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0°^ -.^V^^^'"" 0^^^ Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour la détermination d'épaisseur de couverture latéritique. Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée) B. Bourgeois, F. Lebert Décembre 1997 R39847 BRGM l-|i>nili>«ISI AU StIVICI Dl LA TIIU 0°^ -.^V^^^'"" 0^^^ Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour la détermination d'épaisseur de couverture latéritique. Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée) B. Bourgeois, F. Lebert Décembre 1997 R39847 BRGM l-|i>nili>«ISI AU StIVICI Dl LA TIIU

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Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour ladétermination d'épaisseur de couverture latéritique.Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée)

B. Bourgeois, F. Lebert

Décembre 1997R39847

BRGMl-|i>nili>«ISI AU StIVICI Dl LA TIIU

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Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour ladétermination d'épaisseur de couverture latéritique.Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée)

B. Bourgeois, F. Lebert

Décembre 1997R39847

BRGMl-|i>nili>«ISI AU StIVICI Dl LA TIIU

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Mots clés : Géophysique, Electromagnétisme, Magnétotellurique, Méthodologie,Interprétation ID, Effets statiques. Modélisation 2D,Prospection minière. Or, Latérites.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Bourgeois B., Lebert F. (1997) - Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour la déterminationd'épaisseur de couverture latéritique. Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée).

© BRGM, 1997, ce document ne peut être reproduit en totalité sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Mots clés : Géophysique, Electromagnétisme, Magnétotellurique, Méthodologie,Interprétation ID, Effets statiques. Modélisation 2D,Prospection minière. Or, Latérites.

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

Bourgeois B., Lebert F. (1997) - Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour la déterminationd'épaisseur de couverture latéritique. Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée).

© BRGM, 1997, ce document ne peut être reproduit en totalité sans l'autorisation expresse du BRGM.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites: Test sur Fayalala.

Synthèse

A la demande de Ph. Freyssinet (DR/MGG), une étude méthodologique ayant pour but d'évaluerle potentiel de la méthode audio-magnétotellurique (AMT) pour cartographier l'épaisseur de

couverture latéritique au dessus d'une roche mère non aUérée (gamme de profondeurshectométrique) a été menée.

La détermination de cette épaisseur est en effet capitale pour les compagnies minières enprospection aurifère. Après une géochimie favorable, ce paramètre permet une premièreestimation, avant forages, des réserves potentielles de minerai économique.

Une série de mesures AMT a donc été réalisée sur le site de Fayalala, près de la mine de Lero,en Guinée Conakry; où les épaisseurs d'altération sont connues grâce à de nombreux forages à lamaille 25 x 50 m sur près d'un lon^. Ce test a montré que l'utilisation de l'AMT pour ce typed'objectif était beaucoup plus délicate que prévu.

Le premier problème réside dans la mauvaise qualité des données aux fréquences supérieures à

1000 Hz, qui correspondent précisément à ia faible profondeur d'investigation requise dans cetteétude. Ce problème, liée à la faiblesse du champ naturel à haute fréquence, est un handicapconnu pour les utilisations superficielles de la méthode AMT.

Mais le problème majeur réside dans la présence de forts effets statiques, phénomènes 2Dperturbateurs décalant en bloc les sondages de résistivité apparente AMT d'une station à l'autre.La question qui se pose est de savoir s'il faut ou non corriger ces décalages avant l'interprétationID (la seule utilisable en pratique).

En effet, si certains effets statiques sont probablement liés à du 'bruit géologique' superficiel etdoivent donc être corrigés, d'autres sont certainement liés à la propre réponse 2D de la couchecible (altérites conductrices), et il serait préférable de ne pas les corriger.

Le problème est qu'il n'existe aucun indice permettant de distinguer les effets statiquessuperficiels de ceux provenant de la couche cible. Seules les plus hautes fréquences AMTpeuvent dans certains cas aider à distinguer les deux origines, mais leur qualité est iciinsuffisante.

Autrement dit, le vrai problème réside dans le fait que la géométrie de la couche cible estfoncièrement bidimensionnelle, alors que la seule procédure d'interprétation AMT utilisable en

pratique est l'interprétation tabulaire.

Tous ces problèmes ont néanmoins été surmontés. Une étude théorique, basée sur des modèlesnumériques 2D, a montré que le type de correction statique choisi (régularisation de la réponsedu conducteur profond) pouvait être appliqué sans trop de risque. Les effets statiques ont doncété systématiquement corrigés.

La modélisation 2D a en outre donné des règles à utiliser en interprétation ID pour compenserles effets 2D. Les résultats finaux, obtenus en appliquant ces règles, sont très proches del'étalonnage géologique.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites: Test sur Fayalala.

Synthèse

A la demande de Ph. Freyssinet (DR/MGG), une étude méthodologique ayant pour but d'évaluerle potentiel de la méthode audio-magnétotellurique (AMT) pour cartographier l'épaisseur de

couverture latéritique au dessus d'une roche mère non aUérée (gamme de profondeurshectométrique) a été menée.

La détermination de cette épaisseur est en effet capitale pour les compagnies minières enprospection aurifère. Après une géochimie favorable, ce paramètre permet une premièreestimation, avant forages, des réserves potentielles de minerai économique.

Une série de mesures AMT a donc été réalisée sur le site de Fayalala, près de la mine de Lero,en Guinée Conakry; où les épaisseurs d'altération sont connues grâce à de nombreux forages à lamaille 25 x 50 m sur près d'un lon^. Ce test a montré que l'utilisation de l'AMT pour ce typed'objectif était beaucoup plus délicate que prévu.

Le premier problème réside dans la mauvaise qualité des données aux fréquences supérieures à

1000 Hz, qui correspondent précisément à ia faible profondeur d'investigation requise dans cetteétude. Ce problème, liée à la faiblesse du champ naturel à haute fréquence, est un handicapconnu pour les utilisations superficielles de la méthode AMT.

Mais le problème majeur réside dans la présence de forts effets statiques, phénomènes 2Dperturbateurs décalant en bloc les sondages de résistivité apparente AMT d'une station à l'autre.La question qui se pose est de savoir s'il faut ou non corriger ces décalages avant l'interprétationID (la seule utilisable en pratique).

En effet, si certains effets statiques sont probablement liés à du 'bruit géologique' superficiel etdoivent donc être corrigés, d'autres sont certainement liés à la propre réponse 2D de la couchecible (altérites conductrices), et il serait préférable de ne pas les corriger.

Le problème est qu'il n'existe aucun indice permettant de distinguer les effets statiquessuperficiels de ceux provenant de la couche cible. Seules les plus hautes fréquences AMTpeuvent dans certains cas aider à distinguer les deux origines, mais leur qualité est iciinsuffisante.

Autrement dit, le vrai problème réside dans le fait que la géométrie de la couche cible estfoncièrement bidimensionnelle, alors que la seule procédure d'interprétation AMT utilisable en

pratique est l'interprétation tabulaire.

Tous ces problèmes ont néanmoins été surmontés. Une étude théorique, basée sur des modèlesnumériques 2D, a montré que le type de correction statique choisi (régularisation de la réponsedu conducteur profond) pouvait être appliqué sans trop de risque. Les effets statiques ont doncété systématiquement corrigés.

La modélisation 2D a en outre donné des règles à utiliser en interprétation ID pour compenserles effets 2D. Les résultats finaux, obtenus en appliquant ces règles, sont très proches del'étalonnage géologique.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

La méthode AMT peut donc être employée pour la cartographie de la couverture latéritique. Sa

productivité en fait une méthode relativement abordable. Avec deux appareils, on peut envisagerune production de quatre sondages par jour d'ingénieur (reprises et interprétations comprises),soit, avec les coûts 1997, environ 1250 F par sondage interprété.

Des recommandations pour la mise en oeuvre, le traitement et l'interprétation sont données dansle corps du rapport. La plus importante conceme le soin particulier à apporter aux mesures, laméthode restant handicapée par la faiblesse du signal et la dispersion des mesures à hautefréquence.

A ce sujet, des voies de progrès semblent envisageables au prix de certains efforts de développe¬ment. D'après F. Lenain (SGN/I2G), qui a travaillé au développement de l'appareil Samtecl, des

améliorations sensibles pourraient être apportées au capteur électrique, qui draine la majorité dubruit (communication personnelle). Des progrès sont sans doute également possibles au niveau dutraitement du signal.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

La méthode AMT peut donc être employée pour la cartographie de la couverture latéritique. Sa

productivité en fait une méthode relativement abordable. Avec deux appareils, on peut envisagerune production de quatre sondages par jour d'ingénieur (reprises et interprétations comprises),soit, avec les coûts 1997, environ 1250 F par sondage interprété.

Des recommandations pour la mise en oeuvre, le traitement et l'interprétation sont données dansle corps du rapport. La plus importante conceme le soin particulier à apporter aux mesures, laméthode restant handicapée par la faiblesse du signal et la dispersion des mesures à hautefréquence.

A ce sujet, des voies de progrès semblent envisageables au prix de certains efforts de développe¬ment. D'après F. Lenain (SGN/I2G), qui a travaillé au développement de l'appareil Samtecl, des

améliorations sensibles pourraient être apportées au capteur électrique, qui draine la majorité dubruit (communication personnelle). Des progrès sont sans doute également possibles au niveau dutraitement du signal.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Sommaire

Synthèse 3

1. Introduction 7

2. La méthode AMT 9

3. Les effets 'statiques' en EM 11

4. Le contexte géologique et géophysique typique en zone d'altération tropicale 13

5. Le site de Fayalala 15

5.1. Le contexte géologique et géophysique de Fayalala 15

5.2. Mise en oeuvre de la méthode AMT à Fayalala 16

5.3. Les profils de mesure 18

5.3.L Profil CE 18

5.3.2. Profil CC 19

6. Traitement et compilation des données AMT de Fayalala 21

7. Les effets statiques à Fayalala 23

8. Interprétation ID 25

8.1. Définition du modèle ID 25

8.2. Conséquence des effets statiques sur l'interprétation ID 26

8.3. Corrections statiques 27

8.4. Discussion sur la validité des corrections statiques appliquées 28

9. Discussion en termes géologiques des résultats de l'interprétation ID 31

10. Procédure d'interprétation optimisée 33

Conclusion 35

Bibliographie 37

Anne.\e 1. Détails techniques 39

Annexe 2. Modélisations magnétotelluriques 2D 41

1. Modèle de faille verticale interrompant un conducteur profond 41

2. Modèle avec ondulations du conducteur superficiel 51

Recueil de figures en volume séparé

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Sommaire

Synthèse 3

1. Introduction 7

2. La méthode AMT 9

3. Les effets 'statiques' en EM 11

4. Le contexte géologique et géophysique typique en zone d'altération tropicale 13

5. Le site de Fayalala 15

5.1. Le contexte géologique et géophysique de Fayalala 15

5.2. Mise en oeuvre de la méthode AMT à Fayalala 16

5.3. Les profils de mesure 18

5.3.L Profil CE 18

5.3.2. Profil CC 19

6. Traitement et compilation des données AMT de Fayalala 21

7. Les effets statiques à Fayalala 23

8. Interprétation ID 25

8.1. Définition du modèle ID 25

8.2. Conséquence des effets statiques sur l'interprétation ID 26

8.3. Corrections statiques 27

8.4. Discussion sur la validité des corrections statiques appliquées 28

9. Discussion en termes géologiques des résultats de l'interprétation ID 31

10. Procédure d'interprétation optimisée 33

Conclusion 35

Bibliographie 37

Anne.\e 1. Détails techniques 39

Annexe 2. Modélisations magnétotelluriques 2D 41

1. Modèle de faille verticale interrompant un conducteur profond 41

2. Modèle avec ondulations du conducteur superficiel 51

Recueil de figures en volume séparé

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

1. Introduction

En Afrique (ou autre contexte tropical similaire), une grande partie du minerai aurifèreéconomiquement exploitable est situé dans la partie superficielle, altérée, des gisements. Eneffet, les coûts d'exploitation obtenus dans les altérites meubles sont bien inférieurs à ceuxobtenus dans la roche mère.

La détermination des épaisseurs d'altérites est donc d'intérêt capital pour les compagniesminières à un stade précoce de la prospection aurifère. Après une géochimie favorable, ellepermet de faire une première estimation, avant forages, du volume potentiel de mineraiéconomique.

L'objectif du module 'AMT latérites' dans le projet PRD 403 était d'évaluer le potentiel de laméthode Audio-magnétotellurique (AMT) pour déterminer la profondeur (dans la gamme 40-120 m) d'un socle électriquement résistant (schistes Birrimiens), sous une couverture desaprolites conductrices, elle même surmontée dans la plupart des cas d'une cuirasse ferrugineuserésistante d'épaisseur décamètrique.

La présence des saprolites (étymologiquement 'roche pourrie') rend impossible l'utilisation duRadar. La sismique réfraction (de toute façon délicate à cause des explosifs) n'est guèreenvisageable à cause de la cuirasse latéritique 'rapide'. Enfin, la dureté et la résistivité de cettecuirasse rendent difficile l'injection du courant en méthodes électriques classiques(Schiumberger).

En revanche, une première modélisation a montré que la méthode de sondage AMT dans lagamme 1 Hz -7.5 kHz (gamme de l'appareil Samtecl d'IRIS Instruments) devrait répondre au

problème, à condition d'orienter la ligne électrique perpendiculairement à la schistosité duBirrimien, pour obtenir le meilleur contraste au toit des schistes (Pham et al., 1988, 1989).

Un essai méthodologique de la méthode AMT a donc été réalisé sur le chantier pilote de Fayalala(proche de la mine de Lero, en Guinée), où les épaisseurs d'altération sont connues grâce à denombreux forages à la maille 25 x 50 m, sur près d'un km^.

Le but principal était de voir si les plus hautes fréquences AMT (> 1000 Hz), qui correspondentà la faible profondeur d'investigation requise (wlOO m), mais se caractérisent généralement parun faible rapport signal/bruit et donc par des lectures très dispersées, seraient de qualitésuffisante pour permettre un tracé sans ambiguïté des sondages à haute fréquence et donc unecartographie fiable des altérites.

Dans cet ordre d'idée, un objectif annexe était de voir si des mesures complémentaires à plushaute fréquence par méthode VLF permettraient de pallier au manque de signal AMT et ainsi derendre plus fiable le tracé des sondages à haute fréquence.

Enfin, une incoruiue importante résidait dans la présence possible d'effets 'statiques'perturbateurs, liés au couplage du champ électrique avec des hétérogénéités superficielles, etleurs éventuelles répercussions sur les résultats interprétés.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

1. Introduction

En Afrique (ou autre contexte tropical similaire), une grande partie du minerai aurifèreéconomiquement exploitable est situé dans la partie superficielle, altérée, des gisements. Eneffet, les coûts d'exploitation obtenus dans les altérites meubles sont bien inférieurs à ceuxobtenus dans la roche mère.

La détermination des épaisseurs d'altérites est donc d'intérêt capital pour les compagniesminières à un stade précoce de la prospection aurifère. Après une géochimie favorable, ellepermet de faire une première estimation, avant forages, du volume potentiel de mineraiéconomique.

L'objectif du module 'AMT latérites' dans le projet PRD 403 était d'évaluer le potentiel de laméthode Audio-magnétotellurique (AMT) pour déterminer la profondeur (dans la gamme 40-120 m) d'un socle électriquement résistant (schistes Birrimiens), sous une couverture desaprolites conductrices, elle même surmontée dans la plupart des cas d'une cuirasse ferrugineuserésistante d'épaisseur décamètrique.

La présence des saprolites (étymologiquement 'roche pourrie') rend impossible l'utilisation duRadar. La sismique réfraction (de toute façon délicate à cause des explosifs) n'est guèreenvisageable à cause de la cuirasse latéritique 'rapide'. Enfin, la dureté et la résistivité de cettecuirasse rendent difficile l'injection du courant en méthodes électriques classiques(Schiumberger).

En revanche, une première modélisation a montré que la méthode de sondage AMT dans lagamme 1 Hz -7.5 kHz (gamme de l'appareil Samtecl d'IRIS Instruments) devrait répondre au

problème, à condition d'orienter la ligne électrique perpendiculairement à la schistosité duBirrimien, pour obtenir le meilleur contraste au toit des schistes (Pham et al., 1988, 1989).

Un essai méthodologique de la méthode AMT a donc été réalisé sur le chantier pilote de Fayalala(proche de la mine de Lero, en Guinée), où les épaisseurs d'altération sont connues grâce à denombreux forages à la maille 25 x 50 m, sur près d'un km^.

Le but principal était de voir si les plus hautes fréquences AMT (> 1000 Hz), qui correspondentà la faible profondeur d'investigation requise (wlOO m), mais se caractérisent généralement parun faible rapport signal/bruit et donc par des lectures très dispersées, seraient de qualitésuffisante pour permettre un tracé sans ambiguïté des sondages à haute fréquence et donc unecartographie fiable des altérites.

Dans cet ordre d'idée, un objectif annexe était de voir si des mesures complémentaires à plushaute fréquence par méthode VLF permettraient de pallier au manque de signal AMT et ainsi derendre plus fiable le tracé des sondages à haute fréquence.

Enfin, une incoruiue importante résidait dans la présence possible d'effets 'statiques'perturbateurs, liés au couplage du champ électrique avec des hétérogénéités superficielles, etleurs éventuelles répercussions sur les résultats interprétés.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Au niveau de l'interprétation, le but était de voir comment la procédure classique, consistant à

faire la modélisation ID systématique de tous les sondages AMT, pourrait être optimisée sur unsecteur ayant des caractéristiques relativement homogènes (ex. Bourgeois et al., 1994, étudeAMT structurale au Botswana).

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Au niveau de l'interprétation, le but était de voir comment la procédure classique, consistant à

faire la modélisation ID systématique de tous les sondages AMT, pourrait être optimisée sur unsecteur ayant des caractéristiques relativement homogènes (ex. Bourgeois et al., 1994, étudeAMT structurale au Botswana).

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

2. La méthode AMT

La magnétotellurique (MT) est une méthode électromagnétique à source naturelle utilisant leschamps émis par les orages atmosphériques (fréquences > IHz) ou par les courantsionosphériques liés à l'activité magnétique solaire (fréquences < IHz). Crées à grande distance(plusieurs centaines à plusieurs milliers de km), ces champs se propagent sous forme d'ondesplanes.

La gamme de fréquences exploitables s'étend de lE-3 à lE+4 Hz. Il faut noter que la bandeinférieure de ce spectre (<lHz) correspond à des profondeurs d'investigation considérables(jusqu'à plusieurs centaines de km !).

Seule la partie supérieure de ce spectre (> IHz) est utilisée en Audio-magnétotellurique (AMT)^Cette gamme de fréquence permet théoriquement des profondeurs d'investigation variant de

plusieurs dizaines à plusieurs milliers de mètres.

Les méthodes MT et AMT classiques (scalaires) consistent à mesurer une composantehorizontale du champ électrique et la composante perpendiculaire du champ magnétiquehorizontal (on installe donc deux capteurs orthogonaux). Le rapport de ces deux composantes(complexes) à chaque fréquence de mesure est traduit en termes de résistivité apparente^ et de

phase.

La résistivité apparente (en échelle logarithmique) et la phase sont tracées en fonction de lafréquence (en échelle logarithmique)^ à chaque station de mesure (présentation dite en sondage).Les stations d'un même profil peuvent être rassemblées en une pseudo-coupe présentant soit larésistivité apparente, soit la phase, contourées dans un diagramme ayant pour abscisse la distancele long du profil et pour ordonnée la fréquence (en échelle logarithmique).

Dans un contexte géologique 2D, la direction des capteurs n'est pas indifférente. Deux modesfondamentaux sont possibles, le mode E (ou polarisation E) dans lequel le capteur électrique est

orienté parallèlement aux structures, et le mode H (ou polarisation H) dans lequel c'est le capteurmagnétique qui est parallèle aux structures (le capteur électrique leur étant alorsperpendiculaire).

Sur des profils recoupant les structures, la polarisation H donne des réponses plus contrastéesque la polarisation E. Cette dernière dilue les contrastes sur de plus grandes distances et donnedonc une moins bonne résolution latérale que la polarisation H (cf. annexe 2). Toutecombinaison des deux modes est possible, mais n'est pas recommandée car les interprétationsn'en sont que plus complexes.

^ Le préfixe Audio- fait seulement référence à la gamme de fréquences, celle des fréquences audibles parl'homme (30 Hz - 30 kHz), mais ce n'est qu'un parallèle, les ondes considérées en MT n'étantévidemment pas des ondes sonores !

2 La résistivité apparente en MT (et autres méthodes d'onde plane telle que le VLF) est donnée par la

formule de Cagniard (1953) : p. = (1 / 2jiHo)(E/ H)"

^ Noter que les hautes fréquences sont figurées vers le haut des graphes, pour traduire le fait que leurinvestigation est superficielle.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

2. La méthode AMT

La magnétotellurique (MT) est une méthode électromagnétique à source naturelle utilisant leschamps émis par les orages atmosphériques (fréquences > IHz) ou par les courantsionosphériques liés à l'activité magnétique solaire (fréquences < IHz). Crées à grande distance(plusieurs centaines à plusieurs milliers de km), ces champs se propagent sous forme d'ondesplanes.

La gamme de fréquences exploitables s'étend de lE-3 à lE+4 Hz. Il faut noter que la bandeinférieure de ce spectre (<lHz) correspond à des profondeurs d'investigation considérables(jusqu'à plusieurs centaines de km !).

Seule la partie supérieure de ce spectre (> IHz) est utilisée en Audio-magnétotellurique (AMT)^Cette gamme de fréquence permet théoriquement des profondeurs d'investigation variant de

plusieurs dizaines à plusieurs milliers de mètres.

Les méthodes MT et AMT classiques (scalaires) consistent à mesurer une composantehorizontale du champ électrique et la composante perpendiculaire du champ magnétiquehorizontal (on installe donc deux capteurs orthogonaux). Le rapport de ces deux composantes(complexes) à chaque fréquence de mesure est traduit en termes de résistivité apparente^ et de

phase.

La résistivité apparente (en échelle logarithmique) et la phase sont tracées en fonction de lafréquence (en échelle logarithmique)^ à chaque station de mesure (présentation dite en sondage).Les stations d'un même profil peuvent être rassemblées en une pseudo-coupe présentant soit larésistivité apparente, soit la phase, contourées dans un diagramme ayant pour abscisse la distancele long du profil et pour ordonnée la fréquence (en échelle logarithmique).

Dans un contexte géologique 2D, la direction des capteurs n'est pas indifférente. Deux modesfondamentaux sont possibles, le mode E (ou polarisation E) dans lequel le capteur électrique est

orienté parallèlement aux structures, et le mode H (ou polarisation H) dans lequel c'est le capteurmagnétique qui est parallèle aux structures (le capteur électrique leur étant alorsperpendiculaire).

Sur des profils recoupant les structures, la polarisation H donne des réponses plus contrastéesque la polarisation E. Cette dernière dilue les contrastes sur de plus grandes distances et donnedonc une moins bonne résolution latérale que la polarisation H (cf. annexe 2). Toutecombinaison des deux modes est possible, mais n'est pas recommandée car les interprétationsn'en sont que plus complexes.

^ Le préfixe Audio- fait seulement référence à la gamme de fréquences, celle des fréquences audibles parl'homme (30 Hz - 30 kHz), mais ce n'est qu'un parallèle, les ondes considérées en MT n'étantévidemment pas des ondes sonores !

2 La résistivité apparente en MT (et autres méthodes d'onde plane telle que le VLF) est donnée par la

formule de Cagniard (1953) : p. = (1 / 2jiHo)(E/ H)"

^ Noter que les hautes fréquences sont figurées vers le haut des graphes, pour traduire le fait que leurinvestigation est superficielle.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Le fait d'utiliser des émissions EM naturelles est à la fois un atout et un handicap pour laméthode AMT. Il lui confère certes une grande légèreté (pas besoin de système émetteur coûteuxet encombrant) mais l'inconvénient est qu'on ne maîtrise pas le signal utilisé.

Or, si les signaux AMT sont d'un niveau correct entre 10 et 1000 Hz, il se trouve qu'ils sont trèsfaibles à l'extérieur de cette gamme. En particulier, au dessus de 1000 Hz les lectures AMTapparaissent souvent très dispersées à cause d'un très faible rapport signal/bruit. Enconséquence, ces fréquences sont assez peu utilisées en général et la plupart des études AMTs'attachent à des profondeurs supérieures à 100 m.

Dans notre cas, ce sont justement les fréquences au dessus de 1000 Hz qui correspondent à laprofondeur d'investigation souhaitée («100 m). C'est pourquoi nous avons complété les mesures

AMT à plus haute fréquence par des mesures VLF mode résistivité, en espérant ainsi permettreun tracé plus assuré des sondages à haute fréquence.

Le VLF mode résistivité est une méthode EM basée sur le même principe que la MT (mêmestypes de capteurs), mais utilisant les champs d'une émission radio lointaine (donc également enondes planes), dans la gamme 10-50 kHz (méthode connue aussi sous le nom de radio-magnétotellurique ou RMT).

10 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Le fait d'utiliser des émissions EM naturelles est à la fois un atout et un handicap pour laméthode AMT. Il lui confère certes une grande légèreté (pas besoin de système émetteur coûteuxet encombrant) mais l'inconvénient est qu'on ne maîtrise pas le signal utilisé.

Or, si les signaux AMT sont d'un niveau correct entre 10 et 1000 Hz, il se trouve qu'ils sont trèsfaibles à l'extérieur de cette gamme. En particulier, au dessus de 1000 Hz les lectures AMTapparaissent souvent très dispersées à cause d'un très faible rapport signal/bruit. Enconséquence, ces fréquences sont assez peu utilisées en général et la plupart des études AMTs'attachent à des profondeurs supérieures à 100 m.

Dans notre cas, ce sont justement les fréquences au dessus de 1000 Hz qui correspondent à laprofondeur d'investigation souhaitée («100 m). C'est pourquoi nous avons complété les mesures

AMT à plus haute fréquence par des mesures VLF mode résistivité, en espérant ainsi permettreun tracé plus assuré des sondages à haute fréquence.

Le VLF mode résistivité est une méthode EM basée sur le même principe que la MT (mêmestypes de capteurs), mais utilisant les champs d'une émission radio lointaine (donc également enondes planes), dans la gamme 10-50 kHz (méthode connue aussi sous le nom de radio-magnétotellurique ou RMT).

10 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

3. Les effets 'statiques' en EM

Un problème commun à toutes les méthodes EM employant un capteur électrique (MT, AMT,RMT, CSAMT"*) est le fait que ces méthodes sont très sensibles aux hétérogénéités de surface.Sur les données de résistivité apparente (mais pas sur celles de phase), de telles hétérogénéitésprovoquent des décalages du niveau moyen de résistivité d'une station à l'autre.

Ce problème est connu sous le nom d'effet 'statique', par analogie avec la sismique réflexion. Eneffet, comme en sismique, l'origine de ces décalages se trouve dans la variabilité de la zonesuperficielle altérée. De nombreux auteurs suggèrent toutefois que le terme 'effet galvanique'serait plus approprié pour traduire la véritable nature électrique du phénomène.

En effet, l'origine du problème réside dans les accumulations de charges qui apparaissent sur leslimites latérales des hétérogénéités 2D ou 3D quand elles sont traversées par le champ électriqueprimaire. Le champ électrique secondaire créé par ces charges, appelé champ dépolarisant ougalvanique, est fortement ressenti en surface au droit des contacts, et ce d'autant plus que leshétérogénéités sont à faible profondeur ou affleurantes.

On montre que pour une hétérogénéité subaffleurante le champ électrique total mesuré^ et,partant, la résistivité apparente calculée à partir de ce champ, sont affectés par une constantemultiplicative indépendante de la fréquence (Zonge and Hughes, 1991).

En échelle logarithmique, ce phénomène se traduit par un décalage (selon l'axe des résistivités)du sondage de résistivité apparente dans son ensemble. Ce décalage est couramment d'unedécade, même en présence de petites hétérogénéités, et peut atteindre deux décades si lecontraste de résistivités est fort. Sur les pseudo-coupes de résistivité apparente, les décalagesstatiques se traduisent par un aspect colonnaire, avec des bandes verticales en relief ou en creuxà l'aplomb des stations permrbées.

Pour être très exact, il faut ajouter que l'effet statique ne décale pas vraiment l'ensemble d'unsondage de résistivité AMT en bloc. Il ne décale en fait, d'un facteur constant, que les

fréquences situées en dessous d'un certain seuil 'fg', dont la profondeur de pénétrationcorrespond sensiblement à la profondeur de l'hétérogénéité^.

Pour une hétérogénéité très superficielle, cas le plus répandu, cette fréquence se situe en dehors(et au dessus) de la gamme de fréquences mesurées. La partie visible du sondage est donc biendécalée en bloc, ce qui justifie l'idée simplificatrice d'un décalage indépendant de la fréquence.

En revanche, pour une hétérogénéité plus profonde, comme celles correspondant au secondmodèle 2D présenté en annexe 2, la fréquence de transition se situe dans la gamme de mesure, eton observe donc, sur des doiuiées parfaites, le raccordement entre la partie décalée du sondage, à

basse fréquence, et la partie fixe (non décalée), à haute fréquence (fig. 20a).

^ Controlled Source Audio-Magnetotellurics, c'est à dire AMT à source contrôlée.^ Somme du champ primaire et du champ secondaire dépolarisant.

^ Par conséquent, on peut écrire f^ « p x (503/ z) , où 'z' est égal à la profondeur d'enfouissement de

l'hétérogénéité et où p est la moyenne harmonique (moyenne des inverses) des résistivités jusqu'à cette

profondeur.

Rapport BRGM R 39847 11

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3. Les effets 'statiques' en EM

Un problème commun à toutes les méthodes EM employant un capteur électrique (MT, AMT,RMT, CSAMT"*) est le fait que ces méthodes sont très sensibles aux hétérogénéités de surface.Sur les données de résistivité apparente (mais pas sur celles de phase), de telles hétérogénéitésprovoquent des décalages du niveau moyen de résistivité d'une station à l'autre.

Ce problème est connu sous le nom d'effet 'statique', par analogie avec la sismique réflexion. Eneffet, comme en sismique, l'origine de ces décalages se trouve dans la variabilité de la zonesuperficielle altérée. De nombreux auteurs suggèrent toutefois que le terme 'effet galvanique'serait plus approprié pour traduire la véritable nature électrique du phénomène.

En effet, l'origine du problème réside dans les accumulations de charges qui apparaissent sur leslimites latérales des hétérogénéités 2D ou 3D quand elles sont traversées par le champ électriqueprimaire. Le champ électrique secondaire créé par ces charges, appelé champ dépolarisant ougalvanique, est fortement ressenti en surface au droit des contacts, et ce d'autant plus que leshétérogénéités sont à faible profondeur ou affleurantes.

On montre que pour une hétérogénéité subaffleurante le champ électrique total mesuré^ et,partant, la résistivité apparente calculée à partir de ce champ, sont affectés par une constantemultiplicative indépendante de la fréquence (Zonge and Hughes, 1991).

En échelle logarithmique, ce phénomène se traduit par un décalage (selon l'axe des résistivités)du sondage de résistivité apparente dans son ensemble. Ce décalage est couramment d'unedécade, même en présence de petites hétérogénéités, et peut atteindre deux décades si lecontraste de résistivités est fort. Sur les pseudo-coupes de résistivité apparente, les décalagesstatiques se traduisent par un aspect colonnaire, avec des bandes verticales en relief ou en creuxà l'aplomb des stations permrbées.

Pour être très exact, il faut ajouter que l'effet statique ne décale pas vraiment l'ensemble d'unsondage de résistivité AMT en bloc. Il ne décale en fait, d'un facteur constant, que les

fréquences situées en dessous d'un certain seuil 'fg', dont la profondeur de pénétrationcorrespond sensiblement à la profondeur de l'hétérogénéité^.

Pour une hétérogénéité très superficielle, cas le plus répandu, cette fréquence se situe en dehors(et au dessus) de la gamme de fréquences mesurées. La partie visible du sondage est donc biendécalée en bloc, ce qui justifie l'idée simplificatrice d'un décalage indépendant de la fréquence.

En revanche, pour une hétérogénéité plus profonde, comme celles correspondant au secondmodèle 2D présenté en annexe 2, la fréquence de transition se situe dans la gamme de mesure, eton observe donc, sur des doiuiées parfaites, le raccordement entre la partie décalée du sondage, à

basse fréquence, et la partie fixe (non décalée), à haute fréquence (fig. 20a).

^ Controlled Source Audio-Magnetotellurics, c'est à dire AMT à source contrôlée.^ Somme du champ primaire et du champ secondaire dépolarisant.

^ Par conséquent, on peut écrire f^ « p x (503/ z) , où 'z' est égal à la profondeur d'enfouissement de

l'hétérogénéité et où p est la moyenne harmonique (moyenne des inverses) des résistivités jusqu'à cette

profondeur.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Il faut noter que la phase n'est pas affectée par les effets statiques. En effet, les lois de l'EMmontrent que la phase se comporte comme la dérivée logarithmique de la résistivité apparentepar rapport au logarithme de la fréquence :

4 l ôlogf J

Un effet statique étant un décalage constant d'ordonnée dans un diagramme logp^/logf, ildisparaît dans l'opération de dérivation.

En conséquence, la phase sera un bon outil de détection des effets statiques. Si, entre deuxstations voisines, les courbes de résistivité sont décalées en niveau, tout en ayant des allurescomparables, alors que les courbes de phase restent bien superposées, il est fort probable qu'onse trouve en présence d'effets statiques.

Diverses procédures de correction sont proposées dans la littérature pour éliminer les décalagesstatiques. Nous en décrirons une plus loin.

12 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Il faut noter que la phase n'est pas affectée par les effets statiques. En effet, les lois de l'EMmontrent que la phase se comporte comme la dérivée logarithmique de la résistivité apparentepar rapport au logarithme de la fréquence :

4 l ôlogf J

Un effet statique étant un décalage constant d'ordonnée dans un diagramme logp^/logf, ildisparaît dans l'opération de dérivation.

En conséquence, la phase sera un bon outil de détection des effets statiques. Si, entre deuxstations voisines, les courbes de résistivité sont décalées en niveau, tout en ayant des allurescomparables, alors que les courbes de phase restent bien superposées, il est fort probable qu'onse trouve en présence d'effets statiques.

Diverses procédures de correction sont proposées dans la littérature pour éliminer les décalagesstatiques. Nous en décrirons une plus loin.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

4. Le contexte géologique et géophysiquetypique en zone d'altération tropicale

Le profil d'altération classique en zone tropicale (fig. 1) est constitué de (Delaître, 1993, thèsesur les altérites du Sud Mali) :

a) Une cuirasse ferrugineuse, électriquement très résistante (1000-5000 iî.m), d'épaisseur déca¬

mètrique (5-20 m), présente sur plus de 70% du territoire, formant un relief en plateauxtabulaires. Cette cuirasse est localement absente en bordure de plateaux (érosion) et dans certainsbas fonds (sur environ 30% du territoire).

b) Une couche d'épaisseur pluridécamétrique de saprolites formées' par altération tropicale de laroche mère sous-jacente. Il faut distinguer la partie supérieure de cette couche ('argilestachetées'), plutôt résistante («1000 Q.m), de sa partie inférieure (kaolinite), conductrice (10-500 Çl.m). Cette differentiation verticale est accentuée, sous les plateaux, par la présence au sein

des kaolinites du niveau hydrostatique qui sépare les kaolinites 'sèches', modérémentconductrices (200-500 Q.m), des kaolinites saturées en eau, beaucoup plus conductrices (10-30n.m).

Dans les bas fonds, à cause de l'ablation liée à l'érosion et de la proximité de la nappephréatique, seul le terme très conducteur des saprolites subsiste, sur une épaisseur toutefois assez

faible (w 20 m). Au contraire, dans les zones de plateaux cuirassés, tous les termes du profild'altération sont présents et leur épaisseur cumulée est importante (60-140 m).

Les altérites surmontent un socle de roche mère d'âge Birrhnien, constituée de schistes et de grèsd'origine volcano-sédimentaire, localement recoupés par des intrusions magmatiques (granites,granodiorites). Ce socle globalement résistant du point de vue électrique (1000-5000 Q.m)présente généralement une forte anisotropic liée à une schistosité subverticale (pendage » 75°).L'anisotropie est beaucoup plus marquée dans les faciès volcano-sédimentaires schisto-gréseuxque dans les faciès intrusifs.

Il faut noter que les altérites ne conservent pas la trace de la schistosité initiale de leur rochemère, et sont donc relativement isotropes. Il faut noter aussi que le profil d'altération estbeaucoup plus épais dans les faciès volcano-sédimentaire schisto-gréseux (« 60-80 m) que dans

les roches intrusives (« 40 m).

La présence de fracturation dans le socle favorise la progression de l'altération vers laprofondeur et se traduit par des surcreusements du toit de la roche mère (fig. 1). L'accroissementde profondeur au niveau de ces surcreusements est de l'ordre de 20 à 60 m, portant à 80-120 ml'épaisseur totale du profil d'altération. L'extension horizontale des surcreusements est de l'ordrede 100 à 300 m.

Ces surcreusements sont souvent les véritables cibles de la prospection aurifère dans ces

contextes et l'un des objectifs majeurs de la présente recherche méthodologique sera donc dedéterminer avec quelle précision et quelle résolution latérale la méthode AMT est capable de lesdécrire.

Rapport BRGM R 3984 7 13

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

4. Le contexte géologique et géophysiquetypique en zone d'altération tropicale

Le profil d'altération classique en zone tropicale (fig. 1) est constitué de (Delaître, 1993, thèsesur les altérites du Sud Mali) :

a) Une cuirasse ferrugineuse, électriquement très résistante (1000-5000 iî.m), d'épaisseur déca¬

mètrique (5-20 m), présente sur plus de 70% du territoire, formant un relief en plateauxtabulaires. Cette cuirasse est localement absente en bordure de plateaux (érosion) et dans certainsbas fonds (sur environ 30% du territoire).

b) Une couche d'épaisseur pluridécamétrique de saprolites formées' par altération tropicale de laroche mère sous-jacente. Il faut distinguer la partie supérieure de cette couche ('argilestachetées'), plutôt résistante («1000 Q.m), de sa partie inférieure (kaolinite), conductrice (10-500 Çl.m). Cette differentiation verticale est accentuée, sous les plateaux, par la présence au sein

des kaolinites du niveau hydrostatique qui sépare les kaolinites 'sèches', modérémentconductrices (200-500 Q.m), des kaolinites saturées en eau, beaucoup plus conductrices (10-30n.m).

Dans les bas fonds, à cause de l'ablation liée à l'érosion et de la proximité de la nappephréatique, seul le terme très conducteur des saprolites subsiste, sur une épaisseur toutefois assez

faible (w 20 m). Au contraire, dans les zones de plateaux cuirassés, tous les termes du profild'altération sont présents et leur épaisseur cumulée est importante (60-140 m).

Les altérites surmontent un socle de roche mère d'âge Birrhnien, constituée de schistes et de grèsd'origine volcano-sédimentaire, localement recoupés par des intrusions magmatiques (granites,granodiorites). Ce socle globalement résistant du point de vue électrique (1000-5000 Q.m)présente généralement une forte anisotropic liée à une schistosité subverticale (pendage » 75°).L'anisotropie est beaucoup plus marquée dans les faciès volcano-sédimentaires schisto-gréseuxque dans les faciès intrusifs.

Il faut noter que les altérites ne conservent pas la trace de la schistosité initiale de leur rochemère, et sont donc relativement isotropes. Il faut noter aussi que le profil d'altération estbeaucoup plus épais dans les faciès volcano-sédimentaire schisto-gréseux (« 60-80 m) que dans

les roches intrusives (« 40 m).

La présence de fracturation dans le socle favorise la progression de l'altération vers laprofondeur et se traduit par des surcreusements du toit de la roche mère (fig. 1). L'accroissementde profondeur au niveau de ces surcreusements est de l'ordre de 20 à 60 m, portant à 80-120 ml'épaisseur totale du profil d'altération. L'extension horizontale des surcreusements est de l'ordrede 100 à 300 m.

Ces surcreusements sont souvent les véritables cibles de la prospection aurifère dans ces

contextes et l'un des objectifs majeurs de la présente recherche méthodologique sera donc dedéterminer avec quelle précision et quelle résolution latérale la méthode AMT est capable de lesdécrire.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

5. Le site de Fayalala

Le site de Fayalala, en Guinée Conakry, est situé à proximité de la mine de Lero (Société des

mines de Dinguiraye, groupe La Source Cie Minière), à environ 600 km au Nord-Est de

Conakry, près de la frontière Malienne. La route, vitale pour la mine, est praticable en toutesaison (environ 12h de trajet). Les 14 km de piste séparant le site test de la base minière se

parcourent en une demi heure et sont praticables par temps de pluie (gravillonnés).

La végétation est de type savane arbustive, sauf dans les thalwegs où existe une bambouseraieassez dense, nécessitant du layonnage. Le gros de la saison des pluies a lieu en Juillet-Août. Aumois de Juin 97, où eut lieu l'intervention, les orages étaient déjà fréquents.

Ces orages expliquent probablement la qualité assez médiocre des données (20% de sondagesAMT inutilisables, 10% de sondages très dispersés). En effet, bien que la foudre soit laprincipale source AMT lorsqu'elle est créée à grande distance (> 100 km), on conçoit bienqu'elle perturbe fortement les mesures lorsqu'elle est trop proche (jusqu'à quelques dizaines de

km).

5.1. Le contexte géologique et géophysique de Fayalala

Sur le site de Fayalala, la roche mère est de type intrusif au Nord-Est (granodiorite) et volcano-sédimentaire au Sud-Ouest (schistes Birrimiens).

La granodiorite est supposée très résistante (> 10^ Q.m) et relativement isotrope (schistosité

faible).

Les schistes et grès volcano-sédimentaires sont, en revanche, réputés très anisotropes dans latranche des 500 premiers mètres, avec une résistivité transverse'' grande et assez uniforme (1000à 5000 Q.m), et une résistivité parallèle beaucoup plus faible (moyenne de l'ordre de 500 Q.m)et surtout très variable avec la profondeur (pouvant descendre jusqu'à 10 Q.m I).

Ainsi, à quelques centaines de km au Nord de Fayalala, sur le secteur de Banankoro (Sud Mali),Pham et al. (1988) observent, lorsque la ligne électrique est parallèle à la schistosité, un terrainconducteur (terrain 'ZA', de résistivité 10-70 Q.m) intercalé à 150-300 m de profondeur dans

une roche mère à 200-1000 Q.m (fig. 2B, tirée de l'article de Pham et al., 1988). Ce terrainconducteur n'est pas observé lorsque la ligne électrique est perpendiculaire à la schistosité.

En outre, il faut noter qu'indépendamment de l'orientation du dispositif, ces auteurs observent unsecond terrain conducteur (terrain 'FG', de résistivité 50-100 Q.m) beaucoup plus profond (600-750 m), surmontant un socle très résistant à IO'* Q.m (probablement le véritable socle

granitique).

On notera que ces deux conducteurs intra-socle, en particulier le plus profond, n'ont pas trouvépour le moment d'explication géologique convaincante. Le premier pourrait correspondre à une

' Transverse aux plans de foliation de la schistosité.

Rapport BRGM R 39847 1 5

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

5. Le site de Fayalala

Le site de Fayalala, en Guinée Conakry, est situé à proximité de la mine de Lero (Société des

mines de Dinguiraye, groupe La Source Cie Minière), à environ 600 km au Nord-Est de

Conakry, près de la frontière Malienne. La route, vitale pour la mine, est praticable en toutesaison (environ 12h de trajet). Les 14 km de piste séparant le site test de la base minière se

parcourent en une demi heure et sont praticables par temps de pluie (gravillonnés).

La végétation est de type savane arbustive, sauf dans les thalwegs où existe une bambouseraieassez dense, nécessitant du layonnage. Le gros de la saison des pluies a lieu en Juillet-Août. Aumois de Juin 97, où eut lieu l'intervention, les orages étaient déjà fréquents.

Ces orages expliquent probablement la qualité assez médiocre des données (20% de sondagesAMT inutilisables, 10% de sondages très dispersés). En effet, bien que la foudre soit laprincipale source AMT lorsqu'elle est créée à grande distance (> 100 km), on conçoit bienqu'elle perturbe fortement les mesures lorsqu'elle est trop proche (jusqu'à quelques dizaines de

km).

5.1. Le contexte géologique et géophysique de Fayalala

Sur le site de Fayalala, la roche mère est de type intrusif au Nord-Est (granodiorite) et volcano-sédimentaire au Sud-Ouest (schistes Birrimiens).

La granodiorite est supposée très résistante (> 10^ Q.m) et relativement isotrope (schistosité

faible).

Les schistes et grès volcano-sédimentaires sont, en revanche, réputés très anisotropes dans latranche des 500 premiers mètres, avec une résistivité transverse'' grande et assez uniforme (1000à 5000 Q.m), et une résistivité parallèle beaucoup plus faible (moyenne de l'ordre de 500 Q.m)et surtout très variable avec la profondeur (pouvant descendre jusqu'à 10 Q.m I).

Ainsi, à quelques centaines de km au Nord de Fayalala, sur le secteur de Banankoro (Sud Mali),Pham et al. (1988) observent, lorsque la ligne électrique est parallèle à la schistosité, un terrainconducteur (terrain 'ZA', de résistivité 10-70 Q.m) intercalé à 150-300 m de profondeur dans

une roche mère à 200-1000 Q.m (fig. 2B, tirée de l'article de Pham et al., 1988). Ce terrainconducteur n'est pas observé lorsque la ligne électrique est perpendiculaire à la schistosité.

En outre, il faut noter qu'indépendamment de l'orientation du dispositif, ces auteurs observent unsecond terrain conducteur (terrain 'FG', de résistivité 50-100 Q.m) beaucoup plus profond (600-750 m), surmontant un socle très résistant à IO'* Q.m (probablement le véritable socle

granitique).

On notera que ces deux conducteurs intra-socle, en particulier le plus profond, n'ont pas trouvépour le moment d'explication géologique convaincante. Le premier pourrait correspondre à une

' Transverse aux plans de foliation de la schistosité.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

altération profonde des schistes (?). L'hypothèse de schistes graphiteux a été avancée pour lesecond.

En présence d'une telle anisotropic, on conçoit donc l'intérêt théorique de bien orienter le

capteur électrique par rapport à la schistosité, comme le suggère l'article dc Pham etal. :

- si le capteur électrique est orienté perpendiculairement à la schistosité, on devrait avoir un trèsbon contraste électrique au toit des schistes (»20 Q.m / 1000-5000 Q.m) et une coupegéoélectrique simple de type R/C/R^ (hormis l'éventuel conducteur très profond qui sort du cadrenormal de notre étude), permettant probablement des déterminations de profondeur simples etrapides (Bourgeois etal., 1994);

- au contraire, si le capteur électrique est orienté parallèlement à la schistosité, le contraste au

toit des schistes devrait être plus modéré (20 Q.m / 200-1000 Q.m); de plus, l'existence d'unecouche conductrice au sein de la roche mère, à une profondeur faible et variable, risque derendre plus complexe l'interprétation (coupe à 5 terrains de type R/C/R/C/R), et peut-être mêmed'interdire l'emploi d'une procédure optimisée.

A Fayalala, la schistosité du Birrimien, mesurée dans plusieurs forages, est relativementconstante, avec des horizontales orientées en moyenne N-H20°' (WNW-ESE) et un pendage de75° vers le Nord. La fracturation dominante est orientée Nord-Sud.

Une série de surcreusements du toit de la roche mère, alignés le long d'une faille WNW-ESE(« N-f-125°), à peu près parallèles à la schistosité, peuvent être considérés comme les ciblesgéophysiques de la prospection sur le site de Fayalala (fig. 3).

5.2. Mise en oeuvre de la méthode AMT à Fayalala

La mission AMT en Guinée s'est déroulée du 9 au 21 Juin 1997, incluant 2 jours de voyageOrléans <-> Conakry, 2 jours dc voyage Conakry <-» Lero (en véhicule 4x4), 6 jours de mesure,

et 1 jour pour le déballage/remballage du matériel, la prise en charge du personnel et la visite dusite.

Les mesures ont été réalisées par F. Lebert, géophysicien du département BRGM/DGA, assisté

par 4 manoeuvres fournis par la mine de Lero et par un chauffeur foumi avec le 4x4 de location.

Les 6 jours de terrain ont permis l'acquisition de 48 sondages AMT, complétés chacun par deuxmesures VLF en mode résistivité.

Les sondages AMT ont été acquis avec deux unités fonctionnant simultanément dc l'appareilSamtecl d'IRIS Instruments (numéros 2 et 5). La ligne électrique utilisée était longue de 20 m,avec des électrodes impolarisables (3 pots Cu/CuS04) et une électrode centrale (mesuredifférentielle).

Les données VLF mode résistivité ont été acquises avec un appareil T-VLF d'IRIS Instruments'".La ligne électrique faisait 10 m de long, et utilisait comme électrodes l'une des électrodesextrêmes et l'électrode centrale de la mesure AMT. A posteriori, sachant que de forts effets

^ Résistant/Conducteur/Résistant.'^ Dispersion observée de N-l-lOO à N-l-130°."^ Les fréquences et émetteurs utilisés sont décrits plus loin.

1 6 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

altération profonde des schistes (?). L'hypothèse de schistes graphiteux a été avancée pour lesecond.

En présence d'une telle anisotropic, on conçoit donc l'intérêt théorique de bien orienter le

capteur électrique par rapport à la schistosité, comme le suggère l'article dc Pham etal. :

- si le capteur électrique est orienté perpendiculairement à la schistosité, on devrait avoir un trèsbon contraste électrique au toit des schistes (»20 Q.m / 1000-5000 Q.m) et une coupegéoélectrique simple de type R/C/R^ (hormis l'éventuel conducteur très profond qui sort du cadrenormal de notre étude), permettant probablement des déterminations de profondeur simples etrapides (Bourgeois etal., 1994);

- au contraire, si le capteur électrique est orienté parallèlement à la schistosité, le contraste au

toit des schistes devrait être plus modéré (20 Q.m / 200-1000 Q.m); de plus, l'existence d'unecouche conductrice au sein de la roche mère, à une profondeur faible et variable, risque derendre plus complexe l'interprétation (coupe à 5 terrains de type R/C/R/C/R), et peut-être mêmed'interdire l'emploi d'une procédure optimisée.

A Fayalala, la schistosité du Birrimien, mesurée dans plusieurs forages, est relativementconstante, avec des horizontales orientées en moyenne N-H20°' (WNW-ESE) et un pendage de75° vers le Nord. La fracturation dominante est orientée Nord-Sud.

Une série de surcreusements du toit de la roche mère, alignés le long d'une faille WNW-ESE(« N-f-125°), à peu près parallèles à la schistosité, peuvent être considérés comme les ciblesgéophysiques de la prospection sur le site de Fayalala (fig. 3).

5.2. Mise en oeuvre de la méthode AMT à Fayalala

La mission AMT en Guinée s'est déroulée du 9 au 21 Juin 1997, incluant 2 jours de voyageOrléans <-> Conakry, 2 jours dc voyage Conakry <-» Lero (en véhicule 4x4), 6 jours de mesure,

et 1 jour pour le déballage/remballage du matériel, la prise en charge du personnel et la visite dusite.

Les mesures ont été réalisées par F. Lebert, géophysicien du département BRGM/DGA, assisté

par 4 manoeuvres fournis par la mine de Lero et par un chauffeur foumi avec le 4x4 de location.

Les 6 jours de terrain ont permis l'acquisition de 48 sondages AMT, complétés chacun par deuxmesures VLF en mode résistivité.

Les sondages AMT ont été acquis avec deux unités fonctionnant simultanément dc l'appareilSamtecl d'IRIS Instruments (numéros 2 et 5). La ligne électrique utilisée était longue de 20 m,avec des électrodes impolarisables (3 pots Cu/CuS04) et une électrode centrale (mesuredifférentielle).

Les données VLF mode résistivité ont été acquises avec un appareil T-VLF d'IRIS Instruments'".La ligne électrique faisait 10 m de long, et utilisait comme électrodes l'une des électrodesextrêmes et l'électrode centrale de la mesure AMT. A posteriori, sachant que de forts effets

^ Résistant/Conducteur/Résistant.'^ Dispersion observée de N-l-lOO à N-l-130°."^ Les fréquences et émetteurs utilisés sont décrits plus loin.

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

statiques sont présents, on conçoit que cette disposition n'est pas idéale, puisque les décalagesstatiques ne seront pas identiques sur la mesure AMT et sur la mesure VLF. A l'avenir, il faudradonc veiller à utiliser la même longueur de ligne électrique et les mêmes électrodes de mesure enVLF et en AMT.

Les appareils Samtecl ont été utilisés en cycles de mesure automatiques, à raison de 3 cycles parsondage. Chaque cycle balaye 34 fréquences (tableau 1, annexe 1) dans la gamme 2-7500 Hz enenviron 1/2 heure, soit environ une heure et demi d'acquisition par sondage. En tenant comptedu layonnage éventuel, de l'installation et du repli de l'équipement et des mesures VLF, la duréetotale d'une station est en moyenne de 2 heures.

Le fonctionnement programmé des appareils Samtecl permet d'obtenir une grande productivité(environ 8 stations AMT -I- VLF par jour) par recouvrement des taches, lorsque au moins deuxenregistreurs sont disponibles et lorsque les déplacements entre stations sont inférieurs au 1/4d'heure.

En effet, après avoir installé les capteurs, réalisé les mesures VLF, et lancé un enregistrementAMT sur une station donnée, l'opérateur recommence les mêmes opérations sur une stationvoisine. Il retourne ensuite sur le premier site attendre que le premier appareil ait terminé sa

mesure, puis va l'installer sur un troisième emplacement, et ainsi dc suite (voir tableau 2,annexe 1).

Avec deux équipements AMT programmés sur 3 cycles, le temps d'attente est de l'ordre d'uneheure toutes les deux stations. Ce temps devrait théoriquement permettre dc réaliser sur le terrainles transferts des données sur PC et le contrôle visuel des sondages. Les sondages de mauvaisequalité pourraient ainsi être repérés en temps réel et répétés au moindre coût (la stationconcernée étant proche et parfois même encore installée), éventuellement en modifiant les

réglages de l'appareil.

Cette procédure n'a malheureusement pas été appliquée car DGA ne disposait pas du raccordpermettant de faire fonctionner le PC sur la batterie du véhicule. Les transferts et visualisationsdes données sur PC furent donc réalisés seulement en fin de journée. Un seul sondage a été

repris (sur 10 sondages totalement inutilisables).

On notera que la véritable raison ayant limité le nombre de reprises est le fait que le tempsimparti à la mission n'était pas modulable, à cause du billet d'avion de retour à date bloquée(tarif vol vacances). A l'avenir, il faudra impérativement tenir compte du pourcentage de reprisesdans l'estimation de la durée de la mission ou bien prendre un billet à tarif normal, permettantune plus grande souplesse.

L'appareil Samtecl a été utilisé avec ses réglages par défaut, c'est à dire :

- cycles automatiques définis par l'arrêt des répétitions à chaque fréquence dès l'obtentiond'un facteur dc qualité de 80%, avec un minimum de 30 stacks et un maximum de 50;

- pondération des mesures élémentaires successives (que l'on moyenne pour constituer unenregistrement à une fréquence donnée' 0 par l'écart-type glissant des 8 dernières mesuresélémentaires;

-traitement des hautes fréquences (HF) par l'option 'normal', c'est à dire pas de traitementspécifique des pics de signal (FFT sur l'ensemble des traces temporelles)'^.

" La moyenne de la fonction de transfert est calculée par la méthode des interspectres de E par rapport à

H : Moy(E / H) = où H désigne le complexe conjugué de H.Moy(H-H)

Rapport BRGM R 39847 17

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

statiques sont présents, on conçoit que cette disposition n'est pas idéale, puisque les décalagesstatiques ne seront pas identiques sur la mesure AMT et sur la mesure VLF. A l'avenir, il faudradonc veiller à utiliser la même longueur de ligne électrique et les mêmes électrodes de mesure enVLF et en AMT.

Les appareils Samtecl ont été utilisés en cycles de mesure automatiques, à raison de 3 cycles parsondage. Chaque cycle balaye 34 fréquences (tableau 1, annexe 1) dans la gamme 2-7500 Hz enenviron 1/2 heure, soit environ une heure et demi d'acquisition par sondage. En tenant comptedu layonnage éventuel, de l'installation et du repli de l'équipement et des mesures VLF, la duréetotale d'une station est en moyenne de 2 heures.

Le fonctionnement programmé des appareils Samtecl permet d'obtenir une grande productivité(environ 8 stations AMT -I- VLF par jour) par recouvrement des taches, lorsque au moins deuxenregistreurs sont disponibles et lorsque les déplacements entre stations sont inférieurs au 1/4d'heure.

En effet, après avoir installé les capteurs, réalisé les mesures VLF, et lancé un enregistrementAMT sur une station donnée, l'opérateur recommence les mêmes opérations sur une stationvoisine. Il retourne ensuite sur le premier site attendre que le premier appareil ait terminé sa

mesure, puis va l'installer sur un troisième emplacement, et ainsi dc suite (voir tableau 2,annexe 1).

Avec deux équipements AMT programmés sur 3 cycles, le temps d'attente est de l'ordre d'uneheure toutes les deux stations. Ce temps devrait théoriquement permettre dc réaliser sur le terrainles transferts des données sur PC et le contrôle visuel des sondages. Les sondages de mauvaisequalité pourraient ainsi être repérés en temps réel et répétés au moindre coût (la stationconcernée étant proche et parfois même encore installée), éventuellement en modifiant les

réglages de l'appareil.

Cette procédure n'a malheureusement pas été appliquée car DGA ne disposait pas du raccordpermettant de faire fonctionner le PC sur la batterie du véhicule. Les transferts et visualisationsdes données sur PC furent donc réalisés seulement en fin de journée. Un seul sondage a été

repris (sur 10 sondages totalement inutilisables).

On notera que la véritable raison ayant limité le nombre de reprises est le fait que le tempsimparti à la mission n'était pas modulable, à cause du billet d'avion de retour à date bloquée(tarif vol vacances). A l'avenir, il faudra impérativement tenir compte du pourcentage de reprisesdans l'estimation de la durée de la mission ou bien prendre un billet à tarif normal, permettantune plus grande souplesse.

L'appareil Samtecl a été utilisé avec ses réglages par défaut, c'est à dire :

- cycles automatiques définis par l'arrêt des répétitions à chaque fréquence dès l'obtentiond'un facteur dc qualité de 80%, avec un minimum de 30 stacks et un maximum de 50;

- pondération des mesures élémentaires successives (que l'on moyenne pour constituer unenregistrement à une fréquence donnée' 0 par l'écart-type glissant des 8 dernières mesuresélémentaires;

-traitement des hautes fréquences (HF) par l'option 'normal', c'est à dire pas de traitementspécifique des pics de signal (FFT sur l'ensemble des traces temporelles)'^.

" La moyenne de la fonction de transfert est calculée par la méthode des interspectres de E par rapport à

H : Moy(E / H) = où H désigne le complexe conjugué de H.Moy(H-H)

Rapport BRGM R 39847 17

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Sachant que, sur ce genre d'étude, on s'intéresse spécialement aux signaux HF, qui se sontavérés très faibles, il faudra peut-être reconsidérer ces réglages si une seconde opération a lieu.En particulier, la pondération des mesures élémentaires par la cohérence des signaux E et Hserait peut-être supérieure à celle par l'écart-type. En outre, l'option 'peaks only' qui consiste à

ne garder que les pics de signal à haute fréquence, serait à tester.

5.3. Les profils de mesure

Les stations de mesure AMT et VLF sont localisées sur deux profils parallèles distants de 125 m(profils CE et CC), d'azimut N-f-50°, recoupant les axes minéralisés sous un angle de 75°environ (fig. 3). Les stations, au nombre de 31, sont réparties à la fois dans la zone d'altéritesépaisses (zone minéralisée) et dans la zone d'altérites peu épaisses (zone stérile), dans uneproportion d'environ 60/40. Les dernières stations des profils vers le Nord-Est sont situées sur lagranodiorite, dans une zone d'extension actuelle du prospect.

La configuration d'acquisition utilisée sur l'ensemble de l'étude est celle suggérée par Pham etal. (1988) pour obtenir le meilleur contraste électrique au toit de la roche mère. Elle consiste à

disposer le capteur électrique perpendiculairement à la schistosité régionale, soit ici suivant unedirection « N-l-30°. Toutefois, pour bien valider cette hypothèse, les 17 stations du profil CE ontété également acquises dans la configuration perpendiculaire, c'est à dire avec le capteurélectrique parallèle à la schistosité (w N-hl20°).

Vis à vis des structures 2D, qui sont subparallèles à la schistosité, la première de ces

configurations correspond sensiblement à une polarisation H (E perpendiculaire aux structures),tandis que la seconde correspond sensiblement à une polarisation E (E parallèle aux structures).

5.3.1. Profil CE

Le profil CE, au Sud du secteur est le plus intéressant du point de vue méthodologique, d'unepart parce qu'il recoupe les surépaisseurs connues d'altérites les plus marquées, d'autre partparce qu'il se prolonge en bordure dc plateau cuirassé, dans des zones à fortes topographies dontil convient de tester l'effet éventuel sur l'interprétation EM.

Ce profil a fait l'objet de 34 enregistrements AMT+VLF :

17 sondages avec ligne électrique orientée «N-l-30°'3, sur environ 625 m de distance (stations

au pas de 50 m resserrées à 25 m sur la zone d'altérites épaisses). Les emplacements de ces

stations sont indiqués sur le plan dc situation (fig. 3). Ces sondages en polarisation H sontnumérotées dc 104 à 120'".

Noter que les trois dernières stations du profil vers le Nord-Est (118 à 120) sont situées sur lagranodiorite, et que la station 117 est précisément sur la faille séparant les deux unitésgéologiques (fig. 3).

'^ Les autres options proposées sont 'no peaks' (élimination des pics de signal avant FFT) et 'peaks only'(FFT sur les pics uniquement).

13 Valeur en réalité parfois légèrement différente en fonction du terrain.'* Pour des raisons de topographie, les sondages 104, 105, et 107 sont disposés de manière intermédiaire

entre polarisation H et polarisation E.

1 8 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Sachant que, sur ce genre d'étude, on s'intéresse spécialement aux signaux HF, qui se sontavérés très faibles, il faudra peut-être reconsidérer ces réglages si une seconde opération a lieu.En particulier, la pondération des mesures élémentaires par la cohérence des signaux E et Hserait peut-être supérieure à celle par l'écart-type. En outre, l'option 'peaks only' qui consiste à

ne garder que les pics de signal à haute fréquence, serait à tester.

5.3. Les profils de mesure

Les stations de mesure AMT et VLF sont localisées sur deux profils parallèles distants de 125 m(profils CE et CC), d'azimut N-f-50°, recoupant les axes minéralisés sous un angle de 75°environ (fig. 3). Les stations, au nombre de 31, sont réparties à la fois dans la zone d'altéritesépaisses (zone minéralisée) et dans la zone d'altérites peu épaisses (zone stérile), dans uneproportion d'environ 60/40. Les dernières stations des profils vers le Nord-Est sont situées sur lagranodiorite, dans une zone d'extension actuelle du prospect.

La configuration d'acquisition utilisée sur l'ensemble de l'étude est celle suggérée par Pham etal. (1988) pour obtenir le meilleur contraste électrique au toit de la roche mère. Elle consiste à

disposer le capteur électrique perpendiculairement à la schistosité régionale, soit ici suivant unedirection « N-l-30°. Toutefois, pour bien valider cette hypothèse, les 17 stations du profil CE ontété également acquises dans la configuration perpendiculaire, c'est à dire avec le capteurélectrique parallèle à la schistosité (w N-hl20°).

Vis à vis des structures 2D, qui sont subparallèles à la schistosité, la première de ces

configurations correspond sensiblement à une polarisation H (E perpendiculaire aux structures),tandis que la seconde correspond sensiblement à une polarisation E (E parallèle aux structures).

5.3.1. Profil CE

Le profil CE, au Sud du secteur est le plus intéressant du point de vue méthodologique, d'unepart parce qu'il recoupe les surépaisseurs connues d'altérites les plus marquées, d'autre partparce qu'il se prolonge en bordure dc plateau cuirassé, dans des zones à fortes topographies dontil convient de tester l'effet éventuel sur l'interprétation EM.

Ce profil a fait l'objet de 34 enregistrements AMT+VLF :

17 sondages avec ligne électrique orientée «N-l-30°'3, sur environ 625 m de distance (stations

au pas de 50 m resserrées à 25 m sur la zone d'altérites épaisses). Les emplacements de ces

stations sont indiqués sur le plan dc situation (fig. 3). Ces sondages en polarisation H sontnumérotées dc 104 à 120'".

Noter que les trois dernières stations du profil vers le Nord-Est (118 à 120) sont situées sur lagranodiorite, et que la station 117 est précisément sur la faille séparant les deux unitésgéologiques (fig. 3).

'^ Les autres options proposées sont 'no peaks' (élimination des pics de signal avant FFT) et 'peaks only'(FFT sur les pics uniquement).

13 Valeur en réalité parfois légèrement différente en fonction du terrain.'* Pour des raisons de topographie, les sondages 104, 105, et 107 sont disposés de manière intermédiaire

entre polarisation H et polarisation E.

1 8 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Dans cette polarisation, les émetteurs VLF utilisés étaient FUO (15100 Hz) et ICV (20270 Hz).Ces émetteurs, situés en Europe, sont généralement bien dans l'axe de la ligne électrique.

- 17 sondages avec ligne électrique orientée «N -1-120°, aux mêmes emplacements. Ces mesures

en polarisation E sont numérotées de 1 104 à 1 120'^.

Dans cette configuration, les émetteurs VLF utilisés étaient NSS (21400 Hz) et BOMBAY(15100 Hz). Le premier (NSS), situé dans le Maryland, est bien dans l'axe du capteur électrique.En revanche, le second, situé en Inde, en est décalé d'environ 30°. On notera que cet émetteurutilise la même fréquence que FUO. Par conséquent, quelle que soit l'orientation de la ligneélectrique, le signal VLF reçu, étant la superposition des signaux de BOMBAY et de FUO,devrait toujours être de bonne qualité.

5.3.2. Profil ce

Le profil CC, au centre du secteur, intéresse davantage les géologues car il présente des teneursen or supérieures. Cependant, à priori moins intéressant sur le plan méthodologique, ce profil a

été acquis uniquement avec la ligne électrique orientée r:N+30° (polarisation H).

Ce profil a fait l'objet de 14 sondages AMT-t-VLF sur environ 500 m de distance (stations au pasde 50 m resserrées à 25 m sur la zone d'altérites épaisses). Les emplacements des stations sontindiqués sur le plan de situation (fig. 3). Les sondages sur ce profil sont numérotés dc 216 à230'6.

Noter que les six dernières stations du profil vers le Nord-Est (225 à 230) sont situées sur lagranodiorite, et que la station 225 est quasiment sur la faille séparant les deux unités géologiques

(fig. 3).

Comme sur le profil CE en mode H, les émetteurs VLF utilisés étaient FUO (15100 Hz) et ICV(20270 Hz). Ces émetteurs sont généralement bien dans l'axe de la ligne électrique.

'5 Pour des raisons de topographie, les sondages 1104, 1105, 1107 et 1108 sont disposés de manièreintermédiaire entre polarisation H et polarisation E.

'^ Pour des raisons de topographie, les sondages 223 et 225 sont en réalité en polarisation E. Les sondages217 et 226 sont intermédiaires entre polarisation H et polarisation E. La station 224 n'a pas été

mesurée.

Rapport BRGM R 39847 19

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Dans cette polarisation, les émetteurs VLF utilisés étaient FUO (15100 Hz) et ICV (20270 Hz).Ces émetteurs, situés en Europe, sont généralement bien dans l'axe de la ligne électrique.

- 17 sondages avec ligne électrique orientée «N -1-120°, aux mêmes emplacements. Ces mesures

en polarisation E sont numérotées de 1 104 à 1 120'^.

Dans cette configuration, les émetteurs VLF utilisés étaient NSS (21400 Hz) et BOMBAY(15100 Hz). Le premier (NSS), situé dans le Maryland, est bien dans l'axe du capteur électrique.En revanche, le second, situé en Inde, en est décalé d'environ 30°. On notera que cet émetteurutilise la même fréquence que FUO. Par conséquent, quelle que soit l'orientation de la ligneélectrique, le signal VLF reçu, étant la superposition des signaux de BOMBAY et de FUO,devrait toujours être de bonne qualité.

5.3.2. Profil ce

Le profil CC, au centre du secteur, intéresse davantage les géologues car il présente des teneursen or supérieures. Cependant, à priori moins intéressant sur le plan méthodologique, ce profil a

été acquis uniquement avec la ligne électrique orientée r:N+30° (polarisation H).

Ce profil a fait l'objet de 14 sondages AMT-t-VLF sur environ 500 m de distance (stations au pasde 50 m resserrées à 25 m sur la zone d'altérites épaisses). Les emplacements des stations sontindiqués sur le plan de situation (fig. 3). Les sondages sur ce profil sont numérotés dc 216 à230'6.

Noter que les six dernières stations du profil vers le Nord-Est (225 à 230) sont situées sur lagranodiorite, et que la station 225 est quasiment sur la faille séparant les deux unités géologiques

(fig. 3).

Comme sur le profil CE en mode H, les émetteurs VLF utilisés étaient FUO (15100 Hz) et ICV(20270 Hz). Ces émetteurs sont généralement bien dans l'axe de la ligne électrique.

'5 Pour des raisons de topographie, les sondages 1104, 1105, 1107 et 1108 sont disposés de manièreintermédiaire entre polarisation H et polarisation E.

'^ Pour des raisons de topographie, les sondages 223 et 225 sont en réalité en polarisation E. Les sondages217 et 226 sont intermédiaires entre polarisation H et polarisation E. La station 224 n'a pas été

mesurée.

Rapport BRGM R 39847 19

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

6. Traitement et compilation des données AMTde Fayalala

Le transfert et le pré-traitement des données a été effectué avec le logiciel 'Fichem' (en HTBasicsous Windows).

Le premier traitement AMT consiste à transformer les 'n' cycles de mesure acquis sur chaquesondage en un seul, de manière à ne garder qu'une observation par sondage et par fréquence.Deux options sont actuellement disponibles dans le logiciel Fichem, la purge et le compactage,tous deux basés sur l'écart-type des mesures :

-la 'purge sur écart-type' consiste à éliminer, à chaque fréquence, les 'n-l' mesuresprésentant les plus grands écart-types,

- le 'compactage sur écart-type' consiste à faire la moyenne des 'n' mesures, avec des

coefficients de pondération basés sur l'inverse des écart-types.

Sur les données de Fayalala, nous avons employé principalement la 'purge sur écart-type'. Al'avenir, il pourrait être intéressant dc tester des traitements similaires basés sur la cohérenceplutôt que sur l'écart-type comme critère d'élimination ou de pondération.

Les données 'purgées par écart-type' pour chaque sondage sont présentées en annexe du recueildc figures (profil CE en mode H, puis profil CE en mode E, et enfin profil CC - en mode H).Chaque figure présente, sur la gauche, le sondage de phase et, sur la droite, le sondage derésistivité apparente (p^). L'échelle de fréquence est verticale et logarithmique, avec les HF versle haut'''.

Les données VLF ont été rajoutées manuellement dans les fichiers (ce sont les deux points situésen tête dc sondage, au dessus de la ligne horizontale à 10"^). L'absence dc barre d'erreur sur ces

données ne signifie pas qu'elles sont particulièrement fiables, mais simplement qu'elles ont étérentrées sans leur écart-type.

On observe, parmi les 48 sondages, dbc sondages totalement inutilisables (sondages 105, 108 et110 sur profil CE en mode H, sondages 1105, 1108, 1114, 1118 sur profil CE en mode E, etsondages 219, 223, 226 sur profil CC)'^. Cinq autres sondages sont dc qualité très médiocre,mais permettent un tracé approximatif de la courbe au sein du nuage de points (sondages 107,112, 116 sur CE en mode H, sondage 1112 sur profil CE en mode E, sondage 228 sur profilCC). Les 33 sondages restants (sur les 48) sont dc bonne qualité, et certains sont mêmeremarquables (sondages 106, 117, 118 sur profil CE en mode H, sondages 1104, 1107, 1109,1 1 1 1 sur profil CE en mode E, sondages 216, 217, 218 et 222 sur profil CC).

"il s'agit en fait d'une échelle en log(l/vf). La valeur 10"^ correspond à 10 kHz, la valeur 0.1

correspond à 100 Hz et la valeur 1 correspond à 1 Hz. La fréquence 1000 Hz se situe donc à mi-hauteur entre 10"^ et 0.1. De même, la fréquence 10 Hz se situe à mi-hauteur entre 0.1 et 1.

'^ Ces sondages n'ont malheureusement pas été repris faute de spécification, dans le cahier des chargesremis à DGA, sur la marche à suivre en cas de mauvaises mesures imputables à l'activité orageuse. Ilaurait fallu soit rallonger la durée de la mission d'un ou deux jours pour livrer deux profils complets,soit se limiter au seul profil CE.

Rapport BRGM R 39847 21

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

6. Traitement et compilation des données AMTde Fayalala

Le transfert et le pré-traitement des données a été effectué avec le logiciel 'Fichem' (en HTBasicsous Windows).

Le premier traitement AMT consiste à transformer les 'n' cycles de mesure acquis sur chaquesondage en un seul, de manière à ne garder qu'une observation par sondage et par fréquence.Deux options sont actuellement disponibles dans le logiciel Fichem, la purge et le compactage,tous deux basés sur l'écart-type des mesures :

-la 'purge sur écart-type' consiste à éliminer, à chaque fréquence, les 'n-l' mesuresprésentant les plus grands écart-types,

- le 'compactage sur écart-type' consiste à faire la moyenne des 'n' mesures, avec des

coefficients de pondération basés sur l'inverse des écart-types.

Sur les données de Fayalala, nous avons employé principalement la 'purge sur écart-type'. Al'avenir, il pourrait être intéressant dc tester des traitements similaires basés sur la cohérenceplutôt que sur l'écart-type comme critère d'élimination ou de pondération.

Les données 'purgées par écart-type' pour chaque sondage sont présentées en annexe du recueildc figures (profil CE en mode H, puis profil CE en mode E, et enfin profil CC - en mode H).Chaque figure présente, sur la gauche, le sondage de phase et, sur la droite, le sondage derésistivité apparente (p^). L'échelle de fréquence est verticale et logarithmique, avec les HF versle haut'''.

Les données VLF ont été rajoutées manuellement dans les fichiers (ce sont les deux points situésen tête dc sondage, au dessus de la ligne horizontale à 10"^). L'absence dc barre d'erreur sur ces

données ne signifie pas qu'elles sont particulièrement fiables, mais simplement qu'elles ont étérentrées sans leur écart-type.

On observe, parmi les 48 sondages, dbc sondages totalement inutilisables (sondages 105, 108 et110 sur profil CE en mode H, sondages 1105, 1108, 1114, 1118 sur profil CE en mode E, etsondages 219, 223, 226 sur profil CC)'^. Cinq autres sondages sont dc qualité très médiocre,mais permettent un tracé approximatif de la courbe au sein du nuage de points (sondages 107,112, 116 sur CE en mode H, sondage 1112 sur profil CE en mode E, sondage 228 sur profilCC). Les 33 sondages restants (sur les 48) sont dc bonne qualité, et certains sont mêmeremarquables (sondages 106, 117, 118 sur profil CE en mode H, sondages 1104, 1107, 1109,1 1 1 1 sur profil CE en mode E, sondages 216, 217, 218 et 222 sur profil CC).

"il s'agit en fait d'une échelle en log(l/vf). La valeur 10"^ correspond à 10 kHz, la valeur 0.1

correspond à 100 Hz et la valeur 1 correspond à 1 Hz. La fréquence 1000 Hz se situe donc à mi-hauteur entre 10"^ et 0.1. De même, la fréquence 10 Hz se situe à mi-hauteur entre 0.1 et 1.

'^ Ces sondages n'ont malheureusement pas été repris faute de spécification, dans le cahier des chargesremis à DGA, sur la marche à suivre en cas de mauvaises mesures imputables à l'activité orageuse. Ilaurait fallu soit rallonger la durée de la mission d'un ou deux jours pour livrer deux profils complets,soit se limiter au seul profil CE.

Rapport BRGM R 39847 21

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pour tous les sondages mesurés (sauf le 222), on observe une forte dispersion à haute fréquence,en particulier dans la gamme 1000-5000 Hz. La seule haute fréquence AMT qui est presquetoujours bien placée sur les courbes est la fréquence 7500 Hz (la plus haute de la gamme dcl'appareil Samtecl).

22 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pour tous les sondages mesurés (sauf le 222), on observe une forte dispersion à haute fréquence,en particulier dans la gamme 1000-5000 Hz. La seule haute fréquence AMT qui est presquetoujours bien placée sur les courbes est la fréquence 7500 Hz (la plus haute de la gamme dcl'appareil Samtecl).

22 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

7. Les effets statiques à Fayalala

Les divers sondages AMT-I-VLF (purgés) sont rassemblés sous forme de pseudo-coupes derésistivité apparente et de phase sur les figures 4 à 9 : figures 4 et 5 pour le profil CE en modeH, figures 6 et 7 pour le profil CE en mode E, et figures 8 et 9 pour le profil CC (mode H).

Les pseudo-coupes de Pa (figs. 4, 6 et 8) montrent un aspect colonnaire qui laisse fortementsuspecter des décalages 'statiques', d'autant que les pseudo-coupes de phase (figs. 5, 7 et 9) nemontrent pas de colonnes verticales.

Deux sondages voisins distants de 50 m (sondages 1106 et 1107) illustrent bien le problème. Lesdeux sondages reportés sur le même graphe (fig. 10) montrent une superposition correcte des

phases alors que les p^ sont décalés dc presque une décade, ce qui confirme bien l'existenced'effets statiques assez forts.

Ces effets statiques ont deux origines possibles. La première correspond aux variationsd'épaisseur (et/ou dc nature) dc la mince pellicule de sol (épaisseur pluri-centimétrique à pluri¬décimètrique) recouvrant la cuirasse ferrugineuse. C'est le modèle classique des effets statiquesperturbateurs ayant une origine subaffleurante (de même nature que les fameux 'à coups' de priseen méthodes électriques).

Une seconde origine possible dans notre cas est en fait la propre réponse 2D (ou 3D) de lacouche de saprolites conductrices que l'on cherche à cartographier. En effet, en polarisation H,cette couche à la géométrie foncièrement bidimensionnelle (voire tridimensionnelle), prise ensandwich entre deux niveaux résistants, est idéale pour l'apparition de phénomènes galvaniques.

Pour comprendre cela, reportons nous au second modèle présenté en annexe 2. Le courantélectrique est canalisé principalement dans les couches conductrices et, en mode H, il circulesub-horizontalement dans le plan du modèle (de gauche à droite)". Chaque rétrécissement (resp.chaque épaississement) de la couche conductrice superficielle (assimilée aux saprolitesconductrices) provoque un resserrement (resp. un espacement) des lignes de courant, qui se

traduit par une augmentation (resp. une diminution) du champ électrique, donc de la résistivitéapparente.

Cet effet est ressenti à l'identique à toutes les fréquences ayant une profondeur dc pénétrationsuffisante, c'est à dire aux fréquences plus basses que la fréquence seuil (correspondant à laprofondeur de la couche), et ce à la limite jusqu'à fréquence nulle (courant continu).

La pseudo-coupe de résistivité apparente correspondant à ce modèle, en mode H, montre bien unaspect colonnaire typique. La comparaison dc deux sondages en des stations proches (fig. 20a)montre que, dans cet exemple, la fréquence limite des décalages statiques (Îq) se trouve dans laplage de fréquences AMT usuelles (la transition se fait entre 1000 et 5000 Hz).

Ce second type d'effet statique pourrait être qualifié de noble, par opposition au premier, dans lamesure où il représente la propre réponse 2D de notre cible.

'^ Alors qu'en mode E, il circule perpendiculairement au plan du modèle, le long de la directiond'invariance du modèle 2D.

Rapport BRGM R 39847 23

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

7. Les effets statiques à Fayalala

Les divers sondages AMT-I-VLF (purgés) sont rassemblés sous forme de pseudo-coupes derésistivité apparente et de phase sur les figures 4 à 9 : figures 4 et 5 pour le profil CE en modeH, figures 6 et 7 pour le profil CE en mode E, et figures 8 et 9 pour le profil CC (mode H).

Les pseudo-coupes de Pa (figs. 4, 6 et 8) montrent un aspect colonnaire qui laisse fortementsuspecter des décalages 'statiques', d'autant que les pseudo-coupes de phase (figs. 5, 7 et 9) nemontrent pas de colonnes verticales.

Deux sondages voisins distants de 50 m (sondages 1106 et 1107) illustrent bien le problème. Lesdeux sondages reportés sur le même graphe (fig. 10) montrent une superposition correcte des

phases alors que les p^ sont décalés dc presque une décade, ce qui confirme bien l'existenced'effets statiques assez forts.

Ces effets statiques ont deux origines possibles. La première correspond aux variationsd'épaisseur (et/ou dc nature) dc la mince pellicule de sol (épaisseur pluri-centimétrique à pluri¬décimètrique) recouvrant la cuirasse ferrugineuse. C'est le modèle classique des effets statiquesperturbateurs ayant une origine subaffleurante (de même nature que les fameux 'à coups' de priseen méthodes électriques).

Une seconde origine possible dans notre cas est en fait la propre réponse 2D (ou 3D) de lacouche de saprolites conductrices que l'on cherche à cartographier. En effet, en polarisation H,cette couche à la géométrie foncièrement bidimensionnelle (voire tridimensionnelle), prise ensandwich entre deux niveaux résistants, est idéale pour l'apparition de phénomènes galvaniques.

Pour comprendre cela, reportons nous au second modèle présenté en annexe 2. Le courantélectrique est canalisé principalement dans les couches conductrices et, en mode H, il circulesub-horizontalement dans le plan du modèle (de gauche à droite)". Chaque rétrécissement (resp.chaque épaississement) de la couche conductrice superficielle (assimilée aux saprolitesconductrices) provoque un resserrement (resp. un espacement) des lignes de courant, qui se

traduit par une augmentation (resp. une diminution) du champ électrique, donc de la résistivitéapparente.

Cet effet est ressenti à l'identique à toutes les fréquences ayant une profondeur dc pénétrationsuffisante, c'est à dire aux fréquences plus basses que la fréquence seuil (correspondant à laprofondeur de la couche), et ce à la limite jusqu'à fréquence nulle (courant continu).

La pseudo-coupe de résistivité apparente correspondant à ce modèle, en mode H, montre bien unaspect colonnaire typique. La comparaison dc deux sondages en des stations proches (fig. 20a)montre que, dans cet exemple, la fréquence limite des décalages statiques (Îq) se trouve dans laplage de fréquences AMT usuelles (la transition se fait entre 1000 et 5000 Hz).

Ce second type d'effet statique pourrait être qualifié de noble, par opposition au premier, dans lamesure où il représente la propre réponse 2D de notre cible.

'^ Alors qu'en mode E, il circule perpendiculairement au plan du modèle, le long de la directiond'invariance du modèle 2D.

Rapport BRGM R 39847 23

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Dans la pratique, il est très difficile (voire impossible) dc faire la distinction entre les deux typesd'effets statiques. Lc seul moyen utilisable dans certains cas, si l'on dispose d'une très bonnequalité de- mesure à haute fréquence (y compris aux fréquences VLF), est d'essayer dc déceler sile décalage est global ou s'il se produit seulement au dessous d'une certaine fréquence.

Ceci n'est malheureusement pas possible sur nos données, étant donnée la dispersion observée à

haute fréquence (voir annexes du recueil de figures). De toute façons, cet examen des hautesfréquences ne donne pas une certitude absolue sur l'origine des effets statiques, car les effetsstatiques liés au toit de la couche cible (modèle des figs. 23 et 24) décalent le sondage en blocjusqu'à des fréquences situées bien au dessus de la gamme AMT (VLF compris).

11 est fort probable que, dans notre cas, les deux types d'effets statiques coexistent, mais aucunraisonnement ne permet dc préciser si certains sondages sont plus affectés par l'un ou l'autre des

deux types.

La seule piste de réflexion est que les effets statiques observés sur le profil CE sont assez

córreles d'une polarisation à l'autre (figs. 15 et 19). Cela signifie soit que les deux polarisationsde mesure utilisées sont toutes deux sensiblement à 45° de la direction structurale (peu probable),soit que les objets géologiques responsables des effets statiques n'ont pas de véritable directionstructurale (objets 3D de forme lenticulaire). La demière hypothèse est plus probable mais ne

permet tout de même pas de conclure, car les deux origines possibles dc statiques peuventcorrespondre à ce signalement : les surcreusements d'altérites peuvent être 3D, aussi bien que leslentilles de sol.

Pour terminer sur cette question, ajoutons qu'il est surprenant que Pham et al. (1988, 1989)n'aient pas rencontré de problème analogue sur leur interprétation du conducteur profond. Il est

regrettable que ces auteurs ne donnent pas dc détail sur la manière dont ils ont éventuellementcontourné le problème.

24 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Dans la pratique, il est très difficile (voire impossible) dc faire la distinction entre les deux typesd'effets statiques. Lc seul moyen utilisable dans certains cas, si l'on dispose d'une très bonnequalité de- mesure à haute fréquence (y compris aux fréquences VLF), est d'essayer dc déceler sile décalage est global ou s'il se produit seulement au dessous d'une certaine fréquence.

Ceci n'est malheureusement pas possible sur nos données, étant donnée la dispersion observée à

haute fréquence (voir annexes du recueil de figures). De toute façons, cet examen des hautesfréquences ne donne pas une certitude absolue sur l'origine des effets statiques, car les effetsstatiques liés au toit de la couche cible (modèle des figs. 23 et 24) décalent le sondage en blocjusqu'à des fréquences situées bien au dessus de la gamme AMT (VLF compris).

11 est fort probable que, dans notre cas, les deux types d'effets statiques coexistent, mais aucunraisonnement ne permet dc préciser si certains sondages sont plus affectés par l'un ou l'autre des

deux types.

La seule piste de réflexion est que les effets statiques observés sur le profil CE sont assez

córreles d'une polarisation à l'autre (figs. 15 et 19). Cela signifie soit que les deux polarisationsde mesure utilisées sont toutes deux sensiblement à 45° de la direction structurale (peu probable),soit que les objets géologiques responsables des effets statiques n'ont pas de véritable directionstructurale (objets 3D de forme lenticulaire). La demière hypothèse est plus probable mais ne

permet tout de même pas de conclure, car les deux origines possibles dc statiques peuventcorrespondre à ce signalement : les surcreusements d'altérites peuvent être 3D, aussi bien que leslentilles de sol.

Pour terminer sur cette question, ajoutons qu'il est surprenant que Pham et al. (1988, 1989)n'aient pas rencontré de problème analogue sur leur interprétation du conducteur profond. Il est

regrettable que ces auteurs ne donnent pas dc détail sur la manière dont ils ont éventuellementcontourné le problème.

24 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

8. Interprétation 1D

8.1. Définition du modèle 1D

Les sondages 'purgés' décrits plus haut ont été interprétés par modèle tabulaire (ID), à l'aide dulogiciel 'Grimti' (en HTBasic sous Windows).

L'interprétation a dû être réalisée sur la base d'au moins 4 terrains (et parfois 5), avec unesuccession de type R/C/R/C(/R). Il faut noter en particulier qu'on retrouve de manièreincontournable un conducteur profond intra-socle, en accord avec Pham et û/.(1988). Enrevanche, on ne retrouve dans aucune des deux configurations employées le conducteursupérieur intra-socle cité par ces auteurs (terrain 'ZA' de la fig. 2B).

A titre d'exemple, les figures 11, 12 et 13 présentent diverses variantes d'interprétation dusondage 222 (corrigé des effets statiques). Il apparaît clairement sur la figure 11 quel'interprétation avec 3 terrains (R/C/R), envisagée au préalable, n'est pas possible. Un terrainconducteur profond (terrain 4, fig. 12) est indispensable pour ajuster la partie centrale dusondage, sur la résistivité apparente comme sur la phase, en particulier la bosse résistante centréeautour de 100 Hz, trait majeur que l'on retrouve sur tous les sondages de résistivité mesurés.

La figure 13 montre même qu'un cinquième terrain (socle résistant) est nécessaire pour obtenirun ajustement parfait des résistivités apparentes aux plus basses fréquences mesurées. Ce terrainrend d'ailleurs la coupe plus réaliste d'un point de vue géologique. On note cependant que lesphases à basse fréquence ne reflètent pas ce demier terrain à la station 222.

La figure 13 montre aussi qu'il n'y a aucun argument permettant de justifier un deuxièmeconducteur intra-socle entre les interfaces 3 et 4 (si on introduit un tel terrain, il nc fait quedétériorer l'ajustement).

Les terrains finalement adoptés pour l'ensemble des interprétations ID sont les suivants :

1 - un résistant superficiel (1000-5000 Q.m), représentant l'ensemble cuirasse et saprolitesrésistantes (argiles tachetées + kaolinites sèches),

2 - un conducteur superficiel représentant les kaolinites saturées en eau (25 Q.m),3 - un second résistant représentant la partie supérieure dc la roche mère (2000-5000 Q.m),4 - le fameux conducteur profond intra-socle (50 Q.m), de nature encore inconnue,5 - un socle profond très résistant (10000 Q.m).

En fait, le socle résistant (terrain 5), qui est hors du cadre superficiel de notre étude, n'a pas étépris en compte dans les interprétations, même si la plupart des sondages indiquent clairement sonexistence aux plus basses fréquences.

La comparaison des deux configurations de mesure sur le profil CE ne montre aucune évidenced'anisotropie liée à la schistosité de la roche mère (terrain 3).

Rapport BRGM R 39847 25

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8. Interprétation 1D

8.1. Définition du modèle 1D

Les sondages 'purgés' décrits plus haut ont été interprétés par modèle tabulaire (ID), à l'aide dulogiciel 'Grimti' (en HTBasic sous Windows).

L'interprétation a dû être réalisée sur la base d'au moins 4 terrains (et parfois 5), avec unesuccession de type R/C/R/C(/R). Il faut noter en particulier qu'on retrouve de manièreincontournable un conducteur profond intra-socle, en accord avec Pham et û/.(1988). Enrevanche, on ne retrouve dans aucune des deux configurations employées le conducteursupérieur intra-socle cité par ces auteurs (terrain 'ZA' de la fig. 2B).

A titre d'exemple, les figures 11, 12 et 13 présentent diverses variantes d'interprétation dusondage 222 (corrigé des effets statiques). Il apparaît clairement sur la figure 11 quel'interprétation avec 3 terrains (R/C/R), envisagée au préalable, n'est pas possible. Un terrainconducteur profond (terrain 4, fig. 12) est indispensable pour ajuster la partie centrale dusondage, sur la résistivité apparente comme sur la phase, en particulier la bosse résistante centréeautour de 100 Hz, trait majeur que l'on retrouve sur tous les sondages de résistivité mesurés.

La figure 13 montre même qu'un cinquième terrain (socle résistant) est nécessaire pour obtenirun ajustement parfait des résistivités apparentes aux plus basses fréquences mesurées. Ce terrainrend d'ailleurs la coupe plus réaliste d'un point de vue géologique. On note cependant que lesphases à basse fréquence ne reflètent pas ce demier terrain à la station 222.

La figure 13 montre aussi qu'il n'y a aucun argument permettant de justifier un deuxièmeconducteur intra-socle entre les interfaces 3 et 4 (si on introduit un tel terrain, il nc fait quedétériorer l'ajustement).

Les terrains finalement adoptés pour l'ensemble des interprétations ID sont les suivants :

1 - un résistant superficiel (1000-5000 Q.m), représentant l'ensemble cuirasse et saprolitesrésistantes (argiles tachetées + kaolinites sèches),

2 - un conducteur superficiel représentant les kaolinites saturées en eau (25 Q.m),3 - un second résistant représentant la partie supérieure dc la roche mère (2000-5000 Q.m),4 - le fameux conducteur profond intra-socle (50 Q.m), de nature encore inconnue,5 - un socle profond très résistant (10000 Q.m).

En fait, le socle résistant (terrain 5), qui est hors du cadre superficiel de notre étude, n'a pas étépris en compte dans les interprétations, même si la plupart des sondages indiquent clairement sonexistence aux plus basses fréquences.

La comparaison des deux configurations de mesure sur le profil CE ne montre aucune évidenced'anisotropie liée à la schistosité de la roche mère (terrain 3).

Rapport BRGM R 39847 25

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La résistivité du terrain 3, quasiment indifférente entre 2000 Q.m et l'infini, a été fixée poursimplifier à 5000 ou 10000 Q.m selon le profil traité.

La résistivité du conducteur superficiel a été fixée à 25 Q.m pour respecter au mieux lacontrainte de profondeur du toit de la roche mère, partiellement connue par forage au centredes profils.

On sait en effet qu'en MT les couches conductrices obéissent au principe d'équivalence à

conductance constante : à partir d'un modèle initial on obtient, pour une couche conductricemince (en regard de sa profondeur), un modèle équivalent en multipliant la résistivité etl'épaisseur de la couche par un même facteur^o. Pour une couche épaisse, la règle deconservation dc la conductance n'est plus strictement exacte, mais reste valable dans sonprincipe. Ainsi, en reprenant l'exemple précédent (modèle de la fig. 12), on constate sur lafigure 14 que l'ajustement est aussi bon avec un conducteur superficiel à 50 Q.m au lieu de 25 Q.m, d'épaisseur 79 m au lieu de 37 m.

La résistivité P2 du conducteur superficiel est donc déterminante pour la profondeur interprétéedu toit de la roche mère (dans l'exemple ci-dessus, la profondeur trouvée est de 87 m pourP2=25 Q.m et de 114 m pour P2=50 Q.m). Sans une contrainte extérieure, la valeur de P2 reste

arbitraire. La contrainte utilisée ici est la profondeur de la roche mère, connue en un certainnombre de stations de calage au centre des profils. Cette contrainte a permis d'adopter, aprèstâtonnement, la valeur de 25 Q.m, qui dorme des profondeurs globalement cohérentes sur les

sondages AMT étalonnés par forage (voir figs. 16 et 17).

8.2. Conséquence des effets statiques sur l'interprétation 1D

Toutes les interprétations tabulaires du profil CE (sondages non corrigés des effets statiques) sontreportées sur la coupe interprétative ID de la figure 15 (rassemblant les polarisations E et H). Ilse trouve que cette coupe n'est guère réaliste, à certains égards :

- le principal problème est que le profil interprété du toit du conducteur profond est extrêmementmouvementé. Ainsi, sur la figure 15, on observe des variations très rapides de la profondeur decette interface, jusqu'à plusieurs centaines de mètres entre deux stations distantes de 25 m (pentessupérieures à 10).

Or, les simulations 2D en MT montrent que les variations de profondeur les plus violentes d'unmodèle géométrique (ex. interface en marche d'escalier ou interruption d'un terrain) se

traduisent, sur la pseudo-coupe simulée, par des variations lentes (cf premier modèle del'annexe 2, pseudo-coupes en couleur). Sur la coupe interprétative obtenue par inversion ID desdonnées simulées, les pentes des interfaces sont faibles, avec des pentes maximales de l'ordrede 1 (sauf justement en présence d'effets statiques, cf second modèle de l'annexe 2).

L'expérience de l'interprétation ID permet d'affirmer que les variations rapides dc la profondeurinterprétée du conducteur profond sont dues aux variations brusques, entre deux stations, dc lahauteur Pasym ^^ l'asymptote de résistivité apparente à basse fréquence. Ces variations semblentdonc liées aux effets statiques qui provoquent des variations d'ensemble de niveau de résistivitépour tout un sondage.

^° En d'autres termes, la résistivité de la couche est indéterminée. Ce que l'AMT détermine sansambiguïté, c'est en fait la conductance de la couche conductrice, c'est à dire le rapportépaisseur/résistivité de cette couche.

26 Rapport BRGM R 39847

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La résistivité du terrain 3, quasiment indifférente entre 2000 Q.m et l'infini, a été fixée poursimplifier à 5000 ou 10000 Q.m selon le profil traité.

La résistivité du conducteur superficiel a été fixée à 25 Q.m pour respecter au mieux lacontrainte de profondeur du toit de la roche mère, partiellement connue par forage au centredes profils.

On sait en effet qu'en MT les couches conductrices obéissent au principe d'équivalence à

conductance constante : à partir d'un modèle initial on obtient, pour une couche conductricemince (en regard de sa profondeur), un modèle équivalent en multipliant la résistivité etl'épaisseur de la couche par un même facteur^o. Pour une couche épaisse, la règle deconservation dc la conductance n'est plus strictement exacte, mais reste valable dans sonprincipe. Ainsi, en reprenant l'exemple précédent (modèle de la fig. 12), on constate sur lafigure 14 que l'ajustement est aussi bon avec un conducteur superficiel à 50 Q.m au lieu de 25 Q.m, d'épaisseur 79 m au lieu de 37 m.

La résistivité P2 du conducteur superficiel est donc déterminante pour la profondeur interprétéedu toit de la roche mère (dans l'exemple ci-dessus, la profondeur trouvée est de 87 m pourP2=25 Q.m et de 114 m pour P2=50 Q.m). Sans une contrainte extérieure, la valeur de P2 reste

arbitraire. La contrainte utilisée ici est la profondeur de la roche mère, connue en un certainnombre de stations de calage au centre des profils. Cette contrainte a permis d'adopter, aprèstâtonnement, la valeur de 25 Q.m, qui dorme des profondeurs globalement cohérentes sur les

sondages AMT étalonnés par forage (voir figs. 16 et 17).

8.2. Conséquence des effets statiques sur l'interprétation 1D

Toutes les interprétations tabulaires du profil CE (sondages non corrigés des effets statiques) sontreportées sur la coupe interprétative ID de la figure 15 (rassemblant les polarisations E et H). Ilse trouve que cette coupe n'est guère réaliste, à certains égards :

- le principal problème est que le profil interprété du toit du conducteur profond est extrêmementmouvementé. Ainsi, sur la figure 15, on observe des variations très rapides de la profondeur decette interface, jusqu'à plusieurs centaines de mètres entre deux stations distantes de 25 m (pentessupérieures à 10).

Or, les simulations 2D en MT montrent que les variations de profondeur les plus violentes d'unmodèle géométrique (ex. interface en marche d'escalier ou interruption d'un terrain) se

traduisent, sur la pseudo-coupe simulée, par des variations lentes (cf premier modèle del'annexe 2, pseudo-coupes en couleur). Sur la coupe interprétative obtenue par inversion ID desdonnées simulées, les pentes des interfaces sont faibles, avec des pentes maximales de l'ordrede 1 (sauf justement en présence d'effets statiques, cf second modèle de l'annexe 2).

L'expérience de l'interprétation ID permet d'affirmer que les variations rapides dc la profondeurinterprétée du conducteur profond sont dues aux variations brusques, entre deux stations, dc lahauteur Pasym ^^ l'asymptote de résistivité apparente à basse fréquence. Ces variations semblentdonc liées aux effets statiques qui provoquent des variations d'ensemble de niveau de résistivitépour tout un sondage.

^° En d'autres termes, la résistivité de la couche est indéterminée. Ce que l'AMT détermine sansambiguïté, c'est en fait la conductance de la couche conductrice, c'est à dire le rapportépaisseur/résistivité de cette couche.

26 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

- le second problème sur ces interprétations ID est qu'il est souvent impossible de faire figurerune épaisseur significative (>5m) de résistant superficiel dans le modèle, sur des stationspourtant situées en plein coeur de plateau cuirassé, où l'on peut être certain de la présence d'aumoins 10 m de cuirasse (parfois quantifiée par forage), à laquelle s'ajoutent les saprolitesrésistantes.

Ce problème survient quand le premier creux conducteur du sondage de résistivité apparente est

trop bas, et pourrait donc lui aussi être lié au niveau d'ensemble du sondage de Pg, donc auxdécalages statiques.

8.3. Corrections statiques

Ces diverses incohérences nous ont conduits à essayer d'éliminer les effets statiques.

La procédure utilisée dans ce cas est basée sur la régularisation de réponse du conducteurprofond. Elle consiste à multiplier chaque sondage par une constante appropriée, de manière à

ramener toutes les asymptotes basse fréquence (BF) à un même niveau moyen de résistivité.

Cette procédure tout à fait classique (Zonge and Hughes, 1991) est comparable à cellesproposées par Wamer et al. (1983) et par Stemberg et al. (1985). La seule particularité de notreprocédure est qu'elle est basée sur la régularisation d'un élément plus profond que la cible, alorsque dans la littérature cc type de procédure est souvent basé sur une contrainte plus superficielleque la cible.

Ce choix est dû à la fois au fait que notre cible est très superficielle en regard du spectre AMT,et à la mauvaise qualité des hautes fréquences. Au contraire, sur des cibles profondes enphysique du globe, il n'existera pas toujours dc fréquence assez basse ni peut-être de marqueursous-jacent permettant une régularisation, et on aura donc plutôt intérêt à contraindre par desinformations géologiques dc surface.

En pratique, il est appam que la meilleure technique de correction consistait à traiter le problèmede front avec celui dc la modélisation ID : le facteur multiplicatif propre à chaque sondage est

déterminé en mode interactif graphique, par superposition des mesures avec une courbethéorique ID (généralement celle déterminée au sondage précédent).

Lorsqu'on passe d'un sondage à un autre, situé dans son voisinage immédiat, on admet que lemodèle tabulaire varie très peu en ce qui concerne le conducteur profond, et par conséquent quel'asymptote BF de la courbe de Pa théorique (ID) reste sensiblement inchangée. Partant de cette

hypothèse, on décale progressivement le nouveau sondage de p^ en ordonnée^', jusqu'à obtenirl'ajustement des données BF sur l'asymptote de la courbe ID.

La partie superficielle du modèle ID est ensuite modifiée pour tenir compte des données HF dunouveau sondage. Cette modification du modèle ID peut parfois conduire à une légère retouchedu décalage de résistivité, qui peut elle-même induire un demier raffinement du modèle ID (ceprocessus itératif converge rapidement).

2' Le décalage d'ordonnée est obtenu par le biais d'une contante multiplicative appliquée aux résistivitésapparentes.

Rapport BRGM R 39847 27

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

- le second problème sur ces interprétations ID est qu'il est souvent impossible de faire figurerune épaisseur significative (>5m) de résistant superficiel dans le modèle, sur des stationspourtant situées en plein coeur de plateau cuirassé, où l'on peut être certain de la présence d'aumoins 10 m de cuirasse (parfois quantifiée par forage), à laquelle s'ajoutent les saprolitesrésistantes.

Ce problème survient quand le premier creux conducteur du sondage de résistivité apparente est

trop bas, et pourrait donc lui aussi être lié au niveau d'ensemble du sondage de Pg, donc auxdécalages statiques.

8.3. Corrections statiques

Ces diverses incohérences nous ont conduits à essayer d'éliminer les effets statiques.

La procédure utilisée dans ce cas est basée sur la régularisation de réponse du conducteurprofond. Elle consiste à multiplier chaque sondage par une constante appropriée, de manière à

ramener toutes les asymptotes basse fréquence (BF) à un même niveau moyen de résistivité.

Cette procédure tout à fait classique (Zonge and Hughes, 1991) est comparable à cellesproposées par Wamer et al. (1983) et par Stemberg et al. (1985). La seule particularité de notreprocédure est qu'elle est basée sur la régularisation d'un élément plus profond que la cible, alorsque dans la littérature cc type de procédure est souvent basé sur une contrainte plus superficielleque la cible.

Ce choix est dû à la fois au fait que notre cible est très superficielle en regard du spectre AMT,et à la mauvaise qualité des hautes fréquences. Au contraire, sur des cibles profondes enphysique du globe, il n'existera pas toujours dc fréquence assez basse ni peut-être de marqueursous-jacent permettant une régularisation, et on aura donc plutôt intérêt à contraindre par desinformations géologiques dc surface.

En pratique, il est appam que la meilleure technique de correction consistait à traiter le problèmede front avec celui dc la modélisation ID : le facteur multiplicatif propre à chaque sondage est

déterminé en mode interactif graphique, par superposition des mesures avec une courbethéorique ID (généralement celle déterminée au sondage précédent).

Lorsqu'on passe d'un sondage à un autre, situé dans son voisinage immédiat, on admet que lemodèle tabulaire varie très peu en ce qui concerne le conducteur profond, et par conséquent quel'asymptote BF de la courbe de Pa théorique (ID) reste sensiblement inchangée. Partant de cette

hypothèse, on décale progressivement le nouveau sondage de p^ en ordonnée^', jusqu'à obtenirl'ajustement des données BF sur l'asymptote de la courbe ID.

La partie superficielle du modèle ID est ensuite modifiée pour tenir compte des données HF dunouveau sondage. Cette modification du modèle ID peut parfois conduire à une légère retouchedu décalage de résistivité, qui peut elle-même induire un demier raffinement du modèle ID (ceprocessus itératif converge rapidement).

2' Le décalage d'ordonnée est obtenu par le biais d'une contante multiplicative appliquée aux résistivitésapparentes.

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Il faut noter que cette procédure interactive a demandé la programmation d'une optionsupplémentaire dans le logiciel 'Grimti'. De nombreuses améliorations annexes ont été apportéesà l'occasion. La version mise à jour est disponible auprès de B. Bourgeois.

Les interprétations ID des sondages ainsi corrigés des décalages statiques sont présentées enannexe du recueil de figures. Tous les modèles tabulaires obtenus sur chaque profil sontrassemblés sur les coupes interprétatives ID de la figure 16 (profil CE, modes E et H confondus)et de la figure 17 (profil CC en mode H).

La coupe interprétative obtenue pour le profil CE est maintenant beaucoup plus réaliste. Sans lemoindre artifice, on arrive à maintenir quasi-constante la profondeur du conducteur intra-socle,et à prendre en compte une épaisseur conséquente de 'cuirasse' sur les plateaux.

La coupe interprétative concemant le profil CC est également tout à fait réaliste en ce quiconcerne le conducteur profond et la cuirasse.

La figure 18 présente les variations d'épaisseur du conducteur superficiel, assimilé aux saprolitesconductrices, sur les deux profils de mesure. C'est donc la donnée qui intéresse directement lescompagnies minières.

Ces interprétations sont discutées en termes géologiques au chapitre 9.

8.4. Discussion sur la validité des corrections statiquesappliquées

Les facteurs multiplicatifs utilisés pour corriger les effets statiques sur les profils CC et CE sontprésentés sur la figure 19. On constate que ces facteurs ne sont pas complètement aléatoires maissemblent présenter une certaine organisation sur chaque profil.

On observe en particulier sur le profil CE un minimum du facteur dc correction à 325 m, sous lastation 111, dans les deux polarisations. Ce minimum correspond bien entendu au creux obtenusur le conducteur profond par interprétation ID avant correction statique (fig. 15).

La question qui se pose alors est la suivante :

Etant donné qu'une partie des effets statiques provient probablement de la réponse 2D de lacouche de saprolites conductrices (notre couche cible), a-t-on eu raison de pratiquer lescorrections statiques, et ces corrections pourraient-elles avoir gommé partiellement les variationsde cette couche ou introduit des artefacts ?

La même question peut encore être formulée plus simplement :

Quelle confiance accorder à une interprétation ID dans un contexte aussi foncièrement 2D ?

C'est une question délicate qui a demandé beaucoup d'efforts de modélisation et de réflexion,efforts qui expliquent en partie le dépassement budgétaire de cette étude.

28 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Il faut noter que cette procédure interactive a demandé la programmation d'une optionsupplémentaire dans le logiciel 'Grimti'. De nombreuses améliorations annexes ont été apportéesà l'occasion. La version mise à jour est disponible auprès de B. Bourgeois.

Les interprétations ID des sondages ainsi corrigés des décalages statiques sont présentées enannexe du recueil de figures. Tous les modèles tabulaires obtenus sur chaque profil sontrassemblés sur les coupes interprétatives ID de la figure 16 (profil CE, modes E et H confondus)et de la figure 17 (profil CC en mode H).

La coupe interprétative obtenue pour le profil CE est maintenant beaucoup plus réaliste. Sans lemoindre artifice, on arrive à maintenir quasi-constante la profondeur du conducteur intra-socle,et à prendre en compte une épaisseur conséquente de 'cuirasse' sur les plateaux.

La coupe interprétative concemant le profil CC est également tout à fait réaliste en ce quiconcerne le conducteur profond et la cuirasse.

La figure 18 présente les variations d'épaisseur du conducteur superficiel, assimilé aux saprolitesconductrices, sur les deux profils de mesure. C'est donc la donnée qui intéresse directement lescompagnies minières.

Ces interprétations sont discutées en termes géologiques au chapitre 9.

8.4. Discussion sur la validité des corrections statiquesappliquées

Les facteurs multiplicatifs utilisés pour corriger les effets statiques sur les profils CC et CE sontprésentés sur la figure 19. On constate que ces facteurs ne sont pas complètement aléatoires maissemblent présenter une certaine organisation sur chaque profil.

On observe en particulier sur le profil CE un minimum du facteur dc correction à 325 m, sous lastation 111, dans les deux polarisations. Ce minimum correspond bien entendu au creux obtenusur le conducteur profond par interprétation ID avant correction statique (fig. 15).

La question qui se pose alors est la suivante :

Etant donné qu'une partie des effets statiques provient probablement de la réponse 2D de lacouche de saprolites conductrices (notre couche cible), a-t-on eu raison de pratiquer lescorrections statiques, et ces corrections pourraient-elles avoir gommé partiellement les variationsde cette couche ou introduit des artefacts ?

La même question peut encore être formulée plus simplement :

Quelle confiance accorder à une interprétation ID dans un contexte aussi foncièrement 2D ?

C'est une question délicate qui a demandé beaucoup d'efforts de modélisation et de réflexion,efforts qui expliquent en partie le dépassement budgétaire de cette étude.

28 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pour répondre à cette question, nous avons appliqué à des simulations 2D en mode H la mêmeapproche que celle appliquée aux données mesurées, à savoir :

- interprétation ID de chaque sondage AMT synthétique avant correction statique;- corrections statiques basées sur la régularisation dc réponse du conducteur profond;- reprise des interprétations ID après corrections statiques.

La figure 20 présente deux sondages synthétiques tirés de la seconde simulation présentée à

l'annexe 2, avant et après corrections statiques. Ces sondages sont situés à l'aplomb des points deresserrement et d'élargissement maximums de la couche conductrice superficielle.

Les coupes interprétatives ID obtenues avant et après corrections statiques sont présentées à deuxéchelles sur les figures 21 et 22.

Une variante du modèle 2D précédent, dans laquelle les principales variations d'épaisseur duconducteur superficiel sont obtenues non plus par des ondulations de sa base mais par des

ondulations de son toit (représentant la base dc la cuirasse), a également été calculée en mode H.Les coupes interprétatives ID obtenues pour cc modèle avant et après corrections statiques sontprésentées sur les figures 23 et 24.

Sur les figures 21 et 23, on observe bien l'artefact causé, en inversion ID, sur le profil deprofondeur du conducteur profond (courbes rouges), par la réponse 'statique' du conducteursuperficiel. Comme on l'espérait, cet artefact est bien éliminé par les corrections statiques(courbes noires).

Cependant, sur les figures 22 et 24, on constate que les corrections statiques ont pour effetpervers de rendre constante l'épaisseur du conducteur superficiel donnée par l'inversion ID (voircommentaires de la figure 20b).

Malgré cela, dans le premier cas, la base du conducteur superficiel (toit de la roche mère) est

correctement restituée (fig. 22), car la variation d'épaisseur perdue a été compensée par unevariation d'épaisseur fictive de la cuirasse. En revanche, dans le second cas (fig. 24), nonseulement la variation d'épaisseur de cuirasse est l'inverse de la réalité, mais la base dc la couched'altérites est également en désaccord avec le modèle.

La seule interprétation valide dans les deux cas est de considérer le profil de la base des altéritescomme un indicateur des variations d'épaisseur de cette couche (avec la relation grandeprofondeur = forte épaisseur).

En appliquant mentalement un facteur d'échelle sur les dimensions et les fréquences, cesmodélisations en mode H permettent de comprendre le principe général des effets statiques et dcleur correction.

En particulier, on comprend qu'une réponse statique à un certain niveau se traduit eninterprétation ID par un artefact sur l'interface sous-jacente, de forme inverse à la variation deconductance de la couche occasionnant l'effet statique.

Si toutes les sources d'effets statiques se situent au même niveau, on peut se servir de cette règlepour déduire la variation de conductance de la couche en question. Dans le cas de Fayalala, cetterègle ne peu être appliquée car les effets statiques peuvent prendre naissance à deux niveaux deprofondeur différents.

Rapport BRGM R 39847 29

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pour répondre à cette question, nous avons appliqué à des simulations 2D en mode H la mêmeapproche que celle appliquée aux données mesurées, à savoir :

- interprétation ID de chaque sondage AMT synthétique avant correction statique;- corrections statiques basées sur la régularisation dc réponse du conducteur profond;- reprise des interprétations ID après corrections statiques.

La figure 20 présente deux sondages synthétiques tirés de la seconde simulation présentée à

l'annexe 2, avant et après corrections statiques. Ces sondages sont situés à l'aplomb des points deresserrement et d'élargissement maximums de la couche conductrice superficielle.

Les coupes interprétatives ID obtenues avant et après corrections statiques sont présentées à deuxéchelles sur les figures 21 et 22.

Une variante du modèle 2D précédent, dans laquelle les principales variations d'épaisseur duconducteur superficiel sont obtenues non plus par des ondulations de sa base mais par des

ondulations de son toit (représentant la base dc la cuirasse), a également été calculée en mode H.Les coupes interprétatives ID obtenues pour cc modèle avant et après corrections statiques sontprésentées sur les figures 23 et 24.

Sur les figures 21 et 23, on observe bien l'artefact causé, en inversion ID, sur le profil deprofondeur du conducteur profond (courbes rouges), par la réponse 'statique' du conducteursuperficiel. Comme on l'espérait, cet artefact est bien éliminé par les corrections statiques(courbes noires).

Cependant, sur les figures 22 et 24, on constate que les corrections statiques ont pour effetpervers de rendre constante l'épaisseur du conducteur superficiel donnée par l'inversion ID (voircommentaires de la figure 20b).

Malgré cela, dans le premier cas, la base du conducteur superficiel (toit de la roche mère) est

correctement restituée (fig. 22), car la variation d'épaisseur perdue a été compensée par unevariation d'épaisseur fictive de la cuirasse. En revanche, dans le second cas (fig. 24), nonseulement la variation d'épaisseur de cuirasse est l'inverse de la réalité, mais la base dc la couched'altérites est également en désaccord avec le modèle.

La seule interprétation valide dans les deux cas est de considérer le profil de la base des altéritescomme un indicateur des variations d'épaisseur de cette couche (avec la relation grandeprofondeur = forte épaisseur).

En appliquant mentalement un facteur d'échelle sur les dimensions et les fréquences, cesmodélisations en mode H permettent de comprendre le principe général des effets statiques et dcleur correction.

En particulier, on comprend qu'une réponse statique à un certain niveau se traduit eninterprétation ID par un artefact sur l'interface sous-jacente, de forme inverse à la variation deconductance de la couche occasionnant l'effet statique.

Si toutes les sources d'effets statiques se situent au même niveau, on peut se servir de cette règlepour déduire la variation de conductance de la couche en question. Dans le cas de Fayalala, cetterègle ne peu être appliquée car les effets statiques peuvent prendre naissance à deux niveaux deprofondeur différents.

Rapport BRGM R 39847 29

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Toutes ces réflexions sont rassemblées dans le tableau 1 . Il apparaît principalement que, dans ledoute sur l'origine des effets statiques (comme c'est le cas ici), il est préférable de toujourseffectuer les corrections statiques avant l'interprétation ID.

En effet, si les statiques sont d'origine superficielle, la correction rendra toutes les interfacescorrectes. Au contraire, si l'origine est liée à la réponse 2D de la couche cible, la correctionrendra incorrect le profil du toit (i.e. l'épaisseur de cuirasse sera mauvaise) mais donnera unprofil correct pour la base de la couche cible, qui est notre véritable objectif^^.

En revanche, si on ne pratique pas la correction statique, on aura un résultat totalementinutilisable (pour toutes les interfaces) chaque fois que les effets statiques sont superficiels.

Traitement des statiques

Pas de correction

Corrections statiquesbasées sur régularisation

de la réponsedu conducteur profond

Statiques d'origine superficielleEp. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf, conducteur profond

RIEN N'EST BON(toutes les courbes reflètent laconductance du sol)

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf, conducteur profond

TOUT EST BON

Pas bonPas bonPas bonPas bon

OKOKOKOK

Statiques dus aux saprolites

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf conducteur profond

INTERFACE CIBLE OK

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf roche mèreProf, conducteur profond

INTERFACE CIBLE OK

OKOKOK

Pas bon

Pas bonPas bon

OKOK

Tableau 1 : Conséquence des corrections sur les différents cas d'effets statiques.

Outre ces conclusions plutôt rassurantes sur le bien-fondé des corrections statiques, l'étude des

figures 22 et 24 apporte des indications sur la précision des interprétations ID obtenues dans uncontexte 2D (en mode H).

Il semble en particulier que les variations obtenues en ID doivent être renforcées pour mieuxrefléter la réalité du modèle 2D. En effet, s'il apparaît que les amincissements de la couche ciblesont bien restimés, on observe en revanche une certaine sous-estimation de ses épaississements(le rapport dc réduction est de l'ordre de 1/3).

Par ailleurs, en mode E (annexe 2, modèle 2), on observe une très mauvaise restitutionquantitative de l'interface cible. Des variations d'épaisseurs de quelques dizaines de mètres sonten effet traduites en des variations pluri-métriques (le rapport de réduction est de l'ordre de 1/7dans la partie gauche du modèle et de 1/2 dans la partie droite).

22 Toutefois, si des ondulations rapides du toit de la couche cible sont possibles (comme sur les figures 23et 24), il faudra plutôt interpréter le profil basai comme une courbe d'épaisseur de celte couche.

30 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Toutes ces réflexions sont rassemblées dans le tableau 1 . Il apparaît principalement que, dans ledoute sur l'origine des effets statiques (comme c'est le cas ici), il est préférable de toujourseffectuer les corrections statiques avant l'interprétation ID.

En effet, si les statiques sont d'origine superficielle, la correction rendra toutes les interfacescorrectes. Au contraire, si l'origine est liée à la réponse 2D de la couche cible, la correctionrendra incorrect le profil du toit (i.e. l'épaisseur de cuirasse sera mauvaise) mais donnera unprofil correct pour la base de la couche cible, qui est notre véritable objectif^^.

En revanche, si on ne pratique pas la correction statique, on aura un résultat totalementinutilisable (pour toutes les interfaces) chaque fois que les effets statiques sont superficiels.

Traitement des statiques

Pas de correction

Corrections statiquesbasées sur régularisation

de la réponsedu conducteur profond

Statiques d'origine superficielleEp. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf, conducteur profond

RIEN N'EST BON(toutes les courbes reflètent laconductance du sol)

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf, conducteur profond

TOUT EST BON

Pas bonPas bonPas bonPas bon

OKOKOKOK

Statiques dus aux saprolites

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf, roche mèreProf conducteur profond

INTERFACE CIBLE OK

Ep. cuirasseEp. saprolitesProf roche mèreProf, conducteur profond

INTERFACE CIBLE OK

OKOKOK

Pas bon

Pas bonPas bon

OKOK

Tableau 1 : Conséquence des corrections sur les différents cas d'effets statiques.

Outre ces conclusions plutôt rassurantes sur le bien-fondé des corrections statiques, l'étude des

figures 22 et 24 apporte des indications sur la précision des interprétations ID obtenues dans uncontexte 2D (en mode H).

Il semble en particulier que les variations obtenues en ID doivent être renforcées pour mieuxrefléter la réalité du modèle 2D. En effet, s'il apparaît que les amincissements de la couche ciblesont bien restimés, on observe en revanche une certaine sous-estimation de ses épaississements(le rapport dc réduction est de l'ordre de 1/3).

Par ailleurs, en mode E (annexe 2, modèle 2), on observe une très mauvaise restitutionquantitative de l'interface cible. Des variations d'épaisseurs de quelques dizaines de mètres sonten effet traduites en des variations pluri-métriques (le rapport de réduction est de l'ordre de 1/7dans la partie gauche du modèle et de 1/2 dans la partie droite).

22 Toutefois, si des ondulations rapides du toit de la couche cible sont possibles (comme sur les figures 23et 24), il faudra plutôt interpréter le profil basai comme une courbe d'épaisseur de celte couche.

30 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

9. Discussion en termes géologiques des résultats del'interprétation 10

Les coupes interprétatives ID finales (figs. 16 et 17) sont superposées aux coupes géologiquesdisponibles, ce qui permet une appréciation aisée des profils de profondeur fournis parl'interprétation AMT.

En ce qui conceme le résistant superficiel (courbes bleues), il est très satisfaisant d'observer que,à l'exception d'un sondage (le 1 1 1), l'épaisseur trouvée est toujours supérieure ou égale à cellede la carapace, et à peu près cohérente avec la profondeur plausible du niveau hydrostatique, quisépare les saprolites résistantes des kaolinites saturées.

En ce qui concerne le toit de la roche mère, il apparaît que les profils obtenus en mode H (tracésen rouge continu) donnent une assez bonne corrélation avec les données géologiques^^, sur l'unet l'autre profil. En outre, si on utilise les règles édictées à la fin du chapitre précédent, quisuggèrent de renforcer les ondulations de cette interface, la concordance avec la géologie est

encore meilleure.

La correspondance est meilleure sur le profil CC, où la qualité des données est la meilleure, etoù les interprétations ID sont les moins discutables.

Pour ce qui est du profil CE, il apparaît que le tracé du toit dc la roche mère obtenu en mode E(rouge tireté) est plus lisse que celui obtenu en mode H (rouge continu). Par exemple, le creuxde l'axe S2 n'y apparaît pas. Ceci semble conforme à la théorie et cohérent avec les simulationsprésentées en annexe 2.

La station 110, inutilisable dans les deux modes, fait bien défaut au niveau de l'axe S4. Mais lastation qui pose le plus de problème est la station 111 (X=325 m). En cette station où l'effetstatique est le plus fort dans les deux polarisations (figs. 15 et 19), on obtient une épaisseur trèsfaible (quelques mètres) de résistant superficiel (cuirasse -i- altérites résistantes), qui entraîne unpoint haut dans l'interface cible.

Le plus troublant est que cette station est aussi celle qui donne, en mode H, la plus forteépaisseur de saprolites conductrices (couche cible). En fait, si on compare le bas des figures 15

et 18, on s'aperçoit que l'épaisseur de la couche cible montre une corrélation nette avec laprofondeur du conducteur profond avant correction statique, c'est à dire avec les décalagesstatiques. Ceci est assez incompréhensible d'après les schémas étudiés plus haut.

On note également sur le profil CE que les interprétations sont globalement plus profondes enmode E qu'en mode H, et ce en raison d'une plus grande épaisseur de cuirasse interprétée. Ceteffet ne trouve pas d'explication satisfaisante.

23 La comparaison doit porter sur les observations au niveau des forages, et non sur le tracé interpolé dutoit de la roche mère, qui manque parfois de fondement objectif (ex. axes S2 et S4 sur profil CE).

Rapport BRGM R 39847 31

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

9. Discussion en termes géologiques des résultats del'interprétation 10

Les coupes interprétatives ID finales (figs. 16 et 17) sont superposées aux coupes géologiquesdisponibles, ce qui permet une appréciation aisée des profils de profondeur fournis parl'interprétation AMT.

En ce qui conceme le résistant superficiel (courbes bleues), il est très satisfaisant d'observer que,à l'exception d'un sondage (le 1 1 1), l'épaisseur trouvée est toujours supérieure ou égale à cellede la carapace, et à peu près cohérente avec la profondeur plausible du niveau hydrostatique, quisépare les saprolites résistantes des kaolinites saturées.

En ce qui concerne le toit de la roche mère, il apparaît que les profils obtenus en mode H (tracésen rouge continu) donnent une assez bonne corrélation avec les données géologiques^^, sur l'unet l'autre profil. En outre, si on utilise les règles édictées à la fin du chapitre précédent, quisuggèrent de renforcer les ondulations de cette interface, la concordance avec la géologie est

encore meilleure.

La correspondance est meilleure sur le profil CC, où la qualité des données est la meilleure, etoù les interprétations ID sont les moins discutables.

Pour ce qui est du profil CE, il apparaît que le tracé du toit dc la roche mère obtenu en mode E(rouge tireté) est plus lisse que celui obtenu en mode H (rouge continu). Par exemple, le creuxde l'axe S2 n'y apparaît pas. Ceci semble conforme à la théorie et cohérent avec les simulationsprésentées en annexe 2.

La station 110, inutilisable dans les deux modes, fait bien défaut au niveau de l'axe S4. Mais lastation qui pose le plus de problème est la station 111 (X=325 m). En cette station où l'effetstatique est le plus fort dans les deux polarisations (figs. 15 et 19), on obtient une épaisseur trèsfaible (quelques mètres) de résistant superficiel (cuirasse -i- altérites résistantes), qui entraîne unpoint haut dans l'interface cible.

Le plus troublant est que cette station est aussi celle qui donne, en mode H, la plus forteépaisseur de saprolites conductrices (couche cible). En fait, si on compare le bas des figures 15

et 18, on s'aperçoit que l'épaisseur de la couche cible montre une corrélation nette avec laprofondeur du conducteur profond avant correction statique, c'est à dire avec les décalagesstatiques. Ceci est assez incompréhensible d'après les schémas étudiés plus haut.

On note également sur le profil CE que les interprétations sont globalement plus profondes enmode E qu'en mode H, et ce en raison d'une plus grande épaisseur de cuirasse interprétée. Ceteffet ne trouve pas d'explication satisfaisante.

23 La comparaison doit porter sur les observations au niveau des forages, et non sur le tracé interpolé dutoit de la roche mère, qui manque parfois de fondement objectif (ex. axes S2 et S4 sur profil CE).

Rapport BRGM R 39847 31

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

10. Procédure d'interprétation optimisée

Même si elle nous a permis d'obtenir une cartographie correcte des épaisseurs d'altérites, laprocédure d'interprétation décrite ci-dessus est assez fastidieuse. Elle requiert en effet larecherche et la correction des effets statiques, puis la modélisation ID de tous les sondages.

Une procédure optimisée utilisée lors d'une étude AMT au Botswana (Bourgeois et al., 1994)consistait à utiliser la résistivité apparente pf^^ lue à une fréquence donnée fo (adaptée à la

profondeur d'investigation souhaitée, 10 Hz sur cette étude profonde) pour estimer trèsrapidement la profondeur du socle étudié. En effet, dans un contexte à 2 terrains de résistivitésconstantes, il existe une relation bijective entre la résistivité pf^ et la profondeur Zs du socle.

Cette procédure exemplaire n'a cependant été possible que parce que les sables du Kalahari, trèshomogènes et résistants, ont empêché l'apparition d'effets statiques. En l'absence de cet écranprotecteur, pf^^ serait décalé de manière aléatoire d'une station à l'autre et l'usage de la bijectiondonnerait des lecuires erronées de Zs.

Une variante dc la procédure ci-dessus pouvant venir à l'esprit en présence de statiques consiste,non plus à étudier la résistivité apparente mesurée à une fréquence donnée, mais la fréquenced'un point caractéristique du sondage (ex. le maximum de p^). En effet, en présence de terrainsrelativement homogènes, la fréquence í^¡^^ à laquelle se produit le maximum de p^ est d'autantplus faible que les altérites sont épaisses (fig. 25).

L'abaque dc la figure 25 montre qu'en ID il existe une correspondance bijective entre f^^a^ ^^

l'épaisseur des saprolites conductrices. Cette nouvelle bijection a l'avantage d'être insensible auxdécalages statiques. En effet, si un tel décalage existe, la valeur p^a^ du maximum sera décalée

mais pas la fréquence f^^a^ à laquelle ce maximum apparaît.

Noter qu'on pourrait également imaginer d'utiliser la fréquence f¡J^^^ du premier minimum de p^

mais la figure 23 nous montre que cette fréquence est très sensible aux variations d'épaisseur de

la cuirasse, alors que la fréquence du maximum ne l'est pas.

On a donc pointé sur chaque sondage AMT la fréquence du maximum dc p^, et lorsque la qualitédes données le permettait, celle du minimum ainsi que celle du point d'inflexion intermédiaire(donnée en fait par le minimum sur la phase). Ces pointés sont reportés sur la figure 26 pour leprofil CE et sur la figure 27 pour le profil CC.

On observe avec satisfaction que la fréquence du maximum est en général bien corrélée avecl'épaisseur d'altérites conductrices donnée sur la figure 18.

Cette procédure dornic donc très rapidement, sans avoir à corriger les effets statiques ni à se

poser d'épuisantes questions concemant leur origine, une estimation qualitative de l'épaisseurd'altérites. Elle permet donc un gain de temps appréciable.

Rapport BRGM R 39847 33

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

10. Procédure d'interprétation optimisée

Même si elle nous a permis d'obtenir une cartographie correcte des épaisseurs d'altérites, laprocédure d'interprétation décrite ci-dessus est assez fastidieuse. Elle requiert en effet larecherche et la correction des effets statiques, puis la modélisation ID de tous les sondages.

Une procédure optimisée utilisée lors d'une étude AMT au Botswana (Bourgeois et al., 1994)consistait à utiliser la résistivité apparente pf^^ lue à une fréquence donnée fo (adaptée à la

profondeur d'investigation souhaitée, 10 Hz sur cette étude profonde) pour estimer trèsrapidement la profondeur du socle étudié. En effet, dans un contexte à 2 terrains de résistivitésconstantes, il existe une relation bijective entre la résistivité pf^ et la profondeur Zs du socle.

Cette procédure exemplaire n'a cependant été possible que parce que les sables du Kalahari, trèshomogènes et résistants, ont empêché l'apparition d'effets statiques. En l'absence de cet écranprotecteur, pf^^ serait décalé de manière aléatoire d'une station à l'autre et l'usage de la bijectiondonnerait des lecuires erronées de Zs.

Une variante dc la procédure ci-dessus pouvant venir à l'esprit en présence de statiques consiste,non plus à étudier la résistivité apparente mesurée à une fréquence donnée, mais la fréquenced'un point caractéristique du sondage (ex. le maximum de p^). En effet, en présence de terrainsrelativement homogènes, la fréquence í^¡^^ à laquelle se produit le maximum de p^ est d'autantplus faible que les altérites sont épaisses (fig. 25).

L'abaque dc la figure 25 montre qu'en ID il existe une correspondance bijective entre f^^a^ ^^

l'épaisseur des saprolites conductrices. Cette nouvelle bijection a l'avantage d'être insensible auxdécalages statiques. En effet, si un tel décalage existe, la valeur p^a^ du maximum sera décalée

mais pas la fréquence f^^a^ à laquelle ce maximum apparaît.

Noter qu'on pourrait également imaginer d'utiliser la fréquence f¡J^^^ du premier minimum de p^

mais la figure 23 nous montre que cette fréquence est très sensible aux variations d'épaisseur de

la cuirasse, alors que la fréquence du maximum ne l'est pas.

On a donc pointé sur chaque sondage AMT la fréquence du maximum dc p^, et lorsque la qualitédes données le permettait, celle du minimum ainsi que celle du point d'inflexion intermédiaire(donnée en fait par le minimum sur la phase). Ces pointés sont reportés sur la figure 26 pour leprofil CE et sur la figure 27 pour le profil CC.

On observe avec satisfaction que la fréquence du maximum est en général bien corrélée avecl'épaisseur d'altérites conductrices donnée sur la figure 18.

Cette procédure dornic donc très rapidement, sans avoir à corriger les effets statiques ni à se

poser d'épuisantes questions concemant leur origine, une estimation qualitative de l'épaisseurd'altérites. Elle permet donc un gain de temps appréciable.

Rapport BRGM R 39847 33

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Conclusion

Les conclusions de ce test méthodologique restent mitigées.

Il est appam que l'utilisation de l'AMT pour un objectif aussi superficiel et aussi bidimensionnelétait beaucoup plus délicate que prévu.

Le premier problème réside dans la faiblesse du signal naturel à haute fréquence, qui conduit,avec les équipements AMT actuels, à des données très dispersées et souvent inutilisables au

dessus dc 1000 Hz (fréquences qui correspondent précisément à la profondeur d'investigationrequise dans ce genre d'étude).

Mais le problème majeur réside dans la présence de forts effets statiques, dont l'origine resteindéterminée. Il peut s'agir dc classiques effets statiques perturbateurs liés au 'bmit géologique'de surface. Il peut s'agir aussi de la propre réponse 2D (ou 3D) de la couche d'altéritesconductrices, objectif de cette étude.

Toute la question est donc dc savoir s'il faut ou non corriger les décalages statiques avantl'interprétation ID (la seule utilisable en pratique). En effet, si les 'statiques' d'originesuperficielle doivent absolument être corrigés pour permettre une interprétation correcte de lacouche cible (altérites conductrices), les statiques liés à cette couche demanderaient au contraireà ne pas être corrigés.

Il n'existe hélas aucun indice permettant de distinguer les effets statiques superficiels dc ceuxprovenant de la couche cible. Seules les plus hautes fréquences AMT peuvent dans certains cas

aider à distinguer les deux origines, mais leur qualité est ici insuffisante.

On recommande donc en général, sur une étude de ce type, de pratiquer les interprétations IDavant et après corrections statiques, et dc comparer les résultats obtenus à la lumière des

modélisations 2D fournies dans ce rapport (figs. 21 à 24).

Pour ce qui est de cette étude particulière, les modélisations 2D ont montré que l'on ne prenaitpas trop de risque à pratiquer les corrections statiques, la carapace fermgineuse ne présentantprobablement pas de variation rapide d'épaisseur. Cependantj la seule interface utilisable dans

cette procédure est le toit de la roche mère, l'épaisseur de carapace pouvant être affectée par desartefacts.

La procédure utilisée semble justifiée a posteriori par le fait que le résultat obtenu pour le toit dela roche mère est en bon accord avec l'étalonnage géologique.

La méthode AMT peut donc être employée pour la cartographie de la couverture latéritique. Sa

productivité en fait une méthode relativement abordable. Avec deux appareils, on peut envisagerune production de quatre sondages par jour d'ingénieur (reprises et interprétations comprises),soit, avec les coûts 1997, environ 1250 F par sondage interprété.

La recommandation la plus importante concerne le soin particulier à apporter aux mesures, lessondages de qualité douteuse devant impérativement être repris. En effet, la méthode restehandicapée par la faiblesse du signal et la dispersion des mesures à haute fréquence.

Rapport BRGM R 39847 35

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Conclusion

Les conclusions de ce test méthodologique restent mitigées.

Il est appam que l'utilisation de l'AMT pour un objectif aussi superficiel et aussi bidimensionnelétait beaucoup plus délicate que prévu.

Le premier problème réside dans la faiblesse du signal naturel à haute fréquence, qui conduit,avec les équipements AMT actuels, à des données très dispersées et souvent inutilisables au

dessus dc 1000 Hz (fréquences qui correspondent précisément à la profondeur d'investigationrequise dans ce genre d'étude).

Mais le problème majeur réside dans la présence de forts effets statiques, dont l'origine resteindéterminée. Il peut s'agir dc classiques effets statiques perturbateurs liés au 'bmit géologique'de surface. Il peut s'agir aussi de la propre réponse 2D (ou 3D) de la couche d'altéritesconductrices, objectif de cette étude.

Toute la question est donc dc savoir s'il faut ou non corriger les décalages statiques avantl'interprétation ID (la seule utilisable en pratique). En effet, si les 'statiques' d'originesuperficielle doivent absolument être corrigés pour permettre une interprétation correcte de lacouche cible (altérites conductrices), les statiques liés à cette couche demanderaient au contraireà ne pas être corrigés.

Il n'existe hélas aucun indice permettant de distinguer les effets statiques superficiels dc ceuxprovenant de la couche cible. Seules les plus hautes fréquences AMT peuvent dans certains cas

aider à distinguer les deux origines, mais leur qualité est ici insuffisante.

On recommande donc en général, sur une étude de ce type, de pratiquer les interprétations IDavant et après corrections statiques, et dc comparer les résultats obtenus à la lumière des

modélisations 2D fournies dans ce rapport (figs. 21 à 24).

Pour ce qui est de cette étude particulière, les modélisations 2D ont montré que l'on ne prenaitpas trop de risque à pratiquer les corrections statiques, la carapace fermgineuse ne présentantprobablement pas de variation rapide d'épaisseur. Cependantj la seule interface utilisable dans

cette procédure est le toit de la roche mère, l'épaisseur de carapace pouvant être affectée par desartefacts.

La procédure utilisée semble justifiée a posteriori par le fait que le résultat obtenu pour le toit dela roche mère est en bon accord avec l'étalonnage géologique.

La méthode AMT peut donc être employée pour la cartographie de la couverture latéritique. Sa

productivité en fait une méthode relativement abordable. Avec deux appareils, on peut envisagerune production de quatre sondages par jour d'ingénieur (reprises et interprétations comprises),soit, avec les coûts 1997, environ 1250 F par sondage interprété.

La recommandation la plus importante concerne le soin particulier à apporter aux mesures, lessondages de qualité douteuse devant impérativement être repris. En effet, la méthode restehandicapée par la faiblesse du signal et la dispersion des mesures à haute fréquence.

Rapport BRGM R 39847 35

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

A ce sujet, des voies dc progrès semblent envisageables au prix de certains efforts de développe¬ment. D'après F. Lenain (SGN/I2G), qui a travaillé au développement de l'appareil Samtecl, des

améliorations sensibles pourraient être apportées au capteur électrique, qui draine la majorité dubruit (communication personnelle). Des progrès sont sans doute également possibles au niveau dutraitement du signal.

Au sujet de la mise en oeuvre, l'utilisation du VLF mode résistivité comme complément à hautefréquence parait indispensable, mais doit impérativement être réalisée avec les mêmes électrodesque l'AMT.

Par ailleurs, la ligne électrique doit le plus possible être orientée perpendiculairement auxstmctures 2D, l'influence de la schistosité n'ayant pas été démontrée sur ce cas.

36 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

A ce sujet, des voies dc progrès semblent envisageables au prix de certains efforts de développe¬ment. D'après F. Lenain (SGN/I2G), qui a travaillé au développement de l'appareil Samtecl, des

améliorations sensibles pourraient être apportées au capteur électrique, qui draine la majorité dubruit (communication personnelle). Des progrès sont sans doute également possibles au niveau dutraitement du signal.

Au sujet de la mise en oeuvre, l'utilisation du VLF mode résistivité comme complément à hautefréquence parait indispensable, mais doit impérativement être réalisée avec les mêmes électrodesque l'AMT.

Par ailleurs, la ligne électrique doit le plus possible être orientée perpendiculairement auxstmctures 2D, l'influence de la schistosité n'ayant pas été démontrée sur ce cas.

36 Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Bibliographie

Bourgeois B., Mathieu F., Vachette C. and Vaubourg P. (1994) - Stmctural study of a

sedimentary basin by AMT measurements, gravimetry and magntometry - Letlhakeng-Botlhapatlou ground water project, Botswana, Africa Geoscience Review, Vol. 1, p. 45-61.

Cagniard, L.(1953) - Basic theory ofthe magnetotelluric method. Geophysics, 18, p. 605-635.

Delaître E. (1993) - Etude des latérites du Sud-Mali par la méthode du sondage électrique. Thèsegéologie-géophysique, Univ. Louis Pasteur, Strasbourg.

Pham V. N., Boyer D., Freyssinet P. et Tardy Y. (1988) - Cartographie magnéto-tellurique des

profils d'altération épais. Relations entre la nature et la stmcture du substratum profond et lamorphologie du paysage latéritique au Sud Mali, C. R. Acad. Sci. Paris, 307, série II, p. 1355-1362

Pham V. N., Boyer D., Novikoff A. et Tardy Y. (1989) - Distinction par les propriétésélectriques dc deux types de roche-mère sous une épaisse couverture latéritique au Sud Mali, C.

R. Acad. Sci. Paris, 309, série II, p. 1287-1293.

Sternberg B. K., Washbume J. C.and Anderson R. G. (1985) - Investigation of MT static shiftcorrection methods, 55rd Ann. Internat. Mtg. Soc. Expl. Geophys. , Expanded abstracts, 264-267.

Valla P. (1991) - Applications de la modélisation numérique aux méthodes d'électromagnétismefréquentiel en prospection géophysique. Thèse Univ. Montpellier, Rapport BRGM R32119 GPHSGN 91.

Warner B. N., Bloomquist M. G. and Griffith P. G. (1983) - Magnetotelluric interpretationsbased upon new processing and display techniques, 53rd Ann. Internat. Mtg. Soc. Expl.Geophys., Expanded abstracts, 151-154.

Zonge K. L. and Hughes L. J. (1991) - Controlled source audio-frequency magnetotellurics. In:M. N. Nabighian Ed., Electromagnetic methods in applied geophysics, Soc. Expl. Geophys.,Vol. 2, p. 713-809.

Rapport BRGM R 39847 37

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Bibliographie

Bourgeois B., Mathieu F., Vachette C. and Vaubourg P. (1994) - Stmctural study of a

sedimentary basin by AMT measurements, gravimetry and magntometry - Letlhakeng-Botlhapatlou ground water project, Botswana, Africa Geoscience Review, Vol. 1, p. 45-61.

Cagniard, L.(1953) - Basic theory ofthe magnetotelluric method. Geophysics, 18, p. 605-635.

Delaître E. (1993) - Etude des latérites du Sud-Mali par la méthode du sondage électrique. Thèsegéologie-géophysique, Univ. Louis Pasteur, Strasbourg.

Pham V. N., Boyer D., Freyssinet P. et Tardy Y. (1988) - Cartographie magnéto-tellurique des

profils d'altération épais. Relations entre la nature et la stmcture du substratum profond et lamorphologie du paysage latéritique au Sud Mali, C. R. Acad. Sci. Paris, 307, série II, p. 1355-1362

Pham V. N., Boyer D., Novikoff A. et Tardy Y. (1989) - Distinction par les propriétésélectriques dc deux types de roche-mère sous une épaisse couverture latéritique au Sud Mali, C.

R. Acad. Sci. Paris, 309, série II, p. 1287-1293.

Sternberg B. K., Washbume J. C.and Anderson R. G. (1985) - Investigation of MT static shiftcorrection methods, 55rd Ann. Internat. Mtg. Soc. Expl. Geophys. , Expanded abstracts, 264-267.

Valla P. (1991) - Applications de la modélisation numérique aux méthodes d'électromagnétismefréquentiel en prospection géophysique. Thèse Univ. Montpellier, Rapport BRGM R32119 GPHSGN 91.

Warner B. N., Bloomquist M. G. and Griffith P. G. (1983) - Magnetotelluric interpretationsbased upon new processing and display techniques, 53rd Ann. Internat. Mtg. Soc. Expl.Geophys., Expanded abstracts, 151-154.

Zonge K. L. and Hughes L. J. (1991) - Controlled source audio-frequency magnetotellurics. In:M. N. Nabighian Ed., Electromagnetic methods in applied geophysics, Soc. Expl. Geophys.,Vol. 2, p. 713-809.

Rapport BRGM R 39847 37

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Annexe 1. Détails techniques

a) Liste des fréquences AMT (Hz) enregistrées en mode automatique par le SAMTEC 1

(IRIS Instruments)

L' enregistreur SAMTEC 1 analyse simultanément 4 fréquences :

FO

2

5104011018061011002500

F1.5{ = FOx 1.5)

37.5156016527091516503750

F2( = FO X 2)

4102080220360122022005000

F3

( = FO X 3)

61530120330540183033007500

b) Liste des fréquences VLF complémentaires utilisées à Fayalala

station en mode H :

station en mode E:

fréquences (Hz)

1510020270

1510021400

émetteur

FUO - Chateauroux - FranceICV - Roma - Italie

Bombay - IndeNSS - Annapolis - Maryland, USA

c) Principaux réglages utilisés

mode d'enregistrement :

nombre de cycles :

nombre minimum d'acquisitions par fréquence :

nombre maximum d'acquisitions par fréquencefacteur de qualité :

facteur de pondération :

traitement des hautes fréquences :

automatique3305080%écart-type de la résistiviténormal

Tableau 1 : Fréquences AMT et VLF, et principaux réglages utilisés

Rapport BRGM R 39847 39

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Annexe 1. Détails techniques

a) Liste des fréquences AMT (Hz) enregistrées en mode automatique par le SAMTEC 1

(IRIS Instruments)

L' enregistreur SAMTEC 1 analyse simultanément 4 fréquences :

FO

2

5104011018061011002500

F1.5{ = FOx 1.5)

37.5156016527091516503750

F2( = FO X 2)

4102080220360122022005000

F3

( = FO X 3)

61530120330540183033007500

b) Liste des fréquences VLF complémentaires utilisées à Fayalala

station en mode H :

station en mode E:

fréquences (Hz)

1510020270

1510021400

émetteur

FUO - Chateauroux - FranceICV - Roma - Italie

Bombay - IndeNSS - Annapolis - Maryland, USA

c) Principaux réglages utilisés

mode d'enregistrement :

nombre de cycles :

nombre minimum d'acquisitions par fréquence :

nombre maximum d'acquisitions par fréquencefacteur de qualité :

facteur de pondération :

traitement des hautes fréquences :

automatique3305080%écart-type de la résistiviténormal

Tableau 1 : Fréquences AMT et VLF, et principaux réglages utilisés

Rapport BRGM R 39847 39

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O

Rappc )rtBRlU)

§:oCo<o03

P

e

r

s

0

n

e1

1

m

a

t

é

r

i

e

1

Temps (h) 8

1

transit Mm

installationmesures VLF

repli

attente

layonnagerepas

SAMTEC1 n'2

SAMTEC1 n'B

Remarques

Tableau

9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

HHHHi

(pSB

flHHHi

BHBi

HHHÉBB

flBBBH

1

HH

WSÊBBBM

BBBBBI

HHHi taHHlÉHi taUHrilH lllllllllilllllilllllillillHi

B f^mJ nnr r^1 ^^^j ^^^

i 1 n 1 n 1 n i

CD.

3-0CL

DiogieAMTlater,

000

Tesf

coc-^

?: - Disposer de deux enregistreurs permet d'augmenter les rendements. §

- La proximité des points de mesure raccourcit les temps de mise en place et repli ^pour un enregistrement.

2 : Organisation typique d'une journée d'enregistrement AMT

O

Rappc )rtBRlU)

§:oCo<o03

P

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Temps (h) 8

1

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installationmesures VLF

repli

attente

layonnagerepas

SAMTEC1 n'2

SAMTEC1 n'B

Remarques

Tableau

9 10 11 12 13 14 15 16 17 18

HHHHi

(pSB

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1

HH

WSÊBBBM

BBBBBI

HHHi taHHlÉHi taUHrilH lllllllllilllllilllllillillHi

B f^mJ nnr r^1 ^^^j ^^^

i 1 n 1 n 1 n i

CD.

3-0CL

DiogieAMTlater,

000

Tesf

coc-^

?: - Disposer de deux enregistreurs permet d'augmenter les rendements. §

- La proximité des points de mesure raccourcit les temps de mise en place et repli ^pour un enregistrement.

2 : Organisation typique d'une journée d'enregistrement AMT

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Annexe 2. Modélisations magnétotelluriques 2D

Un certain nombre de simulations numériques 2D ont été calculées avec le logiciel 'Biefem'(HTBasic sous Windows), logiciel basé sur la méthode des éléments fmis (P. Valla, 1991). Deuxde ces simulations, chacune en modes E et H, sont présentées ici.

Après la description du modèle géoélectrique 2D, on trouve successivement pour chaque modèleet pour chaque polarisation :

- la pseudo-coupe de résistivité apparente,- la pseudo-coupe de phase,

- éventuellement la visualisation d'un sondage synthétique en une station particulière,-l'inversion ID de la simulation 2D, c'est à dire la coupe interprétative obtenue en

rassemblant les inversions tabulaires de chaque sondage synthétique.

L'inversion est réalisée par algorithme de Marquardt-Levenberg en prenant en comptesimultanément les résistivités apparentes et les phases et en affectant les bonnes valeurs derésistivité aux couches du modèle (l'inversion porte donc seulement sur les profondeurs).

1. Modèle de faille verticale interrompant un conducteur profond

On a vu dans le corps du rapport que les mesures AMT à Fayalala ont détecté un conducteurprofond, confirmant les observations d'autres auteurs (Pham et al., 1988). Ce conducteur, trèssurprenant du point dc vue géologique, est attribué pour le moment à des schistes graphiteux.

Ce qui paraît encore plus surprenant est que ce conducteur est parfaitement ressenti même sur les

stations situées sur la granodiorite au Nord-Est de la faille (et ce jusqu'à la demière mesure,située à 175 m de la faille).

Pour voir si nos données permettent ou non de conclure à propos de l'interruption (ou lacontinuité) du conducteur profond au passage de la faille, le premier modèle calculé comprendun conducteur profond (de Z=500 à 800 m) interrompu au centre du modèle (1/2 couche infiniehorizontale). Le but de cette simulation est en fait de voir sur quelle distance après soninterruption un conducteur enfoui à 500 m est encore ressenti.

Contrairement à l'habitude, c'est le mode E qui montre le mieux la présence et la disparition duconducteur profond. Ceci s'explique par le fait que ce conducteur interrompu est enfoui dans unterrain très résistant. Par conséquent, en mode H, le courant ne peut pas (ou très mal) circulerdans cette couche (il bute sur la faille).

En revanche en mode E, le courant, qui circule perpendiculairement au plan du modèle, n'estpas gêné par l'interruption du conducteur. On note cependant que, même dans ce mode, sonépaisseur apparente est plus faible que la réalité.

Cette simulation montre que rinfiuence d'un conducteur profond est parfaitement ressentie bienaprès son interruption (jusqu'à une distance au moins égale à l'ordre de grandeur de sa

Rapport BRGM R 39847 41

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Annexe 2. Modélisations magnétotelluriques 2D

Un certain nombre de simulations numériques 2D ont été calculées avec le logiciel 'Biefem'(HTBasic sous Windows), logiciel basé sur la méthode des éléments fmis (P. Valla, 1991). Deuxde ces simulations, chacune en modes E et H, sont présentées ici.

Après la description du modèle géoélectrique 2D, on trouve successivement pour chaque modèleet pour chaque polarisation :

- la pseudo-coupe de résistivité apparente,- la pseudo-coupe de phase,

- éventuellement la visualisation d'un sondage synthétique en une station particulière,-l'inversion ID de la simulation 2D, c'est à dire la coupe interprétative obtenue en

rassemblant les inversions tabulaires de chaque sondage synthétique.

L'inversion est réalisée par algorithme de Marquardt-Levenberg en prenant en comptesimultanément les résistivités apparentes et les phases et en affectant les bonnes valeurs derésistivité aux couches du modèle (l'inversion porte donc seulement sur les profondeurs).

1. Modèle de faille verticale interrompant un conducteur profond

On a vu dans le corps du rapport que les mesures AMT à Fayalala ont détecté un conducteurprofond, confirmant les observations d'autres auteurs (Pham et al., 1988). Ce conducteur, trèssurprenant du point dc vue géologique, est attribué pour le moment à des schistes graphiteux.

Ce qui paraît encore plus surprenant est que ce conducteur est parfaitement ressenti même sur les

stations situées sur la granodiorite au Nord-Est de la faille (et ce jusqu'à la demière mesure,située à 175 m de la faille).

Pour voir si nos données permettent ou non de conclure à propos de l'interruption (ou lacontinuité) du conducteur profond au passage de la faille, le premier modèle calculé comprendun conducteur profond (de Z=500 à 800 m) interrompu au centre du modèle (1/2 couche infiniehorizontale). Le but de cette simulation est en fait de voir sur quelle distance après soninterruption un conducteur enfoui à 500 m est encore ressenti.

Contrairement à l'habitude, c'est le mode E qui montre le mieux la présence et la disparition duconducteur profond. Ceci s'explique par le fait que ce conducteur interrompu est enfoui dans unterrain très résistant. Par conséquent, en mode H, le courant ne peut pas (ou très mal) circulerdans cette couche (il bute sur la faille).

En revanche en mode E, le courant, qui circule perpendiculairement au plan du modèle, n'estpas gêné par l'interruption du conducteur. On note cependant que, même dans ce mode, sonépaisseur apparente est plus faible que la réalité.

Cette simulation montre que rinfiuence d'un conducteur profond est parfaitement ressentie bienaprès son interruption (jusqu'à une distance au moins égale à l'ordre de grandeur de sa

Rapport BRGM R 39847 41

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

profondeur). Par conséquent nos données, qui se terminent à 175 m de la faille, ne peuventpréciser si le conducteur bloque sur la faille ou s'il la traverse.

BRGM dpt Géophysique

faya2_M2D

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

IBQ

y V vvvvvvv vvvvvv f /y V V V V V V V V V V V V V V

5obv-?, ) efli-m.

Aô Sl-rrx,

So Jl,.fru

^û^ Jl.yy^

SOO m.

goo

-^0^ Jl.m.

1690

42 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

profondeur). Par conséquent nos données, qui se terminent à 175 m de la faille, ne peuventpréciser si le conducteur bloque sur la faille ou s'il la traverse.

BRGM dpt Géophysique

faya2_M2D

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

IBQ

y V vvvvvvv vvvvvv f /y V V V V V V V V V V V V V V

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Aô Sl-rrx,

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1690

42 Rapport BRGM R 39847

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is15

Faille verticale sur conducteur profond (P=5o Q m de z=5oo à z=8oo m )M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

4.04

3.5

logiO(Rhoapp)ohm.m

-400 -300 -200 -100 0 100

Distance(m)200 300 400 500

to

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Faille verticale interrompant le conducteur profond (P=5OQ .m de z=5oo à 8oo m)M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

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-400 -300 -200 -100 0 100

Distance(m)200 300 400 500

Phase (°)

65

60

55

50

\-45

40

35

30

-25

1-20

15

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

10000.0002 20.000

25.0003 60.000

10000.0004 504.000

50.0005 665.000

10000.000

faya2_e.bda station=-500 m

phase C) station = -500 m rho~a Cohm.n)2 3

0 45 9Q IG 10 101 I i I I 1^1

Rapport BRGM R 39847 45

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

10000.0002 20.000

25.0003 60.000

10000.0004 504.000

50.0005 665.000

10000.000

faya2_e.bda station=-500 m

phase C) station = -500 m rho~a Cohm.n)2 3

0 45 9Q IG 10 101 I i I I 1^1

Rapport BRGM R 39847 45

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

10000.0002 20.000

25.0003 61.000

10000.0004 851.000

50.0005 954.000

10000.000

f aya2_e .bda

phase C) f>tat i On=:1 75 m rho~o Cohm.mD

0 45 90 10 101 1,11 I

station=175 m

46 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala 1997 - Modèle avec cond intra-schistes épais

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

10000.0002 20.000

25.0003 61.000

10000.0004 851.000

50.0005 954.000

10000.000

f aya2_e .bda

phase C) f>tat i On=:1 75 m rho~o Cohm.mD

0 45 90 10 101 1,11 I

station=175 m

46 Rapport BRGM R 39847

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03OtJOilCD

G)

7}Co

00

N

-si

Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2DModèle de faille interrompant un terrain conducteur profond (Z=500 à 800 m)

Mode E (ligne électrique parallèle aux structures)

01E+4 ohm.m

200 -

400

130)

T3CaGL.

CL

1400

25 ohm.m

1 E+4 ohm.m

Legend

Modèle 2D

Inversion 1 D

T

-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)'

200 300 400 500

o

§o"

(QCD'

Srs3.cB"ço

(/>.-1.

C/)c

ssr

03OtJOilCD

G)

7}Co

00

N

-si

Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2DModèle de faille interrompant un terrain conducteur profond (Z=500 à 800 m)

Mode E (ligne électrique parallèle aux structures)

01E+4 ohm.m

200 -

400

130)

T3CaGL.

CL

1400

25 ohm.m

1 E+4 ohm.m

Legend

Modèle 2D

Inversion 1 D

T

-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)'

200 300 400 500

o

§o"

(QCD'

Srs3.cB"ço

(/>.-1.

C/)c

ssr

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00Faille verticale sur conducteur profond (P=so a m de z=5oo à z=8oo m)

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

ICD

G)5CO

S"Ni

8DO"

\^

cTO)

o

O.O-f-500 -400

logiO(Rhoapp)ohm.m

-300 -200 -100 0 100

Distance(m)200 300 400 500

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1â1

Faille verticale interrompant le conducteur profond (p=soû .m de z=soo à 8oo m)M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

4.0

0.0-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance(m)200 300 400 500

Phase O

65

60

55

50

45

\-40

35

30

25

20

\-15

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cno

Qjt3T3OS.CD

o

Co<oCO

Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2DModèle de faille interrompant un terrain conducteur profond (Z=500 à 800 m)

Mode H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

01E+4 ohm.m

13Q)

T3C

aoû.

200

400 -j

600 -'

800 -

1000 -

1200 -

1400 -

25 ohm.m

1 E+4 ohm.m

50 ohm.m

J

Legend

Modèle 2D

Inversion ID

T

-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)

200 300 400 500

CD-

o

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CO

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Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2DModèle de faille interrompant un terrain conducteur profond (Z=500 à 800 m)

Mode H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

01E+4 ohm.m

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

2. Modèle avec ondulations du conducteur superficiel

Le second modèle présenté comprend des ondulations du toit et du mur d'un conducteursuperficiel (saprolites conductrices), et un conducteur profond continu et horizontal. Son objectifest la compréhension de la réponse 2D liée aux variations de profondeur et d'épaisseur de lacouche de saprolites conductrices propre à cette étude, ainsi que la compréhension plus généraledes 'effets statiques'.

Mode H

La pseudo-coupe de résistivité apparente en mode H montre, à l'aplomb des rétrécissements dansla couche de saprolites (et à un moindre degré à l'aplomb des épaississements), un aspectcolonnaire caractéristique d'une réponse 'statique' ou galvanique. La présentation en maille de

filet montre bien que la distribution horizontale de résistivité apparente obtenue à la fréquenceseuil se 'propage' à l'identique vers les fréquences infiniment basses, ce qui démontre la nature'statique' ou galvanique de la réponse en mode H.

Au passage, on vérifie sur la pseudo-coupe de phase que ce paramètre n'est pas sensible auxeffets statiques. Même si la réponse de la phase à une ondulation de surface se répercute jusqu'àdes fréquences assez basses, cette réponse est fermée vers le bas (elle ne se 'propage' pas à

l'identique jusqu'aux plus basses fréquences).

La comparaison de deux sondages en des stations proches (fig. 20a) montre que la fréquenceseuil des décalages statiques (fg) se trouve, dans ce cas, dans la plage de fréquences AMTusuelles (entre 1000 et 5000 Hz).

L'inversion ID fait apparaître, sur le profil dc profondeur du conducteur profond, un artefact quia la forme inverse du profil d'épaisseur du conducteur superficiel. Les variations de profondeursont considérablement amplifiées, conduisant à des pentes supérieures à 10, à l'instar dc cc qui a

été observé sur les données de Fayalala (fig. 15).

En appliquant mentalement un facteur d'échelle sur les dimensions et les fréquences, cettemodélisation en mode H permet de comprendre, de manière plus générale, le mécanisme des

effets statiques.

En particulier, on comprend qu'une réponse statique à un certain niveau se traduira eninterprétation ID par un artefact sur l'interface sous-jacent, de forme inverse à la variation deconductance de la couche occasionnant l'effet statique.

Si toutes les sources d'effets statiques se situent au même niveau, on peut se servir dc cette règlepour déduire la variation de conductance de la couche en question.

Mode E

La pseudo-coupe de résistivité apparente en mode E ne montre pas du tout d'aspect colonnaire.En effet, le courant électrique circulant, dans ce cas, dans la direction normale au plan dumodèle, et les compartiments du modèle étant infiniment étendus dans cette direction, on peutadmettre que les charges 'statiques' sont reportées à l'infini (dans cette direction) et qu'elles ne

Rapport BRGMR 39847 51

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

2. Modèle avec ondulations du conducteur superficiel

Le second modèle présenté comprend des ondulations du toit et du mur d'un conducteursuperficiel (saprolites conductrices), et un conducteur profond continu et horizontal. Son objectifest la compréhension de la réponse 2D liée aux variations de profondeur et d'épaisseur de lacouche de saprolites conductrices propre à cette étude, ainsi que la compréhension plus généraledes 'effets statiques'.

Mode H

La pseudo-coupe de résistivité apparente en mode H montre, à l'aplomb des rétrécissements dansla couche de saprolites (et à un moindre degré à l'aplomb des épaississements), un aspectcolonnaire caractéristique d'une réponse 'statique' ou galvanique. La présentation en maille de

filet montre bien que la distribution horizontale de résistivité apparente obtenue à la fréquenceseuil se 'propage' à l'identique vers les fréquences infiniment basses, ce qui démontre la nature'statique' ou galvanique de la réponse en mode H.

Au passage, on vérifie sur la pseudo-coupe de phase que ce paramètre n'est pas sensible auxeffets statiques. Même si la réponse de la phase à une ondulation de surface se répercute jusqu'àdes fréquences assez basses, cette réponse est fermée vers le bas (elle ne se 'propage' pas à

l'identique jusqu'aux plus basses fréquences).

La comparaison de deux sondages en des stations proches (fig. 20a) montre que la fréquenceseuil des décalages statiques (fg) se trouve, dans ce cas, dans la plage de fréquences AMTusuelles (entre 1000 et 5000 Hz).

L'inversion ID fait apparaître, sur le profil dc profondeur du conducteur profond, un artefact quia la forme inverse du profil d'épaisseur du conducteur superficiel. Les variations de profondeursont considérablement amplifiées, conduisant à des pentes supérieures à 10, à l'instar dc cc qui a

été observé sur les données de Fayalala (fig. 15).

En appliquant mentalement un facteur d'échelle sur les dimensions et les fréquences, cettemodélisation en mode H permet de comprendre, de manière plus générale, le mécanisme des

effets statiques.

En particulier, on comprend qu'une réponse statique à un certain niveau se traduira eninterprétation ID par un artefact sur l'interface sous-jacent, de forme inverse à la variation deconductance de la couche occasionnant l'effet statique.

Si toutes les sources d'effets statiques se situent au même niveau, on peut se servir dc cette règlepour déduire la variation de conductance de la couche en question.

Mode E

La pseudo-coupe de résistivité apparente en mode E ne montre pas du tout d'aspect colonnaire.En effet, le courant électrique circulant, dans ce cas, dans la direction normale au plan dumodèle, et les compartiments du modèle étant infiniment étendus dans cette direction, on peutadmettre que les charges 'statiques' sont reportées à l'infini (dans cette direction) et qu'elles ne

Rapport BRGMR 39847 51

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

sont donc plus ressenties. On constate que la réponse à une ondulation de la couche de saprolitesconductrices reste cantonnée à des fréquences hautes, cc qui est plus intuitif.

La pseudo-coupe de phase en mode E montre que la réponse dans ce mode est beaucoup plusfaible qu'en mode H, sauf en ce qui concerne la partie droite du modèle.

L'inversion ID de la simulation en mode E ne montre, bien sur, aucun artefact au niveau duconducteur profond (pas d'effet statique), mais le prix à payer est que les variations de

profondeur et d'épaisseur de la couche de saprolites conductrices apparaissent extrêmementlissées. Des variations d'épaisseurs dc quelques dizaines de mètres sont traduites en des

variations pluri-métriques (le facteur de réduction est de l'ordre de 7 dans la partie gauche dumodèle).

BRGM dpt Géophysique

faya7_M2D

Conducteur profond avec variations d'ép. des alt¿érites et de la cuirasse

-100o

V V V VVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVVV V ^

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Ao"" Jl.r^

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AO^ SL^a.

1000

52 Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

sont donc plus ressenties. On constate que la réponse à une ondulation de la couche de saprolitesconductrices reste cantonnée à des fréquences hautes, cc qui est plus intuitif.

La pseudo-coupe de phase en mode E montre que la réponse dans ce mode est beaucoup plusfaible qu'en mode H, sauf en ce qui concerne la partie droite du modèle.

L'inversion ID de la simulation en mode E ne montre, bien sur, aucun artefact au niveau duconducteur profond (pas d'effet statique), mais le prix à payer est que les variations de

profondeur et d'épaisseur de la couche de saprolites conductrices apparaissent extrêmementlissées. Des variations d'épaisseurs dc quelques dizaines de mètres sont traduites en des

variations pluri-métriques (le facteur de réduction est de l'ordre de 7 dans la partie gauche dumodèle).

BRGM dpt Géophysique

faya7_M2D

Conducteur profond avec variations d'ép. des alt¿érites et de la cuirasse

-100o

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1000

52 Rapport BRGM R 39847

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I

5

s

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NI

a>

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o

Pseudo-coupe synthétique de résistivité apparente A M TModèle 2 D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (P=5on.m dez=5oo à 800m)M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)200 300 400 500

log10(Rhoapp)ohm.m

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cn

03

o=1CD

:oG)

Co

Pseudo-éupe synthétique de résistivité apparente AMTModèle 2D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (p=5on.m dez=500 à soom)

Mode H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

Présentation en 'filet de pêcheur'

3-o

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Pseudo-éupe synthétique de résistivité apparente AMTModèle 2D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (p=5on.m dez=500 à soom)

Mode H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

Présentation en 'filet de pêcheur'

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Pseudo-coupe synthétique de phase A M TModèle 2 D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (P=5o a .m de z=5oo à 800m)M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

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Distance (m)200 300 400 500

Phase

75

70

65

60

55

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45

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35

30

25

20

15

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Inversion 1 D d'un modèle magnétotellurique 2 DModèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

<D

I

100 —

200 —

300 —

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1000

1100 —

1EM ohm. m

25 ohm.m

1E+4ohm.m

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V-—--<

'

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Légende

Modèle 2 D

- - • - - Inversion 1D

1200

-500 -400 -300 -200 -100 100 200 300 400 500

Distance (m)

56 Rapport BRGM R 39847

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is

Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2 D

Modèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

0

1E+4 ohm.m

50

0)

CO

100 —

150

\ \

25 o h m . m

Vs,I - . . -

\

1E+4 ohm.m

Légende

Modèle 2D

- - • — Inversion 1D

ifi

ii

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ii

i

b _ _ _ _ _ _ _ *

-400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)

200 300 400

IS-oQ.OO"<

Tl

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Oí00

Pseudo-coupe synthétique de résistivité apparente A M TModèle 2 D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (P=son .m de z=500 à 800m)M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

4.0

iiCO

-500 -400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)200 300

ogiO(Rhoapp)ohm.m

H - 2.2H-2 2

H-2.Í

H-2H-2H-2H-2Bsp}- 1

m:-1

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1

1

0

0

9

9

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8

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7

6

400

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iäCD

1CO

I

Pseudo-coupe synthétique de phase A M TModèle 2 D avec ondulations du conducteur superficiel

sur conducteur profond continu et horizontal (P=5on .m de z=5oo à 800m)M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

N

c0)3D"*

S1

-400 -300 -200CD

-100 0 100

Distance (m)200 300 400 500

Phase O

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65

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15

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Inversion 1 D d'un modèle magnétotellurique 2 DModèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

3

• o

i

100 —

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1E+4ohm.m

10ohm.m

1E+4ohm.m

Légende

Modèle 2D

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-500 -400 -300 -200 -100 0 100 200 300 400 500

Distance (m)

60 Rapport BRGM R 39847

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IIG)

88

O)

Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2 DModèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

O

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Légende

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Distance (m)

200 300 400

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5

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Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour ladétermination d'épaisseur de couverture latéritique.Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée)

Recueil défigures

B. Bourgeois, F. Lebert

Décembre 1997R39847

u^TeTicmiTrTrTP-j

BRGMl-|NT*fPRISI AU SIRVIM 0> LA TIBBI

Méthodologie Audio-Magnétotellurique pour ladétermination d'épaisseur de couverture latéritique.Test sur le site de Fayalala (Mine de Léro - Guinée)

Recueil défigures

B. Bourgeois, F. Lebert

Décembre 1997R39847

u^TeTicmiTrTrTP-j

BRGMl-|NT*fPRISI AU SIRVIM 0> LA TIBBI

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+ + + +'+ -H -f -f + + -f

'-f + -l- -!- + + + +/+-f + + 4 + + -h

+ -f-f + + + + -i-

+ + -Granodiorite + ++ -f -^ -^ + + +

+ +\lOOOOjim^ + +, + + + -^.'-4-^ + + -f'+ _^ + + =^isotrope^ ^ +

+ + + + + ++ + + + + 4-

-h + + -f + ++ -f + -f- + + +

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-^ -i- -f -f -++ -I- H- H- + -f

4 -f -H + -hH- -I- -i- H- +

+ -f + H- +-h i- +

+

Fig 1 - Contexte géologique sur les cuirasses latéritiques

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+ -f + H- +-h i- +

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Fig 1 - Contexte géologique sur les cuirasses latéritiques

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A. BANANKORO - COUPE GEOELECTR 1 QUE DU PROFIL PI ( E _L SChistOsité )

-»7T) -205 -J3?i -1750 -ISnO -1250 -lOCO -TV) -500 250 SOO no ion N

ALTUUDEdn)SD

í::i."j:100CCO 100000

5000 50O0 ° «° ^ .000 ,ax) <octi ,+o '»

CALK

sm 1000 Rf^

11 .-x.---g.|...-2-.l..J..J_J__|_--|-J-.-|-«J.J.-^

10O0OO 100000 100000

V, V, "a

SG10O0OD 10000 II lOOOO

IDCOO 10000 II"^ 10000 II

B BANANKORO - COUPE GEOELECTR 1 QUE DU PROFIL PI ( E // SChistOSlté )

-2B75 -2SZ5 -237S -2D7S -1750 -1500 -1250 -1000 -750 -500 250 S» 750 1000

ALTITUDE*»)500

1000 2000 2000 I 1000

"" 300 ' "» "" «> 200 ''~~' 500 ''"' 200 ^203

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10000 10000

^03 1000 1000

'f.-'.'\''\'.-'T. ZA

200 no

i.i.- ,1,-^

Fig. 2. Coupes géoélectriqucs du profil PI correspondant aux deux directions de mesure EW (fig. 2 A) et

NS (/ij. 2B). Légende : CA, Cuirasses et argiles tachetées (500-5000 iîm); LK, Lithomarge kaolinique (10-30 nm); RM, Roche-mère anisotrope (schistes birrimiens); ZA, Zone d'altération NS dans les schistes; FG,Faciès graphiteux; SG, Socle granitique.

fïj. 2. Ceoeleclric sections of ihe profile P\ corresponding io EW (Fig. 2 A) and NS (Fig. 2 E) directions ofmeasurement, legend: CA, Duricrust and mottled zone (500-5,000 Clm): LK, Kaolinitic saprolite (10-30 ilm);RM, Anisotropic parent rock (Birrimian schists); ZA, NS weathering zone within schists; FG, Graphitic facies:SG, Granitic basement.

(From Pham et al., 1988)

A. BANANKORO - COUPE GEOELECTR 1 QUE DU PROFIL PI ( E _L SChistOsité )

-»7T) -205 -J3?i -1750 -ISnO -1250 -lOCO -TV) -500 250 SOO no ion N

ALTUUDEdn)SD

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IDCOO 10000 II"^ 10000 II

B BANANKORO - COUPE GEOELECTR 1 QUE DU PROFIL PI ( E // SChistOSlté )

-2B75 -2SZ5 -237S -2D7S -1750 -1500 -1250 -1000 -750 -500 250 S» 750 1000

ALTITUDE*»)500

1000 2000 2000 I 1000

"" 300 ' "» "" «> 200 ''~~' 500 ''"' 200 ^203

l._i._^500

lOOOO 100CO

lJ.,..i--^-J_J__g/l--l1DO00 2000 2000

^-.2.-^--^.200Q IQOQO

10000 10000

^03 1000 1000

'f.-'.'\''\'.-'T. ZA

200 no

i.i.- ,1,-^

Fig. 2. Coupes géoélectriqucs du profil PI correspondant aux deux directions de mesure EW (fig. 2 A) et

NS (/ij. 2B). Légende : CA, Cuirasses et argiles tachetées (500-5000 iîm); LK, Lithomarge kaolinique (10-30 nm); RM, Roche-mère anisotrope (schistes birrimiens); ZA, Zone d'altération NS dans les schistes; FG,Faciès graphiteux; SG, Socle granitique.

fïj. 2. Ceoeleclric sections of ihe profile P\ corresponding io EW (Fig. 2 A) and NS (Fig. 2 E) directions ofmeasurement, legend: CA, Duricrust and mottled zone (500-5,000 Clm): LK, Kaolinitic saprolite (10-30 ilm);RM, Anisotropic parent rock (Birrimian schists); ZA, NS weathering zone within schists; FG, Graphitic facies:SG, Granitic basement.

(From Pham et al., 1988)

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1030C

1025C

1020C

1015C

101 OC

1005C

1000C

995C

990C

985C

axe de thalweg

granodiorïte

station A M T (avecorientation descapteurs E et H)

Plateau deFayalala

Echelle 1/2000

0 20 40 60 80 100 m

F I G U R E 3 :Plan de situationdes profils A M Tsur le plateaude FAYALALA

10250 10300 10350 10400 10450 10500 10550 10600 10650 10700

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe d e résistivité apparente sur le profil C Een m o d e H

(ligne électrique sensiblement 1 aux structures)(élimination par les écarts-types)

4.0-

log10(Rho app)o h m . m

100 200 300 400

Distance(m)

500 600

Figure 4

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe de phase sur le profil C Een mode H

(ligne électrique sensiblement i aux structures)(élimination par les écarts-types)

4.0

100 200 300 400

Distance(m)

600

Phase(E/H)Degrés

80

70

60

50

40

30

20

10

0

-10

-20

-30

-40

-50

-60

-70

-80

Figure 5

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe de résistivité apparente sur le profil C Een m o d e E

(ligne électrique sensiblement // aux structures)(élimination par les écarts-types)

4.

0.5

tog10(Rho app)o h m . m

3.6

3.4

3.2

3.0

2.8

2.6

2.4

2.2

2.0

1.8

1.6

1.4

1.2

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2

100 200 300 400

Dista nce(m)

500 600

Figure 6

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe de phase sur le profil C Een mode E

(ligne électrique sensiblement // aux structures)(élimination par les écarts-types)

I +117

100 200 300

Distance(m)

400 500 600

Phase(E/H)Degrés

80

70

60

50

40

30

20

10

O

-10

-30

-40

-50

-60

-70

-80

Figure 7

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe de résistivité apparente sur le profil C C

en mode H(ligne électrique sensiblement 1 aux structures)

(élimination par les écarts-types)

4.0-

«E?+t«í \

-t-1* )+Í33+1ÍW î

r )

0.5-

log10(Rho app)o h m . m

3.4

3.2

3.0

2.8

2.6

2.4

2.2

2.0

1.6

1.6

1.4

1.2

1.0

0.8

0.6

0.4

100 200 300 400Distan ce(m)

500 600

Figure 8

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Pseudo-coupe de phase sur le profil C Cen m o d e H

(ligne électrique sensiblement 1 aux structures)(élimination par les écarts-types)

4.0-

0.5-

100 200 300 400 500 600Distance(m)

Figure 9

Phase(E/H)Degrés

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysic[ue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1106 N127E grades ce_j5ur_l . bda

-45

phasB C)

451

St.135

1 107 N85E grades18

rho~a Cohm, m)

181

Ss-^

+-

ia-2-

ly^sqrtCF)

t>-

ScfvdLaqc. Md^ ScYvcicsLae 'l'ioé)

Fig. 10 : Exemple de sondages AMT, en deux stations distantes de 50 m, montrant un décalageStatique de presqu'une décade sur les résistivités apparentes, alors que les phases sontrelativement bien superposées.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

BRGM dpt Géophysic[ue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1106 N127E grades ce_j5ur_l . bda

-45

phasB C)

451

St.135

1 107 N85E grades18

rho~a Cohm, m)

181

Ss-^

+-

ia-2-

ly^sqrtCF)

t>-

ScfvdLaqc. Md^ ScYvcicsLae 'l'ioé)

Fig. 10 : Exemple de sondages AMT, en deux stations distantes de 50 m, montrant un décalageStatique de presqu'une décade sur les résistivités apparentes, alors que les phases sontrelativement bien superposées.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 86.000

3000.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase C-) 5^_ 222 N64E qrades. rho~a Cohm.mî x t .4^2 3

Q 45 90 IB 10 10I I V I I I

Fig. 11 : Essai d'interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à trois terrainsRésistant/Conducteur/Résistant. II est clair qu'un tel modèle ne convient pas.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 86.000

3000.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase C-) 5^_ 222 N64E qrades. rho~a Cohm.mî x t .4^2 3

Q 45 90 IB 10 10I I V I I I

Fig. 11 : Essai d'interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à trois terrainsRésistant/Conducteur/Résistant. II est clair qu'un tel modèle ne convient pas.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 87.000

2000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phoie C-5 S^ 222 N64E qrades, rho~a Cohm. nD X 1,4^2 3

Q 45 93 10 10 IQI I \ I I I

Fig. 12 : Interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à quatre terrains R/C/R/C.L'ajustement est très bon, sauf pour la résistivité apparente aux plus basses fréquencesmesurées.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 87.000

2000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phoie C-5 S^ 222 N64E qrades, rho~a Cohm. nD X 1,4^2 3

Q 45 93 10 10 IQI I \ I I I

Fig. 12 : Interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à quatre terrains R/C/R/C.L'ajustement est très bon, sauf pour la résistivité apparente aux plus basses fréquencesmesurées.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 89.000

2000.0004 600.000

50.0005 1050.000

10000.000

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phose C-) St. 222 N64E grades rho'^a Cohm, m!) x 1,4

Fig. 13 : Interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à cinq terrains R/C/R/C/R.L'ajustement s'est amélioré pour la résistivité apparente aux plus basses fréquencesmesurées mais s'est dégradé pour la phase.

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 89.000

2000.0004 600.000

50.0005 1050.000

10000.000

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phose C-) St. 222 N64E grades rho'^a Cohm, m!) x 1,4

Fig. 13 : Interprétation ID du sondage 222 à l'aide d'un modèle à cinq terrains R/C/R/C/R.L'ajustement s'est amélioré pour la résistivité apparente aux plus basses fréquencesmesurées mais s'est dégradé pour la phase.

Rapport BRGM R 39847

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 35.000

50.0003 114.000

2000.0004 500.000

50.000

cc_pur . bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

pha.e C-) s^^, 222 N54E grades rho~a Cohm,m3 x 1,4

Fig. 14 : Variante d'interprétation ID du sondage 222, montrant comment le modèle est modifiélorsqu'on double la résistivité du deuxième terrain (comparer à la figure 12).

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 35.000

50.0003 114.000

2000.0004 500.000

50.000

cc_pur . bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

pha.e C-) s^^, 222 N54E grades rho~a Cohm,m3 x 1,4

Fig. 14 : Variante d'interprétation ID du sondage 222, montrant comment le modèle est modifiélorsqu'on double la résistivité du deuxième terrain (comparer à la figure 12).

Rapport BRGM R 39847

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109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120

CD3

a) V u e détaillée (échelle isométrique)

380 i r T r ~\ r

0 100600

200

j

position (m)300 400 500

X)

(0

500

400

300

200 -

100 -

0 -

-100 -

-200 -

-300 -

-400 -

-500 -

-600 -

-0— sol

-0— toit des saprolites humides (mode H)

-j— toit des saprolites humides (mode E)

-0— tort des schistes (mode H )

-f— toit des schistes (mode E)

-0— toit de la formation conductrice profonde (mode H)

-j— toit de la formation conductrice profonde (mode E)

b) V u e d'ensemble à échelle verticale réduite

Figure 15 : Profil C E - Interprétation 1 D des données non corrigées des effets statiques

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0"O3

CO

104520 -i

105 106 107 108 109 118 119 120110 111 112 113 114 115 116 117

420 -

400 -

330

a) Vue détaillée (échelles isométriques), avec superpositon de la coupe géologique

100 200position (m)

300 400 500 600

600

E0

CO

500

400 -

300 -

200 -

100 -

0

-100 -

-200 -

-300 -

-400 -

•500 -

•600 -

L

Légende

sûl

-£— toit des saprolites humides (mode H)

-| toit des saprolites humides (mode E)

- ^ — toit des schistes (mode H)

~\ toit des schistes (mode E)

- ^ — toit de la formation conductrice profonde (mode H)

-j toit de la formation conductrice profonde (mode E)

b) Vue d'ensemble à échelle verticale réduite

Figure 16 : Profil C E - Interprétation 1 D des données corrigées des effets statiques

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216 217 218 219 220 221 222 223 225 226

titud

t

CO

520

500

480

460

440

420

400

380

a) Vue détaillée (échelles isométriques), avec superposition de la coupe géologique

-i r

600

500

400

300

200

100

0

-100

-200

-300

-400

-500

-600

200

~\ r

300position (m)

400 500 600I

700I

-*—»'•4-1

CD

Légende

sol

toit des saprolites humides (mode H)

toit des schistes (mode H)

toit de la formation conductrice profonde (mode H )

b) V u e d'ensemble à échelle verticale réduite

Figure 17 : Profil C C - Interprétation 1 D des données corrigées des effets statiques

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Station 216 21720 ' '

218 219 220 221 222 223 225 226 227 228 229 230i . . . i . . .

iCO

'coLU

30 -

40 -

50 -

60 -

Profil C C

200 300 400 n .L. , v 500

Position (m)600 700

104 10510

3<DCO(OCD

20 -

30 -

40 -

50 -

106 107 108j

109 110 111 112 113 114 115 116 117I i *__ , L i i i

118 119 120 Station

M o d e H {ligne électrique perpendiculaire aux structures)

- M o d e E (ligne électrique parallèle aux structures)

Profil C E

1 - H

0 100 200 300 _ ... , x 400

Position (m)500 600

Figure 18 : Epaisseurs de saprolites conductrices déduites de l'interprétation 1 D de l'AMT sur les profils C C et C Eaprès correction des effets statiques

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cO

8?8"O

1CO

co'Si80)

" O

1E+1

5 -

3

2

1E+0 -

200i

300position (m)

400 500 600i

700

Profil C C

5 -

3j

2 -

1E+0 -•

5 -

3 -

V Profil C E

--xT V ' x\ y

\ , '

—%— Mode H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

— | — Mode E (ligne électrique parallèle aux structures)

\\

\s

i i

/

/

\ *

\ /

1

yi

- \

-4

i

rV

i

^ - — — » ^

1

S.

N.X

' 1

100 200 300 400

position (m)500 600

Figure 19 : Facteurs de correction des effets statiques sur les profils C C et C E

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

phase C*D

5000 Hz

1000 Hz

Station -150 Modèle ID(80 m d'altérites) (40 m d'altérites)

Station -225(20 m d'altérites)

Fig. 20: a) Superposition de deux sondages AMT obtenus par modélisation 2D en mode H(second modèle de l'annexe 2) en deux points présentant des épaisseurs très différentesd'altérites conductrices (stations -225 et -150). La courbe continue est la réponse enl'absence d'ondulation du toit du socle.

On observe une forte réponse de type 'statique', en particulier à la station -225, où legoulet dans la couche d'altérites est le plus étroit. Au dessous de 1000 Hz, les troiscourbes de résistivité apparente sont effectivement décalées en parallèle. En revanche,au dessus de 5000 Hz, les courbes sont confondues. Le décalage se résorbe progressive¬ment entre 1000 et 5000 Hz.Le point le plus important est le fait qu'en 2D, mode H, les variations d'épaisseur duconducteur superficiel n'entraînent pas de décalage de la fréquence f^a^ correspondantau maximum de résistivité, comme on l'observe en ID (fig. 23).La conséquence remarquable de ceci est que l'inversion ID faite sur ces différentesréponses 2D donnera une bonne estimation des épaisseurs de cuirasse et d'altérites, auprix d'une très mauvaise détermination de la profondeur et de l'épaisseur du conducteurprofond. Ces derniers paramètres reflètent, en l'inversant et en l'amplifiant, le profil deconductance du conducteur superficiel (fig. 21).

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

phase C*D

5000 Hz

1000 Hz

Station -150 Modèle ID(80 m d'altérites) (40 m d'altérites)

Station -225(20 m d'altérites)

Fig. 20: a) Superposition de deux sondages AMT obtenus par modélisation 2D en mode H(second modèle de l'annexe 2) en deux points présentant des épaisseurs très différentesd'altérites conductrices (stations -225 et -150). La courbe continue est la réponse enl'absence d'ondulation du toit du socle.

On observe une forte réponse de type 'statique', en particulier à la station -225, où legoulet dans la couche d'altérites est le plus étroit. Au dessous de 1000 Hz, les troiscourbes de résistivité apparente sont effectivement décalées en parallèle. En revanche,au dessus de 5000 Hz, les courbes sont confondues. Le décalage se résorbe progressive¬ment entre 1000 et 5000 Hz.Le point le plus important est le fait qu'en 2D, mode H, les variations d'épaisseur duconducteur superficiel n'entraînent pas de décalage de la fréquence f^a^ correspondantau maximum de résistivité, comme on l'observe en ID (fig. 23).La conséquence remarquable de ceci est que l'inversion ID faite sur ces différentesréponses 2D donnera une bonne estimation des épaisseurs de cuirasse et d'altérites, auprix d'une très mauvaise détermination de la profondeur et de l'épaisseur du conducteurprofond. Ces derniers paramètres reflètent, en l'inversant et en l'amplifiant, le profil deconductance du conducteur superficiel (fig. 21).

Rapport BRGM R 39847

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Fig. 21 : Inversion 1 D d'un modèle magnétotellurique 2 DModèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

100

200

300 —

400 —

"O

ID.

500

600

700

800 —

900

1000

1100 —

1200

-500 -•00 -300 -200

1 I r

-100 0 100

Distance (m)

200 300 400 500

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Modèle ID(40 m d'altérites)

10

rho^a Cohm. m)

Z

Station -225(20 m d'altérites)

xO.33

te

Station -150(80 m d'altérites)

xl.55

Fig. 20: b) Mêmes sondages qu'en (a) après corrections statiques sur les stations -225 et -150. Lacorrection ramène toutes les asymptotes basse fréquence de résistivité apparente aumême niveau.Le bénéfice de ceci en inversion ID est que la profondeur et l'épaisseur du conducteurprofond seront maintenant correctement déterminées. En contrepartie, l'épaisseurd'altérites sera constante et ne traduira plus la géométrie du modèle 2D (fig. 22).Par ailleurs, les courbes de résistivité, initialement confondues à haute fréquence (i.e.au dessus de la fréquence de transition), sont maintenant franchement décalées.La conséquence de ceci en inversion ID est que la cuirasse superficielle présentera des

variations rapides d'épaisseur, en désaccord avec le modèle 2D.Mais, fait remarquable, ces variations compensent exactement les variations d'épaisseurque le conducteur sous-jacent (altérites) a perdues. Ainsi, l'épaisseur cumuléecuirasse + altérites est identique à celle qu'on obtenait avant corrections statiques, et leprofil du toit de la roche mère après corrections est donc correct (fig. 22).

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Modèle ID(40 m d'altérites)

10

rho^a Cohm. m)

Z

Station -225(20 m d'altérites)

xO.33

te

Station -150(80 m d'altérites)

xl.55

Fig. 20: b) Mêmes sondages qu'en (a) après corrections statiques sur les stations -225 et -150. Lacorrection ramène toutes les asymptotes basse fréquence de résistivité apparente aumême niveau.Le bénéfice de ceci en inversion ID est que la profondeur et l'épaisseur du conducteurprofond seront maintenant correctement déterminées. En contrepartie, l'épaisseurd'altérites sera constante et ne traduira plus la géométrie du modèle 2D (fig. 22).Par ailleurs, les courbes de résistivité, initialement confondues à haute fréquence (i.e.au dessus de la fréquence de transition), sont maintenant franchement décalées.La conséquence de ceci en inversion ID est que la cuirasse superficielle présentera des

variations rapides d'épaisseur, en désaccord avec le modèle 2D.Mais, fait remarquable, ces variations compensent exactement les variations d'épaisseurque le conducteur sous-jacent (altérites) a perdues. Ainsi, l'épaisseur cumuléecuirasse + altérites est identique à celle qu'on obtenait avant corrections statiques, et leprofil du toit de la roche mère après corrections est donc correct (fig. 22).

Rapport BRGM R 39847

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Fig. 22 : Inversion 1D d'un modèle magnétotellurique 2 DModèle avec ondulations de la base des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

0

50 —

iCL 100

1E+4 o h m . m

25 o h m . m

1E+4 o h m . m

Légende

Modèle 2 D

Inversion 1D sans correction statique

Inversion 1D après correction statique

150

-400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)

200 300 400

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Fig. 23 : Inversion 1 D d'un modèle magnétotellurique2DModèle avec ondulations du toit des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

100 —

200 —

300

400 —

• D

I

500

600

700 —

800 —

900 —

1000

1100 —

1E+4ohm.m

10ohm.m

1E+4ohm.m

Légende

Modèle 2 D

Inversion 1 D sans correction statique

Inversion 1 D après correction statique

1200

-500 -400 -300 -200 -100 100 200 300 400 500

Distance (m)

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Fig. 24 : Inversion 1 D d'un modèle magnétotellurique 2 D

Modèle avec ondulations du toit des saprolites conductrices

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

50 —

100 —

150

1E+4 o h m . m

1E+4 o h m . m

Légende

Modèle 2D

Inversion 1D sans correction statique

Inversion 1D après correction statique

-400 -300 -200 -100 0 100

Distance (m)

200 300 400

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Fig. 25 : Abaque MT à 4 terrains pour deux épaisseurs différentes (5 et 20 m) de la cuirasse résistanteet une épaisseur de saprolites conductrices variant de 1 à 100 m

1/sqr-tCF3

Fig. 25 : Abaque MT à 4 terrains pour deux épaisseurs différentes (5 et 20 m) de la cuirasse résistanteet une épaisseur de saprolites conductrices variant de 1 à 100 m

1/sqr-tCF3

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Fig. 26 : Fréquences caractéristiques des sondages A M T sur le profil C E Légende

• 0 — M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

— Mode E (ligne électrique parallèle aux structures)

* 1E+3

d)üc<D3

Fréquence du minimum

Fréquence d'inflexion

Fréquence du maximum

0 50

N° de station104 105

100

106

150

107

200

108

250 300 350

Distance (m)400 450 500 550 600

109 110 111 112 113 114 115 116 117 118 119 120

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Fig. 27 : Fréquences caractéristiques des sondages A M T sur le profil C C

4 -,

3 -

2 -

0)oc

o-

1E+3 —9

8

76

5

4 -

3 -

2 -

1E+2 —9 -

8 -7 -

6 -

5 -

L é g e n d e

M o d e H (ligne électrique perpendiculaire aux structures)

Fréquence du minimum

Fréquence d'inflexion

Fréquence du maximum

100 150 200

N° de station216 217

250 300 350 400 450

Distance (m)500 550 600 650 700

218 219 220 221 222 223 224 225 226 227 228 229 230

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode H

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode H

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Geophys icjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 104 N170E grades ce_pur_0 . bda

-45

phase C-) St. 104 NI70E grades45

I

1 o

rho~a Cohm.mJ

135

r-O-^ i

I 0 I

0 I ¡

O" 7-0 !

' o '

o «

I I

18

,1 --

1/;»qrtCF)

IQI

BRGM dpt Geophys icjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 104 N170E grades ce_pur_0 . bda

-45

phase C-) St. 104 NI70E grades45

I

1 o

rho~a Cohm.mJ

135

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IQI

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BRGM dpt Geophys icjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 105 N190E grades ce_pur_0.bda

-93

pha« C-) St. 105 NigQE grades45

I

=352=n j

163 II I

!- . I

10

IB

la'

IB-

18

l/^sqrtCrJ

13I

IBI

rho~a Cohm. mí

IBI

IBI

IBI

IB1

Osaaa

BRGM dpt Geophys icjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 105 N190E grades ce_pur_0.bda

-93

pha« C-) St. 105 NigQE grades45

I

=352=n j

163 II I

!- . I

10

IB

la'

IB-

18

l/^sqrtCrJ

13I

IBI

rho~a Cohm. mí

IBI

IBI

IBI

IB1

Osaaa

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 106 N25E grades ce_pur_0 . bda

phos» C-) St. 106 N25E qrades rho~a Cohm.mJ

-45 45I

135

-- IB

l/.iqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 106 N25E grades ce_pur_0 . bda

phos» C-) St. 106 N25E qrades rho~a Cohm.mJ

-45 45I

135

-- IB

l/.iqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 107 N380E grades ce_pur_0 .bda

-93

pho« C-) St. 107 N380E grades45

I

I8B II I

IBI

rho^a Cohm,m3

13I

IB

IB

=ai*

-h . I=i=Ç=

-V I -!-

--|-/^»qntCf)-

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 107 N380E grades ce_pur_0 .bda

-93

pho« C-) St. 107 N380E grades45

I

I8B II I

IBI

rho^a Cohm,m3

13I

IB

IB

=ai*

-h . I=i=Ç=

-V I -!-

--|-/^»qntCf)-

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 108 N20E grades ce_pur_0 . bda

-93

phase C*)

45

St.183

108 N20E qrades rho~a Cohm.m)

IBI

. I o

! 1 *r----------------- -I- -----------1 1 0

i "î¡ . o-

r u ,

^ * '

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I 0

1 0 1 0

I 0

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IB

î- . I

IBI

13

1-.^»qrtCf}

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1 I 0 I

1 i " ! !

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 108 N20E grades ce_pur_0 . bda

-93

phase C*)

45

St.183

108 N20E qrades rho~a Cohm.m)

IBI

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 109 N38E grades ce_jpur_0 . bda

-45

phase C")

45I

.ItE..

St. 109 N38E grade:135 It

rho~a Cohm.mJ

-IB-2-

- , I

I ---

l/;sqrtCF)

13I

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 109 N38E grades ce_jpur_0 . bda

-45

phase C")

45I

.ItE..

St. 109 N38E grade:135 It

rho~a Cohm.mJ

-IB-2-

- , I

I ---

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13I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 110 N35E grades ce_pur_0.bda

phase C-) St, 110 N35E qrades rho~a Cohm.m)

L |Q"2_.

.1

- IB

13'

l/.sqrtCF)

IBI

18I

13I

IBI

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 110 N35E grades ce_pur_0.bda

phase C-) St, 110 N35E qrades rho~a Cohm.m)

L |Q"2_.

.1

- IB

13'

l/.sqrtCF)

IBI

18I

13I

IBI

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. Ill N25E grades ce_pur_0 . bda

phase C-) St, 1 1 1 N25E gradesIB

I

rho'"a Cohm,m)

13^I

13I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. Ill N25E grades ce_pur_0 . bda

phase C-) St, 1 1 1 N25E gradesIB

I

rho'"a Cohm,m)

13^I

13I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 112 N37E grades ce_pur_0 . bda

phase C") St, 112 N37E qrades rho~a Cohm.mJ

-93 45I

183 IB IB1 1

0 <

,0-2. : :

;

' 0

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1 1

, P

1 : 6 °

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qrtCF) ;

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 112 N37E grades ce_pur_0 . bda

phase C") St, 112 N37E qrades rho~a Cohm.mJ

-93 45I

183 IB IB1 1

0 <

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1 1

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1 : 6 °

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 113 N40E grades ce_pur_0 . bda

-45

phase C) St, 1 13 N40E grades45

I

135

- 10

I --

1-^

I

sqrtCF)

13I

rho~a Cohm,m3

2IB

IIB

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 113 N40E grades ce_pur_0 . bda

-45

phase C) St, 1 13 N40E grades45

I

135

- 10

I --

1-^

I

sqrtCF)

13I

rho~a Cohm,m3

2IB

IIB

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 114 N32E f rades ce_pur_0 . bda

phase C*) 114 N32E f rades rho-a Cohm,m3

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 114 N32E f rades ce_pur_0 . bda

phase C*) 114 N32E f rades rho-a Cohm,m3

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 115 N42E grades ce_pur_0 .bda

-45

phase C-) St. 115 N42E qrqdeS rho~a Cohm,m3

45I

135

-^

ro-

- IB

- ,1

I

l/lsqrtCF)

IBI

IBI

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 115 N42E grades ce_pur_0 .bda

-45

phase C-) St. 115 N42E qrqdeS rho~a Cohm,m3

45I

135

-^

ro-

- IB

- ,1

I

l/lsqrtCF)

IBI

IBI

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 116 N50E grades ce_pur_0.bda

-93

phase c-5 St. 115 N50E grades rho'^a Cohm.mD

45I

188 18I

18I

13I

13

IB

I --

1-,^sqrtCF5-

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 116 N50E grades ce_pur_0.bda

-93

phase c-5 St. 115 N50E grades rho'^a Cohm.mD

45I

188 18I

18I

13I

13

IB

I --

1-,^sqrtCF5-

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 117 N50E grades ce_pur_0 . bda

phase C-) St, 117 N50E grades rho~a Cohm,m)2

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 117 N50E grades ce_pur_0 . bda

phase C-) St, 117 N50E grades rho~a Cohm,m)2

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 118 N50E grades ce_j)ur_0 . bda

-93

phase C") St

45I

183

f

1-9-

- ,1 --

- I

l/^sqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 118 N50E grades ce_j)ur_0 . bda

-93

phase C") St

45I

183

f

1-9-

- ,1 --

- I

l/^sqrtCF)

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 119 N34E grades cejpur_0 . bda

phase C*) St, 119 N34E grades183 13 13

I I

ho^a Cohm.m)

13

-l7i»qrtCF3-

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 119 N34E grades cejpur_0 . bda

phase C*) St, 119 N34E grades183 13 13

I I

ho^a Cohm.m)

13

-l7i»qrtCF3-

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 120 N34E grades ce_pur_0 . bda

phase c-5 St, 120 N34E grade:

- IB

- , I

I --

sqrtCFJ

13I

rho~a Cohm.m)

.8^I

IB

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

St. 120 N34E grades ce_pur_0 . bda

phase c-5 St, 120 N34E grade:

- IB

- , I

I --

sqrtCFJ

13I

rho~a Cohm.m)

.8^I

IB

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode E

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode E

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1104 N290E grades ce_pur_l . bda

phase C-) St, 1104 N290E qrades13

I

rho'^a Cohm,m3

.8^1

IBI

sqrtCF)

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1104 N290E grades ce_pur_l . bda

phase C-) St, 1104 N290E qrades13

I

rho'^a Cohm,m3

.8^1

IBI

sqrtCF)

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1105 N275E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C-) St. 1105 N275E grades45 135 IB 13

I II I

rho'^a Cohm.mD

IBI

IB IBI

IB

.1 -- . I - J-

-f I

IB --

!- 13^---!-

l/lsqrtCF)

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1105 N275E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C-) St. 1105 N275E grades45 135 IB 13

I II I

rho'^a Cohm.mD

IBI

IB IBI

IB

.1 -- . I - J-

-f I

IB --

!- 13^---!-

l/lsqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1106 N127E grades ce_pur_l.bda

phase C-) St. I 105 N127E grades rho'^a Cohm.mJ

- 10-Z

- , I -

I/.

t ^..

sqrtCITJ

13I

13I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1106 N127E grades ce_pur_l.bda

phase C-) St. I 105 N127E grades rho'^a Cohm.mJ

- 10-Z

- , I -

I/.

t ^..

sqrtCITJ

13I

13I

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1107 N85E grades ce_pur_l . bda

phase c-3 St, 1107 N85E grades rho~a Cohm,m3

-45 45I

-o--o-

135

l/lsqrtCF)

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1107 N85E grades ce_pur_l . bda

phase c-3 St, 1107 N85E grades rho~a Cohm,m3

-45 45I

-o--o-

135

l/lsqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1108 N93E grades ce_pur_l.bda

-98

phase C-) St. 1108 N93E grades45 188 IB 18

I lit

Î- I

IB-2-

,1 --

IB

i- IB'

13^-

1/,sqrtCF3

rho~a Cohm,m)

IIB

IIB" IB

I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1108 N93E grades ce_pur_l.bda

-98

phase C-) St. 1108 N93E grades45 188 IB 18

I lit

Î- I

IB-2-

,1 --

IB

i- IB'

13^-

1/,sqrtCF3

rho~a Cohm,m)

IIB

IIB" IB

I

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1109 N155E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C-) St. 1109 N155E qrqdeS rho~a Cahm.m)

45I

135 18I

18I

IB

, I

l/lsqrtCFJ

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1109 N155E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C-) St. 1109 N155E qrqdeS rho~a Cahm.m)

45I

135 18I

18I

IB

, I

l/lsqrtCFJ

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1110 N135E grades ce_pur_l . bda

phase C*) St 1110 N135E grades rho'^a Cohm.m)

-93 45 1831 t

1 i^ '

1 ^^^ 1

¿, Û

-1 ' ^ '! \ 1

i 1*

! !1 . .

, ^! ,

1 » 01 9 "~ 1

i i/i

13-2-

IB

18I

ISI

IBI

1/;»qptCF)

-^ r

=^ï!=

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1110 N135E grades ce_pur_l . bda

phase C*) St 1110 N135E grades rho'^a Cohm.m)

-93 45 1831 t

1 i^ '

1 ^^^ 1

¿, Û

-1 ' ^ '! \ 1

i 1*

! !1 . .

, ^! ,

1 » 01 9 "~ 1

i i/i

13-2-

IB

18I

ISI

IBI

1/;»qptCF)

-^ r

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. llll N115E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C-) St. 1 1 1 1 NI 15E grades rho'*a Cohm,m)

45I

135

-*f

13-2

.1 --

l/lsqrtCFJ

13I

13I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. llll N115E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C-) St. 1 1 1 1 NI 15E grades rho'*a Cohm,m)

45I

135

-*f

13-2

.1 --

l/lsqrtCFJ

13I

13I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1112 N137E grades ce_jpur_l.bda

-45

phase C-) St. 1 1 12 N137E grade: rhü~a Cohm.mJ

45I

135 IBI

IBI

-~ IB

-- . I --

l/isqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1112 N137E grades ce_jpur_l.bda

-45

phase C-) St. 1 1 12 N137E grade: rhü~a Cohm.mJ

45I

135 IBI

IBI

-~ IB

-- . I --

l/isqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1113 N150E grades ce_pur_l . bda

phase c-3 St. 1113 N 1 50E grades rho~a Cohm,m3

- I

1/isqrtCF3

13 IB¡ 1

!» 1 I

o 1 !

2 1 ¡ !

CF3 ;

0 t 1

0 , ;

[ !rt >

' " 0 J

^-f :

> 1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1113 N150E grades ce_pur_l . bda

phase c-3 St. 1113 N 1 50E grades rho~a Cohm,m3

- I

1/isqrtCF3

13 IB¡ 1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1114 N145E grades ce_pur_l.bda

-93

phase C) St, 1114 N145E qrades rho~a Cohm,m3

45I

=a-^j V-

188 13I

r I --

18

IB

13^-

l/;sqrlCF)

18I

o 1

... i.

18I

=^=?=^t=

- 0 \.

13I

IBI

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1114 N145E grades ce_pur_l.bda

-93

phase C) St, 1114 N145E qrades rho~a Cohm,m3

45I

=a-^j V-

188 13I

r I --

18

IB

13^-

l/;sqrlCF)

18I

o 1

... i.

18I

=^=?=^t=

- 0 \.

13I

IBI

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1115 N145E grades ce_pur_l.bda

-93

phase c-3 St, 1115 N145E grades45

I

183 18I

rho~a Cohm.mJ

IBI

-o-

-- 13

l/;sqrtCF3

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1115 N145E grades ce_pur_l.bda

-93

phase c-3 St, 1115 N145E grades45

I

183 18I

rho~a Cohm.mJ

IBI

-o-

-- 13

l/;sqrtCF3

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AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1116 N150E grades ce_pur_l.bda

phase C-) St, 1115 N150E qrades rho~a Cohm,m:i

13I

13I

sqrtCF)

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1116 N150E grades ce_pur_l.bda

phase C-) St, 1115 N150E qrades rho~a Cohm,m:i

13I

13I

sqrtCF)

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1117 N166E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C)

45I

St, 1117 N155E grades135

- IB

<- , I

1/;sqrtCF3

18I

rho~a Cohm,m3

IBI

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1117 N166E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C)

45I

St, 1117 N155E grades135

- IB

<- , I

1/;sqrtCF3

18I

rho~a Cohm,m3

IBI

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AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1118 N155E grades ce_pur_l.bda

-1831

phase C)

-45I

^

St, 1 1 18 N155E grades-4 -3 -^ -2

rho'"a Cohm,m3

98 IBI

I -i-

r 1 T

IB

13r itJ T

{- IB^i

18-

18

10-

l/lsqrtCfJ

IBI

13I

13I

13I

13I

18I

W-,-^-.'

13I

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1118 N155E grades ce_pur_l.bda

-1831

phase C)

-45I

^

St, 1 1 18 N155E grades-4 -3 -^ -2

rho'"a Cohm,m3

98 IBI

I -i-

r 1 T

IB

13r itJ T

{- IB^i

18-

18

10-

l/lsqrtCfJ

IBI

13I

13I

13I

13I

18I

W-,-^-.'

13I

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1119 N139E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C*)

45I

St, 1119 N139E grades135 13

I

rho'^a Cohm,m3

IBI

-=^=^

13

l/^sqrtCFJ

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1119 N139E grades ce_pur_l.bda

-45

phase C*)

45I

St, 1119 N139E grades135 13

I

rho'^a Cohm,m3

IBI

-=^=^

13

l/^sqrtCFJ

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AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1120 N145E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C-) st. 1120 N145E grades45

I135 13

I

rho'^a Cohm.mJ

18^I

IBI

-o

IB

l/;sqrtCF)

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

St. 1120 N145E grades ce_pur_l . bda

-45

phase C-) st. 1120 N145E grades45

I135 13

I

rho'^a Cohm.mJ

18^I

IBI

-o

IB

l/;sqrtCF)

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CC (mode H)

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CC (mode H)

Sondages bruts

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 216 N267E grades cc_pur.bda

-45

phase C')

45I

St, 215 N257E grades135 18

rho'^a Cohm, mi

13I

-- 13

-- ,1

-- I

l/tsqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 216 N267E grades cc_pur.bda

-45

phase C')

45I

St, 215 N257E grades135 18

rho'^a Cohm, mi

13I

-- 13

-- ,1

-- I

l/tsqrtCF)

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 217 N277E grades cc_pur.bda

-45

phase c-p St, 217 N277E grades45

I

135 IBI

rho'^'a Cohm , m3

13I

-- 18-2

o >

-o-

..-^. -- , I

t/^sqrtCF)

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 217 N277E grades cc_pur.bda

-45

phase c-p St, 217 N277E grades45

I

135 IBI

rho'^'a Cohm , m3

13I

-- 18-2

o >

-o-

..-^. -- , I

t/^sqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 218 N257E grades cc_pur.bda

-45

phase C -3 St, 218 N257E qrades rho~a Cohm,m)

45I

135 13I

IBI

! o

- IB -2

I --

l/;sqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 218 N257E grades cc_pur.bda

-45

phase C -3 St, 218 N257E qrades rho~a Cohm,m)

45I

135 13I

IBI

! o

- IB -2

I --

l/;sqrtCF)

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Fayalala Guinée 1997

St. 219 N58E grades cc_pur.bda

-188

phase

3I

St, 219 N58E qrades183 10

I

9''.-4 .p-3rho'^a

h I

10

I ---;

18 -

182-

18-

18^-

513 --:

l/lsqrtCF)

18I

13I

-218

I

-113 10^ 13^

I I

Fayalala Guinée 1997

St. 219 N58E grades cc_pur.bda

-188

phase

3I

St, 219 N58E qrades183 10

I

9''.-4 .p-3rho'^a

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10

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18 -

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18I

13I

-218

I

-113 10^ 13^

I I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 220 N56E grades cc_pur.bda

phase C)

-45 45

^$:r

St, 220 N55E grades135 13

I

IB

..J. I _..

l/isqrtCF)

rha'^o Cohm,m3

13^ 13I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 220 N56E grades cc_pur.bda

phase C)

-45 45

^$:r

St, 220 N55E grades135 13

I

IB

..J. I _..

l/isqrtCF)

rha'^o Cohm,m3

13^ 13I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 221 N229E grades cc_pur.bda

-45

phase C-) St, 221 N22gE qrades rho~a Cahm,m3

45I

135

IB

, I

1/1s

18 IB1 1

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1 0

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1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 221 N229E grades cc_pur.bda

-45

phase C-) St, 221 N22gE qrades rho~a Cahm,m3

45I

135

IB

, I

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18 IB1 1

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Fayalala Guinée 1997

St. 222 N64E grades cc_pur.bda

-45

phase

45

St, 222 N54E grades135 13

I

rho~a

13^I

13I

o 1

-01

18-2

1/;sqrtCF)

Fayalala Guinée 1997

St. 222 N64E grades cc_pur.bda

-45

phase

45

St, 222 N54E grades135 13

I

rho~a

13^I

13I

o 1

-01

18-2

1/;sqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 223 N309E grades cc_pur.bda

-93

phase C*3

45I

St, 223 N30gE grades2 ^ 3

188 13 IBI I I

rho~a Cohm,m34

I --

- IB

Ib2-

l/lsqrtCF)

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 223 N309E grades cc_pur.bda

-93

phase C*3

45I

St, 223 N30gE grades2 ^ 3

188 13 IBI I I

rho~a Cohm,m34

I --

- IB

Ib2-

l/lsqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 225 N130E grades cc_pur . bda

phase C-) St, 225 NI30E grades rho'"a Cohm.m}2

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 225 N130E grades cc_pur . bda

phase C-) St, 225 NI30E grades rho'"a Cohm.m}2

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 226 N292E grades cc_pur.bda

-93

phase C")

45I

1 »

St, 226 N2g2E grades rho~a Cohm,m52 -" 3 4 =

183 IB IB IB 13"II I I I

H 8 "2-

, I

13 -

13'

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IBI

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 226 N292E grades cc_pur.bda

-93

phase C")

45I

1 »

St, 226 N2g2E grades rho~a Cohm,m52 -" 3 4 =

183 IB IB IB 13"II I I I

H 8 "2-

, I

13 -

13'

l/lsqrtCF);

IBI

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 227 N53E grades cc_pur . bda

-45

phase c -3 St. 227 N53E grades45

I

-=^=^

135 10I

1B-2-

- .1 --

t/^sqrtCF)

rho~a Cohm,m3

213

IIB

I

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 227 N53E grades cc_pur . bda

-45

phase c -3 St. 227 N53E grades45

I

-=^=^

135 10I

1B-2-

- .1 --

t/^sqrtCF)

rho~a Cohm,m3

213

IIB

I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 228 N63E grades cc_pur.bda

phase c- 3 St, 228 N53E arades-45 45

I

135

rho~a Cohm,m)2

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10 10 101 1 1

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0 1

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A

fr

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 228 N63E grades cc_pur.bda

phase c- 3 St, 228 N53E arades-45 45

I

135

rho~a Cohm,m)2

\/'.i

10 10 101 1 1

1 » ; ¡

1 1 o !

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0 1

qrtCFD

^

A

fr

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Fayalala Guinée 1997

St. 229 N67E grades cc_pur.bda

-45

P^^"- St, 229 N57E grades45

I

135 10I

rho~a

10I

-- 10

o

l/;sqrtCF3

Fayalala Guinée 1997

St. 229 N67E grades cc_pur.bda

-45

P^^"- St, 229 N57E grades45

I

135 10I

rho~a

10I

-- 10

o

l/;sqrtCF3

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 230 N55E grades cc_pur.bda

phase c-3 St,' 230 N55E grades135 10

rho'^'a Cohm,m3

210

I13

I

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

St. 230 N55E grades cc_pur.bda

phase c-3 St,' 230 N55E grades135 10

rho'^'a Cohm,m3

210

I13

I

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode H

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode H

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 55.000

25.0003 70.000

5000.0004 500.000

45.000

St. 104 N170E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 6

phase C- 3 St. 104 N 1 70E grodeS rho~a Cohm.m) x 6

0 45 90 18 18 IB1 I V I I I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 55.000

25.0003 70.000

5000.0004 500.000

45.000

St. 104 N170E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 6

phase C- 3 St. 104 N 1 70E grodeS rho~a Cohm.m) x 6

0 45 90 18 18 IB1 I V I I I I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 28.000

25.0003 60.000

5000.0004 450.000

40.000

St. 105 N190E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 8

phase C -3 St, 105 N I g0E qrodeS rho~a Cohm,m) x e-^2 3

0 45 98 13 18 181 1,11 I J \

y^^

/ .

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 28.000

25.0003 60.000

5000.0004 450.000

40.000

St. 105 N190E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 8

phase C -3 St, 105 N I g0E qrodeS rho~a Cohm,m) x e-^2 3

0 45 98 13 18 181 1,11 I J \

y^^

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 10.000

25.0003 48.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 106 N25E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.6

phase C) St , 105 N25E qrades rho~a Cohm,m3 x l ,6-^2 3

3 45 90 18 13 IBI 1(11 I / I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 10.000

25.0003 48.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 106 N25E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.6

phase C) St , 105 N25E qrades rho~a Cohm,m3 x l ,6-^2 3

3 45 90 18 13 IBI 1(11 I / I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 24.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 107 N380E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3.2

phase c -3 St. 107 N380E grades rho'-a Cohm,m3 x 3,2

0 45 98 10 10 10I I I I I V- i

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 24.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 107 N380E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3.2

phase c -3 St. 107 N380E grades rho'-a Cohm,m3 x 3,2

0 45 98 10 10 10I I I I I V- i

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 16.000

25.0003 54.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 108 N20E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.2

phase c-3 St, 108 N20E qrqdeS rho~a Cohm.m) x 2,2^2 3

0 45 93 10 10 101,11 \ y I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 16.000

25.0003 54.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 108 N20E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.2

phase c-3 St, 108 N20E qrqdeS rho~a Cohm.m) x 2,2^2 3

0 45 93 10 10 101,11 \ y I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 26.000

25.0003 60.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 109 N38E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .9

phase C-) St. 109 N38E qrades rho~a Cohm.mJ x ,9^2 3

0 45 90 10 10 101 I I I I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 26.000

25.0003 60.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 109 N38E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .9

phase C-) St. 109 N38E qrades rho~a Cohm.mJ x ,9^2 3

0 45 90 10 10 101 I I I I I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 4.000

25.0003 52.000

5000.0004 500.000

52.000

St. 111 N25E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .4

phase c-3 St. 111 N25E grades rho~a Cohm,m3 x .4

0 45 98 18 18 18I / I I

18

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 4.000

25.0003 52.000

5000.0004 500.000

52.000

St. 111 N25E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .4

phase c-3 St. 111 N25E grades rho~a Cohm,m3 x .4

0 45 98 18 18 18I / I I

18

1 1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 22.000

25.0003 56.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 112 N37E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .5

phase c-3 St . 1 1 2 N37E qrades '"'^°~'=' <^°^"'-'"^ x -5-^2 3

8 45 93 13 18 13I I J I I 1^1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 22.000

25.0003 56.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 112 N37E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .5

phase c-3 St . 1 1 2 N37E qrades '"'^°~'=' <^°^"'-'"^ x -5-^2 3

8 45 93 13 18 13I I J I I 1^1

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

65.000

St. 113 N40E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .6

phase C-) St, 1 13 N40E grades '"'^°"'<=' <:°hm.m3 X .6

0 45 98 13 13 IB"'I I ^ \

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

65.000

St. 113 N40E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .6

phase C-) St, 1 13 N40E grades '"'^°"'<=' <:°hm.m3 X .6

0 45 98 13 13 IB"'I I ^ \

10

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i -L-\

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i ii i

i il l/isl/;sqrlCF3

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

60.000

St. 114 N32E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.8

phase C-3 St, 1 14 N32E qrades '"'^°~'=' ':°hm,m3 X 1.8-^2 3

0 45 90 10 13 101 1,11 I ^ \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 62.000

5000.0004 500.000

60.000

St. 114 N32E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.8

phase C-3 St, 1 14 N32E qrades '"'^°~'=' ':°hm,m3 X 1.8-^2 3

0 45 90 10 13 101 1,11 I ^ \

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 25.000

25.0003 52.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 115 N42E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 2.2

phase C-3 St . 1 1 5 N42E qrqdeS '"'"°~^ Cohm,m3 X 2.2-^2 3

8 45 93 18 18 10I 1,11 I y \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 25.000

25.0003 52.000

5000.0004 500.000

55.000

St. 115 N42E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 2.2

phase C-3 St . 1 1 5 N42E qrqdeS '"'"°~^ Cohm,m3 X 2.2-^2 3

8 45 93 18 18 10I 1,11 I y \

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 25.000

25.0003 53.000

5000.0004 550.000

70.000

St. 116 N50E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 1.2

phase c-3 St . 1 1 5 N50E qrodes ^^°''° i°hm.m3 x 1.2-^2 3

8 45 90 13 10 10I I I I I I >. I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 25.000

25.0003 53.000

5000.0004 550.000

70.000

St. 116 N50E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 1.2

phase c-3 St . 1 1 5 N50E qrodes ^^°''° i°hm.m3 x 1.2-^2 3

8 45 90 13 10 10I I I I I I >. I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 40.000

25.0003 74.000

5000.0004 550.000

St. 117 N50E grades

phase C*3 St, 117 N50E grqdes rho'"a Cohm.m3

2

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 40.000

25.0003 74.000

5000.0004 550.000

St. 117 N50E grades

phase C*3 St, 117 N50E grqdes rho'"a Cohm.m3

2

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 22.000

25.0003 56.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 118 N50E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .9

phase C-3 St, 1 18 N50E qrodes ^^°~° ^°^'"-"'^ >< -9^2 3

3 45 93 13 13 IB1,11 I >. I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 22.000

25.0003 56.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 118 N50E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .9

phase C-3 St, 1 18 N50E qrodes ^^°~° ^°^'"-"'^ >< -9^2 3

3 45 93 13 13 IB1,11 I >. I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 32.000

25.0003 57.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 119 N34E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.22

phase C-3 S+ 1 1 Q N34E aradeS rho'^a Cohm,m3 x I .22^2 3

3 45 90 10 10 10I llll I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 32.000

25.0003 57.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 119 N34E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.22

phase C-3 S+ 1 1 Q N34E aradeS rho'^a Cohm,m3 x I .22^2 3

3 45 90 10 10 10I llll I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

5000.0002 36.000

25.0003 62.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 120 N34E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .8

phase C-) St , 120 N34E qrades '"'^°"'° Cohm.mi X ,8-^ 2 3

0 45 90 10 10 101 I I I I I ^ \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

5000.0002 36.000

25.0003 62.000

5000.0004 600.000

50.000

St. 120 N34E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .8

phase C-) St , 120 N34E qrades '"'^°"'° Cohm.mi X ,8-^ 2 3

0 45 90 10 10 101 I I I I I ^ \

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode E

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CE en mode E

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 46.000

25.0003 68.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1104 N2 90E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.8

phase c-3 St, 1104 N290E qrades rho~a Cohm.mS x 2,8^2 3

0 45 93 13 13 1011.11 I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 46.000

25.0003 68.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1104 N2 90E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.8

phase c-3 St, 1104 N290E qrades rho~a Cohm.mS x 2,8^2 3

0 45 93 13 13 1011.11 I I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 58.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1105 N275E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 1 1 05 N275E qrades '^°~=' C°hm,m3 X 2^2 3

0 45 93 10 10 101 I < I I I J. \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 58.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1105 N275E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 1 1 05 N275E qrades '^°~=' C°hm,m3 X 2^2 3

0 45 93 10 10 101 I < I I I J. \

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 46.000

5000.0004 500.000

45.000

St. 1106 N127E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 4

phase c-3 St, 1105 N 1 27E qrades rho~a Cohm,m3 x 4-^ z 3

0 45 98 10 10 101 1,11 I ^ I

"7^

^

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 46.000

5000.0004 500.000

45.000

St. 1106 N127E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 4

phase c-3 St, 1105 N 1 27E qrades rho~a Cohm,m3 x 4-^ z 3

0 45 98 10 10 101 1,11 I ^ I

"7^

^

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Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 70.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur .bda St. 1107 N85E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .67

phase c-3 St, 1107 N85E grades rho'^a Cohm,m3 x ,672

10 '--

l/lsqrtCF)

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 70.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur .bda St. 1107 N85E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .67

phase c-3 St, 1107 N85E grades rho'^a Cohm,m3 x ,672

10 '--

l/lsqrtCF)

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 52.000

25.0003 80.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 1109 N155E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 1 1 09 N 1 55E qrades ^^°~° ':°hm,m3 X 2^2 3

0 45 90 10 10 10llll I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 52.000

25.0003 80.000

5000.0004 500.000

50.000

St. 1109 N155E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 1 1 09 N 1 55E qrades ^^°~° ':°hm,m3 X 2^2 3

0 45 90 10 10 10llll I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 16.000

25.0003 50.000

5000.0004 500.000

55.000

St. llll N115E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .44

phase c-3 St. 1111 N 1 1 5E qradeS rha~a Cohm.m3 x ,44^2 3

0 45 90 10 13 101 1,11 \ y I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 16.000

25.0003 50.000

5000.0004 500.000

55.000

St. llll N115E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .44

phase c-3 St. 1111 N 1 1 5E qradeS rha~a Cohm.m3 x ,44^2 3

0 45 90 10 13 101 1,11 \ y I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1-

2-

3-

4-

1000

25

5000

000

000

000

50.000

0.000

30.000

55.000

500.000

St. 1112 N137E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .8

phase C-3

45I

St, 1112 N137E grades rho~a Cohm.m3 x

90 10 10I I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1-

2-

3-

4-

1000

25

5000

000

000

000

50.000

0.000

30.000

55.000

500.000

St. 1112 N137E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .8

phase C-3

45I

St, 1112 N137E grades rho~a Cohm.m3 x

90 10 10I I I

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Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 26.000

25.0003 64.000

5000.0004 500.000

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.5

St. 1113 N150E grades

phase C-3

45

St, 1

90

1 13 N150E grades '^°~'' ^°^'<''"'^ >< ''5IB 10

I I

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 26.000

25.0003 64.000

5000.0004 500.000

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.5

St. 1113 N150E grades

phase C-3

45

St, 1

90

1 13 N150E grades '^°~'' ^°^'<''"'^ >< ''5IB 10

I I

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Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

2000.0002 36.000

25.0003 64.000

5000.0004 500.000

St. 1115 N145E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 1.1

phase C-3

45I

St. 1115 N145E grades rho~a Cohm.mJ x 1 , 1

98 18 18. I .

-m

l/;sqrtCF3

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

2000.0002 36.000

25.0003 64.000

5000.0004 500.000

St. 1115 N145E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 1.1

phase C-3

45I

St. 1115 N145E grades rho~a Cohm.mJ x 1 , 1

98 18 18. I .

-m

l/;sqrtCF3

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1-

2-

3-

4-

2000

25

5000

000

000

000

0.000

44.000

64.000

500.00057.000

St. 1116 N150E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.2

phase c-3 St, 1115 N 1 50E grades13

rho'^a Cohm.m3 x 2.22

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1-

2-

3-

4-

2000

25

5000

000

000

000

0.000

44.000

64.000

500.00057.000

St. 1116 N150E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.2

phase c-3 St, 1115 N 1 50E grades13

rho'^a Cohm.m3 x 2.22

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode £)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

5000.0002 58.000

25.0003 84.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1117 N166E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 2.5

phase c-3 St. 1117 N166E qrades rho~a Cohm.m3 x 2,5^2 3

8 45 98 18 18 13I . I I I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode £)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

5000.0002 58.000

25.0003 84.000

5000.0004 500.000

50.000

ce_pur.bda St. 1117 N166E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : 2.5

phase c-3 St. 1117 N166E qrades rho~a Cohm.m3 x 2,5^2 3

8 45 98 18 18 13I . I I I I

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Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

5000.0002 41.000

25.0003 70.000

5000.0004 530.000

ce_pur.bda St. 1119 N139E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3

phase c-3 St, 1119 N 1 39E grades rho'^a Cohm. mi x 3

2

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Profondeur (m)

1 0.000

5000.0002 41.000

25.0003 70.000

5000.0004 530.000

ce_pur.bda St. 1119 N139E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3

phase c-3 St, 1119 N 1 39E grades rho'^a Cohm. mi x 3

2

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 50.000

25.0003 78.000

5000.0004 550.000

50.000

ce_pur.bda St. 1120 N14 5E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.7

phase c-3 St, 1 120 N145E qrades ^^^"^ ^°'^'"''"' >* '-^-^2 3

0 45 98 18 13 .131 I V I I I I

18-'^-

,1

1,>qrtCF3

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CE (mode E)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 50.000

25.0003 78.000

5000.0004 550.000

50.000

ce_pur.bda St. 1120 N14 5E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.7

phase c-3 St, 1 120 N145E qrades ^^^"^ ^°'^'"''"' >* '-^-^2 3

0 45 98 18 13 .131 I V I I I I

18-'^-

,1

1,>qrtCF3

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Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CC (mode H)

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

Méthodologie AMT latérites. Test sur Fayalala.

Profil CC (mode H)

Interprétation tabulaire dessondages corrigés des effets statiques

Rapport BRGM R 39847

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 68.000

10000.0004 500.000

cc_pur.bda St. 216 N267E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3.2

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 30.000

25.0003 68.000

10000.0004 500.000

cc_pur.bda St. 216 N267E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 3.2

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 30.000

25.0003 66.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 217 N277E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.8

phase c-3 St. 217 N277E qrades rho~a Cohm,m3 x 2,8-^ 2 3

B 45 93 18 13 10I llll 1 ^ \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

3000.0002 30.000

25.0003 66.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 217 N277E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.8

phase c-3 St. 217 N277E qrades rho~a Cohm,m3 x 2,8-^ 2 3

B 45 93 18 13 10I llll 1 ^ \

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BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 12.000

25.0003 54.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 218 N257E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .72

phase c-3 St, 218 N257E qrades '"'^°~'=' '°^"'-'"^ '' ''^^ 2 3

3 45 93 13 10 10I 1,11 I V I

BRGM dpt Géophysicjue

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 12.000

25.0003 54.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 218 N257E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .72

phase c-3 St, 218 N257E qrades '"'^°~'=' '°^"'-'"^ '' ''^^ 2 3

3 45 93 13 10 10I 1,11 I V I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 68.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 22 0 N56E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .23

phase C-3 St, 220 N56E qrades '"'^°~° Cohm,m3 X ,23-^2 3

0 45 90 18 13 181 1,11 \ y I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 68.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 22 0 N56E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : .23

phase C-3 St, 220 N56E qrades '"'^°~° Cohm,m3 X ,23-^2 3

0 45 90 18 13 181 1,11 \ y I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 56.000

10000.0004 520.000

50.000

cc_pur.bda St. 221 N229E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .75

phase c-3 St. 221 N22gE grades rho-a Cohm,m3 x .75

8 45 98 18 13^ IB"'1,11 I ^ I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 18.000

25.0003 56.000

10000.0004 520.000

50.000

cc_pur.bda St. 221 N229E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .75

phase c-3 St. 221 N22gE grades rho-a Cohm,m3 x .75

8 45 98 18 13^ IB"'1,11 I ^ I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 89.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase c-3 St. 222 N54E qrades rho~a Cohm.n3 x l ,4-^2 3

B 45 98 13 10 10I I \ I I I

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 50.000

25.0003 89.000

10000.0004 500.000

50.000

cc_pur.bda St. 222 N64E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase c-3 St. 222 N54E qrades rho~a Cohm.n3 x l ,4-^2 3

B 45 98 13 10 10I I \ I I I

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 40.000

25.0003 98.000

10000.0004 550.000

50.000

cc_pur.bda St. 225 N130E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase c-3 St. 225 N 1 30E qrades rho~a Cohm,m3 x l ,4-^2 3

0 45 90 13 10 101 I ., I I I J, \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 40.000

25.0003 98.000

10000.0004 550.000

50.000

cc_pur.bda St. 225 N130E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 1.4

phase c-3 St. 225 N 1 30E qrades rho~a Cohm,m3 x l ,4-^2 3

0 45 90 13 10 101 I ., I I I J, \

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Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Profondeur (m)

1 0.000

2000.0002 35.000

25.0003 72.000

10000.0004 580.000

cc_pur . bda St. 227 N53E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .65

phase c-3 St, 227 N53E grades45

I

-yr

~y\y' .

TZi

90

rho~a Cohm.m3 x ,652

/ 10

l/;sqrtCF3

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Profondeur (m)

1 0.000

2000.0002 35.000

25.0003 72.000

10000.0004 580.000

cc_pur . bda St. 227 N53E grades

Facteur multiplicatif applicjué au sondage : .65

phase c-3 St, 227 N53E grades45

I

-yr

~y\y' .

TZi

90

rho~a Cohm.m3 x ,652

/ 10

l/;sqrtCF3

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 68.000

10000.0004 580.000

50.000

cc_pur.bda St. 228 N63E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.4

phase c-3 St. 228 N53E grades rho~a Cohm.m3 x 2.4

8 45 93 18 18^ 18^I llll I y \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

2000.0002 30.000

25.0003 68.000

10000.0004 580.000

50.000

cc_pur.bda St. 228 N63E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2.4

phase c-3 St. 228 N53E grades rho~a Cohm.m3 x 2.4

8 45 93 18 18^ 18^I llll I y \

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BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 34.000

25.0003 66.000

10000.0004 580.000

50.000

cc_pur.bda St. 229 N67E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 229 N57E qrades rho~a Cohm.m3 x 2^2 3

3 45 98 13 10 10I I . I I I y \

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Résistivité (ohm.m) Profondeur (m)oo

1 0.000

1000.0002 34.000

25.0003 66.000

10000.0004 580.000

50.000

cc_pur.bda St. 229 N67E grades

Facteur multiplicatif appliqué au sondage : 2

phase c-3 St. 229 N57E qrades rho~a Cohm.m3 x 2^2 3

3 45 98 13 10 10I I . I I I y \

Page 184: Guinée) - Accueil | InfoTerreinfoterre.brgm.fr/rapports/RR-39847-FR.pdf · correction statique choisi (régularisation de la réponse du conducteur profond) pouvait être appliqu

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 29.000

25.0003 66.000

10000.0004 580.000

cc_pur .bda St. 230 N55E grades

phose C*) St, 230 N55E qrqdes0 45

1 1

\

901

: ' /.; : / :

: '..'/,'..' ,/

; V . ;

/:. :

: 1 .\ :

: U¿=^ .^ .\

a 1

\4^"^

ST""isr\ -

L_^

' 1

' i 'm !'" \ 1

. /; /

Il _..

ii t/iî

rho^a Cohm.m3

2

sqrtCFJ

Résistivité (ohm.m)oo

BRGM dpt Géophysique

AMT Fayalala (Guinée) 1997 - Profil CC (mode H)

Profondeur (m)

1 0.000

1000.0002 29.000

25.0003 66.000

10000.0004 580.000

cc_pur .bda St. 230 N55E grades

phose C*) St, 230 N55E qrqdes0 45

1 1

\

901

: ' /.; : / :

: '..'/,'..' ,/

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/:. :

: 1 .\ :

: U¿=^ .^ .\

a 1

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L_^

' 1

' i 'm !'" \ 1

. /; /

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ii t/iî

rho^a Cohm.m3

2

sqrtCFJ