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Découverte 1 : Téléchargement illégal : prison avec sursis pour les membres du forum Utopi-Board

France 3 Nord Pas de Calais – 09/02/2015 I–Lesœuvresprotégeablesparledroitd’auteur Document 1 : les composantes du droit d’auteur

3. Précisezlesprincipalescaractéristiquesdesdroitspatrimoniauxetmoraux.

4. Identifiezleslimitesauxdifférentsdroitsissusdudroitd’auteur.

1. Identifiez les principaux produitstouchés par les téléchargementsillicites.

2. Expliquezenquoiletéléchargementillicite peut nuire à la créationartistiquededemain.

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Document 2 : Vidéo la loi Hadopi Document 3 : Vers la fin du piratage… et de l’Hadopi ? Les Echos – 19/05/2017 – N. Rauline

Créée en 2009, la haute autorité contre les téléchargements illégaux n'a pas éradiqué le piratage, qui représente encore un manque à gagner de 1,35 milliard d'euros en France. Mais la pédagogie et l'efficacité des offres payantes ont commencé à inverser la tendance, surtout dans la musique.

Mise en place sous Nicolas Sarkozy, […] l'Hadopi est toujours là. Le piratage aussi. Une étude d'EY publiée en début d'année démontrait ainsi que la pratique créait un manque à gagner de 1,35 milliard d'euros par an, a minima, pour la France (dont 430 millions d'euros de recettes fiscales et sociales pour l'Etat, 265 millions pour les créateurs et les ayants droit, ainsi que 2.000 emplois directs). Le phénomène continue d'être massif : toujours selon EY, 13 millions de Français, soit plus d'un internaute sur quatre, ont consommé au moins un contenu de manière illégale en 2016. […] En un peu plus de sept ans d'existence, l'Hadopi n'a certes pas chômé. Elle a envoyé, en tout, plus de 7,5 millions de « premiers avertissements ", près de 700.000 courriers... Mais ces avertissements n'ont débouché, finalement, que sur 72 condamnations. […] Le tout pour un budget cumulé, sur sept ans, de 60 millions d'euros, et une influence, donc, bien mince sur les pratiques... […] Surtout, la répression n'était qu'une partie de son action, aux côtés de la pédagogie et de la mise en valeur de l'offre légale. Et c'est sur ce dernier point que l'autorité aura peut-être le moins mal rempli son rôle, sans que l'on sache toutefois si les quelques succès commerciaux de l'offre légale sont davantage dus à l'autorité ou au génie marketing des plates-formes concernées. […] Succès du streaming musical payant Près de 4 millions de Français sont abonnés à des offres de musique payante (Deezer, Spotify, Apple Music, Napster...), parfois subventionnées par leur opérateur mobile, et une bonne partie de l'audience de YouTube en France (37 millions de visiteurs uniques, tous terminaux confondus, source Médiamétrie) est générée par la musique... Dans le même temps, le secteur a vu ses ventes repartir l'an dernier (+5,4 %) après quinze ans de baisse, porté par le streaming payant. Résultat : l'impact du piratage dans ce secteur est plutôt moindre en France que dans le reste de l'Europe. […] La situation est loin d'être aussi enviable dans le secteur audiovisuel. Les offres légales s'y développent aussi. Netflix ou Canal Play sur le cinéma et les séries, Molotov sur la télévision... Ces plates-formes vidéo ont rencontré leur public, même si elles restent avares sur leurs chiffres. Toutefois, à la différence de la musique, elles n'empêchent pas le piratage, car leur catalogue reste morcelé. Même en cumulant les offres, à une dizaine d'euros par mois chacune environ, un passionné ne pourrait accéder à l'ensemble de ses séries ou à tous les films disponibles. Le piratage reste alors, souvent, la seule possibilité. […]

https://www.lesechos.fr/19/05/2017/LesEchos/22449-037-ECH_vers-la-fin-du-piratage----et-de-l-hadopi--.htm

5. Rappelezenquoiletéléchargementest-ilillégal?

6. Quellessontlesconséquencesdupiratagepourlanation?

7. MontrezleslimitesdelaloiHadopi. Document 4 : la copie privée : exceptions au droit d’auteur Article 122-5 du Code la propriété intellectuelle Lorsque l’œuvre a été divulguée, l’auteur ne peut interdire : 1° Les représentations privées et gratuites effectuées exclusivement dans un cercle de famille ; 2° Les copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, à l’exception […] des copies d’un logiciel autres que la copie de sauvegarde établie dans les conditions prévues au paragraphe II de l’article L.122-6-1 ainsi que des copies ou des reproductions d’une base de données électronique ; […]

8. Précisezenquoila«copieprivée»estuneexceptionaudroitd’auteur.

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II–Lescréationsdansl’universnumérique Document 5 : Sur Internet Milka restera une marque de chocolat – 15/03/2005 C'était David contre Goliath. Mais c'est Goliath qui l'a emporté. La couturière Milka Budimir a été condamnée, lundi 14 mars, par le tribunal de grande instance de Nanterre, à transférer la propriété de son site Internet (milka.fr) au groupe agroalimentaire américain Kraft Foods, qui détient la marque de chocolat Milka. Mme Budimir a un mois pour s'exécuter, sous peine d'une astreinte de 150 euros par jour. Estimant subir un préjudice économique et d'image, la multinationale - 31 milliards de dollars de chiffre d'affaires (plus de 23 milliards d'euros), 109 000 employés répartis dans 68 pays - avait assigné, en juillet 2003, cette couturière d'origine serbo-croate, vivant en France depuis 1968, en vue de récupérer l'adresse milka.fr. Ce nom de domaine avait été offert à Mme Budimir, à la Noël 2001, par ses trois enfants afin qu'elle puisse faire la promotion des deux boutiques qu'elle possède à Valence et Bourg-lès-Valence (Drôme) sous l'enseigne Milka Couture. Le nom de domaine était alors libre de droits. Le tribunal a estimé, lundi, qu'"en réservant et utilisant le nom de domaine milka.fr, Mme Milka Budimir a fait un emploi injustifié des marques dénominatives notoires Milka, dont la société Kraft Foods est propriétaire". Les juges de la deuxième chambre civile n'ont relevé "aucune faute de Kraft Foods dans l'utilisation du nom Milka, qui existait bien avant la naissance de Mme Budimir". Créé en 1901 par la maison Suchard, ce chocolat au lait doit notamment sa notoriété à la célèbre vache de couleur lilas, tatouée du mot Milka. UN PRÉNOM BIBLIQUE "Sous le choc" du jugement, la couturière, âgée de 59 ans, ignorait encore, lundi soir, si elle allait ou non faire appel de cette décision "dégueulasse", selon elle. "Non seulement on me vole mon prénom, mais on le vole aussi aux milliers de femmes qui s'appellent Milka sur Terre !", se désole-t-elle. Répandu en ex-Yougoslavie, Milka est un prénom biblique signifiant "petite reine" en hébreu. Mme Budimir, dont la grand-mère se prénommait déjà ainsi, explique avoir souffert de "moqueries" dans son enfance, à cause de "cette vache tatouée" et de ce "chocolat qui - lui - bouffe la vie". Elle avait d'ailleurs construit sa défense sur l'exploitation publicitaire qu'elle jugeait "dégradante"de son prénom par Kraft. Elle s'était même trouvé un slogan choc : "Ni pute, ni soumise... ni bovine !" De nombreux internautes s'étaient ralliés à la cause de la petite retoucheuse face au géant américain. Mais le tribunal n'a pas été sensible à ses arguments. "Les droits commerciaux triomphent sur le droit des personnes", déplore Me Gérard Haas, l'avocat de Mme Budimir. Chez Kraft Foods France, on se dit "satisfait de voir qu'on reconnaît - leurs - droits".

www.lemonde.fr/economie/article/2005/03/15/sur-internet-milka-restera-une-marque-de-chocolat_401677_3234.html#ohCQXZlOOKC0qryx.99

9. Présentezleraisonnementjuridiqueapportéparlajusticedansl’affaireMilkaCouture.