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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana ***************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE **************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ************ Unité de Formation Professionnalisante UFP LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES Option : AGRICULTURE Année : 2010 N° : 006AG/UM/SN/UFP/10 IMPACT DE LA METHODE DE « PLACEMENT PROFOND DE L’UREE SUPER GRANULEE » SUR L’INTENSITE DE L’INFESTATION DES MAUVAISES HERBES CAS DES RIZIERES DE PLAINE DE MAROVOAY Présenté et soutenu publiquement, le 26 Juillet 2010, par : M lle RAZAFINIMARO Voahanginirina Espérance E-mail : espé[email protected] Tel : 032 49 856 76 / 033 03 816 94 Promotion : FANANTENANA FANANTENANA FANANTENANA FANANTENANA Université de Mahajanga Faculté des sciences La Culture de l’excellence

IMPACT DE LA ME THODE DE « PLACEMENT PROFOND DE …biblio.univ-antananarivo.mg/pdfs/razafinimaroVoahanginirinaE_UFP_… · profond de l’urée super granulée. Il peut accroitre

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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

***************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE **************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ************ Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AGRICULTURE

Année : 2010 N° : 006AG/UM/SN/UFP/10

IMPACT DE LA METHODE DE

« PLACEMENT PROFOND DE L’UREE

SUPER GRANULEE » SUR L’INTENSITE

DE L’INFESTATION DES MAUVAISES

HERBES CAS DES RIZIERES DE PLAINE DE MAROVOAY

Présenté et soutenu publiquement, le 26 Juillet 2010, par :

M lle RAZAFINIMARO Voahanginirina Espérance

E-mail : espé[email protected] Tel : 032 49 856 76 / 033 03 816 94

Promotion :

FANANTENANAFANANTENANAFANANTENANAFANANTENANA

Université de Mahajanga Faculté des sciences La Culture de l’excellence

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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana

***************** MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE **************** UNIVERSITE DE MAHAJANGA Faculté des Sciences ************ Unité de Formation Professionnalisante UFP

LE SAVOIR FAIRE AU SERVICE DE L’ECONOMIE

Mémoire de fin d’étude en vue de l’obtention du Diplôme de Licence –ès SCIENCES

Option : AGRICULTURE

Année : 2010 N° : 006AG/UM/SN/UFP/10

IMPACT DE LA METHODE DE

« PLACEMENT PROFOND DE L’UREE

SUPER GRANULEE » SUR L’INTENSITE

DE L’INFESTATION DES MAUVAISES

HERBES CAS DES RIZIERES DE PLAINE DE MAROVOAY

Présenté et soutenu publiquement, le 26 Juillet 2010, par :

M lle RAZAFINIMARO Voahanginirina Espérance

Membres de jury :

Président ……. : Professeur RAKOTOMALALA Lucie Juge ……….… : Monsieur ANDRIANASETRA Georges Simon Rapporteur .….: Monsieur TSITOMOTRA Arsène

Université de Mahajanga Faculté des sciences La Culture de l’excellence

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SOMMAIRE

Pages

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

LISTE DES TABLEAUX

LISTE DES PHOTOS

LISTE DES FIGURES

LISTE DES ANNEXES

REMERCIEMENTS

DEDICACE

RESUME

ABSTRACT

I- INTRODUCTION …………………………………………… .………...……………

I-1 Cadre général d’étude : ………………………………………….……….…………

I-1-1 Présentation du site : ………………………………….…………….…………

I-1-1-1 Localisation : ……………………………………………………………

I-1-2 Présentation du DRDR : …………………………………………….…………

I-1-3 Présentation du SRAGRI : …………………………………………..…………

I-1-3-1 Mission du SRAGRI: ……………………………………………………

I-1-3-2 Objectif global (2009/2010) : …………………………………………

I-1-3-3 Objectifs spécifiques : …………………………………………………

I-1-4 Conditions climatiques : ………………………………………………………

I-1-5 Organigramme du DRDR : ……………………………………………………

I-2 Rappel bibliographique : ………………………………………………….…………

I-2-1 Biologie du riz : …………………………….………………….….……………

I-2-1-1 Présentation du riz : ………………………………………….……………

I-2-1-2 Description du riz et généralité : ………………………….…...…………

I-2-1-3 Morphologie externe et interne du riz : ……………………….…………

I-2-1-3-1 Morphologie externe : ………………………………..……………

I-2-1-3-2 Morphologie interne : …………………………………..…………

I-2-1-4 Phase de développement du riz : …………………………………………

I-2-1-4-1 Phase végétative : …………………………………..……………

I-2-1-4-2 Phase reproductive (panicules à la floraison) : …………………

I-2-1-4-3 Phase de maturation (panicules en maturation) : ………………

I-2-2 Ravageurs du plant du riz ……………..………………………………………

1

2

2

2

3

3

3

3

3

4

5

6

6

6

6

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10

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I-2-3 Biologie des mauvaises herbes : ……………………………………..………..

I-2-4 Impact des mauvaises herbes sur la production du riz : ………………………

I-2-5 Lutte contre les mauvaises herbes …..………………………………………….

I-2-6 Impact de l’engrais azoté sur la croissance de la plante …..……………………

I-2-7 Placement profond de l’urée super granulé ….…………………………………

II- MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL : ………………………………………

II-1 Matériels ….……………………………………………………………………….

II- 2 Méthodologie : …………………………………………………………………..

II- 2-1 Condition des parcelles : ……………………………………………………

II- 2-1-1 Mesure des parcelles : ………………………………………………..

II- 2-1-2 Système d’irrigation : ………………………………………………….

II- 2-1-3 Apport d’engrais : ……………………………………………………

II- 2-1-4 Visites d’enquête auprès des paysans ………………………………..

II- 2-1-4-1 Développement des plants de riz ………………………………

II- 2-1-4-2 Observation des mauvaises herbes ……………………………

II- 2-1-5 Observation des mauvaises herbes : ………………………………….

III- RESULTATS ET DISCUSSIONS …………………………………………………..

III-1 Du point de vu mauvaises herbes : ……………………………………………

III-2 Du point de vu mauvaises herbes ………………………………………………

III-2-1 Pesage de mauvaises herbes sèches …………………………………………

III-3 Coût de la main d’œuvre ………………………………………………………..

IV- CONCLUSION ET SUGGESTIONS ………………………………………………

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

ANNEXES

13

14

15

17

18

19

19

19

22

22

22

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LISTE DES ABREVIATIONS ET SIGLES

CIRAD

cm

CSA

DRDR

Fmg

g

ha

IFDC

Kg

m

MH

h/j

mn

m2

pH

PPU

SAFP

SRAGRI

SREL

SRPRH

SRPV

SRGRMA

SRPSE

SRVAAOP

SVR

SRA

SRI

UFP

USG

%

°C

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

:

Centre de coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le

Développement

centimètre

Centre de Services Agricoles

Direction Régional de Développement Rural

Franc malgache

gramme

hectare

International Fertilizer Developpement Center

Kilogramme

mettre

mauvaises herbes

homme jour

minute

mettre carré

potentiel d’hydrogène

Placement Profond de l’Urée

Service Administratif Financier et du Personnel

Service Régional de l’Agriculture

Service Régional de l’Elevage

Service Régional de la Pêche et des Ressources Halieutiques

Section Régionale de la Protection des Végétaux

Service Régional du Génie Rural et de la Mécanisation Agricole

Service Régional de la Planification et du Suivi Evaluation

Service Régional de la Vulgarisation Agricole et de l’Appui à l’Organisation des

Producteurs

Service Vétérinaire Régional

Système Rizicole Amélioré

Système Rizicole Intensif

Unité de Formation Professionnalisante

Urée Super Granulé

pourcentage

degré Celsius

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1 : Répartition des travaux par unité de temps des trois sites d’études ………………

Tableau 2 : Temps d’application d’engrais ……………………………………………………

Tableau 3 : Observation de développement des plants (Hauteur) ……………………………

Tableau 4 : autre observation (Talles) …………………………………………………………

Tableau 5 : Poids des mauvaises herbes sèches dans les parcelles de 500m²…………………

Tableau 6 : coût de main d’œuvre (temps) en mn/500 m2……………………………………

Tableau 7: coût de main d’œuvre (temps) en ha/ homme/jour………………………………

21

23

27

28

29

32

32

LISTE DES PHOTOS

Photo 1 : Enfouissement d’urée super granulée ………………………………………………

Photo 2 : Urée perlée à la volée ……………………..…………………………………………

23

24

LISTE DES FIGURES

Fig.1 : Système d’irrigation ……………….……………….……………….…………………

Fig. 2 : Placement profond de l’USG ……………….……………….……………….………

Fig. 3 : Evolution de la hauteur des plants de riz ……………….……………….……………

Fig. 4 : Evolution du tallage des plants de riz ……………….……………….……………….

Fig. 5 : Evaluation du poids sec des mauvaises herbes (date du 1er sarclage) ……………….

Fig. 6 : Evaluation du poids sec des mauvaises herbes (date de 2ème sarclage) ……………….

22

24

27

28

30

30

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Différentes urées : ……………….……………….………………………………..

Annexe 2 : Coût d’herbicides ……………….……………….………………………………..

Annexe 3 : Travaux de sarclage et développement racinaire ………………………………….

Annexe 4 : Différentes mauvaises herbes rencontrée ………….……………….……………

Annexe 5: Température moyenne ……………………………..…….………….…….………

Annexe 6 : Données climatologiques …………….……………….…………..………………

Annexe 7 : Cultures vivrières ………………..…….……………….…………………………

i

i

i

ii

iii

iv

v

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REMERCIEMENTS

Je tiens à remercier Dieu, Tout Puissant de m’avoir donné la santé et le courage dans

l’achèvement de mes trois années d’étude à l’Université de Mahajanga.

Je remercie vivement en particulier à :

− Monsieur le Président de l’Université de Mahajanga, le Professeur RABESA Zafera

Antoine;

− Le Doyen de la Faculté des Sciences, Docteur MILADERA Christian Johnson ;

− Le Coordinateur de l’UFP et Chef d’option Agriculture Monsieur TSITOMOTRA

Arsène, Ingénieur agronome ;

− Tous les Enseignants de l’UFP ;

− Les membres de jury dont :

• Le Président : Pr RAKOTOMALALA Lucie

• Juge Monsieur ANDRIANASETRA Georges Simon ;

• Rapporteur Monsieur TSITOMOTRA Arsène, Ingénieur agronome, Enseignant

chercheur à la Faculté des Sciences – Université de Mahajanga,

− Directeur du DRDR (BOENY) Monsieur RAKOTOVAO Jacques Roland ;

− Monsieur ANDRE, Ingénieur agronome au DRDR ;

− Madame RAHOLIARISOA Jeanne Euphrasie, Assistante SRAGRI ;

− Madame RAMAVOARIVONY Louisette, qui m’a partagé ses connaissances ;

− Monsieur TSIVINIRANA Jacques, Encadreur professionnel ;

− Mes parents qui m’ont soutenu moralement, financièrement et sentimentalement, tout

au long de ma vie sociale et estudiantine jusqu’alors

− Tous les étudiants de l’UFP, et les personnels administratifs et techniques, puisqu’ils

m’ont toujours soutenu et bien encadré.

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DEDICACES

Je dédie ce livre à :

Mon Dieu Qui m’a donné encore une chance d’améliorer ma future vie.

Mon père, qui m’a apprit le bon comportement, le respect et la bonne conduite. Que Dieu

lui accorde le bonheur.

Ma mère, maman, je te dis merci pour l’éducation et tout ce que tu m’as donné depuis mon

enfance. Tu es pour moi la meilleure de toutes les mères, trouve ici l’expression de mon amour

en vers toi.

Ma sœur, pour son soutien moral et financier ; restons unies pour une meilleure famille. Tu

as toujours été présente dans ma vie, tu as tout sacrifié pour mes études. En voici les fruits

portés, vos efforts me vont droit au cœur, je vous dois toutes reconnaissances.

Tous mes frères et sœurs, j’aurai aimé votre présence malgré la distance mais il y aura

d’autres moments heureux que nous passions ensemble.

SOIDRI, tu m’as beaucoup aidé à la préparation de mon livre ; ton encouragement a été

pour moi un atout pour arriver à terme de ces études ; je te dois toutes mes reconnaissances.

Tous mes amis, j’en pense ceux qui font leurs études à l’extérieur, à Madagascar ; soyons

des compagnons pour une future promotion, je vous souhaite la réussite.

Président de syndicat de Magistrat de Madagascar.

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RESUME

Dans la plupart des pays en voie de développement les femmes sont les piliers du secteur

agricole et elles jouent un rôle assez important en matière de production du riz.

Le riz représente l’aliment de base des Malgaches et sa consommation augmente de plus en

plus parmi les populations urbaines. La moyenne actuelle des rendements nationaux dans cette

région demeure encore assez faible de l’ordre de 2,3 t à l’hectare en condition irriguée.

L’une des raisons de cette insuffisance demeure la pratique courante des techniques

archaïques. Dans ce cas, une nouvelle application a été relancée à Madagascar : le placement

profond de l’urée super granulée. Il peut accroitre deux à trois fois ou même plus la production si

les conditions exigées sont respectées.

Les études effectuées dans la plaine de Marovoay (dans les trois sites : Bongomena,

Antanimora, Bepako) pendant la campagne 2009-2010, ont montré que l’utilisation de l’urée

super granulé a permis d’obtenir une réduction de coûts de production de riz et une diminution

des travaux de sarclage au moment de la culture ; on assiste en même temps a un empêchement

de la croissance des mauvaises herbes durant l’introduction d’eau dans les rizières.

La vulgarisation du placement profond de l’urée super granulé pourrait résoudre les

problèmes d’insuffisance alimentaires dans notre pays en particulier et dans les pays en

développement en général.

Mots clés : riz, mauvaises herbes, placement profond, urée super granulée, Marovoay

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ABSTRACT

In most developing countries the women are the pillars of the agricultural sector and they

play an important enough role concerning production of rice.

Rice represents the food of basis of the Madagascans and his/her/its consumption increases

more and more among the urban populations. The present average of the national outputs in this

region stays again enough weak of the order of 2, 3 t to the hectare in irrigated condition.

One of the reasons of this insufficiency stays the practice current of the archaic techniques.

In this case, a new application has been thrown back to Madagascar: the deep investment of the

terrific urea granulated. He/it can increase two to three times or even more the production if the

required conditions are respected. The studies done in the plain of Marovoay (in the three sites:

Bongomena, Antanimora, Bepako) during the country 2009-2010, showed that the use of the

terrific urea granulated has permitted to get a reduction of costs of production of rice and a

reduction of the works of sarclage at the time of the culture; one attends at the same time has a

systematic elimination of the bad herbs during the introduction of water in the rice fields.

This survey has for goal to fight against the casualty of nitrogen used in the rice fields to

return more quickly the development of the plants of rice in relation to the apparition or to

repulses it of the bad herbs. The popularization of the deep investment of the terrific urea

granulated could solve the food problems of insufficiency in particular in our country and in the

countries in development in general.

Key words: rice, bad herbs, deep investment, granulated terrific urea, Marovoay

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INTRODUCTION

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I- INTRODUCTION

Dans la plupart des pays en voie de développement les femmes sont les piliers du secteur

agricole et elles jouent un rôle assez important dans la production du riz. Cependant elles sont

ignorées au sein des processus de croissances économiques et de développements. Des

opportunités doivent être créées pour les femmes rurales afin de leurs permettre d’accéder aux

ressources agricoles telles que le Crédit Agricole, les Intrants, les Services de vulgarisation, la

technologie et la formation. Pourtant des riziculteurs, des techniciens, des chercheurs et des

enseignants ont toujours travaillés sur le riz en comprenant pourquoi et comment peut-on trouver

des bons conseils pour arriver à la production rizicole moderne afin d’obtenir des meilleures

variétés que des variétés traditionnelles ? [2]

Alors, pour disposer d’une approche intégrée permettant de stimuler la production de riz, il

devrait exister des technologies pertinentes pouvant être adoptées par les agriculteurs, ainsi que

des politiques gouvernementales favorables encourageant les agriculteurs à augmenter la

production du riz. Or du semis jusqu’à la récolte, les cultures du riz subissent des attaques dues à

des nombreux agents, dont virus, champignons, bactéries, insectes et autres ravageurs. [6]

Les effets de ces attaques peuvent être soit qualitatifs, occasionnant une dépréciation de la

récolte, soit quantitatifs se traduisant alors par une diminution de rendement aboutissant parfois à

une perte totale de la production.

Cette étude a pour but de lutter contre les perte d’azote utilisé dans les rizières pour rendre

plus vite le développement des plantes de riz par rapport à l’apparition ou à la repousse des

mauvaises herbes.

C’est pour la raison de ce choix du thème concernant :

IMPACT DE LA METHODE DE « PLACEMENT PROFOND DE L’UREE SUPER

GRANULEE » SUR L’INTENSITE DE L’INFESTATION DES MAUVAISES H ERBES

CAS DES RIZIERES DE PLAINE DE MAROVOAY ».

Outre l’Introduction et la Conclusion, le mémoire comporte trois grandes parties :

� RAPPEL BIBLIOGRAPHIQUE

� MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL

� RESULTATS ET DISCUSSION

1

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I-1 Cadre général d’étude :

I-1-1 Présentation du site :

I-1-1-1 Localisation :

Située sur la partie Nord-ouest de l'île, la Région Boeny est composée des six Districts dont

Mahajanga I comme Chef lieu de Région ; et occupe une superficie totale de quelques 29.830

Km², Marovoay au centre sud.

Marovoay ville et Ankazomborona, deux communes voisines, comptent à elles seules

66 172 habitants, soit 11, 60 % de la population régionale. Le courant de migration a été amorcé

dès le début du siècle (vers les années 1910-1920) par le mouvement de colonisation rizicole des

plaines alluviales de Marovoay plus particulièrement avec les grands travaux de drainage et

d’assainissement.

Actuellement, pour le cas particulier de Marovoay, la pression démographique a généré des

problèmes tels que l’assainissement, l’habitat, l’accès à l’eau potable et l’insécurité. La ville a

peu évolué en tant que centre urbain en termes d’aménagement et de fonctionnement. [PRD

Boeny]

Position de la plaine de MAROVOAY :

� Altitude : 07 m

� Latitude : 16°10' 00'' Sud

� Longitude : 46°40' 00'' Est

Source : [LOVASOA H. 2009]

2

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I-1-2 Présentation du DRDR :

DRDR, fait partie des Directions des trois ministères différents : ministère de l’Agriculture

ministère de l’Elevage et ministère de la Pêche. Sa mission est de :

• développer les systèmes agricoles, d’élevage, de pêche et des ressources

halieutiques (de la production à la commercialisation)

• établir un environnement favorable au développement rural

• développer les aptitudes dans les secteurs publiques et privés pour soutenir le

développement rural.

• créer des partenariats pour négocier des ressources et identifier des opportunités

commerciales nécessaires au développement rural.

I-1-3 Présentation du SRAGRI :

I-1-3-1. Mission du SRAGRI :

Le SRAGRI a comme grande mission de :

� Programmer et mettre en ouvre la politique générale de l’Etat en matière de la

production agricole ;

� Assurer l’encadrement technique et organisationnel liés à la recherche des solutions

sur l’amélioration des revenus agricoles du monde rural ;

� Appuyer et canaliser les paysans à :

• Utiliser les nouvelles techniques et toutes autres innovations agricoles ;

• Accéder aux services des autres intervenants au développement rural.

I-1-3-2. Objectif global (2009/2010) :

L’objectif global a été d’augmenter la production rizicole à 450 000 T.

I-1-3-3. Objectifs spécifiques :

− Intensifier le rendement à l’hectare sur quelques surfaces rizicoles

3

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− Vulgariser la pratique performante (SRI, SRA et SRI-GB) ;

− Procéder le labour fin cycle sur quelques surfaces du périmètre rizicole de

MAROVOAY ;

− Programmer une extension de 87 000 Ha en saison asara et jeby dans toute la

région.

I-1-4 Conditions climatiques :

� Pluviométrie :

La plaine de Marovoay bénéficie d’une pluviométrie de 1500 mm par an. Repartie entre

Décembre à fin Avril. La plus grande partie de cette quantité est concentrée vers le mois de

Janvier au mois de Mars (1288 mm).

La saison sèche dure 6 à 7 mois et s’étale vers le mois de Mai au mois de Novembre.

La plaine est inondée pendant la période Janvier-Mars.

C’est un climat tropical de type semi-humide.

� Température :

La température annuelle moyenne est de 27°C ; dont le mois de Novembre est le mois le

plus chaud (29°C) ; tandis que le mois de Juillet est le mois le plus froid (24°C).

� Vent :

Le vent asséchant (varatraza) souffle sur la plaine pendant la période du mois de Juillet au

mois d’Août.

� Composition du sol :

La plaine de Marovoay est constituée par des grandes plaines dont les sols sont dérivés de

formations alluvionnaires du côté du fleuve Betsiboka et ses affluents ainsi que des dépôts

marqués par des transgressions marines ou sol peu évolué d’apport sol sodique ou halomorphe et

de sol hydromorphe.

Le pH du sol est plus ou moins neutre.

La salinité dans le périmètre irrigué est de 60 ‰.

4

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I-1-5 Organigramme du DRDR :

SAF

SRAGRI

SRGR

SREL

SRPRH

FOFIFA

EASTA

DRDR

CIRDR MAROVOAY

CIRDR AMBATO-BOENY

CIRDR MITSINJO

CIRDR SOALALA

GR

AGRICULTURE

ELEVAGE

GR

AGRICULTURE

ELEVAGE

AGRICULTURE

ELEVAGE

PECHE

AGRICULTURE

PECHE

5

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I-2 Rappel bibliographique :

I-2-1 Biologie du riz :

I-2-1-1 Présentation du riz :

� Classification botanique du riz :

Classification classique

Règne Plantae

Sous-règne Tracheobionta

Division Magnoliophyta

Classe Liliopsida

Sous-classe Commelinidae

Ordre Cyperales

Famille Poaceae

Du mot latin « oryza » riz : est une céréale des régions chaudes cultivées sur un sol

humide ou rizière et dont le grain est très utilisé en alimentation humaine.

Le riz est classé suivant les caractéristiques dominantes dans la famille des graminées et

celui-ci fait partie de la classe des monocotylédones. Tous les riz appartiennent à un genre

unique (Oryza), mais ce qui leur différencie ce sont l’espèce et la variété qui joue un rôle très

important. [13]

I-2-1-2 Description du riz et généralité :

Le riz comme, nous le savon est considéré comme aliment de base pour certains peuples

du globe terrestre, surtout dans les pays du Tiers-Monde comme Madagascar et les Iles

Comores, mais il est peu consommé dans les pays très développés.

Comme il fait partie de la famille des graminées ; il est une plante annuelle de taille aussi

variée. Tout dépend de la variété. Certains mesurent quelques centimètres et d’autres mesurent

même un mètre ou plus. Le riz est regroupé en trois grandes catégories.

� Riz pluvial : c’est le type du riz qu’on ne cultive qu’au cours de la saison des pluies. Il

pousse mal dans une rizière où dans un sol très submergé d’eau.

6

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� Il existe des :

− riz pluviaux stricts de plateau

− riz pluviaux de bas fond

Bref, il ne supporte pas trop d’eau, et dans le cas contraire il meurt par asphyxie des

racines.

Exemple : la variété IRAT 2798.

� Riz irrigué : c’est le type de riz qu’on cultive dans des rizières bien équipée par des

diguettes, comportant des entrées et des sorties d’eau en cas de besoins.

Exemple : la variété IR38.

� Riz flottant : ce type est cultivé plus particulièrement au Japon. A la différence des

deux autres ; ils poussent facilement dans l’eau même sur les terrains en hauteur.

Quelques particularités de certaines variétés

Le type de riz : Oryza sativa est le riz le plus utilisé par la population malgache.

Ainsi dans l’espèce sativa, il y a trois types : indica, japonica et javanica.

� Indica :

C’est le riz à taille moyenne de 1 m de plus. Il a un cycle long allant de 5 mois et plus.

Ses feuilles sont très épaisses et aussi longues. Elles sont de coloration verte foncée.

Le riz est blanc avec pellicule rouge riche en glutine opaque (vitamine). A la cuisson,

les grains de riz se collent entre eux.

� Japonica :

De taille courte, est plus long (1,5 m), son cycle est court de 4 mois et demi, leurs

feuilles sont très épaisses de couleur verte claire. Après décortication, les grains de riz sont

transparents et contiennent de la dextrine. A la cuisson les grains de riz se dispersent par

rapport aux précédents qui se collent et qui sont flous.

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� Javanica :

On les rencontre en Indonésie et dans ses alentours. Il est semblable à celui du japonica ;

il pousse dans l’eau et dans les lacs.

I-2-1-3 Morphologie externe et interne du riz :

I-2-1-3-1 Morphologie externe :

� Racines :

En arrachant les plants de riz, sans abimer la partie racinaire, la démonstration est de la

manière suivante : comme le riz fait partie de la famille des graminées ; ces racines sont réunies

en faissaux, on dirait un paquet de fibres ; les racines sont très fines et nombreuses. Ces types

de racine n’atteignent pas une grande profondeur. Elles sont des racines superficielles. Ce qui

est tout à fait contraire des autres racines pivotantes.

Son origine :

− La racine primaire (Radicule) meurt en général après un mois ;

− Les racines adventives se développent à partir des nœuds de la base de la plante

− Les vieilles racines et les parties âgées des racines sont brunes

− Les nouvelles racines et les parties jeunes des racines sont blanches

Son rôle :

− L’eau de sol contient des éléments nutritifs tels que l’azote, le phosphore et le

potassium

− Les racines absorbent l’eau du sol et les éléments nutritifs qui y sont dissouts

− Les racines servent de support de la partie aérienne de la plante

� Tiges :

Chez les graminées, leur tige est appelée « chaume » ; du latin : calamus. Ces tiges sont

creuses, pourvues des entrenœuds sans des yeux de bourgeonnement. Elles se différencient des

tiges d’autres familles qui sont de vrai bois. Leur taille et épaisseur dépendent des genres et

espèces de leur famille. Ces tiges sont résistantes en grande partie contre les maladies, vue de

leur rigidité. Le fait que les plantes des graminées sont en majorité des plantes annuelles. Leurs

tiges n’ont pas de durée de vie très longue. Tout pourrit après chaque fin de récolte [2].

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Une culture trop dense avec un temps nuageux, un niveau d’azote élevé dans le sol, et de

température élevée favorise l’élongation des entrenœuds.

� Feuilles :

Celles-ci sont plus longues que larges. Les nervures sont toutes parallèles entre elles.

La longueur de certaines feuilles des graminées comme le maïs peut atteindre 1 m et

même plus. Mais pour le riz c’est un peu moins. Tout est fonction d’un seul genre « Oryza » et

des espèces.

Ces feuilles sont souvent étroites ou en rubans. Elles sont en fin dépourvues de pétioles,

elles sont attachées directement aux tiges.

La présence de la ligule et de l’auricule en même temps permet de distinguer la feuille de

riz de celle des autres graminées. Une feuille d’herbe présente un collier mais n’a seulement

qu’une ligule ou qu’une auricule, ou ni l’un ni l’autre. La feuille du riz, comme celle de toutes

les graminées a des nervures parallèles.

� Fleurs :

Celles-ci sont formées des verticilles trimères (trois pièces).

Mais tout peut être fortement modifié, c'est-à-dire, la plante a des fleurs évoluées. Les

inflorescences du riz sont celles du type en cyme. Ces fleurs sont des grappes d’épilées (petit

épi), appelée pannicules. A l’état naturel, à maturité, toutes ces panicules sont fermées. Les

fleurs sont groupées en nombre variable (1 à 10) en épi entourées par des plumes.

� Graine :

Types et constituants de la graine :

• Les graines diffèrent par la grosseur, la forme, la couleur et la longueur de la barbe.

• La graine est enveloppée d’une enveloppe très dure : la glumelle.

• La nourriture nécessaire pour la germination de la graine (amidon, sucre, protéine,

et matière grasse) se trouve en réserve dans l’endosperme.

• Environ 80% de l’endosperme est formé d’amidon.

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I-2-1-3-2 Morphologie interne :

Le riz étant de la classe des monocotylédones ; par définition « monos » du grec, qui veut

dire seul et « kotûlédôn » : cavité et « sperma » : graine qui est à son tour un végétal

phanérogame dont les organes reproducteurs sont condensée en une fleur. Et dont les graines

fécondées sont enfermées dans un fruit.

Le riz est une plante angiosperme dont la graine contient une seule plantule à seule

cotylédon (dub grec. kotûlédôn : creux d’une tasse) : feuille primordiale charnue ou foliacée qui

s’incère dans la graine sur l’axe de la plantule ; il constitue une réserve de développement de

celle-ci.

I-2-1-4 Phase de développement du riz :

Il y a trois phases : -- Phase végétative,

− Phase reproductive

− Phase de maturation

I-2-1-4-1 Phase végétative :

La durée du stade plantule ou pépinière est : -- une pépinière dapog (9 à 11 jours)

− Pour une pépinière irriguée (16 à 20 jours)

− En semis direct (néant)

Le nombre de talle et la surface foliaire augmente pendant la phase végétative.

Une température basse ou des journées assez longues peuvent augmenter la durée de la

phase végétative.

• La germination :

L'embryon, à l'état de vie latente pendant toute la durée de stockage du grain, germe dès

qu'il rencontre une humidité suffisante.

Pour que les graines germent, il faut une température optimum de 30 à 35°C et qu'ils

renferment au moins 50% de leur poids en eau. Les grains de riz peuvent germer sous l'eau.

On estime également qu'il n'y a pas de possibilité de germination à des températures moyennes

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inférieures à 13°C. La rapidité de développement de la tigelle dépend essentiellement de la

température. La qualité de germination d'une bonne semence est caractérisée par sa faculté et

son énergie germinative.

Le développement d'un plant de riz, entre le début de la germination et la phase de

tallage, suit, pour des mêmes conditions de milieu, une croissance très régulière en poids et en

taille. Quand les conditions sont satisfaites, la radicule apparaît en 24 h puis, lors du 2ème jour,

la tigelle commence à poindre. Vers le 5ème jour, la première feuille apparaît. Vers le 10ème

jour le collet émet deux racines nouvelles. Puis la tige et les racines croisent en longueur. Ce

qui détermine la date de transplantation est : SRI : 8 jours et SRA : 15 jours.

• Le tallage :

C'est la période de croissance où le riz a la possibilité d'émettre des tiges secondaires et

tertiaires donnant naissance à autant de panicules. Le tallage commence une quinzaine de jours

après le semis et se poursuit jusqu'à la floraison. C'est pendant cette phase que le riz est le plus

sensible aux soins culturaux, notamment aux sarclages et aux apports d'engrais azotés en

couverture.

Au moment du repiquage, la tige primaire, issue de l'embryon disparaît presque

totalement, seuls survivent les nœuds de la base d'où partiront de nouvelles talles. L'émission

de ces nouvelles talles, lente au début, devient de plus en plus rapides, chaque tige nouvelle

produisant de nouvelles talles. Environ 50 à 60 jours après le repiquage, les touffes couvrent

totalement les espaces entre plants si les écartements sont normaux.

L'importance du tallage est fonction de la variété, de la richesse du sol, de la température,

de l'éclairement et du nombre de brin par touffe.

I-2-1-4-2 Phase reproductive (panicules à la floraison) :

Elle commence depuis la formation de la panicule et se termine vers la floraison. La

phase reproductive dure environ 35 jours.

Elle est aussi assez sensible aux températures bases et températures élevées ou à la

sécheresse.

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• L'épiaison – floraison :

Elle débute 2 à 5 semaines après le tallage. Les premiers signes et différents stades de

l'épiage :

" Renflement de la partie supérieure de la tige, formant un "ventre "

" Après quelques jours, la panicule émerge de la feuille paniculaire et de l'inflorescence

sur les tiges les plus vieilles, c'est la montaison.

" Ouverture des glumelles (fleurs) durant deux heures au maximum. Apparition des

étamines à l'extérieur, c'est la floraison.

" La pollinisation ou la fécondation qui ne se fait que par beau temps, sans vent. 10 jours

après la fécondation, les grains sont formés.

La phase d'épiaison - floraison est une des plus critiques dans la vie de la plante, de

mauvaises conditions de culture ou de milieu pouvant provoquer un avortement partiel ou total

de la panicule.

I-2-1-4-3 Phase de maturation (panicules en maturation) :

La phase de maturation commence depuis la floraison et dure environ 30 jours.

Des jours pluvieux ou une température basse peuvent allonger la phase de maturation.

Des jours ensoleillés et chauds peuvent la raccourcir.

L’application de bonnes pratiques culturales au cours de chaque phase de croissance

permet d’obtenir des rendements élevés.

• La maturité :

La phase de maturation a lieu 20 à 40 jours après la floraison si les conditions climatiques

sont favorables.

Une talle est une pousse qui comporte des racines, une tige et des feuilles. Elle peut

porter ou non une panicule (ou épi).

I-2-2- Ravageurs du riz cas du Ratus ratus (rat) :

Le riz est la plante que consomme les rongeurs ; le plus fréquemment ce sont les

Muridées, groupé bien adapté au milieu chaud et humide des rizières, mais à Madagascar ce

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sont les Ratus en particulier qui sont les plus nuisibles, ils coupent les tiges, dévorent les

graines dans les rizières. Comme moyen de lutte, on pratique le nettoyage, l’appatage,

utilisation des tapettes et emploi de raticides.

En Afrique, ce sont des Arvicanthis et Mastomys qui attaquent le riz dans les zones

sèches. [12]

I-2-3 Biologie des mauvaises herbes :

Toute plante n’est pas une mauvaise herbe. La capacité d’une espèce à devenir une

mauvaise herbe ou une plante envahissante dépend d’un certain nombre de caractères adaptifs

de l’espèce par rapport au contexte agricole. [4]

Classification des mauvaises herbes :

La majorité des plantes adventices sont des plantes à fleurs, des Angiospermes. Avec ses

230 000 espèces, c’est le groupe le plus important des plantes vasculaires. Les

monocotylédones représentent le 1/4 du groupe et les dicotylédones les 3/4.

� Les monocotylédones :

→ Un seul organe germinatif amené au-dessus du sol au fil de la germination ou

restant inclus dans la graine.

→ Racines primaires peuvent persistantes et remplacées par des racines secondaires

issues de la base de la pousse.

→ Feuilles sessiles et parallelinerves, entières, embrassâtes ; gaine foliaire très

développée ; stipule toujours manquant.

→ Fleurs le plus souvent ternées.

→ Faisceaux libéraux ligneux repartis sur toute la section transversale de la tige à bois

� Les dicotylédones :

→ Deux cotylédons s’épanouissant au-dessus du sol ou restant enfermé dans la graine

(réserve)

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→ Racine primaire développée constituant la part la plus volumineuse du système

racinaire ; racine latérale de moindre importance.

→ Feuilles larges à nervation normalement réticulées, munies d’un pétiole et de stipules.

→ Pièces florales, calices-corolles, arrangées le plus souvent sur 04 à 05 verticilles, plus

rarement sur 02 à 03 verticilles ou en spirale.

→ Pollen, généralement tri-aperturé, déhiscence longitudinale ou poricide.

→ Faisceaux vasculaires ordonnés en cercle

Graminées :

Les graminées sont des plantes monocotylédones herbacées, aux minuscules fleurs en

épis, aux fruits riches en amidon réduits à des grains (caryopses) et qui présentent des feuilles

aux nervures parallèles.

I-2-4 Impact des mauvaises herbes sur la production du riz :

En premier lieu, les mauvaises herbes peuvent avoir un effet négatif direct par

compétition avec la culture vis-à-vis des éléments nécessaires à la croissance : eau, lumière,

nutriments, espace de développement. [3]

Par exemple, certaines mauvaises herbes tolèrent mieux la compaction du sol et les

problèmes de drainage que bien d’autres cultures. Par conséquent, un sol compacté avec un

piètre drainage peut entraîner la présence de mauvaises herbes compétitives et de piètres

cultures.

Cas du Riz irrigué :

Les travaux réalisés ont permis d’étudier la relation entre :

• l’intensité de l’infestation par les M.H (exprimée par la biomasse) et le rendement

• la durée de la concurrence des M.H-Riz et rendement.

Il ressort de ces travaux que les relations sont linéaires entre les paramètres pris en

considération dans les deux cas.

Le rendement du riz baisse au fur et à mesure que la densité des M.H augmente ou que la

durée de la concurrence s’allonge.

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Quand sarcler ? Et comment sarcler ?

Il a été remarqué « que sur les parcelles sarclées à la fin du tallage, sarclées à la

montaison et non sarclées, le riz a souffert d’un ralentissement de la croissance dû à la

concurrence initiale des M.H et ce ralentissement n’a pas pu être récupéré »

« La différence de la croissance du riz s’est manifestée encore plus nettement dans les semis

enherbés ».

I-2-5 Lutte contre les mauvaises herbes :

Méthodes de lutte :

� Gestion du sol : Système cultural :

− La jachère favorise la colonisation du sol par les mauvaises herbes qui peuvent boucler

leur cycle de développement. La réserve de graines du sol augmentera et l’infestation de

la culture suivante risque d’être très forte.

− La rotation culturale permet de lutter contre les M.H qui ont tendance à installer suite à

la succession d’une même culture sur la même parcelle

� Mesures préventives :

Elles comprennent les mesures qui contribuent à éviter que des semences de M.H se

trouvent en mélange dans mes semences destinées à la culture : utilisation de semences

certifiées, nettoyage des équipements (semoirs), contrôle de la qualité de l’eau d’irrigation pour

qu’elle ne véhicule pas des semences de M.H.

� Méthodes culturales :

• Préparation du sol :

La combinaison de différents travaux mécaniques (labour, discage, hersage, nivellement,

planage) peut réduire considérablement la concurrence des M.H.

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Un labour profond (28cm) réduit la biomasse des M.H et la récolte du riz pluvial s’en trouve

accrue (augmentation du nombre de panicules et de celui des grains) comparé à des labours de

7 ; 14 ; 21cm de profondeur.

Semis :

La densité de plantation influence l’incidence des M.H. Les travaux ont montré que le

semis en lignes de riz pluvial donne une forte densité de plants en plus faible quantité de

matière sèche de M.H, le plus faible prélèvement d’élément nutritif par les M.H et enfin une

récolte plus élevée que le semis à la volée.

� Gestion de l’eau :

Le riz est cultivé sous différents régimes hydriques variant entre des conditions pluviales

d’altitude et des conditions de profonde immersion et de flottaison. A l’intérieur de ces

systèmes, les pratiques de gestion des eaux peuvent inclurent des méthodes de conservation de

l’humidité, l’irrigation ou la maitrise de l’eau en excès par drainage.

L’eau quitte le sol par évaporation, ruissellement de surface, infiltration et percolation

profonde. Le but de la conservation du sol est de réduire ces pertes. Des rendements élevés en

riz sont obtenus lorsque la gestion des eaux est bonne.

Une inondation de la rizière ou un rehaussement du niveau de l’eau permet de contrôler

les M.H poussant dans les conditions sèches ou seulement humides Un assèchement permet le

contrôle des M.H. aquatiques (algues…). [7]

� Contrôle manuel des mauvaises herbes :

C’est encore le plus largement répandu dans les pays en voie de développement.

L’entretien d’une culture pluviale nécessite au moins deux (2) sarclages manuels dont le

premier à trois semaines après le semis et le deuxième, deux (2) semaines après le premier.

Il demande beaucoup de main d’œuvre et nécessite beaucoup de temps.

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I-2-6 Impact de l’engrais azoté sur la croissance de la plante :

Qu’est ce qu’un engrais ?

Les engrais servent de nourritures aux plantes ; ils contiennent des éléments nutritifs

minéraux importants dont certains sont majeurs comme : azote, phosphore et potassium. Les

engrais peuvent être organiques comme le fumier de ferme, ou minéraux comme l’urée. [5]

Les engrais minéraux :

Les engrais minéraux sont des éléments nutritifs minéraux fabriqués dans les usines et

conditionnés pour la vente. Plusieurs combinaisons d’engrais azotés, phosphatés et potassiques

sont disponible dans le commerce.

L’azote, le phosphore et le potassium sont indispensable aux mécanismes vitaux de la

plante.

Les engrais commerciaux (engrais chimiques) sont surtout formés d'un mélange de N, K

et P sous des formes minérales assimilables par les plantes. Les trois nombres indiqués sur

l'emballage correspondent aux concentrations respectives de N, de P et de K.

Azote phosphore et potassium dans les engrais commerciaux :

• L’azote des engrais commerciaux est généralement fabriqué en industrie à partir de

l’azote de l’air (N2) que l’on fait réagir avec de l’hydrogène pour former de l’ammoniac

qui sera ensuite transformé en sels d’ammonium.

• Le phosphore provient de gisements de d’origine marine (dépôts marins qui se sont

accumulés au fond d’anciens océans aujourd’hui asséchés). Le Maroc, le plus gros

producteur mondial, renferme les 3/4 des réserves mondiales de phosphate.

• De même, le potassium est fourni par des gisements de potasse également d’origine

marine. Le Canada est le plus gros producteur de potasse au monde.

De même, un degré élevé d'azote assimilable est favorable à la croissance des mauvaises

herbes, tandis que les cultures végétales prospèrent lorsque les éléments nutritifs de la matière

organique du sol ou d'un compost mûr sont libérés lentement. [9]

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I-2-7 Placement profond de l’urée super granulé :

Description :

Le placement profond de l’urée super granulé, est une technologie qui a été développée

par l’IFDC et ses partenaires en Asie. L’IFDC a joué un rôle de pionnier dans la recherche sur

le placement profond de l’urée super granulé et faciliter son introduction et sa vulgarisation au

Bangladesh dans les années 1980. En 2009, environ un millions d’agriculteurs utilisent cette

technologie. Elle leurs permet de réduire de 40 % la dose d’urée recommandée, mais aussi

d’augmenter le rendement de 20 %.

La technologie du placement profond de l’urée super granulé consiste à placer

manuellement une supère granule d’urée ou briquette entre quatre poquets de riz à une

profondeur de 7 à 10 cm, 7 jours après le repiquage. Les supères granules d’urée sont des

briquettes de 1 à 3 g issues de la transformation du perlurée à l’aide d’une machine

« briqueteuse » dont le coût est de l’ordre de 2000 à 2500 $ et qui peut facilement être

reproduire localement. [15]

Les principaux avantages :

• Pour les agriculteurs : la technologie du placement profond de l’urée super granulé

diminue les coûts de production en réduisant les quantités de riz utilisées par hectare

de 40 % ainsi les dépenses des agriculteurs diminuent. Par ailleurs, elle permet

d’augmenter les rendements de paddy de 15 à 25 %. Il en résulte une amélioration

de la sécurité alimentaire et des revenus des agriculteurs

• Pour l’économie : le placement profond de l’urée super granulé augmente le taux

des emploies ruraux (entreprises villageoises de production de briquettes) et la

production de paddy, créant ainsi de nouvelles apportinutés d’affaires pour les

entreprises et contribuant à la création de la richesse

• Pour l’environnement : en réduisant les pertes d’azote, le placement profond de

l’urée super granulé diminuent la pollution des nappes phréatiques, des rivières et de

l’atmosphère ; elle est par conséquent une méthode de fertilisation plus efficace et

écologiquement responsable car elle réduit l’impact environnemental négatif de

l’utilisation de l’urée en riziculture irriguée.

Objectifs : faciliter le développement régional des intrants agricoles dans le cadre de la mise en

œuvre des politiques régionales agricoles communes.

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MATERIELS ET METHODES

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II- MATERIELS ET METHODES DE TRAVAIL :

II-1 Matériels :

Au cours des travaux les matériels qui ont été utilisés sont :

� Outils :

− Engrais GUANOMAD

− Urée super granulé et perlé

− Piquets

− Seau

− Sacs

− Cahier et stylo

− Règle

− Balance

� Animale :

− Zébu malgache

� Végétale :

− Jeunes plants de riz (X372 ; Tsipalakely)

− X 415 (Mangataho amélioré)

II- 2 Méthodologie :

D’après, l’itinéraire technique de riziculture, plusieurs travaux ont été effectués tout avant

l’objet même de notre étude du placement profond de l’urée super granulée.

L’essai a été localisé dans la station de FOFIFA Tsararano, Amboromalandy, Bepako sur

sol hydromorphe.

Le dispositif expérimental utilisé était la mise en place participative des parcelles de

démonstration et d’apprentissage en utilisant les intrants dans la rizière.

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Choix de la pépinière :

Le choix de la pépinière est conditionné ainsi : le sol doit être sain, argileux et salé ; de

l’eau provenant de ruissellement riche en limon et parfois en sels minéraux afin de permettre la

lutte contre l’épuisement du sol de la pépinière. [9]

Il faut que les champs rizicoles soient :

− Proches des rizières à repiquer (transport des plants),

− Proches des habitations pour faciliter la surveillance,

− A l’abri des vents forts (le plus souvent à l’Est),

− Eloignés de tout arbre abritant des oiseaux,

La pépinière est effectuée sur une surface d’un are, (soit une dimension de 100 m2) pour

faciliter le planage et le semis.

� Préparation de la pépinière :

La préparation de la pépinière consiste à faire l’aménagement des canaux d’irrigation et

de drainage, le désherbage, la confection des diguettes, l’épandage des fumiers de parc à la

dose de 150 kg à l’are.

Le repos du sol durant 20 à 30 jours est réalisé pour laisser aux fumiers de bien se

décomposer et l’irrigation de la pépinière à une hauteur de 05 cm d’eau est réalisée à 3 ou 5

jours avant la préparation. Le jour de la préparation de la pépinière, l’enlèvement d’eau a eu

lieu afin d’obtenir de la boue liquide lors du sarclage. Le planage est perfectionné avec une

confection de la rigole d’irrigation et du bourrelet autour du lit à semer. [13]

� Préparation du sol :

Le labour a été réalisé avec une profondeur de 20 cm, d’une culture par attelage, par des

charrues à traction animale.

Une fumure de fond uniforme (phosphatée et potassique) a été appliquée sur tous les

traitements pendant la préparation du sol ou juste avant le repiquage. La terre était mise en

repos pendant un mois (sol en grosses mottes).

Aux premières pluies, les repousses des mauvaises herbes ont été arrachées.

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� Mise en boue et planage :

L’émottage à sec a été effectué entre 03 à 05 jours avant les travaux de mise en boue.

La mise en eau de la rizière a été mesurée environ 05 cm d’eau pour que le sol soit bien

imbibé et laissée 03 jours en pleine eau avant d’entreprendre la mises en boue et le planage.

Le sol précédemment humidifié, a été nivelé. Un enlèvement d’une minuscule d’eau a été

effectué, puis suit le piétinage au cas où le repiquage doit être le prochain travail à exécuter.

Repiquage :

Les jeunes plants ont été repiqués en lignes avec un espace de 20cm X 20 cm. Ils ont été

transplantés à deux (02) brins.

L’âge des plants est de 15 à 25 jours (vigoureux ; sains ; à collet plat).

Dans la parcelle nommé T0, il n’y a pas de l’urée mais un apport de fond, DAP, ou NPK à

la même dose que dans T1 et T2

Dans la parcelle T1, l’utilisation de l’USG a été faite suivi d’une nouvelle technique en

prenant chaque granule et de l’enfouir dans le sol, entourée par 04 poquets, avec un profondeur

environ 07 à 10 cm.

Cette technique a été faite en ligne : La distance entre un poquet de granule à un autre a

été d’une colonne (en ligne) et d’une ligne (en colonne). Quatre poquets d’USG, renferment 16

touffes et donnent un schéma sous forme de triangle.

Tableau 1 : Répartition des travaux par unité de temps des trois sites d’études

SITES Variétés employées

Dates de semis Dates de repiquage

Dates d’enfouissement

Bongomena X415 03 / 06 / 09 18 / 06 / 09 27 / 06 / 09 Antanimora Tsipalakely 01 / 09 / 09 06 / 10 / 09 15 / 10 / 09 Bepako X415 02 / 10 / 09 04 / 11 / 09 04 / 11 / 09 Source : Auteur

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II- 2-1 Condition des parcelles :

II- 2-1-1 Mesure des parcelles :

Les parcelles ont été mesurées de 05 ares pour 09 kg d’urée.

II- 2-1-2 Système d’irrigation :

Les parcelles élémentaires sont été strictement séparées par les diguettes et chacune des

parcelles était irriguée séparément.

Cette mesure devra contribuer à minimiser les risques liés au transfert entre les sous

parcelles de démonstration Comme illustré ci-dessous.

Fig.1 : Système d’irrigation :

Sens de l’écoulement d’eau

T2 T1 T0

Urée perlé USG sans urée

Source : Auteur

II- 2-1-3 Apport d’engrais :

Avec l’USG : un granule de 2,7g

: 180kg /ha de l’USG

: 9kg pour 500m²

De l’urée perlé : 180kg/ha

apport : 07 jours après repiquage

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• Application d’engrais :

Dans la parcelle T1, l’USG a été appliquée. Cette technique a été faite en colonne avec

9 personnes. Enfouir une granule entre quatre poquets avec une profondeur de 7 cm environ en

la déposant par la pousse. Sauter les quatre poquets qui suivent et enfouir une autre granule.

Photo 1 : Enfouissement d’urée super granulée

Source : Auteur

Tableau 2 : Temps d’application d’engrais :

Nombre de personnes Temps / minute SITES T0 T1 T2 T0 T1 T2

Bongomena 00 09 01 00 63 15 Antanimora 00 04 02 00 98 10 Bepako 00 09 01 00 30 17 Source : Auteur

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Fig. 2 : Placement profond de l’USG :

USG Plant de riz

Source : Auteur

Dans la parcelle T2, l’application de l’urée perlée a été faite à la volée mais dans la

parcelle T0, aucun apport d’engrais azoté.

Photo 2 : Urée perlée à la volée

Source : Auteur

II- 2-1-4 Visites d’enquête auprès des paysans :

Des informations ont été recherchées sur les précédents culturaux des parcelles choisies,

attaques des ravageurs et historique du terrain : d’après l’histoire, sur ces parcelles aucune autre

culture que la riziculture n’a été cultivée. Pour les travaux culturaux, les paysans pratique ce

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qu’ils appellent « Kaoka berano : cette technique consiste à découper les herbes puis les laisser

se décomposer dans l’eau », qui après une période d’inondation, le sol s’appauvrit en azote par

la circulation des eaux courantes.

II- 2-1-4-1 Développement des plants de riz :

Les visites sont basées sur l’observation de l’évolution du tallage et de la hauteur des

plants.

L’observation a été effectuée, que ce soit pour la hauteur ou le tallage, sur les dix touffes

de plants de riz pris au hasard. Ainsi, l’itinéraire technique d’observation a été le même au

niveau des trois sites étudiés.

Le comptage de talles et la mesure de la hauteur des plants ont été faits sur les mêmes

touffes et sont effectués par quatre personnes.

� Hauteur : la distance entre le niveau du sol et le bout de la plus haute panicule

d’une plante a été mesurée.

� Tallage : c’est le nombre de talles a été pris au hasard dans chaque parcelle

élémentaire. La moyenne a été enregistrée.

II- 2-1-4-2 Observation des mauvaises herbes :

Moment :

L’observation a été effectuée à la fois même pour la hauteur et le tallage, sur 10 touffes

de plants de riz choisis au hasard. Deux observations ont été effectuées sur les mauvaises

herbes. Chacune a été réalisée au moment du sarclage :

• La première : 15 jours après repiquage

• La deuxième : 15 jours après premier sarclage

Quantité :

Les observations sur les mauvaises herbes consistent à :

• Identifier les espèces qui existent dans les trois parcelles séparément.

• Quantifier les mauvaises herbes dans chaque parcelle

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Pour l’identification les espèces existantes ont été prélevées dans chaque parcelle, définir

les noms vernaculaires et les noms scientifiques.

Pour la quantité, toutes les mauvaises herbes qui ont été observées pendant le sarclage ont

tété ramassées séparément pour les trois parcelles (T0, T1, T2). Elles ont été pesées et séchées.

II- 2-1-5 Evaluation du poids (sec) des mauvaises herbes :

Cette tâche a été faite ainsi : l’évaluation du poids (sec) des mauvaises herbes dans les

trois parcelles au moment du sarclage.

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RESULTATS ET DISCUSSIONS

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III- RESULTATS ET DISCUSSIONS

Les résultats de cette expérience sont regroupés selon les facteurs étudiés tel que la

hauteur, le tallage, le poids des mauvaises herbes sèches et le coût de main d’œuvre.

III-1 Du point de vu développement du riz (hauteur et tallage) :

Du point de vue développement, la croissance des plants de riz de T0 et T2 a accusé un

retard et pourtant, celle de T1, a été très rapide.

Ainsi, presque tous les plants des parcelles ont été attaqués par les rats.

Tableau 3 : Observation de développement des plants (Hauteur) :

SITES T0 T1 T2 Bongomena 86 111 87 Antanimora 80 120 90 Bepako 82 107 85 Source : Auteur

Fig. 3 : Evolution de la hauteur des plants de riz

Source : Auteur

Hau

teur

Parcelles

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Tal

lage

s

Parcelles

Interprétation :

D’après la courbe, pour la hauteur des plants, c’est T1 qui renferme la hauteur maximale

par rapport aux autres. Selon les sites, c’est Antanimora qui en a les plants de riz les plus longs.

Dans T1 les mauvaises herbes n’ont pas profité de l’azote apporté (USG), car celle-ci est

enfouîtes en profondeur. Les jeunes de riz ont déjà bien développé leurs systèmes racinaires qui

absorbent facilement les éléments nutritifs du sol tels que l’azote, le phosphore et le potassium

qui y sont dissouts.

Au stade plus avancé, le riz est plus développé en T1, alors les plants de riz ont échappé à

la concurrence des mauvaises herbes.

Pour T0 et T2, les plants ont une faible hauteur causée par la présence des mauvaises

herbes qui ont été beaucoup plus nombreuses par rapport à T1. Cela est dû au non apport

d’azote surtout pour T0 alors que pour T2 l’apport en engrais azoté était basé en urée

perlée qui s’evaporise rapidement.

Tableau 4 : autre observation (Talles) :

SITES T0 T1 T2 Bongomena 14 22 08 Antanimora 22 29 25 Bepako 13 22 18

Source : Auteur

Fig. 4 : Evolution du tallage des plants de riz

Source : Auteur

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Interprétation :

Du point de vue tallage, c’est T1 qui renferme le nombre de tallage maximal par rapport à

T0 et T2. Cela est dû toujours aux différents types d’azotes utilisés. Les plants de riz de T1 ont

bien bénéficié de l’azote USG alors que pour ceux de T0 et T2 : T0 n’a même pas bénéficié

d’aucun apport en éléments nutritifs or T2 a bénéficié de l’urée perlée facilement entrainée par

l’eau de ruissellement et transportée par les vents forts.

Sur T1, le bon développement des plants a été remarqué puisque les plants réagissent au

processus de la photosynthèse.

Pour T0 et T2 : la carence en azote au cours du début de la croissance est indiquée par

des feuilles jaunes ou vert jaunâtre, une croissance retardée et un tallage réduit. Si la carence

persiste jusqu’à la maturité, le nombre de grains par panicule est réduit.

III-2 Du point de vu mauvaises herbes :

Tableau 5 : Poids des mauvaises herbes sèches dans les parcelles de 500m²

Poids Sites Date du 1er sarclage T0 T1 T2

Bongomena 03 / 07 / 09 100 5 50 Antanimora 21 / 10 / 09 250 25 350 Bepako 19 / 11 / 09 250 20 300

Poids (g) Sites Date de 2ème sarclage T0 T1 T2

Bongomena 18 / 07 / 09 15 2,5 5 Bepako 04 / 12 / 09 25 3 4 Antanimora 05 / 11 / 09 30 5 5

Source : Auteur

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Poi

ds e

n g

Parcelles

Poi

ds e

n g

Parcelles

Fig. 5 : Evaluation du poids sec des mauvaises herbes (date du 1er sarclage)

Source : Auteur

Fig. 6 : Evaluation du poids sec des mauvaises herbes (date de 2ème sarclage)

Source : Auteur

Interprétation :

En ce qui concerne les poids des mauvaises herbes sèches des différentes parcelles selon

les sites d’études, ce sont les parcelles T1 des trois sites qui en ont les poids minimums des

mauvaises herbes sèches puisque ces trois parcelles sont celles qui ont été moins envahit au

cours du sarclage.

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Ainsi, les autres parcelles (T0 et T2) des trois sites renferment les poids maximums des

mauvaises herbes sèches.

D’après l’observation, hors des zones de suivi, quatre différentes espèces des mauvaises

herbes ont été enregistrées au moment du premier sarclage, telles que :

Noms scientifiques Noms vernaculaires

Sphenoclea zeylanica ;

Echinocloa colanum ;

Sagittaria trifolia

Marsilea minuta

Samborimaito

Akatangisa

Kely be fe

Tongoborina

Pour ces différentes espèces des mauvaises herbes, ce sont deux espèces : Sphenoclea

zeylanica et Echinocloa colonum qui sont les plus dominantes pendant le long de la campagne.

Elles ont atteint à 100 à 130 cm de hauteur égale à celle des plants du riz à la maturité.

III-2-1 Pesage de mauvaises herbes sèches :

Les mauvaises herbes n’ont pas été beaucoup au moment de sarclage surtout dans T1.

Concernant le pesage des mauvaises herbes sèches, sur T1 il n’y avait pas beaucoup de

mauvaises herbes donc inexistence de concurrence si bien que les plants de riz se développés

rapidement et ce qui a freiner le développement des mauvaises herbes.

III-3 Coût de la main d’œuvre :

Les travaux effectués surtout au moment du sarclage ont exigé l’emploie des ouvriers

dont leur rémunération adoptée est de façon journalière.

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Tableau 6 : Coût de main d’œuvre (temps) en mn/500 m2

1er sarclage T0 T1 T2

SITES

Ouvriers Temps (mn)

Ouvriers Temps (mn)

Ouvriers Temps (mn)

Bongomena 1 150 1 45 1 90 Antanimora 2 150 2 60 2 165 Bepako 2 180 2 60 2 180

2ème sarclage T0 T1 T2

SITES Ouvriers Temps (mn)

Ouvriers Temps (mn)

Ouvriers Temps (mn)

Bongomena 1 45 1 30 1 30 Antanimora 2 60 2 30 2 30 Bepako 2 60 2 30 2 30 Source : Auteur

Tableau 7: Coût de main d’œuvre (temps) en ha/ homme/jour

1er sarclage 2ème sarclage Sites T0 T1 T2 T0 T1 T2 Bongomena 6 1,5 3 1,5 1 1 Bepako 15 5 15 5 2 2 Antanimora 12 5 6 5 2 2

Source : Auteur

N.B : 1 homme/jour = 1 personne x 8 heures

Pour le coût de la main d’œuvre, l’intensité de l’infestation de mauvaises herbes a

diminué donc il y a une réduction des dépenses au niveau de l’économie et au niveau de temps

de travail de sarclage. Selon les enquêtes réalisées, le contrat du coût de mains d’œuvre a été de

50 000 à 100 000 Ar à l’hectare.

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CONCLUSION ET SUGGESTIONS

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IV- CONCLUSION ET SUGGESTIONS

L’étude sur la riziculture (SRA) dans la plaine de Marovoay, avec l’enfouissement de

l’urée super granulé, a permis de soulever les points suivants :

− Le problème de sous production et l’insuffisance d’intrants au niveau du paysannat sévit

encore à Madagascar, bien que la majorité des malgaches soient des agriculteurs.

− Pour les agriculteurs, la technologie de placement profond de l’urée super granulé

diminue les coûts de production en réduisant la quantité de l’urée utilisée à l’hectare de

40 %, ainsi, les dépenses des agriculteurs diminuent du point de vue nombre de sarclage

(les plants de riz se développent plus vite et asphyxient les mauvaise herbes) et au niveau

des herbicides. De plus, les lames d’eau contribuent l’étouffement des mauvaises herbes.

Par ailleurs, la technologie de placement profond de l’urée super granulé a permis

l’augmentation des rendements en paddy de 15 à 25 % (6 tonnes à l’hectare).

Des expérimentations du placement profond de l’urée super granulé sont en cours dans

certains pays africains. Les conditions climatiques et édaphiques de la plaine de Marovoay sont

favorables à toutes sortes de cultures dont le riz en culture irriguée ou pluviale. La région a une

haute potentialité de riziculture sur 40 000 hectares dont près de 25 000 sont allouées à la

riziculture.

A l’heure actuelle, la production rizicole de la plaine de Marovoay est excédentaire par

rapport aux besoins de la population de la région. L’application d’engrais, urée super granulé,

pourrait donc ouvrir une nouvelle source de revenu pour les paysans de cette région.

La diffusion de cette nouvelle technique est une condition sine qua none qu’il faut dans la

production rizicole à Madagascar, afin de pouvoir résoudre plusieurs problèmes.

L’Etat malgache doit en premier lieu par l’intermédiaire des structures qu’ils possèdent

(SRAGRI, CSA, etc), assister, appuyer et aider techniquement, matériellement et

financièrement les paysans. Dans chaque Fokontany, il doit y avoir un paysan ou un groupe

villageois avec un champ de démonstration pour pouvoir convaincre plus de paysans à adopter

les nouvelles méthodes et techniques de productions préconisées par les services techniques ;

ainsi que des appuis dans la création et la gestion des infrastructures hydrauliques (barrages et

canaux d’irrigation).

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5. Collectif des autres : KORENKOV Da, al, les engrais, leurs propriétés et méthodes

d’utilisation « KOLOSS » 1982

6. Direction de la Protection des Végétaux (DVP), Projet GTZ « Promotion de la

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7. Encyclopédie Agricole, Pratique tropicale, les herbicides facteurs de développement

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9. IRAT (Institut de Recherches Agronomiques Tropicales), l’Agronomie Tropicale, Série

Riz et Riziculture.

10. Jean APPER et Jacques Deuses, Techniques agricoles et productions tropicales.

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13. LOVASOA H. Françoise, « Contribution à la gestion des déchets solides de la

Commune Urbaine de Mahajanga » p.15-17

14. Mémento de l’agronome, Ministère de la coopération française ; Collection

« Technique rurale » Paris 93

15. MIR Plus « un projet conjoint CEDEAO-UEMOA mis en œuvre par l’IFDC N° 3 Octobre 2009

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ANNEXE

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Annexe 1 : Différentes urées :

Annexe 2 : Coût d’herbicides :

Herbicides sélectives Matières actives Prix à l’hectare (F) 2+4 D sel d’amine 55000 sencor métrite busine 78000 Glyphosat lotale métrite busine 104000

Annexe 3 : Différents travaux dans la riziculture :

Sarclage Développement racinaire

i

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Annexe 4 : Différentes mauvaises herbes rencontrées :

Marsilea minuta Echinochloa colonum

Sagittaria trifolia Sphenoclea zeylanica

ii

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Annexe 5 :

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Annexe 6 :

iii

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Annexe 7 :

iv

v

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