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Historique SROR NAMUR : Années 2011 - 2012 Programme des activités en 2011 Le programme des activités de notre Cercle en 2010 a été tacitement mais largement plébiscité par une belle participation à chacune des activités proposées. Dès lors, c’est très logiquement que le Conseil d’Administration a décidé de garder le même schéma général pour le programme des activités de 2011. La seule modification à ce schéma concerne l’Assemblée Générale annuelle: elle sera organisée à la date normalement prévue pour la réunion bimestrielle de février, et plus en lieu et place de celle d’avril. Comme vous le savez, trois de nos administrateurs quitteront leurs fonctions à l’occasion de cette Assemblée Générale. Par soucis de continuité et pour «achever le travail entamé», Michel Mignolet a encore accepté d’assumer l’organisation du repas du 15 mars et Jacques Defoor, l’organisation de l’excursion du 5 avril. Quant à notre trésorier Christian Chardon, il continuera à seconder son successeur jusqu’après la présentation des comptes de 2010 au tribunal de commerce et au contrôle des contributions. Voici donc notre programme d’activités pour 2011 Date Activité Organisation 11 janvier 2011 Réception de Nouvel-An (Département Génie à Jambes) Guy Drappier 08 février Assemblée Générale statutaire (Département Génie à Jambes) Conseil d’Administration 15 mars Déjeuner printanier (Le Mazamet à Anthée) Michel Mignolet 05 avril Excursion «Leuven et son merveilleux héritage» Jacques Defoor 12 avril Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel 17 mai Excursion «Erezée et sa très bucolique région» Luc Morel 14 juin Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel 21 juin Promenade et déjeuner gourmand (endroit: ultérieurement) Michel Leenaers 26 juillet Journée Champêtre (endroit: ultérieurement) Michel Leenaers 09 août Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel 05 – 09 septembre Voyage «Aux abords de l’Ile de France» (Chantilly, Compiègne, etc.) Guy Drappier et (ultérieurement) 04 octobre Excursion «La Principauté de Chimay, hier et aujourd’hui» Christian Legat 11 octobre Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel 17 novembre Repas de Corps (Les 3 Clés, à Gembloux) Guy Drappier 13 décembre Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel 10 janvier 2012 Réception de Nouvel-An (Département Génie à Jambes) Guy Drappier J’espère vous revoir nombreux à ces activités car c’est grâce à VOS participations que VOTRE Cercle peut vivre et vous offrir annuellement un tel programme. Je vous rappelle en passant que, contrairement à d’autres cercles, celui de Namur ne vous demande AUCUNE cotisation annuelle autre que celle demandée par l’échelon national. Elle est payable avant le 31 décembre 2010 pour l’année 2011. Si ce n’est déjà fait, ne tardez pas à vous mettre en ordre. C’est la seule condition (mais elle est indispensable) pour pouvoir participer à nos activités, et en particulier pour siéger valablement à l’Assemblée Générale du 8 février. Je vous rappelle aussi que le «return» obtenu de l’échelon national grâce à vos participations aux activités organisées à votre intention vous est pratiquement intégralement ristourné via l’apport de notre trésorerie à diverses activités (Repas de Corps, Réception de Nouvel-An, Frais de transport pour les excursions, etc. Ne décevez pas ceux qui, tout au long de l’année, se dévouent de façon tout à fait bénévole pour VOTRE Cercle! Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 08 Février 2011 (par Christian Legat) L’assemblée générale (AG) de l’ASBL «Société Royale des Officiers Retraités – Namur», en abrégé «SROR – Namur ASBL», a eu lieu le 8 février 2011 au Département Génie à Jambes. Trente-quatre membres présents et quatorze procurations fournies préalablement portaient à 48 le nombre de voix potentielles dans l’hypothèse d’un vote éventuel. Ce quota représente approximativement 30% des voix que pourraient exprimer tous nos membres inscrits et 50% des voix de nos membres les plus actifs. Le président Guy Drappier ouvre la séance à 11h00. Après avoir remercié les membres présents, il demande un instant de recueille- ment en hommage aux membres et épouses décédés depuis l’assemblée d’avril 2010. Le président rappelle que, d’une part, trois membres du conseil d’administration (CA) sont démissionnaires et que, d’autre part, deux candidatures ont été introduites pour intégrer le CA. Le procès-verbal de l’AG du 13 avril 2010 est approuvé à l’unanimité. Le détail des activités de 2010 fait apparaître un nouveau record de participations (626 contre 609 en 2009). Cette différence est essentiellement due à une plus forte participation aux excursions et repas spéciaux (printanier, gourmand et repas de Corps). Le trésorier Christian Chardon expose la situation financière et le bilan 2010. Ilapparaît que la situation financière de la SROR - NAMUR ASBL est saine et même en très légère amélioration par rapport à l’exercice précédent. Une partie importante de cette plus-value sera consacrée au soutien de l’organisation des activités majeures planifiées en 2011. Les contrôleurs aux comptes (Jules Hérix et Christian Robin) font rapport de leurs travaux de vérification, félicitent le trésorier pour son excellente tenue des comptes et proposent à l’assemblée non seulement d’approuver la comptabilité pour la période du 01 janvier au 31 décembre 2010 mais aussi de donner décharge au CA pour la gestion financière. À l’unanimité, l’assemblée approuve les comptes de l’exercice 2010 et donne décharge au CA pour la gestion financière durant cette période. Le président rappelle le planning des activités pour 2011 dont les membres avaient déjà eu connaissance préalablement par diverses voies d’information (notes, courrier ordinaire, courrier électronique). Il fait remarquer que ces activités répondent aux souhaits exprimés préalablement

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  • Historique SROR NAMUR : Années 2011 - 2012 Programme des activités en 2011

    Le programme des activités de notre Cercle en 2010 a été tacitement mais largement plébiscité par une belle participation à chacune des activités proposées. Dès lors, c’est très logiquement que le Conseil d’Administration a décidé de garder le même schéma général pour le programme des activités de 2011. La seule modification à ce schéma concerne l’Assemblée Générale annuelle: elle sera organisée à la date normalement prévue pour la réunion bimestrielle de février, et plus en lieu et place de celle d’avril.

    Comme vous le savez, trois de nos administrateurs quitteront leurs fonctions à l’occasion de cette Assemblée Générale. Par soucis de continuité et pour «achever le travail entamé», Michel Mignolet a encore accepté d’assumer l’organisation du repas du 15 mars et Jacques Defoor, l’organisation de l’excursion du 5 avril. Quant à notre trésorier Christian Chardon, il continuera à seconder son successeur jusqu’après la présentation des comptes de 2010 au tribunal de commerce et au contrôle des contributions.

    Voici donc notre programme d’activités pour 2011

    Date Activité Organisation

    11 janvier 2011 Réception de Nouvel-An (Département Génie à Jambes) Guy Drappier

    08 février Assemblée Générale statutaire (Département Génie à Jambes) Conseil d’Administration

    15 mars Déjeuner printanier (Le Mazamet à Anthée) Michel Mignolet

    05 avril Excursion «Leuven et son merveilleux héritage» Jacques Defoor

    12 avril Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel

    17 mai Excursion «Erezée et sa très bucolique région» Luc Morel

    14 juin Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel

    21 juin Promenade et déjeuner gourmand (endroit: ultérieurement) Michel Leenaers

    26 juillet Journée Champêtre (endroit: ultérieurement) Michel Leenaers

    09 août Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel

    05 – 09 septembre Voyage «Aux abords de l’Ile de France» (Chantilly, Compiègne, etc.) Guy Drappier et (ultérieurement)

    04 octobre Excursion «La Principauté de Chimay, hier et aujourd’hui» Christian Legat

    11 octobre Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel

    17 novembre Repas de Corps (Les 3 Clés, à Gembloux) Guy Drappier

    13 décembre Réunion bimestrielle (Musée Africain de Namur) Luc Morel

    10 janvier 2012 Réception de Nouvel-An (Département Génie à Jambes) Guy Drappier

    J’espère vous revoir nombreux à ces activités car c’est grâce à VOS participations que VOTRE Cercle peut vivre et vous offrir annuellement un tel programme. Je vous rappelle en passant que, contrairement à d’autres cercles, celui de Namur ne vous demande AUCUNE cotisation annuelle autre que celle demandée par l’échelon national. Elle est payable avant le 31 décembre 2010 pour l’année 2011. Si ce n’est déjà fait, ne tardez pas à vous mettre en ordre. C’est la seule condition (mais elle est indispensable) pour pouvoir participer à nos activités, et en particulier pour siéger valablement à l’Assemblée Générale du 8 février. Je vous rappelle aussi que le «return» obtenu de l’échelon national grâce à vos participations aux activités organisées à votre intention vous est pratiquement intégralement ristourné via l’apport de notre trésorerie à diverses activités (Repas de Corps, Réception de Nouvel-An, Frais de transport pour les excursions, etc. Ne décevez pas ceux qui, tout au long de l’année, se dévouent de façon tout à fait bénévole pour VOTRE Cercle!

    Procès-verbal de l’Assemblée Générale ordinaire du 08 Février 2011 (par Christian Legat)

    L’assemblée générale (AG) de l’ASBL «Société Royale des Officiers Retraités – Namur», en abrégé «SROR – Namur ASBL», a eu lieu le 8 février 2011 au Département Génie à Jambes. Trente-quatre membres présents et quatorze procurations fournies préalablement portaient à 48 le nombre de voix potentielles dans l’hypothèse d’un vote éventuel. Ce quota représente approximativement 30% des voix que pourraient exprimer tous nos membres inscrits et 50% des voix de nos membres les plus actifs. Le président Guy Drappier ouvre la séance à 11h00. Après avoir remercié les membres présents, il demande un instant de recueille- ment en hommage aux membres et épouses décédés depuis l’assemblée d’avril 2010. Le président rappelle que, d’une part, trois membres du conseil d’administration (CA) sont démissionnaires et que, d’autre part, deux candidatures ont été introduites pour intégrer le CA. Le procès-verbal de l’AG du 13 avril 2010 est approuvé à l’unanimité. Le détail des activités de 2010 fait apparaître un nouveau record de participations (626 contre 609 en 2009). Cette différence est essentiellement due à une plus forte participation aux excursions et repas spéciaux (printanier, gourmand et repas de Corps). Le trésorier Christian Chardon expose la situation financière et le bilan 2010. Il apparaît que la situation financière de la SROR - NAMUR ASBL est saine et même en très légère amélioration par rapport à l’exercice précédent. Une partie importante de cette plus-value sera consacrée au soutien de l’organisation des activités majeures planifiées en 2011. Les contrôleurs aux comptes (Jules Hérix et Christian Robin) font rapport de leurs travaux de vérification, félicitent le trésorier pour son excellente tenue des comptes et proposent à l’assemblée non seulement d’approuver la comptabilité pour la période du 01 janvier au 31 décembre 2010 mais aussi de donner décharge au CA pour la gestion financière. À l’unanimité, l’assemblée approuve les comptes de l’exercice 2010 et donne décharge au CA pour la gestion financière durant cette période. Le président rappelle le planning des activités pour 2011 dont les membres avaient déjà eu connaissance préalablement par diverses voies d’information (notes, courrier ordinaire, courrier électronique). Il fait remarquer que ces activités répondent aux souhaits exprimés préalablement

  • par les membres à l’occasion du «questionnaire de satisfaction» élaboré au début 2009. Le planning est adopté à l’unanimité. Le trésorier fait ensuite état des prévisions budgétaires liées aux activités planifiées cette année. L’estimation des comptes au 31 décembre 2011 est en baisse par rapport à l’année précédente, ce qui est dans l’ordre de la volonté du CA de réduire toute thésaurisation inutile. Ces prévisions et estimations sont adoptées à l’unanimité.

    Le président remercie les membres sortants du CA, Michel Mignolet, Christian Chardon et Jacques Defoor qui y ont presté pendant de très nombreuses années (près de 15 ans pour Michel notamment). Ils seront mis à l’honneur plus tard dans l’année pour leur engagement au profit de notre communauté.

    L’assemblée se joint aux remerciements du président en applaudissant chaleureusement ces trois collègues pour la qualité du travail fourni. Compte rendu du Déjeuner Printanier du 15 mars 2011 (par Luc Morel) «Bis repetita placent» Horace Une fois de plus le rendez-vous était donné dans les salles du restaurant «Le Mazamet» dans le village d’Anthée. Restaurant facile à trouver, en face de l’église et doté d’un très grand parking. Le traiteur, bien connu dans la région, Monsieur LAWAREE et son équipe plus qu’efficace s’est une fois de plus distingué, mais pour les habitués que nous sommes ce n’était pas une surprise. Pour sa dernière organisation Michel MIGNOLET n’avait pas hésité à reprendre une adresse qui avait satisfait tout le monde l’an passé. Mais, contrairement à l’an passé où il faisait un froid sibérien, c’est un superbe ciel bleu et un grand soleil qui nous accueillaient sur le parking.

    Et c’est donc dans ce climat printanier que les convives (65 au total) se retrouvent avec plaisir et se racontent la dernière sous le soleil. On ne peut cependant pas ne pas avoir une pensée émue pour ce qu’endurent nos amis Japonais et en particuliers ceux qui habitent près de la centrale nucléaire de Fukujima. De même que d’aucuns s’inquiètent d’un éventuel nuage radioactif. Mais pas de panique car depuis Tchernobyl, tout le monde sait bien que les nuages radioactifs contournent gentiment la Belgique… Après avoir déjà dégusté pas mal de zakouski chauds et froids, les convives, selon leurs affinités, s’installent aux tables ou leur sont servies avec style et gentillesse des préparations culinaires savoureuses et d’excellente qualité. Si certaines bouteilles de vin ne font pas l’unanimité elles sont cependant vite remplacées et cela aide à créer une ambiance festive et joyeuse. Prenant la parole, notre président, Guy DRAPPIER, a tenu à remercier notre ami Michel qui termine aujourd’hui plus de 13 ans de bons et loyaux services au comité. Pendant toutes ces années il a organisé presque tous les repas et a secondé Guy (et ses prédécesseurs) pour les préparatifs et l’exécution du voyage annuel. Les applaudissements nourris qui ont suivi cette intervention montrent la satisfaction totale et la reconnaissance des membres participants. A la fin du repas selon une tradition bien établie, le noyau dur s’est dirigé vers le bar profitant de la présence d’une bobette dévouée afin de déguster la dernière pinte en savourant pleine- ment la joie de se retrouver pour une dernière conversation animée. Mais tout a une fin et les derniers des Mohicans regagnent leur voiture et se réjouissent déjà de se retrouver pour la première excursion de l’année à LEUVEN aussi organisée par un partant mais cela c’est une autre histoire à lire dans nos prochaines chroniques. Un grand bravo à Michel pour ce beau premier rendez-vous de l’année 2011.

    Compte rendu de l’excursion du 17 mai 2011 «Au Pays d’Ourthe et Aisne» (par Christian Legat) Partis de Jambes sous un ciel fort gris, les participants «namurois» à cette deuxième excursion de l’année arrivent un peu plus d’une heure plus tard au parc «Chlorophylle» de Dochamps. Un petit déjeuner copieux et varié les attend au restaurant; croissants et délicieux morceaux de tarte paient un lourd tribu à l’appétit débordant de ces visiteurs matinaux. Repus mais attentifs à notre environnement sylvestre, nous nous remettons entre les mains de notre guide nature. Après quelques minutes seulement, ce dernier a complètement conquis son auditoire. A chaque pas, faune et flore révèlent leur beauté, leurs secrets et leurs véritables rôles dans la perpétuation de la vie, dont la nôtre, évidemment. Ces moments sont d’une très grande richesse et constituent pour les humains que nous sommes une véritable leçon de modestie et de tolérance. A l’image du soleil qui se veut enfin vainqueur de la grisaille, respect et bonne humeur règnent au sein du groupe. A chaque méandre du sentier forestier, nous faisons connaissance des hôtes les plus divers de la forêt. Du plus grand au plus petit, du plus solide au plus discret, chacun est porteur d’une histoire, d’une responsabilité et d’une qualité propre qui permettent à tous de vivre et survivre ensemble, harmonieusement. Je reprends ci-dessous le texte écrit par Jacques Laurent en accompagnement d’un message envoyé à notre président, texte qui résume parfaitement la réussite complète de cette première partie de journée: «Merveilleuse journée durant laquelle un guide fantastique nous a appris beaucoup de choses nouvelles sur les bouleaux, les chênes, les ifs, les mésanges à huppes noires, les roitelets, le soleil, les vers de terre, les blaireaux, les bousiers, … et sa captivante histoire de Joseph, du diable et de l’origine de la dentelure des feuilles des arbres qui nous a tenu en haleine pendant 5 minutes …». Le soleil prend complètement possession du ciel lorsque nous rejoignons le restaurant pour le déjeuner. Le repas est savoureux, les plats variés et goûteux … «Mens sana in corpore sano», mission accomplie! Après un court trajet en car, nous arrivons à Erezée et prenons place dans le tram touristique qui va nous permettre, à quelques vingt kilomètres à l’heure, de remonter le cours de l’Aisne, petit affluent de l’Ourthe. Cette activité est essentiellement l’œuvre de bénévoles, de passionnés des trams vicinaux qui entretiennent, conduisent, sur- veillent leur matériel, qui remplissent, à l’identique, les fonctions des employés de cette glorieuse époque et qui, enfin, accueillent très chaleureusement leurs visiteurs. Au-delà des paysages bucoliques, chaque participant a pu aussi voyager dans le temps en évoquant une foule de souvenirs anciens. Si le retour vers Namur est sans histoire, il n’en va pas de même pour le déroulement des activités de cette mémorable et merveilleuse journée. Merci à son promoteur et architecte, Luc Morel. Nous comptons sur lui pour l’organisation de l’excursion «nature» 2012.

    Compte rendu de la réunion bimestrielle du 14 juin 2011 (par Luc Morel) Présents : H. Baijot, P. Baudot, G. Drappier, J. Henrioul, J. Hérix, M. Leenaers, C. Legat, C. Lheureux, J.M. Lorquet, L. Morel, B. Neufort, R. Parmentier, C. Robin, R. Vigneron Excusés : J. Beaufays, A. Brismez, D. Deumer, L. Henrot, J. Michel

    Notre Président, G. Drappier, ouvre cette première bimestrielle qu’il préside depuis le début de l’année. En effet nous n’avons pas tenu de réunion bimestrielle en février vu l’AG et en avril il était en reconnaissance pour le voyage de septembre. 13 fidèles étaient autour de la table ! Mais heureusement notre vice-président arrive contre toute attente faire le 14ème, ouf…. La réunion commence sous les meilleurs auspices puisque Hubert Baijot se propose de nous offrir le verre de l’amitié en l’honneur de son anniversaire de 80 ans ! Cela ne se refuse pas et notre ami Hubert, toujours bien vert, s’apprête à partir marcher dans les montagnes de Corse

  • et puis pour se relaxer quelque peu il ira participer à la Mesa. Ces Ardennais, quels chênes ! Bravo Hubert et souhaitons pouvoir encore recevoir un verre dans 10 ans ! Au niveau National, Guy nous fait un rapide compte rendu de l’AG du 26 avril qui s’est déroulée suivant l’ordre du jour communiqué au BI. A propos de ce dernier, le retard de livraison n’est pas encore résorbé ce qui fait que plusieurs informations publiées sont devenues obsolètes. La Journée Nationale qui a été organisée au Cinquantenaire le mercredi 8 juin s’est bien déroulée mais il semble que l’objectif qui était de réunir de nombreux nouveaux pensionnés n’ait pas été atteint. A suivre donc pour l’avenir. Nous apprenons aussi que les bureaux du Niveau National ont encore déménagé pour un autre emplacement au sein de l’ERM. Par contre nous avons reçu notre quote-part financière pour nos organisations de 2010 ce qui constitue une excellente nouvelle. Nous avons à nouveau le plaisir d’accueillir à la SROR Namur 4 nouveaux membres, à savoir, Monique VAN DE VIJVER, Emilie ANISET, François GRANDJEAN et Robert THOMAS. De tout cœur, bienvenue à ces petits nouveaux. Depuis notre dernière réunion plusieurs activités ont eu lieu : l’excursion du 17 mai en « Ourthe et Aisne » qui a connu un succès mitigé (29 participants) mais le public semble content et Luc remettra cela en 2012. Michel précise que le Déjeuner Gourmand du 21 juin aura lieu à GENDRON ; pour les désireux une marche est organisée le matin. Bravo à Michel pour sa rapide réaction suite à la fermeture du restaurant initialement prévu à Celles ; 43 personnes sont attendues dont 24 marcheurs. Il y aura encore d’autres activités: le 26 juillet notre Journée Champêtre près de Rivière (Les 7 Meuses) et la bimestrielle du 9 août. Enfin ce sera le début du voyage le 5 septembre dont le thème sera : « Quelques îlots verts autour de l’Île de France ». Les activités ne manquent donc pas. Après cette partie académique Guy cède la parole pour le traditionnel tour de table mais tout le monde a bien écouté et est resté très sage donc il n’y a pas de questions. Rendez-vous est donné pour le Déjeuner Gourmand du 21 juin.

    Compte rendu du déjeuner gourmand du 21juin 2011

    « Dans la gadoue, la gadoue »…air connu ! 43 membres fidèles, dont 23 marcheurs, avaient décidé de participer à cette sympathique journée initialement prévue à Celles. Mais voilà, quelques problèmes de gaz sont venus perturber l’organisation vu qu’il n’était plus possible de participer au repas dans le restaurant prévu pour des motifs de sécurité. Notre vice-président et organisateur Michel LEENAERS a donc du très vite trouver une autre auberge pour accueillir nos agapes et aussi reconnaître un autre parcours pour la marche. Habitué des forces de réaction rapide il est parvenu à trouver la solution de remplacement adéquate et c’est à Gendron-Celles que nos activités se sont déroulées. Grâce à quelques clics sur internet et quelques coups de téléphone la plupart des inscrits ont pu être prévenus à temps. Et c’est ainsi qu’à l’heure prévue les courageux marcheurs se sont retrouvés sur le parking du départ. Mais voilà, lors de la reconnaissance il faisait beau et hélas de fortes pluies sont tombées quelques jours avant si bien que le beau petit chemin encaissé dans les sous-bois s’est transformé en bourbier et il a fallu faire demi-tour. Qu’importe le but était atteint, tout le monde avait fait son sport matinal. Quant aux autres, ils attendaient les marcheurs en buvant déjà le verre de l’amitié dans le restaurant « L’Auberge de la Lesse » un beau petit restaurant situé au bord de la rivière près de la gare de Gendron. Comme toujours, les tables sont occupées par affinité et après un excellent apéritif, un personnel compétent et dévoué s’occupe des convives sous la houlette d’une charmante patronne. Le repas est délicieux et les vins gouleyants, et dès lors les conversations vont bon train, la joie et l’amitié sont aussi au menu. Notre Président prend alors la parole pour souhaiter la bienvenue à tous et remercier notre organisateur pour le travail fourni dans des circonstances difficiles. Il tient aussi à remercier la Patronne du jour pour son accueil « en catastrophe » mais se réjouit que pour finir tout se passe à la perfection et à la satisfaction de tous. Après ces belles paroles et à l’issue du café final chacun s’en retourne chez soi en espérant, pour ceux qui ne sont pas partis en vacances à l’étranger, nous retrouver le 26 juillet pour la journée champêtre. Encore un grand bravo à Michel pour cette belle journée. Compte rendu de la réunion bimestrielle du 09 août 2011 (par André Brismez) Présents: P. Baudot, A. Brismez, M. Dieu, G. Dubisy, M. Leenaers, B. Neufort, C. Robin, R. Vigneron, C. Chardon, J. Henrioul, M. Mignolet, C. Lheureux, J. Laurent, C. Legat, C. Wilmotte, J-M. Lorquet Excusés: G. Drappier, J. Hérix, L. Morel

    Le Vice-Président, Michel LEENAERS, ouvre cette dernière réunion avant le traditionnel voyage annuel. Il nous informe que le Président est actuellement en voyage itinérant en France. Il signale aussi que le site web de notre ASBL est pleinement opérationnel et consultable directement ou via le site web de la SROR nationale. Le CA a également décidé d’adopter le logiciel payant (45 €/an, capacité illimitée et sans publicité) du service provider «e.monsite. com».

    Un échange de points de vue s’en suit quant au contenu futur de notre site et en particulier sur l’accès protégé ou non aux données de nos membres.

    Au niveau National, rien de nouveau à signaler.... Au niveau de la SROR NAMUR, Michel nous rappelle les activités passées qui ont toutes connu un grand succès : – la promenade et le déjeuner gourmand (21 Juin - Région de Celles) – la journée champêtre : 26 juillet - Les 7 Meuses et les jardins d’Annevoie) Pour les activités futures: - du 05 au 09 septembre 2011 : Voyage annuel «Des îlots verts autour de l’île de France - Départ du quartier militaire «Plaine de Belgrade» le lundi 05 Septembre à 07h30 précises (Parking réservé) ;

    Deux couples ont dû se désister pour raisons médicales. Un couple de «réservistes» a pu s’inscrire. La liste des participants est, à présent, définitivement clôturée.

    - 13 septembre : Conseil d’Administration - 04 octobre : Excursion «La principauté de Chimay hier et aujourd’hui» ; Christian Legat nous présente brièvement le

    programme de cette journée où abbaye, fromage, trappistes, escavêche et château seront au rendez-vous !! - 11 octobre Réunion bimestrielle - 17 novembre Repas de corps

  • Après cette partie académique Michel cède la parole pour le traditionnel tour de table. A l’issue de ce dernier, il lève alors la séance et chacun s’en retourne, sous la pluie, vers ses activités de retraité.

    Compte-rendu du voyage SROR NAMUR du 05 au 09 septembre 2011 (par Michel Leenaers)

    Et voilà, notre voyage annuel s’est clôturé comme chaque fois sans anicroche, avec en bonus, un temps mitigé mais sec, ce qui était une gageure tenant compte des prévisions. L’organisation de Guy, assisté de main de maître par Anne a été appréciée et louée par tous les participants. Même s’il a eu quelques soucis avec certains documents mal transmis, ceux-ci ont pu être récupérés en un temps record grâce à son fils et un certain Mac Gyver. Nous tenons également à souligner l’excellence des guides, enthousiastes, alimentant leurs présentations de faits historiques, de légendes et d’anecdotes, de détails techniques, architecturaux, de précisions sur les peintures, sculptures, vitraux, etc... Un petit mot également pour notre sympathique chauffeur Dominique qui nous a conduits en sécurité dans son car confortable.

    1ère journée: Noyon C’est donc le 05 septembre à 07h30 que nous quittons Belgrade vers le sud pour la traditionnelle halte breakfast à Assevillers, avant de nous rendre vers le lieu de notre première visite, NOYON. La ville gallo-romaine de Noviomagus (nouveau marché), s’est développée le long de la via Agrippa et reliait en particulier la ville de Lyon à la Mer du Nord. Nous commençons par la visite du musée archéologique qui retrace l’histoire de la ville. On y trouve des blocs sculptés datant du Ier et IIe siècle après J-C. De 260 à 275, suite à l’invasion des Francs, la ville s’entoure de remparts. Les troubles suscitent des réflexes de thésaurisation qui se traduisent par la constitution de dépôts monétaires. C’est en 1980 que l’on a découvert une céramique au pied des remparts gallo-romains, contenant 1147 monnaies d’argent émises entre 196 et 268 après J.C., date de l’enfouissement du trésor. Vers 531, Saint-Médard établit le siège de l’évêché à Noyon et s’érige alors l’église Saint- Médard ainsi que de nombreuses abbayes dont celles de Saint Eloi et Sainte Godeberthe. C’est dans cette église que Charlemagne fut couronné Roi de Neustrie en 768 et où plus tard en 987, Hughes Capet fut sacré Roi des Francs. Malgré les incursions normandes au IXe siècle, la ville commence à s’étendre hors de ses mu- railles. C’est à cette époque que la nouvelle cathédrale gothique est érigée après l’incendie de 1131 et devient un centre regroupant beaucoup d’abbayes et de monastères. Elle construit à partir de 1180 un nouveau rempart médiéval pour se protéger. On peut admirer de très belles pièces d’un jeu d’échecs ainsi qu’un grand nombre d’objets en céramique qui montrent la diversité des modes de cuisson. La salle du trésor présente cinq coffres médiévaux exceptionnels datant du XIIe au XVIIe siècle, dont un magnifique coffre à pentures du XIIe siècle. Après le musée, nous nous rendons à l’hôtel de ville où nous pouvons admirer l’évangéliaire de Morienval, célèbre manuscrit du IXe siècle. On y découvre aussi le fait que le corbeau et le renard, fable universellement connue de Jean de La Fontaine, est en fait une «mise en vers» d’une fable contée par Esope au VI e avant J-C. Après un excellent repas, nous nous retrouvons sur le parvis de la cathédrale, chef d’œuvre du premier art gothique. C’est au VI e siècle que Saint Médard fait de Noyon son centre épiscopal qui sera uni à Tournai pendant près de six siècles. A la mort du roi Dagobert Ier, Saint Eloi devient évêque de Noyon. C’est en 768 que Charlemagne y est couronné Roi de Neustrie et Hughes Capet y est sacré Roi des Francs en 987. La cathédrale présente trois étages en retrait. Au rez-de-chaussée, cinq chapelles circulaires avec des toits coniques, dont une consacrée à Saint Eloi, une autre à Jeanne d’Arc. Le 2e étage possède une corniche avec des gargouilles, le 3e étage est formé par les fenêtres du 4e étage intérieur du chœur et enfin le dernier étage est couronné par une corniche romane décorée de visages humains grimaçants. Nous visitons ensuite la salle capitulaire et terminons par une salle où des archéologues reconstituent un jubé du XIVe siècle. Nous n’aurons pas le temps d’aller visiter le musée Jean Calvin mais passons un moment devant les prisons du chapitre où il semble que Cal- vin ait été emprisonné et marqué au fer rouge. Avant de quitter Noyon, nous admirons l’extérieur de la magnifique bibliothèque du chapitre construite en bois en 1506, et conservée en état depuis, ce qui en fait un monument rare et exceptionnel en France. 2ème journée Avant-midi: Saint-Denis Saint-Denis, la ville des rois de France. Mo- nument incontournable: la basilique cathédrale. Celle-ci s’élève sur l’emplacement d’un cimetière gallo-romain qui abrite la sépulture de Saint Denis. Considéré comme le premier évêque de Paris, Saint Denis fut martyrisé à Montmartre et selon la légende, revint sur la colline où fut érigée son abbaye en portant sa tête sous le bras. Construite au Ve siècle, le roi Dagobert Ier en fut le bienfaiteur. Pépin le Bref y est couronné en 754. C’est Suger, abbé de Saint-Denis qui fait de cette abbaye le premier chef d’œuvre de l’art gothique au XIIe siècle. Saint Louis lui donne son aspect actuel au XIIIe siècle. Malheureusement, les guerres et la Révolution causent pas mal de dégâts. Elle est restaurée au XIXe siècle par Viollet-le-Duc et devient cathédrale en 1966. Cette cathédrale abrite plus de 70 tombeaux funéraires sculptés dont ceux de Dagobert Ier, François Ier, Catherine de Médicis, le caveau des Bourbons, ainsi qu’une fosse commune reprenant les cendres de membres de trois dynasties depuis Dagobert Ier en 638, à Louis XV en 1782, les sépultures ayant été violées lors de la Révolution. Après-midi Beauvais Et oui, nous voici repartis, après encore un très bon repas, vers la 3e (et dernière, on le jure) cathédrale à Beauvais. Le parvis de la cathédrale Saint-Pierre est orienté vers la ville et son architecture intérieure nous désoriente, trouvant difficilement nos marques dans cet édifice majestueux et dont les arcs gothiques semblent défier les lois de l’équilibre. D’énormes arma- tures ont été installées pour soutenir et solidariser les piliers centraux. Nous pouvons admirer l’extrême finesse de certains vitraux, véritables peintures soulignant les traits des figures des généreux mécènes. Après la visite de ces 3 cathédrales, et malgré les explications très enthousiastes et précises de nos guides, le gothique ne nous a pas dévoilé tous ses secrets, et certains ont juré d’y retourner pour approfondir leur culture. Il n’empêche que la période de temps libre nous permet de découvrir quelques coins insolites de cette petite ville. Le 07 septembre Matin: Compiègne La matinée commence par la visite de la vieille ville, partant de la cathédrale, passant devant la maison des maîtres du pont, intitulée La Vieille Cassine, nous faisant découvrir de petits corridors amenant dans une cour intérieure avec ancienne fontaine, l’ancien grenier à sel qui était à la fois l’entrepôt, l’administration et la juridiction de la gabelle, ancienne taxe sur le sel. Malheureusement, là également, le vandalisme révolutionnaire a fortement abîmé les statues et motifs sculptés. La promenade continue en passant devant les vestiges de l’ancienne mu- raille, avant de nous rendre place de l’hôtel de ville avec une statue de Jeanne d’Arc. Sur le fronton de l’hôtel de ville, trois statues symbolisant les trois ennemis de la France, Flandrin le Flamand,

  • Langlois l’Anglais et Lansquenet l’Allemand. Ceux-ci rythment la vie de la ville en sonnant toutes les heures sur trois cloches. A remarquer également, une magnifique statue de Louis XII à cheval. L’intérieur de la salle du conseil municipal est ornée de neuf peintures de Fournier-Salovèze retraçant les grands événements historiques de la ville parmi lesquels la réception de Napoléon et de Marie-Louise au palais de Compiègne le 27 mars 1810 ou la défense de la ville par le Major Othenin le 1er avril 1814. Après l’hôtel de ville, nous pénétrons dans le château et recevons un audio guide qui nous permettra de nous promener individuellement dans les grands appartements. Nous pouvons admirer le grand escalier d’Apollon, la salle de jeux, la salle des cartes, le salon de réception, le cabinet du Conseil, la chambre de l’Empereur, la bibliothèque, le salon de déjeuner, le salon de musique, la chambre de l’Impératrice, le salon des Dames d’honneur, le salon des fleurs, le salon bleu, la salle à manger de l’Impératrice, avec de superbes assiettes et tasses du service à dessert «fleurs et or» en porcelaine dure de Sèvres. Nous arrivons dans la salle de bal, grande galerie de 45 m de long, 13 m de large et 10 de haut, superbement décorée de lustres en cristal. La visite s’achève et nous reprenons notre car pour nous rendre à l’Auberge du Daguet, pour un excellent déjeuner. Après-midi: Clairière de l’Armistice A la sortie du car, nous posons pour la photo traditionnelle devant notre car, avant de nous rendre à la clairière de l’Armistice. Au centre de cette clairière, une grande stèle avec l’inscription «Ici, le 11 novembre 1918, succomba le criminel orgueil de l’Empire allemand vaincu par les peuples libres qu’il prétendait asservir». Le guide confirme que nous sommes bien à Compiègne et non pas à Rethondes, Le 11 novembre 1918, cette clairière n’existait pas mais seulement une futaie cachée aux vues aériennes des Allemands. Les deux voies qui la traversent venaient d’un épi de tir relié à la gare de Rethondes et utilisé par des pièces d’artillerie lourde à grande puissance. Sur l’une fut amené le 8 à l’aube le train dans lequel les plénipotentiaires allemands, venus de La Capelle par la route, avaient pris place à Tergnier. Sur l’autre, le train qui servait derrière les lignes de poste de commandement au Maréchal Foch. Nous pouvons alors aller admirer le wagon du Maréchal Foch dans le musée, wagon qui fut amené à Berlin après la signa- ture de l’armistice de 1940 avec Hitler. Il brûlera pendant la guerre. Celui, identique, qui est exposé aujourd’hui a été trouvé en Roumanie après la 2nde Guerre mondiale. Nous refaisons une deuxième photo de groupe devant la statue du Maréchal Foch avant de reprendre la route de Compiègne pour un temps libre bien mérité. Pendant ce temps libre, alors que certains se désaltèrent, d’autres visitent le musée de la Figurine. Ouvert depuis 1927 au 1er étage de l’hôtel de Ville, plus de 100 000 figurines déroulent sous les yeux des visiteurs nombre d’épisodes, obscurs ou fameux, de l’histoire de Compiègne et de la France, depuis l’Antiquité jusqu’à la Seconde Guerre Mondiale. Véritables petites sculptures miniatures, les figurines, modelées et peintes avec le plus grand soin, forment d’importants dioramas, vastes compositions regroupant jusqu’à 12 000 pièces, permettant d’évoquer les célèbres batailles du 1er Empire: défilé devant les Tuileries, sanglante défaite de Waterloo, cortège funèbre de Napoléon I, héroïque défense de Compiègne lors de l’invasion de 1814 Le 08 septembre Avant-midi: Chantilly Chantilly, la cité du cheval, le centre d’entraînement hippique au cœur du domaine forestier de Chantilly couvre près de 2000 hectares, dont 120 km de pistes en sable et 120 km de pistes en gazon. Près de 3000 chevaux s’y entraînent chaque année. Notre guide spécialisée, propriétaire de plusieurs chevaux de renom nous décrit ce métier éprouvant des entraîneurs qui ont la passion de leurs chevaux, à ne pas confondre avec les jockeys de course, qui montent les pur-sang pour gagner. A la fin de la visite, nous faisons connaissance avec Al Capone II, superbe hongre bai, né en 1988, détenteur de 26 victoires et de 7 prix La Haye, et qui coule une retraite heureuse en compagnie d’autres gloires des pistes. Nous reprenons le car pour arriver au château de Chantilly et avons le plaisir d’assister à une présentation de dressage équestre suivie de saynètes de spectacle. Pour les néophytes que nous sommes, cette présentation nous initie aux rudiments de la monte à cheval. Que cela semble simple lorsque c’est exécuté par des professionnels. Heureusement, nous n’avons pas été sollicités pour une démonstration. Déjeuner: restaurant La Capitainerie, cuisine de Vatel François Vatel est l’intendant fidèle de Condé. Vatel reçoit la mission de recevoir la cour de Versailles et les festivités doivent durer 3 jours. C’est une suite de menus grandioses qui éblouissent le souverain. Cependant, au soir du 3e jour, le poisson prévu pour le dîner n’arrive pas … et Vatel se poignarde. Gérard Depardieu a joué son rôle dans le film Vatel (2000) Après-midi : visite du Château et du parc La superbe demeure princière de Chantilly avec les appartements de réceptions des princes de Condé et les appartements privés du duc d’Au- male nous ouvre ses portes. Nous n’aurons pas le temps de tout visiter et nous consacrerons principalement aux grands appartements. Dans la chambre des Princes, nous admirons les cinq peintures décoratives de Christophe Huet (1735) représentent des animaux exo- tiques dans un décor de pagodes orientales. Elles ont été installées au XIXe siècle sous la Restauration, lorsque les princes de Condé réa- ménagèrent le château pillé à la Révolution. Traversant le cabinet d’angle, nous pénétrons dans la grande singerie, salons ornés de décors de singes et de chinois fréquents dans les hôtels particuliers ou châteaux du XVIIIe siècle. On peut aussi voir dans ce décor une représentation des Cinq Sens ou encore des Quatre Parties du Monde, iconographie dont la clef est donnée par les quatre médaillons en camaïeu de gris placés de chaque côté des glaces qui figurent un crocodile, un éléphant, un cheval et un lion. Dans la galerie des batailles, une série de onze toiles représentent les principales actions militaires de Condé. Les boiseries blanc et or du salon de musique sont caractéristiques du début du XVIIIe siècle. Dans la galerie des peintures, sont exposés de nombreux portraits historiques français des XVIIème-XVIII ème siècle, comme Mazarin ou Richelieu, Marie-Antoinette, Dauphine, ainsi que de nombreuses autres toiles entre autres de Poussin, Raphaël, qui fait de cette galerie le second musée français de peintures anciennes (avant 1850) après le musée du Louvre. A la sortie du château, le petit train nous attend pour le tour du parc de 115 hectares, dessiné par Le Nôtre pour le Grand Condé à la fin du XVII ème siècle, témoignage unique de l’histoire des jardins en Occident. Aux perspectives classiques du Grand Canal, de sa cascade et des parterres à la française, s’ajoutent le Jardin anglo-chinois du Hameau, autour de cinq maisons construites pour le prince de Condé en 1774, les fontaines de Beauvais, ainsi que les courbes romantiques du Jardin anglais avec l’île d’Amour, le temple de Vénus, parc paysager proche des Grandes Écuries élevées par Jean Aubert de 1719 à 1735. 09 septembre Matin: Pierrefonds Nous voici déjà au dernier jour de notre périple dans ce coin vert au nord de Paris. Une cité au riche passé historique nous accueille: Pierrefonds. Dominée par son château médiéval, Pierrefonds, anciennement Pierrefonds-les- bains, connue pour ses sources thermales, a connu son heure de gloire au Second Empire, avec la restauration du château, et au début de la Troisième République avec la construction de la gare ferroviaire. Grâce aux négociations menées par Guy lors de sa reconnaissance, la

  • montée à pieds jusqu’au château nous est épargnée et nous pouvons emprunter le train touristique. Cela ne se fait quand même pas sans mal car nous avons failli rester bloqués suite à un passage dans un goulot rendu savonneux par les déchets du marché matinal. Le château féodal de Pierrefonds présente la plu- part des caractéristiques de l’ouvrage défensif du XIVe siècle. Démantelé à l’instigation de Richelieu, les ouvrages extérieurs sont rasés, les toitures détruites et des saignées sont pratiquées dans les tours et les courtines. Le château restera en ruines plus de 2 siècles. Il est racheté par Napoléon Ier en 1810. En août 1832, Louis-Philippe y offre un banquet à l’occasion du mariage de sa fille Louise avec Léopold de Saxe-Cobourg Gotha, premier roi des Belges. En 1857, Viollet-le-Duc sur ordre de Napoléon III, au XIXe siècle, qui y entreprit d’importants travaux de décoration et de création de mobilier. Pénétrant dans la cour intérieure, nous visitons ensuite le donjon avec son salon et ses murs décorés de porcs-épics, symbole de la devise «Qui s’y frotte, s’y pique». Dans un coin, un splendide banc à dossier basculant et aux murs, des lambris sculptés de chimères en bois. Après avoir traversé la salle des plâtres de travail, nous pénétrons dans la pièce la plus décorée du château : le bureau de l’empereur, avec un cabinet de toilette, puis dans la chambre de l’empereur, avec sa fresque murale au niveau du plafond relatant la vie de l’empereur depuis la tendre enfance jusqu’au seuil de sa vie. Nous arrivons ensuite dans la salle dite des Preuses, ancienne salle de justice, longue de 52 m, large de 10 m et haute de 12 m, richement décorée. Le portail est richement orné de statues-colonnes avec, au centre, l’Empereur Charlemagne. La Cheminée à double foyer est monumentale et ornée d’un manteau représentant neuf statues féminines issues des légendes et du populaire médiéval, nommées les preuses. Au nombre de neuf, elles évoquent l’amour courtois et sont ici représentées sous les traits de l’Impératrice Eugénie et de ses dames de compagnie. Nous montons ensuite sur le chemin de ronde entièrement couvert puis descendons dans les caves pour admirer l’exposition du bal des gisants. A la découverte de cette mystérieuse salle, un seul mot vient à la bouche, «Fantastique» ! Une atmosphère troublante. En effet, dans la crypte sommeillent depuis 1953 des dizaines de gisants, ces moulages de plâtre qui rendaient hommage notamment aux rois de France. On peut également croiser Agnès Sorel, deux reines avec Catherine de Médicis et Anne de Bretagne, Henri II, puis Marguerite de Foix, la duchesse de Bretagne, immortalisée avec son chien à ses pieds. Son mari, François II, est à son côté en compagnie, lui, d’un lion, symbole de force. Le duc de Bourgogne Phi- lippe le Hardy veille à quelques mètres, non loin de Louis XII et de François Ier, bref il y aurait de quoi remplir des pages d’histoire. La visite se termine en passant devant une superbe maquette qui nous permet de découvrir les 9 tours, chacune portant un nom historique prestigieux et par la chapelle où trône une splendide statue de Saint Michel terrassant le dragon. En sortant, nous croisons l’équipe de tournage du feuilleton «Merlin» qui investit les lieux pour le week-end. Après-midi: Visite des alentours de Pierrefonds Après un dernier déjeuner au restaurant du Commerce, et une courte visite du domaine des Thermes, sur les bords de l’étang, nous reprenons le petit train pour une visite des alentours de Pierrefonds, constellés de magnifiques propriétés. Nous pouvons voir celle de l’ancien maire de Pierrefonds, dominant la vallée, ainsi que de multiples autres. Nous passons devant la petite maison du chef de gare, puis devant la superbe gare désaffectée, mais magnifiquement entretenue de Pierrefonds-les-Bains, Après deux heures de balade en petit train, notre visite se termine où elle a débuté, sur la place de l’hôtel de ville au pied de la montée vers le château. Le retour s’effectue sans problème et tous se promettent déjà de participer au prochain voyage à Saumur l’année prochaine. Encore un tout grand merci à Anne et Guy pour l’organisation sans faille de ce superbe périple.

  • PROCÈS-VERBAL DE L’ASSEMBLÉE GÉNÉRALE ORDINAIRE DU 14 FÉVRIER 2012 L’Assemblée Générale (AG) de l’ASBL « Société Royale des Officiers Retraités – Namur ASBL », en abrégé « SROR – Namur ASBL », a eu lieu le 14 février 2012 au Département Génie à Jambes. Vingt-neuf membres présents et huit procurations fournies préalablement portaient à 37 le nombre de voix potentielles dans l’hypothèse d’un vote éventuel. Le président Guy Drappier ouvre la séance à 11 heures. Après avoir remercié les membres présents, il demande un instant de recueillement en hommage aux membres et épouses décédés depuis l’assemblée de février 2011. Le président fait ensuite remarquer que, si les points à développer sont strictement conformes aux prescriptions légales, deux d'entre eux ne seront pas évoqués sachant qu'aucun nouveau candidat pour intégrer le Conseil d'Administration (CA) ne s'est fait connaître d'une part et que, d'autre part, aucune question écrite n'a été introduite préalablement à la tenue de l'AG. Le procès-verbal de l’AG du 8 février 2011 est approuvé à l’unanimité. Le détail des activités en 2011 fait apparaître un léger tassement par rapport à l'année précédente (602 contre 626). Cette petite différence est essentiellement due à un report tardif d'une activité et à une météo exécrable lors d'activités de type "nature". Le trésorier Christian Robin expose la situation financière et le bilan 2011. Il apparaît que la situation financière de la SROR - NAMUR ASBL est saine et même en très légère amélioration par rapport aux estimations précédentes. Une partie importante de cette plus-value sera consacrée au soutien de l’organisation des activités majeures planifiées en 2012. Les contrôleurs aux comptes (Damien Deumer et Michel Mignolet) font rapport de leurs travaux de vérification, félicitent le trésorier pour son excellente tenue des comptes et proposent à l’Assemblée non seulement d’approuver la comptabilité pour la période du 01 janvier au 31 décembre 2011 mais aussi de donner décharge au CA pour la gestion financière. Ces propositions sont adoptées à l'unanimité. Le président rappelle le planning des activités 2012 dont les membres ont déjà eu connaissance préalablement par diverses voies d’information (notes, courrier ordinaire, courrier électronique, site Web). Il précise que le repas de Corps aura encore lieu cette année aux "Trois Clés" à Gembloux, faute d'alternatives valables. Le trésorier fait ensuite état des prévisions budgétaires pour cette année. Certains postes (excursions, ...) bénéficieront de la plus-value du bilan 2011. L’estimation des avoirs au 31 décembre 2012 est également en baisse par rapport à l’année précédente, ce qui est dans l’ordre de la volonté du CA de réduire toute thésaurisation inutile. Ces prévisions et estimation sont adoptées à l’unanimité. Deux "nouveaux" contrôleurs aux comptes (Damien Deumer et Michel Mignolet) sont (ré)élus à l’unanimité. Avant de clôturer les travaux et que les participants quittent l'auditoire, trois domaines courants font encore l'objet d'informations complémentaires. D'une part, afin de pallier les retards et manquements divers du Bulletin d'Information national, le CA décidait à la mi-2011 de créer un site Web propre à notre ASBL. Michel Leenaers, ayant accepté la fonction de webmaster, prend la parole pour faire le point sur le développement actuel et l'évolution encourageante du site (6745 pages consultées par 1435 visiteurs au 31 janvier 2012). A la demande de l'Assemblée, le webmaster prendra des mesures (mot de passe, clé, etc.) pour que les photos et vidéos attachées aux activités ne puissent être vues que par les membres de la SROR, conformément aux règles de confidentialité. D'autre part, la SROR - Namur ASBL fêtera cette année son quarantième anniversaire. Cet évènement sera célébré à l'occasion du repas de Corps. Enfin, afin de rejoindre l'esprit des dispositions reprises dans les ROI quant à la participation au voyage, il s'est avéré indispensable d'édicter un critère afin d'en limiter l'accès. Le texte approuvé par l'Assemblée est le suivant : "Pour participer au voyage annuel, il faut avoir participé à d’autres activités du Cercle entre le voyage précédent et la fin de la période d’inscription. Le cas échéant, si nécessaire, le nombre de participations sera pris en compte." Le conseil d’administration suivant est approuvé par l’AG Président : Guy Drappier Vice-président : Michel Leenaers Secrétaire : Christian Legat Trésorier : Christian Robin Membres : André Brismez, Luc Morel L'AG 2012 est clôturée à 12 heures. Réunion bimestrielle du 10 avril 2012 Présents : 18 membres (G. Drappier, M. Leenaers, C. Legat, C. Robin, C. Chardon, B. Neufort, L. Henrot, J. Henrioul, J. Hérix, J. Laurent, G. Dubisy, R. Parmentier, J. Beaufays, M. Flon, C. Grandelet, R. Vigneron, P. Baudot, J-M. Lorquet) Excusés : J. Aspeslagh, D. Deumer, R. Geudvert, J. Michel

  • La réunion bimestrielle de février est désormais remplacée par notre Assemblée Générale (depuis que nous avons adopté les statuts d’ASBL, en 2009). Dès lors, cette bimestrielle d’avril était la première de l’année, la première depuis celle du 13 décembre 2011. De ce fait, l’agenda était assez chargé, mais sa structure générale était tout à fait classique. Le compte-rendu détaillé de cette réunion a été rédigé par Christian Legat. Il est très complet et de ce fait assez volumineux. Pour ne pas « monopoliser » trop de pages du BI, nous ne vous le livrerons pas in extenso ici. Ceux que ce CR intéresse le trouveront sur notre site Internet. Ceux qui ne disposent pas de cette facilité peuvent demander à en recevoir une copie par envoi postal. En très bref, nous avons d’abord échangé les nouvelles les plus récentes de nos membres : deuils, accidents corporels, opérations chirurgicales, maladies, etc. Ensuite, la situation et les perspectives d’évolution de l’échelon national : modification (inutile) des statuts, situation d’Anvers, perception des cotisations à partir de 2013, et surtout la situation tellement préoccupante du Bulletin d’Information qui coûte très cher et n’apporte que des informations dont la plupart sont périmées à leur arrivée chez les membres. Cette situation est d’autant plus intolérable que le BI est indispensable et essentiel à la vie de la SROR puisque c’est le seul lien direct entre l’échelon national, tous les cercles, tous les membres de ceux-ci, et tous les membres de la SROR qui ne se revendiquent d’aucun cercle… Revenant ensuite à notre Cercle de Namur, nous avons rapidement passé en revue les premières activités de l’année 2012. Rien d’anormal à signaler, y compris au niveau du suivi du budget. Pour les activités futures, les organisateurs étant tous présents, nous avons droit à un Sitrep complet. Le dernier point, le traditionnel « tour de table » sera très court car interrompu par les douze coups de midi ! Excursion du 17 avril 2012 : « Patrimoine et Culture au Cœur du Parc des Canaux et Châteaux » (Organisateur : André Brismez) ; (Compte-rendu par Luc Morel) Le temps est un peu frisquet ce 17 avril au matin mais le ciel est bleu et le soleil naissant laisse présager d’une douce journée de printemps. La bonne trentaine de participants prend place dans le car de la firme Bourdon qui les dépose un peu plus d’une heure plus tard devant la célèbre Cantine des Italiens. Située au bord du Canal du Centre historique et à deux pas de l’ascenseur N° 1 de Houdeng – Goegnies, cette Cantine est en soi un véritable musée de l’immigration italienne. Construite en 1946-1947 par les usines Boël pour y accueillir des ouvriers immigrés italiens elle est aujourd’hui entièrement consacrée à la réception des visiteurs du Canal du Centre. C’est là que les participants peuvent se régaler de croissants et pains au chocolat avec le traditionnel café ou thé, bref, de quoi mettre en forme ceux qui avaient dû se lever fort tôt. Et voici l’heure d’embarquer à bord du bateau de promenade en compagnie d’un groupe d’élèves finnois qui viennent ajouter une touche de jeunesse dans le groupe des pensionnés que nous sommes. Une jeune guide bilingue (à la wallonne) va nous commenter en français et en anglais cette intéressante navigation. Entre La Louvière et Thieu, 4 ascenseurs hydrauliques à bateaux fonctionnent depuis un siècle. Construits entre 1882 et 1917, chacun d’entre eux rachète une dénivellation de l’ordre de 17 mètres et fonctionne grâce à une seule source d’énergie : l’eau ! La navigation lente nous permet d’admirer le fonctionnement de ce patrimoine hydraulique unique au monde ainsi que les berges bucoliques. Ce site a été classé Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1998. Les spécialistes des reportages photo et vidéo sont au travail pour tout immortaliser. Arrivés au terme de la navigation nous pouvons nous rendre admirer l’impressionnante salle des machines toujours d’époque. Nous retournons au car au moyen d’un petit train de promenade. Un bref trajet en car nous conduit au Parc de Mariemont, somptueux et planté d’essences rares et d’arbres séculaires. Un havre de calme et de beauté. Les estomacs imposent un passage par le restaurant du musée où un repas convivial et de qualité nous est servi. Les conversations vont bon train et la joie et la bonne humeur sont au rendez-vous de chaque table. Il est déjà temps de repenser à la culture et en groupe nous nous dirigeons vers les portes du Musée. Ce musée est très riche des collections rassemblées par Raoul Warocqué, fondateur d’une célèbre dynastie d’industriels et l’un des principaux actionnaires de la Société Minière du Parc de Mariemont. Deux guides compétentes et sympathiques nous permettent d’admirer les véritables trésors rassemblés grâce à la fortune colossale de son fondateur. Il y a de tout, pour tous les goûts et de toutes époques dans différentes salles et chacun selon ses affinités peut se perdre en rêveries devant cette importante richesse culturelle. Pour retourner au car hélas la pluie a fait son apparition mais cela n’enlève rien au charme de ce beau parc en toute saison. De retour à Jambes nous sommes très satisfaits de cette belle première et c’est avec plaisir que nous félicitons André et sa charmante épouse pour cette organisation sans failles. Plus d’une fois durant cette journée ils n’ont pas hésité à mettre la main à la pâte afin que tout soit parfait et que les joyeux touristes que nous sommes soient en tout point enchantés de leur journée. Rendez-vous est donné pour d’autres aventures et en particulier pour la deuxième excursion de l’année le 29 mai dont le thème est : « Si le terril m’était conté ».

  • CANAL HISTORIQUE DU CENTRE Qui évoque la région du Centre ne peut s'empêcher de penser au canal qui la traverse et aux nombreuses occasions de promenades le long des berges bordées d'arbres ou sur une péniche au fil des flots ! Des bateaux qui prennent l'ascenseur ! Entre La Louvière et Thieu, quatre ascenseurs hydrauliques à bateaux fonctionnent depuis un siècle. Construits entre 1882 et 1917, chacun d'entre eux rachète une dénivellation de l'ordre de 17 mètres et fonctionne grâce à une seule source d'énergie : l'eau !

    . Véritables machines à remonter le temps, les bateaux vous emmènent à la découverte d'un patrimoine hydraulique unique au monde, classé Patrimoine de l'Humanité par l'Unesco en 1998. Quel émerveillement de naviguer et franchir ces ascenseurs et de se promener en petit train sur le chemin de halage. La Cantine des Italiens Située au bord du Canal du Centre historique et à deux pas de l'ascenseur no1 de Houdeng-Goegnies, la Cantine des Italiens est en soi un véritable musée de l'immigration italienne. Construite en 1946-1947 par les usines Boël pour y accueillir des ouvriers immigrés italiens, elle est aujourd'hui entièrement consacrée à l'accueil des visiteurs du Canal du Centre historique.

    HISTOIRE D'UN CANAL

    L'industrialisation de la Belgique au XIXème siècle et l'augmentation des échanges qui en découle nécessitent le développement des voies navigables dans notre pays. On canalise les fleuves et les rivières, on les équipe d'écluses pour régulariser leur parcours et leur débit; on crée de nouvelles voies, les canaux pour relier entre elles des régions qui ne le sont pas … Très vite, il s'avère indispensable d'établir une liaison par voie d'eau entre le bassin hydrographique de l'Escaut et celui de la Meuse. Sous Napoléon déjà, est entreprise la liaison Mons-Condé. Elle sera terminée sous le régime hollandais, avec Guillaume Ier d'Orange, grand promoteur du

    commerce et de l'industrie; il réalise également le canal Pommeroeul-Antoing, la canalisation de la Sambre et commence le canal Charleroi-Bruxelles à 70 tonnes. Les travaux se poursuivirent à l'indépendance de la Belgique et le canal Charleroi-Bruxelles sera terminé en 1832. De 1836 à 1839, on construit à partir de ce dernier un embranchement en direction de la région du Centre, depuis Seneffe jusqu'à Houdeng-Goegnies. Reste à réaliser le "Canal du Centre", soit une vingtaine de kilomètres entre Mons et Houdeng-Goegnies. La demande des industries, tout particulièrement des charbonnages, devient de plus en plus pressante. Mais on se heurte au gigantesque problème du franchissement d'une dénivellation de près de 90 mètres entre Mons et Houdeng-Goegnies, puisqu'il faut atteindre le sommet de la crête de partage entre les deux bassins hydrographiques. La solution traditionnelle consiste à installer une série d'écluses. Il en faudrait une trentaine… dont 17 sur une distance de 7 kilomètres entre Thieu et Houdeng, où une dénivellation de plus de 66 mètres est encore à franchir. Or, les écluses consomment beaucoup d'eau et le canal ne peut être approvisionné en eau que par pompage dans la Sambre par l'intermédiaire du Canal Charleroi-Bruxelles; de plus, la durée de franchissement d'une telle série d'écluses semble peu compatible avec les nouveaux besoins de la grande industrie … La construction des ascenseurs se décident alors. Ils entreront en fonction en 1888. LE PARC DE MARIEMONT ET SON MUSEE Mariemont, c’est à la fois, un musée dont les collections rivalisent en qualité, sinon en étendue, avec celles des plus prestigieux musées du monde et un parc somptueux, planté d’essences rares et d’arbres séculaires, aux massifs de rhododendrons et d’azalées multicolores, aux allées sinueuses qui révèlent au promeneur des paysages variés en toute saison,

  • un havre de calme et de beauté au sein d’une région dont l’industrialisation récente ne doit pas faire oublier les origines champêtres. Le parc de Mariemont est un des plus beaux de Belgique. Entièrement clos de murs, il couvre une superficie d’environ 45 ha. Il doit son origine à Nicolas Warocqué fondateur d’une célèbre dynastie d’industriels et l’un des principaux actionnaires de la Société Minière du Parc de Mariemont constituée en 1802 en vue de l’exploitation charbonnière du ci-devant domaine royal. En 1829, il acheta une portion de la forêt de Mariemont pour s’y faire construire un château et aménager un parc d’une superficie d'environ 27 hectares.

    Le parc actuel conserve pour l’essentiel l’aspect qu’il avait au début du 20e siècle. Le noyau en a été dessiné en 1832 par Charles-Henri Petersen sur le modèle des jardins anglais de l’époque, où une alternance subtile de pelouses, d’étangs et de massifs de frondaisons, parcourus de chemins sinueux, cherche à évoquer l’aspect naturel des sites boisés. Les agrandissements ultérieurs en respecteront le style ; les plus importants seront réalisés par Raoul Warocqué, qui y englobera notamment les ruines du château de Charles de Lorraine et le « fer-à-cheval ». Qui pourrait deviner que passées les grilles monumentales de l’entrée du Domaine, vous pénétrez dans l’univers d’un collectionneur ? Les essences rares et les statues vous conduisent tout naturellement à l’écrin conçu par Roger Bastin pour les richesses rassemblées par Raoul Warocqué. Amateur éclairé et éclectique, il promènera sa passion

    des livres rares à des œuvres représentatives des grandes civilisations d’Europe et d’Asie, ou du passé de sa région. Les collections rassemblées par Raoul Warocqué sont actuellement présentées dans un musée inauguré en 1975 et construit par l'architecte belge Roger Bastin. Son architecture, sobre, crée un climat propice à la contemplation. La qualité et l'éclectisme des œuvres présentées en font l'un des premiers musées de Wallonie. Ce sont, en effet, de véritables trésors que Raoul Warocqué a rassemblés au cours de sa vie, réunissant grâce à sa fortune colossale des œuvres convoitées par les plus grands musées du monde. Aujourd'hui, le Musée royal de Mariemont, établissement scientifique de la Communauté française de Belgique, poursuit l'œuvre de son fondateur par l'étude et la mise en valeur, mais aussi l'enrichissement, des collections qui lui sont confiées. Raoul Warocqué a consacré une grande partie de sa fortune à acquérir des chefs-d'oeuvre de l'Antiquité classique. Mariemont est l'un des rares endroits en Europe du Nord où vous pouvez admirer des peintures créées pour une villa de Pompéi (Boscoreale) ou de nombreuses statues grecques et romaines, mais également une très belle collections d'antiquités égyptiennes, notamment la statue monumentale de Cléopâtre (trois mètres, cinq tonnes). Intéressé par les philosophies orientales, le grand mécène de Mariemont a également ramené, lors d'un séjour en Extrême-Orient, un nombre considérable d'œuvres chinoises et japonaises. Ces collections ont fait l'objet d'accroissements importants, au point de former un lieu désormais incontournable pour apprécier, en Belgique, les civilisations orientales. Raoul Warocqué s'est bien sûr intéressé au passé de sa région, le Hainaut. De très vastes collections gallo-romaines et mérovingiennes témoignent du raffinement remarquable des objets conçus durant ces époques. C'est dans cette même optique de mise en valeur du patrimoine régional qu'il a rassemblé la plus belle collection au monde de porcelaines de Tournai. Le raffinement et la qualité de cette manufacture ont longtemps concurrencé celles des grands établissements français ou allemands. Enfin, des milliers d'autographes et de livres précieux, réunis à Mariemont, sont présentés lors d'expositions temporaires. Compte-rendu de l’excursion « Si le Terril m’était conté » du mardi 29 mai 2012

    Tous au poste au point de rendez-vous habituel sous un soleil radieux pour nous rendre vers le Pays de Liège où Luc, en collaboration avec « La Maison des Terrils », nous a organisé cette journée. A la descente du bus, un énorme grillon en acier trône devant l’entrée de la salle. Nous y sommes accueillis par la directrice Madame Michèle …… dans l’ancien lavoir qui servait jadis de salle de douches, également surnommée la salle des pendus. C’est le seul bâtiment à être resté debout après les destructions massives à la fermeture des charbonnages à la fin des années 1960. Le charbonnage du Gosson a été fermé en 1962, mais le site a continué à être exploité pour l’extraction du schiste jusque dans les années 80. Le site du Bosson de Saint-Nicolas compte un parc de 34 hectares et est reconnu comme réserve naturelle.

  • La directrice nous explique que la statue du criquet à ailes bleues en acier symbolise le passé industriel et l’envol du site vers sa destination future, à savoir une réserve naturelle. Ce site fait partie d’un projet européen regroupant 12 partenaires, communes et associations de Wallonie et d’Allemagne de l’Eurégio Meuse-Rhin. Ce site est également appuyé et sponsorisé par Natagora pour mettre en valeur sa biodiversité dans le cadre d’un tourisme durable. Nous avons quelques minutes pour nous promener dans cette salle où des armoires renferment des témoignages poignants d’anciens membres du personnel de la mine ainsi que des objets personnels laissés comme rappels de cette période très dure, mais où la Belgique, grâce à eux était devenue la 2e puissance économique mondiale après les Etats-Unis. Nous nous séparons ensuite en 2 groupes sous la direction de 2 guides-nature Sylvie et Christine. Le groupe de Sylvie commence par le site où se trouvait le puits qui descendait les mineurs au fond. Une succincte explication géologique nous rappelle que le charbon s’est créé il y a quelque 300 millions d’années. La promenade s’engage le long d’un parcours scénographique sur le terril nord et la leçon de géologie continue en nous présentant différents morceaux de charbon, de schiste gréseux sur lesquels on peut distinguer des fossiles de roseaux et de fougères, ainsi que des éclats de pyrite, également appelés l’or des fous. Après la géologie vient la flore qui est très variée selon la composition du sol. Tenant compte du fait que le sol est drainé et reste très chaud si exposé au sud, certaines plantes se sont fixées sur les pentes mobiles et ont formé des pelouses thermophiles, un peu plus haut se sont également développées des plantes à fourré, puis vient ensuite une zone boisée, principalement constituée de bouleaux. La guide attire notre attention sur le danger des plantes invasives comme l’arbre à papillon qui se propage très vite et doit être combattu régulièrement. De nombreuses variétés de plantes s’offrent à nos regards au fur et à mesure de notre avance vers le sommet, où culminent de petites éoliennes. C’est de cet endroit dominant toute la vallée que la guide nous parle de la faune de cet éco-milieu. On y observe de multiples papillons comme l’azuré frêle et diverses sortes de coccinelles comme le machaon dont la chenille ne mange que de la carotte. Nous entamons la descente et passons à proximité de petites mares où vivent 2 types de crapauds, dont le crapaud calamite, très rare et l’alyte accoucheur dont le mâle s’occupe des œufs après la ponte jusqu’à l’éclosion. Nous arrivons ensuite sur un petit chemin bétonné construit sur l’emplacement de la voie de chemin de fer qui amenait les wagonnets au sommet du terril et qui porte le nom de GR 412. Petite devinette : pourquoi 412 ? En l’honneur de Ste Barbe, patronne des mineurs qui se fête le 4/12. Le groupe de Christine, quant à lui se rend sur terril sud (vers la Meuse). Les commentaires sont à quelques détails près semblables car les 2 terrils jouissent du même biotope. Une table d’orientation permet de situer les points marquants qui s’offrent depuis le magnifique point de vue sur Seraing et Liège. On peut y lire une citation de Chesterton : « Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais par manque d’émerveillement ». C’est effectivement un émerveillement que d’avoir pu découvrir la façon dont ces vestiges et ces montagnes noires, cicatrices d’un passé si riche mais plein de souffrances ont pu être reconvertis et sont maintenant devenus des poumons verts où des générations futures découvriront de façon très didactique le lien entre cette industrie minière des XIX et XX siècles et l’avenir qui prend son envol symbolisé par ce grillon aux ailes bleues Le repas de midi est à hauteur de nos espérances et le lapin à la sauce liégeoise et la « cûte peûre », arrosé de vin local des Vignes de Flémalle, suivi d’un café nous met en forme pour affronter la suite du programme. Nous rejoignons le Domaine du Bas-bois à Soumagne pour une petite promenade digestive. C’est à partir de l’un des derniers châssis à molette ou Belle Fleur rénové que nous longeons le tracé du TGV pour entamer la « promenade de Madame Paulus ». Nous longeons le domaine provincial de Wégimont et continuons de descendre, pour prendre, logique oblige, remonter progressivement via un petit chemin puis un petit sentier bien-nommé « Lumçon Voye » car il laisse des traces sur les promeneurs dont plus d’un doit profiter des pauses que la guide leur accorde généreusement. Hubert en profite pour montrer son habileté à fabriquer un panier avec son couteau suisse et quelques branches et feuilles. L’arrivée se fait à l’église de Bas-Soumagne où nous attend le car. A peine installés pour le voyage retour, quelques gouttes se transforment en averses qui nous accompagneront jusque Namur. Comme d’habitude, Luc nous a permis de passer une très intéressante et agréable journée et tous le remercient. Les photos et vidéos de cette journée sont visibles sur le site de la SROR Namur : http://namursror.e-monsite.com/

    Promenade champêtre du 24 juillet 2012 (Organisateur : Michel Leenaers) Ce mardi 24 juillet 2012, sous un soleil enfin au rendez-vous, Michel, originaire de la région, nous avait concocté un magnifique programme en 3 parties afin de découvrir les richesses historiques...et culinaires de sa région. La journée commença vers 10 Hr avec la visite de la "Grotte de Spy". Rendez-vous avait été pris pour les 22 promeneurs sur le parking du Parcours Vita où nous attendait notre guide. La promenade vers la grotte fût courte (environ 1 km) mais très agréable et nous amena sur le plateau surmontant la caverne, nous faisant découvrir à l'occasion la magnifique vallée de l’Orneau. C’est dans cette grotte de Spy que l'on fit en 1886 une découverte qui représente de nos jours encore un épisode capital de l'histoire des sciences. Les fouilles menées sur ce site par une équipe liégeoise composée d'un archéologue (Marcel De

  • Puydt), d'un géologue (Max Lohest) et d'un paléontologue (Julien Fraipont) permirent de faire admettre définitivement par la communauté internationale l'existence d'un type humain plus archaïque que l'homme moderne : l'Homme de Néandertal. L’Homme de Spy est donc un Homme de Néandertal. De récentes études ont permis d’affirmer que les squelettes retrouvés à cet endroit proviennent en réalité non pas d’un, mais de trois individus : deux adultes et un enfant de moins de 2 ans. Ils ont vécu il y a environ 36 000 ans. Au moins un des trois a été enterré volontairement dans la grotte de Spy. La visite de la grotte se termina vers 11 Hr 45. Un premier retour vers notre XXIème siècle s'imposait alors. Quoi de mieux qu'un bon repas pour ce plongeon en avant. Le long cortège de voitures se dirigea alors vers le restaurant "La campagnette" à Balâtre où nous fûmes 44 à apprécier non seulement l'apéritif et ses mises en bouche, mais également un délicieux repas. Vers 16 heures, 29 participants entamèrent leur deuxième plongeon arrière dans le temps pour rejoindre l'"Espace de l'Homme de Spy" inauguré fin 2011. Cet espace est un véritable centre d'interprétation qui permet de comprendre l’importance de ce site paléolithique parmi les plus importants d'Europe, la renommée de son illustre occupant ainsi que les dernières avancées concernant la recherche sur l’homme de Néandertal en général, sur sa place dans l’évolution humaine et sur son mode de vie. Quel que soit leur âge, les visiteurs ont été séduits par Spyrou, un Homme de Spy troublant d’hyperréalisme. Cette reconstitution, réalisée grâce aux technologies récentes, est plus vraie que nature et constitue la pièce maîtresse du centre. Vers 17 heures, c'est la tête pleine de cette découverte et de ce lointain voyage dans le temps que nous rejoignîmes nos "cavernes" respectives non sans avoir félicité Michel de son choix et de la parfaite organisation de cette journée. Réunion bimestrielle du 14 août 2012 Présents : 19 membres (P.Baudot ; J.Beaufays ; J.Berhin ; A.Brismez ; Ch.Chardon ; D.Destrée ; D.Deumer ; M.Dieu ; G.Drappier ; M.Flon ; J.Henrioul ; J.Laurent ; Ch.Legat ; C. Lheureux ; J.M.Lorquet ; M.Mignolet ; B.Neufort ; R.Parmentier ; R.Vigneron ;) Excusés : L.Henrot ; J. Michel ; Ch.Robin ; Notre président, Guy Drappier, venait à peine de revenir de quelques jours de vacances en Provence. Notre vice-président, Michel Leenaers, venait à peine de partir pour, lui aussi, prendre quelques jours d’un repos bien mérité. C’est donc à notre secrétaire, Christian Legat, que revenait la présidence de cette réunion bimestrielle. Tout naturellement, la conversation s’orienta vers les nombreux courriels échangés en prévision des réunions (Conseil d’administration et Assemblée générale) du 20 août. Questions, réponses, avis, le fond, la forme, interventions à prévoir, actions préalables,… Qui sera présent, procurations, etc… Surtout insister sur l’aspect positif de notre démarche et sur notre volonté de participer concrètement à la remise en ordre de ce qui doit l’être ! C’est un appel à l’union de tous pour rétablir la légalité à tous les niveaux de notre Société, et pas un appel à la mutinerie. Questions pertinentes aussi concernant les attitudes possibles de notre Cercle en cours de séance et surtout après, en cas de vote dans un sens, mais aussi dans l’autre sens… En conclusion, la décision du bon sens : attendre le résultat des votes, se réunir pour analyser les résultats, et enfin prendre les décisions démocratiquement. Si nécessaire, organiser une AG au niveau de la SROR-NAMUR-ASBL. Simplicité et légalité. Le mot du nouveau président Michel Leenaers Je tiens à informer officiellement tous les membres de la SROR de la permutation qui a eu lieu entre Guy Drappier et moi-même, assumant maintenant la fonction de président et Guy celle de vice-président. C’est donc moi qui traiterai avec l’échelon national et assurerai le suivi des actions entreprises à ce niveau. En interne, les membres du conseil d’administration gardent provisoirement les fonctions qu’ils occupaient et assurent ainsi la continuité de la gestion. Il n’y a pas de modification prévue pour l’avenir et je continuerai à veiller à ce que chacun s’implique comme par le passé et rende ainsi tous les services à nos membres. Que les membres se rassurent, nous aurons l’occasion de remercier mon prédécesseur de belle façon en temps utile. Quelques mots pour éclaircir la situation au niveau national. Lors de la réunion du 20 août 2012, la SROR Namur a démontré le fait que certaines propositions émises par le Conseil d’administration national pour changer les statuts étaient illégales en regard de la loi sur les asbl. Le vote validant ces propositions a donc été négatif par 66 voix pour et 67 voix contre. En contrepartie, la SROR Namur s’est proposée d’une part de faire tout le travail administratif pour corriger les erreurs passées lors de la transmission des modifications des membres du conseil d’administration depuis 2005 et d’étudier comment participer à la relève du secrétaire général qui a remis sa démission. La SROR Namur a également demandé à faire partie du groupe de travail visant à améliorer la rédaction et la distribution du bulletin d’information. Le travail administratif a été réalisé grâce à une excellente collaboration entre Daniel Destrée et Willy Peiren et la situation administrative auprès du tribunal du commerce aura donc dû être régularisée la 1e semaine d’octobre. La SROR Namur attend maintenant la réaction

  • officielle du président national quant à la suite des événements et la réunion du Conseil d’Administration planifiée pour le 24 octobre aura apporté, nous l’espérons, des précisions. Enfin, vous trouverez ci-dessous les formalités pour vous acquitter de la cotisation 2013. COTISATION 2013 POUR LA SROR NAMUR Chers membres, effectifs et adhérents, Vous n’ignorez pas le fait que nous sommes devenus asbl et dès lors souhaiterions avoir une idée plus précise de nos membres, autre que la situation tenue à l’échelon national et où nous n’avons pas de visibilité en temps utile. C’est pourquoi, à partir de cette année le conseil d’administration de la SROR Namur (en plein accord avec le niveau national) a décidé de demander à ses membres d’effectuer le paiement de leur cotisation 2013 sur le compte du Cercle de Namur. Cette procédure est déjà d’application dans plusieurs autres cercles et tend à se généraliser. Par cette décentralisation des paiements, nous aurons ainsi une idée plus claire de nos membres et tranfèrerons le montant global avec la liste des membres au niveau national pour le 15 janvier 2013. A noter qu’il ne s’agit pas d’une cotisation locale mais de la cotisation nationale – inchangée – dont seule la perception est décentralisée. Il vous est dès lors demandé de verser votre cotisation identique à celle de la SROR nationale sur le compte de la SROR-NAMUR AVANT le 31 décembre 2012 (voir ci-dessous). Afin de faire d’une pierre deux coups, veuillez également indiquer en communication : NOM, PRENOM et votre adresse actuelle. Il va de soi qu’il vous est libre de vous affilier à un autre cercle de la SROR. Si vous payez votre cotisation chez eux ou même au niveau national, mais que vous désirez toujours faire partie de la liste de la SROR Namur, veuillez nous informer de l’endroit où vous avez payé votre cotisation. Une solution plus simple serait de verser sur notre compte un montant de 0,02 € en précisant dans le virement : NOM, PRENOM et votre adresse actuelle, déjà membre de SROR xxxx. Merci de votre compréhension Compte bancaire de la SROR Namur : IBAN : BE75 7512 0492 3351 rpt BE75 7512 0492 3351 BIC : AXABBE22 ASBL SOCIETE ROYALE DES OFFICIERS RETRAITES NAMUR Point de contact pour la tenue à jour des inscriptions ainsi que de l’affiliation aux autres cercles : Monsieur Christian Robin Rue René Delory, 75 à 5001 Belgrade (Namur) 081/739617 e-mail : [email protected] Voyage SROR NAMUR du 03 au 07 septembre 2012 Comme chaque année, notre voyage fut organisé de main de maître par notre président et son épouse. Nous vous renvoyons au programme détaillé dans le folder paru en vue de l’inscription, car celui-ci a été respecté à la lettre, à part quelques petites surprises lors des apéritifs offerts lors des dîners dans notre hôtel.

    Nous ne pouvons également que saluer la compétence et le professionnalisme de nos charmantes guides qui nous ont abreuvés d’anecdotes, et il serait trop fastidieux de reprendre dans cet article les heures pendant lesquelles nous avons voyagé dans l’histoire, l’architecture, les religions, l’art. Nous avons apprécié la visite pédestre de la ville de Saumur, ses petites ruelles et ses maisons du XVIème et XVIIème siècles. Heureusement, nous avons rejoint le site du château en car et pu contempler cette magnifique vallée de la Loire avant de prendre le déjeuner à l’Orangeraie.

    La visite du musée des blindés a impressionné d’une part grâce à la qualité des quelque deux cents véhicules présents et d’autre part, par l’enthousiasme du guide répondant à toutes les questions de façon précise et détaillée. Il est remarquable de savoir que plus de 80% de ces véhicules sont entretenus en ordre de marche et défilent chaque année lors de la cérémonie de fin de session de l’Ecole de cavalerie de Saumur. Une promenade dans le centre de Saumur nous permet d’apprécier le charme de cette petite ville et d’y goûter l’un ou l’autre rafraîchissement avant de prendre l’apéritif et le repas du soir à l’hôtel. Petit clin d’œil au programme établi par Guy : soirée libre après le dîner… cela s’est souvent résumé à la plus simple expression car il approchait souvent 22 heures et les plus braves allaient se reposer tandis qu’un (très petit) noyau d’irréductibles goûtait quelques spécialités au bar. Couvre-feu chaque jour à 23 heures et repos bien mérité pour attaquer en forme la journée suivante par un excellent

  • petit-déjeuner buffet agrémenté d’oranges fraîches pressées, de fruits frais, et toutes les petites choses qui vous font apprécier ce départ pour une nouvelle journée de découvertes.

    Mercredi matin, visite de la cité médiévale de Montreuil-Bellay avec son château, sa collégiale Notre-Dame, ses jardins en terrasses, ses remparts et portes fortifiées, l’hôpital Saint-Jean du XVème siècle. Petite anecdote salace devant la maison de l’apothicaire ornée de 2 statues en bois, d’une part l’apothicaire avec ses livres et d’autre part, le charlatan fabriquant symboliquement ses remèdes à base de ses défécations…

    Descente vers l’Abbaye Royale de Fontevraud et à nouveau un dîner digne des plus grandes tables, avec comme apéritif un Saumur brut, Cuvée de l’Abbaye, avec son étiquette originale dédiée à l’Abbaye. Il me suffira de vous décrire l’entrée composée d’un suprême de brochet et saumon sur macédoine sauce mousseline décoré d’une pensée, pour vous mettre l’eau à la bouche. La suite sera de même niveau et appréciée par tous les convives. La promenade digestive dans l’enceinte de l’abbaye dirigée de main de maître du XIIème au XVIIIème siècle par 36 abbesses (dont la dernière fut une certaine Julie Sophie Gilette de Gondron de Pardaillan d’Antin (ouf)), nous a fait voyager à travers l’histoire et découvrir les quatre gisants polychromes de Plantagenets : Henri II, Aliénor d’Aquitaine, Richard Cœur de Lion et Isabelle d’Angoulême. Jeudi, ce sera la cavalerie qui sera à l’honneur, d’abord par une visite et une démonstration du Cadre Noir de Saumur. Nous avons eu l’honneur d’être accueillis par l’écuyer Jean-Michel Poisson, présentateur de la démonstration du Cadre Noir. Après

    nous avoir décrit les étapes pour devenir écuyer et donné quelques chiffres sur l’école nationale d’équitation (environ 400 chevaux), ce sera la charmante Priscilla qui nous guidera pour la visite des installations et nous fera partager sa passion pour les chevaux avant de nous introduire dans l’arène où nous assisterons au magnifique spectacle de dressage du Cadre Noir. Après ce plaisir des yeux, nous rejoignons le restaurant gastronomique « Les terrasses de

    Saumur » à partir d’où nous pouvons découvrir la ville de Saumur dans la vallée et évidemment le château trônant sur la colline opposée. Retour à Saumur pour une nouvelle promenade digestive, en plein soleil pour nous faire admirer les beautés architecturales de la cité équestre et militaire. Il a fallu beaucoup de courage à nos jeunes guides pour traîner les 2 groupes d’écurie en écurie pour montrer une autre écurie, puis un hangar de stockage de fourrage, les manèges… avant, bien que cela ne fût pas prévu au programme, d’entrer dans le musée de la Cavalerie et de rejoindre le car pour nous rendre aux caves de Gatien & Meyer pour finir la journée en beauté. Après la visite traditionnelle des caves percées dans le tuffeau où nous avons pu nous rendre compte des conditions plus que pénibles des ouvriers et ouvrières travaillant à la lumière de chandelles et manipulant des centaines de milliers de bouteilles à l’aide d’engins artisanaux, nous avons pu goûter les différentes bulles présentées par la maison et s’offrir des packs pour les déguster et les faire apprécier à la famille. Le voyage de retour s’est passé sans problème et c’est vers l’heure prévue que nous somme s rentrés à Belgrade. Comme chaque fois, nous ne pouvons que remercier notre président et son épouse pour l’organisation sans faille de cette semaine. Tous se sont promis de se retrouver l’année prochaine. Excursion du 02 octobre 2012 à Verviers et sa région Organisation : Christian Legat ; texte : Michel Leenaers Délaissant la province de Namur pour s’aventurer vers l’est, un fort contingent de la SROR Namur s’est offert un plantureux petit-déjeuner dans les magnifiques installations de l’hôtel Verviers, ancien bâtiment d’entrepôt de laine situé sur le site primitif de la gare de Verviers complètement rénové par la famille Van der Valk, la plus grande chaîne hôtelière des Pays-Bas. C’est là que nous rejoint notre guide, Monsieur Lambiet, ancien professeur d’histoire en rhétorique du collège Saint-François-Xavier de Verviers, récemment retraité de l’enseignement et reconverti en guide pour notre plus grand bonheur. En effet, c’est pendant plus d’une heure que cet érudit nous fit découvrir la ville quartier par quartier, nous faisant voyager dans l’espace et dans le temps dans cette cité actuellement encore en pleine rénovation et qui fut à son heure de gloire la capitale mondiale de la laine. C’est d’ailleurs en nous faisant remarquer les écussons sur la façade de l’hôtel Verviers, reprenant plus d’une dizaine de villes du monde entier de Buenos

  • Aires à Sidney en Australie car c’était de là que venait la majeure part de laine pour y être transformée à Verviers en coupons de tissus renommés dans le monde entier. C’est donc en suivant les avenues et les rues portant les noms des industriels qui firent la gloire de cette cité que nous passons d’abord au cœur de la ville dans la rue des Raines, avec ses multiples demeures bourgeoises et son musée archéologique et folklorique que nous visiterons en fin de matinée. Nous passons devant l’église Saint Remacle construite en 1938 grâce à la générosité du vicomte Raymond de Biolley, époux de Marie-Isabelle Simonis. Un bref arrêt devant l’hôtel de ville, édifié vers 1780 présente des maçonneries enduite et peintes en blanc pour les surfaces plates et en gris pour le soubassement les pilastres et les encadrements de fenêtres. La composition symétrique de la façade comprend un avant-corps de trois travées flanqué de deux ailes comptant également trois travées chacune. L'avant-corps, flanqué d'escaliers, est délimité latéralement par deux pilastres d'ordre colossal dont les chapiteaux corinthiens supportent un entablement portant la devise « Publicité, sauvegarde du peuple ». Cet entablement porte un fronton courbe dont le tympan

    est orné des armoiries de la ville, entourées de guirlandes de fleurs et surmontée d'une couronne et d'une guirlande de laurier soutenue par deux bambins. Sur la place de l’hôtel de ville trône le perron en bronze surmonté d'une pomme de pin et d'une croix, datant de 1732. Notre guide nous rappelle que jusqu'au XVe siècle, Verviers ne fut qu'un modeste village de la forêt ardennaise, implanté sur un site occupé dès les époques paléolithique et néolithique et qui ne dut son essor qu’aux eaux de la Vesdre, extrêmement pure et exempte de calcaire coulant du plateau des Fagnes et à l'industrie lainière qui se développa sur ses rives. Nous quittons ensuite la vallée pour monter vers les collines et leurs quartiers bourgeois et au fur et à mesure de notre ascension, de quartiers de plus en plus chics avec des villas devenant des châteaux entourés de parcs, témoins de la splendeur et de la richesse des

    familles Pelzer, Simonis, Hauzeur et autre Cockerill. Nous redescendons ensuite vers le musée archéologique et folklorique situé dans une ancienne maison patricienne de la rue des Raines où nous sommes accueillis par la conservatrice Madame Deblanc. Ce musée ne se prête malheureusement pas à une visite guidée d’un groupe aussi nombreux que le nôtre mais la conservatrice nous gratifie quand même de nombreux détails sur les merveilles dont ce musée peut s’honorer. Dans une première salle, elle nous fait admirer trois superbes cabinets : un en bois noir, orné de peintures de paysages de l'école anversoise (début du XVIe siècle) ; un autre avec incrustations d'écaillé, ébène, ivoire et nacre (travail probablement italien de la fin du XVIe siècle) ; un troisième avec incrustations d'écaillé, ébène, plaques d'albâtre filigranées noir et ivoire (travail à influence espagnole du XVIe siècle). D'autres meubles sont non moins remarquables : il s'agit d'une table massive en chêne, datée sur la serrure de 1661; d'une autre table en

    marqueterie chêne, noyer et divers bois de style Louis XIII typique. Nous passons ensuite dans le grand salon où Madame Deblanc nous rappelle ce qu’est la technique de la marqueterie et insiste sur la précision des artistes et la fragilité des meubles soumis à l’hydrométrie de la pièce. On trouve dans ce grand salon un ensemble très harmonieux comprenant un secrétaire-buffet, un buffet-vitre, une vitrine, une table et un divan, tous en marqueterie : il s'agit d'un travail de l'école hollandaise du XVIIIe siècle. Egalement, un secrétaire en acajou et un piano-forte d'époque empire. L'on trouve aussi toute une série de sièges ; d'une part, des fauteuils : un de style Louis XIV liégeois, un de style transition Louis XIV/XV, un d'époque Louis XV, de fabrication française ou liégeoise ; d'autre part des chaises: deux de style Louis XIV liégeois, cinq de style directoire, deux d'époque Charles X. Nous admirons également deux tableaux à peu près identiques, un de Vieillevoye et l'autre de Rhenasteine, qui représentent chacun Henri Vieuxtemps (1820-1881), célèbre violoniste et compositeur verviétois, à l’âge de sept ans. Devant faire un choix car le temps presse, la conservatrice nous emmène au 1er étage dans le salon Louis

    XV liégeois, pour nous décrire une garde-robe, un buffet, un bahut et une horloge en gaine tous en style Louis XV liégeois. Les ébénistes liégeois (au sens large du terme, car il y eut aussi d'excellents artisans à Herve et à Maastricht) avaient su préserver leur ancienne originalité. C'est ainsi que la "rocaille" dont use l'ébénisterie liégeoise est un thème général sur lequel les ornemanistes wallons ont exécuté les variations les plus brillantes, les plus personnelles et les plus spirituelles, avec une remarquable fantaisie dans l'emploi de l'asymétrie. Les meubles de Liège présentent cette particularité que leur sculpture décorative

    est toujours taillée en pleine matière, généralement dans le chêne. Pressés par le temps, nous n’avons malheureusement pu parcourir que quelques salles, mais manifestement ce trésor caché en plein centre-ville mérite le détour, d’autant plus que la conservatrice nous informe de l’existence d’un autre musée remarquable à savoir le Musée des Beaux-Arts et d