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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs Une publication du blog deviendra Grand Quelques questions à mes amis les entrepreneurs 12 entrepreneurs confirmés vous livrent leurs secrets ... Page 1 sur 70

Interview entrepreneurs - deviendra Grand - v3 du 1 octobre 2013

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Recueil d'interview de 12 entrepreneurs : tous leurs secrets pour réussir votre entreprise.

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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs

Une publication du blog deviendra Grand

Quelques questionsà mes amis les entrepreneurs

12 entrepreneurs confirmés vous livrent leurs secrets ...

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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs

SommaireSommaire..............................................................................................................................................3Introduction..........................................................................................................................................4Fabien Snauwaert.................................................................................................................................6Elisabeth Quillet.................................................................................................................................12Guillaume Ponton...............................................................................................................................16Olivier Jadzinski.................................................................................................................................23Nicolas Pène.......................................................................................................................................27David Chevenement...........................................................................................................................32Frédéric Canevet.................................................................................................................................38Charles Hutin......................................................................................................................................43Caroline Domanine.............................................................................................................................47Jean-Philippe Touzeau........................................................................................................................53Rémy Bigot.........................................................................................................................................58Philippe Bastid....................................................................................................................................62Lancez-vous dans l'entrepreneuriat....................................................................................................69Participez à ce guide...........................................................................................................................70

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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs

IntroductionLe 20 octobre 2011, je lançais, par le biais d'un article sur mon blog deviendra Grand, une invitation à mes amis les entrepreneurs.

Le principe était simple : leur demander de répondre par écrit à quelques questions.

Ces questions ont pour but de nous permettre de comprendre :

• comment ces entrepreneurs ont réussi à construire leurs business ;

• comment ils en sont venus à l'entreprenariat ;

• comment ils entretiennent leur motivation ;

• comment ils ont résolus les problèmes rencontrés, ...

L'idée est que chacun puisse y trouver les réponses à ses propres questions et à ses hésitations. Qu'il s'agisse d'un entrepreneur débutant, d'un entrepreneur qui se cherche, d'un entrepreneur confirmé ... ou d'une personne qui n'a jamais envisagé l'aventure de l'entrepreneuriat et qui pourrait trouver ici la première étincelle, aussi petite soit-elle.

Je rassemble aujourd'hui leurs interviews dans ce document afin qu'un public plus large puisse avoir accès à leurs conseils.

À ce jour, 12 entrepreneurs ont joué le jeu.

Je les remercie de m'avoir accordé ce temps et de m'avoir permis de rédiger 9 articles sur mon blog et d'avoir pu créer ce document.

Mais le sujet n'est pas clos pour autant et la liste va s'agrandir tout doucement...

Ce document sera donc mis à jour régulièrement et distribué via mon blog ainsi par que des sites de partage de document.

Bonne lecture !

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Ce que vous pouvez faire avec ce documentVous lisez un document gratuit réalisé par l'auteur du blog deviendra Grand.

Voici ce que vous pouvez faire avec cet ouvrage :

• l’offrir en cadeau aux abonnés de votre newsletter ;

• le proposer en téléchargement gratuit sur votre blog ;

• l’offrir en bonus avec un des produits que vous vendez ;

• le proposer en cadeau de bienvenue si vous avez un blog avec un espace membre ;

• plus généralement l’offrir gratuitement à qui vous voulez.

Voici ce que vous ne pouvez pas faire avec cet ouvrage :

• le vendre à quelque prix que ce soit ;

• le proposer en version imprimée ;

• modifier son contenu de quelques manières que ce soient ;

• l’intégrer à des offres illégales et/ou punies par la loi dans votre pays ;

• recopier et réutiliser tout ou partie des articles de ce livre sur quelque support que ce soit.

Merci par avance de respecter ces restrictions.

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Fabien SnauwaertFabien Snauwaert est le fondateur de BilingueAnglais.com, une entreprise pour apprendre l ’ anglais et devenir bilingue , à travers des livres, une newsletter et des services en ligne. Fondé en 2007, le site Web compte environ 20 000 abonnés.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Je m’appelle Fabien Snauwaert et j’ai eu un premier goût du commerce et de entrepreneuriat quand j’étais encore au lycée. Par la suite, après un bref passage à l’université, plusieurs projets d’entreprise puis après avoir travaillé plusieurs années dans une société, je me suis remis à mon compte autour d’une passion, avec des produits pour apprendre l’anglais. D’abord en parallèle à mon activité salariée, il y a quatre ans, puis à temps plein depuis bientôt deux ans. Je suis actuellement, depuis un mois, sur un tour du monde où je partage mon temps entre voyager, apprendre ou pratiquer des langues vivantes et travailler.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?J’ai toujours voulu être à mon compte parce que j’aime créer des produits et que le mieux pour moi est sûrement de pouvoir vivre de cela. J’ai commencé au lycée avec un ami, ce qui nous a fait gagner de l’argent alors que nous étions assez jeunes. Ça m’a fait voir que c’était possible, et même pas si difficile, de monter un commerce et dégager un bénéfice. J’ai aussi bossé 5 ans en tant que salarié, « comme tout le monde » j’ai envie de dire. Pendant que j’étais salarié, j’ai travaillé sur un projet de livre pour apprendre l’anglais et c’est ma principale activité maintenant, l’anglais et les langues vivantes en général.

Travailler en tant que salarié a été à la fois une bonne expérience pour avoir une connaissance de terrain du fonctionnement d’une société, ses obligations vis-à-vis de ses clients, son organisation, ses produits, sa manière de facturer… Mais aussi un très bon moyen de voir la manière dont je ne voulais VRAIMENT pas vivre ma vie. Des horaires variables et au final mauvais pour le corps, une quarantaine d’heure sur écran avec les heures supp’, beaucoup de contraintes et un boulot qui devient finalement répétitif à tel point que cela en devient abrutissant… Tout cela pour un travail vide de sens. Bref, j’ai suffisamment donné et je passerai volontiers le reste de ma vie sans être salarié, du moins dans ces conditions.

Au final, ce qui m’a fait débuter c’est le goût de créer, ma personnalité, mais ce qui me fait continuer c’est que je suis convaincu que c’est la meilleure manière, en tout cas à notre époque, d’avoir une vie épanouie et très libre. Ce sera évidemment sujet à polémique vu que la majorité des gens sont salariés mais… je pense vraiment que le salariat est la forme moderne de l’esclavage. On ne peut pas être riche, au sens tout simple d’être libre et d’avoir de quoi vivre, si on ne contrôle pas son travail,

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c’est-à-dire comment on produit quelque chose qui a de la valeur et comment on le facture ensuite. Le travail c’est la santé à condition de le choisir, pas de le subir, et c’est exactement ce qu’être entrepreneur permet. Et puis cela permet aussi de toucher à beaucoup de domaines différents et j’adore cela :)

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Bizarrement, mais je pense que c’est assez courant en France, j’avais comme une honte ou une peur de vendre. Le marketing est mal vu en France car nous savons tous qu’il nous manipule et parce que le rapport à l’argent est davantage pudique en France que dans les pays anglo-saxons… Alors que les principaux conseils en matière de marketing viennent justement du monde anglo-saxon. Alors comment vendre tout en étant éthique et efficace? Il s’agit à mon avis surtout de traiter les gens avec respect en les écoutant et en leur proposant un produit conçu pour répondre à leur besoin. Une fois qu’on a leur attention, il s’agit simplement de leur dire quoi faire pour commander. En somme, en tout cas sur Internet et par e-mail, il s’agit de créer un dialogue en écoutant, en éduquant… Puis, régulièrement, de simplement expliquer que l’on a un produit conçu pour aider notre client et ce qu’il peut faire pour l’obtenir.

Il y a aussi bien sûr la peur d’échouer. Je pense qu’il est en fait assez facile de créer un produit qui rapporte de l’argent en ligne tout simplement parce que cela coûte si peu d’entreprendre sur Internet! Alors une fois l’investissement en temps et en énergie réalisé, si vous avez un minimum de gens qui tombent sur votre offre, il est facile de dégager un profit. C’est là qu’il s’agit d’entreprendre au sens d’essayer juste pour voir ce que cela donne. Cette peur d’échouer, je l’ai principalement éliminée en réalisant EN QUOI je pouvais aider les gens et COMMENT rendre ce service rentable. On a besoin des deux. Lorsque l’on sait que l’on sert à quelque chose et que cela est viable financièrement, il devient aussi plus facile de travailler l’esprit libre, convaincu que l’on fait la bonne chose.

L’auto-dérision aide aussi. Mes erreurs humiliantes le jour J sont devenues en majorité des anecdotes amusantes quelques années plus tard !

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?J’ai vraiment eu du mal à rentabiliser l’entreprise parce que je concentrais tous mes efforts sur des problèmes de surface, comme d’avoir plus de trafic ou plus de partenariats, au lieu de mettre mon énergie sur des problèmes de fond comme d’avoir une plus large gamme de produits ou un meilleur moyen de facturer mon travail. En la matière, il faut aussi voir ce qui dépend de soi et ce qui dépend des autres. Trop de sites vous promettent le chaînon manquant qui va vous faire réussir. La vérité est que vous avez sûrement déjà tout ce qu’il faut pour réussir.

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Simplement, il s’agit de mettre ses efforts sur LA bonne chose à faire et ce n’est pas toujours évident parce qu’il y a tellement de domaines différents dans une entreprise. Par exemple rentabiliser mon entreprise en créant de nouveaux produits, complémentaires, ne dépendait que de moi, tandis que chercher une super position Google ou des partenaires de qualité contenait une grosse part d’incertitude… j’ai perdu beaucoup de temps sur ces derniers, simplement pare que je pensais que c’était « cool » et à essayer. C’est important de se laisser de la place pour essayer de nouvelles choses mais c’est encore plus important de respecter les bases. Il vaut mieux se concentrer sur ce qui dépend de nous. Par exemple, rien ne sert de chercher des partenariats ou une meilleure position Google – les deux étant toujours incertains – quand vous pourriez étoffer votre offre de nouveaux produits pour couvrir les besoins de tous vos clients et pas juste quelques-uns uns.

Un autre problème est celui de se disperser. Comme j’aime créer, je touche à tout, ça va du backoffice qui gère mes commandes au système d’autoresponder, tous les deux faits maisons. D’un côté cela m’a fait économiser des milliers d’euros, de l’autre, à les entretenir ou à devoir y ajouter moi-même de nouvelles fonctionnalités, j’y ai aussi perdu du temps ou de l’argent. Alors je n’ai pas de réponse toute faite à ça. En revanche, j’ai appris à reconnaître que basculer d’une tâche à une autre totalement différente en nature est totalement contre-productif. Par exemple, passer de la création de livres au développement de site Web. A chaque fois que je change de tâche, j’ai besoin de temps pour me remettre dans le bain. Si vous êtes touche-à-tout, profitez-en pour faire des économies mais choisissez sagement ce qui mérite d’être fait vous-même. Prenez le temps de choisir avant de vous lancer dans quelque chose, simplement parce que ça vous amuse de créer. C’est là qu’il faut distinguer s’amuser à entreprendre – comme une partie de Monopoly! – et entreprendre avec l’objectif clair d’être rentable en échange d’un service. Si vous avez besoin d’être touche à tout, je vous conseille de séparer les activités très différentes dans le temps. Par exemple, un mois pour créer de nouveaux produits puis quelques semaines pour développer votre site Web.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Les livres sur le développement personnel et l’entreprise aident vraiment mais il faut prendre soin à ne pas passer plus de temps à lire leurs conseils plutôt qu’à les appliquer. La majorité d’entre eux promettent d’une manière ou d’une autre la solution miracle donc triez soigneusement.

J’ai un peu touché le fond niveau motivation il y a environ un an. J’en avais marre de ce business « anglais ». Je savais que j’avais intérêt à développer un nouveau produit qui serve aussi aux débutants en anglais mais je n’avais AUCUNE envie de m’y atteler. Tout cela s’est résolu en fait assez rapidement quand je me suis mis à apprendre le hongrois. Je me suis mis à apprendre cette langue pour diverses raisons mais c’est clair que cela m’a redonné goût à mon travail! Tout simplement, parce que cela me permettait de me mettre dans la peau d’un débutant en langue. Je pouvais, enfin, me mettre dans a peau de tous mes lecteurs débutants ou faux-

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débutants. Cela m’a remotivé de manière très rapide tout en améliorant ma communication avec beaucoup des utilisateurs de mon site parce que je savais enfin par quoi il passait dans leur apprentissage de l’anglais. Les doutes, les peurs, les impressions de bloquer… Donc je dirais mettez-vous VRAIMENT à la place de vos lecteurs. Vous serez meilleur, votre travail plus intéressant et beaucoup de bonnes choses découleront naturellement de cela.

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Personnellement j’aurais aimé réaliser plus tôt que l’argent provient des ventes à répétition. N’avoir qu’un seul produit ne suffit pas. Pour être rentable, il est indispensable d’avoir soit plusieurs produits à vendre, soit un produit pour lequel vous facturez plusieurs fois, comme un abonnement. Il y a un stade où essayer d’augmenter vos ventes ne sert à rien. Il s’agit juste de remettre la main la pâte et de vendre un produit complémentaire.

Enfin, la distinction entre être occupé et être productif est importante. Prenez soin à ne pas être emporté par le travail juste parce que vous êtes motivé. C’est un sentiment agréable mais pas forcément productif. Identifiez où vous pouvez améliorer votre offre ou votre rentabilité et travaillez là-dessus. Tout ne mérite pas la même attention lorsqu’on est seul à son compte. Choisissez vos batailles. Ce sont celles qui apportent quelque chose que vous pouvez facturer et qui va servir à vos clients. Tout le reste est accessoire.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Je lui dirais de se concentrer sur la création de valeur et de se voir pas seulement comme un entrepreneur mais comme un homme d’affaires. Le but d’une entreprise est d’apporter de la valeur aux gens tout en dégageant une marge. C’est vraiment la base et c’est vraiment très très simple à comprendre. Simplement, entre le support client, le développement, le marketing… C’est facile à oublier. Concentrez-vous sur cette création de valeur. Gardez en tête qu’il n’y a pas de raccourcis. Une corporation comme McDonald’s ou Universal peut se permettre de vendre n’importe quoi, que ce soit des hamburgers pas bons ou de la mauvaise musique, parce qu’ils travaillent à une échelle énorme. Ils influencent et ils puisent de l’argent de millions de personnes. L’échelle joue en leur faveur. Lorsqu’on débute, en revanche, on ne peut pas tricher et on ne peut pas jouer de la même manière. La meilleure manière reste donc de fournir un très bon produit ou service et d’en vendre suffisamment pour que cela soit rentable. Si vous ne dégagez pas assez d’argent pour être rentable, c’est que vous n’avez pas assez de produits ou qu’ils n’apportent pas la valeur que recherchent vos clients. Concentrez-vous donc sur l’amélioration de vos produits. A cet apprenti entrepreneur, je recommanderais

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aussi chaudement la lecture de The Personal MBA de Kaufmann, surtout les premières parties. C’est la meilleure introduction au fonctionnement d’une entreprise que j’ai lue parce qu’il présente tous les composants d’une entreprise, ce que peu (aucun?) ouvrage ne fait.

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview sur le blog. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou

poser vos questions.

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Elisabeth QuilletDepuis 2007, Élisabeth Quillet gère l’association CISELS, conseils en séjours linguistiques . Elle guide et oriente une centaine d’étudiant par an vers des écoles de langues à l’étranger, entre autre pour des séjours linguistiques en Angleterre .

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Je suis Élisabeth Quillet, j’ai 36 ans et je suis tombé dans la potion magique des séjours linguistiques quand j’étais petite. Après un échange scolaire avec des correspondants, encadrés par des professeurs de notre collège, j’ai effectué mon premier séjour linguistique en Allemagne à 12 ans. Il s’agissait d’une formule avec famille d’accueil et cours d’allemand le matin et activités l’après midi.

Enthousiasmée par cette expérience, mes parents m’ont donné la possibilité d’effectuer de nombreux autres séjours en Allemagne et en Angleterre. J’ai effectué mon dernier séjour à Cambridge à l’âge de 22 ans dans une école d’anglais qui existe toujours.

Peu après la fin de mes études en Allemagne, j’ai travaillé dans des écoles de français pour étranger sur la Cote d’Azur et connaître le fonctionnement des écoles de l’intérieur.

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Sur proposition d’une agence allemande qui envoyait ses clients dans l’école où je travaillais, j’ai décidé de créer une structure partenaire qui deviendrait l’antenne française de cette agence. Peu après, l’agence allemande a fermé ses portes et j’ai commencé à gérer la structure seule.

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Je n’avais pas pour projet initial de travailler seule. Mon partenaire allemand était au départ très engagé dans la création de mon bureau et envisageait même de me salarier. Sentant qu’il serait préférable d’établir un partenariat avec un système de commission, je me suis rapprochée du pôle créateurs d’entreprises de l’ANPE qui m’a orientée vers une formation AFPA pour créateurs d’entreprises. A la suite de cette formation, il m’a semblé plus raisonnable et plus en adéquation avec la notion de service que je voulais mettre en place de créer une association loi 1901.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Lors de ma formation pour créateurs d’entreprises, j’ai été assez effrayée par le côté « business » qu’il allait falloir donner à la structure et peu à l’aise avec le monde des affaires, j’ai failli faire marche arrière. De plus, avec des impératifs tels que les arriérés de l’URSSAF de la troisième année, le chiffre d’affaire à dégager allait être tellement important qu’il ne deviendrait pas possible d’accorder aux clients une bonne écoute une bonne qualité de service. La solution de l’association était

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rassurante. Elle me permet d’être une vraie salariée et de déléguer au trésorier et au président des responsabilités financières et juridiques trop lourdes lorsqu’on est vraiment seul.

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?L’abandon soudain de l’activité par mon partenaire allemand a été une source d’angoisse importante.

Je ne connaissais encore pas toutes les écoles, je n’avais pas encore de recul sur les produits. Je m’en suis finalement bien sortie en prenant directement contact avec les écoles, en posant des questions « pièges » et en participant à des salons professionnels type « workshop » ainsi qu’à des voyages professionnels pour visiter les établissements. J’ai appris très vite et j’ai ressenti comme un vrai atout le fait d’avoir baigné dans les séjours linguistiques depuis si longtemps.

L’organisation de séjours à l’étranger nécessite un nombre très important de démarches administratives lourdes, telles que l’obtention d’un agrément.

Ma formation universitaire (langues étrangères appliquées) avec un tronçon important de cours de droit m’a été d’un grand secours et le président et moi avons réussi à nous mettre en conformité avec la législation.

Le fait de travailler le plus souvent seule peut être lourd lorsque par exemple on créé une vie de famille et l’on se voit obligé de mettre de côté une partie de son activité. Ce fut le cas du site internet, autrefois bien référencé mais qui s’est retrouvé très loin sur Google et peu visité, n’ayant pas pris le temps ni de le mettre à jour, ni de maintenir son référencement pendant mon congé de maternité. Le dé-référencement des forums sur Google, une de nos principales source de visiteurs, a également été un coup dur. Il a fallu beaucoup de temps pour tout rattraper, recréer le site à partir de zéro, et reprendre le référencement. Dorénavant nous sommes relativement bien positionnés et cela progresse tous les jours.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?La motivation n’est pas vraiment un problème lorsque l’on exerce un métier-passion. Parfois il est difficile de travailler à 100% pendant les heures de travail, surtout avec des enfants en bas-âge. Le plus motivant et le plus gratifiant est le taux de retour, ainsi que les personnes qui s’adressent à moi grâce au bouche-à-oreille. Les petits messages de remerciement à l’issue des séjours sont une joie renouvelée. Que dire de cette dame adorable qui m’a envoyé un petit cadeau pour la naissance de mon enfant ? J’en ai eu les larmes aux yeux.

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Pour maintenir et développer l’activité, j’aimerais bien recruter quelqu’un qui soit un peu plus commercial que moi. Je réponds volontiers aux appels et messages mais j’ai du mal à aller au devant des gens et m’imposer.

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Que l’on travaille à son compte ou comme unique salarié d’une petite structure, il est important d’être très bien entouré et de ne pas rester seul.

Entre deux assureurs ou deux banquiers, si les tarifs sont équivalents, choisissez celui avec lequel vous avec le plus d’atomes crochus et à qui vous oserez poser des questions « off ». Cela aide à se sentir moins isolé si des amis et des proches travaillent dans des secteurs compatibles, c’est un réel avantage.

Un luxe que je peux me permettre, mais qui n’est pas possible pour tout le monde est de pouvoir aussi dire non à ses clients et de ne pas courir après une vente. Je vous donne un exemple concret : un client veut envoyer son fils de 15 ans aux États Unis en dehors de la période de vacances scolaires. Un seul établissement là bas propose cette prestation. Or, l’établissement en question n’est pas de très bonne qualité. Je préfère dire au client de quoi il en retourne plutôt que de prendre le risque de gérer une plainte au retour de l’adolescent.

Certains auto-entrepreneurs se lancent sans formation à la création d’entreprise. C’est vraiment risqué. Ce n’est pas parce que l’on est très bon dans son domaine de travail que l’on est bon en gestion ou en marketing. Je ne saurais que trop recommander d’effectuer la formation la plus complète possible.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Les auto-entrepreneurs et les autres « travailleurs solitaires » connaissent tous le bonheur de travailler en pyjama et de ne pas passer plusieurs heures par jour dans les transports. Mais parfois, une discussion animée devant la machine à café nous manque un peu. Il serait parfois agréable dans notre solitude professionnelle du quotidien de nous rencontrer un peu plus. Une initiative collective pour généraliser des « ateliers d’artistes » avec un bureau pour chacun mais une machine à café pour tous et éventuellement un salon d’accueil pour les clients serait vraiment appréciable car elle parviendrait à redonner un lien social qui aide énormément au maintient de la motivation.

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou poser vos

questions.

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Guillaume PontonGuillaume a eu un parcours atypique. Aujourd’hui blogueur et créateur de formation, il est passé par des petits boulots puis a monté une structure lui rapportant bien sa vie.

Récemment, il a décidé de tout plaquer pour se lancer dans un nouveau défi et se construire une vie nouvelle. Mais il est bien plus intéressant de lui laisser la parole …

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Bonjour à tous, je m’appelle Guillaume, j’ai 32 ans et j’ai un parcours plutôt atypique … :-)

J’ai obtenu un Bac S avec exactement 10,00 de moyenne, ouffff !!! Pour ensuite filer à l’UFR STAPS de Lyon dans le but d’être prof de sport. Les études ont été super cool, je pense que tout le monde a déjà entendu parler des fameux étudiants en fac de sport… Je faisais quand même parti des sérieux et j’ai obtenu ma licence en préparation physique.

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Finalement je ne voulais plus faire prof de sport parce que je n’avais pas envie d’être muté dans le nord et dans les endroits difficiles pour commencer ma carrière… Et puis à dire vrai le monde des fonctionnaires ne me faisait pas rêver… Pendant ma licence, je me suis rendu compte aussi que je ne pourrai pas être préparateur physique en Athlétisme (mon sport de base) car il fallait être connu dans la fédération pour s’en sortir et je ne l’étais pas…

Il a donc fallu que je trouve autre chose à faire à la sortie de mes études.

Je me suis naturellement dirigé vers l’hôtellerie de luxe car j’étais déjà voiturier concierge dans différents hôtels 4* en parallèle de mes études. J’ai donc été 4 ans voiturier concierge bagagiste au Hilton le Lyon. Ça a été 4 années très cool, j’ai rencontré des gens du monde entier, des personnes très intéressantes qui ont participé à mon ouverture d’esprit. En plus je conduisais toutes les voitures qui me faisaient rêver, j’étais au top…

Mais bon pour être honnête ce n’étais pas non plus mon paradis, je bossais 54h/semaine (on récupérait les heures supp’ toutes les 6 semaines) avec des journée du style : 7h-16h ou 16h-1h… Quand on est jeune et qu’on veut profiter des amis, des sorties… Ce n’est pas le top… J’avais le sentiment d’être bloqué à l’hôtel, pas de possibilité d’évolution, un cadre de travail fermé… bref j’étais un peu comme un animal en cage qui voulais repartir dans la jungle … :-)

Avec un collègue on a eu l’envie de créer une conciergerie privée sur le site de la cité internationale de Lyon. On a passé 4 mois à monter le projet et à se former à la CCI de Lyon pour qu’au final le projet ne soit pas accepté… On était très déçu mais bon cela fait partie de l’apprentissage…

Puis fin 2006, j’ai eu l’opportunité de devenir conseiller financier indépendant. Tout le monde me disait : « Ne te lances pas la dedans, tu es fou, tu n’y connais rien, tu n’as pas de fixe… » bref… je me suis quand même lancé parce que j’en avais marre du système salarié… J’ai beaucoup travaillé, tellement bien qu’après 3 ans, je dirigeai plus de 30 personnes, un bureau de 260m2, une assistante personnelle… Après 5 ans, j’avais 2 bureaux, 2 assistants et 50 personnes dans mon équipe… Cela a été une expérience formidable, j’ai appris comme dans une carrière entière dans une boite classique je pense…

Mais j’ai stoppé mon activité en Décembre dernier pour diverses raisons. Je commence déjà à être long, donc si vous voulez en savoir plus, allez voir mon article : http://www.komment-devenir-riche.com/pourquoi-jai-stoppe-mon-activite/.

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Quel est aujourd’hui votre secteur d’activité ?Ce qui me fait naturellement enchaîner sur cette question n°2. J’ai fais le pari osé (encore) de stopper mon activité qui était lucrative pour me lancer dans le monde du blogging et de la formation.

Depuis Janvier 2012, je suis donc blogueur / formateur à temps complet.

Je viens tout juste de lancer ma 1ère formation qui débute avec succès ici :Orevoir Président.

Sur une formation de 6 mois, j’apprends à des personnes motivées à comment lancer leur propre business ou leur propre entreprise. La formation est très complète puisqu’elle démarre sur l’état d’esprit nécessaire à avoir pour être un bon entrepreneur jusqu’à comment gérer son CA une fois que l’entreprise est lancée…

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Si vous voulez le programme complet, allez voir ici, vous aurez tous les détails : Orevoir Président .

Ce n’est que le début, j’ai encore plein d’idées en stock pour des futures formations, des livres que je vais écrire… et d’autres surprises :-)

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?C’est une bonne question :-) , en fait je pense que cela remonte à une après midi que j’ai passé avec mes 4 meilleurs amis, j’avais 20 ans sauf erreur. On a fait ensemble un parc accrobranche (dans les arbres). A la sortie du parc j’ai lancé dans la voiture : « et pourquoi on monterait pas notre parc à nous les gars ??? »

Et on s’est lancé comme 4 jeunes fous dans ce projet, pensez-y, travailler entre amis, en nature, plus de patron à 20 ans… Bref, on a travaillé très dur, on s’est formé… mais bon pour faire court 4 jeunes qui ont 5 000€ dans les poches et qui veulent emprunter 300 000€, le projet n’a pas pu aboutir vous vous en doutez…

Mais ce n’est pas grave, on a beaucoup appris et c’est à partir de ce moment là que l’idée d’être entrepreneur a commencé à germer en moi.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Bien sur que j’ai eu peur !! Celui qui raconte qu’il n’a pas peur, ment…. !!!

Quand je me suis lancé à mon compte en 2006, j’étais en CDI, déjà propriétaire de mon appartement, il fallait absolument que l’argent rentre tous les mois donc oui bien sur que comme tous les entrepreneurs qui se lancent, j’ai eu peur de ne pas pouvoir faire face à mes factures…

En clair, je n’avais pas le choix, j’étais condamné à réussir !!!

Pour la petite histoire, la veille de commencer mon activité j’ai dîné chez mes parents. Quand je suis arrivé, ils étaient en train d’acheter un appartement en loi Robien avec un conseiller financier « prout-prout » (Excusez mon expression…). Après avoir signé les papiers, ma mère a dis au conseiller « Tien c’est marrant, mon fils commence un métier un peu comme vous demain… » Qu’est qu’elle n’avait pas dis…

Cet homme m’a alors pris de haut en me posant des questions du genre :« Quelles études avez-vous ? » prof de sport…« Quel est le salaire de base ? » 0€…

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« Quel est le portefeuille client que l’on vous donne ? » O client…

Il m’a alors dit mot pour mot « les gens comme vous dans le métier, on les appelle les encul… de mouches… » Je ne vous mens pas, ce sont ses mots !!

Imaginez un peu la réaction de mes parents qui sont fonctionnaires depuis 30 ans… Leur fils qui veut casser son sacro-saint CDI et partir à son compte dans un secteur d’activité qu’il ne connaît pas du tout. Cerise sur le gâteau un professionnel du secteur en rajoute une couche pour leur dire que je ne devrais pas faire ça…

Je pense que vous voyez bien la soirée que j’ai pu passer…

Donc pour répondre à ta question précisément, oui des peurs j’en ai eu mais jamais cela ne m’a bloqué. J’aime bien la citation d’un grand général de guerre Américain : « Le courage, c’est la peur qui tient une minute de plus… ».

Pour surmonter la peur, j’utilise énormément de techniques et cela serait trop long de tout détailler ici mais en voici deux.

La 1ère technique est une simple question à se poser : « Qu’est que je risque au pire ? »

Cette question est magique car si on réfléchis de manière posée à la réponse de cette question, on se rends rapidement compte qu’en fait on se fait souvent une montagne pour rien et que du coup il y a peu de risques « réels ». Pour ceux qui ne sont pas convaincus de cette méthode, deux conseils. 1/ Essayez la … et après vous verrez qu’elle fonctionne. 2/ Si vous ne l’êtes toujours pas, lisez ce livre : « Ce qu’il faut savoir avant de mourir de John IZZO ». Vous verrez que tous les anciens avant de mourir regrettent de ne pas avoir pris assez de risques dans leurs vies… Il faut toujours écouter les aînés, donc FONCEZ !!

La 2e technique est qu’il faut se fixer des objectifs intermédiaires et savoir se féliciter, se faire plaisir quand on les atteint. C’est logique, avant de se faire l’Everest, on commence par le Mont Blanc non ? Pour illustrer ceci Martin Luther King disait très justement : « Pour monter un escalier, pas besoin de voir la dernière marche, la suivante suffit… »

Pour finir de répondre à cette question ayez confiance en vous et écoutez votre petite voix intérieure…

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?1ère chose importante pour moi, il n’y a pas de problème, il y a que des challenges à relever… L’état d’esprit est super important…

Je vais peut être décevoir les lecteurs mais pas de problème… Des challenges à

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relever oui bien sur mais rien qui ne me saute aux yeux.

Chaque situation «difficile » qui se présente à moi je la prends comme un challenge à relever, une embûche à passer mais qui fait partie du chemin… Pour moi ces challenges sont sur mon chemin juste pour tester ma motivation à savoir si je veux vraiment réussir…

Le principal challenge à relever va certainement être de surmonter le négativisme ambiant en France et donc à priori de votre entourage aussi…

Une foule de personne va essayer de vous stopper net dans vos projets… Eh oui c’est comme ça, en France quand on est entrepreneur, on sors du chemin classique du salariat et donc cela provoque des résistances…

Gardez intact votre flamme intérieure à propos de votre projet, gardez toujours vos objectifs en tête et pour ceux qui sont vraiment chi.. qui n’arrêtent pas de vous dire, tu devrais pas faire ci, pas faire ça, oullala c’est risqué, je ne te le conseille pas… et blablabla… dites leurs simplement : « OK, j’ai bien compris que tu savais ce qu’il ne faut pas faire, mais dis moi, je ne veux plus de ce modèle salarié, je veux être libre, du coup tu me proposes quoi ? »… et vous verrez vous allez entendre les mouches voler…

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Cela va rejoindre un peu ce que j’ai dit.

1) N’écoutez que vous !!!! Réfléchissez à ce que vous voulez vraiment faire de votre vie et FAITES LE !!!

Arrêtez d’écouter tous ces gens qui ne servent à rien qui disent que vous ne devriez pas faire ci pas faire ça… Ayez FOI en vous (je ne suis pas croyant mais je crois en moi… :-) )

2) Arrêtez votre télé et LISEZ !!!!! A la base, je n’aime pas la lecture… Normal avec ce que nous impose au lycée, cela a de quoi dégoûter tout le monde… jusqu’à il y a 3 ans en arrière, à part des revues automobile, je ne lisais rien. Et puis j’ai commencé à lire et cela à radicalement changé ma vie. Lisez, c’est génial tout ce que vous pouvez apprendre dans les livres… Allez faire un tour ici :http :// www . komment - devenir - riche . com / lectures - extraordinaires / vous trouverez plein d’idées de lectures édifiantes !!!

3) Dernier conseil évidemment :-), si vous voulez vous lancer, formez-vous et faites le auprès d’une personne qui sait de quoi il parle, donc ici : Orevoir Président .

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A bientôt les amis…

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou poser vos

questions.

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Olivier Jadzinskii - Actu . com , euKlide . com , Réseauter . biz , Olivier JADZINSKI est un serial blogger. Modérateur sur Web Entrepreneur Debutant , contributeur sur Locita, organisateur de Web in Alps , ses activités multiples peuvent impressionner. Partons donc à la découverte du “céréale Killer ”.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Qui suis-je ? Que fais-je ? Dans quel état gère en fait ?

J’approche désormais de la quarantaine et je suis un web-entrepreneur. C’est à dire que j’ai créé une structure qui a son activité uniquement sur internet: que ce soit dans la création de site, de contenu, de l’animation de communauté ou encore de conseils. Des activités très variées qui me permettent d’être un “touche à tout” et de rencontrer énormément de personnes.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Le déclencheur ? On va dire la passion …

On ne devient pas entrepreneur pour devenir riche, contrairement à ce que beaucoup pensent ! Cela peut arriver, heureusement, mais la motivation vient tout d’abord d’opportunités.

Pour ma part, je tenais un blog sans prétention, je me suis fait une petite renommée sur la toile et de fil en aiguille, j’ai été sollicité pour réaliser différents travaux. Au départ, bien entendu, je faisais cela gratuitement pour rendre service et ce sont mes “clients” qui m’ont incité à franchir le pas. Être payé pour faire ce que l’on aime, c’est vraiment le pied … quand je pense à certaines personnes qui se lèvent tôt et se couchent tard et ont des journées de travail pénibles, qu’ils aimeraient abandonner…

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Paradoxalement non !

Ce sont plutôt mes proches qui ont plus peur que moi car le problème avec le net, c’est qu’on ne voit pas forcément les résultats de ce que l’on fait. Quand on fait

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grossir une communauté, on voit le nombre de membres monter mais au delà de cela, les retombées économiques pour une société ne sont pas montrables au commun des mortels.

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Un problème d’organisation: comme je travaille de chez moi, j’ai aussi une vie familiale qui se mélange à la vie de l’entrepreneur. Quand je suis en conférence Skype avec un collaborateur en Colombie et que mes fils ont besoin de moi, il faut que j’ai des priorités … mes clients ont compris que j’avais besoin de cette souplesse et comme je leur rend bien, je n’ai aucun souci de ce côté là maintenant .

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Ma motivation est la satisfaction des autres.

Répondre à une question sur un forum, apporter une solution, voir le Chiffre d’Affaires augmenter rend les autres heureux et çà me va. Cette “impression” d’être utile est mon “essence”. Et donc cela s’entretient tout seul…

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Il y a de nombreux livres sur comment devenir un entrepreneur à succès mais pour moi le principal conseil que je donnerai est double: tout d’abord, lancez-vous aussi vite que vous le pouvez et le second conseil est “échouez”.

Même si l’échec est mal vu en France, il est essentiel.

Avoir des certitudes est une chose, se rende compte que l’on se trompe et voir comment et pourquoi on arrive à ce résultat est plus formateur. J’ai créé ma première société à 22 ans, je l’ai fermé à 24 ! Est-ce un échec ? non pas pour moi mais quand il a fallu repasser des entretiens de recrutement, les personnes qui me faisaient face me prenaient pour un fou d’avoir voulu devenir “le maître du monde” si jeune.

Mais cette envie, ces erreurs m’ont permis ensuite de me relancer …

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Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?C’est une phrase que je dis souvent à mes enfants: Go ! Go ! Go ! Geronimo !

L’action est supérieur à la réflexion ! Écoutez-vous au lieu d’écouter les autres !

Je peux vous donner les meilleures recettes de gâteau mais si vous ne les réalisez pas, vous ne saurez pas que ce sont les meilleures !

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Nicolas PèneIndiana Jones de l’entrepreneuriat tel qu’il aime se définir, Nicolas Pène est l’auteur d’un blog éponyme spécialisé dans l’art d’entreprendre ainsi que de plusieurs livres numériques. Il est également le fondateur de la société Kianti spécialisée dans la création de produits numériques et le conseil en stratégies web.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Bonjour Grégory,

Pour présenter mon parcours professionnel : suite à l’obtention d’un diplôme d’ingénieur en calcul scientifique, j’ai travaillé pendant 2 ans au sein d’un laboratoire du CNRS dans l’étude et le traitement de données satellites.

Suite à cela, et toujours dans l’univers scientifique, j’ai ensuite exercé pendant 3 ans dans une société spécialisée en météo océanographique. J’ai occupé plusieurs postes, dont celui de responsable des systèmes opérationnels sur les calculs des données météorologiques. Au cours de ces 3 années, j’ai également pu développer en interne quelques applications web dédiées.

En parallèle de ces activités professionnelles, j’ai commencé à développer depuis 2005 des compétences sur une toute autre variété de sujets tels : les sciences sociales, l’efficacité personnelle, le leadership, l’entrepreneuriat, le marketing ou bien le développement personnel.

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Et c’est donc de l’ensemble de ces passions liant les sciences humaines aux nouvelles technologies, accompagnés d’une ferme volonté d’indépendance, qu’est né mon projet de création d’entreprise.

J’ai ainsi créé la société Kianti, celle-ci orientée sur 2 thématiques complémentaires :

La création de produits numériques :

• Via mon blog : L’art d’entreprendre (où j’y publie mes propres livres numériques et bientôt des formations)

• Par le rachat et le développement avec 2 associés d’un célèbre Plugin WordPress spécialisé dans l’acquisition de mails

• ainsi que d’autres projets secondaires.

Le conseil en stratégies Web :

J’aide des sociétés à développer leur audience et mettre en place de véritables stratégies de visibilité. Dans ce vaste et passionnant domaine, mes spécialisations sont liées au Mailing, à l’utilisation des réseaux sociaux, à l’optimisation du CMS WordPress ainsi que, plus généralement, à diverses techniques de webmarketing.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Difficile à dire car il n’y a pas eu de véritable déclencheur mais plutôt une maturation progressive d’un désir solidement ancré en moi.

Au départ, je caressais tel un rêve l’idée d’avoir ma propre société mais ce rêve me semblait bien trop lointain pour l’atteindre.

En y réfléchissant bien, je pense que c’est en découvrant le célèbre livre “Think and Grow Rich” de Napoleon Hill que le rêve à commencé à se transformer en un véritable désir.

Puis du désir sont venus les idées, les questions, les peurs et enfin un projet ainsi que l’ambition de le concrétiser.

Il aura fallu presque 2 ans pour que le désir devienne une réalité car entre temps, il y eu beaucoup d’épreuves à franchir.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Oui comme pour tous la peur de l’inconnu était belle et bien présente. “Est-ce que je vais m’en sortir et arriver à vivre de mon activité ?”, voilà la question qui m’a le plus effrayé.

Cependant j’étais (et je reste) extrêmement déterminé dans mes choix et, malgré toutes les épreuves que j’ai pu rencontrer, je n’ai pas regretté une seule minute mon

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choix.

Paradoxalement, les peurs les plus dures à surmonter n’étaient pas les miennes mais celles de ma famille qui avait très peur que je ne fasse une grosse erreur en me voyant quitter une bonne situation, un salaire conséquent et l’illusion d’un CDI. Heureusement, ma compagne était là pour croire en moi et me soutenir durant ces difficiles périodes.

Au final, cette situation difficile à gérer m’a énormément enrichi car j’ai du apprendre à encaisser la peur des autres et affirmer plus fortement que jamais ma détermination. Une bonne épreuve de force :-)

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Les premiers mois ont été très durs : beaucoup de travail pour peu de résultats (je crois que tout entrepreneur connaît ça). Pour surmonter ce type de difficulté, il n’y a pas de secrets : analyse de la situation et persévérance…

Ensuite, dans une moindre mesure, la partie administrative fut difficile à apprivoiser car on a vite fait de se perdre. Par conséquent, j’ai beaucoup posé de questions à des entrepreneurs plus expérimentés afin de démêler tous les nœuds.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Concernant la motivation, je n’ai pas vraiment besoin de l’entretenir. Depuis que j’ai créé mon entreprise je me sens vraiment dans mon élément. De plus, l’idée que mon “salaire” dépend complètement de mon travail m’encourage à être toujours plus efficace et faire les bons choix.

Je veille malgré tout à réévaluer régulièrement mes différents projets afin d’établir ceux qui sont les plus rentables ainsi que ceux ayant un fort potentiel. Cela me permet ainsi d’éliminer les activités inutiles ou secondaires.

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Il y aurait beaucoup à dire car j’adore conseiller (il suffit de faire un tour sur NicolasPene.fr pour s’en rendre vite compte) :-)

Je dirais tout d’abord de capitaliser suffisamment de ressources financières pour

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éviter d’échouer bêtement avant même que l’activité ne décolle. Ainsi, prévoir des économies pour passer cette période et bien se renseigner sur les différentes aides à la création d’entreprise.

Comme tout le monde le sait, l’administration française a tendance à se rapprocher de “la maison qui rend fou” dans “Les XII travaux d’Astérix”. Par conséquent, j’aimerais beaucoup donner tous les infos utiles à la création d’entreprise mais, un article serait bien trop léger pour cela.

À défaut, je recommanderais à tout futur entrepreneur d’échanger avec des entrepreneurs déjà expérimentés et à ne pas hésiter à solliciter à divers reprises les multiples organismes avec lesquels ils devront interagir (Pôle emploi, CCI, RSI…)

Côté efficacité : toujours se focaliser sur les actions qui rapportent. Laissez le perfectionnisme de côté et concentrez-vous sur les leviers qui permettront à votre activité de se développer.

J’ai tendance à faire des introspections régulières sur mes différents projets et objectifs, cela me permet de faire le tri et surtout comprendre ce qui est important à un moment donné. Je conseille donc à tout entrepreneur de faire de même au moins une fois tous les 3 à 6 mois.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Gardez confiance en vous-même ainsi qu’en vos rêves, côtoyez ceux qui ont déjà réussi, entourez vous de personnes qui croient en vous, sachez vous remettre en question dès que cela est nécessaire et… Persévérez, encore et toujours !

Je pense que, pour réussir, le plus important est là !

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questions.

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David ChevenementDavid Chevenement est le fondateur de la société BeesApps.

BeesApps commercialise Beesy, une application de prise de notes intelligente et de gestion de tâches. Beesy a pour objectif de rendre la prise de note sur iPad au bureau plus simple et de permettre de réutiliser 100% de l’information des notes, que ce soit pour :

• Prendre des notes sur iPad rapidement.

• Gagner du temps avec des comptes rendus pro en 1 minute.

• Gérer automatiquement les tâches issues des notes: Beesy génère automatiquement les To-Do listes associées et tient à jour leur statut.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Diplôme d’ingénieur de Telecom Paris en poche, je démarre ma carrière au moment de la déréglementation des Telecom et avec l’arrivée d’Internet. Alors consultant, j’ai eu la chance de vivre beaucoup d’aventures passionnantes en France et à l’étranger pour mettre en place et commercialiser des services Internet pour des opérateurs. Ce fut une époque incroyable ou a 25 ans, vous pouviez avoir beaucoup de responsabilités et gérer des budgets d’investissements très importants. J’ai beaucoup appris sur le business pendant cette période: réalisme économique, financement, analyse des besoins clients …

Ces expériences m’ont donné envie de mieux maîtriser ces enjeux Business et je me suis alors tourné vers le Marketing et la stratégie. J’intègre Cegetel, 1er opérateur alternatif français, en 2003 au moment des premiers pas dans le dégroupage ADSL.

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Responsable Business Developpement à la direction de la stratégie, j’y découvre la nécessité, même pour un groupe de cette taille, de choisir ses combats et ses priorités. Par ailleurs, les enjeux économiques augmentent, la taille de projets également et je commence à y deviner que savoir choisir est une compétence clé pour réussir ses projets.

Finalement, au moment du rapprochement avec Neuf Telecom, je décide de partir et de donner un nouvel élan à ma carrière professionnelle. Je deviens directeur Marketing et Communication du groupe Locatel, une grosse PME de 250 personnes qui vend des solutions de télévision interactive pour les hôtels.

Après presque dix ans passés dans des univers très structurés, il y a tout à faire, tout à construire pour cet acteur d’une quarantaine de millions d’euros de chiffre d’affaire et présent dans une cinquantaine de pays. Mon expérience précédente s’y révélera cruciale: impossible de mener toutes les opportunités de front, il est VITAL de choisir ses priorités.

Après 5 ans chez Locatel, je suis en charge des ventes internationales, des filiales, des grands comptes et du marketing lorsque je décide encore de partir pour une nouvelle aventure: créer ma société.

L’iPad existe alors depuis seulement 3 mois, je le teste depuis sa sortie et j’entrevois tout ce qu’il va bouleverser. N’ayant pas été spécialement convaincu à la sortie de l’iPhone mais ayant admis mon erreur après en avoir tout de même acheté un pour “voir”, j’ai sauté le pas rapidement afin de ne pas rater la vague.

Ainsi est né BeesApps.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Y-a-t-il un ou des déclencheurs pour franchir un pas si important pour beaucoup d’entre nous ?

Pour ma part il y en a plus d’un:

• tout d’abord je dirai la passion pour la technologie et surtout pour les nouveaux usages qui en découlent. Hegel disait “Rien de grand ne s’est fait sans passion”, je crois que la passion est effectivement le plus puissant des moteurs pour agir.

• la volonté de tester mes idées, d’assumer mes choix jusqu’au bout, pour le meilleur ou pour le pire. Après 15 ans d’expérience professionnelle ou l’on valorise votre capacité à prendre l’initiative, avoir des idées et à entreprendre, vous avez clairement envie d’essayer sans les “béquilles”

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relativement confortables d’un CDI.

• cette révolution de l’iPad qui bouleverse notre rapport à l’écrit, tant dans la lecture que dans l’écriture. J’avais du coup l’impression d’être au début d’un cycle à ne pas manquer, sentiment d’autant plus fort que j’étais passé à côté de la révolution Internet et de celle de l’iPhone sans avoir pu créer quelque chose à ces moments la.

• un besoin de s’inscrire dans une stratégie de développement moins court-termiste que les attentes actuelles du marché. De tenter de construire quelque chose de durable combinant cette passion mais aussi pouvant assurer mes besoins quotidiens évidents.

Du coup le but majeur de cette histoire est d’arriver à construire une société viable et rentable en partant de 0 tout en s’amusant tous les jours. Un défi de taille.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Pas de peurs particulières qui m’aurait bloqué dans ce projet. Une fois que vous avez mûri votre réflexion pendant longtemps, agir n’est plus le plus difficile.

Cependant, au cours du démarrage, il m’est souvent arrivé de me demander si je n’étais pas “fou” d’abandonner le confort d’un job bien payé et la sécurité du salariat pour construire quelque chose qui n’offre finalement que de l’espoir en échange. Dans ces moments la, il suffisait de penser à toutes les tâches sans intérêt qu’on peut faire en entreprise tous les jours, d’imaginer que l’investissement important que l’on réalise pour son employeur n’a finalement que peu de finalité pour vous, que construire son rêve est finalement beaucoup.

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Le problème principal fût le développement de l’application. Pour moi, il était hors de question de sous traiter le développement et de courir le risque de ne pas maîtriser le code source et la conception. Pour le résoudre, je me suis donc mis au développement logiciel, en capitalisant sur ma formation initiale et en bénéficiant très largement des ressources à disposition sur le web, notamment l’excellent iTunes University. J’y ai pu suivre les cours de Stanford à distance sur le développement sur plate forme Apple, un MUST.

Pour le reste, un des points critique fut de gérer les incertitudes pendant la phase de développement: incertitudes sur les ventes potentielles, incertitudes sur votre capacité à répondre au problème que vous avez identifié, incertitudes sur votre capacité à délivrer un produit dans le timing que vous vous êtes fixé. Pour résoudre

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ce problème, il est important d’être bien entouré et d’avoir des proches et des amis qui vous soutiennent dans votre démarche, qui ont compris ce que vous essayez de faire et qui, sans forcément être aveugle, vous permettent de prendre du recul dans les moments difficiles pour rester motivé.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Dans la phase de développement, plusieurs possibilités:

• fixer des jalons réalistes et réguliers à atteindre. Cela permet de faire un peu d’auto-motivation à chaque palier qu’on atteint. Impossible de faire de long mois de développement sans ces paliers qui marquent les étapes importantes du projet et qui matérialisent l’avancement.

• rencontrer régulièrement un cercle d’amis proche du projet qui en ont compris la teneur. L’objectif n’est pas qu’ils soient aveugles aux écueils et aux problèmes, ils ont le devoir de vous dire ce qui peut clocher dans votre projet, mais ils sont aussi de bons soutiens lorsque la motivation peut baisser et que vous avez tendance à voir le verre à moitié vide – ce qui arrivera nécessairement à un moment donné de l’avancement du projet. En vous permettant de prendre du recul, de voir les choses avec un regard extérieur, ils vous permettent de relativiser les problèmes du moment et de remettre en perspective votre but initial pour lancer ce projet.

Aujourd’hui Beesy est lancé depuis un peu plus de 2 mois et ce qui entretient la motivation, c’est tout simplement les clients. En effet, depuis le lancement, nous avons rencontré un beau succès et les retours clients sont très positifs.

Évidemment, il y a toujours des déconvenues, des points qui n’avancent pas comme on voudrait mais rien de plus motivant que de voir son produit répondre aux attentes et satisfaire des clients aux quatre coins de la terre.

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?J’en donnerai 3 qui me semblent essentiels:

• Croire en son projet, presque envers et contre tout. Évidemment, il faut rester réaliste et prendre en compte les critiques constructives et qui vous font avancer, mais dans un projet de création, la motivation est un élément clé, à cultiver en permanence. Vous croiserez beaucoup de gens sur votre route, et un certain nombre d’entre eux auront un avis assez arrêté sur votre projet, sa

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pertinence, sa viabilité. Il faut certes écouter ce qu’ils ont à dire et pouvoir a posteriori analyser la pertinence de leur commentaires, mais pas plus que vous ils ne détiennent LA vérité. Vous ne pourrez convaincre tout le monde et la n’est pas l’important. L’important est de convaincre votre marché.

• Ce qui m’amène à mon second conseil. Il faut dès le départ d’un projet passer une bonne partie de son temps à la commercialisation de son produit. N’attendez pas d’avoir le produit parfait pour vous lancer, revoyez les ambitions de la V1 à la baisse et commercialisez plus vite. Le produit doit être irréprochable mais il n’a peut être pas besoin de toutes les fonctions que vous imaginez. Commercialiser vite permet:

• pour la partie produit d’avoir du retour client, de mieux comprendre les attentes, de prioriser les développement

• pour la partie ventes: de mieux cerner quels sont les canaux de ventes qui marchent, quelles recettes fonctionnent pour développer votre notoriété, d’identifier des marchés que vous n’aviez pas vu et/ou de faire disparaître vos espoirs vers des marchés auxquels vous aviez pensé.

• pour le projet, cela vous permet de générer un moteur de motivation externe qui vous poussera encore plus à aller de l’avant et à avancer vite: vos clients

• Enfin dernier point, n’attendez pas si l’entrepreneuriat vous travaille. Certes, en attendant quelques années, vous capitalisez de l’expérience qui peut être précieuse pour gérer une entreprise mais en vérité, vous ne gérerez quoi que ce soit que si cela commence à fonctionner. Et au final cette expérience ne remplacera pas la liberté offerte à celui qui n’a rien à perdre. On le voit bien dans les peurs qui ont pu m’impacter durant le projet: celle de perdre ou d’avoir perdu quelque chose est un frein considérable pour sauter le pas et démarrer quelque chose.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait-il ?Croyez en vous et en votre projet, il est beaucoup plus intéressant de donner un sens à son action professionnelle ainsi qu’en ressassant ses espoirs ou ses doutes au quotidien.

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou poser vos

questions.

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Frédéric CanevetFrédéric Canevet est le fondateur du blog Conseils Marketing.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?C’est simple, j’ai fait des études d’économie (DUT GEA & MSG), et ensuite je me suis spécialisé en Marketing (Master en Marketing), car c’était la matière qui me passionnait le plus.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?En fait mes parents étaient commerçants, et j’ai baigné dès mon enfance dans le monde de l’entreprenariat.

J’ai ainsi pu voir le côté positif (l’indépendance, la passion, le plaisir de construire quelque chose…), mais aussi le négatif (travailler jusqu’à pas d’heures, subir la crise…).

Néanmoins cela ne m’a pas empêché de co-fonder une entreprise en 2006 (un magazine), mais qui n’a tenu que quelques numéros.

Actuellement je suis auto-entrepreneur pour gérer mon réseau de sites.

En parallèle de ces deux projets je suis toujours salarié dans une grande entreprise.

Je dirais que mon job de salarié paie les factures, et mes projets perso nourrissent mes besoins de créer et de rêver.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?En fait j’ai toujours eu un principe : ne pas regretter, et toujours tenter. Par exemple deux ou trois fois dans ma vie j’ai eu à faire des choix importants, et plutôt que de reculer, je me suis posé pour réfléchir et me dire “OK, tu as envie de cela… Si tu ne le fais pas, est-ce que tu vas le regretter toute ta vie ?”, et si c’était “Oui”, alors je fonçais…

Il est vraiment essentiel de ne rien regretter car la vie est vraiment trop courte pour attendre pour faire quelque chose : ce n’est pas à la retraite, dans 20 ans… que vous pourrez vous lancer, c’est maintenant qu’il faut agir.

En prenant bien entendu les précautions et en anticipant pour ne pas y perdre des plumes ! Pour cela il suffit de se poser deux questions :

• “Qu’est-ce qui ferait que cela va marcher ?”, et là vous listez toutes les choses qui feront que vous allez réussir et comment y arriver.

• “Qu’est-ce qui ferait que vous allez vous planter ?”, et là vous listez tous les problèmes, et comment vous pouvez faire pour les contrer ou les réduire.

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Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Le problème des entrepreneur peut se matérialiser via cette équation :

Succès = Temps + Argent + Chance + Talent

Donc :

• Si vous n’avez pas de temps, vous devrez compenser avec de l’argent (se payer une formation, un consultant…).

• Si vous n’avez pas d’argent, vous devrez compenser par du travail personnel et travailler plus dur et plus intelligemment que les autres.

• Si vous n’avez pas de temps ou d’argent, vous pouvez essayez de compter sur votre Chance, cela peut être votre réseau, des rencontres, un mentor…

• Si vous n’avez pas de temps ou d’argent ou de chance, vous devrez compter sur votre talent et vos capacités naturellement (intelligence…).

Quand on a compris cela, on répond déjà à l’équation de départ de n’importe quel projet.

Ensuite, il y a 6 règles d’or à suivre pour tout entrepreneur :

1. Surveiller son cash, c’est le carburant de l’entreprise, pas de cash = on n’avance plus.

2. Concentrer son temps sur ce qui va rapporter de l’argent à l’entreprise. Il ne faut pas perdre son temps et l’utiliser du mieux possible. Par exemple dites vous toutes les 4h : “Est-ce que j’ai réalisé quelque chose de concret pour faire du C.A. ?”. Si ce n’est pas le cas, alors vous devez faire tout de suite quelque chose.

3. Penser client : il faut vous mettre à la place des clients. “Pourquoi ils achèteraient vos produits ? Quels sont leurs bénéfices ? …”, et surtout aller les voir en vrai.

4. Automatiser les tâches à faible valeur ajoutée, et déléguer. Sans cela un entrepreneur ne grandira jamais. C’est dans cette idée que j’ai monté le Blog DevenirPlusEfficace.com, avec des trucs et astuces pour gagner du temps.

5. Penser récurrent et exploitation de la base clients : être toujours à la chasse aux prospects est une fuite en avant… C’est comme au temps des hommes préhistoriques, les chasseurs n’ont jamais fait de grandes

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civilisations (sauf les Huns !), ce sont les éleveurs qui construisent des richesses et grandissent.

6. Fixer des objectifs à court, moyen et long terme, et se les garder en ligne de mire. Il faut prendre le temps d’analyser de réfléchir, et de prendre de la hauteur… Sans parler de se former !

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Il faut se faire plaisir, c’est essentiel.

Pour cela il faut :

• Aimer son travail et faire des choses qui vous plaisent le plus possible.

• Ne pas devenir esclave de son travail, et au contraire créer une organisation qui vous fait vivre (et ne pas vivre pour votre entreprise).

• Établir des règles et s’y tenir (s’arrêter à X heures., ne pas travailler le week-end..).

• Prendre le temps de rire, de faire des pauses, de se faire plaisir… Par exemple tous les soir je regarde le site Izismile.com pour me remotiver à travailler.

• Écouter de la musique entraînante, par exemple j’écoute Fusion Radio Chicago qui pulse bien (nb: les 2 musiques les plus entraînantes sont la musique classique et la musique électro de type “Dance”).

• Fixer des objectifs réalisable et se donner les moyens de les atteindre.

• Travailler en “sprints” de travail (cf Pomodoro) et faire des listes (cf GTD).

• …

Et surtout ne pas oublier sa famille : une entreprise, un travail.. ne valent rien. Vous pouvez tout perdre du jour au lendemain. Seule votre famille sera toujours là pour vous.

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?Tout d’abord je pense qu’à l’école on devrait apprendre à être plus efficace. C’est

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vraiment un manque majeur.

Ensuite apprendre à parler en public. Aux USA c’est une pratique de tous les enfants dès le plus jeune âge.

Être curieux, lire, se former… c’est essentiel d’aimer apprendre et de continuer à apprendre toute sa vie.

Jeter sa TV : c’est la meilleure décision de ma vie (j’étais un gros accro étant plus jeune), or la TV vous bouffe le temps et la vie. Vous devez un vrai Zombie !

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Commencez par ouvrir votre propre Blog, c’est comme un journal intime qui va vous permettre de vous défouler, de partager vos sentiments, de vous sortir de votre train train…

Avec ce Blog vous allez vous ouvrir l’esprit et partager vos passions.

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou poser vos

questions.

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Charles HutinCharles a découvert le développement personnel il y a quelques années de ça, et il a complètement changé de vie depuis qu’il s’y intéresse. Il est devenu passionné et aide chaque jour ses lecteurs a avancer dans leurs vies. Il est l’auteur du blog vie-explosive.fr et la formation Atteindre ses objectifs.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Je ne viens ni d’une famille riche, ni d’une famille pauvre. Je suis tout ce qu’il y a de plus normal, même trop normal comme je le dis souvent. Au début je voulais rentrer en gendarmerie, juste après mon bac. Mes résultats scolaires n’étaient pas mauvais, mais je n’avais pas envie d’étudier. Je ne suis pas un grand fan de l’école à vrai dire. Après mes études, j’ai travaillé en tant que consultant pour une entreprise, puis j’ai décidé de m’expatrier. J’ai choisi Londres, parce que c’est une ville dynamique, et que je voulais apprendre l’anglais. Je suis parti avec un peu d’argent, mais sans logement, ni travail, ni maîtrise de la langue. J’ai finalement réussi à trouver un emploi bien payé dans une branche qui m’intéressait grandement mais dans laquelle je n’avais pas de diplôme et qu’une faible expérience non justifiable : le web-marketing.

Quand je parle d’une faible expérience non justifiable, c’est parce que je n’avais jamais travaillé pour une entreprise dans ce domaine, juste sur mes sites. J’ai créé

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mon premier blog en janvier 2010, sur le développement personnel, car c’est une passion pour moi. Peu à peu, j’ai commencé à gagner de l’argent, et je ne voulais d’ores et déjà plus être gendarme mais bien entrepreneur. Je n’avais pas encore mon idée. Et comme mon premier blog marchait plutôt bien, j’ai décidé de créer une entreprise autour de ce blog. Maintenant je donne des conseils à mes clients pour qu’ils réussissent mieux, ainsi que de nombreux conseils gratuitement sur mon blog.

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?

Quand j’ai vu que même malgré le fait d’être dans une bonne entreprise avec de nombreux avantages ne me motivait plus à travailler, je me suis dit que je devrais travailler pour mes projets. J’ai vu que mon blog commençait à prendre une certaine ampleur et que mes produits et services étaient vraiment demandés et mes premiers clients contents. J’ai commencé en fait en ayant mon travail à côté, et je me suis laissé le temps de voir si ça marchait, tout en douceur.

Je sais maintenant que les idées ne me manquent pas, et les moyens d’augmenter mon chiffre d’affaire sur internet non plus. Il me faut juste plus de temps pour implémenter tous mes projets, ou bien sous traiter !

Mon but majeur c’est simplement de gagner ma vie en étant libre de faire comme bon me semble, en pouvant voyager, m’épanouir, tout en aidant les gens. J’adore voir les gens évoluer et avoir des résultats.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Bien sûr ! J’ai douté, et je doute encore parfois. C’est normal lorsque l’on va à l’inverse des mœurs. On se prend des pics sans cesse, et on se remet en question. Mais c’est plutôt sain de se remettre en question régulièrement. On doute de sa capacité à aider les gens, à générer du chiffre d’affaire.

Mais j’ai suffisamment de cordes à mon arc pour être sur de générer un certain chiffre d’affaire. Je me raccroche à cela lorsque j’ai un doute. De plus j’aime regarder les résultats des entrepreneurs qui font la même chose que moi, dans d’autres domaines, ou ce que je prévois de faire.

J’ai aussi eu peur de ne pas satisfaire mes clients. J’attache vraiment un gros point important à ce niveau là, mais je ne pouvais rien faire contre cette peur si ce n’est voir ce qu’il en est. Et j’ai de bons retours sur mes produits, cette peur est donc estompée.

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Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Le plus gros problème c’est l’échec de mon premier lancement. J’étais très déçu et je ne comprenais pas. Ce n’est pas énorme, puisqu’à côté j’avais mon salaire, et il faut bien échouer pour comprendre et réussir par la suite. J’ai tiré une grosse leçon de cet échec : ne pas vouloir aller trop vite, et bien apprendre à faire.

Ensuite il n’y a pas trop d’autre problème, vraiment des tous petits trucs qui arrivent chaque mois, mais rien de bien grave.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Je me fixe des objectifs, et je planifie ! Tous les mois, tous les jours j’ai des objectifs à atteindre. Que ce soit dans ma vie personnelle, ou dans ma vie professionnelle, je pose des objectifs sur ce que je veux atteindre.

Je commence mes journées par relire mes objectifs, en fixer de nouveaux pour la journée en cours, et par visualiser le Moi dans 10 ans. Je m’imagine heureux, prospère, avec tout ce que je veux attirer à moi.

Je me récompense également, et ne m’autorise pas à sortir si je n’ai pas fini par exemple. Comme un gamin qu’on punirait en quelque sorte ! Je me fais aussi des petites gâteries comme un resto, ou bien du matériel lorsque j’ai atteint tel palier de chiffre d’affaire.

Et je n’oublie pas de prendre du repos. En général je veille à garder au moins 1 jour par semaine où je n’allume pas l’ordinateur, et où je fais totalement autre chose : du bricolage, du sport, un cinéma, etc … C’est important de se reposer pour sortir la tête du guidon. J’aime aussi me faire un petit week-end de temps en temps !

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?N’allez pas trop vite dans la préparation de votre projet. Je sais que c’est chiant, qu’on a envie d’action, mais préparez-vous correctement avant de vous lancer. Étudiez bien votre marché, votre façon de gagner de l’argent, de vous différencier.

Prévoyez des chiffres pessimistes ! Je suis de nature à dire qu’il faut être optimiste, mais quand il s’agit d’argent, soyez pessimiste et voyez le minimum que vous pouvez gagner.

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Apprenez à vous entourer. Un entrepreneur est seul. En général, ses proches ne savent pas comment l’aider dans sa démarche, et il arrive même qu’ils soient contre lui. Ne les écoutez pas, et entourez vous d’entrepreneurs, de gens positifs qui sont dans la même démarche que vous.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Renseignez-vous bien sur toutes les aides possibles avant de vous lancer, mais n’attendez plus. Vous avez une idée ? N’attendez pas de vous la faire piquer, faites une étude de marché, un business plan, travaillez dur, faites-vous aider lorsque vous le pouvez !

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Caroline DomanineCoach professionnelle certifiée et trader, j’ai décidé de mettre en accord ses 2 passions et compétences afin de proposer une approche ciblée sur les ressorts comportementaux en trading.

Mon intérêt de base en coaching est le processus de performance mentale, largement utilisé dans le monde sportif et le processus de prise de décision rapide. Je travaille a développer des outils inspirés du coaching , de la PNL et des thérapies comportementales afin d’accompagner mes clients sur des problématiques professionnelles. Cette approche est destinée a toutes les professions solitaires et a fort enjeu: trader et chefs d’entreprise (dont je fais partie) mais aussi avocats, médecins urgentistes ou pompiers par exemple.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Autodidacte, mon parcours scolaire ne se résume qu’a 2 mots : niveau Bac, littéraire en plus , autant dire un bagage solide pour se créer une belle carrière a notre époque!

Avide d’aventure et de nouveautés, mon premier emploi était celui de guide accompagnatrice de voyages avec des groupes, généralement seniors; ce qui m’a permis de beaucoup voyager très jeune.

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Pour des raisons personnelles et sentimentales, j’ai posé mes valises a St Petersbourg , en Russie pendant 3 ans, avant de revenir en France et de briguer une carrière de commerciale où je me suis bien épanouie de par mon énergie débordante et ma capacité d’écoute. Je suis rapidement devenue directrice commerciale et ai commencé à recruter et a former des équipes de vendeur à domicile pour les lois De Robien. A 25 ans, j’avais besoin de “plus”, plus d’autonomie, plus d’intégrité , plus d’argent; et je savais bien qu’aux vues de mon niveau d’étude, les responsabilités que je réclamais ne me seraient jamais données, je n’avais donc aucun choix, créer mon métier était une question de survie.

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Le déclencheur a été la naissance de ma fille, tout a coup , je devenais parent, mon positionnement vis a vis des autres avait changé. Je refusais littéralement toute autorité et ressentais le besoin impérieux de mener seule ma propre barque. Mon but était donc de travailler librement et de gagner beaucoup d’argent. J’ignorais , a l’époque vers quels tumultes je me dirigeais , mais comme le dit si bien Marc Twain : “ c’est parce qu’ils ignoraient que c’était impossible qu’ils ont réussi”, c’est donc délibérément que je préfère laisser tes lecteurs dans l’ignorance; elle est bénie!

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Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Je suis du genre a faire face aux obstacles une fois qu’ils se présentent. J’ai toujours évité de trop anticipé, peut être est ce une erreur, mais en tout cas, je ne sais pas fonctionner différemment et mon histoire me prouve que j’ai eu raison. Je n’ai donc pas eu vraiment de peurs avant de commencer.

Par contre, une de mes sociétés (j’en ai créé 6 ) , Solatteco , qui avait pour vocation de construire des bâtiments solaires assez grands (entre 1300 et 3000m2) m’a donné un certain nombre de nuits blanches! Ce qui était particulièrement stressant, c’était ma vulnérabilité: entre le début d’un projet et sa réalisation , il fallait compter minimum 18 mois et le gouvernement changeait les règles tout les 6 mois; les lois changeaient donc 3 fois en cours de route! En plus, pour ne rien retirer au plaisir, mon concept me faisait prendre d’énormes risques financiers: un propriétaire de terrain agricole avait besoin d’un bâtiment pour son activité mais n’avait pas les fonds pour le construire, en face , des fonds d’investissements ou des banques voulaient des centrales solaires mais n’avaient pas d’espaces. J’ai donc proposer aux agriculteurs de faire leur projet gratuitement (a mes frais) pour ensuite les faire financer par des banques. De coup , je me suis retrouvé avec des encours faramineux, dans un environnement extrêmement instable sur une durée totale de 4 ans. Solatteco a construit environ 50 bâtiments en 3 ans , j’avais pour habitude de dire a mes amis : “Si je me plante, j’ai le choix entre la corde et l’exil!” et c’était vrai! Cette prise de risque extrême mêlée a la vulnérabilité face a l’environnement était très dure a vivre au quotidien, cela a mobilisé de grandes ressources et m’a obligé a prendre le contrôle sur mon émotivité. Tant mieux car c’est ce qui me permet aujourd’hui de faire du trading!

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Ma première entreprise fut un échec cuisant !

Avec Cogepro Yvelines , je voulais commercialiser des pompes a chaleur, le processus de vente dure généralement mois d’un mois, et , au bout de 8 mois mon chiffre d’affaire était de…… suspense: 0€ ! Aucune vente !

Le constat d’échec et le retour à la réalité a été très violent; moi qui avais l’ambition de créer une entreprise prospère; j’étais loin du compte. C’est donc la mort dans l’âme que j’ai arrêté de me battre pour ce projet mal conçus a la base!

Cet échec, très mal vécu a l’époque, a pourtant bâti les fondation des réussites suivantes : j’avais appris de mes erreurs !

Alors, quelles erreurs avais- je commis ?

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1. Absence de compétence technique

2. Mauvais choix de partenaires commerciaux (prix, compétences)

3. Manque de fonds de roulement (ce qui implique que je n’avais pas les moyens de bien m’entourer)

4. Étude de marché trop succincte (j’étais plus chère et moins compétente que mes concurrents)

5. Manque d’efficacité dans mon organisation (je brassais de l’air et perdais une énergie folle en actions et déplacements, alors que si j’avais mieux pensé l’organisation j’aurais fait plus, en moins de temps!)

6. Manque d’adaptation à la réalité du marché (je voulais que les choses fonctionnent comme je l’avais décidé et je n’étais pas prête à me remettre en question pour m’adapter)

Il doit probablement y avoir d’autres erreurs mais celles-ci sont les plus notables.

Ce qui peut être intéressant pour vous, c’est que 6 mois après, riche de cette chute; je créais Solatteco qui a réussi au-delà de toutes mes attentes!

Alors, rater un projet ne signifie pas que vous êtes un raté. La prise de conscience des erreurs peut être la base de réussites futures » Les problèmes principaux rencontrés dans le projet Solatteco étaient liés à mon activité, j’ai dû faire appel a des professions très diverses pour amener ces projets a termes: bureau d’études, assureurs, avocats, architectes, corps de métiers, gardiens, agriculteurs, banques …etc….. Je devais donc passer en 2 minutes d’un avocat a un agriculteur, d’un assureur a un maçon; cela a développé mes capacités d’adaptation.

Aujourd’hui, je suis une femme “caméléon”!

Ensuite, l’administration, je n’ai pas de mots pour le système administratif français, je préfère vite passer le sujet! J’ai résolu cet obstacle grâce au magnifique concept de délégation , faire faire a des gens compétents ce qu’on ne sait pas faire. Au final, je suis devenue chef d’orchestre! J’avais 18 salariés et environ 20 prestataires, sans compter les propriétaires des terrains, ça fait du monde a gérer!

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?On ne saute pas d’un train en marche! Sur le projet Solatteco, ma motivation, c’était ma peur de l’échec, c’est donc particulier et c’est pas forcément une référence car il faut avoir un grand équilibre interne pour faire face, j’ai plusieurs fois crue que j’allais y perdre ma raison!

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J’ai réalisé d’autres projets moins risqués, ceux en cours a ce jour : JCT Direct, qui est affréteur de jets privé (on est 3 associés!); Missili ma société de gestions de fonds avec laquelle je trade (entre autres), ou mon entreprise personnelle de coaching , ma motivation, je la trouve dans le plaisir, j’adore travailler, créer une activité en partant de rien, et au bout du compte qui me ressemble. C’est une grande satisfaction!

La liberté et le sens de l’aventure sont aussi des moteurs puissants; mais je trouve aussi ma motivation dans ce que je fuis , je ne vais jamais là où les autres vont, et ce n’est possible que si on crée son activité!

Je crois que ce point est important, on cherche généralement la motivation dans ce qu’on cherche uniquement alors que ce que l’on fuis est tout aussi puissant!

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité, … ?La question est vaste! il faut que je réfléchisse et je suis pas habituée!

• Dissocier l’urgent du nécessaire et du superflu!

• Programmer les actions importantes, et bien classer les idées et les documents.

• Savoir s’entourer des bonnes personnes

• Tenter de limiter l’affect (oui, je sais , pas évident et pourtant….!)

• Aller là où les autres ne vont pas, oser l’originalité (ça passe par une étude de marché)

• Éviter le piège de vouloir absolument faire ce qu’on aime, adapter ses goûts a l’environnement car lui ne s’adaptera pas a vous!

• Avoir l’humilité de changer d’avis si on s’est trompé et avoir la force de persévérer dans son idée si elle est bonne. Pour choisir entre les 2 ? Je ne suis pas Madame Irma non plus!

• Être courageux dans ses actes et ses efforts

• Être courageux, (oui, je sais, je l’ai dit 2 fois, c’est fait exprès!)

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Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?L’avenir t’appartiens, apprends de tes erreurs, relève toi de tes échecs et ne sois pas raisonnable!

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questions.

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Jean-Philippe TouzeauJean-Philippe Touzeau est un écrivain respecté de la blogosphère francophone. Ses articles, aussi bien des essais que des œuvres de fiction, sont lus sur son blog par des dizaines de milliers de lecteurs, l’un de ses textes ayant même été choisi comme sujet au bac de français en Algérie. Son livre “Réveillez votre génie” a lui atteint la 1ère place de la boutique kindle d’Amazon, alors que ses autres oeuvres de fiction sont elles, toutes entrées dans le top 100.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?Grégory, tu joues avec le feu en me posant cette question. :)

J’ai derrière moi, dans ma bibliothèque, mon autobiographie en 20 volumes et je suis prêt à t’en lire de longs passages. Ça commence d’ailleurs ainsi : “Il naquit un mardi, un 31 juillet pour être précis, et immédiatement, on comprit que le monde ne serait plus le même…”

Je continue ? :)

Bon, si vraiment tu préfères la version courte (ingrat !) : je suis né, j’ai fait un tas de trucs et puis je suis devenu entrepreneur.

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Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?C’est le “tas de trucs” du milieu qui a réellement été le déclencheur. Mais un déclencheur très très long. Je viens d’un milieu métro-boulot-dodo avec un entourage métro-boulot-dodo et il m’a fallu pas mal d’années avant juste de découvrir le mot “entrepreneur”. Alors tu imagines, pour le comprendre, il m’a encore fallu encore du temps.

J’insiste, le “tas de trucs” du milieu a été mon apprentissage en douceur. C’est ce que j’appelle sur mon blog être un scanneur, c’est à dire toucher à tout, essayer différents domaines, acquérir des savoirs pas vraiment complémentaires mais qui, plus tard, me seraient très utiles.

Et puis, je suis allé vivre aux États-unis. :)

Alors si tu veux que je te donne un vrai déclencheur, ça c’est produit là-bas. J’y ai découvert la culture de l’entreprenariat positif, optimiste et conquérant. Cela a été une grande claque pour moi qui venait de mon milieu très français-français (très auto-critique) où l’argent c’est tabou, c’est sale et de toute façon, il n’y en a pas assez pour tout le monde.

J’ai découvert là-bas que le rêve américain, ça existe réellement… et ça m’a donné

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des ailes pour aller vers le mien. ;)

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Bien sûr ! Parce qu’au début tu veux y aller, tu veux être indépendant et tout mais personne ne te dit qu’il faut un état d’esprit spécial pour ça.

Par exemple, tu ne peux pas être “homme politique” sans avoir un état d’esprit particulier (je laisse le soin à chacun de déterminer lequel). Pour entrepreneuriat, c’est la même chose. Il faut ce petit grain de folie qui te pousse hors du moule “sociétal”. Car personne ne t’a prévenu sur ce qui t’attendait. A l’école (en Europe), il n’y a pas eu de cours entrepreneuriat dès le CM1.

Attention, je vois tout de suite des bras se lever pour me dire, “quel scandale ! Il veut faire de nos bambins des machines à faire du fric !”

Aux US, en général, on pousse les enfants à l’indépendance, très jeunes. Je crois que c’est dans leur ADN. On les encourage à prendre des risques et surtout à comprendre que l’échec, fait non seulement partie du jeu mais est important pour progresser, pour s’améliorer.

Compare ça avec la mentalité chez nous…

Alors oui, mes grosses peurs ont été celles de l’échec et je ne les ai pas surmontées. Je leur ai fait face, point. Rien de glorieux là-dedans mais comme j’étais dans un milieu californien, je n’avais pas le choix. J’ai fait comme les autres.

Si on n’est pas dans un bain “entrepreneurial”, je crois que c’est très difficile de surmonter ses peurs. D’où l’importance de se rapprocher d’autres entrepreneurs, de gens qui vont dans la même direction et qui ne passent pas leur temps à vous critiquer ou à soupirer.

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Au début, un fois la peur surmontée, cela a été de rester sur le même projet. En effet, lorsque l’on attaque “son” idée géniale, on est certain que ça va être le gros succès de l’année (voire de la décennie). Donc, on bosse, on bosse, on bosse et, dans 95% des cas, le succès au bout de 6 mois, il n’est pas là. Mais pas du tout.

Alors, on prend un coup au moral.

Et, on abandonne pour passer à la prochaine idée géniale. C’est ce que j’ai fait pendant longtemps.

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Le problème pour l’entrepreneur, c’est de savoir quand continuer et quand abandonner. Il n’y a pas de règles. Un produit ou une idée peuvent prendre des années pour fleurir et rencontrer leur marché. Au XXIe siècle, c’est difficile de rester longtemps, comme ça, sur le même projet. La mentalité de tout, tout de suite, “zappe” cette étape de “couveuse” avant que les œufs n’éclosent.

Alors, comment faire ?

Franchement, je ne sais pas. On peut lire des livres comme “The Dip” de Seth Godin qui aident un peu mais vraiment, on entre dans un monde irrationnel où nos croyances sont reines. On connaît aussi l’expression “Never Give up”, ce qui est vrai mais n’est pas non plus garanti à 100%.

Pour prendre un exemple personnel, il a fallu 18 mois pour que Cloudbraining devienne un succès. D’un autre côté, mon blog, Révolution personnelle, après 15 jours d’existence a eu droit à un retweet de Presse-Citron qui a immédiatement boosté mon nombre de followers et m’a tout de suite donné une bonne assise dans la blogosphère.

Pour moi, finalement, je crois que ma réponse se situe dans celle de la question suivante…

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Ta question, Grégory, est excellente et c’est normal car celles et ceux qui nous lisent veulent des conseils clairs, des astuces, des retours d’expériences.

Mais moi, je voudrais me situer à un autre niveau en posant la question suivante :

“Pourquoi vous faites ce que vous faites ?”

Dans la réponse que l’on fait (et qui peut changer avec le temps) se situe toutes les solutions nécessaires aux entrepreneurs. Mais attention, il faut y répondre honnêtement, c’est juste entre vous et vous, donc il n’y a aucune raison de se mentir. :)

Et cette réponse déterminera tout le reste. On ne “réussit” pas par hasard (ou presque).

Pour reprendre mon exemple, j’aime écrire et donc logiquement avoir un blog, publier des livres, aider les autres à publier les leurs me parait normal. C’est vraiment une passion et donc pour moi la question de la motivation ne se pose pas.

Je ne veux pas dire que je suis à 100%, tout le temps sur mes objectifs (je rappelle à tes lecteurs/lectrices que je suis un être humain, moi aussi), mais entre de longues plages de détente, je reviens toujours naturellement vers l’écriture. Et avec plaisir. :)

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Donc, pourquoi je le fais ? Parce que ça me fait plaisir à moi d’abord. J’aime lire mes propres histoires et ensuite, faire rêver ceux ou celles qui voudront bien les lire.

Alors la “motivation” ? Chez moi, il n’y en a pas. Comme ça, je n’ai pas à me battre avec.

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Justement, je pense que chacun(e) a un message à faire passer. Un entrepreneur est aussi un créatif et ses produits ont un impact sur le monde.

Alors, surtout, il ne faut pas se retenir. Ce message peut changer la vie de plusieurs personnes et rien que pour ça, c’est un devoir d’aller de l’avant. Ensuite, en devenant un entrepreneur on s’accomplit et on contribue à la société.

Qui a-t-il de plus beau ?

Donc oubliez tout ce qu’on vous a dit de mal sur entrepreneuriat, oubliez que vous vivez en France, pays où les entrepreneurs ne sont pas vraiment aimés et foncez !

Vous ne voudriez pas regretter plus tard, au crépuscule de votre vie, de ne pas avoir tenté, de ne pas être allé au bout de vos rêves, de ne pas avoir sublimé votre existence.

Car au bout du compte, il n’y a pas de réussite ou d’échec mais juste un voyage passionnant qu’on ne réalise qu’un seule fois et qu’on appelle “sa vie”. :)

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou

poser vos questions.

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Rémy BigotRémy Bigot , 30 ans, est webmarketer indépendant depuis 2003. Il accompagne les entreprises dans leur réussite sur internet. Il les aide notamment à améliorer leur site en vu d’augmenter leur efficacité et de transformer plus de visiteurs en clients. Il les accompagne également dans leur stratégie d’acquisition de trafic et de clients.

Son objectif : leur permettre de vendre plus et mieux leurs produits et services grâce à internet.

Accessoirement, il sévit aussi sur le blog Monter son business.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ? Quel est aujourd’hui votre activité ?J’exerce ma passion du web depuis de nombreuses années où j’ai accompagné plusieurs entreprises dans leur réussite sur internet.

C’est assez simple : les entreprises me contactent car elles ont besoin de résultats et de comprendre comment faire en sorte qu’internet booste réellement leur chiffre d’affaires et leurs revenus.

Je leur montre ce qu’ils doivent mettre en place pour y parvenir.

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Pour découvrir mon parcours complet, le plus simple et de se rendre sur mon profil Linkedin ici.

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Un grand besoin de liberté. Je me sens oppressé lorsque je suis salarié. On bride ma créativité, on me dit trop souvent “ce n’est pas possible” ou “c’est trop compliqué”.

Cette sensation de liberté est pour moi la plus grande richesse d’un entrepreneur, lorsqu’il réussit à ne pas être esclave de son travail, ce qui n’est pas toujours le cas.

Je le sais, car j’ai moi-même été esclave de mon entreprise. J’ai depuis pris du recul et je gère maintenant ma vie comme je l’entends. Cette sensation est indescriptible : pouvoir dire ce genre de choses : à telle date, je vais bosser à 1000km de chez moi par exemple.

Bref, le sentiment de liberté et de travailler pour soi restent les points les plus importants pour moi : je sais pourquoi je me lève le matin !

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Beaucoup ! Si vous n’avez pas peur, c’est que vous ne prenez pas de risques. On a beaucoup de peur avant de se lancer, pendant et même après, c’est normal.

On ne nous a pas appris à être indépendant, à prendre des risques mesurés, on est donc en perpétuel questionnement sur nous-mêmes et nos actions. Il faut bien comprendre que la plus grande peur, c’est la peur d’échouer ou de réussir (j’en parle d’ailleurs ici).

Je pense que l’on surévalue beaucoup de risques, se doit être culturel, on est négatif avant d’être positif. En plus, on demande souvent conseil à des gens qui ne connaissent pas l’entrepreneuriat, belle erreur ! On a toujours peur de l’inconnu, c’est logique.

Une autre peur, celle de sortir de sa zone de confort. Vous savez, cette zone où tout est “sûr”, où vous vous sentez protégé. Là où vous avez un salaire qui tombe tous les mois, des collègues, une machine à café… C’est tellement plus facile !

En réalité, elle n’est pas plus sûre qu’une autre (regardez les plans sociaux), mais on se plaît dans cet environnement “normal”, classique et pour lequel nous sommes préparé depuis la maternelle.

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Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?Le principal problème, au départ, a été de trouvé des clients, et plus particulièrement les bons.Lorsque l’on est salarié, souvent, on s’en soucie peu, tout est plus facile.

Là, c’est à vous de trouver des contrats, sinon, c’est banqueroute, vous devez donc vous retrousser les manches.C’est aussi là qu’on se rend compte que ce n’est pas simple de trouver des clients, et encore moins ceux qui vous correspondent.

Pour ma part, les clients qui me traitaient comme des salariés et donc me laissaient peu de liberté et de possibilités ont été simplement remerciés !

En effet, je pense que le client est roi, “mais si et seulement si” il comprends qui est le professionnel et qu’il vous fait confiance et vous donne tous les outils pour réussir votre mission.

J’ai réglé ce problème de 2 manières : Mon blog et mon réseau. Le blog me sert à montrer mon expertise et à attirer des clients potentiels et mon réseau à identifier les projets intéressants avec des personnes qui ont un état d’esprit ouvert.

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?Mon travail est une véritable passion, et me permet donc de rester motivé. L’autre point important est de garder l’envie d’apprendre, encore et toujours. Je déteste stagner, je m’ennuie vite dans ce cas.

C’est pour cette raison que je me suis installé à Londres pendant plusieurs mois l’an dernier, j’avais envie de vivre autre chose, je stagnais littéralement.

Aujourd’hui, je travaille pour une startup très ambitieuse, Wimi, avec qui nous allons attaquer le plus gros marché mondial : les États-Unis ! Qui ne serait pas motivé ?

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant que vous auriez vous-même aimé avoir : organisation, efficacité, … ?Foncez, faites des erreurs, ce n’est pas grave. N’écoutez pas ceux qui vous disent que c’est dangereux, risqué, difficile. Laissez de côté les personnes trop négatives.

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Si vous voulez avancer, il faut faire, point final !

En terme d’organisation, utilisez la méthode GTD, notamment pour les emails, car vous devrez être réactif

Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti entrepreneur, quel serait- il ?Arrêter de trouver de fausses excuses et lancez-vous ! Même si vous échouer, l’expérience aura été bénéfique !

Je me rappellerai toujours de ma première entreprise, “support informatique”, le fiasco total (si j’ai eu 10 clients c’est le bout du monde!).

Vous pouvez retrouver l'article original de cette interview. Vous pourrez ainsi y lire les commentaires et, surtout, participer à la discussion ou

poser vos questions.

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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs

Philippe BastidPhilippe Bastid est le créateur du blog aloha coaching. Ingénieur, financier et passionné d’entrepreneuriat et de PNL, il a participé à plusieurs créations d’entreprise avant de se lancer lui-même dans l’aventure.

Cette photo a été prise à l’île Maurice le jour où tout a basculé.

Notez bien l’air tout à la fois grave et résolu de l’entrepreneur… Un merci à Sarah-Jane d’avoir immortalisé ce moment.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours ?J’ai créé Aloha coaching en 2011. Aloha est un blog sur l’entrepreneuriat, la reconversion et le changement, basé sur la PNL, le Mind-Mapping ou le coaching financier. L’idée de départ était de créer une plate-forme de coaching, d’où le nom d’Aloha qui signifie à la fois bienvenue en hawaïen, et qui représente aussi un procédé de l’Université d’Hawaï pour mettre en réseau les îles de l’archipel. Tout un programme !

J’ai d’abord fais des études d’ingénieur des industries alimentaires. Ceci dit, je n’ai pas travaillé dans cette industrie comme ingénieur, mais en tant que financier.

J’étais attiré par le management d’entreprise. Mais quand on fait des études et qu’on les réussit, il est plus difficile de se remettre en question. J’ai attendu la fin de mes études pour ça. J’ai sabordé mes premiers entretiens de recrutement, puis j’ai décidé dans la foulée que je serai commercial. Ce que je considérais à l’époque comme mon plus gros challenge.

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Quelques questions à mes amis les entrepreneurs

Et c’est ce que j’ai fait ! Attaché commercial en GMS pour les Laboratoires Nutricia, et également visiteur commercial en milieu médical. Et après cela, ingénieur commercial pour un groupe informatique.

Pour m’orienter vers l’administration d’entreprise, j’ai suivi en formation continue un diplôme d’études supérieures en gestion et administration à l’université de Paris X. A la sortie, je suis devenu contrôleur de gestion, puis responsable administratif et financier d’une filiale du groupe Vivendi, contrôleur de gestion central des Grands Moulins de Paris, chef de projet en business intelligence et finalement, responsable de la consolidation financière du groupe. Il était temps de faire une pause.

D’autant plus que pendant ce temps, j’ai aussi participé à quelques créations d’entreprise intéressantes, comme la conception de bornes d’informations interactives.

Quel a été le déclencheur de votre saut vers l’entrepreneuriat et votre but majeur dans cette aventure ?Il est toujours difficile de savoir l’événement qui a été déclencheur parce que c’est souvent toute l’histoire d’une personne qui explique ses choix les plus importants.

Et cela fait très longtemps que j’ai cette envie de création qui me titille. Quand j’étais à l’université de sciences de Bordeaux, le père de mon meilleur ami, avait l’habitude de m’appeler le créateur. Il me voyait toujours avec plein d’idées de création et il me taquinait toujours en me demandant quand j’allais créer mon entreprise.

Il est vrai que j’avais « tout l’avenir devant moi »… Et j’en ai consommé une bonne part avant de me décider à entreprendre.

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J’aimerais pouvoir dire que mon acte de création a été le fruit d’une démarche rationnelle qui est allé d’une étude de marché à un projet bien ficelé… Mais ce n’est pas ce qui s’est passé !

J’étais parti à l’Île Maurice et j’avais choisi une petite excursion sur l’îlot Gabriel. Sur le voilier, j’ai fais la rencontre de 3 mauriciennes charmantes et sympathiques (comme le sont souvent les mauriciens). Mais aussi bosseuses, engagées dans plusieurs activités, et avec un état d’esprit incroyablement enthousiaste. Et quelque chose s’est passé… Peut-être qu’à ce moment je me suis dis qu’on pouvait être heureux avec rien… et que je ne risquai donc pas grand-chose à essayer de faire les choses par moi-même. Quoiqu’il en soit, c’est à l’avant de ce voilier que je me suis décidé.

Mais tout cela ne serait pas arrivé si le « terrain » n’avait pas été préparé bien avant. Parce que j’avais déjà cette envie depuis longtemps… Parce que j’avais goûté à la création d’entreprise…Parce que j’avais plus jeune refusé un poste chez Microsoft au début de leur aventure française (sic). Et parce que depuis quelques temps, je prenais moins de plaisir dans mon travail…

J’étais dans une espèce de pic de plaisir et d’énergie à l’Île Maurice. Et j’ai juste sentis que c’était le moment.

Avez-vous eu des peurs qui vous ont bloqué ? Comment les avez-vous surmontées ?Mes peurs m’ont bloqué pendant une bonne partie de ma vie. Et c’est bien pourquoi j’ai décidé que cela suffisait. Je ne pense pas avoir plus peur que la plupart des gens. Mais quand ces peurs vous empêchent de faire ce que vous aimez et ce qui pourrait vous rendre heureux, il est préférable de savoir les affronter à un moment ou un autre.

Longtemps je me suis dis qu’il me fallait plus d’expérience, plus de compétence et plus d’argent pour minimiser les risques de la création.

Et c’est vrai. Mais ce sont des réflexes de manager et de gestionnaire. Puis un jour j’ai réalisé qu’être entrepreneur ne consistait pas à minimiser les risques. Mais à accepter les risques comme une partie indissociable de l’aventure. Et tant que vous travaillez sur ce qui pourrait vous faire échouer, vous ne travaillez pas sur ce qui peut vous faire réussir.

C’est un problème d’attitude. Pas de gestion. Alors finalement, mes peurs, j’ai décidé de les accepter.

Je ne savais pas précisément ce que j’allais faire, et encore moins comment ou avec quel argent. Mais je me disais que je trouverai. Je me le dit toujours et c’est pour ça que je continue !

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Beaucoup d’entrepreneurs créent leur entreprise parce qu’ils n’ont pas d’autres solutions. Quand on ne vous fait pas assez confiance pour vous embaucher ou quand vous vous sentez limité dans votre job, vous êtes au pied du mur et vous êtes alors bien obligé d’affronter vos peurs.

Quels sont les principaux problèmes que vous avez rencontrés ? Comment les avez-vous résolus ?En dehors des tracas administratifs, qui sont assez peu nombreux quand on crée comme moi une auto-entreprise, j’ai rencontré un certain nombre de problèmes, c’est vrai.

Le processus de création d’une entreprise passe pour moi par plusieurs étapes :

• Les idées et le fait de savoir si l’idée est adaptée à l’entrepreneur (ou l’inverse)…

• La création

• Le développement commercial

• Le management et la gestion

Les qualités nécessaires à chaque étape sont très différentes et il est illusoire de penser les avoir toutes. Dans mon cas, je sais être efficace dans la première et la dernière. Mais les deux autres étapes constituaient pour moi un véritable challenge.

Dans le passé, j’ai toujours eu des difficultés pour passer de l’idée à la réalisation du projet, surtout si le projet s’éternise car je perdais ma motivation. Le sachant, je voulais par-dessus tout vaincre ce signe indien.

Bon, je savais que je possédais pas mal de techniques pour être productif, automatiser des tâches ou apprendre vite… Et je savais aussi que cela ne suffirait pas. Pour y arriver, il faut apprendre à gérer les cycles de motivation et d’énergie dans la durée.

C’est là dedans que j’ai le plus progressé parce que ça dépend entièrement de soi. Il faut réussir à générer de la motivation au début du projet et à l’entretenir tout au long de sa réalisation. Il faut aussi se ménager de petites victoires et de petites récompenses. Ne pas forcer ou trop faire appel à la volonté. Et savoir relancer la machine quand on a l’impression de faire du sur-place.

Tout cela peut être géré de façon méthodique et le résultat est là. Aujourd’hui, c’est un cap que j’ai franchi et que j’apprends à franchir à d’autres.

L’étape du développement commercial était mon deuxième challenge et il l’est toujours. En fait j’ai choisi le coaching, qui comme toute activité libérale nécessite de

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jongler entre développement commercial et exercice de l’activité. On est seul et on doit tout faire. Dans mon cas c’est un choix qui m’a permis de développer des compétences nouvelles. Mais ce n’est pas l’activité que je recommanderais pour vivre de son entreprise.

Alors c’est vrai que 3 étapes sur 4, ça ne suffit pas pour réussir son projet d’entreprise. Et j’en viens donc à une qualité que doit avoir tout entrepreneur, et que je travaille activement : savoir s’entourer.Là aussi, l’activité de coaching, qui plus est sur le web, ne favorise pas les activités de groupe.

Encore que l’on peut faire des webinaires… Mais c’est une activité solitaire et les accompagnements sont limités dans le temps.

Aujourd’hui je travaille donc sur d’autres projets d’entreprise, avec toujours une partie sur le net, mais avec des possibilités de croissance plus importante que le coaching…

Comment entretenez-vous votre motivation et votre implication sur la durée ?J’en ai déjà un peu parlé juste avant. J’ai commencé par me donner des objectifs qui avaient du sens pour moi. Pour lesquels j’ambitionnais davantage que le fait de gagner de l’argent sans avoir un patron. C’est bien ça aussi, mais un peu limité tout de même.

Ma motivation principale est la liberté. Pas celle qui consiste à ne rien faire (ça m’arrive) mais au contraire celle qui consiste à avoir le moins de limites possibles à ce que l’on peut faire.

Par exemple, j’ai souvent des idées. Créer une entreprise est donc l’occasion de les exploiter. Si je suis convaincu qu’elles sont bonnes, je n’ai personne d’autres à convaincre pour les essayer.

Alors des limites il y en a, bien sûr. Le temps, l’argent et les compétences se chargent de ça… Mais elles sont plus faciles à accepter.

Quand on part bien motivé, on va plus loin et on peut affronter plus d’épreuves. OK. Mais trop de difficultés ou pas assez de résultats, ça finit malgré tout par nous affecter.

Mon truc c’est de ne pas garder trop d’émotions négatives. Si je vois que ce que je fais ne marche pas, je m’arrête, je fais un break. Je cherche des idées neuves… Et quand je reviens, je tente autre chose. La persévérance c’est bien quand vous êtes convaincu d’avoir raison. Si vous n’avez aucun moyen d’être sûr, tentez simplement une autre approche.

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Je considère aujourd’hui mon blog Aloha coaching comme un « laboratoire » de développement. Je change régulièrement le site. Et à peu près tout : le contenu, les titres, le slogan, les rubriques du blog, les plugins, les outils que je développe sur Excel… Je lis beaucoup et je mets en œuvre pas mal des idées que je trouve. Du coup, c’est comme avoir plusieurs projets à la suite l’un de l’autre. Un autre bon truc pour entretenir la motivation…

Quels conseils particuliers donneriez vous à un entrepreneur débutant…que vous auriez aimé vous-même avoir : organisation, efficacité ?Oh, des conseils, on n’en a toujours !

Ceux qui me viennent : parlez de vos idées et entourez-vous… mettez en place des procédures simples et efficaces pour capitaliser sur ce qui marche bien et pour le communiquer à ceux qui vous entourent… utilisez le mind-mapping pour apprendre plus vite et organiser vos idées… faites ce qui est important, pas ce que vous aimez le plus faire… Et faites en sorte que ce que vous aimez le plus corresponde à ce qui est le plus important dans votre activité…

Mais le plus crucial de tout, c’est la motivation à changer sa vie et à atteindre un but plus important dans le futur. Quelque chose qui fasse suffisamment rêver pour accepter toutes les difficultés de l’entrepreneuriat.

Entreprendre ce n’est pas seulement se créer une source de revenus indépendante. C’est une façon de vivre, une façon d’être. Avec soi et avec les autres. C’est cela que vous devriez considérer en premier selon moi.

J’ai créé cette activité qui s’appuie sur la création d’entreprise et la gestion financière. Des domaines très techniques s’il en est. Pourtant ce qui est le plus utile en accompagnement, c’est rarement la technique. C’est plutôt d’amener le coaché à dépasser ses peurs et les limites qu’il s’impose à lui-même. De lui permettre de faire des choses qu’il ne pensait pas pouvoir faire… Comme vendre ou se présenter en public. Quelque chose qui donne la trouille à plus d’un mais qui produit d’intenses satisfactions quand on les dépasse. Pour cela j’utilise la PNL et parfois la communication ericksonienne et les résultats sont pour moi toujours aussi étonnants !

Je pense qu’on échoue rarement dans les deux premières années à cause d’une carence en gestion ou en organisation. C’est plus parce qu’on n’arrive pas à se faire connaître d’un nombre suffisamment important de gens. Il faut atteindre un certain seuil de chiffre d’affaires, variable selon les modèles économiques, pour ensuite « manager » son activité. Et si vous en arrivez là, vous aurez de toute façon gagné vos galons d’entrepreneur.

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Si vous aviez un message, quel qu’il soit , à faire passer à un apprenti quel serait- il ?Un dernier message, pour la route, comme on dit ?

L’entrepreneuriat peut vous donner vos premiers cheveux blancs, vous faire travailler deux fois plus qu’en tant que salarié, et parfois pour gagner moins d’argent. Et cela risque de vous arrivez à vous aussi… Ne l’ignorez donc pas.

Vous pouvez aussi réussir quelque chose de grand, bien gagner votre vie et rencontrer des gens formidables que vous n’auriez jamais pensé côtoyer. C’est arrivé à Steve Jobs, à Larry Page et Sergey Brin, ou à Mark Zuckerberg. Bien que cette liste soit sans doute beaucoup plus courte…

Mais, et c’est vrai dans les deux cas, entreprendre est probablement la meilleure école de la vie.

Comme le chante J.J. Goldmann :Des vies qui nous attirent,De brûlures et de clous,Oui mais ne pas les vivre,C’est encore pire que tout…

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