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SOMMAIRE REVUE DE L'AÉRa-CLUBDÉCEMBRE 1932

N' 9DU MAROC

Textes ORGANE MENSUEL OFFICIEL de L'AÉRO-CLUB du MAROC

Siège Social: 39, Boulevard de la Gare, 39

RenélEFEVREauCamp Cazes

CASABLANCA

L'aviateur René Lefè­vre sur avion Maubous­sin 45 cv. Salmson a cou­vert en 11 jours approxi­mativement les 12.000km. environ qui séparentParis d? Saïgon. Cet ex­ploit le met sur les rangspour la Coupe du Pré­sident de la Républiqueoff€l'te p\mr le meilleurtemps effectué sur ce parcours à bard d'un monoplan de construction française.Rene Lefèvre parti d'Orly le 18 décembre à 2 h. 50 est arrivé à Saïgon le 28J 18 h. 10, heure locale.

Directeur-rondateur: H. W. CleemannRédacteur: L. Christinet

Administration, Rédaction, Publicité:Inter-Presse

la, Rue Lasalle, Casablanca, Tél. 52·34

11iustraûons :

En resrard : René Lefèvre, lors de son ('3­

cal~ à Casablanca à son retour de Ma­dagascar. A droite: il wrt de son Mdll­

I.HlUssin et va poser le pied sur le ~o]

marocain. A gauche: il arpente nos h;."'-erars.

Vue aérienne du Pavillon. _. Personnai!'espris sUl' la terrasse. -_. Vues aériennesde Larache, Tani!'er. Gibraltar et Mur­cie. - Photos: Flandrin. Maurice. Du­pont.

Inauguration du Pavillon, de l'Aé.C.YI.par M. T. l'bain Blanc.·- Nouveauxmembres. Communiqués. - Clubsaffili~s. Départ du Commandant deRibas. - Initiation Aérienne par RémfBeaurieux. - Casa-Toulollse·Casa, parG. Creugnet. L'Aviatiun de Touris­me au Salon, par M. Fourny...- Le~

constructeurs amateurs marocains.L'Aviation Familiale. - Le Comte Al­fred de Montigny à Cas'j.. - Vulgaris:l­tion technique par le Commandant deSabir. -- Echos.

La Revue de l'Aéra-Club du Marocprésente ses meilleurs vœux pour lanouvelle année à tous ses lecteurs

et amis.

( A 7 A ~ lA N (/). 0 -10 Il. V { NO V a . (A ~ A ~ lA N ( 1>.Tl l 1 P ~ ON L 57.7 ô . ~ ( 4064. (. P. 51 e 9 • !. P ., 77

AU CAMPC AZE S

Vue aérienne de notre Pavillon prisepar notre artiste photographe ]VI. Flan­drill. membre de l'Aé.C.M. cl bord duCalldl'On Lttciole du Club, piloté pal' M,.JVIeyer.

Inauguration officielle du Pavillonde l'Aé.C. M. par M. Urbain Blanc

•Au cours de la visite du Pavillon. Quel­

~lteS groupes du cortège sur ia terrelSS? A]fl1lche : M. DnboscCj. secrétaire Ç/énéral. ditCl;'b M. Balois architecte, M. Urbain Blancet M. LaurEnt. il. droite : L'amiral PLmfen-

tenyo de Kerverguin et M. Goujanl

BEVUE DE L'AEBO-CLUB DU MAROC

l'!lolo Flallt!l'itl.

Devant nit Laté. : De droitc cl gauche: MM. Orth:ieb, Laurcnt.Roblot. NIUe Laurent, MM. Urbain lVj1cme, S. Exc. El Mokri, M. PigeaiTe,

D' Liouville, M. Bigot, le secrétaÎ1ï' du Pacha S. Ex . Si Ta'iebben Mokri, MM. Leroy et Bcaux.

Le temps qui avait débuté sous une lu­mière grise sest éclairci et le soleil brillegénéreusement tandis que les pavillonsflottent 50US une brise légère.

Pendan t cette visite. h foule est entr;'edans le Pavillon el c'est ulle salle bicn

la Bé:,idence arrive et est sa,ue par unesonnerie de clairons. La musique des ZOU:l\Cs exécute la Marseillaise. !VI. Lauren!.encadré cie ~e.' coliahoralcurs s avanc,'pour souhaiter la bienvenu:' an Ministre.Le cortège officie! se forme. La CCllnpa

gnie du 3ïe pré"ente les al'll~e', le" éc!"i­leurs nHu'ol'ain" saluenl k d;légués'achemillf' ntaintenant \eL~ le pavillon.Autour de M. Urbain Blanc. nons lIO,O:I";;

M. Orthlieh. chef de la !{é",;oll Civile. I,{'

Commandant Bngeroll du Cabiuet Mi!i­tairc ;MlVl. Bigot, J·'rit el AhnleJ ,1."

S('rvice~lVfullicipaux ; le Ct"nt'nd D"Lt:!­

gel'; j'Amiral PenfentellYo dc Kcrverguin.vliVl. CruiziaL Berlheliu, le Ur Liouvi!ie,vi;-e-présidents de l'Aéro-Ctuh duiViaro\';

VI. Uuhoscq, secrétaire génél al; les nH'lll­hres du Comité, cie hautes personnalité:,

ca,a1Jîancaise.'. des notable~' indigènesparmi lesquels S. E. El Mokri. Grand ]Vi­zir, :e Pacha cie Casablanca et Si Omar

Tazi ; MM. de Senailhac, Faure, Dehelle,De,aye, Capitaine~ Mesrouze, Brunet, MM.

Gely, Goujarcl, le~ représ'~ntants de lapresse, etc ...

Le cortège penl'tn' dans le Pavillon parla grande salle toute décorée et pavoisée.M. Laurent fait les honneurs du local qlli'NI. lJ l'bain Blanc vi:,ile en entier. Sur :aterraS3e, une partie du groupe officiel S"lI'­réte pour cOllicmp:er l'ensemble du kr­rain et au loin la ville de Casablanca.

1'''010 1''1alltll·;It.

Qllelqlles pel'sonnalités indigènes alltOlll' de S. Exc. Si Hadj Omal' Tazi.

rocam~ ,e ran~'eront à proximité pour s~­

luer le délégué de la Hésidence au passagedu cortège officiel. Le.' automobiles Jf­fluent et déversent une foule importantequ i entoure le local hi en avant onze h,'n-

]VI. Laurent, ;lll milieu de :"Hl Comité re·çoit les personnalité~ casablancaises quiont répondu à l'invitation du Ch~b. Entretemps, le colonel Vuillemin arrive parvoie (h~3 airs :wel' HHl Pll'lli~ne, accompa­gné de 3a femme et de se~ enfant~. Tou­jours .1ffable, le colonel est très entouré,mals n'oublie personne malgré ~es mu!!i­pIes préoccu pations.

11 h. 30. ]VI. l' rhai il il Ian', dèlégw', <l

l'es.

Le dimauche au nHltin. ranimation IT­

prend de plus belle. c'est unt' alléc et \c­uue l'oustante. Les organi~alc'ur~ inspectcntle théàtre de~ opèrat;on~ ta;dis quc ,~ou,.

le~ haugars, les avions subis"cut les assaut"des équipes de nettoyage. M. Scherrf'r ~lIr'

veille la mameuvre dans "on hang]!'.M. Rossillon fait de mème dans celui d"la C.A.F. et le~ grands Latécoères pas~el.!t

à Id douche. Bientôt tou:, :1''; appareils ~'­

ront aligné.; sur la piste.

Un service d'honneur est ::ssuré par une

compagnie du Bïe d'Aviation commandéepar le C,~pitaine Sollier. Les éclaireurs ilia,

Cette celemonie ent lieu le dimanche ~ Ildpcembre à 11 h. BO.

Dè~ le ~amedi. nne grande activitp semanifestait au Camp pour a~"Ul'(~r l'exécu­tion des derniers préparatif~ de la toilet­le ultime de notre pdifice avant sa présen­tation officielle. M. Duboscq, notre ,..e<Té­taire général dirigeait les équipes d'ou­\Tier~ qui faisaient le~ dernières retouche~

et plantaient le~ derniers elous pour termi­ner l'aménagement de l'intérieur, tandi~

que d'autre.' donnaient le coup de rate~ilI

final aux allées du jardin tout fraîchementtracé et planté. Un grand mât-horloge c~t

hi~"é devant le local. tine série de pavil­lon~ obligeamment mis à notre dispo.'iitioupar M. Clope!, directeur de la Société Ch(~­

rifienne de Remorquage, est installée en­

tre la terrasse et le màt.

'\ux abord~ de la con~truction. le~ écLli­reur~ marocains out dres"é leur campementpour y passer la uuit. Leur chef !yI. Pol.le~ guide d'une voix ferme et donue à ckl­

cuu sa eon"lg:r1e pour le prograullne chi

lendemain.

BEVUE DE L'AEBO-CLUB DU MAROC l ')..

1·~1(llo Flall\1l'ill.

Malgré l'aspect peu engageant du ciel. les pavillons flottentet les avions alignés attendent la visite officielle.

Un ([S'Ject du Pavillon ([1)(mt l'inrmf)Hration.l'll<ll<l 1"Ll)IIII'II1.

la voie que lui lracent ses staluts et qu'il ajugé que les pas"agers du Maroc en Fran­('e, el vice \l'rsa. le" touri"tes aériens detou" les pay". devaient troll\er. à leur dé­part eomnle à leur arrivée. Je" commodi­tés réclamées par tout voyageur. qu'il soillerrestre. maritime ou aérien.

« Dans l'intérèt général, qui "eul le gui­de, il a dé('idé. il n'y a pas un an, d'éleverce pavillon qui comprend une salle d'at­tente et de lecture, un bar-restaurant. de"ch:1mbres de repos, salle de douches, unbureau de tabac, télégraphe, téléphone, etc.En un mot. le bâtiment offre l'indispensa­ble à celui qui voyage.

« Les plans sont dus à M. l'architecteBalois, MM. Cabaret et Ho"tagni ont été lesentrepreneurs et !VI. Derche a exécuté Jestravaux de d(>coration et d'ameublement.

« A lous je di" cordialement merci pourl'œuvre accomplie et pour le" facilités derèglement qu'ils nou" ont consenties.

« Je m·e"cu"e. iVIon"ieur le ministre. dedonner quelques délail". mai" l'effort deL\éro-Ctub, ou. pour mieu" parler, detous se" I1Icmbres dans l'intérèt de tous.au dèLrinH'nt ;Fm itnlages qu'ils étaient Cil

droit d'escompter ponr eux et leur famine.doit fotre ('OIllIU :

« Dès il' :Ièhul nou" a\ons relH'ontré unohslé:ele ù i"l'tahli,.:st'nwnL (l'un projet ri­IH1IIC]er.

« Le,terrain où nous SOlnnH'S est la pro'priétt, de l'Etat françai". \e pouvant l'ac­quérir, ou ('n de\ellir locataires à long baiLil ne IHlU" a pas été permis d'emprunter.\ous avoll" "tourné la difficulté en obk­nant de long" délais de no" entrepreneur"et malgré un train de ,ie déjà très mo­deste IIOUi' m ons l'om primé nos frais gént··l'aux en le" réduisant de 40.000 frncs paran.

f!:ers·« Sans in"ister sur le rôle apprécié dt?

Lous lesiVIarocains, de ce porI dans l'éco­nomie du pays, je soulignei'implemenlpour mémoire, sa situation géographiqueexceptionnelle, qui lui assigne une placeprivilégiée, exclusive mème dans la réali­tion des lignes aériennes transcontinentales.

« C'est par i'uite, sans effort d'imagina­tion, que l'Aéro-Club du Maroc, reconnud'utilité publique, a poursuivi et poursnit

ouvert à tous ceux qu i ont besoin de scservir d'avions. II complète l'équipementrationnel d'un port aérien. Casablanca pnest un, déjà très import:lllL avec ses lignesrégulières transportant annuellement destonnes de courrier et des milliers de passa-

« Pour mieux situer la question, je disimmédiatement: le pavillon n'est pas ré­servé aux seul" membres du club. il pst

« L'AéroClub du iVIaroc vous reme!'!lrès respectueusemenL d'avoir bien voulureh"d:.~er de votre présence sa manifesLi­lion de ce jour eL vous a"surc que touLe sareconnaissance pour l'inlérèt que vous vou­iez bien porter à l'aviation, à "es pionniers,à ses victimes.

« \olre manifestation est double.

« Avant tout, c'est une journée de bien­faisance organisée par la Fédération '\a­tionale dans LouLe l'Afrique du l'orel, av('cle haut patronage delVIM. les mini"tres del'Air. de l'Intérieur, de la Guerre, MM. lesHésidents Généraux du Maroc et de Tuni­sie, M. le Gouverneur Général de l'Algérie,et vente d'insignes au bénéfice des AilesBrisées et des associations de bienfaisanceet de propagande de l'aéronautique.

« C'est au"si l'inauguration du pavillonoù nous nous trouvons réunis pour vous ac­cueillir.

« Quelle e"t l'utilité de ce pavillon '?Quel but l'Aéro-Club a-t-il poursuivi enl'édifiant '?

«iVIon"ieur lc mini"'re,

remplie que NI. Urbain Blanc traver"'>ponr aller prendre place à b table d'holl­neur dressée pour le champagne dans unede:- deux partie" surélevées qui en(']chenlla salle commune. Un bourdonnement dl'ruche :-'élève de la nombn'u:-e a"sistant,{mais se calmera soudain pour éconter 1,'di"cours que prononça !VI. LaurenL à I"oc­

cas ion de cette heureuse c('l'émonie,

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« Par ail!eur,. la ville de Cl,ablanca,tenant compte de l'intérêt général de cettecon,trur:lion,des Jacilités qu'elle allait pro­,'urer à ,es habitant', des touristes qu'elle1ui arnènerait, a bien voulu nous acccrderune nlbvention extraordinaire de 25.000francs.

« :'\os remerciements vont à MM. Rivc)llet, Courtin, au rapporteur, M. Padovani.à tous les membres de la commission mu'nicipale, ainsi au 'à M. l'Ingénieur ChRiToy,qui, sur avis favorablement sympathiqlll'de M. le chef de la région Orthlieb, nOLISa aménagé une voie d'accès.

« Nous espérons qu'ils voudront bien!1<'pas trop mal juger nos efforts et nous con­tinuer leur appui pour les années ]933 cl

1934.

« Nos frais s'élèveut à 300.000 francs enchiffres ronds, nlr lesquels nous avons ré­glé, en 1932, la wmrne de 122.000 fraIL'''.Défalcation fai te de 25_000 francs de laville de Casablanca, l'effort de ['Aéro-Clubse chiffre à 100.OUO francs, soit 145 francsfrancs par membre, puisque nous nouscomptons 700. Nous pensons pouvoir nous

libérer entièrement au cours des deux an­nées qui vont venir.

« Notre enfant est bien né,ij vivra. puis­que vous avez bien voulu,iVIonsieur le mi­ministre, répondre à son premier sourireet oue la ville de C:asablanca en est labonne fée.

«Parallèlement à cet effort d'équirw­Inent, nous avons pu organiser, au cours

de l'année 1()32, une Inanikstation touris­tique, grâce au concurs du Service du Com­merce, du Syndicat d'Initiative, des cornpa­gnies de carburants,de la Chambre de Com­

merce et de la Chambre Syndicale Auto­mobile de Casablanca, des autorités régio-

REVUE DE L'AEnO-CLlJB DU MAnoC

nales et à l'aide de la presse. toujours SIdévouée à notre cause, et de nos clubs fé­dérés de l'intérieur.

« Plus de 100 touristes ont seJourné auMaroc pendant la ,emaine de Pâques, Ilsreviendront 200 à la même époque, en1933, vi,iteront le Maroc entier, IIu'ilsboucleront après avoir survolé la majeurepartie ch's oasis algérienne,;.

« Eufin, il nous a paru indispensablede ne pas laisser plus lougtrmps la jeu­ness'e maroe'line, si éprise d'idéal, de pro­grès et d'activité, à l'écart de l'aviation, del'appeler à nous, de l'initier àla pratiquecomme à l'tl,age de l'avion et de resserrereni'or;, davantage les liens d'amitié franco­

marocaine.

« Nou3 lcur ouvrons toutes grandes lesportes de notre section de tourisme à côté

APTès Les discouTS, M. UT bain BLanc, natTeprésident M, Laurent et S. Exc. Si HadjOmm- Tazi paraissent satisfaits.

de nos écoles cie pilotage et de mécani­ciens_ Lors de la prochaine cOlnpétitona~rienne internationale de l'Afrique duNord, organisée wus la haute direction dnministère de l'Air, nous aurons le plaisird'y voir figurer, ,wec des pa;~sagers maro­cains, un avion dù à la générosité de LeursExcellences Si El Hadj Omar 'l'azi et SiEl Hadj 'l'hami El Glaoui, membres d'hon­neur de l'Aéro-Club duiVIaroc depuis sa

fondation.

« '\ous féliciton, cha~eurelE('n]{'nt lesnéreux donalenrs de ce geste paternel àl'égard de leurs jeunes ('ore1igionnaires ;,1

les remercions de la confiance qu'ils té­moignent à l'Aéro-Clüb du Maroc.

« Monsieur le mllllstre, en vous disantencore merci de grancl cœur au nom de

Li

l'Aéro-Club du Maroc et de la Fédérationdes Clubs de Tourisme du Maroc, dontvous connaissez le déférent attachement àvotre per:'onne, je vous prie de bien vou­loir faire part à l'vI. le Hé,iclent GénéraLretenu à Rabat par les dev"irs impérieuxde sa charge, de notre très r'~spectueux dé­vouement, je lève mon verre en l'honneurde M. le Résident Général, en votre hon­neur, Monsieur le ministre, el, si vous lepermettez, à la mémoire cles aviateurs 1111­

litai l'es et civi13, vic:imes du devoir ».

•Son Ex. Si El Hadj Omar 'l'azi qui se

tenait aux côtés de M. LaUI'i~nl. prit e']­

!'llite la parole en ces termes:

«Monsieur le Hésident Général,« Monsieur le Président.« Mesdames, Messieurs,

« Ce n'est pas en orateur que je mepermets de vous dire ces quelques mots_mais j'estime qu'il es' Je mon devoir deremercier, ici, tant en mon nom personnelqu'au nom de mon ami le pacha Si HadjThami El Glaoui et de tous les Marocains.M. le président Laurent et les honorahlesmembres de l'Aéro-Club qui, cLnls un ges­te d'utilité générale ont bien voulu témoi­gner de l'intérêt qu'ils portent à la jeunes­,e marocaine el lui exprimer en mêmetemps le souci qu'ils ont de son avenir enl'encourageant à s'inscrire et à participerdans un art magnifique et grandiŒe qu'estl'art de l'aviation.

« .le puis vous affirmer et confirmer quecette joie qui nous est donnée n'atteint pas:,eulement les éléments marocains, mais elleenveloppe également, dans un même éhn,tous les personnages français qni poursui­vent sans cesse le soin de (onsolider les

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« Je forme mes vœux les plus sincèrespour la réussite etle succès certain de cette(eu\ re. lout comm~' toutes le, grandes œu­\Te, e:ltreprise" dans l'empire fortuné ,ousle rèp'ne de notre auguste maître le sultanSidi Mohame:l, pui"se Dieu le fortifier.avec LI'sistancc de la grande France etses éminents représentants ».

REVIΠDE L'AEIlO-CLlB J)(' .\L\I\OC

Une noltveHe baptisée, Mlle Gmndvealt. De galtche à droite:Ca.pita.ine Stadler, M. Foltrny, Ca.pitaine Syrieyx,

M. Dltboscq et le pilote Schen·er. l'Il0io :llillll'i("-,

17

Les premiers spectatew's de l'après-~nidi rel~dent,visiteau Pavillon noltvellelltent tnauglt1·e. 111\11\1 \\;IIII'i,','.

Pour lcrminer. M. 1 rbain Blanc nousparla. toujours aHC sa finesse hahituelle.du développem,~nt de l'aviation au VIan,(·

pour lequel l'inauguration de ce loc::dmarque un nouveau "uiTés, Il félicite ]\IL

Laurent des efforts constants faits parl'Aéro-Club du Maroc pour la cau"e dutransport aérien et complimente tous ceuxqui ont apporté à l'étahlissement de rédi·fice. la collaboration de leur talent et aucluh. de grandes facilités !Jour se lihérerdes frais d,· construction et cie l'aména~::e­

ment. Ces artisans sont MM. B.-doi~_

Den'he, Cabaret et Hostagni, pour ne men­tionner que certains d'entre eux. Le délé­

gué soul igne l'intérêt important que pr:"sente cette initiative privée pour l'équipe­ment du port aérien de Casablanca et af­firme le succès que doit remporter ce mo'de de locomotion au Maroc, territoire ap­pelé à devenir une plaque tournante dan:­

les cOlllmunications par voie des air".

Pour contribuer personnellement à cet·

te réussite, il déclare qu'il nous apporter'ldorénavant sa participation de membre etlève son verre pour prédire aux Ailes du

Maroc une longue prospérité.

Cette cérémonie se terminc par la vlsl!edes avions civils de Casablanca, les han­gars de l'Aéropostale el ceux du centred'entraînement.

•LE THÉ DANSANT

Dans l'après-midi, tout ~e public casa­blancais rendit visite au Pavillon du Club.paré de sa tenue de fête. Une foule con,,;·dérahle circule sur le terrain, les a\io:ls

sillonnent le ciel, les baptêmes sont effee·tués en grande série. Tous les pilotes cj·vils sont mis à contribution et il n-est pasjusqu-au colond Vuil1emin qui avec sonPhalène, ne p'uticipe à ce mOll\ement depropagande. Les Luciolc. Farman.Pol(·zet le \"ieuport-Delage de la C-A.F. vont el

viennent emmenant ehaque fois d'heureuxnéophytc:, qui de'cendent elH,hantés decette rapide promcnade dans les airs.

Dans le local, les gens se pressent au­tour des tables trop rares qui ont été l'clé··guées le Ion? ~les murs. Au milieu, les~:ouples dansent au son d'une musiquedlOisie diffusée par un pick-up. C'est undéfilé de curieux, membres on non quiviennent passer quelques instants en corn·pagnie de leur famille ou d'amis. A(l h. ] 5. la nuit est complète, mais le thédansant bat encore son plein et quandnous nous éloignerons, c'est un aspect nou­veau du camp que nous découvrirons enlongeant le terrain pour regagner la ville_

Les petites lampes rouges du balisage nesout plus "eules à éclairer la piste ; desflots de lumière partant du Pavillon d,>l'Aéro-Club du Maroc illuminent l'aéro'drome et le rendent plus vivant. C'est cette\ ie que nous e"pérons voir s'amplifier dejour en jour.

•Par la voie de la presse, l'Aéro-Club du

\Iaroc ,nait eonvié toute la population ca­"ablaneaise à cette inauguration, en dehorsdes quelques onze cents invitations qui fu·l'l'nt adre.'sées par le secrétariat. Pour n'omettre personne dans cette assi"tance, nou~

nous dispenserons de donner des noms, carla liste -l'rait vraiment trop longue. Seule­ment, nous remercions vivement tous ceuxqu i ont marcué par leur présence à cettemanifestation, l'intérêt qu'ils portent à no­tre Cluh et à l'idée que nous cherchons '1d~\elopper.

MM. Rostagni et Cabaret. mem­bres de l'Aé.C.M. à qui fut con­fiée l'entreprise des travauxcl'édification de notre pal1iU,)/!,

délè1ilsde la eOllslruclion qui fOIl, [''''11­

H!' durable et belle.Les Etablissements Meffre et Ci" lliT

parèrent dans leurs ateliers la me!1Ui.":rii'.qui. sans attirer !'lttention sur 1"11".1 l";nèrite ~ilerH'ieux d'arrêter le,,; vent~ "l' pbdi', porte,; et les rayons ardents ~Hl\ lT<'i·fél'~. JVI. Domec et Cie fit circuler dansl'établissenwnt par des tuyaux pn""'[):'l' 1'('­

cultes de discrétion el de my.-tèrt" l'e:lIJhienfai'·atlle qui jaillit à tou'> 'les rllbirH'tshi~ènJts et rafraîchit le pilote la, ~Olb

let ph!ic perlée des douches. A l'entré,,, un;'grille en ferronnerie d'art exécuté" par Vf.Bellone di'coupe le ciel aperr::n derrii'r, dkdans ses arahe~ques noires. rappel';e,-. plu'modestement, par mains détails mpia1liqul'"comme par l'invisible fetTl'llueri,' d" kl­timent. Le sol et. par endroits. le,; ;lIUI'- "

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rieure où se complètent l'habileté. le soin.la science et l'art.

A gauche une vue dn bUTeau du PTésident, cl dToitc. le bal'

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\){;ceillole, par aillitit; ~all.' clou!". Il'''J'­il résl'né ILl!.' (fUll,' jouruée ra(h:;'J-i "il1l0U~ ,l\olls pu admirer le pavillon :Ie !' \t··.C.M., ocre et blanc parmi le'- hang,\!,- bi"l!'tés.

'l'oule une pUiade ~L\rti~I('~ el (l"ar!i.IIII'a contrihué à en faire Uli édific,' ,-,,,id,,.confortable ct ac(·ueiI1all!. Quand il Il'f,tai:encore qu'ull plall. UII proje:, IIlle :df'" il1l0U~ avai, déjà séduils ; f'l (hm'UII I·"g(\/'·dail :llel; curiosité le des~i'l qu'eil ,,:a:1

dOIl!\é M. BaJoi", notre ar..llile('[e. "t qili'1(' nUllléro di' ~oél ](>:11 de ('eU·- r,'V(H'"vail publié. \Olh som Ille" loin (L' ..eU:,esquis.e: M. Balois a eu l" l'an' lIIérirc·k ,](' pèF df-cevoir Ilotre atlente et de :.1 eJ:'.­pa,",?r lIléme. Le pavillon. S'1I1 plal:. ''')JI

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Carignano J OEeph, rue Hoget, Casa.Michel, Fernand-Marie, Hl, rue Sidi-Belyout, Casa.Taisson Pierre, 95, rue des Ouled-Harriz, Casa.Grimaud Maurice, Petit Marocain, Casa.iVlme Jeusset, 3, rue de Commercy. Casa.CapitailH~ HibeyroIles, 74, rue Durnont-d'Urville, Casa.Boher Roger, 1, rue de Toul, Casa.Lycurgue Antoine, 4, rue Pont-à-Mousson, Casa.

De Hedino Henry, 3, rue du Capi1aineiVhréchaL Casa.Lycurgue Constant, Colon à Marrakech..J acobson .J acques, rue Coli, Casa.Hamu Char>", 136, bd d'Anfa, Ca::a.Mlle FiHenbach lVlalthilde, Il, rue d'Alger, CasIo.Jeansing René, 1.30, rue de, Ouled-Harris, Ca-a.Piétri Camille, Boulhaut.Lieutenant Dujat de~ Alloires AnciI-é, 24e B.O.A., Casa.Kj'wrgaard Axel, 8, rue de l'Aviation· Française, Casa.Loufrani Salomon, 25, rue des OI.Jied-Ziane, Ca:-a.Aussal Emile, rue Colbert, Casa.Capitaine MCSTouzt\ 37e Aviation Camp Caze,•.lVlicolo Jean·Marie, avenue du Général-d'Amade. Casablal1"'l.Glibert van Vooerst, place de France (G.A.M.I, Casa.Mohamed el Mandj'lra, rue Cap.-Maréchal, Casablanca.Pescher Henri, Lieutenant de vaisseau, Etat-Major, Marine.Rebbot Adolphe, 72, rue Coli, Casablanca.Heymond Jean, Capitaine des A. L Dar Ould Zidouh.Comte de Montigny, Domaine de Casteluin, La Bastide deSeron.

Constitution de la Fédération Aéronautique

Nord-Africaine

An cours d'une séance qui réunissait à Alger le 4 décem­bre tous les représentants des clubs d'aviation de l'Afriquedu Nord ou leurs mandataires, la Fédération AéronautiqueNord·Africaine a été constituée.

Cette Fédération a pour but de coordonner tous les effortspour le développement de l'aviation touristique dans tontel'Afrique du l\ord par la création de nouveaux terrains d'at­terrissage, l'établissement d'itinéraires et le halisage de cesparcours.

Son programme de propagande comprend d'importantesmanifestations parmi lesquelles le H:lllye algéro.marocaiu­saharien. C'est donc à la Fédération Nord-Africaine nou­veHement formée qu'échoit la lourde mission de la mise aupoint définitive et de l'organisation d'ensemble de celteépreuve qui se déroulera aux prochaines Pâques.

Un grand honneur revient au Maroc, à notre Aéro-Club.du fait de la nomination de notre Président. M. Lau­rent à la Présidence de cette fédération, consacrant ainsi nosefforts, les vues large., et les espoirs immenses qu'offre no­tre territoire marocain à l'aviation. M. Laurent qui était àAlger en compagnie du Colonel Vuillemin, aura conllne col­laborateurs immédiats : M. Billon du Plan. Président del'Aéro-Club d'Algérie en qualité de vice-président pour l'Al­gérie et Me Homberger, Président du Club de Tourisme Aé­rien de Habat en qualité de vice président pour le Maroc.,Notre vice-président de la Fédération a été élu au cours dela Réunion des Présidents des Clubs d'aviation du Maroc.MM. Prévost et Durney d'Alger siégeront à côté de ces troispersonalités dans le bureau de cette nouvelle organisatÎlc

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Lcs pilote", titulaires du brevet de tourisme, doivent faiterenouveler chaqw~ année la licence validant le brevet.

Le renouvellement de la licence peut être effectué, soilpar l'Aéro-Cluh de France habilité pour la délivrance d"sbrevet~ de touri:3me, soit par les Directeurs des Etablissi;­ments régionaux de la [\ avigation Aérienne, soit par lesChefs d'Aérodromes cIe l'Aéronautique civile.

Pour que la licence puisse être renouvelée le pilote cIoit :

1 0 Etre reconn u apte à la suite d'un examen médieal d;~

renouvellement qui peut être passé, soit devant une dcscommissions m~dicales désignées par le Ministère de l'Ail'."oit devant un médecin choisi par l'intéressé. Dans ce Ub,

celui· ci doit informer deux semaine~ au moins à l'avance. l,~

chef cIu centre médical devant lequel il a subi l'examen ini­

tiaI, du nom et de l'adresse du médecin devant lequel il doit,'e [,ré3enter pour l'examen cIu renouvellement ;

20 JlIstifier de l'accomplissement d'un minimum de :3 heu­res de vol accomplies comme pilote durant les six derniersIllois de la validité cIe la licence 1sur avion ou hydravion~uivant le cas) ou d'une des épreuves pratiques prévues P()lI~'

la délivrance du brevet.

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Réùnion des Présidents des Clubs d'Aviationdu Maroc

Le 17 décembre avait lieu au local de l'AéroClub du Maroc une réunion des Présidents des Clubs de l'intérieur. Laséance s'est ouverte sous la présidence de M. Laurent, Pié­sident de l'Aéro·Club du Maroc assisté du Colonel Vuilleminqui par sa présence nous marqua une fois de plus sa bien­veillance.

Etaient présents : Me Homberger, Président du Club deTourisme Aérien de Rabat; de Senailhac, Président du Clubde Port·Lyautey: Cayla, Président du Club de Meknès; MM.Debelle, Delaye et Faure, délégués du Club de Fez ; MePrat.Esponey,·Président du Club d'Oujda; MM. Du Colom·bier, Vice·Président du Club de Marrakech; Meyer, Prési·dent des Ailes Marocaines ; Berthelin, Vice-Président del'Aéro·Club du Maroc ;Wilms, Rabion, membres du Comitéet M. D,evoi:te,.délégué de l'Aéro-Club de Tanger.

•Une padaiteentente'unit l'aviation marocaine et c'est d'un

commun accord qu'il fut décidé au cours de cette séance, queJes délégués des club:·, de l'intérieur se réuniraient au moinstous 'les trois mois pour ]Joursuivre par une plus étroite col·laboration les efforts faits par chacun.

Le contact airisi établi doit être maintenu par une liai30n,'omlante sous lôrme de communications diverses entre lesgroupel'nents. Ces communications incorporées dans la Revuede l'Aéro·Club siJivant les documents qui pourront lui êtreadressés porteront toutes questions susceptibles d'intéres­ser certains clubs ou l'ensemble des associations du Maroc.

•Le projet du Rallye de 1933 réunissant la Coupe Murat

et les épreuves d'Algérie est ensuite présenté par M. Laurentqui informe les délégués qu'ils seront mis au courant de l'or·ganisation de cette manifestation au fur et à mesure des déci­sions définitives qui interviendront. Malgré toute sa bonnevolonté, M. Laurent expose qu'il lui est impossible de fairearrêter les concurrents dans les diverses villes du Maroc àl'exclusion d'une escale de quelques heures à Marrakeeh.

Cette escale a été eonsentie sur la demande des Algériens ."yant à leur tête le Colonel de Serre. Toutefois, le 'Rallyesurvolera les villes marocaines et à cette oeeasion, M. Lau·rent suggère que des coneours de messages le,.tés ou autrescOl1lpétitons de ce genre soient organisées dans chaque ville.Ceci permettrait d'intéresser toute la population du Marocà cette épreuve, tout en retenant l'attention des touriste,.. L'or­ganisation de GeS compétitions incomberait aux clubs desvilles qui seront survolées. Les prix ou récompenses à attri·buer feraient rassemblés par leurs soins.

•IVI. Laurent informe rassemblée de la con,.titution de la

Fédération Aéronautique Nord·Africaine et aptès avoir expo­sé les buts de ce groupement dont il est président, demandej'élection d'un Vice·Président pour le Maroc. Sur sa propo·s;tion, Me Homberger du Club de Tourisme Aérien de Rabattst élu à l'unanirnité.

Cette question de Fédération Aéronautique Nord·Africaine,",oulève celle de la Fédération Marocaine des Clubs d'avia­tion qui sera appelée à représentcr le Maroc dans la Fédén·tion Nord-Africaine. M.Laurent rappelle alors que les statutsde cette Fédération marocaine sont actuellement à l'étude à laRésidence pour approbation. Il invite ensuite chaque clubà lui adresser le nombre de leurs adhérents, le nombre d'ap.pareils qu'ils ont en circulation, le llombre de pilotes bre·vetés par leur école et le nombre d'heui'es de vol effectuée~.

Tous ces renseignements doivent intervenir dans la réparti­tion des voix qu'aura le Maroc dans la Fédération Nord·Afri·came.

•Dans les échanges de vue qui SUIVIrent. le rôle de la Fé·

di"Tation Marocaine des clubs d'aviation fut rapidement dé­montré. Pour les que,.tions d'assurances et achat d'appareils,de l'avis unanime, le groupage doit permettre une améliora·tion des conditions actuelles tout en laissant un avantage inrlividuel, tel par exemple le rappel d'un pourcentage prime surles assurances d'appareils n'ayant pas subi de sinistres. LaFédération grouperait également les commandes de pièces derechange et peut·être même pourrait avoir un petit stock de

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base qui serait constitué tout d'abord par la récupération despièces disponibles dans chaque club. En ce qui concerne lesachats d'avions, le président demande également aux délé·gués de faire parvenir leurs prévisions pour une période dé­terminée. A cette occasion, il est intéressant de noter la pré.férence que remporte la conduite intérieure sur l'avion tOI"pédo de même que l'appareil multiplace, réplique très heu·reuse de nos voitures automobiles.

•Le Colonel Vuillemin en bon père de cette grande famille

prête une oreille attentive aux diverses requêtes qui lui sontprésentées au sujet de la répartition des subventions. Me Prat,Président du Club Aéronautique du Maroc Oriental, défendchaudement la cause de son groupement et en raison des ré·:mltats déj à obtenus, demande l'appui du Colonel Vuilleminpour faciliter l'établissement d'un terrain d'atterrissage àHerkane.

Deux nouveaux clubs d'aviation voudraient s'organiser l'unà Petitjean, l'autre à Ouezzan. Mais, sur l'avis du ColonelVuillemin ne peuvent se constituer que sous forme de sec­tions dépendant soit du Club de Kénitra, soit de celui deMeknès.

M. Laurent clôtura ensuite la séance, rien n'étant plus pré­senté à l'ordre du jour.

•Cette réunion officielle se termina par un apéritif groupant

tous les délégués. La parfaite cordialité qui régna de mêmequ'au cours de la séance démontra la force que doit puiserl'aviation du Maroc dans une heureuse unité de vues. Chaquegroupement présente dans cet ensemble une physionomie par..ticulière sur laquelle nous reviendrons plus tard. Il suffitd'examiner la situation de chacun pour se rendre compte queles intérêts peuvent varier par la forme, mais qu'ils tendenttous vers un même but poursuivi par la collectivité.

La Ligue Aérienne travaille énergiquement à son pro·gramme de propagande. L'activité que déploie le bureauvient d'aboutir à un premier résultat. L'idée aéronautique aété présentée au public marocain par une causerie de dixminutes à la T.S.F.

C'est à M. Marie, directeur de l'Auditorium de CasablaI},ca que revient le succès de cette démonstration, car c'est grâ­ce à sa bienveillance que le micro de Radio-Maroc a étémis à. la disposition de notre groupement.

Le dévoué Vice·Président de la Ligue Aérienne, M. Mouret,en plus des cours qu'il fait aux élèves-mécaniciens se char·gea d'employer cette nouvelle méthode de diffusion.

Sa causerie, très goûtée par les auditeurs, exposa en unminimum de mots - pour ne pas dépasser le temps prévuau programme le vaste champ d'action de la cause aéro·nautique en résumant l'aviation sous ces trois termes: Agré·ment, Confiance, Avenir. Des souvenirs, de" opinions, desarguments abondaient dans le texte du conférencier qui vou'lu nous dire, pendant ces courts instants, toutes les bonnesraisons qui militent en faveur de l'aviation et en même tempsnous prouver sa vitalité. Ces quelques minutes furent utili­sées par lui à leur puissance maximum pour servir l'Aéro­nautique et nous félicitons M. Mouret de son talent d'ora­teur et du choix heureux des titres qui groupaient ses com­mentaires.

Poursuivant son œuvre de vulgarisation parmi la jeunes­se, la Ligue Aérienne organise des conférences qui se ferontdans les Lycées. Ces causeries auront pour appellation: LesJoies de l'Air et i\ouveau Transport, Nouvel Age. Nouscroyons savoir que c'est encore l'activité de M. Mouret quis'affirmera en ces occasions. De plus, les organisateurs espè-

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La section des élèves mécaniciens incorporée à la Ligue,fonctionne avec régularité. Celle du vol à voile semble peut­être sommeiller. Mais, ne faut-il pas se méfier du chat quidort, surtout quand ce chat a la puissance de M. Rabion. Leréveil sera sans doute foudroyant d'énergie.

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tels sont les avantages que vous

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Les cours d'élèves mécaniciens faisant partie maintenant dela Ligue Aérienne cnt repris à l'Aéro-Club du Maroc le 2 dé­cembre dernier. La session 1932-33 poursuit le programmeélaboré précédemment quant à la composition des cours :notions d'aérodynamique, études théoriques et pratiques con·cernant le fonctionnement du moteur d'avion et de ses élé­ments de construction ainsi que l'étude de ce qui se rattacheà la cellule proprement dite. Cette année, ce programme estcomplêté par des cours de radio.

Avant l'ouverture de la période des cours, Je Comité d'or.ganisation se voyait privé d'un des éléments importants dewn activité en la personne du Commandant de Ribas qui ap­portait tout son dévouement à la direction des cours. Le dl'­part de ce collaborateur regretté ainsi que celui de M. Pascal,professeur, mettait les organisateurs devant la nécessité defaire appel à de nouvelles bonnes volontés qui pourraient êtreau,,~i compétentes et généreuses que celles dont il était privé.

Cet appel ne fut pas vain, Voici la nouvelle direction et lecadre enseignant qui continueront comme leurs prédécesseurscette œuvre bénévole de vulgarisation de l'aviation parmi lajeunesse : directeur, Capitaine Andrieux de l'Etat-Major duColonel Vuillemin. Autour de lui, MM. Schollaert, officier deréserve du 37e d'Aviation; Mouret, ingénieur et Ravotti, offi­ciers de réserve se partagent la lourde et absorbante tâchedes cours théoriques et pratiques sans compter les séancesd'instruction pratique au Camp Cazes.

Nous remercions ces collaborateurs pour l'appui qu'ils ~lp'

portent à cette branche de l'Aéro-Club du Maroc où le tra·vail e3t obscur mais d'une im portance capitale de par sa pOl"tée d'avenir. Ce ne peut être là que l'œuvre de ceux qui sontattachés à l'Av'ation pour la foi en elle car de récompenseimmédiate il n'eD faut pas compter. Les résultats acquis setrouvent en effet mêlés à l'élément considérable d'une généra­tion qui, son apprentissage terminé, va entrer dans la vie.

De nouveaux élèves sont venus augmenter le nombre impor.tant des jeunes gens qui suivent assidûment les cours, on encompte plus d'Une trentaine. Nous les félicitons tous de setourner sans hésitation vers le progrès que doit apporter l'a­viation à leur génération et celles à venir. Nous souhaitonsque le chiffre des adhérents s'élève sans ce3se et ce autantpour encourager les professeurs et récompenser les effort;;de tous ceux qui ont collaboré au travail de cette section,que pour nous prouver que l'idée aéronautique est couram·ment répandue dans la jeunesse. L'Aéro-Club du Maroc ver·ra ainsi la réalisation d'une partie de son programme quiveut amener à l'Aviation toutes les jeunes énergies.

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Centre d'Entrainemfntd, s Pilotes de Réserve

Durant ces trois derniers mois, le eentre d'entraînementdes pilotes de réserve de Casablanca, a connu une belle acti­vité, une moyenne mensuelle de plus de 50 heures de vol futtoujours maintenue. Parmi les pilotes de réserve fréquentantles centres assidûment, notons les noms de MM. Pierre, Bohni, Roblin, Meyer, Dejouy, Berthelot, Paga, Gorlacher, Four·ny, Martin, Me Gaston, Mugnerot, Basset, Flavier, Penet,Tournefort, de la Perche, Robert, Parot, Bleuse, Devoize,Martin Jaubert, Mony, Chevalier, Cros, Rieutort, Comman­dant Bergé, Si Amer Salah, Perrier, Roques, Nonza, Laroche,Chamsky, Eyraud, Rome, Maréchal, Colin, Dabry, Jourdain,Marcher;ay, Poirier, Lacroix, Puvellier, Maria,' Guillemet.Parmi les observateurs : MM. Ravotti, Schollaert, Mouret,J ohner, B:lbin, Delage.

Nous rappelons aux intéressés que c'est à M. Rossillon, di·recteur du Centre d'EntraÎnemênt de la C.A.F., à Caêablanca,qu'ils pourront s'adresser pour obtenir des rensêignements etdemander leur inscription au Centre.

lmPropagande

La campagne de propagande qui fut ouverte par notre Pré­i ident au mois de juillet a stimulé l'activité de" mEmbres denotre Club. Parmi les résultats enregistrés nous devons si­gnaler le succès remporté par NI. Drohny. Sur déciêion duComité de direction, M. Drohny a droit à la récompense pro­mise pour avoir amené au club plus de di:: nouveau.x adhé­rents.

Vient ensuite ]VL Lagui~n qui en quelques jours apportadix nouvelles adhésions à l'Aéro·Club du Maroc. Souhaitonsqu'il ne s'arrête pas en aussi bonne voie et que SOI] exemplesoit suivi par ceux qui viennent après lui dan',; ce chalIeng:>de propagande.

La Journée des Ailes

Cette journée organisée sous le patronage du Ministre del'Air et de M. Lucien Saint, Résident Général au Maroc s'estdéroulée le 13 décembre en même temps qu'avait lieu l'iuau­guration de notre Pavillon au Camp Cazes. Le Maroc entiers'est ::lssocié à cette œuvre de propagande pour l'aviation, faileégalement pour venir en aide aux pilotes et à leur famille,qu'ils soient civils ou militaires. Nous remerçions la popula­tion du Maroc de l'accueil bienveillant qu'elle a réo:ervé auxquêteurs et rendons hommage à l'action de la preso:e qui in·cita nos concitoyens à la générosité en leur faÎ:'ant COlmaÎ'r"par de nombreux communiqués le côté philanthropique decette manifestation.

Cette journée fut un succès et quoiqu'à l'heure où nousé~Tivons ces lignes, noU:' n'ayons pas les résultats des villesde l'intérieur, nous scvon:, que ce succès doit être partagé en­tre toutes les agglomération:, marocaines.

lm

Pour Casablanca, nou:, relllercion:, tous les groupement:,.les associations et administrations qui ont prêté leurs conCOllrsà l'organisation de cette journée. Pour les qnêtes, les hon­neurs sont à répartir entre les éclaireurs de France, les écbi­reurs marocains et leur éminent chef yI. Pol. Les élèves del'école industrielle ont également soutenu nos efforts sanscompter les bonnes volontés spontanées telle une jeune filleemployée à l'Auto-Hall qui quêta avec grand :,uc:cès sur leterrain. Parmi les scouts. nou:, signalon:, par c'rdre d'irnpor.tance les quêtes de MM. Lapevre, Lakanal, KiIleL de laTorre. 0

De nombreux membres du Club apportèrent aus:,i leur co]·h;boration et notamment un collègue vigoureux accom pagnéd une charmante quêteu:3e récolta une sonune très rondelette.

\:otre comité apporta à la préparation de cette nunifesta.lion son dévouement habituel et fut suivi dans son action parnotre secrétaire administratif M. Pigeaire. ~

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2(; REVUE DE L'AERO-CLUB DU MAROC

Ecole de Pilotage

Les brevetés de notre école de pilotage et les membres duCluh continuent leur entraînement et volent fréquemmentsur les appareils du club. Les élèves Cros et Rostagni pour­suivent activement leur apprentissage sous 18 compétent!',direction de M. Scherrer. Un nouvel élève vient de s'inscrireà notre école dans des conditions qui font augurer un ra­pide succès_ M. Delage, un de nos brevetés, en effectuant d"svols réguliers, eut l'occasion de faire prendre le baptême del'air à un de ses amis M. Michel, agent maritime. Celui-ci

M. Michel, nouvel­lement inscrit cL notreécole de pilotage s'ap­prête cL descendre tan­dis que son moniteurM. Scherrer, lui passeencore une consigneconcernant la magnétode départ.

fut enthousiasmé et ne voulant pas passer une semaine dE'plus sans s'initier au pilotage, décida immédiatement soninscription à notre école. Dès le surlendemain il voulutcommencer, mais, c'était un mardi, jour de repos hebdoma­daire au eamp. La première séanCE' fut donc remise au n1er­credi, sans faute. C'est à la fin de sa seeonde leçon quenotre objectif l'a surpris en compagnie de son moniteurM. Seherrer.

Voyage à Alger

Le Caudron Lueiole du Club piloté par Scherrer emme­na notre Président jusqu'à Alger en six heures_ Le voyag~

s'effectua dans d'excellentes conditons. Le retour fut un peuplus long par suite du mauvais temps que nos voyagelFsrencontrèrent depuis Sidi Bel Abbès.

Distinc~ions

Notre dernier numéro était sous presse lorsque nous avonsappris la promotion de notre collègue, M. Scarella au graded'Offieier dans la Légion d'Honneur. Cette distinction futfêtée par ses nombreux amis et quoique tardives, les félieita­tions que nous lui présentons sont bien sincères.

La dernière promotion dans l'ordre du Ouissam Alaouiteportait deux de nos membres au grade d'officier. Nousadressons nos félicitations aux nouveaux promus, MM. GO(­lacher et Meyer, en nous réservant de revenir sur cette pro­motion qui comprend d'autres de nos collègues.

Promotion d'un Membre navigant

C'est avec une réelle joie que nous apprenons de temps àautre que de grands hommes de notre aviation reçoivent ladistinction que mérite leur valeur. Le plus souvent, les plusgrands sont les plus modestes et peut-être dans la foule, ilspeuvent croire qu'ils passent inaperçus. Pourtant, qu'ils sedétrompent. De leur physionomie, de leur regard se dégageune personnalité qui révèle facilement leurs qualités, sansqu'il soit besoin d'être très averti. Nous pouvons nous féli­citer d'en avoir de nombreux au Maroc, soit autour de nous,près de, nous, ou encore parmi ceux qui viennent de nousquitter.

Le Commandant Petit de Mirbecq, commandant la base du37e à Marrakech est de cette catégorie d'hommes qui rendentd'immenses services dans un déploiement extraordinaired'énergie. Nous ne rappellerons de son passé militaire quecette récompense à la bravoure, cette Croix de Guerre dont leruban s'orne sur lui de 17 palmes. Sa nomination au gradede Lieutenant-Colonel est accueillie par tous comme la justereconnaissance de son mérite et nous nous joignons à ses amispour saluer en lui l'honneur, la droiture et le courage.

Un pilote de l'Aé-C. M. se présenteau Concours d'admission à Istres

M. Jean Poitrot, pilotefornLé par notre écoleveut entrer à Istres.

M. Jean Poitrot, membre de l'Aéro-Club a passé brillam­ment le 1er août, les épreuves du brevet de pilote de tou­risme. Ce jeune pilote, fils du Capitaine Poitrot, comman­dant le D.I.M. de Casablanca, a été admis au concoursd'entrée à l'école d'aviation d'Istres (Section du personnelnavigant).

Nous lui adressons nos sincères félicitations ainsi qu'àson dévoué moniteur M. Seherrer.

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REVUE DE L'AERO-CLUB DU MAROC

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Club de Tourisme Aérien de RabatActivité des « Canetons»

Le mauvais temps persistant a ralenti quelque peu l'en­traînement des élèves-pilotes dont l'habileté progresse sousla prudente direction de M. Perrier, chef-pilote. Nouveauxélèves : MM. Nicot et Arnault. M. Vivier a passé avec suc­-cès l'examen du brevet de pilote.

Peu de sorties à cause du mauvais temps : les brevetéss'entraînent néanmoins, savoir : Maître Homberger, Prési­dent, Brunin, Lescure, de Sevin, Jost, etc ... M. Loutrel va àMeknès malgré de fortes bourrasques de pluie, mais casseson hélice, un caillou ayant été projeté sur celle-ci au dé­-collage de Meknès. M. Lescure effectue sur son 232 de nO~1­

hreux voyages vers les cités voisines. M. J ost et de SeVll1éO'alement sur leur « Klemm ».,.,

:::

**Nous sommes heureux et fiers d'apprendre que Me Hom­

berger, président du Club de ~abat" ~ient d'être l'obje: d'~n,~élection insigne : celle de VIce-presIdent de la Feder~tlOn

Aéronautique Nord-Africaine. Cette élection a remplI c~ejoie le cœur de tous les aviateurs R'hatis et aussi les amisde notre énergique président,

Avions de passage. - Caudron-Luciole (Capitaine. Fer­ber), de MM. Leleu et Paumier (de Boulogne-sur-Mer) _, cesderniers venU3 pour l'expositon du meuble de Ral:at., Ega­lement un Potez 36 de l'Aéro-Club de Meknès, pIlote parM. Rieutort, chef-pilote de ce centre.

***M. Lescure notre sympathique architecte-pilote a !)ré;en­

té ;~u Comité un projet du « Club-House » qui a faIt ~~d­miration du Comité par ses lignes hardies et sa c!IsposJllOningénieuse. Maintenant, il ne reste plus qu'à hâtir..-

MM. Jost et de Sévin ont reçu leur magnifieue «Klemm»dont la stabilité et maniabilité est extraordinaire. A sii'/lalerla carence avec laquelle les aérodromes espagnols on~ ,ré­pondu 'lUX radios que NI. Gely, commandant le port aenende Casa, envoyait avec son obligeance habitnelle pour ch'­mander des nouvelles de l'avion.

Nous souhaitons la bienvenue à l'Adj udant Cormou:srentté de permission par avion. Il ne s'est pas arrêté_ à Ha­bat, mais a été directement à Casa prendre possessIOn duFarman 2.11 qu'il a acquis de Me Baillon.

Dimanche. le beau temps enfin revenu a favorisé la dé·monstratiou de,; avions du club il l'occ8s,ion de la fêle des

Ailes : tous les avions sont sortis et ont survolé le terraÏl~

du « Cross» en lâchant des tracts... L'aérodrome présentaitune animation inaccoutumée et tous les clubmen pilote'!s'en donnaient à cœur jouie, leur Président en tête...

lm

Club Aéronautique du Maroc OrientalL'Assemblée générale du Club, réunie le 21 novembre, ap­

porta quelques changements dans la direction du groupement,wais la tâche entreprise se poursuit. La séance était présidéepar Me Angeletti qui fit un exposé détaillé des résultats ac­quis pendant le dernier exercice. L'organisation de l'école depilotage et l'aménagement du terrain ont été les grandespréoccupations du Comité. Malgré les gros frais de. premièreinstallation le rapport du Trésorier, M. Lauque, accuse Ullepetite réserve. Me Prat-Esponey félicita le Comité sortantpour la besogne accomplie. L'assemblée passa ensuite au vo­te pour le renouvellement du Comité. Le nouveau bureau estconstitué comme suit : Président, Me Prat-Esponey ; Vice­Présidents, MM. Louvet et Testanier ; secrétaire général,M. Angeletti. avocat ; secrétaire-adjoint, M. Zimmermann ;trésorier, M. Lauque ; trésorier-adjoint, M_ de Mazières ;assesseurs, MM. Corbeloni, Bon, Junisson, Simon, Thomas,Tournay, Darches, Vianet ; conseiller technique, M. Mony.

Le Club Aéronautique du Maroc Oriental va continuersous cette administration l'œuvre entreprise pour le déve­joppement de l'aviation touristique en organisant l'équipe­ment aéronautique de sa région.

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CLUB DE TOURISME AÉRIENCommuniqué

DE MEKNÈS

La iournée de l'air

Avec l'appoint d'une température particulièrement clé·mente, la Journ2e de l'Air oui avait été remise au Dirnanch::

jour de Noël, d obtenu à Meknès le plus franc succès.La générosité de nos concitoyens, dames ou m:'ssieurs, ain·

si que leur sympathie pour les Aviations Civiles ou Militairesscmt bien connues. Aussi, les charmantes vendeuses qui dè"le rnatin s'étaient répandues dans les rues, purent'elles s'as­surer un fructueux butin.

Bien rares furent ceux ou celles qui n'arborèrent pas l'in­signe doré de nos conquérants de l'espace.

Et quand devant le Comité au grand complet, et en pré­sence de Monsieur le Commandant Benazet, la recette fut an-

lJOncée, c'est une somme de 3. ,CO francs qUI s'inscrivit auprofit des Ailes Brisées.

l\ous devons féliciter sans réserve les généreux donateurspour ce magnifique résultat.

Au cours de la jonrnée de nOlnbreux baptêmes aériens ft:l'l'nt donnés par le pilote du Club, Monsieur Rieutord dontles belles qualités de navigant n'ont d'égales eue l'amabilitéel le dévouement qu'il met au :'('nice de la cause qu'il seri.si bien.

IVlon"ieur Sarrazin dont la bollile volonté e.'t bien COnnll\'.ne se fit pas faute d'enlever de nombreux spectateurs sur sonilVion pa l'tic ul ier.

Enfin les brevetés du Club NIVI. Jousse, Moiroud et Pizon.firent admirer de fort plaisante." exbibitiolls;

AÉRa-CLUB DE MARRAKECH

M. Cnrlos Mnh?u. récemrnentbTeveté à l'école d2 piLotCLge

de 1\InTmkech

L'Aéro-Club deVIarrakech continue son adl\ lte et vas'organiser pour réunir les éléments essentiels que doit com­porter "on équi pement vis-à-vis des touristes aériens ou au­tres. Pour les premiers, un kiosque sera édifié sur le lerraind'wiation. Les pilotes et passagers pourront v trouver tousles renseignements utiles à leur séjour ou à la continuationde leur voyage. Pour les autres, l'Aéro-Club de Marrakechespère pouvoir envisager à brève échéance. l'achat cl" un a p­IFlIë?i 1 multi place qui puisse répondre aux demandes'''iIvent formulées par des touristes qui manifestent le désir desurvol(~r l'Atlas.

L'école de pilotage outre les deux succès récemment n'ill­

portés a encore des espérances. NI. du ColOlnhieL vice-pré­~ident du Club vole régulièrement et sera bientôt apte àsel'ré,enter aux épreuves du brevet.

YI. Dorée. entouré de SO]) état-major e.it toujours a lalâche et regarde avec fermeté la voie que doit suin!' res~or

de l'aviation de tourimle à Nhrrakech.

i}L René Metlwu. nouveCl11

breveté de L'Aéra-Club dE1MmTCLkecll

30 HE\TE DE L'AERO-CLUB DU MAHOC

Le Commandant de RibasAviateur de chasse, photographié devant son Spad

Croix de Guerre

Décoré de la légion d'Honneur avec le motif suivant:

« Officier remarquable d'entrain et dedévouement. Très brillant au feu. Bles·sé très grièvement le 9 mai 191.5 est rne­nu au front incomplètement guéri, a re,:uune nouvelle blessure très grave le 1el' nni1916. »

Citations

à l'Ordre de la 6me Armée

« Chef de section épergique et dévoué.Appelé au Commandement d'une sect ionde mitrailleurs constituée sur le champ cL·bataille :l su gagner très vile la confian­ee de ses subordonnés et les a conduit :1lI

combat en faisant preuve (l'initiative etde bravoure. A été blessé le 6 septembre1914. »

« Brillant officier - blessé le 9 mai191.5 à l'attaque des ouvrages ennelnis entête de sa section qu'il entraînait avec unélan irrésistible à l'assaut des retranche­ments allemands opiniâtrement défendus. »

« Officier d'un courage farouche. Com­mande son unité avec intelligenee et dé:::Ï­sion. A été grièvement blessé le 1el' mai1916 au Sud de Lassigny en voulant re­lancer une grenade tombée dans la tran­ehée où des légionnaires tnvaillaient .1l'aménagement d'un emplaccment de lni·trailleurs ».

REVUE DE L'AERO-CLUB DU MAROC ::1

LE COMMANDANT DE RIBASrejoint son nouveau poste dans le Haut-Atlas

Depuis plusieurs sernaines déjà circulait la nouvelle dudépart du Commandant de Ribas, récemment affecté au 3e Ré­giment Etranger. L'Aéro·Club du Maroc rendit hommage :1son dévouement en une brillante réunion, c'est pourquoi noustlonV ions nne nombreuse assistance au local le 6 décembre.Le Colonel Dufau de Laroque, Commandant de Wenzel,Capitaines Sollier, Vallié et Austin, Mezrouse, LieutenantsPetit-Jean Roget, Gamet; M. Mouret, M. Dub05cq, secrétairegénéral du Club; M. et Mme Fourny; Mme!Vlouret; M. elMme Cabaret; MM. Wilms, Dejouy, Lhl!)()nt. P,L'cal,Breidschrnit, Grangier, Me Sibieude. Pigeai re, Jcusset, et,· ...

Ce départ nous prive d'un grand ami de l'aviation, d'unfervent serviteur de la cause aéronautique à laquelle il étailattaché depuis les débuts. Pilote dès juin 1913, le Comlll'w­dant de Ribas fait partie de l'Association des Viei lies Tige.,qui groupent les brevetés d'avant-guen·e.

Homme de grand cœur, droit, loyal, ce brillant officierne devait pas manquer de rendre à notre pays des servicesqualifiés d'exceptionnels par son chef unanimement estiméle Colonel Vuillemin. De plus, un don inné du commande­ment ne comportant ni dureté ni brusquerie, vient renforcerla valeur qui se manifeste dans la carrière qu'il a choisie. Legrade de commandant fut rarement mieux porté et nous con­l'cvon facilement le plaisir qu'il prendra à sa nouvelle viequi répond si bien à son désir d'aetivité. Nous voyons dansson bataillon un futur corps d'élite dont il ohtiendr~ lemaxi­mum rien qu'en ayant su se gagner l'estime qui entraînera ledévouement de ses hommes, de ces légionnaires eux-mêmesvaleureux qui trouveront en lui un chef qui saura les jugeret les comprendre.

Issu de Tolédans fixés en AmériC'ue latine, c'est sous noscouleurs que ce descendant d'une famille espagnole du xv<siècle fit la guerre. 'J.'out d'abord affecté à la Légion, aprèsplusieurs blessures il continua sa carrière dans l'aviation.La chasse et l'observation lui étaient familières et son souve­nir demeure encore au sein du 3e groupe de chasse et auprèsde son chef le Colonel de Mérancourt. Réaffecté dans son al"me, il reste détaché à l'aviation pendant de longues années etjusqu'à ces derniers temps au 37e Régiment d'Aviation dulVIaroc auquel il apportait l'expérience de sa longue pratiqmde technicien. Depuis son arrivée à Casablanca, notre Clubtrouva en lui un collaborateur dévoué.

C'est en raison de son poste de professeur au cours desmécaniciens dont le Commandant de Ribas était directeur bé·névole, que M. Mouret fut le porte·parole de notre groupe­ment en l'absence de notre Président. Son allocation, trèsheureuse, exprimait les remerciements des dirigeants du Clubpour la bienveillance et le dévouement du Commandant àl'œuvre de vulgarisation de l'Aviation, œuvre à laquelle ilcollaborait en dirigeant les cours et en relatant par la plumeles principes essentiels du plus lourd que l'air et des loisd'aérodynamique.

Pour répondre, quelques mots suffirent au CommandantRamirez de Ribas pour exprimer son désir de persévérerdans son œuvre de vulgarisation en réservant toujours sa sol·licitude à l'Aéro-Club du Maroc partout où il serait.

Les applaudissements nepllen'nt. saluant en même tempsla pré~ence dans l'Assemblée du comte Alfred de Montio·n'.trésorier des Vieilles Tiges qui demanda à ,oix haute t'sr;nadmis~ion parmi les membre.' na,igants de notre club.

Après un premier choc des coupes, nous eûmes un venter­ble plaisir à écouter les paroles d'adieux que le Colonel Du­fau de Laroque prononça au nom de l'a,iation militaire. Sonimprovisation résuma, traça en quelques mots la vie militai­re, le caractère et les qualité.- du Commandant de Hibas dontil voit l'affectation au 3e Etranger cornme un appel du dc:,tinvers un brillant '1\enir. C'est lui qui cita l'appré"iation duColonel Vuillemin et du Colonel de Mérancourt. Par la paro·le, il snit la carrière de son camarade et le laisO'c partir ,er­sa nouvelle destiné,~ en l'assurant que lous les VŒ'UX de se"chefs et collaborateurs de L1\iation le suivront partout où leconduira le service de la France dans la pacification du Ma­roc.

Dan; cette' pens§e d'heureux avenir, il associe l'entoura(!edu Commandant, ceux qui lui sont particulièrement chers' :Madame de Hibas et ses enfants. Par des tcrmes émounmis.l'orateur nous laisse deviner l'amitié, l'estirne f't la confiancequi les font ami.' Rihas et lui, et il termine sur ces paroles:« Trois fois Fr:uH;ais, dit-il, par l'option, par le mariage ctpar le sang ven'é, le Commandant Bamirez de Hihas sera re­gretté de tous ».

Nous faisons précéder ces trois titres de celui-ci : Fran(;aispar le cœur et la pensée, puisque le chef de bataillon de Ri­bas servi tout d'abord notre pays, notre nation, nos couleursen leur offrant et en dépensant pour elles, durant la guerre.toute l'ardeur de sa jeunesse sans avoir notre nationalité.Nous voyons là l'hommage d'un latin à notre culture, à notreidéal et résumons le sentiment de la nation entière, qui doitêtre sa plus grandl:: récompenO'e, en lui témoignant notre re­connaissante admiration.

Au 37me R. A.

Son départ fait l'objet du témoignage de sympathie et dereconnaissance ci·après, qui lui est adressé par l'aviation:« Le Colonel Commandant le ;'37e Régiment d'Aviation ne« veut pas laisser partir le chef de Bataillon Ramirez de« Rihas, appelé à prendre le commandement d'un bataillon« Etranger et qui quittera définiti,ement le Régiment le« 1] décembre prochain, sans lui exprimer au nom de tous.« tous les regrets que lui causera son départ.

« Détaché dans l'aviation depuis le 30 juin 19]8, le chef« de Bataillon de Ribas a rendu aussi bien comme pilot;~

« que dans les services techniques de l'Arme des services« exceptionnels qui font regretter que les dispositions lé­« gales n'aient pas permis son admission dans le Corps des« Officiers d'Aéronautique. Aussi le Colonel Odic, Com­« mandant le régiment, remercie·t-il très sincèrement cet« officier supérieur du concours dévoué et précieux qu'il« a prêté pendant près de cinq ans au Régiment où son« souvenir sera fidèlement conservé. »

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SOUVENIRS - IMPRESSIONS

Ce nUl1lero de la Revue présente aux lecteurs les ùn pres­sions d'une pr(;l1Iière envolée aérienne ressentu;- par dèUX

néophytes à une quinzaine d'années de distance.

Les unes, dues à la plume d'un éminent ICitré, M. Beau­rieux, nous parlent de la période première de l'aviation.alors que, mal servis par le matériel, nos aînés dans lacause voulaient conlribuù à la défense du territoire et mê­fer cette découverte du génù français à la victoire de laFrance.

Bien loin de ces images nous amène le réci' de M. Cre'u­gilet, qui, quinze a/l.~ après, utilise l'avion pour la première

INITIATION

fois. Les conditions Ollt changé, le matériel aussi. Là ce son'­les « cages à poule's » montées par des hommes c.onfùlI1tset courageux, ici, les gros avions de transports conduits parde vaillanfs et d'éminents pil~)tes. prouvant la qualité du ;11(/­

térie!. par la régularité de la ligne.De même que .~;f. Creugnet n'envierait pas lUI retour d'une

quinzaine d'années en arrière, M. Beaurieux, lui-, n'est pasun ennemi de la cause aéronautique. Conscient du progrèsréalisé, il n'a voulu faire revivre cette première impressionque pour ranimer un souvenir lointain qui aujourd'huin'a plus cours dans son espri! fait tout de bienveillance pOlirl'aviatz:on.

AÉRIENNEVou" IlK~ croi:-ez si vous voulez, nlaŒ

10Eque, dans Illon trou d'olH1s de la Cha­pere Sainte Fine Uli courenr pui, depuic'le haut cb SouviHe avait risqué sa peauà "h'1qué' pas pour parvenir jusqu'à moi,m'eût annoncé que le Colonel dé,irait mevoir, et lorsque ce héros eul ajouté, maisà titre confidentiel, qu'il croyait savoirqu'il s'agissait de mon passage dans l'avia­tion, j'eus de la peine à réprimer les Ina­nifestations intenlpestive" d'une assez vivejoie. A la fin de juin ] 9] 6, le métier dechef de section d'infanterie dans le secteurFleury-Vaux-Chapitre s'avérait pénible etprécaire au possible. Depuis quarante huithenres, j'avais été enterré une demi-dou­zaine de fois environ lJ'lr la faute d'un sa­tané avion ennemi qui réglait juste sur montrou le tir d'une pièce lourde. Autour demoi, les pertes étaient sévères, et le plusstrict calcul des probabilités ne me lais­sait guère d'autres perspectives plausiblesque celles d'être enseveli pour tout de bon.ou écrabouillé sans remède. Jamais la viene vous paraît aussi précieuEe que lors­qu'une chance de nH;cr;)cher vou" estproposée après qu'on en a consenti le sa­crifiee. Aussi, dès les premières heures dela nuit, mon remplaçant désigné, et l'uni·que consigne, qui était de mon l'il' là, trans­mise, je profitai de l'heure rituelle de frè­ve des artilleries pour gaglH'r Souville.

Mon colonel, dans sa casemate_ ,?utd'abord un regard de pitié puur le bloc dehoue aue je m'efforçais de lui préEentndans une attitude aussi militaire que pos­sible ; puis, après un soupir. « Vous avez,me déclara-t-il, la vue pen;ante et du but.,en". On demande de, observateurs d'avia­tion. Je vous ai désigné. Vous allez donc,01lS rendre d'urgence et "ans délais au"alllp d'aviation de ... où l'on fera l'épf'~u

le de vos talents ». D'un ge~te spontané i1

avança dans ma direction une main paternelle, mais ne crut pas devoi r donner suiteà celle généreuse impulsion, faute ,ans doutf' d'avoir pu discerner en moi un endroitqu 'une main d'homme pût décemment tourher, et son geste resta en route, comnle

suspendu. Mon colonel était un délicat. )r

risquait sa vie sans marchander, mais n'aimait pas à se salir, Je le comprends trorpour l'en blâmer.

Re~Tu clf' fatigue et traînant mes godil10ts sur les routes de l'arrière. plus I;erfides encore que nos trous de l'avant, avecle" ] 37 qui abattaient à l'improviste leU!coup de hache strident sur tous les carre­fours, je réfléchissais aux fameux talentsqui me tiraient de l'enfer de Sainte-Fine.Bien sûr, j'avais la vue bonne, surtout dlongue distance. J'ignorais alors que je ni'devais cet avantage si enviable à la guerrequ'à un début d'hypermétropie à l~évolu­tion de lauuel1e je dois aujourd'hui la luire d'imposantes lunettes qui chevauche monnez. Quant à mon bon sens, il consistailsurtout à ne pas croire les ennemis trèsdifférents de nous, à ne les considérf'r niconnne supérieurs, ni comme inférieurs. àles supposer, dans leurs tranchées, déter­minés par les mêrnes contingences que nouset sujets, quoique avec plus de rigueur ap­parente, aux mêmes négligences et auxmê­mes oublis. Bon sens beaucoup plus deculture que de nature, et que nourrissait 1111

confortable scepticisme. J'en tirais des dé­ductions assez conformes aux faits. Corn­me officier bombardier de mon bataillon,je comptais à mon actif en Argonne J'in­cendie du dépôt de fusées du bataillon cn­nemi qui nouS faisait face. spectacle fortgoûté de notre trou pc : un arrosage sys­tématique des feuillée" boches par les pro­jectiles du mortier Célérier, engin iu,­uu'alors uniquement dangereux pour sesartilleurs, et surtout, ce qui Ille devait sansdoute l'insigne faveur d'avoir été désignépour l'aviation, l'éborgnement par une gre­nade à ailettes du iVlajor von Breitbart zuFeldgrun. J'avais pu, grâce à des allées etvenues un peu trop fréquenks, détermineravec précision l'entrée de son P. C. quej'avais soumis à un tir de h3rcèlemenld'une irrégularité psychologique. l,a bles­nlre de cet officier supérieur avait fait l'ob­jet d'uue conversation animée, captée parnos microphones, entre le Grefeite ParI-

berg et l'infirmier R uckzug. Leurs propospouvaient se résnmer d'ailleurs à peu prèsen ceci : « Enfin, celte vieille vache aécopé ! ». Tels quels, et malgré leur ca­ractère attentatoire à la discipline et à cet­te fraternité d'arme, qui doit unir soldatset chefs, ils avaient eu l'honneur du bu\l,?­tin de renseignements de la ... Armée parcequ'ils passaient pour un indice sérieux dela démoralisation des unité, ennemies.Comme, à l'heure où l'incident "'était pro­duit je me trouvais par hasard le :-eul àfaire parler la poudre dans le secteur, jepouvais fort justement m'enorgueillerd'avoir crevé, bien qu'un peu tard au gréde ses subordonnés. l'œil gauche du MajorVon Breitban zu Feldgrün. De quelles des­tructions ne serais-je pas capable quand aulieu de régler le tir des Célériers, des Ha­chettes, des Brandts, des sauterelles d'Im­phy et aulresmécaniques de piètre importance pour n'aboutir qu'à provoquer desfeux d'artifice et qu'à éborgner des hobe­reaux poméraniens, je dirigerais du hautdu cie! les trajectoires d'honnêtes calibrespour de massifs écrasements!

L'accueil que je reçus à l'aviation megagna presque d'emblée à ce que je consi·dérais dé,i à comme ma nouvelle anne. Jedis « presque », parce qu'un fantassin quisort de Sainte-Fine avec une barbe de huitjours, une ronde de totos sous sa cravate,et de la terre jusque dans les yeux, n'abdi­que pas si facilement certains préjugé"_Qu 'on le fasse asseoir gentiment à une ta­couverte d'une nappe propre, et même f1"u­rie, qu'on lui verse libéralement Bordeaux,Champagne et Whisky, n'attendez pas delui une reconnaissance immédiate. maisbien l'atroce bouillonnement d'une jalou­sie as,ez cornpréhensible d'ailleurs. « Cesgens-~à font la bonne guerre », pense-t-ilavec une rage concentrée en regardant eTe­1er les bulles du champagne. Rien autourde lui qui ne le blesse et ne l'exaspère :l'argot spécial et le, mots d'esprit qu'il necomprend pas : la jeunesse miraculeuse­ment conservée des camarades : leur élé­gance, leur parti pris de chevalerie vis-à-

t~f-~.J~{f!! /J.A~ !!.~l~f ~a4.dA

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~'t1~d

Qu~·"~Jfd~

~

Pub/. GIRHOLi& VRLéNTiH

Dépositaire pour le Maroc:

M. BARBER171, Avenue du Général Drude - CASABLANCA

vis de l'adversaire, souvenir de la guerrearistocratique d'autrefois, qui lui fait ré­primer à grande peine un furieux haus­sement d'épaules, à lui, le piéton, tiré decavernes où l'on s'égorge avec la grâce destruands et où l'on se fusille encore plus vo­lontiers par derrière que par devant. Jene parle pas de la discipline particulière àl'aviation ; elle ne mérite de la part d'unfantassin confirmé qu'un mépris sans bor­nes. Quand il lève sur ces beaux jeunesgens pleins d'aisance et de désinvolture :'esyeux de bête traquée touchés de sang auxcoins, l'idée qui lui vient, c'est que cesgens-là jouent à la guerre, et que, choyéset admirés de tous, ils lui volent sa justepart à lui. Je dois au bon sens qui m'avaitété officiellement reconnu par l'autoritémilitaire d'avoir assez promptement com­pris qu'à la guerre, rien n'est enviable, pur­ee qu'i~ y a prê'sque toujours au bout lamort, cui eot la suprêlne égalité, et qu'a­prè:, tout, mieux vaut tremper jusqu'au coudans les affres de r angoisse une fois pourtoutes que d'avoir à s'y replonger quandon a encore dans les yeux l'éclat tremblantdu vin dans les verres, et, dans le nez, leparfum des fleurs de la table. L'expérien­ce m'apprit par la suite qu'on mourait au­tant qu'ailleurs à l'escadrille N...

Le lieutenant-pilote auquel je fus confiéjugea bon de me laisser reposer quarantehuit heures. C'était un grand diable noiret sec comme un grillon, et prodigieuse­ment abondant en propos peS'simiste~, tou­jours conclus par un «faut pas s'en faire!»qui me parut digne de la morne et fameu­se résolution de mon anne d'origine. Pen­dant les deux jours qu'il jugea nécessairesà mon initiation à terre, il ne me laissarien ignorer de l'état selon lui déplorabledu matériel sur lequel nous allions avoirà survoler les lignes ennemies. « La c'lgeà poules fichait le camp de partout. Leshaubans en étaient radoubés avec des ficel­les. Le moindre vent d'un obus suffirait àen faire un puzzle. Faut pas s'en faire 1. ..Si les Fokkers de chasse se mettaient de lapartie. Oh ! Alors, adieu nous autres !

Pas moyen de manœuvrer ce coucou quise déplaçait à l'allure d'un train omnibuset qui ne voulait connaître d'autres loisque celles de la pesanteur. Avec ça, la mi­trailleuse Lewis enrayait à tous coups. Fautpas s'en faire! ... Bref, un outil bon tout auplus pour le rase-mottes... et encore laterre ne lui était guère plus favorable quel'élément auquel il semblait destiné parceque le train d'atterrissage ... » A ce mo­ment je me souviens qu'un petit mécanoauquel personne n'avait rien demandé, sepermit de dire son mot sur le train d'at­terrissage et sur l'aptitude diabolique dela cage à poules à panacher quand on pr~­

tendait la ramener au sol. « Faut pas s'enfaire ! » conclut simplement mon mentür

sans se donner la peine de relever verte­ment une indiscrétion que je j ngeais à partmoi très déplacée.

« Vous êtes couvert '? .. Alors, embar­quez ! » me dit à l'aube du lendemain monprofesseur. « Nous allons faire une petiteballaJe au Nord d'Avocourt où les Bochesont l'air de rassembler des batterie;. POUlaujourd'hui, je vous demanderai simple­ment de me dire au retour ce que vous au­rez vu ... si nous revenons, toutefois, fautpas s'en faire! » Sur ce, il bondit à sonposte de pilote avec une allé(!;res3e acroba­itique. Peu de temps après l'hélice tournaitet nous roulions cahin-caha sur les mottesde terre du camp d'aviation. Malgré tantde propos rassurants, je ne puis dire quej'avais peur. Par exemple je me sentais,mab;ré ma fourrure. glacé d'un froid in­tern~ ml' lequel la demi-tasse de rhum Cl lIei'nvClis avalée avant de partir paraissait~an; vertu. Quand nous décollâmes etquand nous cessâmes d'être secoués, j'eusune courte impression de bien-être et mê­me de sécurité. Si les ficelles des haubansvoulaient tenir, (,a pourrait durer ! Maisplus nous prenions de la hauteur, plusje Ine sentais fouetté du vent de la vitesse,plus me gagnait jusqu'aux moëlles un froidmortel. La partie découverte de mon visa­ge me cuisait douloureusement; mes mainsgelaient dans mes mouffles ; je sentaispeu à peu mes jambes devenir inertes etinsensibles comme celles d'un paralytique,et le froid me remonter du bas-ventre j us­qu'au cœur· « L'Enfer, tu sais, ce n'est pasle feu, c'est le froid ! » avait coutume deme répéter un ami particulièrement rensei­gné des desseins de Dieu. Je n'étais pas loinalors de lui donner raison. Je me décid'lià risquer un coup d'œil vers le bas. Je re­connus à ma droite le ruban d'eau de laMeuse; puis je vis au-dessous de moi l'as­pect à la fois méthodique et désordonné duchamp de bataille avec ses entonnoirs lu­nai1'(~s et quelques ébauches de tranchéesauxquels la distance prêtait avec beaucoupde bonne volonté, un caractère intention­nel et logicrue. Sur la droite, çà bardaitsur Thiaumont, qui fumait comme uncratère. A ce moment notre cage apoules eut quelques oscillations d'as­sez vaste amplitude, puis elle semblachoir verticalement dans l'espace d'unechute lourde de pierre, et un froid total membmergea tandis que je sentais mes en­trailles se tordre et se soulager dans un f] uxlibérateur. Imensé crue j'étais de n'avoirpemé qu'à lâcher Sainte-Fine sans me rap­peler, au moment où le Colonel m'envoyaitau camp d'aviation que je n'avais jamaispu supporter les montagnes russes, et queje ne souffrais qu'au prix des plus gran­des angoisses toute descente un peu rapi.bel: asccnslJur. Entre deux nausées, il Inesembla que nos évolutions se faisaient ca­pricieuses. Nous ne tombions pas cepen-

'J-I),)

dant et, la tête pendante j'arrosais au-des­sous de moi de singuliers petits nuagesd'un blanc verdâtre qui semblaient naîtresou:, notre course avec une étrange opiniâ­treté. II me sembla qu'au·dessous d'euxl'aspect du sol avait changé; qu'on y dis­cernait des boqueteaux, et, par endroits,des abatis, des fascines, des remblais ... etces longs tubes qui semblaient fumer sousdes pai llassons comme le fumier :,ous lapaille des couches. Le:' fameuses batteriescamouflées, :'ans doute '? Au diable le ca­mouflage ! De 300 mètres environ j'en­voyai dans un affreux haut-le-cœur le cor­dü~l salut d'un apprenti·observateur auxcanonniers boches. Ce fut mon seul acted'hostilité dans cette croisière de reconnais­sance, car ayant vite glissé jusqu'à cet étatd'inerte torpeur bien connu de ceux qui'-(JUffrent du mal de mer je me sentis, pen­dant la durée de notre retour parfaitementindifférent à tout ce qui n'était pas monmal. Cependant la descente, que nous opé­râmes un peu vite,me rappela à moi par unebrutale aggravation de malaise. C'est à cecruel rappel à la conscience que je dus depouvoir considérer d'un œil vitreux sansdoute le tournoiement vertigineux c1'un solGui semblait poussé à notre rencontre parune irrésistible force_ Néanmoins et en dé­pit du trop fameux train d'atterrissage,nous touchâmes terre corre-'telllent, lnaislorsque l'hélice eut achevé ses dernierstours, je restai pantelant dans la carlingueavec la mine d'un boxeur groggy. Il falIutm'en extraire par les épaules, suant, sonf­flant, et souillé, et je n'oublierai jamais lamoue du lieutenant-pilote lorsqu'il vit tirerde son avion pareille loque humaine. « Ah!Ah !me cria-t-il avec jovialité, fameuxbaptême de l'air. Ils nous ont sonné durau passage des lignes et sérieusement poi­vré le coucou ». Je tournai vers le détes­table engin une tête languissante : des dé­chirures se laissaient voir dans les toiles.Mon mentor reprit : « Je ne vous deman­de pas ce que vous avez vu ; entre nons,vons ne me :,emblez pas spécialement créépour ce bis'ne:,s. Pour plus de sûreté, onremettra çà au cas où vous y prendriezgoût ». « Faut pas s'en faire ! ». J'eus unge:'te de dénégation énergique. Dans·la soirée, je regagnais mé lanco liquell1ent les haa­teurs de Sonville et me présentais un peupenaud à mon colonel. « Déjà .de retol!r,me dit cet excellent homme. Fichtre, quellesale gueule vous avez! Qu'est-ce qui vouse3t arrivé là-bas '? ». « Oh ! Rien d'ex­traordinaire mon colonel. J'ai toujours unebonne vue ; je crois aussi posséder encorele bon sens que vous m'accordez, mais parmalheur, je n'ai pas assez bon cœur. Onpeut s'en pas:'er à Sainte-Fine. Aus5i j'y re­tourne, mon colonel, avee votre permis­:'lOn ». Et telle fut mon initiation aérien­ne.

Rémy BEAURIEUX.

'1·'dt,

UN PREMIER VOYAGE EN AVION

CASA- TOULOUSE

Quel est celui d'entre nous qui, atten­dant l'heureux dénouement d'une affain'_n\\ pa" èté saisi d\lIIe èmotion' étrange,voir d'une nainte "oudaine a lïnsli[,iIprècis où son désir se ré't1isait.

Voilà exactement la sitnatioll dans la­qnelle se trouvait le signaLlire de ,'es li·gnes. le 2:3 novembre derll icI' àl h, 2:)du matin, quelqnes sec(llldes avant deprendre l'avion à destination de Toulousc.

Lc calme, la fraîcheur cie la nuit éloj·lée, et, d\m autre côtè, les derniers prépa­rati fs des mécano", douanier". et cont rô­lem'". contribuaient pour une grande partà augmenter celte appréhension "oudaincqui se fai"ait en moi.

-- Ah. pensai-je, tu as voulu aller l'Il

a\ion. et bien va maintenant.L'hélice ,fut mise en marche. puis la

traditionneHe invite à prendre place, et laporte de la carlingue se refermait sur qll:l­tre passagers.

Le vrombrissement premier s'enfle sou­dain, l'appareil après avoir roulé quel­ques centaine" de mètres au sol s'élèvedans la nuit.

Le calme succède aux cahots de notrecourse à terre. L'avion prend cie la hau'teur, notre voyage commence.

Casablanca illuminé présente un spec­tacle grandiose. On reconnaît les longuesallées desservant les points extrêmes decette ville si étendue.

Après mon émotion première, une dé­tente s'opère en moi. La stabilité de l'ap­pareil contribue à faire renaître cette con·fiance un instant disparue.

- « Quoi, il pleut à Rabat '? Ce n'e"tpas possible ». Cest pourtant le récentme"sage enregi"tré par le radio du bore!.

I:E\TE ilE I.',\EI:O CIXI: IW.\I\ItOC

Vueaérienne

deLarache

C e"t v.-a i. ravion "e pose à l'aérodromesous une pluie battante. L'illumination duterrain, le phare qui guide l'Aéro d,msson atterrissage tout est pour moi un spec·tal'Ie magnifique que je ne cesse d'appré­Cler.

on pa~sager prend place à mes côtés.quelques secondes aprè" l'appareil a re­pris son vol.

Est-œ la commodité dont je dispose, est­ce le « long voyage» que je viens d'effec·tuer, mais je ressens soudain une tran­quillité d'esprit qui me stupéfie. C'est celaun voyage en avion, vraiment je m'atten·dais à autre chose.

l,'orage continue le temps est « bou'ché » en un certain point du parcours.L'avion mrvole que!<'Ues in",tants la villede Rabat. Au reçu d'un nouveau meSS:1ge,le pilote reprend la direction du Nord, ilune altitude élevée. Le jour pointe à l'ho­rizon. Au-dessus de cette mer de nuages.le lever du soleil est un tableau du plus~ai~issant effet, qu'un peintre ~erait heu­reux de pouvoir reproduire. .le re~te ",tu-

VueaériennedeTanger

péfait par moment~. Moi qui ne peux re­garder le sol d\m quatrième étage, jefouille du regard ce vide, qui semble plusgrand encore de par la nuit qui règne àterre· .le me lève de ma plaee et me renrl~

à l'autre hout du couloÎl' de l'avion. Oùest ma crainte première '? ...

Tanger apparaît. Nous reprenon~ contLwlavec le sol. On café chaud nous est servi,1l0US le dé\!;ustons avec gourmandise. Cechaud nou; fait du bien. '

Nous repartons de ~uite. Dix minutesont suffit pour faire le plein d'essence etrégulariser les opérations du courrier.

I\ous survolons Gibraltar, le soleil quise reflète dans la mer, donne au paysageun aspect que nous : « terriens ». ne pou­vons deviner.

Au milieu de la mer, nous décrivou~

par la pensée cette ligne imaginaire quisépare l'Atlantique de la Méditerranée.et l'Europe de l'Afrique. Cest incroyahl~ce que l'œil s'amuse à surprendre de cho'ses du hublot d'un avion.

Le paysage semble Istationnaire, tantnous avons pris de la hauteur. Un spec­tacle nouveau se dresse devant nous: Jesmontagnes ~()nt couvertes de neige, le "0­

ieil se reflète sur les sommets. c'esl unefèerie iIEoup(;onnable de lumières qUI/oflre à nos veux.

\ous tangu;ms quelque Deu. Le mal d,rail' apparalt. Cest lout d'~bonl mon vDi,

,in de gauche qui poliment me delllclll<!t­ulle « pocheUe ». Le radio. oui le radiolui même. en veul une aU.'si. NIai" co'n­ment diable. moi. <'ui Euis ,i malwie enmer. n'ai je pas recours à (T petit sach··!.

Alicante est atteint al or",. que la fèeri.,des jardins de Murcie ne scmhle pas avoirdi"llaru. Atterri:,sageimpeecahle, lelemp5 de prendre Ull :,andwich. de du'l'iLer d'avion et de pilote et llOU", reparlo'ls.

- Vous serez à Barcelone d'assez honlll'heure. nous dil-on. et ce malgré un lèi-'ervellt debout qui gène la marche de l'ap-

pareil. \'otre nouveau pilote est un vétÉ'­l'an de la ligne. Nous avons pris une trèshaute altitude, plus de trois mille mètre-.L'horizon que l'on découvre est immense.A droite, la mer, à gauche les plus diverspaysages. Des petits villages semblent ae­crochés aux flancs des montagnes qui 'es

protègent.

Les rizières succèdent aux jardins. L'œilne se lasse pas un seul instant d'admirertoutes ces choses inconnues, qui nous sontsubitement révélées. Barcelone est là, .1

quelques centaines de mètres, mais nousnous posons avant. Le « terrain » se trou­vant à six kilomètres au Sud de la ville.La correspondance pour Marseille est dé­

barquée et nous repartons.

:\'ous reprenons de la hauteur, les Pyrénées nous apparaissent revêtues de blmJl'.

Il semble que nous les survolerons dansquelques minutes. Mais voici près d'uneheure que nous marchons et c'est à pei~H'

si les montagnes se sont rapprochées denous. "\Iilles idées plus surprenantes lesunes que les autres me passent à l'esprit.Pour le profane que je suis. j'en arrive

à me demander : « Avançolls-nous. Cen\",t pas possible, nous sommes accro­

chès à que:ques anneaux invisibles. l'Hi' ...

nous ne bougeons pas ».

Le bUl est maintenant si pré,.; que IWU­

nous monlrons impatients, Alors (,ue letrajet Casa-Toulouse eH,pctué dall~ U:lejournée est commentl' comn1(' un rèsuil:ltntrprenant. j'en arrive à penser « quenous allons bien doucement ».

Cc que nous sommes exigeants, lorsquenos dèsirs se réal i,-ent !

Les vallées françaises apparaissent. \oi,ciP:lIl1iers. quelques minutes encore etnous semns à Toulouse.

.\ 1;) heures JO exactement. nous alter­

ns:-ons devant les hangars de l'Aèropos­

laie.

IiEY! E DE L'AEnO-CLlTl IW '\L\nnc

VueaériennedeGibraltar

Paris. Le Salon de l'Aéronautique a ou­vert ses portes. Ne suis-je pas maiutenantaviateur titulaire de plusieurs heures devol ? Je puis donc visiter ces merveillesrécentes, que les spèeialistes de l'air vien­nent de créer à notre usage. Le spectaf'leest grandiose, le Grand Palais sembleune cage monstre retenant prisonniers, lesplus petits oiseaux-mouches ... et aw'si lesaigles les plus grands.

Je ne puis que m'extasier sur les diffè­rents modèles exposés. Cependant ln

avion géant m'impressionne. Son pilot~lge

se fait sans visibilité. Les ouelques pilotesque je consulte trouvent cela naturel. C'estparaît-il assez courant. Il me semble pour­tant que cela tient du prodige.

Vne après-midi entière est consacréepar moi à cette visite bien trop courte àmon gré. l'ant de nouveautés sont placées

sous mes yeux que je ne cesse de décou­vrir du merveilleux, pour du plus IlE'r­vpilleux encore.

Vueaérienne

deMurde

,).­

.'1

Toulouse. ;-; décembre, .s h. 35 du ma'tin. Les hangars de l'Aéropostale m·abri·tent à nouveau. Je repars sur Casa. Il hutattendre le courrier de Sète en retard.

Cinq heures quarante, dépaI,t. Notrevoyage reprpnd. ou plutôt, une véritableféerie nocturne se déroule cette fois. LetenlJLs est clair : Toulouse, puis Carels­son Ill'. Perpignan apparaissent tout illu­minès.

Barcelone. i h. ;{.'). Il nous a dont' falluuni' heure cinquante-cinq puur pan'oUl'irles ;,WU kilomt'tres qui sèparent Toulousede cette ville. Oh! surprise, alors quenous jouission,.; d'un temps idéal, .il pleu­vait àVIarseille et le courrier n'a quittl'celte villc qu'à 6 heures 30, au pctit jour.La prudence imposait ce retard.

- « Ce.- Marseillais, Ille f,~it remarquerun voyageur que nous prenons ici. exa­gèrent toujours ».

Nous quittons Barcelone à 9 h. 40. \'0­tre voyage se coutinue toujours aussi benu.plein de mi Ile choses nouvelles que l'ondécouvre sur les différents points du pay­,'age qui défile ,ous nous.

Le mauvais temps a fait son appantlOnet le vent ralenti l'allure de notre avi()ll.C'est du moins le radio à mes côtés quil'affirme... je ne m'aperçois de rien.

Alicante. Tanger, Rabat sont atteints etvers 18 heures 30, Casablanca tout illu­miné apparaît à son tOUL

Un immense rectangle de points rou!;csse profile sous la cariingllf', un pinceaulumineux balaye le terrain d'atterrissageet queleues secondes après r avion gracieuxse posait au sol, terminant comme dans unconte. ce beau voyage.

G. CIŒUGN ET.

\.D.L.H. Llôs photos illllstrant cet a"-tiele. nOlis ont été obligeamlllellt communi­(tuées par IW. nU/JOIII. membre de l'Aé.C.ili.

L'AVIATION DE TOURISME

AU SALON DE L'AÉRONAUTIQUE

Il

Potez 43 de tourisme. Conduite intérieure triplace.Moteur Potez 100 C.V.

Je me SUIS rendu au Salon de J'Aéro­nautique avec l'intention de voir et d'étu­dier au point de vue pratique pour letourimle aérien, les différents appareilsprésentés par la Construction Française.Les appareils étrangers, n'avant pas droitaux primes d'achat et d'entretien, sont for'cément moins intéressants de par leurprix de revient et d-entretien.

Chez CaudronJe commence donc ma \lSlte par le

stand de la Maison Caudron : Deux appa­reils de tourisme sont expm'és: le Caudron« Luciole» et le Super-Phalène. Je ne vousdécris pas le premier que chacun connaît,il est d'ailleurs présenté sans lnodifica­tions. Le Super-Phalène est du ty pe Puss-

Moth monoplan pendulaire, cabine con­duite intérieure, 4. places. Les ailes sontmunies de volets d'incidence (variable,

conjugués au plan AR., qui a son inciden­ce variable. La commande se fait au moyend'une manivelle fixée au plafond. on peutisoler au moyen d'un bouton mobile lacommande du plan-arrière. Cet apparei 1estprévu pour un moteur Renau lt de 120 CV.inversé. Le constructeur espère tirer de cesvolets d'incidence variable ~lJ]e augmenta­tion de vitesse en vol et une diminutionà l'atterrissage. Les essais de cet appareilet du moteur doivent avoir lieu inccssam­men 1.

La S. A F. A .•

... présente un -1 places pendulaire gen·re Puss-Moth muni d'un moteur Cirrus­Hermès de 105 CV. Le train cl"atterrissH(;r'est complètement différent. Les jamhe'élastiques sont fix~es sur les longerons c]..~

ailes reliées au fuselage par cles jambescie force. Les essais ont donné 195 kH.. j,>

\'i tesse.

Marcel Bloch ...

présente un cieux places pendulaire Zr

voilure restreinte et moins long que le.3 ap­pareils similaires décrits précédemment.On paraît avoir cherché l'économie par lavite:3~'e.

Crwdron-Luciole équipé d'un moteur inverséGipsy-III ou Renault-l05.

Caudron-Phalène du colonel Vuillemin. Conduiteintérieure quadri-.place de tourisme

BEVUE DE L'AERO-CLUB DU MAROC

Les hydravions prépct'l'és par la maison Bernard en vue de la Coupe Schneider' 1931..

Chez Potez•..

... un appareil de tourisme « le 4:3 »dérivé du Potez 36 bien connu d,lMaroc, Ce nouveau type d'appareil àl'apparence du 36 mais les formes sontplus affinées. La cabine paraît un penmoins larg:e, mieux profilée de l'avant.L'arrière du fuselage aminci permet unevisibilité arrière. Le toît de la cabine estgarni de mica. Cet apparei 1 est muni dumotcur Potez 100 CV. qui donnera unevitesse su péricure de 25 km. à celle duPotez 36.

La Maison Bernard..•

... Expose également un pendulaire /[places conduite intérieure. La finesse d"cet appareil est extrême. Pa~' de ll'luban"pour les ailes, aucune jambe de force pOilrle train d'atterrissage. Les amortisseurssont à l'intérieur de la cabine. Cet appa·l'l'il entièrement métalliqu,' a une ligll'~

impeccable ct donne l'impression d'un ap­pareil de vitesse à haut rendement. Il estmuni d\m 120 CV. Renault inversé. Ii d,;i,passer le 200 km. aux essais.

Farman...

...expose 4. types d'appareils de tourj,·me ; le 350 bi-place, qui rappelle la sériedes 2:30. Cet appareil est muni d'un mo­teur Salmson 60 CV. dèrnultiplicateurFarman. Ce type d'appareil est trop con~lll

au Maroc pour en faire une cbscri ption dr·.taillée. Le récent raid de Lamur a conf:!­mé les possibilités de cet appTreil.

Le « :350 » est du même type avec Ull

moteur de 95 CV. SalJl1sol~,maisil estcarrossé en conduite intérieure 2 place:;en tandem.

Le « 400 » est un tri-place en file, con­duite intérieure, ailes au de:ssus du fuse­lage. Ces ailes épaisses forment une poutrI' armée sans hauban. Le profil très joliet très fin de cette machine en font un en­selnble plaisant. On attend les essais aVecimpatience.

Enfin, le « 390 » dérivé du « ] 90 », quenous avons vu si souvent à Casablanca.

La cabine conduite intérieure permet4. places spacieuses et très confortablesdonnant l'impression d'une voiture auto-

mobile, De grandes glaces sur les cotes.donnent aux passagers une visibilité par­faite, presque à la verticale,

La cabine peut être chauffée ou vent i­lée à volonté avec sa double paroi iso­lant,'. Un silencieux efficace que l'on ad­joint au lJloteur, l'absence de vibration, luidonnent le maximum de confort que l'nnpui,,~e exiger. Le lilOteur de cet appareilest un 1.50 CV. Farman muni d'un démul·tiplicateur et d'une hélice à 4. pales. cequi lui donne un rendement supérieur.Son ravon d'action est de ] .200 km. et savitesse'de ]7S kmH. ; un grand coffre àbagage est prévu pour les 4 voyageurs.

Tels sont les appareib que j'ai pu rema r .

quel' au Salon. En général la présentatinnest très soignée, elle devient mêmeluxueuse chez certains. La conduite inté­rieure domine comme en automobile. Onne doit plus se déguiser pour monter enavion, il faut que cela devienne une chosenaturelle, con fortable et pas fatiguante.1,1' jour où ces différents types d'appareilsparaîtront au Maroc, un grand pas serafait pour la vulgarisation du TourismeAérien.

\1. FOlll\),

• •Maquette du Bernard de Tourisme qui vient d'êtr'c présenté au salon,

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A gauche : l'avion mono­plan construit par M. Dejouyd'après les plans homolo!J'uésd'un ingénieur français. Ad'I'oite : l'avionnette genre« Pou du Ciel » 1'éalisée parM. Schmidt de RabCLt.

LES CONSTRUCTEURS AMATEURS MAROCAINSLe titre est ronflant, mais il n'est pas

qu'un assemblage de vains mots. Ce sontbien les feuilles de contreplaqué qui s'as­semblent pour former des fuselages sousles doi!!ts d'ouvriers qualifiés ou initiés.

LI c;lrporation, si l'on peut dire, de cesconstructeurs amateurs se divise en caté­gories et sections. D'une part. nous avonsles constructeurs inventeurs, d'autre part,nous avons les amateurs qui par leurspropres movens - sans vouloir dire pourtous teurs propres mains - exécutent de~

plans établis par de plus compétents ouencore simplement de plus expérimentésqu'eux. Nous trouvons une section à Ca­sablanca. une autre à Rabat, une troisièmeà Marrakech et une quatrième à Safi.

A Casablanca, un premier essai satis­faisant a été fait par M. Mourion qui, encoopération avec M. Delaperche. réussit àfaire décoller l'lnch-Allah. dont nous<lHlnS donné la photographie précédem­ment. Cet Inch-Allah est entièrement dûà la conception de M. Mourlon qui se ré­véla le premier amateur marocain. Mainte­nant que l'Inch-Allah s'est élevé au-dessusdu sol, ce résultat atteint ne suffit plus etM. Mour!on, en collaboration avec M.Delaperche, construit un nouvel appareil.Nous n'en avons vu que le fuselage qui al'aspect d'une torpille et rappelle légèrc­ment le planeur \Vien de Kronfeld. Il abeaucoup d'allurc et sa ligne est très sé­duisante, tant par la finesse que par lêgalbe. Heste à voir maintenant les au-

tres parties cie la bête : les deux ailes. lespattes et l'appareil respiratoire qui luidonnera la vie. L'équipe des constructeurstravaille avec entrain et une confiance l'n­I ière dans la rblssite.

A Rabat. M. Schmidt a construit une.avionnette d'après les données du Pou duCl:el de Mignet. Nous n'avons pas encored'échos en ce qui concerne les essais. AMarrakech, un docteur a également con~­

truit une machine volante qui, elle, s'estélevée déjà dans le ciel. Verrons-nous linjour ces oiseaux sur notre terrain dul:amp Cazes.·. ';

D'autre part, nous avons à Safi. unIranq)ort;"ur. lVl. Mitgen, qui, aidé de safemme. a construit un appareil de belleallure. Depuis de nombreux mois, ils ytravaillent tous deux apportant à cetteœuvre tout le dévouement et l'abnégationqu'ils consacreraienl à un enfant. Mada­me lVLtgen ne compte plus les soirées aucours desquelles, les doigts meurtris, l'Hevenait encore ajouter quelques points pouravancer l'ouvrage. L'entoibg'e des ailc'et du fuselage en tube de duralumin fatentièrement exécuté par elle. M.VIitgenlui, passa plusieurs années à étudier danstous leurs détails les principes d'aérody­namique, pour passer ensuite aux caku15des résistances nécessaires à l'établisse­ment d'un projet d'appareil. C'est le fruitde tout ce travail que nous avons croisésur la route du Camp Cazes. rassemblé surun camion. M. Mitgen après avoir oilL?-

nu son brevet de pi lote de tourisme. sevoyant refuser la permission d'effectuerdes essais de décollage, ramenait -(lI)

avion vers Safi. En attendant l'obtentiondeS autorisations n;cessaire' M. iVlitgencompte revoir sa construction et y ap'porter des améliorations.

Pour terminer cet exposÇ" nous signale·l'ons que nous avons vu à Ca.'iahlanca.comm~~ beaucoup d'entre vous d'ailleul'-

des plans, les empennages. un fuselai,eassemblés qui munis incessamment d'unmoteur. pourraient bien devenir un avio/lléger.

Nous espérons que toute" ces tentativc~

seront couronnées de SUl'C(>S., mais mèl!'cavant qu'elles n'en arrivent là, il faut fé­liciter leurs auteurs. car chacun de Ci"

amateurs y fourni la preuve d'une grandepersévérance et d'une opiniâtre ténacité.En effet, il faut certainement un heau cou­rage pour entreprendre de pareils ouvra­!!es et beaucoup d'esprit de suite pour les;nener à hien. A force d'expériences etd'essais. le travail remis sur le lnétier cldiverses reprises amèuera peut-être sur un]loi nt. un progrès qui servira à la collec­tivité en avaut servi tout d'abord la fan­taisie ou l;idée fixe de son auteur. Tout·,­fois. nous conseillons vivement à ceuxqui, un jour, se trouveraient des talent~

de constructeurs. de prendre les précau,tions nécessaires et de faire les démarchesutiles pour ne pas être mis en échec aumoment délicat des essais.

l'avion entièrement construitet conçu par M, Mitgen,

de Safi

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167, rue de SILLY

BILLANCOURT

LES LIMOUSINES de l'AIR

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Avions de Tourisme et de Sport

F390 et F400

............................CASABLANCA

A. FOURNY

Agent Général pour le Maroc

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J~EVUE DE L'AEHO-CLl'B Dl' .'.IAnoC ,.,I,l

Le colonel Vuillemin vient de descendre de son Phalène. Sa femme,une de leurs ami?s, ses enfants et la petite bonne

nègre l'accompagnaient.

L'Aviation

Nous V01~'1 arnves à la fin de l'année.C'est l'hiver. Dans cette saison où les soi­rées sont longues, les événements qui sesont déroulés au cours des douze mois quis'achèvent nous reviennent en mémoirependant les veiIIi'es.

(inMa pensée s'arrête aujourd'hui sur la

tentative de voyage Amérique-Europe fai­te dans le courant de l'été par la familleHutchinson. La « Famille volante » sortitsaine et sauve de cette équipée et s'occu­pe fort probablement à l'heure présentede passer gaiement suivant les traditionsles fêtes de fin d'année.

Le dénouement heureux de cette expé­dition n'arrêta pas le flot d'indignationqui ne s'était manifesté, remarquons-le,que lorsque la nouvelle se répandit quel'équipage était en péril par suite d'amer­rissage. Maintenant que les critiques sontapaisées nous pouvons émettre notre opi­nion qui, alors, n'aurait pas manqué de

Familialedéchaîner la plume de tout ce qu'on peutcompter parmi les journalistes de ram­pants endurcis, et ils sont légion.

En effet, pour ~ux-ci, l'aviation n'estguère encore que le mode de locomotionle plus sûr pour les gens qui veulent ten­ter la mont. Nous nous rappelons à cesujet, les âpres réflexions d'un éminentconfrère dans les Propos du Jour d'un denos grands quotidiens - dont nous nemettons pas en cause l'opinion pour oucontre l'aviation - qui s'élevait contre lamentalité de ces parents qui avaient oséenmener leurs enfants dans une pareilleaventure.

linJugé isolément, l'acte pouvait sembler

téméraire, mais il faudra bien pourtantque chacun finisse par admettre que latraversée de l'A tlantique:l'est plus uneaction d'éclat puisqu'au succès remportéà chaque nouvelle tentative, la presse spé­cialisée oppose le fait que ces exploits

ne nous apportent plus J'Iel] de nouveau.Insensiblement. cette traversée rentredans le domaine public, pourrait· on dire,des itinéraires aéronautiques. '\ombred'équipages l'ont tentée. tous ne l'ont pasréussie, c'est vrai, mais n'y a-t-il pas danstout le doigt du destin ?

D'autre part, il ne faut pas comparerla tentative d'Hutchinson avec celles d'au­tres équipages qui voulaient effectuer unetraversée sans escale. De même, on ne peutcomparer les lignes aériennes transatlan­tiques nord qui vont s'ouvrir peut-être dèsl'année prochaine pas plus que les troistraversées Est-Ouest de Von Gronau avecle raid que préparcnt les Italiens sur lemême itinéraire ou encore la traversée deMollison.

linPour le cas qui nous occupe, je ne crois

pas qu'il soit entré dans l'esprit de cepère de famille, l'idée d'établir le recordde la première traversée de l'Atlantique« en famille », exposant les siens à « unemort plus que possible, voir probable ">

pour une vaine « gloriole ». A mon aVIS,l'analyse du fait est beaucllup plus sim­ple et c'est sa simplicité même qui sansdoute nous étonne. Cette famille a conti­nué tout bonnement ses habitudes. car ilfaut bien se faire pénétrer dans la tête queles petites Hutchinson avaient alors plusde 1.000 heures de vol chacune et quetoujours. elles avaient accompagné leursparents dans leurs déplacements aériens.L'itinéraire envisagé pour le voyage Amé­rique-Europe devait-il entraîner une dé­rogation à ces habitudes du seul fait qu'ilfallait traverser l'Atlantique '?

La résolution fut négative. Mais, ce quine fait pas de doute pour nous, c'est quel'expédition fut minutieusement et cons­ciencieusement préparée, dans ses moin­dres détails, escale par escale, pour rame­ner les risques éventuels au coefficient ha­bituel. ce qui mettait le voyage Amérique­Europe sur le plan des autres déplacementsde la famille volante. A titre d'indication,nous pouvons citer des chiffres correspon­dant à ce coefficient normal des risques enaviation. c'e."t-à-dire en 1931, un accidentt'rave par 1.900.000 kms parcourus.

D'autre part, avez-vous examiné l'iti­néraire de la voie transatlantique arcti­que '? Suivez-le sur la carte, vous verrezque les étapes maritimes ne sont pas im­possibles à franchir. Le point épineux estplutôt l'inhospitalité de ces régions quiserait à craindre pour obtenir des secoursmaritimes ou terrestres en cas de panne.Ce facteur, compensé par une organisation

BEVUE DE L'AEBO-CLUB DU MAROC

M. SurTCLzin, propriétaire du Potez-36, sa femmeet ses eiijants.

méthodique et rationnelle, ne s'élevait plusde ce fait au-dessus de ce qu'il pourraitt'tre ~ur tout autre itinéraire.

Le succè" de l'entrepri ..-e n'aurait puqu'ajouter une vingtaine d'heures sur Jecarnet de vol des membres de la falnille etquoiqu'on en ait dit, le colonel Hutchin­son ne sacrifia sans doute pa~ plus à cellegloriole qu'à « la foi en l'aviation ». \cn,cent fois non, il fit mieux et plus aussi :fI lui fit confiance_

Mais. voyon~, est-il si difficile d'admet­

tre que nous avons eu là sous les yeux, nonl'exemple d'une famille téméraire dont lesparents « osent plus que les autres» mai:­seulement le prototype d'une famille mo­derne. Pourtant, malgré les détracteurset puisque rien n'arrête le progrès, cha­cun sera obligé. contraint, par la forcedes choses d'admettre l'aviation utilit:lireindividuelle.

La famille volante Hutchinson n'estcertainement pas la prenlJere famille,Dieu merci, à se déplacer collectivementpar avion. Nous en trouvon" fréquemmentla trace sur les registres c1t-s compagniesde transports aériens. Pour l'aviation in­dividuelle. que dites-vous du comte deSibour qui enmène sa femme et son filsen Afrique Orientale, en IHksant notam­ment par la Lybie et l'Egy pte, qui ne sontpas exactement très hospitalières. Que di­tes-vous aussi du Colonel Vuillemin quien menait sa famille en avion dans le Sa­hara. I\ous avon~ pourl'mt ('u avec l'équi.page Reginensi, un aperçu de ce que peutêtre une panne au Sahara. Ici, au Maroc,le colonel Vuillemin se déplace constam­ment avec sa femme et ses enfants. L'au·tre jour à Rabat j'entendis ceci: « Le co·lene! Vuillemin se sert de son avion com­me d'autres d'une automobile» et mon in­terlocuteur n'appartenait pas au milieuaéronautique. Nous avons d'autre part, M.Sarrazin d'Azrou, qui n'hé.~ite pas non plu>

à enillener sa femme, son fils et sa filledans son Potez .36. NIais, j'v pense. peut­être vous élevez-volis également contreceux qui prennent le baptême de l'air av,:,cleu rs enfants !

Heureusement. nous ne pouvons suivreles 'Teptioue3 dans cette voie qui nousamènerait à douter de la plupart des com­modités et hcil ités réalisées par notreépoque et les précédentes. Le progrès atoujours eu à lutter pour s'imposer à nous,faut·il rappeler les débuts du chemin defer, de l'automobile '? Vous déniez sansdoute à l'aviation le droit de se rangerdans le nombre de~ inventions qui pe'_I­vent prétendre appartenir au progrès '(Vous ne faites alors que retarder voli'(~

défaite. Tôt ou tard vous vous rendrez <ll'évidence. [';e vaut-il donc pas mieux al·1er à l'aviation de bon gré, plutôt qu'at­tendre de subir par foree le résultat deson développement. L'aviation individuel­le évolue et ne cessera de progresser. C'estle moyen de locomotion futur qui sera aus­si répandu dans le public que l'auto denos jours. La seule chose qu'on ne puissedéterminer exactement est la cadence quesuivra cette évolution.

Les familles Hutchinson. de Sibour etautres retiennent aujourd'hui notre atten­,ion. mais demain, après-demain peut-être,leur geste sera répété à la centaine. NOliS

voudrions beaucoup que les sü~ptiques

n'attendent pas jusque là pour faire con­fiance à l'aviation. Ne pas combattre l'idéeaéronautique sou~, toutes les forn](',qu'elle peut revêtir dans la Vie PrI­vée. dans la vie publique, dans ladestinée du pays, c'est tout ce que nousdemandons. Le temps fera lc reste et aveclui, les réfractaires les plus endurcis de­viendront si pas fervents tout au moinsfamiliers de l'aviation.

Dans cette tentative faite par la familleHutchinson, nous voyons un nouveau pa.,de franchi dans l'utilisation de l'aviationtelle qu'elle doit se concevoir dans notreesprit. Evidemment, le colonel a le mériteou le tort pour certains, d'être le premierà mettre celle-ci en pratique et ne peutr1om: échapper aux "larcasmes de ceuxoui ne songent guère à l'aviation que lors­'lu'il survient un accident. Ikns les milieuxautorisés. on nous parle de vitesses pro­digieuse., à des altitudes formidables.Ceux qui essayeront les premiers de faireadopter cette formule dans l'usage cou­rant seront probablement aussi maltraitésque le colonel Hutchin,on. Mais, monDieu, le temps fera lnalgré tout son œuvre.et rien ne résistera au déploiement desailes. L'Atlantique Nord jette encore sesfilets sur le pa,sage des aviateurs mais c'31

sur le point de se rendre comrne s'est rendule Sahara - actuellement balisé sur ullevaste étendue - à l'action du colonelVuillemin et de ses prédécesseurs.

J'ai eu grand plaisir à constater queje ne suis pas seule à défendre la causede la famille volante. lin coIlaborateur du« Tourisme Aérien », organe des elubsd'aviation de la région de Lyon, exposait

récemment dans les colonnes de ce pério­dique, une opinion semblable à la mienne.

L. Christi net.

En 1931, Mlle Lucile K ..., aI01'S âgée de troisans et demi, prend le baptême de l'air auCamp Cazes en compagnie de sa grand'mè}·e.

HEVUE DE L'AEHO-CIXB DU MAHOC

LE COMTE ALFRED DE MONTIGNY

Dans notre hangar: M. Benitah, Mme de lVlontigny, M. de Montigny et M. Fourny.Au centre et il droi'e . les mêmes au PaviEon, P(1(S M. Dc1age.

A U'1uche

VISITE L'AÉROPORT DE CASABLANCA

M. e~ Mme de Montigny ent été les hô'les du Maroc pendant quelques jours cts'il faut croire les rumeurs ont gardé :sibon souvenir de notre pays qu'ils envisa·gent d'y revenir bientôt pour y séjournerplus longuement.

Le comte Alfred de Montigny, piloted'anlllt·guerre est une figure dont peuts'enorgueillir l'aviation français:~ à la­quelle il a donné maintes fois la preuvede son généreux dévouement.

Faisant partie du Comité de la SociétéAvia. il s'intéresse tout particulièrementau vol à voile qui, à son sens, doit fami­liariser la jeunesêe avec l'aviation indi·viduelle à venir découlant de cette formu'le : avion léger à moteur de faible pni'"S'IIH'e. Mme de Montigny parta;,;e les idt'e,Je son mari et nous donnait récemmentdans les Ailes S'(lll opinion sur le rôle dela femme dans le développement de J'a'viation. Leur Moth Morane cst connu dan'tous les coins de France. surtout vers larégion du "crd où prospère le Club d'A·vions Légers des Flandres.

Ces deux fervents aviat~urs se sontbeaucoup intéressés au développement dela locomotion aérienne au Maroc. Conduitpar un cal1wrade de longue date, M. FO'lr·ny, M. de Montigny a visité les installa­tions de l'Aéroport de Casablanca. Mmede IVlontigny, e'est vous dire l'intérêt

qu'elle y prend, accompaplait son marIdans cette visite matinale à laquelle parti­cipait M. Benitah.

Le pavillon de notre Club fut l'objetde l'admiration de nos visitl"urs par sonimportance autant que par son aménage­ment comprenant diverses cOllll1lOditésqu'ils souhaiteraient rencontrer sur dl"nombreux aérodromes de France et 1]0­

taillment de la Région parisienne. Un pl"tit tour du local les édifia auant au goùtsùr et averti de nos artisans français duMaroc OUI' ce soit en architecture, déco'ration ou ameublement. La situation etl'aspect de l'édifice retint leur attention demême que la visibilité que l'on a du ter·rain et de la ville du haut de la grande ter·ra ,-1' tournée vers Je camp.

Une visite dc notre hangar suivit avecreccnsement des appareils formant not 1'('

momentanément Inodeste "scadrille. Leplaneur devait nécessairement attirer leregard de ce fervent propagandiste du vol<,'};IS moteur. Les hangars de l'Aéroposta­le. de la C.A.F. et par deLl la piste lesbâtiments militaires ainsi que ceux quis'y distinguent eurent leur part dans cete~posé de l'aviation marocainc.

La matinée était claire et le soleil nemanqua pas. Cette petite promenade aa­rait été tout à fait agréable si le ventn'avait soufflé avec autant d'intensité.

Il força, ce jour·là, les mieux intentionnésde nos aviateurs au repos et incita notregroupe à regagner le pavillon. Cette vi­site se termina à notre bar si bien camp~

avec ses deux fenêtres largement ouverte,:sur le terrain. Le capitaine Brunet elIVI. Delage en période au 37e trou'l'aient. LeJVIaroc fit le., frais de la con·versation pour le bénéfice de nos métro­politains qui entendirent vanter par le,:nn Marrakech, par les autres Fez et aUIsi toutes les villes du Maroc l'l'curent leurtribut d" louanges. >

Conduit par IVI. Benitah. cc groupe rc'tourna \crs la ville oùM. et Mme de Mon­tign\ jloursuiYircllt l'exécution d'un prl)­gramme très chargé. étant donné le peu detcmps quïls pouvaient con-acrer au Ma­roc.

\ous sommes très heureux d'accueillircet éminent aviateur parmi nos membresnavigants. car cc n'est pas seulement sonprestige aèronaulique, mais aussi son anla·bilité et celle de sa charmante com)ngnequi ont inspiré toute notre svmpatbie.

HEVl'E DE L'AEHO-CLlJB DU :.vIAHOC

Les phénomènes du vent<Suite)

Action du vent irrégulier

sur l'avion

La rubrique d'aujourd'hui complète l'étude rapide queuous nous sommes proposés de faire, en compagnie de noslecteurs, des phénomènes du vent sur l'avion.

Nous nous étions promis d'aborder par la suite l'étud,~

de la perte de vitesse. A notre grand regret, nous ne pour­rems le faire maintenant, les circonstances et un cas de for­

ce majeure nous empêchant de donner tout notre temps auxchoses passionnantes de l'aviation.

Nous espérons sous peu trouver l'occasion de consacrerquelques bonnes heures à la science qui a permis la con­quête de l'air, et continuer ces rubriques comme par le passé.

La rubriaue précédente nous a montrél'équilibre de l'avion en vol, considéréévoluant dans un milieu uniforme, c'est­à-dire, sous l'action d'un vent régulier,et avec un même régime moteur.

Aujourd'hui, nous considérerons lesphénomènes dûs au vent irrégulier et auxdifférents régimes du moteur, intéressantl'équilibre de l'avion et ses déplacementsdans le plan ver:ical.

•, .L'action du vent irrégulier sur un avion

peut être considérée de quatre fac;ons dif­férentes, à savoir :

a) augmentation brusque du vent de­bout

b) diminution brusque du vent debout;

c) augmentation brusque du vent ar­rière

d) Diminution brusque du vent arriè-re-

Dans le cas de l'augmentation brusquedu vent debout, il y aura rupture de l'é­quilibre par excès de sustentation.

Soit un avion ayant une vitesse de routeégale à ] 80 kmh et un vent debout faisantdu 50 kmh. On aura donc ~

Vitesse relative : 230 kmh.

Supposons que le vent passe brusque­ment de 50 à 80 kmh. Par inertie, l'avionf ndra à garder '-:1 vitesse de route pen­dant un instant, soit 180 kmh. A ee mo­

ment on aura d<inc :

Nouvelle vitesse relative : 260 kmh.

donc une augmentation brusqne de la vi­tesse relative de 30 kmh., ce qui entrai­nera une augmentation de la force de sus­tentation R, et l'avion montera·

Dans le cas de dilninntion brnsque duvent debont, le même raisonnernent mon­Ire (Hl'il y aura une diminution brusqne dela vitesse relative, par conséquent, une di­minution de la force R, et l'avion descen­dra.

En examinant Je cas d'augmentationbrusque du vent arrière, nous arriveronspar le même raisonnement à montrer qu'ily a une diminution brusque de la vitesserelative, d'où diminution de la force R,et l'avion descendra.

Enfin, l'examen du cas diminution brus­que du vent arrière, nous montrera parle mênre raisonnement qu'il y a une aug­mentaion brusque de la vitesse relative.provoquant l'augmentation de la foree R.et l'avion m.ontera.

Ces résultats du vent irrégulier surl'avion sont à la base du problème du volà voile, dans lequel on cherche un moyennaturel de sustentation. Il est possible, enprincipe, de profiter d'une rafale pourmonter, cas de l'augmentation brusque duvent debout et de la diminution brusquedu vent arrière. L'avion descendra ensui­te en vol plané jusqu'à la rafale suivante.On voit done tout le parti que le vol àvoile peut tirer du vent irrégulier.

Vol horizontal

à différents régimes

Il est possible de voler suivant unetrajectoire horizontale, de différentes fa­çons.

nEVUE DE L'AERO-CLUB DU MAnOC '17

fig. II

1\ous allons, en nous rapportant à l'é­tude de l'équilibre d'un avion en vol. exa­miner comment et pourquoi cela est pos­sible.

Appelons Th, la traction de l'hélice etd le déplacement de l'avion par i'econde.La puii'sance nécessaire à l'avion sera

P = Th x dMais d égale la vitesse V ; donc on a:

P Th x VLa puii'sance atteindra donc un Imm­

mum quand Th x V sera minimum.Pour un minimum de puissance permet­

tant la sustentation, nous aurons un an­gle d'attaque correspondan t.

Tâchons graph~quement de représen­ter aussi clairement que possible ces va­riations de puissance et d'angle d'attaque(fig. 1).

y

---

o i.'

Soit deux axesSur cry. portonssance au moyen

fig. l

rectangulaires OY, OZ.les valeur..; de la puis­d'une unité quelconque

(par exemple l cm. pour 20 chevaux­vapeur) et sur OZ, portons les v'lleursdifférentes que peut prendre l'angle d'at­taque. Un certain angle i corresponc!r'iau minimwn de puissance, représenté enM. Avec un angle plus petit ou plusgrand, la puissance nécessaire augmente­ra.

Donc, puii'qu'en vol horizontal la puis­sance peut redevenir ce qu'elle était auandi augmente. il est évident qu'à une:nêmepuii'sanceP' correspondent deux anglesd'attaque i' et i", donc deux vitesses.

Avec un angle plus petit que i, on vole­ra à un régime rapide; avec un angle plu..;grand que i. on volera à un regIme lent(fig. II).

1\ota. ~ Le Commandant de Sabir sera toujours heureuxde correspondre avec ceux des membres de l'Aéro-Club dl!

/vlaroc que les questions concernant l'aviation peuvcnt in­téresser e ceci fait non pas à titre de' professorat, mais poursatisfaire des curiosités, pour faire encore acte de vulgarisa­iÎ:m technique.

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André Bailly au Maroc

Nous avons eu récemment de passage au Cluh, MM. LeQuillec et Alexandre Caizergues venus de Bel Abbès sur leCaudron Phalène de ce dernier. Ils venaient au devant deMonviUe qui, en compagnie de Mme et M. Bellat, maire deleur aéronautique cité, ramenait de France le Caudron Pha­lène offert par la Ville de Bel-Abbès.

Ce fut l'occasion d'une petite tournée au Maroc. MeknèsCasa, Rabat, Souk el Arba, Tanger, reçurent la visite de cesinfatiguables voyageurs de3 airs et partout ils sèment le sensdt' l'air en s'attirant les sympathies.

Ces Pingouins sont insatiablt's d'espace. M. Caizergues.d'ailleurs membre de notre Club, pour n'en nommer qu'un_prévoit déjà dans ses tablettes, une petite ballade vers le Da­homey ou Le Caire à faire en compagnie de Lamur cet autrepilote bel-abbésien bien connu au Maroc. Dès son retour aubercail, il devait examiner les projets de son cO'équipier etpartir sans plus tarder vers d'autres cieux.hydravions-•aVions

moteursAndré Bailly, venu de France sur son Morane-Saulnic·r

230, nous fit une petite démonstration d'acrobaties àson arrivée sur le terrain du Camp Cazes. André Bailly,aviateur de grands raids est un familier du Maroc. Le butde cette promenade se résume pour lui à passer la semai'ledes fêtes à Marrakech. Arrivé à Casa le 24, il y passa leréveillon et dans l'après-midi du jour de Noël, s'envohvers Nlarrakech.

lHlANR,ROT

LOR,R,ARNE

NIEUPOR,T

Visiteurs de Rabat

En dernière heure, nous avons eu la visite de quelquesR'batis dont MM. Jost et Desmazières qui nous ont apportéde bonnes nouvelles des « Canetons ». Le Caneton Desma­zières se rend en France pour prendre livraison de son Mar­cei Bloch Gipsy. Il espère rentrer vers le 15 janvier, d"mgrand coup d'aile. Sa machine peut le lui permettre puis­qu'elle atteint 200 kms de vitesse de croisière.

Par ailleurs, nous avons été enchantés d'entendre queM. Desmazières a peut-être été un des premiers à utilisernotre buffet au Camp Cazes_ Ap-ivé là en compagnie deM. Cousin, tous deux ont reçu un accueil très aimable et pas""é un moment agréable tout en dégustant, de leur avis mêmE',d'excellent" mets. M. Desmazières vantait tout particulière­ment le service des hors-d'œuvres choisis et variés, d'où nonspourrions déduire qu'il est un fin gourmet.

Cette petite anecdote nous fait augurer que bientôt notrerestaurant du Pavillon sera le rendez-vous sélect des pilotee,et aviateurs marocains et aussi celui de tous les Casablan­calS.

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