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HDA : ETUDE DE l’ŒUVRE Face 2 face de JR, 2007 (peinture sur mur)- ARTS PLASTIQUES, HISTOIRE, FRANÇAIS FICHE HISTOIRE : Le contexte de production de l’œuvre – Programme : GEOPOLITIQUE DU MONDE ACTUEL- LE MOYEN-ORIENT : UNE ZONE DE CONFLITS : L’exemple du conflit entre Israël et la Palestine 1) Conclusion du cours : Le conflit entre Israël et la Palestine En 1948 est créé l’Etat d’Israël par les juifs de Palestine et des juifs européens rescapés du génocide nazi. Dès le départ, cet état ainsi que le plan de partage proposé par l’ONU sont refusés par les Arabes de Palestine et des états voisins. Plusieurs guerres israélo-arabes (conflits interétatiques) se succèdent , toutes à l’avantage d’Israël qui accroît son territoire ainsi que sa domination sur les Palestiniens. En 1993, les accords d’Oslo annoncent un « processus de paix » entre Israéliens et Palestiniens en mettant d’accord les deux parties sur un partage du territoire et l'autonomie des territoires palestiniens. Depuis, la colonisation de la Cisjordanie et la construction de la « barrière de sécurité » par les Israéliens, ainsi que les conflits concernant la bande de Gaza ont éloigné l’espoir d’un règlement du conflit israélo-palestinien. 2) La « barrière de sécurité » pour les uns, le « mur de la honte » pour les autres : Après avoir cerné la bande de Gaza par une barrière électrifiée (et par un mur à certains endroits) lors de la Première Intifada (1987-1993), les autorités israéliennes répètent la même mesure à partir de 2002 autour de la Cisjordanie, toujours dans le but, officiellement, de protéger les Israéliens des attaques palestiniennes (multiplication des attentats-suicide lors de la Seconde Intifada). Une fois terminée, cette barrière devrait mesurer 700 km. Elle est constituée de plusieurs lignes : haie de fils barbelés, fossé, grillage central muni de détecteurs électroniques longé par une route pour les patrouilles militaires, chemin de sable (permettant de détecter les empreintes de pas). Dans certains endroits (les grandes villes comme Jérusalem), elle est remplacée par un mur en béton. En réalité, le tracé de cette barrière empiète sur le territoire de la Cisjordanie revendiqué par les Palestiniens depuis 1949, pour englober des colonies israéliennes illégales et des puits. De plus, elle complique la vie des Palestiniens en entravant leur liberté de circulation (nécessité d'avoir une autorisation pour aller travailler en Israël ou même en Cisjordanie, de l'autre côté de la barrière) et en isolant parfois des villages palestiniens du reste de la Cisjordanie. En 2003, l'ONU a condamné la construction de la barrière et en 2004 c'est la Cour internationale de Justice qui l'a déclarée illégale car contraire au droit international.

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HDA : ETUDE DE l’ŒUVRE Face 2 face de JR, 2007 (peinture sur mur)- ARTS PLASTIQUES, HISTOIRE, FRANÇAISFICHE HISTOIRE : Le contexte de production de l’œuvre – Programme : GEOPOLITIQUE DU MONDE ACTUEL- LE MOYEN-ORIENT : UNE ZONE DE CONFLITS : L’exemple du conflit entre Israël et la Palestine

1) Conclusion du cours : Le conflit entre Israël et la Palestine

En 1948 est créé l’Etat d’Israël par les juifs de Palestine et des juifs européens rescapés du génocide nazi.Dès le départ, cet état ainsi que le plan de partage proposé par l’ONU sont refusés par les Arabes de Palestine et des états voisins.Plusieurs guerres israélo-arabes (conflits interétatiques) se succèdent, toutes à l’avantage d’Israël qui accroît son territoire ainsi que sa domination sur les Palestiniens. En 1993, les accords d’Oslo annoncent un « processus de paix » entre Israéliens et Palestiniens en mettant d’accord les deux parties sur un partage du territoire et l'autonomie des territoires palestiniens. Depuis, la colonisation de la Cisjordanie et la construction de la « barrière de sécurité » par les Israéliens, ainsi que les conflits concernant la bande de Gaza ont éloigné l’espoir d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

2) La « barrière de sécurité » pour les uns, le « mur de la honte » pour les autres :

Après avoir cerné la bande de Gaza par une barrière électrifiée (et par un mur à certains endroits) lors de la Première Intifada (1987-1993), les autorités israéliennes répètent la même mesure à partir de 2002 autour de la Cisjordanie, toujours dans le but, officiellement, de protéger les Israéliens des attaques palestiniennes (multiplication des attentats-suicide lors de la Seconde Intifada). Une fois terminée, cette barrière devrait mesurer 700 km. Elle est constituée de plusieurs lignes : haie de fils barbelés, fossé, grillage central muni de détecteurs électroniques longé par une route pour les patrouilles militaires, chemin de sable (permettant de détecter les empreintes de pas). Dans certains endroits (les grandes villes comme Jérusalem), elle est remplacée par un mur en béton.En réalité, le tracé de cette barrière empiète sur le territoire de la Cisjordanie revendiqué par les Palestiniens depuis 1949, pour englober des colonies israéliennes illégales et des puits.De plus, elle complique la vie des Palestiniens en entravant leur liberté de circulation (nécessité d'avoir une autorisation pour aller travailler en Israël ou même en Cisjordanie, de l'autre côté de la barrière) et en isolant parfois des villages palestiniens du reste de la Cisjordanie. En 2003, l'ONU a condamné la construction de la barrière et en 2004 c'est la Cour internationale de Justice qui l'a déclarée illégale car contraire au droit international.

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Elle a été baptisée par les Palestiniens « le mur de la honte », en référence au mur ayant séparé Berlin pendant la Guerre froide (de 1961 à 1989).