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Histoire des Berberes

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Histoire des Berbères

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Histoire des Berbères 1

Histoire des BerbèresL’histoire des Berbères, groupe ethnique d'Afrique du Nord, remonte à l'Antiquité.

BerbèresLe nom de « berbère » est issu du mot barbarus, par lequel les Grecs, puis les Romains, désignaient tout peupleignorant les coutumes et la civilisation gréco-romaines. Par la suite, les Romains ont maintenu l'usage du mot «Berbères » pour désigner les peuples d'Afrique du Nord qu'ils n'ont jamais réussi à soumettre totalement, même aprèsla prise de Carthage au IIIe siècle av. J.-C..

Histoire

Ibn Battuta, il a été un grandvoyageur et écrivain à l'époque des

Mérinides

Portrait du roi Massinissa.

Les groupes liés de près et de loin avec les Berbères dans l'histoire sont:• les Africains orientaux [1] .• les Ibères, les Grecs, les Égyptiens [2] [3] .• les Cananéens et sémitiques (les Yémenites) [4] [5]

• les Nordiques [6] , etc.

Préhistoire

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Algérie

Des sites archéologiques révélèrent des ossements d’hominidésdont les dates obtenues par archéomagnétisme remontent jusqu’à 2millions d’années. Les chercheurs y ont vu la présence de l’Homohabilis et de l’Homo erectus (appelé auparavant Atlanthrope) audébut du Paléolithique. Le site de Aïn El Ahnech (la source duSerpent) à El Eulma dans la Wilaya de Sétif, ex Saint-Arnaud futdécouvert le premier homo habilis[7] .

Au Paléolithique moyen, les industries lithiques caractéristiques del'Atérien sont reconnaissables par la présence de pièces àpédoncule. L'évolution des formes humaines depuis l’Homoerectus a abouti à l'apparition de l'Homo sapiens de typearchaïque, ancêtre de la forme humaine actuelle.

Le Paléolithique finit avec l'Ibéromaurusien, connu en particulierpar les fouilles menées dans la grotte d'Afalou, en Kabylie, qui ontrévélé l'existence à cette période (il y a 20000 ans à 10000 ansenviron) d'un art mobilier (petites statuettes zoomorphes) etd'enterrements.

Les derniers chasseurs-cueilleurs sont représentés dans le nord de l'Algérie par les Capsiens, attestés jusqu'à il y a8000 ans. Les modalités de passage à l'économie de production (et donc au Néolithique) sont très mal connues dansle nord.

Dans le sud Sahara, le Néolithique est une période florissante en raison d'un climat globalement plus humide quel'actuel et donc d'une flore et d'une faune beaucoup plus riche. De plus, les êtres humains de cette période ont gravéet peint les parois des abris. La chronologie exacte de cet art est très discutée et notamment la date de son apparition(il n'existe pas de moyen de le dater directement). Certains chercheurs pensent qu'il est apparu dès la fin duPléniglaciaire, au Paléolithique, tandis que d'autres ne le pensent pas antérieur au Néolithique.Les Aurès comprennent plusieurs vestiges qui ont été trouvés dans plusieurs endroits et qui datent de l'èrepréhistorique à la période protohistorique[8] . Plusieurs recherches anthropologiques ont été entreprises dans lesrégions des Aurès dont l'ouvrage les Chaouis de l'Aurès par Barret en 1938.La découverte des escargotières près de Tebessa et de l'homme ibéromaurusien voir Atérien, Mecheta Aflou, quiressemble bien à l'homme des Aurès et qui est du type protoméditarrénien[9] . Plusieurs grottes étaient habitées parles hommes troglodytes à Maafa, Takarbourst dans les Aurès[10] et Ghoufi[11] .Préhistoire (- 1,8 Ma à - 7500 ans)

‎Éléphant à Illizi dans le sud de l'Algérie

Bien que l'histoire elle-même soit un agrégat de périodes, celle-ci est elleaussi précédée d'une protohistoire et d'une préhistoire. Afin de présenterl'évolution d'un passé qui débouche sur l'histoire, cette partie de l'articleretrace brièvement la fin de la préhistoire de l'Algérie.

Les premières traces de peuplement d'hominidés en Algérie remonteraient àenviron deux millions d'années av. J.-C.

Site d'Aïn El Ahnech (- 1,8 M) Le site d' Aïn El Ahnech, dans la wilaya deSétif est considéré comme le plus ancien gisement archéologique d'Afrique

du Nord.

L'âge des vestiges est évalué par archéomagnétisme à 1,8 million d'années, coïncidant avec la période présumée del'apparition de l'Homo habilis.

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Site de Tighennif (- 800000 à - 400000 )

Le site acheuléen de Tighennif (anciennement Ternifine), dans la wilaya de Mascara, a livré des vestiges dont l'âgeest évalué entre 800000 et 400000 av. J.-C. Parmi ces vestiges, composés essentiellement d'ossements animaux etd'objets de pierre taillée, les archéologues ont découvert les ossements d'Hominidé qui ont conduit à la définition del'Atlanthrope, aujourd'hui considéré comme un Homo erectus.L'Atlanthrope avait un cerveau plus petit que celui de l'homme moderne et une mâchoire plus puissante, et il était uncontemporain d'autres variantes de l'Homo erectus telles que le Pithécanthrope de l'île de Java. L'Atlanthrope vivaitde la cueillette et de la chasse et se déplaçait fréquemment dans sa quête de nourriture. Il a occupé le Maghrebcentral durant plusieurs millénaires et fabriquait des bifaces et des hachereaux ainsi que plusieurs autres outils.Il disparaît vers 250000 av. J.-C. En effet, c'est vers cette période, que l’Homo erectus disparaît après près de 2millions d'années d'existence (probablement en évoluant vers Homo heidelbergensis en Europe). Le peuplement del'Algérie se compose alors exclusivement d'Homo sapiens, originaires de la corne de l'Afrique, qui occupent leMaghreb central pendant 150 siècles, de 250000 à 50000 av. J.-C., soit jusqu'à la fin du Paléolithique moyen. Àpartir de - 50000 et jusqu'à - 20000 av. J.-C., l'Acheuléen cède la place à l'Atérien.L'Atérien (- 50000 à – 7500 )

Peinture rupestre du Tassili datant d'environ 10000 ans.

Correspondant globalement au Paléolithique moyen et supérieur,l'Atérien a été défini à partir de vestiges mis au jour dans le siteéponyme de Bir el-Ater, dans la wilaya de Tébessa. Il dured'environ – 50000 ans jusqu'à la révolution néolithique vers 7500av. J.-C. Durant cette période, vers 20000 av. J.-C., de fortes pluiestombent au Sahara et au Nord de l'Algérie, créant ainsi un climattrès humide, et favorisant le développement des populationsd'éléphants, de girafes, de rhinocéros et autres, que les Atérienschassent en grands nombres.

Les fouilles archéologiques ont mis en évidence des armesprobablement de chasse, très raffinées, faites de pierre, de bois etmême de cordage, ce qui donne à penser qu'une civilisation trèsactive habitait le site de Bir el-Ater. Les premières industries defabrications de pointes de lances au Maghreb sont introduites parles Atériens et sont appelées Oraniennes (égalementIbéromaurusienne). Ces industries semblent être apparues vers15000 ans av. J.-C. aux alentours d'Oran, dans l'Ouest algérien,

avant de se propager sur toute la côte maghrébine durant les 5 millénaires qui suivent.

L'Atérien disparaît vers 7500 av. J.-C., lors de la révolution néolithique. L'Homme de Néandertal a longtemps étéconsidéré comme l'auteur de l'Atérien mais cette espèce est désormais perçue comme exclusivement eurasiatique. Ilest probable que des Homo sapiens archaïques aient produit les outils atériens.

Avec la révolution néolithique apparaissent des sociétés sédentaires qui produisent leurs nourritures grâce àl'agriculture et à la domestication. En Algérie, cette révolution débouche sur la civilisation capsienne.Protohistoire (-7500 à -2000 ans), La civilisation capsienne

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Peintures rupestres au Tassili n'Ajjer

La civilisation capsienne, ancêtre des Berbères,apparaît avec la révolution du Néolithique entre 9000 et7500 av. J.-C. et dure jusqu'à l'apparition de l'âge du fervers 2000 av. J.-C. Les Capsiens, ancêtres directs desNumides Berbères, apparaissent dans le sudconstantinois d'abord, avant de se répandre dansl'ensemble du Maghreb. Les Capsiens qui habitaientdes campements faits de huttes et de branchagess'installaient généralement sur des sites à proximitéd'un oued ou d'un col montagneux. À cette époque laplupart du Maghreb ressemblait à une savane, commeen Afrique de l'Est aujourd'hui, avec des forêtsméditerranéennes uniquement en haute altitude.

Les Capsiens furent les premiers au Maghreb à domestiquer les ovins, ils fabriquèrent divers objets, y compris desobjets d'art décoratifs et des bijoux, tels que des colliers à partir de coquillages marins et diverses peintures abstraiteset figuratives. Les Capsiens se nourrissaient d'ovins et de bovins, ainsi que de produits agricoles, mais égalementd'escargots : En effet de vastes dépôts de coquilles vides d'escargots datant de l'époque capsienne furent retrouvés,notamment à Mechta Sidi El Arbi dans la wilaya de Constantine. Du point de vue anatomique les Capsiens étaientcomposés de 2 types ethniques : les Mechta Afala et les Proto méditerranéens dont certains pensent qu'ils auraientémigré de l'est. La culture Capsienne est reconnue par les historiens linguistes comme l'ancêtre des langues berbèresen Afrique du Nord, et la décoration de poterie capsienne est d'une grande ressemblance avec la décoration modernede poterie berbère. Peu de choses sont connues de la religion des Capsiens. Toutefois, leurs pratiques funéraires(monticules de pierres, et de peintures figuratives) suggèrent que ces derniers croyaient en une vie après la mort.

Vers 3000 avant J.-C. les Capsiens commencèrent à migrer au sud de l'Atlas tellien et s'installèrent au-delà de l'actuelBatna et progressivement jusqu'au confins du Sahara qui se situaient à l'époque plus au Nord, vers l'actuelTamanrasset. Durant cette même période le Sahara s'est rapidement asséché, devenant un désert extrêmement aride,comme on le connait de nos jours. L'Algérie n'ayant pas connu l'âge du bronze, à l'instar de toute l'Afrique, lacivilisation capsienne survit jusqu'au début de l'âge du fer, avec l'apparition des fournaises vers 1500 avant JC. LesCapsiens ayant migré au Sahara laissent derrière eux des peintures rupestres magnifiques comme celles du TassiliN'adjjer datant de la période -5000 à –1500 ou celles de la région d'El-Bayadh et témoignant du mode de vie, de lachasse, de l'agriculture et des rites capsiens, ainsi que de l'assèchement complet du Sahara qui commença à partir de–3000 et coïncida avec leur période. L'aridité du désert qui a suivi cette civilisation a permis de conservernaturellement ces œuvres dans des musées à ciel ouvert et cela à travers plusieurs millénaires. Aujourd'hui lecontraste entre la luxuriance de la faune peinte sur ces peintures et l'aridité actuelle du désert du Sahara renforceencore leur attrait historique et artistique. Malheureusement, ces peintures sont de nos jours menacées par lafréquentation touristique des sites rupestres du Sahara et les dégradations qui en découlent.

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Libye

Art préhistorique, désert libyen.

Afrique du Nil, Afrique du Nord

- 1000 000 Homo erectus ( Africain) - Toumaï ( Tchad )- 40000 ans /passage en Europe via le détroit de Gibraltard'une population négroïde qui sera appelée "Homme deGrimaldi".

Le Paléolithique moyen en Libye et Cyrénaïque

L'Atérien et le MoustérienLa chronologie absolue fiable pour le Paléolithique moyen del'Afrique du Nord en est encore à ses débuts. À l'exception duMaghreb où l'Atérien est susceptible d'avoir survécu jusquevers 30000 ans, pour la majeure partie de l'Afrique du nord, laséquence du paléolithique moyen se trouve au-delà des possibilité de datation C14. Les déterminations d'âgeproviennent d'autres techniques comme la TL, l'ESR et l'OSL.les dates disponibles suggèrent que le moustérien étaitprésent dans le sud-est du Sahara au début de la fin du Pléistocène moyen ( 250-240 000 ans). Ces premièrestrouvailles datées du Paléolithique moyen sont identifiées comme du Moustérien et montrent de nombreuses affinitésformelles avec le Moustérien du sud-ouest de l'Asie et de l'Europe.

Deux sites majeurs offrent des assemblages moustériens en Cyrénaïque: Hajj Creiem ( 142:142ff ) et Haua Fteah (20 ).L'Atérien est aussi présent à Haua Fteah ainsi qu'à Wadi Gan ( 142 : 22ff ), mais est absent du site de HajjCreiem, qui semble présenter une relativement courte période d'occupation.D'autres sites atériens sont présents dansle Tadrart Acacus, dans le sud et l'ouest de la Libye ( 143,144)-Haua Fteah est une grotte très large et profonde, avec une très longue séquence du Paléolithique moyen, quicomprend des horizons atériens et moustériens. Il existe deux dates carbone 14: 43400+_ 1300 ans BP ( GrN -2564 )et 47000+_ 3200 ans BP ( GrN -223) (20:48ff)-La méthode C14 montre des limites quant à la certitude de ces dates.De rares pièces atériennes se rencontrent aussi dans des horizons du début du paléolithique moyen ( couche XXXV),que McBurney ( 20:105;106) date de la fin du dernier Interglaciaire, sur la base de calculs de températures basés surdes coquillages marins associés. Ces niveaux dateraient de plus de 70000 ans. Les outils de type atériens (grattoirs,burins ; des pièces foliacées bifaciales, des racloirs et des pièces pédonculées) ont été retrouvés en quantité notable.sont légèrement plus fréquent dans la séquence haute mais disparaissent dans la séquence inférieure ( couches desédiments). Des indices isotopique des coquillages retrouvés dans ces sédiments indiquent une température froide.Dans ce cas, les niveaux moustériens semblent suivre l'Atérien.Un assemblage très différent a été retrouvé à Wadi Gan, dans l'ouest de la Libye ( 142:225ff). Le site est un mincehorizon d'occupation. L'assemblage consiste en quelques nucléus de très petite taille, d'outils fait de piècespédonculées, des pointes moustérennes ( quelques unes denticulées et qui peuvent être classées comme des pointesde Tayac), des racloirs, des grattoirs ; d'autres outils comprennent des denticulés, un burin et une pièce foliacée. Lesfréquences des pièces pédonculées et des pointes sont plus élevées et celles des pièces foliacées bifaciales plusfaibles, dans le Wadi Gan que dans les niveaux atériens de Haua Fteah. l'importance du nombre des grattoirs parrapport aux racloirs, et la pauvreté en pièces foliacées bifaciales au Wadi gan rappelle l'Atérien tunisien. Celapourrait indiquer un contact avec des groupes du paléolithique supérieur présents dans l'est de la Libye vers 35000ans et dans la vallée du Nil avant 32000 ans. L'assemblage du Wadi Gan serait plus récent, entre 30000 et 35000ans.Restes humains...

Deux fragments de mandibules, une d'adulte et l'autre juvénile, ont été découverts par McBurney dans la couche ( XXXIII ) Levallois-moustérienne, à proximité de l'interface avec la couche XXXIV, et environ 2.5 m sous le niveau

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du début du Paléolithique supérieur. Les données paléoclimatiques indiquent un épisode froid et une date C14 de47000 ans BP, permettent McBurney de situer ces hominidés à une époque contemporaine du début duVistulien.D'après l'examen des mandibules par Klein et Scott, il a été démontré l'absence de caractèresnéandertaliens Néandertal dans ces fragments. Il a été alors proposé comme Djebel Irhoud ou les Atériens de Dares Soltan, que cette population non-néanderthalienne n'était cependant pas encore totalement "moderne"[12]

Néolithique

- 10000 à 8000 ans / apparition de la culture des céréales dans le croissant fertile englobant le Nil.Premiers centres decivilisation primitive, Merimde, Maadi, Fayoum, Tasa, Badari, Negada. Maisons à angles droits, d'abord enroseaux recouverts d'argile, puis en pisé et enfin en brique séchée. Comme à la période précédente, il n'existe aucunedifférence notable de civilisation et de peuplement entre la Libye, l'ensemble du Maghreb et l'Égypte.Ce sont lesdescendants des Caspiens.- 10000 ou 8000 ans / apparition en Tunisie, Libye, Kenya, Palestine, Égypted'une culture négroïde dite Capsiencaractérisée par des petites lames en forme de demi-lune.Culture des "bifaces" et civilisation de la "pierre éclatée"dans tout le Maghreb.-7000 à 9000 ans / culture au Maghreb dite "Ibero-Maurusien" qui disparut il y a dix mille ans sans laisser dedescendance.(D'après certains chercheurs il n'y aurait aucun rapport entre ce Cro-magnoïde Cro-magnon venu de lapéninsule ibérique et les Guanches des îles Canaries ). Il aurait donc disparu sans laisser de descendance).- 6000 à 4000 ans dans le Sahara, c'est la période des Chasseurs ou du Bubale.- 4000 à 1500 ans, arrivée de pasteurs Indo-Européens venus d'Asie Mineure.Poursuite de la civilisation desCapsiens ( petits groupes de chasseurs négroïdes à la pierre polie, semi-nomades, javelots, massues, sagaies, flèches,harpons, emploi d'ocre comme colorant, l'usage de meule pour écraser les produits de la cueillette, l'art de coudre lespeaux, de travailler l'os avec des grattoirs, de tresser, puis la poterie font leur apparition).Commerce intensif del'ambre et de l'étain entre l'Europe, la Méditerranée, l'Asie Mineure, le Proche-Orient, par terre ou par mer. Sur leplan stylistique, c'est la grande période des Pasteurs de bœuf, histoire du Bos Taurus qui verra les roches du Saharase couvrir de peintures rupestres, Peintures rupestres du Sahara -Tassili-n-Ajjer, Adrar des Iforas, Aïr, Ahnet,Ahaggar, ( identique à Ouenat ( Nubie )- variété des types humains; négroïdes, leucodermes et mixtes.Le Pasteur de la fin de l'âge de pierre domestique le bétail, chèvres, moutons, pratique la cueillette de graminéessauvages, et commence tout juste la culture de parcelles au bord du Nil. L'habitat dans le désert est troglodytique ousous des huttes faites de branchages, tandis que prés des fleuves et vers l'Égypte les habitations sont faites en briqueset en argile. Sur le plan spirituel c'est la poursuite de la "mystique pastorale", commune à tous les peuples pasteurs,initialisée en Asie Mineure et présente en Afrique d'une manière similaire chez tous les groupes berbères et une"Religion du Bœuf" commune à toute la Méditerranée. Mais c'est là, dans le désert encore vert que va se forgerl'ethnogénèse Berbère [13]

À l'Est de la future Libye dès 3000 av. J.-C. alors que le Delta n'est encore qu'un marigot émergeant tout juste de lamer, commence une toute nouvelle civilisation : La Civilisation égyptienne, nouvel empire.Peu à peu, Égypte et Libye vont s'affirmer dans leurs identités respectives. L'Égypte va se tourner vers l'Orient dontelle est pour partie issue, la Libye va se tourner vers sa seule voie d'expansion possible, la mer Méditerranée, dontelle reçoit régulièrement par bateaux, la visite de peuples maritimes, en particulier de la Civilisation Egéenne etPhénicienne. De fait, dès le néolithique, la plupart des habitants de la Libye habitent le front de mer, tandis quel'interland en voie de désertification dès le IIe millénaire constituera un replis pour des groupes éparses, réunit enchefferies et en communautés de Pâtres.Libye antique- 1500 ans période du cheval (s'étendant jusqu'aux premiers siècles de l'ère chrétienne). C'est l'apparition de petites aristocraties locales mais suffisamment puissantes et influentes pour nouer alliance avec les peuples belliqueux de Méditerranée, de populations venues du nord de l'Europe, de Colchide ( ancienne Georgie )- Asie Mineure, du Proche-Orient, d'Iran, des chars attelés de facture identique à ceux de la Grèce antique -( tombes à fosses du cercle A

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de Mycènes, stèle du Péloponnèse représentant des chars identiques ; décors à base de cercles, spirales et courbesenlacés prisés de longue date par les Egéens )- des armatures, des lances à armature métallique, arme de prédilectiondes pasteurs de bovins du Sahara méridional, tandis qu'au nord, ce sont des affrontements contre l'Égypte qui sepoursuivront jusqu'à la romanisation du Maghreb ( ~Ve siècle av. J.-C.).histoire de la Libye. Peu à peu les tribusLibyennes se situant au sud, vont être repoussées vers le Sahel et ce pour deux raisons très simples : Ladésertification du Sahara commencé au IIe millénaire avant notre ère et l'entretien d'une cavalerie sensible aux écartsde températures et aux épizooties. Moutons et chèvres sont gardés sur les côtes ( désert de Syrte ; Cyrénaïque ) lesmontagnes, la Chaîne Libyque. Le désert de Libye est traversé par des bouviers de l'Égypte au Soudan.

MarocLes premières traces d'une présence d'hominidés sur le territoire marocain datent d'environ 700000 ans. De cettepériode dite acheuléenne, on a retrouvé un certain nombre d'outils, notamment dans la plaine de la Chaouïa et plusprécisément à proximité immédiate de l'agglomération casablancaise. Outre l'outillage, on a découvert un certainnombre de fragments humains notamment dans les carrières Thomas (mandibules, maxillaires et fragments crâniensd'Homo erectus). De l'époque moustérienne (120 000 à 40000 avant l'ère chrétienne), le site le plus explicite est celuide Jbel lrhoud situé à mi-chemin entre les villes modernes de Marrakech et de Safi et où ont été découverts deuxcrânes d'hominidés, des outils associés à l'industrie levalloiso-moustérienne ainsi que d'importants restes d'animauxaujourd'hui disparus.L'époque atérienne (40 000 avant JC) a apporté son lot d'objets pédonculés retrouvés dans de nombreuses grottessituées sur le littoral atlantique (Dar Soltane 2). Néanmoins cette période a surtout été marquée par de profondsbouleversements climatiques ayant entrainé une désertification sans précédent du territoire marocain ainsi que lararéfaction voire la disparition d'un grand nombre d'espèces animales et végétales. Cette dynamique a cependant étécontrecarrée par le rempart naturel que constitue la chaîne de l'Atlas, que ce soit au Maroc ou dans le reste duMaghreb. L'arrivée d'Homo sapiens au Maghreb a été démontrée antérieure à l'Épipaléolithique puisque lesinscriptions atériennes ne sont pas l'œuvre d'hommes de Néanderthal (dont l'aire a été restreinte au seul continenteuropéen) mais bel et bien d'Homo sapiens présentant des caractéristiques archaïques.Il y a environ 21000 ans, la "civilisation" Ibéromaurusienne voit le jour. Elle se caractérise par des rites funérairesplutôt évolués et par un raffinement de l'outillage utilisé. Néanmoins, il n'est bien sûr pas encore questiond'agriculture. La grotte de Taforalt dans la région d'Oujda correspond au plus grand gisement de l'époque.Cette civilisation se maintient et se répand sur l'ensemble du Maghreb avant de se métisser progressivement vers leneuvième millénaire avant notre ère avec les populations capsiennes, ancêtres des Berbères modernes. Les premierséléments retrouvés et datant de cette période (Néolithique) datent d'environ 6000 ans. Ceux-ci témoignent d'unesédentarisation déjà avancée ainsi que d'une maîtrise relative des techniques agricoles.

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TunisieLes premières traces de présence humaine en Tunisie datent du Paléolithique. C’est à 20 kilomètres à l’est de Gafsa,dans l’oasis d’El Guettar, que se rassemble une petite population nomade de chasseurs-cueilleurs moustériens[14] .Michel Gruet, l’archéologue qui découvre le site, relève qu’ils consomment des dattes dont il retrouve le pollen auxalentours de la source[15] aujourd’hui asséchée[16] .

Squelette capsien en position repliée

À une culture ibéromaurusienne, répartie sur le littoral[17] et relativementminime en Tunisie[18] , succède la période du Capsien, nom créé parJacques de Morgan et issu du latin Capsa, qui à lui-même donné le nomde l’actuelle Gafsa[19] . Morgan définit le Capsien comme étant uneculture allant du Paléolithique supérieur au Néolithique, couvrant ainsiune période qui s’étend du VIIIe au Ve millénaires av. J.-C.[20] . D’un pointde vue ethnologique et archéologique, le Capsien prend une importanceplus grande puisque des ossements et des traces d’activité humaineremontant à plus de 15000 ans sont découverts dans la région. Outre lafabrication d’outils en pierre et en silex, les Capsiens produisaient, àpartir d’ossements, divers outils dont des aiguilles pour coudre desvêtements à partir de peaux d’animaux.

Au Néolithique (4500 à 2500 av. J.-C. environ), arrivé tardivement danscette région, la présence humaine est conditionnée par la formation dudésert saharien, qui acquiert son climat actuel. De même, c’est à cetteépoque que le peuplement de la Tunisie s’enrichit par l’apport desBerbères[21] , issus semble-t-il de la migration vers le nord de populations libyques[22] (ancien terme grec désignantles populations africaines en général[23] ). Le Néolithique voit également le contact s’établir entre les Phéniciens deTyr, les futurs Carthaginois qui fondent la civilisation punique, et les peuples autochtones de l’actuelle Tunisie, dontles Berbères sont désormais devenus la composante essentielle. On observe le passage de la Préhistoire à l’Histoireprincipalement dans l’apport des populations phéniciennes, même si le mode de vie néolithique continue un temps àexister aux côtés de celui des nouveaux arrivants. Cet apport est nuancé, notamment à Carthage (centre de lacivilisation punique en Occident), par la coexistence de différentes populations minoritaires mais dynamiquescomme les Berbères, les Grecs, les Italiens ou les Ibères d’Espagne. Les nombreux mariages mixtes contribuent àl’établissement de la civilisation punique[24] .

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Antiquité

Mausolée Royal de Maurétanie

Mausolée libyco-punique dans son état actuel àDougga en Tunisie

Durant l'ère pré-romaine, plusieurs Étatsindépendants se succédèrent (Massaesyles,Massyles, Maures, etc.). Plusieurs provincesconnues sous les noms: la province romained’Afrique correspondait au territoire naturelde Carthage et la côte ouest de la Libye(l’Africa Vetus et de l’Africa Nova, seradivisée par Dioclétien en trois : laTripolitaine, la Byzacène et l'AfriqueProconsulaire résiduelle, aussi appeléeZeugitane.), la Numidie, la Maurétaniedésigne le territoire des Maures dansl'Antiquité. Il s'étendait sur le Nord-ouest etcentral de l'actuelle Algérie, et une partie duNord marocain. Sous Rome, le territoire futdivisé en provinces : MaurétanieCésarienne, qui correspond à l'Algériecentrale et occidentale. La capitale étaitCaesarea (actuelle Cherchel ou Cherchell).Maurétanie Sitifienne , créée par Dioclétienpour la partie orientale de la MaurétanieCésarienne avec Sitifis (actuelle Sétif enAlgérie) comme capitale. MaurétanieTingitane, qui correspond à peu près auNord du Maroc actuel. Les villes principalessont Volubilis, Sala, Lixus, Banasa, Ceuta,Melilla et Tingis (actuelle Tanger) qui enétait le chef-lieu. Elle fut attachéeadministrativement à la province d'Espagne(la Bétique).

Les Berbères vont connaitre des relationsculturelles avec les Phéniciens (ce quidonnera la civilisation carthaginoise) , avec

les Romains en Numidie ou encore avec leurs voisins égyptiens aux frontières de la Libye. La civilisation berbère està son apogée, plusieurs grandes villes sont construites au Nord au Sud dans le désert (Timgad, Dougga, etc.), saufCarthage, elle va être reconstruite. L'agriculture se développe grâce à la plantation de plusieurs milliers d'olivierspour faire de l'huile d'olive en Afrique du Nord.

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Histoire des Berbères 10

Timgad, vue d'ensemble

La nationalité romaine est offerte auxBerbères, cela facilite l'intégration desnomades au monde Romain. Plusieursmariages mixtes entre Romains et Berbèresnaturalisés sont célébrés dans les grandesvilles. La pratique des cultesberbères(Croyances berbères) estreprésentée dans les fresques romaines, demême pour les jeux, ils sont sources dedistraction et de joie pour la plupart desBerbères. De plus, les bains publics étaientun luxe pour tout le monde. À Timgad, il yavait vingt-sept bains.

Il n'y avait pas de remparts autour des villespour faciliter les relations entre les Berbères et les Romains. Les arts sont développés par les artisans berbères (lacéramique, la poterie, etc.).Plusieurs amphithéâtres sont construits, le théâtre de Timgad pouvait contenir 4000 personnes de l' Aurès. Lapopulation globale de l'Aurès était estimée entre huit à dix-mille habitants, pendant les premières années de l'Empireromain en Afrique du Nord.

Les Berbères deviennent autonomes. Plusieurs Guerres puniques se déclenchent en Afrique du Nord durantl'Antiquité.Le roi Massinissa[25] unifie la Numidie[26] ,[27] ,[28] . Il transfère la capitale Timgad à Cirta. Au cours de la Deuxièmeguerre punique, les Massaesyles, commandés par Syphax, sont alliés à Carthage, tandis que les Massyles,commandés par Massinissa, s'allient à Rome, après avoir été spoliés par Syphax. À la fin de la guerre, les Romainsattribuent tout le territoire numide à Massinissa. Son nouveau territoire entoure désormais celui de Carthage, sauf ducôté de la mer.En -148, à la mort de Massinissa, Scipion Émilien partage la Numidie entre les trois fils du roi. De même, Romeoblige Micipsa, dernier fils de Massinissa, à partager sa part entre ses deux fils et le fils naturel de son frère,Jugurtha. Ce dernier, voulant restaurer l'unité du royaume, fait assassiner ses cousins, et, en -113, se rebelle contreRome à qui il va infliger de sévères défaites au cours d'une guerre longue et difficile qui durera de -111 à -105.Incapables de remporter une victoire militaire, les Romains usent de traîtrise pour le capturer. En -105, à la faveurd'un guet-apens, Jugurtha est livré par Bocchus, son beau-père et jusque-là son allié, à Sylla qui avait soudoyél'entourage de ce dernier. La Numidie est partagée : sa partie occidentale est attribuée à Bocchus, roi de Maurétanie,le reste est laissé sous l'autorité d'un roi vassal de Rome.Vers le début du premier siècle. Les Maghraoua auraient été très nombreux dans les environs d'Icosium (Alger)etPtolémée de Maurétanie devait les contenir.Ptolémée de Maurétanie, fera transférer une partie des Maghraoua vers lechlef [29] .Les alentours de Tlemcen auraient été composés des royaumes Zénètes dans l'antiquité. Des Gétules ( Zénètes )auraient vécu dans cette partie du Maghreb [30] . Plusieurs rois Gétules purent contrebalancer l'Empire Romain.L'exemple du héros Tacfarinas, Vers 17 ans après J-C, Tacfarinas qui soulève tous les tribus Gétules ( Zénètes)[31]

[32]. L'indomptable Tacfarinas mourut à Pomaria ( Tlemcen actuellement) [33] [34].À l'époque du Bas-Empire romain, les Levathae (Luwata) se révèlent tellement agressifs que les Romains font éleverun limes pour les contenir. Après la crise économique que vécut la grande cité romaine de Leptis Magna, la villeconnut plusieurs razzias de la part des populations locales

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Christianisme, judaïsme, donatisme, arianisme, pagmanisme

Saint Augustin d'origine berbère, ilest l’un des principaux Pères de

l’Église latine et l’un des 33Docteurs de l’Église

Portrait du philosophe et théologien saint Augustin

Le christianisme fait son entrée en l'an 256, et durant le sièclesuivant, dans une atmosphère de déclin grandissant, lespopulations des villes côtières algériennes, ainsi qu'uneminorité de la population dans les campagnes se convertissentà la nouvelle religion. En 313, avec les crises politiques etéconomiques romaines qui s'éternisent, la nouvelle religiondevient une arme qui servira d'alibi religieux à une nouvellerévolte qui sera encore une fois Amazigh. Mais cette fois larévolte est religieuse et politique. En effet, le culte donatiste sedéveloppa en Algérie à Baghaï[35] dans les Aurès et en Tunisiecomme un défi politique à Rome. Les Donatistes, refusantd'accepter l'autorité religieuse de l'Empereur, et exigeant laséparation de l'État et de la religion, finiront par déclarerl'empereur comme étant le diable en personne, à l'opposé deJésus qu'ils considèrent être Dieu. Ils rejetèrent aussi le ritecatholique. Dès lors, l'Empereur envoie ses troupes pour lesréduire au silence, dans ce qui est communément appelé lapremière persécution des Chrétiens par d’autres Chrétiens. Larépression ne fit qu'accroître le soutien populaire desDonatistes chez le peuple et en 321 les légions romainesvenues réprimer les Donatistes se retirèrent. Toutefois vers l'an340, l'idéologie donatiste donne naissance à une sectepopulaire, celle des Circoncellions, littéralement ceux quiencerclent les fermes. Comme le culte donatiste célébrait lesvertus du martyre, les Circoncellions devinrent des extrémistesqui considéraient le martyre comme étant la véritable vertuchrétienne et laissèrent de côté toutes les autres valeurs de leurreligion telles que l'humilité, la charité, etc. Les Circoncellionsse mirent alors à se munir de matraques de bois, refusant deporter des armes en fer, car Jésus avait dit à Pierre de poser sonépée selon la tradition chrétienne. Ainsi, munis de leurmatraques, ils se mirent à attaquer les voyageurs sur les routesdu pays, puis à se diriger sur les fermes des propriétairesterriens, à les encercler et les attaquer. Le but desCirconcellions était de mourir au combat en martyrs. Cesextrémistes tuèrent, violèrent, volèrent plusieurs propriétairesterriens, ainsi que les voyageurs, et lorsqu'ils n'arrivaient pas àse faire tuer, ils finissaient par se suicider en essayant de sauterdu haut d'une falaise, ce qui les précipitait à leur mort. La sectedes Circoncellions, violemment réprimée, finit par disparaîtrevers le IVe siècle. Ce dérapage du culte donatiste eut pourconséquence de noircir encore plus leur réputation à Rome.

Alors qu'en l'an 395 l'Empire romain fait face à de sérieux problèmes internes, qui réduisent le contrôle qu’exerçait Rome sur l’ Afrique du Nord, les Donatistes saisissent cette conjoncture qui leur est favorable, reprenant ainsi la

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tentative de dominer la scène politique et religieuse. Finalement, excédé, l'empereur de Rome les déclare en l'an 409hérétiques et leur enjoint de restituer toutes les églises en leur possession en Afrique du Nord. Il envoie plusieurslégions qui sont d'une férocité terrible envers les responsables religieux du culte, et parfois même envers lapopulation locale. Saint Augustin, qui était alors l'évêque catholique d'Annaba, essaya de calmer la colère del'administration romaine, en plaidant pour un traitement plus humain des Donatistes. Malgré les appels pressants deplusieurs parties, les Donatistes disparurent presque complètement de la scène religieuse, seule une minusculecommunauté survivant dans la clandestinité jusqu'au VIe siècle. Quelques années plus tard, en 430, c'est toutl'Empire romain qui se retire de l'Algérie sous la pression des Vandales qui envahissent le pays. Le 28 août 430,Saint Augustin, l'un des derniers symboles de l'intégration de la population au sein de l'Empire romain, trouve lamort durant le siège d'Annaba par les Vandales.L'Empire byzantin prend les provinces de l'Afrique du Nord notamment l'Ifriqiya.Des communautés juives s'installent en Tunisie à Djerba [36] .À la veille de la conquête musulmane du Maghreb, plusieurs tribus berbères pratiquaient le judaïsme [37] , ainsi quele christianisme. Le reste de la population demeure Païen comme le cas des Banou Ifren[38] .En 544. Les Byzantins exerceront un pouvoir juste dans la province de Constantine et dans l'Ifriqiya. Cependant,l'émergence d'insurrection berbère contre les Byzantins provoque l'organisation de plusieurs États puissants lesDjerawa, les Banou Ifren, les Maghraouas, les Awarbas, et les Zénètes[39] ..

Moyen Âge

Conquête arabo-musulmaneLa première expédition arabe sur la Tunisie est lancée en 647[40] . En 661, une deuxième offensive se termine par laprise de Bizerte. La troisième, menée en 670 par Oqba Ibn Nafi Al Fihri, est décisive : ce dernier fonde la ville deKairouan au cours de la même année[41] et cette ville devient la base des expéditions contre le nord et l’ouest duMaghreb[42] . L’invasion complète manque d’échouer avec la mort d’Ibn Nafi en 683[43] . Envoyé en 693 avec unepuissante armée arabe, le général ghassanide Hassan Ibn Numan réussit à vaincre l’exarque et à prendre Carthage[44]

en 695. Seuls résistent certains Berbères dirigés par la Kahena[45] . Les Byzantins, profitant de leur supérioriténavale, débarquent une armée qui s’empare de Carthage en 696 pendant que la Kahena remporte une bataille contreles Arabes en 697[46] . Ces derniers, au prix d’un nouvel effort, finissent cependant par reprendre définitivementCarthage en 698 et par vaincre et tuer la Kahena[47] .

Ribat de Monastir

Contrairement aux précédents envahisseurs,les Arabes ne se contentent pas d’occuper lacôte et entreprennent de conquérir l’intérieurdu pays. Après avoir résisté, les Berbères seconvertissent à la religion de leursvainqueurs[48] , principalement à travers leurrecrutement dans les rangs de l’arméevictorieuse. Des centres de formationreligieuse s’organisent alors, comme àKairouan, au sein des nouveaux ribats. Onne saurait toutefois estimer l’ampleur de cemouvement d’adhésion à l’islam. D’ailleurs,refusant l’assimilation, nombreux sont ceuxqui rejettent la religion dominante et

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adhèrent au kharidjisme, hérésie née en Orient et proclamant l’égalité de tous les musulmans sans distinction de raceni de classe[49] . La région reste une province omeyyade jusqu’en 750, quand la lutte entre Omeyyades et Abbassidesvoit ces derniers l’emporter[50] . De 767 à 776, les kharidjites berbères sous le commandement d’Abou Qurras’emparent de tout le territoire, mais ils se retirent finalement dans leur royaume de Tlemcen, après avoir tué Omaribn Hafs, surnommé Hezarmerd, dirigeant de la Tunisie à cette époque[51] .En 800, le calife abbasside Haroun ar-Rachid délègue son pouvoir en Ifriqiya à l’émir Ibrahim ibn Al-Aghlab[52] etlui donne le droit de transmettre ses fonctions par voie héréditaire[53] . Al-Aghlab établit la dynastie des Aghlabides,qui règne durant un siècle sur le Maghreb central et oriental. Le territoire bénéficie d’une indépendance formelle touten reconnaissant la souveraineté abbasside[54] . La Tunisie devient un foyer culturel important avec le rayonnementde Kairouan et de sa Grande mosquée, un centre intellectuel de haute renommée[55] . À la fin du règne de ZiadetAllah Ier (817-838), Tunis devient la capitale de l’émirat jusqu’en 909[56] .Appuyée par les tribus Kutama qui forment une armée fanatisée, l’action du prosélyte ismaélien Abu Abd Allahach-Chi'i entraîne la disparition de l’émirat en une quinzaine d’années (893-909)[57] . En décembre 909, Ubayd Allahal-Mahdi se proclame calife et fonde la dynastie des Fatimides, qui déclare usurpateurs les califes omeyyades etabbassides ralliés au sunnisme. L’État fatimide s’impose progressivement sur toute l’Afrique du Nord en contrôlantles routes caravanières et le commerce avec l’Afrique subsaharienne. En 945, Abu Yazid, de la grande tribu desBanou Ifren, organise sans succès une grande révolte berbère pour chasser les Fatimides. Le troisième calife, Ismâ`îlal-Mansûr, transfère alors la capitale à Kairouan et s’empare de la Sicile[58] en 948. Lorsque la dynastie fatimidedéplace sa base vers l’est en 972, trois ans après la conquête finale de la région, et sans abandonner pour autant sasuzeraineté sur l’Ifriqiya, le calife Al-Muizz li-Dîn Allah confie à Bologhine ibn Ziri — fondateur de la dynastie desZirides — le soin de gouverner la province en son nom. Les Zirides prennent peu à peu leur indépendance vis-à-visdu calife fatimide[58] , ce qui culmine avec la rupture avec ce suzerain devenu lointain et inaugure l’ère del’émancipation berbère[57] . L’envoi depuis l’Égypte de tribus arabes nomades sur l’Ifriqiya marque la réplique desFatimides à cette trahison[57] . Les Hilaliens suivis des Banu Sulaym — dont le nombre total est estimé à 50000guerriers et 200000 bédouins[57] — se mettent en route après que de véritables titres de propriété leur ont étédistribués au nom du calife fatimide. Kairouan résiste pendant cinq ans avant d’être occupée et pillée. Le souverainse réfugie alors à Mahdia en 1057 tandis que les nomades continuent de se répandre en direction de l’Algérie, lavallée de la Medjerda restant la seule route fréquentée par les marchands[57] . Ayant échoué dans sa tentative pours’établir dans la Sicile reprise par les Normands, la dynastie ziride s’efforce sans succès pendant 90 ans de récupérerune partie de son territoire pour organiser des expéditions de piraterie et s’enrichir grâce au commerce maritime.Les historiens arabes sont unanimes à considérer cette migration comme l’événement le plus décisif du Moyen Âgemaghrébin, caractérisé par une progression diffuse de familles entières qui a rompu l’équilibre traditionnel entrenomades et sédentaires berbères[57] . Les conséquences sociales et ethniques marquent ainsi définitivement l’histoiredu Maghreb avec un métissage de la population. Depuis la seconde moitié du VIIe siècle, la langue arabe demeuraitl’apanage des élites citadines et des gens de cour. Avec l’invasion hilalienne, les dialectes berbères sont plus oumoins influencés par l’arabisation, à commencer par ceux de l’Ifriqiya orientale[57] .

Les grandes formations Berbères et les dynastiesD'après les historiens du Moyen Âge, les Berbères se divisent en deux branches, les deux sont issues de leur ancêtreMazigh. Les deux branches Botr et Barnès se seraient elle-mêmes subdivisées en tribus et auraient Medracen commeancêtre ; chaque région du Maghreb étant constituée de plusieurs tribus. Les grandes tribus ou peuples berbères sontSanhadja, Houaras, Zénète, Masmouda, Kutama, Awarba, Berghouata, Zouaouas, etc. Chaque tribu est décomposéeen des sous-tribus. Toutes ces sous tribus ont une indépendance territoriale et décisionnelle[59] .Plusieurs dynasties berbères ont émergé pendant le Moyen Âge au Maghreb, au Soudan, en Al-Andalus, en Italie, Au Mali, au Niger, au Sénégal, en Égypte, au Portugal, etc. Ibn Khaldoun fait un tableau résumant les dynasties au Maghreb dont les dynasties berbères Zirides, Ifren, Maghraoua, Almoravide, Hammadides,

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Almohade,Mérinide,Abdalwadides, Wattassides, Meknassa, Hafsides,etc[60] . De plus, plusieurs chefs (Arabe etPerse) avaient des épouses berbères comme Idris, Ibn Rustom, etc. Ce qui donnera par la suite les dynastiesIdrissides, Rostémides, etc. La dynastie Ifrenides des (Banou Ifren) a été reconnue comme étant la seule dynastie quia défendu les Africains dans le Maghreb. [61]

Les Almohades ont pu faire l'unification du Maghreb. Et les berbères du Moyen Âge ont contribué à l'arabisation duMaghreb, ce qui est un fait historique[62] . En revanche, lors de la dynastie des Zianides de Tlemcen, l'identité et lalangue berbère étaient le centre d'intérêt du roi Yghomracen Ibn Zyan[63] .

Les conflits berbères

Les Almohades, après avoir évincés les Almoravides, ilsvont en guerre contre les chrétiens en Al-Andalus.

Tour Hassan à Rabat construite en1196 par les Almohades

Pendant l'Antiquité, les Berbères se disputaient le pouvoirentre eux. Massinissa et Syphax se faisaient la guerre punique,l'un avait la Numidie occidentale et l'autre la Numidieorientale. Massinissa gagne la bataille, mais le fils de Syphax,Vermina, reprend la guerre contre Massinissa. Massinissa étaitallié des Romains et Vermina était avec les Cartaginois.Vermina demande la rémission à Rome. À la fin, Massinissaréussit à unifier la Numidie. Après Micipsa, une lutte interneentre les petits-fils de Massinisa se déclenche pour lasuccession. Jugurtha tue Adherbal pour la prise du pouvoir dela Numidie. Jugurtha rompe avec les Romains. Mais Bocchus,beau-père de Jugurta, capture et livre Jugurtha aux Romains.

Au Moyen Âge, au Maghreb central, la plus puissante tribuberbère était des Banou Ifren[64] . Ces derniers après servies laDihya. En 745, les Banou Ifren choisissent le dogme sufrites(Kharijites) et désignent Abou Qurra comme Calife. Cedernier sera à la tête d'une armée composée de 350000cavaliers berbères, il reprend le Maghreb aux deux puissantesdynasties les Omeyades et les Abbassides, revient à Tlemcenaprès que Yazid- Ibn- Haten brise la coalition berbère. Lepremier conflit important berbère au VIIIe survient[64] . LesBanou Ifren avaient 40000 cavaliers dans cette guerre. AbouQurra a pu unir tous les Berbères [64] .

Par la suite, les Berbères se sont divisés en deux partiesdistingues l'une de l'autre[65] . Cette division a créé un grand

conflit entre les Sanhadjas et les Zénètes. Ce conflit a débuté au Maghreb et c'est transposé en Al-Andalus. LesSanhadja (chiite) ont attaqué les Zénètes Kharidjites (Banou Ifren, Maghraoua, etc.). Ce qui a donné au premiertemps une séparation territoriale entre les deux tribus berbères[66] . Les Zénètes seront amenés à se déplacer versl'Ouest du Maghreb et au Sud par les Zirides (tribu des Sanhadja et chiite)[67] . Cependant, plusieurs tribus des BanouIfren et des Maghraouas se sont ralliées aux Fatimides dans ce conflit

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Les deux cofondateurs desAlmohades furent leur rencontre

non loin de Béjaïa pour l'unificationdu Magherb. Béjaïa redevint une

place commerciale, scientifique etculturelle prospère sous les

Hafsides du XIIIe au XVe siècle av.J.-C.

complexe[68] qui n' est ni de religions et ni de race, d'après Yves Lacoste, AndréNouschi et André Prenant. D'autres parts, plusieurs Fatimides ont changé decamps pour s'engager du côté Omeyades[66] Alors que d'autres disent que c'est lepouvoir et la religion qui sont les sources des conflits des Berbères [69] .

Les Sanhadja se divisent pour former deux dynasties distinctes (les Zirides(chiite)et les Hammadides(sunnite)). Les Zénètes, eux aussi sont divisés sur la questionde pouvoir, trois dynasties sont formées Banou Ifren, Maghraoua et Meknassa.Une lutte acharnée au pouvoir des tribus Zénètes est signalée par Ibn Khaldoun.Ensuite survient le deuxième plus important conflit entre les Almoravides (tribudes Sanhadja) et sunnite Malékites) et les Zénètes. Après la défaite des Zénètes àl'Ouest du Maghreb par les Almoravides, les Zénètes qui restent en vie etminoritaire par rapport aux Sanhadjas sont confrontés dans une guerre contre unealliance Hammadides- Hilaliens[70] .

Les Almohades (qui signifie unificateur, les Almohades s'opposent au malékisme) défont les Almoravides tribu desSanhadja. Les Almohades étaient composés des Masmouda . Le fondateurs du mouvement religieux est Ibn Toumertde la tribu Masmouda ; son disciple Abd al-Mumin de la tribu Zénète prit la tète des Masmouda et deviendra lepremier calife Almohade. Un premier conflit apparait dans la grande famille des Masmoudas, les Almohadesdétruisent les Berghouata. Puis, un deuxième conflit surgit entre deux fractions des Masmouda, ce qui provoque uneguerre entre les Almohades et les Hafsides[71] Après le massacre des Zénètes vers le XIe siècle, et suite au déclin desAlmohades, trois dynasties Zénètes vont surgir au Maghreb et en Al-Andalus (les Mérinides, les Zianides et lesWattassides)[72]

Les deux dernières dynasties berbères Zénètes se font la guerre, les Zianides contre les Mérinides (ils adoptent unnouveau malékisme)[73] ). Les Mérinides sont refoulés au Maroc actuel par les Banou Ifren qui reprennent Tlemcengrâce aux Hafsides en 1437[74] .Les Mérinides prennent la Tunisie et font tomber les Hafsides. En effet, Abou el Hassen souverain Mérinides deConstantine et de Béjaïa s'empare de la Tunisie, Ibrahim abou Fadhel sera le souverain de la Tunisie, mais l'histoirene révèlera pas tous les noms des souverains mérinides en Tunisie [75] .Les dynasties berbères sont achevées par l'arrivée des Espagnoles et des Ottomans. Depuis ces conflits, les Berbèressont séparés dans leur profond, ce qui a mené à la création de plusieurs tribus qui n'ont aucun lien commun ni dans lalangue, ni dans la tradition, ni dans l'espace géographique, ni dans la religion, ni dans les mœurs, etc., au Maghreb,en Al-Andalus, au Sahel africain[76] .Le conflit entre Sanhadja et Zénètes est le plus important dans l'histoire des Berbères et a été révélé par tous leshistoriens du Moyen Âge et contemporains (Ibn Khaldoun, Ibn Hazm, Émile Félix Gautier, Gabriel Camps, RachidBellil, etc.). Du coup, quelques historiens comme Émile Félix Gautier et Gabriel Camps entre autres, ils tirent desconclusions et des thèses de ce conflit majeur. Ces thèses seront contredites par certains historiens contemporainscomme Rachid Bellil, Benabou, Potiron, etc. Ces derniers rejoignent l'approche historique d'Ibn Khaldoun [77] .

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Influence des Berbères en Afrique de l'ouest et en Al-Andalus

Carte de l'Empire songhaï

Carte historique de la péninsuleIbérique présentant l'époque des

taifas et les petits royaumeschrétiens émergents. Quelques

taifas étaient berbère comme lesZirides et les Banou Ifren, etc.

La dynastie Sonrhaïs des Dia, fut fondée à Koukia au XIe siècle,résultat d'un métissage entre berbères dirigés par le chef berbère Zael-Ayamen[78] ,qui fuyait devant l'invasion arabe, et les sonhrais,peuple noir. Plus tard la dynastie des dia fondera le royaume sonhraisde Gao, au niveau du fleuve Niger, qui sera vassale de l'Empire duGhana créé par les soninkés, puis l'Empire du Mali. Durant leXVe siècle, les sonhrais, après plusieurs conquêtes militaires, supplantel'empire du Mali, et le royaume sonhrais de Gao devient un empire,sous la dynastie des Si, du conquérant Sonni Ali Ber, qui se verrasuccéder par la dynastie des Askia d'origine soninkés, fondée par AskiaMohammed Touré, avec la ville de Gao pour capital. Il s'étend sur plusou moins le Niger, le Mali et une partie du Nigeria actuel. L'empires'effondre a la fin du XVIe siècle, suite à la bataille de Tondibi. LesZirides prennent le Sud de l'Italie avec l'aide des Fatimides et unepartie de l'Égypte. Les berbères avaient des États indépendants enAl-Andalus à l'époque des taifas. L'Al-Andalus est prise par lesAlmoravides et ensuite par les Almohades et à la fin par les Mérinides.

De 1400 à 1900

Pendant la période de 1400 à 1500, l'effondrement des dernièresdynasties berbères englobe les deux territoires l'Andalousie et leMaghreb du centre et de l'Ouest. Les espagnoles et les Portugais reprennent leurs territoires et envahissent leMaghreb. Ensuite, les Ottomans chassent les Espagnols et prennent l'Algérie, la Tunisie et la Libye. QuelquesBerbères se replient dans les montagnes et demeurent isolés surtout dans les régions de l'Aurès ou en Kabylie et auSahara. Le Maroc résiste grâce à l'émergence de la dynastie des Wattassides puis des Saadiens et ensuite de ladynastie alaouite. Les Espagnols prennent au Maroc les territoires du Rif au nord, du Sahara occidental au sud etquelques autres villes marocaines. Le Rif engage une révolte pour se défendre.

Les Français attaquent les Ottomans et prennent l'Algérie, la Tunisie. La Libye est prise par les Italiens. PlusieursBerbères (l'émir Abd El-Kader (prétendait descendre des Banou Ifren)[79] , Lalla Fatma N'Soumer, Bataille deZaatcha, Révolte des Mokrani, Cheikh Bouamama (rassemble les Ouled sidi Chikh, les Zénètes, les Sanhadjas...)[80]

, etc., se révoltent et organisent plusieurs guerre pour reprendre leurs territoires.La France déploie tout dans l'industrialisation et dans la construction des villes digne de la civilisation moderne, maisles zones montagneuses et les zones rurales sont épargnées. Plusieurs Européens viennent pour investir et pourexploiter les richesses. L'Algérie française devient le « grenier de l'Europe ».

ContemporainActuellement, la plupart des Berbères sont sédentaires. Ils se désignent d'abord par leur ethnie régionale et par leurparlé berbère : en Algérie, on trouve les Chaouis, les Kabyles, les Mozabites, les Touaregs, les Beni Snous, lesChenouis, les habitants du Ouarsenis (Banou Ifren et Maghraoua), etc). Au Maroc, on trouve les Rifains, lesChleuhs, les Béni-Snassen, les Awarba, les Zayanes, etc. En Libye, on trouve les Yafran, etc. En Tunisie, il y a leshabitants de Djerba, etc. En Espagne, il y a les habitants des îles Canaries. Plusieurs ethnies d'origine berbèresparlent l'arabe et ne s'identifient pas aux régions cités. L'ensemble des ethnies berbères est appelé par Imazighen (lepluriel d’« Amazigh »), et l'espace géographique nord-africain par Tamazgha.

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Articles connexes• Libyens• Afrique romaine• Numidie• Maurétanie• Histoire de l'Algérie• Histoire des Aurès• Histoire de la Libye• Histoire du Maroc• Histoire de la Mauritanie• Histoire de la Tunisie• Histoire de l'Andalousie• Histoire du Portugal• Histoire de l'Italie

Références[1] L'origine de l'haplogroupe E3b2 est l'haplogroupe E3b d'Afrique orientale qui date de 10 000 ans[72].[2] L’ORIGINE DES BERBÈRES, Gabriel CAMPS, [Islam : société et communauté. Anthropologies du Mahgreb, sous la direction de Ernest

Gellner, les Cahiers C.R.E.S.M, Éditions CNRS, Paris, 1981.] version en ligne (http:/ / www. mondeberbere. com/ histoire/ camps/ origines.htm)

[3] Les premiers habitants de l'Europe, d'après les auteurs de l'antiquité et ... Par Henry Arbois de Jubainville[4] Ibn Hazm fait remonter les berbères à un groupe ayant vécu au Yémen[5] D'après Ibn Khaldoun, ils descendent de Canaan, fils de Cham.[6] Annuaire de l'Afrique du Nord. Par Centre national de la recherche scientifique (France), Centre de recherches sur l'Afrique méditerranéenne

(France), Centre de recherches et d'études sur les sociétés méditerranéennes, Publié par Centre national de la recherche scientifique., 1990.Notes sur l'article: v.29 1990 version en ligne (http:/ / books. google. fr/ books?id=tD9xAAAAMAAJ& q=origine+ nordique+ berbères&dq=origine+ nordique+ berbères& pgis=1)

[7] l'Algérie antique, Serge Lancel,éd Mengès, page 18[8] Émile Durkeim, L'Année sociologique[9] José Garanger, Jean Chavaillon, André Leroi-Gourhan, La Préhistoire dans le monde (http:/ / books. google. fr/ books?id=Bi8cAAAAIAAJ&

q=aurès+ préhistoire& dq=aurès+ préhistoire& lr=& pgis=1), Presses universitaires de France, 1992, 837 p. (ISBN 978-2130444633)[10] Revue anthropologique de Institut international d'anthropologie (http:/ / books. google. fr/ books?id=9t4ZAAAAMAAJ& q=troglodyte+

aurès& dq=troglodyte+ aurès& pgis=1), École d'anthropologie, Paris[11] Georges Rozet, Roger J. Irriéra, L'Aurès, escalier du désert (http:/ / books. google. fr/ books?id=0ZECAAAAMAAJ& q=troglodyte+

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