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23avril
samedi - 18H
halle aux grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr
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Saison 2015-2016
HappyHour
Bernstein Candide, ouvertureGershwin Un Américain à Paris, pour orchestre
Bernstein Danses symphoniques de West Side Story
une heure avec
Bernstein & GershwinDIRECTION
Pierre Bleuse
www.fnac.com - Sur l'application mobile La Billetterie, et dans votre magasin Fnac et ses enseignes associées
AUX RYTHMES DE BROADWAY
« Toutes ces formes différentes, on peut les désigner par le terme de musical, parce qu’elles ont toutes quelque chose en commun :
elles appartiennent à une forme d’art qui a des racines américaines, qui correspond à notre langue, à notre rythme, à notre comportement, à notre manière de vivre. »
Leonard Bernstein
Un reflet de la société américaine Qui s’intéresse à la comédie musicale a aussitôt en tête les lumières de Times Square et de l’avenue de Broadway. Indissociable de la culture américaine, le genre prend son essor à New-York, malgré les propositions anglaises, allemandes ou autrichiennes. Marquée par l’esprit des luxueuses revues dans les années 1920 – où s’illustrèrent les fameux Marx Brothers –, et par l’évolution du jazz en 1921, la comédie musicale s’impose précocement comme un carrefour de styles et de techniques. Outre qu’elle associe danse, musique, paroles, elle se prête à l’intégration des courants esthétiques les plus récents.
Dès 1924, George Gershwin et son frère parolier Ira signent des musicals marqués par le sens du swing. Composé en 1928, Un Américain à Paris marque une première rupture avec le genre : auréolé du succès de sa Rhapsody in Blue (1924), George Gershwin se rend en Europe où il fait la connaissance d’Igor Stravinsky, de Maurice Ravel ou de Francis Poulenc. Poème symphonique d’une vingtaine de minutes, Un Américain à Paris constitue le carnet de voyage du compositeur et témoigne de son génie orchestral : utilisation de timbres neufs (évocation des klaxons, recours au saxophone,etc.), fluidité d’une œuvre déployée d’un seul tenant, vastes proportions symphoniques. SWING
Léonard BernsteinOuverture de Candide
durée de l’œuvre : 5 mn
George GershwinUn Américain à Paris, pour orchestre
durée de l’œuvre : 20 mn
Léonard BernsteinWest Side Story, Danses symphoniques
durée de l’œuvre : 23 mn
Optimisme ou désenchantement ?Les lendemains de la Seconde Guerre mondiale marquent l’avènement de la comédie musicale. Accompagnée par les « anciens » (Richard Rodgers ou Kurt Weill), une nouvelle génération de compositeurs fait son apparition, parmi lesquels un certain Leonard Bernstein… Après Wonderful Town en 1953, Candide en 1956, West Side Story s’impose en 1957 comme le chef-d’œuvre du genre. Version contemporaine et américanisée du mythe de Roméo et Juliette, la pièce tire profit de
l’héritage musical de Gershwin, tout en mettant l’accent sur les problèmes raciaux de la société américaine. Les chorégraphies complexes de Jerome Robbins témoignent aussi d’une exigence technique grandissante. « La Première hier soir a été exactement comme nous l’avions imaginée en rêve. Toute l’angoisse, les ajournements et les réécritures, tout cela s’est avéré avoir été utile. Nous tenons là une vraie œuvre ; et qu’elle réussisse en fin de compte ou non (selon les termes en usage à Broadway), je suis à présent convaincu
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Dans le paysage contrasté des comédies américaines, la figure de Leonard Bernstein s’impose irrésistiblement. En novembre 1943, le jeune chef américain remplace au pied levé le chef d’orchestre Bruno Walter à la tête de l’Orchestre Philharmonique de New-York et devient célèbre en l’espace d’une soirée. Rénovateur de la direction d’orchestre, auteur d’opéras, de symphonies, de musique de chambre, Bernstein vit non sans regret cet héritage éclectique occulté par le succès de West Side Story.
Compositeur, chef d’orchestre, pédagogue… Leonard Bernstein
À mi-chemin entre l’opérette et la comédie musicale, Candide revisite les codes des deux genres. Du conte philosophique de Voltaire, Bernstein et Lillian Hellmann, son librettiste, élaborent un livret où la tragédie se dispute au rire. Brillante et enjouée, l’Ouverture expose les thèmes les plus fameux de l’opéra : le duo « Oh happy me » d’abord, puis l’air virtuose « Glitter and be gay », monument de bravoure vocal et de théâtre.
Charlotte Ginot-Slacik
que ce que nous avons rêvé pendant des années est possible : parce qu’il y a là cette histoire tragique avec un thème aussi profond que l’amour contre la haine, avec tous les périls scéniques de la mort et du racisme (…). J’ai ri et j’ai pleuré comme si je n’avais jamais vu l’œuvre auparavant. Et je pense que ce qui a fait que cela a fonctionné, c’est que nous avons tous réellement collaboré. » (Léonard Bernstein, le 20 août 1957). Rétrospectivement, le succès de West Side Story ne finit pas de surprendre : l’absence de stars lors de la création (les jeunes Carol Lawrence et Larry Kert dans les rôles principaux) et la fin tragique n’auguraient pas d’une telle réception. C’est le chorégraphe Jerome Robbins qui, dès 1949, sollicita Leonard Bernstein pour ce projet, lui associant ensuite Stephen Sondheim
pour les chansons puis Arthur Laurents pour le livret d’ensemble. D’abord dubitatif, le compositeur américain se laissa séduire par l’enjeu politique. La description des guerres de gangs dans le West Side, quartier pauvre de New-York, la réflexion sur l’immigration – les Jets, américains de la deuxième génération s’opposent aux Sharks issus de la communauté portoricaine – se conjuguent à une prodigieuse variété musicale. Le lyrisme de « Maria »et de « Somewhere » voisine avec les rythmes du mambo. Signe de son importance, le drame connut plusieurs « revivals », dont le film de Robert Wise en 1961, une adaptation pour pianos et percussions par Irwin Kostal, et jusqu’à deux suites pour orchestre, soprano et ténor en 1992.
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PIERRE BLEUSEDIRECTION
Après une carrière de violoniste c h a m b r i s t e e t v i o l o n s o l o d e d i f f é r e n t e s f o r m a t i o n s symphoniques, Pierre Bleuse se consacre à la Direction d’orchestre.Il a travaillé avec Jean Sébastien Béraud en France et Jorma Panula en Finlande, et a fait un master dans la classe de Laurent Gay à la Haute Ecole de Musique de Genève.Il est invité à enregistrer pour la fondation Meyer « Troisième Round » de Bruno Mantovani .Le pianiste Denis Pascal l’invite pour une série de concerts avec les solistes de l’Orchestre de l’Opéra de Paris et de l’orchestre de Paris où il dirige entre autres l’Histoire du Soldat d’Igor Stravinsky avec Robin Renucci.En 2012, il est nommé directeur musical de l’Orchestre Musika, orchestre des jeunes de la Haute Garonne.
Cette même année, il a dirigé la création de l’opéra de Blaise Ubaldini à Genève.En 2013, il fait ses débuts avec l’Orchestre national du Capitole de Toulouse et l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine et a été nommé chef assistant à l’Opéra de Lyon pour deux productions avec Kasushi Ono. En 2014, il dirige l’Orchestre national du Capitole de Toulouse dans la Symphonie n°5 de Schubert, puis remplace Josep Pons au pied levé pour un concert dans Shéhérazade de Maurice Ravel (Marianne Crebassa, mezzo-soprano), Songe d’une nuit d’été de Félix Mendelssohn et les Nocturnes de Claude Debussy.Depuis septembre 2014 il est Assistant de Laurent Gay - classe de direction d’orchestre à la Haute Ecole de Musique de Genève.
Il est assistant de Thierry Fischer pour la tournée de l’Orchestre de jeunes européens Animato et dans ce cadre dirige un concert au Mozarteum de Salzbourg avec la Symphonie fantastique de Berlioz.En mars 2015, Il est retourné à l’Opéra de Lyon en tant qu’assistant
© Romain Serrano
PROCHAIN concert venredi 29 avril
20h - HALLE AUX GRAINS
d’Enrico Onofri dans Orphée et Eurydice de Gluck.Il a fait un début de saison remarqué avec l’Orchestre national de Bordeaux Aquitaine qu’il dirigea à nouveau dans le cadre de sa saison 2015/2016.
berlioz
roméo et juliette
DIRECTIONTugan Sokhiev
mezzo-sopranoJulie Boulianne
bassePatrick Bolleire
ténorLoïc Félix
chœurOrfeón Donostiarra
chef de chœurJosé Antonio Sainz Alfaro
Avec le soutien de l’association Aïda
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FORMATION ORCHESTRALE
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Halle aux Grains - 05 61 63 13 13 - www.onct.toulouse.fr
Premier Violon soloSharon Roffman
Premiers violonsSylvie ViviesVitaly RasskazovNicole BoussinotSylvie MougeatMary RandlesSébastien PlancadeOlivier AmielAude PuccettiStéphane GuiocheauJulia RaillardJean-Baptiste JourdinIsolde FerenbachMarjolaine Charles
Seconds violonsFabien MastrantonioFrancois DrouhinYves SapirMarie Jose FougerouxVirginie AllemandEdwige FarencAlexandre DalbigotGuilhem BoudrantEstelle BartolucciEléonore Epp
Quentin DebroeyerMarie Cauchefer
AltoSDomingo MujicaJuliette GilLambert ChenIsabelle MensionClaire PelissierMailyss CainSamuel JolyAudrey LeclercqAnne-Sandrine DuchêneClaudine Legras
VioloncelleSPierre GilPhilippe TribotElise RobineauBenoît ChapeauxJohanna Marie GallouThomas DazanMarie GirbalNanon Fustier
ContrebasseSDamien-Loup VergnePierre HequetDaniel Ben SoussanVictor Garcia Gonzalez
Conor Mc CarthyTarik Bahous
FlûteSCharlotte BlettonSolène StreiffFlorence Fourcassie-Tardy
HautboisLouis SeguinSerge KrichewskyGabrielle Zaneboni
ClarinetteSFloriane TardySarah LefevreEmilie PinelLaurence Perry
BassonSEstelle RichardVivian AngellozMylène Poulard
SaxophoneSPhilippe LecocqFlorence LecocqEtienne Vaillend
CorSThibault HocquetJean Wilfrid Grongnet
François LugueBenoit Hui
TrompetteSRene-Gilles RousselotThomas PesquetNicolas Pardo
TromboneSDominique DehuPatrick DubarryAymeric Fournes
TubaSylvain Picard
TimbalesEmilien Prodhomme
PercussionSThibault BuchailletMatthieu ChardonChristophe DewarumezSébastien GisbertAurélien Hadyniak
HarpeGaëlle Thouvenin
PianoNicolas Kaitasov