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Habitat intermédiaire ZAC des Prés Saint-Jean et quartier Saint-Jean-des-Jardins, Chalon-sur-Saône (71) - vue générale du projet à Chalon-sur-Saône, Collonges-au-Mont d’Or, Lyon Saint-Rambert.

Habitat Intermediaire

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habitat intermedire

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  • Habitat intermdiaire

    ZAC des Prs Saint-Jean et quartier Saint-Jean-des-Jardins, Chalon-sur-Sane (71) - vue gnrale du projet

    Chalon-sur-Sane,Collonges-au-Mont dOr,Lyon Saint-Rambert.

  • SOMMAIRE

    - Programme de la journe 5

    - La politique environnementale de Chalon-sur-Sane 71.Ville amnageuse de territoire 9 2. Ville productrice et distributrice dnergie 103. Ville consommatrice dnergie 114. Ville incitatrice 155. Evaluation de lefficacit du Plan 15

    - Quartier Saint-Jean-des-Jardins Chalon-sur-Sane 18

    - Le hameau de Trves Pques Collonges-au-Mont dOr 30

    - Le Coteau Cit douard Herriot Lyon Saint-Rambert 42

    - Annexes 47Protocole dexprimentation de lopration Villa urbaine durable (VUD) 48 Chalon-sur-Sane / Saint-Jean-des-Jardinsdocument SCIC Habitat

    Lhabitat intermdiaire : pourquoi, pour qui, comment ? 71Atelier-dbat inter-ScotAgence durbanisme pour le dveloppement de lagglomration lyonnaise - juin 2006

    - Bibliographie 75

    - Liste des participants 84

    - Remerciements 84

  • 5Habitat intermdiaire

    Chalon-sur-Sane,Collonges-au-Mont dOr,Lyon Saint-Rambert.

    Visites Ville de Brignais du 30 mars 2007

    6h15 Dpart Brignais

    9h00 Accueil lHtel de Ville de Chalon-sur-Sanepar Claude BRAILLON, adjoint lurbanismePrsentation de la dmarche Dveloppement Durable ChalonProjection de 2 films

    10h00 Visite opration Saint-Jean-des-Jardins / ZAC des Prs-Saint-JeanSCIC Habitat, laurat Villa Urbaine Durable (2007)Prsentation et visite avec Claude BRAILLON etMarc DAUBER, architecte

    11h00 Visite et prsentation de la chaufferie bois des Aubpins

    12h00 Restaurant Grill Gourmand, (Htel Ibis, 2 av. G. Feydeau 03 85 410 410)

    14h00 Dpart vers Lyon

    16h00 Visite de lopration Le hameau de Trves PquesCollonges-au-Mont dOr, Prix Art Urbain Sminaire Robert Auzelle (2006)Accueil par Michel REPPELIN, maire de Collonges, vice-prsident du Grand LyonPrsentation et visite avec Stphane BIGAND - Groupe France-Terre (sous rserve) et Sbastien SPERTO, architecte urbaniste - Civita sarl

    17h00 Visite de lopration Cit E. Herriot Lyon Saint-Rambert (2004)Prsentation et visite avec Jean-Philippe PARMENTELAT - SACVL (sous rserve) et Laurent BOGGIO, architecte - BBC architectes

    18h30 Retour Brignais`

    Programme susceptible de modifications de dernire minute

  • 6Chalon : petits gestes, grands effetsLa mairie responsabilise administrs et entreprises et donne lexemple

    Depuis une dizaine dannes, la ville de Chalon-sur-Sane est sensibilise aux questions lies lenvironnement. La rduction des gaz effet de serre (GEC) est une problmatique pla-ntaire, que nous devons ramener lchelle individuelle, estime Gilles Manire, adjoint aumaire de Chalon-sur-Sane, charg de lenvironnement. Ce que les Etats ne parviennent pas faire, nous pouvons le russir par des gestes simples dans notre vie quotidienne. La res-ponsabilisation de chacun est primordiale .Reconnue, en 2003, ville-test pour le programme europen Privilges (Projet dinitiativedes villes pour la rduction des missions de gaz effet de serre), dont le but est de parveniraux objectifs de Kyoto en trois ans au lieu de dix lchelle dun territoire urbain, Chalon-sur-Sane a dj rduit de 5,2% ses missions de CO2, deux ans seulement aprs la mise enuvre du projet.La ville sest engage dans un programme dinformation, de sensibilisation et dincitationauprs des collectivits, des entreprises et des particularisations, afin quils apprennent ma-triser leurs missions de CO2. Le budget, 711711euros pour trois ans, est financ 50% parlUnion Europenne. Le solde est partag entre WWF France, (25%), la municipalit (14%),lAgence de lenvironnement et de la matrise de lnergie (Ademe) (5,5%), et par la Maisonde lEnvironnement (5,5%), une association cre en 1991 par la municipalit.Les mthodes danimation sont multiples : expositions, mallettes pdagogiques en directiondu grand public et des coles, colloques, enqutes, promotion du projet par le biais dun siteWebLes entreprises du Chalonnais sont aussi invites participer un plan daction co-industrielqui leur permet, notamment, dtablir un pr-diagnostic nergtique. Vritable bilan des fluxdnergie et des dchets, cet audit identifie les conomies potentielles en fonction des pro-blmatiques de chaque socit. Le pr-diagnostic nous a permis de diminuer de 400 tonnes par an nos rejets de CO2,constate Philippe Pensivy, directeur de la conserverie Val DAucy (175 salaris). Ce bilan nousconforte et nous encourage dans cette voie . Jai t pat par la faon dont le pr-dia-gnostic a t fait, avoue Laurent Deoux, directeur du garage Nedey (100 employs). Tout cequi concerne lnergie et le CO2 est tudi poste par poste, matriel par matriel, avec unrecul de deux ans sur la consommation. La question de la rentabilit est intgre, on nouspropose des solutions et un plan damortissement .Chalon-sur-Sane, 52 000 habitants, deuxime ple conomique de Bourgogne, a adoptdepuis 2002 une attitude volontariste allant au-del des prconisations du programme euro-pen. Cest aux collectivits locales de donner lexemple affirme Michel Allex, maire deChalon-sur-Sane. La municipalit a donc mis en place un plan municipal de matrise de leffet de serre. Parmi les nombreuses actions engages, la ville sest lance dans la construc-tion dun quartier HQE (Haute Qualit Environnementale), comprenant 150 logements chauffsau bois et 6000 m2 de jardins familiaux. En juin dernier, un test grandeur nature ralis lhtelde ville a permis de sensibiliser les employs municipaux la consommation dlectricit.Rsultat : 6 8 % dconomie.Pour Bernard Lasnier, charg de la communication de lAdeme Bourgogne, Chalon-sur-Sane a dj russi le pari de ne pas attendre le dernier moment pour prendre en compte lesgaz effet de serre. Mme sil est difficile de mesurer exactement le bilan des actions, la collectivit montre le chemin et sinvestit pour faire voluer les comportements individuels .

    Chalon-sur-Sane, de notre correspondante Agns Larose - extrait de Le Monde, 10 novembre 2004

  • 7La politique environnementale deChalon-sur-Sane

    La Ville de Chalon-sur-Sane donne lexemple de la prise en compte par une collectivitdune proccupation environnementale. Lengagement de la ville dans le programmeeuropen Life Environnement PRIVILEGES a instaur une dynamique locale, qui sestnotamment traduite par llaboration dun plan municipal de lutte contre leffet deserre, outil transversal et volutif. Ces objectifs se dclinent en matire damnagementurbain, de mesures de rduction de la consommation nergtique, et dincitationsauprs des citoyens.

    Pour plus dinformations, consulter le site www.programme-privilges.orgqui rassemble :

    - Les actes du colloque Ma ville face au changement climatique (novembre 2003) ; - Un recueil dinitiatives innovantes des petites et moyennes collectivits (voir ficheMontmlian en annexe) ; - Le Guide Entreprises, administrations : lenvironnement une pratique quotidienne ;- Le dossier Exposition universelle Aichi-Japon 2005 : Chalon-sur-Sane, reprsentantofficiel de la France

    Programme Privilges et Plan municipal de matrise de leffet de serre

    Une politique environnement

    Cration de la Maison de lenvironnement en 1991 Plan municipal de lenvironnement labor en 1993 Politique cyclable ds 1993 Charte de lenvironnement adopte en 1994

    des quipements structurants

    Rseau de 33 kilomtres damnagements cyclables Rseau de surveillance de la qualit de lair Station dpuration Dchetteries Collecte slective des dchets

  • 8Objectif

    3 ans (2002-2005): -5,2% des missions de GES

    Par des actions volontaires

  • 91. Ville amnageuse de territoire

    Quartier dhabitat de haute qualit environnementale- Dmarrage des travaux : juin 2004

    Des modes de dplacements doux favoriss - Desserte du site par les transports en commun :

    Toutes les habitations moins de 300m de larrt de bus

    - Mise en rseau cyclable et pitonAmnagements de zones scurises rserves au stationnement des deux-roues

    Une gestion conome de leau- Rcupration maximale des eaux de pluies de toitures

    700 1400 l de stockage pour une maison individuelleLogements collectifs : stockage permettant larrosage des espaces verts

    - Espaces verts : slection de vgtaux ncessitant peu darrosage

    - Logements : installation dappareils conomes en eauSanitaires double commande, mitigeurs, rducteurs de dbit

    Une matrise des consommations dnergie- Une nergie de chauffage peu polluante et renouvelable, le bois-nergie

    - Conception des btiments permettant une rduction des consommations nergtiques, systmes de climatisation proscrits

    - Eclairage public : utilisation de sources haut rendementSodium haute pression et iodures mtalliques

  • 10

    2. Ville productrice et distributrice dnergie

    Production dnergie renouvelable : bois

    - Rseau de chaleur urbain :Raccordement dune chaufferie bois de 4 MW sur le rseau de chaleur urbain, mise en service lautomne 2004

    Substitution de : 1000 tonnes de charbon 1000 tonnes de fioul lourd100 000 litres de fioul domestique

    par : 6 000 tonnes de bois

    Alimentation en chauffage de 1000 quivalent logements

    - Enjeux environnementaux : Rduction des missions de polluants atmosphriquesRduction des missions de CO2

    Chaufferie bois- 6% de la production de chaleur urbaine- 10% de rduction de CO2 sur le rseau de chaleur

    Aides publiques : ADEME, Rgion, Europe

  • 11

    3. Ville consommatrice dnergie

    La cellule Energie du service Architecture

    EN QUELQUES CHIFFRES ...

    350 btiments grs 1 000 compteurs 1,7 M. budget fluides 230 000 conomies annuelles 30000 budget travaux 4 personnes 10% gisement dconomies dnergie

    & DATES

    1991 date de cration 1993 conomies aprs travaux - 10% 1994 logiciel Territoria 1997 conomies aprs sensibilisation - 5% Depuis2002 renforcement des actions dconomies dnergie

    Les btiments municipaux

    - Exemple dune action triple : la MDE

    Matrise de la demande dlectricit (MDE) lHtel de Ville, btiment pilote

    tude + Sensibilisation + Travaux

    lectricit = 1er poste de dpense dnergie des btiments

    Premire phase : ltude

    postes consommation lectrique

    La bureautique (tout matriel branch hors clairage) 36%

    Lclairage 24%

    La climatisation 23%

    Lascenseur 9%

    Le serveur informatique 8%

  • 12

    Deuxime phase : la sensibilisation du personnel

    Cible = 230 occupants de lHtel de Ville

    Messages diffuss...

    Lundi

    Mardi

    Mercredi

  • 13

    Jeudi et Vendredi

    Troisime phase : les travaux

    A lissue de ltude de lHtel de Ville :

    20 pistes de progrs identifies20% de potentiel dconomies

    Un exemple concret : rnovation de lclairage

  • 14

    Rsultats rnovation

    Confort visuel amlior Rduction dnergie de 75% Economie annuelle de 430 Economie dnergie de 2736kWh/an Rduction de 275kg de CO2/an

    Exemple de rnovation de lclairage public

    Remplacement de 69 sources ballons fluorescentes par des sources sodium haute pression

    - 20% consommation+59% luminosit

    Economies dlectricit : 40 679 kWh /an Surcot dinvestissement : 2 550 TTC Amortissement : 18 mois

    Renouvellement du parc de vhicules

    Politique active de renouvellement annuel du parc automobile :

    25 vhicules rforms remplacs par des vhicules neufs

    suivi renforc du parc :

    82 contrles obligatoires49 contrles antipollution volontaires

    Parc vhicules lgers : 15729 vhicules GPL (18%)107 vignettes vertes (56%)(au 31/12/04)

  • 15

    4. Ville incitatrice

    Plan solaire : principe

    Attribution dune prime solaire par la municipalit tout matre douvrage priv ou public pour linstallation dun quipement solaire thermique dans lhabitat sur le territoire deChalon-sur-Sane (dlibration du Conseil Municipal du 6 fvrier 2004).

    100 de prime par mtre carr de capteur solaire ligible install

    5. Evaluation de lefficacit du Plan

    Le tableau de bord effet de serre

    - Cration dun rfrentiel : consommations nergtiques en 2002 par secteur et par usage

    - Elaboration dun tableau de bord de suivi annuel, climat constant (celui de 2002)

    - Evaluation des actions menes au regard de lobjectif : - 5,2% des missions de CO2 en 3 ans

    Cinq postes de consommation nergtique

    Tableau de bord : architecture

  • 16

    Rsultats 2004 : Patrimoine municipal

    2002 2004 Bilan 2 ansEclairage public (tCO2) 481 480 -1 (-0,3%)Vhicules municipaux (tCO2) 361 347 -14 (-3,8%)Btiments (tCO2) 6 118 5729 -389 (-6,4%)

    Total Patrimoine (tCO2) 6960 6556 -404

    En 2 ans, 5,8% de rduction des missions de CO2lies au patrimoine municipal

    Rsultats 2004 : Rseaux

    2002 2004 Bilan 2 ansChaleur urbaine (tCO2) 42 608 37 867 -4741 (-11,1%)Eaux (tCO2) 115 119 +4 (+3,2%)

    Total Patrimoine (tCO2) 42723 37986 -4 737

    En 2 ans, 11,1% de rduction des missions de CO2lies aux rseaux

  • 17

    Rsultats 2004 : Global

    2002 2004 Bilan 2 ansPatrimoine (tCO2) 6 960 6556 -483Part chaleur urbaine/btiments -1924 -2003Rseaux (tCO2) 42723 37986 -4737

    Total (tCO2) 47759 42 539 -5220

    En 2 ans, rduction de 10,9% des missions de CO2(patrimoine + rseaux)(Rappel : -2,1% en 1 an)

    Perspectives lhorizon 2005

    Fonctionnement de la chaufferie bois sur lanne 2005

    Substitution de combustibles fossiles par une nergie renouvelable

    -10% environ de CO2 li la production de chaleur sur lensemble du rseau

    objectif global de -5,2% de CO2 toujours dpass

    Une politique environnementale reconnue et rcompense

    2003 Prix Territoria Catgorie Environnement2004 Rubans du Dveloppement Durable2005 Pavillon de la France Exposition universelle AICHI

  • 18

    QUARTIER SAINT-JEAN-DES-JARDINS Chalon-sur-Sane

    Repenser l'habitat et mettre de la campagne en ville

    Mixit sociale et haute qualit environnementale sont les matres mots du projet ; cent quatre-vingts logements rpondant aux enjeux de mixit architecturale et sociale et de dveloppe-ment durable verront le jour avant la fin 2006.

    Repenser la ville, les circulations, moins de voitures, plus d'espaces verts, la mixit. La Francetrs en retard sur ces questions la diffrence des pays scandinaves commence heureusement rflchir aux enjeux du dveloppement durable au sein des programmes immobiliers.Architectes, urbanistes et collectivits locales s'y intressent, et Chalon fait mme en la matirefigure de prcurseur avec le programme baptis Saint-Jean des Jardins.Ce programme immobilier conjugue sur 5 hectares (il en restera encore 20) plusieurs enjeux.Lotir d'anciens jardins marachers : la commune n'a t rattache la ville de Chalon qu'en1954, et intgrer un programme immobilier au sein d'un habitat pavillonnaire existant et laclinique Sainte Marie toute proche. Profiter d'un quartier calme et pourtant proche du centreville et offrir un petit bout de campagne dans la ville.Le programme se dveloppe entre la rue Lieutenant Andr, l'Impasse des Cannetires, la nou-velle rue des Sentiers, 180 logements en tout dont 45 maisons de ville du T3 au T5 accueillant450 habitants environs. Les espaces verts auront une grande place dans le projet qui com-prendra des jardins familiaux grs par une association.Il s'agit de favoriser tant la mixit sociale que la mixit gnrationnelle, permettre aux jeunes,aux familles et aux personnes du 3me ge de vivre ensemble dans la srnit. Le but avou dela municipalit est aussi de proposer des logements des primo-accdants et d'endiguer la fuite vers la campagne et le sacro-saint jardin rve de tout citadin. Au programme : desjardins familiaux grs par une association, des terrasses, des jardins privatifs, des toits degarages vgtaliss. Les surfaces collectives trs nombreuses et les circulations loignant lesvoitures des habitations attestent de cette volont de repenser l'habitat ; les logements col-lectifs bnficieront de parkings souterrains. Reste savoir si les habitants supporteront defaire quelques pas de plus pour rentrer chez eux !Le parti pris architectural volontairement moderne module trois types d'habitats : collectifs defaible hauteur (2-3 tages), pavillons individuels et maisons mitoyennes soit 180 logementsrpondant des critres de haute qualit environnementale. Quarante-cinq logements (lesmaisons de ville) du projet s'inscrivent dans le projet intitul Villa Urbaine Durable menpar le Plan d'Urbanisme Construction Architecture (PUCA) et financ en partie par l'Ademe etle Conseil Rgional. Sur 6 projets dposs en France depuis le dbut de l'opration en 2001,Chalon sera le premier et le seul pour l'instant sortir de terre.Il a fallu pour cela rpondre un cahier des charges exigeant : mixit des habitants, les maisons seront pour partie en accession la proprit ou en locatif, des matriaux de qualit : bois, briques, espaces ouverts, ventilation et lumire naturelles, local de tri slectif,rcupration et rutilisation des eaux de pluie.La municipalit et le maire de Chalon ont su faire preuve d'opinitret et de persvrance surce projet mme si ce type de construction entrane un surcot, 8 10% estime Marc Dauber,l'un de ses architectes. Le projet s'inscrit dans la politique de la ville, son adhsion au pro-gramme Privilges mais aussi au souci d'offrir un logement digne de ce nom, le logementfaisant partie de l'intgration des populations rappelle aussi Michel Allex l'occasion de laprsentation de ce projet.

    Meriem Souissi - extrait de Le Journal de Sane-et-Loire, 8 avril 2005

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    Perspective arienne sur le futur quartier et les jardins familiaux au premier plan.

    Photo arienne sur le quartier montrant le projet densemble : les immeubles collectifs sur rue, les maisons deville, un nouvel quipement (la Maison des spcialistes) larrire-plan.

    Coupe transversale (de gauche droite) : garages, maisons, alle pitonne etcyclable et immeuble collectif.

  • 20

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    Quartier Saint-Jean-des-Jardins

    Matre d'ouvrage :: SCIC Habitat Bourgogne ChampagnePromoteur : BFCAMatre d'uvre :: Marc Dauber, Isabelle Snchal-Chevalier, architectes, partir du plan demasse propos par ALAP

    Objectifs annoncs inscrire l'opration dans la politique gnrale de la Ville de Chalon-sur-Sane ; vers un largissement de l'ventail du logement sur Chalon-sur-Sane ; prise en compte du dsir contemporain d'un habitat individuel, sain et volutif ; prise en compte globale des proccupations de dveloppement durable.

    DescriptionLe site : l'opration est situe dans une ZAC dmarre dans les annes 80-90, aujourd'hui consti-tue d'un tissu urbain htrogne, sur le territoire de Chalon-sur-Sane. Le terrain concern estnon construit, l'exception de murs, vestiges de l'ancienne utilisation marachre du site.Le terrain est proprit de la Ville de Chalon-sur-Sane ; Le plan de masse gnral est dessinpar l'quipe d'architectes et s'inscrit dans le projet d'amnagement de la Ville de Chalon-sur-Sane. Il comprend deux parties distinctes :- L'ensemble de jardins potagers au nord o sont implants les parkings, garages et lesespaces de jeux collectifs : 50 places de parkings matrialiss sur evergreen et 30 garages indi-viduels, ferms, volontairement spars des habitations ;- Les habitations implantes dans une bande de terrain d'environ 40m de large, adosses auxmurs existants. Elles s'ouvrent sur un espace public central accessible aux seuls pitons.

    L'opration porte sur 45 logements individuels, dont 16 accessions et 29 locatifs, 30 garages,50 places de parking et 33 jardins potagers. Typologie : (6T2 - 7 T3 - 15 T4 - 17 T5), dont 16 accession (5T4 et 11 T5) non localiss. Les maisons prsentent des typologies trs diversifies du T2 au T5 dont chaque type peuttre RDC ou en duplex et mme en triplex, le T2 emboitable cre un mini collectif .Certains T4 sont agrandissable en T6, en fermant la terrasse l'tage, ventuellement par une vranda.L'espace des maisons met en ouvre les principes de plan tournant RDC et d'ouverture entrecuisine et sjour. La salle de bain est une pice noble vivre. L'exposition exploite au mieux lalumire naturelle (double orientation). Les maisons ont une volumtrie varie. Des matriaux tels que le bois ou la pierre en faadercupre sur le site sont utiliss.

    LLeess ssuurrffaacceess ssoonntt ccoonnffoorrttaabblleess ::- T2 de 54 ou 55 m2 plus 4 8 m2 de surfaces annexes ;- T3 de 70 76m2 avec des annexes de 6 10 m2 ;- T4 de 79 84 m2 et des annexes de 6 11 m2 ;- T5 de 98 114 m2 avec des annexes de 6 10 m2.

    LL ''aapppprroocchhee dduurraabbllee ssee ccaarraaccttrriissee ppaarr :: un systme de gestion des eaux pluviales pour l'arrosage collectif et privatif, les WC deslogements, l'arrosage des jardins potagers et pour constituer une rserve pompiers au moyende chteaux d'eau ; le tri slectif pour les ordures mnagres ; la collectivisation du chauffage par groupe de 4 5 logements locatifs ; un plan de masse qui mnage la porosit du sol ; le projet est galement analys suivant les 14 cibles HQE.

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    Plan coup RDC sur les maisons R+1 groupes deux deux, les maisons de plain-pied et les petits collectifs..

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  • 25

    Lopration de Saint-Jean des Jardins a t laurate de lappel exprimentation Villa UrbaineDurable lanc par le PUCA en 2001. Le projet propose une alternative lempilement des col-lectifs et ltalement pavillonnaire.

    Les trois axes principaux sont :- La mixit : 12 types de logements diffrents du T2 au T5 en locatif et en accession- La densit : 45 logements lhectare- Le prise en compte du Dveloppement Durable : orientation des logements au Sud, rcupration des eaux de pluie, chauffage collectif au bois, construction en briquesmonomur, etc

    Cette opration est une des premires du genre en France. Elle constitue un des projets vitrines de la Ville qui a fait du Dveloppement Durable un axe majeur de la politiquemunicipale.

    source : atelier darchitecture marc dauber / [email protected]

  • source : atelier darchitecture marc dauber / m

    arc.dauber@w

    anadoo.fr

  • 27

    CCOONNTTEEXXTTEE DDEE LLOOPPRRAATTIIOONN

    Le projet est implant dans une ZAC situe SaintJean des Vignes, ancienne commune rattache Chalon-sur-Sane dans les annes 50. Ce plateau,autrefois occup par des marachers, reprsenteune rserve foncire importante. Un schmad'amnagement d'ensemble, couvrant prs de 20hectares a t tabli.

    Le projet urbain du quartier Saint-Jean des Vignesest lexpression concrte de la politique de la villeen matire dhabitat et denvironnement et estsoutenu par lensemble des acteurs locauxcherchant rpondre des enjeux de mixit et dequalit urbaine. Une rflexion urbaine a tconduite dans le cadre de la ZAC et dun schmadirecteur cherchant renforcer lattractivitrsidentielle de la ville.

    Les principes d'amnagement maintiennent unetrame de jardins familiaux, crent un maillage decheminements pitons et une voie support de tousles modes de transports. Les formes urbaines et latypologie d'habitat se rapprochent de l'habitatindividuel dense et de la maison de ville.

    Le projet son ensemble comprend 189 logementssur 7 lots ports par 4 oprateurs, un quipementde sant et des jardins familiaux. La dmarche HQEsapplique lensemble des projets et un expert enenvironnement est charg de conseiller les matresd'ouvrage concerns et de vrifier la conformitdes projets par rapport au cahier des chargesHQE.

    TTYYPPOOLLOOGGIIEE AARRCCHHIITTEECCTTUURRAALLEE

    PPrroojjeett iinnii tt iiaallIl s'inscrit l'intrieur d'une ZAC dont il sera la1re ralisation : 45 logements de diffrents typessont proposs sur un terrain d'environ 10 300 m2pour une SHON d'environ 3 800 m2. Laconfiguration trs particulire du site et la volontmunicipale de densification du secteur ontconditionn lorganisation du plan de masse. Il

    comprend deux parties trs distinctes et trscomplmentaires :

    - l'ensemble de jardins potagers au Nord oseront implants les parkings, garages et lesespaces de jeux collectifs ;

    - les habitations implantes dans une bande deterrain d'environ 40 m de large et dlimite auNord et au Sud par des murs, vestiges del'ancienne utilisation marachre du site ; lesparcelles, d'une surface comprise entre 95 et 200m2, s'ouvrent sur un espace public central qui nesera accessible qu'aux pitons et vhicules deservice.

    Lensemble comprend 45 logements. La densit estde 18 maisons lhectare (45 maisons sur 2,5 ha),soit la densit moyenne dun lotissement dense.Larchitecture est contemporaine, notamment ence qui concerne les toitures-terrasse vgtalises.

    La combinatoire des types de logements du plan demasse permet de varier les volumtries pourprsenter l'opration sous forme de sousensembles de maisons individuelles jumeles ou enbande, ponctus par les deux traverses pitonneset trois petits immeubles R+2. Des excroissanceshabilles en bois peuvent tre affectes enchambres supplmentaires et contribuent, commeles abris et garages, la diversit de lensemble.

    Les surfaces des logements sont gnreuses etleurs typologies diversifies. La conception de planstournants en rez-de-chausse permet dviterl'effet couloir. Sjour et cuisine sont conuscomme une seule pice vivre et une picecomplmentaire sur sjour fait office de saloncalme, lieu pour l'informatique, chambre dami,etc. La salle de bains, trs lumineuse, est conuecomme une vritable pice vivre, ouvrant surterrasse ou jardin. Une possibilit dextension desmaisons (1 ou 2 pices supplmentaires) sanstravaux lourds a t mnage.

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    PPrroojjeett aaccttuueellLa plupart des prescriptions ont t conserves.Cependant, les toitures-terrasse vgtalises sontremplaces par des toitures mono-pente en bacacier sous la pression des riverains et les 45logements sont rpartis diffremment : 15accession et 30 locatifs. La diversit des types a trduite en faveur de plus petits logements.

    CCHHOOIIXX CCOONNSSTTRRUUCCTTIIFFSS

    PPrroojjeett iinniitt iiaallLes maonneries sont ralises en monomur debriques liminant les ponts thermiques et assurantle confort d't. Les espaces extensibles sont isolspar lextrieur avec de la laine de cellulose surhabillage partiel en bois. Ltanchit des toituresterras-se est ralise sans PVC sur panneaux etsolives bois, isolant, protection lourde et toits enherbe avec rcupration de la terre vgtale dusite. Les menuiseries sont en bois ou PVC recyclavec double vitrage peu missif lame dargon.Ladaptabilit du btiment a t envisage grce des plans modulables sans porteurs intrieurs et la possibilit dextension.

    PPrroojjeett aaccttuueellLe choix des matriaux de faade simples et sansentretien a t prcis : enduits et pin douglasautoclave.

    CCHHOOIIXX NNEERRGGTTIIQQUUEESS

    PPrroojjeett iinnii ttiiaallLes logements font lobjet dune conceptionbioclimatique. Le chauffage et l'eau chaude sanitairesont collectiviss par groupe de 4 logements grce une chaudire collective gaz basse tempratureet haut rendement pour minimiser lamaintenance. Une rgulation individuelle, couple un rseau compact de distribution, permetdaugmenter le rendement et le confort.Le confort dt est solutionn grce au monomurde brique en terre cuite alvole et une isolationpar l'extrieur sous vtures bois. Un auvent enbois sur les baies vitres Sud permettent dviterles surchauffes d't.

    PPrroojjeett aaccttuueellUne tude croise nergie/pollution, commandepar la Ville, a rvl lopportunit dune adaptationde loffre de chauffage urbain existant par lacration dune chaufferie-bois de 4MW couvrantles besoins de 1000 logements. Cette solution,remplaant une chaufferie charbon et fioul, permetune rduction globale des pollutions et conforte laco-gnration et la filire bois locale.Cette solution a ainsi conduit labandon deproduction de chaleur par petit groupe delogements mais ne remet pas en cause les autresaspects. Nanmoins, la possibilit dinstallation dunpole bois est maintenue.Malgr les rapprochements avec GDF, leraccordement au rseau de gaz reste impossible.La volont dutiliser la ventilation naturelle sestheurte au contexte rglementaire ; une ventilationmcanique contrle hygrorglable traditionnelleest donc prescrite.

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    QQUUAALLIITT EENNVVIIRROONNNNEEMMEENNTTAALLEE

    PPrroojjeett iinnii tt iiaallIl tait propos de construire un dispositif collectifde captage et de distribution des eaux pluviales pardes chteaux deau pour l'arrosage collectif etprivatif, les WC des logements, l'arrosage desjardins potagers et pour constituer une rserve pompiers . Cette dernire disposition ayant tremise en cause au bnfice dune collecteindividuelle pour larrosage seul.

    Le projet dveloppe une grande finesse dans lesrelations lenvironnement immdiat. Il exploiteles opportunits offertes par le voisinage et le sitegrce :- une bonne gestion des avantages de la parcelle(terrain plat, arbres et haies pour dlimiter lesespaces et les ombrages d't, intgration desmurs de clture des jardins sont supports duplan masse) ;- une organisation de la parcelle crant un cadrede vie agrable (organisation en longueur etvoiries transversales pour assurer la tranquillitdes espaces rservs aux enfants et aux pitons,dlimitation dun secteur rsidentiel sanstransit) ;- des amnagements extrieurs soigns(imbrication des garages et des jardins potagers,minralisation minimum du sol, voirie dedesserte et parkings en evergreen, haiesvgtales paisses).

    La rcupration, le stockage et la distributioncollective sont prvus en gestion municipale pourlarrosage public et priv, leau des WC et del'installation de chauffage, et la rserve pompiers.Chaque maison possde un placard extrieur pourles poubelles du tri slectif.

    Des points de dposes dans les poubellescollectives slectives sont amnags proximitdes passages automobiles. Des compostsindividuels pour les dchets organiques sontfournis dans les jardins potagers.

    La qualit de l'air est assure par une isolation nonfibreuse et par la conception de la VMC. Lesbouches d'entres d'air neuf sont judicieusementpositionnes en combles ou en sols lextrieur,au-dessus des radiateurs lintrieur.Un compteur individuel deau est prvu parlogement. Les appareils sanitaires conomes en eausont obligatoires : commande double 3 6 litrespour les WC, mitigeur, rducteur de pression de 3bars.

    La slection des vgtaux permet de rduire aumaximum les besoins darrosage. Une liste devgtaux figure dans le cahier des charges. Un soinparticulier est apport au nivellement de cesespaces afin dy conserver les ruissellements issusdes cheminements pitons-vlos.

    PPrroojjeett aaccttuueellPour les pices principales et les zones nonchauffes, les briques biomur de 37,5 cm et 20 cmsont conserves. Les menuiseries extrieures sontralises en bois exotiques. Les volets sontroulants en PVC en rez-de-chausse et coulissanten CTBX l'tage. Les isolants utiliss sont enlaine de roche et laine de verre.

    TTRRAAIITTEEMMEENNTT DDEE LLAA MMIIXXIITT

    PPrroojjeett iinnii ttiiaall eett aaccttuueellLe traitement architectural et technique deslogements accession et locatif est homogne et ilest prvu une rpartition des logements locatifssur lensemble du projet.

    La diversit des typologies offre une rponse auxbesoins spcifiques de familles varies (mresclibataires, familles recomposes, jeunes couples,personnes ges, locataires, propritaires, etc...) etlespace intrieur est bien adapt aux usagesactuels (rangements grands et diversifis, picesnon affectes, vie en scurit, maisonstransformables).

    EECCOONNOOMMIIEE DDUU PPRROOJJEETT

    CCoott ddee llaa ppaarrtt iiee llooccaatt iivvee :: 3 900 000 E, soit130 000 Euros/ logtPPrriixx ddeess ttrraavvaauuxx ppaarrtt iiee llooccaattiivvee aauu mm22hhaabbiittaabbllee ((TTVVAA 55,,5500%%)) :: 1006 E/m2

    extrait de document Plan Construction Urbanisme Architecturecolloque Villa Urbaine Durable 13/10/2005Premiers enseignements et perspectives

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    LE HAMEAU DE TRVES PQUES Collonges-au-Mont dOrPrix Art Urbain Sminaire Robert Auzelle (2006)

    Matre d'ouvrage Groupe France TERRE - 34 Cours Lafayette 69003 Lyon 04 78 71 03 79 - e-mail : [email protected] site internet : www.france-terre.frGuy Portmann, Prsident Directeur Gnral France Terre, M. Bonnet, Directeur Amnagement, France Terre

    Organismes dcisionnaireset financeurs M. Reppelin, Maire de Collonges au Mont d'Or, Vice-Prsident

    de la Communaut Urbaine de Lyon charg del'environnement et de la prvention des risques Mme Barboyon, Communaut Urbaine de Lyon , service Urbanisme Oprationnel

    Propritaires du site Groupe France Terre, Communaut Urbaine de Lyon et Commune de Collonges au Mont d'Or.

    Description de l'opration Le cahier des charges, l'troitesse des lieux et la topographie du site, rendent cette opration trs complexe. S'articulant autour de 6 btiments de logements (31 appartements, 4 maisons de ville, 69 places de parking souterrain), d'activits commerciales et de services, les 2 places publiques, dites "Place de la Tour " et " Place du Gnral De Gaulle " composentce lieu de vie. Fruit du rel partenariat entre collectivit publique et promoteur priv, ce programme permet la redynamisation et la restructuration du centre bourg. L'implantation des lments btis, dans le respect du site et des morphologies locales, met en valeur l'espace public qu'elledlimite. Cheminements publics, usages, pratiques quotidiennes et accs privatifs s'entremlent pour faire de ce lieu, le coeur de la commune, dynamique et revitalis.

    Equipe pluridisciplinaire Architecte : Sbastien Sperto, CIVITA. BET : Philippe Truchot, Empreinte Lyon,Paysagiste : Olivier Potte, Hors-ChampsBET : Gilles Quirin, Opus Ingnierie.

    Qualit architecturale - Insertion dans le site, paysage : respect et mise en valeur de la topographie existante avec l'implantation des placeshaute et basse. Les nouvelles constructions tiennent compte des btiments existants en prservant les cnes de vue sur lavalle de la Sane. C'est l'intgration d'un projet contemporaindans un tissu rural pri-urbain.- Composition architecturale : les masses bties permettent de cadrer l'espace public. Les usages et leurs lieux associssont clairement dfinis malgr la discrtion des limites de proprit. Logements, commerces et services disposent chacun deparcours propres et articulent ensemble un lieu de vie en perptuel mouvement.

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    - Traitement de l'espace public : l'espace public propose une gamme de revtements de sols adapts aux fonctions, unmobilier urbain propice l'appropriation du lieu avec ses parterres plants et son clairage dont les coffrets lectriques sont intgrs aux faades des btiments.- Matriaux : les pierres dores locales utilises autant pour l'espace public que pour les btiments permettent l'intgrationdu programme dans son site patrimonial et une parfaite continuit entre espaces publics et privs.

    Qualit de vie sociale - Convivialit : l'espace public donne directement sur des locaux commerciaux et de services qui participent sarequalification et sa redynamisation. Le march y prend place toutes les semaines. C'est aussi le lieu o les manifestationsexceptionnelles organises par la commune prennent dsormais place.- Accessibilit : les normes destines aux Personnes Mobilit Rduite sont prises en compte pour desservir tous leslocaux et logements. Les rampes participent la composition gnrale pour articuler les espaces et les dlimiter. La formetraditionnelle de la traboule est exploite pour distribuer les espaces publics et privs entre les btiments.- Promenade et dtente : les deux places ralises permettent la mise en valeur du site et de son paysage. Des parcoursorientent le visiteur et lui proposent des vues successives sur la colline de Caluire et des lieux de repos plus intimesamnags avec des bancs, des luminaires et des plantations varies.- Mixit : rponse la problmatique de l'talement urbain, ce programme dense offre des diversits de programmes, detypologies de logements et de destinataires.

    Respect environnemental - Vgtalisation : plantations d'arbres respectant les essences locales alors que le site originel n'tait pas arbor. Le planpaysager est en cohrence avec les lments btis et le plan d'ensemble.- Nature des sols : les surfaces impermables sont minimises avec une partie de l'espace public traite en stabilis.- Gestion des eaux pluviales : les parterres plants sur la placebasse permettent le recueil des eaux de pluie.- Composition : l'implantation des lments btis permet la protection de l'espace public vis--vis des vents locaux.

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    Plan du site / tat initial

    Premier plan densemble (Huillard -Blondeau 1999)

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    Plan de composition intermdiaire

    Plan masse en cours de ralisation

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    extrait Plan local durbanisme 2005 ch.1/2000

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    Espaces publics : rue et place du Gnral De Gaulle

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    Faade Crtes et Balmes sur la rue Gnral de Gaulle

    Plans Crtes et Balmes rez-de-chausse

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    Plans Crtes et Balmes niveau courant

    Place de la Tour

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    Place Charles de Gaulle

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    Faades Clos des Balmes

    Coupes gnrales vues nord et sud

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    Plan Clos des Balmes RDC

    Plan Clos des Balmes niveau 1

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    Plan Clos des Balmes niveau 2

    Le Clos des Balmes

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    MMaattrree ddoouuvvrraaggee :: SACVL Cit Edouard Herriot PPrrooggrraammmmee :: Construction de 28 logementsAAddrreessssee :: 15 27 rue Simondan Lyon 69009SSHHOONN ccoonnssttrruuiittee :: 3 230 m2AAnnnnee :: 2004/2005MMaattrr iissee ddooeeuuvvrree :: BBC ARCHITECTES

    LE COTEAU CIT EDOUARD HERRIOTLyon Saint-Rambert

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    LLeess eennjjeeuuxx dduu pprroojjeett

    Un projet dmolition / reconstruction dans un site exceptionnel, port, avec une volont forte, par lematre douvrage, amenant une tude dorientation architecturale et paysagre riche et aboutie.

    Valoriser le site, renforcer son identit retrouve, matrialiser par les lments construits, proposerdes logements diversifis et attrayants, ce projet de dmolition / reconstruction est aussi un projettest dune politique sociale de lhabitat lcoute des nouvelles attentes des habitants.

    D densifi nergiquement, le nouveau quartier rpond, par le mlange intime dun cadre vgtalfort et dune architecture simple mais expressive, au renouveau du got pour la nature, la conviviali-t, lespace et un intrt naissant pour lcologie, lharmonie.

    Cest la composition urbaine densemble qui prime pour lorganisation nouvelle de ce quartier. Elledfinit les points de vue, les axes, les cheminements, les volumtries, les gabarits avec un vgtalqui prime pour la perception future dun grand parc habit dans la pente .

    La rflexion a amen une architecture simple de petits immeubles villas dclins dans toute leurdiversit de part et dautre de la rue, de part et dautre des cheminements pitons, crant des par-cours agrables, presque la recherche du pittoresque .

    La varit du bti (immeubles villas, maisons patios et habitat intermdiaire) repose sur lintgrationaux diverses configurations du terrain et la diversit de morphologie des logements.

    Tous les logements sont traversants ou ouverts sur trois orientations et ils bnficient dun espaceextrieur privatif (terrasse, jardin, patio). Beaucoup de logements ont une entre indpendante.

    Approche bioclimatique : orientation sud des sjours largement vitrs (vitrages forte rsistancethermique) pour un rapport solaire dhiver, limit lt par des protections solaires volets bois ouvgtalises (pergolas plantes), avec une sur-isolation au nord, est, et toitures.

    Les terrasses privatives largement plantes contribuent renforcer lisolation des toitures par lpais-seur de la terre vgtale.

    Laurent BOGGIO, BBC architectes, in Je Dis, bulletin de lAMO Rhne-Alpes juillet 2006

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    Le projet consiste en la construction de 28 logements sur une grande parcelle de terrain (15 515 m2), proprit de la SACVL.Il est intgr dans un vaste projet de dmolition / reconstruction engag par la SACVL surson site Cit Edouard Herriot .

    LLee ssii ttee eexxiissttaanntt ::6 btiments construits dans les annes 60 sont implants sur la parcelle.4 btiments sont conservs et font lobjet dune rhabilitation, actuellement en cours. La dmolition librera une surface de terrain permettant des constructions nouvelles dontles 28 logements, objets du prsent permis.

    LLee pprroojjeett ::Le projet de reconstruction a pour objet de diminuer la densit de la construction sur laparcelle et de proposer un nouveau type dhabitat collectif sur la Cit Edouard Herriot.Les 28 logements crs sont rpartis dans 6 petits immeubles plots (G1G6 ).Chaque plot a son propre accs piton depuis la rue Simondan qui retrouve un front defaade de plain-pied sur lespace public du trottoir.Un parking en sous-sol de 62 places se glisse larrire des rez-de-jardin dans le dni-vel du terrain.

    LL iimmppllaannttaattiioonn ::Elle prend en compte les contraintes du site et les directives du plan densemble de larchi-tecte urbaniste de lopration globale.- risque en crte de talus au Sud du terrain (commission des Balmes).- prservation de lespace bois au Sud du terrain.- cration de troues visuelles entre les btiments reprenant les cnes de vision du plandensemble.

    LLaa vvoolluummttrriiee,, lleess ffaaaaddeess ::Il sagit dune architecture de toitures-terrasses dcales, pousant les dnivels du terrain.Lorganisation des niveaux est la suivante :

    Sur pente : Rez-de-jardin bas -Rez-de-jardin haut Sur rue : Rez-de-chausse -1er tage -Attique

    En faade Nord, la hauteur maximum est de 7 m. Un tage dattique vient couronnerchaque btiment.En faade Sud, lorganisation en terrasses dcales et vgtalises permet de sintgrer la pente naturelle du terrain.Les faadesLes btiments sont raliss en bton banch. Les faades recevront une peinture minralede couleur claire ou gris color par endroits.Les toitures sur attique sont recouvertes de bac acier laqu couleur zinc faible pente. Lesterrasses accessibles sont paysages avec parties vgtalises et platelage bois.Les menuiseries courantes sont en PVC gris clair. Les grandes baies sont en aluminiumlaqu gris ainsi que toutes les menuiseries en attique.

    LLee ssttaattiioonnnneemmeenntt ::Le projet comporte 62 places rparties dans deux sous-sols distincts :- Lun au niveau 228,40 comporte 50 places de parking- Lautre sous le btiment G5 (225,34) comporte 12 places de parking

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  • Annexes

    Protocole dexprimentation de lopration Villa urbaine durable (VUD) Chalon-sur-Sane / Saint-Jean-des-Jardinsdocument SCIC Habitat

    Lhabitat intermdiaire : pourquoi, pour qui, comment?Atelier-dbat inter-ScotAgence durbanisme pour le dveloppement de lagglomration lyonnaise - juin 2006

    Bibliographie

    Liste des participants

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    Entre maisons individuelles ethabitat collectif, quelles alternatives ?Atelier-dbat inter-Scot Agence durbanisme pour le dveloppement de lagglomration lyonnaise - juin 2006

    LLhhaabbiittaatt iinntteerrmmddiiaaii rree :: ppoouurrqquuooii ,,ppoouurr qquuii ,, ccoommmmeenntt ??

    Le dbat, autre temps fort de cette journe, a permis aux participants de restituer leurs pre-mires impressions sur lhabitat intermdiaire et de les confronter lexpertise de spcialistesintervenant sur ce segment du logement.

    La synthse de ces dbats fait apparatre quelques points clefs portant notamment sur lesapports de lhabitat intermdiaire aux questions de la densit, de lurbanit, de la diversifi-cation du logement social mais galement sur ses limites/ contraintes.

    UUnnee ddffiinniitt iioonn ddiiffff iicc ii llee ttrroouuvveerr

    Lhabitat intermdiaire fait rfrence des ralits diffrentes. Une dfinitionconsensuelle reste donc un dfi pour cetatelier.

    La teneur des dbats a permis didentifiernon pas une mais plusieurs dfinitions ouapproches de lhabitat intermdiaire.Celui-ci fait rfrence des notionstrs diffrentes :- notion de densit- notion de forme urbaine- notion de statut doccupationet de cible de clientle

    Il convient de rappeler au pralable quecette forme dhabitat nest pas en soitnouvelle.En effet, Le Corbusier et Walter Gropiusont, aprs les concepts paternalistes deFourier (phalanstre) et Ebezener Howard(garden cities), ds les annes 1920, exp-riment des formes urbaines et architectu-rales nouvelles, intermdiaires, avecnotamment la Cit Frugs et le Pavillon desMatres du Bauhaus, avant dexplorer lestrs fortes densits.

    LLhhaabbiittaatt iinntteerrmmddiiaaii rree eett ll ppiinneeuu--ssee qquueesstt iioonn ddee llaa ddeennssiitt

    La question de la densit constitue un vraidbat qui rpond un intrt gnral:

    Etude pour la Maison des Matres, Dessau(Allemagne), 1926

    Cit Frugs, Pessac (33), Le Corbusier 1923

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    limiter la consommation despace, lurbanisa-tion diffuse et laugmentation des dplace-ments La contribution de lhabitat la ques-tion de la densit a t un point rcurrentdans les dbats. Lhabitat intermdiaire auraitdes fonctions diffrentes selon que lon setrouve en milieu urbain ou rural.

    En milieu urbain, il correspondrait une offrede vert et despace pour ceux qui viventdans du collectif et sadresserait, priori, lapartie suprieure du march lyonnais. Silvenait se gnraliser, lhabitat intermdiaireconduirait une d densification du tissuurbain difficilement compatible avec les objec-tifs de rsorption de la crise du logement quesest fixs de lagglomration lyonnaise. Pourmmoire, le PLH du Grand Lyon se donne pourobjectif de produire 5 10 % des logementsen habitat de forme intermdiaire.

    En revanche, dans les ples secondaires etdans les bourgs, le logement intermdiairerpondrait un rel besoin de densification etde maintien de llment vgtal. Il constitue-rait un outil de gestion la fois de la pressionfoncire mais aussi des externalits qui incom-bent la collectivit.

    En milieu rural, lhabitat intermdiaire jugnon concurrentiel la maison individuelle nesemblerait pas adapt aux besoins, cest doncencore le logement isol qui simposerait.

    LLhhaabbiittaatt iinntteerrmmddiiaaiirree,, ffoorrmmee uurrbbaaiinneeeett uurrbbaanniitt

    Sa modularit (hauteurs, densit) permettrait lhabitat intermdiaire de sadapter aucontexte urbain, en crant des espaces detransitions. Cette adaptabilit en ferait uneforme architecturale idoine pour maintenir lacontinuit du tissu urbain dans des espacessemi-denses, contrairement aux zonespavillonnaires loties sans plan densemble.

    Par ailleurs, lhabitat intermdiaire sinscriraitdans la problmatique de la mixit sociale eturbaine.En effet, il contribuerait renforcer la qualitde vie au travers dune urbanit qui concilieespaces privs/espaces partags. Grce saZone priurbaine suisse structure autour

    de la gare.

    Zone pavillonnaire lche, Los Angeles.

    Tissu pavillonnaire, New-York.

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    conception et sa forme architecturale, le faitde bnficier dun jardin ou dune terrassenest plus incompatible avec le choix de vivreen ville. Lhabitat intermdiaire permet derelever le dfi dassocier le plaisir dun espaceextrieur privatif au sein dune densit urbai-ne donnant accs aux quipements urbainsessentiels la satisfaction des besoins quoti-diens de la population (commerces, quipe-ments scolaires, transports collectifs, servicesde sant). Lhabitat intermdiaire simposepar consquent comme une alternative dontla structure permet dadapter un produitattractif un cadre de vie de qualit, riche etfonctionnel sur lequel les habitants ne sou-haitent plus faire limpasse.

    QQuuii eesstt llhhaabbiittaanntt iinntteerrmmddiiaaiirree ??

    Lhabitat intermdiaire semble tre pour cer-tains le moyen de combiner les aspirationsdes citoyens pour la maison individuelle et ledsir de campagne , avec une volontcroissante des collectivits territoriales delimiter ltalement urbain.

    Pour autant, il ne renvoie pas ncessairement des programmes spcifiques. Il peut sagirde logement sociaux, daccession sociale laproprit ou dopration moyenne ou hautede gamme. La plupart des oprations viventbien et sont particulirement apprcies deleurs habitants qui sont gnralement peumobiles et se disent attachs ce type dha-bitat. Les oprations en accession attirent uneclientle familiale (couples avec de jeunesenfants), ainsi que des professions cadresmoyens et suprieurs, y compris dans lescommunes de lEst. Laccessibilit autorouti-re, la verdure, le jardin priv, le cot abor-dable ont ainsi convaincu ces jeunesmnages. Dans les oprations les plusanciennes, le profil sociologique est reststable avec le maintien de catgoriesmoyennes et suprieures.

    Quoi quil en soit, daprs lanalyse dunedizaine doprations, il semblerait que lesprincipaux acqureurs et/ou occupantspotentiels de ce type de logements restent lespersonnes cibles du logement collectif.

    DDeess ffrreeiinnss eett ddeess ll iimmiitteess

    Les changes entre participants ont gale-ment fait apparatre des freins potentiels audveloppement de ce type dhabitat.

    Le prix de construction au m2 et donc le prixdachat reste plus lev dans lhabitat inter-mdiaire que dans lhabitat individuel. Cecitient au fait que lhabitat intermdiaire nestpas une forme standardise de logement etquil entraine, ce titre, des cots suppl-mentaires par rapport aux lotissements. Cesoprations dhabitat intermdiaire ont doncbesoin dintervention financire et fonciredes collectivits territoriales.

    De plus, certaines productions anciennesdhabitat intermdiaire ont particip laconstruction dune image ngative (logementsocial, exprimentations ). Aujourdhui,nombreuses sont les oprations qui sont aucontraire destines aux revenus suprieurs(oprations de grande qualit, prestationshaut de gamme). Se pose alors la question dela production doprations dhabitat interm-diaire accessible aux populations revenuseux aussi intermdiaires.

    CCoonncclluussiioonn

    Finalement, comme nous lavons prcdem-ment voqu, lhabitat intermdiaire necorrespond pas un produit standard, unergle quil convient de substituer une autreou dappliquer sans pralable. Il correspondau contraire une gamme de produits diver-sifis, qui peut tre adapte un territoirespcifique et des cibles diffrencies. Lerecours lhabitat intermdiaire doit doncrester un choix adapt et raisonn.Aujourdhui la construction de ce type dha-bitat reste infime par rapport aux besoins enmatire de production de logements.

    Dans leur grande majorit, les participants delatelier ont exprim un intrt rel pour lhabi-tat intermdiaire. Il y a eu aussi une demandedapprofondissement de certains sujets abor-ds lors de la session dbat. La faisabilit fon-cire et financire des projets dhabitat inter-mdiaire a t tout particulirement voque.

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    Bibliographieextrait de Le renouveau de lhabitat intermdiaire F. Mialetcollection recherche, 2006 ,codition CERTU / PUCA, 391p.

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    Liste des participants

    EELLUUSS BBRRIIGGNNAAIISS

    ALGUACIL Edwige BERNARDINIS Thrse CLOUZEAU Jean-PaulDESSIRIER Marie-Claire DURGUEIL Dominique GRILLON Pascal GUINET Sylvie LAURENT PaulLOUIS ThierryMASSON Marcel MINSSIEUX PaulMIRALLES Annie RIBEYRE Martine ROSSIGNOL M-Dominique VAN DEN BROECK Ccile

    CCOOMMMMUUNNAAUUTTEE DDEE CCOOMMMMUUNNEESS DDEE LLAAVVAALLLLEEEE DDUU GGAARROONNNEYROUD Pierre

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    CCAAUUEE 6699MOREL RaphalPERRET FabienSORDOILLET Jacques

    conseillre municipaleconseillre municipaleconseiller municipalconseillre municipaleconseillre municipaleconseiller municipaladjointeconseiller municipaladjoint l'urbanismeconseiller municipalmaire Ville de Brignaisconseillre municipaleadjointeconseillre municipalepremire adjointe

    prsident, maire de Vourles

    Atelier AUA (projet DD sur Brignais)

    directrice gnrale adjointe directeur gnral des servicesservice urbanismeresponsable de Cabinetresponsable service urbanismeinstructeur PCadjoint la directrice des services techniquesresponsable marchs publicsdirectrice des services techniques

    arch. conseiller CAUE 69arch. CAUE 69charg formation CAUE 69

    Remerciements

    Cette journe naurait pas t possible sans la mobilisation et la contribution des acteurs des oprations prsentes.

    Nous remercions tout particulirementClaude BRAILLON adjoint lurbanisme de la Ville de Chalon, Serge LHUREUX directeur adjoint au cabinet dumaire de Chalon, Didier FICHET chef service Environnement de Chalon, Marc DAUBER architecte,Michel REPPELIN Maire de Collonges vice-prsident du Grand Lyon, Sbastien SPERTO architecte, StphaneBIGAND Groupe France-Terre,Jean-Philippe PARMENTELAT SACVL et Laurent BOGGIO architecte.