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18e Congrès de pneumologie de langue française — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 A151
Pseudomonas aerogenosa (5 cas), Klebsiella pneumoniae (2 cas),Staphyloccocus aureus (5 cas) et Agrabactérium radiobacter (1 cas).Le traitement était une antibiothérapie (trithérapie : 18 cas, bithé-rapie : 14 cas).La durée du traitement était de 45 jours en moyenne avec une bonneévolution. 3 patients avaient nécessité une chirurgie. Par ailleurs ondéplore 3 décès.L’abcès du poumon survient le plus souvent sur des terrains prédis-posants, la mise en évidence du germe causal est parfois difficile.Son pronostic dépend de la précocité du diagnostique et du traite-ment.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.527
482Profil clinique et bactériologique desabcès pulmonairesZ. Berrada , H. Jabri , W. El Khattabi , A. Aichane , H. Afif ,Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20 Août, Casablanca,Maroc
L’abcès du poumon est une suppuration collectée dans une caviténéoformée, creusée dans le poumon par une infection aiguë nontuberculeuse. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur63 patients hospitalisés pour abcès pulmonaire sur une période de8 ans. Il s’agit de 51 hommes (81 %) et de 12 femmes (19 %) avec unemoyenne d’âge de 46 ans. Le tabagisme actif est noté dans 27 cas.Le diabète est retrouvé chez 11 patients (17,5 %). L’association dou-leur thoracique et syndrome bronchique est le mode de révélationle plus fréquent. La radiographie thoracique a montré une imagehydroaérique isolée dans 51 cas (81 %) et associée à des opacitésalvéolaires dans 12 cas (19 %). Une pleurésie est associée dans 15 cas(24 %). La TDM thoracique faite chez 37 patients a objectivé en plusdes images d’abcès, des processus tissulaires périphériques chez6 patients dont la ponction biopsie transpariétale a confirmé un car-cinome bronchogénique. La bronchoscopie réalisée chez 30 patientsa objectivé une inflammation du 2e degré. L’étude bactériologiquedes expectorations et du liquide d’aspiration bronchique ont permisd’isoler un germe chez 22 patients. Le germe le plus incriminé estun bacille gram négatif. La prise en charge thérapeutique est baséesur le traitement des facteurs favorisants, une biantibiothérapie àlarge spectre associée à une kinésithérapie de drainage bronchiqueet des ponctions pleurales évacuatrices. L’évolution est bonne dans58 cas (92 %) avec nettoyage radiologique. Nous déplorons le décèsde 5 cas dans un tableau de septicémie. Nous insistons à traverscette étude sur l’intérêt du diagnostic précoce, la recherche dufacteur favorisant et la mise en route d’un traitement précoce etadapté.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.528
483Le profil étiologique, évolutif etthérapeutique des pyopneumothorax(à propos de 30 cas)H. Serhane , F. Badri , L. Amro , H. Sajiai , A. Alaoui YazidiHôpital Ibn Nafis, Marrakech, Maroc
Introduction.— Le pyopneumothorax se définit par la collection depus et d’air dans la cavité pleurale.Objectif de l’étude.— Décrire le profil étiologique, évolutif etthérapeutique des pyopneumothorax hospitalisés au service depneumologie du CHU Mohammed VI de Marrakech de janvier 2005 àjuillet 2013.Patients et méthode.— Étude rétrospective portant sur 30 patientscolligés au service de pneumologie.
Résultats.— La moyenne d’âge était de 39 ans, avec une prédomi-nance masculine (22 hommes/8 femmes). Le diabète a été retrouvédans 2 cas. Les signes fonctionnels sont dominés par la douleur tho-racique (100 % cas), la toux productive (90 % cas) et la fièvre (83 %).La radiographie thoracique a montré une image hydroaérique danstous les cas. L’origine tuberculeuse est retrouvée dans 53 % des caspar recherche de BK dans le liquide pleural, bactérienne dans 43 %par isolement de germe dans le liquide pleural en particulier lestaphylocoque et le pneumocoque et par rupture de kyste hyda-tique pulmonaire dans 4 % des cas. Le traitement local est baséessentiellement sur le drainage thoracique dans 93 % des cas. Laponction évacuatrice a été faite dans 7 % des cas. Le traitementétiologique est basé sur les antibacillaires dans les pyopneumotho-rax d’origine tuberculeuse, et une triple antibiothérapie dans lesautres cas. Tous les patients ont bénéficié de la kinésithérapie res-piratoire et des aspirations. L’évolution était bonne dans 22 cas,7 patients ont développé une pachypleurite séquellaire. Un patientest décédé.Conclusion.— La prise en charge précoce de tout pyopneumotho-rax s’avère nécessaire. L’étiologie de ces pyopneumothorax restedominée dans le contexte marocain par la tuberculose.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.529
484Isolement et caractérisation desmicroparticules dans le lavagebronchiolo-alvéolaire humainA.L. Leclercq a, A.S. Simon b, F.Z. Zobairi c, F.T. Toti d,L.K. Kessler c, R.K. Kessler a
a Service de pneumologie, hôpitaux universitaires, Strasbourg,Franceb Centre d’investigation clinique, hôpitaux universitaire,Strasbourg, Francec EA 7293, faculté de médecine, Strasbourg, Franced UMR 7213, faculté de pharmacie, Strasbourg, France
Les microparticules (MPs) sont des fragments submicroniques demembrane plasmique émis par les cellules en réponse à un stress.Les MPs circulantes sont impliquées dans l’athérosclérose, le sep-sis et le diabète. Elles ont été détectées dans l’expectorationet l’aspiration bronchique. Elles ont été décrites dans certainespathologies pulmonaires (mucoviscidose, emphysème, syndromede détresse respiratoire aiguë) mais leur isolement et leurcaractérisation n’a pas été réalisée dans le liquide de lavagebronchiolo-alvéolaire (LBA). Notre objectif était d’isoler les MPsdans le LBA et de définir les types cellulaires originels dont ellesdérivent.Les MPs ont été isolées dans le LBA de 21 patients (1,4 à 20,4 nMPhtdser). Ceux-ci ont été répartis en trois groupes selon les valeursde MPs totales (< 5 nM ; 5 à 9,99 nM ; ≥ 10 nM Phtdser). Les originescellulaires épithéliale et leucocytaire des MPs ont été caractériséespar l’utilisation d’anticorps spécifiques d’antigènes présents à lasurface des MPs (CD104, CD3/CD20, CD66b, CD14). La concentrationen polynucléaires neutrophiles (PNN) du LBA est corrélée à celledes MPs CD66b+ (r = 0,691, p = 0,0005). Les 4 patients ayant les plusfortes valeurs de MPs totales (≥ 10 nM Phtdser) étaient tous atteintspar une pathologie infectieuse pulmonaire avec une concentrationen cellules épithéliales plus élevée (p = 0,0495) et une tendance àune forte neutrophilie du LBA (p = 0,062).Notre étude a montré que les MPs sont présentes dans le LBA etsont majoritairement d’origine leucocytaires PNN) et épithéliales.Elles pourraient être impliquées dans les mécanismes physiopa-thologiques inflammatoires et infectieux du compartiment aérienpulmonaire.
http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.530