Upload
others
View
0
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
GUIDE À L’INTENTION DES CANDIDATS
Appel à propositions EACEA/07/2017
Action clé nº 3: Soutien à la réforme des
politiques
L’inclusion sociale
par l’éducation, la formation et la jeunesse
Important: Veuillez noter que seule la version anglaise de ce document ('Guidelines') fait foi et est
reconnue comme document légal de référence pour l'appel à propositions EACEA/41/2016. Les
autres versions linguistiques sont uniquement fournies à titre indicatif.
-2-
TABLE DES MATIÈRES
1. INTRODUCTION – CONTEXTE ..................................................................................... 4
2. OBJECTIFS, CARACTÉRISTIQUES CLÉS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS ............... 5
2.1. Objectifs ....................................................................................................................... 5
2.2. Caractéristiques clés .................................................................................................... 7
2.3. Résultats escomptés ..................................................................................................... 8
3. CALENDRIER ................................................................................................................. 10
4. BUDGET DISPONIBLE .................................................................................................. 10
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ ................................................................................ 10
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ ........................................................................................... 11
6.1. Candidats admissibles ................................................................................................ 11
6.2. Activités éligibles et durée du projet ......................................................................... 14
7. CRITÈRES D’EXCLUSION ............................................................................................ 15
7.1. Exclusion de la participation ..................................................................................... 15
7.2. Rejet de la procédure d’adjudication ......................................................................... 17
7.3. Pièces justificatives .................................................................................................... 18
8. CRITÈRES DE SÉLECTION ........................................................................................... 18
8.1. Capacité financière .................................................................................................... 18
8.2. Capacité opérationnelle ............................................................................................. 19
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION ........................................................................................ 20
10. DISPOSITIONS JURIDIQUES ................................................................................... 22
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES ................................................................................ 22
11.1. Principes généraux ................................................................................................. 22
11.2. Formes de financement .......................................................................................... 24
11.3. Modalités de paiement ........................................................................................... 28
-3-
11.4. Garantie de préfinancement ................................................................................... 29
12. PUBLICITÉ ................................................................................................................. 29
12.1. Par les bénéficiaires ............................................................................................... 29
12.2. Par l’Agence et/ou la Commission ........................................................................ 29
12.3. Diffusion et exploitation ........................................................................................ 30
13. PROTECTION DES DONNÉES ................................................................................. 30
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS ......................................... 31
14.1. Publication ............................................................................................................. 31
14.2. Inscription sur le portail des participants ............................................................... 31
14.3. Soumission de la demande de subvention ............................................................. 32
14.4. Réglementation applicable ..................................................................................... 33
14.5. Contacts .................................................................................................................. 33
-4-
1. INTRODUCTION – CONTEXTE
L’Union européenne s’est engagée à soutenir les États membres dans la promotion de
l’inclusion sociale et dans la création d’une société européenne cohésive.
En s’efforçant de toucher tous les citoyens – en particulier les jeunes et les plus démunis –
l’éducation, la formation et le travail des jeunes sont essentiels pour prévenir et lutter contre la
pauvreté, l’exclusion sociale et la discrimination, pour favoriser la compréhension et le
respect mutuels entre les personnes et les communautés, et pour jeter les bases d’une
citoyenneté active.
L’inégalité socio-économique a atteint son niveau le plus élevé depuis 30 ans dans la plupart
des pays européens. Si l’accès à l’éducation et à la formation pour tous s’est amélioré dans
l’ensemble de l’Europe, les lacunes en matière d’éducation persistent et l’accès à un
enseignement général et à des formations de qualité demeure un défi dans de nombreux pays
européens. Cette situation a une incidence négative sur les acquis de l’apprentissage. De
même, bien que le travail puisse aider les jeunes à acquérir des aptitudes et des compétences
grâce à l’apprentissage non formel et servir de facilitateur et d’intermédiaire entre les jeunes
et l’éducation et la formation, il est nécessaire de renforcer les capacités pour toucher les
groupes les plus «difficiles à atteindre»1.
En mars 2015, les ministres de l’Union européenne en charge de l’éducation et le commissaire
européen pour l’éducation, la culture, la jeunesse et le sport ont adopté la déclaration sur la
promotion de l’éducation à la citoyenneté et aux valeurs communes de liberté, de tolérance et
de non-discrimination1 (ci-après la «déclaration de Paris»), qui appelle à la mobilisation du
secteur éducatif au niveau européen, national, régional et local afin de promouvoir l’inclusion
et l’appropriation des valeurs fondamentales de l’Europe. La déclaration invite les États
membres et l’Union européenne à «coopérer, se coordonner, échanger des expériences et faire
en sorte que les meilleures idées et pratiques puissent être mutualisées à l’échelle de l’Union
européenne» en vue d’encourager l’éducation des jeunes défavorisés en veillant à ce que nos
systèmes d’éducation et de formation répondent à leurs besoins.
Les objectifs de la déclaration de Paris sont ancrés dans les priorités pour la coopération
européenne en matière d’éducation et de formation jusqu’en 2020, adoptées en 20152, et
notamment le domaine d’action prioritaire nº 2 concernant l’«éducation inclusive, l’égalité,
l’équité, la non-discrimination et la promotion des compétences civiques». Ils sont également
1 Cette déclaration a été adoptée le 17 mars 2015 à Paris par les ministres européens en charge de l’éducation et par le
commissaire européen pour l’éducation, la culture, la jeunesse et le sport
http://ec.europa.eu/dgs/education_culture/repository/education/news/2015/documents/citizenship-education-
declaration_fr.pdf
2 Rapport conjoint 2015 du Conseil et de la Commission sur la mise en œuvre du cadre stratégique pour la coopération
européenne dans le domaine de l’éducation et de la formation («Éducation et formation 2020»): Nouvelles priorités
pour la coopération européenne en matière d’éducation et de formation
http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:52015XG1215(02)&from=FR
-5-
reflétés dans le plan de travail de l’Union européenne en faveur de la jeunesse pour 2016-
2018, adopté en 20153.
Le rapport de suivi de l’éducation et de la formation 20164 montre comment des niveaux de
scolarité plus élevés dans l’Union européenne sont associés à un meilleur emploi, à une
citoyenneté active et au bien-être individuel, et contribuent à accroître la prospérité de la
société dans son ensemble. L’éducation et la formation formelle, mais aussi l’apprentissage
non formel et informel et les mesures visant à soutenir le passage de l’école au monde du
travail peuvent constituer des facteurs décisifs pour l’intégration des groupes défavorisés dans
la société.
Le sondage PISA de 20155 montre que le statut socio-économique reste un facteur qui a une
incidence considérable sur la réussite des élèves, les groupes défavorisés affichant les plus
faibles taux de réussite. La situation est souvent plus difficile pour les étudiants issus de
l’immigration.
Dans la communication intitulée «Améliorer et moderniser l’enseignement»6, adoptée le
7 décembre 2016, la Commission européenne souligne qu’un enseignement de qualité pour
tous constitue la colonne vertébrale de la cohésion sociale et de toute société ouverte, et que
l’enseignement peut être l’un des moyens les plus efficaces de s’attaquer aux inégalités socio-
économiques et de promouvoir l’inclusion sociale. Dans ce contexte, la Commission entend
promouvoir l’enseignement inclusif par l’intermédiaire de différents outils, y compris en
appuyant une alliance des écoles en faveur de l’inclusion.
Les résultats des projets soutenus par le volet «Éducation et formation» (lot 1) du présent
appel devraient constituer la première étape opérationnelle vers la création d’une telle
alliance, en s’appuyant sur la valeur ajoutée et l’expérience des acteurs des différents secteurs
de l’éducation et de la formation et d’environnements d’apprentissage informel (voir le lot 1
ci-dessous pour plus de détails).
La gestion du présent appel est déléguée par la Commission européenne à l’Agence exécutive
«Éducation, audiovisuel et culture», ci-après dénommée «l’Agence».
2. OBJECTIFS, CARACTÉRISTIQUES CLÉS ET RÉSULTATS ESCOMPTÉS
2.1. Objectifs
- Objectifs généraux
Le présent appel à propositions permettra de soutenir des projets de coopération
transnationale dans les domaines de l’éducation, de la formation et de la jeunesse. L’appel
comprend deux lots, l’un relatif à l’éducation et à la formation (lot 1), l’autre concernant la
jeunesse (lot 2).
Les projets soumis dans le cadre du présent appel pour l’un et l’autre lot ont pour objet de:
3 JO C 417, 15.12.2015, p. 1.
4 http://ec.europa.eu/education/sites/education/files/monitor2016_en.pdf
5 https://www.oecd.org/pisa/publications/
6 COM(2016)941 du 7.12.2016
-6-
1. diffuser et/ou multiplier les bonnes pratiques sur l’apprentissage inclusif entrepris
notamment à l’échelle locale. Dans le cadre du présent appel, on entend par multiplier le
fait de reproduire une bonne pratique à une plus grande échelle/de la transposer dans
un contexte différent ou de la mettre en œuvre à un niveau supérieur/systémique;
ou
2. développer et mettre en œuvre des méthodes et pratiques innovantes afin de favoriser
des environnements éducatifs/pour la jeunesse inclusifs dans des contextes spécifiques.
Chaque candidature doit viser un objectif général et l’un des objectifs spécifiques, qui
figurent sur des listes séparées pour le lot 1 et le lot 2. Tant l’objectif général que les objectifs
spécifiques de l’appel sont exhaustifs: les propositions qui n’en tiennent pas compte ne seront
pas retenues.
Lot 1 – Éducation et formation
Le présent appel vise à jeter les bases d’une future alliance d’écoles de l’inclusion en
créant/développant des communautés d’apprentissage entre différents acteurs
(établissements d’enseignement et prestataires de services d’apprentissage, pouvoirs publics,
parties prenantes et organisations de la société civile, entreprises, etc.) dans le domaine de
l’apprentissage inclusif.
Bien que les principaux bénéficiaires cibles de ces communautés d’apprentissage soient
censés être des établissements scolaires, il est vivement recommandé d’engager dans les
projets soumis dans le cadre du présent appel d’autres secteurs de l’éducation et de la
formation formels et non formels – de l’éducation et l’accueil des jeunes enfants à
l’enseignement et la formation professionnels (EFP), à la formation des adultes en
passant par l’enseignement supérieur – ainsi que les parties prenantes à différents
niveaux (autorités, institutions, prestataires, enseignants et apprenants, ONG,
communautés locales, entreprises, familles, organisations de jeunesse, etc.) et les
environnements d’apprentissage informel.
- Objectifs spécifiques:
1. améliorer l’acquisition de compétences sociales et civiques, favoriser la connaissance,
la compréhension et l’appropriation de valeurs fondamentales; promouvoir le respect
mutuel et le dialogue interculturel et lutter contre la discrimination fondée sur tous les
motifs;
2. promouvoir l’éducation et la formation inclusives et favoriser l’éducation des
apprenants défavorisés, y compris en accompagnant les enseignants, éducateurs et
responsables d’établissements éducatifs dans la gestion de la diversité et le
renforcement de la mixité socio-économique dans l’environnement d’apprentissage;
3. améliorer l’esprit critique et la connaissance des médias chez les apprenants, les
parents et le personnel éducatif;
4. soutenir l’insertion des migrants nouvellement arrivés dans un système éducatif de
bonne qualité, y compris par une évaluation des connaissances et une validation des
acquis de l’apprentissage antérieur.
-7-
Lot 2 – Jeunesse
1. promouvoir la participation civique des jeunes en développant le rôle du bénévolat
pour l’inclusion sociale;
2. prévenir la radicalisation qui conduit à l’extrémisme violent des jeunes en atteignant la
population à risque de marginalisation ou d’exclusion sociale.
2.2. Caractéristiques clés
Conformément à l’objectif de l’action clé nº 3 d’Erasmus+ consistant à soutenir la
réforme des politiques, les projets doivent démontrer leur capacité à générer des effets
non seulement au niveau des diverses organisations partenaires mais aussi au niveau
systémique (par exemple, créer des effets multiplicateurs à l’échelon territorial ou
sectoriel, attirer ou impliquer des acteurs ou réseaux majeurs – y compris du secteur
privé, obtenir le soutien d’autorités publiques, accroître la sensibilisation et la visibilité
des activités ou des résultats).
Les projets axés sur la diffusion/multiplication doivent principalement s’appuyer sur
des actions dont l’efficacité peut être prouvée de manière solide et qui démontrent un
potentiel de diffusion et/ou de multiplication.
Les projets axés sur des pratiques innovantes doivent démontrer leur pertinence, leurs
actions prospectives et leur incidence potentielle en s’appuyant sur des travaux
d’analyse et d’évaluation antérieurs.
Les communautés d’apprentissage créées dans le cadre du présent appel doivent
constituer une plateforme de collecte et de partage d’expertise, de diffusion et de
multiplication des bonnes pratiques, ainsi que de développement d’approches
innovantes. Les activités de projets doivent aller au-delà de l’échange de bonnes
pratiques et inclure des activités concrètes mises en œuvre au niveau local, de
préférence au profit des groupes défavorisés.
Les établissements de formation et les prestataires de services d’apprentissage associés
au projet doivent démontrer leur engagement à promouvoir l’inclusion et les valeurs
fondamentales au-delà du cycle de vie du projet, par exemple, au moyen de plans
stratégiques pertinents. L’engagement de la direction de l’école et/ou des autorités
responsables est particulièrement important et doit être clairement démontré dans la
candidature.
Les projets couvrant plusieurs secteurs et concernant l’apprentissage non formel sont
encouragés en vue de créer des synergies entre l’éducation, la formation, la jeunesse,
la culture et le sport.
Les propositions doivent comprendre les éléments suivants:
le contexte et le raisonnement justifiant les actions proposées, y compris les défis à
relever au niveau local et l’évaluation des besoins du (des) groupe(s) cible(s);
-8-
la description des outils et méthodes à diffuser et/ou à multiplier (par exemple,
cours, matériel didactique, modèles de coopération, recommandations politiques)
ou de l’approche innovante proposée;
la description de la stratégie et de la méthodologie de mise en œuvre de l’action
proposée, en particulier des activités concrètes pertinentes (par exemple,
adaptation au nouveau contexte, essais, formation, renforcement des capacités,
activités de sensibilisation, etc.);
la description des méthodes d’évaluation qui feront partie intégrante du projet et
apporteront des preuves de l’efficacité des activités;
les plans d’actions futures et à long terme (dans d’autres secteurs, domaines,
groupes cibles, intégration au niveau systémique, etc.) prouvant la pérennité du
projet, y compris le financement possible par d’autres sources (par exemple,
Erasmus+, Fonds structurels et d’investissement européens, EFSI, fonds
nationaux).
Les synergies avec d’autres projets sont encouragées, y compris:
d’autres projets européens (en cours ou achevés) en matière d’éducation et
d’engagement civiques et de compréhension interculturelle, en particulier dans le
cadre d’Erasmus+ et des précédents programmes européens dans les domaines de
l’éducation, de la formation et de la jeunesse;
le programme conjoint Conseil de l’Europe-UE sur des projets pilotes «Droits de
l’homme et démocratie en action»7;
les activités soutenues par le Fonds «Asile, migration et intégration» et le Fonds
pour la sécurité intérieure8.
2.3. Résultats escomptés
Les projets au titre du lot 1 – Éducation et formation doivent déboucher sur des résultats tels
que:
les connaissances et bonnes pratiques (en matière d’apprentissage inclusif, de
compétences sociales et civiques, d’esprit critique et de connaissance des médias
ainsi que d’intégration des migrants) sont largement répandues au sein des
communautés d’apprentissage;
des approches innovantes sont élaborées et mises au banc d’essai, évaluées et
intégrées à la pratique commune ou (en partie) aux systèmes;
les responsables des questions d’éducation et les éducateurs au sein des
communautés d’apprentissage sont conscients des approches éducatives inclusives
et disposés à les adopter (par exemple, méthodes pédagogiques collaboratives,
approches scolaires globales, soutien personnalisé aux apprenants), les familles et
communautés locales font preuve d’un engagement tangible;
7 http://pjp-eu.coe.int/fr/web/charter-edc-hre-pilot-projects/home
8 [Règlement (UE) nº 516/2014] et [règlement (UE) nº 513/2014], https://ec.europa.eu/home-
affairs/financing/fundings/migration-asylum-borders/asylum-migration-integration-fund_en
-9-
des mécanismes d’appui plus efficaces et des services d’assistance sont élaborés et
déployés afin de soutenir les établissements et les prestataires d’éducation et de
formation dans la mise en œuvre d’approches éducatives inclusives.
Les projets au titre du lot 2 – Jeunesse doivent déboucher sur des résultats tels que:
compétences et aptitudes sociales, civiques et interculturelles des jeunes
améliorées, y compris la citoyenneté active, la maîtrise des outils médiatiques et
numériques, l’esprit critique et la compréhension interculturelle; participation
accrue des jeunes à la vie sociale et civique;
sensibilisation accrue des jeunes à leurs droits fondamentaux et à leur sentiment
d’appartenance à la société, adhésion aux valeurs démocratiques et engagement
contre le racisme, en faveur du dialogue interculturel et interconfessionnel et de la
compréhension mutuelle renforcés;
contact plus direct avec les jeunes issus de groupes défavorisés [par exemple, les
jeunes sans emploi, ni éducation ni formation («NEET»)9 ou les jeunes migrants]
par la création de synergies avec la communauté locale et l’utilisation optimale des
réseaux existants à l’échelle locale;
un renforcement des capacités de l’animation socio-éducative, des organisations
et/ou réseaux de jeunesse à agir comme moyens d’inclusion en aidant les jeunes à
s’engager, à réaliser des activités de volontariat et à apporter des changements
positifs dans leurs communautés;
expertise accrue dans l’assistance de base aux migrants et réfugiés nouvellement
arrivés ou dispense des compétences dont ils ont besoin pour s’intégrer dans une
société différente, ou qui pourraient leur être utiles pour se réintégrer dans leur
pays d’origine après la fin du conflit, ainsi que pour apprécier la diversité
culturelle au sein d’une communauté;
meilleure intégration des migrants et réfugiés nouvellement arrivés et climat
d’insertion amélioré dans les sociétés d’accueil, notamment par la planification et
l’organisation d’activités sociales et culturelles à l’échelle locale impliquant des
habitants et des bénévoles, le cas échéant;
meilleure information sur les réseaux sociaux, sites web et lors de réunions
publiques, afin de soutenir les efforts consentis par l’organisation en matière de
bénévolat.
9 Not in Education, Employment, or Training (ne travaillant pas, ne suivant pas d’études ou de formation)
-10-
3. CALENDRIER
Étapes Date et heure ou
période indicative
1 Date limite de dépôt des candidatures 22 mai 2017 à 12 heures CET.
2 Période d’évaluation Juin à août 2017
3 Information des candidats Septembre 2017
4 Signature de la convention de subvention Novembre à décembre 2017
5 Date de début du projet 1er
, 31 décembre 2017 ou
15 janvier 2018
4. BUDGET DISPONIBLE
Le budget total disponible pour le cofinancement des projets au titre du présent appel s’élève
à 10 000 000 EUR, répartis comme suit:
Lot 1 – Éducation et formation 8 000 000 EUR
Lot 2 – Jeunesse 2 000 000 EUR
La contribution financière de l’UE ne peut excéder 80 % des coûts totaux des projets
éligibles.
La subvention maximale par projet s’élèvera à 500 000 EUR.
L’Agence se réserve le droit de ne pas distribuer tous les fonds disponibles.
5. CONDITIONS D’ADMISSIBILITÉ
Les candidatures doivent remplir les conditions suivantes:
- elles doivent être envoyées au plus tard à la date limite de dépôt des candidatures
indiquée à la section 3 du présent guide;
- elles doivent être soumises en ligne (voir la section 14 des présentes lignes
directrices) au moyen du formulaire de candidature en ligne et de ses annexes
obligatoires;
- elles doivent être rédigées dans une des langues officielles de l’UE.
Veuillez noter que seules les demandes dactylographiées seront prises en considération.
Le formulaire de candidature doit être accompagné d’un budget équilibré et de tous les autres
documents mentionnés dans ledit formulaire.
Le non-respect de ces exigences entraînera le rejet de la candidature.
-11-
Pour soumettre une candidature, les candidats doivent indiquer leur code identifiant du
participant (Participant Identification Code - PIC) dans le formulaire de candidature10
. Pour
obtenir un PIC, l’organisation peut s’inscrire dans le système d’enregistrement unique
(Unique Registration Facility, URF), accessible via le portail des participants de l’éducation,
de l’audiovisuel, de la culture, de la citoyenneté et du bénévolat. Le système d’enregistrement
unique est un outil partagé avec les autres services de la Commission européenne. Si un
candidat ou une entité affiliée possède déjà un PIC qui a été utilisé pour d’autres programmes
(par exemple, les programmes de recherche), ce PIC est valable pour le présent appel à
propositions.
Le portail des participants permet aux candidats et aux entités affiliées de télécharger ou de
mettre à jour les informations sur leur statut juridique et de joindre les documents juridiques et
financiers demandés (voir la section 14.2 pour plus d’informations).
Seules les candidatures qui remplissent les conditions d’admissibilité passeront au stade de
l’évaluation.
6. CRITÈRES D’ÉLIGIBILITÉ
Les propositions qui satisfont aux critères ci-dessous feront l’objet d’une évaluation du
contenu. Seules les demandes répondant aux critères d’éligibilité seront prises en
considération pour l’attribution d’une subvention. Si une candidature est jugée inéligible, une
lettre en indiquant les raisons sera adressée au coordinateur.
Les critères d’éligibilité seront évalués sur la base des informations fournies dans le
formulaire de candidature.
6.1. Candidats admissibles
Les candidats admissibles sont les organisations publiques et privées actives dans le secteur
de l’éducation, de la formation et de la jeunesse ou des organisations relevant d’autres
secteurs socio-économiques qui œuvrent dans des activités intersectorielles (par exemple,
centres de reconnaissance, chambres de commerce, organisations sectorielles, société civile,
organisations culturelles et sportives, etc.) dans les domaines couverts par la déclaration sur la
promotion de l’éducation à la citoyenneté et aux valeurs communes de liberté, de tolérance et
de non-discrimination (déclaration de Paris).
Les candidats considérés comme remplissant les conditions requises pour répondre au présent
appel d’offres peuvent être les suivants (liste non exhaustive):
les établissements scolaires et autres prestataires de services éducatifs;
les autorités publiques au niveau national/régional/local responsables de
l’éducation, de la formation et de la jeunesse;
les organisations à but non lucratif (ONG);
10
Les entités affiliées doivent également fournir un PIC. Ce PIC doit être indiqué dans la «Description détaillée du
projet» qui fait partie du dossier de candidature.
-12-
les instituts de recherche;
les organisations du commerce et les partenaires sociaux;
les centres d’orientation et de reconnaissance;
les organisations internationales;
les entreprises privées;
les réseaux des organisations mentionnées ci-dessus sont également admissibles
dès lors qu’ils sont dotés de la personnalité juridique.
Par ailleurs, concernant la mise en œuvre du présent appel à propositions, les agences
nationales ou autres structures et réseaux du programme Erasmus+ recevant une subvention
directe de la Commission conformément à la base juridique du programme ne sont pas
admissibles à participer11
. Néanmoins, les entités juridiques accueillant les agences nationales
Erasmus+ ou les structures et réseaux susmentionnés, ainsi que des entités affiliées à ces
entités légales, sont considérées comme des candidats admissibles. Toutefois, ils doivent
démontrer, avant de se voir attribuer une subvention, qu’ils ne présentent pas de conflits
d’intérêts, soit parce que des mesures de précaution sont prises par eux, soit parce que leur
organisation interne est telle qu’il existe une séparation claire des intérêts (par exemple, une
séparation minimale des comptes, une séparation des instances chargées des rapports et des
instances décisionnelles, des mesures pour prévenir l’accès aux informations confidentielles).
En outre, les coûts et les recettes de chaque projet ou activité pour lequel/laquelle les fonds de
l’UE sont octroyés doivent être déterminés.
Les entités juridiques ayant un lien juridique ou de capitaux avec un bénéficiaire, qui ne se
limite pas au projet ni n’est établi aux seules fins de sa mise en œuvre, peuvent participer au
projet en tant qu’entités affiliées et peuvent déclarer des coûts admissibles tels que précisés
dans la section 11.2.
À cet effet, les candidats identifient ces entités affiliées dans la «description détaillée du
projet» qui fait partie du dossier de candidature et confirment cette liste au stade de la
notification des résultats du projet. Des documents justificatifs prouvant l’affiliation (lien
juridique ou de capitaux) ainsi que le fait qu’ils satisfont aux critères d’éligibilité et de non-
exclusion doivent être soumis.
Seules sont éligibles les candidatures d’entités juridiques établies dans les pays participant
au programme suivants:
• les 28 États membres de l’Union européenne;
• les pays de l’AELE/EEE: l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège;
11
Le règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement européen et du Conseil établissant «Erasmus+»: le programme de
l’Union pour l’éducation, la formation, la jeunesse et le sport, notamment ses articles 9 et 15 – Soutien à la réforme des
politiques – constitue la base juridique du présent appel: http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:32013R1288&qid=1476708595126&from=fr
-13-
• les pays candidats à l’adhésion à l’UE: l'ancienne République yougoslave de
Macédoine et la Turquie.
L’exigence minimale de composition d’un partenariat aux fins du présent appel à
propositions est de 4 organisations représentant 4 pays participant au programme.
Si des réseaux sont associés au projet, le consortium doit inclure au moins deux organisations
qui ne soient pas membres du réseau et le consortium doit représenter au total au moins 4 pays
admissibles.
Aux fins de l’évaluation de l’éligibilité des candidats, les pièces justificatives suivantes sont
requises:
- pour une entité privée: extrait du journal officiel, copie des statuts, extrait du registre
de commerce ou des associations, certificat d’assujettissement à la TVA (si, comme c’est le
cas dans certains pays du programme, le numéro du registre de commerce et le numéro de
TVA sont identiques, un seul des deux documents suffit);
- pour une entité publique: copie de la résolution ou de la décision établissant
l’entreprise publique, ou tout autre document officiel établissant l’entité de droit public;
- pour une entité dépourvue de personnalité juridique: documents prouvant que son ou
ses représentant(s) a (ont) la capacité de prendre des engagements juridiques pour son compte.
Rôle des candidats et des partenaires:
Le terme candidats se réfère à toutes les organisations et institutions participant à une
candidature, quel que soit leur rôle dans le projet. Il inclut dès lors le coordinateur et tous les
autres candidats. Lorsque la subvention sera accordée et la convention de subvention signée,
ils deviendront les bénéficiaires.
Coordinateur: il s’agit de l’entité juridique qui soumet la candidature du projet au nom de
tous les candidats. Si la candidature est sélectionnée et que le projet reçoit une subvention, le
coordonnateur signera une convention de subvention multi-bénéficiaires au nom de tous les
candidats.
Le rôle de coordinateur comprend notamment les obligations suivantes:
• représenter et agir au nom des candidats vis-à-vis de la Commission européenne et de
l’Agence;
• coordonner le projet en coopération avec tous les autres partenaires du projet.
Le coordinateur doit soumettre les lettres de mandat de tous les candidats impliqués dans la
proposition, confirmant leur participation, en tant qu’annexe au formulaire de candidature
(voir section 14).
-14-
Autres candidats/partenaires: ce sont les entités juridiques participant au partenariat. Ils
contribuent à la mise en œuvre du projet. Chaque candidat doit signer une lettre de mandat
autorisant le coordinateur à agir en son nom, en conformité avec la convention de subvention.
Partenaires associés: le projet peut également bénéficier de l’implication des partenaires
associés (facultatif). Ces organisations contribuent à la mise en œuvre de tâches/activités
spécifiques et/ou soutiennent la diffusion et la pérennité des projets. Elles ne tireront aucun
avantage financier de la subvention de l’UE. Ces partenaires associés peuvent être établis
dans les pays du programme ou partenaires. Les noms des partenaires associés doivent être
fournis dans la description du projet qui constitue une annexe du formulaire de candidature.
6.2. Activités éligibles et durée du projet
Les activités visant à atteindre les résultats escomptés figurant dans la section 2, par exemple:
des modèles de coopérations et de réseaux qui impliquent la participation de
parties prenantes (publiques/privées) pertinentes dans divers secteurs;
l’adaptation et l’application des pratiques d’apprentissage aux nouvelles
populations cibles;
des conférences, des séminaires, des ateliers et des réunions avec des responsables
politiques et des décideurs;
l’évaluation, le partage et la validation de bonnes pratiques et d’expériences
d’apprentissage;
des formations et d’autres activités de renforcement des capacités (par exemple,
pour les professeurs, les éducateurs, les autorités locales, le personnel
pénitentiaire, etc.);
des approches de soutien et des pratiques de proximité par des jeunes pour d’autres
jeunes;
des activités de sensibilisation et de diffusion ciblées, comprenant du matériel
d’information et des stratégies de communication efficaces;
des recommandations opérationnelles ou stratégiques dans les secteurs de
l’éducation, de la formation et de la jeunesse qui répondent aux objectifs de la
déclaration de Paris;
des approches de soutien et des pratiques de sensibilisation s’adressant aux jeunes
issus de groupes défavorisés et de migrants et réfugiés nouvellement arrivés.
Seules les activités ayant lieu dans les pays du programme (voir section 6.1) seront
considérées comme éligibles à un financement. Les coûts liés à des activités menées en dehors
de ces pays ou par des organisations qui ne sont pas enregistrées dans les pays du programme
ne sont pas éligibles, à moins qu’ils ne soient indispensables à la réalisation du projet et
dûment expliqués et justifiés dans le formulaire de candidature. Toute modification des
activités impliquant d’autres pays que les pays du programme est subordonnée à l’obtention
de l’autorisation spécifique préalable de l’Agence.
-15-
Les activités doivent commencer le 1er
ou le 31 décembre 2017, ou encore le 15 janvier 2018
(voir également la section 11.1.b).
La durée du projet doit être comprise entre 24 et 36 mois. Toutefois, si après la signature de la
convention et le début du projet, les bénéficiaires se trouvent dans l’impossibilité, pour des
raisons pleinement justifiées et indépendantes de leur volonté, d’achever le projet dans le
délai imparti, une prolongation de la période d’éligibilité pourra être accordée. Une
prolongation maximale de six mois sera accordée, si elle est demandée avant l’expiration du
délai visé dans la convention de subvention.
7. CRITÈRES D’EXCLUSION
7.1. Exclusion de la participation
Un candidat sera exclu de la participation à la procédure d’appel à propositions s’il se trouve
dans l’une des situations suivantes:
a) il est en état de faillite, fait l’objet d’une procédure d’insolvabilité ou de liquidation, ses
biens sont administrés par un liquidateur ou sont placés sous administration judiciaire, il a
conclu un concordat préventif, il se trouve en état de cessation d’activités, ou dans toute
situation analogue résultant d’une procédure de même nature prévue par les législations ou
réglementations nationales;
b) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat n’a pas respecté ses obligations relatives au paiement des impôts ou des cotisations
de sécurité sociale selon le droit du pays où il est établi, celui du pays de l’ordonnateur ou
celui du pays où la subvention doit être mise en œuvre;
c) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une faute professionnelle grave en ayant violé des dispositions législatives
ou réglementaires applicables ou des normes de déontologie de la profession à laquelle il
appartient, ou en ayant adopté une conduite fautive qui a une incidence sur sa crédibilité
professionnelle, dès lors que cette conduite dénote une intention fautive ou une négligence
grave, notamment l’une des conduites suivantes:
i. présentation frauduleuse ou par négligence de fausse déclaration en fournissant les
renseignements exigés pour la vérification de l’absence de motifs d’exclusion ou le
respect des critères de sélection, ou dans l’exécution d’un marché, d’une convention
de subvention ou d’une décision de subvention;
ii. conclusion d’un accord avec d’autres personnes en vue de fausser la concurrence;
iii. violation de droits de propriété intellectuelle;
iv. tentative d’influer sur le processus décisionnel de l’Agence lors de la procédure
d’adjudication;
v. tentative d’obtenir des informations confidentielles susceptibles de lui donner un
avantage indu lors de la procédure d’adjudication;
d) il a été établi par un jugement définitif que le candidat est coupable de l’un des faits
suivants:
i. fraude, au sens de l’article 1er
de la convention relative à la protection des intérêts
financiers des Communautés européennes, établie par l’acte du Conseil du 26 juillet
1995;
-16-
ii. corruption, telle qu’elle est définie à l’article 3 de la convention relative à la lutte
contre la corruption impliquant des fonctionnaires des Communautés européennes ou
des fonctionnaires des États membres de l’Union, établie par l’acte du Conseil du
26 mai 1997, et à l’article 2, paragraphe 1, de la décision-cadre 2003/568/JAI du
Conseil, ou telle qu’elle est définie dans les dispositions légales du pays de
l’ordonnateur, du pays où le candidat est établi ou de celui où la subvention doit être
mise en œuvre;
iii. participation à une organisation criminelle, telle qu’elle est définie à l’article 2 de
la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil;
iv. blanchiment de capitaux ou financement du terrorisme, tels qu’ils sont définis à
l’article 1er
de la directive 2005/60/CE du Parlement européen et du Conseil;
v. infraction terroriste ou infraction liée à des activités terroristes, telles qu’elles sont
définies respectivement à l’article 1er
et à l’article 3 de la décision-cadre 2002/475/JAI
du Conseil, ou incitation à commettre une infraction, complicité ou tentative
d’infraction, telles qu’elles sont visées à l’article 4 de ladite décision;
vi. travail des enfants ou autres formes de traite des êtres humains, tels qu’ils sont
définis à l’article 2 de la directive 2011/36/UE du Parlement européen et du Conseil;
e) il a gravement manqué à des obligations essentielles dans l’exécution d’un marché, d’une
convention de subvention ou d’une décision de subvention financés par le budget de l’Union,
ce qui a conduit à leur résiliation anticipée ou à l’application de dommages-intérêts
forfaitaires ou d’autres pénalités contractuelles, ou ces faits ont été découverts à la suite de
contrôles, d’audits ou d’enquêtes effectués par un ordonnateur, l’OLAF ou la Cour des
comptes;
f) il a été établi par un jugement définitif ou une décision administrative définitive que le
candidat a commis une irrégularité au sens de l’article 1er
, paragraphe 2, du règlement (CE,
Euratom) nº 2988/95 du Conseil;
g) en l’absence de jugement définitif ou, le cas échéant, de décision administrative définitive,
le candidat se trouve dans l’un des cas visés aux points c) à f) ci-dessus, notamment sur la
base des éléments suivants:
i. les faits établis dans le cadre d’audits ou d’enquêtes menés par la Cour des comptes,
l’OLAF ou le service d’audit interne, ou de tout autre contrôle, audit ou vérification
effectués sous la responsabilité d’un ordonnateur d’une institution de l’UE, d’un office
européen, d’une agence ou d’un organe de l’UE;
ii. les décisions administratives non définitives, y compris le cas échéant les mesures
disciplinaires prises par l’organe de surveillance compétent chargé de vérifier
l’application des normes de déontologie professionnelle;
iii. les décisions de la BCE, de la BEI, du Fonds européen d’investissement ou
d’organisations internationales;
iv. les décisions de la Commission relatives à la violation des règles de l’Union dans le
domaine de la concurrence ou les décisions d’une autorité nationale compétente
concernant la violation du droit de l’Union ou du droit national en matière de
concurrence;
v. les décisions d’exclusion de l’ordonnateur d’une institution de l’UE, d’un office
européen, d’une agence ou d’un organe de l’UE;
h) lorsqu’une personne qui est membre de l’organe d’administration, de direction ou de
surveillance dudit candidat ou qui détient des pouvoirs de représentation, de décision ou de
-17-
contrôle à l’égard de ce candidat (directeur de l’entreprise, membre des organes de direction
ou de surveillance, ou détenteur de la majorité des actions) se trouve dans une ou plusieurs
des situations visées aux points c) à f) ci-dessus;
i) lorsqu’une personne physique ou morale qui répond indéfiniment des dettes dudit candidat
se trouve dans une ou plusieurs des situations visées aux points a) ou b) ci-dessus.
Si un candidat se trouve dans l’une des situations d’exclusion précédemment énumérées, il
doit indiquer les mesures qu’il a prises pour remédier à cette situation, démontrant ainsi sa
fiabilité. Ces mesures peuvent être prises au niveau technique ou dans les domaines de
l’organisation et du personnel afin d’éviter la répétition d’une telle situation; elles peuvent
aussi inclure la réparation des dommages ou le paiement d’amendes. Ceci ne s’applique pas
aux situations visées au point d) de cette section.
Dans les cas visés aux points c) à f) ci-dessus, en l’absence de jugement définitif ou, le cas
échéant, de décision administrative définitive, l’Agence peut exclure un candidat, à titre
temporaire, de la participation à un appel à propositions si cette participation constitue une
menace grave et imminente pour les intérêts financiers de l’Union.
7.2. Rejet de la procédure d’adjudication
Le candidat ne se verra pas attribuer de subvention pour cette procédure:
a) s’il se trouve dans une situation d’exclusion visée à la section 7.1 ci-dessus;
b) s’il a présenté de fausses déclarations en ce qui concerne les informations exigées pour
participer à la procédure ou n’a pas communiqué ces informations;
c) s’il a déjà participé à la préparation d’un appel à propositions, lorsque cela entraîne une
distorsion de concurrence qui ne peut être corrigée autrement.
Les mêmes critères d’exclusion s’appliquent aux entités affiliées.
L’exclusion de cette procédure et des sanctions administratives (exclusion ou sanction
financière) peuvent être infligées aux candidats ou entités affiliées le cas échéant, si l’une des
déclarations ou informations transmises et requises dans le cadre de la participation à cette
procédure se révélait fausse.
Les candidats doivent être informés que l’Agence peut publier sur son site web les
informations suivantes, qui ont trait à l’exclusion et, le cas échéant, à la sanction financière
pour les cas visés aux points c), d), e) et f) de la section 7.112
:
12
Ces informations ne seront pas publiées dans l’une des circonstances suivantes:
lorsqu’il est nécessaire de préserver la confidentialité d’une enquête ou d’une procédure judiciaire nationale;
lorsque la publication des informations causerait un dommage disproportionné au candidat concerné ou serait à
d’autres égards disproportionnée, compte tenu des critères de proportionnalité et du montant de la sanction financière;
lorsqu’une personne physique est concernée, sauf si la publication de données à caractère personnel est justifiée à titre
exceptionnel, notamment par la gravité de la conduite ou son incidence sur les intérêts financiers de l’Union. En pareil
cas, la décision de publier les informations prend dûment en considération le droit au respect de la vie privée et
d’autres droits prévus par le règlement (CE) nº 45/2001.
-18-
(a) le nom du candidat concerné;
(b) la situation d’exclusion;
(c) la durée de l’exclusion et/ou le montant de la sanction financière.
En cas de qualification juridique préliminaire (c’est-à-dire en l’absence de jugement définitif
ou de décision administrative définitive), la publication précisera qu’il n’y a pas de jugement
définitif ni de décision administrative définitive. En pareil cas, il y a lieu de publier sans
tarder les informations relatives à d’éventuels recours du candidat, à leur état d’avancement et
à leur issue, ainsi qu’à une éventuelle révision de la décision par l’ordonnateur. Lorsqu’une
sanction financière a été infligée, les informations publiées précisent aussi si le montant prévu
par cette sanction a été versé.
La décision de publier les informations est prise par l’Agence, à la suite du jugement définitif,
de la décision administrative définitive ou de la qualification juridique préliminaire en cause,
selon le cas. Cette décision prend effet trois mois après sa notification à l’opérateur
économique.
Les informations publiées sont retirées dès que l’exclusion a pris fin. En cas de sanction
financière, les informations publiées sont retirées six mois après le paiement de cette sanction.
Conformément au règlement (CE) nº 45/2001, lorsqu’il s’agit de données à caractère
personnel, l’Agence informe le candidat des droits dont il dispose en vertu des règles
applicables régissant la protection des données et des procédures disponibles pour l’exercice
de ces droits.
7.3. Pièces justificatives
Les candidats doivent signer une déclaration sur l’honneur attestant qu’ils ne se trouvent pas
dans l’une des situations visées aux sections 7.1 et 7.2 ci-dessus; ils doivent remplir le
formulaire prévu à cet effet, qui est joint au formulaire de candidature accompagnant l’appel à
propositions. Le cas échéant, les pièces justificatives concernées, qui illustrent de manière
adéquate toute mesure corrective prise, doivent être jointes en annexe à cette déclaration.
Cette déclaration fait partie du dossier de candidature (voir la section 14).
8. CRITÈRES DE SÉLECTION
Les candidats doivent présenter une déclaration sur l’honneur, complétée et signée, attestant
leur qualité de personne morale, ainsi que leur capacité financière et opérationnelle à mener à
bien les activités proposées.
8.1. Capacité financière
Les candidats doivent disposer de sources de financement stables et suffisantes pour maintenir
leur activité pendant la période de réalisation du projet et pour participer à son financement.
La capacité financière des candidats sera évaluée sur la base des informations à l’appui
suivantes:
1. Subventions de faible valeur (égales ou inférieures à 60 000 EUR):
-19-
- une déclaration sur l’honneur;
2. Subventions supérieures à 60 000 EUR:
- une déclaration sur l’honneur;
- les états financiers (y compris le bilan, le compte de profits et pertes ainsi que
les annexes) du coordinateur, relevant les deux derniers exercices financiers
pour lesquels les comptes ont été clôturés;
- un formulaire de capacité financière complété avec les données comptables
légales pertinentes, afin de calculer les ratios indiqués dans le formulaire.
Les documents requis aux points 1 et 2 sont uniquement soumis pour le coordinateur du
projet.
La déclaration sur l’honneur est soumise en tant qu’annexe au formulaire de candidature. Les
déclarations financières et le formulaire de capacité financière sont requis à un stade ultérieur
du processus de sélection, lorsque les résultats de la sélection sont notifiés aux candidats.
Cette vérification de la capacité financière ne s’applique pas aux organismes publics ni aux
organisations internationales.
Aux fins du présent appel, les organismes publics, ainsi que les écoles, les établissements
d’enseignement supérieur et les organisations actives dans les domaines de l’éducation, de la
formation, de la jeunesse et des sports, dont plus de 50 % des revenus annuels au cours des
deux dernières années provenaient de sources de financement publiques, seront considérés
comme dotés des capacités financières, professionnelles et administratives nécessaires pour
mener des activités au titre de l’appel à propositions. Ils ne sont pas tenus de présenter une
documentation complémentaire pour démontrer cette capacité. Ces organismes sont tenus
d’indiquer (au stade de la notification des résultats de la sélection) que leur organisation
répond à la définition d’un organisme public énoncée ci-dessus. L’Agence se réserve le droit
d’exiger des documents attestant la véracité de cette déclaration.
Si, sur la base des documents produits, l’Agence estime que la capacité financière n’a pas été
démontrée ou n’est pas satisfaisante, elle peut:
- demander un complément d’information;
- proposer une convention de subvention sans verser de préfinancement;
- proposer une convention de subvention avec un préfinancement échelonné (contre la
soumission d’un rapport intermédiaire);
- proposer une convention de subvention assortie d’un préfinancement couvert par une
garantie bancaire (voir la section 11.4 ci-dessous);
- le cas échéant, exiger la responsabilité financière solidaire de l’ensemble des
bénéficiaires;
- rejeter la candidature.
8.2. Capacité opérationnelle
Les candidats doivent posséder les compétences professionnelles et les qualifications
adéquates nécessaires pour mener à bien le projet proposé. À cet égard, les candidats doivent
fournir une déclaration sur l’honneur et, si la demande de subvention dépasse 60 000 EUR, les
pièces justificatives suivantes doivent figurer dans le dossier de candidature:
-20-
une description du profil des personnes principalement responsables de la gestion
et de la mise en œuvre de l’opération (accompagnée, le cas échéant, d’une liste de
publications pertinentes) au sein de chaque institution partenaire, montrant toute
leur expérience professionnelle pertinente;
une liste exhaustive des projets passés ou actuels liés à la priorité politique
sélectionnée de l’appel mis en œuvre par les candidats au cours des trois dernières
années.
9. CRITÈRES D’ATTRIBUTION
Les propositions éligibles feront l’objet d’une évaluation au regard des critères suivants.
1) Pertinence du projet (30 %)
Objectif: la candidature est pertinente par rapport à l’objectif général et à l'objectif
spécifique de l’appel (voir le chapitre 2) qui ont été choisis dans le lot sélectionné.
Les caractéristiques du projet sont cohérentes avec les caractéristiques décrites dans
l’appel.
Cohérence: les différentes composantes de la candidature sont pertinentes et
cohérentes entre elles. La candidature repose sur une analyse adéquate des défis et
des besoins, ses objectifs sont réalistes et cherchent à résoudre des problèmes
importants pour les organisations participantes ainsi que pour les groupes cibles
immédiats et indirects. La preuve de l’efficacité de la ou des actions reposant sur de
bonnes pratiques est apportée.
Multiplication: la candidature démontre l’existence d’un potentiel de multiplication
de la ou des bonnes pratiques à différents niveaux (local, régional, national, de
l’Union, etc.) et secteurs. Cette multiplication doit pouvoir générer des effets non
seulement au niveau des diverses organisations partenaires mais aussi au niveau
systémique et/ou politique.
Valeur ajoutée européenne: la candidature apporte une valeur ajoutée au niveau de
l’UE, grâce à des résultats impossibles à atteindre par un seul pays, et offre un
potentiel de transfert des résultats vers des pays non associés au projet. Les résultats
du projet sont susceptibles d’alimenter les programmes politiques de l’UE
concernés.
2) Qualité de la conception du projet et de sa mise en œuvre (20 %)
Plan stratégique: la candidature établit une stratégie claire reposant sur une analyse
de faisabilité et identifie les activités nécessaires pour tester, adapter, diffuser et
multiplier les bonnes pratiques dans le nouveau contexte.
Structure: le programme de travail est clair et compréhensible, et couvre toutes les
phases du projet.
Gestion: le plan de gestion de projet est solide et alloue des ressources adéquates aux
différentes tâches. Il définit des processus de coopération et de prise de décisions
clairs. Le budget établit un bon rapport coût-efficacité et un bon rapport qualité-prix.
Les tâches, les rôles et les ressources financières allouées aux partenaires sont
-21-
cohérents. Les modalités de la gestion financière sont claires et adéquates, tout comme
la conception de la proposition.
Évaluation: des mesures spécifiques d’évaluation des processus et des résultats
garantissent la haute qualité de la mise en œuvre du projet. Il existe un plan clair
d’assurance qualité, qui traite également de la gestion du projet de manière adéquate.
La stratégie de suivi comprend une identification des risques et un plan d’action en
matière d’atténuation.
3) Qualité du partenariat et des modalités de coopération (20 %)
Configuration: le partenariat est capable d’assurer la réalisation totale des objectifs
du projet. Il assure la couverture de toutes les compétences, expertises et expériences
nécessaires dans les domaines concernés par le lot sélectionné, y compris pour la
diffusion et la multiplication associant des acteurs majeurs et des décideurs politiques.
La répartition du temps et des contributions entre les partenaires est adéquate. Le
partenariat dispose d’aptitudes et de compétences complémentaires.
Engagement: chaque organisation participante démontre un engagement total
correspondant à ses capacités et à son domaine d’expertise spécifique.
Coopération: les modalités de coopération sont équilibrées. Les rôles attribués à
chaque partenaire garantissent un bon équilibre entre le travail d’analyse et les
résultats exploitables en vue de la diffusion, de la multiplication et de l’élaboration de
politiques. Des mécanismes efficaces sont proposés pour assurer la coordination, la
prise de décisions et la communication entre les organisations participantes, les parties
prenantes et toute autre partie concernée.
4) Impact, diffusion et pérennité (30 %)
Diffusion: une stratégie claire de sensibilisation, de diffusion et de communication
permet d’atteindre les groupes cibles concernés ainsi que l’ensemble des parties
prenantes et le grand public pendant la durée du projet. Cette stratégie prévoit de
rendre accessibles tous les matériels produits dans le cadre du projet par le biais de
licences ouvertes13
.
Exploitation: la candidature démontre que la ou les bonnes pratiques sélectionnées
peuvent être efficacement diffusées et multipliées, créer un impact plus généralisé et
induire un changement systémique. L’approche d’exploitation est clairement décrite et
les mesures proposées pour exploiter les résultats du projet sont potentiellement
efficaces.
Impact: l’impact prévisible, notamment en faveur des groupes défavorisés et
systèmes identifiés, est clairement défini, et des mesures sont en place pour garantir la
concrétisation de cet impact. Les activités sont censées produire des résultats
significatifs. Les résultats du projet sont susceptibles de favoriser des changements et
améliorations à long terme ou des évolutions favorables aux groupes cibles et
systèmes concernés.
13
À cette fin, on entend par «matériel pédagogique et éducatif» tout matériel censé apporter un soutien aux processus
d’enseignement et d’apprentissage, comme des programmes ou des notes de cours, des présentations, des exercices,
des manuels, du matériel interactif ou autres. Les licences ouvertes applicables à ce matériel doivent au moins garantir
la liberté d’accès pour toute personne ou organisation. Les candidats sont autorisés à intégrer des restrictions aux
licences ouvertes, le cas échéant.
-22-
Pérennité: la candidature prévoit des mesures et des ressources appropriées
permettant de veiller à ce que les résultats et bénéfices soient maintenus et amplifiés
au-delà de la durée du projet.
Seules les candidatures ayant atteint:
au moins le seuil des 60 % de la note totale (c’est-à-dire la note totale pour
les quatre critères d’attribution); et
au moins le seuil des 50 % pour chacun des quatre critères
seront éligibles à un financement de l’UE. Les candidatures n’atteignant pas ces seuils seront
rejetées.
10. DISPOSITIONS JURIDIQUES
En cas de subvention accordée par l’Agence, une convention de subvention établie en euros et
précisant les conditions et le niveau de financement sera envoyée au coordinateur
représentant tous les partenaires du projet (autres candidats) afin de formaliser les obligations
des parties.
Deux exemplaires de la convention originale doivent tout d’abord être signés par le
représentant légal du coordinateur et renvoyés immédiatement à l’Agence. L’Agence est la
dernière partie signataire.
11. DISPOSITIONS FINANCIÈRES
11.1. Principes généraux
a) Non-cumul
Un même projet ne peut recevoir qu’une seule subvention du budget de l’Union.
En aucun cas, les mêmes coûts ne peuvent être financés deux fois par le budget de l’Union.
Afin de garantir le respect de cette disposition, les candidats indiquent sur le formulaire de
candidature les sources et montants des financements de l’Union dont ils bénéficient ou
demandent à bénéficier pour le même projet, une partie dudit projet ou encore pour son
fonctionnement au cours du même exercice, ainsi que tout autre financement dont ils
bénéficient ou demandent à bénéficier pour le même projet.
b) Non-rétroactivité
La subvention rétroactive de projets déjà achevés est exclue. La subvention de projets déjà
entamés ne peut être octroyée que dans les cas où le candidat peut démontrer la nécessité de
commencer le projet avant la signature de la convention.
Dans de tels cas, les dépenses éligibles à un financement ne pourront être engagées avant la
date de dépôt de la demande de subvention.
c) Cofinancement
Le cofinancement signifie que les ressources nécessaires pour exécuter le projet ne peuvent
pas provenir entièrement de la subvention de l’Union.
Le cofinancement du projet peut prendre les formes suivantes:
-23-
les ressources propres du bénéficiaire;
les recettes générées par le projet;
les contributions financières provenant de tiers.
d) Budget équilibré
Le budget prévisionnel du projet doit être joint au formulaire de candidature. Ses recettes et
ses dépenses doivent être équilibrées.
Le budget doit être libellé en euros.
Les candidats qui prévoient que les coûts ne seront pas encourus en euros doivent utiliser le
taux de change publié sur le site web InforEuro, à l’adresse suivante:
http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/EN/TXT/?uri=uriserv:OJ.C_.2017.080.01.0002.01.ENG&toc=OJ:C:2017:080:TOC
à la date de publication du présent appel à propositions.
e) Contrats de mise en œuvre/sous-traitance
Lorsque la mise en œuvre de l’action exige l’attribution de marchés publics (contrats de mise
en œuvre), le bénéficiaire est tenu d’attribuer le marché à l’offre qui présente le meilleur
rapport qualité-prix ou le prix le plus bas (selon le cas), en évitant les conflits d’intérêts, et de
conserver les pièces justificatives pour un éventuel audit.
Dans le cas d’un marché de plus de 60 000 EUR, les bénéficiaires doivent obtenir les offres
compétitives d’au moins cinq contractants potentiels, sauf en cas de disposition dérogatoire
dans la réglementation nationale. Dans ce cas, les règles nationales s’appliquent, pour autant
que l’autorité contractante soit en mesure de démontrer, si la demande en est faite, la
cohérence entre la procédure suivie et les règles nationales appliquées.
De plus, les bénéficiaires doivent justifier de manière claire la mise en concurrence et
conserver tous les documents en cas d’audit.
S’il y a lieu et si le bénéficiaire ne satisfait pas à la règle susmentionnée (mise en concurrence
d’au moins cinq contractants potentiels), le montant total du marché sera considéré comme
inéligible.
Les entités, en leur qualité de pouvoirs adjudicateurs au sens de la directive 2014/24/UE14
ou
d’entités adjudicatrices au sens de la directive 2014/25/UE15
, observent les règles nationales
en vigueur en matière de passation de marchés publics.
La sous-traitance, c’est-à-dire l’externalisation de tâches ou d’activités spécifiques qui font
partie du projet décrit dans la proposition et qui ne peuvent pas être exécutées par le
bénéficiaire lui-même, doit satisfaire aux conditions applicables à tout contrat de mise en
14
Directive 2014/24/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 sur la passation des marchés publics
et abrogeant la directive 2004/18/CE relative à la coordination des procédures de passation des marchés publics de
travaux, de fournitures et de services: http://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/?uri=celex:32014L0024 15
Directive 2014/25/UE du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 relative à la passation de marchés par
des entités opérant dans les secteurs de l’eau, de l’énergie, des transports et des services postaux et abrogeant la
directive 2004/17/CE portant coordination des procédures de passation des marchés dans les secteurs de l’eau, de
l’énergie, des transports et des services postaux : http://eur-lex.europa.eu/legal-
content/FR/TXT/?uri=CELEX:32014L0025
-24-
œuvre (comme indiqué ci-dessus à la section 11.1.e) et répondre en outre aux conditions
suivantes:
- elle ne peut porter que sur la réalisation d’une partie limitée de l’action;
- elle doit être justifiée au regard de la nature de l’action et des mesures nécessaires à sa
réalisation;
- elle doit être clairement spécifiée dans la proposition ou une autorisation écrite
préalable de l’Agence doit être obtenue.
f) Contributions financières à des tiers
Les candidatures ne peuvent pas prévoir l’apport d’un soutien financier à des tiers.
11.2. Formes de financement
Dispositions générales
Les subventions financées par le remboursement des coûts éligibles combiné au forfait
couvrant les frais généraux sont calculées sur la base d’un budget prévisionnel détaillé,
indiquant clairement les coûts éligibles pour un financement de l’Union.
Montant maximal demandé
Le montant maximal demandé s’élèvera à 500 000 EUR.
La subvention de l’Union est limitée à un taux de cofinancement maximal de 80 % des coûts
éligibles tenant compte de la subvention maximale. Par conséquent, une partie des dépenses
totales éligibles prises en compte dans le budget prévisionnel doit être financée à partir de
sources autres que la subvention de l’Union.
Le montant de la subvention octroyé ne peut excéder ni le total des coûts éligibles ni le
montant de la subvention demandé. Les montants sont indiqués en euros.
Le fait que l’Agence accepte une demande ne signifie pas qu’elle s’engage à octroyer une
subvention égale au montant demandé par le bénéficiaire.
Coûts éligibles
Les coûts éligibles sont les coûts réellement exposés par le bénéficiaire d’une subvention, qui
remplissent les critères suivants:
- ils sont exposés pendant la durée du projet précisée dans la convention de subvention,
à l’exception des coûts relatifs aux rapports finaux et aux certificats.
La période d’éligibilité des coûts débutera à la date précisée dans la convention de subvention.
Si un bénéficiaire peut prouver la nécessité de démarrer le projet avant la signature de la
convention, des dépenses pourront être autorisées avant l’attribution de la subvention. La
période d’éligibilité des coûts ne pourra en aucun cas débuter avant la date de dépôt de la
demande de subvention (voir la section 11.1.b);
-25-
- ils sont indiqués dans le budget général prévisionnel du projet;
- ils sont liés au projet subventionné et nécessaires à sa réalisation;
- ils sont identifiables et vérifiables, et sont notamment inscrits dans la comptabilité du
bénéficiaire et déterminés conformément aux normes comptables applicables du pays
dans lequel le bénéficiaire est établi, ainsi qu’aux pratiques habituelles du bénéficiaire
en matière de comptabilité analytique;
- ils satisfont aux dispositions de la législation fiscale et sociale applicable;
- ils sont raisonnables, justifiés et respectent les exigences de bonne gestion financière,
notamment en ce qui concerne l’économie et l’efficience.
Les procédures de comptabilité et de contrôle interne du bénéficiaire doivent permettre un
rapprochement direct des coûts et des recettes déclarés au titre du projet avec les états
comptables et les pièces justificatives correspondants.
Les mêmes critères s’appliquent aux entités affiliées.
Coûts directs éligibles:
Les coûts directs éligibles du projet sont les coûts qui, dans le respect des conditions
d’éligibilité précitées, peuvent être identifiés comme étant des coûts spécifiques du projet
directement liés à sa réalisation et peuvent donc lui être imputés directement, tels que:
- le coût du personnel sous contrat de travail avec le candidat ou un acte de nomination
équivalent, et affecté à l’action/au projet, y compris les salaires proprement dits plus
les cotisations sociales et les autres coûts statutaires inclus dans leur rémunération,
pour autant que ces coûts soient conformes à la politique habituelle du candidat en
matière de politique de rémunération. NB: ces coûts doivent être des coûts réels
engagés par les bénéficiaires. Les coûts de personnel d’autres organisations ne sont
éligibles que s’ils sont directement pris en charge ou remboursés par le bénéficiaire.
Ces coûts peuvent inclure une rémunération supplémentaire, y compris des paiements
sur la base de contrats supplémentaires de quelque nature que ce soit, pour autant que
cette rémunération soit versée de manière systématique à chaque fois qu’un même
travail ou qu’une même expertise est requis(e) et indépendamment de la source de
financement utilisée;
- les coûts salariaux correspondants du personnel des administrations nationales sont
éligibles dans la mesure où ils sont liés au coût des activités que l’autorité publique
compétente ne mènerait pas si le projet considéré n’était pas entrepris;
- les indemnités de subsistance (pour les réunions, les conférences européennes, etc.) à
condition qu’elles soient conformes aux pratiques habituelles des bénéficiaires
concernant les indemnités de subsistance;
- les frais de voyage (pour les réunions, les conférences européennes, etc.), sous réserve
que ces frais soient conformes aux pratiques habituelles du bénéficiaire en matière de
voyage;
- le coût de l’équipement (neuf ou de seconde main), sous réserve qu’il soit amorti
conformément aux règles fiscales et comptables applicables aux bénéficiaires et
généralement acceptées pour des articles de même nature. Seule la part
d’amortissement du bien d’équipement correspondant à la durée du projet et à son taux
d’utilisation effective aux fins du projet peut être prise en compte par l’Agence, sauf si
-26-
la nature et/ou le contexte d’utilisation du bien justifient une prise en charge différente
par l’Agence;
- les coûts de matériels consommables et de fournitures, pour autant qu’ils soient
identifiables et affectés à l’action;
- les coûts découlant d’autres contrats passés par les bénéficiaires aux fins de la
réalisation du projet, pour autant que les conditions prévues dans la convention de
subvention soient respectées;
- les coûts découlant directement d’exigences liées à la réalisation du projet (diffusion
d’informations, évaluation spécifique du projet, audits, traductions, reproductions,
etc.), y compris, le cas échéant, les coûts de tout service financier (notamment le coût
des garanties financières);
- la TVA non déductible à condition qu’elle soit liée aux activités de pouvoirs publics
dans les États membres;
- les coûts liés aux audits externes pour appuyer des demandes de paiement;
- les frais d’assurance afférents aux bénévoles, sous réserve que ces frais soient
conformes aux pratiques habituelles du bénéficiaire;
- les indemnités journalières des bénévoles, sous réserve que ces frais soient conformes
aux pratiques habituelles du bénéficiaire.
Coûts indirects éligibles (frais administratifs)
Un montant forfaitaire, plafonné à 7 % du montant des coûts directs éligibles du projet, est
éligible au titre des coûts indirects représentant les frais administratifs généraux des
bénéficiaires pouvant être considérés comme affectés au projet. Les coûts indirects ne peuvent
inclure des coûts imputés à une autre ligne budgétaire. L’attention des candidats est attirée sur
le fait que, pour les organisations qui bénéficient d’une subvention de fonctionnement, les
coûts indirects ne sont plus éligibles au titre du présent appel.
Coûts non éligibles
Les coûts suivants sont considérés comme non éligibles:
- la rémunération du capital;
- les dettes et frais afférents au service de la dette;
- les provisions pour pertes ou dettes potentielles;
- les intérêts dus;
- les frais des virements réalisés par l’Agence imputés par la banque du bénéficiaire;
- les créances douteuses;
- les pertes de change;
- les coûts déclarés par le bénéficiaire et couverts par un autre projet bénéficiant
d’une subvention de l’Union européenne. En particulier, les coûts indirects ne sont
pas éligibles au titre d’une subvention au projet octroyée au bénéficiaire qui reçoit
déjà, au cours de la période considérée, une subvention de fonctionnement
financée par le budget de l’Union;
-27-
- les contributions en nature;
- les dépenses démesurées ou inconsidérées;
- les frais de voyage depuis ou vers des pays autres que les pays du programme, sauf
autorisation préalable et explicite de l’Agence.
Calcul du montant final de la subvention – documents justificatifs
Le montant final de la subvention qui sera attribué au bénéficiaire est établi une fois l’action
terminée, après validation de la demande de paiement contenant les documents suivants:
- un rapport final fournissant des informations sur la mise en œuvre et les résultats du
projet;
- un état financier des coûts réellement encourus par le projet.
Dans le cas de subventions pour une action égales ou inférieures à 60 000 EUR, le bénéficiaire est tenu de soumettre l’échantillon de pièces justificatives suivant:
Poste/rubrique
budgétaire
Pièce à joindre au rapport financier final
Personnel Les trois coûts du personnel consolidés les plus élevés (à
savoir, les coûts des collaborateurs) pour toute la période
d’éligibilité.
Sous-traitance Les trois contrats de sous-traitance les plus
onéreux.
Frais de déplacement et
de séjour
25 % des coûts les plus élevés déclarés à ce
poste.
- Exemples de documents sous-jacents à soumettre pour étayer le paiement final:
- 1) coûts du personnel: contrats de travail (ou documents équivalents), fiches de paie
(ou reçus relatifs à la rémunération), preuves de paiement et fiches de présence ou
tout document équivalent montrant le travail de la main-d’œuvre (à savoir, le nombre
de jours de travail);
- 2) sous-traitance: devis (le cas échéant), contrats, factures et preuves de paiement;
- 3) frais de déplacement et de séjour: copie des tickets et titres de transport, factures
des hôtels (et preuves de paiement).
Dans le cas de subventions pour une action d’une valeur de plus de 60 000 EUR, le
bénéficiaire devra remettre, afin de justifier le paiement final, un «rapport d’observations
factuelles concernant le rapport financier final – Type I» rédigé par un auditeur agréé ou, dans
le cas d’un organisme public, par un agent public qualifié et indépendant.
-28-
Les procédures à exécuter et le format à respecter par l’auditeur agréé ou, dans le cas d’un
organisme public, par l’agent public qualifié et indépendant, sont spécifiés dans les «notes
d’orientation» à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/a-propos-de-l-eacea/registre-
des-documents_fr . L’utilisation du modèle de rapport établi par les «notes d’orientation» est
obligatoire.
En cas de non-exécution ou d’exécution clairement insuffisante d’une activité prévue dans la
demande jointe à la convention de subvention, la subvention finale sera réduite en
conséquence.
Si l’analyse des coûts déclarés révèle que les coûts éligibles réellement encourus par le
bénéficiaire sont moins élevés que prévu, l’Agence applique le taux de cofinancement indiqué
dans la convention de subvention aux dépenses effectivement supportées.
Règle du non-profit
Les subventions de l’Union ne peuvent avoir pour finalité ou effet de générer un quelconque
profit dans le cadre du projet du bénéficiaire. Le profit se définit comme un excédent des
recettes par rapport aux coûts éligibles supportés par le bénéficiaire, lorsque la demande de
paiement du solde est soumise. À cet égard, lorsqu’un profit est réalisé, l’Agence a le droit de
recouvrer un pourcentage du profit correspondant à la contribution de l’Union aux coûts
éligibles réellement engagés par le bénéficiaire pour réaliser le projet.
La règle de vérification de l’absence de profit ne s’applique pas aux subventions d’une valeur
inférieure ou égale à 60 000 EUR.
11.3. Modalités de paiement
Un préfinancement correspondant à 40 % du montant de la subvention sera versé au
coordinateur dans les 30 jours à compter de la date à laquelle la convention aura été signée par
la dernière des deux parties, pour autant que toutes les garanties requises aient été reçues. Le
préfinancement est destiné à fournir un fonds de trésorerie aux bénéficiaires.
Un second versement de préfinancement correspondant à 40 % du montant total de la
subvention sera effectué dans les 60 jours à compter de la réception par l’Agence d’une
demande de paiement accompagnée d’un rapport intermédiaire relatif à l’avancement de la
mise en œuvre du projet, pour autant que ce rapport soit approuvé par l’Agence. Ce second
versement de préfinancement ne pourra intervenir qu’après utilisation d’au moins 70 % du
montant du préfinancement précédent. Lorsque la consommation du préfinancement
précédent est inférieure à 70 %, le montant du nouveau versement de préfinancement est
diminué de la part non utilisée du versement de préfinancement initial.
L’Agence arrêtera le montant du paiement final à verser au coordinateur sur la base du calcul
du montant final de la subvention.
Si le montant total des versements anticipés est supérieur au montant final de la subvention, le
coordinateur sera tenu de rembourser le montant excédentaire déjà versé par l’Agence au
moyen d’un ordre de recouvrement.
-29-
11.4. Garantie de préfinancement
Dans le cas où la capacité financière d’une organisation n’est pas satisfaisante, l’Agence peut
demander une garantie d’un montant pouvant atteindre celui du préfinancement, afin de
limiter les risques financiers liés au versement du préfinancement.
Cette garantie a pour objet de rendre un organisme bancaire, financier ou un tiers, caution
solidaire irrévocable ou garant à première demande des obligations des bénéficiaires de la
subvention. La garantie financière, libellée en euros, est fournie par un établissement bancaire
ou financier agréé établi dans l’un des États membres de l’Union européenne.
Cette garantie peut être remplacée par une garantie conjointe et solidaire d’un tiers ou par une
garantie conjointe des bénéficiaires d’un projet parties à la même convention de subvention.
La garantie est libérée au fur et à mesure de l’apurement du préfinancement, en déduction des
paiements intermédiaires ou de solde au bénéficiaire, selon les conditions prévues dans la
convention de subvention.
Cette prescription ne s’applique pas aux organismes publics ni aux organisations de droit
international public établis par des accords intergouvernementaux, aux agences spécialisées
créées par ces organisations, au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) ou à la
Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
12. PUBLICITÉ
12.1. Par les bénéficiaires
Les bénéficiaires doivent mentionner clairement la contribution de l’Union européenne dans
toute publication, ou en liaison avec les activités pour lesquelles la subvention est utilisée.
En outre, ils sont tenus de faire apparaître de manière bien visible le nom et l’emblème de la
Commission européenne sur l’ensemble des publications, affiches, programmes et autres
produits réalisés dans le cadre du projet cofinancé. Pour ce faire, ils doivent utiliser le format
et le logo du programme concerné, qui sont fournis par l’Agence à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/a-propos-de-l-eacea/identite-visuelle_fr Si cette disposition n’est
pas pleinement respectée, le bénéficiaire peut voir sa subvention réduite conformément aux
dispositions de la convention de subvention.
12.2. Par l’Agence et/ou la Commission
À l’exception des bourses versées aux personnes physiques et des autres aides directes versées
aux personnes physiques les plus démunies, toutes les informations relatives aux subventions
allouées au cours d’un exercice financier doivent être publiées sur le site internet des
institutions de l’Union européenne, au plus tard le 30 juin de l’année suivant la clôture de
l’exercice budgétaire durant lequel elles ont été attribuées.
L’Agence et/ou la Commission européenne publieront les informations suivantes:
• le nom du bénéficiaire;
• la localité du bénéficiaire: l’adresse du bénéficiaire lorsqu’il est une personne morale, la
région lorsque le bénéficiaire est une personne physique, définie au niveau NUTS 2 s’il est
-30-
domicilié au sein de l’Union européenne ou à un niveau équivalent s’il est domicilié en dehors
de l’Union européenne;
• le montant accordé;
• la nature et l’objet de la subvention.
À la demande motivée et dûment justifiée du bénéficiaire, il est renoncé à la publication si la
divulgation des informations susmentionnées est de nature à mettre en péril les droits et
libertés des personnes concernées (qui sont protégés par la Charte des droits fondamentaux de
l’Union européenne) ou à porter préjudice aux intérêts commerciaux des bénéficiaires.
12.3. Diffusion et exploitation
Les activités de diffusion et d’exploitation des résultats sont une façon de présenter le travail
réalisé dans le cadre du projet Erasmus+: le partage des résultats, des enseignements tirés, des
acquis et des conclusions au-delà des organisations participantes permettra à une communauté
plus large de bénéficier d’un travail ayant obtenu un financement européen, et également de
promouvoir les efforts de ces organisations en faveur de la réalisation des objectifs du
programme Erasmus+, qui attache une grande importance au lien entre le programme et les
politiques.
Pour plus d’informations sur les exigences relatives à la diffusion et à l’exploitation des
résultats des projets, veuillez vous reporter au guide du programme Erasmus+ disponible par
ce lien:
http://ec.europa.eu/programmes/erasmus-plus/resources_fr
13. PROTECTION DES DONNÉES
Toutes les données à caractère personnel (noms, adresses, C.V., etc.) seront traitées
conformément au règlement (CE) nº 45/2001 du Parlement européen et du Conseil du
18 décembre 2000 relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des
données à caractère personnel par les institutions et organes communautaires et à la libre
circulation de ces données. À moins qu’elles ne soient expressément facultatives, les réponses
fournies par le candidat aux questions figurant dans le formulaire de candidature sont
nécessaires à l’évaluation et à la poursuite du traitement de la demande de subvention
conformément aux spécifications de l’appel à propositions. Les données à caractère personnel
seront traitées à cette seule fin par le département ou l’unité responsable du programme de
subvention de l’Union européenne concerné (entité agissant en tant que responsable du
traitement des données). Les données à caractère personnel peuvent être communiquées à des
tiers impliqués dans l’évaluation des propositions ou dans la procédure de gestion des
subventions sur la base du principe du «besoin d’en connaître», sans préjudice du transfert de
données à des organismes chargés de tâches de contrôle et d’inspection conformément au
droit de l’Union européenne. En particulier, afin de sauvegarder les intérêts financiers de
l’Union, des données à caractère personnel peuvent être transmises à des services d’audit
interne, à la Cour des comptes européenne, à l’instance spécialisée en matière d’irrégularités
financières ou à l’Office européen de lutte antifraude, et entre les ordonnateurs de la
Commission et les agences exécutives. Le candidat dispose d’un droit d’accès aux données le
concernant et d’un droit de rectification de ces données. Pour toute question relative à ces
données, veuillez prendre contact avec le responsable du traitement. Le candidat a le droit de
-31-
saisir à tout moment le Contrôleur européen de la protection des données. Une déclaration de
confidentialité détaillée, comprenant les coordonnées des personnes à contacter, est disponible
sur le site internet de l’EACEA à l’adresse suivante:
http://eacea.ec.europa.eu/about/documents/calls_gen_conditions/eacea_grants_privacy_statem
ent.pdf.
Les candidats et, s’il s’agit de personnes morales, les membres de l’organe d’administration,
de direction ou de surveillance dudit candidat ou les personnes détenant des pouvoirs de
représentation, de décision ou de contrôle à l’égard de ce candidat, ou les personnes physiques
ou morales qui répondent sans restriction des dettes dudit candidat, doivent savoir que leurs
données à caractère personnel (nom, prénom s’il s’agit d’une personne physique, adresse,
statut légal et nom et prénom des personnes détenant des pouvoirs de représentation, de
décision ou de contrôle, s’il s’agit d’une personne morale) peuvent être enregistrées dans le
Système de détection rapide et d’exclusion (EDES) par l’ordonnateur de l’Agence, s’ils se
trouvent dans l’une des situations mentionnées dans le règlement (UE, Euratom) n° 966/2012
du Parlement européen et du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières
applicables au budget général de l’Union et abrogeant le règlement (CE, Euratom)
n° 1605/2002 du Conseil (JO L 298 du 26.10.2012, p. 1), tel que modifié par le règlement
(UE, Euratom) n° 2015/1929 du Parlement européen et du Conseil du 28 octobre 2015
(JO L 286 du 30.10.2015, p. 1).
14. PROCÉDURE DE SOUMISSION DES PROPOSITIONS
14.1. Publication
L’appel à propositions est publié au Journal officiel de l’Union européenne et sur le site
internet suivant:
https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/social-inclusion-through-education-training-and-youth-eacea-072017_en.
14.2. Inscription sur le portail des participants
Avant de soumettre une candidature électronique, les candidats et les entités affiliées doivent
inscrire leur organisation sur le Portail des participants de l’éducation, de l’audiovisuel, de la
culture, de la citoyenneté et du bénévolat afin de recevoir un code identifiant du
participant (PIC, Participant Identification Code).
Le PIC sera demandé dans le formulaire de candidature pour les candidats et dans la
«description détaillée du projet» pour les entités affiliées.
Le portail des participants est l’outil utilisé pour la gestion de toutes les informations
juridiques et financières liées aux organisations. Il est accessible sur le Portail des participants
de l’éducation, de l’audiovisuel, de la culture, de la citoyenneté et du bénévolat. Les
informations relatives aux procédures d’enregistrement sont disponibles sur le portail à
l’adresse suivante: http://ec.europa.eu/education/participants/portal.
-32-
Cet outil permet également aux candidats de mettre en ligne différents documents liés à leur
organisation. Ces documents doivent être téléchargés une seule fois et ne seront plus
demandés lors de candidatures ultérieures de la même organisation.
Les documents à mettre en ligne aux fins du présent appel à propositions sont les suivants:
le formulaire d’entité légale résume les données juridiques du coordinateur. Pour
les entités de droit public, l’instrument juridique ou la décision attestant l’existence
de l’entreprise publique ou tout autre document officiel établi pour l’entité de droit
public doit être soumis en même temps que le formulaire d’entité légale. Pour les
organismes de droit privé, les statuts et la preuve de l’enregistrement officiel de la
société sont requis.
Davantage d’informations relatives aux pièces justificatives qui doivent être téléchargées sur le portail sont disponibles à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/social-inclusion-through-education-training-and-youth-eacea-072017_en.
L’Agence ne peut proposer une convention que sur la base de l’acceptation des documents qui permettent d’établir la personnalité juridique du bénéficiaire (administration publique, entreprise privée, organisation sans but lucratif, etc.), et de la fourniture des données d’identification financière/bancaire.
14.3. Soumission de la demande de subvention
Les propositions doivent être soumises conformément aux conditions d’admissibilité
énoncées à la section 5.
Les candidats sont invités à lire attentivement toutes les informations relatives à l’appel à propositions et à la procédure de soumission prévue, et à utiliser les documents faisant partie de la candidature (dossier de candidature), disponibles à l’adresse suivante: https://eacea.ec.europa.eu/erasmus-plus/funding/social-inclusion-through-education-training-and-youth-eacea-072017_en.
Le formulaire de candidature est disponible sur l’internet, à l’adresse suivante:
https://eacea.ec.europa.eu/PPMT/.
Le dossier de candidature complet doit être soumis en ligne dans les délais fixés à la section 3
par transmission du formulaire électronique correct, dûment complété et contenant toutes les
annexes pertinentes et applicables ainsi que les pièces justificatives requises. Les formulaires
de candidature qui ne contiennent pas toutes les informations requises et qui ne sont pas
soumis en ligne dans les délais ne seront pas pris en compte. Les formulaires de candidature
envoyés par e-mail, par courrier papier et/ou par fax ne seront pas acceptés.
Aucune modification de la candidature n’est autorisée après l’expiration de la date limite de
dépôt. Toutefois, lorsque certains aspects doivent être clarifiés ou dans le cas d’erreurs
matérielles, l’Agence peut contacter le candidat à cet effet durant le processus d’évaluation.
Tous les candidats seront informés par écrit des résultats de la procédure de sélection.
-33-
14.4. Réglementation applicable
• règlement (UE) nº 1288/2013 du Parlement européen et du Conseil du
11 décembre 2013 établissant «Erasmus+»: le programme de l’Union pour l’éducation, la
formation, la jeunesse et le sport et abrogeant les décisions nº 1719/2006/CE,
nº 1720/2006/CE et nº 1298/2008/CE;
• règlement (UE, EURATOM) nº 966/2012 du Parlement Européen et du Conseil du
25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de l’Union
(JO L 298 du 26.10.2012, p. 1), tel que modifié par le règlement (UE, Euratom) nº 2015/1929
du Parlement européen et du Conseil du 28 octobre 2015 (JO L 286 du 30.10.2015, p. 1);
• règlement délégué (UE) nº 1268/2012 de la Commission du 29 octobre 2012 relatif
aux règles d’application du règlement (UE, Euratom) nº 966/2012 du Parlement européen et
du Conseil du 25 octobre 2012 relatif aux règles financières applicables au budget général de
l’Union (JO L 362 du 31.12.2012, p. 1) tel que modifié par le règlement délégué (UE)
nº 2015/2462 de la Commission du 30 octobre 2015 modifiant le règlement délégué (UE)
nº 1268/2012 relatif aux règles d’application du règlement (UE, Euratom) nº 966/2012 du
Parlement européen et du Conseil relatif aux règles financières applicables au budget général
de l’Union (JO L 342 du 29.12.2015, p. 7).
14.5. Contacts
Pour toute question, veuillez vous adresser à [email protected].