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GUIDE POUR DES ACHATS RESPONSABLES Ũ DE VERSAILLES SAINTQUENTINEN YVELINES Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables GROUPE PROJET : Laurène DUREAULT Estelle MAILLET Jessica MAITTE Marion ROUBIER Alexandra RUBERT Esther ZAGURY

GUIDEPOURDES ACHATSRESPONSABLES & h … · ... Notions sur le développement durable Fiche I : Les achats responsables, un nouvel enjeu pour les fabricants et les acheteurs Fiche

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GUIDE  POUR  DES  ACHATS  RESPONSABLES  

 DE  VERSAILLES  SAINT-­‐QUENTIN-­‐EN-­‐YVELINES    

Avril  2009  

 

UVSQ  

Service  des  Marchés  Publics  et  des  Achats  Responsables  

GROUPE  PROJET  :  

Laurène  DUREAULT  

Estelle  MAILLET  

Jessica  MAITTE  

Marion  ROUBIER  

Alexandra  RUBERT  

Esther  ZAGURY  

SOMMAIRE :Introduction

Etapes de la mise en place d�’une démarched�’achats responsables

Fiche 0 : Notions sur le développement durable

Fiche I : Les achats responsables, un nouvel enjeu pour lesfabricants et les acheteurs

Fiche II : Rappels sur la législation

Fiche III : Benchmark Analyse des entretiens

Fiche IV : Normes, labels et étiquetage environnemental

Fiches V : Produits et servicesV 1 : Fournitures de bureauV 2 : Papiers, fournitures papier et cartonV 3 : Solutions d�’impressionV 4 : Matériel informatiqueV 5 : Déchets d�’équipements électriques et électroniquesV 6 : Filières de recyclage du papier et des pilesV 7 : EclairageV 8 : Mobilier de bureauV 9 : Produits et services de nettoyageV 10 : DéplacementsV 11 : Voitures individuellesV 12 : Formation et sensibilisation à l�’éco conduite

Fiche VI : Sélection et évaluation des fournisseurs

Fiche VII : Formations

Fiche VIII : Liste des ressources

Dossier sur le mobilier de bureau

Annexe : Benchmark Détail des entretiens

Liste des documents compris dans le CD Rom

Remerciements

INTRODUCTION

Le guide pour des achats responsables à -Quentin-en-Yvelines a été conçu pour

enjeux du développement durable lors de la passation de marchés.

Chaque année, les pouvoirs publics dépensent l'équivalent de 16% du Produit Intérieur

Brut (PIB) communautaire dans l'achat de biens et services (matériel de bureau, éléments de construction et

véhicules de transport, entretien des bâtiments, transports, nettoyage et restauration). Les marchés publics, de

par leur poids dans la création de richesse communautaire, peuvent déterminer les tendances en matière de

production et de consommation.

Les acheteurs représentent donc un levier formidable pour appliquer une démarche citoyenne et responsable

au sein de leur administration, collectivité ou établissement. Leur demande croissante de biens

« responsables » permettra la croissance des marchés de produits et services plus respectueux de

et du bien-être humain et incitera entreprises et industriels à développer des technologies

environnementales.

Ce guide est composé de 8 rubriques nommées « Fiches » r de bureau et

indépendamment les unes des autres, en fonction des informations recherchées par le lecteur.

La fiche 0 rappelle les fondamentaux du développement durable, de 1968 à nos jours.

La fiche I évoque les achats r .

La fiche II

international, européen et national.

La fiche III comprend le benchmark des entretiens qui ont été menés en amont de la rédaction du

guide et qui ont permis de mettre en lumière les bonnes pratiques des acteurs privés et publics

rencontrés.

La fiche IV fait référence aux normes et labels existants.

La fiche V est composée de 12 sous-fiches, qui traitent cha services

susceptibles

La fiche VI est relative à la procédure à mettre en place pour sélectionner un nouveau prestataire, en

incluant des critères de Développement durable.

La fiche VII dresse la liste des formations destinées aux acheteurs, publics et privés.

La fiche VIII offre un panorama des ressources documentaires disponibles sur les différents thèmes

traités dans le guide.

Le guide comprend également un CD-Rom qui reprend toutes les fiches mais aussi les principaux supports

documentaires employés lors de leur élaboration. A noter que les données référencées dans le CD-Rom sont

signalées dans la version imprimée du guide par le pictogramme suivant :  

Étapes de la miseen place d�’unedémarche d�’achatsresponsables

Avril 2009UVSQService des Marchés Publics et des Achats Responsables

ETAPES DE LA MISE EN PLACE DE LA DEMARCHE

1

La mise en place d’une politique d’achats responsables au sein du service des Marchés Publics

et des Achats Responsables (MPAR) est un processus qui nécessite une planification précise.

Celle-ci doit être suffisamment détaillée pour que les différentes étapes soient clairement

identifiables. L’efficacité de la mise en place d’une politique d’achats responsables relève en effet

d’un système de management simple, flexible et complet.

Cette fiche propose un modèle de planification inspiré du processus des étapes renseigné par

Procura+ dans son manuel Pour un Achat Public Responsable et Economiquement Avantageux1.

Le processus des étapes se base sur un cycle de management traditionnel, le modèle PDCA :

« Planifier, Déployer, Contrôler, Améliorer ».

En suivant les étapes présentées ci-après, il est possible d’adopter une logique d’amélioration

continue des performances environnementales, sociales, et économiques.

La démarche comprend :

! La formulation d’un plan d’action pour l’achat responsable ;

! Le déploiement du plan ;

! Le suivi de sa mise en œuvre ;

! L’évaluation des résultats ;

! La mise en place d’éventuelles actions correctives.

Les étapes de la démarche Procura+

1 ! Manuel Procura+ - Pour un Achat Public Responsable et Economiquement Avantageux (ICLEI, 2ème édition, 2007)

ETAPES DE LA MISE EN PLACE DE LA DEMARCHE

2

! Préparer

! Etudier les caractéristiques actuelles des achats grâce à la réalisation d’un inventaire

complet des pratiques d’achats, selon une méthodologie adaptée ;

! Définir le champ d’action : les actions doivent-elles couvrir l’ensemble de l’organisation, ou

seulement certaines directions ? Quels sont les groupes de produits et services les plus

pertinents ?

! Fixer les objectifs

! Ils doivent refléter les intérêts et moyens de l’autorité adjudicatrice ;

! Ils doivent être clairs et quantifiables ;

! Ils concernent autant de produits et services que nécessaire ;

! Ils peuvent s’appliquer à une seule direction ou à toute l’organisation.

! Développer un plan d’action

! Planifier les actions et allouer les responsabilités pour atteindre les objectifs

! Contenu idéal du plan :

o Engagement politique pris par l’établissement public et objectifs fixés

o Description des responsabilités allouées

o Description des mesures de mise en œuvre et des procédures

o Indicateurs de progrès pertinents

o Calendrier de mise en œuvre

! Mettre en place le plan d’action

! Achats de produits et de services responsables

! Formation des agents et communication interne

! Communication externe et marketing

! Communication et dialogue avec les fournisseurs

! Evaluer les progrès et rendre compte des résultats

! Analyser les résultats obtenus et les comparer aux objectifs fixés

! Actualiser la grille d’évaluation des achats et analyser les avancées par rapport aux

objectifs fixés

FICHE 0 : Notions sur le développement durable

! Historique du développement durable ! Epuisement des ressources naturelles ! Enjeux climatiques ! Problématiques liées à la biodiversité ! Enjeux sociaux et inégalité de la répartition des

richesses Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE 0 : NOTIONS DEVELOPPEMENT DURABLE

1

Historique du développement durable 1968 : « Club de Rome », association internationale et apolitique créée dans le but d’étudier les

problèmes relatifs à l’ère industrielle et à la société de consommation.

1972 : Rapport Meadows, « Halte à la croissance ? » : étude sur les dangers écologiques que

présentent la croissance économique et la croissance démographique.

1987 : Rapport Brundtland, « Notre avenir à tous » : définition du développement durable

comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité

des générations futures à répondre aux leurs ».

1992 : Sommet de Rio : prise de conscience internationale de l’urgence de mettre en place un

développement durable.

1997 : Protocole de Kyoto pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

2002 : Sommet de Johannesburg en faveur du développement des partenariats Nord-Sud.

2007 : Inscription du réchauffement climatique à l’ordre du jour du sommet du G8

2008 : Conférence de Poznan pour la négociation d’un nouvel accord sur la lutte contre le

réchauffement climatique dans la période de l’ « après Kyoto » (période 2013-2017).

Epuisement des ressources naturelles

L’accélération de l’industrialisation et l’avènement de la société de consommation ont conduit à

une raréfaction des ressources naturelles. L’empreinte écologique de l’Homme n’a cessé de

croître depuis la révolution industrielle. L’épuisement des sources d’énergies fossiles et des

écosystèmes mondiaux présente des dangers pour la capacité de l’espèce humaine à assurer

son bien-être au cours des générations futures.

" 13 à 14 millions d’hectares de forêts disparaissent chaque année (un terrain de football

toutes les deux secondes). La déforestation touche principalement les forêts anciennes,

écosystèmes les plus riches de la planète jouant en outre le rôle de puits de carbone.

" L’eau douce représente 2,5 % de l’eau disponible sur Terre, ressource limitée dont

l’Homme utilise d’ores et déjà plus de la moitié. L’usage domestique d’une eau insalubre

tue chaque année 5 millions de personnes. On estime qu’en 2050 un quart de la

population vivra dans un pays manquant d’eau.

FICHE 0 : NOTIONS DEVELOPPEMENT DURABLE

2

" Le « pic du pétrole » (moment après lequel la production de pétrole diminuera) est attendu

pour 2010. A l’heure actuelle, le développement mondial et l’industrialisation croissante

des pays émergents sont particulièrement dépendants de « l’or noir ».

" Si tous les habitants de la planète vivaient comme un Européen ou un Américain, il faudrait

à l’humanité entre 3 et 5 planètes supplémentaires pour maintenir son niveau de vie.

Enjeux climatiques

! Le climat mondial est sensible à des variations relativement faibles de la température

moyenne de la Terre. 5°C seulement nous séparent de la dernière période glacière.

! La Terre, depuis sa formation, a connu des évolutions importantes de son climat. Sans l’effet

de serre naturel, la température de la planète serait de -18°C. Mais les activités humaines

génèrent un effet de serre additionnel tel, qu’il modifie la température terrestre : celle-ci a en effet

augmenté de 0,9°C depuis le début de l’ère industrielle.

! D’ici 2100, les spécialistes estiment le réchauffement climatique entre 1,1°C et 6,4°C, selon

différents scénarios étudiés. On estime à 2°C l’augmentation maximale de la température

moyenne de la Terre sans perturbations dangereuses pour l’espèce humaine et pour la planète.

! Les conséquences du réchauffement planétaire sont multiples. Le nombre de réfugiés

climatiques à l’horizon 2050 est évalué à 200 millions. Par ailleurs, l’inaction face à ces enjeux

recèle un coût estimé entre 5 % et 20 % du PIB mondial.

Problématiques liées à la biodiversité

! La biodiversité désigne la « variabilité des organismes vivants de toute origine, y compris,

entre autres, les écosystèmes terrestres, marins et autres écosystèmes aquatiques et les

complexes écologiques dont ils font partie ; cela comprend la diversité des espèces et entre

espèces ainsi que celle des écosystèmes ».1

! Le rythme d’extinction des espèces, phénomène naturel inhérent à la vie sur Terre, est

aujourd’hui caractérisé par une phase d’accélération, due aux impacts directs et indirects de

l’activité de l’Homme. Le rythme d’extinction des espèces est, selon les estimations, 100 à 1000

fois supérieur par rapport aux temps géologiques anciens.

! Le changement climatique pourrait provoquer la disparition de 30 % à 50 % des espèces d’ici 2050.

1 Convention sur la diversité biologique, 1992

FICHE 0 : NOTIONS DEVELOPPEMENT DURABLE

3

Enjeux sociaux et inégalité de la répartition des

richesses

! La répartition mondiale des ressources et des richesses est très inégale. En outre, l’accès à

l’énergie reste une prérogative des pays riches, 10 % des habitants de la planète consommant la

moitié de l’énergie produite mondialement.

! Plus d’un sixième de la population mondiale n’a pas d’accès régulier et suffisant à

l’alimentation alors même que les pays riches ne parviennent plus à écouler la surproduction

d’une agriculture subventionnée pour son intensivité.

! L’écart croissant entre pays riches et pays pauvres est accompagné d’une évolution similaire

au sein des populations des pays en développement, celles-ci étant plus que jamais exposées à

la fracture sociale sur les plans de l’accès à l’éducation, de l’accès à la santé et de la répartition

des richesses.

Pour en savoir plus…

# Sur le développement durable en général :

- ! Planète Vivante 2008 (WWF, 2008)

- Atlas des développements durables (Y. Veyret et P. Arnould, Autrement, 2008)

- L’Atlas environnement (Le Monde diplomatique, Hors série, 2007)

- Planète Attitude : les gestes écologiques au quotidien (WWF, Seuil, 2004)

# Sur l’épuisement des ressources naturelles : - Le développement durable : produire pour tous, protéger la planète (L. Chauveau, Petite

Encyclopédie Larousse, 2006)

- Le plein, s’il vous plaît : la solution au problème de l’énergie (J-M. Jancovici et A. Grandjean,

Points Sciences, 2007)

- La valeur de l’eau (Z. Bekkada, Chiron, 2004)

# Sur les enjeux climatiques : - Le changement climatique : une nouvelle ère sur la Terre (Y. Sciama, Petite Encyclopédie

Larousse, 2ème édition, 2008)

- Une vérité qui dérange (réalisé par D. Guggenheim, 2006)

# Sur les problématiques liées à la biodiversité : - Biodiversité : dynamique biologique et conservation (C. Lévêque et J-C. Mounolou, Dunod,

2001)

- www.biodiv.org

# Sur les enjeux sociaux et l’inégalité de la répartition des richesses : - Géopolitique de l’alimentation (G. Fumey, Editions Sciences Humaines, 2008)

- We feed the world : le marché de la faim (réalisé par E. Wagenhofer, 2007)

FICHE I : Les achats responsables : un nouvel enjeu pour les fabricants et les acheteurs

! La fonction « achats » ! Les achats responsables ! Le cycle de vie d’un produit (ACV) ! Le choix des fournisseurs : une décision clé ! L’éco-conception ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE I : LES ACHATS RESPONSABLES

1

La fonction « achats »

Les acheteurs ont un rôle essentiel à jouer dans le déploiement de la démarche de

développement durable d’une entreprise ou d’une administration, et ce pour deux raisons : ils

sont l’interface privilégiée des fournisseurs et leurs décisions d’achat ont un impact direct sur la

prise en compte, par les fournisseurs et sous-traitants, du respect de l’environnement et des

conditions de travail de leurs employés.

Acheter durable engage ainsi la responsabilité d’une organisation et implique une gestion de

risque accrue. L’entreprise s’expose à un risque d’image et de réputation si elle s’engage auprès

de fournisseurs qui emploient des enfants ou ont recours au travail forcé… et à un risque

sanitaire et de santé publique si les produits achetés ne sont pas conformes aux normes et aux

législations en vigueur.

Ces risques sont de plus en plus d’actualité du fait de la globalisation des marchés et des

actions de la société civile, plus informée et stimulée par les ONG et associations de

consommateurs ou de protection de l’environnement, plus présentes et puissantes que jamais.

L’acheteur responsable est aussi le vecteur par lequel passe le renforcement de l’attractivité

d’une entreprise aux yeux de ses parties prenantes.

La fonction « achats » est devenue en quelques années un véritable levier en matière de

progression sociale et environnementale d’une entreprise ou d’une administration. De plus, dans

bien des cas, acheter des produits plus respectueux de l’environnement aboutit à une diminution

du coût global du produit.

Les achats publics en particulier constituent un véritable levier pour le développement de l’offre

de ces produits si l'on considère la part de la commande publique dans le PIB européen. La

communication de la Commission Européenne du 16 juillet 20081 le rappelle très clairement :

« Chaque année, les pouvoirs publics d'Europe dépensent l'équivalent de 16 % du produit intérieur

brut de l'UE dans l'achat de biens tels que du matériel de bureau, des éléments de construction et

des véhicules de transport, ainsi que de services dans des domaines tels que l'entretien des

bâtiments, les transports, le nettoyage et la restauration. Les marchés publics peuvent déterminer

les tendances en matière de production et de consommation ; une importante demande de biens

« écologiques » de la part du secteur public fera apparaître ou agrandira des marchés de produits

et de services respectueux de l'environnement. Ce faisant, le secteur public incitera également les

entreprises à mettre au point des technologies environnementales. »

1 Communication de la Commission Européenne au Parlement Européen, au Conseil, au Comité Economique et Social

Européen et au Comité des Régions, relative à des marchés publics pour un environnement meilleur, 16 juillet 2008

FICHE I : LES ACHATS RESPONSABLES

2

Les achats responsables

Un achat responsable se démarque d’un achat « traditionnel » par le fait que le cycle de vie du produit ou du service est pris en compte dans sa globalité, de l'achat des matières premières à

sa fin de vie, en passant par sa fabrication et son utilisation. De cette analyse découle également

la mise en place de l’éco-conception.

L’achat responsable se base sur deux approches :

! L’approche produit : vérifier l’utilité et la nécessité de l’achat, et sélectionner les produits les

plus respectueux de l’environnement.

! L’approche fournisseur : sélectionner et évaluer les fournisseurs non seulement au regard de

l’axe économique (coûts) mais aussi et surtout au regard de leur performance sociale et

environnementale.

Le cycle de vie d’un produit (ACV)

Tout au long de son cycle de vie, un produit ou un service a des impacts sur l’environnement.

L’extraction des matières premières nécessaires à la fabrication d’un produit laisse une trace sur

notre environnement en raison de l’énergie dépensée et de la pollution que cela engendre, et par

l’utilisation d’une ressource naturelle qui est dans bien des cas non renouvelable. L’achat durable

ou responsable permet de réduire sensiblement ces impacts à chaque étape du cycle de vie du

produit, et permet ainsi de mieux protéger notre environnement, globalement et localement.

L’analyse de cycle de vie (ACV) du produit est le fondement de l’achat responsable car elle

impose aux acheteurs de tenir compte de différents critères tels que :

" La composition chimique des produits qu’ils achètent ;

" La consommation d’eau et d’énergie lors de l’utilisation des produits ;

" Les possibilités de recycler ou de revaloriser les produits en fin de vie ;

" Les conditions de travail des entreprises sous-traitantes, des fournisseurs et des

fabricants.

L’ACV ne tient pas uniquement compte des opinions des décideurs internes, par exemple des

équipes de recherche et développement, de production, de marketing ou de direction, mais

également de celles des parties prenantes externes comme les fournisseurs, les distributeurs, les

clients, les consommateurs et le public en général.

FICHE I : LES ACHATS RESPONSABLES

3

Schématiquement, l’analyse du cycle de vie d’un produit se représente ainsi :

(Source : www.ciraig.org - Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des produits,

procédés et services, à Montréal, Canada)

Le choix des fournisseurs : une décision clé

Comment évaluer de manière efficace et pertinente la performance des fournisseurs en matière

de développement durable ?

Le problème est complexe car nous assistons à une profusion de normes et de labels, au niveau

national, européen et international. Il peut s’avérer difficile pour un acheteur de se repérer dans

ce vaste monde !

L’acheteur devra s’attacher à regarder de près les piliers environnementaux et sociétaux du

développement durable lors de sa sélection :

" L’environnement (l’eau, l’énergie, le C02, les matières toxiques…)

" L’aspect social (les droits humains, les droits fondamentaux, le travail des enfants…)

" L’éthique (la corruption, la politique de marketing responsable…).

De nombreux industriels et fournisseurs ont adopté l’analyse du cycle de vie dans leur démarche

car elle est conforme à leurs valeurs ou à la politique de leur groupe et qu’elle répond à la

demande croissante de leurs clients.

Si l’on se place plus particulièrement sur le marché du mobilier de bureau, les professionnels du

meuble deviennent ainsi des acteurs engagés du développement durable. Ils s’interrogent dès la

phase de conception de leurs produits, en passant au peigne fin leurs procédés de fabrication, et en

s’attachant également à la composition des matériaux utilisés (bois, vernis de finition, chrome etc.).

FICHE I : LES ACHATS RESPONSABLES

4

Le FCBA2 (l'Institut Technologique Forêt Cellulose Bois-construction Ameublement) souligne

d’ailleurs que « qualité et environnement sont deux démarches complémentaires qui permettent

aux entreprises d’aller plus loin dans leur engagement ».

L’éco-conception Le concept d’éco-conception est intimement lié à celui de l’analyse du cycle de vie du produit puisqu’il

consiste à prendre en compte la protection de l’environnement dans la conception même des produits

et services. L’éco-conception prend également en compte toutes les étapes du cycle de vie des

produits : depuis l’extraction des matières premières jusqu’au traitement des produits en fin de vie.

On parle « d’approche préventive des problèmes environnementaux »3. A l’instar de l’ACV, l'éco-

conception intéresse l’ensemble des acteurs économiques : fournisseurs de matières premières,

fabricants, distributeurs, acheteurs publics et privés et utilisateurs. A service rendu égal, elle

débouche sur la mise sur le marché de produits plus respectueux de l’environnement. Un éco-

produit est conçu de façon à limiter ses consommations de ressources naturelles, optimiser ses

impacts sur l’environnement et sur la santé humaine tout au long du cycle de vie.

D’une façon plus précise, l'éco-conception se traduit par l'intégration de questions

environnementales dans la conception des produits (notamment dans le cahier des charges) tout

en répondant aux attentes "classiques" des consommateurs (qualités, prix...) et ce dans un

contexte industriel identique (faisabilité technique, délais, concurrence...).

On représente ainsi l’intégration de l’éco-conception :

(Source : www.gingko21.com/Concevoir_autrement.htm)

2 www.fcba.fr

3 www.eco-conception.fr

FICHE I : LES ACHATS RESPONSABLES

5

Pour en savoir plus…

# Achats et développement durable : comment intégrer le levier de la Responsabilité Sociale

et Environnementale dans la relation fournisseur (ORSE, avril 2007)

# ! Manuel Procura +, pour un Achat Public Responsable et Economique Avantageux (ICLEI,

2ème édition)

Ce guide est disponible sur simple demande adressée à :

ICLEI – Local Governments for Sustainability

European secretariat

Leopoldring 3, 79098 Freiburg

Allemagne

Fax : +49-761/ 368 92 19

Courriel : [email protected]

Web : www.iclei-europe.org/procurement

# La responsabilité sociétale des acheteurs (Michel Joras, Jean Lepage, Editions

d’organisation, les grilles d’analyse de la responsabilité sociétale professionnelle, 2005)

FICHE II : Rappels sur la législation ! Au niveau international ! Au niveau européen ! Au niveau national ! Pour en savoir plus…

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE II : RAPPELS SUR LA LEGISLATION

1

Au niveau international

! Sommet de Johannesburg (2002) : adoption d’un plan de « mise en œuvre » mentionnant

spécifiquement les marchés publics écologiques.

! OCDE (2002) : publication d’une recommandation énonçant la nécessité pour les

gouvernements d’« améliorer les performances environnementales des marchés publics »

en vue d’adopter une « politique d’écologisation des marchés ».

Au niveau européen

! Stratégie Européenne de Développement Durable (SEDD, 2001) : instituée en juin 2001 par

le Conseil de Göteborg et révisée à Lisbonne en 2007, la SEDD définit une nouvelle

approche des politiques publiques, dont l’élaboration intègre désormais la problématique de

durabilité à toutes les étapes, de la conception à l’exécution. La SEDD identifie les achats

publics responsables comme une clef de voûte dans la promotion des modes de production

et consommation durables et s’articule autour de 4 thèmes environnementaux :

" La lutte contre les changements climatiques

" Des transports écologiquement viables

" La limitation des risques sur la santé publique

" Une gestion responsable des ressources

! Directives européennes 2004/17 CE et 2004/18 CE relatives aux marchés publics (2004) :

textes fondateurs en matière d’achats publics responsables, ces deux directives

ancrent la possibilité, pour le pouvoir adjudicateur, de prendre en compte des critères

sociaux et environnementaux dans les procédures de passation des marchés publics.

! Communication de la Commission Européenne (2008) : son objectif est de « formuler des

orientations sur les moyens de réduire les incidences environnementales dues à la

consommation du secteur public, et d’utiliser les marchés publics écologiques pour stimuler

l’innovation dans les technologies, les produits et les services environnementaux ». Sans

valeur législative, ce document identifie 10 secteurs prioritaires pour les marchés publics

écologiques parmi lesquels certains touchent les universités :

" La construction

" L’alimentation et les services de restauration

" Les transports et services de transports

" Les machines de bureau et ordinateurs

" Le papier et services d’imprimerie

" Le mobilier

" Les produits et services de nettoyage

FICHE II : RAPPELS SUR LA LEGISLATION

2

Au niveau national

! Charte de l’Environnement (2005) : adoptée en 2005 par le Parlement et intégrée dans le

préambule de la Constitution, la Charte de l’Environnement s’impose à toutes les politiques

publiques. L’élévation au rang constitutionnel de principes à finalité environnementale

(prévention, précaution, responsabilité…) donne une assise juridique plus forte aux

instruments nécessaires à la politique publique dans le domaine de l’environnement. L’article 6

de la Charte fait directement le lien entre les politiques publiques et les trois volets du

développement durable : « les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l’environnement, le développement économique et le progrès social ».

! Code des Marchés Publics (CMP, révisé en 2006) : le CMP est au cœur de la mise en place

d’une politique d’achats responsables pour une collectivité ou un établissement public. La

référence aux écolabels est dorénavant autorisée dans les appels d’offres des marchés

publics pour décrire les caractéristiques environnementales recherchées par le pouvoir

adjudicateur. Fruit de la transposition en droit français de textes européens, le CMP regroupe

les procédures que les services de l'Etat ou les collectivités locales doivent respecter lorsqu'ils

passent une commande. Il fixe un ensemble de règles s’articulant autour de trois grands

principes :

" Liberté d’accès aux marchés publics

" Egalité de traitement des candidats

" Contrôle de l’usage des deniers publics

Révisé pour la dernière fois en 2006, le CMP a été sensiblement modifié par les décrets des

17 et 19 décembre 2008, qui élèvent le seuil de mise en concurrence des marchés de 4 000 !

à 20 000 !. Les acheteurs pourront, courant 2009, se référer à un « guide des bonnes

pratiques » qui expliquera en détail les dernières modifications du CMP.

! Circulaire Fillon (2008) : adressée aux ministères, la circulaire Fillon du 3 décembre 2008 fait

des achats publics responsables l’une des priorités de l’Etat et porte l’intitulé prometteur

d’« exemplarité de l’Etat au regard du développement durable dans le fonctionnement de ses

services et de ses établissements publics ». Sans aucune force juridique ou contraignante, ce

texte constitue une incitation très forte pour la prise en compte des principes du

développement durable dans les actions quotidiennes des ministères, qui devront élaborer en

2009 un plan « Administration exemplaire » fixant notamment une politique d’achats

respectant des critères écologiques et sociaux. Cette « éco responsabilité » de l’Etat va de

pair avec la mise en application de la Stratégie Nationale du Développement Durable (SNDD)

et les orientations définies par le Plan National d’Action pour des Achats Publics Durables

(PNAAPD) dont l’objectif est de faire de la France le pays le plus engagé de l’Union

Européenne dans la mise en place de la commande publique « responsable ».

FICHE II : RAPPELS SUR LA LEGISLATION

3

! Décret N° 2009-300 (17 mars 2009) : Création d’un service des achats de l’Etat

Ce service sera chargé de l’ensemble du processus d’achat pour les marchés, accords-cadres,

ou toute autre catégorie de contrats destinés à répondre aux besoins des administrations de

l'Etat en matière de travaux, services et fournitures courants.

Le service devra élaborer « les stratégies d'achat en recourant à l'analyse du marché

économique, aux modes de contractualisation les plus efficients, à la standardisation des

besoins et à la globalisation des procédures d'achats au niveau approprié ». Le décret donne

une liste non exhaustive des achats courants relevant de sa compétence et qui portent sur les

besoins communs à plusieurs ministères.

Ce service des achats de l’Etat aura également d’autres missions telles que participer à la

définition des politiques de formation des acteurs de la fonction « achats », veiller à la diffusion

des bonnes pratiques d'achat au sein de l'ensemble des administrations de l'Etat ou encore

formuler des propositions, dans les domaines budgétaire, juridique, économique ou comptable,

de nature à améliorer les modalités et les performances de l'achat public.

Pour en savoir plus…

# Au niveau international :

- www.un.org

# Au niveau européen :

- www.eur-lex.europa.eu/fr

# Au niveau national : - www.legifrance.gouv.fr

- www.developpement-durable.gouv.fr

- ! Charte de l’environnement (2005)

www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/affiche_charte_environnement.pdf

- ! Circulaire Fillon (2008)

www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/fillon_cle11b6bf.pdf

- Décret N° 2009-300 du 17 mars 2009

www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000020407454&categorieLien=id

FICHE III : Benchmark - Analyse des entretiens

! Démarche adoptée ! Retours d’expériences ! Détail des entretiens

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE III : BENCHMARK – ANALYSE DES ENTRETIENS

1

Démarche adoptée

Nous avons réalisé une série d’entretiens avec des établissements de l’enseignement supérieur

et des administrations publiques afin de comparer les différentes pratiques existantes en termes

d’achats responsables. La démarche que nous avons adoptée se divise en quatre étapes.

! Etape 1 : sélection et prise de contact

Dans un premier temps, nous avons sélectionné les différentes structures que nous souhaitions

interroger, à savoir des entités publiques et des établissements de l’enseignement supérieur. La

sélection opérée a reposé sur la prise en compte de l’engagement des différentes structures en

termes de développement durable. En ce qui concerne les écoles et les universités, nous nous

sommes basés sur le « Guide des Campus Responsables 2007 », qui recense les actions des

établissements d’enseignement supérieur en matière de développement durable. Une fois la

sélection établie, nous avons pris contact avec les interlocuteurs appropriés.

! Etape 2 : réalisation des entretiens La réalisation des entretiens a été précédée de l’élaboration d’un questionnaire adapté à chaque

type de structure afin de recueillir des informations sur les démarches d’achats responsables.

! Etape 3 : analyse des entretiens

Dans un troisième temps, nous avons analysé les entretiens à l’aide d’une grille établie de la

manière suivante :

" Sélection de critères d’analyse et découpage des entretiens suivant les critères retenus

" Synthèse des informations primordiales

! Etape 4 : synthèse des retours d’expérience

Enfin, nous avons synthétisé les conclusions du benchmark, présentées ci-dessous.

Entretiens réalisés :

" Université de Versailles St Quentin en Yvelines1

" Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

" Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

" Mairie de Versailles

" Université de Franche Comté

" Université du Havre

" Euromed Marseille

" ESCP Europe

1 Inclut les entretiens avec différentes parties prenantes de l’université, à savoir : le Secrétaire Général Nicolas Mignan, le

service des Marchés Publics et Achats Responsables de l’université, Fidarec, Fondaterra, Icare et Greenpeace

FICHE III : BENCHMARK - ANALYSE DES ENTRETIENS

2

Retours d’expériences

1. Mise en place d’une démarche de développement durable

! La mise en place d’une démarche de développement durable générale relève, dans l’ensemble des structures interrogées, d’une décision politique de la direction, et ce en

réponse à trois types de facteurs différents.

" Une première catégorie d’établissements s’est engagée dans une stratégie de

développement durable sur décision de la direction. Qu’elle soit engagée ou qu’elle

perçoive l’importance d’intégrer le développement durable en termes d’image, la direction est dans ce cas l’instigatrice du changement.

" On trouve dans une seconde catégorie des établissements qui s’engagent dans une

stratégie de développement durable suite à la prise en considération du développement durable à l’échelle nationale et à la volonté du gouvernement français

de constituer un Etat exemplaire en termes de responsabilité sociale et

environnementale.

" Pour la dernière catégorie, l’inclusion des thématiques de développement durable à la

stratégie générale de l’établissement répond à une demande de ses parties prenantes.

Face à la multiplication de prises d’initiatives individuelles nécessitant une structuration,

la direction apporte son soutien politique à un changement notoire réclamé et porté par

l’interne.

A noter que pour la plupart des établissements, plusieurs facteurs peuvent entrer en ligne de

compte dans la décision de s’engager sur la voie d’un développement durable.

! L’ensemble des établissements interrogés ont formalisé leur démarche de développement

durable de façon à mettre en place une stratégie cohérente et transversale. Les moyens recensés

sont nombreux et variés. Nous les avons classés par spécificité croissante :

" Signature du Global Compact

" Rédaction d’une charte d’engagement et/ou d’une charte éthique des achats

" Mise en place de comités de pilotage du développement durable

" Création d’un poste de coordinateur des actions de développement durable

" Organisation de formations au développement durable pour les acheteurs et/ou

l’ensemble du personnel

" Adoption d’un Agenda 21

FICHE III : BENCHMARK – ANALYSE DES ENTRETIENS

3

2. Sensibilisation des parties prenantes

! La sensibilisation des parties prenantes aux enjeux du développement durable et à la mise

en place de pratiques responsables dépend de la démarche globale adoptée. Certaines

structures privilégient la mobilisation de leurs parties prenantes en les intégrant aux réflexions de

définition et/ou de déclinaison de la stratégie. Dans ce cas, différentes formes d’intégration des

publics ciblés sont employées : création d’un comité volontaire, réalisation d’une enquête,

lancement d’un appel à projets… D’autres structures sensibilisent leurs parties prenantes une

fois la stratégie définie à travers la distribution de prospectus, l’organisation de conférences ou

de réunions d’information. La pratique la plus fréquemment citée est la nomination et la

formation d’ambassadeurs du développement durable chargés de transmettre de façon

ascendante et descendante les informations relatives à la stratégie et aux pratiques de la

structure en termes de développement durable. Ces référents sont également primordiaux dans

la mesure où leur action permet de diffuser la sensibilisation à l’ensemble des services.

! Si l’on se concentre sur les établissements d’enseignement supérieur, il est intéressant de

souligner que la sensibilisation passe essentiellement par les actions d’associations étudiantes

sur le campus. Nombre d’entre elles ont un rôle moteur en termes de sensibilisation et de

mobilisation des étudiants et du personnel administratif autour des enjeux du développement

durable. Les plus avancées ont engagé leur campus dans l’opération « Campus Durable » mis

en place par Greenpeace à l’échelle internationale dans le but de fédérer les énergies et de

mutualiser les expériences. A noter que le corps professoral est également un vecteur de

sensibilisation essentiel, notamment en ce qui concerne l’intégration du développement durable

aux différentes matières enseignées.

3. Définition d’une procédure d’achats responsables

! La mise en place d’une politique d’achats responsables s’impose majoritairement comme

une déclinaison logique d’une stratégie plus globale. Il est d’ailleurs révélateur de constater que

les entités les plus avancées dans les pratiques d’achats responsables sont celles qui ont

intégré la fonction des achats à une démarche générale. Notre ressenti à ce sujet est qu’il est

plus aisé d’introduire le changement du développement durable en l’insufflant à l’ensemble de la

structure qu’en ciblant une fonction spécifique, comme par exemple les achats. Le changement

est mieux approprié s’il est justifié par une stratégie globale et s’il est porté de façon uniforme.

! Lors de la mise en place d’une procédure d’achats responsables, le service des achats

constitue la pierre angulaire de la stratégie. Rattaché à la Direction Administrative et Financière

ou à un interlocuteur « politique » (membre de la direction ou Secrétaire Général pour les

universités), il est majoritairement constitué d’acheteurs et/ou de juristes formés au Code des

Marchés Publics.

FICHE III : BENCHMARK - ANALYSE DES ENTRETIENS

4

! Aucune des structures que nous avons interrogées n’a recruté d’acheteur ou de juriste

spécifiquement formé au développement durable et aux achats responsables. Néanmoins,

l’organisation de formations des membres du service des achats aux achats responsables est en

cours de généralisation. Ce phénomène est une réponse à l’évolution des exigences liées aux

achats publics et au besoin de structurer la démarche et d’assurer la prise en compte des critères

de développement durable dans la rédaction et l’évaluation des appels d’offre.

Les services des achats pour lesquels une formation aux achats responsables n’est pas encore

prévue ont recours à des dispositifs d’aides variés :

" Organisation d’une veille réglementaire et environnementale

" Consultation de guides dédiés aux achats publics responsables

" Demande de renseignements auprès de l’ADEME, de l’UGAP ou des Chambres de

Commerce et d’Industrie

" Recours à la documentation présente sur Internet

! La structuration de la méthodologie d’achats responsables est très variable selon les

établissements.

La seule constante que nous pouvons souligner est l’adoption d’une démarche progressive

consistant à intégrer les problématiques d’achats responsables sur les marchés en renouvellement

avant d’englober l’ensemble des marchés, au fur et à mesure de l’expiration des contrats.

Les divergences portent essentiellement sur la formalisation de la procédure d’achats

responsables. Les structures les plus avancées dans la démarche ont mis en place un guide

répertoriant les caractéristiques « durables » exigibles pour chaque marché, et elles ont intégré

une rubrique spécifique au développement durable dans la grille d’évaluation des fournisseurs.

D’autres réfléchissent actuellement à la mise en place de fiches de procédures relatives à chaque

marché et intégrant les aspects d’achats responsables.

! Les domaines d’achats privilégiés lors de la mise en place d’une démarche d’achats

responsables sont les suivants :

" Papier et carton

" Fournitures de bureau

" Informatique

" Imprimantes et photocopieurs

" Produits d’entretien ménager

" Espaces verts

" Restauration collective

FICHE III : BENCHMARK – ANALYSE DES ENTRETIENS

5

4. Difficultés rencontrées lors de la mise en place de la

démarche de développement durable

! Parmi les établissements que nous avons interrogés, quelques-uns ont dû faire face à un

certain nombre d’obstacles lors de la mise en place de leur procédure d’achats responsables.

Néanmoins, ce n’est pas le cas de tous. A ce titre, il est intéressant de constater que les

structures n’ayant pas connu de difficulté particulière sont majoritairement celles qui ont décidé

d’intégrer au mieux les parties prenantes dans la définition et la déclinaison organisationnelle de

la stratégie d’achats responsables.

! Les difficultés rencontrées par les autres structures peuvent être regroupées dans les

catégories suivantes :

" Problèmes structurels

! Soumission au Code des Marchés Publics

! Manque de clarté sur le périmètre géré par le service des achats

! Difficulté à identifier les décideurs réels

! Difficulté à créer des synergies entre les différents services

" Problèmes d’approvisionnement

! Difficulté à cerner les critères de durabilité applicables

! Marchés peu matures en termes de développement durable

! Coût prohibitif de certains produits ou services

! Multiplication des « fausses bonnes idées »

" Problèmes humains

! Manque de formation aux achats responsables

! Difficulté de mobilisation et de motivation des acteurs

! Résistance des utilisateurs

5. Avantages de la démarche d’achats responsables

Les établissements engagés dans une démarche d’achats responsables citent volontiers les

avantages qu’ils en tirent.

! Le bénéfice le plus souvent cité revêt un aspect moral et se caractérise par la satisfaction de

participer au mouvement de fond que constitue le développement durable, à la fois porté par le

gouvernement et la société civile. Par ailleurs, les structures consultées sont tout à fait

conscientes que leur engagement joue un rôle moteur dans la sensibilisation de l’ensemble de

leurs parties prenantes, ce qui donne à celles-ci la possibilité de s’engager à leur échelle.

FICHE III : BENCHMARK - ANALYSE DES ENTRETIENS

6

Pour les établissements de l’enseignement supérieur en particulier s’ajoute la volonté de faire

concorder enseignements et pratiques internes au quotidien.

! L’adoption d’une démarche d’achats responsables a aussi l’avantage de pousser les

fournisseurs à l’amélioration continue et à la prise en compte des critères de développement

durable, ce qui au final profite aux utilisateurs en permettant le développement et l’amélioration

des technologies et des produits.

! Certaines structures citent aussi comme bénéfice de leur engagement la possibilité

d’améliorer leur image. Nombreux sont ceux qui, aujourd’hui, souhaitent participer à l’œuvre

collective du développement durable. Ceux qui le font réellement souhaitent montrer leur

engagement afin de ne pas figurer parmi les retardataires ou, pire, les réfractaires.

! Le dernier bénéfice cité pour la mise en place d’achats responsables est le gain économique

espéré. S’il est aujourd’hui trop tôt pour se prononcer, seule une petite minorité d’acteurs doute du

retour sur investissement des achats responsables. La très large majorité s’accorde à dire que la

prise en compte du coût global des produits et des services permet de réaliser des économies.

Détail des entretiens

Pour consulter l’analyse de chaque entretien, se référer au document « Benchmark – Détail des

entretiens », situé en annexe de ce guide.

FICHE IV : Normes, labels et étiquetage environnemental ! Labels et normes nationaux et internationaux

appliqués en France ! Autres types d’étiquetage environnemental ! Pour en savoir plus… Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE IV : NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

1

On recense aujourd'hui pas moins de 700 étiquettes différentes arborant un caractère

écologique et parfois social. Difficile, pour le client comme pour les industriels, de s'y retrouver.

Pourtant, c’est grâce à l’étiquetage environnemental des produits que l’on reconnaît au mieux

ceux qui ont les moindres impacts sur l’environnement. Il est donc utile de comprendre à quoi

correspondent les trois formes d’étiquetage environnemental des produits et de passer en revue

les principaux labels et normes utiles à connaître et reconnaître.

Labels et normes nationaux et internationaux appliqués

en France

Il n’existe pas en droit français de définition légale du label. En revanche, différents textes

juridiques prévoient des dispositifs spécifiques. Outre cet encadrement réglementaire, les

pouvoirs publics réservent en principe le terme de « label » aux initiatives bénéficiant d’une

reconnaissance officielle et parlent dans les autres cas (pour les initiatives strictement privées)

de logos ou de marques.

! Labels

Les labels constituent pour les acheteurs le meilleur outil pratique d’identification de produits dits

« responsables », c’est-à-dire plus respectueux de l’environnement ou « sociaux ». En effet, ils

se caractérisent par :

" Une standardisation des critères environnementaux et/ou sociaux ;

" Le contrôle de ces critères ;

" La matérialisation de leur conformité par l’apposition d’un logo sur le produit.

Pour autant, cela ne signifie pas que les produits non labellisés ne puissent être légitimement

qualifiés de responsables. Par contre, la reconnaissance de leur qualité environnementale ou

sociale sera plus difficile à établir pour l’acheteur.

! Normes

Une norme est un document établi dans le cadre d’un processus formel précis qui aboutit à son

adoption par consensus des utilisateurs, des producteurs et administrations. Deux familles

complémentaires de normes coexistent, apportant des informations différentes à l'acheteur :

" L’approche « produit » : les critères d’attribution de la norme assurent au

consommateur que produits et services sont aptes à l’usage et qu’une réduction de

leurs impacts environnementaux a été conduite tout au long de leur cycle de vie.

FICHE IV :

NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

2

" L’approche « site », qui vise plus particulièrement le processus de production : les

démarches de management environnemental prennent en compte l'impact

environnemental des activités d’une entreprise et engagent l’entreprise à se doter de

moyens pour évaluer cet impact et le réduire. Les producteurs fixent des objectifs

d’amélioration de leurs activités, en se concentrant en premier lieu sur celles ayant les

plus fortes répercussions sur l’environnement. Ils sont accompagnés dans leur

démarche de SME (Système de Management Environnemental) par des organismes

de certification.

Certaines exigences des labels peuvent renvoyer à des normes, et certaines normes spécifiques

peuvent s’appliquer aux « labels »., Ainsi, la série des ISO 14020 sur l’étiquetage environnemental

(…) sert de bases aux écolabels (NF Environnement pour la France).

En France, parmi les principaux labels et normes applicables aux produits, services et activités, il

est important d’observer ceux qui sont officiels ou reconnus, présentés dans le tableau ci-après.

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Produits généraux

NF Environnement ECOLABEL OFFICIEL FRANCAIS

40 catégories de produits et services déjà certifiés, une dizaine en développement

Délivré par AFNOR Certification. Critères basés sur des éléments techniques et économiques

www.marque-nf.com

Ecolabel EuropéenECOLABEL OFFICIEL

EUROPEEN

23 catégories de produits

Critères écologiques stricts et critères de performance www.eco-label.com/french

Global Ecolabelling

Network

Réseau international d’organismes

gérant des écolabels

21 familles de produits

Organisation à but non lucratif qui regroupe des organismes gérant des écolabels au niveau international

www.globalecolabelling.net

Umweltzeichen ECOLABEL OFFICIEL

AUTRICHIEN

126 catégories de produits répartis en 5 grandes familles

Critères touchant à l’environnement, la qualité et la sécurité

www.umweltzeichen.at (site en allemand) www.gen.gr.jp/austria.html (en anglais)

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Produits généraux (suite)

Good Environmental

Choice

ECOLABEL OFFICIEL

AUSTRALIEN

39 catégories de produits, 5 catégories de services

Critères de performance environnementale

www.geca.org.au (site en anglais)

Milieukeur ECOLABEL OFFICIEL

NEERLANDAIS

41 groupes de produits et services

Critères écologiques, de qualité et de clarté d’étiquetage

www.infolabel.be/label/korte_fiche/25/

Green Seal ECOLABEL OFFICIEL

AMERICAIN

38 catégories de produits et services Critères environnementaux www.greenseal.org

(site en anglais)

Der Blaue Engel (l’Ange Bleu)

ECOLABEL OFFICIEL

ALLEMAND

Plus de 80 catégories de produits (dont les photocopieurs)

Promotion de produits respectueux de l’environnement et de normes strictes concernant la santé et la sécurité

www.blauer-engel.de/en/index.php (site en anglais)

Cygne Blanc ECOLABEL OFFICIEL

(pays nordiques)

Plus de 60 catégories de produits

Garantie d’une utilisation très limitée de produits chimiques et d’une production respectueuse de l’environnement

www.svanen.nu/Default.aspx?tabName=StartPage (site en anglais)

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Alimentation

AB-Agriculture Biologique LABEL OFFICIEL

Produits alimentaires Produits végétaux et animaux Produits non alimentaires

Modes de production recourant à des pratiques soucieuses de l’environnement Exclusion de l’usage de produits chimiques de synthèse et des OGM

www.agencebio.org

Agriculture biologique

LABEL INSTITUTIONNEL

EUROPEEN

Agriculture et produits alimentaires européens Equivalent communautaire du label français

Produit issu d’une production biologique, conforme aux normes et aux règles, aucun intermédiaire (ce qui garantit une traçabilité)

www.ec.europa.eu/agriculture/organic/consumer-confidence/logo-labelling_fr

Eko LABEL PRIVE

Produits alimentaires végétaux et animaux et non alimentaires (huiles essentielles, teintures, textiles).

Proscription des OGM, pas de recours aux pesticides et engrais chimiques, rotation des cultures... Animaux : élevage extensif, alimentation biologique, traitements antibiotiques limités…

www.skal.nl/English/tabid/103/Default.aspx www.eco-sapiens.com/label-7-EKO.html

Demeter - Agriculture

biodynamique

LABEL RECONNU Produits agricoles, vins

Respect des règles de bio-dynamie : production biologique sans utilisation de produits chimiques durant toute la chaîne de production

www.bio-dynamie.org/organismes-nationaux-agriculture-biodynamique/demeter/garantie-demeter.htm

CHAMPS LOGO NOM STATUT CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES D’APPLICATION

Construction et habitat

HQE CERTIFICATION Construction ou réhabilitation de bâtiments

Quatorze exigences environnementales qui portent sur le respect et la protection de l'environnement et sur la création d'un environnement intérieur confortable et sain.

www.assohqe.org/index.php

Garantit pour la LABEL www.effinergie.org/site/Main/10_construction neuve un BBC-EFFINERGIE Bâtiments RECONNU Labelbâtiment BBC (Bâtiment

Basse Consommation)

ETIQUETAGE ENERGETIQUE

ETIQUETAGE OBLIGATOIRE (dans l’union Européenne)

Appareils électriques véhicules

Traduction de la performance énergétique des appareils électriques, de la consommation d’eau et du bruit

www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=13712&m=3&catid=20813

Appareils indépendants LABEL PRIVE Promotion des appareils de de chauffage au bois FLAMME VERTE www.flammeverte.org(initiative de l’ADEME) Chaudières

domestiques au bois

chauffage au bois performants et écologiques

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Bois

Forest Stewardship

Council (FSC) LABEL PRIVE Bois ou produits à base

de bois Produits issus de forêts gérées durablement www.fsc-france.org

Programme de reconnaissance de

Certifications forestières (PEFC)

LABEL PRIVE Bois ou produits à base de bois

Produits issus de forêts gérées durablement www.pefc-france.org

Impression

IMPRIM’VERT

MARQUE PRIVEE (reconnue par les

CCI et la fédération des

industries graphiques)

Imprimeurs

Bonne gestion des déchets Sécurisation des stockages des produits dangereux Exclusion des produits toxiques des ateliers

www.imprimvert.fr

CHAMPS LOGO NOM STATUT CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES D’APPLICATION

Papiers et cartons

www.apur-Gamme de produits Garantit minimum de 50% APUR LABEL PRIVE papiersrecycles.com/GARANTIE

papier et carton recyclés de fibres recyclées /garantie.html

NAPM LABEL PRIVE Papier recyclé 75% de fibres de récupération (papier et cartons)

www.napm.org.uk/recycled_mark.htm

Textile

www.oeko-Confidence in Textile et habillement Interdiction ou limitation de

certaines substances tex.com/OekoTex100_PUBLIC/in

textiles LABEL PRIVE dex.asp

Label Demeter coton

LABEL RECONNU

Textile (laine, coton)

www.bio-« Transposition » du label dynamie.org/organismes-DEMETER, applicable aux nationaux-agriculture-textiles issus de l’agriculture biodynamique/demeter/garantie-biodynamique demeter.htm

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Cosmétique et médicaments

BDIH LABEL PRIVE

Médicaments, produits diététiques, compléments alimentaires et cosmétiques

Insistance sur l'aspect naturel du produit plutôt que sur l'aspect biologique. Non testé sur animaux

www.bdih.de

Cosmebio (Bio) LABEL RECONNU

Produits de beauté et soins corporels

Minimum 95% d'ingrédients naturels ou d'origine naturelle, minimum 10% d’ingrédients issus de l'agriculture biologique, maximum 5% d'ingrédients de synthèse

www.cosmebio.org

Cosmebio (Eco) LABEL RECONNU

Produits de beauté et soins pour le corps

Minimum 95% d'ingrédients naturels ou d'origine naturelle, minimum 5% d’ingrédients issus de l'agriculture biologique, maximum 5% d'ingrédients de synthèse

www.cosmebio.org

One Voice LABEL RECONNU Protection des animaux

Ce label certifie qu’aucun test n’a été effectué sur les animaux

www.one-voice.fr

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Informatique et technologique

ENERGY STAR

LABEL PRIVE (reconnu et promu par la commission

européenne)

Appareils électroniques domestiques, ordinateurs, moniteurs et imprimantes

Attestation de l’efficacité énergétique des produits

www.eu-energystar.org/fr/index.html

EPEAT (Electronic Product

Environmental Assessment Tool)

CERTIFICATION Ordinateurs fixes, ordinateurs portables, écrans

Réduction et élimination des substances dangereuses pour l’environnement

www.epeat.net

TCO LABEL PRIVE

Ecrans Ordinateurs Téléphones portables Matériel informatique

Garantit l'ergonomie, l'économie d'énergie, la limitation des ondes électromagnétiques, la certification ISO 14 001 du fabricant et le respect de la directive RoHS

www.tcodevelopment.com

EMISSIONS DE CO2 POUR LES AUTOMOBILES

ETIQUETAGE OBLIGATOIRE

(depuis mai 2006) Véhicules

Informations sur la consommation et les émissions de CO2

www.ademe.fr/carlabelling

CHAMPS LOGO NOM STATUT CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES D’APPLICATION

Recyclage

Indique généralement que www2.ademe.fr/servlet/KBaseShLa boucle de Recyclage papier, le produit ou l’emballage qui LOGO ow?sort=-

Möbius plastique, carton... le 1&cid=17467&m=3&catid=17489porte est recyclable

Le point vert LOGO PRIVE Tous types de produits et d’emballages

Le producteur du produit ou emballage qui porte le point vert contribue financièrement à la collecte sélective des ménages. Attention : ces emballages ne sont pas tous recyclés ni recyclables

www.ecoemballages.fr

Commerce équitable

Appliqué à toute la structure SFTMS de production plutôt qu’à (Sustainable Structures du commerce certains produits. LABEL PRIVE www.wfto.com

Fairtrade Management

System)

équitable Objectif de pallier l’absence

de labels nationaux dans les pays défavorisés

Alimentation et textile Produits issus du commerce équitable

FLO MAX www.maxhavelaarfrance.orgHAVELAAR LABEL PRIVE

LOGO NOM STATUT CHAMPS D’APPLICATION CARACTERISTIQUES INFOS SUPPLEMENTAIRES

Normes

ISO 14024 NORME

ENVIRONNE-MENTALE

Ecolabels officiels

Norme internationale qui établit les méthodes de certification pour l'attribution d'un label

www.iso.org

ISO 14001 NORME

ENVIRONNE-MENTALE

Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Système volontaire basé sur l’amélioration continue des performances environnementales

www.iso.org/iso/fr/iso_14000_essentials http://www.afaq.org/web/afaqinstit.nsf/volfr/ser140

ISO 26000 NORME

ENVIRONNE-MENTALE

Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Propositions de grandes lignes pour la mise en place de la RSE

www.afnor.org/profils/centre-d-interet/developpement-durable

EMAS NORME

ENVIRONNE-MENTALE

Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Système volontaire basé sur l’amélioration continue des performances environnementales

ec.europa.eu/environment/emas/index_en.htm

SA 8000 NORME Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Certifie le respect des conventions fondamentales de l’OIT

www.sa-intl.org

SD 21000 NORME Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Guide de recommandations pour adapter le système de management aux principes de développement durable

www.afnor.org/profils/centre-d-interet/developpement-durable

OHSAS 18001 NORME Applicable aux activités (sites de production industriels ou services)

Certifie les modes de management de la sécurité du travail

http://www.ohsas-18001-occupational-health-and-safety.com/

FICHE IV : ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

13

Autres types d’étiquetage environnemental

Outre l’étiquetage environnemental de type I qui répond à la norme ISO 14024, la série ISO

14020 a donné naissance à deux autres types d’étiquetage :

! Les autodéclarations environnementales (étiquetage environnemental de type II, ISO 14021)

Ce sont des messages apparaissant sur les produits ou leurs emballages sous forme de textes

explicatifs ou de pictogrammes. Leur objectif est de promouvoir les mérites environnementaux,

réels ou supposés, du produit qui les porte. Il ne s’agit en réalité que de messages de promotion

relevant de la seule responsabilité du fabricant ou du distributeur, mais qui doivent être

conformes aux recommandations de l’ARPP (Autorité de Régulation Professionnelle de la

Publicité).

La multiplicité des démarches et la diversité des significations attachées à chaque

autodéclaration se révèlent source de confusion, c’est pourquoi il faut être vigilant à tout logo

apparaissant sur les produits et privilégier les labels officiels, dont le sérieux et la légitimité sont

incontestables.

! Les écoprofils (étiquetage environnemental de type III, ISO 14025)

Cet étiquetage vise à informer le grand public en mettant à sa disposition des données

quantitatives sur les impacts environnementaux d’un produit. Il est élaboré volontairement par un

industriel et suit la méthodologie de l’Analyse de Cycle de Vie. En France, la retranscription de

données sur une fiche écoprofil est soumise à une norme de standardisation. A ce jour,

l’écoprofil concerne essentiellement les produits de construction et d’équipements.

Pour en savoir plus…

# www.ecolabels.fr

# www.simplementecolabel.fr

# www.iso.ch/iso/en/iso9000-14000/iso14000/iso14000index.html

 

 

FICHES  V  :  Produits  et  services                Avril  2009    UVSQ  Service  des  Marchés  Publics  et  des  Achats  Responsables  

SommaireFiches V :Produits et services

V 1 : Fournitures de bureau

V 2 : Papiers, fournitures papier et carton

V 3 : Solutions d�’impression

V 4 : Matériel informatique

V 5 : Déchets d�’équipements électriques et électroniques

V 6 : Filières de recyclage du papier et des piles

V 7 : Eclairage

V 8 : Mobilier de bureau

V 9 : Produits et services de nettoyage

V 10 : Déplacements

V 11 : Voitures individuelles

V 12 : Formation et sensibilisation à l�’éco conduite

FICHE V-1 : Fournitures de bureau ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Identification des labels applicables ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-1 : FOURNITURES DE BUREAU

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

! Liste non exhaustive des produits concernés :

" Stylos à bille et à plume, porte-mines et crayons à papier

" Marqueurs et surligneurs

" Encres de bureau et de dessin

" Etiquettes en tous genres

" Rubans adhésifs sur support plastique

" Petits articles métalliques de bureau (agrafes, trombones…)

" Articles de maroquinerie pour bureau

" Ampoules, piles

Ne sont pas concernées les fournitures en papier et carton détaillées dans la fiche V-2 « Papier,

fournitures papier et carton ».

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Respect des règles de l’OIT (Organisation Internationale du Travail)

" Préservation des ressources naturelles

" Limitation de la consommation de pétrole

" Limitation du recours à des solvants organiques et autres produits chimiques

dangereux

" Réduction de la quantité de déchets

" Gestion des déchets issus des produits correspondant aux fournitures de bureau

FICHE V-1 : FOURNITURES DE BUREAU

2

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Préservation des ressources naturelles et

limitation de la consommation de pétrole

- Produits fabriqués à partir de matières

recyclées ou renouvelables

- Produits rechargeables

Limitation des substances toxiques et

dangereuses pour la santé

- Produits réutilisables ou rechargeables

- Produits à longue durée de vie

- Emballages recyclables

- Produits conditionnés en gros volumes

Gestion de l’intégralité du cycle de vie et

réduction de la quantité de déchets

- Produits limitant le recours aux substances

classifiées comme toxiques pour

l’environnement et pour la santé

Identification des labels applicables

Stylos et crayons

Adhésifs

Piles

Fluides correcteurs

Effaceurs

Ampoules

FICHE V-1 : FOURNITURES DE BUREAU

3

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

Les fournisseurs sont de plus en plus nombreux à mettre en place des politiques globales de

développement durable, notamment au niveau de l’éco-conception des produits. L’évolution

rapide du marché est donc à surveiller.

! Critères d’attribution

" Pondération des critères de développement durable (notamment

environnementaux) entre 5% et 20% selon l’importance accordée par le pouvoir

adjudicateur à cette caractéristique

" Prise en compte de sous-critères :

o Références aux labels ci-dessus ou équivalents

o Pourcentage de produits fabriqués à partir de matières recyclées ou

renouvelables

o Durée de vie des produits

o Traitement du produit en fin de vie

o Limitation de l’utilisation de produits toxiques

o Critères de performance du fournisseur en termes de développement durable

! Spécifications techniques

" Incitation des candidats à proposer des moyens d’écriture produits à partir de

matières recyclées ou de fibres vierges issues de forêts gérées durablement

" Incitation des candidats à proposer des fournitures de bureau produites à partir de

matières recyclées ou renouvelables

" Proposition de produits dont la fabrication limite le recours aux solvants organiques

dangereux et aux colorants contenant des métaux lourds

" Favorisation des produits rechargeables ou réutilisables

" Limitation des emballages

Pour en savoir plus…

# www.unbureausurlaterre.com

FICHE V-2 : Papier, fournitures papier et carton ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Identification des labels applicables ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-2 : PAPIERS ET CARTONS

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

Liste non exhaustive des produits concernés :

" Papier d’impression et papier courant

" Enveloppes

" Pochettes

" Boîtes à archives

" Classeurs…

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Préservation des forêts

" Limitation de la déforestation entraînant une importante perte de biodiversité (forêts

primaires)

" Gestion durable des forêts dans le respect et avec l’intégration des populations locales

" Préservation de la qualité de l’air et de l’eau

" Réduction de la quantité de déchets et gestion de l’intégralité du cycle de vie des

produits

" Limitation du recours à des substances dangereuses pour l’environnement et la santé

" Limitation de la consommation d’énergie

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Préservation des forêts

Limitation de la déforestation et de la perte de

biodiversité

Gestion durable des forêts

- Produits issus de copeaux de bois

- Produits contenant au moins 50% de fibres

recyclées

- Produits dont les fibres vierges sont issues de

forêts durablement gérées

Préservation de la qualité de l’air et de l’eau

- Produits non blanchis au chlore

- Produits dont les processus de fabrication

limitent les émissions de dioxyde de soufre,

d’azote et autres gaz à effet de serre

Réduction de la quantité de déchets

Gestion de l’intégralité du cycle de vie

- Emballages recyclables (papier, carton)

- Produits recyclables en fin de vie

Limitation du recours aux substances

dangereuses pour l’environnement et la santé

Encres pigmentaires non toxiques pour

l’environnement et la santé

Limitation de la consommation d’énergie Produits dont les processus de fabrication

limitent l’utilisation d’énergies fossiles

FICHE V-2 : PAPIERS ET CARTONS

2

Identification des labels applicables

Papier

Enveloppes

Pochettes

Cartons

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

L’industrie papetière est l’une des premières à avoir intégré les enjeux du développement durable

dans ses processus de fabrication.

L’évolution du secteur en termes de procédés et de produits responsables est rapide.

! Critères d’attribution

" Pondération des critères de développement durable (environnementaux et sociaux)

" Prise en compte de sous-critères :

o Références aux labels ci-dessus ou équivalents

o Pourcentage de fibres recyclées

o Absence de chlore dans le processus de blanchiment

o Critères de performance du fournisseur en termes de développement durable

! Spécifications techniques

" Imposition d’au moins un lot de papier recyclé aux candidats

" Demande de production d’un certificat délivré par l’Association des Producteurs et

Utilisateurs de papier/carton Recyclé (APUR)

" Imposition du respect du label NAPM ou équivalent et garantissant que les

produits contiennent au minimum 75% de fibres de récupération

" Demande de précision du pourcentage des produits en fibres vierges issues de

forêts gérées durablement

" Imposition du respect d’un label ou équivalent

Pour en savoir plus…

# ! Guide de l’achat public éco-responsable. Achat de papier à copier et de papier graphique

(Groupe d’étude des marchés « Développement durable, Environnement », 2005)

FICHE V 3 :Solutionsd�’impression

Contexte du marché Objectifs et enjeux Identification des labels applicables Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins

Avril 2009

UVSQService des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-3 : SOLUTIONS D’IMPRESSION

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

! Produits concernés :

! Imprimantes

! Cartouches d’impression

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

! Préservation des ressources

! Limitation des pollutions chimiques

! Limitation des substances toxiques et dangereuses pour la santé

! Réduction de la quantité de déchets

! Gestion de l’intégralité du cycle de vie

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Préservation des ressources naturelles

- Imprimantes autorisant la mise en réseau

- Possibilité d’imprimer en mode brouillon et

recto-verso

Limitation des pollutions chimiques

Limitation des substances toxiques et

dangereuses pour la santé

- Encres limitant l’utilisation de substances

classifiées comme toxiques pour

l’environnement et pour la santé

Réduction de la quantité de déchets

Gestion de l’intégralité du cycle de vie

- Possibilité d’imprimer en mode brouillon et

recto-verso

- Cartouches rechargeables ou réutilisables

- Gestion des déchets d’équipements

électriques et électroniques

FICHE V-3 : SOLUTIONS D’IMPRESSION

2

Identification des labels applicables

Imprimantes

Cartouches

Encre

Formalisation dans le marché : analyse et expression des besoins

! Caractéristiques du marché

Les fournisseurs de solutions d’impressions proposent de plus en plus d’alternatives responsables

à leurs clients. Nombre d’entre eux proposent des offres globales comprenant un audit des

pratiques existantes, la concertation des utilisateurs, la proposition d’une solution adaptée au client

ainsi que la reprise du matériel obsolète.

! Critères d’attribution

! Pondération des critères de développement durable (notamment

environnementaux)

! Prise en compte de sous-critères :

o Références aux labels ci-dessus ou équivalents

o Proposition d’une offre globale

o Durée de vie des produits

o Traitement du produit en fin de vie

o Limitation de l’utilisation de produits toxiques

o Critères de performance du fournisseur en termes de développement durable

! Spécifications techniques

! Incitation des candidats à accompagner l’université dans sa démarche de

rationalisation des consommations de papier et de toners

! Proposition de produits dont la fabrication limite le recours aux solvants organiques

dangereux et aux colorants contenant des métaux lourds

! Promotion des produits rechargeables ou réutilisables

! Limitation des emballages

FICHE V-4 : Matériel informatique ! Contexte du marché à travers le prisme du

développement durable ! Réglementation DEEE ! Objectifs et enjeux ! Identification des labels applicables ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus sur les certifications et labels

environnementaux… Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

Les produits concernés sont :

" Les ordinateurs fixes

" Les ordinateurs portables

" Les écrans plats

La prise de conscience de l’impact environnemental de cette catégorie d’achat a fortement

progressé ces dernières années. A noter par exemple, la constitution du consortium Green Grid,

qui réunit plusieurs acheteurs majeurs de l’industrie informatique (Microsoft, HP, Sun, Dell, IBM

font partie des membres administrateurs, Fujitsu-Siemens, Novell, Lenovo en sont des membres

adhérents) et dont le but est de promouvoir et développer l’efficacité énergétique des data-

center, et des équipements informatiques.

Les constructeurs sont également régulièrement notés sur leur performance environnementale

par l’ONG Greenpeace depuis 2005.

En Juin 2008 est parue la 8ème édition du guide Greenpeace pour une Hi-Tech responsable,

l’objectif de ce guide étant d’offrir un outil permettant d’éclairer leurs choix de consommation

mais aussi de faire émerger une demande forte de produits électroniques économes en énergie,

exempts de substances dangereuses, qui pourront ensuite être recyclés sans polluer

l’environnement et mettre en danger la santé des travailleurs du recyclage, en Europe mais

aussi dans les pays en voie de développement.

En 2006, le cabinet américain Gartner Group a estimé que les nouvelles technologies de l’information (informatique, réseau, téléphonie) produisent près de 2% des rejets de CO2 liés à l’activité humaine, – soit autant que les transports en avion !

Le calcul comprend l’ensemble des émissions associées pendant les différentes phases du cycle

de vie des produits, ainsi que les émissions liées à l’énergie consommée et aux infrastructures

techniques qui soutiennent ces industries (centres d’hébergement, fibre optique…)

L’informatique est une activité très polluante car les ordinateurs contiennent de nombreuses

substances toxiques que la nature ne peut éliminer seule : plomb, mercure, cadmium,

polybromobiphényles, polybromodiphényléthers, etc…

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

2

Réglementation DEEE

Les produits informatiques étant soumis à la réglementation sur les DEEE, il est nécessaire de se

référer à la fiche n° V-5 sur la réglementation des DEEE.

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Préservation des ressources naturelles

" Limitation des pollutions chimiques

" Limitation des substances toxiques et dangereuses pour la santé

" Réduction de la quantité de déchets

" Gestion de l’intégralité du cycle de vie

Les principaux impacts environnementaux concernés par la catégorie des matériels informatiques

sont les consommations d’électricité et les émissions de CO2 associées à l’utilisation des matériels

informatiques. L’achat de modèles efficaces en énergies représente l’approche la plus pertinente

pour l’intégration d’une stratégie d’achat plus responsable.

De nombreux autres impacts peuvent être recensés comme les effets néfastes pour la santé et

l’environnement, causés par certaines substances dangereuses contenues dans les équipements,

la production importante de déchets, les émissions d’ondes électromagnétiques et le bruit.

Les approches disponibles pour réduire ces impacts impliquent de fixer des seuils limitatifs pour

les émissions et la teneur en substances chimiques, d’encourager une durée de vie toujours plus

longue des équipements, de garantir la reprise et le recyclage des équipements en fin de vie, de

limiter les emballages et de former efficacement les utilisateurs.

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

3

Identification des labels applicables

Les labels globaux

Ordinateurs

fixes Ordinateurs

portables Ecrans

X X X

X X X

X X X

X X X

X X X

X X X

X X X

X X

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

4

Les labels de réduction de la consommation d’énergie

Ordinateurs fixes

Ordinateurs portables

Ecrans plats

Pré-requis Pré-requis Pré-requis

N’est plus

d’actualité

N’est plus

d’actualité

N’est plus

d’actualité

N’est plus

d’actualité

N’est plus

d’actualité

N’est plus

d’actualité

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

Les fournisseurs de matériels informatiques proposent de plus en plus d’alternatives responsables

à leurs clients. Nombre d’entre eux proposent des offres globales comprenant un audit des

pratiques existantes, la concertation des utilisateurs, la proposition d’une solution adaptée au client

ainsi que la reprise du matériel obsolète.

! Critères d’attribution

" Pondération des critères de développement durable (notamment environnementaux)

" Prise en compte de sous-critères :

o Références aux labels ci-dessus ou équivalents

o Proposition d’une offre globale

o Durée de vie des produits

o Traitement du produit en fin de vie

o Limitation de l’utilisation de produits toxiques

o Critères de performance du fournisseur en termes de développement durable

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

5

! Spécifications techniques

" Incitation des candidats à accompagner l’université dans sa démarche de

sensibilisation des utilisateurs sur les « éco-gestes » afin de réduire les

consommations énergétiques liées à l’utilisation des matériels informatiques

" Proposition de produits dont la fabrication limite le recours aux substances

chimiques dangereuses et substances toxiques que la nature ne peut éliminer:

plomb, mercure, cadmium, etc.

" Favorisation des produits présentant un cycle de vie optimisé

" Limitation des emballages

Pour en savoir plus sur les certifications et labels

environnementaux

Label Energy Star : un pré requis

En sachant que près de 98% des équipements sur le marché détiennent ce label, tout

équipement qui ne prouve pas sa conformité avec Energy Star ne devra pas être retenu.

Les petits serveurs peuvent également être labellisés Energy Star. Il n’existe pas encore de

norme pour les gros serveurs.

Si cela n’apparaît pas directement dans les spécifications techniques du modèle, vérifier sur le

site www.eu-energy-star.org, rubrique « Base de données » (site en anglais, mais la base de

données est accessible sans connaissances spécifiques en anglais).

Cette base de données est européenne et non exhaustive. Si le produit cherché ne figure pas

dans ce recensement, la base de données américaine (disponible sur le site

www.energystar.gov, rubrique « Produits équipements de bureau ») peut faire office de

référence. Les critères d’exigence sont les mêmes d’un continent à l’autre et il est en effet

courant que les appareils répertoriés dans la base américaine soient inscrits plus tard dans la

base européenne.

Le label Energy Star, reconnu internationalement, permet de repérer facilement les produits à rendement énergétique optimal.

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

6

Eco labels officiels

Ces 2 écolabels s’appliquent pour la plupart des équipements de cette catégorie :

Précision pour l’écolabel européen (symbole de la fleur) : Il existe un référentiel pour les

ordinateurs fixes et ordinateurs portables. Tout fournisseur cochant la case « écolabel

européen » dans le formulaire d’appel d’offres devra donc le justifier dûment : le produit peut

éventuellement être conforme aux exigences du label, sans l’avoir obtenu officiellement, mais

dans ce cas, le fournisseur devra le prouver en apportant de lui-même des justificatifs clairs et

précis.

Sur le site www.ec.europa.eu/environment/ecolabel/product sont disponibles les référentiels

propres à chaque produit. Ils indiquent les critères d’exigence requis pour obtenir le label et

peuvent servir de référence pour toute vérification.

Label TCO

Le label TCO garantit l'ergonomie, l'économie d'énergie, la limitation des ondes

électromagnétiques (protection de la santé des utilisateurs), la certification ISO 14 001 du fabricant

(mise en place d’un système de management environnemental), le respect de la directive RoHS

pour les écrans, les ordinateurs fixes et portables ainsi que les imprimantes.

Les versions du label les plus exigeantes pour chaque catégorie de produit sont les suivantes :

" Pour les ordinateurs fixes : TCO’05 desktops

" Pour les ordinateurs portables : TCO’05 notebooks

" Pour les écrans cathodiques et les écrans plats : TCO’03

" Pour les imprimantes : TCO’99.

Dans le cas où le producteur ne fournit pas de justificatifs, vérifier dans la fiche technique du

matériel la mention du label TCO’[année] dans la section « Certification », « Compliance » ou

« Données environnementales ».

FICHE V-4 : MATERIEL INFORMATIQUE

7

Si cela n’apparaît pas directement dans les spécifications techniques du modèle, vérifier dans la

base de données TCO sur le site www.tcodevelopment.com, rubrique « Search certified

products ». Il est nécessaire de modifier la langue du site (le site est initialement en suédois)

pour accéder à cette rubrique en anglais.

EPEAT

Créé aux Etats-Unis par le Green Electronic Council (GEC), l’EPEAT ou Electronic Product

Environmental Performance Tool (outil d’évaluation de la performance environnementale des

produits électroniques) permet d’évaluer et de comparer les différents modèles de PC, PC

portables et écrans. Cet outil prend en compte 23 critères obligatoires et 28 critères optionnels

classés en 8 catégories relatives notamment à la réduction et élimination des substances

dangereuses pour l’environnement, l’éco-conception, la durabilité du matériel, l’efficience

énergétique et la performance environnementale globale de l’entreprise.

3 niveaux de performance sont distingués :

" Gold : remplit l’ensemble des critères obligatoires et 75% des critères optionnels

" Silver : remplit l’ensemble des critères obligatoires et 50% des critères optionnels

" Bronze : remplit l’ensemble des critères obligatoires mais aucun critère optionnel

NB : la conformité avec Energy Star ainsi que la mise en place d’un système de management

environnemental conforme à la norme ISO 14001 figurent parmi les critères obligatoires de

l’EPEAT.

Le niveau de performance EPEAT, quand il est indiqué, figure dans la rubrique « Certification »

ou « Compliance » ou « Données environnementales » de la fiche technique du modèle.

Le niveau de performance d’un modèle peut également être vérifié dans la base de données sur

www.epeat.net rubrique « Search product registry ».

Certains constructeurs publient sur leur site internet la liste de leurs sites certifiés ISO 14001

ainsi que la liste de leurs produits écolabellisés (comme par exemple HP1).

Pour en savoir plus…

# ! Guide pour une hi-tech responsable (Greenpeace, 8ème édition, 2008)

# www.ecoresponsabilite.environnement.gouv.fr/fiches.php?act=1&id=4

1 http://welcome.hp.com/country/fr/fr/, rubrique Citoyenneté mondiale/Environnement

FICHE V-5 : Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE) ! Définition du marché ! Enjeux en termes de développement durable ! La réglementation des DEEE : Directives DEEE

et ROHS ! Comment recycler les DEEE ? ! Pour en savoir plus…

Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-5 : DEEE

1

Définition du marché

Les Equipements Electriques et Electroniques (EEE) regroupent tous les objets ou

composants d’objets qui fonctionnent grâce à des courants électriques ou électromagnétiques,

que ces courants soient fournis par branchement sur une prise ou à travers des piles ou des

batteries.

! Liste non exhaustive des produits concernés :

" Produits « blancs » : électroménager, robots de cuisine, grille-pains, rasoirs,

réfrigérateurs, machines à laver…

" Produits « bruns » : téléviseurs, radios, lecteurs DVD, réveils…

" Produits « gris » : informatique, bureautique…..

Un EEE devient un DEEE (ou D3E) lorsque son propriétaire l’a abandonné ou le destine à

l’abandon. En France, les quantités de DEEE s’accroissent de 3 à 5 % par an. Chaque année,

les Français produisent 1,7 millions de tonnes de DEEE. Plus de 50 % de ces déchets

proviennent des ménages, ce qui correspond à 14 kg par habitant et par an.

Les composants et consommables (cartouches d'encre, CD...) ne sont pas considérés comme

des DEEE, sauf s'ils font partie intégrante du produit au moment de sa mise au rebut. C'est

également le cas des piles et accumulateurs, concernés par un décret spécifique.

Enjeux en termes de développement durable

Les DEEE sont des déchets dangereux qui peuvent contenir des produits toxiques et nocifs à

l’homme et à l’environnement :

- Cadmium

- Plomb

- Mercure

- Amiante

- Fluides frigorigènes…

La réglementation des DEEE : Directives DEEE et ROHS

En février 2003, le Parlement Européen a adopté deux directives :

! Directive CE relative aux déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) 2002/96/CE

La directive DEEE ou WEEE (Waste Electronic Electric Equipment) est entrée en application le

13 août 2005. Elle vise à réduire les risques liés à la production et à la mise au rebut des

équipements électriques et électroniques.

Les constructeurs informatiques des Etats Membres doivent enregistrer leurs activités de reprise

et de recyclage des équipements. De plus, chaque Etat Membre est dans l’obligation de

reprendre les machines des utilisateurs finaux afin d’atteindre les objectifs suivants :

FICHE V-5 : DEEE

2

1. Objectif de valorisation pour les équipements informatiques et de

télécommunications ainsi que pour le matériel grand public : 75 % (en poids moyen

par appareil)

2. Objectif de recyclage ou de réutilisation pour ces mêmes

équipements : 65 % des composants, matériaux et

substances (en poids moyen par appareil).

En outre, tous les produits mis sur le marché après août 2005 doivent être

marqués d’un symbole représentant un conteneur poubelle barré,

signifiant que le produit ne doit pas être mis au rebut dans un conteneur pour déchets banals ni

dans une décharge municipale.

! Directive CE relative à la restriction d’utilisation de substances dangereuses pour

l’environnement (ROHS : Restriction Of certain Hazardous Substances)) 2002/95 CE.

La directive ROHS, entrée en application le 1er

juillet 2006, vise à limiter

l’utilisation de substances écotoxiques constituant une menace pour la santé

humaine et l’environnement.

En pratique, les équipements électriques et électroniques ne pourront pas

contenir plus de 0,1 % en poids de plombs, de mercure, de chrome

exhavalent, de PDBB (polybromodiphényles) et de PDBE (polybromodiphényléthers), qui sont tous

les deux des groupes de retardateurs de flamme, et pas plus de 0,01 % en poids de cadmium.

Les directives ROHS et DEEE ont été transposées en droit français par le décret N°2005-829 du

20 juillet 2005 relatif à la composition des équipements électriques et électroniques et à

l’élimination des déchets issus de ces équipements.

Dans un objectif de prévention, la réglementation impose aux producteurs de développer l’éco-

conception des nouveaux produits qu’ils mettent sur le marché afin d’en faciliter le recyclage, le

réemploi, la valorisation et le traitement. Il s’agit notamment de ne plus utiliser de substances

dangereuses dès lors qu’il existe une alternative technologique. Les produits doivent être facilement

démontables afin de simplifier leur remise en état et/ou de ne pas mélanger les différents éléments lors

du broyage ou du recyclage. Enfin, le réemploi et la réutilisation doivent être favorisés.

Comment recycler les DEEE ?

En ce qui concerne les DEEE des ménages, plusieurs possibilités :

1- La reprise "Un pour Un" chez les distributeurs.

2- Le dépôt dans une déchetterie municipale.

3- Les éco-organismes et le don à l’économie sociale.

Les éco-organismes sont créés par les producteurs d’EEE pour prendre en charge à leur nom

l’enlèvement et le traitement des DEEE.

FICHE V-5 : DEEE

3

Aujourd’hui, de nombreuses structures de l’économie sociale et solidaire se sont spécialisées

dans la remise en état et le reconditionnement d’équipement en vue de leur réemploi. Certaines

structures offrent une garantie de qualité sur les produits reconditionnés et remis sur le marché.

En France, 4 éco-organismes ont été agréés par les pouvoirs publics :

- Eco-systèmes : 70 % de parts de marché)

- Ecologic : 20 %

- ERP : 10 %

- Récylum : pour la collecte et le recyclage des lampes usagées

! Eco-systèmes

L’entreprise a été créée en 2005 par 33 producteurs et distributeurs. Eco-systèmes est un éco-

organisme agréé par les pouvoirs publics depuis le 9 août 2006. Conformément à la directive

européenne 2002/96-CE et au décret du 20 juillet 2005, Eco-systèmes, société privée à but non

lucratif, assure une mission d’intérêt général, à savoir la mise en place sur tout le territoire, à

partir du 15 novembre 2006, d’un dispositif national pour collecter, recycler et valoriser les

équipements électriques et électroniques en fin de vie (DEEE), à l’exception des lampes.

Eco-systèmes se fixe un triple objectif : développer et améliorer le réemploi et le recyclage des

produits en fin de vie afin de contribuer à la protection de l’environnement ; faire des DEEE une

nouvelle matière première, permettant ainsi d’économiser les ressources naturelles ; et enfin

participer au développement de l’économie sociale et solidaire.

www.eco-systemes.com

! Ecologic

Ecologic a été créé en décembre 2005 sur l’initiative d’une trentaine d’entreprises productrices

d’équipements électriques et électroniques soutenues par les fédérations professionnelles

FICIME et ALLIANCE TICS. Ce groupement de fabricants a décidé de participer collectivement

et de soutenir financièrement le projet d’un éco-organisme DEEE.

Ecologic a été fondé par six actionnaires : BROTHER, FUJIFILM, KODAK, PIONEER, SAGEM

et FICIME CONSEIL. Successivement EPSON, PEEKTON, SHARP, DAEWOO, AISIN,

LEXMARK et NEONUMERIC ont ensuite rejoint l’actionnariat.

Ecologic s’est inscrit dans une démarche qualité et environnementale de type ISO et a obtenu le

21 novembre 2007 la double certification ISO 9001 et ISO 14001.

Le groupement met en place une filière de collecte et de traitement des DEEE qui satisfait aux

exigences de qualité et de sécurité des réglementations françaises et européennes.

www.ecologic-france.com

! ERP European Recycling Platform

ERP France a été créée en 2004 et a reçu, en août 2006, l’agrément des pouvoirs publics.

FICHE V-5 : DEEE

4

L’éco-organisme ERP France est chargé d’assurer, pour ses adhérents, l’enlèvement et le

traitement des Déchets d’Equipements Electriques et Electroniques (DEEE).

Par ailleurs, ERP accompagne les producteurs et distributeurs de matériel électrique et

électronique dans leur mise en conformité à la réglementation et promeut une amélioration

permanente des technologies et des processus.

www.erp-recycling.fr

! Récylum

Créé le 26 mai 2005 par plusieurs fabricants de lampes souhaitant intensifier leurs efforts en

faveur de la protection de l’environnement, Récylum intervient pour le compte de tous les

producteurs de lampes qui le souhaitent (fabricants, importateurs, distributeurs ayant leur marque

propre…).

www.recylum.com

Deux autres organismes ont une part active sur le marché : les Ateliers du Bocage et Envie, tout

deux ayant signé des accords de partenariat avec Eco-systèmes :

! Les Ateliers du Bocage (AdB) :

Association loi 1901, membre du mouvement Emmaüs France.

Depuis de nombreuses années les AdB ont mis en place de nombreuses activités afin

d’accompagner les personnes en difficulté socioprofessionnelle :

- collecte et tri des cartouches d’imprimantes en vue de leur recyclage (plus de 2 millions

collectées en 2007 par l’ensemble des groupes Emmaüs),

- collecte, traitement et reconditionnement de matériel informatique et de téléphones

mobiles

- atelier de recyclage de matériel informatique au Burkina Faso, couplé à une boutique

informatique proposant du matériel français à moindre coût…

www.ateliers-du-bocage.com

! Les ateliers du bocage, une entreprise d’insertion et adaptée (Emmaüs France, 2009)

! Envie

Envie est un opérateur agréé de la collecte et du traitement des DEEE. Il dispose de sites

d’exploitation ICPE (Installations Classées pour la Protection de l’Environnement) et est autorisé à

transporter des déchets dangereux. L’entreprise assure une traçabilité complète de la collecte à la

destruction des déchets.

Elle propose une prestation complète pour les DEEE professionnels tels que les moniteurs

informatiques, unités centrales, imprimantes, climatiseurs, outils de télécommunication,

photocopieuses, instruments de contrôle et de surveillance.

www.envie.org/Entreprises.html

Si un équipement est considéré comme professionnel, il appartient alors au producteur de

déterminer une solution pour permettre à l’utilisateur de l’équipement de l’éliminer. Par exemple, le

FICHE V-5 : DEEE

5

constructeur Hewlett Packard a mis en place un système de retour et de recyclage des

cartouches d’impression depuis 1997 sous forme d’enveloppes de réexpédition pré-affranchies

dans l’emballage des cartouches. HP propose également des programmes de retour en fin de

vie pour les produits HP et d’autres marques à travers l’Europe pour les clients professionnels.

Canon fait de même depuis 2004 et traite les DEEE de ses filiales en Europe. Un DEEE

professionnel ne pourra être admis en déchèterie municipale.

Pour en savoir plus…

# Le site officiel DEEE ROHS

www.deee-rohs.fr/french

# La page DEEE sur le site de l’ADEME

www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?catid=14687

# SINOE (Système d’INformation et d’Observation de l’Environnement)

www.sinoe.org

SINOE est une base de données sur les déchets, mise en activité par l'ADEME et

accessible via Internet. SINOE permet de réunir toutes les données sur les déchets du territoire

français. Les données peuvent être mises à jour et saisies directement dans l’outil par les

partenaires de l’ADEME (conseils généraux, conseils régionaux, structures intercommunales,

fédérations professionnelles, etc.), leur permettant ainsi de structurer leurs besoins d'observation

locale. Cet outil permet de répondre aux besoins grandissants d’observation et de comparaison

de données manifestés par ses partenaires.

FICHE V-6 : Filières de recyclage du papier et des piles ! Recyclage du papier ! Recyclage des piles ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-6 : RECYCLAGE DU PAPIER ET DES PILES

1

Recyclage du papier

Contexte du marché

! Produits concernés :

" Papiers de bureau

" Caisses en carton ondulé

" Journaux, magazines

" Sacs papier

" Emballages ménagers

Recyclage et valorisation des papiers et cartons récupérés

(PCR)

La valorisation, qui consiste à donner une seconde vie aux déchets, recouvre à la fois le

réemploi, la réutilisation, le recyclage ou la régénération des déchets.

On distingue trois modes de valorisation :

" Energétique : permet la production d'énergie par incinération

" Matière : permet le réemploi, la réutilisation ou le recyclage

" Biologique : compostage ou méthanisation

L’ensemble des produits en papier et carton arrivés en fin de vie présente un dénominateur

commun : la fibre de cellulose, matière première d’origine qui reste réutilisable pour la fabrication

de nouveaux produits en papier et carton. Une fois collectés et triés dans des circuits clairement

identifiés, ces produits usagés deviennent à nouveau une matière neuve qui redonne des

produits neufs. Ainsi, le journal redeviendra journal, tandis que la caisse en carton et les

emballages en papier ou en carton donneront naissance à de nouveaux emballages.

Tous les secteurs papetiers sont utilisateurs de papiers et cartons récupérés (PCR). En France,

73 usines papetières (sur un total de 106 usines) recyclent des PCR, et 44 d’entre elles

fabriquent des papiers et des cartons exclusivement par recyclage.

L’industrie papetière participe de manière active et significative à la gestion des déchets. Les

papiers et cartons récupérés sont autant de matières qui ne doivent pas être incinérées ou

enfouies, allégeant de ce fait la charge des collectivités, tant en termes d’investissements

(installations de traitement) que de fonctionnement (coût du traitement).

La matière achetée est ainsi détournée du flux des déchets pour être valorisée dans sa propre

filière. Le recyclage permet d’économiser de l’énergie par rapport à la fabrication de papier

blanc : dans la phase de production (en réutilisant plusieurs fois la fibre), et dans la phase de

FICHE V-6 : RECYCLAGE DU PAPIER ET DES PILES

2

valorisation des papiers et cartons usagés (économies de l’énergie nécessaire à l’élimination).

Réglementation

! Le décret du 13 juillet 1994 (94-609), relatif aux déchets d'emballages dont les détenteurs

finaux ne sont pas les ménages, autorise comme seul mode d'élimination la valorisation par

réemploi, par recyclage ou toute autre action visant à obtenir des matériaux réutilisables ou de

l'énergie.

A cette fin, les détenteurs de déchets d'emballage doivent :

" Soit procéder eux-mêmes à leur valorisation dans des installations agréées

" Soit les céder par contrat à l'exploitant d'une installation agréée dans les mêmes conditions

" Soit les céder par contrat à un intermédiaire assurant une activité de transport par route, de

négoce ou de courtage de déchets, régie par le décret du 30 juillet 1998 (98-679) relatif au

transport par route, au négoce et au courtage de déchets.

Ces dispositions ne sont pas applicables aux détenteurs de déchets d'emballages qui produisent

un volume hebdomadaire de déchets inférieur à 1 100 litres et qui les remettent au service de

collecte et de traitement des communes.

Les détenteurs de déchets d'emballages sont tenus de ne pas les mélanger à d'autres déchets qui

ne peuvent être valorisés selon les mêmes voies. S'ils les cèdent à un tiers, ils doivent en assurer

le stockage provisoire et la mise à disposition dans des conditions propres.

! Directive n°94/62/CE du 20 décembre 1994 relative aux déchets d’emballages (modifiée)

! Décret n°94-609 du 13 juillet 1994 portant application de la loi n°75-663 relative à

l’élimination des déchets et à la récupération des matériaux et relative notamment aux déchets

d’emballages dont les détenteurs ne sont pas les ménages.

! Circulaire du 26 avril 1993 relative à la mise en décharge des vieux papiers et cartons des

Quelques chiffres :

! 1 tonne de papier-carton recyclé = 2,5 tonnes de bois économisé

! 1 tonne de papier carton recyclé = diminution de 0,04 tonnes équivalent CO2 de rejets

! 1 tonne de briques recyclées = diminution de 0,13 tonnes équivalent CO2 de rejets

! Tous les cartons se recyclent une dizaine de fois

! 2007 : le taux de récupération des papiers et cartons usagés est de 63,5% (France)

FICHE V-6 : RECYCLAGE DU PAPIER ET DES PILES

3

entreprises

! Directive européenne « Emballages et déchets d'emballages », et des objectifs de

valorisation qui en découlent : 60% des papiers et cartons contenus dans les emballages doivent

être recyclés au plus tard le 31 décembre 2008.

Les différentes circuits de collecte et de récupération

La collecte des produits papiers et cartons s’organise autour de trois grands circuits :

" Le circuit industriel par lequel transitent les déchets des industries transformatrices, tels

que les imprimeries

" Le circuit industriel et commercial, par lequel transitent les déchets de la grande

distribution, de l’industrie et des moyens commerces : emballages de transport usagés,

journaux invendus

" Le circuit ménager, par lequel transitent les déchets des collectivités locales (ménages,

petits commerces, petits bureaux) : emballages, journaux et magazines, produits de

bureaux.

! Eco-emballages et Adelphe sont deux sociétés agréées qui apportent un soutien aux

collectivités locales pour le retour et la valorisation des emballages en provenance des ménages

et des entreprises.

! Veolia Propreté est positionné sur l’ensemble des étapes de la filière papiers-cartons,

depuis la collecte auprès des clients détenteurs et/ou producteurs (collectivités, industries...)

jusqu’à la commercialisation de la matière première secondaire auprès des industries

consommatrices (papeteries). Veolia Propreté propose des services additionnels :

" Traçabilité : bordereau de suivi de déchets, relevé de numéros de série, certificat de

destruction et destruction des données confidentielles

" Reporting, simplicité et sécurité : reporting détaillé, interlocuteur unique et assistance sur

les plans de communication.

! SITA France, filiale du groupe Suez, maîtrise l’ensemble du cycle des déchets à travers

la collecte, le tri, le traitement, la valorisation et le recyclage. SITA collecte et trie les déchets

issus des collectes sélectives des particuliers et des entreprises, y compris les déchets

dangereux, liquides ou encore liés à des activités de soins médicaux.

FICHE V-6 : RECYCLAGE DU PAPIER ET DES PILES

4

Recyclage des piles

Collecte des piles et batteries

Les piles et batteries contiennent des métaux qui peuvent être réutilisés pour la fabrication de

nouvelles piles et batteries ou d’autres objets usuels de notre vie quotidienne. Ils doivent être jetés

dans des bacs de collecte adaptés.

! Les piles (piles boutons et piles bâtons) se retrouvent le plus souvent dans les petits appareils

(calculatrices, montres, appareils photos, réveils…).

! Les batteries amovibles alimentent principalement les appareils électroniques et numériques

(téléphone mobile, lecteur MP3, appareil photo numérique…).

Pourquoi organiser la collecte des piles et batteries

usagées en milieu universitaire ?

! Les étudiants sont de très gros consommateurs de technologies nomades gourmandes en

énergie, fournie principalement par des piles jetables. Ces piles ou batteries font partie des

déchets dangereux à séparer des autres déchets.

! Les déchets que l’on met à la poubelle sont soit incinérés, soit conduits dans des sites

d’enfouissement. L’incinération des piles produit un gaz extrêmement toxique que l’on nomme

dioxine, qui engendre une très grave pollution de l’air lorsqu’il se répand dans l’atmosphère.

Les cendres, déchets ultimes de cette combustion, renfermeront une très forte concentration de

métaux lourds (mercure Hg, cadmium Cd, lithium Li, manganèse Mn…) qui, quant à eux, polluent

le sol et les nappes phréatiques.

FICHE V-6 : RECYCLAGE DU PAPIER ET DES PILES

5

Solution préconisée : Batribox

Batribox est un programme complet qui comprend des outils de collecte et un dispositif de

communication ludique et pédagogique1.

A réception, l'outil de collecte Batribox se place sur le lieu de passage des étudiants. L’université

vide, au fur et à mesure, les piles et batteries rapportées dans les cartons d'enlèvement. Lorsque

les deux cartons sont pleins, il suffit de faire une demande d'enlèvement auprès de l’entreprise :

" Par fax : 01 56 28 92 55,

" Par téléphone : 08 25 82 82 82

" Par mail : [email protected]

Pour en savoir plus…

# Eco-emballages : www.ecoemballages.fr

# Adelphe Recyclage : www.adelphe-recyclage.com

# Veolia Propreté : veolia-proprete.fr

# Sita : www.sita.fr

1 www.batribox.fr

Maxi-Tube Batribox (organisme Screlec)

D'une capacité de 30 kg, le Maxi-Tube Batribox permet la collecte de tous types de piles et de

batteries, y compris les batteries encombrantes issues des outillages et du matériel

informatique.

Personnalisable, il s'intègre aux locaux universitaires tout en attirant l'attention du public.

FICHE V-7 : Eclairage ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Identification des labels applicables ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-7 : ECLAIRAGE

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

! Produits concernés :

" Eclairage général fixe

" Eclairage général mobile

" Eclairage d’appoint

" Eclairage extérieur

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Réduction des émissions de gaz à effet de serre

" Réduction des coûts liés à la consommation électrique d’éclairage

" Amélioration de la qualité d’éclairage

" Diminution de la fréquence des changements de lampes

" Réduction de la quantité de déchets et contribution au recyclage des matériels

usagés

" Réduction de la pollution lumineuse

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Réduction des émissions de gaz à effet de

serre

Opter pour du matériel basse consommation ne

produisant pas de chaleur

Réduction de la consommation électrique

Acquérir le matériel le plus économe en énergie

Amélioration de la qualité d’éclairage

Choisir des équipements offrant une lumière

suffisante, douce et colorée

Diminution de la fréquence des

changements de lampes

Choisir des lampes à durée de vie 2 à 5 fois

supérieure au matériel traditionnel

Réduction de la quantité de déchets et

contribution au recyclage des matériels

Evacuation les matériels (DEEE) par une filière

appropriée (Recylum)

Réduction de la pollution lumineuse Préservation de l’environnement local

FICHE V-7 : ECLAIRAGE

2

Identification des labels applicables

Tubes fluorescents

Ampoules

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

Les progrès technologiques rapides de la dernière décennie se sont concentrés à la fois sur les

économies d’énergie, le rendu de l’éclairage et l’esthétique.

Les installations de création ou de rénovation d’éclairage intérieur des bâtiments doivent faire

l’objet d’un allotissement spécifique.

! Critères d’attribution

" Conformité du projet d’éclairage à la norme NH EN 12464-1 pour les lieux de travail

en intérieur

" Intégration de la maintenance des appareils dans le marché

" Durée de vie des lampes la plus longue possible

" Limitation du nombre de références

" Mise à la disposition du maître d’ouvrage des documents de maintenance

" Information sur le coût global de l’installation d’éclairage calculé sur 15 ans, incluant

les consommations d’énergie, les opérations de maintenance et d’entretien

! Spécifications techniques

" Efficacité lumineuse supérieure ou égale à 65 lm/W pour l’éclairage général fixe et à

40 lm/W pour les sources lumineuses d’appoint

" Flux lumineux direct ou direct-indirect (aucun luminaire en indirect)

" Rendement des luminaires supérieur ou égal à 55 %

" Installation de ballast électronique de classe d’efficacité énergétique A1 ou A2 lors

des rénovations

FICHE V-7 : ECLAIRAGE

3

" Matériel équipé de cellules de détection de présence et de variation automatique

de puissance d’éclairage (s’adaptant à la lumière naturelle)

" Dispositifs de comptage mensuel des consommations d’énergie

Pour en savoir plus…

# ! Guide ECO-ECLAIRAGE 2009 (Hervé Lefebvre, ADEME)

# www.eco-eclairage.fr

# Association française de l’éclairage

# Programme européen Greenlight, proposant notamment un configurateur de calcul de

retour sur investissement

# ! Eclairage artificiel au poste de travail (INRS)

# ! Méthode d’implantation de postes avec écran de visualisation en secteur tertiaire

(INRS)

# Collecte et recyclage des lampes :

www.recylum.com

 

 

 

FICHE  V-­‐8  :  Mobilier  de  bureau    Dossier  spécial  en  fin  de  guide          Avril  2009  UVSQ  Service  des  Marchés  Publics  et  des  Achats  Responsables  

FICHE V-9 : Produits et services de nettoyage ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Identification des labels applicables ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-9 : PRODUITS ET SERVICES DE NETTOYAGE

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

! Produits concernés :

" Nettoyants universels

" Nettoyants sanitaires

" Détergents pour textiles

" Produits de protection des sols

" Nettoyants des vitres

! Service concerné :

" Prestation de nettoyage par des agents

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Préservation des milieux aquatiques

" Limitation de la pollution de l’air et de la formation d’ozone troposphérique

" Réduction du volume des déchets d’emballage

" Conditions de travail des agents, notamment en termes de santé, sécurité,

et horaires de travail

" Insertion des personnes handicapées ou éloignées de l’emploi

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Préservation des milieux aquatiques

Limitation de la pollution de l’air et de la

formation d’ozone troposphérique

Limiter les substances toxiques et dangereuses

Réduction du volume des déchets

d’emballage

- Utiliser des produits concentrés

Conditions de travail des agents,

notamment en termes de santé, sécurité,

et horaires de travail

Insertion des personnes handicapées ou

éloignées de l’emploi

- Privilégier les horaires de travail en journée

dans les marchés de prestations de nettoyage

- Ajouter des clauses d’insertion dans les

nouveaux contrats et/ou réserver les marchés à

des structures employant des personnes

handicapées

FICHE V-9 : PRODUITS ET SERVICES DE NETTOYAGE

2

Identification des labels applicables

Nettoyants

universels

Nettoyants

sanitaires

Détergents

textiles

Produits de

protection

des sols

Nettoyants

des vitres

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

Au sein des gammes de produits de nettoyage, des références nombreuses et spécifiques font

face à des produits universels ou « multi-usages » très performants. Il convient donc de considérer

les besoins réels avant d’opérer au choix des produits. Il est notamment possible de tenir compte

de la nature des surfaces (sont-elles plutôt uniformes ou diverses ?) et de l’aménagement des

bâtiments (économies réalisées en utilisant une même dose de produit sur une surface plus large,

entretien plus aisé des sols protégés). Il convient également d’examiner la fréquence

« opportune » de nettoyage des locaux.

Enfin, afin d’optimiser le choix des produits en fonction des catégories proposées par les

fournisseurs, il peut être intéressant de diviser les appels d’offres en lots.

! Critères d’attribution

" Pondération des critères de développement durable (notamment

environnementaux)

" Prise en compte de sous-critères :

o Références aux labels ci-dessus ou équivalents

o Taux de concentration des produits

o Exclusion de certaines substances ou ingrédients

FICHE V-9 : PRODUITS ET SERVICES DE NETTOYAGE

3

o Communication de notices d’utilisation

o Limitation de l’utilisation de produits toxiques

o Critères de performance du fournisseur en termes de développement durable

! Spécifications techniques

" Imposition du respect d’un label ou équivalent

" Taux de biodégradabilité

" Limitation de la toxicité sur l’environnement aquatique, indiquée par le « Volume

Critique de Dilution »

" Limitation du contenu en substances dangereuses (apparaissant sur l’étiquetage

de danger) : nocifs, corrosifs, irritants

" Tri et enlèvement des déchets

" Formation des agents de propreté à l’utilisation des produits (dosage,

consommation d’eau, sécurité d’utilisation…)

Pour en savoir plus…

# Guide de l’achat public durable. Produits, matériel et prestations de nettoyage (Groupe

d’étude des marchés « Développement durable, Environnement », à paraître en 2009)

# ! Intégrer le développement durable dans les achats de produits d’entretien (Réseau

Grand Ouest)

# FIDAREC: www.fidarec.org

# Produits nettoyants « sans eau » pour les véhicules : un exemple de fournisseur, Sineo

www.sineo.fr

FICHE V-10 : Déplacements ! Contexte, objectifs et enjeux ! Pistes pour une optimisation des déplacements

des agents ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-10 : DEPLACEMENTS

1

Contexte, objectifs et enjeux

! Enjeux des déplacements des agents :

Depuis quelques années, tous les acteurs du secteur des transports, mais également les

entreprises, administrations et collectivités, mènent une large réflexion sur le thème des

déplacements pour faire face aux enjeux suivants :

" Réduction des émissions de gaz à effet de serre liées aux déplacements des agents, les

transports représentant 26 % du total des émissions (France, 2006)

" Amélioration des conditions de travail des agents en réduisant leur temps de

déplacement

" Optimisation de la gestion économique des déplacements des agents : cet aspect est

non négligeable si les déplacements des agents constituent une part importante du

budget de l’établissement.

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Réduction des émissions de gaz à effet de

serre liées aux déplacements des agents

- Recours aux outils de télécommunication

(téléphone, messagerie électronique, sites

collaboratifs), développer les systèmes d’audio

ou visioconférence

- Pour les courtes et moyennes distances,

encouragement à la marche à pied, au vélo et à

l’utilisation des transports en commun

- Pour les longues distances, encouragement à

prendre le train plutôt que l’avion

Amélioration des conditions de travail des

agents

- Développement des modes de transport

alternatifs à la voiture

- Développement du télé-travail à domicile

Optimisation de la gestion économique

des déplacements des agents

- Réalisation d’un plan de déplacement

- Réalisation de bilans annuels économiques et

environnementaux sur le poste déplacements

FICHE V-10 : DEPLACEMENTS

2

Pistes pour une optimisation des déplacements des

agents

! Calculer ponctuellement le coût et les émissions de gaz à effet de serre produits par ses

déplacements

" Pour un déplacement donné, il est possible de calculer son impact sur

l’environnement selon le mode de transport utilisé. La calculette Eco-

déplacements1, disponible sur Internet, évalue en effet le coût induit, les émissions

de gaz à effet de serre et les consommations de carburant d’un trajet relativement

court.

" Le comparateur éco-déplacements2 couvre tous types de déplacements et compare

pour chaque mode de transport pertinent les consommations d'énergie et émissions

de CO2 liées.

! Mettre en place un PDE (Plan de Déplacement d’Etablissement)

" Chaque établissement, chaque site, possède ses facilités d’accès, ses

contraintes… et ses agents ont parfois des habitudes bien ancrées. Pour réussir à

changer ses « standards » en termes de déplacements, il doit trouver sa propre

combinaison idéale de modes de transport, en tenant compte de sa situation

géographique, des réseaux de transports à proximité ; et des flux de personnes

(agents, étudiants, visiteurs…). La mise en place d’un PDE (Plan de Déplacement

d’Entreprise ou d’Etablissement) nécessite une certaine organisation :

o s’assurer de la faisabilité du projet ;

o mobiliser les acteurs clés ;

o réaliser le diagnostic d’accessibilité du (des) site(s) et identifier les pratiques et

demandes des salariés en matière de déplacements ;

o organiser une concertation avec le personnel sur les solutions attendues ;

o construire un plan d’action (objectifs, mesures retenues, échéancier, moyens…) ;

o mettre en application du plan d’action ;

o effectuer des évaluations et actions de communication régulières

Pour en savoir plus…

# www.plan-deplacements.fr

# www.bougezautrement.gouv.fr (Site officiel pour la semaine de la mobilité européenne

2008)

1 www2.ademe.fr/calculette-eco-deplacements/

2 www.ademe.fr/eco-deplacements

FICHE V-11 : Voitures individuelles ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Formalisation dans le marché : analyse et

expression des besoins ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-11 : VOITURES INDIVIDUELLES

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

! Produits concernés :

" Véhicules individuels

" Utilitaires légers

Objectifs et enjeux

! Enjeux liés au marché :

" Limitation des émissions de CO2 et autres polluants

" Limitation de la consommation de carburant

" Optimisation économique de la gestion du parc automobile

" Gestion des véhicules hors d’usage

! Objectifs à considérer sur le marché :

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

PRODUITS

Limitation des émissions de CO2 et autres

polluants

Choix de véhicules les moins émetteurs

Limitation de la consommation de

carburant

Choix de véhicules les moins consommateurs

de carburant et attention portée aux nouvelles

technologies en développement chez les

constructeurs

Optimisation économique de la gestion du

parc automobile

- Réflexion à la pertinence du choix entre

différentes formules d’acquisition (achat,

location…) et retenir la plus avantageuse

- Intégration des coûts d’exploitation des

véhicules à la politique d’achat

Gestion des véhicules hors d’usage

Evacuation des véhicules par une filière

appropriée

FICHE V-11 : VOITURES INDIVIDUELLES

2

Formalisation dans le marché : analyse et expression des

besoins

! Caractéristiques du marché

Les constructeurs automobiles travaillent sans cesse au développement de nouvelles technologies, et

sont tenus de mettre sur le marché des véhicules dont la moyenne des émissions n’excède pas 130 g de

CO2 par km, ce chiffre devant approcher les 120 g d’ici 2015 et théoriquement, les 95 g d’ici à 20201.

D’autres technologies plus respectueuses de l’environnement et plus économiques sont en

développement mais les constructeurs tardent à les commercialiser. La principale offre du marché

demeure donc concentrée sur les véhicules essence et diesel.

Depuis mai 2006, l'étiquette voiture « Consommation et émission de CO2 »

est obligatoirement apposée sur chaque voiture particulière neuve. Elle

comporte sept classes de couleurs différentes (comme pour les appareils

électroménagers) et permet d'être renseigné de manière lisible et

comparative sur les émissions de CO2 du véhicule.

! Spécifications techniques

" Limitation des émissions de CO2 à 130 g par km

" Limite de rejet de 160 g de CO2 par km pour les véhicules faisant l’objet de

dérogations pour motif de service

" Utilisation de technologies hybrides ou électriques sous réserve d’une offre

économiquement et techniquement adaptée.

Pour en savoir plus…

# ! Les véhicules particuliers en France, données et références 2009 (ADEME)

# www.ademe.fr/internet/aide_choix_vehicule/default.asp (outil de choix au choix des

véhicules faiblement émetteurs de CO2 élaboré par l’ADEME) et

# www.ademe.fr/auto-diag/transports/car_lab/carlabelling/accueil.asp (base de données

permettant de visualiser la consommation conventionnelle des véhicules)

# www2.ademe.fr/servlet/KBaseShow?sort=-1&cid=13712&m=3&catid=20813 (Site dédié au

sujet de l’étiquetage des véhicules)

# prd1.ugap.fr (Union des Groupements d’Achats Publics)

# www.observatoire-vehicule-entreprise.com (Observatoire des Véhicules d’Entreprise)

# Rouler avec moins de carburant et émettre moins de CO2, aujourd’hui on peut (ADEME)

# www.recyclermavoiture.fr/vhu (Site dédié au sujet des véhicules hors d’usage)

1 www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/064-43442-336-12-49-911-20081202IPR43441-01-12-2008-2008-false/default_fr.htm

FICHE V-12 : Formation et sensibilisation à l’éco-conduite ! Contexte du marché ! Objectifs et enjeux ! Identification des formations disponibles ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V-12 : SENSIBILISATION A L’ECO-CONDUITE

1

Contexte du marché à travers le prisme du développement

durable

L’éco-conduite apparaît un outil prometteur dans le contexte actuel :

" Transports = 26% des émissions de gaz à effet de serre (France, 2006)

" Diminution des sources d’énergie fossile et prévision du pic du pétrole pour 2050

" Augmentation structurelle du prix du pétrole

" Répercussions de la pollution atmosphérique sur la santé et le bien-être humains

En outre, l’éco-conduite présente l’avantage de permettre des économies financières

importantes. La diminution de la consommation d’essence est estimée entre 10 et 15%1.

Objectifs et enjeux

La sensibilisation et la formation à l’éco-conduite recouvrent plusieurs enjeux sociaux et

environnementaux :

" Préservation des sources d’énergie fossile

" Réduction des émissions de gaz à effet de serre

" Diminution de la pollution de l’air

" Conservation d’un environnement relativement sain

" Limitation du nombre d’accidents

" Prévention de maladies respiratoires

1 Source : Institut de Pédagogie de la circulation Suisse (www.ecoconduite-ipcesr.com)

FICHE V-12 : SENSIBILISATION A L’ECO-CONDUITE

2

ENJEUX OBJECTIFS ET CARACTERISTIQUES DES

COMPORTEMENTS

Préservation des sources d’énergie fossile

- Préparation des déplacements en voiture

(itinéraires, trafic routier)

- Vérification de la charge de la voiture

- Vérification de la pression des pneus

Réduction des émissions de gaz à effet de serre

Diminution de la pollution de l’air

Conservation d’un environnement relativement

sain

- Limitation des petits trajets urbains

- Limitation de l’utilisation de la climatisation

- Extinction et redémarrage du moteur pour les

arrêts supérieurs à 20 secondes

Limitation du nombre d’accidents

- Réduction de la vitesse

- Démarrage en douceur et anticipation des

ralentissements

Identification des formations disponibles

Il existe aujourd’hui deux types de formation à l’éco-conduite.

! Le premier consiste en une formation sur route d’un ou deux jours avec un

accompagnateur dans un véhicule adapté. La première étape est un test du style de

conduite usuel de la personne sur un circuit donné. Dans un deuxième temps, le formateur

dispense des informations et des conseils sur l’éco-conduite. Enfin, la personne effectue le

même trajet que précédemment en appliquant les principes de l’éco-conduite. Le

formateur mesure la différence entre les deux trajets en termes de consommation

d’essence, de vitesse moyenne et de nombre de changements de vitesse.

! Le second type de formation consiste à évaluer les impacts des comportements routiers

d’une personne sans, puis avec, sensibilisation à l’éco-conduite sur un simulateur. Le

logiciel d’entraînement permet également d’analyser les impacts de l’adoption de l’éco-

conduite.

Aucun label n’existe actuellement concernant l’éco-conduite. Toutefois, le soutien apporté par le

MEEDDAT (Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement Durable et de

l’Aménagement du Territoire) ou l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de

l’Energie) à des organismes de formation à l’éco-conduite constituent des gages de sérieux.

FICHE V-12 : SENSIBILISATION A L’ECO-CONDUITE

3

Pour en savoir plus…

# www.ecodrive.org (Projet européen de sensibilisation et de formation à l’éco-conduite)

# www.inserr.org (Institut National de Sécurité Routière et de Recherches)

# www.bougezautrement.gouv.fr (Site officiel pour la semaine de la mobilité européenne

2008)

# www.ecoconduite-ipcesr.com (Institut de Pédagogie de la Circulation Suisse)

# www.observatoire-vehicule-entreprise.com (Observatoire des Véhicules d’Entreprise)

# ! Rouler avec moins de carburant et émettre moins de CO2, aujourd’hui on peut

(ADEME)

# ! Rapport final sur l’intégration de l’éco-conduite par la CIECA (2007)

FICHE VI : Sélection et évaluation des fournisseurs ! Elaboration d’un questionnaire ! Guide d’utilisation du questionnaire ! Evaluation et pondération ! Grille d’évaluation Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE VI : SELECTION ET EVALUATION DES FOURNISSEURS

1

Cette fiche regroupe des éléments de méthodologie pour l’évaluation des fournisseurs. Nous

nous attacherons principalement aux critères environnementaux et sociaux.

La méthodologie se découpe en 3 étapes :

" Elaboration d’un questionnaire ;

" Méthodologie d’évaluation et pondération ;

" Collecte des données et analyse

Elaboration d’un questionnaire

Afin de mieux connaître le profil développement durable des fournisseurs et la performance de

leurs produits, il est intéressant d’établir un questionnaire recensant les pratiques que l’on veut

évaluer.

Ce questionnaire, adressé à l’ensemble des entités répondant aux appels d’offres, doit être

accompagné d’un guide pour aider les fournisseurs potentiels à le remplir.

Les résultats du questionnaire n'ont pas pour objectif d’écarter des fournisseurs mais plutôt

d'évaluer leur engagement et leur implication en matière de développement durable.

Lorsque le fournisseur affirme répondre aux critères de développement durables spécifiés dans

le questionnaire, il doit systématiquement joindre un document ou une explication succincte

permettant de justifier le niveau de sa performance et des actions mises en place.

Au cas où ces éléments ne seraient pas fournis, la réponse à la question serait considérée

comme étant négative.

Ci-dessous, un exemple de questionnaire et de guide, à titre indicatif.

! Questionnaire sur la performance environnementale

des produits

Le service des Achats Responsables et des Marchés Publics (MPAR) de l'Université de Versailles

Saint-Quentin-en-Yvelines est désireux de renforcer et de valoriser son engagement pour un

développement durable. Il s’est donc engagé dans une démarche environnementale afin de diminuer

les émissions de gaz à effet de serre, d’éviter les pollutions et l'appauvrissement des ressources

naturelles, d’optimiser le recyclage des déchets et de sensibiliser l'ensemble du personnel et des

étudiants aux problématiques environnementales.

Le Code des Marchés Publics est au cœur de la mise en place d'une politique d'achats responsables

pour une collectivité ou un établissement public. C'est dans un souci d'exemplarité et d'éco

responsabilité que le service MPAR de l’UVSQ souhaite connaître les engagements de ses

fournisseurs en faveur du développement durable.

Il a donc été décidé de créer un questionnaire pour mieux connaître les propriétés

environnementales de vos produits.

Comment répondre au questionnaire ?

Ce questionnaire vise à mettre en avant les qualités environnementales de chaque type de produit.

Vous disposez d’un questionnaire par famille.

La plupart des questions appelle des réponses se résumant à « oui » ou « non ».

Une réponse positive devra toujours être accompagnée d’un document justificatif.

Partie 1 : questions générales

I) Votre entreprise

! Votre entreprise est-elle certifiée : ISO 9001 " "

ISO 14001 " "

OHSAS 18001 " "

SA 8000 " "

ISO 9000 " "

Si non, avez-vous formalisé des processus de développement durable spécifiques ? " "

Lesquels ?

! Avez-vous un service ou un responsable environnement dans votre entreprise ? " "

Si oui, merci d’indiquer ses coordonnées :

! Avez-vous effectué une démarche de Bilan Carbone® dans votre entreprise ? " "

! Quelle est votre politique en matière de protection de la santé et de la sécurité ?

II) Vos produits

! Parmi vos produits, certains sont-ils labellisés (FSC, NF environnement…) ? " "

Si oui, lesquels et avec quels labels ?

! Avez-vous identifié les principaux impacts environnementaux de vos produits

tout au long de leur cycle de vie ? " "

OUI NON

OUI NON

III) Vos fournisseurs et sous-traitants

! Avez-vous mis en place un système de contrôle de la politique de " "

développement durable et/ou de prise en compte des certifications

de vos fournisseurs et sous-traitants ?

Si non, formalisez-vous de façon standard les engagements de

la politique développement durable dans vos contrats fournisseurs et sous-traitants ? " "

Comment ?

Si non, avez-vous une politique de développement durable spécifique aux achats de votre

entreprise ?

IV) Respect des normes de travail

! Votre entreprise s’engage-t-elle à respecter les normes de travail ci-dessous :

- Absence de recours au travail forcé, obligatoire ou au travail illégal " "

- Elimination du travail des enfants et des adolescents " "

- Non discrimination " "

- Respect de la durée du travail " "

- Respect du niveau de rémunération " "

OUI NON

OUI NON

OUI NON

Partie 2: qualité environnementale d’un

produit

Décrivez très brièvement votre produit : nom, utilisation, spécificités :

Etape du cycle de vie : qualité

1) Conception

! Les produits contiennent-ils des matériaux recyclés ? " "

A quel pourcentage ?

! Le produit a-t-il été conçu de manière à générer moins de déchets ? " "

De quelle façon ?

2) Réalisation/fabrication

! Le site de fabrication du produit est-il certifié :

ISO 9001 " "

ISO 14001 " "

OHSAS 18001 " "

! Emballages :

- Les emballages de votre produit sont-ils recyclables ? " "

- Reprenez-vous vos emballages en vue de les recycler ou de les réutiliser ? " "

- Sont-ils fabriqués à partir de matière recyclée? A quel pourcentage environ ? " "

- Est-il possible d’utiliser des emballages collectifs si des grandes quantités sont livrées ? " "

- Avez-vous déjà mené une étude visant à réduire vos emballages ? " "

- Connaissez-vous le poids de vos emballages ? " "

OUI NON

OUI NON

! Consommations :

- Surveillez-vous les consommations d'eau et énergie sur votre site de fabrication ? " "

- Avez-vous mis en place des systèmes de réduction de vos consommations d’énergie ? " "

Lesquels ?

- Traitez-vous vos rejets d’eau, d’air, d’autres flux ? " "

3) Transport et mise en œuvre

! Quels modes de transport utilisez-vous pour livrer vos produits ?

- Routier " "

- Ferré " "

- Aérien " "

- Par bateau " "

- Autres " "

! Quelle est la distance moyenne parcourue par vos camions de livraison ?

4) Vie du produit

! Quelle est la durée de vie de moyenne du produit ?

! Est-il possible de réparer et de changer des pièces ? " "

! Vos produits émettent-ils des odeurs ? " "

! Vos produits émettent-ils des composés organiques volatils ? " "

A quel niveau de concentration ?

! Vos produits émettent-ils du formaldéhyde ? " " A quel niveau de concentration ?

OUI NON

OUI NON

OUI NON

5) Fin de vie

! Le produit est-il réutilisable ? " "

! Le produit est-il recyclable ? " "

Si oui, à quel pourcentage environ ? " "

! Voulez-vous apporter des renseignements complémentaires concernant la qualité environnementale

de votre produit ?

OUI NON

! GUIDE D’UTILISATION DU QUESTIONNAIRE

Questions Outils et exemples indicatifs

Partie 1 : questions générales

I) Votre entreprise Votre entreprise est-elle certifiée : ISO 14001 ISO 9001 EMAS OHSAS 18001

Si non, avez-vous formalisé des processus de développement durable spécifiques ?

Exemples : Economie d’énergie Gestion des déchets (tri, récupération et recyclage….) Gestion des produits chimiques Gestion des rejets polluants (émissions de gaz à effet de serre)

Avez-vous un service ou un responsable environnement dans votre entreprise ? Si oui, merci d’indiquer ses coordonnées

Avez-vous effectué une démarche de Bilan Carbone® dans vote entreprise ?

Quelle est votre politique en matière de protection de la santé et de la sécurité ?

II) Vos produits Parmi vos produits, certains sont-ils labellisés (FSC, NF Environnement…)? Si oui, lesquels et avec quels labels ?

Ecolabels officiels, reconnus ou équivalents Attribution d’un prix

Avez-vous identifié les principaux impacts environnementaux de vos produits tout au long de leur cycle de vie ?

Analyse du cycle de vie Ecobilan

III) Vos fournisseurs et sous-traitants Avez-vous mis en place un système de contrôle de la politique développement durable et/ou de prise en compte des certifications de vos fournisseurs et sous-traitants ?

Audit des fournisseurs

Si non, formalisez-vous de façon standard les engagements de la politique développement durable dans vos contrats fournisseurs et sous-traitants ? Comment ?

Questionnaires aux fournisseurs

Si non, avez-vous une politique de développement durable spécifique aux achats de votre entreprise ?

Charte RSE fournisseurs

IV) Respect des normes de travail Absence de recours au travail forcé, obligatoire ou au travail illégal

Engagement à ne pas avoir recours au travail forcé tel que défini dans les conventions de l’OIT Engagement à ne pas avoir recours au travail illégal tel que défini par les règles des pays dans lesquels il est implanté

Elimination du travail des enfants et des adolescents

Engagement à éliminer le travail des enfants et adolescents tel que défini par la législation locale ou par les règles de l’OIT

Non discrimination

Respect des règles de l’OIT

Respect de la durée du travail

Respect des règles locales

Respect du niveau de rémunération

Respect de la législation locale en matière de salaire minimum

Partie 2 : qualité environnementale d’un produit

1) Conception Les produits contiennent-ils des matériaux recyclés ? A quel pourcentage ?

Bois, cartons, papiers, plastiques

Le produit a-t-il été conçu de manière à générer moins de déchets? De quelle façon?

Réduction des emballages

2) Réalisation/fabrication Les emballages : Les emballages de votre produit sont-ils recyclables? Reprenez-vous vos emballages en vue de les recycler ou de les réutiliser? Sont-ils fabriqués à partir de matière recyclée? A quel pourcentage environ? Est-il possible d’utiliser des emballages collectifs si des grandes quantités sont livrées? Avez-vous déjà mené une étude visant à réduire vos emballages? Connaissez-vous le poids de vos emballages?

Conteneurs, caisses solides, palettes

Consommations: Surveillez-vous les consommations d'eau et énergie sur votre site de fabrication? Avez-vous mis en place des systèmes de réduction de vos consommations d’énergie?

Plan de suivi, indicateurs

Lesquels? Traitez-vous vos rejets d’eau, d’air, d’autres flux ?

Exemples possibles : procédés moins énergivores, utilisation d’énergies renouvelables, sensibilisation du personnel à une consommation énergétique raisonnée.

3) Transport et mise en œuvre Quels modes de transport utilisez-vous pour livrer vos produits? Quelle est la distance moyenne parcourue par vos camions de livraison?

La réponse « oui » peut être cochée pour plusieurs modes de transport si le transport est multimodal.

4) Vie du produit Quelle est la durée de vie de moyenne du produit ?

Est-il possible de réparer et de changer des pièces?

Vos produits émettent-ils des odeurs? Vos produits émettent-ils des composés organiques volatils ? A quel niveau de concentration ? Vos produits émettent-ils du formaldéhyde ? A quel niveau de concentration ?

5) Fin de vie Le produit est-il réutilisable ?

Le produit est-il recyclable ? Si oui, à quel pourcentage environ ?

Démontage facile en vue du recyclage/de la valorisation des éléments

Voulez-vous apporter des renseignements complémentaires concernant la qualité environnementale de votre produit ?

FICHE VI : SELECTION ET EVALUATION DES FOURNISSEURS

Evaluation et pondération

Cette partie vous donnera un exemple de démarche à suivre pour le traitement du questionnaire

renseigné par un fournisseur.

Les différentes étapes sont les suivantes :

" Vérification de l’exhaustivité des documents ;

" Vérification des données émises par le fournisseur : le questionnaire étant basé sur le

principe du déclaratif, il est plus opportun de vérifier les informations (par le biais du

dialogue avec le fournisseur ou de recherches diverses) ;

" Exploitation du questionnaire : renseignement de la grille d’évaluation à l’aide du

questionnaire rempli par le fournisseur (voir ci-dessous).

Les notes affectées aux réponses s’apprécient sur une échelle allant de 3 à 0

" La note 3 : actions concrètes et implication dans les standards disponibles (normes,

labels…) ;

" La note 2 : démarche de développement durable ;

" La note 1 : pas de démarche concrète en termes de développement durable ;

" La note 0 : non respect des critères de développement durable, aucune action.

Chaque critère n’ayant pas la même importance ni le même impact, une pondération est

appliquée.

Une fois l’exploitation du questionnaire terminée (c’est-à-dire une fois la grille remplie avec les

notes), on obtient le classement des fournisseurs qui permet d’établir un listing des fournisseurs

les plus avancés en matière de responsabilité sociale et environnementale.

Le choix définitif du fournisseur se fera en fonction des critères environnementaux et sociaux

ainsi que sur l’aspect financier (propositions tarifaires, coût global…)

" Critères environnementaux et sociaux : 50 %

" Critères financiers : 50 %

! Grille d’évaluation Ci-dessous, un exemple de grille d’évaluation avec les critères et les pondérations associées (à

titre indicatif). L’aspect financier n’y est pas détaillé.

Partie 1: questions générales

Nom

de

l’en

tre

pri

se

Type de

prod

uits

Certification ISO 9001

Certification ISO 14001

Certification OHSAS 18001

Certification SA 8000

Certification ISO 9000

Formalisation de processus développement durable spécifiques

Démarche de Bilan Carbone®

Politique en matière de protection de la santé et de la sécurité

Produits labellisés (FSC, NF environnement…)

Identification des principaux impacts environnementaux des produits (ACV)

Système de contrôle de la politique DD et/ou prise en compte des certifications des

fournisseurs et sous-traitants

Formalisationstandard des engagements de la politique développement durable dans les

contrats fournisseurs et sous-traitants

Respect des normes de travail

Pon

déra

tion

33

33

32

13

32

32

3

Partie 2: qualité environnementale d’un produit

Produits contenant des matériaux recyclés

Produit conçu de manière a générer moins de déchets

Site de production du produit certifié ISO 9001

Site de production du produit certifié ISO 14001 ou équivalent

Site de production du produit certifié OHSAS 18001

Emballages recyclables

Reprise des emballages en vue de les recycler ou de les réutiliser

Emballages fabriqués à partir de matière recyclée

Possibilité d'avoir des emballages collectifs si de grandes quantités sont livrées

Réalisation d'une étude pour essayer de réduire les emballages

Surveillance des consommations d'eau et d'énergie sur le site de fabrication

Systèmes de réduction des consommations

Traitement des rejets d'eau, d'air et autres flux

Pon

déra

tion

33

33

32

32

22

33

Mode de transport : routier

Mode de transport : ferré

Mode de transport : aérien

Mode de transport : bateau

Mode de transport : autres

Distance site de production - livraison

Durée de vie moyenne du produit

Possibilité de réparer et de changer des pièces

Problèmes d'odeurs

Emissions de composés organiques volatils (COV)

Emissions de formaldéhyde

Réutilisation possible du produit

Recyclage possible

NOTE Globale

Pon

déra

tion

23

13

11

21

23

33

3

FICHE VII : Formations

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE VII : FORMATIONS

1

CFC

Organisme : CFC (Centre de Formations et Conférences)

Intitulé de la formation : Marchés Publics et Développement Durable

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Connaître les enjeux d’une commande publique éco responsable

! Intégrer, en toute sécurité, la notion de développement durable dans ses marchés

! Assimiler les dispositions de la réglementation (de la définition du besoin à l'exécution

du marché) au niveau du développement durable

Public concerné : personnes chargées de préparer la passation des marchés et d'en suivre les

différentes étapes, depuis la rédaction de l'avis d'appel public à la concurrence jusqu'à

l'attribution du marché par la personne publique.

Prix T.T.C : 1965,00 ! (remise à la 2ème inscription)

Contact : 04 42 90 81 70

Factéa Durable

Organisme : Factéa Durable

Intitulé de la formation : L’achat public durable : comment prendre en compte l’environnement

dans les marchés publics ?

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Appréhender les implications des articles du Code des Marchés Publics qui font

explicitement référence à la notion d’environnement

! Repérer les systèmes de différenciation des biens et services contribuant à la

protection de l’environnement

! Identifier les points clés permettant d’élaborer un cahier des charges intégrant le

critère environnemental.

Achat Concept Eco

Organisme : Achat Concept Eco

Intitulé de la formation : Achats publics durables : comment passer à l’acte !

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Comprendre les enjeux du développement durable et des achats responsables

! Passer du « pourquoi ? » au « comment ? »

! Connaître le contexte juridique

! Savoir choisir son approche

! Présentation des outils d’Achats Concept Eco

Public concerné : praticiens des services achats-marchés, prescripteurs

Prix : 693.68 euros TTC

Contact : Bruno Frel (04 72 98 26 86)

FICHE VII : FORMATIONS

2

Association 4D.org

Organisme : Dossiers et Débats pour le Développement Durable

Intitulé de la formation : Intégrer le Développement Durable dans l’Achat Public

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Prendre conscience des enjeux de la protection de l'environnement et de l'insertion

professionnelle et sociale de publics en difficulté

! Connaître le contexte politique, juridique et technique : maîtriser les principes et

notions de base

! Savoir mettre en œuvre les nouvelles possibilités du droit en vue de la préparation, la

passation et l'exécution de marchés publics portant sur des achats éco et socio-

responsables

! Identifier et se procurer les outils et guides disponibles.

Difed

Organisme : Association Dynamique d’Information et de Formation sur l’environnement et le

Développement Durable

Intitulé de la formation : Formation transversale Développement Durable et Environnement

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Comprendre les principales problématiques et enjeux du développement durable

! Découvrir ses applications concrètes : Agenda 21, certification ISO 14001, éco

responsabilité, commerce équitable...

! Rencontrer les acteurs institutionnels et professionnels publics et privés et établir un

dialogue à partir de leurs pratiques

! Confronter ces acquis au terrain : sorties, stage en équipe

Intervenants : professionnels de tous secteurs d'activités : DIFED, associations, entreprises,

services de l'Etat, collectivités.

Ecoeff

Organisme : Ecoeff

Intitulé de la formation : L’achat Public Durable : tous les outils pour intégrer plus facilement le

développement durable dans vos procédures.

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Intégrer les objectifs de développement durable dans l’acte d’achat

! Sécuriser l’achat public durable

! Manager l’achat public durable dans ses dimensions de changement

Public concerné : acheteurs, juristes…

Prix : 1 052 euros TTC

Contact : Philippe Schiesser (01 43 63 17 31)

Ecoeff est le concepteur du module de formation officiel de l’Etat « Achat Public Durable » en

collaboration avec le MEEDDAT.

FICHE VII : FORMATIONS

3

Comundi

Organisme : Comundi, organisme de formation professionnelle

Intitulé de la formation : Mettre en œuvre une politique d’achat public performante

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Réformer et moderniser le rôle de la fonction « achats »

! Réaliser un diagnostic ; identifier des leviers d'optimisation et de performance d’achat

! Bien connaître ses fournisseurs et mieux négocier

Public concerné : responsables de la commande publique (pré-requis : connaissance des

procédures de la commande publique)

Intitulé de la formation : Achats publics durables

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Assimiler les divers moyens et outils permettant d’aller vers le développement

durable

! Déterminer et analyser des critères de candidatures et de sélection des offres

! Bénéficier de retours d'expérience innovants

Public concerné : toute personne impliquée dans les achats publics et/ou le développement

durable.

CNFPT

Organisme : CNFPT (Centre National de la Fonction Publique Territoriale) Intitulé de la formation : Responsable des marchés et des achats : intégrer le Développement

Durable

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Situer la place dans l'achat public des données éthiques, équitables, sociales et

environnementales (écologiques)

! Appréhender les éventuelles contradictions entre concurrence et volonté d'aider au

développement

! S'informer sur les limites d'un outil de coopération décentralisée

Public concerné : cadre « A » territorial des services achats (pré-requis : avoir une

connaissance du cadre juridique de l'achat public)

Contact : José De Monte (03 83 19 22 15)

FICHE VII : FORMATIONS

4

IGPDE (Institut de Gestion Publique et du Développement

économique) et MINEFI

Organismes : IGPDE et MINEFI

Intitulé de la formation : Achat Public Durable pour les marchés de faible montant

Objectifs pédagogiques de la formation : ! Identifier les principaux enjeux en termes de développement durable des achats

courants

! Identifier les principales caractéristiques d'une offre plus responsable

! Prendre en compte les critères environnementaux sur le périmètre des achats

courants de fournitures

Public concerné : agents de l'Etat intervenant dans les processus achats (pré-requis : avoir une

pratique de l'achat public et une bonne connaissance de la réglementation des marchés publics)

Organismes : IGPDE et MINEFI

Intitulé de la formation : Achat Public Durable

Objectifs pédagogiques de la formation :

! Identifier les méthodes et les outils permettant d'intégrer une démarche de

développement durable dans l'achat public

! Comprendre l'intérêt d'adopter une démarche d'achat public durable (aspects

économiques, environnementaux et sociaux)

! Identifier les méthodes et les outils permettant d'atteindre cet objectif

Public concerné : acheteurs, décideurs chargés d'organiser l'activité d'un service achats ; cadres

susceptibles d'impulser des démarches de développement durable dans leur service.

Journées d’échanges sur l’Achat Public Durable :

Thème : « Les achats publics durables et les clauses d’insertion par l’activité économique »

Organisateurs :

! IGPDE (Institut de la Gestion Publique et du Développement Economique)

! IFORE (Institut de formation de l’environnement)

FICHE VIII : Liste des ressources ! Ouvrages ! Organismes affiliés au MEEDDAT ! Salons - expositions - forum ! Sites internet

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

1

Ouvrages

! Manuel Procura+ : Pour un Achat Public Responsable et Economiquement avantageux

Le Manuel Procura+ fournit des conseils simples et clairs sur la façon de mettre en pratique

l'achat responsable. Il s'adresse à toute organisation publique, quels que soient sa taille ou son

niveau d'expérience.

! ORSE : Répertoire : Achats et Développement Durable : Comment intégrer le levier de la Responsabilité Sociale et Environnementale dans la relation fournisseurs

Le répertoire a pour objectif de présenter les enjeux et responsabilités de la fonction « achats »

au titre du développement durable ainsi que les réponses apportées.

! Annuaire du Développement Durable : ABC Vert

Sont référencés dans l’annuaire l’ensemble des acteurs du développement durable, classés par

rubrique : énergies renouvelables, recyclage, déplacements et véhicules propres…

! Factéa Durable : Le Manuel des Achats Durables pour le service public Manuel exhaustif des clauses d'achats durables, cet outil poursuit et complète les travaux

réalisés par différents acteurs institutionnels (MINEFI, MEDD, ADEME, IFORE) et également par

les réseaux d'acheteurs de collectivités locales. Cet outil porte sur 200 familles d'achats (regroupant les fournitures, les travaux et les services) et permet d’intégrer de manière précise et

pragmatique les aspects durables dans les marchés.

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

2

! Réussir un achat public durable : méthodologie en 20 fiches exemplaires (Guy Courtois, Pierre Ravenel, Edition Le Moniteur)

Achat de papier, de véhicules, gestion des déchets... 20 fiches méthodologiques classées par

famille d'achat, proposent aux acheteurs des collectivités territoriales une démarche détaillée en 7

séquences en intégrant les problématiques techniques, sociales, écologiques, éthiques et

commerciales.

! Développement Durable et marchés publics (Olivier Frot, AFNOR) ISBN 978-2-12-465112-2

Le Code des Marchés Publics et la jurisprudence communautaire offrent des possibilités pour intégrer

les principes du développement durable sur le plan environnemental ou social. La commande publique

peut jouer un rôle de levier dans la prise de conscience de l'importance des enjeux économiques et

sociaux du développement durable. En faisant référence à des expériences concrètes, l'auteur propose

de dresser un cadre juridique applicable au développement durable dans les marchés publics, puis

d'en étudier la mise en œuvre : cahier des charges et choix des propositions commerciales, modalités

de suivi et d'évaluation au sein d'une collectivité publique.

! L’achat public durable : Outils et méthode pour réussir des achats publics respectueux du développement durable (Philippe Schiesser, Ed. le Moniteur, 2007) ISBN 978-2-281-12616-7

Guide méthodologique, cet ouvrage facilite la mise en place d'une démarche d'achat durable et

son inscription dans le long terme grâce à un contexte réglementaire et économique propice. Il

propose une méthode d'achats économiquement et socialement responsables tout en pilotant en

douceur les changements rendus nécessaires. En effet, pour mener cette démarche, les acteurs

publics ont autant besoin d'en maîtriser les aspects techniques et commerciaux (identification des

produits, des labels, implications techniques, définition des besoins) que juridiques ou

managériaux (conduite du changement).

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

3

! Achats et développement durable (AFNOR, 2005) ISBN2-12-465098-X – 175 pages

Guide pratique issu des travaux du Comité 21, cet ouvrage permet de prévenir les risques et

anticiper les mutations à venir (économiques, politiques, environnementales et réglementaires)

en impulsant et proposant des méthodes d’« achat responsable ».Il offre des pistes concrètes

aux responsables des achats des secteurs publics ou privés qui souhaitent mettre en conformité

leur politique d’achats avec une stratégie de développement durable : impulsion stratégique,

approche méthodologique, cadre juridique et démarche volontaire aux niveaux national,

européen, international, initiatives françaises et européennes : recensement des partenaires,

programmes de recherche, réseaux d’échanges et de coopération sur les achats responsables.

! Le nouveau code des marchés publics : Commentaires et analyses des réformes de 2001 et 2004, complété par erratum d’avril 2004 (AFNOR, 2004)

Le code des marchés publics, à peine deux ans après avoir subi une réforme très profonde, a

connu de nouvelles modifications. Cet ouvrage est utile pour repérer et appliquer au plus vite les

nouvelles dispositions. L'auteur se concentre en effet sur les articles réellement nouveaux, en

adoptant un mode de présentation récurrent et précis : citation de l'article modifié en 2001 et en

2004 ; explication de ce qui est nouveau en privilégiant, pour une véritable compréhension de

l'évolution de ces règles, la comparaison des dispositions des trois derniers codes : évolution

entre le code de 2001 et celui qui le précédait, et évolution entre le code de 2001 et celui de

2004 ; commentaire de ce qui prête à discussion. Le nouveau code des marchés publics a pour

vocation de guider tous ceux qui pratiquent d'une manière ou d'une autre la commande publique

: collectivités territoriales, administrations publiques et entreprises.

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

4

! Marchés publics et environnement : Problèmes et solution pratiques (OCDE, 2000)

Ce document présente les travaux sur les achats publics plus écologiques qui ont été effectués

par le groupe de travail de l’OCDE sur la prévention et le contrôle de la pollution, et s’appuie sur

les recherches menées par un cabinet d’experts sur « l’écologisation des marchés publics ».

! Guide de l’achat public éco-responsable : Achat de produits (Groupe d’étude des

marchés Développement durable, Environnement, 2005).

Ce guide a pour objectif de dresser le contexte et l’importance de l’achat public éco-responsable

de produits et d’apporter des éléments de méthode. Il donne notamment, dans sa 2ème partie, des

éléments de réponse aux questions les plus fréquemment posées par les acheteurs publics en

matière d’achats de produits plus respectueux de l’environnement.

! Le guide 2008 des professionnels des achats du secteur public : annuaire spécialisé sur les professionnels de la fonction « achat-marchés » du secteur public (2007).

Regroupant 2300 professionnels de l'achat public, cet ouvrage donne une vision des véritables

acteurs de l'achat public en France. Outil de travail au quotidien des professionnels de l'achat

public, il vous fournira les coordonnées des professionnels de la commande publique dans le

secteur d'activité et dans le secteur « achats-marchés » qui vous intéressent. Mise à jour annuelle.

Organismes affiliés au MEEDDAT

! Observatoire économique de l’achat public : L'Observatoire économique de l'achat public (OEAP) a été créé par l'arrêté du 10 novembre 2005.

Rassemblant l'ensemble des acteurs de la commande publique – organisations professionnelles,

responsables de la mise en œuvre des politiques économiques et représentants des acheteurs –

l'OEAP s'est vu confier trois missions :

" Recueillir et rassembler les données comptables, financières et économiques

relatives à la commande publique, permettant bonne gestion, économies, transparence

et concurrence, notamment par le recensement économique des achats publics ;

" Etablir, sur la base de ces données, des analyses économiques pertinentes ;

" Constituer un lieu de concertation entre acteurs de la commande publique sur les

aspects techniques et économiques de l'achat public, grâce, en particulier, aux groupes

d'étude des marchés (GEM) et aux ateliers de réflexion.

www.minefe.gouv.fr/directions_services/daj/oeap/index.htm

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

5

! GPEM / DDEN

Le Groupe permanent d’étude des marchés « développement durable, environnement »

(GPEM/DDEN) a été créé par arrêté interministériel le 9 janvier 2004. En mars 2007, il lui a été

substitué, en application des nouvelles dispositions du code des marchés publics, le Groupe

d’étude des marchés Développement durable, Environnement (GEM-DDEN), rattaché à

l’Observatoire économique de l’achat public (OEAP).

Le groupe élabore des documents pratiques, juridiquement sûrs (validés par l’OEAP), destinés à

aider les acheteurs publics à intégrer l’environnement et le développement durable dans leurs

marchés.

! ADEME : Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, sous tutelle du

MEEDDAT et du Ministère de la Recherche.

Salons – expositions – forums

! Produrable

Le salon Produrable est organisé dans le but de :

" Fédérer les acteurs économiques, privés et publics, les meilleures pratiques et faire

converger les hommes, et les expertises, au service d’un Développement Economique

Durable ;

" Promouvoir les actions, les projets, et les métiers, les innovations et les expertises

des organisations qui placent le Développement Durable au cœur de leur stratégie de

développement ;

" Favoriser les rencontres, le partage d’expérience, les débats d’idées, détecter les

opportunités d’affaires et développer son réseau ;

" Identifier qui fait quoi, qui forme, qui conseille, qui accompagne, qui soutient, qui

contrôle, et comment ;

" Informer et former les professionnels sur les méthodes, les moyens, les outils, les

services et les solutions pour initier, faciliter, déployer ou généraliser la mise en oeuvre

d’une démarche de Développement Durable et de RSE.

! Planète Durable (le salon de la consommation écolo-branchée)

Les 150 exposants ont été sélectionnés par un comité d'éthique si leur offre s'inscrivait bien dans

une démarche de consommation durable. Les grandes entreprises côtoient les PME, les

associations et les institutionnels.

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

6

! Salon de l’environnement et des métiers durables (SEMD)

Le Salon de l'Environnement et des Métiers Durables (SEMD) offre l'opportunité aux

professionnels de découvrir les technologies, les innovations et les services qui restaurent

l'environnement. Pour faire face au réchauffement climatique, à la diminution des ressources

naturelles, à l'augmentation des émissions polluantes et à l'accumulation des déchets, des

entreprises ont mis en œuvre des solutions qui restaurent l'environnement et assurent une

croissance pérenne. Le SEMD est l'occasion pour ces entreprises de le faire savoir, et d'exposer

les dernières solutions, technologies et conseils en matière d'environnement.

! Pollutec

Rendez-vous incontournable des professionnels de l’Environnement, le salon Pollutec réunit près

de 40 000 décideurs et prescripteurs à la recherche de solutions globales pour répondre aux

enjeux environnementaux et économiques d’aujourd’hui et de demain.

! Buy and Care : le salon des achats professionnels responsables

Il réunit 6000 acheteurs publics et privés à la recherche de produits et de services assimilés à des

achats responsables, répondant aux exigences d’un écolabel officiel ou équivalent, primés ou

sélectionnés pour leur démarche d’éco-conception, ou présentant un réel bénéfice écologique et

social.

! Forum Federe

Comment exploiter au mieux les potentiels de la RSE ? Quels sont les outils de gestion qui le

permettent ? Comment piloter une stratégie de développement durable efficiente ? Quels sont les

innovations et les secteurs les plus prometteurs ? Le Forum FEDERE réunit plus de 600 dirigeants et

managers d'entreprises, ONG, institutions internationales, experts autour de ces enjeux.

! Salon Marjolaine

Durant 9 jours, plus de 550 exposants engagés dans le développement Durable font découvrir aux

visiteurs des produits alliant qualité, saveur et préservation de l'environnement. Tous les produits

proposés à Marjolaine sont soumis à un Comité de sélection indépendant géré par Nature &

Progrès, association de producteurs et de consommateurs.

! Salon des énergies renouvelables

Depuis 2001, le Salon des Energies Renouvelables s’est imposé comme l’événement de référence de

toutes les filières énergies renouvelables : solaire thermique, solaire photovoltaïque, géothermie, bois,

énergie biomasse, biogaz, agro-carburants, petite hydraulique, éolien.

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

7

Sites Internet

# www.achatpublic.info # www.achatpublic.net # www.achat-public-performant.fr : Le site d’actualités, de conseils et d’échanges pour les

bonnes pratiques dans les marchés publics.

# Administration éco-responsable : www.ecoresponsabilité.ecologie.gouv.fr

# CARPE - Cities As Responsible Purchasers in Europe www.eurocities.org

# Cités Unies France - Portail des achats publics éthiques www.cites-unies-france.org

# Commande publique et développement durable (groupe de travail national des réseaux territoriaux) : www.achatsresponsables.com

# Commande publique et développement durable (Plate-forme électronique de recueil

et d’échange de documents) : www.achatsresponsables-bdd.com

# Commission européenne sur le verdissement des marchés publics (Green Public

Procurement) : ec.europa.eu/environment/gpp/index.htm

# www.consoglobe.com : consommer mieux, vivre mieux

# www.consodurable.fr : L'objectif de Consodurable est de renseigner les consommateurs

sur les produits ou services respectueux du développement durable, et de créer des

synergies entre consom'acteurs et entreprises pour favoriser de nouveaux engagements

volontaires en faveur du développement durable.

# www.ecolabels.fr : Le site français officiel des écolabels (pour les écolabels officiels NF

environnement et Ecolabel européen)

# Ecolabel européen : www.ec.europa.eu/environment/ecolabel

# Environnement online.com : www.environnement-online.com

# www.goodplanet.org : association à but non lucratif fondée par Yann Arthus Bertrand,

« mettre l’écologie au cœur des consciences ».

# Marchés Publics : www.marchéspublics.net # Plan national d’action pour des achats publics durables (2007)

www.ecologie.gouv.fr/pnaapd.html

# www.mediaterre.org: l’information mondiale pour le développement Durable

# Réseau mondial des écolabels : www.gen.gr

# Territoires durables - page consacrée aux achats responsables : www.territoiresdurables.fr

FICHE VIII : LISTE DES RESSOURCES

8

Documents téléchargeables sur Internet :

# ! Acheter vert ! Un manuel sur les marchés publics écologiques.

Accessible en ligne : www.europa.eu/environnement

# Echanges de pratiques sur les achats éco-responsables

Accessible en ligne : www.institut.minefi.gouv.fr

# ! Guide CARPE de l’achat public responsable

Accessible en ligne : www.eurocities/carpes

# ! Guide de l’achat éthique pour les acheteurs publics

Accessible en ligne : achatsresponsables.com

# ! Guide de l’achat public éco-responsable : achat de produits

Accessible en ligne : www.territoiresdrables.fr

# ! Marchés publics et environnement - Problèmes et solutions pratiques (OCDE,2000)

 

 

 

DOSSIER  Mobilier  de  bureau      

 Avril  2009  

 

UVSQ  Service  des  Marchés  Publics  et  des  Achats  Responsables  

GROUPE  PROJET  :  

Laurène  DUREAULT  

Estelle  MAILLET  

Jessica  MAITTE  

Marion  ROUBIER  

Alexandra  RUBERT  

Esther  ZAGURY  

     SOMMAIRE  :        Fiche  I  :   Procédure  à  suivre  lors  du  changement  de  mobilier  de  

bureau  

Fiche  II  :   Normes,  labels  et  étiquetage  environnemental  

Fiche  III  :   Performance  environnementale  et  sociale  du  mobilier  de  

bureau  

Fiche  IV  :   Produits  à  surveiller  

Fiches  V  :    

Fiche  VI  :   Fabricants  de  mobilier  de  bureau  

FICHE I : Procédure à suivre lors du changement de mobilier de bureau

! Comment organiser le changement de mobilier de

bureau au sein de votre structure ? ! Organismes pour vous accompagner dans votre

démarche

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE I : PROCEDURE - CHANGEMENT DE MOBILIER DE BUREAU

1

Comment organiser le changement de mobilier de bureau au

sein de votre structure ?

Le changement de mobilier de bureau au sein d’une entreprise ou d’une administration quelle

qu’elle soit représente un investissement important.

Une fois nommé le chef de projet qui sera en charge de cette opération d’envergure, quelques

règles de base permettent d’effectuer ce changement sans risque d’erreur ou d’oubli.

1. L’identification des besoins : La première étape consiste à établir le diagnostic (ou identification) des besoins : quel objectif

cherche-t-on à atteindre par ce nouvel aménagement ?

S’agit-il d’une nouvelle implantation (par exemple les nouveaux bâtiments de la faculté de

médecine) ? Ou s’agit-t-il d’une réorganisation des services, d’une adaptation à des

changements d’effectifs, ou encore du désir d’intégrer de nouvelles technologies plus conformes

aux valeurs de la structure (dans le cas de l’UVSQ, on peut évoquer les valeurs

environnementales) ?

Il appartiendra au chef de projet de consulter tous les acteurs concernés : direction,

responsables techniques, syndicats, comité d’entreprise, CHSCT (Comité d’Hygiène de Sécurité

et des Conditions de Travail), et bien sûr les utilisateurs dont le mode de travail, les besoins

individuels et collectifs doivent être parfaitement connus. Toujours dans cette phase de

diagnostic, le chef de projet devra procéder à un état des lieux de l’immobilier (dans le cas d’un

bâtiment existant) ou entrer en relation avec le maître d’œuvre (dans le cas d’une construction)

pour étudier la structure du bâtiment, l’ensemble de ses contraintes (murs porteurs, alimentation

électrique, informatique...) et les éléments de sécurité (issues de secours, escaliers...).

2. La traduction des besoins L’information recueillie est ensuite mise en forme pour donner lieu à des préconisations. Il s’agit

de trouver les solutions qui répondront aux besoins identifiés. Tous les dysfonctionnements

doivent être étudiés, y compris ceux auxquels le personnel s’est petit à petit habitué jusqu’à ne

plus y prêter attention. Les différentes typologies de postes de travail correspondant aux

différentes fonctions seront établies.

3. Les avant-projets Suivra alors une phase d’avant-projet sommaire réalisé sur plan, définissant les zones de travail,

d’accueil, de réunion, de rencontre et de circulation. L’implantation au sol pourra ainsi être

définie afin que le mobilier soit positionné le plus justement possible.

Ces plans seront ensuite validés auprès des acteurs du projet, des dirigeants et idéalement

auprès des futurs utilisateurs, qui doivent retrouver la prise en compte de leurs besoins dans la

description des postes.

FICHEI : PROCEDURE -CHANGEMENT DE MOBILIER DE BUREAU

2

4. Le cahier des charges et la consultation Une fois validés, l’avant-projet détaillé et les critères prioritaires de sélection du mobilier (aspects

techniques, ergonomie, niveau de gamme, certification...) constitueront le cahier des charges. La

consultation auprès des fabricants de mobilier sera alors lancée.

5. Le suivi et la réception de l’aménagement A la livraison du mobilier, il convient d’en vérifier la conformité avec le cahier des charges afin de

s’assurer que la quantité, la qualité et les critères techniques ont été respectés. Le suivi de

chantier et la coordination de l’installation représentent un travail lourd et complexe qu’il ne faut

pas négliger.

Il faudra procéder au montage du mobilier, à la vérification des installations électriques et aux

passages de câbles, ainsi qu’à la mise en service de l’informatique.

L’installation définitive du nouveau mobilier ne sera effective qu’au moment où le personnel se

sera approprié ses nouveaux bureaux. Il serait utile d’envisager à ce stade la présence du vendeur

de mobilier pour expliquer aux collaborateurs comment utiliser le mobilier de façon optimale

(réglage, hauteur des sièges, ergonomie…).

Par la suite, le service des moyens généraux sera chargé de l’entretien et de la gestion du parc de

mobilier.

Organismes pour vous accompagner dans votre démarche

! Achat Concept Eco

Achats Concept Eco assiste les entreprises et les collectivités dans la mise en place et la

systématisation de démarches d’achats responsables et de consommation raisonnée.

ACE dispose d’une base de données qui regroupe plus de 2 500 biens et services répondant à

des critères écologiques et sociaux répartis dans plus de 96 familles de produits couvrant 19

segments d’achats. (La liste des secteurs-familles et sous familles couverts par ACE se trouve en

annexe et dans le CD-Rom).

Pour chaque produit, une fiche présente ses spécificités techniques, mais aussi et surtout ses

caractéristiques environnementales et sociales.

Achat Concept Eco met également en place des formations destinées aux acheteurs.

www.achats-eco.com/site/index.html

! Ecoeff

Ecoeff est un bureau d’études et un organisme de formation intervenant sur les questions d’éco-

conception et d’achats responsables depuis 1999. Ecoeff propose des formations aux acheteurs

publics.

www.ecoeff.com.

FICHE I : PROCEDURE - CHANGEMENT DE MOBILIER DE BUREAU

3

! EcoVadis

EcoVadis opère une plateforme web qui permet aux directions des achats de noter leurs

fournisseurs sur les trois piliers du développement durable : environnement, social et éthique. La

société a élaboré des grilles composées de 21 indicateurs dans plus de 150 familles d’achat.

Les fiches d’évaluation sont alimentées à l’aide de différentes sources : questionnaires

fournisseurs, analyses réalisées par les équipes d’EcoVadis sur des documents et pièces

justificatives, et informations récoltées dans plus de 200 bases de données d’organisations

internationales, d’ONG et de syndicats. Les clients d’EcoVadis (multinationales dans les

secteurs de l’énergie, des finances, des télécoms, de la chimie ou de la construction) peuvent

ainsi mieux gérer leurs fournisseurs et accélérer leur démarche d’achats responsables.

www.ecovadis.com/website/fr

! Factea Durable

Factea Durable est une société de conseil spécialisée dans le conseil en développement

durable. Elle accompagne les entreprises et entités publiques dans leur démarche de

développement durable.

La société a élaboré un manuel d’achat durable destiné aux services publics. Ce manuel

exhaustif contient des fiches concernant 200 familles de produits avec des descriptifs, les

normes en vigueur, les labels existants, les critères à prendre en compte, les enjeux des produits

face au développement durable ainsi qu’une liste de fournisseurs et de fabricants.

Factea Durable met également en place des formations destinées aux acheteurs.

www.facteadurable.com et www.acheteurdurable.com

! FIDAREC (Forum International de la Dynamique territoriale des Achats Responsables et de l’Eco Conception)

L'objectif de FIDAREC est d'aider au développement de marchés de produits et services

répondant aux critères du développement durable.

FIDAREC propose, marché par marché, un dispositif neutre pour la rencontre de l'offre et de la

demande. Celui-ci est nourri d'expertise pour franchir les obstacles techniques, basé sur une

dynamique de coopération en région et entre régions et bénéficie d'un système d'information et

d'ingénierie collaborative.

www.fidarec.org

FICHE II : Normes,labels etétiquetageenvironnemental

Normes relatives au mobilier de bureau Norme NF Environnement Norme NF Ameublement Norme NF Sécurité et Confortique Norme OHSAS 18001 Ecolabel Européen

Avril 2009UVSQService des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE II : NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

1

Normes relatives au mobilier de bureau1

Le cadre français en matière de certification de l’ameublement s’attachant aux caractéristiques

confortiques et environnementales est complet.

Les acheteurs publics peuvent reconnaître un produit durable en se référant à l’étiquetage de

type I qui répond à la norme ISO 14024 et ne concerne que les labels officiels du type NF

Environnement et Ecolabel Européen ou autre label officiel comme le label allemand, l’Ange

Bleu.

Dans un achat de mobilier, le premier critère de sélection est le respect des normes, qu’elles

soient françaises ou européennes.

L’intérêt de choisir un produit certifié est multiple :

! D’une part, promouvoir la conception, la production, la commercialisation et l’utilisation

d’un produit ayant un impact moindre sur l’environnement ;

! D’autre part, apporter aux consommateurs et aux utilisateurs une information objective et

fiable sur les exigences que doivent respecter ces produits ;

! Et enfin, pour un produit conforme aux normes, la certification n’engendre généralement

pas de supplément de prix2. En outre, le retour en service après-vente de mobilier certifié

avoisine le degré zéro.

Norme NF Environnement

Elle garantit principalement les caractéristiques suivantes :

! La qualité et la durabilité du mobilier (solidité, durabilité, sécurité, conformité aux

normes) ;

! La limitation des impacts tout au long du cycle de vie (limitation des énergies de

transformation liée aux matériaux, absence de métaux lourds dans les produits de finition,

marquage pour faciliter le recyclage).

La marque NF Environnement, dont les critères ont été définis avec des industriels, des

représentants des associations de consommateurs et de protection de l’environnement ainsi que

les pouvoirs publics, apporte une réponse claire et adaptée à ces attentes. Les critères retenus

conduisent en effet à une démarche globale favorable à l’environnement en prenant en compte

les différentes étapes du cycle de vie des produits (fabrication, utilisation, fin de vie) tout en

garantissant un produit de qualité.

1 www.afnor.org

2 www.nf-bureau.com/sc/deja_paru_sc/pdf/dossier1.pdf

FICHE II : NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

2

Norme NF Ameublement

Cette norme couvre le mobilier de bureau (sièges, bureaux, caissons, rangements…), le mobilier

de collectivité et d’éducation (chaises, tables, armoires…) et le mobilier domestique (meubles,

sièges rembourrés…).

La norme NF Ameublement garantit:

! La qualité d’usage du produit ;

! La limitation des impacts du produit sur l’environnement tout au long du cycle de vie du

produit.

La norme est apposée sur les produits, leurs emballages ou encore sur la notice qui les

accompagne.

L’écolabel NF Environnement Ameublement est délivré par le FCBA3 (Institut Technologique Forêt

Cellulose Bois-construction Ameublement) et certifie que la fabrication et la conception des

produits respectent 16 critères :

! Séparation en fin de vie de tout élément de masse supérieure à 50 grammes

! Optimisation de l’encombrement lors du transport et du stockage

! Origine du bois : les produits doivent être fabriqués à partir d’approvisionnements dont

20 % sont certifiés issus de forêts gérées durablement (PEFC, FSC ou équivalent)

! Essences utilisées : interdiction d’utiliser des essences dont l’exploitation commerciale et

l’exportation sont prohibées

! Panneaux agglomérés : obligation d’être de classe E1 (utilisation de matériaux faiblement

émetteurs de formaldéhyde)

! Marquage permanent des pièces plastiques en vue de leur valorisation

! Fabrication des mousses : interdiction d’utiliser du CFC lors de la fabrication des

mousses entrant dans la composition du produit fini

! Elimination des déchets de fabrication non revalorisés in situ : sélection de filières

agréées

! Produits de finition : interdiction d’utiliser des substances à base de métaux lourds

(chrome VI, mercure...)

! Limitation de la quantité de COV4 rejetée dans le milieu naturel pour les finitions à base

de solvant

! Limitation des rejets et aménagements nécessaires pour les ateliers de traitement de

surface des pièces métalliques

3 www.fcba.fr

4 Composés Organiques Volatils

FICHE II : NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

3

! Limitation de l’énergie spécifique : calcul de l’énergie consommée lors de la fabrication

du produit (bureau < 1000 MJoules, armoire < 2000 MJoules)

! Information de l’utilisateur sur la fin de vie et l’entretien du mobilier

! Services à l’utilisateur : maintien en stock et/ou continuité de la capacité à fabriquer sur

demande des pièces détachées (5 ans)

! Système d’emballage : utilisation de matériaux facilement recyclables et/ou issus de

ressources renouvelables

! Aptitude à l’usage du produit : conformité aux exigences NF Sécurité Confortique

Norme NF Sécurité et Confortique

Cette norme garantit des meubles irréprochables, tant au niveau de la sécurité (par exemple,

absence d’angles pointus sur les meubles pour éviter toute blessure) qu’au niveau de la

confortique. Les fabricants qui ont la certification NF Ameublement ont automatiquement la

norme Sécurité Confortique.

Avec NF Bureau Sécurité Confortique, au-delà de la conformité aux normes françaises et

européennes, la qualité du produit est vérifiée avant et après endurance. Par ailleurs, elle porte

également sur la sécurité électrique, la sécurité incendie (allumette/cigarette) et les

performances de tous les composants ainsi que des finitions. La norme apporte ainsi une

réponse globale sur la durabilité et la fiabilité du mobilier de bureau.

L'Institut Technologique FCBA, organisme officiel, est chargé d'évaluer en toute impartialité la

conformité des produits à des critères d'admission rigoureux et sélectifs, permettant ainsi aux

produits certifiés de donner toute satisfaction à l'acheteur et à l'utilisateur final.

Créée il y a tout juste 5 ans, la marque de qualité CTB Bureau Sécurité Confortique est soutenue

par le groupement professionnel UNIFA/SYMSO5, et est aujourd’hui adoptée par près de

quatorze fabricants de mobilier de bureau européens, qui représentent plus de la moitié du

chiffre d’affaires du marché français.

5 www.let.archi.fr (LET : Laboratoire Espace Travail)

CONFORTIQUE : terme créé dans les années 1980 par le syndicat des fabricants de mobilier

de bureau (SYMSO) pour désigner l'ensemble des moyens destinés à accroître l'efficacité au

travail au travers d'un confort « actif ». La confortique optimise l'utilisation des nouvelles

technologies. Elle prend en compte toutes les contraintes ergonomiques du travail de bureau.

Elle satisfait les besoins de confort physique, psychologique, esthétique et pratique.

FICHE II : NORMES, LABELS ET ETIQUETAGE ENVIRONNEMENTAL

4

Norme OHSAS 18001

Elle ne concerne pas directement les meubles en tant que tels, mais elle précise les règles pour la

gestion de la santé et la sécurité dans le monde du travail. Elle permet à une organisation de

contrôler les risques dans ces domaines et améliore ainsi ses performances.

Ecolabel Européen6

L’écolabel européen distingue lui aussi les produits qui répondent à des critères stricts de

performance et de qualité environnementales. Dans la directive de 2000, l’Union Européenne

donne une grille de critères à remplir afin d’obtenir la labellisation. Il faut noter que le label

européen est en cours de révision (Cf. texte de proposition du 16 juillet 20087). La révision

permettra entre autres d’élargir les familles de produits susceptibles d’être labellisées. Ces deux

textes sont intégrés sous format PDF dans le CD-Rom joint à ce guide.

Le site de l’UE offre aussi la possibilité de consulter un catalogue interactif en ligne, qui répertorie

les produits et services bénéficiant déjà du label européen, ainsi que les entreprises et les pays où

l’on peut trouver ces produits et services. A ce jour, le catalogue ne compte que 26 familles de

produits et 500 fournisseurs produisant des produits porteurs du label écologique européen.

La famille de mobilier de bureau est hélas inexistante dans le catalogue de l’UE. La norme NF

reste la plus appropriée pour nous donner un cadre et des recommandations fiables.

6 www.eco-label.com/french

7 www.eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=COM:2008:0401:FIN:FR:PDF

FICHE III: Performance environnementale et sociale du mobilier de bureau

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE III : PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE/SOCIALE

1

! Mesurer la performance environnementale et sociale du mobilier de bureau nécessite de

procéder à la mise en place d’indicateurs. Pour assurer un suivi dans le temps de la stratégie

d’achats durables et de l’évolution de la démarche de l’entreprise, il est important de les

enregistrer au fur et à mesure que les marchés sont passés.

! Les indicateurs doivent être :

! Pertinents, c’est-à-dire permettre d’apprécier les résultats réellement obtenus :

cohérents avec l’objectif, se rapportant à un aspect substantiel du résultat attendu et

permettant de porter un jugement, évitant les effets contraires à ceux recherchés ;

! Utiles : disponibles à intervalles réguliers, se prêtant à des comparaisons et

compréhensibles ;

! Solides : pérennes et de fiabilité incontestable ;

! Vérifiables et auditables.

! La performance environnementale et sociale du mobilier de bureau sera aisément mesurable

car le Code des Marchés Publics réunit toutes les informations qu’il convient d’examiner en se

basant sur deux exigences :

! Critères qualitatifs : produit démontable, réparable et ergonomique

! Critères quantitatifs : quantité de composé organique volatil (COV)

! Principaux indicateurs à suivre :

! Nombre de prestataires/fabricants certifiés ISO ou EMAS

! Nombre de prestataires/fabricants certifiés SA 8000

! Certification du meuble (éco label NF ou autre)

! Nombre de produits labellisés FSC ou PEFC (bois)

! Pourcentage de PVC dans la composition des meubles

! Nombre de produits recyclables en fin de vie

! Nombre de composantes du produit recyclables en fin de vie

! Nombre de kilomètres parcourus par les meubles (de l’usine à la livraison) – contrôle des

émissions de GES.

! D’une façon plus générale, il s’agit bien de prendre en compte l’analyse du cycle de vie des

produits choisis, l’environnement et les conditions de travail dans lesquels le mobilier a été

fabriqué, mais aussi le transport et l’emballage du mobilier.

En ce qui concerne le transport et la livraison, il faudra être vigilant sur le nombre de kilomètres

parcourus de l’usine au point de livraison, étudier la recyclabilité des palettes, des emballages…

On pourra aussi étudier le re-conditionnement des meubles en fin de vie ou leur nouvelle

employabilité (à travers des dons pour des associations), ce qui permettrait de valoriser le

matériel une fois que l’on choisira de s’en défaire.

Certains fabricants assurent la reprise et la valorisation de leur mobilier et délivrent un certificat

au client, indiquant le nombre et le mode de valorisation de composants du meuble.

FICHEIII : PERFORMANCE ENVIRONNEMENTALE/SOCIALE

2

! Le tableau ci-dessous peut servir de modèle de suivi des indicateurs de performance :

Indicateur (unité) Besoins à satisfaire Champs d’application Quel meuble, site d’implantation…)

Résultats année N

(comparatif)

Nb de prestataires certifiés ISO ou EMAS

Environnement

Nb de prestataires certifiés SA 8000

Sécurité

Nb de meuble répondant à la Norme NF Environnement (y compris NF Confortique) ou équivalent (label UE..)

Environnement, confort, sécurité et durabilité

% de bois éco-certifé PEFC ou FSC (traçabilité et gestion durable des forêts.)

Environnement

% de PVC dans la composition des meubles

Environnement et qualité

% de matériaux recyclés et/ou recyclables dans la fabrication du produit

Environnement

Quantité de COV et de matières toxiques entrant dans la fabrication des produits

Environnement et sécurité

Le marquage du plastique (% de pièce non marquée) en référence à la NF EN ISO 11469, pour assurer le recyclage des pièces.

Environnement et durabilité

Nb de pièce démontables par produits (pour éviter le changement total du meuble)

Durabilité

Réutilisation du mobilier de bureau – (nb d’éléments)

Durabilité

Nb de km parcourus du point de fabrication au point de livraison.

Environnement

Nb de meubles repris et valorisés par le prestataire (nb de certificats délivrés).

Environnement

FICHE IV : Produits à surveiller

! Formaldéhyde ! Chlorofluocarbure (CFC) ! Composés Organiques Volatils (COV) ! Cadmium (Cd) ! Plomb (Pb) ! Mercure (Hg) ! Chrome VI (Cr6) ! Arsenic

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE IV : PRODUITS A SURVEILLER

1

Formaldéhyde

Le formaldéhyde a été classé cancérogène C11 par le CIRC (Centre International de Recherche

sur le Cancer) et toutes les autorités s’inquiètent du risque santé lié à ce produit lorsque sa

présence dans l’air est un peu élevée.

La classe E1 ouvre la porte au produit en Europe. S’il est E2, l’accès à certains pays

(Allemagne, Danemark, Espagne, suisse, Autriche) lui est alors interdit.

A noter que l’information E1 ou E2 est l’une de celles prévues par le marquage CE.

Chlorofluocarbure (CFC)

Le CFC ne doit pas être utilisé dans la fabrication des mousses entrant dans la composition du

produit fini.

Les CFC sont des composés chimiques commercialement appelés « fréon ». Incolores,

inodores, ininflammables et non-corrosifs à l’état gazeux ou liquide, ils ne sont pas

intrinsèquement toxiques, mais certains produits issus de leur décomposition peuvent être

dangereux. Les deux principaux dérivés des CFC sont les halons et les HCFC. Les CFC sont

responsables de la dégradation de la couche d’ozone qui protège la Terre à haute altitude

(stratosphère). Absorbant les rayonnements ultraviolets de haute énergie, ils contribuent ainsi

activement à l'augmentation de l'effet de serre. En 1987 à Montréal, les principaux pays

producteurs de CFC et de halons décidèrent d'en stopper la production. En Europe, depuis le 1er

octobre 2000, les CFC ne peuvent plus être mis sur le marché et doivent impérativement être

récupérés et détruits depuis le 1er janvier 2002 (règlement européen sur les DEEE : déchets

d’équipements électriques et électroniques)

Composés Organiques Volatils (COV)

Les composés organiques volatils (COV) regroupent une multitude de substances qui peuvent

être d'origine biogénique (origine naturelle) ou anthropogénique (origine humaine). Ils sont

toujours composés de l'élément carbone et d'autres éléments tels que l'hydrogène, les

halogènes, l'oxygène, le soufre…

1 Classement UE

- Catégorie 1 (C1) : substances que l'on sait être cancérogènes pour l'Homme. Un nombre suffisant d'éléments est à disposition pour établir l'existence d'une relation de cause à effet entre l'exposition de l'Homme à de telles substances et l'apparition d'un cancer. - Catégorie 2 (C2) : substances devant être assimilées à des substances cancérogènes pour l'Homme. Un nombre suffisant d'éléments est à disposition pour justifier une forte présomption que l'exposition de l'Homme à de telles substances peut provoquer un cancer. - Catégorie 3 (C3) : substances préoccupantes pour l'Homme en raison d'effets cancérogènes possibles mais pour lesquelles les informations disponibles ne permettent pas une évaluation satisfaisante (preuves insuffisantes). Il existe des informations issues d'études adéquates sur les animaux mais elles sont insuffisantes pour classer la substance dans la catégorie 2.

FICHE IV : PRODUITS A SURVEILLER

2

Leur volatilité leur confère l'aptitude de se propager plus ou moins loin de leur lieu d'émission,

entraînant ainsi des impacts directs et indirects sur les animaux et la nature.

Quelques COV bien connus : le butane, le propane, l'éthanol (alcool à 90°), l'acétone, les solvants

dans les peintures, les solvants dans les encres...

Certains COV présentent des risques pour la santé. D'autres, en se dégradant dans l'atmosphère,

contribuent à perturber des équilibres chimiques. Ces perturbations peuvent avoir pour

conséquence la formation ou l'accumulation dans l'environnement de composés nocifs pour les

espèces animales et végétales (ex : formation d'ozone dans la basse atmosphère). Pour limiter

ces impacts, les émissions de COV doivent être réduites ; c'est le but de la réglementation limitant

les émissions de COV.

Cadmium (Cd)

Présent dans l'industrie comme sous-produit inévitable de l'extraction du zinc, du plomb et du

cuivre, on le trouve également dans les pesticides et les engrais, ce qui favorise sa pénétration

dans les sols.

Plusieurs composés inorganiques du cadmium causent des tumeurs malignes chez l'animal.

L'exposition professionnelle au cadmium peut être considérée comme responsable d'une

augmentation significative du cancer du poumon. Le CIRC (Centre de Recherche International sur

le Cancer) a déterminé qu'il y a suffisamment de preuves chez l'homme quant à la cancérogénicité

du cadmium et de ses composés.

L’usage du cadmium est prohibé par la réglementation européenne dans les applications

suivantes : équipements électriques et électroniques ; coloration et stabilisation de certains

produits finis ; traitement de surface de produits métalliques utilisés pour certaines applications.

Plomb (Pb)

Le plomb est un métal mou dont les domaines d’application sont nombreux. Il a ainsi été

largement utilisé dans les produits en métaux, les câbles, les tuyaux, mais aussi dans les

peintures et les pesticides. C’est l'un des quatre métaux les plus nocifs pour la santé. Il peut

pénétrer dans le corps humain lors de l'ingestion de nourriture (65%), d'eau (20%) ou par l'air

(15%). Dans l'organisme, le plomb se dépose sur les os, les muscles ou le cerveau, et reste

stocké sur le long terme. Il en est progressivement libéré, de sorte que la concentration de plomb

dans le sang peut être encore élevée des années après une exposition.

FICHE IV : PRODUITS A SURVEILLER

3

Mercure (Hg)

Le mercure est à l'origine de maladies professionnelles. Il entre dans la fabrication des piles, des

thermomètres, des peintures (notamment le vermillon) et est hautement toxique pour l’homme,

notamment par inhalation. Dans le cadre du programme IPCS (International Programme on

Chemical Safety), l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a notamment publié une

monographie sur le mercure inorganique (Environmental Health Criteria 118) qui précise en

particulier les effets chez l'Homme des vapeurs et des sels de mercure.

Chrome VI (Cr6)

Le chrome est un oligo-élément existant sous plusieurs formes ayant chacune des propriétés

très différentes. En tant que métal élémentaire, il est stable et non toxique et, sous sa forme

trivalente Cr3, il est indispensable à la vie humaine pour son intervention dans l'utilisation de

l'énergie des graisses et des sucres. Le chrome hexavalent, Cr6, en revanche, est le membre le

plus toxique de la famille du chrome. Tout porte à croire qu'il peut causer des irritations du nez,

des yeux et de la gorge en cas d'exposition limitée ; ainsi que des lésions du foie et des reins

ainsi que le cancer des voies respiratoires dans les cas les plus extrêmes. Le Cr6 est présent

dans les poussières avec lesquelles les soudeurs d'acier inoxydable sont en contact, et il se

rencontre dans des composés hydrosolubles tels que les chromates.

Arsenic

Le bois a l'avantage d'être peu coûteux, renouvelable et facile à transformer, mais il est sensible

aux attaques biologiques, d'insectes (termites, capricornes) ou de champignons (penicillium,

aspergillus, ulocladium). Les moyens de lutte utilisés aujourd'hui sont des insecticides et

antifongiques tels que des créosotes (jus de pyrolyse du bois) ou des cocktails de chrome,

cuivre et arsenic (appelés CCA). Or l’arsenic représente un danger pour la santé humaine.

La Commission Européenne a adopté en 2004 une directive2 visant à interdire l’utilisation de

l’arsenic dans le traitement de bois utilisé par les consommateurs. Cela a permis de renforcer la

protection des consommateurs et de l’environnement.

2 Directive n° 2004/107/CE du 15/12/04 concernant l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures

aromatiques (www.ineris.fr)

FICHE V : Veille réglementaire pour l’ameublement ! Arrêté du 20 décembre 2004 ! Ordonnance du 9 juillet 2004 ! Directive du 24 février 2004 ! Décret du 9 septembre 2003 ! Avis relatif à l’application du décret du 9

septembre 2003 ! Arrêté du 13 août 2003 ! Arrêté du 21 novembre 2002 ! Décret du 18 février 1986

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE V : VEILLE REGLEMENTAIRE - AMEUBLEMENT

1

Arrêté du 20 décembre 2004 relatif à la méthode de mesure pour

le contrôle du respect des concentrations en poussières de bois

dans l'atmosphère des lieux de travail

Ce document définit la méthode à respecter pour le prélèvement d'atmosphère au poste de

travail (conformément à la norme NF X 43-257). Il précise que le prélèvement doit être individuel

et réalisé par un organisme agréé.

Analyse de l'expert : Cet arrêté concerne davantage les organismes de contrôle que les industriels.

Date du document : 20 décembre 2004

Date de publication : 28 décembre 2004

Publication : Journal Officiel de la République française

Organisme émetteur : Ministère du Travail, des Relations Sociales et de la Solidarité -

Ministère de l'Agriculture et de la Pêche

Ordonnance n°2004-670 portant transposition de la directive

2001/95/CE sur la sécurité générale des produits et adaptation

de la législation au droit communautaire en matière de sécurité

et de conformité des produits Date du document : 9 juillet 2004

Date de publication : 10 juillet 2004

Publication : Journal Officiel de la République française

Directive 2004/21/CE de la Commission relative à la limitation

de la mise sur le marché et de l'emploi de colorants azoïques

(treizième adaptation au progrès technique de la directive

76/769/CEE du Conseil)

Interdiction de l'utilisation des colorants azoïques dangereux, ainsi que de la mise sur le marché

de certains textiles et articles en cuir teints à l'aide de ces substances et entrant en contact avec

la peau dû au risque cancérigène.

Date du document : 24 février 2004

Publication : Journal Officiel de l'Union Européenne

Organisme émetteur : Commission des Communautés européennes

FICHEV : VEILLE REGLEMENTAIRE-AMEUBLEMENT

2

Décret n° 2003-866 relatif aux colorants azoïques dans les

articles en tissu et en cuir en contact avec le corps humain

Ce décret interdit, d'une part, la commercialisation des articles en textile et en cuir contenant des

colorants azoïques (reconnus comme cancérigènes) et d'autre part, l'utilisation de ces substances

dans la fabrication des mêmes articles.

Date du document : 9 septembre 2003

Date de publication : 10 septembre 2003

Publication : Journal Officiel de la République française

Organisme émetteur : Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

Avis relatif à l'application du décret n° 2003-866 du 9 septembre

2003 relatif aux colorants azoïques dans les articles en tissu et

en cuir en contact avec le corps humain

Le présent avis comporte en annexe la liste des références des méthodes d'essais pouvant être

utilisées en application des articles 2, 3 et 4 du décret n° 2003-866 du 9 septembre 2003 relatif

aux colorants azoïques dans les articles en tissu et en cuir en contact avec le corps humain.

Date du document : 13 octobre 2004

Publication : Journal Officiel de la République française Organisme émetteur : Ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie

Arrêté du 13 août 2003 modifiant l'arrêté du 21 novembre 2002

relatif à la réaction au feu des produits de construction et

d'aménagement

Cet arrêté fixe la classification des caractéristiques de réaction au feu des panneaux à base de bois.

Date du document : 13 août 2003

Date de publication : 5 septembre 2003

Publication : Journal Officiel de la République française

Organisme émetteur : Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés

Locales - Ministre déléguée à l'Industrie

FICHE V : VEILLE REGLEMENTAIRE - AMEUBLEMENT

3

Arrêté du 21 novembre 2002 relatif à la réaction au feu des

produits de construction et d'aménagement

L'arrêté fixe les méthodes et conditions d'évaluation des performances et de résistance au feu

des produits, des éléments de construction et des ouvrages auxquels se réfèrent les règlements

de sécurité contre l'incendie.

Il fixe également les conditions dans lesquelles les normes européennes sont mises en

application, en particulier les modalités de transposition.

Date du document : 21 novembre 2002

Date de publication : 31 décembre 2002

Publication : Journal Officiel de la République française

Organisme émetteur : Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés Locales

Décret portant application au commerce des produits en cuir et

similaires du cuir de la loi du 1er août 1905 sur les fraudes et

falsifications en matière de produits ou de services

L'étiquetage des meubles en cuir, réglementé par ce décret doit comporter des mentions

supplémentaires par rapport à la réglementation générale relative aux meubles.

Toutes les parties apparentes pour les sièges et toutes les parties extérieures pour les meubles

sont à prendre en considération.

- Dénomination du revêtement

- Espèce animale

- Type de finition

Date du document : 18 février 1986

Date de publication : 27 février 1986

Publication : Journal Officiel de la République française

Organisme émetteur : Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget

FICHE VI : Fabricants de mobilier de bureau ! Impact du mobilier de bureau sur la santé humaine ! Fabricants de mobilier de bureau ! Pour en savoir plus… Avril 2009 UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

FICHE VI: FABRICANTS DE MOBILIER DE BUREAU

1

Impact du mobilier de bureau sur la santé humaine

Nous passons chaque jour plusieurs heures en position assise dans nos bureaux, ce qui

représente sur une année environ 1 300 heures, soit 7 années sur toute une vie professionnelle !

Malgré la réduction du temps de travail, on constate une tendance vers un accroissement du

temps de position assise au bureau, sans instant de détente permettant le mouvement. Le

facteur déterminant de cette tendance est l'extension des nouvelles technologies de bureau et

de communication. Elles permettent à l'individu d'obtenir beaucoup d’informations sans avoir

besoin de communiquer personnellement avec d'autres opérateurs. Nous assistons à une

évolution vers un poste de travail intégré.

Cette posture assise et immobile n'est pas naturelle : elle requiert des efforts constants des

muscles dorsaux et génère des tensions musculaires, notamment à la base de la colonne

vertébrale.

Un siège doit donc offrir une assise confortable et surtout permettre les mouvements pour

réduire ces tensions. Pour éviter les troubles musculo-squelettiques (TMS), première cause de

maladie professionnelle en France, le choix d'un siège parfaitement adapté à l'usage et à la

morphologie de l'utilisateur s'avère essentiel.

Une étude menée par la société Sociovision1 révèle que le mobilier de bureau est un indicateur

de considération pour les salariés.

Si l’on reprend les principaux résultats de cette étude, on constate que :

" Près de 75 % d'entre eux pensent qu'une entreprise qui prend soin de

l'aménagement des bureaux et du mobilier est une entreprise qui fait preuve de

considération à l'égard de ses salariés ;

" 90 % s'accordent sur le fait qu'il existe un lien entre environnement de travail et

performance ;

" 35 % reconnaissent qu'ils travailleraient de façon plus efficace s'ils changeaient juste

de mobilier de bureau.

1 www.actineo.fr

FICHE VI: FABRICANTS DE MOBILIER DE BUREAU

2

Fabricants de mobilier de bureau respectueux de

l’environnement et de la santé humaine

Si l’Union Européenne ne recommande actuellement aucun fabricant de mobilier de bureau, le site

de l’AFNOR en indique plusieurs, qui sont présents en France et qui développent des gammes

étendues de mobilier de bureau durable.

La liste complète se trouve sur le CD-Rom joint à ce guide.

Nous avons choisi d’étudier trois fabricants, reconnus sur le marché et plébiscités par de

nombreux acheteurs : le français Gautier, l’américain Steelcase et le suédois Kinnarps.

FICHE VI: FABRICANTS DE MOBILIER DE BUREAU

3

Fabricants et coordonnées

Certifications obtenues

Actions en réseau Intégration des critères de développement durable

Gautier France BP 10 85 510 Le Boupere Tél : 02 51 61 40 00 Fax : 02 51 61 41 40 www.gautier.fr

! ISO 14001 ! ISO 9001 ! OHSAS 18001 ! NF

Environnement

! Partenaire d’Actineo

! Partenaire du FCBA

! Partenaire de VIA (Valorisation de l’innovation dans l’ameublement)

! Intègre l’analyse du cycle de vie du produit, de la sélection des matières premières au recyclage du mobilier en fin de vie.

! Eco-conception.

Steelcase 23 Boulevard Jules Ferry 75011 Paris Tél : 01.49.29.61.61 [email protected]

www.steelcase.com/fr

! ISO 14001 ! EMAS ! NF

Environnement ! Blauer Engel ! OHSAS 18001 ! (2009 :

première usine européenne Steelcase certifiée OHSAS 18001). Ce certificat devrait être étendu à toutes les usines d’ici 2011.

! Partenaire de Mc Donough Braungart Design Chemistry (MBDC).

! Membre du FISP

(Furniture Industry Sustainability Programme).

! Membre fondateur

du cluster de recherche CREER (Cluster Research Excellence in Ecodesign & Recycling) 7 projets de recherche sur le recyclage et l’éco conception sont en cours.

! Intègre l’analyse du cycle de vie du produit, de la sélection des matières premières au recyclage du mobilier en fin de vie.

! Eco-conception. ! Réutilisation, recyclage,

reprise des mobiliers en fin de vie (remise d’un certificat).

! Communique les

performances environnementales des produits par le biais d’une Déclaration Environnementale Produit et d'un Profil Environnemental Produit.

! Prend en compte la

composition chimique des matériaux par la mise en place d’un protocole d'évaluation des matériaux basé sur 19 critères permettant de mesurer les risques liés à des matériaux toxiques sur l'environnement.

Kinnarps 712 route de Quarante Sous 78630 Orgeval Tél : 01.39.08.27.00 Fax : 01.39.75.67.17 [email protected]

www.kinnarps.com/fr/fr

! ISO 9001 ! ISO 14001 ! EMAS

! Partenaire de FSC (Forest Stewardship Council)

! Intègre l’analyse du cycle de vie du produit, de la sélection des matières premières au recyclage du mobilier en fin de fin.

! Eco conception.

FICHE VI: FABRICANTS DE MOBILIER DE BUREAU

4

Pour en savoir plus…

# FISP (Furniture Industry Sustainability Programme) :

www.bfmenvironment.co.uk/FISP.htm

www.fira.co.uk

# UNIFA (Union Nationale des Industries Françaises de l’Ameublement ; syndicat du meuble

français)

www.unifa.org

# Portails sur le meuble et le mobilier de bureau

www.ameublement.com

www.ameublement-durable.com

ANNEXE : Benchmark - Détail des entretiens

! Historique de la démarche DD ! Sensibilisation des parties prenantes ! Organisation du service achats et de la démarche

d’achats responsables ! Procédure d’achats responsables ! Domaines d’achats privilégiés ! Difficultés rencontrées ! Avantages de la démarche responsable ! Autres informations pertinentes

Avril 2009

UVSQ Service des Marchés Publics et des Achats Responsables

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

1

Détail des entretiens

1. Historique de la démarche de développement durable

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines La démarche de développement durable a été initiée par une volonté politique de la présidente

de l’université Sylvie Faucheux et s’est concrétisée en 2008 par le changement de dénomination

du service des marchés publics en « Service des Marchés Publics et des Achats

Responsables » (MPAR). L’université a signé en 2007 une charte d’engagement au

développement durable rédigée par l’association étudiante Icare. Cette signature a abouti à la

mise en place d’une Commission de Gestion de l’Environnement. Par ailleurs, l’UVSQ a réalisé

son Bilan Carbone en 2008 et en a diffusé les résultats en début d’année 2009.

A noter que l’université est un précurseur en termes de développement durable de façon

générale, la présidente étant personnellement très attachée aux enjeux environnementaux et

sociétaux. Elle est notamment à l’origine de la création de l’association Fondaterra et organise

de nombreuses conférences sur l’attractivité territoriale en rapport au développement durable.

L’implication dans la démarche développement durable du Secrétaire Général, en lien direct

avec la Présidente et assumant le rôle de coordination du service MPAR, est essentielle. Très

fortement impliqué dans la mise en place d’une stratégie de développement durable au sein de

ce service, il a un rôle moteur au niveau organisationnel mais aussi en ce qui concerne les

méthodes de travail. La politique d’achats de l’université qu’il met en place est définie par le

Conseil d’Administration de l’université, qui souhaite répondre à l’appel de l’Etat et devenir

exemplaire dans sa démarche environnementale. L’activité du service MPAR traduit donc une

volonté globale d’engagement de la part de l’université. La très forte implication personnelle de

l’intendante de l’UVSQ, à travers des initiatives visibles, favorise la sensibilisation du personnel

administratif de l’université au développement durable. On note enfin la volonté des personnes

du service de s’investir dans cette nouvelle stratégie d’achat.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

La démarche de développement durable au sein des différentes entités de la Gendarmerie

Nationale découle directement de l’engagement du gouvernement français à devenir un Etat

exemplaire en matière de responsabilité sociale et environnementale. La mise en place d’une

politique d’achats responsables a été décidée par le Ministère de la Défense pour l’ensemble

des armées fin 2008. Il s’agit donc d’une approche « top-down » avec appel à volontaires (ou à

défaut désignation) d’un acheteur par structure pour suivre une formation aux achats

responsables.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

2

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

L’intégration de pratiques d’achats responsables au sein de la CCIP à partir de 2007 relève de

préoccupations individuelles qui ont fédéré une volonté commune, renforcée par la priorité donnée

au développement durable à l’échelle nationale. A noter que le responsable des achats et de

l’organisation générale du service fait partie des personnes impliquées et qu’il a insisté pour mettre

en place une Charte Ethique des Achats qui édicte les règles de bonne conduite.

Par ailleurs, la direction de la CCIP a répondu aux nombreuses initiatives naissantes et isolées

émergeant dans ses différentes entités en constituant un comité de pilotage dédié.

! Mairie de Versailles La démarche de développement durable a été initiée vers 2002 sous l’influence de volontés

politiques et s’est concrétisée par l’adoption d’un Agenda 21. Si celui-ci a été abandonné suite à

l’élection d’un nouveau maire, la démarche de développement durable, bien que moins formalisée,

perdure.

! Université de Franche-Comté La sensibilité de l’université aux enjeux du développement durable a pris corps dans une région

elle-même engagée. La formalisation de cette sensibilité à travers la mise en place d’une politique

de développement durable en 2006 est le fruit de volontés individuelles auxquelles l’engagement

au niveau national a donné du poids. La direction de l’établissement a apporté son soutien aux

initiatives individuelles à travers deux actions : en jouant le rôle de relais entre les différents

services et parties prenantes de l’université d’une part, et en constituant un comité de pilotage

dédié au développement durable et animé par le chargé de mission développement durable de la

direction des achats d’autre part. A noter que les étudiants sont invités à participer au comité de

pilotage dédié au développement durable et que leurs initiatives en la matière (notamment à

travers les associations) sont étudiées de façon à soutenir les plus prometteuses.

Enfin, l’université est membre du « Club DD » des administrations publiques.

! Université du Havre La mise en place d’une réelle politique de développement durable a été impulsée par le Conseil

d’Administration du 11 janvier 2007, qui a mené à la décision de mettre en place un Agenda 21

d’une part et à l’élection d’un chargé de mission développement durable d’autre part. La stratégie

de développement durable est portée politiquement par le vice-président de l’université, qui dirige

la cellule dédiée à l’Agenda 21 et fait partie de la commission sur les appels d’offre.

! Euromed Marseille L’élection d’un nouveau Comité de Direction en 2001 a donné de l’ampleur à la prise en

considération des préoccupations de développement durable. Aujourd’hui, le développement

durable fait partie intégrante de la stratégie de l’école, qui a pour vocation de former des managers

responsables. L’ensemble du personnel est concerné et le nouveau directeur de l’école a confirmé

l’engagement de l’établissement suite à sa nomination.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

3

Un nouveau poste de « coordinateur de la stratégie développement durable » a été crée afin de

coordonner les différentes actions et de jouer le rôle de relais de l’administration. En outre, un

référent développement durable a été désigné dans chaque service de l’école, avec pour objectif

de créer des synergies et d’impliquer l’ensemble des parties prenantes.

L’école a donc insufflé un soutien politique à la stratégie responsable à travers la mise en place

de ce nouveau système de management. Les associations et leurs actions génèrent de

nombreuses synergies, non seulement dans l’école, mais aussi dans son environnement et sur

d’autres campus. L’objectif n’est pas une amélioration individuelle, mais le renforcement d’une

action collective.

! ESCP Europe La stratégie développement durable de l’école a été initiée en 2004 à travers l’engagement

formel de l’ancien directeur Jean-Louis Scaringella et la signature du Global Compact.

La démarche effective a été impulsée par Olivier Delbard, membre du corps professoral qui a

initié l’enseignement du développement durable au sein de l’ESCP dans le cadre de cours

électifs. Ceux-ci ont mené les étudiants à réaliser des audits de travail sur les pratiques de

l’école en matière d’énergie, de papier, d’eau, d’achats… Suite à cet ensemble d’audits, un

groupe de travail a été institué sous forme de Comité Initiatique Volontaire regroupant

professeurs, membres de l’administration, élèves et anciens. Les propositions de travail lancées

par ce comité se concentraient sur 3 postes : les achats, la gestion du papier et l’énergie.

Après avoir été l’un des précurseurs de l’engagement des établissements d’enseignement

supérieur dans le développement durable, l’ESCP se trouve aujourd’hui quelque peu en retard

par rapport à d’autres établissements.

La très récente restructuration de l’école devrait lui permettre de clarifier et de relancer la

stratégie de développement durable ainsi que la sensibilisation de l’ensemble de l’équipe

pédagogique.

2. Sensibilisation des parties prenantes aux enjeux du

développement durable

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines

La sensibilisation des étudiants est portée par les étudiants eux-mêmes, regroupés en une

association qui fait partie du réseau Campus Vert (initié par Greenpeace) : Icare. Cette

association organise régulièrement des journées à thèmes sur le développement durable. Icare

évoque quelques lourdeurs administratives de l’université et sa difficulté à évoluer, parfois.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

4

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

La personne ayant suivi la formation aux achats responsables est devenue « ambassadrice du

développement durable » au sein de son service, de sa structure et des acheteurs d’autres

structures de la Gendarmerie Nationale n’ayant pu suivre la formation. Elle a donc pour rôle de

répondre aux demandes des différents acteurs concernant la démarche d’achats responsables et

de former les personnes qui le désirent.

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Bien que les pratiques professionnelles des acheteurs ne soient pas toujours alignées avec les

enjeux du développement durable, la sensibilité des personnes en interne est relativement bonne,

ce qui assure un écho favorable aux messages de sensibilisation. Le comité de pilotage du

développement durable constitué par la direction a fait des propositions allant dans le sens

d’achats plus responsables et de mise en place de bonnes pratiques de façon pérenne en interne.

Les acheteurs ont été pleinement intégrés à une démarche qui se veut collaborative et

responsabilisante en vue d’amener les gens à se poser les bonnes questions lors de l’exercice de

leur activité professionnelle.

! Mairie de Versailles

La sensibilisation des utilisateurs passe par l’organisation d’une formation pour les nouveaux

produits. Au temps de l’Agenda 21, des séances de sensibilisation des habitants étaient menées

par la Mairie.

! Université de Franche-Comté

Les acheteurs de l’université ont un accès facilité à la formation, mais à ce jour et au vu de leur

motivation et de l’expérience acquise en termes d’achats responsables, aucun n’a bénéficié de

formation spécifique sur le sujet.

Les utilisateurs sont informés de la politique de l’établissement et peuvent faire part de leurs

retours à travers la Charte des Eco-Gestes, dans laquelle ils peuvent noter leurs remarques ou

suggestions. Par ailleurs, l’ensemble du personnel de l’université se voit accorder la possibilité

d’être formé au développement durable pendant 2 jours.

La sensibilisation des étudiants est portée par les étudiants eux-mêmes, regroupés en

associations qui organisent, dans le cadre de « l’Ecole du DD » des sessions d’information sur les

initiatives de l’université (notamment le Bilan Carbone). Des professionnels extérieurs à l’université

sont également conviés de façon à sensibiliser les étudiants.

! Université du Havre Les différentes parties prenantes de l’université ont été intégrées à la démarche responsable de

l’établissement à travers la mise en place d’une boîte à idées, à partir de laquelle un questionnaire

à destination des fournisseurs a été établi dans le cadre d’une grande enquête sur leurs pratiques.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

5

Les acheteurs n’ont pas suivi de formation aux achats durables. Ils sont conviés au bilan

semestriel réalisé devant le Conseil d’Administration et le Conseil Scientifique, au cours duquel

sont présentés l’Agenda 21, les comptes-rendus et procès verbaux.

La plupart d’entre eux est intéressée bien que souvent moyennement motivée. La collaboration

est toutefois très bonne sur certains sujets, notamment le tri sélectif.

La politique d’achats responsables a largement été présentée aux utilisateurs à travers

l’organisation de nombreuses conférences et l’exposition de panneaux explicatifs. Par ailleurs,

un questionnaire de consultation a été envoyé avec les bulletins de salaires, notamment au sujet

du plan local de déplacement de l’université.

Les étudiants sont associés à la démarche de développement durable par deux biais : la

consultation de volontaires pour établir des idées de projets et la participation volontaire à

l’association pour maîtrise d’ouvrage, qui gère par exemple la ruche urbaine. Par ailleurs, les

cours et sujets de dossiers proposés aux étudiants sont souvent en lien avec le développement

durable. Ainsi, les pré-diagnostics de la démarche responsable de l’université sont en partie

réalisés par les étudiants, véritables ambassadeurs et vecteurs du développement durable. Les

idées soumises en la matière par le vice-président sont ainsi très souvent suivies par les

étudiants.

! Euromed Marseille L’ensemble des parties prenantes est sensibilisé à la démarche responsable de l’école selon

différents moyens.

Concernant les acheteurs, une campagne de sensibilisation a été entamée il y a longtemps à

travers des réunions d’information. Chaque référent développement durable communique sur les

sujets de responsabilité aux personnes de son service, et une formation aux achats

responsables est en cours d’organisation. Depuis le début, les acheteurs se montrent

collaboratifs et reconnaissants pour le gain de compétences apporté.

Concernant les utilisateurs, de nombreuses actions de sensibilisation ont été entreprises.

L’édition prochaine du rapport de développement durable sera aussi un bon moyen de les

informer sur l’engagement de l’école. Par ailleurs, des questionnaires ont été distribués et

analysés suite à la semaine du développement durable en 2008. Ces questionnaires avaient

entre autres objectifs de motiver des initiatives chez les différents acteurs, initiatives qui sont

toujours bienvenues et soutenues.

Concernant les étudiants, plusieurs associations sont implantées sur le campus et engagées

dans le développement durable sur les thèmes de la solidarité, du social et de l’environnement.

C’est grâce à l’association Campus Durable qu’ont eu lieu les principales actions concrètes de

mise en place de l’Agenda 21 de l’établissement (notamment mobilité et achats durables). Le

foyer de l’école est aussi très actif en termes de développement durable avec la mise en place

d’une AMAP, la distribution de café issu de l’agriculture biologique et la mise en place d’un

recyclage organisé de verre, de papier, de carton et de gobelets.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

6

ESCP Europe

La sensibilisation des parties prenantes de l’école a été plus effective que la formalisation d’une

politique d’achats responsables. Les étudiants continuent de jouer un rôle moteur : une nouvelle

association, Environnement Vôtre, a été créée afin de promouvoir les pratiques durables au sein

de l’établissement et de sensibiliser les étudiants à cette thématique dans le cadre de leur avenir

professionnel et de leur vie personnelle. Par ailleurs, l’offre pédagogique inclue désormais

plusieurs cours relatifs au développement durable et à la responsabilité sociale des entreprises.

Un cursus court est proposé pour les professionnels de tous horizons afin de les former à ces

enjeux. En outre, les membres de l’équipe pédagogique sensibilisés à ces thématiques incluent

désormais un volet sur le lien entre matières fondamentales (achats, marketing, finance) et

développement durable.

3. Organisation du service achats et de la démarche

d’achats responsables

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines Le service MPAR est responsable de l’ensemble des achats de l’université et de la mise en œuvre

opérationnelle des décisions du Conseil d’Administration. Supervisé par le Secrétaire Général qui

indique la stratégie à suivre et les directives à prendre, il est composé de juristes n’ayant pas

bénéficié de formations aux achats durables stricto sensu. Le service regroupe un chef de service,

un responsable adjoint, un gestionnaire de marché, un acheteur et deux assistantes.

Le Secrétaire Général souhaite dans un premier temps développer les compétences internes en

termes d’achat et, dans un deuxième temps, recruter un acheteur d’ici fin 2009.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

Le service des achats est composé de quatre personnes : un responsable des marchés, une

adjointe et deux gestionnaires. L’une des deux gestionnaires s’est portée volontaire pour suivre

une formation aux achats durables dispensée en décembre 2008.

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Le service des achats de la CCIP gère la phase de contractualisation des achats standards de 25

entités délocalisées (grandes écoles, sites institutionnels et délégations). Le rôle des 4 personnes

du service est essentiellement d’harmoniser les besoins des différentes entités, mais elles ne

gèrent pas le processus de commande, qui relève des prescripteurs locaux.

! Mairie de Versailles

Le service des achats de la Mairie de Versailles est chargé des achats de la communauté de communes

de Versailles Grand Parc, de la ville de Versailles et du Centre Communal d’Actions Sociales de la ville de

Versailles. Il regroupe 20 personnes : 10 pour les achats, 10 pour les marchés publics.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

7

! Université de Franche-Comté

Le service des achats est responsable de l’ensemble des achats de l’université. Il est membre

de l’UGAP (Union des Groupements d’Achats Publics), ce qui lui permet d’avoir accès à des

conseils pour certains postes d’achats (véhicules, mobiliers…).

! Université du Havre

Le service des achats est une direction à part entière : il s’agit de la Direction des Affaires

Financières (DAF). Il comprend un service de comptabilité analytique, un bureau des marchés

qui réalise le suivi et la mise en conformité, ainsi qu’un service des commandes.

! Euromed Marseille

Les acheteurs de l’école travaillent en collaboration avec la Chambre de Commerce et

d’Industrie (CCI) ainsi qu’avec les différents services, qui leur font part de leur besoin (dont la

validation relève de la direction). Ceci renforce l’importance de la désignation d’un référent

développement durable par service, chacun d’entre eux rapportant au coordinateur

développement durable.

! ESCP Europe

Suite aux travaux du Comité Initiatique Volontaire mis en place pour intégrer le développement

durable au fonctionnement de l’école, le service des achats de l’ESCP a dénoncé certains

contrats pour pouvoir en passer de nouveaux en incluant un caractère responsable. Néanmoins,

le service des achats n’est pas le plus sensible à la problématique de développement durable.

Aucun acheteur n’a été formé aux achats responsables, et ce bien que la responsable de la

formation continue ait validé ce besoin de formation et alloué les budgets nécessaires.

4. Procédure d’achats responsables

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines

Les acheteurs n’ont pas suivi de formation aux achats responsables. Ils assurent une veille

réglementaire stricte et une veille environnementale concernant les achats durables du mieux

qu’ils peuvent. La stratégie d’achats responsables en place n’est pas des plus structurées

malgré la volonté politique forte de la présidence et du secrétariat général de mettre en place

une méthodologie qui intègre systématiquement le développement durable dans les appels

d’offre et la sélection des marchés. Certains marchés comme le papier ou les imprimantes de

bureau ont été passés en intégrant des critères environnementaux.

Dans la continuité du Bilan Carbone dont les résultats ont été communiqués début 2009, la

Commission de Gestion Environnementale de l’université a organisé la mise en activité de

commissions thématiques qui se penchent notamment sur les achats responsables (énergie,

matériel informatique, transport…).

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

8

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

Avant la formation, la prise en compte de critères de développement durable lors de la passation

de marchés relevait essentiellement d’un travail personnel de recherche d’’informations sur les

pratiques et les produits « responsables » (Code des Marchés Publics, guides sur les achats

publics durables et sites Internet).

La procédure d’achats responsables est actuellement en cours de mise en place effective et passe

essentiellement par l’attention portée à la certification des fournisseurs (ISO 9001 ou 14001).

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris La Charte Ethique des Achats amène les différents acteurs de la procédure d’achats (au sein de la

CCIP et dans les différentes entités qu’elle gère) à se poser la question du développement durable

à chaque étape.

La démarche est suffisamment souple pour être applicable à l’ensemble des marchés (qui se

situent à des niveaux de maturité différents en termes de développement durable), et il n’y a pas

de standardisation. Néanmoins, une rubrique spécifique est dédiée au développement durable

dans la grille de notation des fournisseurs. L’ensemble des évaluations justifiant les choix de

fournisseurs transite entre les mains du directeur du service, ce qui lui permet de vérifier que le

développement durable a été pris en compte lors de la procédure d’achats.

! Mairie de Versailles

Les acheteurs n’ont pas bénéficié de formation aux achats responsables mais ont pu participer à

des colloques et des séminaires sur le sujet.

Par ailleurs, une veille a été mise en place sur les produits et services « responsables »

disponibles sur le marché.

Aucune méthodologie formalisée n’a été mise en place à ce jour. Néanmoins, les critères pris en

compte sont essentiellement la démarche qualité et/ou la démarche environnement des

fournisseurs (politique de réduction des emballages, de gestion des déchets…).

! Université de Franche-Comté L’ensemble des marchés intègrent le développement durable dans les cahiers des charges et

appels d’offre, et ce de manière croissante. Le service des achats a pour consigne de prendre en

compte les critères de développement durable de manière systématique. Par ailleurs, une

commission dédiée évalue cette prise en compte dans les appels d’offre.

! Université du Havre L’engagement développement durable de l’université est pleinement intégré à sa politique

d’achats. Le service des achats a mis en place un Cahier des Clauses Techniques et Particulières

(CCTP). Au niveau de la prise en compte des critères, la qualité de l’offre l’emporte sur le prix. La

démarche est traduite par des procédés afin d’être appliquée de façon systématique lors de l’étude

des appels d’offre.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

9

! Euromed Marseille

L’engagement développement durable est pleinement intégré à la politique d’achats de

l’établissement, le changement au sein de la direction ayant provoqué une prise de conscience

généralisée dans l’ensemble des services de l’établissement.

La démarche développement durable est en cours de formalisation. Un professeur d’achats et

un professeur de gestion de projet travaillent au développement d’une chaire pour des achats

responsables et à la mise en place d’une formation pour les acheteurs de la CCI et d’Euromed.

Dans certains domaines d’achats, les appels d’offre intègrent déjà des critères, par exemple

pour la restauration où une part définie de produits locaux et de produits issus de l’agriculture

biologique est intégrée aux exigences.

Par ailleurs, il est prévu que des fiches de procédures soient fournies aux acheteurs pour leur

indiquer la marche à suivre. Le coordinateur développement durable a notamment pour rôle de

relayer les démarches induites par l’Etat et par la législation. L’implication doit être totale, et c’est

pourquoi des fiches pratiques et des référentiels seront fournis ; afin de «faire passer le virus à

tout le monde ».

! ESCP Europe A ce jour, la place des achats responsables dans la stratégie globale de l’ESCP n’a pas atteint

les objectifs fixés par le Comité Initiatique Volontaire. Le service des achats, sous la direction de

son ancienne responsable, prônait l’engagement de l’école sans que les actes ne suivent. Par

ailleurs, des problèmes humains ont freiné la formalisation de la démarche et la mise en place

d’outils adéquats.

5. Domaines d’achats privilégiés

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines Deux marchés passés récemment respectent des critères de développement durable : le papier

et les imprimantes. Des réflexions sont en cours pour le renouvellement des mobiliers de bureau

et du parc automobile ainsi que la gestion des déchets d’équipements électriques et

électroniques.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale Le service interrogé gérant peu de marchés d’envergure, l’intégration de critères de

développement durable à la procédure d’achats concerne essentiellement les produits

d’entretien ménager et les fournitures de bureau.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

10

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Aujourd’hui, les domaines privilégiés sont l’impression (« Imprim’Vert ») le café et le thé

(commerce équitable), ainsi que les fournitures de restauration (gobelets et serviettes fabriqués à

partir d’amidon de maïs).

La nature des critères de développement durable adoptés et leur pondération dans le choix final

dépendent à la fois des caractéristiques et de la maturité du marché ainsi que de l’accessibilité de

l’information concernant les aspects de développement durable à prendre en compte.

! Mairie de Versailles Les domaines concernés sont les fournitures de bureau et le bois pour les fenêtres. De nombreux

autres marchés ont fait l’objet d’étude pour un approvisionnement plus responsable, mais des

difficultés ont à chaque fois empêché l’aboutissement du projet.

Des réflexions sont en cours pour un parc de voitures électriques et pour l’approvisionnement en

biocarburants.

! Université de Franche-Comté Les marchés concernés recoupent l’ensemble des marchés à la charge du service (papier,

impression, espaces verts, produits d’entretien, photocopieurs, travaux…) hormis ceux à caractère

très spécifique, comme les équipements de laboratoire par exemple.

A noter que l’intégration de critères de développement durable est plus progressive pour les

marchés dont le renouvellement est plus récent.

! Université du Havre

Il n’y a pas de domaine d’achat privilégié : tous sont concernés par l’exemplarité.

Chaque marché fait l’objet d’une étude sur ses impacts : informatique, systèmes d’impression,

piles, batteries, lampes, papier et carton… Cette première analyse, réalisée si besoin avec l’aide

de l’ADEME, détermine la sélection des critères sur lesquels seront évalués les fournisseurs.

Par ailleurs, la fin de vie des produits fait l’objet d’une politique de recyclage et de valorisation.

Cette dernière décision, avant tout politique, a un coût estimé à 18 000 ! par an.

L’audit énergétique prévu en février 2009 devra permettre d’approfondir la réflexion sur les critères

à prendre en compte dans les différents marchés, tous étant intégrés dans la politique d’achats

responsables au fur et à mesure de leur renouvellement.

! Euromed Marseille

Tous les domaines d’achat sont déjà concernés, ou pour le moins commencent à l’être. Les

produits responsables comptent l’informatique (label Energy Star), le papier (systématisation de

l’utilisation de papier issu forêts gérées durablement - FSC ou PEFC), les ampoules achetées

(basse consommation) et le mobilier de bureau (de marque Kinnarps, 4ème fournisseur européen

de mobilier de bureau dont l’avantage concurrentiel repose sur une politique environnementale

originale). Par ailleurs, les services techniques et la communication essayent de mettre en place le

tri systématique des déchets.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

11

Le coordinateur développement durable a énormément communiqué sur l’intégration

systématique de critères de développement durable dans la politique d’achat. La nomination

d’un référent développement durable, désormais effective dans chaque serv ice, va permettre

d’améliorer la diffusion des messages du coordinateur et de fédérer la stratégie de responsabilité

sociale de l’école.

! ESCP Europe

Malgré la difficile mise en œuvre d’une stratégie d’achats responsables, l’école a passé des

marchés intégrant des critères de développement durable, notamment au sein de la cantine, qui

propose un repas bio par semaine et organise la récupération de ses huiles de friture. Par

ailleurs, une partie de la communication de l’école est imprimée sur papier PEFC.

Les marchés prioritaires à l’avenir restent les mêmes que ceux identifiés au cours des audits

réalisés par les étudiants, à savoir l’énergie et la gestion du papier (approvisionnement,

consommation et récupération).

6. Difficultés rencontrées

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines La volonté politique du Secrétaire Général est un véritable levier pour la mise en place d’une

stratégie d’achats durables au sein du service MPAR. Les acheteurs estiment qu’une meilleure

connaissance des enjeux du développement durable leur permettrait d’intégrer ces nouvelles

données de façon systématique lors de la passation des marchés.

L’un des freins rencontrés par le service des achats est la résistance des utilisateurs face au

changement qu’impliquent les achats responsables, notamment dans leur comportement

quotidien. Les utilisateurs ne sont pas suffisamment informés sur les fondements de la mise en

place d’une politique d’achats responsables.

Enfin, le service n’a pas pu mettre en place un service « traiteur » offrant des produits issus du

commerce équitable et de l’agriculture biologique, faute de prestataires répondant à l’appel

d’offre.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

La procédure d’achats responsables est en cours de mise en œuvre suite à la formation

organisée au niveau national par le Ministère de la Défense. Néanmoins, aucun marché n’a été

passé depuis la formation et le poids accordé aux critères de responsabilité et de durabilité

dépend grandement du Colonel, qui n’a pas lui-même été sensibilisé aux enjeux du

développement durable.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

12

Par ailleurs, le service interrogé ne semble pas être le plus à même de développer une réelle

stratégie d’achats durables au niveau de la Gendarmerie Nationale dans la mesure où il gère

moins de marchés que d’autres services n’ayant pas été concernés par la formation aux achats

responsables.

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Concernant la sensibilisation des parties prenantes, le service des achats de la CCIP n’a pas

rencontré de réticences, notamment du fait du pragmatisme de la démarche employée, peut-être

plus longue mais certainement plus efficace qu’une méthode coercitive.

Concernant les pratiques d’achats publics responsables, des difficultés naissent lors de la

publication des appels d’offre du fait de la multitude de critères relevant du développement durable

et de la diffusion de « fausses bonnes idées », c’est-à-dire d’idées qui peuvent apparaître

judicieuses aujourd’hui et se révéler mauvaises à plus long terme.

! Mairie de Versailles

La Mairie a rencontré des difficultés sur certains marchés. Ainsi, la mise en place de repas bio et

la construction d’un gymnase HQE se sont révélées trop coûteuses. Par ailleurs, la gestion des

équipements informatiques en fin de vie posait un problème de confidentialité des données.

Enfin, la Mairie a également été confrontée à un problème de maturité sur certains marchés et

regrette le fait de ne pas avoir été démarchée par des fournisseurs.

! Université de Franche-Comté Aucun frein particulier n’a été rencontré, la région étant très dynamique, les acteurs impliqués et

l’évolution rapide.

! Université du Havre

La résistance au changement était palpable lors du lancement du projet, puis les freins ont assez

rapidement disparu, notamment grâce à la politique de communication adoptée, qui a exposé les

motifs, l’argumentaire et les décisions actées de la démarche. Les détracteurs du développement

durable sont présents mais peu nombreux.

! Euromed Marseille

Différents types de freins sont détectables. Il est difficile de toucher les décideurs et de déterminer

qui prend vraiment les décisions : rencontrer les bonnes personnes n’est pas toujours évident. Une

autre difficulté est de communiquer de façon adaptée auprès des bons interlocuteurs. D’autre part,

il est difficile de créer des synergies, bien que des réunions mensuelles dédiées au

développement durable soient organisées…

Au niveau des acheteurs, les freins principaux sont l’argument du prix et la méconnaissance des

produits.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

13

! ESCP Europe

La stratégie générale de développement durable a été ralentie par le fait que le fonctionnement

du comité remettait en cause les rapports de force traditionnels entre les différentes parties

prenantes (notamment au niveau des syndicats). Par ailleurs, le changement de direction

intervenu il y a 2-3 ans et la réorganisation de l’école ont fait passer la démarche de

développement durable au second plan.

Concernant les achats en particuliers, les principaux écueils à la mise en place d’une politique

d’achats responsables sont des problèmes structurels et humains. Les facteurs structurels

recouvrent le manque de formation des acheteurs aux achats durables ; le statut particuliers de

l’ESCP (mi public – mi privé) et la soumission de l’école au Code des Marchés Publics, qui

entraînent une certaine lourdeur des procédures ; et enfin la dépendance de l’école à la CCIP

dans le domaine des achats, ce qui crée un flou sur les périmètres gérés par l’école ou par la

CCIP. Les facteurs humains sont principalement le fait de problèmes inter-services et

interpersonnels qui ont été source d’un fort ralentissement de la démarche.

7. Avantages de la démarche responsable

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines

Le principal avantage de l’engagement responsable de l’UVSQ est la consolidation de la

concordance entre positionnement en tant qu’établissement responsable, enseignements relatifs

au développement durable et pratiques internes dans le fonctionnement quotidien de l’université.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

Le principal bénéfice d’adopter une démarche d’achats responsables pour le Centre National de

Formation à Distance de la Gendarmerie est celui de l’image véhiculée. Fière de la performance

de ses ressources en e-learning, la structure affiche une volonté politique d’être en phase avec

les évolutions de la société.

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Les bénéfices financiers de la stratégie d’achats responsables sont difficilement évaluables pour

le moment, mais ils le seront sur le long terme. Ceci peut constituer un problème dans la mesure

où le service n’est pas détenteur du budget. Ainsi, il lui est difficile d’imposer à une école de se

fournir en produits responsables en lui disant que le surcoût actuel sera plus que compensé par

la rentabilité ultérieure. La Chambre a donc pris le parti d’imposer un certain pourcentage (et non

la totalité) de produits responsables dans l’approvisionnement de ses entités.

Les avantages non financiers sont nombreux. Tout d’abord, la démarche incite les fournisseurs à

devenir plus responsables, ce qui a pour conséquence l’amélioration des techniques et des

produits. Par ailleurs, des collaborateurs sensibilisés peuvent reproduire les gestes responsables

chez eux : l’effet moteur joue donc également sur les utilisateurs, poussés à la réflexion.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

14

En outre, un établissement public qui s’engage en faveur du développement durable participe à

une œuvre collective de long terme, pas à un effet de mode. Ceci constitue un vaste marché, et

donc une incitation forte pour les fournisseurs, du fait de l’ampleur des achats publics en France.

Enfin, l’engagement de l’institution permet de créer de la congruence entre le discours officiel et

les pratiques, ce qui est un facteur de mobilisation des salariés autrement plus puissant que le

simple discours ou les injonctions non suivies d’actions concrètes.

! Mairie de Versailles

Rien à signaler.

! Université de Franche-Comté

Les avantages d’une telle démarche sont avant tout moraux. De nombreuses formations sont

aujourd’hui orientées sur l’environnement et la responsabilité sociale de l’entreprise. La cohérence

se doit d’être forte entre les pratiques quotidiennes et les enseignements. Le tout s’inscrit dans le

cadre d’une politique de développement durable dynamique au niveau régional. Le monde

universitaire doit prendre à bras le corps les défis de notre siècle.

Par ailleurs, une stratégie d’achats responsables a des bénéfices financiers importants, l’économie

verte ayant montré un bon retour sur investissement.

! Université du Havre

Les bénéfices financiers de la politique d’achats durables sont difficilement palpables, et pour

l’heure les coûts sont importants. Néanmoins, l’engagement de l’université lui permet de bénéficier

de l’image partagée d’un établissement citoyen : quantités de mails sont envoyés concernant des

réflexions et des questionnements sur le développement durable, mais aussi et avant tout de

nombreux encouragements. Par ailleurs, la cohérence est visible entre les enseignements de

l’université et ses pratiques quotidiennes (comme par exemple la participation à plusieurs projets

pour la construction d’un éco-quartier).

! Euromed Marseille Sachant que les étudiants réfléchissent aux notions et à l’intégration dans les pratiques

personnelles et professionnelles du développement durable, l’école doit faire preuve d’exemplarité

et communiquer sur le sujet.

L’agence de notation BMG Ratings a noté l’école Euromed Marseille « AA ». L’école considère la

notation non comme une récompense mais comme un moyen de détecter les marges de progrès.

D’autre part, l’école a fait réaliser son Bilan Carbone par Jean-Marc Jancovici et son association

« Avenir Climatique », en partenariat avec le REFEDD (Réseau d’Etudiants Français pour le

Développement Durable). Deux membres d’Euromed ont suivi la formation au Bilan Carbone

Campus et peuvent la transmettre aux volontaires. Enfin, l’école va publier son rapport de

développement durable cette année.

Les avantages sont donc à analyser à deux niveaux : l’image de l’école et le développement de

nouveaux marchés.

ANNEXE: BENCHMARK – DETAIL DES ENTRETIENS

15

! ESCP Europe

Au début de la mise en place de la démarche responsable avec la signature du Global Compact,

le bénéfice a été tant interne qu’externe dans la mesure où l’engagement de l’ESCP permettait à

la fois de sensibiliser son personnel et ses étudiants et de communiquer sur son positionnement

vis-à-vis du développement durable.

Aujourd’hui, l’avantage principal d’une démarche plus approfondie et mieux structurée serait de

renforcer la congruence entre enseignement et pratiques d’une part, et de rattraper le retard pris

sur certains établissements d’autre part.

8. Autres informations pertinentes

! Université de Versailles St-Quentin en Yvelines Un acheteur est en cours de recrutement. Il sera formé aux achats responsables et sera plus à

même d’intégrer les critères du développement durable dans les appels d’offre.

! Centre National de Formation à Distance de la Gendarmerie Nationale

La formation suivie était organisée par la société Proximum et comprenait 16h de présentation

réparties sur 2 jours.

Le contenu était présenté sous forme de diaporama commenté. Un guide (papier et

électronique) a été distribué et mis en ligne à la fin de la formation sur l’intranet du Ministère de

la Défense.

Les points positifs retenus sont le caractère intéressant et enrichissant sur les plans personnels

et professionnels ; l’aspect détaillé, complet et documenté ; et enfin l’évaluation à l’aide d’un

questionnaire de satisfaction. Les points négatifs décelés au cours de cette formation sont le

manque d’explications sur les fondements du développement durable, le manque d’interactivité,

le manque d’éléments visuels ainsi que le mauvais « ciblage » des ambassadeurs du

développement durable.

! Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris

Les guides actuellement développés sur les achats publics durables sont trop généraux.

Par ailleurs, il serait intéressant de faire état des « fausses bonnes idées » (comme par exemple

la mise en place d’ampoules basse consommation qui ne sont pas compatibles avec les

systèmes d’allumage automatique par le biais de détecteurs de présence).

! Mairie de Versailles

Rien à signaler.

! Université de Franche-Comté Rien à signaler.

ANNEXE : BENCHMARK - DETAIL DES ENTRETIENS

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! Université du Havre

Rien à signaler.

! Euromed Marseille

L’école appartient au réseau du Management Responsable et est membre de :

- Solitraid (association de solidarité internationale)

- Réseau étudiants et développement

- Opération campus responsable

- Référentiel Global Compact

- Expertise du groupe Honnête (développement d’outils)

- Projet Campus Durable

! ESCP Europe

Rien à signaler.

Remerciements  

Nos remerciements s'adressent tout d'abord à Monsieur Nicolas Mignan, notre commanditaire,

Secrétaire Général de l'Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

Nous tenions également à remercier Vesna Asanovic pour son accueil et pour toutes les informations

qu'elle nous a fournies lors du démarrage de notre projet. Nous lui souhaitons bonne chance dans son

nouveau poste à Paris V.

Un grand merci également à Catherine Lefeu et Sabrina Brown-Maspoli, membres du service des

Marchés Publics et des Achats Responsables pour l'aide qu'elles nous ont apportée ainsi que pour

leur disponibilité.

Nous adressons une reconnaissance toute particulière à s personnes qui nous ont fait

part de leur expertise et de leurs points de vue : nos partenaires de Fondaterra Aurore Klepper et

Mathieu Garnier pour nous avoir épaulées ; Sébastien Blavier (Greenpeace) ; Alban Bourcier

(Université du Havre) ; Jean-Christophe Carteron (Euromed Marseille) ; Olivier Delbard (ESCP

Europe) ; Audrey Grelombe (Icare) ; André Mennesson (Mairie de Paris) ; Patricia Ravet (Fidarec),

Véronique Quéru-Fernandez (Mairie de Versailles) ainsi que Messieurs Gaillard et De Fuentes

(CCIP).

Nous remercions enfin Gwenaël Rigolé et Sylvain Masiero, membres du comité de pilotage de notre

projet, pour leur soutien et leurs conseils avisés tout au long du déroulement du projet. Leur

disponibilité et leur capacité à encadrer notre travail nous ont permis de mieux structurer notre

démarche, et nous leur devons beaucoup à cet égard.