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L'actualité économique et sociale en Nouvelle-Calédonie.

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3Impact éco n°3 / Juillet 2013

ISSN Dépôt légal : en coursDirecteur de publication : Claude Dahan - Rédactrice en chef : Elisabeth Auplat - Rédaction : Marie Jeanne Stevaux, Aurélie Cornec, Amélie Rigollet, Frédéric Huillet, Myriam Grandcler, Sandrine Chopot - Photographie de couverture : DR - Photographies intérieures : Marc Le Chélard, Patrick Chalas, DR - Corrections : Point Virgule Maquette & mise en page : Christelle L’haridon - Régie publicitaire : ACP 16 rue d’Austerlitz - BP 4763 - 98847 Nouméa Cedex - Tél. 24 35 20 - [email protected] - Responsable publicité : Brigitte Suhami Tél. : 78 88 05 Impression : Artypo - 16 bis route de la Baie des Dames - Ducos m

Impact sommaire

ZAPPING 4

ACTU INSTITUTIONS 5- Vie chère : la lutte est amorcée- La province Sud se forge une identité touristique- Carton plein pour les forfaits Bozu !

SE FORMER 11Maintenance d’engins : opération séduction

SOCIAL 12Retraite = Cafat + complémentaire

INTERCONSULAIRE 13- En juillet, l’artisanat s’expose- Agriculteurs du Nord, connaissez-vous le centre de gestion ?- Faites votre autodiag avec la CCI !

LES CONSEILS DU NOTAIRE 15Règles des PUD et prix de l’immobilier neuf

DEVELOPPEMENT DURABLE 17Oceania 21 : un Think Tank prometteur

TENDANCE NICKEL 18Quatre petits mineurs avec les gros

DOSSIER 20Lancer un nouveau produit, tout un art

INDUSTRIE 25Covermax, la nouvelle tôle de BlueScope Acier NC

COMMERCE 27- Clean boat : halte au gaspillage d’eau !- Zen grâce aux plantes

IMMOBILIER 28PUD de Nouméa : vers quel avenir urbain ?

TOURISME 29Visibilité à 360° pour le transport nautique

PORTRAIT 30Antoine Montes, chef d’entreprise multicarte

ECONOMIE 31Se préparer aux nouveaux billets CFP

SUR LE WEB 32Multiplay, le tout-en-un

BON A SAVOIR 34En juillet c’est les soldes !

DéCODAGE 35Questions-réponses relatives à la vie de l’entreprise

ACTUALITé RéGLEMENTAIRE 37- Vu dans le JONC- En juillet, n’oubliez pas...

REPRISE D’ENTREPRISE 38

Edito

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Comment lancer un nouveau produit sur le marché ? C’est le thème de notre dossier qui vous donne tous les conseils de profession-nels pour réussir le lancement d’un nouveau produit ou d’une nouvelle marque. Un dossier pratique, agrémenté de témoignages d’entre-prises calédoniennes ou de filiales de grands groupes qui ont su s’implanter efficacement en Nouvelle-Calédonie. Ce troisième numéro vous propose également une nouvelle rubrique avec « Les conseils du notaire ». Le premier sujet abordé par l’office notarial partenaire d’Impact est un sujet d’ac-tualité, à savoir : quel est l’impact d’un PUD sur le prix de l’immobilier neuf ? Enfin, notre magazine revient en détail sur les mesures immédiates prises pour lutter contre la vie chère et qui, espérons-le, seront suivies d’autres actions sur le long terme.

Elisabeth AuplatRédactrice en chef

3Impact éco n°3 / Juillet 2013

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4 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Remaniementau gouvernement

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a approuvé les modifications apportées aux mis-sions d’animation et de contrôle des secteurs de l’administration dont sont chargés ses membres : Frédéric de Greslan pour le secteur de la fonction publique, Philippe Dunoyer pour la circulation et la sécurité routière, Jean-Claude Briault pour l’ensei-gnement public et Hélène Iekawe pour l’enseigne-ment privé et le projet éducatif. Le secteur de la météorologie est sous le contrôle de Gilbert Tyuie-non. Quant à Anthony Lecren, il reprend la gestion et la conservation des ressources naturelles de la zone économique exclusive.

Bientôt, un nouvelétiquetage

Le gouvernement a approuvé la modernisation de la règlementation en matière d’étiquetage et de présentation des denrées alimentaires : ce texte a pour objet de moderniser le système de protection du consommateur avec des infor-mations obligatoires comme les qualités nutri-tives ou encore l’appellation « biologique » des aliments emballés. Les fabrications locales sont bien évidemment concernées par ces mesures. Un dispositif de contrôle et d’amendes en cas de non-respect des nouvelles mesures sera égale-ment mis en place.

Objectif Oaccident du travail

Les entreprises se mobilisent pour faire reculer les accidents du travail ! Fruit d’un travail piloté par la fédération BTP-NC, en partenariat avec le Medef-NC, la Cafat ainsi que la Direction du travail et de l’emploi, le premier guide pratique santé-sécurité a été remis courant juin à l’ensemble des salariés du secteur de la menuiserie alu-PVC, particuliè-rement touché par les accidents du travail. Cette campagne de sensibilisation pourrait déboucher sur d’autres initiatives du même genre.

Les requinsdésormais protégés

La Nouvelle-Calédonie vient d’interdire la pêche, la capture, la détention ainsi que la commerciali-sation de toutes les espèces de requins. La muti-lation par l’enlèvement de l’aileron ainsi que le « shark feeding », dans le cadre d’une activité touristique ou à titre privé, sont également prohibés. Ces mesures ont été prises en ré-ponse à une surpêche et une surexploitation des ressources de requins au niveau mondial. Celui qu’on appelle parfois veau de mer ne devrait donc plus être vendu dans les poissonneries calé-doniennes.

Entrecasteaux classéLes atolls d’Entrecasteaux sont devenus parc naturel. Ainsi, les parties classées réserves inté-grales sont interdites d’accès. Ailleurs, les activi-tés sont réglementées : interdiction de chasser et de pêcher à des fins commerciales, interdic-tion de perturber les animaux, d’introduire tout végétal ou animal. Pas d’exploitation forestière, agricole, industrielle ni minière non plus et le bivouac n’est pas autorisé. Outre une obligation de déclaration préalable de fréquentation par les plaisanciers, un système d’agrément est mis en place pour les navires des entreprises nautiques à caractère touristique dont les skippers ont suivi une formation sur la réglementation et les bonnes pratiques de fréquentation du site.

Un billet en fonctionde son poids

C’est une première dans le monde du transport aérien : Air Samoa vient de mettre en place une tarification des billets en fonction du poids des passagers, le « pay by weight ». Une initiative qui aurait pour but de sensibiliser les Samoans sur les problèmes d’obésité, récurrents dans cet archipel.

Fruits et légumes

conditionnés àPouembout

Le centre de traitement des fruits et légumes a été inauguré fin avril. Cet équipement de 600 m2 comprenant des salles de stockage et de condi-tionnement, des chambres froides ainsi qu’une chaîne de tri et de nettoyage des légumes a pour objectif d’organiser la filière dans le Nord. L’investissement, financé à 70 % par le biais du contrat de développement État-province, s’élè-verait à près de 240 millions de francs. Pour le moment, les légumes ciblés sont les carottes, les oignons et les tubercules. Le centre est cepen-dant ouvert à tous les fournisseurs aussi bien les grosses structures agricoles que les tribus.

ZAPPiNG

Il l’a dit… Éric Durand, président de la Cafat et coprésident du Medef-NC« Nous savons très bien qu’au fil du temps, le régime de base de retraite de la Cafat doit être revu : il faudra cotiser plus longtemps et partir plus tard. Il faudra bien qu’un jour nous aussi repoussions le curseur. »

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5Impact éco n°3 / Juillet 2013

Sur les 18 mesures présentées les 25 et 26 mai lors des négociations au haut-commissariat, 14 ont été retenues. Trois comités de suivi de ces accords sont programmés cette année.

Prix et étiquetage• les prix de 317 produits alimen-taires et d’hygiène ont été baissés de 10 % au 24 juin ainsi que ceux de 200 produits non alimentaires. Le choix de ces produits a été établi conjointement par l’inter-syndicale, les distributeurs et les fournisseurs en liaison avec l’Isee et la DAE*.• gel du prix des produits et ser-

vices jusqu’au 31 décembre 2014 sauf sur les alcools, tabacs et bois-sons sucrées ;• les produits exonérés de taxe à l’importation seront pourvus d’un étiquetage spécifique ;• un projet de double étiquetage des fruits et légumes correspon-dant au prix producteur et au prix de vente sera présenté au Congrès ; • un observatoire des prix et des marges est créé. Il permet, via un numéro vert, d’alerter les services économiques sur des abus de prix.

Transports- le prix du trajet en bus hors du Grand Nouméa sera équivalent à

celui hors agglomération. Les pro-vinces prennent en charge le finan-cement. Une enveloppe de 300 millions a déjà été provisionnée en ce sens ; • un billet commun à Carsud et Karuïa doit être mis en place avec des prix réduits ;• la marge des pétroliers devrait être réduite de un à deux francs par litre d’essence et de gazole afin de financer le transport public ;• le dispositif « continuité pays » sera étendu au transport maritime sur 8 aller/retour par an.Les billets seront de 5 000 francs pour les îles Loyauté et de 3 500 francs pour l’île des Pins. Le texte sera présenté au Congrès en sep-tembre.

Fiscalité• la TGA (taxe générale sur les activités) est annoncée pour le 1er juillet 2014. Son taux devrait être fixé à 6 %. Cette nouvelle taxe remplacera la TBI, la TP, la TFA, la TSS et la THN. Ces cinq taxes seront supprimées ;• les produits de première néces-sité seront exonérés de taxe ;• la réforme de la fiscalité sera étu-diée à partir du 1er janvier 2014. Les travaux du Congrès et du gou-

vernement ainsi que les accords économiques serviront de socle à cette étude.

Dans la foulée de l’accord signé au haut-commissariat, le gouverne-ment a voté, le 28 mai, deux me-sures supplémentaires dans la lutte contre la vie chère. La première porte sur un crédit d’impôt pour ceux qui investiront dans un loge-ment locatif sous certaines condi-tions. L’objectif est de prendre le relais des précédentes lois de dé-fiscalisation qui ne sont plus appli-cables tout en soutenant l’industrie du BTP pour la construction de 300 à 400 logements par an.La seconde mesure touche direc-tement à la fiscalité. Les tranches d’imposition sont revues afin de favoriser les couches moyennes. Le manque à gagner sera de 3 mil-liards de francs pour le territoire. De plus, cinq niches fiscales sont supprimées et une taxe sur les di-videndes sera instaurée.• * ISEE : Institut de la statistique et des études économiques• * DAE : Direction des affaires économiques

TBI = 8 % - taxe de base à l’importation TP = 1 % - taxe de péageTFA = 8 % - taxe sur le fret aérienTSS = 5 % - taxe sur les servicesTHN : taxe hôtelière de nuitée

ACTU iNSTiTUTiONS

Vie chère : la lutte est amorcée

Quatorze mesures et des calendriers de suivi et de négociations : les douze joursde grèves et de blocages de l’intersyndicale contre la vie chère ont débouché, fin mai, sur un protocole d’accord en forme d’amorce. Si les mesures immédiates semblent satisfaire l’ensemble des parties, le plus dur reste à venir. La négociation du haut-commissariat a calmé le jeu, mais a surtout ouvert la voie à une concertationsur le long terme.

Texte : Frédéric Huillet - Photos : Marc Le Chélard

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6 Impact éco n°3 / Juillet 2013

À l’image des opérations de promotion touristique menées en provinces Nord et Iles, le Sud souhaite séduire. « Au sein du GIE NCTPS, la destination province Sud devrait être en mesure d’émerger auprès des résidents comme une destina-tion à part entière », affirment les professionnels. Car jusqu’à présent, la province n’était pas dotée d’un organe structurant unique qui aurait pu impulser une dynamique à l’échelle provinciale et servir de tête de réseau aux Points i (Nouméa, Bourail, La Foa, Thio et Mont-Dore/Yaté). D’où la décision de rassembler les structures touristiques de Nouméa et du GIE.

Une logique de marqueLe GIE NCTPS est chargé d’assurer les missions de pro-motion touristique de la des-

tination provinciale. L’inté-gration de ces actions au sein d’une structure unique permet d’avoir un interlocuteur de référence organisant la concer-tation, le développement, la promotion, l’information et l’évaluation. Tout ceci dans une logique de marque touristique « Sud ».Concrètement, l’office de tou-risme reste l’office de tourisme de Nouméa et se trouve doté d’un budget lui permettant de faire face à ses principales obligations actuelles. « La pro-vince Sud continuera à soute-nir cet office. Ses missions principales seront l’accueil et l’information dans ses deux comptoirs du centre-ville et de l’Anse-Vata, mais également la promotion et l’animation de la ville de Nouméa », assure-t-on au GIE.

Campagnede promotionMais le principal objec-tif est bien de séduire une clientèle locale. À cette fin, « un effort de modernisa-tion de l’offre touristique, et notamment hôtelière, est en-gagé par la collectivité autour des grands projets structu-rants comme Deva ou l’amé-nagement du Grand Sud », insiste le GIE. Déjà, des points d’accueil et d’information permanents ont été installés à l’aéroport de Tontouta et au quai Jules-Ferry où ont transité 230 000 croisiéristes en 2012. À la lumière des résultats d’une enquête menée par TNS et avec l’aide d’Atout France, le GIE développera une straté-gie de marketing ciblée autour de pôles aussi spécifiques que Bourail, l’île des Pins ou le Grand Sud. Du 28 au 30 juin, à l’occasion du salon du tou-risme, cette nouvelle entité unique a proposé une première campagne de promotion avec un stand commun à l’ensemble des Points i. La première édi-tion des Trophées du tourisme y a été organisée avant la mise en ligne d’une page Facebook, d’un site Internet et de visuels dans les différents médias.

La provinceSud se forgeune identité

touristique

ACTU iNSTiTUTiONS

La destination province Sud veut se doter d’une image forte et d’une stratégie de développement. La réorganisation, début avril, du GIE Nouvelle-Calédonie Tourisme Point Sud (NCTPS) et de l’office du tourisme de Nouméa au cœur d’une seule entité est censée donner une meilleure lisibilité et offrir un attrait supplémentaire à la clientèle calédonienne.

Texte : Frédéric Huillet - Photos DR

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8 Impact éco n°3 / Juillet 2013

« Les îles Loyauté à prix d’ami », tel était le slogan de l’opération « Bozu les îles ». Conçue pour booster le tourisme à Maré, Lifou ou Ouvéa durant les périodes creuses, elle proposait des forfaits week-end, comprenant le billet d’avion et des formules d’héber-gement, en tribu ou en hôtel. Au-jourd’hui, le bilan plus que posi-tif : « Alors qu’à son lancement, c’était en priorité des locaux et des métropolitains en vacances qui ont opté pour le pass, petit à petit, nous avons vu arriver une clientèle de plus en plus diversi-fiée, des touristes venus d’Europe, d’Australie, de Nouvelle-Zélande et même du Japon ou encore du Canada. Les forfaits se sont ven-dus comme des petits pains ! », se

félicite Nidoish Naisseline le pré-sident de la DIL.

Une nouvelle imagede marque pour les îlesLe secret de la réussite ? Des tarifs préférentiels rendant les Loyauté plus accessibles grâce à un fonds de concours d’une quarantaine de millions de francs CFP, une pro-motion optimisée via le site Inter-net de la DIL permettant d’effec-tuer ses préréservations à distance, n’importe où dans le monde, enfin, une offre empreinte d’authenticité.

En effet, grâce au label « accueil en tribu », les Loyauté proposent aujourd’hui un produit original, mais surtout unique au monde. « Les visiteurs sont de plus en plus à la recherche de l’accueil chez l’habitant. Bozu a permis de mettre en valeur la notoriété et la beauté des Loyauté avec leur authenticité et leurs traditions », souligne Jacques Houssard, direc-teur de la DIL. Et détail non négli-geable, grâce à l’opération Bozu, les retombées économiques ont été importantes : 35 millions de francs CFP pour l’accueil en tribu, 95 mil-

lions pour l’hôtellerie, idem pour la compagnie Air Calédonie et 25 millions pour les prestataires du tourisme sur place. Aujourd’hui, la DIL souhaiterait renouveler l’ini-tiative. « Nous avons un marché énorme à conquérir, ne serait-ce qu’au niveau de nos voisins aus-traliens. Mais pour ce faire, nous avons besoin d’être soutenus par les fonds de concours. Il est vrai que pour monter une telle opé-ration le travail de logistique est énorme, mais le jeu en vaut la chandelle ! », conclut le directeur.

Carton pleinpour les forfaits Bozu !L’opération « Bozu les îles » s’est terminée il y a quelques semaines. Lancé en mars 2012 à l’initiative de la DIL, Destination îles Loyauté, ce programme proposait des packages transport et séjour à Maré, Lifou ou Ouvéa durant les périodes creuses. Avec 4 345 forfaits en 2012 et 4 200 cette année, l’initiative est unbel exemple de tourisme réussi.

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : DIL/Stéphane Ducandas

ACTU iNSTiTUTiONS

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Carton pleinpour les forfaits Bozu !

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11Impact éco n°3 / Juillet 2013

Depuis plusieurs années, le gou-vernement de la Nouvelle-Calé-donie travaille avec les acteurs des secteurs de la mine et des travaux publics afin de répondre à leurs besoins toujours croissants en professionnels de la maintenance d’engins de chantier.Les évolutions technologiques de ces dernières années ont mené à une plus grande complexité des machines. Aujourd’hui, la main-tenance des engins de chantier requiert des compétences pointues

: mécanique, hydraulique, électri-cité, électronique et informatique. Les sociétés spécialisées dans la maintenance d’engins de chantier et les départements des entreprises minières et de travaux publics sont aujourd’hui en attente de per-sonnels qualifiés dans ce domaine.

Trois métiers,trois formationsL’objectif de cette campagne de communication est donc de recru-ter des candidats aux formations proposées et surtout de susciter des vocations. Le gouvernement propose trois formations : mécani-cien réparateur d’engins de chan-tier (niveau BEP/Bac), technicien en maintenance d’engins de chan-tier (niveau Bac) et technicien su-périeur en maintenance d’engins de chantier (niveau BTS). Les formations se déroulent priori-tairement sur le territoire. Elles sont ouvertes à tous : demandeurs d’emploi, salariés, de niveau BEP/CAP à Bac + 2. Elles peuvent se dérouler en alternance et sont soit rémunérées (contrat de qualifica-tion ou salarié), soit indemnisées (demandeurs d’emploi).Cette opération séduction est me-née en partenariat avec le Medef-NC, la CGPME (Confédération générale des petites et moyennes entreprises) et la Finc (Fédération des industries de NC). Les forma-tions sont entièrement financées par le gouvernement, en partie via le fonds européen.

Pour tout renseignement :maitresdesmachines.ncou 05 07 09 (numéro vert)

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Mécanicien réparateur technicien Maintenance

technicien supérieur Maintenance

Maintenance d’engins : opération séduction

Texte : Aurélie Cornec

Le gouvernement, via la DFPC (Direction de la formation professionnelle continue), a lancé en mars dernier une campagne de communication ambitieuse afin de promouvoir les métiers de « maîtres des machines ». Objectif : valoriser ce débouché et susciter des vocations.

Se FoRmER

Deva ne sera pas constitué que d’un hôtel de luxe. Ce domaine de 8 000 hectares comprendra de nombreuses opportunités pour les Calédoniens comme pour les touristes étrangers. On y trouvera un village de vacances, un camping, une base nau-tique, un centre équestre et un centre culturel. Sur cet immense domaine, des dizaines de kilo-mètres de pistes seront dédiées aux VTT, à la randonnée équestre et pédestre. On pourra aussi se livrer à « un coup de chasse » sous bonne conduite.

Ces multiples prestations néces-sitent de former un ensemble d’accompagnateurs et de guides diplômés. Chaque prestataire devra aussi connaître sur le bout des doigts l’histoire de la région bouraillaise et savoir répondre aux interrogations lorsqu’une sortie sera organisée, par exemple, vers la vallée Tabou et son site de fouilles archéolo-giques.À cette fin, des formations vali-dantes sont prévues ces pro-chains mois. La Defe (Direction de l’économie, de la formation et de l’emploi) de la Province sud organise des sessions. L’apprentissage de l’anglais et du japonais est aussi inscrit au programme.

Contact : Defe 28 42 84

Deva :des guidesà former

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12 Impact éco n°3 / Juillet 2013

En Nouvelle-Calédonie, tout salarié du privé cotise au régime de base de la Cafat ainsi qu’aux caisses de retraite complémen-taire métropolitaines Arrco et Agirc, gérées localement par deux organismes : la CRE pour la pre-mière et l’Ircafex pour la seconde. Rendus obligatoires ici en 1995, ces deux régimes sont dits à ré-partition et fonctionnent par un système d’acquisition de points en fonction des cotisations ver-sées : plus on cotise, plus on a de

points et plus la retraite sera éle-vée. Néanmoins, des distorsions se sont fait sentir dès le départ, notamment entre l’âge légal de dé-part à la retraite, 55 ans à l’époque avec 30 ans de cotisations à la Cafat ou 60 ans avec un minimum de cinq ans de cotisations, et celui des retraites complémentaires, fixé à 65 ans. Alors que le salarié calédonien pouvait prétendre à sa retraite Cafat, en revanche, il était pénalisé par un abattement irré-versible de l’ordre de 50 % pour la partie retraite complémentaire. « Les Calédoniens avaient alors plusieurs alternatives pour ne pas subir cette minoration : soit ils continuaient à travailler jusqu’à l’âge de 65 ans, soit ils ne pre-naient que la retraite Cafat en continuant à cotiser ou pas aux caisses de retraite complémen-taire jusqu’à 65 ans », explique Eric Durand.

Le Medef-NCfortement impliquéDepuis 2007, les conditions de départ ont cependant été alignées sur le régime de la Cafat, grâce à l’implication du Medef-NC et des partenaires sociaux au prix d’âpres négociations avec les organismes métropolitains. « La bataille fut rude en effet surtout avec l’épisode AGFF, début 2000. Cette nouvelle cotisation de 2 %, qui sert uniquement à financer la retraite complémentaire en métro-pole sans minoration entre 60 et 65 ans, nous était imposée alors que la Nouvelle-Calédonie n’était pas concernée par ce dispositif. Nous avons incité toutes nos en-treprises adhérentes à mettre les versements sous séquestre et sur-tout à ne pas payer. Au final, nous avons obtenu un arrangement : un échelonnement de l’AGFF avec en contrepartie une réforme de notre régime de base, puis l’ali-

gnement des retraites complé-mentaires sur le régime local », précise-t-il. Depuis 2004, donc, l’âge légal de prise de retraite est passé à 57,5 ans pour une durée de cotisations de 35 ans et fin 2006, les organismes de retraite com-plémentaires ont fini par céder sur l’alignement pour une période de trois ans. Néanmoins, lors de la demande de renouvellement fin 2011, l’Arrco et l’Agirc ont à nouveau fait marche arrière en réduisant la période triennale à seulement un an. Conséquence : l’alignement n’était assuré que jusqu’à fin 2013. Le Medef-NC

a réitéré sa demande en mars der-nier pour repasser à trois ans et ob-tenu gain de cause le mois dernier. « Nous sommes pas mal de par-tenaires sociaux affiliés à Huma-nis, un groupe spécialisé dans la protection sociale, ce qui a aidé pour faire avancer notre dossier. La commission paritaire en mé-tropole a reconduit l’alignement de la retraite complémentaire sur notre régime de base pour trois ans. De notre côté, nous travail-lons toujours sur l’évolution de notre régime de base », conclut Eric Durand.

Retraite =Cafat + complémentaireAlignée depuis 2007 sur les conditions de départ du régime de la Cafat, la retraite complémentaire à donné du fil à retordre au Medef-NC ainsi qu’aux partenaires sociaux. En effet, cette harmonisation avec l’Arrco-Agirc, dispositifs métropolitains applicables sur le territoire depuis 1995, renouvelée jusqu’à fin 2013 a finalement été reconduite pour trois ans. Le point sur la situation avec Eric Durand, président de la Cafat et coprésident du Medef-NC.

soCiaL

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : Marc Le Chélard

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13Impact éco n°3 / Juillet 2013

La deuxième édition de la Semaine de l’artisanat se déroulera du 22 au 28 juillet 2013. Organi-sée par la Chambre de métiers et de l’artisanat et l’Union professionnelle artisanale, la mani-festation vise à mettre en valeur des métiers et

des savoir-faire. Faire connaître au plus grand nombre tout un pan de l’économie calédonienne, promouvoir les valeurs de l’artisanat, mettre en avant les réussites professionnelles et surtout sensibiliser les jeunes à des métiers d’avenir sont

donc les lignes conductrices de cette semaine. Au programme, des journées portes ouvertes avec des visites d’entreprises un peu partout sur le territoire, un salon des savoir-faire à la Maison des artisans à Nouméa, des animations dans de nombreuses communes, un focus pour les 20 ans du centre de formation d’apprentis Lucien-Mainguet, ainsi qu’un grand jeu de l’arti-sanat avec des bons cadeaux de 5 000 francs. Aujourd’hui, l’artisanat calédonien regroupe 12 000 entreprises, près de 5 800 salariés et 406 apprentis. Quatre secteurs d’activité englobent 250 métiers. L’édition 2011 de la Semaine de l’artisanat avait vu la participation de plus de 170 professionnels et de plus de 5 000 visiteurs.

Créé en 1999, le centre de gestion et de comptabi-lité agricole a pour objectif d’accompagner les agricul-teurs et de les conseiller en gestion, fiscalité ainsi que sur les aspects sociaux et juridiques. Financé par la

Province nord, proposé dans les trois antennes de la Chambre d’agriculture, Koumac, Pouem-bout et Poindimié, ce service s’adresse à tous les ressortissants de la région. Tout agriculteur adhérent dispose ainsi systématiquement d’une comptabilité analytique lui permettant de suivre la rentabilité de son exploitation. Les techniciens se déplacent sur les exploitations agricoles, afin de mieux cerner le contexte de l’exploitation suivie. Un référentiel technico-économique est alimenté par les données de l’ensemble des exploitations agricoles suivies par le centre de gestion. Il permet de disposer

d’indicateurs de mesure de la performance économique des exploitations agricoles. Les analyses par production génèrent, quant à elles, des références plus spécifiques liées à la production permettant d’analyser et de mesurer les performances techniques des exploitations agricoles. Aujourd’hui, plus de 70 exploitations sont suivies par le centre de gestion.Contacts : Pouembout - Tél. 42 40 40 [email protected] - Koumac Tél. 42 35 08 [email protected] - Poindimié Tél. 47 20 27 [email protected]

Initiés en 2012 par la CCI en partenariat avec les Provinces sud et nord, les autodiagnostics s’adressent à tout chef d’entreprise ressentant le besoin d’approfondir certaines de ses connaissances. Ces formations courtes et pragmatiques sont ensuite suivies d’un accompagne-ment personnalisé. Après la trésorerie et l’analyse de la santé financière de l’entreprise, l’offre s’est étoffée cette année avec deux nouveaux thèmes : le calcul du coût de

revient et la gestion des stocks. Programmées d’avril à novembre, les sessions se déroulent à la CCI à Nouméa, à l’agence Pont-Blanc de Koné mais aussi, à l’agence de Bourail pour les modules « Calculez votre coût de revient » et « Prévoyez votre trésorerie ». Pour en savoir plus, le programme détaillé est en ligne sur www.cci.nc Tél. 24 40 74 - [email protected]

Agriculteurs du Nord, connaissez-vous le centre de gestion ?

En juillet, l’artisanat s’exposeiNTerCoNsULAIRE

Faites votre autodiag

avec la CCI !

Texte : Marie Jeanne Stevaux

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14 Impact éco n°3 / Juillet 2013

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15Impact éco n°3 / Juillet 2013

Ces modifications ont un impact réel sur le coût de construction d’un immeuble, et par consé-quent sur les prix de revient puis de vente de l’immobilier neuf. En effet, schématiquement, plus il y a de « droits à bâtir » attachés à un terrain, moins le prix d’un terrain est important pour une opération déterminée, et inversement.

Prenons le cas d’un projet de construction d’un immeuble de standing « moyen supérieur situé dans les quartiers sud de la commune de Nou-méa.

Sous le régime d’un PUD permissif Un particulier désire vendre un terrain de 18 ares au prix élevé de 6 600 000 F CFP l’are, soit pour un prix total de 120 000 000 F CFP.

Un promoteur intéressé par ce terrain peut envisager d’y édifier, en vertu du PUD « per-missif », un immeuble élevé en R+2+combles, comprenant 18 appartements de type F3 d’en-viron 100 m2 chacun.

Le prix de revient de l’opération pour le pro-moteur s’élèverait à :• acquisition du terrain + frais d’acquisition : 130 000 000 F CFP ;• frais d’études préalables : 60 000 000 F CFP • coût de construction : 432 000 000 F CFP • frais de gestion, taxes (TCA, raccordements, etc.), assurances : 70 000 000 F CFP.

Soit un total de 692 000 000 F CFP, soit encore un prix de revient au m2 de 384 400 F CFP (sans compter la marge du promoteur).

Sous le régime d’un PUDplus restrictif Le même particulier désire toujours vendre son terrain au prix de 120 000 000 FCFP.Le promoteur intéressé ne peut cette fois construire, en vertu du PUD « restrictif » qu’un immeuble élevé en R+2, comprenant 9 appar-tements de type F3 d’environ 100 m2 chacun.Le prix de revient de l’opération pour le pro-moteur s’élèverait à :• acquisition du terrain + frais d’acquisition : 130 000 000 F CFP • frais d’études préalables : 30 000 000 F CFP • coût de construction : 216 000 000 F CFP • frais de gestion, taxes (TCA, raccordements, etc.), assurances : 35 000 000 F CFP.

Soit un total de 411 000 000 F CFP, soit encore un prix de revient au m2 de 456 600 F CFP (sans compter la marge du promoteur).

Dans la première hypothèse, chaque apparte-ment revient donc environ à 38,4 millions de francs CFP.Dans la seconde, chaque appartement, parfai-tement identique, construit au même endroit, revient donc environ à 45,6 millions de francs CFP, soit une augmentation du prix de 7,2 mil-lions de francs CFP par appartement. Si l’on souhaite retrouver un prix de vente de l’ap-partement équivalent dans les 2 hypothèses, la seule solution serait de ramener le prix de vente du terrain de 120 millions à 50 millions de francs CFP.

Un PUD restrictif entraîne donc mathémati-quement une augmentation du prix de revient de l’immobilier neuf, et par conséquent de son prix de vente.Reste qu’un PUD, au-delà des contraintes éco-nomiques évoquées ci-dessus, répond égale-ment à d’autres contraintes, lesquelles ne sont pas forcément toutes compatibles entre elles, et qu’il appartient par conséquent à la commune concernée de faire des choix difficiles.

Règles des PUD et prix de l’immobilier neufToute personne souhaitant entreprendre des travaux doit respecter les règles imposées par le plan d’urbanisme directeur de la commune où il désire construire. Chaque zone du PUD est en effet régie par des dispositions définissant les obligations en matière de construction. La constructibilité d’un terrain est donc variable en fonction de la zone dans laquelle il est situé, et variable dans le temps en fonction des éventuelles modificationsdu PUD.

LeS CONSeiLS dU NoTAIRE

Texte : Jean-Daniel Burtet, notaire à Nouméa, membre du groupe Monassier - Photo : Patrick Chalas

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17Impact éco n°3 / Juillet 2013

Le premier sommet du développe-ment durable océanien avait pour objectif principal de faire entendre la voix de l’Océanie au plan inter-national. « Lors du sommet de Rio, nous avons constaté qu’il était difficile de se faire entendre sur la scène internationale. Cette diffi-culté nous a poussés à nous réunir avec pour objectif de concevoir en-semble un projet commun de déve-loppement durable. Notre souhait est d’organiser Oceania 21 chaque année en Nouvelle-Calédonie », résume Gilbert Tyuienon, vice-pré-sident du gouvernement. Durant ces trois jours, 22 pays et territoires d’Océanie ont ainsi exprimé leur volonté de ne plus subir le dérègle-ment climatique et la mondialisa-tion. « Il s’agit d’utiliser les diffé-rentes expériences pour les rendre applicables dans d’autres pays. Lors du dernier sommet de Rio, le bilan a été très mitigé sur la ges-tion des océans. Il faut rapidement trouver des solutions. D’autres problématiques sont soulevées comme le développement des fi-lières bleues et vertes ou encore la gestion des déchets et les énergies renouvelables », ajoute Anthony Lecren, membre du gouvernement en charge de l’économie, du com-merce extérieur, du logement et du développement durable.

Le premierThink Tank océanienOceania 21 a ainsi constitué le premier Think Tank de la région. L’occasion pour Benoît Martmort-Asso de l’IDDRI (Institut de déve-loppement durable et des relations internationales) de rappeler ce qui se cache derrière ce terme en vogue dans les médias. « De tradition plutôt anglo-saxonne, les Think

Tanks sont un lien entre le monde de la recherche et le monde poli-tique. Ce terme regroupe des ins-titutions différentes. Comprendre le rôle et savoir travailler et collaborer avec les Think Tanks devient un critère d’efficacité pour les différents acteurs des négocia-tions internationales du dévelop-pement durable. » Le Think Tank organisé à Nouméa a été productif puisqu’à l’issue de ce grand meeting, neuf repré-sentants d’États océaniens se sont mobilisés derrière l’archipel de Tokelau, à travers une déclaration commune.

« Aidez-nousà sauver Tokelau ! »Tokelau, petit État du Pacifique Sud, sera le premier, avec les Kiribati et le Tuvalu, à connaître des réfugiés climatiques. Neuf États ou territoires du Pacifique ont ainsi signé cette déclaration commune : Îles Cook, Kiribati, Niue, Wallis-et-Futuna, Tonga, Îles Salomon, Vanuatu et Nouvelle-

Calédonie. Par ailleurs, tous les participants ont salué la création d’Oceania 21, qui sera désormais l’outil permanent de réflexion et d’analyse des politiques de déve-loppement durable de la région.

Oceania 21 :un Think Tank prometteur

déveLOPPemeNT dURAbLE

Texte : Aurélie Cornec

Un site Internet

collaboratifLe site bilingue oceania21mee-tings.nc est conçu comme une base de données mais aussi comme un véritable média, vitrine de l’Océa-nie. Les porteurs de projets et en-treprises partenaires y auront une place de choix. Une Web TV sera progressivement mise en place aux côtés du site Internet ainsi que des pages sur les réseaux sociaux. Un annuaire de liens informera les visiteurs du site sur les parutions de la presse dans le domaine du développement durable.

Oceania 21Meetings s’est tenu les 25, 26 et 27 avril derniers à Nouméa. Premier sommet du développement durable océanien initié par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, cette rencontre a permis aux représentants du Pacifique d’adopter et de signer une déclaration commune intitulée « Aidez-nous à sauver Tokelau ».

© f.dhie@

antipodeproductions.nc

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18 Impact éco n°3 / Juillet 2013

La cinquième conférence internationale du nickel s’est tenue du 1er au 5 juillet à l’hôtel le Méridien à Nouméa. Cet événement, qui se déroule chaque année à l’étranger et tous les trois ans à Nouméa, est devenu un incontournable pour tous les miniers et métallurgistes qui souhaitent se tenir informés sur la conjoncture mondiale de l’or vert et échanger sur le développement des projets. Pour plus de ren-seignements, agence ellipseconsultingTél. 25 15 66 - infoellipseconsulting.nc

Impact : Comment les « petits mineurs » appréhendent-ils l’implantation des deux nouvelles usines de traitement de nickel ?Xavier Gravelat : Nous ne sommes pas face à eux, mais à leur côté. Ces deux grands projets ne doivent en aucun cas être une me-nace pour les petits mineurs. Ils peuvent être des partenaires. Mais pour l’instant, seule la SLN fait appel à nos services car Vale et KNS n’ont besoin de personne.

Pourquoi les petits mineurs ont-ils dispa-ru depuis les années 80 ? Vous étiez entre vingt et trente.La gestion d’une entreprise minière sup-pose une prudence extrême. Il faut disposer d’une structure financière solide pour pou-voir faire face aux périodes difficiles qui sont assez brutales. Il faut savoir mettre de côté les bonnes années pour affronter les mauvaises.

Il ne s’agit que d’une question de tréso-rerie ?Pas seulement. Dans le même temps, le mé-tier est devenu beaucoup plus compliqué. Les contraintes règlementaires, administra-tives et environnementales sont plus fortes. Le métier de mineur a beaucoup évolué et s’est professionnalisé. Tout cela génère des coûts supplémentaires. De fait, sur des marchés cycliques, avec des retournements violents, la moindre fragilité est fatale. Il ne reste que Montagnat, Ballande, Maï et Gemini.

Comment voyez-vous l’avenir des « petits mineurs » ?Je considère que nous avons toute notre place. Ce serait une dramatique erreur d’op-poser les entreprises calédoniennes entre elles. Nos concurrents ne sont pas ici mais à l’étranger. Il existe une réelle volonté de travailler ensemble au sein du Syndicat des exportateurs de minerai. On s’entend très bien et nous sommes toujours prêts, à l’una-nimité, pour nous donner un coup de main. La nécessité absolue est que nos entreprises, nos engagements commerciaux, nos mo-dèles de développement soient respectés.

*SMGM : Société minière Georges Montagnat

Quatre petits mineurs avec les gros

Fusion de géantsLe 2 mai dernier, le négociant en matières pre-mières Glencore a fusionné avec le producteur Xstrata, donnant naissance à un géant suisse ca-pable de rivaliser avec les poids lourds du secteur. Leurs chiffres d’affaires cumulés avoisinent les 8 040 milliards CFP. Cette union n’est pas sans conséquence sur le territoire puisque Xstrata est actionnaire à 49 % de l’usine de Vavouto. Mick Davis, le directeur général de Xstrata a démissionné laissant la tête du groupe à Ivan Glasenberg de Glencore. Par cette fusion, l’usine du Nord se trouve plus que jamais impliquée dans le cercle fermé des grands producteurs mondiaux.

TeNdaNCe NICkEL

Ils ne sont plus que quatre. De 20 à 30 dans les années du boom du nickel, les derniers « petits mineurs » travaillent aux côtés des trois grands en tentant de préserver leurs marchés et de toujoursse professionnaliser.Analyse avec XavierGravelat, directeur général de la SMGM* et président du Syndicat des exporta-teurs de minerai.

Texte : Frédéric Huillet - Photos : Marc Le Chélard

Début juillet,le nickel

en conférence

Le site de l’usine du Nord

Xavier Gravelat : « Nous avons toute notre place. Ce serait une dramatique erreur d’opposer les entreprises calédoniennes entre elles. »

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Quatre petits mineurs avec les gros

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20 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Dossier

Eurêka, vous avez trouvé ? Que vous déteniez l’idée du siècle ou seulement celle du mois prochain, sachez que votre nouveau produit ou service se verra rarement accorder une seconde chance. La BNC, le Froid, Pacifico nature, Tricot rayé ou encore Total Pacifique, voici quelques conseils de pros qui ont osé la prise de risque.

Texte : Sandrine Chopot

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21Impact éco n°3 / Juillet 2013

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Vous souhaitez lancer un nouveau produit ou service, introduire sur le marché calédonien une offre existante ailleurs ? Avant de vous jeter à l’eau, commencez par faire vous-même une rapide analyse SWOT (Strenghs, Weaknesses, Opportunities, Threats) de votre entreprise. Ce diagnostic externe et interne vous encourage à lister les forces et faiblesses inhérentes à votre projet, tout comme les opportunités et menaces qui lui sont liées. Si ce premier test vous paraît concluant, place à un brief plus approfondi et à l’élaboration d’un plan marketing.

Faire appelà des professionnels ?Votre produit ou service peut-il se vendre... et surtout être rentable ? Certains choi-sissent de répondre à ces questions primor-diales en interne : c’est le cas de Richard Gallois, directeur de Cosmecal. « Notre boutique Pacifico nature constitue une excellente interface avec nos clients, elle nous permet d’adapter nos gammes aux

attentes du marché local et touristique, c’est aussi un moyen de tester de nouveaux produits et packaging en limitant les risques. » Si au contraire vous débutez, il est plus que recom-

mandé de réaliser une étude de marché.Chantal Hillairet, directrice du bureau I-Scope, explique que « le recours à des professionnels n’est pas forcément un réflexe des entreprises calédoniennes, car la majorité des produits ont déjà été testés dans d’autres pays. Cependant, il est très utile pour adapter une recette ou une campagne de communication aux spécifi-cités locales, et essentiel dans le cas du lan-

cement d’une offre totalement nouvelle ». Le coût d’une étude de marché n’est en effet pas comparable aux pertes subies en cas d’échec. À noter que, pour les petits budgets, des études « omnibus » sont possibles : plusieurs enquêtes sont traitées simultanément, ce qui permet de mutualiser les coûts.

Cibler son marché...Faisant fi de nos recommanda-tions, vous avez choisi d’agir par vos propres moyens ?

Voici donc quelques incontournables suivant un seul maître mot : cibler. Mimsy La Selve, directrice des affaires générales chez Le froid, conseille une phase exploratoire très ouverte sur les tendances globales et locales. De son côté, la responsable marketing de la Banque de Nouvelle-Calédonie, Françoise Stillemant, n’a proposé son plan d’épargne « bonne conduite » qu’après avoir longuement étudié les besoins de sa clientèle. Ce n’est qu’ensuite que vous caractériserez précisément un cœur de cible,

puis vos cibles secondaires et élargies. Il peut être intéressant de réaliser une carte de la zone concernée avec la densité de distribution pré-vue. L’étude de la concurrence est également primordiale pour se positionner. Pensez à faire tester votre nouveau produit, à l’instar de Tanya Sebelis, cogérante de Tricot rayé, qui implique toute son équipe dans l’examen interne des nouvelles tendances ou encore Le Froid qui fait tester ses nouveaux jus de fruits par ses salariés. Attention aux enquêtes sur le Web, peu représentatives, voire complètement faussées, si elles font miroiter le moindre gain. « La plus grande précaution s’impose quant aux méthodes d’échantillonnage et de son-dage, sans quoi ces processus ne représentent qu’une perte de temps et de moyens », com-mente Chantal Hillairet. Établissez ensuite un cahier des charges précis et préoccupez-vous du « marketing mix », connu sous le nom 4P : produit, prix, place (distribution) et pro-motion. Vous êtes désormais dans les starting-blocks, prêts à communiquer !

« L’étude de la concurrence est également primordiale pour se positionner.»

« Le coût d’une étude de marché n’est

en effet pas comparable aux pertes subies en

cas d’échec.»

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22 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Dossier

Faire du bruit !Identité et message : deux

mots clés qui vous per-mettront de mener à bien votre mission. Si votre entreprise dis-pose déjà d’une cer-taine notoriété, veillez

à rester cohérent avec votre image de marque.

Plus vous êtes connu, moins Claude Vandevoorde, directeur

de l’agence Publicis Freelance, vous exhorte à tabler sur l’exu-bérance : « La tendance mon-diale est à la sobriété, aux messages épurés et courts », confie-t-il. Les affiches de Tricot Rayé brillent par leur absence volontaire de slo-gan, tandis que l’enseigne se lance en parallèle dans le concept-store, avec une mul-titude de produits dérivés. Quant aux néophytes, il vous faudra non seulement méditer

religieusement vos choix, mais également jouer des coudes pour vous faire

remarquer. Logo, charte graphique, packa-ging... autant de choix cornéliens qu’il vous est fortement déconseillé de faire seul ! N’hésitez pas à jouer sur l’appartenance Pacifique, voire calédonienne de vos produits : un avantage non seulement à l’export mais également sur place, comme l’affirment de concert Richard Gallois et Claude Vandevoorde. Côté outils de promotion, la palette est large : créer un site Web temporaire, comme Le froid l’a déjà fait, succomber à la facebookmania, se rendre visible via l’affichage, la presse, la radio, la télévision ou encore le « M-commerce » et ses applications pour mo-biles ou smartphones... et pourquoi pas créer un « buzz », qui sera facilement relayé. Comme le souligne judicieusement Claude Vandevoorde, « il ne faut pas néanmoins que l’outil dépasse le produit ». Enfin, centrez votre tapage sur la date fatidique du lancement officiel de votre offre.

Le jour J : créer l’événementÉveillez la curiosité des consommateurs, et sus-citez leur enthousiasme ! Pour ce faire, pensez aux opérations éclair, distribuez des échantil-lons, organisez un événementiel, un flashmob, « ce rassemblement éclair s’adresse en parti-culier aux jeunes », rappelle Zahrah Tourgoudi-Subes, responsable clientèle chez Trait d’Union Ogilvy, mais vérifiez qu’aucun de vos concur-rents n’a eu la même idée que vous, sans quoi vous encourez un flop. Servez-vous des points

forts identifiés, de votre concept-produit, mais oubliez d’ores et déjà la technique de la remise temporaire, qui vous classerait au rang des nou-veautés au rabais. Soyez innovants, et à vous le créneau ! Enfin, forts du succès de votre lance-ment, si vous vous dites que la partie est gagnée... ne vous reposez pas sur vos lauriers ! Le nouveau

produit ou service reste fragile et l’engouement des consommateurs peut retomber aussi rapide-ment qu’il s’est amorcé. Pour l’asseoir confor-tablement sur le marché, soutenez-le. Suivez attentivement la courbe des ventes, et adaptez vos stratégies en fonction du retentissement des campagnes en cours. Amis entrepreneurs… vous voilà parés !

« La tendance mondiale est à la sobriété,aux messages

épurés et courts »

?

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23Impact éco n°3 / Juillet 2013

Impact Eco : Total Excellium a-t-il fait l’objet d’une étude de marché en amont ?Bruno Deplanque : Avec l’appui du cabinet I-Scope, nous avons réalisé en août dernier une étude consommateur. Les résultats ont révélé que les Calédoniens étaient désireux d’avoir accès à un produit enrichi au même prix, mais certains doutaient de la capacité du groupe à pouvoir leur offrir un tel service. Il a fallu lever ces doutes, expliquer et informer.

Avez-vous fait appel aux services d’une agence ? BD : Le lancement de Total Excellium a fait l’objet d’un plan d’action qui a mis en avant une stratégie de communication partagée avec l’agence Cactus. Un important travail réalisé en amont a permis de nourrir notre réflexion sur le lancement de Total Excellium. À partir d’éléments existants (charte graphique, logo, film…), toute une palette d’outils de promotion a été développée.

Quelle stratégie de communication a été mise en place ? BD : En amont de la phase lancement, nous avons pris le soin d’informer et de former l’ensemble du personnel (siège et stations-service). Une conférence de presse a été organisée pour expliquer aux différents pres-cripteurs notre démarche et présenter les caractéristiques de Total Excellium. Un e-mai-ling a été envoyé à l’ensemble de nos clients « carte ». Pour susciter la curiosité du consom-mateur, une première opération de teasing a été lancée dans la presse et les stations du réseau Total. Le jour J, nous avons initié, le « Day of Service ». Sur la base du volontariat, les personnels du siège se sont rendus en sta-tion pour servir et renseigner la clientèle aux côtés des équipes station. Chacun a reçu un kit

de communication (flyer, casquette, tee-shirt, goodies). Enfin, tous les canaux multimédias ont été exploités : radio, télévision, cinéma, presse, cul de bus, achat d’espace Web… Une importante campagne d’affichage (4 x 3) a été déclinée, relayant sur l’ensemble du territoire, trois messages simples : consommez moins, roulez plus propre, protégez votre moteur. Une adresse e-mail spécifique a été créée pour répondre aux questions des utilisateurs. Nous avons eu très peu de retours… preuve que le message est bien passé !

Le cœur de Vohvoyage autour du monde

Afin d’accroître la notoriété de la Nouvelle-

Calédonie, les responsables touristiques des

trois provinces ont choisi, en septembre 2011,

d’unifier leur stratégie marketing représentée

par un logo, en forme de cœur, et un slogan

commun « Pacifique au cœur ». « Le logo et la

charte graphique qui en découle participent

au positionnement de l’image de la Nouvelle-

Calédonie sur les marchés internationaux. Il

a été inspiré par les entretiens réalisés avec

des groupes de Calédoniens », rappelle Claude

Vandevoorde.

Le 1er mars dernier,Total Pacifique dévoilaitsa nouvelle campagnede communication pour le lancement de Total Excellium.Trois questions àBruno Deplanque,directeur commercial.

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25Impact éco n°3 / Juillet 2013

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Toujours dans une dynamique d’innovation, BlueScope Acier Nouvelle-Calédonie propose de-puis peu à ses clients une nouvelle tôle nervurée. Fabriquée au sein de l’unité de Koné (en activité depuis février 2013), son applica-tion est principalement dédiée aux secteurs industriel, commercial, résidentiel et aux infrastructures publiques. « Notre choix de fabri-quer cette tôle dans le Nord vient en réponse à une forte demande dans la région », explique Frédé-rick Kakimoto, responsable tech-nique et relations clients.

Plus résistanteUtilisée en toiture ou en bardage, la tôle Covermax s’applique sur une structure métallique ou en bois. Elle se décline dans une large gamme de couleurs et en trois modèles différents : « XRW » pour les ambiances modérées, à plus de deux kilomètres du litto-ral, « Ultra » pour les environne-ments industriels et marins et en-fin « Zinc alu » pour les bâtiments situés au-delà de cinq kilomètres du bord de mer. « Nous proposons un tarif différent pour chacun de ces produits », souligne Frédérick Kakimoto. Économique et légère, elle accepte de grandes portées et de faibles pentes de toiture. Par ailleurs, ses nervures marquées et très espacées offrent une plus grande rigidité en comparaison avec une tôle ondulée. Grâce à ses 71 centimètres de large, elle permet un taux de couverture plus

important que les tôles classiques. Enfin, le design de Covermax apporte une certaine esthétique visuelle au bâtiment.

AvantagesFacilement transportable, la tôle Covermax réduit les temps de montage et nécessite moins de main-d’œuvre. Son profil nervuré apporte une grande rigidité lors de la manipulation. Afin d’offrir une sécurité maximale, BlueScope s’est penché sur la résistance de Covermax afin qu’elle puisse ré-sister à de forts vents cycloniques. « Il faut savoir que ce produit est également conforme aux prescrip-tions et aux normes françaises », précise Frédérick Kakimoto. BlueScope Acier NC offre des garanties différentes selon les pro-duits. « Nous proposons une ga-rantie décennale pour les modèles Zinc alu et XRW et jusqu’à 15 ans pour le modèle Ultra », ajoute-t-il. À noter enfin que la tôle Cover-max est disponible sur l’ensemble

du territoire via un réseau de re-vendeurs agréés, en brousse et sur les îles.

Desnouveautés

à venir« Notre bureau de R&D est très actif, lance Frédérick Kakimoto. Il travaille actuellement sur un nouveau revêtement possédant de meilleures caractéristiques pour combattre la corrosion. » Attendu sur le marché début 2014, ce type d’innovation se répercutera sur l’ensemble des produits finis du groupe. Son objectif est de se concentrer sur des nouveautés concernant les revêtements, applicables sur des produits de couverture.

Texte : Amélie Rigollet - Photo : DR

En perpétuelle recherche de nouveaux produits,le groupe international BlueScope Steel développe des matériaux uniques via son bureau de recherche et de développement(R&D) basé àSydney. Issue de leurs études, une nouvelle gamme de tôles vient d’être lancée : Covermax. Un produit disponible à BlueScope Acier Nouvelle-Calédonie.

Covermax, la nouvelle tôle de BlueScopeAcier NC

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27Impact éco n°3 / Juillet 2013

Clean boat :halte au gaspillage d’eau !

Zen grâce aux plantes

Gel coat, teck, sky, cuir, alcantara, vitre, inox, aluminium, PVC, annexes ou encore voiles, pare-battages, coques et listons, le produit nettoyant Cleanboat vient à bout de toutes les salissures. Dilué à un certain pourcentage d’eau en fonction des surfaces à nettoyer, il s’applique à l’aide d’un simple pulvérisateur. Puis on frotte la surface avec

un chiffon et le tour est joué ! Pas d’eau, ni de rinçage, les surfaces redeviennent nickel ! Pour Bernard Giacosa, le gérant, l’idée de commerciali-ser cette gamme a fait son chemin courant 2012. « J’avais déjà une entreprise de nettoyage, lorsqu’un ami m’a suggéré de me lancer dans le nettoyage de bateaux. Je me suis aperçu que pour chaque surface, il fallait un produit différent. Sans compter les consommations excessives d’eau. Si on calcule le prix d’achat ajouté à la prestation de nettoyage, l’affaire n’est guère rentable. J’ai fini par dénicher la gamme métropolitaine Cleanboat. Après un contact direct avec le distributeur, j’ai décroché un contrat d’exclusivité sur cinq ans», explique-t-il.

Efficace et facile à utiliserCe mono produit, biodégradable à 98 %, per-met donc d’intervenir sur toutes les parties non immergées d’un bateau et, détail non négli-geable, il protège les surfaces traitées. Bernard Giacosa l’a également testé sur des voitures. « Mes clients sont toujours impressionnés de voir

qu’on n’utilise absolument pas d’eau ! Avec un litre de produit, je parviens à nettoyer trois voitures, intérieur et extérieur. Même les véhicules pleins de terre rouge après une virée dans le Sud ressortent propres et brillants. » Bernard Giocosa commer-cialise également un autre produit de la gamme : le spécial carène, dérouillant, également biodégra-dable à 98 %, avec une extension dans le secteur de l’industrie. Petit à petit, la gamme Cleanboat risque de faire parler d’elle.Contact : 77 93 01

L’air que nous respirons dans nos intéri-eurs est parfois jusqu’à douze fois plus pollué qu’à l’extérieur. La faute aux COV (composés organiques volatiles) que l’on trouve dans la peinture, les vernis, les colles, les matériaux de construction... Or, certaines plantes ont la capacité d’élimi-ner ces COV grâce à la phytoremédiation, un procédé naturel d’absorption et de décontamination de substances toxiques dans leurs tissus. Dans le même temps, ces plantes vertes sécrètent des enzymes neutralisant certaines substances conta-minantes.Partant de ces analyses, Grégory Catteau a créé, début 2013, Life Art, une entre-prise de location de plantes sélectionnées pour leur pouvoir de lutte contre les COV. Ce jeune entrepreneur, fort d’une solide expérience dans l’horticulture, s’est basé sur une étude des laboratoires de la NASA

attribuant des cotes de capacité d’élimi-nation des COV à plusieurs plantes. Sur une échelle de 10, certaines comme le palmier multipliant, atteignent des notes de phytoremédiation de 7,5. Le dracaena atteint la cote de 8 sur 10.Grégory Catteau a ainsi appliqué aux plantes calédoniennes le principe de fil-tration de l’air et propose ses services aux lieux publics fermés, aux entreprises comme aux particuliers. Il se rend sur place, analyse la luminosité, la circulation de l’air, les bruits des espaces afin de déterminer les plantes les mieux appro-priées et les lieux d’implantation. Il se charge de l’entretien et analyse les résul-tats qui sont, paraît-il, impressionnants et apportent un réel bien-être.

Life Art : 97 37 [email protected]

CommerCe

Texte : Marie Jeanne Stevaux

Texte : Frédéric Huillet

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Créée début 2013, la société Bioclean NC diffuse un produit révolutionnaire qui devrait ravir les propriétaires de bateaux. Biodégradable à 98 %, il permet de nettoyer quasiment toutes les surfaces, sans eau et sans rinçage. Il peut aussi être utilisé pour le nettoyage des voitures.

Grégory Catteau mise sur les plantes vertes pour réduire les pollutions intérieures et apaiser les conditions de séjour.

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28 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Le futur PUD de Nouméa repose sur une série de points essentiels. Mais le plus polémique est sans aucun doute la limitation des constructions à deux étages (R+2) sur un bon nombre de quartiers résidentiels. Une nouvelle qui ne réjouit pas Laura Legrand. « Nous allons vers une baisse de l’acti-vité des promoteurs. Les construc-tions vont se raréfier puisque nous ferons dix fois moins d’apparte-ments avec un coût du foncier plus élevé », stipule-t-elle, très inquiète pour l’avenir. En contact quotidien avec les clients, cette profession-nelle du marché de l’immobilier tire la sonnette d’alarme.

Des besoins ignorésSelon elle, le PUD ne prend pas en compte les besoins de la popu-lation. « De nouveaux logements sont prévus en centre-ville mais personne ne veut habiter là-bas, souligne-t-elle. Les demandes se concentrent surtout sur des quar-tiers comme l’Anse-Vata ou la Baie-des- Citrons ». Or, ces deux quartiers seront destinés à devenir des zones touristiques exclusives. Laura Legrand évoque alors une « ghettoïsation du centre-ville », s’appuyant sur la certitude d’un faible intérêt des acquéreurs po-tentiels sur cette partie de la ville. « Nous arrivons dans une impasse. La population ne veut pas sortir de Nouméa pour profiter des services et des loisirs de la ville. Et rien n’est fait pour répondre à cette tendance », regrette-t-elle.

Procédures trop longuesAutre point noir soulevé par Laura Legrand, les délais d’obtention du permis de construire. « Il peut

aller jusqu’à quatre ans parfois », s’exclame-t-elle. Pour exemple, l’agence Sunset Immobilier af-fiche trois cents logements en at-tente de construction sur le secteur de Sainte-Marie. La taxe commu-nale d’aménagement (TCA) n’ar-range rien. Calculée sur la surface habitable du bien à construire, elle est payable en amont du chantier. « Il est difficile de lancer un projet lorsqu’une taxe aussi conséquente est demandée avant même la vente des biens », explique-t-elle. Seule bonne nouvelle, la mise en place d’une défiscalisation locale est en bonne voie. Elle viendra soutenir le marché de l’immobilier suite à la fin de la défiscalisation métro-politaine annoncée.

Sujet polémique depuis le lancement de son étude, le nouveau plan d’urbanisme directeur (PUD) annoncé par la ville de Nouméa en mars dernier a fait réagir de nombreux acteurs du secteur de l’immobilier. Architectes, promoteurs immobiliers, urbanistes, mais aussi les agences immobilières, qui n’ont pas été consultées. Laura Legrand, gérante de l’agence Sunset Immobilier, expose ses inquiétudes.

PUD de Nouméa :vers quel avenir urbain ?

ImmobiLier

Texte : Amélie Rigollet - Photo Patrick Chalas

Le PUD,en bref…

Soumis au comité d’aména-gement et d’urbanisme de la Province sud en avril dernier, le futur PUD de Nouméa sera voté en juillet prochain par l’assem-blée de province. Cette dernière étape entérinera définitivement le schéma directeur de la ville et enverra aux oubliettes le PUD de 1998 sur lequel la commune s’appuyait jusqu’alors. Revu nor-malement tous les cinq ans, le PUD de Nouméa aura nécessité quinze années de réflexions et d’échanges. Au-delà de définir les droits des sols, le PUD devien-dra, au travers du plan d’aména-gement et de développement durable (PADD), le document de référence de la planification de l’urbanisme de la commune.

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Il s’appelle Sedna et est déjà utilisé par-tout dans le monde par les opérateurs ainsi que les agents de tourisme et de voyage. Ce puissant logiciel permet de regrouper l’offre et surtout d’être visible à l’échelle internationale. La flotte calédonienne sera à son tour regroupée et accessible sous une même entité, avec un planning centralisé. Ce qui permettra à la Maison du lagon d’avoir une visibilité sur la disponibilité de tous les bateaux, même si chaque opé-rateur gère uniquement sa propre flotte. « C’est un réel gain de temps pour nous mais aussi pour les clients : une personne qui souhaite louer un catamaran n’aura plus besoin de contacter les prestataires un à un. Il suffira qu’elle nous interroge

et nous pourrons lui donner toutes les possibilités quasiment en quelques clics ! explique Jimmy Roine, le nouveau res-ponsable de la Maison du lagon. Pour les skippers, la formation est un peu plus fas-tidieuse, mais dans l’ensemble il n’y aura pas beaucoup de difficultés à l’utiliser correctement. Ce projet a pu se réaliser grâce à la société internationale Dream Yacht, représenté par Gilles Wathelot. La Province sud nous a accompagnés finan-cièrement. » Grâce à cet outil la Maison du lagon est en train de déployer ses ailes afin que le tourisme nautique calédonien conforte ses marques également sur un plan international.*Syndicat des activités nautiques et touristiques

Promouvoir le tourisme lagonaire en Nouvelle-Calédonie est l’une des missions de la Maison du lagon, qui regroupe les acteurs du Sant*. Elle vient d’acquérir, via le syndicat, un logiciel permettant aux professionnels de la mer de re-grouper l’offre et d’être vus dans le monde entier.

Visibilité à 360°ToURiSme

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo : Maison du lagon

29Impact éco n°3 / Juillet 2013

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30 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Promis à un brillant avenir dans le football de haut niveau, c’est finalement dans l’industrie phar-maceutique qu’Antoine Montes commence une carrière en 1990. Sa première année de médecine lui ouvre les portes du laboratoire

Pharmacia Upjohn, au poste de délégué hospitalier. L’essentiel de sa mission consiste à promouvoir ses produits auprès des chirur-giens et de les aider à les utiliser au mieux. À cette époque, les grands groupes pharmaceutiques

commencent à développer des formations en communication, management et gestion en interne afin de faire du conseil auprès des professionnels de santé. C’est opportunité inestimable, y com-pris pour Antoine Montes. « J’ai suivi des formations pointues dans ces domaines, ce qui m’a permis d’approcher les démarches orga-nisationnelles de qualité, balbu-tiantes au début des années 90 », explique-t-il. En 1994, la norme ISO 9001 est officialisée : elle lui ouvre de nouveaux horizons pro-fessionnels.

Créer une entrepriseaux compétences inéditesLas de marcher sur un chemin déjà tout tracé, il renonce à son statut de cadre pour rejoindre la Nouvelle-Calédonie en 1997 : « Il

y avait des choses à entreprendre dans ce pays où les démarches qualité étaient peu développées ». Avec sa patente de formateur, il multiplie les allers et retours pour suivre des formations en métropole et valider ses acquis. En 2000, il devient actionnaire majoritaire de l’Institut de la qua-lité. La société d’audit se charge d’accompagner les entreprises dans leurs démarches qualité afin d’obtenir la certification interna-tionale ISO 9001. Pendant dix ans, de nombreux organismes et entre-prises – la CCI, la SIC, la Cipac - font appel à ses compétences pour optimiser leurs performances. « Puis un jour, j’ai eu envie d’acheter ma propre entreprise, de passer de la théorie à la pra-tique pour mon propre compte », confie-t-il. En 2005, il prend en cogérance l’agence de location Ada. D’une petite succursale à Nouméa, les deux associés en font une grande entreprise, éga-lement présente dans le Nord. En huit ans, le parc de la société est passé d’une cinquantaine à plus de deux cents véhicules. Mais le chef d’entreprise cherche à relever d’autres challenges. Le Nord en plein développement et l’insuffisance de logement lui en fournissent l’occasion. En 2012, il s’associe à Loïc Clergé pour construire à Koné une résidence hôtelière, l’Eden Appartel, qui devrait accueillir ses premiers clients au mois d’août.. En début d’année, une nouvelle opportunité lui permet d’ajouter une énième corde à son arc : il achète le snack-restaurant le Siria à Ducos.

Gérant d’Ada location, restaurateur et promoteur de l’Eden Appartel, Antoine Montes est à 46 ans un chef d’entreprise accompli. Son parcours diversifié, il le doit à une discipline faite de rigueur et de persévérance, des qualités que ce natif du sud-ouest de la France aurait acquises lorsqu’il évoluait en deuxième division àl’AS Béziers. Depuis, c’est en véritable« challenger » qu’il a dirigé sa carrière.

Un chef d’entreprise multicarte

Texte : Myriam Grandcler - Photo Marc le Chélard

PoRTraiT

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Les billets actuels sont obsolètes et ne correspondent plus aux standards en termes de sécurité, de taille ou de design. Tous les billets de banque, soit 6 millions d’unités, vont ainsi être remplacés courant 2014. De plus, un billet de 20 000 F CFP sera créé et mis en circulation à cette occasion.

Limiter la contrefaçonLes futurs billets seront sécurisés en intégrant des signes de sécu-rité aux normes internationales. Certains d’entre eux seront immé-diatement reconnaissables à l’œil nu ou au toucher, d’autres à l’aide d’une loupe ou d’une lampe UV. « Parmi les évolutions apportées à la gamme, figureront des signes de reconnaissance pour les mal-voyants. Les futurs billets présen-teront de nouveaux signes de sécu-rité, qui permettront à la population comme aux professionnels de se prémunir de la contrefaçon », in-dique Thierry Beltrand, directeur de l’IEOM. Les trois collectivités du Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna) sont concernées par ce changement. Les autorités locales de chaque collectivité ont choisi et validé les motifs qui figurent sur les futurs billets. Entre le 20 janvier et le 30 septembre 2014, les deux gammes de billets circuleront. Dès le 1er oc-tobre 2014, les anciens billets n’au-ront plus cours légal mais resteront échangeables sans limitation de du-rée auprès des guichets de l’IEOM. Pendant cette période dite de « double circulation », il sera donc

possible de régler ses achats soit avec les anciens billets soit avec les nouveaux. Les distributeurs auto-matiques de billets et les guichets des banques délivreront progres-sivement des billets de la nouvelle gamme. De même, les commerçants rendront la monnaie avec les nou-veaux billets afin de retirer rapide-ment de la circulation les anciens.

Une année pour se préparerPour préparer l’ensemble des entre-prises au changement de gamme de billets, l’IEOM proposera au cours du 4e trimestre 2013 une campagne de communication dé-diée aux professionnels ainsi que des réunions d’information et des formations auprès des banques mais aussi des commerçants, des artisans, de la grande distribution… « La Chambre de commerce et d’in-dustrie et la Chambre de métiers et de l’artisanat se sont associées à ce projet et constitueront les ca-naux d’information privilégiés », explique Thierry Beltrand.

En ce qui concerne le coût de ce changement de gamme, il apparaît assez limité au regard des avantages en termes de sécurité et de facilité d’emploi. « Les nouveaux billets auront un coût de production et de traitement très sensiblement infé-rieur à celui des billets actuels de sorte que l’investissement requis sera rapidement amorti », précise le directeur de l’IEOM.

Se prépareraux nouveauxbillets

éCoNOmie

Texte : Aurélie Cornec

En mars dernier, l’IEOM (Institut d’émission d’outre-mer) présentait aux professionnels la nouvelle gamme des billets de banque. Plus pratiques et mieux sécurisés, les nouvelles coupures CFP vont entrer en circulation à compter du 20 janvier 2014.

Les visuels définitifs, largement retravaillés, ne seront dévoilés qu’en

octobre. La mention « République française » figurera sur les nouveaux billets.

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32 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Un Internet à haut débit, une télé-phonie illimitée vers des postes fixes en métropole, ainsi que des dizaines de chaînes de télévision via le numérique, le tout dans un seul abonnement : c’est l’offre Multiplay de Can’L. Lancé en sep-tembre 2012, le package est bien sur les rails et la formule séduit. « Nous avons à l’heure actuelle plus de 1 200 clients qui ont opté pour Multiplay. Avec nos deux formules, découverte ou premium, chacun peut choisir celle qui convient le mieux à son budget : moins de 7 000 francs pour la pre-mière et moins de 10 000 francs pour la deuxième », explique Cyrille Darmon. Ainsi, l’abonne-ment « découverte » comprend un

débit international jusqu’à 4 mé-gas, des appels téléphoniques vers des postes fixes en métropole, des appels gratuits VoIP en Nouvelle-Calédonie et 32 chaînes de télévi-sion. Multiplay premium, quant à lui est un peu plus puissant : 6 mégas pour Internet, mêmes conditions pour la téléphonie et 62 chaînes et services.

Une offrequi va encore s’étofferPour l’heure, la clientèle est assez large mais intègre également les métropolitains installés depuis peu sur le territoire, qui sont habitués à ce type d’offre. Des économies de budget assez intéressantes, une uti-lisation facile et confortable, et sur-tout des démarches administratives simplifiées grâce à l’abonnement unique. Si Can’L a mis en place ce qui se fait déjà depuis plusieurs années dans d’autres pays, c’est que le principe est effectivement plutôt séduisant. L’opérateur envi-sage d’ailleurs d’étoffer de plus en plus son offre avec l’accès à de nouvelles chaînes et des services

nouveaux d’ici la fin de l’année. « Un des avantages du Multiplay est que nous ne sommes absolu-ment pas tributaires des conditions météorologiques, il n’y a aucune interférence puisque nous passons uniquement par le numérique. Par ailleurs, de nombreuses évolu-tions sont à venir, notamment sur le bouquet télé », poursuit-il. Pour pouvoir s’abonner à Multiplay, la seule contrainte est de posséder une ligne Adsl, éligible au mini-mum jusqu’à 4 mégas : pour savoir si les installations sont conformes à cette norme, l’information est disponible sur le site www.opt.nc.

Multiplay,le tout-en-un !Depuis quasiment un an, l’opérateur Can’L propose un package regroupant Internet, le téléphone et la télévision. Premium ou découverte, les deux formules de Multiplay sont acces-sibles à moins de 10 000 francs, hors abonnement OPT. Détails avec Cyrille Darmon, le directeur commercial.

SUr LE wEb

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo Marc Le Chélard

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34 Impact éco n°3 / Juillet 2013

Trois criTèresobligaToires

Pour pouvoir parler de soldes, trois critères sont nécessaires : la publicité pour annoncer la vente, des prix véritablement réduits et l’uti-lisation de termes décrivant un écoulement accéléré des stocks. En revanche, les profes-sionnels ont le choix de participer à l’opéra-tion ou non.

Des proDuiTssous conTrôle

Les articles peuvent être soldés lorsqu’ils ont été proposés à la vente depuis au moins un mois avant l’opération. Le commerçant aura conservé tous les justificatifs qu’il devra pré-senter en cas de contrôle par les agents de la Direction des affaires économiques. Par ail-leurs, la mention « soldes » doit être claire-ment affichée sur les marchandises pour que le consommateur puisse faire la distinction entre ce qui est soldé ou non.

publiciTé,égalemenT

réglemenTéeLes annonces, sur quelque support que ce soit, un journal, une vitrine, une annonce, doivent mentionner la date de début de l’opération ainsi que la nature des marchandises soldées, si l’opé-ration ne porte que sur une partie du stock. Les expressions « jusqu’à épuisement des stocks », « tout doit disparaître » ou encore « coup de balai » sont autorisées durant les soldes.

les solDes ne sonTpas Des promoTionsDans une opération de soldes, le but est de liquider des articles en stock sans réapprovi-sionnement. Les promotions, quant à elles, servent à développer les ventes de produits sé-lectionnés au cours d’une opération commer-ciale. Elles sont autorisées toute l’année avec toutefois des règles à respecter : disponibilité des stocks, un avantage en termes de prix ou encore l’interdiction de revendre à perte.

les réDucTionsDe prix

En magasin, il faudra mentionner le prix ré-duit, le prix de référence (prix le plus bas prati-qué) sans la réduction et les modalités de la re-mise (à la caisse ou prix barré). Hors du lieu de vente, sur les supports publicitaires, annonces, dépliants ou en vitrines, le professionnel doit indiquer la période d’offre, les produits visés et le montant de la réduction en valeur absolue ou en pourcentage.

les proDuiTssolDés sonT-ils

garanTis ?Oui. Ils bénéficient des mêmes garanties que les produits non soldés. En revanche, si le commerçant veut appliquer le « ni repris, ni échangé », il doit en informer le consomma-teur. Enfin, en cas de vice caché, le produit doit être remplacé.

les auTresobligaTions

Le professionnel doit pouvoir justifier de la réalité du prix de référence, à la demande des services de contrôle « par notes, bordereaux, bons de commande, tickets de caisse ou tout autre document ». La réduction annoncée est applicable jusqu’au dernier jour de l’opéra-tion. Tout arrêt prématuré de l’opération est in-terdit. En outre, la réduction s’applique à toute commande réalisée pendant la période même si la livraison a lieu à une date ultérieure.

les conTrôlesIls sont effectués par le service de la concur-rence et de la répression des fraudes de la DAE. Ils portent principalement sur des règles de loyauté, des dates, sur le prix de référence, la réalité des remises et la publicité. Les in-fractions sont punies d’amendes.

bON à sAvoIR Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo DR

En jUillEt,C’eST LeS Les soldes d’hiver se dérouleront du 27 juillet au 31 août.Afin d’aider les commerçants à mieux s’y préparer, quelques rappels concernant cettepratique réglementée, instaurée en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs années maintenant.

!

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35Impact éco n°3 / Juillet 2013

FormalitésQue faire lorsque le code APE de l’avis Ridetne correspond pas à l’activité réellement exercée ? Lorsqu’on crée son entreprise, l’Isee, Institut de la statistique et des études économiques, attribue deux numéros : le Ridet, qui vient identifier l’entre-prise, et le code d’activité principale exercée ou APE, qui la classe dans un secteur. Il arrive qu’un code APE ne corresponde pas tout à fait à l’activité exercée surtout si le créateur d’entre-prise ne l’a pas suffisamment détaillée au moment de l’inscription. En cas de doute, le mieux est d’aller se renseigner auprès des centres de formalités de la CCI, de la CMA ou directement auprès de l’Isee.

VenteLe démarchage est-il réglementé ?

Absolument ! Pour pouvoir démar-cher à domicile, il faut être déten-teur d’une carte professionnelle délivrée par la Direction des affaires économiques (DAE). On entend par démarchage « toute activité de vente ou location-vente de produits, biens ou services au domicile d’une personne ou à son lieu de travail ou tout autre lieu non destiné à la com-

mercialisation qui implique le déplacement ou non du vendeur ». Est concer-née par cette réglementation, toute personne qui pratique ou fait pratiquer le démarchage à domicile que ce soit par vente directe, par téléphone ou tout autre moyen (mails, coupons-réponses...). Pour tous renseignements, Direction des affaires économiques. Tél. : 23 22 50

CommerceL’inventaire est-il obligatoire ?La contrainte fait parfois grincer des dents et pourtant, chaque commerçant s’y prête une voire deux fois par an. L’inventaire est une tradition bien ancrée dans les us et coutumes et surtout, il est obligatoire. Le Code du commerce est clair et l’article 8 stipule que « toute personne physique ou morale ayant la qualité de commerçant doit contrôler par inventaire, au moins une fois tous les douze mois, l’existence et la valeur des éléments actifs et passifs du patrimoine de l’en-treprise. Elle doit établir des comptes annuels à la clôture de l’exercice au vu des enre-gistrements comptables et de l’inventaire ».

SarlPeut-on associer ses enfants mineurs à une SARL ?Oui. La situation de l’enfant mineur est la suivante :- si le mineur est émancipé, il est traité comme un majeur. Par conséquent, il exerce personnel-lement les pouvoirs qu’il détient en sa qualité d’associé. Il peut ainsi voter en assemblée générale, poser par écrit des questions au gérant… Il peut également exer-cer des fonctions de direction dans la société ;- si le mineur n’est pas émancipé, il n’agit pas personnellement. Il est repré-senté par ses parents ou son tuteur. Les parts sociales de la société sont souscrites en son nom par ces derniers. De plus, il ne peut pas exercer de fonctions de direction dans la société.

Droit du travail Un CDD doit-il être rédigé ?Alors que le contrat à durée indétermi-née peut être conclu verbalement, le CDD, quant à lui, est obligatoirement écrit. Un exemplaire signé par les deux parties doit être remis au salarié dans les deux jours suivant l’embauche. Il est conseillé aux employeurs de ne pas s’aventurer sans modèle* : le CDD comporte plusieurs mentions obliga-toires. En effet, il doit préciser le motif,

la date de début et de fin du contrat, le nom et la qualification de la personne remplacée, la durée de la période d’essai et éventuellement une clause de report. L’employeur peut aussi indiquer la convention collective applicable.* info sur le site dtenc.gouv.nc

Par Marie Jeanne Stevaux - Photos DR

Texte : Marie Jeanne Stevaux - Photo DR déCodaGe

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Les partenaires sociaux sont : les syndicats de salariés et les organisations patronales uniquement.Il y en a 10 en tout pour la Nouvelle Calédonie, qui sont reconnus « représentatifs » par la loi.

Ils sont habilités à exercer un rôle majeur pour la société :

Ils sont gestionnaires de services publics de santé comme la CAFAT, de logement comme le Fonds Social de l’Habitat, de l’emploi comme la Commission Paritaire de l’Emploi Local ou l’Institut du Développement des Compétences, etc.

Ils sont des négociateurs sociaux, ce qui leur confère la capacité de produire de la réglementation en matière de droit du travail.

Ils sont consultés et siègent dans des commissions institutionnelles telles que le Conseil Économique et Social ou la Commission Consultative de la Formation Professionnelle pour rendre des avis éclairés sur des réformes ou des projets de société.

Au MEDEF-NC ce sont 220 chefs d’entreprises ou cadres dirigeants qui ont la responsabilité de 71 mandats et qui s’investissent bénévolement pour construire autour de l’Entreprise.

Ali, journaliste d’Océane FM

Catherine Wehbé, Directrice du MEDEF-NC

les chambres consulaires ? les syndicats de salariés ? les membres du

gouvernement ? les associations de

consommateur ? les organisations patronales ?

la CAFAT ? le congrès ? le sénat coutumier ? les associations d’aide à la

personne ? les mairies ?

Testez vos connaissances :

Vous avez coché plus de 2 réponses? …. alors vous avez besoin de lire la suite!

minute pour comprendre

l’Entreprise.1MAIS... QUI SONT LES PARTENAIRES SOCIAUX ?

Chaque mois la Fédération des entreprises de Nouvelle-Calédonie aborde un thème économique et social qui touche l’Entreprise.

’ESPRIT D’ENTREPRISE, VENIR.

LL’ESPRIT D’A

Écoutez Ali et Catherine Tous les matins à 6h30 sur le 95.0 !

www.medef.ncToute l’information sur :

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37Impact éco n°3 / Juillet 2013

Gestion des déchetsen province SudLes barèmes de contribution à la gestion des déchets, prévus par le Code de l’environnement dans le cadre des filières réglementées (huiles,

pneus, batteries, piles, véhicules hors d’usage), ont été fixés pour l’année 2013. Arr. 381-2013/DENV du 21.02.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

SantalLes drêches de santal peuvent être exportées. Il s’agit de résidus de la distillation du bois de santal pouvant à nouveau être distillés pour fa-

briquer de l’essence de santal. Les autorisations administratives d’expor-tation seront délivrées par la Davar, Direction

des affaires vétérinaires, alimentaires et rurales. Arr. 2013-921/GNC du 16.04.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

Services fiscauxEric Maria, inspecteur divisionnaire des finances publiques, est nommé chef du service de la fiscalité professionnelle à la Direction des ser-vices fiscaux. Arr. 2013-1021/GNC du 23.04.13 (JONC 8889 du 28.03.13)

Sport et loisirsLe diplôme d’accompagnateur de canyonisme vient d’être créé. De niveau 5, il comprend quatre certificats professionnels unitaires (CPU) : progresser en toute sécurité en canyonisme,

construire et gérer la descente de canyon, prépa-rer et encadrer une descente en toute sécurité, garantir un équipement de qualité. Arr. 2013-753/GNC du 26 mars 2013 (JONC 8891 du 04.04.13)

Filière céréalesUne aide exceptionnelle pour la culture du maïs peut être accordée aux céréaliers de la province Sud. Il s’agit d’une prise en charge de 80 % du coût d’achat des semences. Dél. 93-2013/BAPS/DDR du 25.03.13 (JONC 8895 du 16.04.13)

Le 15 CREPaiement des cotisations trimestrielles.

CES Contribution exceptionnelle de solidaritéDéclaration et paiement sur salaires si l’em-ployeur réside en métropole.

Impôt sur le revenu 2e acompte pour ceux qui n’ont pas encore opté pour la mensualisation.

Le 20 IRVMPaiement sur les sommes versées au titre des coupons, dividendes, intérêts, jetons de pré-sence et tous produits des actions de toute nature.

Le 31CafatPaiement des cotisations trimestrielles.

Impôt sur les sociétés Date limite du paiement de l’acompte

TSS - Déclaration et paiement Date limite de dépôt de la déclaration et du paiement pour les professionnels clôturant leur exercice social au 31/03, 30/06, 30/09, 31/12

A la hausseBT21 L’index définitif est de 101,30 en février 2013Sur les douze derniers mois, il est en hausse de 2,9 %À noter, l’index a subi une refonte en décembre 2012 et est retourné à la base 100.

Indice des prix marsLes prix hors tabac ont évolué de 0,2 % depuis le début de l’année. L’indice mensuel de mars est à 104,37.

A la baisseD’un mois sur l’autre, l’indice des prix à la consommation est en baisse de 0,1 %. Ce recul est dû à la baisse du prix des carburants ainsi que de celle de l’alimentation et des services.

En juillet, n’oubliez pas…

Par Marie Jeanne Stevaux - Photos DR

ACTUALITé réGLemeNTaire

Vudans le JONC...

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38 Impact éco n°3 / Juillet 2013

BATIMENTPrix : 200 MCFPDescription : Chaudronnerie, construction métallique.

BATIMENTPrix : 500 MCFPDescription : Construction de villas préfabriquées.

RESTAURATIONPrix : 36 MCFPDescription : Restauration

COMMERCEPrix : 21 MCFPDescription : Spécialisé dans la vente de sportwear et maillot de bain.

SERVICEPrix : 11,5 MCFPDescription : Institut de beauté.

REPRIsE d’eNTrePriSe

Informations DétailsSecteur d’activité BâtimentForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise 40 ansLocalisation NouméaChiffre d’affaires Entre 500 et 1000 MFPersonnel Salarié Entre 20 et 50Type de cession 100 % des partsInformations complémentaires Clientèle captive. Forte rentabilité

Informations DétailsSecteur d’activité CommerceForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise 3 ansLocalisation NouméaChiffre d’affaires Entre 50 et 100 MFPersonnel Salarié Inférieur à 5Type de cession 100 % des partsInformations complémentaires Belle surface de vente, aménagements récents de qualité

Informations DétailsSecteur d’activité BâtimentForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise 15 ansLocalisation PaïtaChiffre d’affaires 200 McfpPersonnel Salarié Inférieur à 5Type de cession 100 % des partsInformations complémentaires Bonne rentabilité

Informations DétailsSecteur d’activité RestaurantForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise Localisation NouméaChiffre d’affaires Supérieur à 50 MFPersonnel Salarié Supérieur à 5Type de cession 100 % des partsInformations complémentaires Forte progression de l’activité. Potentiel de développement.

Informations DétailsSecteur d’activité CommerceForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise Localisation NouméaChiffre d’affaires Inférieur à 50 McfpPersonnel Salarié NéantType de cession 100 % des partsInformations complémentaires Clientèle pérenne. Très bel emplacement commercial.

Informations DétailsSecteur d’activité ServiceForme Juridique SARLAncienneté de l’entreprise Localisation NouméaChiffre d’affaires Inférieur à 50 MFPersonnel Salarié NéantType de cession 100 % des partsInformations complémentaires Clientèle fidélisé. Idéalement placé.

COMMERCEPrix : 400 MCFPDescription : 2 boutiques spécialisées en prêt à porter et chaussures pour femmes.

CP 158T GB Tresor Public

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