obtention d’un logement approprié;

vii) toutes les autorisations nécessaires à l’importation des biens qui appartiennent au personnel de la FAO ou à d’autres personnes assurant des services pour le compte de la FAO et destinés à l’usage personnel des intéressés, ainsi qu’à la réexportation desdits biens; et

viii) le dédouanement rapide de l’équipement, du matériel, des fournitures et des biens mentionnés aux alinéas ii) et vii) ci-dessus.

9. Le Gouvernement nomme un Coordonnateur national de projet (CNP), comme prévu dans le document de projet, pour s’acquitter des fonctions et mener à bien les activités spécifiées dans l’Accord de projet. Dans certains cas, il peut être nécessaire que la FAO demande au CNP, par écrit, de remplir des engagements ou des obligations spécifiques ou d’effectuer des paiements déterminés en son nom. En pareil cas, le projet peut avancer au CNP des sommes d’argent, dans la limite des montants autorisés par le règlement intérieur et le règlement financier de la FAO, et en conformité avec ceux-ci. Dans cette éventualité, le Gouvernement accepte d’indemniser la FAO et de la dédommager des éventuelles pertes qui découleraient d’irrégularités commises par le CNP dans la gestion des fonds avancés par la FAO.

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

70

MANUEL du PCT 2015

10. Le Gouvernement répond à toutes les réclamations qui pourraient être présentées par des tiers contre la FAO ou son personnel ou contre des personnes assurant des services pour le compte de la FAO et les met hors de cause à l’égard de toute réclamation ou responsabilité résultant de la mise en œuvre du projet, à moins que le Gouvernement et la FAO ne conviennent que ladite réclamation résulte d’une négligence grave ou d’une faute intentionnelle des intéressés.

11. Les personnes assurant des services pour le compte de la FAO, dont il est question aux paragraphes 6, 7, 8 et 10, comprennent toutes les organisations, sociétés ou autres entités que la FAO peut désigner pour participer à la mise en œuvre du projet.

Pour le compte de:

Le Gouvernement du/de la/des L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture

Nom: Nom:

Titre: Titre:

Date: Date:

Le document de projet présenté en annexe fait partie intégrante de l’Accord de projet.

71

Annexe

Le texte en italique est proposé à titre indicatif seulement et doit être supprimé lors de la formulation. Notez également que la formulation du projet doit répondre directement à toutes les questions. Les questions seront supprimées après le processus d’évaluation et d’approbation et avant la signature du document de projet!

DOCUMENT DE PROJET

Titre du projet:

Code du projet:

Pays bénéficiaire(s):

Gouvernement / autre(s) contrepartie(s):

EOD prévue (Date de démarrage):

NTE prévue (Date d’achèvement):

Contribution au Cadre stratégique de la FAO:(Veuillez indiquer le cas approprié)*:

• Objectif stratégique/Résultante organisationnelle: • Initiative régionale/ Domaine de priorité: • Résultat du Cadre de programmation par pays:

Budget total:

Résumé:

Lerésuméapourobjetdefournirlesinformationsessentiellesconcernantleprojetdansunstylenarratifclairetconcis,présentant:lecontexte,lebien-fondé,lastructuredegestion,etlesrésultatsescomptés.Ilconvientdemettreenévidencelesmodalitésdepartenariatsetlescontributionsduprojetàunprogrammenationalspécifique. Lerésuménedoitnepasdépasserunepage.

*Pourlesprojetsgérésparlesbureauxdepays,ilestnécessairedemettreenévidencelesliensdansleFPMIS auniveaudesrésultantesorganisationnelles.Pourtouslesautresprojets,ilestnécessairedeprésenterlesliensau niveaudesproduits/services.

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

72

MANUEL du PCT 2015

SOMMAIRE

SECTION 1 - Pertinence 74

1.1 Contexte général 741.1.1 Bien-fondé 741.1.2 Avantage comparatif de la FAO 741.1.3 Participants et autres parties prenantes 75

1.2 Résultats escomptés 75

SECTION 2 - Faisabilité 762.1 Gestion des risques 762.2 Dispositions relatives à la mise en œuvre et à la gestion 76

2.2.1 Stratégie de mise en œuvre 762.2.2 Apports du Gouvernement 772.2.3 Contribution de la FAO 77

2.3 Suivi et établissement des rapports 792.4 Communication 79

SECTION 3 - Pérénnisation des résultats 79Annexe I 80Annexe II 81Annexe III 82Annexe IV 83Annexe V 84Annexe VI 85

73

ACRONYMES

Unelistecomplètedetouslessiglesetacronymesutilisésdansletexte.Note:lapremièrefoisqueletermeapparaîtdansle texte, ildoitêtreénoncé intégralementetêtresuividusigleouacronymeentreparenthèses(exemple:ObjectifsduMillénairepourledéveloppement(OMD)).

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

74

MANUEL du PCT 2015

SECTION 1 - Pertinence

1.1 Contexte général

1.1.1 Bien-fondéCettesectionsertàprésenterlaraisond’êtreduprojet.Celle-cidoits’appuyersurdiversesanalyses(parex.desproblèmes,des parties prenantes, des résultats et des stratégies) préalablement réalisées selon l’approche du cadre logique etencollaborationavec legouvernement, lesparticipants, lespartiesprenantes,d’autresagencesdesNationsUniesetlespartenairesfinanciers,lecaséchéantetsinécessaire.Ilconvientd’assurerlaparticipationdespartiesprenantesàl’analysedu(des)problème(s),entenantcomptedescontraintesspécifiquesliéesàl’égalitédessexes.

Quel est le problème à résoudre? Depuis combien de temps le problème identifié existe-t-il? Quels acteurs du secteur/sous-secteur concerné sont-ils directement ou indirectement touchés par le problème et comment?

Quelles sont les contraintes qui ont conduit à ce problème? Sont-elles liées à des questions de politique, à l’environnement institutionnel, au cadre juridique, à des lacunes de connaissances ou technologiques?

Comment le secteur/sous-secteur concerné contribue-t-il à la sécurité alimentaire et nutritionnelle nationale et des ménages ainsi qu’à la lutte contre la pauvreté? Existe-t-il une politique/législation applicable à ce secteur ou sous-secteur?

Le gouvernement a-t-il déjà reçu l’assistance de la FAO ou d’autres donateurs pour s’attaquer à ce problème dans le passé – si oui, quels sont les éléments nouveaux qui justifieraient une nouvelle assistance?

Quelles mesures le Gouvernement a-t-il déjà pris ou envisage-t-il de prendre pour résoudre le problème et surmonter les contraintes sous-jacentes? Le Gouvernement a-t-il reçu ou va-t-il recevoir une assistance de la FAO (autre que dans le cadre de ce projet) ou de tout autre partenaire pour surmonter ces contraintes? Pourquoi le gouvernement ne peut-il pas résoudre le problème sans l’aide de la FAO?

1.1.2 Avantage comparatif de la FAOPourdémontrerlapertinencedesavantagescomparatifsdelaFAOpourlaréussiteduprojet,ilconvientdetenircomptedel’étenduedel’expériencedelaFAOdansle(s)payset/oulesforumsmondiauxconcernésetdel’interactiondecesconnaissancesavecl’expertisetechniqueuniquedelaFAO.

Comment les avantages comparatifs34 de la FAO font de l’Organisation l’institution la mieux placée pour aider le Gouvernement à résoudre le problème identifié et à obtenir rapidement des résultats de qualité?

34 LesavantagescomparatifsdelaFAOsontactuellementdéfiniscommesuit:1laFAOaunmandatetunstatutentantqu’organisationintergouvernementalemondiale;2elleauneréputationd’”honnêtecourtier”;3.ellereprésenteunesourced’informationetunemémoireinstitutionnelleinégalées;4.elleaunecapacitéd’établissementdelargesréseauxavecdesMembresetd’autrespartenaires;5.elleadevastescapacitésdécentralisées;6.elleaunpersonnelcompétentetpluridisciplinaire;7ellealacapacitéderépondreauxbesoinsimprévusdesÉtatsmembres;8.elleafaitlapreuved’unegestionfinancièreetadministrativejudicieuse.

75

Quel est le rôle de la FAO dans la lutte contre le problème et les contraintes sous-jacentes? Quelles sont les leçons tirées des précédents projets de la FAO dans le secteur/sous-secteur concerné sur lesquelles le projet peut s’appuyer?

1.1.3 Participants et autres parties prenantesDécrivez lesbénéficiaires/partiesprenantes(c.-à-d. les individus/groupes/organisations)quibénéficieront leplusd’uneparticipation à lamise enœuvre du projet et ceux qui pourraient subir des effets négatifs et lamanière dont ils ontétéimpliqués,enfournissantdesdonnéesventiléesselondescritèressexospécifiques(notezquel’analysedel’égalitéhommes-femmesprendenconsidérationlesexe,l’âge,l’origineethnique,laclassesociale,lasituationgéographiqueettouslesfacteursquiinfluentsurlesrôlesetlesresponsabilitésdeshommesetdesfemmes).

Quels bénéficiaires/parties prenantes (ministères, institutions, associations d’agriculteurs, ONG, commerçants, universités, donateurs, agences des Nations Unies, etc.) devraient bénéficier le plus d’une participation au projet, et comment?

Quels bénéficiaires/parties prenantes pourraient subir des effets négatifs?

1.2 résultats escomptésDanscettesection,ilconvientdeprésenterlecadreduprojet,c’est-à-direl’impact(objectif)globalproposé,l’effetdirectattendu et les produits prévus. Le cadre est fondamentalement une chaîne de résultats dans laquelle les activitésconduisentàdesproduitsquientraînentuneffetdirectduqueldécouleunimpact.L’élaborationd’uncadrelogiqueestobligatoirepourlesprojetsduPCT.VeuillezvousréféreraumanueldelaFAO35surl’approcheducadrelogique,pourobtenirdesinstructionsdétailléessurlafaçond’élaborerlecadrelogiqued’unprojet.

IMPACT Énoncéd’impact

Effet direct Énoncé d’effet direct

Indicateur* Situation de référence Cible Moyens de

vérification Hypothèses

1

2

3

Produit 1 Énoncé de produit

ACTIVITÉS pour la réalisation du produit 1

Titre Description

1.1

1.2

Produit 1 Énoncé de produit

ACTIVITÉS pour la réalisation du produit 2

Titre Description

2.1

2.2

*Ilestpossibled’utiliser,lecaséchéant,lesindicateursderésultatduCPP.

35 DisponibledansleFPMISdanslasection“howto”.

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

76

MANUEL du PCT 2015

SECTION 2 - Faisabilité

2.1 Gestion des risquesRecensezdanscettesectionlesrisquessusceptiblesdecompromettrelaréalisationdel’effetdirectduprojetetdécrivezcommentleprojetatténueralesrisquesperçus.

Risque Impact Probabilité Mesures d’atténuation

1

2

3

2.2 Dispositions relatives à la mise en œuvre et à la gestionAlorsque lessectionsprécédentesontdéfini«pourquoi» leprojetétaitnécessaireet«ceque» leprojetallait faire, laprésentesectiondéfinit«comment»leprojetlefera.

2.2.1 Stratégie de mise en œuvre

Quelle est la composition de l’équipe spéciale du projet (ESP)? Qui sera le responsable du budget et le fonctionnaire technique principal (LTO)? Qui est le COS principal?

Quel Ministère public (unité organisationnelle) est responsable de quoi, au sein du secteur ou sous-secteur, et comment le projet sera-t-il géré?

Quels autres ministères et/ou organisations seront impliqués, à quel titre (comité de pilotage, etc.) et comment vont-ils contribuer ou bénéficier du projet?

Comment le projet sera-t-il mis en œuvre sur le terrain, y compris la complémentarité du projet avec programme de développement plus ample, mis en place par le gouvernement ou financé par des donateurs? Quelles seraient les synergies du projet en cours avec les initiatives et/ou projets existants dans le pays?

Quelle est la méthode de renforcement des capacités à laquelle le projet aura recours pour résoudre le problème défini et comment permettra-t-elle aux parties prenantes d’atteindre leurs objectifs?

Quelle méthodologie/étapes spécifiques seront utilisées pour assurer la participation et l’appropriation des parties prenantes? Y a-t-il un ciblage/rôle/intérêt/impact spécial pour les hommes ou les femmes dans ce projet? Comment la participation équilibrée des hommes et des femmes et le partage équitable des avantages seront-t-ils assurés?

Quels partenariats doivent être établis lors de la mise en œuvre du projet afin de contribuer à la pérennisation des activités et des résultats du projet, en particulier des liens avec d’autres programmes publics ou financés par des donateurs, des partenariats avec des organisations de la Société Civile (OSC) et des organisations non-gouvernementales (ONG)?

77

2.2.2 Apports du Gouvernement Àcompléter en étroite consultation avec le gouvernement bénéficiaire. Les contributions en nature et les ressourcesfinancières du gouvernement incluent les installations, les ressources et les services, les bureaux, l’équipement, lepersonnel,letransport,lacoordination,ladirection(CNP,comitédirecteur,etc.),ledédouanementdumatériel,l’agrémentdupersonnelinternational,etc.

Quelles sont les obligations/conditions préalables que le Gouvernement doit remplir avant la signature du document de projet?

Quelles sont les contributions en nature (CNP, installations, ressources et services) et les ressources financières que le gouvernement fournira pour assurer la mise en œuvre rapide et efficace du projet? Le CNP a-t-il été nommé?

2.2.3 Contribution de la FAODéfinissez toutes les contributions que la FAO fournira à travers ce projet. Veuillez utiliser l’annexe spécifique sur lacompositionenapportsduPCTàlafindudocumentpourobtenirdesdétailssupplémentaires.Ilconvientdenoterqu’ilpeutpasyavoirdefinancementconjointd’unapportdonné,parunprojetduPCTetunautreprojet(parexemple,leprojetduPCTnepeutpasfinancerleshonorairesd’unconsultanttandisqu’unautreprojetcouvresesfraisdedéplacement).

Catégorie TitreRôle dans le projet / lien avec les résultats prévus

Nombre de joursNombre de

missionTravail hors

missionEn mission Total

CI

CTPD

Retraité

CN

SAT

Hors personnel

Appui admin.

...

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

78

MANUEL du PCT 2015

Contrats ou lettres d’accord (LOA) (Mandatdétailléàfournirenannexe)

Catégorie Brève description du contrat prévu

Rôle dans le projet / lien avec les résultats prévus

LOA

Services

Matériels, fournitures et équipement (détails, y compris l’estimationdes coûts et le pland’achat, à fournir enannexe)

Catégorie Type de matériel / fournitures / équipement

Utilisation dans le cadre du projet / lien avec les résultats prévus

Non-durable

Durable

Formation (détailspourchaquecatégorie,ycomprisl’estimationdescoûts,àfournirenannexe)

Catégorie Titre / brève description Justification / lien avec les résultats prévus

Formation sur place (ateliers et séminaires)

Formations/ateliers à l’échelle régionale et sous-régionale

Voyage d’étude

Dépenses générales de fonctionnement

Diverses dépenses nécessaires pour le fonctionnement du projet:

79

2.3 Suivi et établissement des rapportsLesuivifaitpartieintégranteducycledeprojet.Danscettesection,ilconvientdedécrirelesresponsabilitésattribuéesenmatièredesuivietd’établissementdesrapportsconcernantlamiseenœuvreetlesrésultatsduprojet.Parailleurs,cettesectiondoitprésenterlecalendrierdusuiviainsiquelesbesoinsdeformationet/oud’assistancetechniquequidevrontêtrefournis.Enparticulier:

Comment le suivi sera-t-il réalisé pendant la mise en œuvre du projet, c.-à-d. qui est responsable, comment le suivi est-il prévu et planifié dans le temps? Comment l’information sera-t-elle utilisée?

Comment l’établissement des rapports sera-t-il organisé pendant la mise en œuvre du projet, c.-à-d. quels rapports seront produits, qui sera responsable de quel rapport, comment sont-ils prévus et planifiés dans le temps?

2.4 CommunicationLacommunicationestessentiellepourl’efficacitéetlapérennitéduprojet.Lacommunicationdesactivitésdedéveloppementdoitêtreplanifiéedèsledébutduprojetafindegarantirl’engagement,l’accèsàl’informationetl’appropriationdespartiesprenantes.

Quel est le plan de communication pour partager les résultats du projet et donner de la visibilité au projet?

SECTION 3 - Pérénnisation des résultats

Lapérennitéduprojetdoitêtreévaluéeenprenantenconsidérationlesfacteursdéterminantssuivants:lerenforcementdescapacités(d’unpointdevuepolitique,organisationneletindividuel),l’égalitédessexes,lesdimensionssocioculturelles,ladurabilitéenvironnementale, l’adéquationdestechnologiesadoptées/améliorées, l’approchefondéesur lesdroitsdel’homme/ledroitàl’alimentation,laviabilitééconomique/financièreetletransfertdeconnaissances.Enparticulier:

Quel est le changement escompté à long terme (effet catalytique) grâce au projet et quelles sont les activités prévues pour assurer le suivi après la clôture du projet? Comment le gouvernement appuiera-t-il les suites données au projet?

Comment le Gouvernement intégrera-t-il les résultats du projet dans son programme de développement général?

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

80

MANUEL du PCT 2015

Annexe I – Budget

InsérezlebudgettelquefigurantdansleFPMIS(letableauci-dessousn’estqu’unexempleetnecontientpastouslescomptespossibles).

Compte principal

Description du compte principal

Ligne budgétaire

Description de la ligne budgétaire Org Budget initial

(USD)

5013 Consultants 5542 Consultants – Recrutés à l’échelle internationale

5543 Consultants – Recrutés à l’échelle locale

5014 Contrats 5650 Budget sous-traitance

5020 Personnel recruté localement 5652

Prestations de services locales non professionnelles

5021 Voyages 5684 Voyage - Consultants - Internationaux

5685 Voyage - Consultants - Nationaux

5692 Voyage – Appui technique aux projets sur le terrain

5023 Formation 5920 Budget formation

5025 Achat de matériel durable 6100 Budget achat de matériel durable

5027 Services d’appui technique 6111 Coûts des rapports

6120 Appui technique aux projets sur le terrain

5028 Dépenses générales de fonctionnement 6300

Budget dépenses générales de fonctionnement

5029 Coût d’appui 6130 Budget coûts d’appui

Total des dépenses

81

Annexe II – Plan de travail

Afindecompléter leplande travail, il convientd’énumérer les résultats/produitsduprojetaccompagnésdesactivitésassociées à la réalisation de chaque produit. Établissez la durée du projet. Planifiez soigneusement le calendrier dechaqueactivitéenfonctiondesapportsetdesrésultatsescomptés.

plan de travail Responsabilité

Année 1 Année 2

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

Produit 1

Activité 1.1

Activité 1.2

Activité 1.3

Produit 2

Activité 2.1

Activité 2.2

Activité 2.3

Produit 3

Activité 3.1

Activité 3.2

Activité 3.3

Activités opérationnelles

Achat

Recrutement

Lettres d’accord

...

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

82

MANUEL du PCT 2015

Annexe III – Mandat du personnel

Intitulé du poste:

Nombre minimum d’années d’expérience pertinente requises:

Date d’affectation prévue (date de début):

Durée:

Lieu:

Supervision:

Description des tâches à effectuer et des objectifs à atteindre (par mission le cas échéant)

Principaux indicateurs de performance

Produits attendus (par mission le cas échéant): Date d’achèvement exigée:

Estimation des tarifs à des fins de budgétisation

Honoraires Indemnités journalières de subsistance Coût d’un billet d’avion standard

83

Annexe IV – Contrats

LETTRE D’ACCORD (LOA) OU CONTRAT DE SERVICE

ContexteDécrivezentermesgénéraux,leoulesobjectif(s)del’Accord,etprécisezcommentlesproduitset/ourésultatsàproduire,atteindreet/oufournirparlefournisseurdeservicesfavoriserontlaréalisationdesobjectifsfixés.

Mandat

Définition du(des) produit(s) et/ou résultat(s)Précisezetdécrivezendétaille(s)produit(s)/résultat(s)final(aux)lecaséchéant,etindiquezcommentlesprogrèseffectuésetlesréalisationsaccompliesserontmesurésetvérifiés(c.-à-d.spécifiezdesindicateursdeperformanceetdesmoyensdevérification).

Description des servicesFournirunedescriptiondesservicesàfourniretdesactivitésàréaliserparlefournisseurdeservicespourlaréalisationdu(es) produit(s) et/ou l’obtention du(des) résultat(s) spécifié(s) au paragraphe 2.1, y compris, le cas échéant, lescompétencesnécessaires,laméthodologieàutiliser,lesnormestechniquesetopérationnelles(parexemple,lesmodalitésd’enquête[définirlazone/lesdonnéesnécessaires,lesmoyensàutiliser]et/oulesdélaisàrespecter,etc.,l’organisationdecoursdeformation[définirlegroupecible/lesgrandeslignesduprogramme/lematérieletladuréeducours,etc.],ledéveloppementdeproduits[spécification/équipementsutilisés,etc.]).

Plan de travail et calendrier (durée)Fournissezunplandetravailetétablissezuncalendrieradapté(àsavoir,lapériodecompriseentreledébutetlafindetouteslesactivitésaucoursdelaquellelesservicesdoiventêtreeffectués),ycompris,lecaséchéant,lesétapespertinentespoursignalerl’avancementdesprincipalesprestations.Indiquezlesfacteursquiontuneincidencesurlecalendrier(parexempledes facteurs saisonniers,desdélais imposés)et touteactionqui pourraientêtreprisespar leprestatairedeserviceencasderetard(parexemple,unenotificationécriteofficielleprésentantla(les)raison(s)quiexpliquentleretard,l’envoid’unedemandedejustificationetd’extensiondeladuréedeLOA).

Mécanismes de suivi et exigence en matière de rapportsSpécifiezle(s)mécanisme(s)desuivi,ycomprislesprocéduresdecontrôledel’étatd’avancementetlesexigencesenmatièrederapportsqueleprestatairedeservicedoitrespecter,ycomprisuncalendrierpourl’établissementdesrapports,lesdélaisd’envoi,leformat,la(les)langue(s),lenombredecopiesnécessaires,lesdestinatairesettouteautreinformationpertinente. Le calendrier des rapports doit préciser la date d’échéance pour la soumission des rapports narratifs etfinanciersfinaux,spécifiantl’utilisationréelledesfonds,dontl’exactitudedoitêtrecertifiéeparle(s)représentant(s)dûmentdésigné(s)duprestataire.

Budget prévisionnelFournirunbudgetprévisionnelenprécisantlemontanttotalquelaFAOdoitfinancer.

Fonctionnaire responsableIndiquezquiseralefonctionnaireresponsable(généralementledirecteurdeprojetsurleterrainouleRFAO).Il/elleserachargé(e)degéreretdecontrôlerlabonnemiseenœuvredel’AccordaunomdelaFAOetdecertifierauresponsabledubudgetquelestermesdel’Accordontétérespectésdefaçonsatisfaisanteafinquelespaiementspuissentêtreeffectués.

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

84

MANUEL du PCT 2015

Annexe V – Détails des formations

Titre / brève description Lieu Durée

Participants Coûts estimés en USD

locaux voyageurs total voyages autre total

Formation sur place (ateliers et séminaires)

1

2

Ateliers régionaux et sous-régionaux

1

2

Voyage d’étude

1

85

Annexe VI – Spécifications relatives aux équipements

Type de matériel / fournitures / équipement Quantité / unités

Prix unitaire estimé

Coût total estimé

Non durable

Article1

Article2

Total

Durable

Article1

Article2

Total

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

86

MANUEL du PCT 2015

ANNEXE DU DOCUMENT DE PROJET TYPE – GUIDE SUR LA COMPOSITION EN APPORTS DU PCT

1. Services de personnel

Les consultants internationaux seront de préférence recrutés dans le cadre des programmes de partenariat de la FAO (CTPD/CTPT et experts retraités), sous réserve de la disponibilité de consultants ayant les qualifications requises dans le cadre de ces programmes.

● Consultants internationaux recrutés dans le cadre de programmes de partenariat (c.-à-d. CTPD/CTPT ou experts retraités): leur rémunération est calculée en fonction des conditions types du programme de partenariat, convenues entre la FAO et les États Membres signataires des accords de CTPD/CTPT. Les consultants internationaux indépendants peuvent également être recrutés au titre de la CTPD/CTPT, s’ils acceptent les conditions contractuelles correspondantes. Les honoraires sont imputés à la ligne budgétaire 5544 (LB 5544).

● Autres consultants internationaux: leur rémunération est établie sur la base du barème des Nations Unies en vigueur pour le type de compétences requises et conformément aux Directives pour le recrutement des consultants internationaux en vertu de la section 317 du Manuel et des titulaires d’accords de service du personnel en vertu de la section 319 du Manuel36. Les honoraires sont imputés à la LB 5542. Il convient d’éviter dans la mesure du possible de recruter des consultants internationaux aux conditions des Nations Unies, afin de maintenir le budget du projet au niveau le plus bas possible.

● Les services d’appui technique de la FAO (SAT) sont des services fournis par les fonctionnaires techniques de la FAO, en poste dans les bureaux régionaux ou sous-régionaux de la FAO ou au Siège. Les honoraires liés aux SAT sont imputés à la LB 6120 et sont calculés sur la base du taux standard fixé par l’Organisation pour les SAT fournis au titre du PCT. Lorsque la FAO ne peut pas fournir le personnel technique pour assurer les services d’appui technique, les fonctionnaires de la FAO peuvent être remplacés, à l’initiative de la division technique de la FAO concernée, par un consultant. Dans ce cas, les honoraires du consultant sont payés par la division technique de la FAO, qui en obtiendra le remboursement au titre des SAT (LB 6120), à travers le FPMIS. De plus, il convient d’inscrire au budget les montants standard liés à la préparation du compte rendu final (LB 6111).

● Consultants nationaux: ils sont sélectionnés par la FAO et ne peuvent pas figurer sur les états de paie du Gouvernement au moment de leur affectation au projet de la FAO, ni être recrutés dans l’organisme d’exécution national. Le niveau de leur rémunération (LB 5543) est fixé d’après les conditions en vigueur dans le pays et conformément aux barèmes appliqués par le système des Nations Unies et par le Gouvernement. La FAO est responsable de l’encadrement technique et de la supervision de ces consultants et elle évalue leur travail. Les consultants nationaux doivent fournir des apports techniques au projet et ne pas se substituer au Coordonnateur national du projet ni au responsable du budget pour ce qui est de la gestion du projet. Toutefois, dans des circonstances particulières, notamment dans les pays où il n’existe pas de Représentation de la FAO, ils peuvent fournir un appui limité dans ce domaine. Il conviendra d’expliquer clairement les raisons pour lesquelles un tel appui a été prévu dans le projet. Il convient de noter que les consultants appelés à travailler en dehors de leur pays ne devraient pas être recrutés en qualité de consultants nationaux.

● Experts de la coopération Sud-Sud: leur niveau de rémunération est déterminé par les conditions prévues dans l’accord de coopération Sud-Sud signé par la FAO et les États Membres. Les honoraires sont imputés à la LB 5546.

36 http://intranet.fao.org/faohandbook/area/human_resources

87

● Volontaires des Nations Unies: le niveau de leur rémunération (consistant en une indemnité mensuelle forfaitaire) est fixé sur la base des conditions en vigueur sur place; les informations correspondantes peuvent être obtenues auprès du Bureau du PNUD dans le pays. Ces indemnités sont imputées à la LB 5547.

● Personnel d’appui administratif (assistants administratifs, chauffeurs, main-d’œuvre occasionnelle ou appui administratif ponctuel: interprètes, rédacteurs, etc.). Ce type de personnel ne sera fourni qu’à titre exceptionnel et exclusivement à l’appui des activités du projet (LB 5652).

2. Voyages

● Consultants internationaux recrutés au titre de programmes de partenariat (c.-à-d. CTPD/CTPT ou experts retraités): les frais de voyages internationaux et dans le pays et l’indemnité journalière de subsistance des Nations Unies, applicable au pays et à des zones spécifiques du pays, sont imputés à la LB 5686.

● Autres consultants internationaux: le montant estimatif des frais de voyages internationaux et dans le pays et l’indemnité journalière de subsistance, applicable au pays et à des zones spécifiques du pays, sont imputés à la LB 5684.

● Services d’appui technique de la FAO (SAT): le montant estimatif des frais de voyages internationaux et dans le pays et l’indemnité journalière de subsistance, applicable au pays et à des zones spécifiques du pays, sont imputés à la LB 5692. Si les SAT sont assurés par un consultant recruté par l’unité technique, les frais de voyage et les indemnités journalières de subsistance du consultant sont imputés au poste Voyages SAT (LB 5692).

● Consultants nationaux: les voyages effectués à l’intérieur du pays par les consultants nationaux sont imputés à la LB 5685.

● Consultants de la coopération Sud-Sud: les frais de voyages internationaux et dans le pays et l’indemnité journalière de subsistance sont imputés à la LB 5688.

● Volontaires des Nations Unies: les frais de voyages internationaux sont imputés à la LB 5689.

● Autres voyages: la ligne budgétaire réservée aux autres voyages officiels (personnel de la FAO uniquement) (LB 5661) peut couvrir les frais de voyages du personnel de la Représentation de la FAO jusqu’aux sites du projet, ainsi que les menus frais de voyages à l’intérieur du pays du personnel de la FAO assurant des SAT. Cette ligne budgétaire ne peut pas couvrir de frais de voyages internationaux ni d’indemnités journalières de subsistance liés aux SAT. Elle ne peut pas couvrir non plus de dépenses de formation ni de frais de voyages du personnel de contrepartie national.

● Voyages hors personnel (c.-à-d personnel de contrepartie): dans des cas exceptionnels, si la mise en œuvre du projet en dépend, du personnel national de l’agent d’exécution ou d’une institution partenaire-clé peut obtenir le remboursement de ses frais de voyages dans le pays au titre du projet, dans les limites des barèmes de remboursement du Gouvernement. Ces frais de voyages sont imputés à la LB 5698. Pour les voyages liés à des formations extérieures, y compris les voyages d’études ou les ateliers régionaux ou sous-régionaux, voir le point 5 ci-après.

3. Contrats ou lettres d’accord relatifs à des services techniques spécialisés (LB 5650):

la fourniture combinée de services et d’intrants peut faire l’objet de contrats ou de lettres d’accord avec des institutions spécialisées. La liste détaillée des services ou intrants à fournir, des résultats escomptés et des conditions de ces accords contractuels peut être spécifiée dans une annexe au document de projet. Aucun contrat ne peut être conclu avec l’agent d’exécution/institution bénéficiaire national du projet pour compenser ce qui devrait être la contribution de contrepartie.

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

88

MANUEL du PCT 2015

4. Matériel, fournitures et équipement

les engagements de dépenses de la FAO sont limités à la fourniture des quantités mentionnées dans le document de projet, jusqu’à concurrence de l’allocation budgétaire. Cette section présentera une liste du matériel non durable et durable, raisonnablement détaillée. Ce poste ne devrait pas dépasser 30 pour cent du budget, sauf pour les interventions d’urgence.

● Matériel et fournitures non durables (LB 6000): il s’agit des fournitures qui seront consommées au cours de la mise en œuvre du projet. Il est recommandé de spécifier les quantités physiques maximales requises et le montant maximal prévu.

● Matériel durable (LB 6100): ce matériel devient la propriété du Gouvernement dès son entrée sur le territoire national et il sera remis au Gouvernement à la fin du projet. La seule exception concerne les véhicules, qui restent la propriété de la FAO et seront transmis à un autre projet du PCT, sauf dispositions contraires. Il est recommandé de spécifier les quantités physiques maximales requises pour le matériel et le montant maximal prévu.

5. Formation

si la formation représente une composante importante du projet, des informations détaillées sur les sessions peuvent être fournies en annexe du document de projet.

Il conviendra d’établir une distinction entre la formation extérieure (voyages d’études), la formation sur place (ateliers et séminaires) et les ateliers régionaux. Le bien-fondé et l’objectif de chaque atelier et voyage d’études devront être dûment justifiés et détaillés.

● Les voyages d’études des ressortissants nationaux devraient être limités au strict minimum (au maximum trois participants par pays bénéficiaire et deux pays visités par participant pour une durée maximum d’un mois). Le coût du voyage d’études comprend les frais de voyage et les indemnités journalières de subsistance (selon les barèmes des Nations Unies) (LB 5694) et peut également comprendre une redevance payée à l’institut/centre d’accueil (LB 5920). Si les repas et l’hébergement sont compris dans la redevance, l’indemnité journalière de subsistance est réduite en conséquence.

● Le budget alloué aux ateliers organisés dans le pays (LB 5920) à l’intention de participants nationaux ne devrait couvrir que les coûts nécessaires pour mettre en place les ateliers et préparer et reproduire le manuel de formation, étant donné que le Gouvernement est censé couvrir le coût de la participation de ses ressortissants. Toutefois, dans des circonstances exceptionnelles, les frais de voyage dans le pays et de logement pour les participants qui doivent se déplacer pour participer aux cours de formation peuvent être inclus. Le per diem doit être calculé en utilisant le barème soit des Nations Unies soit du Gouvernement, le montant le plus faible étant retenu.

● Ateliers/formations régionaux et sous-régionaux: le projet couvre les coûts nécessaires pour mettre en place les ateliers/formations et préparer et reproduire le manuel de formation (LB 5920). Le projet peut couvrir les frais de voyages internationaux et les indemnités journalières de subsistance des participants aux ateliers régionaux (LB 5694). Néanmoins, les arrangements ad hoc sont conseillés dans le but de réduire le coût total de la participation à des ateliers régionaux, notamment grâce à la prise en charge des repas et de l’hébergement par l’institution hôte et/ou la définition d’une allocation journalière ajustée. Deux voyageurs hors personnel, par pays bénéficiaire, peuvent suivre les formations et ateliers régionaux au coût du projet. Le SDG/RR a la possibilité d’approuver la participation d’un maximum de trois voyageurs hors-personnel par pays bénéficiaire, s’il l’estime essentiel pour la réalisation des résultats du projet.

89

6. Dépenses générales de fonctionnement (GOE)

(LB 6300) pour couvrir les dépenses diverses requises sur place pour le bon déroulement du projet, par exemple les communications téléphoniques, le papier pour photocopie, etc. (pas plus de 5 pour cent du budget total, déduction faite des coûts d’appui du projet).

7. Coûts d’appui du projet (PSC)

(LB 6130) pour couvrir les coûts administratifs et opérationnels de la FAO liés à la mise en œuvre du projet (actuellement 7 pour cent des dépenses du projet).

ANNEXE 2 – Document de Projet Type

ANNEXE 3:DESCRIPTION D’UNE COMPOSANTE DU FONDS DU PCT (OUVERTURE)

92

MANUEL du PCT 2015

Fonds du PCTDESCRIPTION DE LA COMPOSANTE

(à remplir par le Coordonnateur du PCT)

Intitulé de la composante: (de préférence pas plus de six mots)

Code du projet / sous-projet: TCP/xxx/yyyy – baby zz

Pays bénéficiaire(s):

Gouvernement/autre(s) contrepartie(s):

Budget prévisionnel (USD):

EOD prévue (Date de démarrage):

NTE prévue (Date d’achèvement):

Fonctionnaire technique principal (LTO):

Contribution du Fonds du PCT au Cadre stratégique de la FAO (veuillez indiquer le cas approprié) *

Objectif stratégique / Produits de l’Organisation:

Initiative régionale / Domaine de priorité:

Résultats du Cadre de programmation par pays:

*Pourlesprojetsgérésparlesbureauxdepays,ilestnécessairedemettreenévidencelesliensdansleFPMISau niveaudesproduitsdel’Organisation.Pourtouslesautresprojets,ilestnécessairedeprésenterlesliensauniveau desproduits/services.

93

Objectifs:

(Veuillezprésenterbrièvementleproblèmeoulaquestionàrésoudre,etexpliquerenquoilacomposantepeutcontribueràapporterunesolution).

Produits à atteindre et activités à mettre en œuvre:

Produit 1:

Activité 1.1:

Activité 1.2:

Produit 2:

Activité 2.1:

Activité 2.2:

Principaux apports prévus:

(SpécifiezlescoûtsunitairesenUSDetlesquantitésdansletableauci-dessousetreportezlesmontantsdansleFPMIS).

Consultants (titre) Nombre de jours

Honoraires par jour Budget total

Expert international en…

Expert national en …

CTPD/CTPT en … 225 (+$10/jour)*

Expert retraité en … 225**

*ConsultantsCTPD/CTPT:lesfraisjournaliersde10USDpayésàl’institutiond’originedoiventêtreinsérés manuellementdansleFPMISdanslechamp“Misc”souslaligne“TCDChonorarium” (c.-à-d.nombredejoursx10USD).

**Retraités:letauxestde300USD/jourpourlesanciensmembresdupersonneldelaFAOduniveauD1 ousupérieur.

Voyage Nombre de jours

Indemnités journalières de

subsistanceAutres coûts liés

aux voyages Budget total

Expert international en…

Expert national en …

CTPD/CTPT en …

Expert retraité en …

ANNEXE 3 – Description d’une composante du Fonds du PCT (ouverture)

94

MANUEL du PCT 2015

Services d’appui technique Nombre de jours Honoraires par jour Budget total

Honoraires - SAT 568*

Voyage Nombre de jours

Indemnités journalières de

subsistanceAutres coûts

liés aux voyages Budget total

Voyage - SAT

*Soumisàchangement.

Contrats Budget total

Formation et ateliers sur place (imputés à la ligne 5920) Budget total

Formation et ateliers régionaux et sous-régionaux*

Voyage Nombre de jours

Indemnités journalières de

subsistance

Autres coûts liés aux voyages Budget total

Voyage – Formation (imputés à la ligne 5694)

*DanslesprojetsnationauxduFondsduPCT,aucun«voyagedeformation/d’étude»internationaln’estautorisé.

Autres coûts liés à la formation (imputés à la ligne 5920) Budget total

Budget GOE (max 5% du budget) Budget total

Budget des coûts d’appui (7%) Budget total

Budget total Montant

95

Évaluation du respect des critères du PCT*

1. Admissibilité des pays

Lepaysdemandantuneassistancefait-ilpartiedugroupedespaysbénéficiantd’uneattentionparticulière? Danslecascontraire,fait-ilpartiedugroupedespaysintermédiaires?

Silademandeémaned’uneorganisationrégionaleousous-régionale,celle-ciremplit-ellelesconditionsvouluespourrecevoiruneassistanceduPCT?

Reste-t-ildesressourcesdansl’allocationrégionalepourlepaysoupourlasous-région?

Commentaire sur la pertinence:

2. Buts et objectifs

Àquelle(s)Résultante(s)organisationnelle(s)leprojetcontribue-t-il?

Commentaire sur la pertinence:

3. Priorités nationales ou régionales

Leproblèmeàrésoudreest-ilmentionnédansundocumentdeplanificationnationale(ousous-régionale/régionale)?Dansquellemesureleprojetcontribue-t-ildirectementàlamiseenœuvreduCPPouauPlan-cadredesNationsUniespourl’aideaudéveloppement(UNDAF)?

Sileproblèmeàrésoudregrâceauprojetn’estmentionnédansaucundesdocumentscadres(NMTPF/CPP/UNDAF),commentexpliquercetteomission?Faut-ilquandmêmeenvisagerdefinancerleprojetautitreduPCT?Pourquoi?

Commentaire sur la pertinence:

4. Lacune ou problème critique

Lespartiesprenantesetlesbénéficiairessont-ilsprécisémentidentifiés?Quiabesoinduprojetetdansquelbut?

Quellessontlesactivitésquinepeuventpasêtreréaliséesparlesbénéficiairesetlespartiesprenantessansl’assistancetechniqueexterne/internationalefournieparleprojet?

Leproblèmeidentifiéest-ildenaturetechnique(manquedeconnaissancesoudecapacités,lacunetechnique,juridiqueouinstitutionnelle)ous’agit-ild’unproblèmefinancier(manquederessourcesfinancières)?(Sileproblèmerésulteseulementd’unmanqued’argent,iln’estpaspossibled’envisagerunfinancementduPCT)

N’existe-t-ilpasd’autresmoyens/sourcesdefinancementpourfournirlescompétencestechniquesaupays?

Commentaire sur la pertinence:

5. Impacts durables

Commentlesproduitsrésoudront-ilsleproblèmeidentifié?

Queltypedechangementpeut-onattendredelarésolutionduproblème?

Commentlespartiesprenantesassureront-elleslapérennitédesréalisations?

Desdonateursoudesinstitutionsfinancièresont-ilsindiquéleursouhaitd’appuyerlesecteuroulesous-secteurpendantouaprèsleprojet?

CommentlePCTetleséventuelsdonateursassureront-ilslacomplémentaritédeleuraction?

D’autresprojetsont-ilsdéjàétéfinancésparlePCTdanslemêmesecteurousous-secteurdupays(oudelasous-région/région)?Quellessuitesleurontétédonnées?

Commentaire sur la pertinence:

ANNEXE 3 – Description d’une composante du Fonds du PCT (ouverture)

96

MANUEL du PCT 2015

6. Échelle et durée

Leprojetpeut-ilraisonnablementêtreachevédansledélaiproposéetaveclebudgetprévu?

Commentaire sur la pertinence:

7. Engagement du gouvernement

Quellesserontlescontributionsauprojetdugouvernementoudel’institutionbénéficiaireetdesautrespartiesprenantes?

Commentsavez-vousquelarésolutionduproblèmeidentifiésusciteunvéritableintérêt?

Êtes-voussûrquelespartiesprenantesetlesbénéficiairessontdisposésàparticiperàlamiseenœuvreduprojetsansêtrepayés/indemniséspourcetteparticipation?

Est-ilclairquelesmembresdupersonneldelacontrepartienetoucherontpasdesupplémentsdesalaireetneserontpasrecrutéspourtravaillerdansleprojet,enqualitédeconsultantsnationaux?

Quelssontlesplansdelacontrepartieconcernantl’utilisationdesproduits/effetsdirectsduprojetetlessuitesàdonner?D’oùviendrontlesressourcesfinancièresquipourraientêtrenécessairespourlessuitesduprojet? Legouvernementa-t-ilprisunengagementàcetégard?S’agit-ild’unengagementferme?

Commentaire sur la pertinence:

8. Renforcement des capacités

Lepersonneldescontrepartiesetdespartiesprenantespourront-ils,aucoursduprojet,acquérirlesconnaissancesetcompétencesquileurpermettrontd’utiliserefficacementsesproduitsetréalisationsdansl’avenir?

Seront-ilscapablesdereproduireoudetransposeràplusgrandeéchellesesactivités?

Leprojetcréera-t-ilunnoyaucritiquedeconnaissancesetdecompétencesquin’existaitpasauparavant?

Commentaire sur la pertinence:

9. Parité hommes-femmes

Commentlesquestionsdeparitéont-ellesétéprisesencompte?Ilconvientdenoterquel’analysedelaparitéhommes-femmescouvrelesquestionssuivantes:sexe,âge,groupeethnique,classesociale,lieugéographiqueettoutautrefacteurinfluantsurlesrôlesetlesresponsabilitésspécifiquesdeshommesetdesfemmes.Est-cequ’ilyaunciblage/rôle/intérêt/impactspécialpourleshommesoulesfemmesdansceprojet?Dansl’affirmative,commentcelaa-t-ilétéreflétédanslaconceptionduprojetetcommentcelasera-t-ilreflétélorsdelamiseenœuvreduprojet?

Commentlaparticipationéquilibréedeshommesetdesfemmesetlepartageéquitabledesavantagesseront-t-ilsassurés?

Commentaire sur la pertinence:

10. Partenariats et participation

Commentlesbénéficiairesetautrespartiesprenantesparticiperont-ilsàlaformulationetàlamiseenœuvreduprojetainsiqu’auxsuitesquiluiserontdonnées?

Leprojetvient-ilcompléterdesactivitésconnexesfinancéesparlacontrepartieoupardesdonateurs?

Denouveauxpartenariatsseront-ilscréésgrâceauprojet?

Commentaire sur la pertinence:

*(pourchaquecritèreexpliquezenquoiilestsuffisammentrespecté,oupourquoiiln’estpaspertinent).

ANNEXE 4:DESCRIPTION D’UNE COMPOSANTE DU FONDS DU PCT (CLÔTURE)

98

MANUEL du PCT 2015

Fonds du PCTRÉSULTATS DE LA COMPOSANTE

(à remplir par le Coordonnateur du PCT)

Intitulé de la composante:

Code du projet / sous-projet: TCP/xxx/yyyy – baby zz

Pays bénéficiaire(s):

Gouvernement/autre(s) contrepartie(s):

Budget approuvé (USD):

EOD effective (date de démarrage):

NTE effective (date d’achèvement):

Fonctionnaire technique principal (LTO):

Contribution du Fonds du PCT au Cadre stratégique de la FAO (veuillez indiquer le cas approprié)*

Objectif stratégique / Produits de l’Organisation:

Initiative régionale / Domaine de priorité:

Résultats du Cadre de programmation par pays:

*Pourlesprojetsgérésparlesbureauxdepays,ilestnécessairedemettreenévidencelesliensdansleFPMISau niveaudesproduitsdel’Organisation.Pourtouslesautresprojets,ilestnécessairedeprésenterlesliensauniveau desproduits/services.

99

Produits/résultats obtenus:

(Indiquezégalementlaqualité/quantité,ycomprisladatedetransmissionaugouvernement,lecaséchéant)

Produit 1:

Produit 2:

Impact à long-terme ou effets catalytiques, réalisés ou attendus, de l’assistance fournie:

Mesures et responsabilités concernant les suites à donner au projet après la clôture:

Problèmes ou difficultés rencontrés au cours de la mise en œuvre:

Autres observations:

ANNEXE 4 – Description d’une composante du Fonds du PCT (clôture)

ANNEXE 5:FICHE D’ÉVALUATION DE PROJET DU PCT (TAS)

102

MANUEL du PCT 2015

FICHE D’ÉVALUATION DE PROJET DU PCT (TAS)

La TAS doit être remplie par le Coordonnateur du PCT (le RFAO, le CSR ou le RR, selon le cas) et soumise au format Word

Données de base et autorisations du projet

Pays bénéficiaire(s)

Intitulé

Numéro d’entité FPMIS

Validation technique(preuve écrite chargée dans le FPMIS)

Nom (Unité) et date

Validation opérationnelle(formulaire de validation technique chargé dans le FPMIS)

Nom (Unité) et date

Ce projet a été évalué au regard des critères du PCT le <date>, par le Coordonnateur du PCT pour <nom du pays>. M. / Mme <nom du RFAO, CSR, RR> confirme que le projet remplit les conditions requises pour obtenir un appui du PCT.

Évaluation du respect des critères du PCT (pourchaquecritèreexpliquezenquoiilestsuffisammentrespecté,oupourquoiiln’estpaspertinent)

1. Admissibilité des pays

Lepaysdemandantuneassistancefait-ilpartiedugroupedespaysbénéficiantd’uneattentionparticulière? Danslecascontraire,fait-ilpartiedugroupedespaysintermédiaires?

Silademandeémaned’uneorganisationrégionaleousous-régionale,celle-ciremplit-ellelesconditionsvouluespourrecevoiruneassistanceduPCT?

Reste-t-ildesressourcesdansl’allocationrégionalepourlepaysoupourlasous-région?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

2. Buts et objectifs

Àquelle(s)Résultante(s)organisationnelle(s)leprojetcontribue-t-il?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

103

3. Priorités nationales ou régionales

Leproblèmeàrésoudreest-ilmentionnédansundocumentdeplanificationnationale(ousous-régionale/régionale)?

Dansquellemesureleprojetcontribue-t-ildirectementàlamiseenœuvreduCPPouauPlan-cadredesNationsUniespourl’aideaudéveloppement(UNDAF)?

Sileproblèmeàrésoudregrâceauprojetn’estmentionnédansaucundedocumentscadres(NMTPF/CPP/UNDAF),commentexpliquercetteomission?Faut-ilquandmêmeenvisagerdefinancerleprojetautitreduPCT?Pourquoi?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

4. Lacune ou problème critique

Lespartiesprenantesetlesbénéficiairessont-ilsprécisémentidentifiés?

Quiabesoinduprojetetdansquelbut?

Quellessontlesactivitésquinepeuventpasêtreréaliséesparlesbénéficiairesetlespartiesprenantessansl’assistancetechniqueexterne/internationalefournieparleprojet?

Leproblèmeidentifiéest-ildenaturetechnique(manquedeconnaissancesoudecapacités,lacunetechnique,juridiqueouinstitutionnelle)ous’agit-ild’unproblèmefinancier(manquederessourcesfinancières)?(Sileproblèmerésulteseulementd’unmanqued’argent,iln’estpaspossibled’envisagerunfinancementduPCT)

N’existe-t-ilpasd’autresmoyens/sourcesdefinancementpourfournirlescompétencestechniquesaupays?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

5. Impacts durables

Commentlesproduitsrésoudront-ilsleproblèmeidentifié?

Queltypedechangementpeut-onattendredelarésolutionduproblème?

Commentlespartiesprenantesassureront-elleslapérennitédesréalisations?

Desdonateursoudesinstitutionsfinancièresont-ilsindiquéleursouhaitd’appuyerlesecteuroulesous-secteurpendantouaprèsleprojet?

CommentlePCTetleséventuelsdonateursassureront-ilslacomplémentaritédeleuraction?

D’autresprojetsont-ilsdéjàétéfinancésparlePCTdanslemêmesecteurousous-secteurdupays(oudelasous-région/région)?Quellessuitesleurontétédonnées?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

6. Échelle et durée

Leprojetpeut-ilraisonnablementêtreachevédansledélaiproposéetaveclebudgetprévu?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

ANNEXE 5 – Fiche d’évaluation de projet du PCT (TAS)

104

MANUEL du PCT 2015

7. Engagement du gouvernement

Quellesserontlescontributionsauprojetdugouvernementoudel’institutionbénéficiaireetdesautrespartiesprenantes?

Commentsavez-vousquelarésolutionduproblèmeidentifiésusciteunvéritableintérêt?

Êtes-voussûrquelespartiesprenantesetlesbénéficiairessontdisposésàparticiperàlamiseenœuvreduprojetsansêtrepayés/indemniséspourcetteparticipation?

Est-ilclairquelepersonneldelacontrepartienetoucherapasdesupplémentsdesalaireetneserapasrecrutépourtravaillerdansleprojet,enqualitédeconsultantsnationaux?

Quelssontlesplansdelacontrepartieconcernantl’utilisationdesproduits/effetsdirectsduprojetetlessuitesàluidonner?D’oùviendrontlesressourcesfinancièresquipourraientêtrenécessairespourlessuitesduprojet? Legouvernementa-t-ilprisunengagementàcetégard?S’agit-ild’unengagementferme?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

8. Renforcement des capacités

Lepersonneldescontrepartiesetdespartiesprenantespourront-ils,aucoursduprojet,acquérirlesconnaissancesetcompétencesquileurpermettrontd’utiliserefficacementsesproduitsetréalisationsdansl’avenir?

Seront-ilscapablesdereproduireoudetransposeràplusgrandeéchellesesactivités?

Leprojetcréera-t-ilunnoyaucritiquedeconnaissancesetdecompétencesquin’existaitpasauparavant?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

9. Parité hommes-femmes

Commentlesquestionsdeparitéont-ellesétéprisesencompte?Ilconvientdenoterquel’analysedelaparitéhommes-femmescouvrelesquestionssuivantes:sexe,âge,groupeethnique,classesociale,lieugéographiqueettoutautrefacteurinfluantsurlesrôlesetlesresponsabilitésspécifiquesdeshommesetdesfemmes.Est-cequ’ilyaunciblage/rôle/intérêt/impactspécialpourleshommesoulesfemmesdansceprojet?Dansl’affirmative,commentcelaa-t-ilétéreflétédanslaconceptionduprojetetcommentcelasera-t-ilreflétélorsdelamiseenœuvreduprojet?

Commentlaparticipationéquilibréedeshommesetdesfemmesetlepartageéquitabledesavantagesseront-t-ilsassurés?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

10. Partenariats et participation

Commentlesbénéficiairesetautrespartiesprenantesparticiperont-ilsàlaformulationetàlamiseenœuvreduprojetainsiqu’auxsuitesquiluiserontdonnées?

Leprojetvient-ilcompléterdesactivitésconnexesfinancéesparlacontrepartieoupardesdonateurs?

Denouveauxpartenariatsseront-ilscréésgrâceauprojet?

Appréciation du Coordonnateur du PCT:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT

105

Autres commentaires/justifications:

Justification en cas de composition en apports exceptionnelle (le cas échéant)*:

Autres commentaires:

Commentaire du fonctionnaire chargé du PCT:

*Conformémentàlasection2.3duManuelduPCT.

Conclusion de l’examen réalisé par le fonctionnaire responsable du PCT

Date de l’examen:

Conclusion: Approuvé ou non approuvé

Financement confirmé par le fonctionnaire chargé du PCT:

Autres recommandations (en particulier si non approuvé):

ANNEXE 5 – Fiche d’évaluation de projet du PCT (TAS)

ANNEXE 6:PROJET DU PCT DE PHASE II

108

MANUEL du PCT 2015

Intitulé du projet: <insérerlemêmeintituléquepourlaphaseI>-PhaseIIduTCP/aaa/bbbb

Code du projet: TCP/xxx/yyyy

Pays bénéficiaire(s):

Gouvernement/autres contrepartie(s):

EOD prévue/effective(Date de démarrage):

Phase I Phase II

NTE prévue/effective(Date d’achèvement):

Contribution du projet de phase II au Cadre stratégique de la FAO:(Veuillez indiquer le cas approprié)

• Objectif stratégique/Résultante organisationnelle: • Initiative régionale/ Domaine de priorité: • Résultats du Cadre de programmation par pays:

Budget total (USD):*

Phase I(dernier approuvé)

Phase I(après la RB finale) Phase II

*Àpartirdel’annexe1.

109

Contexte et justification pour un projet de phase II

Pour quelles raisons la mise en œuvre a-t-elle pris du retard?

Quelles mesures seront prises au cours de la phase II en vue d’assurer une mise en œuvre rapide des activités restantes?

ANNEXE 6 – Projet du PCT de Phase II

110

MANUEL du PCT 2015

Aperçu des activités accomplies et des résultats obtenus au cours de la mise en œuvre de la phase I et des activités et des produits qui restent à accomplir dans le cadre de la phase II:

IMPACT Énoncé d’impact

EFFET Énoncé d’effet

Indicateur* Situation de référence (de la phase I)

Cible générale du projet

(de la phase I)

Accompli au cours de la phase I

Reste à accomplir au cours de la phase II

1

2

3

Produit 1 Énoncé de produit

ACTIVITÉS visant à réaliser le produit 1 Mise en œuvre au cours de la phase I

Reste à accomplir au cours de la

phase IIIntitulé Description

1.1

1.2

Produit 2 Énoncé de produit

ACTIVITÉS visant à réaliser le produit 2 Mise en œuvre au cours de la phase I

Reste à accomplir au cours de la

phase IIIntitulé Description

2.1

2.2

*SidisponibledansledocumentdeprojetapprouvépourlaphaseI.

111

Contribution de la FAO à la Phase II

Services de personnel

Catégorie TitreNombre de jours Nombre de

missionsTravail hors mission En mission Total

CI

CTPD

Retraité

CN

SAT

Hors personnel

Appui admin.

Contrats ou Lettres d’accord

Catégorie Brève description du contrat prévu

LOA

Services

Matériels, fournitures et équipement

Catégorie Type de matériels / fournitures / équipement

Non-durable

Durable

ANNEXE 6 – Projet du PCT de Phase II

112

MANUEL du PCT 2015

Formation

Catégorie Titre / brève description

Formation sur place (ateliers et séminaires)

Formations/ateliers à l’échelle régionale et sous-régionale

Voyage d’étude

Dépenses générales de fonctionnement

Diverses dépenses nécessaires pour le fonctionnement du projet:

113

Annexe I - Budget

InsérezlebudgettelquefigurantdansleFPMIS(letableauci-dessousn’estqu’unexempleetnecontientpastouslescomptespossibles).

Compte principal

Description du compte principal

Ligne budgétaire

Description de la ligne budgétaire

Budget initial (USD)

5013 Consultants 5542 Consultants – Recrutés à l’échelle internationale

5543 Consultants – Recrutés à l’échelle locale

5014 Contrats 5650 Budget sous-traitance

5020 Personnel recruté localement 5652 Prestations de services locales non professionnelles

5021 Voyages 5684 Voyage - Consultants - Internationaux

5685 Voyage - Consultants - Nationaux

5692 Voyage – Appui technique aux projets sur le terrain

5023 Formation 5920 Budget formation

5025 Achat de matériel durable 6100 Budget achat de matériel durable

5027 Services d’appui technique 6111 Coûts des rapports

6120 Appui technique aux projets sur le terrain

5028 Dépenses générales de fonctionnement 6300 Budget dépenses générales de

fonctionnement

5029 Coût d’appui 6130 Budget coûts d’appui

Total des dépenses

ANNEXE 6 – Projet du PCT de Phase II

114

MANUEL du PCT 2015

Annexe II - Plan de travail

Afindecompléter leplande travail, il convientd’énumérer les résultats/produitsduprojetaccompagnésdesactivitésassociées à la réalisation de chaque produit. Établissez la durée du projet. Planifiez soigneusement le calendrier dechaqueactivitéenfonctiondesapportsetdesrésultatsescomptés.

Plan de Travail Responsabilité

Année 1 Année 2

T1 T2 T3 T4 T1 T2 T3 T4

Produit 1

Activité 1.1

Activité 1.2

Activité 1.3

Produit 2

Activité 2.1

Activité 2.2

Activité 2.3

Produit 3

Activité 3.1

Activité 3.2

Activité 3.3

Activités opérationnelles

Achat

Recrutement

Lettres d’accord

...

www.fao.org/tc/[email protected]

I4070F/