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INSEE PREYIIERE
LE COMPTE DEL'EXTÉRIEURS'AMÉLIOREEN 1991
R. Depoutot, D . Wolf
Division des échangesextérieurs
En 1991, le besoin de financement, c'est à direle solde de toutes les opérations non financièresentre la métropole et l'extérieur, reste supérieuren francs courants au niveau de chacune desannées 1984 à 1989 .Au cours des douze dernières années, la baissetendancielle du solde des opérations de répar-tition annule l'amélioration de l'excédentdes services, y compris tourisme, ce quiconduit à un besoin de financement de laNation très corrélé avec le solde relatif auxbiens .Sur la période 1980-1991, le déficit commer-cial persiste : à une phase d'amélioration entre1980 et 1986 - si l'on excepte le déficit excep-tionnel de 1982 - a succédé une dégradationjusqu'en 1990 .L'excédent des échanges de services horstourisme, après s'être amélioré de 1980 à 1984, atendance à se réduire depuis 1985 . Le soldetouristique a repris depuis 1989 la croissancerégulière qu'il connaissait de 1980 à 1985, et quis'était quelque peu essoufflée entre 1986 et 1988 .
© Insee 1992
N° 218 - Août 1992
Le besoin de financement de la France métropolitaine s'est élevéen 1991 à 41,2 milliards de francs, en amélioration de 33 milliardspar rapport à 1990. Celle-ci est due à la conjonction de troisrésultats : une réduction du déficit CAF-FAB des échanges demarchandises de 14,1 milliards, une progression de l'excédenttouristique de 8,3 milliards et une diminution de 11,6 milliards dudéficit des opérations de répartition avec l'extérieur .Parallèlement, l'excédent des services hors tourisme s'estcontracté de 1,0 milliard.
De 1981 à 1983, le solde des opérations de répar-tition se détériore en moyenne de 14 milliards paran ; il se stabilise au niveau bas de 1983 jusqu'en1988 et se dégrade nettement parla suite . Au total,on constate que les années 1984 à 1986 sontatypiques en raison de la faiblesse du besoin definancement, voire de la présence d'une capacitéde financement (graphique et tableau 1) .
0 Solde des opérations nonfinancières entre la Francemétropolitaine et l'extérieur
En milliards de F courants
Source : Comptes nationaux 1991, Insee
Prix = 12 F
Solde 1990 1991
Biens CAF-FAB -100,8 -86,7
Service hors tourisme 56,7 55,7
Tourisme 42,3 50,6
Opérations de répartition -72,4 -60,8
Besoin de financement -74,2 -41,2
Milliards de F courants
100services CAFFAB
. . . . . .
50 tourisme
Soldesdes échanges
0capacité de financement
apéralions deréparationft%33~3 extérieurs
Institut National de la Statistique -50 - /
\et des Études ÉconomiquesDirection Générale : \18, boulevard Adolphe Pinard75675 PARIS CEDEX 14 -100 - \
'Directeur de la publicationJean-Claude MilleronRédacteur en chef : Catherine BlumRédacteurs : P. Franceschi, G . Gautier,E . Naulleau, J-M. Renaux
Source : Comptesnationaux 1991, Insee
-150
iJ
1
biens CAF-FAB
Maquette : B. Dogues, M . Legrand, L . Luong 1980 1981
1983 1985
1987 1989
1991
Nette amélioration de labalance commerciale
L a faiblesse de la demande intérieure dueau tassement de la consommation et aurecul de l'investissement explique lacroissance modérée de nos importationsCAF : 2,3 % en valeur par rapport à 1990contre 4,2 % l'année précédente . Enrevanche, la forte demande de notreprincipal partenaire commercial, l'Alle-magne, et la modération de son activitéexportatrice chez nos clients communsont permis aux exportations françaisesde maintenir la même progression dansun contexte général de ralentissementéconomique : 3,7 % en valeuren 1991 à rapprocher des 3,6d'augmentation annuelle en 1990 .Ce différentiel a entraîné une améliora-tion de notre solde commercial, surtoutpour les biens intermédiaires et lematériel de transport terrestre(tableau 2) . En ce qui concerne les biensd'équipement, le programme Airbus aprogressé de façon spectaculaire en 1991par rapport à 1990, année où la grèvechez British Aerospace avait limité lenombre de livraisons d'appareils . Onestime qu'il contribue à lui seul pourenviron 5 milliards à la diminution dudéficit commercial . En revanche, ladégradation tendancielle des échangesde biens de consommation n'a pas étéendiguée. Pour sa part, le commerce deproduits agricoles est moins excéden-taire qu'en 1990 . A cela deux raisons :- un recul des exportations de céréales surle marché communautaire, en raison del'autosuffisance croissante de nos parte-naires ;-les problèmes de solvabilité importantsque connaissent les grands acheteurs(URSS, Chine) sur le marché mondial .Signalons le repli sans précédent desexportations de matériel militaire :l'excédent CAF-FAB traditionnel dece poste n'est plus que de 14,8milliards alors qu'il était de 28,3milliards en 1990 et 28,6 milliards enmoyenne entre 1985 et 1989 en francscourants .
Modifications des soldespar zone économique
Le retour à l'équilibre de nos échangesavec la CEE est très net . Le solde CAF-FAB s'améliore de 40,6 milliards : c'est
l'élément marquant de 1991 . La majeurepartie est imputable à notre commerceavec l'Allemagne avec laquelle notredéficit passe de 41,9 milliards en 1990à 7,4 en 1991, en amélioration de 34,5milliards . Le solde s'améliore avec nosautres partenaires communautaires . Fontexception le Royaume-Uni, avec lequelnotre habituel excédent se réduit de 16,2milliards à 10,6 milliards et les Pays-Basavec lesquels le déficit se monte à 7,5milliards après trois années quasimentéquilibrées. Cette détérioration du soldeavec nos partenaires néerlandais estimputable principalement à une baissede nos exportations de produits agro-alimentaires et de métaux . Avec leDanemark, l'UEBL et l'Italie, nousréduisons notre déficit et nous accrois-sons notre excédent avec l'Espagne et lePortugal .
Si l'amélioration de nos échanges avecl'Allemagne est spectaculaire, elle est
Source . Comptes nationaux 1991, Insee
INEEPSloin d'être un phénomène spécifi-quement français (tableau 3) .Vis à vis de l'OCDE hors CEE, lecommerce français se dégrade de 16,7milliards et le déficit atteint 81,6milliards en 1991 . C'est avec les Etats-Unis que le recul est le plus fort : l'accrois-sement du déficit de 14,3 milliards estimputable à une poursuite de la dégrada-tion des échanges de biens d'équipementet à un renforcement ponctuel du déficiténergétique. De plus, l'excédent tradi-tionnel de nos échanges avec la Suisses'amoindrit de 1,7 milliard.En ce qui concerne le Monde hors-OCDE, le solde positif de 4 milliards en1990 fait place à un déficit de 5,8milliards .
Forces et faiblessespar zone
Les produits agro-alimentaires et l'auto-mobile sont incontestablement les deux
® Soldes par produit et par zone géographique en 1991 et 1990En milliards de F courants
Soldes CAF-FAB de1991 et 1990 (1)
Monde CEE OCDE horsCEE
I
Autres
Agriculture 28,5 40,0 1,1 -12,6
(34,5) (42,6) (2,1) (- 10,2)
IAA 16,1 6,5 4,4 5,2
(16,5) (7,7) (5,4) (3,4)
Energie -94 .5 -8,1 -11,5 -74,9
(-93,3) (- 9,6) (- 8,1) (- 75,6)
Biens manufacturés -36,8 -37,7 -75,4 76,5
(-58,5) (-80,5) (-64,3) (86,3)
Biens intermédiaires -28,9 -26,4 -12,1 9,6
(-42,7) (-35,8) (-14,2) (7,3)
Biens d'équipement 6,1 -5,4 -60,3 71,8professionnel
(5,3) (- 18,4) (-54,6) (78,3)
Biens d'équipement -12,5 0,9 -7,9 -5,5ménager
(- 14,1) (- 1,1) (- 8,4) (- 4,6)
Véhicules de transport 33,2 14,7 2,4 16,1terrestre
(25,2) (4,5) (5,9) (14,8)
Biens de -34,7 -21,6 2,5 -15,6consommationcourante (-32,3) (-29,6) (7,1) (- 9,8)
Ensemble -86,7 0,7 -81,6 -5,8
(-100,8) (-39,9) (-64,9) (4,0)
(1) : Les chiffres relatifs à 1990 sont donnés entre parenthèses et en italiques
lEVIIEREpoints forts de notre commerce extérieur,puisqu'ils sont excédentaires sur les troisgrandes zones économiques (CEE,OCDE, et Monde hors OCDE) .Avec la CEE, l'excédent de nos échangesde produits agricoles contraste avec lelourd déficit enregistré sur les biens inter-médiaires et de consommation courante.Le déficit en biens d'équipement seréduit considérablement. Les échangesde matériel de transport sont beaucoupplus excédentaires en 1991 (14,7milliards) qu'en 1990 (4,5 milliards), ouque sur la période 1985-1989 (0,9milliard en moyenne) ; entre 1981 et1984 le solde était déficitaire enmoyenne de 1,7 milliard .
Avec les autres pays de l'OCDE, le soldedes produits agricoles et de l'automobileest très légèrement positif, et les produitsdes industries agro-alimentaires sontaussi excédentaires qu'avec la CEE .L'excédent de 2,5 milliards au niveau desbiens de consommation se détériorenettement par rapport à 1990 où il attei-gnait 7,1 milliards . Le déficit en biensd'équipement est considérable (68,2
Source : Eurostat
© Importations et exportations de l'Allemagne en 1991Variations en % par rapport à 1990
La balance commerciale des Douanes, la Balance des Paiements et le Compte de l'ExtérieurLa balance commerciale établie par la Direction Générale des Douanes etdes Droits Indirects considère les échanges de marchandises entre lamétropole et le reste du monde . Sont donc assimilés à l'extérieur lesDOM-TOM, qui ont leurs propres balances commerciales . Le compte del'extérieur de la Comptabilité Nationale (base 1980) procède de môme pourl'ensemble des échanges économiques . En revanche, la Banque de Francepour établir la balance des paiements considère comme territoire deréférence à la fois la métropole et les DOM-TOM . Les échanges demarchandises du compte de l'extérieur et la ligne "exportations et importa-tions" de la balance des paiements sont fondés sur les informationsdonnées par la Direction Générale des Douanes et des Droits Indirects .Toutefois, le passage de l'une à l'autre nécessite quelques ajustements(Cf. tableau ci-contre).Par construction, en comptabilité nationale le besoin de financement de laNation est égal au solde des transactions courantes de la balance despaiements (Banque de France) après prise en compte des coupons couruset des transferts en capital, et à la correction territoriale près . Toutefois troisraisons supplémentaires rendent difficile la comparaison poste à poste desrésultats tirés de ces deux sources- La comptabilisation FAB-FAB des marchandises en oalarue despaiements entraîne une évaluation des services de transport et d'assurancequi diffère de celle effectuée CAF-FAB dans le compte de l'extérieur de lacomptabilité nationale .- La nomenclature des opérations est différente. En balance des paiementsle négoce international et les échanges de produits de la récupération sont
milliards) et prolonge la tendance de ladécennie puisqu'il est passé de 18,5milliards en 1980 à 26,3 milliards en1985 et 62,9 milliards en 1990 .Avec le monde hors OCDE, le déficitimportant des échanges énergétiqueset celui des échanges de biensagricoles demeurent stables . Le soldedes biens d'équipement est structurel-lement très élevé puisqu'il compensepresque à lui seul la "facture énergé-tique" avec ces pays . Par contre, lesbiens de consommation courante sontnotablement déficitaires et confir-ment la dégradation régulière obser-vée depuis 1984 où le solde étaitencore positif de 7,0 milliardsjusqu'aux déficits de 9,8 milliards en1990 et 15,6 milliards en 1991(tableau 2) .
Tassement des échangesde services hors tourisme
La légère progression de l'excédent desservices rendus aux entreprises qui passede 32,6 milliards en 1990 à 34,5 en 1991ne parvient pas à compenser la dégrada-
tion des échanges de services de récupé-ration et surtout l'approfondissement dudéficit des services financiers et d'assu-rance.Les différentes prestations de transportmesurées CAF-FAB se soldent globale-ment par un excédent du même ordrequ'en 1990, avec un montant deséchanges comparable sur les deux années(tableau 4) .
Le solde du tourismeprogresse régulièrement
depuis 1988
L'année 1991 sera celle d'un nouveaurecord des rentrées de devises dues autourisme et cela malgré la guerre du
ci Solde des échanges deservices en 1990 et 1991
En millions de F
Source : Comptes nationaux 1991, Insee
assimilés aux marchandises alors qu'il sont inclus dans les services dansle Compte de l'Extérieur. Une partie des opérations sur biens et servicesn'est affectée à aucun des deux (les "Autres biens et services") en balance .Les services de la balance incluent les revenus du travail et de la propriétéalors que le compte de l'extérieur les considère comme des opérations derépartition.- L'utilisation pour certains postes des services et des opérations derépartition du compte de l'extérieur d' informations ne figurant pas enbalance des paiements peut conduire à des estimations différentes.
soldes 1991 en milliards de FEchanges de marchandises FAB-FAB (Banque de France) -49,8Négoce international -6,6
f Echanges Métropole- DOM TOM +27,6Echanges DOM TOM - monde hors métropole +13,3divers (opérations sans paiement, . . .) -14,6
= Balance commerciale FAB-FAB (Douanes) -30,1+ correction CAF-FAB -51,9= Balance commerciale CAB-FAB (Douanes) -82,0+ avitaillement +0,4lancement de satellites de résidents -2,5Produits de la récupération -2,6Echanges de marchandises CAF-FAB (INSEE)
-86,7
Pays d'origine /de destination
Monde CEE HorsCEE
France R.U UEBL Pays-Bas Italie E.U . Japon
Exportations 2 3 2 4 - 7 2 3 3 -il - 5
Importations 17 18 16 21 15 16 15 16 16 14
1990 1991
Récupération 3 386 2 617
Transports 24 278 25 415
Télécommunications -31 -475
Serv . rendus auxentreprises
32 655 34 480
Etudes techniques 7 754 9 840
Gestion et divers 24 901 24 640
Assurance - 2 246 - 3 114
Organismesfinanciers
-1 357 -3199
TOTAL horstourisme
56 685 55 724
ISSN
Golfe, qui avait fait craindre une désaf-fection de la part des touristes améri-cains . La poursuite de la croissance desrecettes et la faible augmentation desvoyages à l'étranger (respectivement8,3 % et 1,3 % en valeur par rapport à1990) ont donc permis d'accroître lesolde positif de 8,3 milliards .Ce phénomène n'est pas isolé puisquel'année 1991 s'est également avérée unebonne année touristique pour nos voisinsméditerranéens de la Communauté .L'Espagne a stoppé le recul observé en1990 et retrouve le niveau des annéesprécédentes . L'excédent touristique del'Italie s'améliore nettement sur les troispremiers trimestres de 1991 par rapport àla période correspondante de 1990 .
Réduction apparente dudéficit des opérations de
répartition
Le déficit des opérations de répartition seréduit essentiellement en raison d'opéra-tions de nature exceptionnelle. Il s'agitd'une part de l'absence de remises dedettes comparables à celles de 1990 . Celaaffecte pour 14,5 milliards le posteTransferts en capital et pour 3,7 milliardsle poste Transferts courants . D'autre part,l'indemnisation des dépenses liées à laparticipation française dans la guerre duGolfe, d'un montant de 10 milliards,compense l'alourdissement des prélève-ments au titre de la 4ème ressourcecommunautaire, ces deux opérationsrelevant du poste "Coopération inter-nationale courante" . Signalons que ceposte recouvre à la fois les actions decoopération proprement dite et lefinancement des services de l'Etatdans les DOM-TOM, ce qui expliqueson caractère structurellement défici-taire ( Cf. encadré page 3) .Des phénomènes de nature pluspermanente affectent également lesopérations de répartition de 1991- Les déficits des intérêts et desdividendes s'alourdissent respecti-
1170-4060
BON DE COMMANDE
vement de 19 et 0,5 milliards en raison del'encours important de titres françaisdétenus par des non-résidents- L'accroissement des financementscommunautaires par l'intermédiaire de laTVA et des droits de Douane augmente leposte "Impôts sur la production et lesimportations" de 8 milliards . L'accrois-sement des versements français estsupérieur à la progression de 6 milliardsdes recettes provenant des institutionscommunautaires et enregistrées sous larubrique Subventions .- L'amélioration du solde des grandschantiers concourt également à laprogression de l'excédent des "Trans-ferts courants", qui comprend égalementdes opérations diverses recensées diffé-remment en Balance des Paiements et enComptabilité nationale (tableau 5) .
© Solde des opérations derépartition en 1990 et 1991
En millions de F
Source : Comptes nationaux 1991, Insee
POUR VOUS ABONNER A INSEE PREMIÈRE (Tarif 1992)OUI, je souhaite m'abonner à INSEE PREMIÈRE - 1 an, 60 numéros : 446 F (France), 558 FF (Étranger), 718 FF (Étranger par avion)Nom ou raison sociale : ActivitéAdresseCi-joint mon règlement en Francs par chèque à l'ordre de l'INSEE :F
Date :
Signature
BULLETIN D'ABONNEMENT à retourner à : INSEE-CNGP, B .P. 2718, 80027 AMIENS CEDEX 01
INSEE PREMIERS
Pour comprendreces résultats. . .
On parle de besoin de financement quandle solde des opérations non-financièresentre la métropole et l'extérieur estnégatif, de capacité de financementquand il est positif .Les opérations (importations, exporta-tions, soldes) sont fournies CAF-FAB(CAF : coût, assurance, fret ; FAB :franco à bord) pour les marchandises etpour les services . Les opérations surmarchandises intègrent à l'importationet à l'exportation les frais de transport etd'assurance jusqu'à la frontière métropo-litaine française . Ils ne sont donc pasaffectés aux rubriques transport etassurance des échanges de services.Le matériel militaire est classé dans lesbiens d'équipement. Il est donc inclusdans les ventilations géographiques parzone économique . Pour des raisons deconfidentialité, il ne l'est pas dans leséchanges bilatéraux par pays .Les différents montants des importa-tions, exportations et soldes sont expri-més en francs courants .Les chiffres publiés par Eurostat etprovenant des services nationauxpeuvent cependant différer des estima-tions publiées par chaque État membre,en raison de conventions de traitementdifférentes .
Pour en savoir plus . . ."Rapport sur les Comptes de la Nation1991" Tomes 1 et 2, juin 1992 ."Système élargi de comptabilité natio-nale", collections de l'INSEEn° C140-141, juin 1987 pour lesconcepts et définitions ."Commerce extérieur et balance des
paiements", série 6B, Eurostat .
Tél :
fl%33~3
1990 1991
TOTAL -72 381 -60 780
dontRémunérations 274 -976des salariésImpôts sur la - 60 621 -68559production et lesimportationsSubventions 35 378 41 389Intérêts -12 273 - 31 254Revenus terre et -5608 - 6 763des actifs incorporelsDividendes -5686 -6149Indemnités 4 013 5 233d'assuranceCoopération -34989 -34036internationalecouranteTransferts courants 39 666 56 692Autres transferts en -15 714 -1 199capital