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jfo 4” qualité, # roui fikrc.dépoflécs en jouretHçunsonHn- fetdémiéK^îjoeM- tronl'tum rtrt h celte . ;.i . s i :>i fourniture fera J’pbjet L d une Adjudication «W isau ,lulogr**ime li^' éoh^ii&Mncié' de* HteJetfjoirfsfMdë'neul luatre henreëilulsoir. nfl ir'fteall.. mbrcla^ÜjUne heure ik iM M n i jocmbnriMaQiitjiinn ItmuJaS^dnîu* <, «asiMé d » Memïire, n^el ri>j|rés,n(;e du -i* iwr i .i-jiiTjli[ra ^ ^ s ^ g a ^ â k É a a B i i g É B i i i t t ^ ^ «né*. interrompu el eut considéré coin nié ti|y«d'r^bW iiilr(nir .. I.a|iiÿii|einon|lestpiivnbled'uvnnrc. ,11 u’eàt il WnonVelé f\ ;î ttapiruliou diiàn* ##**# wejjWtowlstir* nnU fa ridi» kiMnl den places, •* W NeuMedl a IM m m I im isto . Numeill :» UéeeM bre flfttO. mhei’iimtimiinn; j idHfRam hommes Di ptféw xagérin | nié mes il livres de isoaem^oiinaii. n» d'autres aintHio- « so n t attaché m on If tnqrt beaucoup i décimaient, ainsi M U w 4» h par des ouvrages, alions rurales et h n plissement de leur oelui'td'un <homme dire desuftoautes rience idcs.-afiaires sbesoins'de. notre >nf«r hiftAMmblée la république avec i familles'et lu pro- dm autre gouverne* litre les-oppositions nsi notre pays kla Lie fééonde pensée : actes'en' seront la roauvaiseé passions e pontr» énfiit, par -Taire* diminuer Us MIX DE L'ASONNEMENT 1,1 M ai natta" •a am, • fr. —s l i meta, s fr. ®»ae, 10 fr.—aiu aaua, * fr. ao . IM m I ttjlnia il «►: — il* mou, • fr. raui de là'France, en sorte qu’il1 y soit fermé v'olonté de les dit’'déjà familières : -mes administratives ferai pas début k g modifications que sur le libre-échange; ovation de l’industrie môme temps' que je préexistants, je veux douleur et’ battent lâtrie, fbulée, ravagée lion. Kiasf, tnes chers ilub décidé 'concourt sser les enVabls-euia > de mes sentiments* I affin, ire de Clermont. il1 ,* Etait»! P âtes. Stuli». 3 d Vrniltff IH7U. I- «mité allemande s’«»j..achevée sur les champs de hulujllr, vniia eu qui .\jciq .l’ôtro annoncé an Parlement fédéral réuni à Ilcrim. 1» •suiiuïN (.« ligue du Mein n'existe plus : le.-iEtats qui lorinaicntle. «Itjdi. d. l Ajleui.MU'; ««I, auxquels le traité de Prague roscn-iiil. la . K'iHlHV- m $m *. i!lusi)ir«*. «h;, former une confédéral ion •lu midi riiliéefij'Antii.jh.' par dis traités, ces Klat- us seivnt plus que des membres du grtunl corps germanique qui a pour tôle» la Pniîpiv tiü réÿiiliaj u été amené par les négociations engagées di jiuij -«pjHqtios sein.iiiu> ciilic h; l oi iitiHIaiiuie «ri les princes. ::li«iui.mds qui oui ni i*ses allies dau^la ^uçiiv.aetiidlc, Les victoires auxquelles ils oill couiyuirii auront eu pour eu\ «.vil • ■•nséniience d«\.constituer, ù leuij aiit'ienno} iniUmmqii uit«! po.-qjimi qui,!«*» asM»ri«*ra directenifint aux vicissitudes de la comiid: ration «lu.Vn.i. autrement .lit «I * la Prusse agiymijjo, «l«'nj;il partageront, le,s destinées. Pour lès doux •giMit'J.s.«hiclv3s,i^i(hî et ja «elle union «si déjà consomiuée; il en est de même de,la Bavière,. avec laquelle on a fini par s'eiiten lre relativement aux conditions d>- son enljéi* th u n rlr fltinfifhîrjtion. len'AV«!rtemH^";»yetjVnxtrt’«»c:>re' ■ii*rp;.*«ji> parlers avec 1» cliancellarie fédérale, mais en ne doute pas à-Berlin que l'accord n'aboutisse. av»:c ltii comme avec ses voisins. ; a fini poursuivi. .Nous apprenons de Nuw-Ymjv. «ju*î le général, Butler a lait m iri.'Jctii soir. à Bo.-Um, un discours dans lequel ii a attaqué la «>aml«r-1trottigtit\ i’aèciisani d’avnir fondé la GonfédiVati-m des Et**i*«l1«i“'<*modà*'pOfir affaiblir *h*s'Etats-Unis. 11' a dit qu’il' âpparfeiiail au q»'«rti' républicain do réglerTrs réclamations do (fiïtHÏmiT.Tl'tjim n f serait uiio fiiïli' ie (iVilïiuidre'j'.ian; "ivï.i jpu l’Angleterre eût la guerre^ mais qiié. -i l Angleterre leiiis.iit île.-. ré|»a>-liions, ii recommandait la cassation des rapports avec «-lie. il s ajouté qu'on inlligpraltà rA,ngl« ti rpe des pertes iijcali «il idc n cessant «ie lui porter les cotons cl les grains qn«* l'Aux-: iqnc trouverait facilement d'autres marchés' : ou regaideiviii la .. .n >nr ta Grande-Bretagne des stations navales de l.r Jamaï«pie, «le. Aassau et-des Perimides comme une compensation équivalente. • .o général Butler a déclaré quo l«« voie suivie parla (irandcvBretagnc «fans la question des péclier'u» éLiit si outrageanto qu'en y pers P. ; k On ulaïuh1«letiii-ii, le l!« novembre, ’i h Meute: Après dix join s de mar. lie forcée, l arnn- <1, l'Kst a fait .«a jonction uv.ee l'armée «!«• la Boire. Nous sommés en «•<• moinenl ;à Gien oi'i nous avons notre quartier-général. Bien est une villede tl.nOO habitants sur la «iVc droite de la hoir*. Tes Prussiens ont été ahuris de celte opération hardie qui a réussi. D'après l'avis des j ollieiers. les armées de l’Est et do la Loire ne tarderont pas à •s'avam-èr vers Paris. Graie aux renforts i|e l'atméo de l'ttur-it, qui ne peuvent | manquer d'arriver avanl'pon. niuisannms i.-; de- liacesiimncnes.' j plus de 300,000 hommes ùvec 1,100 pièces de canons. L'artiller ie | notis avait fait défaut jusqu’à présent. Depuis qu'on adV.xci Hnnts j l'aivms.- |*s soldats sont dans la joie »•! mil une grande confiance. | l.a tranquillité de l'Espagne parait de nouveau fort compromise, i Ou parle «j'iino insurrection «pii serait sur le point «l’éclater dans I f Aragon « t dans i.v « alalogne. il y a 1.1 dp «pioi a?sbtid.rir la ; joyeuse eitliw! «pie Ii* duc i|'.\«*>l«; se-prépare à faire dans son nnn- ! veau royaume. . ) . I « fiiliinv reine «I Espagne, «pii uq'"tr.njmiis à Tnriii. vienfdi* i i«iifiier '|*Vjr«nt- à oftühé*h«- prince hère'fit .0. iK ^p-ir^èlrr^* j pas-plus «pie le h«i ;'i sa nouvelle palri-. | l.a flotte fi'.iné.iis'! n'a p-iiut liimikird '• le part «l«-.lalid<* ni Captuié ; l'.-scadre prussienne. « •nu «e le raeonli-nt depuis huit jours d«s ' umivellisjt-s à l’imaginai ion trop i‘éei>i:.le; ruais «il- ii'e.-i pas «Vus j >,' r l,‘<*s‘‘,,*:<-•« ‘ ennemi, comme le «onsl aie le paragraphe suivant pe la (>;«'«v.s/:«»«)«/«wceafe Flerlin ; ’ ba ••'die IVîuiçaise. depuis sa « •■apparition, a causé des doni- niages considéra ides à notr.» •««inmeit-çÿ;Nnn seulement elle a rap- luré dix lia vins, niais beaucoup d'anlre? mit fait naufrage par suite de la suppression «lès phares. |j pani.pje's'.st «•niparw do notre marine maii'hiiinh». «pii iio-.-plus «juitlci les (ioiis. EGNISM, tant, elle améliorait infailliblement la guerre. Faitant allas:.ai „•«: tentations dos Ftais-llnis de déclarer la guerre à I Angleterre, il a dit qu’il y avait aux Etats-Unis un million el demi d'irlandais prêts à se Imltre cl que le résultat serait la conquête, du Canada : la guerre, suivant lui, serait souterine par la majorité «lu parti répu blicain démocratique,-et b suprématie du parti républicain serait assimk! pendant ijCs siivles. f.*■■• relations intimes qui existent, entre ie président el !«• gén«- i.d Bitllt i . et la rumeur nccréditéo que lo général suciéibra aii sicrélaire Kisl», ont tl.ïqîiné bejiiconp de force à, sçm disemns. L'im ident'1ripw en (•■:! Jouh urs à la phase pacifique, el les iiégoi.ialions «h; Jf. (.Hldo B«j>si:ll à V« r-aillcs li'iuler.t v. rs celte sol|i|ii>u. fa« sous-sccivlaiiV «I Klàt au uiinisK'ri:. «j - fiiil.’iieui' é:i Angle terre, M. Kuat^jijnilvdiug'V^en, a, dans nu discours Mirla situa tion p-'Ktiquo, prononcé vendre Ii dernier'à Ueal. «xprinié les plus vives >;i:>pnfhios jioiir la IVaU'i»; regrettant h's injnstiifes criantes dont l'KurepO «'est, reiulue. youpable à l'égard de ce pays. <■ 1^ guerre aclm-lle. a-l-ii ajouté, n un intcn't tout ‘spécial p air l'Angleterre, la) serait; poür çlie. pu ci|jc| inaiiteur si la Fram e était humiliée et afi'iibliu aij point do ne pins f.iii :; i ôntropoi.is i« l'alliance d«« la l’ru.‘;-se ot «le la ■Itii'.sic. « Quant aufÿHtciilibtii*<|uô vient d'.iffi’diiîr !•'* Çz'oi-, *i le ca binet n’était pap'piijpai'ê à majnb n'iv |‘hûnùçnr do t'A.ngieierre eu face d'un pareil.«léli. je u» resterai' pas un instant ini-mbrc «lu gouvernement. .Majÿ il ne se m onlm a pas liilbîe.'lrne m l'éncigie de la note de lord (injiidvilii*,}' et les, .-oiie. que i-v- ■n.-im li« .- prennent pour la mise en état de l'armée el «le la Hotte; Il y a m.dheurcMiècmcnl lieu do eramihb «jif* rAnalèli'ire ne .fasse pas sauiulévoir^’ ' ; Le Mancht'slcr Guaniiuu a i«*qtj }.j 'dépêche suiviiute : “ ■ ‘T o u r s , ‘2!>. 1(1 h . l u . L’aile droitis_do,l'arinéo Jbf.uta.be a. Allaqué hier la gauidu* «b.s PruseienB sur « x pifinièM In fois.- • ; ' l^es Frjn«;ais ont é^yxj|U(u«Hirs qur fi/p/ D’iiprèd le IIÜ»**,; qui: [utblir ntie «lépVéh'd tr«'«\ ersailh's. un .iirangenu'iil île la qb>$t(oit U’Urieiil scMit prolmUle sur h .s bas« s pr..>.«»8 par la Ru»>ié,'c(i' taitt qtto ci:lte'piiissaiico retirerait la note du prince borl-xhakolVelconsentirait à unôçonlofoncc à Londres. «*oiiim«! la Prusse .(«'proposé. ^ Ia) niaiiv de)lo3guerar«l le-Miiivoi^ille Ktirr;, M. d'As'onvdhv, meinbrc du ?qh^i'omilo (li^déreipa' «Ic'lliiTondi^enii nt,«!i' l*ont- Auib mer, vient d'offrir au bataillon do nif.rdm mobilisé «!■ i «T iirrondisw iiient; conlmandé par M. de L3r«rnèri',:ui)e«|e:ni-liaile- riu d'artillerioj'cbiri^séçde qij'aïlitpikw ile^j iliii^ dé umniagiiëT M. d'AMonvillwt. clèiinjraÙ vpir adppler un mode de giuiire do tirailleurs aux canons : chaquo bataillon' déviait être muni «le quatre «le ces di|ibns,'(|tii ont un mètre «le loljg cl peuvent en voyer des honjifUà ‘2,0011 mètri>s et délia milraillif r J .‘2tH» tnèlrcB. . (Jus canons «jnt trèB-uliles. pour défojidre un camp retranché, |K»ur être placcg ijo long déf» mules boisées, rur une hauteur «îommandant un chètnln, derrière dw l«rrlc.nl<w, dans une tran chée, etc. Châqùe çolhjnune «h'vrait fairo l'empictto de deux do ces canons : on ep'tirerait un très^raml parll pour la défense. Lu \i!)éri«iiin. .M. \V«:I|«;a «.llér« « la de la garde nationali! mobili'êe «h* Di. :., pour le. bcsions «l«» «en» ciimpaünio «« pagno. Un habitant «lo* «»nviro:is dé’ Dieppe. Al. I. minmn'dé mille Iranc; à M. PnnvoMi'r-id iirmftt «Irstinées i\ être distribmVs ft Ijiftillerii .............. ................... qalfi mobilisée de Itoueu. (iiàce. a cet acte «le générosité, ou a pu donner «les r«*volvers à la plupart de nos conducteur» de chevaux de l'artillerie. :.ipagmc «lu bataillon Minime de 1,000 IV. «■ '«t «I «'«tirer rij «a u- •'«rb:i, adréSs:;. une • 'pour acheter «les «!<• la gâ'nle natio ï vient de vole. i<>: projiriéfaitcs la giii'ire pmii • h'-- ensemem e- fv« Conseil municipal .!«■ Charleville 'Anlen.; «no somme de fOO.OfM) fr. pour offrir d e s «•;« nationale. Des avis d'Algérie portent que ies négociant - «le Constantin»*, redoutant lis <i)usé*jin'ii«Ts .i l'alimt'iiiqiinn, s«* sont euieitdus aliii d'augmeui monts de 1870. La banque d’Algérie accorde pour col objet un crédit de deux millions garantis solidairement par tous le» négociants et les propt «étoiles. «• Les indigènes s'usSci-ii'iii à ro mouveni; •!. l'on espère que les autres province.-, suivieul cet • xctople. Nr.iis apprenons «pie dans i«s liouiliii*ms di- l'Allemagne, on commence a oinployi.-r les .-iddat» français prisonnier». Ils ro«;oivun! l i.'ième salaire quo les ouvriers allemands ; ïciilcment ( on luit uiKMcIcimo d'mY lier? d«» la journée, dont le montant sera remis aux prisonniers travailleurs à leur retour en France. M; Kdgar Quiqol esl rétabli dans son titre, et ses l'onfciiofls de proli' m-ur do langues et littératures «le I Kurope rrtéridmrnlo au collège de Fratrie.. ' M. IMiilarê|c ti.ljaslcs, titulaire de la chaire de langucscllittéra- tmv* t'tr<ing«';n j-d»; j'Fiirope moderne, mpiviid sa placed >profes seur de langues «*l lilli'i'aluro» d’origmo germa tique. l u «vis «le Giimbsy iioiis donne comiiiissancc d'iihe capture impoéliifill: : è«*lle'd:v sb itmers llitiitu et Ltiysuj, «lé la S'iu'lh- i;«rmnti-f.to»id’s Cumpauv. j.<- UaiisH; cdpiciiiu* Dm. heiist.'iu’ e.-l mi Itav irn de 7.V0 «iievimx et. «Je :t,ü(Mt lomieiitix, taisant partie de la ligjji* !b*..Vejv-A oi k à llumboiirg, avec'escale au Havre, tu'i il est parfaitement connu. 'Valeur luiuima ; 2Ain(t.ttflt* j'ram-.. !.-• Ie«'/Jï/«/. enpbaiiii'.li«g« r. iiii | eu intéricljr au ptvcpdcni. «h*ss«»rvait \<« ligne«lel);dtiiuore:'i llarnboiiig, et vaut environ 1 ,àO<t,(Kt(t fr.ries. t«‘ Utilisa.««vnil à bm.l 78 passagers. «•*• 2(1. l.à'cargaiVon n «si pas «oiiiprise iliins |‘i'.'liin«tiol! ci-dessus. 0)1 fabrii|iilren tc moment à l'uoine. Froy, do Belleville. des mitrailli'iisixs d'un nonvisiu nnulèb*. Files lancent, :'« noe dislaneo de fl.tiOU a LOOti tnè'li'i's. Itti bisraïen» à la loi*:. A tuie «lislanco .moindie, Ipieique fort cjilisidérabh»,’ elles envoient «les boites à mitraille éonime lej pîëiy^ oriliniiiiés. Douze «lé1 rtv engins -enl prêts «I vont être livrés « l ailministiation delà -o n « • f lu s’oceiipe de naidie imperm«îai>les les «élémentsde ■•<>- -«»| - dais. L'est l.'t une m« sure excellente «pii aura <ertaineiitèul pour leur saute les plus heutni.x r«',s«dlals. Il serait non moins utile d'appiiipter mi procédé simple et peu coûteux «pii permit aux liommiMen campagne «le rendre «t\ dVijlmtchir lotir «'haussiiiv iinpi'l'inéable à l'ean tout en ciittset vaut sùllkiuiineiit la porosité du citir e* cotto ponnéabililé it l’air qui sont ni'oossaircs |«onr «pic l’humidité résultant de la transpiration s'évapore, et que le pied so maintienne sec « l'intérieur. On sait quelles maladii* ttom- brens'.s un séjour prolongé dans l'eau cl «lans la Iwniè, occasionna aux armées. Or, telle est présentement la situation de nos soldat». \ . tant de ceux qu’un service actif appelle i< toute heure do jaur cl de nuit ou pleine campagne, que de ctux qui sont réunis dans le» i\«mp'- «loin lo sol est détrempé par la pluie ou la neige, et hicl*s- stmiiK ni remue par |« piétinement «les hommes cl «les cliovaux.' «fl par le passag»! «les.voilui'es et «les canon». Souvent, enollèt, pendant la mauvaise saisoih mi «.'amp u’«>t. «pmi «pt'oii diisse, qu’un immense bourbier. Chacun peut juger des funestes consé quences de cet état «le chose» pour la santé «h*» homme» qui \ séjournent. Indiquer un procéilé «yni remé«liât it c«*s inconvénients dahf: h ' i'ohditions énoncées serait «loue reiidreaux défenseuis’ du pays,: ,.| t,„ |,;tys lui-mémc, un >-<■«vice qui aurait'sa valeur. La commission scientifique «le la déli-nse. nationale examinera avec soin les pi-oçéd«'*3 tendant à ce. but «ju'on voudrait bien lui adrt'sséj; à Tour», et elle recommandera à qui «!<• «boit peux «|ui lui seiitlileraieiit appliçal)!es. Le nex«e.i du gempui von di t iaun. «pii a^élé aineiiéà Tout», a Itnlu «L’j.i «htiix lois «le s évader* la prcmièia* Ibis a ( •«(«•ans, la »«•« onde à Tours. Chaque foi» repris, il n'a pas été Iraitc plus » virement ù ca'S^.fa c«s deux essais do ressaisir sa liberté Un nflNW xfenwmlrqt.’feaî chose, «•’«st de rendre ••«•iiiplo à sc» «om- palriolej « : «li és de a -mr uière dont nous nous «'ompui tons à I g i'd di no prisonnier «. Quecclto longanimité et celle clémence serv ‘11 de leçon à nos ennemi», cl qu'ils renoncent i« «e» humbles chat nu.nl' qu ils indigent à no» 5aidais vaincu». Ils viennent irtcbfe «K: fus ik rà M tz huit malheureux qui n'étaient, coupables que d avoir voulu revoit leur patrie el vers«*r de nouveau leur sang pohr elle. .■ , L ii.spccleur dis lignes du chemin de fer du Nord communique la nol*» suivante : Pour fait de gm-ne, la circulation -entre Konen H Amiens est interrompue, .i pai tir d'Abancourt, ver» Amieit». •Tusqu a nouvel ordre la ligiie sera desservie chaipie joui', par deux train», aller et retoui:. aux héuri*» ci-d«:»sous indiquées : Départs de Itoueu. ti h. *25 matin., ô h. iO soir. - Ariive, à Abancourt. 8 h. '27 mal.. 7 h. 59soir. • Départs d’Abancourt, 8 h. lu m., 8 h. 10 soir. • Anivés à ftoiien, 10 |«. 50m., 10 h. 15soir. Ou lil dans une correspondance de Paris, «lu 18 novembre : - Le» autruches, le» nandous et l«s easoarsdu bois de Boulogne sont enfin acclimatés. On a «lébilé hier ces grands échassiers à la boucherie anglaise du faubourg Saint-Honoré, en même temps que les buffles. J'admets tons les sacrifice»; mais puisqu'il y a encore des Iwnt's et «les chevaux à Paris, ne. pouvait-on attend' •> encore «m peu avant «It- rèmliiiuncr ;'« mort jeu- tes aniniaux «ares? Il ne sitgit plus d'iuie |«taisant«rie ni «l'une excentricité, on lue et ou mange «le» chiens ji.ir milliei». Le préjugé «le nos percséiiMiac.' de dispnrailri'.Tné proprement, assaisouné conve- ijalili-ineut. bien revenu et rel«-vé par' mie Milce laile dans lés conditions ordinaires, le eliieu est un excellent aliment; la viande «■si délicate, rosee, milleinenl dure, «pioiqu'il soit-passé dans b» habitude» de dir< : dure comuie du chien. j*! o?«nutation «le SI. «anbeM a » l'uni ..... «?»« $Im*s. Ajne- -a «i-iî.- .i I aruiee ilti Mail», M. le ministre de l'intériein et «le la guerre a adn'SM* aux soldats-la proclamation suivante : l.e Mans. 21 novembie. 11 li. suir. Mdilat», Après trois jours passis nu milieu de vous « m'enquérir «ie t..,.- vos besoins, à organiser et à recomposer toutes vos forces, j.j par» •ivre la certitude qu«* vous allez marcher à line revanchè. la-'derniers évéueineiils vous'ont été contraires, parce «pie von» étiez trop disséminé*» et liop'pou nomlirenx. Je vous lai-.- ralliés «t renforcé». Aonsavcz à votre tète «le» chefs énergiques, dévoués; aussi sa"e» qu'intrépidi*». Il* vous conduiront an sacré». San» «-«tee préoccupés de vous, ils ont en retour le droit d'exiger l'ordre, la discipline; la sobriété, la bravoiij<•. v. itiis ivpubli. ain.s ,|(>„y ils von- «ioMni-itt tous ie» j'M it' r«*xciiip|i>. VotVe vie «*»t rnile, pleine «!•• hn-anl» ét «le in o ilicos : mais yongVz «jtte Von» von- battez p«)iir «aiiv« r à la loisj.r France Vt la itépiihliqm*, di'-sormai» itidissolidjlcmenl fié. » «hins là bouge comme dan» la maiivaise liMInm*. Si cet té noble pelWv vous pos»«\l(i cl voit? domine, ni lis péril», ni la niort ne vous p.nài- Ivont rtslotllabli-s. cat'-«jui «le von» «lé.-ircrail conserver une vie «liyt'i'iiiai» «li'.slioniuéi: par l'abaissement «h* .la patrie? Vou» n élis pas iitlérieurs ;'« vos frère» d'afm.’s de la Loire; vous êtes enfants d'une un'me mère, von» loi «levez tout, . i von» défendrez sur la ne position aussi précieuse pour l'avenir «je la Franco «|iio f - rive* delà f.oire. Vous concourrez, enfin, «i co glorieux mouvement de la France vers sa capital!*; vous ne vcpulrez pas prnhp plus longtemps «lut terrain, car chaque pi«*«l du sol «pie von* abnndonncrt'z, c'e»t un jour de plus «le ci aolh*» angoiss.v «pie vous infligez ;m \ a*8ié*r< '‘». rrèlez-xdns «loue le îenitonf h" «m- «dix antivs, «-omme no» père*, «le lie plus ivcnl.'i . et de i " <0lts d'uil. pas,! délivrance de la.Fr.iuc'rJ afin qu'il soit «lit «Ja vpn» comme d.- \ .«im'S : Ils ont bien mérité «h* la patrie et «le la république. Vive ta France! vive la république une et indivisible! l.e membre du gouvernement, ministre île l'intérieur et de h guerre, Liîon G.vmiietta.- Com bat de V illm -B refonncux. On a vu plus haut la dilpêche ofllciello qui résume hî combat qui seat livré dimanche dernier, dans l«*s environs d'Amiens. On rdt que. -nr tin point, nos troupe» ont rnT'avnnbigc. mais que, sur «leux autres, elles ont été obligées de se replier devant uu ; onnenii .■■npérieur en nombre. I n de nos concitoyens qui, par suite de ses affaire», »e trouvait pndemeut dans A’ilhrs-Dretonneux, au moment de l'action, nous rapporte ainsi ce qu’il a vu.de ses propres yeux. La luit,* s est engagiie «:nlre Villcix-Brelonnenx (fort village manufacturier 10 kilomètresii d'Amiens} et Bovcs (à 10 kilomètres de I. î mcnn: villej. Elle a duré pendant presque* toute la joûrnée,' c'esl-it-ilire «I- onze heures du malin à cinq heures du soir.- Nous axions environ 30,000 hommes contre 40,000 Prussiens, V «r«.» 2 i pièces de canon devait limer contre les il) «jue possé dai» l'armée ennemio. La ligu-* «Jo bataille s etcudail sur une longueur de deux liâtes^ Ce combat, où plusieurs bataillons de mobiles recevaient, pour ' •la première fois, lu baptême du feu, a surtout «jté une lutte acharnied'artillerie. . A une heure de I après-midi, notre armée fléchissait légèrement, mus.l’arrivée d'une nouvelle batterie de h nforl, envoyée par la place «I Amicu», u.ms fil bientiM prendre l’avantage; k quatre 7 lieun-s et demie, le» Prnssieus étaient relunlées à trois kilomètre» de Vilh-rs-ltretonneux. ' ’ ' A et; moment, iinilhenreiisemeu!, l enneini reprit l'oirensiv.1 avec «me vigueur nouveHe, et nos troupes, quelle que fût leur bravoure, ralentirent leur feu. La nuit vint favoriser le mouvement «le recul, puis une retraite en bon ordre,-ilonl partie s'opéra «lu côté de Corbie. (».* niouxvmcut a été, de la part de no- artilleurs, une manœuvre «k-.-iiiiee à sauver leurs pièce*, qu'une résistance plus. longue eût pu taire tomber aux mains «le l'ennemi. I.-: ïuIJau ilo l’mi'anloriü .1. inarino sc sont littwiilüinènt Tait liadicr on st/illenant l'arlillono. I.ù, comme à Dieux, [SU font- ci-s Iiciokjiics (liifcméurs de la patrie ont csrité l'adiiio 1 talion de leurs camarades. Leuia fertes st.nl liés sensiH, é ' ■ " Du rt-sle. eltarim a tait Inaviitueiit son dovnîr. I. .. I-rn . f.:i: . avanl d entrer dans Villors-Drelonneux, ont lOTidicil.-n, villages; l u,, doua est Cachv. 4 deovkiloinétrts de 4 illris. Mous venons do rapporter 1rs dtmloumis épisodes auxquels a assisté noire concitoven; il est Itien évident que, stationnant 'sur un seul point du,cliamp do l.alaille, il „ a p„ saisir l'c„Se,„blo do l'action. Aussi no saurions-nous donner aucun détail sur co qni ' s-^lpassé 4 Durs, où, comme |on l'a vu plus haut, no, troup™ ont hatluM’cnnemi. Ajmiton», pour f«*rminer, que le témoin occulaire du combat «le Villers-Bretonneux a éprouvé I« îs plus grandes difficultés pour échapper aux Prussiens. Il «liai! encore -«lans le village quanJ l’ennemi s’est emparé de la mairie; il a dû -traverser l«*s marais qui se trouvent en grand nombre dans ces parages, puis il a regagné l'anièr.-garde de l'nr* mee française, l'ne fois à Corbie, il lui a faljn remonter jm-roriV Sainl-Valervislir-Somme; de là il est passé a Dieppe, *r. dérjiièré etappe avant «le «egagiif-r lt«>uen. (Journal de Houen !. ï.o» B*I llusions dans i'F m i . I." combat qui a ni lien martli aux environs «le Veriion ;. « '* '«* p re - c«-b’ «le* «.-ircoiislanciis suivantes : Lundi, vers quatre heures du soir, Vern.on recef inopinément I* *•i«it«* de 150 cavalier» prussiens ; H r»i pi.-Miniablv qu'ils \-*«i,iit «i( t -- Maujes. qu fis avaient quitté le même jour, à «nidi. LV.IIi<:i«»r «pii .-.«i,«mai,«lait .bilaclicmcnt voulu) voir le maire, demandant qu’on”lui livrât les 80 fusil».laissé» parlee onnenii» aux pompier* «Jô la localité. Sur l'exhibition qui lui fut faite dc'la permission do garder ces ni iiic», r.flticièr quitta Vrrnon avec »a troupe. ** " Mai» les inionctionijr'dii générât Briand étaient formelle». Lo télégraphe i«*na,ct,.*an» retard, sans ^-’fdr. do temps, une colonne «le mobih- ..; riva. '■ '< ' -• Cependant, mardi, ver» huit heures du matin, ouhlan» présentèrent en villè.ei déchargèrent leurs arme%« outre le» fenêtres de diverses maisons ftymiVs. ' O - Pi’itssîeivs i-lnicnl Miivi .l in, fmi ü, - „ lipincnt, 5 ou 600 ......... '« 'I ’ lc ravalcric ........ ,„na„, doBlani, . routedç Paris.! . ' • -* ■- Aj-n'* «Ic< prrqnisitii.iis n.i.m d,■„.«•» «Inns l'Hôtel-de-Ville, I• •* AIl< :n n i "I* e m iu «*i ièc ««: f . i - , ■*«*:«•,-,l.*«,v conseillers .m m icipauv d- Acrunn, M. Lei'otiv. »eè«vt:.iiedi, m iiie. el M. Bi»s,m, «„jj;-ier - «Tl.iiiihour «le ville. - <’z'»'a-ilovi*ns «levaient leur servir «le garantie contre les balles «b » mobib s d«* l'Aixlèehe, dont la pnVcnfe aux portes do la ville venait de leur être févé!«*e. - Fort ont. ‘après avoir «.ssuyé le premier feu «|tv ' l’iain ai», trois «h- prisonniers roussirent h Réchapper'. 'Le tambour seul, Ilisson. vieillard fort aimé .« V«W on. «j'a p,«>. jus.p,*!,-,, reparu-. On efil dans la plus gramle in.j.n'.-i n«|,• »ui-,éoti <ompt.!. * l.«* eiimliat «Md lieu dans l«*s bî/i» «|«; Dfy.j n d, «iatmüv • f.,\- brav’.v. mobiles «L* i'Ar.lt'tthciIntrèreiil dans 1.1 lutte avec nm- nnléiu sait* «‘gale. Tout fatigués qu'étaient W s jeunê» a. ««'. il> «.ni fLi' l'aflm'ialiou de»: chefs. I Vu plus toit de la mele<*, lechf'VaM|hi commandant Bertrand • reçut uni* b:ij|e en plein poitrail. Rendu fou par la 'douleur, lo «dievid se- j«-ti« tête baissée au beau milieu Ides rangs ennemis. Ohl alors, en face du «langer quo courait Icur-cbmmandanl, les mobiles ne connurent plus les n*gles do la prudence ordinaire^ Ils s'élaii- eèronl à lu bqionnetlé, et rion ne dut résister à leur impetûwjiê. ’ bo commandant Bertrand, démonté, s'empara «lu fusil d’un mobile et tua le capitaine dos hussards prussiens'. ' i « Ca « beau fait d'armes jeta la démoralisation parmi les ennemis. - : '-: , i " ■ « Douze voitun*s et fourgons, chargé de vivres, de munilionf t cl il'uhjel* de toulo, «mes, el deu, train, d'éqoiinj, furent pria.

-i*bmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_12_03_MRC.pdf · 2014. 2. 17. · On ulaïuh1 «letiii-ii, le l!« novembre, ’i h Meute: A près dix join s de mar. lie forcée,

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jfo 4 ” q u a lité ,

# ro u i fikrc.dépoflécs en jo u r e tH ç u n s o n H n - f e td é m ié K ^ î jo e M -

t r o n l 't u m r t r t h celte. ;.i . s i : >i fo u rn itu re fera J ’pb jet L d u ne Adjudication

« W isa u , lulogr**im e

l i^ ' éoh^ii&Mncié' de* HteJetfjoirfsfM dë'neul lua tre h en reë ilu lso ir .

n f l i r ' f t e a l l . .

m b rc la^Ü jU n e heure

i k i M M n i

jocm b n riM aQ iitjiin n

I t m u J a S ^ d n î u *<, «asiMé d » M em ïire, n ^ e l ri> j|rés,n (;e du

-i*iw r i .i-ji iTjli[ra ^ ^ s ^ g a ^ â k É a a B i i g É B i i i t t ^ ^

« n é * .in te rrom pu e l eut considéré co in nié

t i |y « d 'r ^ b W i i i l r ( n i r ..I .a |iiÿ ii|e inon |les tp iivnb led 'uvnnrc . ,11 u’eàt il

WnonVelé f \ ;î t ta p iru lio u diiàn*

# # * * #

w e jjW to w ls tir*

n n U f a r id i»kiM nl den places, •*

W

N e u M e d l a I M m m I i m i s t o .N u m e i l l :» U é e e M b r e f l f t t O .

m h e i’iim tim iin n ; j idH fR am hom m es D i p t f é w x a g é r in |

n ié m es il livres de i s o a e m ^ o i i n a i i . n» d 'au tre s aintHio- « s o n t a ttaché m on If tn q rt beaucoup i d écim aien t, ainsi

M U w 4» hp a r des ouvrages,

a lions rurales e t h n p lissem ent de le u r

oelui'td 'un <hom m e d ire d e s u f to a u te s rien ce idcs.-afiaires s b e s o in s 'd e . n o tre >nf«r h iftA M m blée

la république avec i fa m ille s 'e t lu pro-

d m au tre gouverne* li tre les-oppositions nsi n o tre pays k l a Lie fééonde pensée : a c te s 'e n ' se ro n t la roauvaiseé passions

e p o n tr» énfiit, p a r -Taire* d im in u e r U s

M I X D E L 'A S O N N E M E N T

1,1 M a i n a t t a "

• a am, • f r . — s li meta, s fr.

® » a e , 1 0 f r .— a i u a a u a , * f r . a o

. IM m I tt j ln ia

i l «►: — i l * m o u , • f r .

r a u i de là 'F ra n c e , en so rte q u ’i l 1 y so it ferm é v'olonté d e les d it’'d é jà fam ilières : -mes adm inistra tives ferai pas d é b u t k

g m odifications q u e

s u r le lib re-échange; ovation d e l ’industrie môme tem ps' q ue je préex istan ts, je veux

d o u leu r e t’ b a tte n t lâtrie , fbulée, ravagée lion. K iasf, tnes chers ilub décidé 'c o n c o u rt sser les enVabls-euia

> de mes sentim ents*

Iaffin ,ire de Clerm ont.

i l1,* E tait»! P âtes .

Stu li» . 3 d V rn iltff IH7U.

I- «mité a llem ande s’«»j..achevée s u r les cham ps de hu lu jllr, v niia eu q u i .\jciq .l’ôtro annoncé an P arlem en t fédéral réuni à Ilc rim .1» •suiiuïN (.« ligue d u Mein n 'ex iste p lus : le.-iEtats q u i lorinaicntle. «Itjdi. d . l Ajleui.MU'; ««I, auxquels le tra ité de P rague roscn-iiil. la

. K'iHlHV- m $ m * . i!lusi)ir«*. «h;, fo rm er une confédéral ion •lu m idi r iiliée fij'A n tii.jh .' par d is tra ités, ces K la t- u s se ivn t p lus q u e des m em bres du grtunl corps germ anique qui a p ou r tôle» la P n iîp iv tiü réÿiiliaj u é té am ené p a r les négociations engagées di jiu ij -«pjHqtios sein.iiiu> c iilic h; l oi iitiHIaiiuie «ri les princes. ::li«iui.mds qui o u i ni i* ses allies d au^ la ^ uç iiv .ae tiid lc , Les victoires auxquelles ils oill couiyuirii au ron t eu p o u r e u \ «.vil • ■•nséniience d«\.constituer, ù leuij aiit'ienno} iniUmmqii uit«! po.-qjimi q u i,!«*» asM»ri«*ra directenifint aux v icissitudes de la comiid: ra tion «lu .V n.i. au trem en t .lit «I * la Prusse agiymijjo, «l«'nj;il partageront, le,s destinées.

P o u r lès doux •giMit'J.s.«hiclv3s,i^ i(h î et ja «elle un ion «si déjà consom iuée; il en est de m êm e d e ,la Bavière,. avec laquelle on a fini par s 'eiiten lre re la tivem ent aux conditions d>- son enljéi* t h u n r l r fltin fifh îrjtion . len'AV«!rtemH^";»yetjVnxtrt’«»c:>re' ■ii*rp;.*«ji> parlers avec 1» cliancellarie fédérale, m ais e n ne d ou te pas à-Berlin q u e l'accord n 'abou tisse . av»:c ltii c o m m e avec ses voisins. ; a fini poursu iv i.

.Nous ap p ren o n s de Nuw-Ymjv. «ju*î le général, B utler a la it m iri.'Jctii so ir. à Bo.-Um, un d iscou rs dans lequel ii a a ttaqué la

«>aml«r-1trottigtit\ i’aèciisani d ’avn ir fondé la GonfédiVati-m des Et**i*«l1«i“'<*modà*'pOfir affaiblir *h*s'E tats-U nis. 11' a d it q u ’il'

âpparfe iia il au q»'«rti' républicain do rég lerT rs réclam ations do (fiïtHÏmiT.T l'tjim n f se ra it uiio fiiïli' ie (iV ilïiuidre'j'.ian; "ivï.i jp u

l ’A ngleterre eû t la guerre^ m ais q iié . -i l A ng leterre leiiis.iit île.-. ré|»a>-liions, ii recom m andait la cassation des rappo rts avec «-lie.

il s a jou té q u 'o n in lligp ra ltà rA,ngl« ti rpe des pertes iijcali «il idc

n cessant «ie lu i p o r te r les co tons cl les g rains qn«* l'Aux-: iqnc trouvera it facilem ent d 'au tre s m archés' : ou regaideiviii la . . .n >nr ta G rande-B retagne des s ta tio n s navales d e l.r Jamaï«pie, «le.

Aassau et-des Perim ides com m e u n e com pensation équivalente.• .o général B u tle r a d éc la ré quo l«« voie suivie p a r la (irandcvBretagnc «fans la question des péclier'u» éLiit si outrageanto qu 'en y pers

P.

;k

On ulaïuh1 «letiii-ii, le l!« novem bre, ’i h M eu te:A près d ix join s de m ar. lie forcée, l a r n n - <1, l'Kst a fait .«a

jo n c tion uv.ee l 'arm ée «!«• la Boire. Nous som m és en «•<• m oinenl ;à

Gien oi'i nous avons no tre quartier-général. Bien est une v illed e tl.nOO h ab itan ts s u r la «iVc d ro ite de la ho ir*. T e s Prussiens ont é té a h u ris d e celte opération hardie q ui a réussi. D 'après l'avis des

j ollieiers. les arm ées d e l’E st e t do la Loire ne ta rderon t pas à •s'avam-èr vers Paris.

G raie aux renforts i |e l'a tm éo de l'ttu r-it, qui ne peuvent | m anquer d 'a rr iv e r avanl'pon . n iu isan n m s i.-; de- l ia c e s iim n c n e s .' j p lus d e 3 0 0 ,0 0 0 hom m es ùvec 1 ,100 pièces de canons. L 'artiller ie | notis avait fait défau t ju sq u ’à présen t. Depuis q u 'o n adV.xci Hnnts j l'aivms.- |*s so ldats sont dans la jo ie »•! m il une grande confiance.

| l.a tranq u illité de l'E spagne parait de nouveau fort com prom ise, i Ou parle «j'iino insurrection «pii serait s u r le point «l’éc la te r dansI f Aragon « t d a n s i.v « alalogne. il y a 1.1 dp «pioi a?sbtid .rir la ; joyeuse eitliw! «pie Ii* d u c i|'.\«*>l«; se-prépare à faire dans son nnn- ! veau royaum e. . ) .

I « fiiliinv reine «I Espagne, «pii uq'"tr.njm iis à T n riii. vienfdi* i i«iifiier '|*Vjr«nt- à oftühé*h«- prince hère'fit .0 . i K ^ p - i r ^ è l r r ^ * j pas-plus «pie le h«i ;'i sa nouvelle palri-.

| l.a flotte fi'.iné.iis'! n'a p-iiut liim ik ird '• le part «l«-.lalid<* ni Captuié ; l'.-scadre prussienne. « •nu «e le raeonli-nt depuis huit jo u rs d«s ' umivellisjt-s à l’im aginai ion tro p i‘éei>i:.le; ruais «il- ii'e.-i pas «Vus

j >,' r l ,‘<*s‘‘,,*:<-•« ‘ ennem i, com m e le « onsl a ie le paragraphesuivant pe la (>;«'«v.s/:«»«)«/«wceafe Flerlin ;

’ ba ••'d ie IVîuiçaise. depuis sa « •■apparition, a causé des doni- niages considéra ides à notr.» •««inmeit-çÿ;Nnn seulement elle a rap -

lu ré d ix lia v in s , niais beaucoup d 'an lre? mit fait naufrage par su ite de la suppression «lès phares. | j p a n i.p je 's '.s t «•niparw do no tre m arine maii'hiiinh». «pii iio-.-plus «juitlci les (ioiis.

E G N IS M ,

ta n t, elle am éliorait in faillib lem ent la g uerre . F a itan t a llas :.a i „•«: ten tations dos F ta is -lln is d e déclarer la guerre à I A ngleterre, il a d it q u ’il y avait a u x E tats-U nis u n m illion e l dem i d 'ir lan d a is p rêts à se Im ltre c l q u e le résu lta t s e ra it la conquête, du Canada : la g u e rre , su ivan t lu i, s e ra it souterine par la m ajorité «lu parti répu­b licain dém ocra tiq u e ,-e t b sup rém atie d u p arti républicain serait assim k! pen d an t ijCs siivles.

f .*■■• re lations in tim es q u i existent, en tre ie p résident el !«• gén«- i.d B itllt i . e t la ru m e u r nccréditéo q u e lo général su c ié ib ra aii s ic ré la ire Kisl», o n t tl.ïq îiné b e jiico n p d e force à, sçm disem ns.

L 'im ident'1 r ip w en (•■:! Jouh u rs à la phase pacifique, el les iiégoi.ialions «h; J f . (.Hldo B«j>si:ll à V« r-aillcs li'iuler.t v. rs celte sol|i|ii>u.

fa« sous-sccivlaiiV «I Klàt au uiinisK'ri:. «j - f iiil.’iieu i' é:i Angle­te rre , M. Kuat^jijnilvdiug'V^en, a , d an s nu d isco u rs M irla s itu a ­tion p-'K tiquo, p rononcé vendre Ii d e rn ie r 'à Ueal. «xp rin ié les plus vives >;i:>pnfhios jioiir la IVaU'i»; reg re ttan t h's injnstiifes crian tes dont l'K urepO «'est, reiulue. youpable à l 'égard de ce pays. <■ 1^ guerre aclm -lle. a - l- ii a jou té , n u n in tcn 't to u t ‘spécial p a ir l'A ngleterre, la) serait; p o ü r çlie. pu c i|jc | inaiiteu r si la Fram e é ta it hum iliée e t afi'iibliu aij p o in t do ne p ins f.iii :; i ô ntropoi.is i«l'a lliance d«« la l’ru.‘;-se o t «le la ■Itii'.sic.

« Q uant aufÿH tciilib tii*< |uô vient d'.iffi’d iiîr !•'* Çz'oi-, *i le ca ­binet n ’était pap'piijpai'ê à m ajnb n'iv |‘hûnùçnr do t'A.ngieierre eu face d 'u n pareil.«léli. je u» re s te ra i' pas un instan t ini-m brc «lu gouvernem ent. .Majÿ il ne se m o n lm a pas liilb îe .'lrne m l'éncig ie de la note d e lo rd (injiidvilii*,}' e t les, .-oiie. q u e i-v- ■ n.-im li« .- p rennent p o u r la m ise en éta t de l 'arm ée el «le la Hotte; •

Il y a m.dheurcMiècmcnl lieu do eram ihb «jif* rA na lè li 'ire ne .fasse pas sauiulévoir^’ ' ;

Le Mancht'slcr G uaniiuu a i«*qtj }.j 'dépêche suiviiute :“ ■ ‘T o u rs ,‘2!>. 1(1 h . lu .

L’aile droitis_do,l'arinéo Jb f.u ta.be a . Allaqué h ie r la gauidu* «b.s PruseienB su r « x pifinièM In fois.- • ; '

l^es Frjn«;ais o n t é^yxj|U(u«Hirs q u r fi/p / „

D’iiprèd le IIÜ»**,; qu i: [u tb lir n tie «lépVéh'd tr«'«\ ersailh 's. un .iirangenu'iil île la qb>$t(oit U’Urieiil scMit prolmUle su r h .s bas« s pr..>.«»8 par la Ru»>ié,'c(i' ta itt qtto ci:lte'piiissaiico re tire ra it la note du prince borl-xhakolV elconsentira it à unôçonlofoncc à Londres. «*oiiim«! la P russe .(«'proposé. ^

Ia) n ia iiv de)lo3guerar«l le-M iiivoi^ille K tirr;, M. d 'A s 'o n v d h v ,

m einb rc du ?q h^i'om ilo (li^déreipa' « Ic 'lliiTondi^enii nt,«!i' l*ont- Auib m er, vien t d 'o ffrir au bataillon do n if .rd m m obilisé «!■ i «T iirrondisw iiient; conlm andé par M. d e L 3r«rnèri',:u i)e« |e:ni-liaile- riu d 'a rtille r io j 'c b ir i^ sé ç d e q ij 'a ïl i tp ik w i le^ j iliii^ d é umniagiiëT

M. d'AMonvillwt. clèiinjraÙ v pir adp p le r un m ode de g iuiire do

tirailleurs aux canons : chaquo b a ta illo n ' dév iait ê tre m uni «le q u a tre «le ces d i|ib n s , '( |tii o n t un m è tre «le loljg cl peuvent en ­

voyer des honjifU à ‘2,0011 mètri>s e t d é lia m ilraillif r J .‘2tH» tnèlrcB. . •

(Jus canons « jn t trèB-uliles. p ou r défojidre un cam p retranché,

|K»ur ê tre placcg ijo long déf» m u le s boisées, r u r une hau teu r «îommandant u n ch è tn ln , derriè re d w l«rrlc.nl<w, dans u ne tran ­chée, e tc . C hâqùe ço lh jnune «h'vrait fairo l'em p ic tto de deux do ces canons : on e p 't ire ra it un trè s^ ra m l parll p ou r la défense.

Lu \i!)éri«iiin. .M. \V«:I|«;a «.llér« « la d e la garde nationali! m obili'êe «h* Di. :., p o u r le . bcsions «l«» « en» ciimpaünio «« pagno.

Un habitan t «lo* «»nviro:is dé’ D ieppe. Al. I. m in m n 'd é m ille Iranc; à M. P nn v o M i'r-idiirm ftt «Irstinées i\ ê tre distribm V s ft Ijiftillerii .............. ...................

qalfi m obilisée d e Itoueu. (iiàce. a cet acte «le générosité, ou a pu d o n n e r «les r«*volvers à la p lu p a rt de nos conducteur» d e chevaux d e l'a rtille rie .

:.ipagm c «lu bataillon • M inim e de 1,000 IV.

«■'«t «I «'«tirer rij « a u-

•'«rb:i, adréSs:;. une

• 'pour a c h e te r «les «!<• la gâ'nle natio

ï v ien t de vole.

i<>: projiriéfaitcs la g iii'ire pmii

• h'--- ensemem e-

fv« Conseil m unicipal .!«■ Charleville 'A nlen.;«no som m e de fOO.OfM) fr. p ou r offrir des «•;« nationale.

Des avis d 'A lgérie porten t q ue ies négociant - «le Constantin»*, redoutan t l is <i)usé*jin'ii«Ts .i l'alim t'iiiq iinn , s«* sont eu ie itdus aliii d 'augm eui m onts d e 1870.

La banque d ’Algérie accorde p o u r col objet un c réd it d e deux m illions garan tis so lidairem en t p a r tous le» négociants e t lespropt «étoiles. «•

Les indigènes s'usSci-ii'iii à ro m ouveni; •!. l'on espère q u e les au tres province.-, su iv ieu l ce t • xctople.

Nr.iis app renons «pie dans i«s liouiliii*ms di- l'A llem agne, on com m ence a oinployi.-r les .-iddat» français prisonnier». Ils ro«;oivun! l i.'ième sa la ire quo les ouv riers allem ands ; ïciilcm ent ( on luit uiKMcIcimo d'mY lier? d«» la jo u rn ée , dont le m o n tan t sera rem is aux prisonniers travailleurs à leu r re tour en France.

M; Kdgar Quiqol esl ré tabli d an s son titre, e t ses l'onfciiofls d e p roli' m-u r do langues et littératures «le I Kurope rrtéridmrnlo au collège de F ra t r ie . . '

M. IMiilarê|c ti.ljaslcs, titu la ire d e la cha ire d e langucsc llitté ra - tm v* t'tr<ing«';n j-d»; j'F iirope m oderne, m piviid sa p laced >profes­seur d e langues «*l lilli'i'aluro» d ’origmo germ a tique.

l u «vis «le G iim bsy iioiis donne comiiiissancc d 'iihe cap tu re impoéliifill: : è«*lle'd:v sb itm ers llitiitu et L tiy s u j , «lé la S'iu'lh- i;«rmnti-f.to»id’s Cumpauv. j.<- UaiisH; cdpiciiiu* Dm. h eiist.'iu ’ e.-l mi Itav irn d e 7.V0 « iievimx et. «Je :t,ü(Mt lomieiitix, taisant partie de la ligjji* !b*..Vejv-A oi k à llum boiirg , avec'escale au Havre, tu'i il est parfaitem ent connu. 'V aleur luiuim a ; 2Ain(t.ttflt* j'ram-.. !.-•

Ie«'/Jï/«/. enpbaiiii'.li«g« r . iiii | eu in téricljr au p tvcpdcni. «h*ss«»rvait \<« ligne«lel);dtiiuore:'i llarnboiiig , et vaut environ 1 ,àO<t,(Kt(t fr.ries.

t« ‘ U tilisa .««vnil à bm .l 78 passagers. «•*• 2(1. l.à'cargaiVonn «si pas « o iiiprise iliins | ‘i'.'liin«tiol! ci-dessus.

0)1 fabrii|iilren t c m om ent à l'uoine. Froy, do Belleville. des mitrailli'iisixs d 'u n nonvisiu nnulèb*. Files lancent, :'« noe dislaneo de fl.tiOU a LOOti tnè'li'i's. I t t i bisraïen» à la loi*:. A tuie «lislanco

.m oindie, Ipieique fort cjilisidérabh»,’ elles envoient «les boites à m itra ille éonim e le j pîëiy^ o rilin iiiiés . Douze «lé1 r tv engins -enl p rêts «I vont ê tre livrés « l a ilm in istia tion d e là - o n «

• f lu s’oceiipe de na id ie imperm«îai>les les «élém en tsde ■•<>- -«»| - dais. L 'est l.'t une m« sure excellente «pii aura < ertaineiitèul pour leu r sau te les plus heutni.x r«',s«dlals. Il serait non m oins utile d 'app iiip te r mi procédé sim ple et peu coûteux «pii perm it aux liom m iM en cam pagne «le rend re «t\ dV ijlm tchir lotir «'haussiiiv iinpi'l'inéable à l'ean tout en ciittset vaut sù llk iu iin e iit la porosité du citir e* cotto ponnéabililé it l’a ir q u i son t ni'oossaircs |«onr «pic l’hum idité ré su ltan t de la transp iration s 'évapore, e t q u e le pied so m ain tienne sec « l'in té rieu r. On sait quelles m aladii* ttom- brens'.s un séjour prolongé dans l'eau c l «lans la Iwniè, occasionna

aux arm ées. O r, te lle est présentem ent la situation de nos soldat».

\ ■ .

ta n t de ceux q u ’un service a c tif appelle i< tou te heu re do j a u r cl de nuit ou pleine cam pagne, que d e c tu x qui sont réun is d ans le» i\«mp'- «loin lo sol est détrem pé par la pluie ou la neige, et hicl*s- stmiiK ni rem ue par |« piétinement «les hom m es cl «les cliovaux.' «fl par le passag»! «les.voilui'es et «les canon». Souvent, en o llè t, pendant la m auvaise saisoih mi «.'amp u ’«>t. «pmi «pt'oii diisse, q u ’u n im m ense bourb ie r. Chacun peut juger des funestes consé­quences d e cet é ta t «le chose» p our la san té «h*» homme» qui \ sé jou rnen t. In d iq u e r un procéilé «yni remé«liât it c«*s inconvénients dahf: h ' i'ohditions énoncées serait «loue re iid reaux défenseuis’ du pays,: ,.| t,„ |,;tys lu i-m ém c, un >-<■« vice qu i au ra it 'sa valeur.

La com m ission scientifique «le la déli-nse. nationale exam inera avec soin les pi-oçéd«'*3 ten d an t à ce. b u t «ju'on v oudra it b ien lui adrt'sséj; à Tour», e t elle recom m andera à qui «!<• «boit peux «|ui lui seiitlileraieiit appliçal)!es.

Le nex«e.i du gem pui von di t ia u n . «pii a^élé a in e iiéà Tout», a Itn lu «L’j.i «htiix lois «le s évader* la prcmièia* Ibis a ( •«(«•ans, la »«•« onde à T ours. C haque foi» rep ris, il n 'a pas été Iraitc p lu s

» v irem en t ù c a 'S ^ .fa c«s deux essais do ressaisir sa liberté Un nflNW xfenw m lrq t.’fea î chose, «•’« st de rendre ••«•iiiplo à sc» « om - p a lrio le j « : «li és de a -mr u ière d o n t nous nous «'ompui tons à

I g i'd di no prisonn ie r «. Q uecclto longanim ité et celle clémence serv ‘11 de leçon à nos ennemi», c l q u 'ils renoncent i« « e» h u m b les cha t n u .n l ' q u ils in d igen t à no» 5 aidais vaincu». Ils viennent irtcb fe «K: fus i k r à M tz h u it m alheureux qui n 'étaient, coupables q ue d a vo ir voulu revoit leu r pa trie e l vers«*r de nouveau leur sang p o h r elle. .■ ,

L ii.spccleur d is lignes du chem in de fer du Nord com m unique la nol*» su ivante :

• P o u r fait de g m -ne , la circu lation -entre Konen H Amiens e s t in terrom pue, .i pai t ir d 'A bancourt, ver» Amieit».

•Tusqu a nouvel o rd re la ligiie sera desservie chaip ie joui', par deux train», a lle r et retoui:. aux héuri*» ci-d«:»sous indiquées :

• D éparts d e Itoueu. ti h . *25 m a tin ., ô h . iO soir.- A riive, à A bancourt. 8 h . '27 m a l.. 7 h . 5 9 so ir.• Départs d ’A bancourt, 8 h . lu m ., 8 h . 10 so ir.• A nivés à ftoiien, 10 |«. 5 0 m ., 10 h. 1 5 soir.

Ou lil dans une correspondance de P aris, «lu 18 novem bre :- Le» au truches, le» nandous e t l« s easoarsdu bois de Boulogne

so n t enfin acclim atés. On a «lébilé h ie r ces g rands échassiers à la boucherie anglaise d u faubourg S ain t-H onoré, en m êm e tem ps q u e les buffles. J 'ad m e ts tons les sacrifice»; m ais pu isqu 'il y a encore d es Iw nt's et «les chevaux à Paris, ne. pouvait-on attend ' •> encore «m peu avant «It- rèm liiiuncr ;'« m ort j e u - tes aniniaux «ares? Il ne sitg it plus d 'iu ie |«taisant«rie ni «l'une excentricité, on lu e e t o u m ange «le» chiens ji.ir milliei». Le préjugé «le nos percséiiM iac.' de d isp n ra ilri '.T n é proprem ent, assaisouné conve- ijalili-ineut. bien revenu et rel«-vé p a r ' m ie Milce laile dans lés conditions ord inaires, le eliieu est un excellent a lim e n t; la viande «■si délicate , rosee, milleinenl du re , «pioiqu'il soit-passé dans b» habitude» de dir< : du re com uie du chien.

— —

j*! o ? « n u ta tio n «le S I . « a n b e M a » l 'u n i . . . . . «?»« $ I m * s .

Ajne- -a «i-iî.- .i I aruiee ilti Mail», M. le m in istre de l'in tériein e t «le la guerre a adn'SM* aux soldats-la proclam ation suivante :

l.e Mans. 21 novem bie. 11 li. suir.M dilat»,

Après tro is jo u rs p assis nu m ilieu de vous « m 'en q u é rir «ie t..,.- vos besoins, à o rganiser et à recom poser toutes vos forces, j.j par» •ivre la certitude qu«* vous allez m archer à line revanchè.

la - 'd e rn ie r s évéueineiils v o u s 'o n t é té contraires, parce «pie von» étiez trop disséminé*» et lio p 'p o u nom lirenx. Je vous la i- .- ralliés « t renforcé».

A onsavcz à votre tè te «le» chefs énergiques, dévoués; aussi sa"e» qu'intrépidi*». Il* vous conduiront an sacré». San» «-«tee préoccupés d e vous, ils ont en re tou r le d ro it d 'exiger l 'o rd re , la discipline; la sobriété , la bravo iij<•. v. itiis ivpubli. a in .s , |(>„y ils von- «ioMni-itt tous ie» j 'M it' r«*xciiip|i>.

VotVe vie «*»t rn ile , pleine «!•• hn-anl» ét «le in o ilicos : mais yongVz «jtte Von» von- battez p«)iir «aiiv« r à la lo is j . r France Vt la itépiihliqm*, di'-sormai» itidissolidjlcm enl fié. » «hins là bouge com m e dan» la m aiivaise liMInm*. Si cet té noble pelW v vous pos»«\l(i cl voit? dom ine, ni lis péril», ni la n iort ne vous p.nài- Ivont rtslotllabli-s. cat'-«jui «le von» «lé.-ircrail conserver une vie «liyt'i'iiiai» «li'.slioniuéi: p a r l'abaissem ent «h* .la patrie?

Vou» n é lis pas iitlérieurs ;'« vos frère» d'afm .’s de la Loire; vous êtes enfan ts d 'u n e un 'm e m ère, von» loi «levez to u t, . i von»défendrez su r la ne position aussi précieuse p ou r l'avenir«je la Franco «|iio f - rive* d e l à f.oire. Vous concourrez, enfin,«i co glorieux m ouvem ent de la France vers sa capital!*; vous ne vcpulrez pas p rn h p plus longtem ps «lut te rra in , car chaque pi«*«l du sol «pie von* abnndonncrt'z, c'e»t un jou r de plus «le ci aolh*» angoiss.v «pie vous infligez ;m \ a*8ié*r<'‘».

rrè lez-xdns «loue le îen itonf h " «m- «dix an tivs, «-omme no»père*, «le lie plus ivcnl.'i . et de i " <0lts d 'uil. pas,!délivrance de la.Fr.iuc'rJ afin qu 'il soit «lit «Ja vpn» com m e d.- \ .«im'S : Ils ont bien m érité «h* la patrie et «le la république.

Vive ta F rance! vive la république une et indivisible!

l.e mem bre du gouvernem ent, m in istre île l 'in tér ieu r e t de h guerre,

Liîon G.vmiietta.-

C o m b a t d e V i l l m - B r e f o n n c u x .

On a vu p lus hau t la dilpêche ofllciello qui résum e hî com bat qui se a t livré dim anche dern ier, dans l«*s environs d'Am iens. Onr d t que. -n r tin point, nos troupe» o n t rnT 'avnnbigc. m ais que,

su r «leux au tres , elles o n t été obligées de se replier dev an t u u ;onnenii .■■npérieur en nom bre. •

I n de n os concitoyens q u i, p a r su ite d e ses affaire», »e trouvaitpndemeut dans A’ilhrs-D retonneux, au m om en t de l'action, nousrapporte ainsi ce q u ’il a vu .de ses propres yeux.

La luit,* s est engagiie «:nlre Villcix-Brelonnenx (fort village m anufacturier 10 kilomètresii d'Amiens} e t Bovcs (à 10 k ilom ètres de I.î mcnn: villej. Elle a du ré pendant presque* tou te la jo û rn ée ,' c'esl-it-ilire «I- onze heures du m alin à c inq heures d u soir.-

Nous axions environ 30 ,0 0 0 hom m es contre 40 ,000 Prussiens,

V «r«.» 2 i pièces d e canon devait lim e r con tre les il) «jue possé­dai» l 'a rm ée ennemio.

La ligu-* «Jo bataille s etcudail su r une longueur d e deux liâtes^

Ce com bat, où p lusieurs b ataillons de m obiles recevaient, pour ' •la prem ière fois, lu baptêm e du feu, a su r to u t «jté u ne lu tte ach a rn ie d 'a r ti l le r ie . .

A une heure de I après-m idi, n o tre arm ée fléchissait légèrem ent, m u s .l’arrivée d 'u n e nouvelle batterie de h n fo rl, envoyée p a r la place «I Amicu», u.ms fil bientiM prendre l ’avantage; k q u a tre 7 lieun-s et dem ie, le» Prnssieus étaient relunlées à tro is kilom ètre» de Vilh-rs-ltretonneux. ' ’ '

A et; m om ent, iinilhenreiisem eu!, l enneini rep rit l'o irensiv.1 avec «me vigueur nouveHe, e t nos troupes, quelle que fût leur bravoure, ra len tiren t leu r feu.

La nuit v in t favoriser le m ouvem ent «le recul, puis une re tra ite en bon o rdre ,-ilon l partie s 'opéra «lu côté de Corbie.

(».* niouxvm cut a é té, de la part de no- a rtilleurs, u ne m anœ uvre «k-.-iiiiee à sauver leurs pièce*, q u 'u n e résistance p lu s . longue eû t pu taire tom ber aux m ains «le l'ennem i.

I.- : ïu IJ a u ilo l ’mi'anloriü .1. inarino sc son t littw iilüinènt Tait l iad ic r on st/illenant l'arlillono. I.ù, com m e à D ieux,[SU font- ci-s Iiciokjiics (liifcméurs de la pa trie o n t c s rité l 'ad iiio 1 ta lion de leu rs cam arades. Leuia fe rtes st.nl liés sensiH, é ' ■ "

Du rt-sle. eltarim a tait Inaviitueiit son dovnîr.

I. .. I-rn . f.:i: . avanl d en tre r dans V illors-Drelonneux, o n t lOTidicil.-n, villages; l u,, d o u a est Cachv. 4 d e o v k ilo in é tr ts

de 4 illris .

Mous venons do rapporter 1rs d tm lo u m is épisodes auxquels a assisté noire concitoven; il est Itien évident que, sta tionnan t 's u r un seul point du ,cliam p d o l.alaille, il „ a p„ saisir l 'c„ Se,„b lo do

l'action. Aussi no saurions-nous donner aucun détail su r co q n i ' s -^ lpassé 4 D urs, o ù , com m e |on l 'a vu p lus h a u t, n o , troup™ o n t hatluM’cnnem i. • ’

Ajmiton», p ou r f«*rminer, q ue le tém oin occulaire du com bat «le V illers-Bretonneux a éprouvé I«îs plus grandes d ifficultés p o u r échapper aux Prussiens.

Il «liai! encore -«lans le village q u an J l’ennem i s’est em paré de la m airie ; il a dû -traverser l«*s m arais qui se trouvent en grand

nom bre dans ces parages, pu is il a regagné l'an iè r .-g a rd e de l'nr* mee française, l 'n e fois à Corbie, il lui a faljn rem onter jm-roriV

Sainl-V alervislir-Som m e; de là il e s t passé a Dieppe, *r. dérjiièré e tappe avant «le «egagiif-r lt«>uen. • •

(Journal de H ouen !.

ï . o » B*I l l u s i o n s d a n s i ' F m i .

I." com bat qui a n i lien m artli aux environs «le Veriion ;. «'*'«* pre- c«-b’ «le* «.-ircoiislanciis su ivantes :

Lundi, vers q u a tre heures du so ir, Vern.on recef inopiném ent I* *• i«it«* de 150 cavalier» prussiens ; H r »i pi.-Miniablv q u 'ils \-*«i,iit «i( t -- M aujes. qu fis avaient qu itté le m êm e jo u r , à «nidi.

LV.IIi<:i«»r «pii .-.«i,«mai,«lait .bilaclicm cnt voulu) voir le

m aire, dem an d an t q u ’o n ”lui livrât les 8 0 fusil».laissé» p a r le e onnenii» aux pom pier* «Jô la localité.

■ S ur l'exh ib ition qui lui fut faite d c 'l a perm ission do g arder ces ni iiic», r.fltic ièr q u itta V rrnon avec »a troupe . * * "

Mai» les inionctionijr'dii générât Briand étaien t formelle». Lo télégraphe i«*na,ct,.*an» re ta rd , sans -̂’fd r. do tem ps, une colonne «le m o b ih - ..; riva. '■ '< '

-• Cependant, m ard i, ver» hu it heures d u m atin , ouhlan» p résen tèren t en villè.ei déchargèrent leu rs arme%« ou tre le» fenêtres de diverses m aisons ftymiVs.

' O - Pi’itssîeivs i-lnicnl Miivi .l in, fmi ü, - „ lipincnt, 5 ou 600 ......... ' « ' I ’ lc ravalcric ........ , „ na„ , d o B la n i,

. r o u te d ç Paris.! . ' • -* ■-

Aj-n'* «Ic< prrqnisitii.iis n .i.m d ,■„.«•» «Inns l'H ôtel-de-V ille ,I • •* AI l< :n n i "I* e m i u «*i ièc ««: f . i - , ■*«*:«•,-,l.*«,v conseillers .m m icipauv d - A c runn , M. Lei'otiv. »eè«vt:.iiedi, m iiie. el M. Bi»s,m, «„jj;-ier - «Tl.iiiihour «le ville.

- <’z'»'a-ilovi*ns «levaient leu r servir «le g aran tie c o n tre les balles «b » mobib s d«* l'Aixlèehe, dont la pnVcnfe aux portes do la ville venait de leu r ê tre févé!«*e.

- Fort on t. ‘après avoir «.ssuyé le p rem ier feu «|tv 'l’iain ai», trois «h- p risonniers roussirent h Réchapper'. 'Le tam b o u r seu l, Ilisson. vieillard fort a im é .« V«W on. «j'a p,«>. jus.p,*!,-,, reparu-. On efil dans la plus g ram le in.j.n'.-i n«|,• »ui-,éoti < ompt.!. •

* l.«* eiimliat «Md lieu dans l«*s bî/i» «|«; Dfy.j n d, «iatmüv • f.,\- brav’.v. mobiles «L* i'Ar.lt'tthciIntrèreiil dans 1.1 lu tte avec nm- nnléiu

sait* «‘gale. Tout fatigués qu 'é ta ien t W s jeunê» a. ««'. il> «.ni fLi' • l'aflm 'ia liou de»: chefs. I

Vu plus to it de la mele<*, lechf'VaM|hi com m andant B ertrand • reçut uni* b:ij|e en plein po itra il. R endu fou par la 'douleur, lo «dievid se- j«-ti« tê te baissée au beau m ilieu Ides rangs ennem is. O hl

a lors, en face du «langer quo courait Icur-cbm m andanl, les m obiles ne connurent p lus les n*gles do la prudence ordinaire^ Ils s 'élaii- eèronl à lu bqionnetlé , e t rion ne d u t résister à leur im p etû w jiê .

’ bo com m andant B ertrand , dém onté, s'em para «lu fusil d ’u n m obile et tua le capitaine dos hussards prussiens'. ' i

« Ca« beau fait d 'arm es je ta la dém oralisation parm i les ennem is. - • : ■'-: , i" ■ •

« Douze voitun*s e t fourgons, c h a rg é d e v ivres, d e m u n ilio n f t

c l il'uhjel* de tou lo , « m e s , e l d e u , tra in , d 'é q o i in j , fu ren t p ria.

Page 2: -i*bmsenlis.com/data/pdf/js/1870-1872/bms_js_1870_12_03_MRC.pdf · 2014. 2. 17. · On ulaïuh1 «letiii-ii, le l!« novembre, ’i h Meute: A près dix join s de mar. lie forcée,

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JOURNAL DR SENLIS.

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1

. 0 « W v u t a l L M W m w flM l, d ans la popuUUdB w n i(à- . .- .se , u n moùvcnicùf d e jo ie déliran te; hom m es, co iau lsi lo u t le m onde, indistincteW ihii, t e répand tlan« le bois «l ven t concourir h la c a p t e m o n poursuK-h'sPruK<i(*ii* à coups do p ie rres, on s'a tte lle a ux eh*rw*s, o n «aplun» les|cliovaux ; c 'M mi élan indfcs-

crip lib le . '■ • aK• L esP russiens o n t d u , d ans cette airain* si glorionso p o ilr iKjüs,

perdre a u m oins m i t lionuntw ; mai» leu r hab itudod enlever leu is m o r M ^ f r m é t pü* d ’en fixer lo « b in te a u m oins approxim ative­

m ent.• La perle q u i parait leu r tore le p lu ssensib le ra t c e llededeux

officiers e t s u r to u t d ’un capitaine, le com te von Kleisl Bornctedt, d u 10* rég im ent d e hussards. C’est celui-là m ‘ no q u e tu a le

c o m m andan t B ertrand. * . 1« Son co rp s est réclam é avec instance par un général q u ia

dépéché aup rès d e H . le m aire d e V ernon lo vénérable cu ré de

Pacy-sur-Euro.■ L a réponse fu t :a ,Q u a n d vous n bus rendre* sain e t s au f M. Bisson, indûm en t

em m ené p a r vous, nous vous liv re rons le cadavre d e votre

cap ita ine. ■« O n a lieu d ’espérer q u e cet échange sera fait a u jou rd ’hui.« Les pertes, d e n o tre cô té , ne s’élèvent pas à p lu sd e 3 mobiles

tu£* e t 2 blessés, ce q u i s'explique p a r l ’excellence des positions

q u ’ils occupaient.« H ie r , a eu lieu , à V ernon, l’inhum ation d 'u n d e ces jeunes

gens, m o r t b ravem ent au cham p d ’honneur. IJn caporal de ses am is a prononcé s u r la tom be quelques m ots q u i nous ont d ém ontré q u e l'exercice d u fusil n ’est pas incom patible avec l ’a rt

d e la parole.« A près leu r échec, ils p artiren t en désordre dans la direction

d e B la ru ; to u t nous po rte à croire q u ’ils essaieront, p a r des réqu is itions forcées, d e rem placer, d ans ce village, les perte énorm es d e vivres e t d é m unitions q u ’ils v iennent de subir

V e rn o n . *

B A T A IL L E D E COtlLMIEIIS.R apport d u généra l en c h e f de Form ée de la Loire s u r la bataille

de C ouimiers, livrée le 9 novembre 1870.

M onsieur le m in istre ,J ’a i l ’honneur de vous adresser le rap p o rt s u r la bataille de

C ouim iers, livrée dans la jou rnée d u 9 novem bre.Dès la fin du - m ois dern ie r, il avait é té décidé, à la su ite d 'un

conseil de guerre tenu à T ours, q u ’on ten terait u n e opération com binée pour occuper Orléans, q u ’on devait a ttaq u e r, d u côté d ed 'O ucst, par les troupes directem ent placées sous m es ordres; e t , d u côté de l’es t, par les troupes d u général des Paillières, le to u t agissant su r la riv e d ro ite de la Loire.

Diverses circonstances, survenues au m om ent m êm e de l ’exé­cu tion du m ouvem ent de concentration , ne perm iren t pas de donner im m édiatem ent su ite à ce p ro jet.

L e 5 au so ir, il fut décidé, d ’ap rès les instructions reçues du m in is tre d e la guerre , q ue l'on reprendrait celte opération , e t le général des Pailtères, établi établi à Argent e t à Aubigny-Villc,re ç u t l’o rd re de p a rtir le lendem ain 6 , p ou r se d iriger, parG ien e t Ja forêt d ’Orléans, s u r cette d ern ière v ille, en lui laissant toute lib e r té d e m ouvem ent, d e m an iè re» a rriv e r le 10 au so ir ou le

I l a u m a tin , su ivan t les événem ents.Les reste de m es troupes, qui «’*tait établi su r la d ro ite et en

a rriè re de la forêt de M archenoir, depuis Mer ju sq u ’à Yiévy-le- Rayé, ne devait se p o rte r en avant q ue le 8 , afin d e donner au

général des Paillères le tem ps de faire son m ouvem ent.Dans la m atinée d u 8 , l 'arm ée v in t occuper les positions su i­

v antes : les généraux M arlineau e t Peitavin s’étab liren t en tre Messas e t le château de C oudray; le général de Chanzy, en tre C oudray etO uzouer-le-M arché; le général Reyau, avec la cavalerii à Prénouvellon e t Sérouville ; le q u a rtie r général i Poisly.

L’o rd re de m arche p our la jo u rn é e d u lendcm a.n p o rta it qu’une p artie des troupes d u général M arlineau ira it prendre posi en tre le B ardon, à d ro ite , e t le château de la T ouanne, à gauche: q ue le général Peitav in s ’em parerait successivem ent d e Baccon, de la R enardière e t du G rand-L us, p o u r d onner ensu ite la m ain à d ro ite d u général de Chanzy, en vue d ’attaquer le village de Coul- m iers, où , d 'après nos renseignem ents, l'ennem i s’é ta it fortem ent retranché.

Ma réserve d 'a rtille rie e t le général Dariès, avec ses bataillons

d e réserve, devaient so u ten ir ce m ouvem ent.L e général Chanzy devait exécuter par Charsonville, Epieds

G ém iny, un m ouvem ent to u rn an t, appuyé su r la gauche par cavalerie du général Reyau, lequel avait p ou r in struc tions de chercher à d éborder, au tan t q ue possible, l'ennem i par sa dro ite .

Les francs-tireurs d e P aris , sous le so rd re sd u lieutenant-colonel Lipowski, avaient l ’o rd re d 'appuyer, s u r la gauche, le m ouvem ent d e la cavalerie.

L e 9 . dès hu it heures du m atin , tou tes les troupes se m iren t en m ouvem ent, ap rès a v o ir mangé la soupe.

L a portion des troupes du général M arlineau, désignée p ou r agir s u r ta d ro ite , effectua son m ouvem ent sans rencoaSrer l'ennem i.

U n é m oitié des forces com m andées par le général Peitavin, sou tenue elle-m êm e p a r la réserve d 'artillerie , enleva d 'abord le village d é Baccon e t se dirigea .-ensuite su r le village de la R ivièie e l l e château de la R enardière, où l'ennem i était fo rtem ent é tabli, d an s toutes les m aisons du village e t dans le parc.

C elle position, vivem ent a ttaquée par trois bataillons, ic G* bataillon de chasseurs le m arche, u n bataillon du 16* de ligne e t dtl d u 83* de m arche , fu t enlevée, m algré tous les efforts de l'ennem i p o u r s 'y m ain ten ir.

D ans cette al laque, dirigée par le général Peitavin en personne, q u i ne pouvait ê tre soutenue q ue très difficilement par l'artillerie , parce q u e nos tira illeu rs occupaient une partie d u village, h s troupes déployèren t u ne vigueur rem arquable.* L a seconde m oitié des troupes d u général Peilavin so portail en

a v an t tandis q u e la position de ja Renardière é ta it enlevée, occupait le château du G rand-Lus, sans trouver de résistance, et faisait appuyer sa gauche, vers le village, de Couim iers.

S u r là gauche, les troupes d u général Bnrry m archaien t par C hgpipdry e t V iliarccau q u i é ta it trè s fo rtem en t occupé. Arrêtées d an s le u r m arche p ar l'artillerie p russienne, elles ne puren t arriver q u e vers deux b eu rra e t dem ie à Couim iers, dev an t lequel se

trouva ien t déjà Ira t ira illeu rs d u général Peitavin.Ces tira illeurs, auxquels sq jo ign iren t Ira tira illeurs du géné­

r a l B a rry ,s e ju tè ren t au pas de course, aux c ris de : Vive la

F ra n c e ! dans les ja rd in s e t le .bois q u i sont au sut); do Couim iers, '■ y pénétrèren t, m algré la résiidancqfurieuse de l 'ennem i, m ais ue

l se rend re maître* du village. L’ennem i q u i s 'y é ta it point une grande partie

d e s ra ïo rce s e t 'd o 'so h a rlillle rie , L isa it Ica plus grands efforts p ou r

l ’y m ain ten ir a fin d e p ro téger la w tre ite d e s troupes do sa gauche,

qu i I f t r o u a ie n t d 'a u ta n t plus com prom ises, quo n o tre m ouve­m ent eu*avan t s’accentuait davantage. P ou r faire cee& t celle résistance, lo général en ch e r appela le général Dariès e t la réserve d 'a rtille rie . Celte dern ière s 'é tab lit eu Ikitterin à In hau teu r du Grand-Lus, e t après un fou «Ira p lu s violenté «le p lus d 'u tie klcipi* hontre, finit p a r réd u ira au'siloAco Irâb a ltrr '.cs «lo l'enneutt. F.rtro m om en t Ira lira ilh 'u rs sou tenus p a r quelques batailluqs d u géné­ral Bnrry, conduits p a r le général en personne, rep riten l lotir m arche en av an t, e t pénétrèrent dans lu village, d ’où ls chassèrent l'ennemi vers q u a lra h eures du so ir.

Dans celte a tta q u e , lus tro u p rs d u général Ilarry. 7* bataillon chasseurs de m arche , 31* régim ent d’in fan terie d e m arche e t le

22* régim ent d e m obiles vD ordogne). m o n liè ren t beaucoup de

v igueur e t d ’en tra in . ’vb.A gauche du général B arry , u n e pa rtie des troupes du contre-,

am ira l Jau rrégu iberry , éclairées s u r le u r gauche p a r les francs- tireu rs d u co m m andan t L iénard, traversèrent Chersonville e t E pieds e t arrivèren t devan t Chem iniero, où elles furen t assaillies p ar u ne grêle d 'p h u s . E lles déployèrent leurs tira illeurs, m iren t leu rs batteries en position e t continuèren t leur m arche en ouvrant

n feu de m ousquelerie. La lu tte q u e soutinren t ces troujR's fut a u tan t p lu s sé r iru se , qu 'elles furen t longtem ps exposées non-

seu lem ent aux feux pa rlan t «le Saint-Sigism ond e t de Géminy qui é ta ien t devan t elles, m ais encore à ceux «le C ouim iers e t de Rozières q u i n ’a ttira ien t pas encore l'a tten tion du général Barry.

éta it à peu près deux heures e t dem ie. A ce m om ent, le général Reyau lit prévenir le gén é ra l d e Chanzy <|ue sa cavalerie avait éprouvé uiui résistance sé rieu se , q ue son a rtille rie avait fait de g ran d i* partes en hom m es e t en chevaux , q u ’elle n ’avait plus de m u n itio n s e t q u ’il é ta it dans l'obligation de se re tire r. P ou r év ite r un m ouvem ent to u rn an t q ue l ’ennem i au ra it pu ten ter par su ite de celle re tra ite , le général Chanzy q u i, dans cette jo u i n ie,

m ontré d u coup-d’cp ile t de la résolution, porta sa réserve ën avan t dans la d irection de Saint-Sigîsm ond, en la faisant souten ir

par le reste de son a r tille r ie de reserve.Le contre-am iral Jau rrégu iberry é ta it parleflft à faire ofccoper

le village de Cham p p a r un bataillon du S 7 ^ à i * . à peine a r r i^ vëe, a ttaqué par d e l'artillerie e t des colonnes «l'infanterie qiq en tra ien t en ligne, ce bataillon d u t abandonner le village. L’éner­g ique volonté de l'am iral parv in t eeppndant à nous m ain ten ir dans nos positions ju sq u ’à q u a tre heures cl dem ie , où l’arrivée d ’une batterie de 12 réussit à m aîtriser l’a rtillerie ennem ie.

Pendant ce laps d e tem ps, le 37* de m arche e t le 33* de m o­

biles o n t été g randem ent éprouvés.A cinq heures, toutes les troupes de l ’am iral Jaurréguiberry se

po rtè ren t à la fois en avant et s ’em parèren t, ait pas de charge, des

villages de C ham p e t d 'O rm cteau . 'Après la prise de ces villages, dont le dern ie r avait é té soigneu­

sem ent crénelé e t adm irab lem ent disposé p ou r la défense, l’enne­mi en plein re tra ite fut poursu iv i, tan t q u ’il lit clair, p a r le feu

de no tre a rtillerie .Lo général des Pallières, do n t la m arche su r O rléans avait été

calculée su r ur.e plus longue résistance de l’ennem i, m archa pendant quatorze heu res , dans la jou rnée d u 9 , dans la direction du canon, et m algré tous ses efforts ses tètes de «d o n n es ne puren t

arriver q ue ju sq u 'à Chevillv.Nos troupes d ’infanterie de ligne e t nos m obiles, qui voyaient

le feu pour la p rem ière fois, o n t é té adm irab les d 'en tra in , d 'a ­

plom b e t d e solidité.L’artillerie m érite de g rands éloges, ca r m algré di s perles sen­

sibles, elle a d irigé son feu e t m aiireuvré, sous une grêle d e projectiles, av«*c une précision e t une .in lrép id ité rem arquables.

Nos pertes, dans celte jou rnée , ont été d ’environ 1 ,500 hom ­

m es tués on blessés.

\a> colonel de Foulonge, du 31* régim ent d e m arche, a été Jué. Le général de division Ressayé, com m andant la cavalerie du

10* corps, a é té blessé par u n éclat d 'obus.Je ne saurais tçop vous d ire , m onsieur le m in istre , com bien j 'a i

eu à m e louer de la vigueur q u e l’arm ée to u t en tière à m ont réedans ce lte journée. Il serait trop long de c ite r tous les actes de courage et de dévouem ent q u i m e sont signalés. J’ai l’honneur d e recom ­m an d e ra toute vo tre sollicitude les dem andrs de récom penses «fne je vous adresse, e t q u i son t tou tes justifiées par des faits d 'arines

accom plis dans cette circonstance.Agréez, m onsieur le m in istre , l'assurance d e m on profont res­

pect.Le général en chef de 1'araméc de la Loire.

o A i -r e l l e s .

M. le général C am brielsa adressé au m in istre de la guerre , la le ttre su ivante , en réponse aux accusations dont il a é té l 'o b je t:

Lagrasse (Aude), 15 novem bre.A M . le m in istre de la guerre à Tours.

M onsieur le m in istre .Le 12 de c e m ois, je qu itta is M ontpellier, tou jours souffrant,

p ou r a ller, su r l'avis «les m édecins, te rm iner m a guérison à Lagrasse. S u r m a rou te , e t en traversan t la ville de Lézignan, j 'a i été l'ob jet de vociférations, d ’outrages et d 'insu ltes inqualifiables.

Ma voiture a été en tourée e t suivie d ’une poignée de gens, hom m es e t fem m es, qui proféraient des menaces dont il ne m é ta it q ue trop facile de deviner le sens. Celte m anifestation au ra it pu devenir dangereuse si le tra je t eû t é té p lus long.

Sous l'em pire d 'u n e indignation trop légitim e, j 'a i dem andé.à l’au to rité justice e t réparation Mais ce n ’est pas assez, c’est plus liant que je dois p o rte r m a p la in te ; c 'est à vous, m onsieur le m inistre, à vous m on défenseur n aturel, que je viens m ’adresser.

Mieux que personne vous connaissez l'h isto ire de m a vie depuis le d b u t de la guerre . Vous savez q ue , Idesséd 'un léclatd’o b u sà la tête le jo u r de la triste bataille de Scdap* je m e relevais le lende­main m us le coup d e là cap itulation c l prisonnier de guerre Vous savez que, le 11 septem bre, p ro fitan t d ’une évacuation d e blessée, je qu itta is Sedan pour Mézièrra, avec (rois colonels, quelqu ra officiers supérieurs e t bon nom bre d 'officiers, com m e m o i blessés e t prisonniers d e guerre , com m e m oi aussi libres de to u t engage­m ent envers l ’ennem i. Vous savez aussi avec «piel em pressem ent, lors do m on arrivée à P aris , j ’ai offert mes services au pays, à la R épublique. T ro is jo u rs après, le m inistre d e là g uerre m u nom m ait au com m andem ent supérieur de Belfort e t , m algré m on é ta l de d

souffrance, bien q ue m à blessure lû t loin d 'ê tre guérie, je cédais à ses instances e t j e parlais p o u r m on poste. V ous savez encore quel accueil bienveillant e t fla tteu r Ira m em bres d u gouvernem ent de la défense nationale m e firent à m on passage à Tours.

Vous n 'ignorez pas, m onsieur le m in istre , co qu 'il m a fallu de travail e t d 'énergie p o u r accom plir la mission qui m ’était confiée.E l j e le d is avec bonheur, tou t m 'eû t é té im possible sans le dévouem ent absolu que j ’a i rencontré dans tous les rangs.

Appelé d an s les Vosges p a r la présence de l'ennem i q u i venait

d 'en tam er s u r d eux poin ts le massif d e ces m ontagnes, il m e Ait

( ta n tô t d ém o n tré q n q je ne pou rrais ten ir longtem ps dans Ira posi­

tion* «pie j ’occupa 's *Yco les onze ou douze m ille h o inn ira «pie j 'é t a i s réun is a p rès lo com bat d e la B urgonce. L’ennem i dél*oiichait s u r m on fron t e t s u r m a gau- lie, et m enaçait m a ligne d e re tra ite

-p a r hi vnlh'tt «h* hi Môselh-.Falla it-il, avec «Ira .tr-mora. m al a rrti.v s, d o n t qucVpiee-’ine i

hahilléra «lo to ile , sans sou l® > , sans len tra , s ma ch -fa supérieu re , sans réserves île vivre* ni de n u tritio n * ilto-i Ira u n o tincm i «huit 1rs forera s’élevaient à trente-èinq m ille hom m es, a insi q u e vous m e.l'ftriviox plu* la rd , e t m m antnveo lui utio n o m b reu se a r tille ­rie? Jo nu l'a i ju s pensé, m onsieur le m in is tre , e t , su r l’av is u n a ­n im e d ’un conse itde guerre , je m e décidai à q u itte ! m es position^ e t à o jiérer m a re tra ite su r Besançon afin d e pouvo ir, à l 'ab ri du canon d e cètte placç, concen tre r m es troupes d issém inées s u r to u s jis points, les o rganiser, Jus in stru ire o t le* rappeler à la d isc i­p lin e : en u n m o t, créer une force respcctablo e t c a p a b lc .a u p rem ier jo u r , do m anœ uvrer avec succès s u r la ligne d ’opérations

d e l'ennem i.Rester d an s me< positions, v in g t-qua tre heures, douze heures

d e p lus, c’éta it à m on sens une Tante im pardonnable; c’éta it en ­tra îner à u n désastre év ident, à une ru ine com plète ce tte petite colonne q ue je considérais coinm o le noyau d ’une arm ée redou­tab le dans un aven ir peu éloigné. Com m ent, en effet, eùl-c llo pu résister sans a |tp rovisionnem enls, jo le répète , sans réserves d 'a u ­cune espèce, dans un jiays pauvre e t pouvant à peine so su ffire à

lu i m êm e?Ce n’est pas ainsi que j ’avais com pris la mission q ue le gouver­

nem ent m 'avait confiée en m ’appelant au com m andem ent sup é rieu r de l ’Est; e t p o u r rien au m onde, jo n ’aurais consenti à sacrifier à un in té rê t local une arm ée à laquelle la R épublique avait le d ro it

de com pter à u n m om ent donné.E t ce m om en t é ta it-il denc bien éleigné, m onsieur le m in is tre ,

puisque, lo rs d e m on d ép art, j e laissais à m on successeur deux divisions organisées, d ’une force de 20 ,0 0 0 hom m es, une réserve de 3 ,0 0 0 e t une colonne m obile de 5 ,0 0 0 ? '

A Besançon, vous savez ce q u e j ’ai fait, m onsieu r le m in is tre . J'avais ra llié , concentré m es troupes sans porte d 'aucune espèce. Malgré un tem ps effroyable, j ’organisais sans relâche tous les s e r ­vices; j 'h ab illa is , je chaussais mes hom m es p o u r la saison d ’hiver j ’assurais les réserves de v ivres, de m un itions, e t je résistais avec succès à deu x attaques, do n t l'u n e très sérieuse; j e re|»oussais l'ennem i ap rès lui avoir fait su b ir des pertes graves, e t , p ou r la prem ière fois jMîUt-être, depuis le d éb u t d e la guerre , je term inais le com bat par une brillan te .charge à la baïonnette .

J ’ai fait mon devoir, m onsieur le m in istre , m 'in sp iran t u n ique­m ent de m on patrio tism e, de* mon dévouem ent au pays; e t ce­pendant la calom nie s’est b ien tô t a ttachée à n ia conduite . Quelques journaux d e province, égarant avec un calcul m isérable l 'op in ion publique su r le s m s d u décret q u i m e don n a it, s u r m a d em an d e , un successeur au com m andem ent de l’Est, m e d éclaran t incapable e t tra ître ! C 'est a lo rs q ue vous avez bien voulu consigner ma justification dans l'expression de votre appréciation personnelle. J e vous en conserve la plus vivo reconnaissance. En présence d ’un l -iuoigilagc partan t «le si h au t e t si loyalem ent donné , la calom nie n 'a pas désarm é. Le jo u rn a l le S iècle, d e T ours, a pub lié un artic le ayant p o u r titre : la Trahison d u généra l C-atpbriels; quelques jo u rn au x de province, les Droits de l ’H om m e , la R épu­

blique illustrée e t d 'au tres sans doute l 'o n t rep rodu it.F.t ces a rtic le s odieux m e parvenaien t à M ontpellier a lo rs quo

j 'y subissais des opérations d o u lo u reu ses! Mon cœ u r a l» ndi d ’ind ignation , m onsieur le m in istre , e t cependant, s u r l ’avis de jvatrioles sincères, je renonçais à répondre à ce t ou trage. Mais le douloureux incident de Lésignan est survenu q u i m odifie com plè­tem ent m es résolutions; j e ne m e sens p lus le courage de m e

taire.'C 'est en plein jo u r , à la face de tous, q u e je veux ê tre en tendu . Si je com prends la défiance e t le (soupçon dans les tem ps dou­

loureux où nous vivons, je ne com prends |« s e t j e repousse éner­g iquem ent l'accusation odieuse qui livre sans jugem ent un hom m e d 'h o n n eu r à la colère d 'hom m es «-garés.

Je vous prie donc, ihonsieur lo m in is tre , j»our en fin ir avec des faits q u i intéressent p lus q u e m a personne, de convoquer un conseil d e guerre ou une co u r m artiale, p o u r ju g e r m a conduite.

Q ue lo Siècle , qu i s 'e s t fait mon accusateur |>ub!ic, vienne sou ten ir son accusation!

Si j 'a i é té incapable, q u ’on m e destitue ;S i j ’ai été tra ître , q u ’o n m e fusille 1Citoyen, je dem ande ju stice au nom de la conscience e t de la

liberté ;S o ld a ti jo défends m on honneur.Veuillez agréer, m onsieur lo m in istre , l’assurance des sen tim en ts

respectueux avec lesquels j 'a i l’ho nneur d 'ê tre ,

Votre très obéissant serv iteu r.Le généra l de d ivision ,

A. Cam iriels.

S E N L . n i .j j » v : ’. - . a s w . i s ? ) y .-? -1 .

Nous em pruntons nu M m o r ltl l <VAmitni d u 2 4 n o rrm b m

l'o rd re d u jo u r su ivan t d u gouverneur d e Pari* : ’ .1« ORDRE DU JdüR. ‘

• Legouyeriieûijim -l â l'on Ire dntywAMre r tom ^dre tlé frnM ura

.le P aris appartenant à la ga rd a n p If tiy d ç ,V q jT f9 & d f m er, à la garde m obile e t aux corps francs q id o n t b ien m érité d u pav* depuis lo com m encem ent d u siège.' P ltn d ta t o n t payé «le leur vie Ira service* q u ’il* o n t ren d u s - Ttui* ou i-fa it p lu s que leu r devoir. I r a tém oignages de la g ra titude p u b lique seront la h au te récom pense d e leu r sacrifice e t d e leu rs efforts. .

« Gel o rd re , Inséré an jou rn a l officiel e t au jo u rn a l m ilita ire , tiend ra lieu do n otification aux divers co rps, p o u r l ’apposition des présen tes c itations s u r les é ta ts de service des ayan ts d ro it.

» Général T r o c h o .

« P aris, 19 novem bre 1870. •

Su iven t les nom s do 79 citoyens, parm i lesquels nous avons rem arq u é celui do M. Erlrhbnd T u rq u e t, avocat à P a r is /se rg e n t- m ajo r dans les tira illeurs du la Seine, q u i a é té m essé d é t r o i t coups d e fou au com bat do la Malmaison dii 21 octobre . Nous som m es heureuk de vo ir cette récom pense, do n t le p e tit nom bre augm ente la valeur, accordée à l 'u n de nos com patrio tes q u i a déjà donné des preuves de son dévouem ent à ' la chose publique.

P a r décret en dato d u 15 novem bre, M. Louis-Adolphc Buffàrd, avocat, est nom m é avocat général à la c o u r d 'appe l d e P aris , en rem placem ent de M. Ballot, p rem ier avocat g énéral, dém ission­naire .

P à r le m êm e décre t, M. Jules-A lexandrc-A lhert G rehan (de Bellefontaine), es t nom m é su b s titu t d u p rocu reu r de la R épu­b liq u e près le tr ib u n a l de la Seine.

E t a t c i v i l « le S r n l l s .N aissance«,

Leclerc (Marie-Angusline).G ottrcau (G harlotte-Rienlelte).R enaut (Maric-AugUstine).

Décès.Jaiu lel (Joséphine), saîu r A nselm e, 3 7 ans.Leelerc (Louisc-Rosalie-Virginie), 4G ans 10 mois.B retle (Alcxis-Clovis-Noémi), 3 9 ans 10 mois.

L e P ropriétaire-G érant : E rr.ra t P a tin .

L a v ia n d e de c h ev a l

Au d éb u t d u siège, il y avait à Paris p lu s de cen t m ille chevaux, com pris ceux de l'arm ée. Depuis cette époque, on a a b a ttu p o u r la consom m ation ou j»our l'équarissage tren te m ille c h e v a u x .il nous reste donc soixante-dix m ille chevaux.

En fixant le chiffre des chevaux nécessaires p o u r l’arm ée et pour Ira services indispensables à tre n te m ille , il res te p o u r l 'a li­m entation pub lique q u aran te m ille chevaux .

Le poids m oyen do la viande nette é tan t en ce m om ent de 2 5 0 k ilo g . par cheval, les 40 ,000 chevaux offrent u ne ressource de 10 m illions de k ilog. de vjande fraîche.

En d is trib u an t ce lle q u an tité à raison de 5 0 g ram m es p a r ha­b itan t e t p a r jo u r , com m e cela a lieu p ou r la viande de bœ uf, nous au ro n s de la viande p ou r cent jo u r .

Je rappelle que la viande de cheval ra f d 'u n sixièm e p lus n ou r­

rissan t q u e eello du b œ u f; 5 0 g ram m es d e celle-là contiennent au tan t do jirincipra n u tritifs que GO d e celle-ci.

Les enfants ne to u chan t q ’un^ dem i-ration , on j io u rra it e t l’on d ev ra it repo rte r la dem i-ration économiséo su r la ra tio n do ceux q u i participent à la défense, do m anière à leu r fo u rn ir 8 0 à 100 gram m es par jour.

A insi, en réglem entant convenablem ent le m ode de ra tionne­m ent e t d e la répartition d e la viande de ch eva l; en inc itan t u n te rm e aux abattages c landestins, non* au ro n s encore p o u r p lu s do tro is m ois de viande, non comj»ris Ira quelqu ra millier* de bœufs e t d e m outons «mi nous reste , e t non com pris um> q u an tité consi­dérab le d e viande salée.

A n n o n c e s d iv e rse sA L O I f E I t

P o u r e n t r e r e n jou issn iic t! le 1” ja n v ie r 1871,

Lu JardinP la n té d 'a r b r e s f ru i t ie r s .

A yant n u e FO N TA IN E «IVau d e s o u rc e c l m i BATIM ENT m-i v aut

<l«* S .-rro à o u tils . .S 'a d re s se r A M. t.EO U G ,'pY «priélaii< ',

r u e d u M ouliii-de-S»ii>t R u-n l, n * 2 l .

P la n t de P e u p lie rs A V E N D K Ë

S'adresser au S ecrétaria t d e la M airie do Seuil». „ . ..

D é p i t a i g r u é r a l d e S e u l h .

P O I1 R M r i J l t E SA faire en 1871 à l'H ôp ita l général de

Senlis d is Qi'Atimri*

D e V i a n d e d é j D m i e h r r i e . i l ’ E p l e c r I e r t d e P a i n

N é e ta a ir ts aux fieso insdud il E tablissem ent On fait savoir q ue In D im anche seise

Décembre 1870, à d eux heures de relevée, il sera procédé, par-devant M. le Maire de Senlis, en présence do MM. Ira M em bres de la Commission adm in istra tive «le l'H ô-

.âr pila! général de lad ite ville et du R eceveur H*’ dudit E tablissem ent, à l’ad ju d ica tio n -p u -

, h lique au rabais e t s u r soum issions cache­tées, do la F ou rn itu re des ob jets ci ap rès énoncé*, nécessaires p en d an t‘1 année 1x71 aux besoins de l’é tab lb sèm en t hosp ita lie r do Senlis :

1* Pain b lanc d e 1** qua lité , (quantités indéterm inées.)

2* V iande de b oucherie (q u a n tité s 'in d é t.) 3* Epiceries (quantités indéterm inées.) I r a souiùisrions dev ron t ê tre déposées en

séance publique, Ira jo u r e t h eu re susdn - diqués, d e une h eu re e t dem ie à deu x h eu ­res de relevée; elles s e ro n t ouvertes à cette dern ière heure.

C haque natu re de f É p riiu re fera l 'o b je t d 'u n e soumission e f ’f l ’uhe ad judication

I r a prix seront étab lis au kilogram m e ou à l'hecto litre .

On. pourra prend re connaissance des cahiers de charges, tous les jo u rs , d e neuf heures du m atin à q u a tre heures d u so ir, so it au siège d e rEtnblissrnftcul so it au bu reau d u Receveur de l'H ôpital général, rue au x Flageards.

t è p l f a l i r é R é r a i « le l a r t l à

17 novem bre 1870.

E . D r c r o i x , *

Seérétaire général d u to m ité de la viande d e cheval*

ADJUDICATIONDR»

Trayaux dVvitrHiunD E S C O U VER TU RES

A exécuter aux B âtim ents dép en d an t de l'H ôpital général de S enlis,

PENDANT NEUF ANNEES,Le Vendredi 1G D écem bre 1 870, u n e heure

de relevée.E n la salle des séances de l’H ôpita l général

Lo Vendredi 10 D écem bre 1870, k gna heu re d o relevée, il sera procédé, p a r M. fe M aire d e la ydle d e Senlis, président d e là Commission adm inistra tive de l'H ôpital général do ladite ville, assisté de# M em bres «9 > ladite C om m ission, e t ' en p résence du Receveur d e l’H ôpital e t d e M. D rin , a rch i­tecte d e l’E tablissem ent, en la sa lle des séances de l'H ôpital généra l, à l’ad ju d ica ­tion au raba is , su r soum issions cachetées, d ra travaux d 'en tre tien des couverlu rés k exécuter pendant n eufannéesaux bâtim ents dépendant de l'H ôpital général do S enlis.

I r a entrejirénciirs p o u rron t p rend re connaissance du cah ie r d és-chargea é t des séries de p rix , au secrétàriat d e 1 Hôpital général e t au bureau d u Receveur d e l l ,A-

[V to its ld» in jusqu 'i îp té le s dil

p ilâ l, tous les jo u rs , depu is d ix heu res du " ju squ 'à q u a tre lleiite* de relevés,

excepté les d im anches et fêles.

MlA ta*. A R*. B. Hjm.

so rtit Pei

C’élai u n t*

-tupa*!fiteau ,rendji■vantej ’ajtnl diabh ces ?.

en 1 Quai le d<vioni te r t

q u e