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Purpan Eoolc supéricW"c d'agricuhure Orstom IrotitUl français de redJaoee:s pour le développcmml al ooopératioo INFLUENCE DES PRATIQUES CULTURALES SUR LtERODillILITE DE DEUX SOLS VITICOLES MEDITERRANEENS l\1esures sous simulation de pluie Bénédicte BARRERE 1994 Orstom-!Jv{ontpe[{ier La6oratoire t!es sols cuftivés Mémoire de fin d'études de Pwpan 73ième promotion .

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PurpanEoolc supéricW"c d'agricuhure

OrstomIrotitUl français de redJaœe:s

pour le développcmml al ooopératioo

INFLUENCE DES PRATIQUESCULTURALES SUR LtERODillILITE DE

DEUX SOLS VITICOLESMEDITERRANEENS

l\1esures sous simulation de pluie

Bénédicte BARRERE

1994Orstom-!Jv{ontpe[{ier

La6oratoire t!es sols cuftivés

Mémoire de fin d'études de Pwpan73ième promotion .

PurpanEcole supérieure d'agricuhure

BARRERE Bénédicte73ih•• Jlf08l0ti0u Résumé

OrstomInstitut français de redlerdles

pour le développc:ment ell eoopénJl.ioo

Influence des pratiques culturales su;!l'érodibilité de deux sols viticoles

médi terranéens

L'érosion des vignobles français devient de plus en plus inquiétant. La Champagne,

l'Alsace, le Beaujolais, entre autres, sont menacés. Les vignes du Languedoc ne sont pas

épargnées. Au contraire, le climat agressif caratérisé par des orages violents, accentue ce

phénomène. Pour lutter contre l'érosion, les viticuheurs possèdent peu de moyens si ce n'est le

choix d'une pratique culturale adaptée. En effet, les aménagements des parcelles en terrasses

ou la construction de banquettes en pierre, par exemple, coutent trop cher.

Dans cette étude, nous nous sommes donc fixés comme objectif d'évaluer la pratique

culturale la plus défavorable à l'érosion.

Pour cela, nous avons choisi deux sols de texture différente, représentatifs de la zone

viticole proche de Montpellier. Le premier est argileux, extrêmement calcaire (70%) et

moyennement pierreux : la Jasse. Le second est argilo limoneux, rouge, moins calcaire mais

beaucoup plus pierreux (98%) : Corconne.

Après une enquête menée dans le milieu viticole, nous avons sélectionné trois pratiques

cuhurales. Deux d'entre elles sont traditionnelles: le labour et le désherbage chimique. La

dernière, bien qu'utilisée, reste plus marginale: l'enherbement.

Nous avions donc deux sites et trois pratiques culturales à tester et comparC!, soit 6

situations différentes. L'outil que nous avons choisi pour arriver à ces fins est le mini

simulateur de pluie. TI permet d'appliquer sur des parcelles de test de 1 m2, des pluies

artificielles et d'observer les différents réponses. Les données sont multiples : capacité

d'infiltration, modification de l'état de surface, détachabilité des particule~ organisation des

flaques, ruissellement immédiat, pertes de sédiments fins, formation de croûte...

Les pluies que nous avons appliquées sur nos parcelles étaient de fréquence décennale

et leur intensité, constante, était de 90 mm/h pendant 30 Dm. Le protocole s'organisait ainsi :

une première pluie sur sol sec, simulant une saison sèche. La seconde pluie intervient 24h

PurpanEcole supérieure d'agrialltlue

OrstomImtitur. frlll1ç:;Us de redlercbes

POIU le dévelowemall al ooopératioo

après, poue une situation de début de saison humide, puis la troisième pluie, 4h après la

précédente, simulant une fin de saison des pluies.

Les résultats que nous obtenons montrent des comportements très différents tant entre

les deux sites qu'entre les trois traitements culturaux.

Le site de Corconne apparaît comme un cas particulier. Quels que soient les façons

cuhurales, labour, désherbage ou enberbement, le ruissellement et l'érosion sont négligeables.

A la Jasse, les résultats sont plus nombreux. Au fil des pluies, l'état de surface des

parcelles labourées évolue d'une structure motteuse à une structure lisse sur laquelle une

croûte de battance tend à se former. Le sol se tasse, des flaques se fonnent et la perte en

sédiments devient de plus en plus importante (de 0,5g à la première pluie à 37g à la troisième

pluie). En outre, le transport de ces sédiments est facilité par un ruissellement qui croit

également, pour atteindre 70mm/h, en fin d'expérience, soit un coefficient de ruissellement de

78%.

Les deux autres parcelles ont un comportement plus modéré entre le début et la fin de

l'étude.

Evolution du ruissellement et de l'érosion sur parcelles non labourées

Intensité maximale de Erosionruissellement (mmlb) Il!)

Début étude Fin étude Début étude Fin étudeParcelle désherbée chimiquement 10 35 2.49 10.5

Parcelle enherbée 15 50 1.32 3.4En comparaison

Parcelle labourée 9 10 0.5 31

On observe peu de modifications de l'état de sur,face des parcelles désherbée etenherbée, les caiIloux et la végétation ont protégé la surface de l'impact des gouttes de pluie.

De nos résuhats se dégage très clairement que le labour est la pratique la plusdéfavorable alors que l'enherbement serait plutôt le traitement à préconiser puisqu'on y aenregistré la plus faible érosion.

SOMl\IAIRE

INTRODUCTION

PARTIE 1 : OBJET DE L'ETUDE

CHAPITRE 1 : LA VIGNE ET L'EROSION

A-EN FRANCE

B-LE LANGUEDOC. UNE REGION VITICOLE PARTICULIEREMENT VISEE

CHAPITRE fi : LES SITES D'ETUDE

A-LA JASSE

B-CORCONNE

C-LA GEOLOGIE ET LE CLIMAT

PARTIE n : LES :METHODES D'ETUDE

CHAPITRE 1 : ENQUETES ET RECHERCHE D'INFORMATION

A~ESENQUETESDETE~

B-RECHERCHES D'INFORMATIONS SUR LA PLUVIOMETRlE LOCALE

CHAPITRE fi : LA SIMULATION DE PLUIE

A-DESCRIPTION DE V APPAREn..

B-LES PRarocOLES

CHAPITRE ID : LES ANALYSES DE LABORATOIRE

A-LE PRarocOLE DE LA GRANULOMETRIE POUR lOG DE SOL

B-LE PRarocOLE DU FRACTIONNEMENT n'PE .. FELLER" POUR 200 DE SOL

PARTIE ID : LES RESULTATS

CHAPITRE 1: RESULTATS DES SIMULATIONS DE PLUIE

A~LAJASSE

B-CORCONNE

CHAPITRE n :RESULTATS ANALYTIQUES DU LABORATOIRE

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE 1 : LE RUISSELLEMENT

A-PREMIERE SERIE DE PLUIES

B-SECONDE SERIE DE PLUIES

C-TROISIEME SERIE DE PLUIES

CHAPITRE n : LES PERTES EN TERRE

A-PARCELLES DESHERBEE ET ENHERBEE

B-PARCELLES LABOUREES

CHAPITRE ID : PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

CHAPITRE IV: AUTRES PRATIQUES CULTURALES

CHAPITRE V : LES RECHERCHES EFFECI'UEES EN MILIEU MEDITERRANEEN POUR

FACILITER L'ENHERBEMENT

SYNTHE8E ET CONCLUSION

BIBLlOGRAPHlE

TABLE DES MATIERES

ANNEXES

Je tiens à remercier avant tout, Mr Georges De Noni, pour sa

disponibilité et son encadrement durant ce stage. Il nous a accordé toute sa

confiance et a su nous faire profiter à la fois de ses compétences

professionnelles et de sa vie familiale, rendant ce stage, riche et agréable.

Je remercie également Mme Evelyne Gavinelli qui nous a accordé

beaucoup de son temps pour nous apprendre et nous aider dans lesmanipulations de laboratoire et Mr Joël Fardoux qui nous a largement prêté

main forte sur le terrain. Je pense aussi à Jean François Nouvelot, Eric Aoose

et Bernard Thébé qui ont chacun contribué à la réalisation de ce mémoire, depart leurs différentes compétences.

Merci à Mr Jean François Vizier. directeur du laboratoire des sols

cultivés. et à toute l'équipe du LeSe pour leur chaleureux accueil qui agrandement facilité notre adaptation.

Mes pensées vont aussi à Stéphanie. Jean Philippe. Anne Lise etPierre qui ont partagé avec moi toutes les joies de la vie montpelliéraine.

INTRODUCTION

En France, le climat tempéré est moins érosifque sous les tropiques. De ce fait, le facteur

humain est prépondérant et l'aggravation récente des problèmes d'érosion est principalement

imputable à l'évolution de la politique agricole et de l'occupation des sols. Pendant l'Antiquité, les

empires CiTecs et Romains prenaient des mesures pour conserver les sols. En France, au Moyen

Age, il était fréquent, dans les exploitations agricoles qu'un homme soit exclusivement attaché à

l'entretien des fossés, la restauration des talus, à la remontée des atterrissements (AY. Le Dain

1984). Dans le Languedoc, les parcelles étaient protégées par de nombreux murets en pierre.

Jusqu'au XJXième siècle, ces tâches s'intégraient bien dans l'agriculture qui était de type

traditionnel et autarcique. Le code napoléonien qui voulait que lors d'une succession, le

patrimoine soit partagé entre tous les héritiers présomptifs, créa une parcellisation considérable

(Ramain 1970). Le coût de la main d'oeuvre, le plus souvent familiale, étant bon marché, les

paysans pouvaient adapter les pratiques et usages selon la morphologie de leur parcelle et mieux

gérer l'eau. TI existait dans le monde rural, une tradition de lutte contre l'érosion, basée sur la

prévention.

Ces coutumes persistèrent globalement jusque dans les années 1960. L'essart de la

mécanisation, allié à la politique communautaire d'intensification de l'agriculture, a ensuite

accéléré les processus d'érosion. TI s'agissait de produire le plus possible aux prix les plus bas.

Pour des raisons d'économie d'échelle, la polyculture n'avait plus sa place et les régions se sont

partagées les spécialités agricoles selon les climats et les sols : les grandes productions en

Beauce, l'élevage porcin et l'aviculture en Bretagne, le mais et l'élevage ovin dans le Sud Ouest

etc...Faute d'être rentables, les mesures préventives furent abandonnées. En montagne, les terres

devinrent sensJ.oles à l'érosion, mais ces phénomènes qui étaient nouveaux, passèrent inaperçus.

En revanche, la France exporta ses méthodes préventives contre l'érosion dans le tiers monde

(Auzet 1987,Wicherek 1990).

Le nouveau matériel, de plus en plus coûteux et puissant exigeait des surfaces moins

exigües et plus régulières. Le remembrement apparut alors comme une nécéssité pour adapter

l'environnement à la situation économique. L'agrandissement et le regroupement des parcelles

permettaient l'utilisation des engins agricoles, ce qui engendrait un gain de temps et d'argent.

Pour se filire, les talus, haies et murettes qui séparaient les champs ont été supprimés, les fossés

comblés. Le ruissellement n'était plus ralenti et était même favorisé par des longueurs de pentes

plus grandes. La mise en exploitation inconsidérée des talwegs, pertuiba la circulation des eaux

de ruissellement en les rendant plus érosives (AY. Le Dain 1988). Ce n'est que 10 à 15 ans plus

1

Localisation des principales zones de manifestation actuelle de l'érosion des

terres agricoles en France

® Erosion en régions de vignoble:Champagne, Alsace, Beaujolais,

Midi méditerranéen.

Carte nOl : Zones viticoles menacées par l'érosion en France.D'après Carmen Litzer· 1988

tard qu'on s'aperçut que cette transformation des systèmes culturaux ainsi que la réorganisation

des parcellaires, réactivaient l'érosion (Wicherek 1990).

Aujourd'hui, l'agriculture intensive crée une surproduction et les stocks pèsent lourd à la

Communauté Européenne. L'usage massif d'engrais et la monoculture sont remis en cause pour

des raisons de pollution et d'appauvrissement des sols. Les dommages crées par l'érosion sont

spectaculaires à certains endroits. Tout le système agricole est remis en question et dans ce climat

de protection de l'environnement, on observe une recrudescence des études de l'érosion en France

: dans le nord du Bassin Parisien (Le Bissonnais et King 1993), dans le Nord Pa~de-Calais

(Roose et Cavalié 1988), dans les régions viticoles de Champagne (Litzer 1988), d'Alsace (Vogt

et al 1986), du Beaujolais (Gri11982), de la Saône et Loire (Foret 1990), de Méditerranée (Le

Dain 1984 et 1988), pour ne citer que ceux là.

En vigne, l'érosion est d'autant plus critique que le recouvrement du sol est fàible. Les

terroirs sont menacés et avec eux, l'authenticité des vins d'appellations (voir carte ci contre). A

l'échelle des viticulteurs, la lutte contre l'érosion passe par des aménagements des parcelles ou

des modifications des pratiques culturales. Dans ce cadre, et pour répondre à une demande du

Laboratoire du Comportement des Sols Cultivés (LCSC) de l'Orstom (Institut national de

recherches scientifiques pour le développement en coopération), nous avons essayé

d'appréhender la réponse de différents traitements culturaux à l'érosion, sous simulateur de

pluies. Ce stage de fin d'études de l'école supérieure d'agriculture de Pwpan, d'une durée de 6

mois, s'est effectué dans la proche région de Montpellier où se situe le centre Orstom L'étude a

été menée par une équipe de travail, constituée de Stéphanie Bidon (école supérieure

d'agriculture de Pwpan), Georges De Noni (Géographe de l'Orstom) et moi même, avec la

collaboration d'Evelyne Gavinelli (assistante d'ingénieurs au LCSC), Joël Fardoux (technicien du

laboratoire LCSC), Jean François Nouvelot et Bernard l'hébé (hydrologues de l'Orstom).

Ce présent travail est divisé en quatre parties. Dans un premier temps nous ferons le bilan

des dégâts causés par l'érosion en France et dans le Languedoc. Nous nous attacherons plus

particulièrement à cette région pour comprendre l'origine des phénomènes érosifs, ce qui nous

amènera au choix des sites d'études et leurs caractéristiques. La seconde partie est consacrée aux

méthodes et outils, utilisés pour mener l'étude, et leurs protocoles. Enfin, nous exposerons les

résultats obtenus, puis leurs interprétations et les discussions qu'ils peuvent engendrer.

2

PARTIE 1

OBJET DE L'ETUDE

Photo la : en été, la végétation dense joue\ID rôle protecteur des sols en freinant lesgouttes de pluie.

Photo lb: en automne, par contre, lessols sont exposés aux gouttes de pluie.En outre, le missellement rencontre peud'obstacles.

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

CHAPITRE 1:LA VIG1'It: ET L'EROSION

A-EN FRANCE

Les études des phénomènes érosifs en \igne sont nombreuses. les vignobles, sont souvent

plantés sur des pentes de côteaux., ce qui facilite le ruissellement et donc l'érosion. De plus la mise

en culture d'un sol le rend plus sensible à l'érosion, mais le phénomène est beaucoup plus sérieux

avec les cultures en rangées espacées qu'avec les cultures denses (l.Nahal 1975). La \igne, selon

la surface foliaire des cépages, la densité de plantation et la période de l'année, (photos la et 1b),

ne COU\Te que 30 à 50% du sol sur lequel elle est implantée (Igounet 1993). Elle favorise le

ruissellement en dessinant dans les interangs des chemins privilégiés d'écoulement.

On recense donc aujourd'hui de nombreux dégâts dûs à l'érosion dans la plupart des

\lgnes de France. Le Languedoc n'est pas la seule région menacée.

l-En Alsace

Dans le \ignoble alsacien, le coût moyen estimé de l'érosion (en tenant compte du coût

des recharges en terre, des pertes d'engrais, du travail et des amortissements de matériels tels que

les pelles frontales, les compresseurs et les remorques ), représentait en 1986, 3,5 à 6% du revenu

net d'une exploitation viticole, c'est à dire 3500 Frs/halan (Vogt et al. 1986).

2-En Champagne

Dans le vignoble champenois, les pertes de rendement dues à la stagnation de l'eau,

représente 50% sur 4 à 5 ha des communes de Bouzy et Ambonnay. Les détours, du fait du

mauvais états des chemins, estimés à 6500 Km supplémentaires par an sur ces deux communes,

équivalent à 1500 heures de travail perdues, soit une demi journée par viticulteur et par an. La

part de l'entretien d'un enjambeur imputable au mauvais état des voiries est de 40 000 Frs!an,

selon la maison Mumm (Litzer 1988).

4

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

3-Dans le Beaujolais

Les dégâts causés par l'érosion dans le vignoble du Beaujolais sont enregistrés depuis

longtemps, mais se sont sensiblement aggravés au cours des dix dernières années, tout

particulièrement dans le sud de la région (CEMAGREF BI 1984).

4-En Bourgogne

Le vignoble bourguignon connait depuis longtemps des problèmes d'érosion. La

profondeur des sols s'amenuise chaque année. Mais ce sont les gros orages qui provoquent les

plus graves catastrophes et certains sont devenus célèbres: le 2 juin 1963, le 12juin 1979, le 10

août 1981, le 16 août 1982 ou le 13 mai 1986. Ces évènements sont responsables d'importants

dégâts au sein du vignoble : ravines, ceps déchaussés, murets effondrés, roche mise à nu ; un

rapport du Génie Rural fait état de 8 à 10 mm de perte de terre par an. Mais c'est dans les villages

que les dégâts sont les plus spectaculaires: "vague de 1 m à l,50 m de haut" dans la commune de

Morancé ; "torrents de boue" à Mercurey; "dépots de 40 cm d'épaisseur obstruant les rues de

Vosne-Romanée" (Carmen Litzer 1988).

B-LE LANGUEDOC,PARTICULIEREtvŒNT VISEE

UNE REGION VITICOLE

Dans le Languedoc également, l'érosion est présente et le climat méditerranéen, agressif:

auquel il est soumis accentue encore ces phénomènes. De plus, les sols méditerranéens, pauvre en

matière organique (Champagnol 1980) sont fragiles. Les dégâts créés par l'érosion dans les

vignes peuvent être inquiétants.

Sur les sols pauvres et de texture très fine (argile pure) du Bassin de Lodève, on obsexve

un déchaussement des pieds de vigne en haut des parcelles. Les sédiments ensuite transportés par

les eaux, viennent rapidement colmater le lac de Salagou.

Sur les terres rouges du Bitterois et Chinianais. les vignes sont plantées sur de fortes

pentes. L'érosion concentrée est importante et les ravines sur une parcelle atteignent

fréquemment 10 à 30 cm de profondeur et sont supérieures à 20 cm de large. Cette érosion

ravinante conduit à des dépots importants le long des routes et les agents de la DDE (Direction

Départementale de l'Equipement) évacuent chaque année 4 à5000 m3 de terre, ce qui correspond

5

Photo 2nu.

en haut de cette parcelle, le sol est totalement érodé et la roche mère est mise à

Photo 3 sur la même parcelle mais beaucoup plus bas, les sédiments érodés ettransportés, se déposent à la faveur d'une rupture de pente.

PARTIE 1: OBJET DE l'ETUDE

en travail à l'équivalent d'un homme à mi-temps pendant une année. Les agents de la ODE ont

signalé qu'à volume d'eau ruisselé égal, les volumes de terre évacués sont nettement plus

importants en secteur de vigne que de garrigue.

A Capestang, dans la plaine de Béziers, où les pentes sont pourtant faibles, l'érosion en

nappe est plus ou moins généralisée. Des ravines de 45 cm de profondeur sur des longueurs de

plus de 100 m ont été observées. Localement, les pertes en terre représentent plus de 220 T!ha en40 ans (AY. Le Dain 1988).

Dans l'avant pays calcaire, situé entre la montagne de l'Hortus et le Pic st Loup, nous

avons observé sur des parcelles de fortes pentes, l'aftleurement de la roche mère en haut (photo

2) et l'accumulation des particules fines dans la partie inférieure (photo 3). Cette hétérogéneïté du

sol induit des états d'avancement végétatif différents dans la même vigne au même moment, ce

qui complique d'autant plus sa conduite.

Dans ce vignoble, le plus vieux d'Europe, les phénomènes d'érosion sont d'autant plus

graves qu'ils pourraient avoir un impact économique sans précédent. En effet, toute la région est

vouée à la vigne et cela depuis très longtemps bien que quelques essais de diversification aient été

tenté.

l-La vigne, une culture de référence très ancienne

Les différentes étapes de l'histoire de la vigne dans le Languedoc ont amené les

agriculteurs à s'installer dans les plaines fertiles et à délaisser les côteaux. A l'instar du reste de

l'agriculture française, la viticulture languedocienne qui a longtemps misée sur les rendements, est

aujourd'hui en pleine mutation.

Au :xrxième siècle le développement des industries et des villes augmenta la demande en

alcool et vins. Grâce à l'apparition du chemin de fer, le Languedoc approvisionna la France

entière. Le vignoble s'agrandit au dépend des céréales qui furent alors importées de diverses

régions. La superficie plantée en vigne passa de 196000 ha en 1808 à 309000 ha en 1850. C'est

d.ms rHérauh que la croissance fut la plus forte: 96 000 ha en 1828 et 174 000 ha en 1850. Les

viticulteurs sortirent les premiers du système autarcique et devinrent fortement tributaires de la

production de vin. Dès lors, le prix du vin joua un rôle économique, politique et social dans les

régions concernées.

6

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

L'épidémie d'oïdium dans la seconde moitié du xrxième siècle apparut alors comme une

catastrophe. Beaucoup de vignes furent arrachées mais l'augmentation du prix fut telle que les

grandes exploitations firent encore des bénéfices. Dans l'Hérault, cependant, la production chuta

de 60% entre 1850 et 1854. La crise de l'oïdium fut enrayée par le procédé du soufrage, ce qui

permit à la production viticole de se relever et de s'orienter vers le vin de table. La superficie en

vigne augmenta encore et le Languedoc devint le premier fournisseur de vin de consommation

courante. Tout ce qui pouvait être planté fut transformé en vignoble, notamment les plaines

limoneuses qui étaient fertiles et permettaient de forts rendements. Cette croissance représenta

40% de superficie en plus entre 1850 et 1875. Parallèlement, les techniques s'améliorant, les

rendements moyens passèrent de 31,6 hlIha à 55,11 hl/ha entre 1847 et 1869, soit 80%

d'augmentation.

Une seconde crise vint frapper les vignes de l'Hérault dès 1867, c'est le Phylloxera. Dans

le département, la superficie plantée en vigne chuta de 70%. Toute la profession viticole fut mise

à contnoution pourtàire face à la progression du fléau. On s'aperçut vite que les oeufs du

Phylloxera ne résistaient ni aux submersions hivernales de la vigne, ni aux sols très sableux. Des

vignes furent alors plantées dans les basses plaines salées submerSloles et sur les dunes du littoral.

C'est J.E. Planchon qui trouva le véritable remède et greffa des cépages français sur des porte

greffes américains résistants au parasite. Les cépages les plus productifs furent greffés

prioritairement sur des porte greffes eux même à fort rendements. La production se tourna

définitivement vers des vins de consommation courante de médiocre qualité. Ces nouveaux pieds

greffés étaient plus seD.Sloles aux maladies cryptogamiques (essentiellement le mildiou) et au ge~

ce qui impliqua des soins fréquents et un travail du sol systématique et incompanole avec la

polyculture, en raison de la concordance des travaux. En revanche, la demande en main d'oeuvre

permanente ou saisonnière fut de plus en plus importante et la croissance démographique

explosa, allant d'un indice 100 en 1801 à 164 en 1881. Le bilan de la crise du Phylloxera fut donc

plutôt positif pour le vignoble languedocien, bien que plusieurs petites exploitations disparurent.

Tout le tissu économique et social se tourna vers la viticulture. Tous les capitaux y furent

investis.

L'énorme production obtenue, confrontée à la concurrence algérienne, au plafonnement

des besoins français et à l'inélasticité du marché du vin, entraîna vite une surproduction qui

engendra une crise de mévente en 1907. Ce sont les petits viticuheurs des côteaux qui en

patirent, alors que les grands propriétaires des plaines eurent les moyens d'y faire face. L'exode

rural de la montagne vers la plaine fut important. Les régions à faible rendement, au climat

diflicile, souvent en altitude, où se situaient les petits exploitants furent délaissées, les travaux

agricoles, négligés. En revanche, les grandes propriétés des plaines, en relation étroite avec les

milieux scientifiques de Montpellier, bénéficièrent du surplus de main d'oeuvre. Ces exploitants,

7

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

souvent des notables, étaient informés de la nécéssité des travaux dans la vigne et s'appliquèrent à

entretenir leur domaine avec soin jusque dans les année 1940. Les côteaux abandonnés, la grande

production de vin du Languedoc se situait dans les plaines.

Pour faire face aux grandes propriétés, les petites et moyennes exploitations luttèrent

ensemble en créant le mouvement coopératit: qui se développa très bien et persiste aujourd'hui :

en 1972 les caves coopératives vinifiaient 54% de la production (contre 41% en 1954).

Après la seconde guerre mondiale, la population du Languedoc progressa de nouveau

mais cette fois pour investir le secteur tertiaire, demandeur d'emploi La population active

agricole chuta, la viticulture également (aujourd'hui elle ne représente que 7% du revenu régional

(AY. Le Dain 1988». Une réorganisation de la viticu1ture apparut, avec un renforcement des

structures collectives (notamment les coopératives), un développement du travail à temps partiel

et de la mécanisation, une domination des grandes exploitations. Ces derniers mirent l'accent sur

la réduction des coûts de production. Les viticulteurs à mi-temps considérèrent la vigne comme

une source de revenus complémentaires. Ces deux politiques contn'buèrent à placer la

conservation du sol en second plan. Lorsque les coopératives prirent en charge la vinification et

la commercialisation de la production totale des adhérants, les vignerons auparavent fiers de leur

terre et de leur vin, devinrent des viticulteurs salariés de leur coopératives. Leur préoccupation

première était la course aux rendements pour augmenter leur salaire, au dépend de la qualité de

leur vin et de la conservation de leur terroir. La flambée du coût de la main d'oeuvre (indice 100

en 1950, 1100 en 1975), l'opportunité de travailler la vigne à mi-temps et d'avoir un salaire plus

ou moins stable grâce aux coopératives, permit aux petites et moyennes exploitations de survivre.

Les grands propriétaires quant à eux, possédaient souvent des parcelles de grande dimension et

regroupées autour des bâtiments d'exploitation. Ds pÛIent être productifs, aidés par la

mécanisation grandissante. Cette dernière connut un essor prodigieux de 1960 à 1970 qui

s'essoufla ensuite (sauf pour les machines à vendanger). Le nombre de tracteurs augmenta de

214% (puis de 15% entre 1970 et 1980). La moyenne nationale augmenta respectivement de

220% et 13%, ce qui est assez proche.

8

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

Aujourd'hui,on observe une prépondérance des petites exploitations.

Type d'exploitation Représentativité des types d'exploitations

% du nombre de propriétés % de la superficie du vignoble

Grandes exploitations (>2) ha) 2 25Exp!oitBtions moyennes (1(}.2:)')a) 7 20Petles exploitations (1·1Ch1) 91 55

dont (106ha) 70

(5-10ha) 21

T.bleau 1 : R.épartition des exploitations viticoles par taille

Par ailleurs, le travail à temps partiel concerne 60% des exploitations et 40% de ces

viticulteurs consacrent moins de 25% de leur temps au vignoble. Ceci explique aisément que 52%

des exploitations ne disposent pas de tracteurs. D'ailleurs, sur les petites unités de 1 à 5ha, les

motoculteurs sont mieux adaptés que les tracteurs. (dans l'Hérauh, on recensait en 1980, 20357

tracteurs et 9928 motocuteurs) (AY. Le Dain 1984 et 1988).

n ressort de tout ceci que la monoculture de la vigne est une tradition dans le Languedoc

et jusqu'à présent ene était tournée vers les vins de consommation courante grâce à des porte

greffes et des cépages à forts rendements. Ce phénomène était d'autant plus assuré que les grands

propriétaires étaient installés dans les plaines plus fertiles que les coteaux. La recherche de la

productivité obtenue grâce aux progrès des techniques de culture a gommé les anciennes

adaptations aux contraintes morphologiques et pédologiques. La gestion des sols et de l'eau qui

n'étaient pas des tâches directement productives ont été délaissées. L'agrandissement des

parcelles en we de la mécanisation s'est traduite par la disparition des obstacles au ruissellement.

L'engouement pour le système coopératif déresponsabilisa les viticulteurs vis à vis de la

conservation des sols, et contribua à produire des vins médiocres (dans le Languedoc, 71% des

coopératives sont viticoles alors que la vigne ne représente que 7% du revenu régional).

2-La causes actuelles de l'accélération de l'érosion dans la vigne

Dans les années 1970, le Languedoc traverse une crise viticole. A cette époque, la

production est tout juste concernée par la Politique Agricole Comzmme mais de suite le

règlement européen supprime une partie des protections antérieurement acquises (statut du vin

organisant le marché en 1935). De plus l'évolution de la consommation française de vins de

qualité au détriment des vins de table conduit à l'effondrement du négoce des vins méridionaux.

Face au prestige des rouges de Bordeaux ou de Bourgogne, des rosés de provence et des blancs

d'Alsace ou de Sauteme, les vins languedociens n'ont plus leur place dans la consommation. Dès

lors, plusieurs mesures sont prises pour :

9

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

-inciter à l'arrachage

-améliorer la qualité pour augmenter le prix de vente dans les \-ignobles des côteaux

-diminuer les charges par une rationnalisation de la culture dans les \-ignes des plaines

-diversifier les cuhures pour augmenter le revenu des agriculteurs notamment avec des

productions plus rentables

a-L'an-achage

Déjà en 1953, un décret avait encouragé l'arrachage des vignes en offrant des primes mais

d'après Bartoli, les \-ignes concernées étaient condannées à terme. De plus, la chute des

superficies fut compensée par l'augmentation des rendements.

En 1976, un nouveau système de prime est mis en place, plus intéressant pour les

viticulteurs, mais là aussi ce sont les \-ign.es en régression qui sont arrachées.

En 1980, la prime passe de 9000 Frslha à 13 500 Frs/ha mais l'engagement de non

replantation qui était de 6 mois passe à 8 ans. En même temps, on propose aux viticuheurs de

s'orienter vers des cultures plus spéculatives. Pour éviter que ces arrachages ne concernent que

les \-ieilles vignes de l'amère pays, les primes ne sont octroyées que dans certains terroirs ou pour

quelques cépages seulement. Aujourd'hui, la taille moyenne des surfaces arrachées régresse et la

proportion des arrachages de plus de 5 ha diminue.

b-Recherche d'un produit de qualité

Pour privilégier la qualité au détriment des rendements, on favorise la remontée des

\-ignes des plaines vers les coteaux. On choisit des cépages moins productifs mais de meilleure

qualité. Les rendements sont limités. Les vins d'appelation d'origine contrôlée obeissent à un

cahier des charges plus strict. Les caves coopératives séparent les vendanges selon leur qualité,

ce qui leur permet de commercialiser différents vins, des VCC jusqu'aux AOC.

c-Rationna/isation de la viticulture des plaines

Pour rationna1iser la culture de la vigne en plaine, il faut totalement restructurer le

\-ignoble. Les parcelles trop petites (50% des parcenes sont inférieures à 1 ha, seuil technique

d'utilisation de la machine à vendanger), les rangs trop courts, les écartements disparates, les

chemins d'accès impraticables empêchent les viticuheurs de développer la mécanisation. Plusieurs

10

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

groupements de producteurs s'engagent à former des îlots homogènes de plusieurs parcelles, de

même encépagement, d'écartement des rangs, de sens de plantation.. Cette restructuration

s'apparente donc à un remembrement qui comprend des échanges fonciers, mais pas de travaux

connexes d'aménagement (voiries, travaux hydrauliques...). Elle n'est pas non plus menée par la

commune, uniquement par des groupements de producteurs. Cette opération devrait permettre

aux viticulteurs d'utiliser plus de machines et moins de main d'oeuvre qui coûte de plus en plus

cher.

d-Diversification de l'agriculture en Languedoc

La diversification est plus une idée qui émane des pouvoirs publics et des sociétés

d'aménagement que des exploitants eux même. Pour les premiers, c'est un moyen de mettre sur le

marché français et europ~ des produits manquant, tout en reposant le sol fis avancent le fait

qu'il existe déjà des réseaux régionaux de transformation et de distn'bution. Pour eux, il n'est pas

à exclure de trouver des cultures à haute valeur ajoutée. La Compagnie Nationale

d'Aménagement du Ba~Rhône Languedoc (CNABRL) propose, dans ce cadre, de mettre en

place des réseaux d'irrigation alimentés par le Rhône et l'Orb, car "seule l'irrigation peut donner

aux agriculteurs une option qu'ils n'ont pas aujourd'hui ..dès qu'elle est réalisable, l'agriculture

n'est plus condamnée à la vigne" (région Languedoc-JO de la république française-arrêté du 31

décembre 1958). Mais pour les chambres d'agricultures et les exploitants viticoles, ce n'est pas si

simple. La vigne est la culture qui procure le produit brut le plus élevé à l'hectare et il n'est guère

proposé de productions aussi rentables pour la remplacer. De plus, les champs, souvent étroits, le

parcellaire disséminé, rendent difficile l'introduction de l'irrigation. Mais surtout, dans cette région

traditionnellement de vigne, les exploitants ont des difficultés à maitriser de nouveaux modes de

cultures. Les sols eux même, pauvres en matière organique, avec une stabilité structurale souvent

médiocre, ne sont pas adaptés à n'importe quelle plante. Cependant, on assiste à une

augmentation des surfaces en céréales, cultures fruitières, oléagineux, plantes aromatiques et

médicinales, légumes secs...

Du point de we de l'érosion, il est probable que des cultures comme les céréales, les

oléagineux ou les plantes aromatiques et médicinales protègent mieux le sol que la vigne. Les

graminées, enracinées en surfàce améliorent la mucture en augmentant la porosité. Les

légumineuses hbèrent de l'azote dans le so~ ne serait-ce que par les résidus de récolte. Mais

surtout, le travail du sol, obligatoire et la fertilisation aèrent et enrichissent les terres. En

revanche, la restructuration du vignoble en îlots homogènes implique une augmentation de la

superficie des parcelles grâce à la fusion de plusieurs petites. Les rangs sont plus longs, les

11

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

écartements plus larges. TI est évident que la gestion de l'eau et donc du sol sur ces parcelles en

sera d'autant plus difficile.

e-Les différentes conduites de la vi~e

Les conduites de la vigne ont également un impact non négligeable. A l'échelle des

viticulteurs, ces sont aussi les moyens les moins chers de lutte contre l'érosion. Autrefois, la

traction animale permettait de réaliser les travaux dans le sens petpendiculaire à la pente. TI était

effectué un labour profond et deux binages pour lutter contre les advantices et ameublir la terre

afin d'augmenter la capacité d'infiltration (Lenoir 1928). Les racines superficielles étaient

détruites, forçant ainsi les racines principales à descendre plus profondément dans le sol La vigne

était alors moins sensible aux amplitudes thermiques et aux sécheresse d'été. Lorsque la

mécanisation se généralisa après les années 1960, les plantations se firent dans le sens de la pente

pour faciliter le passage des tracteurs.

Contrairement aux années 1940, la profession viticole conseille aujourd'hui le non travail

du sol On reproche au labour d'être coûteux en temps et en carburant, d'user le matériel et

d'éliminer les racines de surface de la vigne. Lorsqu'il y a labour, ce dernier reste superficiel car

moins cher, permet de détruire les âdvilltices, de niveller le sol pour diminuer la surface

d'évaporation et de casser la croûte de battance.

Les partisans du non travail du sol (ou desherbage chimique) avancent plusieurs

arguments comme l'économie de main d'oeuvre et de carburant, la diminution du risque de gelée

en détruisant les advantices, l'amélioration de la portance du sol Cette dernière est très

controversée car elle incite les viticulteurs à rentrer dans leur champ quelque soit l'état du sol et

notamment pendant les vendanges alors que les parcelles sont détrempées. De plus, la non culture

du sol entraine une croûte de battance qui s'épaissit d'année en année. Ces deux points cumulés

induisent un tassement du sol, une diminution de la macroporosité et désagrège la structure

(AY.Le Dain 1988). La perméabilité diminue au profit du ruissellement qui est favorisé.

TI existe aussi une conduite qui consiste à cumuler les avantages des deux précédentes en

désherbant sur le rang et en labourant l'interang.

Enfin, il Y a ceux qui pratiquent l'enherbement des vignes mais ils ne sont pas nombreux

dans le Languedoc.

12

PARTIE 1: OBJET DE l'ETUDE

Au totaL les différentes méthodes de conduite de la vigne aujourd'hui (en 1988), se

partagent ainsi:

* 45% de labour total

* 28% de desherbage total

... 25% de desherbage sur le rang avec labour de l'interang

'" 1,5% d'enherbement

13

Carte DOZ : carte Michelin. édlelle IflOO 000, situant notre z..ooe d'étude..

Photo 5 : ........00 dédJIlJJSSC'nt les pieds les plus fragiles

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

CHAPITRE II :LES SITES D'ETUDE

Les zones viticoles actives, où l'érosion peut constituer un risque important de

dégradation des sols sont nombreux dans le Languedoc, Cet aspect ne constituait donc pas une

contrainte pour choisir les situations où seraient effectuées les simulations de pluie. En fait, ce

choix était davantage dépendant des éléments suivants :

• Présence d'érosion dans les vignes.

• La proximité de Montpellier pour que les travaux de terrain soient facilement et fréquemment

réalisables.

• L'accessibilité de la zone pour pouvoir transporter et installer le matériel de simulation de

pluie.

• La présence d1eau sur le site dont dépend le fonctionnement de l'appareil. 500 litres environ

sont nécéssaires pour 30 minutes de pluies simulées à intensité de 90 mmJh.

• L'identification d'un viticulteur qui donne son accord pour l'installation de l'appareil sur rune

de ses parcelles de vigne.

C'est donc en fonction de ces éléments qu'a été retenu, la région de l'appellation Pic St

Loup. Elle représente 10% de la surface de l'appellation globale Côteaux du Languedoc et

8% de sa production. Avec ses 5000 ha, c'est un petit terroir, situé au nord de Montpellier

(cane ci-contre), mais qui présente des sols très variés, hérités d'un passé géologique riche en

évènements. L'appellation comprend dix sept caves, quatre coopératives et treize privées.

De plus, situées entre le Pic St Loup et la naissance des Cévennes, les parcelles sont

souvent très pentues et sujettes à l'érosion hydrique. Tous les viticuheurs que nous avons

interrogé ont des problèmes de rigoles et de ravines sur leurs parcenes. Pour eux l'érosion

devient gênante lorsque le tracteur passe difficilement dans les champs. La perte de sédiments

a moins d'importance car ce n'est pas vital pour la vigne. Les phénomènes d'érosion sont plus

ou moins importants selon leur type de sol, la pente, la longueur des rangs et l'existance ou

non de fossés. Certains ont observé en deux ans, des ravines de 20 à 25 cm de profondeur,

d'autres ont vu des jeunes pieds de vigne, arrachés. (photos 4 et 5).

14

~ .".":10

~~;•.-

Photo 6 : le bassinde st Martin deLoodres est bordé depetit8 rclidis calcaires(en second pl.an). Aufond, s'élève le Pic StLoup.

1'IIoto 7 : le lOI de la lasse s'estdtvdoppé sur des JII&t1lIeS tendres. Onpeut voir un horizon mamcuxmé~ au ca1~ (en b1mc). Ici.l'horizon anb1e est dooc mince. nétait plus profood sur notre 1imd'étude Iitut 1200 m de Il.

.!t. ;

t... -" ~.... ;:-.,- PboCo 8 la retemartificieI1e barrant 1eaux du PItus, permeUJl'aJirnentJdioo en eau ccimn]stcnr de pluie.

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

A-LE BASSIN DE LA JASSE

Le premier est situé à la Jasse. Ce terrain est apparu intéressant car, il représente un des

principaux sols viticoles du bassin de St Martin de Londres. Ce bassin est composé de petits

massifs calcaires (de pentes 20 à 30%), entrecoupés de vallées alluviales aux pentes faibles (5 à

10%) et bordés par des plaines reposant sur des marnes (de pente 10 à 20%)(Photo 6). Bien que

provenant de la dégradation de trois roches mères différentes, les sols de ces unités sont tous à

dominante limono-argilo-sableuse, plus ou moins pierreux selon les sites, sensibles à la battance

et à l'impact de l'érosion. Le sol de la Jasse peu caillouteul, est d'origine colluvio-a1luvial et

développé sur marnes tendres de l'Oligocène (photo 7). n est caractérisé par une importante

teneur en carbonate de calcium (70% ) et en argile (460/0).

Ce site est l'objet actuellement d'une mise en valeur pour le tourisme par le Conseil

Régional de l'Hérauh. Situé, à peine, à 30 km de Montpellier, au pied du Pic St Loup, il a été

décidé de barrer les eaux du Patus afin de créer un plan d'eau artificiel (photo 8). Les parcelles de

vigne, proche de la retenue ont été abandonnées récemment par risque d'inondation. C'est sur

l'une de ces parcelles, qui permettait de s'installer commodément sans dégrader les travaux du

viticulteur, qu'ont été réalisées les simulations. Grâce au plan d'eau, l'alimentation en eau du

simulateur ne posait pas de problèmes. En outre, il a été possible de profiter sur le terrain de

l'environnement scientifique de l'Orstom qui gère ici une station hydro-climatique.

B-CORCONNE

Le site de Corconne a été retenu par contraste avec le précédent. n est localisé au

piedmont du causse de l'Hortus et des Molleirous, sur la commune de Corconne où l'unité

morphopédologique dominante est constituée de plusieurs cônes de déjection torrentiene (photo

9). Ces cônes ont une pente modérée à faible (5 à 8%) (Lopes Assad 1983) et constitués par des

sols très caillouteux qui fonnent un pavage en surface. La matrice, fine, est de texture argilo­

limoneuse (39,25% d'argile et 33,20% de limons) et de couleur rouge. Le taux de carbonate

de calcium est plus faible (20%}

La parcene nous a été proposée par Jean Benoit Cavalier, un viticulteur anciennement de

Purpan, intéressé par notre étude. Le seul facteur limitant était l'eau car le récupérateur d'eau de

pluie présent sur le site ne contenait que 2 m3. Mr Cavalier s'est proposé de nous apporter de

l'eau tous les deux jours grâce à sa citerne de contenance 3m3 (photo 10).

IS

16

Photo 9 : eatr demassifs, e ux

déva1le d.un t.orTent

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Plaine. f~ lacône de déjection. un

Photo 10 : à.C«coone. une .de at.erDe

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Caractéristiques des sols des deux sites choisis

CARACfERISTIQUES DES SOLS LA JASSE CORCONNE

Pente (%) 7 6Pierrosité superficielle (%) 49 99

Pédologie Sol brun calcaire Sol brun rouge calcairetendance rendzine caillouteux, d'origine colluvio-

alluvialPour lOOg de terre fine de l'horizon de surface:

Granulométrie de la terre fmeArgile (<2,...) 46.4 39.2

Umons (de 2 à 50,...) 47.1 51.3Sables (>50,...) 6.5 9.5

Texture de l'horizon de surface argileuse J\rgilo-linnoneuse

calcaire total (%) 68 23Matière organique (°At) 1.49 2.65

pH de l'eau 8.3 8.5

Tableau 2 : principales caractéristiques des deux sites

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

Toutes les terres reposant sur des cônes de déjection sont cultivées car bien que

caillouteux, les sols sont profonds (>50 cm) (photo Il), Le "ignoble constitue la principale

exploitation agricole mais nous pouvons y trouver des champs de céréales et des fourrages

(Lopes Assad 1983). Ce site est à 35 Km au nord est de Montpellier.

Les caractéristiques des sols de la Jasse et Corconne sont récapitulées dans le tableau 1.

C-LA GEOLOGIE ET LE CLTh1AT

A l'échelle de la petite région, les sites de la Jasse et de Corconne, bien que de sols et de

reliefs différents, se situent dans le même cadre géologique et climatique.

l-La géologie

Du point de we géologique, le Languedoc doit ses sols tout d'abord à la présence de la

mer il y a 200 millions d'années. Des boues calcaires plus ou moins argileuses et des sables

formés de grains de calcaire et de débris de coquillage se sont déposés en formant des strates.

150 millions d'années plus tard, la mer faisant place à des grands lacs, des calcaires blancs et des

marnes s'y accumulèrent. Lorsque les reliefs surgirent il y a 40 millions d'années, se sont les

calcaires du Jurassique SupérieUr qui se trouvèrent au sommet des reliefs. La répétition des gels

et dégels provoqua la fragmentation de ces roches, créant de nombreux éboulis calcaires. Les

torrents descendant des reliefs, emportèrent des alluvions. Les sédiments (boues calcaires, argiles,

conglomérats, marnes) vinrent s'accumuler à l'ouest du Pic St Loup et notamment dans le bassin

du Mas de Londres, bordé de reliefs calcaires. Ces sols de l'Oligocène (après le plissement) sont à

dominante calcaire et marneuse. Au nord-est du Pic St Loup, où se continue le terroir de

l'appellation, s'étend le secteur des "Garrigues". Ce sont des reliefs de côteaux taillés dans des

calcaires blancs et qui font partie du plissement de Montpellier. Ces sols sédimentaires, du

Crétacé sont à dominante calcaire et peuvent présenter de fortes pentes (Fabre 1990, Le Dain

1984). Dans la zone de Corconne, les petits reliefs étaient séparés par des cours d'eau. Ces·

derniers ont charriés des alluvions quaternaires jusque dans la plaine où une rupture de pente les a

obligé à les déposer en formant des cône de déjection. Ces sols, également calcaires, sont en plus

très caillouteux.

17

GEO SEQUENCE SCHEMATIQUE DE LA ZONE ETIJDIEE

Schéma 1 : séquence schématique de la zone étudiée

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

Les sols obtenus par ces phénomènes géologiques ont été ensuite modifiés par différents

processus chimiques (ahérations, dissolutions, décalcifications... ) et physiques (érosion sélective,

travail de l'homme... ). En schématisant grossièrement, on pourrait distinguer quatre grands types

de sols : reposant sur du calcaire blanc dur, les sols les plus hauts et les plus pentus sont minces

et le ruissellement y est important. Les sols bruns sur éboulis sont profonds et très filtrants. Ds

sont souvent en pente mais sont moins sensibles à l'érosion. Dans la vallée, les sols tendres sont

érodés et la roche mère marneuse apparaît, limitant l'infiltration de l'eau. Enfin, les sols des cônes

de déjection sont très caillouteux et composés d'argiles rouges. Si le sol est un paramètre

important de l'érosion, le climat lui aussi, joue un rôle incontournable. En ZDne méditerranéenne il

est agressif et accentue d'autant plus les processus d'érosion.

2-Le climat

En le comparant au climat de Strasbourg, Bordeaux ou Dijon, il apparait que le climat de

Montpellier présente trois mois de sécheresse (juin., juillet, août) où les précipitations sont en

moyenne de 33 mm/mois répartis sur 5 jours. A cette sécheresse, suivent des orages violents

d'automne (136 mm sur 8 jours en octobre). Cette année, le laboratoire d'hydrologie de l'Orstom

à Montpellier a enregistré le 22 septembre des pluies de 155 mmIh en 5 mn, 135 mm/b en 10 mn,

96 mmIb en 30 mn. De tels orages (qui ont une fréquence décennale) sont d'autant plus

dangereux que le sol est temolement sec au sortir de l'été. Une pluie de 40 mm en 24 heures a

une fréquence de 5 à 10 ans en Seine Maritime, 1 fois tous les 2 ans àBordeaux, 1 fois par an à

Clermont Ferrand et 3 fois par an à Montpellier (Litzer 1988). Cette région reçoit annuellement

des hauteurs de précipitations non négligeables et comparables à celles d'autres régions de France

mais ces pluies se produisent sur des durées trois à quatre fois plus fàibles et une fraction notable

ruisselle superficiellement sans s'infiltrer dans les sols (Annales Climatologiques 1980). La pluie

se manifeste donc par de gros orages violents, surtout en automne, mais également en hiver, ce

qui représente un facteur de risques é\.ident en ce qui concerne l'érosion.

18

PARTIE 1: OBJET DE L'ETUDE

Mini(mm) Année Maxi (mm) Année Moyenne (mm) Ecart type (mm)

Janvier 0.00 1963 326,70 1979 72.~ 70,2:>

Février 0,11 1971 2)5.~ 1964 72,~ 54.«>Mars 0.00 1961 152,ro 1971 56,00 «>.«>Avril 0,14 1965 133.5:) 1976 54,ro «>.00Mai 0.48 1965 2)5,10 1965 52.10 42.00Juin 0.24 1967 171,10 1965 33,00 35,5:)

Juillet O,~ 1970 8S,2:> 1962 2:>,00 17,70Août 0.23 1962 116,60 1974 41.70 31,2:>septembre 0.70 1865 210,5:) 1963 62,~ 52.roOctobre 0,48 1978 3n,'IJ 1979 1œ,5:) 95,10Novembre 0,00 1961 161,80 1963 62,80 43,2:>

Décembre 0,80 1974 173.2:> 1967 63,~ <46,60

Pluviométrie moyenne sur rannée : E93,2 mm

Hiver (déc-fevr) 35.1:1> 1969 517,«> 1979 210,60 1œ.6OPrirtemps (mars-mai) 52,80 1965 300,10 1971 162,00 76,10Eté (juin-aout) 21,00 1979 236,~ 1965 94.70 48,1:1>Automne (sept-nov) 76,ro 1865 479,~ 1969 234.60 117,60

C'est un climat où il est dangereux de raisonner en moyenne tant la variabilité des

précipitations est grande d'une année sur l'autre.

19

PARTIE II

LES METHODES D'ETUDE

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

Le terme" érosion" englobe plusieurs notions différentes dont ce présent travail n'aborde

qu'une facette. En effet, l'érosion des sols peut être d'origine éolienne, humaine ou hydrique. Les

deux premières, bien que non négligeables sont rarement étudiées car difficilement

reproduet11>les. En revanche, l'érosion hydrique obeit à des lois, aujourd'hui bien connues. Elle

s'exprime de trois manières différentes selon la texture et structure du sol, et la morphologie des

parcelles. On distingue les mouvements de masse (peu connus et difficilement quantifiables),

l'érosion diffuse (ou aréolaire) et l'érosion concentrée (ou linéaire)(pour plus de détails, voir

annexe 1). Ces deux derniers sont liés à deux phénomènes: la détachabilité des particules et le

ruissellement. Le premier, également appelé" effet splash", consiste en la désagrégation des

mottes de terre (plus ou moins facilement selon leur stabilité strocturale) sous l'impact des

gouttes de pluie. Le ruissellement n'apparait que lorsque les eaux de pluie ne peuvent plus être

absorbées par le sol, c'est à dire lorsque leur intensité est supérieure à l'infiltrabilité du sol. Alors

que le ruissellement dépend de la topographie, par contre la détachabilité des éléments fins est

inévitable quel que soit le cas étudié et le reliefs. Elle est considérée comme l'un des mécanismes

de base de l'érosion. C'est cette étape que nous avons choisi d'étudier et pour cela, le simulateur

de pluie est l'outille plus adequat. TI permet d'appliquer une pluie artificielle d'intensité connue et

de mesurer les paramètres de la dynamique de l'eau. Nous avons utilisé cet outil pour tester

différentes pratiques culturales. Chaque parcelle de test était soumise àune pratique et avait ,donc

un état de surface déterminé.

21

PARTIE Il : LES METHODES 0 'ETUDE

CHAPITREI:ENQUETES ET RECHERCHE D'ThTf'ORMATION

Pour pouvoir d'une part, identifier les états de surfaces à tester (à savoir, une pratique

traditionnelle comparée à deux situations améliorées) et d'autre part déterminer le type d'averse à

appliquer, nous avons été conduit à rechercher des informations. Pour répondre au premier point,

des enquêtes auprès des viticuheurs de l'appellation ont été Wtes. Quant aux données

pluviométriques, nous nous sommes renseignés auprès de Météo France, de lM. Masson de

l'université de Montpellier TI et du laboratoire d'hydrologie de l'Orstom.

A-LES ENQUETES DE TERRAIN

La zone comprend 17 producteurs. Pour des raisons évidentes de connaissance des sols,

calendriers culturaux et problèmes d'érosion, nous n'avons pas prospecté auprès des caves

coopératives. Des treize viticuheurs restant, nous en avons interrogé huit, les cinq autres n'étant

pas dispomoles pour nous recevoir. Au travers de ce questionnaire nous voulions dans un premier

temps, déterminer les dégâts causés par l'érosion dans les sols de vigne, puis dans un second

temps nous informer des mesures prises pour y parer (voir annexe 2). Ces dernières peuvent être

de deux sortes : les aménagements des parcelles (terrasses, sens de plantation, banquettes,

fossés...voir annexe 3) et les mesures agronomiques (état de surface motteux, en.herbement,

limitation du nombre de passage du tracteur...Sachant que nous allions tester différentes façons

culturales, il nous importait de connaître également les avantages économiques de chacones

d'elles.

1-Les aménagements anti-érosifs

L'aménagement le plus cité est la présence de fossés tout autour de chaque parcelle,

souvent accompagnés de murets. C'est un système très répandu et ancien. Le manque de moyens

financiers ne permet pas la mise en place d'une gestion de l'eau plus adaptée à la topographie du

terrain. L'entretien des fossés pèse déjà trop lourd aux viticuheurs. Nous avons w quelques cas

isolés d'aménagements plus spécifiques [terrasses ou plantation en Défense et Restauration de

Sols (DRS)J, mais tous ont plus de 20 ans, restent des exceptions et sont trop onéreux pour être

mis en place aujourd'hui. Un compte rendu plus précis se trouve en annexe 3.

22

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

2-Les pratiques culturales

Pour lutter contre le ruissellement et les pertes en terre, les mesures agronomiques, plus

accessibles du point de vue financier que les aménagements des parcelles, sont aussi plus usitées.

n est certain que l'adoption d'une façon culturale plutôt qu'une autre est d'abord motivée par le

gain de temps, d'argent, l'efficacité dans la lutte contre les advantices, mais une place est donnée à

l'érosion des sols.

a-Le labour

Nous n'avons rencontré que deux viticulteurs sur huit qui ne pratiquaient pas du tout le

labour. Un des facteurs de décision est la pente. Or sept exploitations sur huit ont une partie de la

propriété sur les côteaux et l'autre dans la plaine. Selon les viticulteurs les terres sont travaillées

lorsque la pente est inférieure à S ou 10%. En revanche, aucun d'eux ne pratique exclusivement le

labour. Nous avons appris également que labourer signifie en fait travailler le sol sur 10 à 20 cm,

le plus souvent avec un cultivateur qui ameublit le sol plus qu'il ne le retourne.

Le travail du sol a plusieurs objectifs et selon le but recherché il est effectué jusqu'à

quatre fois par an soit dans tous les inter rangs, soit dans les deux tiers ou la moitié. Le but le

plus couramment cité est l'ameublissement du sol lorsque les jeunes vignes viennent d'être

plantées. n peut y avoir dans ce cas là quatre labour par an. Ensuite, il yale nettoyage des

vignes. Le labour permet de déraciner les adventices. Beaucoup de viticulteurs ont recours au

travail du sol lorsque les herbes montrent une accoutumance aux herbicides. Le labour fait alors

office de désherbant une fois tous les trois ans sur toute la parcelle ou bien tous les ans mais un

rang sur trois. La motivation première de la lutte contre les adventices est la concurrence

hydrique qu'elles engendrent avec la vigne. Mais tous les viticulteurs nous ont également parlé de

leur fierté d'avoir une vigne propre. Le troisième avantage du labour est qu'il nivelle le sol et

efface ainsi les débuts de rigoles et de ravines qui se développent. Dans ce cas là il est pratiqué

ponctuellement. Six exploitants sur huit fertilisent légèrement leurs terres mais seuls, deux d'entre

eux utilisent le labour ou le sous solage pour incorporer les engrais. Un seul applique un engrais

foliaire.

A l'unanimité les viticulteurs nous ont signalé que le labour fAcilitait l'érosion sur les

parcelles des côteaux. De plus il coûte plus cher en temps, le matériel adequat n'est pas toujours

présent sur l'exploitation, certaines parcelles sont trop caillouteuses. Le labour est donc peu

utilisé et ne concerne jamais la totalité de la parcelle. Le plus souvent un inter rang sur deux est

labouré et la moitié des viticulteurs seulement change d'une fois sur l'autre.

23

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

b-Le désherbage chimique

Le premier viticuheur que nous avons rencontré, nous a expliqué que la pratique culturale

la plus fréquente était le désherbage total et que peu de viticulteurs pratiquaient le labour. Ceci en

raison des pertes en sédiments, mais surtout la perte de temps qu'il engendre. Le desherbage

total, appelé aussi "non culture" consiste à maîtriser les advantices au moyen de produits

chimiques et à l'exclusion de toute façon culturale. On remarque qu'en ce qui concerne le labour,

les différentes opinions et les pratiques culturales sont spécifiques à chaque viticulteur. Le

desherbage chimique en revanche fait l'unanimité. n a de nombreux avantages sur le labour à

savoir, la rapidité, la consommation de carburant moindre, la meilleure portance du sol dûe au

tassement, une plus petite perte de sédiments.

Les viticulteurs sont mieux informés que sur le labour car les organismes techniques

préconisent le désherbage chimique. D'ailleurs, ils utilisent tous les même herbicides, seul change

le nombre de passage par rang, selon l'état sanitaire de leur parcelle.

Quelques uns ont soulevé le problème d'accoutumance des plantes aux produits chimiques

et ils ne désherbent alors que deux ans sur trois. Quatre viticulteurs pensent que le tassement du

sol dû au non travail et aux passages répétés des tracteurs engendre facilement des rigoles ou des

ravines, mais les dégâts sont moins important que dans le cas d'un labour. Un exploitant nous a

fait remarquer que le labour permettait d'économiser un passage de fongicide. En effet, lorsque le

sol n'est pas labouré, les éclaboussures d'eau de pluie sur la vigne sont importantes et favorisent

le mildiou et la pourriture grise.

Le nombre de passage de tracteur par inter-rang est très variable selon les viticulteurs. En

comptant les différents traitements (herbicides, fongicides, insecticides), le travail du sol et les

vendanges, il peut aller de 0 à 10. En effet, certains vignerons ne travaillent qu'un inter rang surdeux ou trois quelque soit le traitement et passent toujours au même endroit. Dans les personnes

interrogées, quelques unes essaient d'alterner les rangs de passage pour éviter de trop tasser le

so~ mais d'autres choisissent déh'bérément les mêmes inter rangs où la portance est meilleure.

Aucun viticuheur ne nous a parlé d'éventuels résidus chimiques présents dans les sols.

Cependant, ces nombreux passages apportent à chaque fois leur dose de produits toxiques et on

est en droit de se demander quelle est la quantité de résidus emportée dans la plaine en aval.

24

PARTIE Il : LES METHODES 0 'ETUDE

c-L'enherbement

Le premier viticulteur interrogé était vivement intéressé par l'enberbement. npensait que

c'était Wle bonne pratique culturale pour lutter contre l'érosion, mais pour que l'enherbement soit

compatible avec le climat méditerranéen, il fallait répondre à plusieurs conditions qu'il ne

Dl1iÎtrisait pas et notamment éviter la concurrence hydrique en été. Le tapis végétal peut être

détruit au moyen d'herbicides ou enfouis, à la fin du printemps mais l'enberbement revient alors

plus cher que toute autre façon culturale et il voulait être certain que se soit un moyen efficace de

lutte contre l'érosion. Cette idée nous a de suite intéressé et nous avons intégré une nouvelle

rubrique à notre questionnaire pour sonder les opinions des autres viticulteurs. Sur les sept

.personnes restantes, deux seulement n'ont pas rejeté l'idée de façon catégorique. Les autres ont

soulevé des problèmes hormis la concurrence hydrique.

D'abord le coût : le semi, la fertilisation, l'entretien de la végétation, entraînent des

charges trop importantes. Le matériel adequat fait défaut dans la plupart des exploitations

viticoles, notamment le semoir. Beaucoup se sentent spécialisés dans la vigne et ont peur de ne

pas savoir maîtriser une autre plante et de passer trop de temps à réfléchir une culture qui ne sera

pas productive.

Ensuite la fertilisation : dans une optique de vin de qualité, elle est défavorable à la vigne

mais elle est nécéssaire au tapis végétal.

Enfin, lorsque les herbes sont trop hautes au printemps, elles favorisent la gelée des

bourgeons de la vigne.

Les plus optimistes trouvaient des solutions à ces problèmes. En effet, dans la mesure où

la vigne est une plante pérenne à enracinement profond, elle ne puise pas l'eau en surface

contrairement à une végétation annuelle. TI ny aurait donc pas trop de problèmes de concurrence

en eau.

En ce qui concerne le coût, il ny aurait plus ni de labour, ni d'utilisation d'herbicides et les

économie générées seraient investies dans l'enherbement. Certains ont même émis l'hypothèse de

laisser se développer les plantes naturellement présentes en sol de vigne, en les stinndant grâce à

un léger apport d'engrais. Ce dernier ne serait d'ailleurs nécéssaire que sur les parcenes les plus

pauvres en éléments fertilisants car l'intérêt du tapis végétal réside plus dans ses racines quimaintiennent le sol en place que dans sa végétation superficielle. En enfouissant ce tapis au

printemps, les éléments fertilisant sont restitués au sol.

25

Photos 12 et 13 bien que nontraditionnels, quelques cas d'enherbementdes vignes existent dans la région. Ici,vers Notre Dame de Londres.

PARTIE Il : LES METHODES 0 'ETUDE

Quant au gel, il suffirait de tondre l'herbe au moment des gelées pour éviter sa proximité

avec les bourgeons de la vigne. Un viticulteur nous a parlé de la vulgarisation de l'enherbement

dans les vignobles suisse où pourtant les gelées de printemps sont beaucoup plus marquées.

Nous avons donc recueuilli beaucoup d'idées en faveur de l'enherbement mais nous étions

intrigués par le fait que peu de viticulteurs utilisent ce mode de conduite. En effet, la tradition de

la vigne en Languedoc est ancienne, les problèmes d'érosion ne sont eux même pas nouveaux,

alors pourquoi si l'enherbement est efficace et concevable, personne ne le pratique ? Un

viticulteur nous a confié que pour lui, l'érosion n'était pas suffisamment imponante pour adopter

un autre mode de conduite de sa vigne. En revenant voir les trois exploitants intéressés, ils nous

ont expliqué que la fiené d'avoir des vignes "propres" débarrassées de toute adventice, était un

sentiment extrêmement fon, une tradition à respecter. Pratiquer l'enherbement, c'est risquer se

faire rejeter par la profession. Cependant, il semblerait qu'un enherbement temporaire fut

longtemps utilisé par les paysans languedociens lorsque la vigne était associée à l'élevage ovins.

Les espèces naturelles étaient entretenues (Lolium rigidUIIl, Diplotaxis erucoïdes etc.. ) et patûrées

par les moutons (Ph Masson 1992).

Nous avons observé quelques parcelles enherbées dans la région nord du Pic St Loup, à

une quarantaine de kilomètres de Montpellier (photos 12 et 13). On a donc voulu intégrer ce

mode de conduite à nos ex])érimentations pour tester l'efficacité de l'herbe contre l'érosion et

surtout la comparer avec le labour et le non travail du sol.

En conséquence, trois pratiques culturales ont été retenues, à savoir: Le labour à 20 cm,

le désherbage chimique (correspondant à un sol nu non travaillé) et l'enherbement. Pour les cas

de désherbage chimique, nous avons pris des zones du champ ou le sol était nu et non travaillé

(photo 14). De même, nous avons utilisé des zones naturellement enherbées. La végétation était

dense, avec un taux d'enherbement de plus de 90 % (photo 15 et 16).

B-RECHERCHE D'INFO~1ATIONS SUR LA PLUVIOMETRJELOCALE

Tous les tests ont été réalisés à une même intensité de 90 mmIh durant 30 minutes.

D'après l'étude statistique des pluies de la région, réalisée par J.M. Masson en 1976, ce type

d'intensité et de durée est de fréquence décennale. Ce chiffre nous a été confirmé par la

commission météorologique dépanementale de l'Hérault.

26

Photo 1S parcelleenherbée à Corconne.

fart à Corœnne qa'à la Jasse,)0 peut remarquer an tamt'enherbemeDt élevé.

Photo 14 parceIledesherbée chimiquementà Corconne.

Photo 16 parcelleenherbée à la Jasse.

Photo 17 : le simulateur de pluie secompose tout d'abord d'une tourpyramidale de 3,50 ID de hauteur. Ala base, les pieds forment un carre de4mdecôté.

Photo 18 : une bâche adaptée permetau vent de ne pas perturber la pluieartificielle.

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PARTIE Il: LES METHODES 0 'ETUDE

CHAPn'REll :LA SIMULATION DE PLUIE

Le mini simulateur ne permet pas d'évaluer le ruissellement car les parcelles

d'expérimentation ne dépassent pas 1m2• Par contre, nous l'avons vu, il constitue un bon outil de

mesure de l'impact des gouttes de pluies sur le so~ (la détachabilité). En outre, le simulateur offre

la posSloilité de répéter à volonté des pluies d'intensités connues, et d'observer leur incidence sur

le sol Dans la nature, les pluies sont irrégulières, de fréquences variées et pour obtenir des

.résultats significatifs, il est nécéssaire de multiplier les mesures, ce qui implique des années

d'observation (Casenave et Valentin 1989). TI est donc ainsi posSlole d'étudier ces aspects pour

des situations variées telles que les techniques culturales, les états de surface ou les couvertures

végétales [(ainsi tous les paramètres sont maîtrisables (Roose 1966)]. n permet d'étudier les

caractéristiques du ruissellement immédiat et de l'infiltration dans des conditions proches de la

réalité. Dans ce domaine, les données recueillies sont multiples (Asseline et Valentin 1978) :

• Pédologiques (érodIoilité, stabilité structurale)

• Hydrologiques (infiltration, imbibition et ruissellement)

• Agronomiques (état de surface, comparaison de techniques culturales, intensité optimale

d'irrigation par aspersion)

Dans notre étude, nous avons utilisé ces données dans le but de :

- de caractériser l'érodIoilité d'un sol en fonction de plusieurs traitements culturaux,

- de déterminer, parmi les situations testées, le type de traitement le mieux adapté à la lutte contre

l'érosion.

Le mini simulateur a, de plus, l'avantage d'être plus maniable que ses prédécesseurs et

facile à utiliser.

A-DESCRIPTION DE L'APPAREll.,

Le mini simulateur de pluie (appelé aussi infiltromètre à aspersion) que nous avons utilisé

est de type tIOrstomtl, deuxième génération. TI a été mis au point par Asseline et Va1~tin, en

1978. TI se compose d\me tour en forme de pyramide tronquée de 3,50 mètres de haut et 16 m2 à

la base (photo 17). Une bâche peut y être fixée pour l'isoler de l'action du vent (photo 18).

28

Photo 19 : le gicleur est fixt dans l'axe CCIJlra1 du simulateur. Un:noteurpcnne:t le mouvement de 'ba.J.a:nœmcnt.

Photo 21 : avant toute pluie., tm calibrqe est Décéssaire. n sc faitJ;fBCe à cette parcelle métaIlique amovible.

Photo 20 : la malette éIectrooique permet de règler l'angle cha Ill'llN'fI)l"fIf du gicleur.

Photo 22 : vue d'ensemble d'une parcelle labourée.

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

Le système d'arrosage est constitué d'un gicleur monté sur un bras mobile et alimenté en

eau à débit constant par une pompe. En faisant varier l'angle de balancement du gicleur, on

modifie la surface de sol arrosée et par là l'intensité de la pluie sur la parcelle de un mètre carré

étudiée. L'ensemble du mécanisme de balancement est monté sur un axe permettant de centrer le

gicleur sur l'axe de la parcelle (photo 19). Plus tard, A.Bernard a adapté une tête électronique.

Celle ci est composée d'un moteur, d'un gicleur et d'une malette électronique (photo 20)

permettant de faire varier l'angle de balancement du gicleur. Elle est conçue pour former des

gouttes d'eau de dimensions comparables avec celles des pluies naturelles. Pour cela, la pression

de l'eau arrivant au gicleur doit se situer entre 0,6 et 0,8 bars. La grosseur des gouttes et leur

hauteur de chute (3,50 m) permet d'obtenir une énergie cinétique des gouttes d'eau identique aux

pluies naturelles. La vitesse finale des gouttes est très importante car elle est responsable des

modifications de l'état de surface, et de la résistance d'un sol au détachement (effet splash

XAsseline et Valentin 1978). Dans un premier temps, il s'agit de déterminer l'angle de

balancement du gicleur correspondant à l'intensité de la pluie que nous désirions. n existe une

table mettant en relation l'angle et les intensités de pluies mais pour une pression de l'eau

différente de celle que nous avons utilisé. De plus, il est préférable de cahorer soi même l'appareil

car selon les conditions atmosphériques, l'intensité de la pluie peut varier pour un même angle

programmé. Pour effectuer cette opération, il existe une parcelle de 1 m2 dont le fond métallique

permet un ruissellement de 100% (photo 21) et qui s'adapte par dessus la parcelle étudiée. En

appliquant l'angle choisi de balancement du gicleur et en récupérant le ruissellement, nous

pouvons vérifier l'intensité de la pluie. Cet angle variait entre 88° et 90° selon le vent. Pour une

intensité de 90mm/h la récupération optimum était donc de 500 ml en 20 secondes.

Pour préparer la parcelle d'expérimentation, un cadre en métal d'environ 20 cm de large et

de 1 m de coté est enfoncé dans le soL Le bord en aval est percé tout le long de plusieurs orifices

et l'extérieur du cadre est muni d'une gouttière prolongée dm petit tuyau permettant de

récupérer les eaux de ruissellement. Le cadre est enfoncé de façon à ce que les trous soient dans

la continuité de la surface du sol Un tube en PVC d'environ 50 cm de long, amène les eaux de

ruissellement, chargée de sédiments, de la parcelle jusqu'au lieu de prélèvement, constitué d'une

petite fosse creusée dans le sol (photo 22).

Pour transporter le mini simulateur, une voiture et une remorque sont nécéssaires. S'il n'y

a pas d'eau sur le site, il est nécéssaire en outre de prévoir une citerne de contenance au moins 3

m3.

29

Premief jour

ORGANISATION DES PlUIES SUR SIX JOURS

ParœIIe labour'éd

Pluid

Parctile labourée!Plui~

ParœDe 1ab0arée3Plut~

Parcelle laboarée3

Plaie!

ParceUe labourée!Plulc3

Pvc:eDe 1ab0arée3PluJe3

Parcelle enherbéePlalc3

Schéma 2: ordre de déroulement des pluies

PARTI!: li: LES METHODES 0 'ETUDE

B-LES PROTOCOLES

I-Protocole expérimental utilisé pour tous les tests

Comme nous l'avons vu, à la suite de l'enquête que nous avons menée, nous avons choisi

les trois types de traitements culturaux suivants :

- sol labouré à la pioche, à 20 cm de profondeur,

- sol non travaillé, représentant une situation de désherbage chimique,

- sol enherbé naturellement.

L'intensité des pluies est constante et identique pour tous les tests. La pluie est appliquée

3 fois sur le sol selon les temps de ressuyage suivants: 24 heures entre la première et la deuxième

pluie, 4 heures entre la seconde et la troisième pluie. Nous avons considéré que cette triple

répétition de la pluie correspondait pour le sol à trois états saisonniers d'humectation: sol sec

d'été, sol humide de début d'automnè' ou de printemps, sol saturé de fin d'automne ou de

printemps.

Considérant. à priori, que le comportement à la pluie d'un sol labouré peut être plus

aléatoire parce que l'horizon de surface a été perturbé par la pioche, nous avons décidé

d'effectuer deux répétitions sur ce type de sol Si la durée du stage l'avait permis, il aurah été plus

satisfaisant d'effectuer des répétitions pour l'ensemble des tests. Nous avions donc, pour chaque

type de sol, cinq parcelles (trois labourée, une desherbée chimiquement et une enherbée).

Nous avons commencé nos expérimentations sur le terrain de la Jasse, le 19 juillet

pendant 6 jours. En raison du protocole, nous ne pouvions effectuer au maximum que 3 pluies

par jours, une pluie le premier jour et deux le demier, selon le schémas ci contre (schémas 2).

Nous avons procédé exactement de la même manière à Corconne entre le 3 et le 9 août.

2-Protocole utilisé pour effectuer les mesures

a Sur la parcelle

* L'humidité

Pour calculer l'humidité, on a prélevé un échantillon de sol sur 5 cm de profondeur à l'aide

d'une cuillère à café, avant et après chaque pluie. Pour ne pas perturber l'état de surface de laparcelle étudiée, cette prise s'est effectuée sur les abords extérieurs du cadre, de même état de

30

LA P1EAROSITE DES DEUX SITES D'ETUDE

BASSIN DE LA JASSE

PARCELLE LABOUREED-oite A Droite B Droite C Drofte 0 Moyenne

Taux de pierrosrté (%) 42,86 53,58 50 50 49,11

Petits cailloux (moins de 0,5 cm) (%) 28,57 25 30 25 271425

Gros cailloux (plus de 0,5 cm) (%) 14,28 28,57 20 25 21,9625

Nb!' petits cailiouxINbf cailloulf total (%) 66,67 46,67 60 50 55,835

Nb; gros œillouxINb!' œilloox total (%) 33,3 53,33 4Q 50 44,1575

PARCEllE NUED"cite A excite 8 excite C [Kcita 0 Moyenne

Tau),' de pierrosrté (%) 93,11 96,56 100 76,2 91,4675

Petits œilloux (moins de 0,5 cm) (%) 62,06 72,41 47,61 66,66 62,185

Gros cailloux (plus de 0,5 cm) (%) 31,03 24,14 52,38 9,52 29,2675

Nbr petits œillouxINbf œillOllY total (%) 66,67 75 47,62 87,5 69,1975

Nb!' gros caillou~Nbr ceillOUlC total (%) 33,3 25 52,38 12,5 30,795

CORCONNEPARŒUI LABOUREE

DtiteA exoite B CXoite C [Koite 0 Moyenne

Taux de pierrosité (%) 96,42 100 100 100 99,105

Petits cailloux (moins de 0,5 cm) (%) 17,85 21,4 20 15 18,5625

Gros ceilloux (plus de 0,5 cm) (%) 78,57 78,S 80 85 80,5175

Nb!' patin; œilloux7'Nbr ceilloux total (%) 18,51 21,4 20 15 18,7275

Nbr gros caillouxINbr ceilloux total (%) 81,48 78,S 80 85 81,245

Petits ceilloux (moins de 1 cm) (%) 42,85 60,71 45 55 50,89

Gros ceillOUlC (plus de 1 cm) (%) 53,57 39,28 55 45 48,2125

Nbr petits œillouxINbr œiliOUlC total (%) 44,44 60,71 45 55 51,2875

Nbr gros œillouxINbr ceilloux total (%) 55,55 39,28 55 45 48,7075

PARCELLE NUED-oiteA cmteB cmteC D-oite 0 Moyenne

Taux de pierrostté 92,85 96,42 100 100 97,3175

Petits ceilloux (moins de 0,5 cm) (%) 10,71 3,57 0 0 3,57

Gros cailloux (plus de 0,5 an) (%) 82,14 92,85 100 100 93,7475

Nbr petits œllouxfNbr caillOUlC total (%) 11,53 3,57 0 0 3,715

Nbr gros œillouxINbr ceilloux total (%) 81,48 96,29 100 100 94,4425

Petits ceilloux (moins de 1 cm) (%) 32,14 42,85 20 25 29,9975

Gros ceilloux (plus de 1 an) (%) ~,71 53,57 80 75 67,32

Nb! petits œillouxINbr caillour tŒal (%) 34,61 4444 20 25 31,0125Nbr gros œillouxINbr œillolnr total (%) 65,38 55,55 80 75 68,9825

Tableau 4: la pierrosité

PARTIE Il : lES METHODES D 'ETUDE

surface que la parcelle. Au laboratoire, nous avons pesé ces échantillons avant et après passage à

l'étuve à 105°C pour obtenir la masse d'eau par différence. L'humidité est ensuite exprimée en

pourcentage de poids de sol sec. De plus, une protection en plastique est appliquée sur les

parcelles, après les pluies, pour éviter de modifier leur état hydrique (précipitations naturelles,

rosée, évapotranspiration).

* La pierrosité

Pour chacun des sites, on a procédé, avant toute pluie, à une évaluation de la pierrosité.

Elle siest faite sur les parcelles labourées et desherbées chimiquement qui étaient plus accessibles

. au comptage. Dans les parcelles enherbées la végétation était trop dense. Pour le sol labouré, une

des trois répétitions a été retenue au hasard. On a estimé que la pierrosité des deux autres était

équivalente.

A l'aide d'un mètre appliqué sur les deux diagonales et les deux médiatrices, on a noté

tous les 5 cm, l'absence ou la présence de cailloux (photo 23). En outre, nous avons différencié

les cailloux inférieurs à 0,5 cm, compris entre 0,5 et 1 cm, et supérieurs à 1 cm. Sur la figure 4,

on peut voir qu'en ce qui concerne la Jasse, le sol labouré est moins pierreux. En travaillant le

sol, on a remonté la terre et caché les cailloux. Par contre, pour Corconne, L'épaisseur de pierre

est telle, qu'en labourant on a révélé autant de cailloux que de terre, ce qui explique qu'on trouve

le même pourcentage pour le sol labouré que pour le sol nu (désherbé). TI est intéressant de noter

que le site de Corconne a un taux de pierrosité de 98% !

b A l'exutoire de la parceIle

Chaque pluie dure 30 minutes durant lesquelles on procède, à l'exutoire de la parcelle, dès

l'apparition du goutte à goutte, qui est la manifestation initiale du ruissellement, à des

prélévements d'eau et de sédiments toutes les minutes (photo 24). Le volume de l'échantillon est

mesuré dans une éprouvette graduée (photo 25) puis transvasé dans un pot en verre de 350 ml

Cette manière d'opérer a permis de suivre de près les variations du ruissellement, d'en mesurer la

totalité et de prélever, de manière concomittante, les sédiments érodés. Cette méthode n'est pas

parfaite cependant car les prélèvements durant la pluie peuvent ne pas excéder 10 ou 20

secondes. Pour arriver à la minute, les résultats ont été extrapolés par la suite. En début de pluie,

lorsque le goutte à goutte apparaît, le coefficient de ruissellement est faible et la marge d'erreur

est d'autant plus grande. L'idéal aurait été d'utiliser un limnigraphe qui permet un enregistrement

continu du ruissellement. Cet apparail, onéreux, n'était pas dispomole. Le protocole étant

identique pour tous les traitements, et sur les deux sites, les résultats sont donc comparables, ce

31

Photo 25 l'échantillon estensuite transvasé dans uneéprouvette pour en mesurer levolume.

Photo 23 mesurede la pierrosité àCorconne

Photo 24 : prélèvement dans unpot en verre) en un temps donné,des eaux de ruissellement.

:c.~

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

qui répond parfaitement à l'objet de l'étude. Pour effectuer ces prélèvements, nous disposons de

500 pots en verre et de 3 éprouvettes graduées (1~500ml, 100ml). Un chronomêtre est

indispensable également. Au laboratoire, les pots en verre ont été mis à décantation, syphonés,

puis passés à l'étuve à 60°C. Connaissant le volume d'eau ruisselée, seul nous intéressait le poids

de sédiments érodés. Ces derniers ont été pesés puis rassemblés par pluie dans un même bécher.

Ceci nous a permis d'évaluer le ruissellement et les pertes en terre.

,., Le ruissellement

Les observations ont permis de caractériser les comportements hydriques et érosifs des

situations choisies. Le rôle de l'eau est appréhendée à travers la dynamique du ruissenement dont

l'action s'exerce lorsque l'intensité de la pluie est supérieure au pouvoir d'infiltration du sol

(processus ''hortonien"). Ce processus, modélisé par Horton en 1933, considère la surface du sol

comme un filtre capable de séparer les précipitations en deux :

- L'eau parvenant à s'infiltrer dans le sol pour rejoindre la nappe phréatique (s'il y en a

une) ou s'évaporer.

- L'eau qui, incapable de s'infiltrer, forme des flaques qui finissent par se rejoindre et

donner naissance au ruissellement.

C'est l'infiltrabilité du sol qui commande cette séparation.

Lorsque l'intensité des précipitations est inférieure à l'infiltrabilité du so~ la totalité de

l'eau pénètre avec une intensité égale à cene des précipitations, ceci correspond à la pluie

d'imbibition.

Puis l'humidité du sol augmente, les agrégats de surface sont pulvérisés par l'impact des

gouttes de pluie, les pores sont colmatés par les particules fines et l'infiltrabilité diminue jusqu'à

un minimum, c'est le régime transitoire.

Pour peu que l'intensité des précipitations soit constante, comme c'est le cas dans nos

essais, l'intensité du ruissenement se stabilise également. On atteint alors le régime permanent

de l'écoulement.

Lorsque la pluie s'arrête, le ruissenement continue. La quantité d'eau qui sécoule

représente la fraction non infiltrée de la détention superficiene mobilisable. C'est la phase de

vidange, nommée aussi détention superficielle récupérable.

32

PARTIE Il : LES METHODES D'ETUDE

Ces différentes phases se retrouvent dans les hydrogrammes, conventionnellement

représentés par une courbe dont l'abscisse est le temps (en mn) et dont l'ordonnée est l'intensité

de ruissellement (en mm/h). TI existe une courbe type (figure 5) correspondant à une réponse

idéale des sols.

Bydrogramme idéalRuissellement (mmIh)

Pillie d'lmblbldoD RégIme transitoire

Temps (mn)

Graphique t : les diiférc:Dtes phases de la dynamique de l'eau

Régime permaDeat Vidange

• Evaluation des pertes en terre

L'évaluation de l'érosion des sédiments est plus délicate car, sur une surface n'excédant

pas 1 m2, il est impossible de simuler l'action cumulative du ruissellement le long d'une pente. Le

simulateur de pluie est avant tout un infiltromètre, les résuhats obtenus ne concernent donc que le

volet de l'érosion des terres provoquée par l'impact des gouttes de pluie ("effet splashtl) sur le sol

Bien que partielle, cette dynamique est loin cependant d'être négligeable dans la mesure où elle

est à l'origine des modifications affectant les états de surface (désagrégation des mottes de terre

permettant aux particules élémentaires de combler les pores, et fonnant un glaçage de la surface

du sol) et qu'elle intervient en conséquence sur les relations infiltration-ruissellement. Pour deux

situations distinctes, il est ainsi possible de comparer entre elles leur résistance au détachement

(compression, cisaillement et rejaillissement).

Par analogie avec la méthode des hydrogrammes, les turbidigrammes permettent de

visualiser et d'interpréter les variations des concentrations au cours de la simulation. Pour cela, ils

se présentent sous forme de nuages de points dont l'abscisse est le temps (en mn) et l'ordonnée

est la concentration (en gIl) des sédiments exportés. De même que pour les hydrogrammes, il

existe une courbe type idéale représentant les pertes en terre dans le temps, observées à l'échelle

des bassins versants. Globalement ene a la même allure que l'hydrogramme idéal, à la différence

33

PARTIE Il : LES METHODES 0 'ETUDE

près que la concentration maximale en sédiments est atteinte avant l'intensité maximale de

ruissellement. Cette obseIVation qui peut paraître paradoxale s'explique pourtant aisément. Avant

même qu'on applique la pluie, le sol présente à sa surface, une fine couche de sédiments hoérés

par les actions naturelles du climat (vent, température, humidité). Dès le début du ruissellement

ces particules sont évacuées. Nous retrouverons ce phénomène dans l'interprétation des

tUIbidigrammes.

* Les données de terrain

Toutes les données de terr~ de laboratoire (humidités, concentrations) et les calculs

dérivés (coefficients de ruissellement, érosion, pluie d'imbibition... etc.) sont répertoriés sous

forme de tableaux (voir annexe 4) et classées selon le numéro de la pluie et le type traitement. TI

convient cependant de donner quelques précisions quant aux calculs effectués à partir des feuilles

de terrain. Ils sont regroupés dans le dernier cadre intitulé "calculs" et correspondent à des

normes hydrologiques permettant de mieux mettre en valeur les processus de ruissellement et

d'infiltration au cours des pluies.

*Ruissel.pluie (Rp), exprimé en millilitres.

C'est le volume total de l'eau ruisselée entre le début et la fin de la pluie.

*Déten.sup.récu. (Dr), exprimée en millilitres.

La détention superficielle récupérable est le ruissellement enregistré lorsque la pluie est arrêtée. TI

correspond principalement au vidage des flaques.

*R.uissel.total. (Rt), exprimé en millilitres.

Le ruissellement total est calculé en additionnant les deux précédents.

*Pluie utile (Pu), exprimée en millimètres.

La pluie utile correspond à la hauteur d'eau effectivement tombée sur la parcelle pendant

l'évènement. Vintensité de la pluie est normalement de 90~ soit 4S mm en 30 minutes.

Cependant, ceci est une moyenne. Selon les conditions atmosphériques et notamment le vent,

l'intensité des précipitations peut varier. Elle est calculée de façon exacte avant ou après chaque

pluie et notée dans la feuille de terrain.

·Pluie imbibition (Pi), exprimée en millimètres.

Comme on l'a vu, la pluie d'imbibition correspond à une infiltration totale de l'eau dans le sol et

donc un ruissellement nul Sa valeur en millimètre correspond au temps qui s'écoule entre le

début de la pluie et le début du ruissellement, multiplié par l'intensité des précipitations.

34

PARTIE Il: LES METHODES D'ETUDE

·Pluie efficace (Pe), exprimée en millimètres.

C'est la pluie provoquant le ruissellement, c'est à dire la différence entre pluie utile et pluie

d'imbibition.

·Lame ruisselée (Lr), exprimée en millimètres.

Elle correspond au ruissellement total qui était un volume (ml) et qui est ramené à une hauteur

d'eau sur 1m2.

·Lame infiltrée (Li), exprimée en millimètres.

Le volume d'eau infiltrée dans le sol pendant la pluie est exprimé en une lame d'eau en millimètre.

n correspond à la pluie utile moins la lame ruisselée.

·Coef.ruis.utile (Kru), exprimé en pourcentage.

Le coefficient de ruissellement utile est le rapport, lame ruisselée sur pluie utile. TI permet de

déterminer le ruissellement à l'échelle de la pluie.

·Coef.ruis.effi. (Kre), exprimé en pourcentage.

Ce coefficient de ruissellement efficace est calculé en faisant le rapport lame ruisselée sur pluie

efficace. n correspond donc à la période où le ruissellement est effeetiL entre la fin de la pluie

d'imbibition et la fin des précipitations.

·Poids sec total, exprimé en grammes.

C'est le poids total des sédiments exportés lors de la pluie.

·Lame érodée (Le), exprimée en millimètres.

Le poids sec total est ramené àune lame de terre de 1m2 de surface (densité estimée à 1).

·Conc.moyenne, exprimée en grammes par litre.

La concentration moyenne des pertes en terre lors de la pluie est obtenue en faisant le rapport

poids sec total sur ruissellement total (en litre).

Pour compléter ces données de terrains et comprendre les réponses de nos sols, nous avons

pensé qu'il était indispensable d'avoir des précisions pédologiques. Pour cela nous avons eu

recours au laboratoire.

35

PARTIE Il : LES METHODES 0 'ETUDE

CHAPITREm:LES ANALYSES DE LABORATOntE

Au laboratoire, grâce à la précieuse aide d'Evelyne GavineIli, des analyses du sol de la

Jasse, puis des sédiments exportés, ont été confrontées pour évaluer la fraction la plus sensible àl'érosion. Ces analyses comportent d'une part une granulométrie classique, et d'autre part, un

fractionnement type "Feller". La granulométrie dite classique est de type international La matière

organique et le carbonate de calcium qui favorisent hgrégation, sont détruits et dosés. En

conséquence, la dispersion est totale et on peut bien séparer les argiles, les limons et les sables.

Le fractionnement de type Feller (Christian Feller, pédologue à l'Orstom à Montpellier), garde la

matière organique et le carbonate de calcium qui sont ainsi répartis dans les fractions. Une légère

dispersion est provoquée par l'addition d'hexamétaphosphate de sodium mais il n'est pas possible

de rigoureusement discerner les argiles, les limons et les sables. Les fractions sont séparées

comme si elles représentaient des particules élémentaires. Seu11e terme "fractions" est rigoureux

dans cette analyse mais pour des raisons pratiques, on a parfois assimilé les deux.

La comparaison de la granulométrie et du fractionnement donne un bon indicateur du

niveau de cohésion des particules élémentaires et permet de localiser le carbonate de calcium qui

est un agent d'agrégation plus puissant que la matière organique.

De plus, nous avons dosé les éléments suivants:

Carbonate de calcium

Carbone organique

Matière organique

Azote

A-LE PROTOCOLE DE LA GRANULOMETRIE POUR lOg DESOL:

(Avec destruction du carbonate de calcium)

-Décalcarification à l'acide chlorhydrique (HCl O,SN)

-Destruction de la matière organique à l'eau oxygénée (H2Ü2 à 20, 30 ou SO volumes)

-Repos d'une nuit

-Agitation deux heures avec 2Sml d'hexamétaphosphate de sodium (HMP à 40g/l) pour disperser

les argiles

-Passage de la solution aux ultra sons pendant 10mn, pour achever la dispersion

-Séparation des fractions inférieures à 20J1m grâce à une pipette Robinson

36

PARTIE /1 : LES METHODES D'ETUDE

-Séparation des fractions supérieures à 20Jlm par tamisage

B-LE PROTOCOLE DU FRACTIONNEtvffiNT TYPE"FELLER" POUR 20g DE SOL

(Sans destruction du carbonate de calcium)

-Contact de l'échantillon avec O,Sg d'hexamétaphosphate de sodium à 40g/l et 200ml d'eau

distillée pendant 24 heures

-Agitation de la solution avec trois billes d'agate pendant deux heures

-Séparation des fractions supérieures à SOJlm par tamisage

-Dispersion des fractions inférieures à SOJlm grâce aux ultra sons pendant IOmn

-Séparation des fractions supérieures à 20Jlm par tamisage

-Méthode granulométrique (à l'aide de la pipette Robinson), avec récupération de la totalité des

fractions pour la part inférieure à 20Jlm

Le dosage du carbonate de calcium (CaCÜJ) est effectué au calcimètre Bernard

Le dosage du carbone organique est fait grâce au CHN (dosage par combustion après

décalcairification))

Le dosage de la matière organique est calculé par la relation carbone organique*1,724

37

PARTIE III

LES RESULTATS

Superposition des trois bydrogrammes snr parcelles labourées

III

70 Pluie3 Pro6I type 4

î 60 Profil type 350

i ~

8Cl

30'il.... 20;i\0 Pluiel ProIItypel

0

0 , \0 " 20 25 30 ss

Temps(mn)

Superposition des trois hydrogramma sur parulie désberbée thimiqaement

Pluie3ss --- ProIUtype4,...

1 30 Profil type 32S

....... 20CCl

~ 15

~ \0 Profil type %'" Pluiel'"~

0

0

" 20 25 30 ss

Temps(mn)

Superposition da trois bydrogramma sur parcelle enherbée

50 Pluie3 ProCi.I type .c.,

î~

ss PraIil type 3JD

i 25

120.,~ \0 Pluie1 Pro&Itype%,

Il

• , 10 " 20 2S 30 ss

Temps (D'ID)

Graphique 2 : combes de profils types

PARTIE III : LES RESULTATS

CHAPITRE 1:RESULTATSDESS~ATIONSDEPLUIE

A-LA JASSE

l-Les hydrogrammes

Tous les hydrogrammes se trouvent en annexe 5. Pour le sol de la Jasse (voir graphique

2), on distingue, en relation avec les répétitions de pluies et les types de traitements cuhuraux, 4

comportements principaux.

a-Première série de pluies

La première série de pluies, c'est à dire sur sol sec, permet d'individualiser 2

comportements selon les traitements des parcelles. Dans tous les cas de figures le ruissellement

évolue en régime transitoire. Les conditions d'humidité du sol au champ sont relativement

proches d\m traitement à l'autre (de 2 à 7.5%), on constate cependant des variations

significatives selon les traitements. Celles-ci concernent principalement les valeurs de la pluie

d'imbibition, les coefficients de ruissellement (utile, Kru et efficace, Kre) ainsi que l'allure de

progression du ruissellement au cours de l'essai On a donc distingué 2 comportements-types: l'un

caractérisant les 3 répétitions réalisées sur le sol labouré (voir graphique 2 profil-type 1), rautre

regroupant les données collectées sur le sol en désherbage chimique et enherbé (voir graphique 2

profil-type 2)

Sur sol labouré, le ruissellement est représenté par une droite régulière qui débute après

une phase d'imbibition d\me durée de 10 à 12 minutes selon la répétition et pour une pluie

correspondante évaluée à 17 mm :• Répétition 1, Pi=17,82 mm• Répétition 2, Pi=18,14 mm

• Répétition 3, Pi=15,03 mm

Lorsque le ruissellement démarre,rallure de la courbe est progressive et les valeurs, bien

que faibles (les extrêmes varient de 2 à 9 mm/b), évoluent graduenement et sont supérieures à la

capacité d'infiltration du sol Les coefficients de ruissellemnt sont fa.ibles également: Kru de 3.3 à

5.3% et Kre de S.5à 8%. Dans le détail (voir annexe 5), la droite est entrecoupé de petits paliers

39

PARTIE III : LES RESULTATS

qui témoignent d'une dynamique lente où l'eau, piégée en surface par la rugosité du labour, est

l'objet par "à-coups" de micro-phénomènes de vidange. Cependant l'observation de l'état de

surface de la parcelle après cette première pluie montre l'apparition de nombreux cailloux blancs.

Sur le sol désherbé et sur le sol enherbé, la phase d'imbibition est plus courte (moins de 5

minutes) et la pluie correspondante très falole: respectivement 2.5 et 1.7 mm, soit pour la parcelle

enherbée, dix fois moins que pour le sol labouré.

Durant une grande partie de l'essai. jusqu'à 25 minutes, la progression du ruissellement

s'effectue de manière très lente. Les valeurs extrêmes durant cette période fluctuent de 3 à 5

mmIh sur le sol désherbé et de 3 à 7 mmIh sur le sol enherbé, soit des résuhats comparables à

ceux obtenus sur les parcelles labourées. Ce n'est qu'au cours des 5 dernières minutes, en

revanche, qu'on observe une cassure nette provoquée par une accélération notable du

ruissellement. D atteint 10 mmIh sur le sol désherbé et prés de 15 mmIh sur le sol enherbé. A ces

valeurs, correspondent les plus forts coefficients de ruissellement observés: Kru 8.2% et Kre

8.6% pour la parcelle enherbée et Kru 4.1 %. Kre 4.3% pour celle desherbée chimiquement.

b-Seconde série de pluies

La seconde série de pluies intervient 24 heures plus tard. Les conditions d'humidité du sol

sont très différentes: les valeurs pour tous les traitements sont de l'ordre de 20%, soit entre 3 à 4

fois plus que lors de la simulation précédente. Le sol se sature alors beaucoup plus vite et il en

résulte une courbe de ruissellement à l'allure de "s" (voir graphique 2 profil-type 3) qui indique

que les 3 phases classiques du ruissellement sont représentées: phases d'imbibition, transitoire et

permanente. Dans tous les cas, le ruissenement débute dans les 5 premières minutes. Les pluies

d'imbibition sont donc comparables pour les trois traitements contrairement à la première pluie.

Pour cette seconde série de pluies, elles sont faibles:

• Pi parcelles labourées (moyenne) : 2,43 mm

• Pi parcelle desherbée chimiqUeIœD.t : 5,30 mm

• Pi parcelle enherbée: 2,07 mm

L'intensité du ruissellement (moins de 5mm1h) et sa progression sont lentes. Entre 5 et 10

minutes, le ruissellement augmente rapidement (sur le sol enherbé, il est plus long à démarrer en

raison de la végétation). n se stabilise à une valeur constante d'équihore qui se situe, selon les

parcelles, entre 15 et 20 minutes (2Omn pour la parcelle enherbée). Les valeurs d'intensité ont

considérablement monté: 30 et 35mm/h sur sol désherbé et enherbé et prés du double (60 mm/h)

sur sol labouré. n en est de même pour les coefficients de ruissellement qui sont respectivement

40

visibl .La.pr de ues!iL-centue le dèl.i:tc:na:ù

agrégats

Photo 28: la fin dela pbJ.ù; on aptrÇOÏ1

rinU::Oeur du c:adre.tnIas de tem

inexistm:de au début .

PARTIE III: LES RESULTATS

de 40%, 25% et 50%. Ces résultats corroborent les observations qualitatives effectuées au cours

des simulations.

Sur sol labouré, l'augmentation du ruissellement correspond avec la formation au pied de

la parcelle d'une large flaque (lm x 0.1m, voir photo 26) qui alimente en continu le mîni­

àéversoir. On constate, parallèlement à l'évolution de cette flaque, que l'état de surface du sol

labouré subit des modifications encore plus prononcées. La taille des agrégats, comprise

initialement entre 2 et 3 cm, diminue encore (voir photo 27) et on note l'apparition en surface

d'un glaçage entrecoupé par des atterrissements de fines, disposées en petits replats de quelques

cm2. Les bords métalliques internes de la parcelle sont marqués par de nombreux rejaillissements

. terreux (voir photo 28) et les micro-zones de blocage de l'eau sont très localisées.

c-Troisième série de pluies

Le troisième et dernier test intervient 4 heures après la seconde série de pluie. La

simulation reproduit dans ce cas une situation érosive particulièrement catastrophique en créant

une intensité de fréquence décennale sur un sol très saturé. C'est la raison pour laquelle toutes les

courbes ont une allure croissante tendant vers une asymptote supérieure (voir graphique 2 profil­

type 4).

Sur les parcelles labourées, la large flaque se reforme de suite et s'agrandie (photo 29)

La progression du ruissellement est quasi instantanée et il se stabilise rapidement en

régime permament. fi en résulte des variations concomitantes des valeurs d'intensités et des

coefficients de ruissellement où l'on retrouve, cependant, les même tendances précédentes entre

sols labourés et non labourés. Dans le premier cas les valeurs d'intensité du ruissellement sont

supérieures à 70 mmIh, Kru=74,3 % et Kre=78 %. Le sol désherbé réagit moins, avec 35 mmIh(au lieu de 30 mmIh) d'intensité, Kru=33,4 % et Kre=37,64 %. En revanche l'intensité du

ruissellement sur la parcelle enherbée passe de 30 à 50 m.mIh., K.ru=38,4 % et Kre=49 %.

L'observation d'une parcelle labourée 24 heures après la troisième pluie (photo 30) montre

de façon très claire la formation d'atterrissements.

41

Photo 29 à la troisième pluie, la flaque se reforme très vite et oc:cupe près dim tiers de laparcelle.

Photo 30 : 24 h après la troisième pluie, les atterrissements sont très visibles en bnmfoncé; ils se situent à l'emplacement des anciennes flaques.

PARTIE III; LES RESULTATS

2-Les turbidigrammes

Ces graphes ne représentent qu'un volet de lB dynamique érosive (la détachabilité des

éléments fins sous l'impact des gouttes de pluie). On teste de ce fait la capacité des agrégats à

garder leur cohésion, c'est à dire la stabilité structurale de chacun des sols, selon les états de

surface. TI n'est pas possible de tirer autant d'informations que pour le ruissellement. Les

turbidigrammes fournissent cependant quelques enseignements précieux qui confirment les

tendances identifiées sur les hydrogrammes.

Une nouvelle fois, le comportement du sol labouré se distingue de celui des sols désherbé

et enherbé.

a -Première série de pluies

Pour la première pluie, les poids secs totaux exportés sont faibles sur toutes les parcelles:

0.5 g sur sol labouré et de 1.3 à 2.5 g pour les 2 autres traitements.

b-Seconde et troisième série de pluie

Des différences marquées apparaissent, selon les traitements, au cours des secondes et

troisièmes pluies. L'érosion augmente rapidement sur sol labouré (valeurs maximales de 38.7g et

42.4g respectivement). TI progresse plus graduellement sur sol desherbé. Elle reste insignifiante

sur sol enherbé avec 3Ag durant la dernière pluie.

On observe que les concentrations moyennes diminuent généralement du 1er au 3 ème

essai (de 0.3 à 0.9 ou 1.2 g/l sur sol labouré, de 1.3 à 0.7 g/l sur sol désherbé et de 004 à 0.2 sur

sol enherbé)

TI serait illusoire de vouloir dresser une courbe de profil-type pour le sol labouré car

l'allure des turbidigrammes fluctuent d'une répétition à l'autre comme on peut le voir ci dessous.

42

parcelle labourée1pluie1

parcelle labourée2pluie1

PARTIE Ill' LES RESULTATS

parcelle Iabourée3pluie1

;;;: 1,00

1;;;: 1,00

1;;;: 1,00

1s s s., , ., .,~-- -.., ... . ---.- " 0,001

.- --...t: .-- ... - t: t:

" 0,001 1 ... 0,00' ...CL CL CL

0 10 20 30 0 10 20 30 0 10 20 30

Terrps (nn) Terrps (nn) Terrçs (nn)

Gnphlq ue 3 : Tllrbidigrammes de la prcmiè:ce pluie des trois répélitiocs sur sol labourés

Par contre, dès la seconde pluie,·les courbes prennent une allure générale identique sur les

trois répétitions.

40

1parcelle labourée1

1 pruie2~ 2,00

~ J-.. --..---- -----/f. 0.00 fil

o 10 20 3J

Terrçs (nn)

parcelle Iabourée1pruie3

~ 2,00

~ l-------- ------/f. 0,00 1 1 1

o 10 20 3J

Ten"9S (nn)

parcelle Iabourée2pluie2

~ 5.00

1.. -4' • __ ..

i 000 -----;'""CL • 0 20

Terrps (nn)

parcelle Iabourée2 1

pluie3

~ 2.00

1,---- --- ------

~ .- - -. ---1:/f. 0,00 1 1 1

o 10 20 30

Te"llS (nn)

parcelle Iabourée3pluie2

i :1 ----:-----"0,00 1 1 1

CL ° 10 20 3)

T... (rm1

parcelle Iabourée3pluie3

~ 2,00

1--

.. -'---:---'-,~ 0,00 ----=_-"'---1o 10 20 3)

T~(nn)

Gnphique.c : Tllrbidi~es des SCOODdes et troisièmes piuies des parcelles labourée

Le sol désherbé et le sol enherbé ont un comportement mieux typé.

parcelle naturellepluie1

E" 4.00

1sCIl -..Cl .-t

2.00 -Cl 0,00 r -iQ.

0 10 20 30

Te"1ls (rrn)

parcelle enherbéepluie1

~ 2.00jIl 1,00 • -- - -i 000 ------ ---Q. , 1 1 1

o 10 20 30

Te"1ls (rrn)

Gnphique 5 : Turbidi~es de la premiè:ce pluie des parceUes DOIllabourées

43

Photo 31 : à Corconne, une parcelle labourée avant toute pluie. Même en travaillant lesol, le taux de pierrosité reste à 98 %.

PARTIE III: lES RESULTATS

Lors des secondes et troisièmes pluies, les tendances restent les mêmes, mais on peut

remarquer toutefois, que les pertes en terre sont moindres sur la parcene enherbée, avec une

moyenne ne dépassant pas 1 g/l.

parcelle naturellepluie2

parcelle naturellepluie3

E' 2,00

1s .~ 1,00 __ _-.-......--

~ 0.00- 1

o 20

Telf1)S (lm)

1

40

~ 2.ooj= 1.00 10\., - --.-. •

~ . ~--~-.'~ 0,00 1 1 1

o 10 20 30

Tef!lls (rm)

. .............,.......- _.

parcelle enherbéepluie2

E' 2,00

i 1.oot - - --~ 0,00. 1 --r--........,

o 10 20 30

Te"",s (lm)

parcelle enherbéepluie3

~ O'40

1: 0,201:::. 0,00 --+-1--1--';1

o 10 20 30

Tef!lls (rm)

B-CORCONNE

Les expérimentations effectuées sur le site de Corconne n'ont pas apporté autant de

résuhats qu'à la Jasse. Bien que les manipulations, les états de surface, les états hydriques du sol

et les conditions climatiques aient été les mêmes, les réponses du sol sont totalement différentes.

La pierrosité très élevée (98% en moyenne, photo 31), conÎere au sol lm profil hétérogène

et une macroporosité importante. En outre, ene protège le sol de l'énergie cinétique des gouttes

de pluie et limite ainsi la détachabilité des particules. Les 135 mm de pluie appliqués sur les

parcelles en 28 heures, n'ont pas suffit à saturer le sol et la vitesserinfiltration est restée

supérieure à l'intensité de la pluie.

Les états de surface ont été très peu modifiés, même sur les parcelles labourées (photo 32,

33, 34). On peut observer des petites flaques qui apparaissent lors de la troisième pluie mais qui

n'ont pas été suffisantes pour entraîner un ruissenement significatif: Toutefois, les hydrogrammes

et turbidigrammes du site de Corconne, se trouvent en annexes 7.

44

J2 . parcd1IIb<lUR~ j~ 1

pluie. EnCOOl!pan:m la

page00 peut

e l'étIIl deguère

que cemimr

PARTIE III : LES RESULTATS

Ce site de Corconne nous a permis par contre de déceler une limite du simulateur. Bien

que les parcelles ne présentaient aucune flaque, on enregistrait très vite (en moins de 5 mn) un

ruissellement de l'ordre de 0,05 à 5 mmIh et cela dès la première pluie. En outre l'intensité de ce

ruissellement parasite était tout à fait aléatoire. Par exemple, sur la première parcelle labourée, le

ruissellement était de 5 mmIh à la première pluie, puis 0,5 mm/h à la troisième pluie, ce qui

difficilement explicable de façon logique. On a pu trouver l'origine de ce phénomène en observant

les parois du cadre métallique des parcelles qui étaient terreuses en début de pluie et qui se

nettoyaient très vite. Le gicleur forme un large pinceau de pluie. Une partie de l'eau vient

directement mouiller l'intérieur de la paroi inférieure du cadre et des gouttes tombent dans les

orifices puis dans la gouttière de recueillement des eaux. Nous avons constaté la présence de ce

ruissellement parasite sur le second site d'étude mais il est certain que le même problème s'est

produit lors des manipulations du sol de la Jasse. Cependant, le but de notre étude reposant sur

des comparaisons (deux sites distinctifs, trois façons cuhurales), nos résuhats ne sont pas remis

en cause. Toutefois, pour une pius grande précision des mesures il est peut être judicieux de

prévoir des cadres d'expérimentations dont les parois métalliques soient légèrement incurvées

vers l'intérieur de la parcelle. n faut dans ce cas là, recalculer la surface de sol effectivement

soumis à la pluie qui serait inférieure à lrDl.

4S

PARTIE Ill: LES RESULTATS

CHAPITRE II :LESRESULTATSANAL~TIQUESDULABORATOIRE

Tous les résultats sont exprimés en pourcentage du poids de terre fine initial

Etat de aurface du sol en place: labouré

Fractions Fractionnement (%) Granulométrie (%) Fraction minérale sans CA C03 (%)

IArgiles (0-21.1) 17.28 16,5 <46,41

Umons fins (2-201.1) 26,26 7,65 21,52

Umons grossiers (20-501.1) 17,52 9.09 25,57

Sables fins (50-2001.1) 18,55 2.31 6,5

Sables grossiers (>2001.1) 18,01Carbonate de calcium \ 68,32 \

Matière organique \ 1,63 \

Total 17,62 105,5 100

Analyses chimiques

Carbonate de calcium (%) 68,32

Carbone organique (%) 0,95

Matière organique (%) 1,63

~e(%) 0,08

Sédiments érodés

Fractions Granulométrie (%)

Fraction (0-21.1) 36,31

Fraction (2-201.1) 53,02

Fraction (20-501.1) 4,27

Fraction (50-2001.1) 2,37

Fraction (>2001.1) 2,59

Carbonate de calcium 55,62

Matière organique 3,B3

Total 105,5

La faible quantité de pertes en terre n'a pas permis d'effectué autant d'analyses que pour le

sol en place. On a donc fait le choix de ne réaliser que le fractionnement. De plus, seuls les

sédiments exportés des parcenes labourées ont permis de réaliser des manipulations en

laboratoire.

46

PARTIE IV

INTERPRETATION ET DISCUSSION

Photo 35 : parœlle labourée avant toute pluie. On voit bien la structure motteuse. Peu decailloux apparaissent.

Photo 36 : parcelle labourée apIès la première pluie. Bien que n'étant pas à la mêmekhelle, on voit que la structure est déjà plus lisse, les cailloux appanUssent Des traces detene sont visibles sur la paroi du fond, ainsi que des atterrissements au centre.

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE 1:LE RlJISSELLEl\IEl''T

A-PREMIERE SERIE DE PLUIES

I-ParceUes labourées

Pour les parcelles labourées, la pluie d'imbibition (17 mm en moyenne sur les trois

répétitions) s'élève à un tiers de la pluie totale. Ceci s'explique par le labour qui a permis de casser

la croûte de surface et d'ameublir le sol, créant une porosité importante. De plus, les mottes de

terre ainsi formées, ralentissent l'écoulement et favorisent l'infiltration.

Durant le ruissellement, la droite ne se stabilise pas à une intensité maximum, ce qui

signifie qu'on a arrêté la pluie avant d'atteindre le régime permanent Le sol n'est pas saturé, ce

qui se comprend puisqu'on est parti d'un état hydrique initial très sec.

L'apparition de cailloux blancs à la surface des parcelles est due à la désagrégatio~ en

partie, des mottes de terre (comparaison des photos 35 et 36) sous l'impact des gouttes de pluie.

Les particules fines ainsi détachées sont venues combler les microreliefs, formant des

atterrissements (photo 36), ou sont entraînées avec l'eau en profondeur par lessivage. De plus, en

appliquant une pluie violente sur un sol sec, l'eau qui pénètre par capillarité dans les pores, piège

l'air au sein des assemblages et les fait éclater. Ces deux phénomènes réunis contnouent à

modifier la structure superficielle. Initialement motteuse, cette dernière a fait place à une surface

lisse, ce qui explique que les cailloux qui ont gardé leur positio~ soient maintenant à découvert

(photo 36). On peut d'ailleurs apercevoir sur la photo, des traces de terre sur les faces internes du

cadre, témoignant du niveau d'origine Ge la surface du sol et du tassement que cette première

pluie a provoqué.

Z-ParceUes désherbée et enherbée

Tout au long de cette première pluie, les parcelles désherbée chimiquement et enherbée

réagissent de manière similaire.

La phase d'imbibition est beaucoup plus courte que pour les parcelles labourées. Or l'état

d'humectation du sol étant le même à l'origine pour les trois traitements, seul l'état de surface est

48

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

responsable de cette différence. Ceci s'explique par une porosité moindre pour les parcelles non

labourées qui bénéficient du tassement naturel du soL aggravé par les passages des engins

agricoles et la sécheresse de l'été.

Lorsque le ruissellement débute, le comportement de ces deu.x parcelles ressemble à celui

du sol labouré. Mais ic~ ce sont les pierres et les herbes, qui faisant obstacle à l'énergie cinétique

des gouttes de pluie, favorisent l'infiltration de l'eau. Durant les cinq dernières minutes en

revanche, le ruissellement s'accélère. Ceci laisse présumer que la vitesse d'infihration de l'eau

diminuant, le sol se sature petit à petit.

Pour cette première série de pluie, il semblerait que ce soit la parcelle enherbée qui

favorise le plus le ruissellement. En revanche, les deux autres traitements répondent de manière

similaire, mis à part la pluie d'imbibition et l'allure finale de la courbe. Par contre, l'état de surface

des parcelles non labourées est peu modifié. Sur l'essai en desherbage chimique, les cailloux et la

croûte superficielle, très durcie par la sécheresse de l'été, semble avoir protégé le sol de l'effet

"splasb". Pour la parcelle enherbée, c'est la végétation qui a rempli ce rôle. Aucune flaque ne s'est

formée sur ces deux parcelles.

Récapitulatif de la première série de pluies

Pluie Kru Kre Intensité de ruissellementHumidité(%) imbibitionAvant Après (mm) (0/0) (0/0) maximal (mmIb)

Parcelle labourée (moyenne) 7,76 26,4 17 4,2 6,8 9

Parcelle desherbée chimiquement 2,84 16,7 2,5 4,1 4,3 10

Parcelle enherbée 4,72 23,4 1,7 8,2 8,5 15

Kru (%) =(lame ruisselé)/(pluie utile) pluie utile =pluie totale

Kre (%) = (lame ruissellée)/(pluie efficace) pluie efficace = pluie après la phase d'imbibition

T.1II..u 6 : résuhats de la première plU1e

B-SECONDE SERlE DE PLUIES

En début de pluie, l'humidité du sol des parcelles est identique et elle est 3 à 4 fois plus

élevée que pour le précédent essai. Cet état hydrique induit des courbes totalement différentes

des premières : Le régime de ruissellement permanent est notamment atteint. Dès lors on peut

dire que dès la seconde série de pluie le sol est saturé quelque soit le traitement.

La pluie d'imbibition est beaucoup plus courte pour les parcelles labourées (près de dix

fois moins que lors de la pluie précédente) tandis qu'elle reste équivalente pour les deux autres

49

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

sols. De même, pour l'intensité maximale de ruissellement, c'est le sol labouré qui présente le

comportement le plus changeant, passant de la valeur la plus petite (9 mmfh) pendant la première

pluie, à la valeur la plus haute (60 mmfh). Les deux autres traitements dont le sol n'a pas été

remanié, réagissent plus modérément. En labourant le soL on a augmenté la capacité d'infiltration

mais également la vitesse d'infiltration. Dès le début de la première pluie, le sol s'est rempli, d'où

une phase d'imbibition très longue et une intensité de ruissellement faible.

Lors de cette seconde pluie l'état hydrique des parcelles est équivalent, les phases

d'imbibition également, mais on peut voir sur les hydrogrammes que les parcelles non labourées

atteignent le niveau de ruissellement maximal plus rapidement en raison d'une vitesse d'infiltration

de l'eau plus petite. On peut observer cela très nettement sur la parcelle desherbée chimiquement

où le régime permanent débute à la septième minute. Dans le détail de cet hydrogramme, les

points compris entre 15 et 20 minutes ne doivent pas être pris en compte. Ds sont le résultat d\m

incident lors de la pluie : l'eau des flaques autour de la parcelle pénétrait directement dans le

tuyau en pvc. En ce qui concerne le sol enherbé, l'eau retenue par la végétation, parvenait à

s'infiltrer et ce n'est qu'à la quinzième minute que le ruissellement maximal est atteint. Pour les

parcelles labourées, hormis la troisième répétition, cette phase est obtenue au bout de 15 à 25

minutes.

Pour ces mêmes parcelles, le tassement dû à la première pluie a amené le sol en dessous

du niveau des orifices où l'eau de ruissellement s'évacue. TI en résulte la formation d'une large

flaque au pied de la parcelle qui contn1me fortement au délitement des mottes de terre. En

conséquence, le ruissellement observé sur ces parcelles est important (intensité maximale

comprise entre 60 et 70 mmfh).

A la fin de la pluie, l'effet labour a totalement disparu, .. ~

On peut noter que l'humidité des sols entre le début et la fin de cette pluie a peu varié.

Ceci donne à penser qu'on est arrivé à saturation complête des sols dès ce second essai

Récapitulatif de la seconde série de pluies

Humidité(% Pluie Kru Kre Intensité de) imbibition ruissellementAvant Après (mm) (%) (%) maximal (mmth)

Parcelle labourée (moyenne) 18,2 20,9 2,43 47,5 49,2 60

Parcelle desherbée chimiquement 12,5 17,1 5,3 39,09 44,4 30

Parcelle eDherbée 19,6 19,9 2,07 24,05 25,2 35

T.bI.u 7 : résuhllts de la SCOOI1de pluie

50

Photo 37 : la troisième pluie est une situation érosive catastrophique. I.e sol esttotaJement satmé. Les aOOrds de la parcelle qui sont plus tassés sont détrempés.

PARTIE IV: INTERPRETA TlON ET DISCUSSION

c-TROISrEIv1E SERIE DE PLUIES

La troisième pluie, qui intervient quatre heures après, n'a pas laissé le temps aux parcelles

de se ressuyer et l'état hydrique reste identique. De ce fait on comprend que le ruissellement,

quelque soit le traitement, débute quasiment instantanément. Ce dernier essai est cependant

intéressant car, à humidité équivalente, l'état de surface est déterminant et il est testé ici en

situation extrême de saturation totale.

Le sol labouré ruisselle vite et beaucoup (photo 37). La flaque se reforme immédiatement.

. L'état de surface, où toute trace de labour a disparu, ressemble à la parcelle desherbée

chimiquement. Ce dernier, en l'absence de flaque, ne ruisselle pas plus que précédemment, le

niveau minimum d'in.fi.Itration étant atteint. En revanche le comportement de la parcelle enherbée

se détache, présentant un ruissellement important.

Récapitulatif de la troisième série de pluies

Pluie Kru Kre Intensité deHumidité(% imbibition ruissellement)Avant Après (mm) (%) (%) maximal (mmJb)

Parcelle labow-ée (moyenne) 20,4 24,6 2 74.28 77,96 70

Parcelle desherbée chimiquement 15,1 17,6 4,93 33,46 37,64 35

Parcelle enherbée 18,9 24,4 9,9 38,4 49 50

tableau 8 : résuhal.s de la troisième pluie

51

CYCLE D'HYSTERESrS

1,5

\,0

0,5

o~''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''

..................!...... 1 1

o 10 20

RuisseOemect (mm1ll)

30

Graphique 7 : cycle idéal d'hystérésis

PARTIE IV ; INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE il:LES PERTES EN TERRE

Lors de la première pluie, la masse de sédiments e>.:portés reste faible. Cependant, on

enregistre un rapport allant de 1 à 4,5 entre les parcelles labourées et enherbée. La parcelle

desberbée chimiquement se situe entre les deux. Ces premiers résuhats sont analogues au

ruissellement. Bien que sur sols labourés les mottes de terre, exposées à la pluie, soient plus

suceptibles d'être destructurées, le ruissellement quasiment nul ne permet pas le transport des

sédiments détachés. En revanche, l'eau s'infiltrant, les particules fines viennent combler les pores.

Sur les parcelles desherbée et enherbée, les agrégats sont protégés par les pierres et la végétation.

La détachabilité des fines est moindre mais le ruissellement étant plus important, la quantité de

sédiments exportés vers l'exutoire de la parcelle représente une masse plus grande.

Le processus s'inverse lors des deux autres pluies. Les pertes en terre les plus importantes

pro"iennent des sols labourés (30g en moyenne pendant la dernière pluie) alors qu'elles ne sont

que de lOg sur le sol desherbé et 3g sur la parcelle enherbée. Ces résultats sont inversement

proportionnel au ruissellement. Le calcul des concentrations moyennes des sédiments exportés

sur les trois pluies met en valeur ce phénomène.

Etat de surface Concentrations moyennes de sédiments érodés (gIl)

Pluie nO l Pluie D02 Pluie D03 Evolution

Llbouré 0,3 1,1 1,1 Croissante

Desberbé 1,36 1.17 0,7 Décroissante

Enherbé 0,37 0.24 0,19 Décroissante

T.b1eau 9 : évolutioo des cooocntratioos moyc::mes de sédimœts érodés. tout au IODg des trois pluies

A-PARCELLES DESHERBEE ET ENHERBEE

Pour les parcelles non labourées, on est en présence d'un cas conventionnel observé sur

bassin versant. Au sortir de la saison sèche, le sol est craquelé et présente un stock de panicules

h'bérées, prêt à être transporté. Dès la première pluie le ruissellement l'entraine. Ensuite, le

glaçage du so~ les cailloux et la végétation, tout en accélérant le ruissellement, bloquent en partie

l'arrachement des sédiments.

Les courbes présentent une allure proche des observations réalisées à l'échelle du paysage.

En mettant en relation sur un graphe (voir graphique 7) ruissellement et concentrations, on

52

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

retrouve le dessin classique du cycle d'hystérésis (ces graphiques se trouvent en annexe 6). Ce

cycle montre, en suivant les flèches, que le pic des concentrations est atteint avant celui du

ruissellement et qu'en revanche, en fin de cycle, les concentrations baissent lorsque le

ruissellement est maximal, ce qui est conforme aux valeurs mesurées sur bassins versants. Ce

cycle est un schéma idéal mais les nuages de points obtenus à partir de nos données s'en

rapprochent.

B-PARCELLES LABOUREES

Les parcelles labourées ont un comportement plus aléatoire et les pertes en terre suivent

l'évolution du ruissellement. De ce fait, Pour les parcelles labourées, les réponses, surtout

concernant la première pluie, fluctuent d'une répétition à l'autre. Le remaniement du sol introduit

des perturbations significatives: modifications de l'état de surface initial bien sûr et difficuhés de

reproduire un même labour sur toutes les parcelles.

En revanche, il nous a paru intéressant d'avoir quelques informations sur la texture de ces

sédiments pour évaluer quels sont les particules élémentaires qui sont exportées.

En ce qui concerne les analyses sur le sol en place, nous avons à faire à un sol argileux

très calcaire, avec 68% de carbonate de calcium. On peut constater que c'est au niveau des

limons puis des sables, que se situe le calcaire car on note des différences de pourcentage entre la

granulométrie et le fractionnement très importantes.

On remarque que ce sont les limons fins qui sont exportés en priorité. lis représentent

53% des particules érodées. Ce chiffre est significatif car les limons fins ne sont pas dominants,

dans les analyses du sol en place. La matière organique est également très présente dans les

pertes en terre puisque le taux est deux fois plus élevé. En revanche les limons grossiers et

l'argile semblent peu affectés. Quant aux sables et au carbonate de calcium, les pertes ne sont pas

significatives. TI semblerait donc que le sol de la Jasse s'érode de façon sélective, avec une perte

préférentielle des limons fins.

Des analyses de laboratoire du sol de Corconne ont également été effectuées mais la

quantité de sédiments exportés étaient trop faible. Ces résultats d'analyses perdent donc de leur

intérêt et se trouvent en annexe 8. On peut dire que c'est un sol argilo-limoneux, un peu moins

calcaire que la Jasse. Le taux de matière organique est équivalent.

53

TABLEAU RECAPITULATIF DES PRINCIPAUX RESULTATS

Etats de surface Humidité Pluie Coefficient de Intensité maximale Lame Poids sec de Concentration des1%) d'imbibition ruissellement de ruissellement rUÎ,sellée sédiments sédiments

avant aprb Imm) efficece (%) Imm/h) Imm) érodés Ig) (glll

Premlllre pluIe

Labour6 7.76 26.4 17 6.8 9 1.91 0.5 0.28Dbherb6 2.84 16.7 2.5 4.3 10 1.84 2.49 1.36Enherb6 4.72 23.4 1.7 8.5 15 3.59 1.32 0.37

Seconde pluie

Labour6 18.2 20.9 2.43 49.2 60 24.85 28.14 1.11Désherb6 12.5 17.1 5.3 44.4 30 11.36 20.38 1.17Enherb6 19.6 19.9 2.07 25.2 35 10.55 2.5 0.24

Trol.lltme pluie

Labour6 20.4 24.6 2 17.96 70 34 37 1.1

D6sherb6 15.1 17.6 4.93 37.64 35 15 10.5 0.7Enherbé 18.9 24.4 9.9 49.01 50 17 3.4 0.19

Trol. pluie. cumul6..

Labouré \ \ 21.5 \ \ 58.42 60 0.8

Désherbé \ \ 12.7 \ \ 34 33.3 1.07Enherbé \ \ 13.7 \ \ 31.7 7.2 0.27

Tableau 10 : tableau dl! lIynthbe

- -------_._.._------

PARTIE. IV: INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE In :PRINCIPAUX ENSEIGNEl\fENTS

En forme de conclusion appliquée à une gestion conservatoire de la vigne pour cette

région du Languedo~Roussillon>on peut émettre les recommandations suivantes:

- le labour des interlignes est à déconseiller car le ruissellement et les pertes en terre peuvent

atteindre des valeurs élevées: une lame d'eau de 34 mm et une perte de 37 g de sédiments en une

seule pluie décennale. En cumulant les trois pluies, ces chiffres s'élèvent à 58 mm de lame

nrissellée et 60 g de perte en terre. Le rôle des états de swface est déterminant sur ce type de

traitement, il est particulièrement mis en valeur entre la seconde et la troisième simulation où

l'évolution du ruissellement ne doit rien à l'humidité du sol qui ne varie pas. Dans cette situation

la pluie d'imbibition, très courte (2 mm), fait place à un ruissellement intense: coefficient de

ruissellement efficace, 78 %.

- les meilleurs traitements sont sans nulle doute les deux derniers avec une priorité pour

l'enherbement. Cependant, si l'érosion est quasiment nulle pour la parcelle enherbée (3,4 g lors de

la dernière pluie et 7,2 g en cumulant), on constate que les coefficients de ruissellement efficace

peuvent dépasser 25% et atteindre, en conditions exceptionnelles, 50%. n n'y a donc pas de

relation univoque entre ruissellement et concentration comme le met en lumière le cycle

d'hystérésis de la figure précédente. TI est nécessaire. en conséquence, de prévoir des canaux

d'évacuation en pierre dans ce cas afin d'éviter une reprise d'érosion sur les bords des parcelles et

des problèmes de sédimentation dans les fossés communaux, plus à l'aval.

- En ce qui concerne le désherbage chimique, les coefficients de ruissellement sont proches de

ceux observés sur parcelle enherbée. En revanche l'érosion est plus importante: 10,5 g lors de la

dernière pluie et 33,3 g en cumulant.

Dans l'appellation Côtes de Provence, Le Vigt!Îer obtient les mêmes résultats que nous en

ce qui concerne l'enherbement. Ses résultats diftèrent légèrement pour les deux autres

traitements. à savoir que le labour est une meilleure protection du sol que le desherbage

chimique, tant du point de vue du ruissellement que des pertes en sédiments. Cela tient peut être

au type de sol qui est à dominante sableuse.

Nous n'avons pas expérimenté toutes les façons culturales posSl"bles. Par manque de

temps, nous avons préféré tenir compte des pratiques les plus usitées dans la région. D'autres

études ont été menée dans différents vignobles français, notamment dans le Beaujolais, et peuvent

compléter nos résultats.

54

Photo 38 : dans les parcelles pentue, les sarments ne retiennent pas les sédiments. Enrevanche, comme ici en bas de pente, ils peuvent jouer ce rôle.

PARnE IV : INTERPRETAnON ET DISCUSSION

CHAPITRE IV :D'AUTRES PRATIQUES CULTURALES POSSmLES

Gril en 1982, dans une étude menée dans le Beaujolais, montre que les comportements

des sols labourés et desherbés sont assez semblables, avec une légère préférence pour les sols non

travaillés. On peut noter que Gril a intégré six états de surface :

Sol désherbé + paille en surface

Sol désherbé+ compost en surface

Sol désherbé+ broyage de sarments

Labour

Labour + compost enfoui

Sol désherbé

L'enherbement était absent de ses expérimentations. TI montre que c'est le sol désherbé,

surmonté d'un lit de paille qui est le plus efficace suivi du compost en swface, puis du labour avec

enfouissement de compost, du labour simple, du broyage de sarment et enfin le sol désherbé. Ceci

en terme de ruissellement. En ce qui concerne les départs en terre, le classement est le même sauf

pour le sol désherbé avec broyage de sarments qui semble être le traitement qui favorise le plus

l'érosion.

Hors des zones d'élevage, comme en Languedoc, il est difficile de concevoir des

épandages de compost ou de paille sur les parcenes. En revanche lutilisation des sarments est

posSlole et elle est assez pratiquée. Pour les viticuheurs, c'est un moyen de gagner du temps et de

l'argent, en laissant les bois sur place au moment de la taille. Mais à l'instar de Gril. nous avons eu

des échos défavorables de cette méthode. Les sarments ne freinent pas le ruissellement car, trop

légers, ils flottent et sont entraînés, bouchant les aménagements en aval (Walch, Certain, Lambert

1986). En bas de parcelles, on peut voir d'ailleurs des atterrissements retenus par des sarments

qui témoignent d'une part de l'inefficacité de ce traitement cuhural et corroborent les observations

de Walch, Certain et Lambert (photo 38). De plus, les viticuheurs interrogés pensent que la

décomposition des sarments est lente et d'une année sur l'autre, ils observent une accumulation de

cet humus qui gène le passage des tracteurs.

ss

PARTIE IV: INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE V:LES RECHERCHES EFFEeTUEES EN

MEDITERRANEEN POUR FACILITER L'ENHERBEMENTl\IILIEU

Pour la vigne du Languedoc, il n'existe donc pas de moyens vraiment efficaces de lutte

contre l'érosion, hors de l'enherbement. Cependant, nous avons exposé, au début de cette étude,

les craintes des viticulteurs au sujet de cette pratique culturale et bien que sortant du cadre de nos

expérimentations, je pense qu'il est utile de citer ici les recherches effectuées par rrrv (Institut

Technique de la Vigne et du Vin) de N'lIDes, l'INRA (Institut National pour la Recherche

Agronomique) de Montpellier et l'Université de Perpignan., sur les types d'enherbements

posSloles.

A la journée viticole du 9 avril 1992, Philippe Masson décrit les avantages agronomiques

de l'enherbement. C'est la meilleure protection anti érosive grâce à une densité élevée de plantes

(100 à 1000/m2). Le taux de matière organique consécutifà la dégradation de la masse racinaire

est augmenté et avec lui, la porosité, la stabilité structurale, les réseIVes en eau, la capacité

d'échange, la vie microbienne etc.. De plus l'amélioration de la qualité des vins est significative

grâce à une maîtrise des rendements.

Les travaux s'orientent vers la recherches de plantes compatloles avec le climat méridional

et les besoins en eau de la vigne. Deux types d'enherbements sont posSloles : les temporaires et

les permanents. Les premiers sont conduits comme des engrais verts. Le tapis végétal est détroit

au débourrement, puis ressemé chaque année. L'enherbement permanent parait plus économique.

TI utilise des graminées pérennes adaptées qui présentent un dessèchement total en été (Ph

Masson 1992).

Une large part des études est consacrée à l'incidence de ces plantes sur la vigne, tant sur le

plan quantitatif que qualitatif. Les paramètres retenus sont :

Pour l.P.Rozier et F.Etienne de l'ITV de N'Imes:

-Poids moyen des bois de taille/cep

-Nombre moyèn de grappes/cep

-Poids moyen de grappes

-Etat sanitaire de la vendange

-Poids moyen de récolte (hlIha)

-Degré d'alcool probable

-Qualités oenologiques (acidité, composés polyphénoliques, couleur, durée de

cuvaison, teneur en potassium, dégustation)

56

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

Deux graminées (un brome et un mélange) et deux variétés de trèfles souterrains (CLARE

et DALIAK) ont été testées. Les résultats de l'Institut Technique de la Vigne et du Vin, sur trois

années (1989-1991), montrent une préférence pour le mélange de graminées (SEDAMIX 1) qui

diminue sensiblement la production mais dégage un potentiel qualitatif inversement

proportionnel.

Pour J.P. Rozier (!TV) et I.Moulis (INRA)

-Développement des adventices

-Influence sur le profil hydrique

-Poids moyen des bois de taille/cep

-Nombre moyen de grappes/cep

.-Poids moyen d'une grappe

-Volume de la récolte

-Degré d'alcool probable

-Etat sanitaire de la récolte

Les plantes testées sont les mêmes (mélange de graminées et deux variétés de trèfles

souterrains), à l'exception du brome pur, écarté des recherches cette fois ci Cette étude est

postérieure à la précédente, puisqu'elle concerne 1990, 91 et 92. En revanche, les résuhats sont

identiques à savoir de très bonnes qualités organoleptiques apportées par SEDAMIX 1 mais une

forte concurrence sur la vigne, entraînant une vigueur et une production moindre. Ce qui n'est pas

forcément un désavantage dans cette période de restructuration des vignobles en we d'un vin de

meilleure qualité.

Pour Ph.Masson de lUniversité de Perpignan

-Concurrence hydrique avec la vigne

-Poids et degré alcoolique de la récohe (rendement par souche et degré potentiel

en fonction du taux d'enherbement)

-Nombre de grappes/souche

-Poids moyen de chaque grappe

-Poids moyen de 100 baies

-Nombre de grains/grappe

-Développement des adventices .

Seul le trèfle souterrain (Trifolium subterraneum) a été testé dans cette étude, avec trois

variétés différentes (NUNGARlN, DALlAK et ClARE). Les expérimentations se sont

échelonnées sur cinq ans (1986-1990). Elles font apparaître peu de différences entre les trois

trèfles. Ces derniers exercent une concurrence hydrique assez forte surtout en période de

57

PARTIE IV: INTERPRETATION ET DISCUSSION

sécheresse, qui entraine une diminution de la vigeur de la vigne mais augmente significativement

le degré alcoolique en puissance. Masson préconise de ne semer qu'un rang sur deux. Le trêfle

semble demander un entretien plus suivi (broyage ou herbicide) pour prévenir l'évolution

défavorable des graminées adventices d'été à fort pouvoir de concurrence.

58

SYNTHESE ET CONCLUSION

L'érosion des vignobles français devient de plus en plus inquiétant. La Champagne,

l'Alsace, le Beaujolais, entre autres, sont menacés. Les vignes du Languedoc ne sont pas

épargnées. Au contraire, le climat agressif caratérisé par des orages violents, accentue ce

phénomène. Pour lutter contre l'érosion, les viticuheurs possèdent peu de moyens si ce n'est le

choix d'une pratique culturale adaptée. En effet, les aménagements des parcelles en terrasses ou

la construction de banquettes en pierre, par exemple, coutent trop cher.

Dans cette étude, nous nous sommes donc fixés comme objectif d'évaluer la pratique

culturale la plus défavorable à l'érosion.

Nous avions deux sites et trois pratiques cuhurales à tester et comparer, soit 6 situations

différentes. L'outil que nous avons choisi pour arriver à ces fins est le mini simulateur de pluie.

Les pluies que nous avons appliquées sur nos parcelles étaient de fréquence décennale et leur

intensité, constante, était de 90 mmIh pendant 30 mn. Le protocole s'organisait ainsi : une

première pluie sur sol sec, simulant une saison sèche. La seconde pluie intervient 24h après, pouf'

une situation de début de saison humide, puis la troisième pluie, 4h après la précédente, simulant

une fin de saison des pluies.

Les résultats que nous obtenons montrent des comportements très différents tant entre les

deux sites qu'entre les trois traitements culturaux.

Le site de Corconne apparait comme un cas particulier. Quels que soient les façons

cuhurales, labour, désherbage ou enherbement, le ruissellement et l'érosion sont négligeables. En

effet, lors de la troisième pluie, donc dans la pire des situations de notre protocole, les résuhats

sont les suivants:

Coefficient de ruissellement efficace Erosion

(%) üt}

Labour 0.26 0,70

Désherba~e chimique 0,73 0.27

Enherbement 0,72 0,21

Tableau 11 ; résultats de Corconne lors de la troisième pluie (90 mmIh pendant 30 mn)

Le taux de pierrosité, très élevé (98%) confere au sol une macroporosité importante et

donc une capacité d'infihration en conséquence. La vitesse d'infiltration de l'eau dans le sol est

toujours restée supérieure à l'intensité de la pluie, empéchant le ruissellement de se mettre en

59

place. En outre, les cailloux forment un pavage à la surface, la protégeant ainsi de l'impact des

gouttes de pluie. La détachabilité des éléments fins est donc limitée ainsi que leur transport. Le

site de Corconne semble naturellement peu propice à l'érosion. TI faut quand même tenir compte

de la fuite des éléments solubles et non solubles en profondeur, phénomène que nous n'avons pas

mesuré mais qui est peut être significatif:

A la Jasse, les résultats sont plus nombreux. Au fil des pluies, l'état de surface des

parcelles labourées évolue d'une structure motteuse à une structure lisse sur laquelle une croûte

de battance tend à se former. Le sol se tasse, des flaques se forment et la perte en sédiments

devient de plus en plus importante (de 0,5g à la première pluie à 37g à la troisième pluie). En

outre, le transport de ces sédiments est fàcilité par un ruissellement qui croit également, pour

atteindre7~ en fin d'expérience, soit un coefficient de ruissellement de 78%.

Les deux autres parcelles ont un comportement plus modéré entre le début et la fin de

l'étude.

Evolution du ruissellement et de l'érosion sur parcelles non labourées

Intensité maximale de Erosion

ruissellement (mmlb) (1~)

Début étude Fin étude Début étude Fin étude

Parcelle désherbée chimiauement 10 35 2,49 10,5

Parcelle enherbée 15 50 1,32 3,4

En comparaison

Parcelle labourée 9 70 0,5 37

Tableau U : évolution des résultats entre le début et la fin de l'expérimentation

On observe peu de modifications de l'état de sur face des parcelles désherbée et enherbée

car les cailloux et la végétation ont protégé la surface de l'impact des gouttes de pluie.

A la dernière pluie on peut voir que la parcelle enherbée présente un ruissellement non

négligeable de SOmmIh., alors que les pertes en sédiments sont les plus faibles (3,4g soit 10 fois

moins que pour la parcelle labourée). Cependant en cumulant les résultats des trois pluies, on

s'aperçoit que c'est le sol de la parcelle enherbée qui a ruissellé le moins.

Lame ruissenée totale, sur les trois pluies (en mm).

60

Parcelle labourée : 58,42

Parcelle désherbée : 34

Parcelle enherbée : 31,7

Ceci nous donne à penser que l'enherbement est la meilleure pratique culturale des trois

mais en condition catastrophique (saturation des sols et forte pluie) le ruissellement peut être très

important.

De nos résuhats se dégage très clairement que le labour est la pratique la plus défavorable

alors que l'enherbement serait plutôt le traitement à préconiser. Nous avons donc répondu à

notre objectif Le traitement par désherbage chimique parait se situer entre les deux autres.

Cependant il cache d'autres dangers comme le tassement excessif des sols jusqu'à destruction

totale de la structure, lessivage des résidus toxiques vers les villages en aval et les stations de

pompages. Malheureusement le labour et le désherbage chimique sont mieux connus des

viticuheurs et des professionnels de la ~gne en Languedoc que l'enherbement. Aussi, peu de

viticuheurs se montrent favorables à cette nouvelle technique dans la région. Enherber les ~gnes

ne parait pas compan"ble avec le climat sec méditerranéen. Pourtant les travaux de recherches à ce

sujet sont nombreux et toutes les informations sur le mode de conduite de la ~gne' sous

enherbement pourront bientôt être à la disposition de tous. TI reste beaucoup à faire pour

vulgariser ce mode de conduite qu'est l'enherbement, à commencer par la senst"bilisation des

viticuheurs aux problèmes d'érosion. Pendant longtemps, les viticulteurs ne se sont que peu

souciés de l'érosion des sols car la ~gne est une plante rustique et le stress ne peut être que

bénéfique à l'obtention d'un vin de qualité. Aujourd'hui, chaque pluie mutile un peu plus les

paysages, entame le patrimoine et les terroirs sont menacés.

Les modifications des mentalités agricoles deviennent indispensables. On n'a plus le droit

de faire abstraction des évênements climatiques exceptionnels tels que ceux qui ont engendré,

d'abord à N'IDles, puis à Vaison-la-Romaine et cette année en Camargue, des catastrophes sans

précédents. Ds impliquent à l'avenir, une meilleure gestion des eaux et des mesures urgentes de

conservation des sols.

Dans ce cadre, notre étude pourrait être une modeste contn"bution à une réflexion plus

large qui parait aujourd'hui incontournable.

61

BmLIOGRAPHIE

EROSION EN FRANCE

1Auzet A.V. 1987L'érosion des sols par l'eau dans les régions de grandes cultures : aspects agronomiquesMinistère de l'agriculture et de l'environnement

2Champagnol F., 1980La matière organique des sols de vigne du midi de la FranceProgrès Agricole et Viticole 97 (S), pages 161 - 173

3Deumier J.M., Roose E.J., 1985Etude de la dynamique du ruissellement sur Terrefort du Lauragais-influences des techniques culturalesEtude action de développement-lutte contre l'érosionFond intenninistériel pour la qualité de la vieMinistère de l'agricultureAgence de l'eau Adour-GaronneChambre départementale d'agriculture de la Haute GaronneITCFOrstom35 pages

4Fabres C., 1990Etude des états de surface du sol du bassin versant de la Jasse. Observations de terrainRapport de stage DUST sciences de l'environnement, (Université des Sciences Techniques du Languedoc, UMil)30 pages

5King D., Hardy R., Le BissoDDais V., 1991Evaluation spatiale de la sensibilité à l'érosion hydrique des terres agricoles de la région NordlPas-de-CalaisRapport de l'INRA (Institut National pour la Recherche Agronomique) et du Conseil Régional NordlPas-de­CalaisPages20S

,Le Bissonnais V., King D, 1993Rôle des sols et des pratiques culturales dans les phénomènes de ruissellement et d'érosion. Exemple des solslimoneux en grandes cultures du Dord de l'EuropePurpan nOI66 pages 68 - 74

7Masson F.X., Roose E..J., 1985Consequences of beavy mechanization and new relation on runoff and on loessial soit degradation in northemFranceSoil Erosion and Conservation (S.A) EI-Swaify. WC. Molclenhaver and Andrew Lo (eds)Pages 23 - 24

8Nahal L, 1975Principe de conservation du solCollection de géographie applicable. Coll. MASSON

9RamaiD. 1970Droit de l'exploitant, droit de l'exploitation397 pages

10RoUI P.H., 1988Etude sur petits bassins représentatifs. Bassins du nord de MontpellierRapport de stage Université des Scîences et Techniques du Languedoc ( UM fi)Orstom-Verseau20 pages

11Wicberek, 1990Paysages agraires, couverts végétaux et processus d'érosion en milieu tempéré de plaine de l'Europe de l'ouestCatena-Soil Technology, vol. 3. Pages 199 - 208

EROSION EN VIGNE

UBartoli P., 1983Un élément de la politique viticole: la prime d'arrachageINRA7 pages

13CEMAGREF.l984L'érosion dans le vignoble du Beaujolais-Etude comparative de l'influence des techniques culturales. Communede Pommiers (Rhône)CEMAGREFMinistère de l'agricultureChambre d'Agriculture du RhôneComité de développement du Beaujolais52 pages

14Direction Départementale de J'Agriculture (DDA) Rhône, 1982L'érosion dans le vignoble du BeaujolaisPages 12·28

15Foret M., Lilin C., Baillon J.M., 1990Erosion des sols et catastrophes naturelles en pays de vignobles-Exemples de la Saône-et-LoireChambre d'Agriculture de Saône.-et-LoireMinistère de l'agriculture et de la forêt21 pages

16Gril,1981L'érosion dans le vignoble du Beaujolais. Etude comparative de l'influence des techniques culturales pratiquéessur la commune de PommiersCEMAGREFMinistères de l'agricultLlreChambre d'Agriculture du RhôneComité de développement du Beaujolais(DDA) Rhône30 pages

17Igounet, 1993Intervention orale au colloque du réseau érosionEnherbement des vignes méditerranéennesCommunication orale

18Le Dain A.Y; 1984L'érosion des sols cultivés en Languedoc-Le cas du vignoblelARE (Institut d'Aménagement Régional et d'Environnement)Ministère de l'agriculturePages 20 - 75

19Le Dain A.Y., 1988L'érosion dans le vignoble languedocienlARE (Institut d'Aménagement Régional et d'Environnement)Ministères de l'environnement et de l'agriculture64 pages

20Le Viguier, 1993Etude comparée de trois traitements culturaux dans le vignoble de VidaubanCommunication orale

21Litzer C., Boidron R., Lilin C., 1988Maîtrise de l'érosion en vignoble de côteawt-Aspects agronomiquesInstitut Technique de la Vigne et du Vm (ITV)S4pages

22Lopes A., 1983Méthode de cartographie morphopédologique. L'exemple de Lauret (Hérault)Rapport de stage IRAT, IFARCS3 pages

23Masson Ph., 1991Enherbement des vignobles méditerranéens avec le trêfIe souterrain; bilan de 5 ans d'expérimentationsCompte rendu du symposium international sur la non culture de la vigne et les autres techniques d'entretien dessols viticoles à Montpellier8 pages

14Masson Ph., 1992Aménagement et entretien des sols viticoles vis à vis de l'érosion: enberbernent du "ignoble en régionméditerranéenneCompte rendu du Comité Interprofessionnel des Vms doux naturels. Journée "iticole de Banyuls des Aspres7 pages

25Moriat R., Asselin C., 1993Terroirs et qualité des vinsPurpan nOI66 janvier-mars 1993. Pages 46 - SS

26Rozier J.P., Moulis L, 1992Enberbement d'un "ignoble méditerranéen: effets sur Ja production et la qualitéCompte rendu ANPP- lSième conférence Columa. Journées internationales sur la lutte contre les mauvaisesherbes. Versailles8 pages

27Rozier J.P., Etienne F., 1991Synthèse des trois premières années d'études sur l'enberbement du vignoble méditerranéen: effet sur laproduction et la qualitéCompte rendu du lIIièmc symposium international sur la non culture de la vigne et les autres techniquesd'entretien des sols viticoles. Montpellier8 pages

28Vogt 8., Levy G., Mettlluer 8., 1986Ablation Hydrique en vignoble, en conditions d'érosivité chronique et exceptionnelle : mécanismes et coûtscomparés. Exemple du vignoble de Sigolsheim et Kientzheim., Haut-Rhin, FranceCab. Orstom, Rr. pédo., vol XXII n02. pages 133 - 137

29Walch L., Certain F., Lambert P., 1986Maitrise du ruissellement et de l'érosion en vignoble de côteauxCEMAGREFMinistères de l'environnement et de l'agriculturePages 7 • 16 et 136 - 145

30Wicherek S., 1991Viticulture and soil erosion in the North ofParisian Basin· Example : the Mid Aisne regionpages 115 - 126

LA SIMULATION DE PLUIE. LES ANALYSES DE LABORATOIRE

31Asselioe J., Valentin C., 1978Construction et mise au point d'un inflltromètre à aspersionCab. Orstom sér. Hydro. - vol XV n0420

32Bouvier C., Berthelot M.,.Janeau J.L., 1987Campagne de simulation de pluie en milieu urbain-Abidjan-YopougonComité interafricain d'études hydrauliques (CIEH)Orstom12 pages

33Casenave A., 1982Le mini simulateur de pluie: conditions d'utilisation et principes de l'interprétation des mesuresCab. Orstom sér. hydro. - vol XIX n04

34Casenave A., Guiguen N., Cbevalier P., Simon J.M., 1982Simulation de pluie sur bassins versants représentatifsCab. Orstom Sér. Hydra. - vol XIX n04

35Casenan A., Valentin C.,1989Les états de surface de la zone sahélienne. Influence sur l'infiltrationEdition Orstom226 pages

36Combeau A., Bumbel F.x., Roose E., Audry P., Ymer J.F., 1973Bulletin du groupe de travail sur la dynamique actuelle des 1015

Orstom210 pages

37Lafforgue A., 1977Inventaire et examen des processus élémentaires de ruissellement et d'infiltration sur parcellesCab. Orstom sér. hydro. - vol XIV n04

38Roose E., 1966Projet d'utilisation d'un simulateur de pluie pour la réalisation du programme de recherches sur l'érosion et lelessivage obliqueOrstom35 pages

39Roose E.,1969Second projet d'utilisation d'un simulateur de pluie pour l'étude intégrée du ruissellement. de l'érosion, dudrainage et du lessivage oblique et vertical sous les angles pédologique. agronomique. hydrologique etsédimentologique.Plan quinquennal pour une équipe multidisciplinaire de chercheurs25 pages

40Roose E., Asseline J., 1978Mesures des phénomènes sous pluies simulées aux cases d'érosion d'AdiopodouméCab. Orstom Sér. pédo. - vol XVI nOI

RENSEIGNEMENTS METEOROLOGIQUES

41Commission météorologique départementale, 1980Annales cIimatologiquesDépartement de 1'Hérault37 pages

42Météo France, 1961-1990Données cIimatologiquesMontpellier-Mauguio15 pages

43Man:band P., Lhote V., 1993Renseignement recueillis au laboratoire d'hydrologie de l'Orstom-Montpellier

44Masson J.M., 1976Analyse fréquentielle des hauteurs des précipitations sur des durées de lSmm à 3 jours. Application à la sériede Montpellier Bel-Air 192~197150 pages

TABLE DES MATIERESSOMMAIRE

INTRODUCTION

PARTIE 1 : OBJET DE L'ETUDE

CHAPITRE 1 : LA VIGNE ET L'EROSION

A-EN FRANCE

l-En Alsace

2-En Champagne

3-Dans le Beaujolais

4-En Bourgogne

B-LE LANGUEDOC. UNE REGION VITICOLE PARTICULIEREMENT VISEE

l-La vigne: une culture de référence très ancienne

2-Causes actuelles de l'accélération de l'érosion dans la vigne

a-L'arrachage

b-Recherche d'un produit de qualité

c-Rationnalisation de la viticulture des plaines

d-Diversification de l'agriculture en languedoc

e-Les différentes conduites de la vigne

CHAPITRE TI : LES SITES D'ETUDE

A-LA JASSE

B-CORCONNE

C-LA GEOLOGIE ET LE CLIMAT

l-La géologie

2-Le climat

PARTIE II: LES :MEmODES D'ETUDE

CHAPITRE 1 : ENQUETES ET RECHERCHE D'INFORMATION

A-LES ENQUETES DE TERRAIN

l-Les aménagements anti-érosifs

1

4

4

4

4

S

S

S

6

9

10

10

10

11

12

14

IS

IS

17

17

18

22

22

22

2-Les pratiques culturales 23

a-Le labour 23

b-Le désherbage chimique 24

cAL 'enherbement 25

B-RECHERCHES D'INFORMATIONS SUR LA PLUVIOMETRIE LOCALE 26

CHAPITRE fi : LA SIMULATION DE PLUIE 28

A-DESCRIPTION DE L'AFPAREIL 28

B-LES PROTOCOLES 3D

1-Protocole expérimental utilisé pour tous les tests 3D

2-Protocoles utilisés pour effectuer les mesures 30

a-Sur la parcelle 30

*L'humidité 30

*La pierrosité 31

boA l'exutoire de la parcelle 31

*Le ruissellement 32

*Evaluation des pertes en terre 33

*Les données de terrain 34

CHAPITRE m : LES ANALYSES DE LABORATOIRE 36

A-LE PROTOCOLE DE LA GRANULOMETRIE POUR lOg DE SOL 36

B-LE PROTOCOLE DU FRACTIOm..'EMENT TYPE" FELLER" POUR 20g DE SOL 31

PARTIE m: LES RESULTATS

CHAPITRE 1: RESULTATS DES SIMULATIONS DE PLUIE

A-LA JASSE

1-Les hydrogrammes

a-Première série de pluies

b-Seconde série de pluies

c-Troisième série de pluies

2-Les turbidigranunes

a-Première série de pluies

b-Seconde et troisième séries de pluies

B-CORCONNE

39

39

39

39

40

41

42

42

42

44

CHAPITRE fi: RESULTATS ANALYTIQUES DU LABORATOIRE

PARTIE IV : INTERPRETATION ET DISCUSSION

CHAPITRE 1 : LE RUISSELLEMENT

A-PREMIERE SERIE DE PLUIES

l-Parœl1es labourées

2-Parcelles désherbée et enherbée

B-SECONDE SERIE DE PLUIES

C-TROISIEME SERIE DE PLUIES

CHAPITRE fi : LES PERTES EN TERRE

A-PARCELLES DESHERBEE ET ENHERBEE

B·PARCELLES LABOUREES

CHAPITRE ID: PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS

CHAPITRE IV: AUTRES PRATIQUES CULTURALES

46

48

48

48

48

49

51

S2

52

S3

54

55

CHAPITRE V : LES RECHERCHES EFFECTUEES EN Mll.IEU MEDITERRANEEN POUR

FACILITER L'ENHERBEMENT S6

SYNTHESE ET CONCLUSION

IUBLIOGRAPHIE

TABLE DES MATIERES

S9

LISTES DES ILLUSTRATIONS

CARTES

Cartel: zones viticoles menacées par l'érosion, en France

Carte 2 : carte michelin, échelle 1/200 000, situant notre zone d'étude

GRAPHIQUES

Graphique 1: les différentes phases de la dynamique de l'eau

Graphique 2: courbes de profils types

Graphique 3: turbidigrammes de la première pluie des trois répétitions sur sols labourés.

Graphique 4 : turbidigrammes des secondes et troisièmes pluies des parcelles labourées.Graphique 5: turbidigrammes de la première pluie des parcelles non labourées

Graphique 6 : turbidigrammes des secondes et troisièmes pluies des parcelles non labourées.Graphique 7: cycle idéal d'hystérésis.

PHOTOS

Photo 1a : en été, la végétation dense joue un rôle protecteur des sois en freinant les gouttes

de pluie.

Photo lb : en automne, par contre, les sols sont exposés aux gouttes de pluie. En outre, le

ruissellement rencontre peu d'obstacles.

Photo 2 : en haut de cette parcelle, le sol est totalement érodé et la roche mère est mise à nu.

Photo 3 : sur la même parcelle mais beaucoup plus bas, les sédiments érodés et transportés, se

déposent li la faveur d'une rupture de pente.

Photo 4 : les eaux de ruissellement creusent des ravines...

Photo S : ....ou déchaussent les pieds les plus fragiles.

Photo 6 : Le bassin de St Martin de Londres est bordé de petits reliefs calcaires (en second

plan). Au fond, s'élève le Pic St Loup.

Photo 7: Le sol de la Jasse s'est développé sur des marnes tendres. On peut voir un horizon

marneux mélangé au calcaire (en blanc). Ici, l'horizon arable est donc mince. Il était plus

profond sur notre lieu d'étude situé li 200 m de là

Photo 8 : la retenue artificielle barrant les eaux du Patus, permettait l'alimentation en eau du

simulateur de pluie.

Photo 9 : entre deux massifs, un torrent dévalle et transporte des sédiments et des pierres qui

se déposent dans la plaine, formant un cÔne de déjection.Photo 10 : li Corconne, une citerne de 3 m 3assurait l'alimentation en eau.

Photo Il : dans la plaine de Corconne, les sols sont profonds et permettent une agriculture

intensive.

Photo 12 et 13 : bien que non traditionnels, quelques cas d'enherbement des vignes existent

dans la région. Ici, vers Notre Dame de Londres.

Photo 14: parcelle désherbée chimiquement à Corconne.

Photo 15 : parcelle enherbée à Corconne.

Photo 16: parcelle enherbée à la Jasse.

Photo 17: le simulateur de pluie se compose tout d'abord d'une tour pyramidale de 3,50 m de

hauteur. A la base, les pieds forment un carré de 4 m de côté.

Photo 18 : une bâche adaptée permet au vent de ne pas perturber la pluie artificielle.

Photo 19 : le gicleur est fixé dans l'axe central du simulateur. Un moteur permet le

mouvement de balancement

Photo 20 : la malette électronique permet de régler l'angle de balancement du gicleur.

Photo 21 : avant toute pluie, un calibrage est nécéssaire. Il se fait grace à cette parcelle

métallique amovible.

Photo 22: vue d'ensemble d'une parcelle labourée.

Photo 23 : mesure de la pierrosité à Corconne.

Photo 24 : prélèvement dans un pot en verre, en un temps donné, des eaux de ruissellement

Photo 25 : l'échantillon est ensuite tranvasé dans une éprouvette pour en mesurer le volume.

Photo 26 : dès la seconde pluie, une flaque se forme au pied de la parcelle.

Photo 27 : les mottes de terre issues du labour ne sont plus visibles. La présence de flaques

accentue le délitement des agrégats.

Photo 28 : à la fin de la pluie, on aperçoit sur l'intérieur du cadre, des traces de terre

inexistante au début

Photo 29 : à la troisième pluie, la flaque se reforme très vite et occupe près d'un tiers de la

parcelle.

Photo 30 : 24 h après la troisième pluie, les atterrissements sont très visibles en brun foncé;

ils se situent à l'emplacement des anciennes flaques.

Photo 31 : à Corconne, une parcelle labourée avant toute pluie. Même en travaillant le sol, le

taux de pierrosité reste à 98 %.

Photo 32 : parcelle labourée juste après la première pluie. En comparant avec la photo 31, on

peut voir que l'état de surface ne s'est guère modifié, bien que ce ne soit pas la même parcelle.

Photo 33 : après la seconde pluie sur la même parcelle. Aucune modification de la surface

n'apparaît

Photo 34 : la même parcelle juste après la troisième pluie. Quelques petites flaques et une

mince lame d'eau en surface restent visibles, traduisant une vitesse d'infIltration plus petite.

Photo 35 : parcelle labourée avant toute pluie. On voit bien la structure motteuse. Peu de

cailloux apparaissent

Photo 36 : parcelle labourée après la première pluie. Bien que n'étant pas à la même échelle,

on voit que la structure est déjà plus lisse, les cailloux apparaissent Des traces de terre sont

visibles sur la paroi du fond, ainsi que des attenissements au centre.

Photo 37 : la troisième pluie est une situation érosive catastrophique. Le sol est totalement

saturé. Les abords de la parcelle qui sont plus tassés sont détrempés.

Photo 38 : dans les parcelles pentues, les sarments ne retiennent pas les sédiments. En

revanche, comme ici en bas de pente, ils peuvent jouer ce rôle.

Photo 39 et 40 : l'eau de ruissellement est canalisée vers les fossés

Photo 41 : en aval, les chemins de terre présentent des ravines importante

SCHEMAS

Schéma 1 : séquence schématique de la zone étudiée

Schéma 2 : ordre de déroulement des pluies

TABLEAUX

Tableau 1 : répartition des exploitations viticoles par taille

Tableau 2 : principales caractéristiques des deux sites

Tableau 3 : caractéristiques du climat montpelliérain

Tableau 4 : la pierrosité

Tableau 5 : résultats des analyses de laboratoire

Tableau 6 : résultats de la première pluie

Tableau 7 : résultats de la seconde pluie

Tableau 8 : résultats de la troisième pluie

Tableau 9 : évolution des concentrations moyennes de sédiments érodés, tout au long des

trois pluies.

Tableau 10: tableau de synthèse

Tableau Il : résultats de Corconne lors de la troisième pluie (90 mm/h pendant 30 mn).

Tableau 12 : évolution des résultats entre le début et la fin de l'expérimentation.

ANNEXEl

LESPHENOMENESEROSWS

L'érosion des sols peut être d'origine éolienne, humaine ou hydrique. Les deux

premières, bien que non négligeables sont rarement étudiées car difficilement

reproductibles et quantifiables. En revanche, l'érosion hydrique obeit à des lois,

aujourd'hui bien connues. Elle s'exprime de trois manières différentes selon la texture et

structure du sol, et la morphologie des parcelles. On distingue les mouvements de masse,

l'érosion diffuse (ou aréolaire) et l'érosion concentrée (ou linéaire).

La dynamique des mouvements de masse est difficile à observer car elle consiste à

déplacer, souvent de façon imperceptible, des morceaux de la couche superficielle du sol.

Elle peut aller jusqu'à générer des glissement de terrain et causer des dégâts de grande

échelle. Quelques chercheurs ont essayé d'étudier ces déplacements, grâce notamment à

un jeu de marquage des zones concernées, mais les mouvements de masse restent les

phénomènes les moins connus de l'érosion hydrique.

Les processus d'érosion sont liés à deux phénomènes: le ruissellement et la

détachabilité des particules. Le ruissellement apparait lorsque les eaux de pluie ne peuvent

plus être absorbées par le so~ c'est à dire lorsque leur intensité est supérieure à

l'infiltrabilité du sol. Dans le même temps, l'impact des gouttes de pluie sur le sol,

désagrège les mottes (plus ou moins facilement selon leur stabilité structurale) et met en

suspension les particules fines (effet splah). Le ruissellement et les pertes en terre sont

donc deux phénomènes liés.

L'érosion diffuse est un écoulement laminaire qui apparait sur des pentes faibles.

Sa capacité de transport est limité et ce sont surtout les éléments fins (argiles et limons)

qui sont exportés. Cest donc une érosion sélective. Les particules se déposent ensuite

dans les zones basses du microrelief pour fanner des atterrissements. Vogt, en 1986, a

montré, en Alsace, que l'érosion de type diffus pouvait être très importants en volume car

si les quantité de matériaux mobilisés à chaque épisode sont faibles, les pluies pouvant

provoquer ce type d'érosion sont fréquents. Les conséquences sont principalement une

baisse de la fertilité et de la capacité de stockage en eau du soL

L'érosion concentré apparait sur des pentes plus fortes. Les eaux de ruissellement

se rassemblent et s'écoulent à la faveur d'une microtopographie naturelle ou artificielle (en

vigne non labourée, par exemple, les traces des roues constituent des voies préférentielles

d'écoulement). C'est une érosion plus violente, plus visible et qui affecte tous les

éléments du sol. Elle n'est pas sélective. Elle se caractérise par la formation de rigoles (ou

griffes) et de ravines. La distinction entre les deux formes d'érosion la plus

communément utilisée est celle de l'Organisation Internationale pour l'Agriculture et

l'Alimentation (FAO/OAA), qui qualifie de rigole les entailles qui peuvent être effacées

par les façons culturales. Le comblement des ravines fait appel à des mesures plus

coûteuses telles que les remontées de terre, les terrassements, les reprofilages

ete...Lorsque la ravine n'est pas corrigée, les épisodes pluvieux suivants entraînent la

poursuite de l'incision. La ravine se développe vers l'amont et s'élargit : on parle

d'érosion régressive.

Les érosions diffuse et concentrée peuvent se succéder dans le paysage, suivant la

géomorphologie des terrains. Souvent l'érosion diffuse apparaît en amont ou les pentes

sont plus faibles puis se transforme en écoulement linéaire.

Parce que l'érosion concentrée provoque des dégats plus importants et qu'elle suit

un schéma facilement reproductible de façon artificielle, elle est la plus étudiée..

Wischmeier et Smith en 1965 modélisent ces phénomènes de pertes en terre par érosion

concentrée en proposant une équation:

E=KRLSCP

E=Pertes en terre (soilloss by érosion)

K=Erodibilité des sols (soiJ erodibility factor)

R=Intensité de la pluie (rainfall factor)

L=Longueur de la pente (slope length)

S=Degré de la pente (slope gradient)

C=Façons culturales (crop factor)

P=Aménagements anti érosifs des parcelles

(sail conservation practice factor)

A l'échelle de l'agriculteur, seuls les deux derniers facteurs seraient maîtrisables,

mais cette abaque, purement empirique, avait été tiré d'une étude a posteriori (en partie)

des résultats obtenus en case d'érosion. Dès 1968, Roose souligne les interférences

résidant notamment entre texture du sol et effet pente et entre couverture végétale et façons

culturaIes. En 1978, le même auteur met en évidence l'influence des techniques culturales

sur le ruissellement pour plusieurs pentes données. TI montre même que sous culture

d'ananas, lorsque des résidus sont brûlés, enfouis, ou qu'il y a du mulch, le

ruissellement est plus moindre sur une pente de 7% que sur une pente de 4%. En effet,

-l'influence de la pente sur le ruissellement est profondément modifiée par l'aménagement

de la surface du sol-. De même, pour une intensité de pluies donnée, le ruissellement

dépend directement de la vitesse d'infiltration dans le sol Roose démontre que ces

vitesses, minimales sur sol nu, augmentent selon le type de techniques cultlD'31es

appliquées. Tout ceci met en évidence l'importante influence des façons culturales sur le

ruissellement et donc sur l'érosion. Cest ce que nous avons voulu tester dans Dotre

étude.

ANNEXE2

QUESTI01't'NAIRE VITICULTEURS

1- FICHE SIGNALmOUE

1.1 NOM:Prénom :

1.2 ADRESSE:

Tel :

1.3 ACTIVITE PRINCIPALE :1.4 SAU :1.5 NOMBRE DE PARCELLES :1.6 TYPICITE DES PARCELLES

2- CALENDRIER CULJVRAL

2.1 TRAVAIL DU SOL

OUTILS PROFONDEUR DATE ETAT DU SOLDE TRAVAIL

2.2 TRAITEMENTS

DOSES DATES ETAT DU SOL

ENGRAIS

-- .

---

AMENDEMENTS

-----

PHYTOSANITAIRES

-------3. CONSERVATION DU SOL

3.1 Avez vous déjà été victime de l'érosion parles pluies sur une ou plusieurs parcelles ?

Oui Non

3.2 Quelles sortes de dégâts avez vous connu?(rigoles, gl issement de terrain, arrachage de plants, pertesnotables.de fertilité ?)

3.3 Quel(s) type(s) de soles) et quelle(s)saison(s) sont, à votre avis, plus propices à ces dégâts?

3.4 Avez vous déjà utilisé des techniques deluttes anti érosives ?

3.4.1 Oui

3.4.1.1 Lesquelles?

3.4.1.2 Ont elles été efficaces?

3.4.2 Non

3.4.2 1 Pourquoi?Par ignorancePar négligenceParce que les dégâts semblaient minimes

3.6 Seriez vous prêt à prendre part dans uneexpérimentation de recherche contre l'érosion hydrique ?(installation d'un simulateur de pluie sur une de vosparcelles)

3.7 Aimeriez vous être informés sur lesproblèmes de conservation des sols par des organismesagricoles? De quelle(s) façon(s) ?

ANNEXES

LES AMENAGEMENTS ANTI EROSIFS

Les aménagements des parcelles sont tous du même type. Un viticulteur nous a

expliqué que pendant longtemps, il y eu une tradition anti érosive dans le monde rural

languedocien dont les fossés restants sont un héritage. Les haies et murettes qui les

accompagnaient ont été supprimées. Les parcelles étaient entourées de fossés. Les curages

étaient effectués par la main d'oeuvre saisonnière de juillet et d'août Aujourd'hui, sept

viticulteurs sur huit n'entretiennent plus les fossés par manque de moyens techniques et

financiers. La main d'oeuvre se fait plus rare et revient plus cher. Les exploitations ne sont pas

équipées pour ce genre de travail et il n'existe pas de cercle d'échange, d'entraide ou de

CUMA à ces fins. Seuls les entrepreneurs peuvent effectuer les curages des fossés ce qui

coûte très cher. Les travaux ne se font que lorsque les parcelles sont réaménagées.· Un des

viticulteurs pourtant, fait appel tous les ans à un tractopelle pour un entretien léger, depuis

qu'un de ses fossés a cédé, provoquant un ravin dans sa parcelle. La majorité des viticulteurs

ne prennent pas de mesures préventives contre l'érosion. Lorsqu'une rigole apparait, ils curent

un bout de fossé et si le phénomène s'accentue et gène les engins agricoles, ils comblent la

ravine avec des pierres. Pour certains, les fossés s'auto-entretiennent lorsque de gros orages

emportent les sédiments en aval Quand les coteaux présentent une double pente, un travail

léger au râteau permet de faire écouler les eaux le long des rangs (quand la vigne est plantée

dans le sens de la pente) pour rejoindre les fossés latéraux et éviter un ruissellement en

diagonale.

Deux viticulteurs utilisent des ouvrages anti érosifs plus conséquents. L'un bénéficie

des terrasses du passé et l'autre a planté ses vignes en DRS (Défense et Restauration des

Sols), en 1970, système qu'il a ramené d'Algérie.

Il n'y a que très peu de terrasses dans la région. L'avantage de ce système est que la

rupture de pente créée par la terrasse empêche le ruissellement concentré de se mettre en

place. L'infiltration de l'eau en est d'autant plus favorisée et la perte en sédiments est minime.

Malheureusement c'est un aménagement qui cofite trop cher pour être envisagé aujourd'hui

La DRS consiste à planter les vignes suivant les courbes de niveaux et à placer des

banquettes (talus en pierre ou en terre, perpendiculaires à la pente). Selon l'importance de la

pente, les banquettes sont plus ou moins nombreuses et leur distance de séparation est

variable. Deux chemins de pierre encadrant la parcelle font office de collecteurs des eaux. Si

la parcelle est trop large, un troisième est construit au centre. La DRS est un aménagement

bien connu en Afrique du nord et surtout en Algérie. Elle demande beaucoup de travail, de

maîtrise et revient cher, mais c'est un système efficace s'il est utilisé à bon escient Cependant

la plantation selon les courbes de niveaux forme des rang sinueux, difficilement compatibles

Photo 39 et 40: l'eau de ruissellement est canalisée vers les fossés

avec le passage des engins agricoles, surtout les machines à vendanger. Les eaux sont

récupérées par les fossés. C'est une méthode de plantation très chère également

Toute la lutte contre l'érosion semble basée sur ridée d'évacuer l'eau vers les fossés.

Aucun agriculteur n'essaie sérieusement de favoriser l'infiltration de l'eau dans le sol. Les

deux paramètres principaux de l'érosion étant le ruissellement et les pertes de sédiments qu'il

entraîne, en général les ouvrages anti érosifs prévoient de retenir l'eau pour limiter l'érosion

et la perte en éléments fertilisants. Dans le cas de la viticulture, les agriculteurs ne sont pas

très sensibles à ce dernier point car dans une optique de vin de qualité, les rendements doivent

être limités. Cependant la vigne souffre des sécheresses chroniques de printemps et d'été et

l'infiltration de l'eau dans le sol pourrait contribuer à reconstituer les réserves. C'est toutefois

une entreprise délicate car les pluies s'expriment le plus souvent sous forme d'orage violent et

une grande partie de l'eau ruisselle sans avoir le temps de s'infiltrer.

Les viticulteurs raisonnent à l'échelle de leur parcelle. Leur objectif est de canaliser

l'eau vers les fossés (photos 39 et 40), mais on peut se demander ce qu'elle devient ensuite?

En effet, si les dégâts sur une parcelle sont supportés par les viticulteurs, les dommages

beaucoup plus importants en aval sont à la charge des collectivités locales (ravinements des

chemins (photo 41), détérioration des chaussées, dépôts de terre sur les voies, saturation et

débordement des réseaux d'assainissement, inondation des habitations etc... ). Les cours d'eau

qui drainent les zones viticoles sont en plus chargés de produits de traitement, notamment le

cuivre (WaIch, Certain, Lambert 1986). Il nous a semblé au travers de notre questionnaire que

les viticulteurs concernés souffraient d'un manque d'informations quant aux grands ouvrages

entrepris par les collectivités. De plus, le contexte de restructuration où se trouve la vigne

actuellement, n'est pas propice à la réflexion des agriculteurs sur un sujet d'ordre secondaire.

Photo 41 : en aval, les chemins de terre présentent des ravines importantes

ANNEXE4

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Josse Pente %: 7m Date: 19/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fin: Pluie

labour à 10 pioche 1 1 Raques 7' 31A5 (heure)

Humidité: Profondeur Avont Après Gout. 0 gout . 12' 33' Début: 15h29

% 0-5 cm 8.97 26.66 Continu 25' 30' Rn: 15h59

Angles AVANT LA PLUiE APRES LA PLUIEContrôles Ternos(s) Volume ml /ntensité mm/h TemP$(s) Volume ml /ntensilé mm/h

des 100.00 20.00 420.00 75t:IJintensités som 20.00 510m 91.80

ssm 20.00 520.00 93t:IJ90m 20.00 510.00 91.80 20m 5OCJ00 90.0090.00 20.00 510.00 91.80 Intensité moy. mm/h 89.10

Données de terrain Analyses de labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 13820012'-2' 90.00 2.70 0.01 0.11 Déten.sup.récl Dr ml 108.00

14'-2'30 130.00 3.12 0.03 0.20 Ruissel,total Rtml 1490m16'30-2' 126.00 3.78 0.02 0.15 Pluie utile: Pu mm 44.5518'30-2' 164.00 4.92 0,02 0.13 Pluie Imbibitior Pi mm 17.8220'30-2' 12600 3.78 0,01 0,09 Pluie efficace Pe mm 26.7322'30-2' 136.00 4.D8 0,01 0.10 Lame ruisselée LI mm 1A924'30-2' 198m 5.94 0.D4 021 Lame infiltrée U mm 43,0626'30-2' 216.00 6A8 0,09 OAO Coef.Ruis.utiie 1Cru% 3,3428'30-1' 131.00 7.86 0.07 0.56 Coef.Ruïs,etti, ICre% 5,57

29'30-30" 65.00 7.80 0.D4 0.60 Poids sec 10tal g 0.34Lame érodée le mm 0.0003414Cane. moyenr Q/I 0229

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Jasse Pente °4: 700 Date: 20/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: fin: Pluie

Labour à la pioche 2 1 Raques 45" 41' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gouf. 1'15 38'30 Débuf: 13h40

% (}5cm 17.81 18.63 Continu 3' 32' Rn: 14h10

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml ntensité mm/h

des 88.00 20.00 47000 84.6Intensités 88.00 2000 5CXl00 90

88.00 20.00 510.00 91.868.00 2000 51000 91,86800 2000 SOJOO 90 Intensité moy. mm/h 69.64

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume Rmm/h P. sec en 9 P. sec en g/I Ruissel. pluie Rpml 2OO3OJJJ1'15-1'45 100.00 3A3 0.Q5 0.51 Déten.suo.récl Dr ml 1340.00

3'·2' 160.00 4.80 0.16 1.02 RuisseI.totol Rtml 21370.005'·2' 300.00 900 0,29 0.98 PluieufHe: Pu mm 44.82

7'-2'40 1280.00 28.80 1,55 121 Pluie Imbibitior PI mm 1.679'40-1'55 1425.00 44.61 lM 1.01 Pluie efficace P. mm 42.9511'35-2'15 1485.00 39.60 lA3 0.96 lome ruisselée lr mm 21.3713'S(}1'15 1075.00 51.60 1.01 0.94 lome infiltrée U mm 23A515'05-1'15 1125.00 5400 1,l5 1.02 Coef.Ruis.utile KnJ'Y. 47.6816'20-1'15 1075.00 51.60 1.09 1.01 Coef.Ruis.effi. Kre% 49.7517'35-1'15 1200.00 57.60 1.30 1.08 Poids sec totol a 19.7318'S(}1'15 1200.00 57.60 126 1.Q5 lome érodée Le mm 0.019729620'05-1'15 1150.00 5520 1,l7 1.D2 Cene. moyenr gll 0.9221'2(}1'15 110000 52.80 0.95 0.6622'35-1'15 1250.00 6000 129 1,0323'S(}1'15 117500 56AO 1,l6 0.9925'05-1'15 1250.00 60.00 1,18 0.9426'2(}1'15 1225.00 56.80 L11 0.9127'35-1'15 1220.00 56.56 1.D4 0.8528'S(}1'10 1235.00 63.51 L11 0.90

1

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Jasse Pente %: 700 Date: 20/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fin: PluieLabour Ô la pioche 3 1 Aaques 1' 49'45 (heure)

Humidité: Profondeur Avont Après Gout. 0 gout. 1'50 47' Début: 18h14

% 0-5 cm 19.81 2021 Continu 2'55 33'15 Rn: 18h44

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps(s) Volume ml hfensité mm/h

des 9000 2000 41000 73.80intensités 9000 2000 44000 7920

9000 2000 45000 81009000 20.00 43000 77AO

Intensité moy. mm/h 77.85

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculsemps/DuréE Volume Rmm/h P. sec eng P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 2377000

l'S(} l'OS 18000 9.97 0.10 0.53 Déten.sup.récl Dr ml 2250002'55-15" 5000 1200 0.D6 1.12 RuïsseI.total Rtm! 26020003'10-1'10 44300 22.78 0.50 1.13 Pluie utile: Pu mm 38.934'20-1'15 112500 5400 1.07 0.95 Pluie Imbibitior Pi mm 2.385'35-1'10 122500 6300 0.92 0.75 Pluie efficace P. mm 36.556'45-1'10 1330.00 68AO LOS 0.79 Lame ruisselée LI mm 26.027'55-1'10 133000 68AO 0.94 0.71 Lame infiltrée U mm 12.919'05-1'10 1365.00 7020 0.97 0.71 Coef.Ruis.utile KnJ"t. 66.85

10'15-1'10 1330.00 68AO 1,44 1,08 Coef.Ruis.effi. Kre'" 712011'25-1'10 140000 7200 0.99 0.71 Poids sec total g 19.3212'35-1'10 147000 75HJ 1,09 0.74 lame érodée L. mm 0.019316213'45-1'10 140000 72.00 1.04 0.74 Conc. movenra/l 0.7414'55-1'10 1470.00 75HJ U2 0.7616'05-1'10 1400.00 7200 1.D6 0.7618'15-1'10 1400.00 7200 1.D6 0.7620'25-1'10 1365.00 7020 1.13 0.8322'35-1'10 126000 64.80 U6 0.9224'45-1'10 1220.00 62.74 1.21 0.9926'55-1'35 1567.00 59.38 1.35 0.8628'30-1'30 1440.00 57HJ 1.07 0.74

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Josse Pente ok: 9.00 Date: 20/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Rulssel. Début: Rn: Pluielabour à la pioche 1 2 Raques 7' 31'45 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 6 gout. 12' 31' Début: 12h25

% 0-5 cm 800 23.76 Continu 16' 30'30 Rn: 12h55

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temos (s) Volume ml Intensité mm/h Temos (s) Volume ml htensifé mm/h

des 9000 2000 47000 84,60intensités 8500 2000 54000 9720

8800 2000 51000 91.8088.00 2000 50000 90008800 2000 50000 9000 Intensité moy. mm/h 90.72

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculsemps/Durét Volume R.mm/h P. secenc P. sec en 011 Ruissel. pluie Rpml 185800

12'·2' 104.00 3.12 O.os OA9 Déten.suo.récl Dr ml 450014'-2' 106.00 3.18 0.D6 0.55 Ruissel.total Rtml 19030016'-2' 20200 6.D6 om OAS Pluie utUe: Pu mm 45.3618'-2' 20800 624 0.D6 0.31 Pluie Imbibitior PI mm 18.1420'·2' 20400 6,12 OD7 0.34 Pluie efficace Pa mm 272222'-2' 20400 6.12 OD7 0.36 Lame ruisselée Lr mm 1.9024'-2' 27000 8.10 oœ 0.31 Lame infiltrée Umm 43A626'-2' 29000 8.70 oœ 028 Coat.RUs.utiie Kru"1o 42028'-2' 27000 6,10 oœ 029 Coaf.Ruis.effi. Kre% 6.99

Poids sec total g 0.65Lame érodée le mm 0.00J6506Cane. moyenr a/l 0.34

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Josse Pente ok: 900 Date: 21/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluie

Labour à la pioche 2 2 Raques 40' 34'45 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout, 50' 34' Début: 13h15

% 1 0-5 cm 15,56 22,81 Continu 2'40 31' Fin: 13h45

Angles AVANT LA PLUIE ÂPRES LA PLUIEContrôles TempS(s) Volume ml Intensité mm/h TempS (s) Volume ml Intensité mm/h

des 88.00 20.00 495.00 89.1intensités 88.00 20.00 515.00 92.7

88.00 20.00 50500 90.988.00 20.00 490.00 88.288.00 20.00 505.00 90.9 Intensité mov. mm/h 90.36

Données de terrain Analyses de Labo. 1 calculs

emps/Durét Volume R.mm/h P. seceng P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 205750050'-2'10 250.00 12.86 ODS 0.32 Déten.sup,récl Dr ml 810.00

3'-2' 30000 9.00 0.14 0A6 RuisseI.tot01 Rtml 21385.005'·3'20 583.00 lOA9 0.38 0.65 Pluie utile: Pu mm 45.18

8'20-1'30 670ro 26.80 0.54 0.81 Pluie Imbibitior Pi mm 1269'50-1'30 750.00 30.00 0.74 0.99 Pluie efficace ,. mm 43.9311'20-1'30 9CO,OO 36.00 0.91 1,01 lome ruisselée Lr mm 21,3912'50-1'20 840.00 37.80 0.87 1.03 lome Infiltrée U mm 23.8014'10-1'20 920.00 41AD 0.91 0.99 Coef,Ruis,utile Kru"t. 47.3315'30-1'15 l0c0,OO 48.00 0,82 0.82 Coef,Ruis,effi, Kr.'" 48.6916'55-2'25 1487.00 28.94 1.34 0.90 Poids sec totol g 25.9119'20-1'20 1300.00 58.50 1.61 124 Lome érodée Le mm 0,025906420'40-1'20 1295.00 5827 L13 0.87 Cane, moyenr g/l 12122'-1'10 1470.00 75i:lJ 1.37 0.93

23'10-1'10 1470.00 75i:lJ 2.16 1A724'20-1'10 150500 nAD 4JY1 2.7225'30-1'10 1510.00 n.66 2AO 1,5926'40-1'10 1505.00 nAD 2.33 1.5527'50-1'10 1520.00 78,17 228 1.50

29'-1' 1300.00 78.00 1,81 1.39

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Jasse Pente ok: 9JJJ Date: 21/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

labour à la pioche 3 2 Roques 10' 40' (heure)

Humidité: Profondeur Avont Après Gout. 0 gouf. 40' 37' début: 17h12

% D-5cm 2125 21.30 Continu 1' 31'20 Rn: 17h42

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml Intensité mm/h

des 8aJJJ 20JJJ 470JJJ 84.60intensités 88JJJ 20JJJ 490JJJ 8820

88JJJ 20JJJ 52000 93.608800 20JJJ 50000 9000

Intensité moy. mm/h 89.10

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en 0 P. sec en 0/1 Ruis:sel. pluie Rpml 346150040'·20' lSOoo 27JJJ 0.12 0.80 Déten.sup.récl Dr ml 82000

1'·2' 137000 41.10 1.59 U6 Ruissel.total Rtml 35435JJJ3'-l' l1SSJJJ 69.30 1.36 1.18 Pluie utile: Punvn 44.55

4'·1'15 162500 78JJJ 2.13 1.31 Pluie 1mbibitior Pi mm 0,995'15-1 '10 1085JJJ 55,80 1.55 lA3 Pluie efficace P. nvn 43.566'25-1'10 143500 73.80 1.87 1.30 lame ruisselée 11 mm 35M7'35-1 '10 1505JJJ nAD 2.12 1Al lame infiltrée U mm 9,128'45-1'10 143500 73,80 2.01 lAC Coef.Ruis.utile KI'U% 79Jj49'55-1'10 140000 72JJJ lAl 1.01 Coef.Ruis.effi. Kr.<r. 81.3511'05-1'10 129500 66.60 1Al 1.09 Poids sec total g 42A312'15-1'10 147000 75.60 1.96 1.33 Lame érodée L. mm 0.û42433813'25-1'10 143500 73.80 2,05 lA3 Cenc. moyenr g!l 12014'35-1'10 147000 75.60 2,12 lM15'45-1'10 1540JJJ 7920 1.86 12116'55-1'10 lSOSJJJ nAD 2.06 1.3718'05-1'10 1330JJJ 68 AD 1.33 lJJJ19'15-1'10 133000 68AD 1.94 1.4620'25-1'10 1400.00 72JJJ 1.81 12921'35-1'10 133000 68AD 1.97 lA822'45-1'10 1505.00 nAD 2.39 1.5923'55-1'10 1540.00 7920 1.94 12625'05-1'10 1330.00 68AO 1.30 0.9826'15-1'10 1575.00 81.00 1.34 0.8527'25-1'20 172000 nAD lA3 0,8328'45-1'15 1680.00 80.64 1.36 0,81

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Jasse Pente %: 600 Date: 21/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluie

Labour à la pioche 1 3 Raques 5' 35' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. à gout. 10'10 35' Début: 11h45

% 0-5 cm 6.32 28.65 Continu 11'10 31' Fin: 12h15

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps(s) Volume ml Intensité mm/h

des 8800 2000 46000 82.80 2000 roJoo 90.00intensités 88.00 20.00 480.00 86AO 20.00 505.00 90.90

88.00 20.00 500.00 90.00 20.00 490.00 88.2088.00 20.00 480.00 86AO 20.00 500.00 90.0088.00 20.00 520.00 93.60 Intensité moy. mm/h 88.70

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculsemps/Duré~ Volume Rmm/h P. seceng p, sec en g/I Ruis:sel. pluie Rpml 2148.25

10'10-1' 47SJ 2.85 om 0.28 Déten.sup.récl Dr ml 205.0011'10-2' l02SJ 3,08 0.û4 0.34 Ruissel.totol Rtml 2353.2513'10-2' 130.00 3.90 0.D4 0.30 Pluie ut~e: Pu mm 44.35

15'10-1'50 107SJ 3.51 0,03 0.31 Pluie Imbibitior PI mm 15.0317'-2'30 168.75 4.os 0,06 0.33 Pluie efficoce Pe mm 29.32

19'30-1'30 161.25 6A5 0,06 0.36 Lome ruisselée lr mm 2.3521'·2'30 187SJ 4SJ 0D9 OA9 Lome infiltrée U mm 42.00

22'30-1'30 191.25 7.65 0.10 0.52 Coet.RUs.utiie Kru'%. 5.3124'·1'30 195.00 7.80 0.11 0.55 Coef.Ruis.effi. Kr.% 8,03

25'30-2'30 368.75 8.85 3A8 0.59 Poids sec totol g 7.9228'·1'20 325.00 8.88 2.81 0.54 Lome érodée le mm 0.007917829'20-40' 163.25 9.00 1.10 OA2 Cene. moyenr ail 3.36

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1MONTPELLIERStation: Jasse Pente %: 600 Date: 21/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Rulssel. Début: Fin: Pluie

Lobour à 10 pioche 2 3 Roques 55' 37'45 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gou!. 0 gout. 2'50 37'15 début: 12h24

% 0-5 cm 21.25 21.30 Con1inu 2'55 32'45 Rn: 12h54

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temos(s) Volume ml intensité mm/h TempS (s) Volume ml Intensité mm/h

des 8800 2000 43000 nAOintensités 88.00 20.00 490.00 88.20

88.00 20.00 5())00 90.0088.00 20.00 520.00 93.6088.00 20.00 5())00 90.00 Intensité moy. mm/h 87.84

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 30765.002'50-30' 290.00 34.80 0.30 1.03 Déten.sup.réCt Dr ml 1020.003'20-1'15 775JXJ 37.20 1.16 1.50 Ruîssel.total Rtml 31785.004'35-1'15 1275.00 61.20 2.54 1.99 Pluie utile: Pu mm 43.925'50-1'10 1225JXJ 6300 2,11 1.72 Pluie Imbibitior PI mm 4.157'-1'10 1295JXJ 66.60 2.Q1 1.55 Pluie efficace ra. mm 39.77

8'10-1'20 1400.00 63.00 2.76 1.97 Lame ruisselée Lr mm 31.799'3D-1'15 1425.00 68AO 1.77 1.24 lame infiltrée U mm 12.1410'45-1'10 140000 7200 1.75 1.25 Coet.Ruis.utile Kntr. 72~7

"'55-1'10 122500 6300 1.64 1.34 Coef.Ruis.effi. Kre% 79.9213'05-1'10 136Soo 70.20 1.64 1.20 Poids sec total a 38.7914'15-1'10 143500 73,80 1.68 1.17 Lame érodée Le mm 0.038788115'25-1'10 143500 73.80 1.56 1.Q9 Cane. moyenr ail 1.2216'35-1'10 126000 64.80 lA1 1.1217'45-1'10 1470.00 75.60 1.59 1.0818'55-1'10 150500 nAD 1.61 1.0720'05-1'10 140000 7200 1.71 1.2221'15-1'10 1505.00 nAO 1.72 1.1422'25-1'10 136Soo 70.20 1.58 1.1623'35-1'10 143500 73.80 1.62 1.1324'45-1'15 1425.00 68AO 1.61 1.1326'·1'10 1505JXJ nAO lA7 0.9827'10-1' 126000 75.60 1~ 1.D628'10-1' 1140.00 68AO 1.17 1.03

29'10-50" 950.00 68 AD 1.05 1.10

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Josse Pente %: 600 Date: 21/07/1993Etat de surface Piuie n° Répétition Ruissel. Début: Fin: PiuieLabour à la pioche 3 3 Aoques 35· 36'30 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 1'48 37' début: 17h30

% 0-5 cm 20.26 32.31 Continu 1'53 31'35 Rn: 18h

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles TempS(s) Volume ml Intensité mm/h TempS (s) Volume ml htensité mm/h

des 8800 20..00 44000 79.20intensités 8800 2000 50)00 9000

8800 2000 50)00 90008800 2000 51000 91.80

000 Intensité mov. mm/h 87.75

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculsemps/DurêE Volume R.mm/h P.secena P. sec en ail ~1.p1uie Rpml 3230000

1'48-12· 90..00 27..00 0.07 0.76 Déten.sup.récl Dr ml 1240002'-1'15 tJXJOO 28.80 1.18 1.96 Ruissel.totol Rtml 33540003'1~1'15 137500 66..00 1.77 1.29 Pluie utile: Pu mm 43.884'30-1'10 126000 64.80 1.39 LlO Pluie 1mbibitior PI mm 2.635'40-1'10 136500 70.20 1.35 0.99 Pluie efficace Pe mm 41.246'50-1'10 1330..00 68.40 1.24 0.93 lame ruisselée lr mm 33.548'-1'10 129500 66HJ l.18 0.91 lame infiltrée U mm 10.34

9'1(}-1'10 136500 70.20 1.23 0.90 Coef.Ruîs.utile Kru% 76M10'20-1'10 140000 72..00 1.34 0.96 Coef.Ruis.effi. Kre%. 81.32l1'3Q-1 '10 1330..00 68.40 1.29 0.97 Poids sec total a 3Ll912'40-1'10 133000 68.40 1.32 0.99 lame érodée Le mm 0.D31191213'50-1'10 1435..00 73.80 1.36 0.95 Cenc. moyenrg!l 0.93

15'·1'10 133000 68.40 1.21 0.9116'10-1'10 147000 75HJ 1.28 0.8717'20-1'10 123000 63.25 1.11 0.9018'3Q-1'10 1435..00 73.80 1.29 0.9019'40-1'10 147000 75HJ 1A1 0.9620'50-1'10 1400..00 7200 1.33 0.95

22'-1'10 150500 77.40 1.35 0.9023'10-1'10 136500 70.20 l.16 0.8524'20-1'10 147000 751:lJ l.19 0.8125'30-1'10 133000 68.40 l.17 0.8826'40-1'10 133000 68.40 1.29 0.9727'50-1'10 147000 75HJ lM 0.99

29'·1' 132000 79.20 1.23 0.93

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Josse Pente 0.4: 10.00 Date: 22/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

naturelle l 1 Aoques 3'15 30'30 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 6 gouf. 1'40 33'30 Début: 11h10

% 0-5 cm 2.84 16.69 Continu 26' 30'40 Rn: 11h40

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temos(s) Volume ml Intensité mm/h Temos(s) Volume ml Intensité mm/h

des 88.00 20.00 460.00 82.80Intensités 88.00 20.00 510.00 91.80

88.00 20.00 5OJ00 90.0088.00 20.00 480.00 86AO88.00 20.00 520.00 93..60 Intensité mov. mm/h 88.92

Données de terraIn Analyses de Labo. 1 calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P. sec en g/l RUssel. pluie Rpml 1678.001'40-40' 30.00 2.70 0,03 1.12 Déten.sup.récl Dr ml 157.002'2G-5' 225.00 2.70 OM 1.94 Ruissel.total RI ml 1835.007'2G-2' 120.00 3..60 028 2.33 Pluie utile: Purrm MA69'2G-2' 124.00 3.72 0,04 0.36 Pluie ImbibitÎor PI mm 2A7l1'2G-2' 112.00 3.36 0.18 1..60 Pluie efficace Pe rrm 41.9913'2G-2' 92.00 2.76 0.18 1.94 Lame ruisselée Lr mm 1.8415'2G-2' 116.00 3A8 0.20 1.70 Lame in1iltrée U rrm 42.6317'2G-2' 112.00 3.36 0,18 1.63 Coef.Ruis.utile Kru'%. 4.1319'2G-2' 100.00 3.00 0.20 2.00 Coef.Ruis.effi. ICr.% 4.3721'2G-2' 104.00 3.12 021 2.01 Poids sec totol g 2A923'2G-2' lM.oo 4.32 022 1.54 Lame érodée Le rrm 0002487125'2G-2' 140.00 4.20 0.19 1.33 Conc. movenr a/l 1.36

27'2G-1'40 133.00 4.78 0.07 0.5029'-1' 126.00 7.56 0.07 OB7

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Jasse Pente %: 10.00 Dote: 23/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

naturelle 2 1 Raques 50" 31'30 (heure)Humidité: Avont Après Gout. 0 gout . 3'35 34'30 début: 12h20

% 0-5 cm 12.52 17.12 Continu 5'45 32' Rn: 12h50

Angles AVANT lA PLUIE APRES LA PLUIEContr61es Ternes(s) Volume ml Infemité mm/h Ternes (s) Volume ml nfemité mm/h

des 88.00 20.00 490.00 88.20intensités 88.00 20.00 500.00 90.00

88.00 20.00 490.00 88.20

Intensité moy. mm/h 88.80

Données de terrain Analyses de Labo. 1 calculs

emps/DuréE Volume Rmm/h P. seceng P. sec en g/I RUsseL pluie Rpml 17065003'35-25" 35.00 s.Q4 0,02 0.59 Défen.sup.récl Dr ml 29000

4'-2' 170.00 5.10 0.13 0.76 Ruissel.tofol Rtml 17355006'-1'30 45000 1800 0,69 1.53 Pluie ufUe: Pu mm 44AO

7'30-1'30 78000 31.20 1.05 1.35 Pluie Imbibifior Pi mm 5.309'-1'15 é:JXJ00 28.80 0.79 1.32 Pluie efficoee ,. mm 39.10

10'15-1'15 t:/J2oo 28.90 0.82 1,36 Lame ruisselée 1.1 mm 17.3611'30-1'10 60400 28.99 0.71 1.17 Lome nfilfrée U mm 27.0512'40-1'20 32000 14AO 0.34 lD7 Coef.Ruis.uti\e Kru"r. 39m

13'·1' 93000 55.80 1.21 1,30 Coef.Ruis.effi. Kre% 44.3914'·1'30 139500 55.80 1.60 US Poids sec tofol g 20.38

15'30-2'10 266500 73.80 2.98 1.12 Lome érodée Le mm 0D20377717'40-1'10 154000 79.20 1,79 1.16 Cene. movenr ail 1.1718'50-1'10 161000 82.80 1.95 1.2120'-1'10 1225.00 6300 lA3 1.17

21'10-1'10 540.00 27.77 0.59 1.1022'20-1'10 54200 31.20 0,66 1.2223'30-1'10 54300 25.10 0.73 1.3424'40-1'10 54500 28D3 0,69 1.2625'50-1'10 54500 32,02 0,60 1,1127'-1'10 54600 2700 0.56 lD3

28'10-1'10 54800 28.18 0,67 1.2329'20-40" 33000 29.70 0.35 lD6

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Josse Pente%: 10.00 Date: 23/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluie

naturelle 3 1 Roques 2'10 31'30 (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 3'20 32'50 début: 16h14

% 0-5 cm 15.16 17.64 Continu 3'55 30'55 Rn: 16h44

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temos(s) Volume ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml lnte~émm/h

des 88.00 20.00 480.00 86AOIntensités 88.00 20.00 500.00 90.00

88.00 20.00 500.00 90.00

Intensité moy. mm/h 88.80

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P. sec en Q/I Ruissel. pluie Rpml 14510.003'20-35" 180.00 18.51 0.10 0.58 Déten.sup,réc\ Dr ml 345.003'»1'05 400.00 22.15 0.37 0.93 Ruissel.total Rtml 14855.005'-1'15 620.00 29.76 0.53 0.85 Pluie utile: Pu mm MAO6'15-3' 1620.00 32AO 1.83 1,13 Pluie Imbibitior Pi mm 4.93

9'15-1'10 700.00 36.00 0.90 1.28 Pluie efficace Pe mm 39A710'25-1'15 595.00 28.56 0.59 0.99 lome ruisselée LI mm 14.8611'40-1'10 665ro 34.20 0.53 0.80 lome infiltrée U mm 29.5512'50-1'10 560ro 28.80 0.50 0.90 Coef.Ruis.utile Kru"1o 33A6

14'-1'10 665ro 34.20 0.50 0.75 Coef.Ruis.effi. ICre-t. 37.6415'10-1'10 7ooro 36ro OAO 0.57 Poids sec total g 10AS16'20-1'10 700.00 36.00 OAS 0.68 lome érodée Le nvn 0.010448117'30-1'10 665ro 34.20 0.33 0.50 Cenc. movenr ail 0.7018'40-1'10 63Oro 32AO 029 0A619'50-1'10 595.00 30.60 0.27 0A621'-1'20 72Oro 32AO OAO 0.55

22'20-1'10 700.00 36.00 0.33 OA723'30-1'10 665ro 34.20 0.36 0.5424'40-1'10 665ro 34.20 0.31 0A625'50-1'10 665ro 34.20 OAB 0.7227'-1'10 630ro 32AO 0.25 0.39

28'10-1'10 noro 39.60 OA9 0.6429'2(}40" 4OOro 36ro 0.22 0.54

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM / MONTPELLIERStation: Josse Pente 0.4: 200 Date: 23/07/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluieenherbée 1 1 Raques 4'30 31' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. à gout. 1'10 32'30 Début: 11h10

% 0-5 cm 4.72 23.38 Confinu 6' 30'20 Fln: 11h40

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml intensité mm/h Temps(s) Volume ml Intensité mm/h

des 88.00 2000 42000 751:.0Intensités 88.00 20.00 510.00 91.80

88.00 20.00 49000 88.2088.00 20.00 500.00 900088.00 20.00 500.00 90.00 Intensité moy. mm/h 87.12

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculsemps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P, sec en g/I Ruissel. pluie Rpml 342000

1'10-2' 105.00 3.15 0.D4 0.37 Déten.sup.récl Dr ml 165.003'10-3'05 180.00 3.50 0.16 0.89 Ruissel.total Rtml 3585.006'15-2' 22000 6fJJ 023 1,03 Pluie utUe: Pu mm 43.568'15-2' 22000 6fJJ 0.10 0A6 Pluie Imbibitior Pi mm 1.6910'15-2' 200.00 600 OD7 0.35 Pluie efficace Pe mm 41.8712'15-2' 20000 600 0fJ6 028 Lome ruisselée li mm 3.5914'15-2' 210.00 6.30 ODS 025 Lame Infiltrée Umm 39.9816'15-2' 22000 6fJJ 0,04 0.17 Coet.Ruis.utile 1Cru% 82318'15-2' 21000 6.30 ODS 023 Coef.RuIs.etfi. Kre% 8.5620'15-2' 220.00 61:.0 ODS 023 Poids sec total g 1.3222'15-2' 22000 6fJJ 0.10 OA7 Lame érodée I.e mm 0.001324624'15-2' 310.00 9.30 0fJ9 028 Cene. movenr 0/1 0.3726'15-2' 450.00 13.50 0.16 0.35

28'15-1'15 32500 15fJJ 0.10 0.3029'30-30' 13000 151:.0 0.D4 029

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Jasse Pente %: 2.00 Date: 24/07/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

enherbée 2 1 Roques 1'10 31'45 (heure)Humidité: Profondeur Avont Après Gout. 0 gout. 1'25 33'50 Début: 7h30

% (}5cm 19.60 19.97 Continu 11'30 30'50 Fin: 8hOO

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Irrtenslté mm/h Temp,(s) Volume ml k1tenslté mm/h

des 88.00 20.00 490.00 88.20Intensités 88.00 20.00 490.00 88.20

88.00 20.00 480.00 86AO88.00 20.00 490.00 88.20

Intensité moV.mm/h 87.75

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P. sec en g/l Ruœel.pIuie Rpml 10Cl69001'25-2'35 10.00 0.23 0,Ol 0.97 Déten.sup.récl Dr ml 485.00

4'-5' 30.00 0.36 01)4 1.39 Ruissel.totol Rtml 10554.009'-3'45 322.00 5.15 0.21 0.64 Pluie utile: Pu mm 43.88

12'45-1'15 437.00 20,97 0.25 OJJ7 Pluie Imbibitior Pi mm 2fJ714'-1' 450.00 27.00 0,13 029 Pluie efficoce P. mm 41.8015'-1' 480.00 28.80 0,15 0.32 Lome ruisselée lt mm 10,5516'-1' 510.00 30.60 0,18 0.35 Lome infiltrée U mm 33.3211'-1' 540.00 32AO 0.11 0.20 Coef.Ruis.utile Kru'% 24.û518'-1' 540.00 32AO 0,11 0.20 Coef.Ruis.effi. ICr."4 25.2519'·1' 570.00 3420 0.13 0.23 Poids sec totol a 2.5020'-1' 585.00 35.10 0,13 0.23 lame érodée Le nvn 000250221'-1' 6ŒJ00 36.00 0.14 024 Cenc. moyenr ail 02422'-1' 615.00 36.90 0.12 0,1923'-1' 615.00 36,90 0.13 02124'-1' 66000 39.60 0.16 02425'-1' 6ŒJ.oo 36.00 0,09 0,1526'-1' 615.00 36,90 0.11 0,1827'-1' 615.00 36.90 0.10 0.1728'-1' 630.00 37.80 0,10 0.1629'-1' 645.00 38,70 0.10 0.15

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: Lese - ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Jasse Pente Ofo: 2.00 Date: 24/07/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

enherbée 3 1 Raques 1'20 33' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 6'30 34' Début: 11h55

% 0-5 cm 18.85 24.37 Continu 9' 30'55 Rn: 12h25

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles TempS (s) Volume ml Irltensifé mm/h TempS(s) Volume ml k1tensité mm/h

des 88.00 20.00 500.00 90.00Intensités 88.00 20.00 510.00 91.80

88.00 20.00 52000 93.6088.00 2000 50000 9000

Intensité moy. mm/h 91.35

Données de terrain Analyses de Labo. Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P,seceng P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 16815.006'30-3'15 f:lJOO 1.11 0,02 027 Déten.suo.récl Dr ml 720009'45-2'05 1145.00 32.97 0.37 0.32 Ruissel.totol Rtml 175350011'50-1' 72000 43.20 0,16 022 Pluie utUe: Pu mm 45.6812'50-1' 810.00 48.60 0.11 0,14 Pluie Imbibitior Pi mm 9.9013'50-1' 760.00 45.60 0.11 0.15 Pluie effieace l'ft mm 35.7814'50-1' 840.00 SOAO 0.17 0.20 Lome ruisselée lr mm 17.5415'50-1' 840.00 SOAO 0.18 021 Lame infiltrée U mm 28.1416'50-1' 900.00 5400 0.20 022 Coef.Ruis.utile Kru% 38.3917'50-1' 900.00 5400 0.18 0.20 Coef.Ruïs.effi. ICre% 49.0118'50-1' 90000 54.00 0.18 0.20 Poids sec totol g 3AO19'50-1' 900.00 54.00 0.18 0.20 Lome érodée L. mm 0003397420'50-1' 90000 5400 0.19 021 Cene. moyenrg/l 0.1921'50-1' 880.00 52.80 0.20 02322'50-1' 880.00 52.80 0.18 0.2023'50-1' 880.00 52.80 0.11 0.1324'50-1' 900.00 5400 0.18 02025'50-1' 860.00 51.60 0.17 0.2026'50-1' 900.00 5400 0.19 02127'50-1' 860.00 51.60 0.14 0.16

28'50-1'10 980.00 SOAO 0.19 0.19

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 5.50 Date: 02/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Rulssel. Début: Fln: Pluielabour à la pioche 1 1 Raques 14'50· 30'45· (heure)

Humidité: Profondeur Avant Al'rès Gout. 0 gout. 1'30· 34'30· Début: 1CND

% D-5cm 3.69 2428 Continu 21' 31' Rn: 11h20

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps(s) Volume ml intensité mm/h Temps(s) Volume ml Intensité mm/h

des 9Oro 20.00 510ro 91.80intensités 9Oro 2Oro 5OOro 9Oro

9Oro 2Oro 500.00 9Oro9Oro 2Oro 510ro 91.809Oro 2Oro 500.00 90.00 Intensité moy. mm/h 90.72

Données de terrain Analyses de Labo. Calculsemps/DuréE Volume R.mm/h P. sec eng P. sec en g/I Ruissel. pluie Rpml 1945ro

1'30-1'30 110ro 4AO 0.003157 0D287 Déten.sup.réCIOr ml roro3'-2' 170ro 5.10 0.D05848 0.0344 RuisseI.totol Rf ml 2OO5ro5'-2' 180ro 5AO 0.Q56196 0,3122 Pluie utRe: Pu mm 45.367'-2' 180ro 5AO 0.D58788 0,3266 Pluie 1mbibitior Pl mm 2279'-2' 180.00 5AO 0.Q46386 02577 Pluie efficace Pe mm 43.0911'-2' 170ro 5.10 0.D85595 0.5035 Lame ruisselée Lr mm 2,0113'-2' 170ro 5.10 0.Q55199 0,3247 Lame infiltrée U mm 43.3615'-2' 70ro 2.10 0.D44996 0.6428 Coef.Ruis.utile Kru'ro 4A217'-2' 70ro 2.10 0.Q67396 0.9628 Coef.Ruis.effi. Kre"J. 4.6519'-2' looro 3ro 0.0706 0.706 Poids sec totol g 0.6321'-2' 13Oro 3.90 0.D34398 02646 Lame érodée le mm 0.()))633723'-2' 130.00 3.90 0D29991 0230725'-2' 110.00 3.30 0D2299 0.20927'-2' 110ro 3.30 0.030591 0278129'-1' 65ro 3.90 0.0215995 0,3323

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente%: 5.50 Date: 03/08/1993Etof de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

labour à la pIoche 2 1 Aaques l'50" 3O'5C)" (heure)Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 1'20" 32'30" Début: 11 h05

% (}5cm 10.71 22.20 Continu 6' 31' Rn: 11h35

Angles AVANT LA PLUIE APFlES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Intenslté mm/h Temps(s) Volume ml Intenslté mm/h

desIntensités

Intensité mov. mm/h 90.00

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R,mm/h P. sec eng P. sec en g/I RUssel. pluie Rpml 2047.001'2(}1'10 65.00 3.36 0,02496 0.384 Déten.suo.réCI Dr ml tIJ.oo2'3(}.2' 140.00 4.20 0.0798 0,57 RuîsselJotol Rtml 2107.004'3(}.2' 140.00 4.20 0.D61992 OM28 Pluie utile: Pu mm 45.006'3(}.2' 140.00 4.20 0.Q546 0.39 Pluie Imbibltior Pl mm 2.008'3(}.2' 130.00 3.90 0,048789 0.3753 Pluie efficace Pe mm 43,0110'3(}.2' 140.00 4.20 0.D6279 OM85 Lame ruisselée li mm 2,1112'30-2' 140.00 4.20 0,049798 0.3557 Lame infiltrée U mm 42.8914'30-2' 140.00 4.20 0,043596 0.3114 Coef.Ruis.utile Kru% 4,6816'30-2' 150.00 4.50 0.D53595 0.3573 Coef.Ruis.effi. ICre"4 4,9018'30-2' 150.00 4.50 OfJ7f:I:fY 0J5())6 Poids sec total g 0.7420'30-2' 150.00 4.50 0.D3939 0.2626 lame érodée le mm 0!XX)741722'S(}.2' 150.00 4$ OfJ336 0.22424'S(}.2' 150.00 4$ 0fJ4059 0.270626'3(}.2' 150.00 4.50 0,042795 0.2853

28'30-1'30 112.00 4A8 OfJ303072 0.2706

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: S.5O Date: 03/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluielabour à la pioche 3 1 Raques 45" 30'30" (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. à gout. 1'20" 34'30" Début: 15h40

% D-Scm 12.92 19,93 Continu Rn: 16h10

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml Intensité mm/h

des 90.00 20.00 470.00 84.60intensités 90.00 20.00 470.00 84.60

90.00 20.00 500.00 90.0090.00 20.00 480.00 86AO90.00 20.00 490.00 88.20 Intensité mov. mm/h 86.76

Données de terrain Analyses de labo. 1 Colculsemps/DuréE Volume R.mm/h p, sec ena p, sec en aIl Ruissel. pluie Rpml 145.00

1'20-4'10 20.00 029 0,.0064 0.32 Déten.$UP.récIOr ml 5.005'30-2' 20.00 0.60 0.0076 0.38 Ruissel.totol Rf ml 150.007'30-2' 20.00 0.60 0004 0.2 Pluie utHe: Pu mm 43.389'30-3' 15.00 OAS 0.00345 0.23 Pluie Imbibitior PI mm 1.9212'30-3' 15.00 OAS 0003 0.2 Pluie efficace Pe mm 41A615'30-4' 20.00 0.30 000572 0..286 Lome ruisselée Lr mm 0,1519'30-5' 13.00 0.16 0.00754 0.58 Lame infiltrée U mm 43..23

24'30-5'30 ' 22.00 0..24 0.011264 0.512 Coef.Ruis.utile Kru% 0.35Coef.Ruis.effi. Kre% 0.36Poids sec total a 0,05Lome érodée Le mm 4.897E-D5

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Corconne Pente%: 65] Date: 03/08/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition RuiSSel. Début: Rn: Pluie

lobour à 10 pioche 1 2 Raques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. li gout. l'S" 3S' Début: lChlO

% o-Scm 3.82 31A9 Continu Rn: lCh40

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temos(s) VoU'neml Intensité mm/h Temos(s) Volume ml ..,tensité mm/h

des 90.00 20.00 460.00 82.80intensités 90.00 20.00 48000 86AO

90.00 20.00 S1000 91.8090.00 20.00 490.00 88.209000 20.00 480.00 86AO Intensité mov. mm/h 87.12

Données de ferrain Analyses de labo. 1 calculs

emps/OuréE Volume R.mm/h P. sec en 0 P. sec en 0/1 RUssel. pluie Rpml 557001'05-55" 15.00 0.98 O.lX04305 0,0287 Déten..suo.récl Dl' ml lS.oo

2'-2' 3400 1.02 0.0011696 0.D344 RuisseI.totol RI ml S72004'-2' 34.00 1.02 0.0106148 0.3122 Pluie utile: Pu mm 43.566'·2' 3200 0.96 0.ül04512 0.3266 Pluie fmbibifior PI mm l.S78'·2' 3400 1,02 0.0087618 02577 Pluie efficace ,.mm 41.9910'-2' 3600 1.08 0.ül8126 0.5035 Lome ruisselée LI mm 0.5712'-2' 3600 1.08 0.0116892 0.3247 Lome infittrée U mm 42,9914'-2' 3600 1.08 0,0231408 0.6428 Coef.Ruis.utile Kru% 1.3116'-2' 3600 1.08 0.0346608 0.9628 Coef.Ruis.effi. Kreor. 1.3618'-2' 4400 1.32 0.031064 0.706 Poids sec total g 02120'-2' 44.00 1.32 0.0116424 02646 Lome érodée Le mm 000020822'·2' 44.00 1.32 0.0101508 0230724'-2' 4400 1.32 0,009196 020926'·2' 4400 1.32 0.ül22364 0278128'-2' 4400 1.32 0.0146212 0.3323

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente%: 6.50 Date: 04/08/1993Etat de surfoce Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

Labour à la pIoche 2 2 Raques (heure)Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 37" 33'30" Début: 12h

% 0-5 cm 18A8 28.55 Continu Rn: 12h30

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temos (s) Volume ml Intensité mm/h Temos(s) Volume ml Intensité mm/h

des 9000 2000 46000 82.80Intensités 90.00 2000 53000 95AO

90.00 2000 5OJ00 900090.00 2000 51000 91.8090.00 2000 5OJ00 90.00 Intensité mov. mm/h 9000

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculs

Iremps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en Cl P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 3200037"-23" 40.00 626 0.03128 0.782 Déten.sup.réc\ Dr ml 8.00

1'-2' 100.00 300 0.D952 0.952 RUssel.total Rtml 328.003'-2' 4800 lM 0D429984 0.8958 Pluie utüe: Pu mm 45.005'-3' 24.00 OA8 01)297 12375 Pluie Imbibitior PI mm 0.938'-3' 15.00 0.30 OJJ2775 1.85 Pluie efficace Pe mm 44.D811'-4' 21.00 0.32 01)26775 1.275 Lame ruisselée LI mm 0.3315'-4' 21.00 0.32 01)224438 1.D6875 Lame infiltrée U mm 44.6719'-4' 16.00 024 0.0342656 2.1416 Coef.Ruis.utile Kru% 0.7323'-4' 18.00 027 OJJ366426 2.0357 Coef.Ruis.efli. Kr.'%. 0.7427'-3' 17.00 0.34 OJJ314993 1.8529 Poids sec total g 0.38

Lame érodée l. mm 0.D003786

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 6SJ Date: 04/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

Labour à la pioche 3 2 Raques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 2'20" 34' Début: 16h35

% 1 (}Scm 20.36 23.53 Continu Fin: 17h05

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps(s) Volume ml Intensité mm/h

des 90.00 20.00 450.00 81.00Intensités 90.00 20.00 52000 93.60

9000 2000 490.00 88.2090.00 20.00 500.00 90.0090.00 20.00 490.00 88.20 Intensité mov. mm/h 88.20

Données de terrain Analyses de Labo. calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P. sec en g/1 RI.b:seI. pluie Rpml 118.002'2(}40' 200 0.18 0.001974 0.987 Déten.suo.récl Dr ml 5.00

3'-5' 15.00 0,18 0.015255 1.017 Ruissel.totol Rtml 123.008'-5' 2100 0.25 0.021483 1.023 Pluie utile: Pu mm 44.1013'-5' 25.00 0.30 0.0305 1.22 Pluie Imbibitior Pi mm 3A318'-5' 25.00 0.30 0.02725 1.09 Pluie efficace Pe mm 40/)723'·5' 20.00 0.24 0.022 1.1 Lome ruisselée Lr mm 0.1228'·2' 1000 0.30 0.0122 1.22 Lome infiltrée U mm 43.98

Coef.Ruis.utile Kru"1o 0.28Coef.Ruis.effi. Kra'%. 0.30Poids sec total g 0.13Lome érodée le mm O.occl307

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM 1MONTPELLIERStation: Corconne Pente%: 600 Date: 04/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: PluieLabour à la pioche 1 3 Raques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. à gout. 1'5' 32'30" Début: 1())45

% 0-5 cm 2.72 21.53 Continu Rn: 11h15

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps(s) VoUne ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml htensité mm/h

des 8800 2000 54000 972fJintensités 88.00 2000 48000 86AO

88.00 2000 560.00 100.8090.00 20.00 50:).00 900090.00 2000 50:).00 90.00 Intensité moy. mm/h 92.88

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Colculsemps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 279.00

1'05-55' 8.00 0.52 0005416 0.677 Déten.sup.récl Dr ml 10.002'-3' 27.00 0.54 0,021924 0.812 RuisseI.totol Rtm! 289.005'·3' 27.00 0.54 0,023544 0.872 Pluie utile: Pu mm 46A48'-3' 30.00 0.60 0.D2745 0.915 Pluie Imbibitior PI mm 1.6811'·3' SOOO 0.60 0.01755 0.585 Pluie efficace Pe mm 44.7614'·3' 27.00 0.54 0.019197 0.711 Lome ruisselée Lr mm 0.2917'-3' 30.00 0.60 0.018 0.6 Lome infiltrée U mm 46.1520'-3' SO.oo 0.60 0.0183 0.61 Coef.Ruis.utile 1CflJ% 0.6223'-3' 30.00 0.60 0.D1905 0.635 Coef.Ruis.effi. Kre% 0.6526'·3' 30.00 0.60 0.02055 0.685 Poids sec total g 02fJ29'-1' 10.00 0.60 00051 0.51 Lame érodée Le mm O.coJ1961

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM7 MONTPELLIERStation: Corconne Pente'%.: 600 Date: 05/08/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluie

Labour à la pioche 2 3 Flaques (heure)

Humidité: Profondeur Avont Arxès Gout. 0 gout. 7'40' 35' Début: 11h40

% G-Scm 16.87 21.81 Continu Rn: 12h10

Angles AVANT lA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temps (s) Volume ml Intensité mm/h Temps (s) Volume ml Intensité mm/h

desIntensités

Intensité mov. mm/h 90.00

Données de ferrain Anatyses de Labo. calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 40.007'40-6'20 600 0,06 0.01 1.27 Déten.suo.réCI Dr ml 8.00

14'-5' 1300 0,16 0.02 1A2 Ruissel.fotol Rtm! 48.0019'-7' 1100 0D9 0.01 1.3625 Pluie utHe: Pu mm 45.0026'-4' 1000 O.1S 0.01 1.26 Pluie Imbibifior Pi mm 11,50

Pluie efficace ,. mm 33.50lame ruisselée Lr mm 0,05Lome i'lfiltrée U mm 44,9SCoef.Ruis.utile Kru"lo 0,11Coef.Ruis.effi. Kr.'%. 0,14Poids sec total a O.osLame érodée le mm 5.367E-D5

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 600 Date: 05/08/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

Labour àlapioche 3 3 Raques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. à gout. 7'30" 33'lS" Début: 1Sh40

% o-Scm 19,92 23,99 Continu An: 16h10

Angles AVANT LA PLUIE N'RES LA PLUIEContrôles Temps (s) VoU'neml lnterGité mm/h Temos (s) Volume ml rrtensité mm/h

des 9000 2000 47000 84.60intensités 90.00 20.00 480.00 86AO

90.00 20.00 50000 90.0090.00 2000 s::tJ00 90.0090.00 20.00 s::tJ00 90.00 Intensité mov. mm/h 88.20

Données de terrain Analyses de labo. 1 calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P. sec en g/I Ruissel. pluie Rpml 44.007'30-1' 100 0,06 0.cmlS8 0,158 Déten.sup.récl Dr ml 2.00

8'30-5'30 5.00 0.05 0000985 0,197 RuisseI.total Rtml 46.0014'-6' 12.00 0.12 000264 0.22 Pluie utie: Pu mm 44.1020'-6' 14.00 0,14 000308 0.22 Pluie Imblbitior PI mm 11.0326'-4' 12.00 0,18 000252 0,21 Pluie efficace ,. mm 33.D8

Lame ruisselée II mm 0.05lame infiltrée U mm 44.05Coef.RUs.utile Kru% 0.10Coef.Ruis.effi. Kr."t. 0,14Poids sec total a 0.01lome érodée I.e mm 9.383E..Q6

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 7m Date: 05/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Rulssel. Début: Rn: Pluie

Naturel 1 4 Roques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gouf. 4' 33'30· Début: lCh30

% 0-5 cm 7A8 15.92 Continu An: llh

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps (s) Vollmemi Intensité mm/h Temps(s) Volume ml intensité mm/h

des 90m 20.00 440.00 7920intensités 90m 20.00 450.00 81m

88m 20.00 460.00 82.8088.00 20.00 480.00 86AO88..00 20.00 480.00 86AO Intensité moy. mm/h 83.16

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculsemps/DuréE Volume R.mm/h P.seceng P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 112..00

4'·8' 18.00 0.14 0.D50274 2.793 Déten.suo.récl Dr ml 15.0012'·5' 15.00 0.18 0!l47625 3.175 RuisseI.total Rtml 127m17'·5' 19.00 0.23 0.D3496 1.84 Pluie utBe: Pu mm 41.5822'·2' 15.00 OAS 0.014499 0.9666 Pluie Imbibifior Pi mm 5.5424'-2' 16m OA8 0.029392 1.837 Pluie efficace ,. mm 36!l426'·3' 15.00 0.30 0.D291 1.94 Lame ruisselée 11 mm 0.1329'-1' 14.00 0.84 0.035098 2SJ7 Lame infiltrée U mm 41AS

Coef.Ruis.utiie Kru"4 0,31Coef.Ruis.effi. ICr.% 0,35Poids sec total g 0.24Lame érodée Le mm 0.cx:m409

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 700 Date: 06/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Rulssel. Début: Fin: Pluie

Naturel 2 4 Raques 6'30" 30'15" (heure)Humidité: Profondeur Avont Après Gout. 0 gout. 8'30" 34' Début: 11 h50

% 0-5 cm 16A6 18,92 Continu Rn: 12h20

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles TempS(s) Volume ml Intensité mm/h TempS (s) Volume ml ntensité mm/h

desintensités

Intensité moy. mm/h 90.00

Données de terrain Analyses de Labo. 1 Calculsemps/Duréf Volume R.mm/h P. sec ena P. sec en a/1 Ruisse1. pluie !pmi 90.00

8'30-4' 12.00 0.18 0.013944 U62 Déten..sup.récl Dr ml 20.0012'30-3' 1200 0.24 0,009144 0.762 Ruissel.totol Rtm! 110.0015'30-4' 1900 0.29 0.D25365 1,335 Pluie ut~e: Pu mm 45.0019'30-4' 1700 0.26 0.D200073 1,1769 Pluie Imbibitior PI mm 12.7523'30-4' 16.00 0.24 0.0124 0.775 Pluie efficoce fie mm 32.25

27'30-2'30 14.00 0.34 O.ol0J996 0.7214 Lame ruisselée lr mm 0.11Lame nfiltrée U mm 44,89Coef.Ruis.utile Knt"J. 0.24Coef.Ruis.effi. ICre% 0.34Poids sec totol CI omLome érodée Le mm 9.D96E-05

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 700 Dote: 06/08/1993

Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fln: Pluie

Naturel 3 4 Raques 2' 3O'OS' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 0 gout. 3'10' 3S'3O' Début: 16h10

% (}.Scm 14.01 17AO Continu Rn: 16h40

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temps (s) VoI\.meml intensité mm/h Temps (s) Volume ml htensité mm/h

des 9000 20.00 460.00 82.80intensités 9000 20.00 480.00 86AO

90.00 20.00 45000 81.009000 2000 48000 86AO90.00 2000 48000 86AO Intensité mov. mm/h 84.60

Données de terrain Analyses de Labo. Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en g P. sec en g/l Ruissel. pluie Rpml 248,Q)3'1(}.20· 200 0.36 0001994 0.997 Déten.sup.récl Dr ml 30003'30-4' 2700 OAl O.o3847S lA25 Rulssel.totcl Rtml 278.007'30-4' 2700 OA1 0.03348 1.24 Pluie utAe: Pu mm 42.30ll'3(}.4' 2700 OA1 0.Q3429 1.27 Pluie 1mbibitior PI mm 4A7lS'3(}.4' 35.00 0.53 0.0399805 1.1423 Pluie efficace Pe mm 37.8419'30-4' 40.00 0.60 0.Q54932 1.3733 Lome ruisselée I.r mm 0.2823'30-4' 40.00 0.60 0.Q46132 1.1533 Lome infiltrée U mm 42.D2

27'3(}.2'30 SOOO 1.20 Omol 0A02 Coef.Ruls.utile Kru% 0.66Coef.Ruis.effi. Kre'lr. 0.73Poids sec totol g 0.27Lome érodée Le mm 0.0002694

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM 1 MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 10.00 Dote: 06/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Rn: Pluie

Enherbé 1 5 Raques (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. è gout. l' 36'30" Début: 10'l5S

% 0-5 cm 5A3 25.36 Continu Rn: 11h25

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles Temps(s) Volume ml Intensité mmfh Temps Cs) Volume ml rttensité mm/h

des 88.00 20.00 480.00 86AOintensités 88.00 20.00 5CX).oo 90.00

88.00 20.00 490.00 88.2088.00 20.00 470.00 84.6088.00 20.00 5CX).oo 90.00 Intensité moy. mm/h 87.84

Données de terrain Analyses de labo. 1 Calculsemps/DuréE Volume R.mm/h P. seceng P, sec en c/l Ruissel. pluie Rpml 7Cf200

1'-3'30 52.00 0.89 0.D24752 OA76 Déten.sup.récl Dr ml 38.004'30-2' 36.00 1.08 0.D26784 0.744 Ruissel.total Rtml 740.006'30-2' 40.00 1.20 0.0188 OA7 Pluie utile: Pu mm 43.928'30-2' 40.00 1.20 0.D212 0.53 Pluie Imbibitior PI mm lA610'30-2' 48.00 lM 0.D217968 0A541 Pluie efficace Pe mm 42A612'30-2' 48.00 lM 0.D267984 0.5583 Lome ruisselée Lr mm 0.7414'30-2' 48.00 lM 0.0267984 0.5583 Lome infiltrée U mm 43.1816'30-2' 54.00 1.62 0.0149958 02777 Coef.Ruis.utiie Knt%. 1.6818'30-2' 56.00 1.68 0.D23352 OA17 Coef.Ruis.effi. Kre"!. 1.7420'30-2' 56.00 1.68 00092 0.7 Poids sec total g 0.3522'30-2' 52.00 1.56 0.D286 0.55 Lame érodée Le mm 0,00)352624'30-2' 64.00 1.92 0.0344 0.537526'30-2' 60.00 1.80 0.D21996 0.3666

28'3Q..l'30 48.00 1.92 0.D230976 OA812

SIMULATiaN DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStcrtion: Corconne Pente%: 10.00 Date: 07/08/1993Etof de surface Pluie n° Répétition· Ruissel. Début: Fin: Pluie

Enherbé 2 5 Aaques la 30'50" (heure)

Humidité: Profondeur Avant At>rès Gout. 0 gou1. 2'55" 34'30" Début: 8h35

% 0-5 cm 15.26 26,83 Continu Rn:9ti:l5

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrôles TempS(s) VoU'neml Intensité mm/h Ternes (s) Volume ml ntensîté mm/h

desIntensités

Intensité moy.mm/h 90.00

Données de ferraln Anofvses de Lobo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec en 9 P. sec en g/I RUssel. pluie Rpml 413.002'55-5" 2.00 lM 0.001826 0.913 Déten.suo.récl Dr ml 18.00

3'-2' 56.00 1.68 0D639968 1.1428 Ruisel.total Rtml 431.005'-2' 50.00 1.50 0D4603 0.9206 Pluie utUe: Pu mm 45.007'-2' 48.00 lM 0.0235968 OA916 Pluie tmbibitior Pi mm 4.389'-2' 36.00 lD8 0.û311976 0.8666 Pluie efficace ,. mm 40.6311'-2' 32.00 0.96 0.0097984 0.3062 Lame ruisselée Lr mm OA313'-2' 28.00 0,84 00028 0.1 Lame infiltrée U mm 44.5715'-2' 21.00 0.63 0.021 1 Coef.Ruïs.utile Kl'U'fo 0.9617'-3' 36.00 0.72 0.0196488 0.5458 Coef.Ruïs.effi. Kre% 1.0620'-3' 2700 0.54 0.0218997 0,8111 Poids sec total a 0.3123'-3' 36.00 0.72 0.D306 0.85 Lame érodée Le mm O.coJ3093

26'-2'30 25.00 0.60 0.0205 0.8228'30-1'30 16.00 0.64 0.D164 uns

SIMULATION DE PLUIES SUR SOL A VIGNE: LCSC-ORSTOM / MONTPELLIERStation: Corconne Pente %: 10.00 Date: 07/08/1993Etat de surface Pluie n° Répétition Ruissel. Début: Fin: Pluie

Enherbé 3 5 Raques 1'25" 31' (heure)

Humidité: Profondeur Avant Après Gout. 6 gout. 6'20" 34' Début: 12h35

% 0-5 cm 23.18 37.10 Continu Rn: 13h05

Angles AVANT LA PLUIE APRES LA PLUIEContrOles Temos(s) Volume ml Intensité mm/h Temns(s) Volume ml htensité mm/h

des 90.00 20.00 SOJ,oo 90.00Intensités 90.00 20.00 500.00 90.00

90.00 20.00 530.00 95.4090.00 20.00 510.00 91.8090.00 20.00 530.00 95.40 Intensité mov. mm/h 92.52

Données de terrain Analyses de labo. 1 Calculs

emps/DuréE Volume R.mm/h P. sec eno P. sec en 0/1 Ruissel. pluie Rpml 247.006'20-10" 1.00 0.36 000031 0.31 Déten.suo.récl Dr ml 16.006'30-1'30 15.00 0.60 Oms7 0.38 RuisseI.totol Rtml 263.00

8'-3' 30.00 0.60 0.03645 1.215 Pluie utile: Pu mm 46.2611'·3' 24.00 OA8 0,0262488 1I1'I37 Pluie Imbibitior PI mm 9.7714'-3' 33.00 0.66 0.0350988 1.Q636 Pluie efficace ,. mm 36A917'-3' 30.00 0.60 0.0177 0.59 Leme ruisselée Lr mm 0.2620'·3' 30.00 0.60 0.01905 0.635 lame infiltrée U mm 46.0023'-3' 36.00 0.72 0.03015 0.8375 Coef.Ruis.utile Kru"f. 0.5726'-3' 36.00 0.72 0,0245988 0.6833 Coef.Ruis.effi. Kre"r. 0.72 .29'·1' 12.00 0.72 0JJ:fi9996 0.8333 Poids sec total a 0.21

lame érodée L. mm 0.(XX)2053

ANNEXES

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DE LA

JASSE

PARCELLE lABOUREE,répétition né 1

parcelle labourée! pluie!

8.00 ••- 7.00~6.oo •e •~ 500 •1::Ë400 • • •~3.oo • •~.~ 2.00~ 1.00

0.000 5 10 15 20 25 30

Temps (mn)

parcene labouréel pluie2

70.00- tiJ.oo ••••• •1so.oo • • •• •• •- •=4000 •4)

~ 30.00 •1 20.00~ 10.00 •• •0.00

0 5 10 15 20 25 30

Temps (mn)

parcelle labouréel pluie3

8000 • •-7000 ••••••• • •~ tiJ.oo • • •e • ••~ SO.ooc:Ë 40.00~ 30.00~ •.~ 20.00~ 10.00 ••

0.000 5 10 15 20 25 30

Tcmps(mn)

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DELA

JASSE

PARCELLE LABOUREE,répétition n02

parcelle labourée2 pluiel

9m •~ 8.00 • •

7mg 6.00 • • • •~5005 4.00i 300 • •.~ 2.00::s~ 1.00

0.000 5 10 15 20 25 30

Temps (mn)

parcelle labourée2 pluie2

SOOO ••••• •.-. 70.00~ tlJOO ••e':: SOOO •fi 40.00 •••e~ 30.00 •• •~.~ 20.00& 10.00 • • •

0.00 1 1 • 1

0 10 20 30 40Temps(mn)

parcelle labourée2 pluie3

90.00.-. SOOO • •••• ••••• • • •••~ 70.00 • ••••.§. tlJOO • •~ SOOO •5 40.00 •i 30.00 •.~ 20.00::s~ 10.00

0.000 5 10 15 20 25 30

Temps(mn)

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DE LA

JASSE

PARCELLE LABOUREE,répétition n03

parcelle labourée3 pluie1

• ••

25 30

••

••

• ••

15 20Temps (mn)

••

105

900

~~:S600~5oo5 400i 3ro05 2roc:=: lro

oro ...-----+---_--1---__+_--_+__---<

o

parcelle labourée3 pluie2

3025la 15 20Temps (mn)

•• •• • • •••• • • •• •••••• • •

5

••

8Oro-- 70ro~ (J)ro:? sorocë 4Oro~ 3Orofil.~ 2000li 10ro

oro +-----+---_+__---+--_-----<_---4

a

parcelle labourée3 pluie3

302520

••••• •••••

5 la 15Temps(mn)

• ••••••••••• •

••

8000..... 70ro~ roroE::' soro~40oo~ 3Oroo~ 20.00~ 10.00

0.00 -+-----+---+-------+-----+-------.a

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DELA

JASSE

PARCELLEDESHERBEE CHIMIQUEMENT

parcelle desherbée chimiquement pluie!

30

252015Temps (mn)

la

•• •• •• •• •• •

5

••

8.00- 7.00~6.ooe::;5.00cë 4.oo~3.oo~.~ 2.00~ 1.00

0.00+----------------~o

parcelle desherbée chimiquement pluie2

90.00- 80.00 ••~ 70.00 •g 60.00 •5 som ••5 40.00i 30.00 •••• • •••••••.~ 20.00 •= •Cl:: 10.00

0.00 ••0 5 la 15 20 25 30

Temps(mn)

parcelle desherbée chimiquement pluie3

30

••

2510 15 20Temps(mn)

• • •••• • •••• ••••• ••

5

••

40.00- 35.00~ 30.00E::; 25.005 20.00e~ 15.00~

.!!l 10.00~ 5.00

0.00 ..---_---;...--_-__+---+-----1o

HYDROGRMvfMES DESPARCELLES DE LA

JASSE

PARCELLE ENHERBEE

parcelle enherbée pluie!

16,00 ••- 14,00 •~ 12,00e~ 10,00 •cË 8,00 • • • • • •,!! 6,00 • • •1l 4,00CI> •~ •2,00

0,000 5 10 15 20 25 30

Temps (rnn)

parcelle enherbée pluie2

40,00 ••••••- 35,00 ••••~ 30,00 •••e ••~ 25,00 •c •Ë 20,00~ 15,00lU

.la 10,00&. 5,00 •

0,00 ~ ~

0 5 10 15 20 25 30

Temps (rnn)

parcelle enherbée pluie3

tIJ,OO- ••••••••••••~ 50,00 •••• •S4Q,OO •-fi 30,00 •elU= 20,00~CI>

°E 10,00

" 0,00 •0 5 10 15 20 25 30

Temps(mn)

ANNEXE 6

TURB/DIGRAMMES DES PARCEllES DE LAJASSE

Parcelles labourées

parcelle labourée1pluiel

parcelle labourée1pluie2

parcelle labourée1plule3

Temps(mn)

3020la

1.50

ooo~----- .....o

Temps (mn)

Q -S 100 •• ••m .--_.--.i 0.50 •Cl..

3020la

... . .. .1.50

0.00 1-- _

o

oS 1.(0Ili 0.50 •Cl..

0.60 ..0

"&OAO .SiO.20 . .Cl.. . ....

0.000 10 20 30

Temps(mn)

parcelle labourée2pluiel

parcelle lobourée2plule2

parcelle labourée2pluie3

Temps(mn)

0.60

3020laTemps(rm)

200g 1,50 • _ - •••D • • ..- ••'i 100·· •• • •t· - •.

~0,500.00 1-- _

a

3.00 .0

:9 2.00s . ....i 100 .---.- .".Cl.. ...

0.00a 20 40

Temps(rm)

30

.... ..

20la0.00 4-- __

a

parcelle labourée3pluiel

parcelle labourée3plule2

parcelle labourée3plule3

302010

... .--.........-....-200 •

e 1.50SIl 100

~O.5OOOO~------

o3020la

2,00 l -..~1/5°1·· .--_.-....Il 1,00 •

~ 0,50

0,00 -------a20 30

.- ­.. .­...

10

0.00 1--__-_-_

a

0.60o:90AOSiO.20Cl..

Temps(rm) Temps (mnl Temps(rm)

TURSIDIGRAMMESDES PARCEllES DE LA JASSE

Parcelles non labourées

parcelle naturelle pluie1 parcelle enherbée pluie1

2.50 • 1.202.00 1.00 .

• • . . .0 . ~ 0.80:9 USO . . . Cl...,

Il.00. SO.6O.

~OAO • .Cl. . . .

0.50 . . . . ..- 0.20 . .. .0.00 0.00

0 10 20 30 0 10 20 30Temps (mn) Temps(mn)

parcelle naturelle plule2 parcelle enherbée plule2

2.00 lAO .1.20

o 1.50 .~ 1.00- . .- . - .

Cl -... · .. . g 0.80..... . -s 1.00 . -..s 0.60 .

i .~OAO

.Cl. 0.50 - .-.

0.20 .............0.00 0.00

0 10 20 30 40 0 10 20 30Temps(mn) Temps(mn)

parcelle naturelle pluie3 parcelle enherbée pluie3

lAD 0.35120

.0.30

..~ 1.00 e 0.25 -•. . . .......g 0.80 . ,g 0.20 . ..-• · . . .S 0.60 . .

~ 0.15. .• • . . . ..

~OAD ... . . .• Cl. 0.10

020 O.os0.00 0.00

0 10 20 30 0 10 20 30Temps(mn) Temps(mn)

CORRELATION RUISSELLEMENT/PERTES EN TERREAPPROCHE DU CYCLE D'HISTERESlS

Site de la JASSE

Jasse. parcelle naturelle plulel Jasse, parcelle enherbée pluielBOO 16.00r -,700 i 14.00 "i 600 1

.. '\,

~ 12.00 "-"-

.... 5.00 !. 10.00

-'~~} 400".

1-! 800

i -'=300 ~.1:

i 6.00 ..)2.00 / 4.00 /.100 1

2.00/,-

0.00 0.00 /

000 0.50 1.00 1.50 2ro 2.50 0.00 0.20 OAO 0.60 0.80 1.00 120Pertes en terre (g/l) Pertes en terre (g/I)

JQsse. parcelle naturelle p!ule2Jasse, pareelle enherbée p1u1e2

900~

4000800

/,/ _.~

35.00"-Ê7.oo

" 13300

1600 . _.~.2500

1 5.00 '.',)20.00

1400

,

~./ = ISOO300

// ! 1000i200

1.00 500

000 000oro 0.20 DAO 0.60 O.BO 1.00 1.20 0.00 0.20 DAO 0.60 0.80 100 1.20 lAD

Peries en terre (g/l) Pertes en telfe (gJ1)

0.35

/"--.. :---....~-~

//

//

0.00 +-----+----+--1---+_.:.-_+_---1

000 OLlS 0.10 0.15 0.20 0.25 0.30Pertes en terre (g/1)

... somE.1«l.oo

13300

2000

i 10.00

lAC120OAO 0.60 0.80 1.00Pertes en tMe (g/l)

020

40.00

35.00

~ 33.00

! 2500

I~:i 10.00

5.000.00 .lL..__--+------~f---+-­

000

ANNEXE 7

HYDROGRAM:MES DESPARCELLES DE

CORCONNE

PARCEllE LABOUREE,répétition nO]

parcelle labourée! pluie!

6

-- • • • • •~ 5 ••54 • • •ë • •ë 3 •

G.I=2 • •§°3 1c:.:.::

Oi 1 1 1 1 1 1

0 5 10 15 20 25 30Temps (mn)

parcelle labourée! pluie2

4.5 • • • • • • •-- 4 • • • • • •~ 3.5

••e 3-=2.5'"e 2lU

=5 1.5'"°Ë 1

c:.:.:: 0.50

0 5 10 15 20 25 30Temps (mn)

parcelle labouréel pluie3

0.6 • •~ 0.5 • •50A

=ë 0.3 • •lU •i 02 •'"~ 0.1

00 5 10 15 20 25 30

Temps(mn)

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DE

CORCONNE

PARCELLE LABOUREE,répétition n<>2

parcelle labourée2 pluie!

lA ••••••---1.2

1 l •• • •••••'-' •=0.8u

i 0.6~ OA~ 0.2

00 10 20 30 40

Temps (mn)

parcelle labourée2 pluie2

7---6 •15'-'

=4u

~ 3 •i2on

~1 •• • • • • • •0

0 10 20 30 40Temps(mn)

parcelle labourée2 pluie3

0.3 • • •~ 0.25 • •E 0.2'-'- • •c:ë 0.15u

i 0.1en

~O.os

00 10 20 30 40

Temps(mn)

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DE

CORCONNE

PARCELLE LABOUREE,répétition n03

parcelle labourée3 pluie!

0.6 • • • • • • •~ 0.5 • • • •gOA-~ 0.3u= 0.2~~ 0.1

00 10 20 30 40

Temps (mn)

parcelle labourée3 pluie2

0.16 •~ 0.14 •e 0.12~ 0.1 •~O.oa~0D6 •~.!!l 0.D4~0D2

00 10 20 30 40

Temps(mn)

parcelle labourée3 pluie3

0.18 •~ 0.16

0.14 •g 0.12 •- 0.1cu50.osi°.Q6 • •~0.D4=c:r:0.Q2

00 10 20 30 40

Temps(mn)

HYDROGRAM:MES DESPARCELLES DE

CORCONNE

PARCELLEDESHERBEE CHIMIQUEMENT

parcelle desherbée chimiquement pluie!

40

•••

20 30Temps (mn)

10

0,9..... 0.8~ 0,7g 0.6ë 0.54)

5 DAi 0.3os 0.2~ 0,1

O~--------------+-~t-----I

o

parcelle desherbée chimiquement pluie2

4030

••••

20Temps (mn)

••

10

0.35..... 0.3

10.25......ë 0.2ë..!{ 0,15] 0.1

~O.oso+----------+-------4~--<

o

parcelle desherbée chimiquement pluie3

40

• ••

10 20 30Temps(mn)

• •• •

1.2

~ 1g 0.8

~ 0.64)

i OAfil

~ 0.2

0+----------t---------4~--I

o

HYDROGRAMMES DESPARCELLES DE

CORCONNE

PARCELLE ENHERBEE

parcelle enherbée pluiel

2 • •,-. •i 1,5••• ••• •-- ••c:

1 •~ •u

i.~ 0.5li.

00 10 20 30 40

Temps (mn)

parcelle enherbée pluie2

1.8,-. 1,6 •~ lA • ••51.2c: 1 •u •5 0,8 •=0.6 • • • ••~ •·S OAex: 0.2

00 10 20 30 40

Temps (mn)

parcelle enherbée pluie3

0.8

i 0,7 • • ••E 0.6 • • • •~ 0.5 •fi OA§ 0.3 •i.~ 02li. 0,1

00 10 20 30 40

Temps(mn)

TURBIDIGRAMMES DES PARCELLES DE CORCONNE

parcelle labourée1pluiel

o

(; 11 .i 0.5 •••t :... •••• -CIl a • ft ,

no a la 20 30Temps(mn)

parcelle labourée1plute2

Sc- 11t '" O~· •~ s a_._._-_••_._-_-_._••_._.

a la 20 30Temps(rm)

parcelle labourée1pluie3

~ 1i 0.51 • • •••i o· •••no 0 la 20 30

Temps(mn)

parcelle labourée2pluie1

parcelle labourée2plule2

parcelle labourée2pluie3

E;: 11 .3· ••~ 0.5 ••••• . •••••no a ._. •

02040Temps(rm)

~ 31s 2 • • ••lB 1 •••i .-.

no a •02040

Temps(rm)

E::l.5

g 11°·. . . ..

1 0.5~ a -a 20 40

Temps(mn)

parcelle labourée3pluie1

parcelle labourée3pluie2

20 40Temps(mn)

. . ...

parcelle labourée3pluie3

~OAIrD 02t

~ 0'-------"-a4020

Temps(mn)

B--·--·_·_·_---­a40

Temps(mn)

e 11 · ·G •""-' . . .~ O~ •• •••

a 20

parcelle desherbéechimiquement

plule1

4020Temps(rm)

parcelle desherbéechimiquement

pluie3

1~ :1_·._-_._._._._._._a4020

Temps(rm)

parcelle desherbéechimiquement

pluie2

1:<1__·_·_._._._. _a4020

Temps(mn)

1~ :1__·__·_·_._._.._._a

parcelle enherbéepluie1

parcelle enherbéepluie2

parcelle enherbéepluie3

la 20 30Temps(mn)

~OAOI1 0.20 ._--...••- ••

: 0.00 ------­a40

E:: 1.51 .

G _

~ 1 • •rD • • • • ••t 0.5 ..-~ 0 •a 20

Temps(mn)

4020Temps(mn)

E:: 1S • •Il: 0,5 ••••••• - ••-

: o~--------o

ANNEXE8

Tous les résultats sont exprimés en pourcentage du poids de l'échantilloninitial

SOL DE LA JASSE

Etat de surface: labouré

FRACTIONS FRACTIONNEMENT GRANULOMETRIE

Argiles (0-21-1) 17.28 16.5Umons fins (2·201-1) 26.26 7.65Limons grossiers (20-5011) 17.52 9.09Sables fins (50-20011) 18.55 2.31sables grossiers (>2001-1) 18.01Cartlonate de calcium 68.32Matière organique 1.63Total 97.62 105.5

ANALYSE CHIMIQUE

carbone total (CHN) 9.17carbonate de calcium 68.32Carbone minéral 8.192Ca C03'llo • 0, , , ll9

Carbone organique (CHN) 0.95Matière organique 1.63Ca!bone~"", ',72~

Azote (CHN) 0.08

Etat de surface: desherbé chimiquement

FRACTIONS FRACTIONNEMENT GRANULOMETRIE

Argiles (0-2Il) 15.95Limons fins (2-201-1) 6.6----- ------- ._- ---"--'4.66-- .Umons grossiers (2O-501J)

sables fins (5O-2OOjl) 2.47sables grossiers (>20(}!J)

Carbonate de calcium 73.83Matière organique 1.39Total 104.9

ANALYSE CHIMIQUE

Carbone total (CHN) 9.58carbonate de calcium 73.83Carbone minéral 8.852 _.-ICa 003'lIo " O,11ll!l

Carbone organique (CHN) 0.81Matière organique 1.39e.-1lIl"lIlIflÎQUe"1.724

Azr:A.e (CHN) 0.07

Etat de surface; enherbé

FRACTIONS FRACTIONNEMENT GRANULOMETRIE

Argiles (0-21J) 16.7Umons fins (2-20IJ) 8.75Umons grossiers (20-50IJ) 9.43Sables fins (50-200IJ) 2.34Sables grossiers (>200IJ)

carbonate de calcium 72.11Matière organique 1.48Total 110.81

ANALYSE CHIMIQUE

carbone total (CHN) 9.53cat1:lonate de calcium 72.11Carbone minéral 8.646Ca o::mlo • 0,11811

carbone organique (CHN) 0.86Matière organique 1.48CaI1:lone ""P"ique ·1.n~

Azote (CHN) 0.06

SOL DE CORCONNE

Etat de surface ; labouré

FRACTIONS FRACTIONN EMENT GRANULOMETRIE

Argiles (o-~) 30.57 27.3Umons fins (2-201J) 23.68 23.1Umons grossiers (2O-50IJ) 12.65 12.59Sables fins (50-200IJ) 8.83 6.485abIes grossiers (>200IJ) 24.84 -0.107Carbonate de calcium 23.26Matière organique 2.76Total 100.57 95.597

ANALYSE CHIMIQUE

carbone total (CHN) 4.4carbonate de calcium 23.26carbone min6raI 2.789Icac::o:N"O."811

ClIrbone organique (CHN) 1.6Matière organique 2.76CaI1:lone _nique " , .n4Azote (CHN) 0.13

Etat de surface: desherbé chimiquement

FRACTIONS FRACTIONNEMENT GRAN ULOMETRIE

Argiles (0-21.1) 25.2Limons fins (2-2(M 27.55Umons grossiers (~50IJ) 13Sables fins (50-200jJ) 7.68Sables grossiers (>200IJ)

Carbonate de calcium 24.77Matière organique 3.9Total 102.1

ANALYSE CHIMIQUE

Carbone total (CHN) 5.33carbonate de calcium 24.77carbone minéral 2.97Ca C03'lb' 0,1199

carbone organique (CHN) 2.26Matière organique 3.9~ etganique • 1,724

Azote (CHN) 0.2

Etat de surface: enherbé

FRACTIONS FRACTIONNEMENT GRANULOMETRIE

Argile.!' (1).21.1) 29.8Limons flllS (2-201J) 21.15Limons grossiers (2O-5OJJ) 12.85Sables fins (50-20011) 8.37Sables grossiers (>2(X}IJ)

carbonate de calcium 15.96Matière organique 6.21Total 94.34

ANALYSE CHIMIQUE

carbone tcùl (CHN) 5.62carbonate de calcium 15.96carbone minéral 1.914Ca C03'4' 0,'11111

carbone organique (CHN) 3.6Matière organique 6.21

. ,,".124Azote (CHN) 0.24