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Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L. Vas-y, raconte ! UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2 GUIDE DU PROFESSEUR 01 / 17 Vas-y, raconte ! UNITÉ 5 Avant de commencer Demandez à vos élèves de regarder la photo de la page 65 du Livre de l’élève et de noter dans leur cahier ou sur une feuille ce qu’ils y voient : un groupe de garçons et de filles un adulte : un professeur ? un guide touristique ? ils sont dehors, devant un bâtiment ils sont peut-être devant une église, on voit des vitraux ils regardent en l’air, ils semblent étonnés on dirait que la fille devant a un peu peur l’adulte montre quelque chose du doigt, en l’air... Demandez à vos élèves ce que montre, à leur avis, le professeur ou le guide : une tour, un clocher, quelque chose de bi- zarre, d’étrange sur la tour ou le clocher... ça bouge, c’est étonnant, ça a une drôle de forme, c’est une sculpture ou une gar- gouille... c’est une cigogne, c’est quelqu’un qui grim- pe le long de la tour ou du clocher ... Maintenant, demandez à vos élèves… – de vous raconter quelque chose de bizarre qui leur est déjà arrivé et s’ils ont compris ou pas ce qui s’était passé ; – s’ils ont déjà lu des romans policiers, des romans de science-fiction, ou des histoires mystérieuses ; si oui, lesquels. – où on peut lire tous les jours des histoires incroyables (dans les journaux). Expliquez-leur qu’à partir de maintenant ils devront retenir tous les éléments qui leur semblent intéressants pour pouvoir écrire leur histoire finale. Objectifs de l’unité Dans cette unité, les élèves vont apprendre à raconter des événements passés, à structurer un récit oral et écrit, à réagir en écoutant quelqu’un raconter une anecdote. Ils vont devoir raconter des histoires incroyables ou mystérieuses. Ils vont aussi s’intéresser à la diffusion des informations à travers le temps. Pour cela, ils vont utiliser les temps du récit comme le présent, l’imparfait et le passé composé, les indicateurs temporels d’abord, ensuite, après, enfin, depuis, enfin et poser les questions du récit qui, quoi, quand, , pourquoi, comment. Enfin, ils seront prêts pour la tâche finale : écrire une histoire mystérieuse, réelle ou imaginaire et la raconter au reste de la classe.

Guide Pourquoi Pas UNITÉ 5

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Guide Pourquoi Pas UNITÉ 5

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 01 / 17

Vas-y, raconte !

UNITÉ

5

Avant de commencer

Demandez à vos élèves de regarder la photo

de la page 65 du Livre de l’élève et de noter

dans leur cahier ou sur une feuille ce qu’ils y

voient :

un groupe de garçons et de fi lles

un adulte : un professeur ? un guide

touristique ?

ils sont dehors, devant un bâtiment

ils sont peut-être devant une église,

on voit des vitraux

ils regardent en l’air, ils semblent étonnés

on dirait que la fi lle devant a un peu peur

l’adulte montre quelque chose du doigt,

en l’air...

Demandez à vos élèves ce que montre, à leur

avis, le professeur ou le guide :

une tour, un clocher, quelque chose de bi-

zarre, d’étrange sur la tour ou le clocher...

ça bouge, c’est étonnant, ça a une drôle

de forme, c’est une sculpture ou une gar-

gouille...

c’est une cigogne, c’est quelqu’un qui grim-

pe le long de la tour ou du clocher ...

Maintenant, demandez à vos élèves…

– de vous raconter quelque chose de bizarre

qui leur est déjà arrivé et s’ils ont compris ou

pas ce qui s’était passé ;

– s’ils ont déjà lu des romans policiers, des

romans de science-fi ction, ou des histoires

mystérieuses ; si oui, lesquels.

– où on peut lire tous les jours des histoires

incroyables (dans les journaux).

Expliquez-leur qu’à partir de maintenant ils

devront retenir tous les éléments qui leur

semblent intéressants pour pouvoir écrire

leur histoire finale.

Objectifs de l’unitéDans cette unité, les élèves vont apprendre à raconter des événements passés, à structurer un récit oral et écrit, à réagir en écoutant quelqu’un raconter une anecdote. Ils vont devoir raconter des histoires incroyables ou mystérieuses. Ils vont aussi s’intéresser à la diffusion des informations à travers le temps.

Pour cela, ils vont utiliser les temps du récit comme le présent, l’imparfait et le passé composé, les indicateurs temporels d’abord, ensuite, après, enfi n, depuis, enfin et poser les questions du récit qui, quoi, quand, où, pourquoi, comment.

Enfin, ils seront prêts pour la tâche finale : écrire une histoire mystérieuse, réelle ou imaginaire et la raconter au reste de la classe.

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 02 / 17

1. Tout à coup… (p.65)

1 Supermax (p. 66)

Objectifs de l’activité :

observer des vignettes de BD pour faire

travailler la logique, pour décrire des

événements ;

être témoin d’un événement et le

raconter à d’autres personnes.

Démarche A

Formez des binômes à qui vous demandez

d’observer tous les détails des quatre

vignettes de la BD avant de vous dire ce qui

se passe (ils ne doivent pas lire les textes) :

Zaïra et Max ont rendez-vous à l’entrée du

parc des oliviers, ils achètent une glace, se

promènent tranquillement ; tout est calme

et puis les gens courent, ils ont peur, on voit

un tigre à l’arrière plan de la vignette 4.

Maintenant, demandez aux binômes de lire le

texte des vignettes.

Demandez aux élèves ce qu’ils ont appris de

plus.

Le jour : samedi

L’heure : à 4 heures

Il fait chaud.

Il y a du monde.

Un monsieur a bousculé Zaïra qui est tombée.

Max ne se souvient plus de rien.

Demandez-leur si le tigre joue un rôle dans

l’histoire.

Oui, c’est écrit dans le journal au-dessus

de la BD.

Démarche B

Les binômes vont d’abord regarder attenti-

vement les trois images de la BD avant de lire

les phrases à côté.

Lisez les phrases avec la classe entière et

demandez à vos élèves comment les phrases

peuvent s’enchaîner entre elles pour former

un récit ; quels sont les mots essentiels pour

cela. S’ils hésitent, renvoyez-les à l’Unité 2,

On a besoin de... page 29 et à l’Unité 3,

On a besoin de ... page 43.

À présent, demandez-leur de relever les

connecteurs temporels des phrases : tout à

coup, alors, et puis, à ce moment-là,

quelques instants après.

Laissez-leur 5 minutes pour trouver le bon

ordre des phrases.

Pour la correction, demandez à un premier

binôme de dire les 3 phrases de la première

vignette, vérifiez avec les autres binômes

puis faites de même pour les deux autres

vignettes.

Corrigés

A : 1, 3, 2 B : 8, 9, 7 C : 6, 5, 4

Démarche C

À toi de raconter l’histoire de Supermax !

FA 5.01

Distribuez la fi che FA 5.01 pour aider les

binômes à raconter l’histoire. Ils auront

fermé leur livre auparavant.

Un premier binôme commence ; s’il se

trompe, un autre peut l’arrêter en disant

« stop », corriger et continuer l’histoire ; il la

termine s’il ne se trompe pas. S’il se trompe,

un autre dit « stop » et continue à sa place.

Pendant ce temps, vous relevez les erreurs

grammaticales et vous en discutez ensuite

avec les élèves.

Pour aller plus loin

À présent, faites remarquer à vos élèves

que certains mots se terminent par –ment ;

Lesquels ? Immédiatement, rapidement.

Demandez-leur s’ils comprennent ces mots

et pourquoi : ce sont des adverbes qui vien-

nent des adjectifs immédiat et rapide. Puis,

demandez-leur leur fonction dans la phrase

: ils servent à modifi er le sens d’un verbe,

d’un adjectif, ils apportent une précision,

une nuance.

Enfin précisez-leur que les adverbes sont

invariables.

Donnez enfin aux élèves quelques adjectifs

et demandez-leur de les transformer le plus

rapidement possible en adverbes.

Exemple : sûr, certain, naturel, général,

premier, dernier (sûrement, certainement,

naturellement, généralement, première-

ment, dernièrement).

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 03 / 17

2 Encore plus de détails (p. 67)

Objectifs de l’activité :

écouter un document et noter des

éléments nouveaux par rapport à

un récit que l’on connaît

différencier dans un récit les emplois

de l’imparfait et du passé composé ;

mettre en place une stratégie de lecture

d’image ;

décrire une illustration en utilisant

le passé.

Démarche A

LE piste

46

Passez le document audio une première

fois et demandez aux élèves de noter des

éléments de l’histoire qu’ils ne connaissent

pas encore.

Demandez-leur de vérifier les éléments avec

leur voisin.

Les gens avaient l’air effrayés.

Max a commencé à se sentir bizarre.

Il n’avait pas peur du tigre.

Il se sentait très fort.

Il avait l’impression de voler.

C’était la panique, les mamans criaient,

les enfants pleuraient.

Il ne connaît pas la chemise qu’il portait à la

fi n de l’histoire.

Repassez le document pour que les élèves

vérifient leurs notes.

Maintenant les élèves, en binôme, choisis-

sent le titre le mieux approprié.

C’est le titre 1 : Max prend Zaïra dans ses

bras. Ça ne peut pas être le titre 2 parce que

ce sont les gardiens qui attrapent le tigre.

Ce n’est pas le titre 3 car le tigre court, mais

n’attaque pas les gens.

Démarche B

FT U5P67

Donnez à vos élèves la fi che FT U5P67 et

demandez-leur de relever les verbes du texte

puis de les ordonner dans les deux colonnes.

Cette activité leur permettra de mieux

comprendre par la suite l’articulation entre

les temps du passé et de se rendre compte

du temps qui est le plus employé au passé

dans la narration d’un récit.

Corrigés

Imparfait C’était - Il y avait - Était couchée Courait - Fuyait Passé composé Nous nous sommes retrouvés Nous avons acheté Nous nous sommes promenés Nous avons entendu - Ont couru - A bousculé Elle est tombée - S’est transformé - A laissé A répondu - Ont commencé - Ont posé Ont attrapé - Sont arrivés - A pris - A traversé

Reportez-vous ensuite à On a besoin de...

des pages 67 et 69 pour faire le point avec vos

élèves.

Démarche C

Formez des binômes ; l’un des deux élèves

raconte l’histoire de Supermax à l’autre élève

qui note au fur et à mesure les temps que son

camarade emploie.

Les deux élèves regardent ensuite si les

temps de leur langue correspondent à ceux

du français ou pas.

Les élèves vous donnent le résultat de leur

expérience et vous faites le bilan avec la

classe entière.

Démarche D

Formez des groupes de quatre élèves et

donnez trois minutes pour que chacun

regarde attentivement l’image.

Expliquez aux élèves que chaque groupe va

devoir dire une phrase sur l’image, mais que

chacun doit écouter l’autre car on ne doit pas

donner deux fois la même description.

Une fois l’exercice terminé, demandez-leur

s’ils ont pensé à mettre en place une stratégie

pour la description de l’image ou pas.

Type de stratégie à mettre en place : procéder

de manière systématique à savoir...

– décrire l’image de haut en bas et de gau-

che à droite ;

– décrire le premier plan puis l’arrière plan ;

– commencer par les personnages ou

par le décor ;

– décrire la composition de la scène avant

de décrire l’action ;

– décrire l’action avant d’essayer de décrire

les sentiments des personnages...

Il s’agira dans tous les cas d’adopter une

stratégie et s’y tenir pour être sûr de ne rien

oublier dans sa description.

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2

Pour aller plus loin

Imagine la suite...

L’objectif de cette activité est de mettre

l’imagination au service d’une histoire située

dans le passé.

FA 5.02

Formez des groupes de quatre, distribuez

une fi che FA 5.02 par groupe et demandez-

leur de la découper et de retourner les cartes

sur la table.

Expliquez-leur qu’à tour de rôle, ils doivent

tirer une carte, lire ce qui est écrit à haute

voix et continuer l’histoire en une minute.

Gagne le point celui qui respecte la minute

de parole. Le jeu se termine quand toutes les

cartes sont tirées ; a gagné celui qui a le plus

de points.

Comment je fais pour mieuxapprendre les mots nouveaux

Avec les activités précédentes, vos élèves

ont manipulé beaucoup de vocabulaire. Nous

venons de faire le point sur les stratégies

possibles pour décrire une image ; regardons

maintenant du côté de l’acquisition du

vocabulaire comment cela se passe.

FA 5.03

Proposez-leur à présent de faire le point sur

la manière d’apprendre des mots nouveaux

avec la fi che FA 5.03. Il s’agit ici de faire un

travail individuel avant de faire une mise en

commun et de faire partager les expériences

de chacun à toute la classe.

Pour en savoir plus :

Depuis quelques années déjà, le roman policier,

ou plus exactement le roman noir, le thriller, a

trouvé un large public parmi les jeunes en France.

Le roman policier arrive en tête dans les

sélections des collégiens. Les maisons d’édition

en ont tenu compte puisque toutes ont une

collection de « policier ». Ce genre littéraire,

longtemps considéré comme pas très « sérieux »,

est actuellement légitimé que ce soit dans les

salons du livre, les bibliothèques, les colloques...

Les auteurs de « policiers » sont aussi entrés

à l’école puisqu’un certains sont étudiés en

classe, ce qui explique la grande vogue d’Agatha

Christie, de Gaston Leroux, etc. Le cinéma, en

adaptant beaucoup d’œuvres, a aussi permis la

diffusion culturelle de ce genre. La télévision a

joué et joue un rôle avec la création de séries et

les personnages de commissaires, de « privés »,

ont sans doute aidé à sa reconnaissance dans

tous les publics.

Qu’est-ce qui fait la différence entre un roman

policier, un roman noir et un thriller ?

- Le policier traditionnel comporte une intrigue,

des situations de suspense, un enquêteur.

- Le roman noir tient toujours compte du milieu ;

ce sont des situations réelles ou du moins

plausibles ; ce sont de vraies découvertes

(d’une ville, d’une culture…).

- Le thriller, qu’on pourrait définir comme un

roman dont le suspense serait plus intense,

les descriptions plus crues, plus réalistes,

ne prend pas forcément en compte un

environnement social précis et ses situations

sont généralement transposables.

Quelques noms de collections dans la littérature

de jeunesse française :

« Cascade noire » ; « Folio Junior » ; « Souris

Noire », « Souris Noire Plus »...

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 1, 2 p. 54 ; 3, 4 p. 55 ; 5, 6 p. 56 ; 7 p. 57

GUIDE DU PROFESSEUR 04 / 17

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 05 / 17

2. Je me promenais quand... (p.68)

3 Bonnes et mauvaises nouvelles (p. 68)

Objectifs de l’activité :

habituer les élèves à mettre en place différentes stratégies d’apprentissage pour les guider vers l’autonomie ;

lire des titres et discerner leur objet : savoir différencier bonnes et mauvaises nouvelles ;

appréhender les registres de langue (écrit/oral) ;

continuer à travailler les emplois du passé composé et de l’imparfait.

Mise en route

Nous allons d’abord introduire le vocabulaire

de l’activité et habituer les élèves à mettre en

place différentes stratégies d’apprentissage

pour les guider vers l’autonomie.

FA 5.04

Distribuez à vos élèves répartis en binômes

la fi che FA 5.04.

Expliquez-leur qu’il s’agit de classer les mots

en fonction de leur point commun ; plusieurs

classifications sont possibles (les élèves

peuvent ne pas faire la différence entre

les verbes à l’imparfait et ceux au passé

composé : ils peuvent créer une famille de

« verbes » tout simplement).

Précisez aussi qu’ils ne sont pas obligés de

remplir tous les cadres des familles de la fiche.

Une fois l’activité terminée et corrigée,

demandez à vos élèves d’ouvrir leur livre et

de rechercher les mots de l’activité dans la

page puis de regarder si, une fois placés dans

le contexte, ils comprennent ceux qu’ils ne

connaissaient pas.

Corrigés

Famille des connecteurs temporels

Hier soir - Et puis

Famille des exclamations

J’en reviens pas ! - Trop bien !

Quel succès ! - Super !

Famille des passé composés

J’ai écouté - J’ai commencé - J’ai vu - A coupé

Famille des imparfaits

Je lisais - J’étais - J’avais

Famille des noms communs

Rappeur - Forêt - Atelier - Ados

Famille des noms propres

Orsano - Amazonie - Indonésie

Famille des adjectifs

Entière - Terrible - Naïf - Contents

Démarche A

Lisez la consigne avec vos élèves puis

demandez-leur de regarder la liste des titres.

Demandez-leur où on peut trouver ce genre

de titre ; dans des livres ? à la télé ? dans

des journaux ? Si oui, où, dans le journal ?

Introduisez quelques mots de vocabulaire

essentiels :

un journal/des journaux

un quotidien/des quotidiens

la une (la première page)

les gros titres (les plus importants sur la

une)

les faits divers ; la rubrique économique,

sportive, ...

Pour mieux illustrer votre propos, vous aurez

apporté quelques journaux locaux pour

montrer où se trouve la une, les titres, etc.

Demandez-leur s’ils connaissent des noms

de journaux français ; sinon, écrivez-en

quelques-uns au tableau (le Monde, l’Équipe,

le Figaro, Libération ...). Si vous disposez d’un

accès Internet, rendez-vous sur le site de

journaux francophones

(exemple : www.lepetitjournal.com).

Demandez-leur ensuite s’ils lisent les

journaux (ou en consultent sur Internet), les-

quels et quelles pages ils préfèrent ; deman-

dez-leur aussi quelle est la particularité des

titres ; s’ils ne l’ont jamais remarquée, ren-

voyez-les aux titres de l’activité (Il n’y a pas

toujours de verbes ; ce ne sont pas toujours

des phrases ; ce sont souvent des noms avec

des adjectifs...)

Revenez à présent sur la signification de ces

titres et demandez à vos élèves comment ils

ont fait pour les comprendre, quel est le mot

qui les a guidés, à partir de quel mot ils ont

déduit la signification du titre ...

FT U5P68

Distribuez-leur enfin la fi che FT U5P68 et

laissez-les travailler individuellement avant

de demander à chacun de regarder avec le

voisin si leurs avis concordent.

Corrigé

Bonnes nouvelles

Bientôt la musique en ligne

Succès des sagas fantasy

Opération rivière propre

Moins de pub à la télé

Mauvaises nouvelles

Les forêts en danger

Le travail des enfants

Bien entendu, le titre « Les spectateurs

exigent moins de pub à la télé » peut être

discuté, sachant que les ados aiment

particulièrement les spots publicitaires !

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 06 / 17

Démarche B

Formez des binômes pour que les élèves

puissent discuter des arguments qu’ils vont

donner et les mettre par écrit.

Conseillez-leur de se servir de l’amorce en

rouge du livre.

Démarche C

Vos élèves vont commencer par lire les

commentaires des jeunes en silence.

Formez alors des binômes et demandez à

chacun d’associer une réaction à un titre.

Précisez-leur qu’ils ont trois minutes pour le

faire.

Demandez-leur également de lire

ces commentaires en mettant le ton

(enthousiasme, déception, surprise ...)

Maintenant, formez deux grands groupes

(A et B). L’un des élèves du groupe A doit

prononcer l’un des titres en mettant le ton,

comme s’il l’annonçait dans la rue (donc en

criant un peu, en levant le bras et en agitant

la main, comme s’il avait un journal à vendre).

Il désigne l’un des élèves du groupe B qui se

tourne vers l’un de ses camarades et lit le

commentaire qui porte sur le titre. Le lecteur

doit faire attention au ton qu’il emploie : que

le ton reflète les sentiments.

On inverse ensuite les groupes et on votera

à la fin pour le meilleur « vendeur de jour-

naux » et le meilleur « commentateur ».

Demandez maintenant à vos élèves de relever

le plus vite possible, mais sans en oublier,

les verbes à l’imparfait et ceux au passé

composé ; le premier qui a terminé lève le

doigt et l’activité s’arrête.

On corrige en grand groupe : ce sont les élèves

qui apportent les corrections et les explications :

J’ai écouté n’est pas un imparfait ;

à l’imparfait, ce serait j’écoutais...

Corrigés

Passé composé

J’ai vu

J’ai lu

Des forêts ont brûlé

On a coupé

J’ai écouté

On s’est éclaté

J’ai fini

Imparfait

Des enfants fabriquaient

C’était

J’étais

J’avais

Mes parents étaient

Je lisais

Maintenant, demandez-leur de lister dans

ces réflexions ce qui appartient au langage

oral.

Corrigés

- l’élision de la négation : j’aime pas ;

j’en reviens pas ; y’a des problèmes ;

- les expressions : j’adore ! j’en reviens pas !

on s’est bien éclaté ! ça me branche bien !

trop bien !

- des adjectifs : une idée top ; vachement contents ;

- les apocopes : plus d’infos ; le net ; les ados

- la prononciation : ouais.

Démarche D

LE pistes

47-49

Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter un

document audio et prendre des notes.

Faites écouter le document audio une fois

et demandez à vos élèves de vous donner 5

mots-clés pour chaque info.

Donnez le vocabulaire qui freine vraiment la

compréhension si les élèves le réclament,

notamment les noms propres comme la

Rougette, Japon et Martinique si nécessaire.

Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter

une seconde fois le document audio et qu’ils

doivent affiner leur compréhension à partir

de ces mots-clés.

Travaillez ensuite en classe entière pour

reconstituer les informations.

Pour terminer, demandez à vos élèves de se

reporter aux transcriptions page 122.

Démarche E

Formez des binômes et demandez-leur

de choisir une histoire bizarre qu’ils ont

entendue à la radio, lue dans un journal ou

sur Internet...

Si vos élèves n’ont pas d’idées (ce qui est

rare !) suggérez-leur de s’inspirer des infos

vues en classe jusqu’à présent.

Quelques idées :

Il a acheté 4 vélos, mais il ne sait pas faire

de vélo...

Il a trouvé un petit chat mais n’a pas pensé à

le faire manger ou boire ...

Elle conduisait sans permis de conduire....

Elle habite au 45e étage mais ne prend

jamais l’ascenseur...

Ils volaient tous les téléphones portables

mais ne s’en servaient jamais...

...

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 07 / 17

Donnez-leur cinq minutes pour préparer leur

histoire, puis trois minutes pour la raconter.

Pour aller plus loin

Matériel : feuilles de papier A3, ciseaux, colle,

journaux locaux.

Phase 1 de l’activité :

FA 5.05

Répartissez votre classe en binômes et

distribuez à chacun d’entre eux la fi che FA

5.05.

Expliquez-leur que sur cette fiche parais-

sent des titres de journaux incomplets et

qu’ils vont devoir compléter l’information

avec quelques phrases.

Ils peuvent travailler sur les six titres à deux

ou bien se partager le travail et en faire 3

chacun.

Ils peuvent dessiner la photo qui illustre le

titre ou ils peuvent la décrire.

Passez regarder ce que les binômes écri-

vent et faites remarquer les erreurs les plus

grossières pour qu’elles soient corrigées.

Phase 2 de l’activité :

Ce premier travail terminé, expliquez aux

élèves qu’ils vont maintenant composer la

une du journal du jour et que quatre prix

seront décernés, un par catégorie :

– la une la plus originale,

– l’article le plus amusant,

– la meilleure photo,

– le titre qui a le plus d’impact.

Distribuez à chaque groupe le matériel

nécessaire (une feuille de papier format A3

et un journal local) et demandez-leur de

regarder comment est composée la page :

les titres les plus importants, les moins

importants, ceux d’égale importance, la

meilleure photo ...

À présent, vos élèves vont relire leurs titres

et décider de ce qui va faire la « une » de leur

journal et de l’importance de chaque titre

(pour illustrer leurs titres, ils peuvent aussi

découper dans le journal les photos qui leur

conviennent).

Une fois le travail terminé, réunissez

les travaux et attribuez-leur une lettre ;

les élèves regardent les travaux des autres

groupes et votent à main levée pour décerner

les quatre prix.

4 Le parchemin était signé « Barbe noire » !

Objectifs de l’activité :

lire et écouter un texte au passé ; dominer le passé composé et l’imparfait ; savoir expliquer la différence d’emploi entre les deux temps.

Démarche A

Attirez d’abord l’attention de la classe sur le

titre de l’activité : « Le parchemin était signé

Barbe noire ».

Expliquez ce qu’est un parchemin et deman-

dez aux élèves s’ils savent qui est « Barbe

Noire », s’ils connaissent d’autres pirates et

s’ils ont déjà lu des histoires de pirates ou vu

des films de pirates. Ils vous parleront certai-

nement des films « Pirates des Caraïbes ».

S’ils ne le savent pas, expliquez-leur à l’aide

de Pour en savoir plus p.9 de ce guide.

Demandez ensuite à vos élèves de bien re-

garder les 4 vignettes de faire une phrase

pour chacune d’elles. Ils peuvent travailler

avec leur voisin s’ils le souhaitent.

Précisez que la personne qui se promène

s’appelle Sylvain.

Sylvain se promène au bord de mer

Tout d’un coup, il voit un grand bateau

de pirates

Un pirate était sur le bateau

Sylvain est couché dans un poste de secours ;

il se tient la tête.

Démarche B

FT U5P69

Maintenant, proposez-leur de lire à deux et

de compléter le texte pour savoir ce qui est

réellement arrivé à Sylvain ; distribuez la

fi che FT U5P69 à chaque élève.

Faites-leur remarquer qu’il y a 22 verbes

dans la liste mais qu’il n’en manque que 11

dans le texte.

Une fois le texte complété, demandez à

chaque binôme d’échanger son texte avec

un autre binôme et de discuter entre eux

quand ils ne sont pas d’accord. Ils devront

argumenter leur position.

Corrigés

1ère réponse : J’étais ; il faisait ; il y avait ;

2ème réponse : j’ai entendu ; c’était ; j’ai regardé ;

4ème réponse : il avait ; un drapeau flottait ;

5ème réponse : j’ai entendu ; j’ai vu ;

7ème réponse : je me suis réveillé

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 08 / 17

Démarche C

À présent, chaque binôme reprend ses

feuilles et écoute le document audio une

première fois.

Faites un premier point avec la classe avant

de passer le document une seconde fois pour

une dernière vérification.

Enfin, proposez à vos élèves de vérifier une

dernière fois avec les transcriptions de la

page 123.

Faites un dernier point avec la classe entière

pour relever les points qui ont posé problème.

Proposez maintenant à vos élèves de faire un

point, toujours en binôme, sur l’emploi des

deux temps.

Résumé :

– Les deux temps sont employés pour parler d’une action située dans le passé.

– On peut les rencontrer dans la même phrase.

– Ce qui les différencie, c’est leur manière d’envisager l’action :

• L’imparfait représente le cadre, le décor,

l’arrière-plan (il pleuvait, il neigeait,

j’avais sommeil, je marchais...) ;• Le passé composé représente un

événement qui interrompt, fait irruption dans ce cadre et peut être introduit par des locutions temporelles comme :

tout d’un coup, brusquement, soudain,

alors...

Sylvain se promenait quand soudain un

bateau est arrivé.

Dimanche je lisais dans le jardin, il faisait

très beau et tout à coup le tonnerre a

grondé.

Pour retenir ce fonctionnement, on peut

aussi proposer aux élèves de faire un dessin :

colorier le fond de la page de la couleur du

temps (couleurs vives pour le beau temps ou

grise pour le mauvais temps) et au premier

plan dessiner, quelque chose qui surgit (un

point, une flèche, une bombe ...) pour imager

le passé composé. Mais vous pouvez aussi les

laisser libres de faire le dessin de leur choix

qui correspond le mieux à leur représentation

des deux temps.

Démarche D

Vos élèves sont toujours en binômes et il

s’agit ici de faire travailler dans un premier

temps leur l’imagination.

Lisez les consignes avec eux, vérifiez-en la

bonne compréhension puis laissez-leur trois

minutes pour trouver une idée.

À présent, demandez-leur avec quels mots

ils vont articuler leur récit et demandez-

leur à ce qu’ils en fassent la liste même

s’ils n’en utilisent pas tous les mots (Et puis,

alors, d’abord, ensuite, immédiatement,

soudain...).

Faites ensuite préciser quels temps ils vont

employer.

Précisez que cette histoire pourra peut-être

leur servir de départ pour la tâche finale.

Pour aller plus loin

Pour faciliter le déroulement de la tâche

finale, assez complexe, nous vous proposons

ici deux fiches d’activité qui devraient

permettre de développer les aptitudes

au récit de vos élèves, de lever certaines

inhibitions, de faire travailler les temps du

passé de manière ludique et enfin de faire

travailler l’imagination.

FA 5.06 (A/B)

Répartissez vos élèves en groupes de

quatre et donnez une fiche à chacun d’eux

pour qu’ils la découpent.

Expliquez-leur qu’il faut qu’ils fassent trois

tas : le premier avec les silhouettes, le

deuxième avec les flèches et le troisième

avec les fleurs.

L’objectif de l’activité est de raconter une

histoire à partir des cartes qu’ils vont tirer

des trois tas.

Avant de commencer, expliquez à vos

élèves qu’ils doivent tirer une carte dans

le tas des silhouettes. Cette silhouette leur

indique l’attitude corporelle qu’ils devront

adopter en racontant l’histoire. Les autres

camarades du groupe ne doivent pas voir la

carte car ils devront deviner l’attitude que la

carte demandait d’adopter (sourcils froncés,

bégaiement, murmure ...).

Quand tous les joueurs ont tiré une silhouette,

le premier qui commence tire une carte flèche

puis une carte fleurs et les pose sur la table

pour que tout le monde les voie et commence

à parler en introduisant dans son discours

les verbes des cartes et en adoptant la bonne

attitude. Quand il a terminé, les autres élèves

doivent deviner l’attitude. La deuxième

personne du groupe tire trois cartes, prend

l’attitude indiquée et continue le récit, etc.

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 09 / 17

FA 5.07

Formez des groupes de six élèves et

numérotez les groupes.

Tracez des colonnes au tableau : une pour

chaque groupe.

Expliquez à vos élèves que dans chaque grou-

pe il doit y avoir deux équipes de trois élèves.

Distribuez la fi che FA 5.07 à chaque groupe

qui découpe les étiquettes et les retourne sur

la table.

Expliquez toutes les phases du jeu :

– un joueur tire une carte et lit l’histoire

surprenante qui y est écrite.

– chaque équipe du groupe écrit une explication

convaincante pour expliquer cette histoire

surprenante (c’est parce que...).

– chaque équipe lit son explication au reste du

groupe et tous les joueurs décident quelle est

la meilleure explication.

– un élève se lève et va écrire au tableau la ré-

ponse choisie dans la colonne correspondant

au numéro de son groupe.

– continuez l’activité jusqu’à ce que les groupes

aient tiré trois cartes minimum et donc trouvé

au moins trois explications.

– Maintenant, affectez à chaque groupe les

réponses d’un autre groupe (les réponses du

groupe 1 au groupe 2 ; les réponses du 2 au

groupe 3 ...)

– les groupes doivent maintenant, en tirant des

cartes, deviner à quelle carte la phrase écrite

au tableau donne une explication.

– Quand ils ont terminé, les groupes donnent

leurs résultats au groupe concerné qui doit

dire si c’est exact ou pas.

Pour en savoir plus

Barbe Noire (vers 1680-1718), également connu

sous le nom d’Edward Teach, Edward Thatch,

Tash ou Tach et Edward Drummond (supposé-

ment son vrai nom et celui que lui donne Daniel

Defoe) est un pirate anglais qui régna par la ter-

reur sur les Caraïbes de 1716 à 1718.

Il s’engage sur un bâtiment corsaire anglais

pendant la guerre de Succession d’Espagne au

service de la reine Anne, de 1702 à 1713. En dé-

pit de sa témérité et de son courage dans l’abor-

dage des navires français, il n’a aucun avance-

ment. Il devient pirate en 1716.

Barbe Noire avait l’habitude de porter, au com-

bat ou non, plusieurs épées, couteaux et six pis-

tolets. Il était connu également pour son habile-

té à coudre le chanvre et il avait l’habitude, avant

les assauts, d’allumer des mèches de poudre à

canon dans son abondante barbe noire, ce qui

lui valut son surnom.

En 2006 sont sortis deux films sur le personnage :

– Le Trésor de Barbe Noire de Kevin Connor avec

Angus Macfadyen dans le rôle principal.

– La Véritable histoire de Barbe Noire le pirate

de Richard Dale avec James Purefoy dans le

rôle principal.

Pirate des Caraïbes : le premier film de la saga

est sorti le 13 Août 2003 ; ce film américain

réalisé par Gore Verbinski avec Johnny Depp,

Geoffrey Rush et Orlando Bloom peut être

classé dans plusieurs catégories : aventure,

fantastique ou action.

Les mots-clefs du film peuvent être :

XVIIIe siècle ; bataille / champ de bataille ;

malédiction ; mer et océan ; os et squelette ;

pirate / corsaire / flibuste ; saga ; bateau /

barque / voilier ; trésor.

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 8, 9 p. 57 ; La grammaire, c’est facile ! 1, 2 p. 61

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 10 / 17

3. Et alors ? (p.70)

5 C’est pas vrai ! (p. 70)

Objectifs de l’activité :

travailler en interaction ; exprimer son intérêt ou son opinion en écoutant parler son interlocuteur ;

apprendre les expressions de la surprise, réagir à l’incroyable, ...

Mise en route

Pour que vos élèves comprennent l’objectif

de l’activité, choisissez deux élèves : vous

expliquez à l’un (sans que l’autre entende)

qu’il doit faire répéter son camarade quand il

ne comprend pas ce que celui-ci dit ; il ne doit

pas hésiter à faire répéter et à exprimer ses

sentiments au cours du récit. Vous expliquez

au second qu’il est à New York, qu’il téléphone

à son copain pour lui raconter, dans sa langue

maternelle, quelque chose d’incroyable qui

s’est passé pendant son séjour mais la liaison

est très mauvaise (vous lui demandez donc

de parler assez bas).

Vous mettez votre duo face à la classe et

expliquez aux élèves qu’ils doivent écouter et

noter ce qui se passe.

L’élève qui entend mal va donc faire répéter

son camarade, va peut-être s’énerver et

l’exprimer, va commencer à rire... toutes les

réactions doivent être notées par les élèves.

Faites le bilan des réactions possibles

(l’énervement, la surprise, l’interrogation, la

stupéfaction ...), puis lancez l’activité A.

Démarche A

Divisez la classe en deux : le groupe A lit

les conversations 1, 2 et 3 ; le groupe B lit

les conversations 3, 4 et 5. Les deux grou-

pes confronteront leurs réponses en ce qui

concerne la conversation 3.

FT U5P70 (5)

Formez ensuite des binômes à l’intérieur des

deux groupes, puis distribuez à tous la fi che

FT U5P70 (5). Laissez 5 minutes pour remplir

les fiches correspondant aux conversations.

Les élèves des deux grands groupes

comparent leur réponses au dialogue 3 avant

que vous fassiez une mise en commun en

classe entière.

Corrigés

Conversation 1 et Conversation 2

Il demande plus d’information

Il exprime un sentiment

Conversation 3

Il demande plus d’information

Il exprime un sentiment

Conversation 4

Il demande plus d’information

Il exprime un sentiment

Il exprime son accord

Conversation 5

Il demande plus d’information

Il exprime un sentiment

Vos élèves restent maintenant en binôme et

vous leur demandez de relever toutes les

exclamations des cinq conversations et de

les grouper en fonction de ce qu’elles expri-

ment.

Corrigés

1 – Les pauvres ! C’est pas vrai !!

2 – C’est dommage ! C’était super !

3 – C’est pas vrai ! Quelle veine !

4 – C’est super !

5 – Sans blague !

La compassion, la déception : Les pauvres !

C’est dommage !

L’enthousiasme : C’est super ! Quelle veine !

La surprise : C’est pas vrai ! Sans blague !

Démarche B

Lisez ensemble les trois phrases dans les

bulles jaunes et demandez à vos élèves qui

peut prononcer ces trois phrases : des ados

(un garçon, une fi lle, des collégiens, des

étudiants) ? Des adultes (des médecins, des

professeurs...) ? Leurs parents (père, mère,

cousin...) ?

Selon les réponses qu’ils vous donnent,

demandez-leur alors si les réponses peuvent

être les mêmes.

Si c’est un adulte qu’ils ne connaissent pas

qui prononce la phrase sur les phénomènes

paranormaux, expliquez-leur qu’ils pourront

difficilement employer sans blague !

(familier) pour exprimer leur incrédulité,

mais plutôt c’est incroyable ça ! (plus poli).

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 11 / 17

Corrigés

Eh bien, moi, je crois aux phénomènes

paranormaux ...

Réaction : Stupéfaction, incrédulité

Réponse à une personne connue :

Sans blague ! C’est pas vrai !

Réponse à une personne inconnue :

C’est vrai ? C’est incroyable, ça ! C’est sérieux ?

Tu sais quoi ? Mes parents m’ont acheté un chat...

Réactions :

Contentement / désapprobation

Réponses à une personne connue :

Quelle veine ! Génial ! Super ! / Quelle poisse !

Réponse à une personne inconnue :

Quelle chance ! C’est vrai ? C’est super ! /

Quelle horreur !

Samedi dernier... j’ai trouvé un portefeuille. Il y avait 100 euros...

Réaction : Surprise

Réponse à une personne connue : Super ! Tant mieux pour toi ! Allez ? Ah oui ?

Réponse à une personne inconnue : Quelle chance !

Démarche C

LE pistes

51-57

Vos élèves ont listé sur leur cahier les

exclamations étudiées jusqu’à présent ;

ils peuvent en rajouter d’autres s’ils en

connaissent.

Faites écouter une première fois le

document audio et demandez-leur de cocher

l’exclamation qui correspond à leur réaction

(elle peut être positive ou négative) en fonction

des situations exprimées par les personnes

du document.

Demandez-leur de comparer leurs réponses

avec leur voisin avant de faire réécouter le

document.

Faites une correction avec toute la classe.

Corrigés

1- Non ? Quelle poisse, t’as pas de pot !

C’est vrai ? Quelle peur ! Et alors ? Mon Dieu !

2- Génial ! Super ! Extra ! Cool !

3- Non ... dis-moi ? Non ... qui ça ?

4- Tant pis ! Dommage ! Pas de chance !

Sérieux ? C’est pas vrai ?

5- Cool ! Et c’était comment ? C’est vrai ?

ou : Quelle horreur ! Quelle poisse !

6- C’est pas cool, ça ! Tant pis !

ou : Quelle chance ! C’est vrai ? Et alors ?

7- T’es sûre ? c’est cool ! Génial ! Trop drôle !

Pour aller plus loin

FA 5.08

Distribuez une fiche à chaque élève et

demandez à ce qu’elle soit découpée et les

étiquettes posées sur la table, de manière à

ce qu’on voie ce qui est écrit dessus.

Expliquez à vos élèves que vous allez raconter

une histoire et qu’ils vont devoir réagir en

choisissant l’une des expressions écrite sur

les étiquettes.

Précisez-leur que pour interrompre l’histoire

ils doivent lever le doigt.

Une fois l’expression dite, ils retournent la

carte sur la table, devant chaque expression

ne devant servir qu’une fois.

Rappelez à vos élèves qu’ils devront bientôt

écrire une histoire mystérieuse et qu’ils

auront sans doute besoin de ces éléments

dans leur récit.

6 Ça t’est déjà arrivé ? (p. 70)

Objectifs de l’activité :

raconter une anecdote ; réagir à un récit ; structurer et organiser un récit ou une histoire ;

écrire une histoire d’épouvante.

Démarche A

Lisez ensemble la liste des situations écrites

dans le tableau et commentez-les avec la

classe entière.

FT U5P70

(6A)

Distribuez la fiche FT U5P70 (6A) et laissez

les élèves la remplir individuellement.

Maintenant, chaque élève se rapproche de son

voisin qui lui demande dans quelle situation il

s’est senti ridicule, il a vu un fantôme, etc. ;

puis on inverse les rôles. Chacun note la

situation :

Un jour, j’étais ............... j’ai ...............

Démarche B

Regardez maintenant ensemble le schéma

du récit qui est dans le livre.

Demandez aux élèves pourquoi il y a deux

couleurs : quelles sont les phrases qui sont

dans les bulles orange et celles qui sont dans

les bulles vertes.

Les phrases dans les bulles orange sont à

l’imparfait, elles dessinent le décor donnent

des précisions sur le lieu où ça s’est passé,

l’âge de la personne, ce qu’elle était en train

de faire, avec qui elle était ; les phrases dans

les bulles vertes racontent l’événement, la

manière dont il s’est passé.

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 12 / 17

Maintenant, observez avec les élèves le texte

en rouge sous le schéma et demandez-leur

comment le récit est articulé. Ils devront re-

lever les connecteurs suivants :

Une fois ; Alors ; à ce moment –là.

Pour mieux comprendre comment un récit

est articulé, les élèves peuvent s’aider de

On a besoin de... page 71.

Pour aller plus loin

FT U5P71 6B

Distribuez la fiche FT U5P71 (6B) à chacun de

vos élèves et demandez-leur de reprendre la

fiche FT U5P70 (6A) pour travailler.

À partir de la situation qu’ils ont racontée

à leur voisin dans l’activité 6A, expliquez-

leur qu’ils doivent d’abord remplir les bulles

orange et vertes de la fiche 6B pour planter le

décor et raconter l’événement.

Une fois les bulles remplies, ils écrivent en

dessous leur anecdote sur le modèle de la

page 71 et en s’aidant de On a besoin de... de

la page 71 et 69 si besoin est.

Ce travail terminé, les élèves échangent leur

fiche avec un camarade et chacun lit l’anec-

dote de l’autre.

Faites alors une mise en commun sur les er-

reurs les plus fréquentes et demandez à vos

élèves de rassembler leurs connaissances et

leurs « outils » pour réparer les erreurs.

Pour en savoir plus

Vos élèves connaissent maintenant trois types

de verbes :

1. Les verbes à « sens plein » qui sont les plus

nombreux comme marcher, courir, manger,

travailler, dormir ...

2. Les auxiliaires être et avoir qui servent aus-

si à former les temps composés comme, entre

autres, le passé composé.

3. Les verbes « semi-auxilaires » qui sont

toujours suivis d’un infinitif et peuvent avoir :

• une valeur de temps (passé ou futur) comme

venir de, aller : elle vient d’allumer son ordina-

teur ; elle va écrire une histoire.

• une valeur d’aspect qui exprime

– le début d’une action avec, commencer à :

il commence à raconter une histoire

– le déroulement d’une action avec être en train

de, continuer à : il est en train de lire ; il conti-

nue à raconter l’histoire.

– la fin d’une action avec fi nir de : il a fini de lire.

7 Ça fait peur ! (p. 71)

Objectifs de l’activité :

faire travailler son oreille : reconnaître des sons et des bruits ;

reconstituer une histoire à partir de ces sons et de ces bruits.

LE piste

58

Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter

un document audio uniquement composé de

bruits qu’ils devront reconnaître.

Prévoyez de passer le document plusieurs

fois.

Faites d’abord deux écoutes et demandez

à vos élèves de se mettre en binôme pour

partager leurs résultats.

Faites ensuite une troisième, voire une

quatrième écoute pour compléter les bruits

qu’ils n’ont pas saisis lors des précédentes

écoutes.

Une fois tous les bruits récoltés, les élèves,

toujours en binôme, doivent essayer de

reconstituer les choses.

Corrigés

C’est la nuit, on entend une chouette dans le

lointain.

On entend des bruits de vagues et quelqu’un qui

marche sur des galets.

Une porte s’ouvre en grinçant et elle claque.

On entend le va et vient d’un interrupteur qui ne

marche pas et le craquement d’une allumette.

On entend des bruits de pas ; c’est une femme

car on entend le bruit de ses talons sur le sol.

Une porte grince, on entend encore le même bruit

de pas, puis la femme descend des escaliers.

En bas des escaliers, elle fait tomber un objet en

verre (on entend le bruit du verre qui se brise)

puis on entend un grincement, un chat qui miaule

et un hurlement de femme.

Une fois l’histoire reconstituée à partir des

bruits, demandez à vos élèves, toujours en

binômes, d’imaginer qui est cette femme, ce

qu’elle fait dans ce bâtiment (maison habitée,

maison vide ...), si c’est elle qui crie ...

Pour finir, la classe votera pour la

meilleure histoire, c’est-à-dire pour la plus

épouvantable !Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 12, 13 p. 59 ; 14, 15 p.60

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GUIDE DU PROFESSEUR 13 / 17

8 Passé composé ou imparfait (p. 71)

Objectifs de l’activité :

reconnaître l’imparfait et le passé composé dans des situations orales.

Démarche A

FT U5P71 (8)

Vos élèves vont travailler individuellement.

Distribuez-leur la fi che FT U5P71 (8)

Passez le document sonore une première

fois et vérifiez les réponses de quelques

élèves : si ces réponses diffèrent, repassez

l’enregistrement ; si elles ne diffèrent pas

vérifiez les réponses de la classe puis passez

à l’activité B.

Corrigés

1 2 3 4 5

Imparfait ✓ ✓ ✓

Passé composé ✓ ✓

Démarche B

Cette fois-ci, vos élèves vont travailler en

binôme avec la seconde partie de la fiche.

Il s’agira bien sûr de se mettre d’accord sur la

bonne réponse et d’en discuter.

Passez l’enregistrement une première fois

; laissez les élèves se mettre d’accord entre

eux, puis passez le document une seconde

fois et demandez-leur de vérifier les réponses

avec les transcriptions page 123.

Faites ensuite le point sur le nombre d’erreurs

et demandez à vos élèves de vous expliquer

pourquoi ils se sont trompés.

Faites un résumé avec les élèves.

Laissez-les arriver au constat suivant :

la plupart du temps les élèves…

– ne font pas d’erreur quand ils entendent des

sons sont distincts : il a adoré ; elle a vu ;

– font des erreurs en entendant des sons

proches comme j’ai été (j’étais) ; il est

rentré ; se passait (s’est passé).

– doivent, par conséquent, bien savoir

discriminer, entre autres, les sons [ə] et [e] et se servir du contexte pour comprendre le

temps employé.

Corrigés

1 2 3 4 5 6

Imparfait ✓ ✓

Passé composé ✓ ✓ ✓ ✓

u A R T i e R i b R elQ (p. 72)

À cette époque, il n’y avait pas de journaux

Demandez d’abord à vos élèves de regarder

le personnage au tambour, à côté du texte, et

de dire à quelle époque il appartient.

Récoltez ensuite les éléments qui les ont

mis sur la piste (cheval, tambour, vêtements,

parchemin, caractères gothiques…).

Puis, demandez-leur d’établir le rapport

entre le dessin et le titre et d’expliquer

pourquoi il n’y avait pas de journaux autrefois

(absence d’imprimerie, analphabétisme...).

Demandez-leur (en langue maternelle le cas

échéant) ce qu’ils savent sur le Moyen Âge,

avant de faire lire le texte individuellement.

Expliquez-leur à l’aide de Pour en savoir plus

p.14 qui sont les personnages nommés dans

le texte.

FA 5.09A/B

Faites faire une seconde lecture en binôme

pour compléter la première.

L’objectif de la fiche FA 5.09 A/B. est de faire

du repérage dans un texte écrit.

Formez des groupes de quatre et donnez la

fiche FA 5.09A à chacun.

Demandez à chaque groupe de reconstituer

le texte ; le premier qui a fini lève le doigt et

l’activité s’arrête. On vérifie avec le livre.

Maintenant, distribuez la fiche FA 5.09 B à

chaque élève et expliquez-leur qu’ils doivent

compléter la grille à partir des définitions.

Ils peuvent travailler seuls ou en groupe.

Le premier groupe qui a fini le signale et vous

faites la correction avec toute la classe.

Corrigés

Définitions > Réponses

1 – Langue des écrivains > roman

2 – Manière d’écrire > vers

3 – Partie du titre d’un texte célèbre > Roland

4 – Nom d’un roi > Charlemagne

5 – C’est un type de chanson > geste

6 – Tristan en était amoureux > Yseult

7 – Sorte de journaliste > trouvère

8 – Il criait « ............. » > « Oyez, oyez »

9 – Le crieur public tapait dessus > tambour

R C F V E R S C A Z

A O G N T O A H F E

B Y M O U L B A G R

E E H A V A C R E T

R Z I P N N D L H Y

E O J Q W D E E O U

V Y S E U L T M Q I

U E R U O B M A T V

O Z K R X Z F G I E

R D L S Y A G N J S

T E M G E S T E K R

LE pistes

59-60

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Vas-y, raconte !UNITÉ 5 Pourquoi pas ! 2GUIDE DU PROFESSEUR 14 / 17

Pour en savoir plus

La Chanson de Roland, poème épique et chanson

de geste de la fin du XIe siècle attribuée à Turold.

Elle comporte environ 4000 vers en ancien

français fut transmis et diffusé en chant par

les troubadours et jongleurs. Elle relate, trois

siècles après, le combat fatal du chevalier

Roland, marquis des Marches de Bretagne

et de ses fidèles preux contre une puissante

armée maure à la bataille de Roncevaux, puis

la vengeance de Charlemagne. Il s’avère que

l’attaque aurait été perpétrée non pas par des

Maures mais par des guerriers basques.

Quelques personnages principaux :

Roland, neveu de Charlemagne ; Charlemagne,

empereur d’Occident ; Olivier, compagnon de

Roland, ; Ganelon, ennemi de Roland ; Marsile,

roi des Sarrasins ; l’ange Gabriel qui fait nombre

de miracles pour aider les troupes impériales ;

Turpin, archevêque et pair de France.

La chanson peut être divisée en quatre parties :

La trahison de Ganelon ; La bataille de

Roncevaux ; La vengeance de Charlemagne

sur les Sarrasins ; Le jugement de Ganelon.

La chanson de Roland est un exemple classique

de chanson de geste par le glissement de

l’Histoire à la légende, et par la célébration

épique des vertus de la chevalerie, de l’honneur

féodal et de la foi chrétienne.

Une chanson de geste est un long poème en

décasyllabes relatant des épopées légendaires,

mettant en scène les exploits guerriers de

rois ou de chevaliers. La geste, du latin gesta,

est ici à comprendre comme « action d’éclat

accomplie ». Ce type de récit apparaît à l’aube de

la littérature française, vers la fin du XIe siècle

et est chanté entre 1050 et 1150. Les dernières

chansons ont été produites au cours du XVe siècle.

Les chansons de geste sont caractéristiques

de la littérature médiévale et prennent la suite

des grandes épopées de l’Antiquité. Elles sont

rédigées en ancien français. Elles diffèrent d’un

autre grand genre littéraire médiéval : la poésie

lyrique, dont la langue cette fois-ci est l’occitan.

Souvent anonyme, son auteur - un trouvère

ou troubadour - la destinait à être chantée et

accompagnée musicalement, devant un public

large, populaire ou noble.

Un trouvère est un poète, un chanteur du Moyen

Âge ; il est originaire du Nord de la Loire et

utilise la langue d’oïl.

Un troubadour est aussi un poète, un chanteur

du Moyen Âge ; il est originaire du Sud de la

Loire et utilise la langue d’oc.

Tristan et Yseult : l’histoire de Tristan et Yseult

(Iseult, Yseut ou Iseut) a traversé les siècles

pour intégrer la littérature. D’origine celtique,

ce sont les poètes normands qui en ont fait les

premières rédactions qui nous sont conservées.

Issue de la tradition orale, cette histoire très

populaire a fait son entrée dans la littérature

écrite au XIIe siècle. Plusieurs textes différents

ont vu le jour, dont les célèbres versions de

Béroul et de Thomas d’Angleterre. Certains ont

été malheureusement perdus, comme celui de

Chrétien de Troyes, et aucun de ceux qui sont

parvenus jusqu’à nous ne sont intégraux.

À partir de cette légende, Richard Wagner a

composé un opéra intitulé Tristan und Isolde

(création en 1865). De 1911 à 2006, six cinéastes

se sont inspirés de la légende pour tourner leur

film.

Le roi Arthur : tout le monde connaît ne serait-

ce que de nom ce roi mythique accompagné de

ses fameux « chevaliers de la table ronde » :

Le roi Arthur a existé dans la seconde moitié

du Ve siècle. Il vivait en Bretagne, qui est

alors l’actuelle Grande-Bretagne : la province

homonyme est à l’époque appelée Armorique.

La littérature arthurienne cultive les mystères

de la féerie celtique, fait une large part à l’amour

courtois, met en valeur le prestige du cérémonial

courtois, glorifie la loyauté et le dévouement du

roi Arthur et introduit les valeurs de code de la

Chevalerie. Il est présenté comme un souverain

idéal : il entretient avec ses chevaliers (Yvain,

Lancelot, Perceval, ...) des relations parfaites

en siégeant autour de la « Table Ronde ». Au

cinéma: Roi Arthur, sorti en 2004 en France,

réalisé par Antoine Fuqua qui respecte le

contexte de cette période dans une action bien

rythmée et des batailles grandioses.

Merlin l’enchanteur, druide et enchanteur du

Ve-VIe siècle, selon la légende, serait né d’un

Fætog, « homme fée » en normand et d’une

jeune druidesse. Il est généralement représenté

comme un mage bénéfique commandant

aux éléments naturels et aux animaux. Il est

particulièrement rattaché à la mythologie

brittonique, qui couvrait la Bretagne continentale

et l’actuelle Grande-Bretagne (sauf l’Écosse).

De nos jours, son nom est fréquemment associé

à sa fonction d’« enchanteur » (magicien),

notamment depuis que ce terme a servi en 1963

de titre à la version française d’un dessin animé

populaire des studios Disney.

« Oyez, oyez » : forme impérative du verbe

« ouïr » qui signifie « écouter ». Cette interjection

servait à attirer l’attention des « braves gens »

et à faire le silence avant de lire les nouvelles.

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61

Le roman de Renart (p. 72)

À livre fermé, expliquez aux élèves ce qu’ils

vont écouter, resituez le texte à l’aide de Pour

en savoir plus ci-dessous. Notez les noms

propres au tableau et prononcez-les (Hélène,

Paris, Yvain, Isengrin).

Faites ensuite écouter le texte une première

fois et demandez à vos élèves ce qu’ils ont

compris : notez leurs réponses au tableau ;

éclaircissez les points qui leur semblent

vraiment difficiles.

Faites ensuite écouter le texte une seconde

fois et reconstituez-le avec toute la classe.

Maintenant, formez des groupes de quatre et

demandez à vos élèves d’ouvrir le livre, de lire

le texte pour une meilleure compréhension

puis de s’exercer à le lire à haute voix.

Vous pouvez ensuite demander à 4 élèves de

se lever, de s’aligner et de lire chacun une

partie du texte (le premier s’arrête au pre-

mier point, le deuxième au deuxième point,

etc.).

Pour en savoir plus

Le roman de Renart : dès le XIIe siècle, la

bourgeoisie a sa propre littérature, véritable

satire sociale avant la lettre. Elle est par essence

malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à

l’inverse, morale mais le plus souvent réaliste.

Il en reste essentiellement des fabliaux comme

Estula - Le lévrier et le serpent - La Farce de Maî-

tre Pathelin ... mais surtout le Roman de Renart.

C’est une œuvre composée de courts récits

indépendants, quelquefois en prose, le plus

souvent en vers octosyllabiques. Écrit en

français, langue romane d’où le nom roman, il

en existe 27 branches rédigées, au cours des

temps, par des auteurs différents. Il met en

scène des animaux dont les deux principaux : le

loup « Ysengrin » et surtout le goupil «Renart»,

dont le personnage est devenu tellement

populaire que son nom a remplacé celui de

« goupil » pour désigner l’animal qu’il incarne.

Le Roi-lion, lui, sert d’arbitre. Le récit contient

80000 vers à rimes plates pour favoriser la

citation de ces récits qui étaient racontés sous

diverses formes à la population, très peu de

gens sachant lire et écrire au Moyen Âge.

LE piste

62

La rue Kétanou (p. 72)

« Nous ne sommes pas à la rue, c’est la rue

qu’est à nous » tel est le credo de ce groupe

qui se déplace beaucoup et partout, tels les

troubadours ou les trouvères autrefois. »

Faites lire la chanson et demandez-leur d’en

imaginer l’air : folk, pop, rock, techno... en-

traînant, dynamique, triste, ... ?

Pour avoir la réponse, passez la chanson.

Maintenant, proposez-leur d’écrire une

strophe « à la manière de » La rue Kétanou

avec les paroles de leur choix.

Et bien sûr faites chanter la chanson (ou une

partie) à toute la classe pour le plaisir ...

Pour en savoir plus

La rue Kétanou ; Mourad Musset, Olivier Leite,

et Florent Vintrigner ont joué sur scène au

théâtre avant de jouer de la musique dans la

rue, dans les bars, sur des petites scènes puis

sur des plus grandes. Les trois Parisiens font

connaissance en 1996 ; ils aiment la musique

populaire aux accents tziganes, la comédie et

ont la bougeotte. Avec la troupe du théâtre, ils

partent en tournée, et les longs trajets en bus

semblent déjà porteurs des premières notes

et paroles de leurs futures chansons. Les trois

artistes jouent même en Irlande, au Portugal

et à New York. En 1998, ils sont en première

partie de Zebda puis de Tryo. Avec ces derniers,

ils vont jusqu’à l’Olympia en 2000. C’est la

maison de production de Tryo qui produit en

2001 le premier album de La Rue Kétanou, « En

attendant les caravanes », qui se vend à 25 000

exemplaires ! Le bouche-à-oreille fait ensuite

son travail ; le public grossit. En 2002 paraît

l’album « Y’a des cigales dans la fourmilière »

qui rencontre un grand succès.

Alex Leroc, journaliste (p. 73)

Demandez d’abord à vos élèves de regarder

l’illustration en haut à gauche de la page (la

couverture du livre) et demandez-leur à quoi

correspond ce qui y est écrit :

A1 A2 : le niveau dans le CECR

Alex Leroc, journaliste : le nom de la série

L’ange gardien : le titre

CD inclus : on peut écouter l’histoire

Christian Lause : le nom de l’auteur

Demandez-leur de lire individuellement l’ex-

trait et de vous dire quels sont les personna-

ges : Alex Leroc, un jeune homme, un groupe de

jeunes, l’Ange.

Demandez-leur ensuite ce que fait Alex Leroc

à Perpignan (il enquête justement sur l’Ange)

et demandez-leur qui est, à leur avis, l’Ange.

Récoltez toutes les réponses possibles puis

demandez à vos élèves d’écouter ou de lire

l’histoire entière (Difusión) pour découvrir

en même temps qu’Alex Leroc qui est ce

mystérieux personnage et vous l’expliquer.

Vous pouvez recommander la lecture

de ce livre ou d’autres de la collection.

Consultez le site www.difusion.com

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LE piste

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FT U5P73

Répartissez vos élèves en binômes et

distribuez à chaque élève la fi che FT U5P73,

sur laquelle vignettes et bulles sont dans le

désordre.

Expliquez-leur qu’ils devront remettre en

ordre les vignettes de la BD mais aussi les

textes, avant de faire écouter le document

une première fois.

Laissez une minute à chaque binôme pour

découper la fiche, prendre leur cahier pour

y déposer les vignettes et les bulles dans

l’ordre.

Faites maintenant écouter le document audio

une seconde fois.

Les élèves vérifient leur reconstitution.

Si beaucoup d’hésitations subsistent encore,

faites écouter le document audio une

troisième fois, puis vérifier avec la classe

entière et le livre.

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES :Mot à mot 1, 2 p. 62 ; Connecte-toi 1 p. 63

NOTREPORTFOLIO (p. 74)

Grand concours d’histoiresmystérieuses

Nous allons écrire une histoire mystérieuse,

réelle ou imaginaire, et nous allons ensuite la

raconter au reste de la classe. La meilleure

histoire remportera le premier prix.

Démarche

Vos élèves vont maintenant travailler sur la

tâche finale. Demandez-leur de rassembler

tous les travaux effectués tout au long de

l’Unité 5.

Partagez votre classe en groupes de 3 ou 4 ;

chaque groupe fait appel à ses lectures ou à

ses connaissances cinématographiques pour

évoquer des idées et en choisir d’autres.

Ils doivent ensuite, avant de se lancer dans

l’écriture, définir certains éléments pour ne

pas se perdre ni perdre le lecteur.

Vous pouvez donner un tableau de ce type à

vos élèves pour les aider :

Le titre ?

Le temps Époque - Saison - Moments de la

journée - Jour/nuit...

Le lieu Un bâtiment public (musée, bi-

bliothèque ...) - Un bâtiment sco-

laire : école, gymnase, cantine...

- A l’extérieur : à la campagne, à

la montagne, en ville, ...

Les personnages Leur nombre - Garçons/filles

- Hommes/femmes - Policiers -

Gardiens - Fantômes...

Texte Le début - L’action - La fin

Illustration Couleur - Noir et blanc - Dessins

- Photos...

Annoncez-leur que la bonne présentation

et la propreté du travail final auront une

importance dans l’évaluation.

Si vous décidez de faire faire des panneaux

aux élèves : imposez un même format à

chaque groupe et donnez-leur quelques

conseils au niveau de la typographie, des

illustrations ...

Si vous décidez de rassembler toutes les

histoires pour faire un petit livret : imposez

un nombre de pages et d’illustrations.

Passez dans les groupes et vérifiez l’avancée

de la rédaction de l’histoire ; vérifiez en un

premier temps toutes les introductions, faites

des commentaires généraux, puis vérifiez

l’avancée des développements et enfin la

chute de l’histoire.

Signalez aussi les erreurs au fur et à

mesure en demandant à ce qu’elles soient

corrigées ; rappelez-leur qu’en cas d’erreurs

grammaticales, ils doivent ouvrir leur « boite

à outils » (manuel, cahier, fiches d’activité et

de travail ...).

Néanmoins, une fois tous les éléments mis

en place et avant que les élèves ne termi-

nent complètement leur histoire, prévoyez du

temps avec chaque groupe pour vérifier que

les erreurs les plus grossières ont bien été

corrigées.

Une fois les histoires terminées, chaque

groupe donne la sienne à lire à un autre

groupe, qui peut réagir avec la grille suivante

(que vous pouvez traduire si vous pensez que

c’est nécessaire) :

GUIDE DU PROFESSEUR 16 / 17

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Titre de l’histoire mystérieuse :

La présentation

L’idée de l’histoire

L’imagination

Les phrases

Le vocabulaire

Les dialogues

La ponctuation

L’illustration

Total /40

Note de 1 à 5 (5 est la meilleure note)

Faites circuler toutes les histoires dans tous

les groupes, puis faites voter les élèves pour

l’histoire la plus mystérieuse.

Pour évaluer la tâche de cette unité, vous

pouvez vous aider de la fiche ci-dessous.

Suggestion de critères pour l’évaluation

du « Grand concours d’histoires mystérieuses »

Le titre et le texte sont en adéquation de 1 à 4 points

Le texte respecte les trois parties

demandées

de 1 à 2 points

Les temps sont utilisés à bon escient de 1 à 3 points

Les connecteurs temporels

sont présents dans la narration

de 1 à 3 points

Tout le groupe a participé de 1 à 2 points

Les élèves ont pris en compte

vos remarques pour la correction

de leurs erreurs

de 1 à 2 points

La présentation est bonne de 1 à 2 points

Les illustrations de 1 à 2 points

Total 20 points

Pour aller plus loin

FA 5.10

Cette unité est à présent terminée et afin

de travailler l’activité langagière nommée

« médiation » avec vos élèves, vous pouvez

donner à chacun d’entre eux la fi che FA 5.10.

Variante 1

Chaque élève remplit sa fiche.

Quand la fiche est remplie, chaque élève la

donne à son voisin de droite qui la lit et dit s’il

est d’accord ou pas. On fait le bilan avec la

classe entière.

Variante 2

Chaque élève remplit sa fiche.

Vous relevez les fiches et pouvez évaluer ce

qui a été compris et ce qui ne l’a pas été, la

capacité de l’élève à résumer un savoir ou une

information dans sa langue maternelle, ses

connaissances grammaticales et lexicales.

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 1, 2 p. 64