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GRATUIT - Numéro 209 - Edition du Mercredi 25 Avril 2012 Journal Israélien en langue française Happy Birthday L’Etat d’Israël célèbre ses 64 ans !

Israël Actualités n°209

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Toute l'information en provenance d'Israël

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Page 1: Israël Actualités n°209

GRATUIT - Numéro 209 - Edition du Mercredi 25 Avril 2012 Journal Israélien en langue française

Happy BirthdayL’Etat d’Israël célèbre ses 64 ans !

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3L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

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Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria, Erez Lichtfeld

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :Elyahou Sayada01 48 97 46 85 Stagiaire :Suzy Hoffmann

Régie publicitaire Israël2SCOM12-14 kikar HaatsmaoutNatanya Israël

Il y a 64 ans ... sous les cendres de la Seconde Mondiale, le 14 Mai 1948 ... Israël est née

Cette semaine nous fêterons le 64ème anniversaire de la création de l’Etat d’Israël. 64 ans durant lesquels le pays et les habitants vivent au rythme de l’évolution des événements. Depuis l’indépen-dance, petit par sa surface et grand par sa bravoure, ce pays qui est le nôtre a su repousser ses ennemis en dehors de ses frontières car Israël et le peuple juifs n’ont pas d’autre choix que de se battre jusqu’à la mort pour préserver la survie de notre peuple et surtout pour ne plus être assouvie.

64 ans déjà qu’Israël se bat pour sa survie ! D’innombrables guerres, en commençant par la guerre d’indé-pendance en 1948, ensuite en 1956, la guerre de Suez lorsque l’Egypte a voulu nationaliser le canal de Suez, la guerre des 6 jours en 1967 lorsque le président Nasser a voulu fermer le détroit de Tyran(guerre préventive contre l’Égypte, la Jordanie la Syrie et l’Irak) qu’Israël a atomisé en l’es-pace de 6 jours, la guerre d’usure, tout aussi meurtrière à la frontière entre l’Égypte et Israël dans le Sinaï, la guerre de Kippour en 1973, la plus meurtrière des guerres qu’Israël ait du faire, par le simple fait que les pays arabes ont attaqué le jour où Israël et le peuple juif se recueillaient pendant la fête de Kippour, en 1982 la guerre de shalom hagalil (pour pro-téger les villes du nord d’Israël contre les actes terroristes venant du Liban), en 2006 le conflit avec le Liban pour récupérer des soldats kidnappés par le Hezbollah et en 2009 la guerre de Gaza appelée « plomb durcit ».

Toutes ces guerres ont couté la vie à 22 993 soldats et 2 477 civils, vic-times du terrorisme, sans compter les milliers de blessés dont certains seront invalides tout leur vie. Cette année encore, nous avons du déplorer la mort de 126 soldats ... dont deux morts récemment, la semaine der-nière : le Caporal Yehouchoua HEFETZ, âgé de 19 ans, et de la Caporal Hila BEZALELI, âgée, elle, de 20 ans ...

Alors mes amis et mes frères, en ce 64ème anniversaire, il est important de rester vigilant car la sauvegarde du peuple d’Israël avec ce qui se passe dans le monde où les vieux démons commencent à resurgir en Europe et notamment en France avec la mon-tée des extrêmes. Nous avons besoin d’avoir un pays fort pour la défense des Juifs dans le monde ...

Aujourd’hui, suite au premier tour de l’élection présidentielle, il est impor-tant de soutenir celui qui défendra encore une fois nos intérêts et celui qui aura la force de s’opposer à nos ennemis. Celui qui nous a maintes fois défendu dans cette période diffi-cile ... cet homme qui a été maltraité pendant toute cette campagne n’est autre que le candidat-président Nico-las Sarkozy ... Malgré la conjoncture, la situation des événements qui se passent en France et de la montée de l’islamisme radical, je tiens à préciser qu’il ne faut pas mettre tout le monde dans le même panier. Le programme que nous propose le candidat du PS, nous donne des frissons dans le dos par le simple fait de vouloir donner le droit de vote aux étrangers dans différentes élections ; ce qui, par ri-cochet, ne nous voilons pas la face, a fait décoller le Front National qui n’en attendait pas moins ...

Le deuxième tour arrive. Mobilisons nous pour un candidat qui a du cha-risme et une vraie volonté de faire sortir la France de la crise : Nicolas SARKOZY et non celui qui ne fait que fuir en refusant de débattre entre les deux tours sur les projets de chacun, François Hollande.

Encore une fois, pour ceux qui liront cet édito, je demande au femme d’allumer une bougie pour tous nos jeunes tombés au nombre de 22 993 pour qu’Israël puisse survivre et que le peuple juif à travers le monde puisse en être fier.Am Israel HaiAlain SAYADA06 68 17 25 55

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4L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

D’étranges virus ont atteint depuis la fin du mois de mars les ordi-nateurs du ministère iranien du Pétrole et ont effacé une partie des données sur l’industrie des expor-tations. Suite à cela, le directeur du Département de Défense passive au ministère, Hamdallah Muhmad-Najzad a décidé de créer un QG de lutte contre ces attaques, formé de 50 ingénieurs informatiques.

Le vice-ministre iranien du Pétrole a dit « ne pas savoir encore si cette attaque venait de l’intérieur du pays ou de l’étranger ». Il a même évoqué l’éventualité d’une mise hors service momentanée des ordinateurs du mi-nistère afin de ne pas risquer d’autres attaques contre les exportations ira-

niennes de pétrole avant d’avoir trouvé l’origine de cette nouvelle offensive».

Selon une agence de presse iranienne, « ce virus est appelé ‘Wafer’ et n’au-rait attaqué que les disques durs et cartes mères des ordinateurs liés à l’administration du ministère et non aux exportations à proprement parler ». Ce n’est pas la première fois que d’étranges virus attaquent des sys-tèmes iraniens liés à soin programme nucléaire ou aux industries dont vit l’économie iranienne, pétrole en tête. De là à dire qu’Israël est derrière cela…

par Shraga Blum

Mystérieuse attaque cybernétique contre l’Iran

Les pays donateurs ont mis en garde le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas contre toute tentative de remplacer le premier ministre Salam Fayyad ou de confisquer son contrôle sur le ministère des finances de l’AP, a dé-claré lundi un diplomate occidental en poste en Israël.

Le diplomate a déclaré que les dona-teurs étaient conscients des tentatives répétées d’Abbas d’éliminer Fayyad du pouvoir et de prendre le contrôle sur le ministère. «Nous ne permet-trons pas que cela se produise,» a dé-claré le diplomate. «Nous avons clai-rement indiqué au président Abbas que l’aide internationale sera affectée si il ou le Fatah retirent Fayyad.»

L’avertissement est venu alors que des sources à Ramallah ont confir-mé qu’une crise aiguë a éclaté entre Abbas et Fayyad. Les sources ont

indiqué que les tensions entre les deux hommes ont commencé après qu’Abbas a annoncé son intention de remanier le cabinet.

L’annonce a surpris Fayyad qui, selon les sources, n’avait pas été notifié à l’avance du remaniement prévu. Ab-bas est sous une immense pression du Fatah pour soit remplacer Fayyad, ou lui prendre le portefeuille des fi-nances.

Les précédentes tentatives d’Abbas pour la tenue d’un remaniement ministériel ont été déjouées par les donateurs occidentaux, qui craignent que le Fatah ne tente de mettre la main sur l’aide financière interna-tionale consacrée aux palestiniens, une confiance bien légitime envers un groupe terroriste. Un article paru lundi dans le journal londonien Al-Quds Al-Arabi indiquait qu’Abbas ne répondait plus aux appels télépho-

niques de Fayyad.

L’article dit qu’Abbas est en colère contre Fayyad après que ce dernier ait refusé de remettre une lettre du président de l’AP au premier ministre Benyamin Netanyahou la semaine dernière. Une source cite Fayyad comme ayant dit : «mon travail n’est pas d’être le facteur d’Abbas ou du Fatah.»

Le refus de Fayyad de remettre la lettre a sérieusement embarrassé le président de l’AP, ajoute la source. Les responsables de l’AP et du Fa-tah ont refusé lundi de discuter des tensions entre Abbas et Fayyad en public.

Toutefois, certains responsables du Fatah ont souligné que la rivalité entre les deux hommes n’était pas nouvelle, et que les tensions entre eux existent depuis un certain temps maintenant. Ils ont noté que Fayyad s’était opposé à la demande d’Abbas de reconnaissance d’un état palesti-nien à l’ONU en septembre 2011, et à la manière dont le président de l’AP manipulait la question de la réconci-liation avec le Hamas.

«Le président Abbas a nommé Fayyad, et il est le seul qui peut le congédier ou le maintenir au pou-voir,» a déclaré Najat Abou Baker, un responsable du Fatah. «Les femmes palestiniennes continuent d’enfanter, et il y a des milliers de personnes qui pourraient servir comme premier ministre et faire ce que Fayyad fait.»

Les pays donateurs de l’AP avertissent Abbas de ne pas remplacer Fayyad

L’effondrement de notre accord gazier avec l’Egypte nous amène à la conclusion douloureuse que nous sommes peu à peu de retour aux jours d’avant les Accords de Camp David. Nous n’en sommes pas encore là, Dieu merci, mais l’hori-zon est sombre. Péniblement, nous devons conclure, une fois de plus, que nous n’avons pas de vrais amis dans la région.

Certainement pas des amis à long terme. Une fois de plus il nous est rappelé, cette fois dans la sphère éco-nomique, que nous n’avons que nous sur qui compter. L’arrêt des livraisons du gaz égyptien vers Israël marque un triste jour. Elle érode ce qui reste du froid, glacial et et non réalisé traité de paix avec l’Egypte.

Le Caire a reçu beaucoup en échange de cette paix, y compris la zone in-dustrielle de qualification, où nous avons poussé l’Egypte à construire des ateliers de couture et des entre-prises textiles, ce qui rend facile pour eux d’exporter des marchandises vers les États-Unis. En outre, la généreuse aide que l’armée égyptienne reçoit des Etats-Unis est un produit du trai-té de paix avec Israël. C’est grâce à nous que l’Égypte a par exemple une armée forte.

Aujourd’hui, nous sommes au seuil

d’une ère nouvelle, et la force énorme qu’a cette armée est troublante. La coupure de gaz de l’Egypte est encore une autre étape dans la dévaluation rampante du traité de paix israélo-égyptien.

Ce dernier développement a tout à voir avec ce qui se passe dans la pé-ninsule du Sinaï, qui est devenue une route pour infiltrés en provenance du Soudan et de l’Érythrée, un no man ‘s land de tribus bédouines armés, ainsi qu’un foyer du terrorisme. Tous ces problèmes spécifiques sont un lourd fardeau sur nos deniers publics. L’af-faiblissement de notre traité de paix avec l’Egypte nous coûte déjà un tré-sor en dépenses de sécurité.

C’est de l’argent que le gouverne-ment pourrait facilement utiliser

ailleurs, au lieu d’être «gaspillé» sur l’anarchie rampante de notre frontière égyptienne. Nous aurions pu consacrer cet argent à des choses plus importantes, comme la réduction des écarts socio-économiques au sein d’Israël. Mais c’est le prix que nous devons payer pour notre situation malheureuse dans une région difficile avec des maisons abandonnées et des résidents instables.

Contrairement à notre réaction aux nombreuses explosions du gazoduc, cette fois, nous devons envoyer un message clair aux dirigeants du ré-gime égyptien. Si nous ne faisons pas quelque chose à ce sujet, la pourriture va proliférer.

Avi Retschild

Malgré la paix avec l’Egypte, Israël ne peut compter que sur lui-même

Il y a eu une rupture entre le pré-sident de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas et le premier ministre de l’autorité palestinienne Salam Fayyad, après que Fayyad ait refusé de remettre une lettre d’Abbas au premier ministre Be-nyamin Netanyahou mardi dernier, selon le journal londonien Al Quds Al-Arabi.

Les sources ont indiqué que la «crise silencieuse» s’est développée entre les deux hommes, surtout après qu’Abbas a ignoré les récentes tenta-tives de Fayyad de discuter d’un re-maniement du cabinet, une question qui doit être mise sur la table entre les deux hommes. Selon l’article, Abbas refuse de répondre aux appels téléphoniques de Fayyad et d’autres tentatives de le joindre pour aller de l’avant sur la question du cabinet.

D’autres responsables du Fatah ten-tent également de monter Abbas contre Fayyad concernant cet inci-

dent. Abbas avait déclaré que Fayyad serait à la tête de la délégation pales-tinienne qui a transmis la lettre pré-sentant formellement à Netanyahou des propositions (…) de l’autorité palestinienne concernant le processus de paix.

Le président palestinien considérait la présence de Fayyad, second plus important leader des palestiniens, comme importante pour montrer le «sérieux des palestiniens» au sujet du processus de paix.

En l’absence de Fayyad, Abbas a été obligé d’envoyer des responsables palestiniens de rang inférieur, Saeb Erekat et le chef des «renseigne-ments», Majid Faraj, pour rencontrer Netanyahou. L’image de responsables palestiniens de rang inférieur avec le premier ministre israélien, ainsi que la nature du changement de dernière minute, a causé un embarras public substantiel à Abbas, selon l’article du journal londonien.

Rupture entre Abbas et Fayyad concernant la lettre à Netanyahou

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5L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Le 19 avril 2012 : Il y a 1 mois, le 19 mars, 3 Enfants, Arieh, Gabriel, et Myriam sont assassinés à Toulouse en tant que Juifs et ce, pour la 1ère fois depuis la Shoah en France. 3 Enfants qui viennent s’ajouter au 11.400 Enfant juifs arrêtés par la police française puis déportés de France avant d’être assassinés par des Allemands et leurs complices après un voyage de 3 jours et 3 nuits en wagons à bestiaux dans des conditions inhumaines.

Charles Etienne NEPHTALI

Le 19 avril 2012

Le 19 avril 2012 : Il y a 69 ans, le 19 avril 1943, 850 soldats encadrés par 16 officiers allemands, décidant de déporter les derniers Juifs, pénètrent en force dans le Ghetto encerclé. 3.000 Juifs dont seulement 600 sont armés, et mal armés, attaquent les Al-lemands. Ils profitent de leur connais-sance du terrain pour faire communi-quer entre eux les appartements.

Le combat est inégal et acharné. 2.000 militaires avec des chars et des lance-flammes arrivent en ren-fort pour mater l’Insurrection qui ne prendra fin qu’à la mi-mai après que les Allemands, ayant eu de lourdes pertes, aient incendié un à un les immeubles et les caves. 7.000 juifs furent exécutés sur place, 6.000 autres périrent dans les incendies et la destruction du ghetto. Certains se suicideront comme le fit 8 mai 1943 le chef de l’Organisation Militaire Juive, Mordechaï Anielewicz.

Le 19 avril 2012, correspondait cette année au 27 Nissan, jour proclamé par le Knesset pour la Commémora-tion de la Shoah (Yom HaShoah) au cours de laquelle 6 millions de Juifs dont 1 million et demi d’Enfants furent assassinés par des Allemands et leurs complices.

A cette date sont également commé-morées l’Insurrection du Ghetto de Varsovie et la Bravoure des Combat-tants du Ghetto citées plus haut Une foule nombreuse assista à la Lecture

des Noms qui se déroula à Paris pen-dant 24 heures sans discontinuer, de jour comme de nuit, au Mémorial de la Shoah.

A noter que c’est le Rabbin Daniel Farhi qui initia en 1990 ce cérémonial à partir du « Mémorial de la Déporta-tion des Juifs de France » (1) de Serge Klarsfeld éditée en 1978 par l’Asso-ciation des Fils et Filles de Déportés Juifs de France, Cérémonial au cours duquel sont lus « les noms de ceux dont il ne reste que le nom » (Simone Veil). Cette année, furent lus ceux des Déportés des convois n° 17 à n° 53.

(1) Plusieurs orateurs prirent la parole mais l’assistance fut particulièrement marquée par une observation de M. Richard Praquier, Président du CRIF. En effet, il déclara en substance qu’en France, il nous faut 2 fois 24 heures pour lire les noms des 76.000 Juifs déportés de France.

En Pologne, d’où il est originaire, la lecture des noms des 3 millions de Juifs assassinés nécessiterait 3 mois.

Cette date 27 Nissan a été retenue par Israël car se situant entre l’anniver-saire de l’Insurrection du Ghetto de Varsovie et le Yom HaZikarone, jour du Souvenir pour les Héros d’Israël tombés (22.993 militaires à ce jours) pour que vive Israël.

Que leur sacrifice n’ait pas été vain et que leur souvenir soit béni ! Ce Souvenir a été étendu à toutes les vic-times du terrorisme arabo-islamique. Le 19 avril 2012 : Il y a 100 ans, les 17, 18 et 19 avril 1921, se déroula l’épouvantable massacre au Mellah de Fès (Maroc) connu sous le nom de « Pogrom de Fès » que j’ai tout récemment relaté. Cette coïncidence de cette date du 19 avril m’ayant par-ticulièrement frappé, j’en faisais part à un ami Rabbin en lui demandant ce qu’il en pensait.

Il me répondit : « Mais mon cher Chalom, dans le Judaïsme il n’y a ni miracles ni coïncidences, il n’y a que des rencontres » ! Charles Etienne NEPHTALI Le 19 avril 2012

(1) Ce « Mémorial » établissait les listes des victimes par convois et par ordre alphabétique. La nouvelle édi-tion de 2012 est présentée par ordre alphabétique général regroupant les membres d’une même famille grâce aux adresses que Serge Klarsfeld par-vint à regrouper après 15 années de recherches. Il peut être commandé en s’adressant à FFDJF, 32 rue La Boë-tie 75008 Paris.

(2) Des Cérémonies commémoratives de la Déportation des Juifs de France dont le 1er convoi quitta Drancy le 27 mars 1942 auront lieu tout au long de cette année 2012 aux dates anniver-saires des départs des convois, Céré-monies au cours desquelles les noms des Déportés de chaque convoi seront lus avec, pour les Enfants, l’indica-tion des âges. La 1ère Cérémonie eut lieu le 27 mars à Drancy, la dernière aura lieu le 11 novembre 2012 au Mémorial de la Shoah, auprès duquel vous pourrez vous procurer l’agenda des Commémorations.

Les « 19 avril »

Et à ce jour, personne n’a été condamné pour ces crimes. 100.000 femmes ont été excisées en Grande-Bretagne et des professionnels bri-tanniques de la santé offrent de pratiquer cette opération illégale sur des fillettes d’à peine 10 ans.

Des journalistes d’enquête du Sunday Times disent avoir secrètement filmé un médecin, un dentiste et un prati-cien de la médecine alternative qui se sont dits prêts à pratiquer l’exci-sion ou à l’organiser. Le médecin et

le dentiste nient toute faute. Cette opération, qui implique l’ablation chirurgicale des organes génitaux ex-ternes et, dans certains cas, la suture de l’orifice vaginal, est illégale en Grande-Bretagne, où elle est passible d’une peine de 14 ans de prison.

Le fait d’organiser cette opération est également illégal. Connue sous le nom de « coupure », l’excision est une pratique répandue dans toute l’Afrique où elle est traditionnel-lement effectuée pour des raisons culturelles.

On la croit nécessaire pour prouver la « pureté » de la fille au moment du mariage, elle est rarement effec-tuée sous anesthésie et les victimes souffrent souvent de lésions et de douleurs à long terme. Des recherches indiquent que 6000 filles à Londres et 20.000 dans l’ensemble du pays risquent chaque année de subir cette opération potentiellement mortelle.

La police métropolitaine affirme avoir reçu, depuis 2008, 166 rap-ports de personnes craignant d’être excisées. Il en va de même pour les 43 corps de police à travers l’Angle-terre et le Pays de Galles, et personne n’a jamais été condamné pour ce crime, rapporte le Sunday Times, qui

ajoute que seuls deux médecins ont été radiés par le Collège des méde-cins depuis 1980. Selon Forward, un organisme de bienfaisance qui fait campagne contre l’excision, 100.000 femmes au Royaume-Uni auraient été excisées.

Le mannequin Waris Dirie, excisée dans son enfance, combat vigoureu-sement cette pratique et appelle les policiers à intervenir : « Quand des jeunes filles blanches sont abusées, la police intervient avec force. Si une jeune fille noire est mutilée, personne ne s’occupe d’elle. C’est ce que j’ap-pelle du racisme ».

Source : Telegraph via Postedeveille. Traduction Postedeveille.

NB: Si le Coran ne prescrit aucune obligation d’excision, trois hadiths sont utilisés par les “savants musul-mans” recommandant ou prescri-vant sa pratique pour la justifier religieusement. Est notamment mentionné, le hadith rapportant que Mahomet recommanda à une exciseuse « Effleure et n’abuse pas, car cela rend le visage plus rayon-nant et est plus agréable pour le mari.

Par Melba

100.000 femmes excisées en Grande-Bretagne

A force de remuer, il fallait bien que ça éclabousse. L’acharnement du président français à vouloir punir coûte que coûte la négation du génocide arménien a trouvé un drôle d’écho du côté Turc. Un industriel a eu l’idée, quelque peu scatologique, de sortir une marque de papier toilettes et de couches au nom de Sarkozy.

En bon commerçant, et comme s’il sentait que N. Sarkozy était au bout du rouleau, le président de la société offre deux papiers toilettes gratuits pour tout paquet acheté. Reste à sa-voir si ce week-end, celui qui partira à la chasse (aux voix évidemment) perdra sa place. C’est que l’envie est pressante chez le peuple.

Source : Oumma.com

Une marque de papier toilette turque nommée « Sarkozy »

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6L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

La Turquie a bloqué la participa-tion d’Israël au prochain sommet de l’OTAN, prévu à Chicago, en signe de sa détermination d’empê-cher son nouvel ennemi de coopé-rer avec l’Alliance. Chaque jour, la Turquie se rapproche un peu plus de l’Iran. La Turquie a déclaré qu’elle ne permettra à Israël, un membre du Dialogue Méditerra-néen, d’intégrer un programme de sensibilisation de l’OTAN pour 7 pays non-membres (Partnership Cooperation Menu).

Le fameux Ministre des Affaires Etrangères Ahmet Davutoğlu, créa-teur de la politique « zéro problème avec les voisins » est en échec total depuis que la Turquie est en crise avec la Syrie, Chypre et la Grèce. Aujourd’hui, en raison de veto d’An-kara, Israël ne participera pas au som-met de l’OTAN qui doit avoir lieu les 20 au 21 mai à Chicago…

Un sommet diplomatique important dont Barack Obama sera l’hôte. Se-lon les informations obtenues à par-tir de sources diplomatiques turques, Davutoğlu a réagi aux critiques soulevées par certains membres de l’OTAN, qui affirmaient à juste titre

que « les problèmes bilatéraux ne doivent pas être porté au sein de l’Al-liance », en soulignant que « la Tur-quie ne peut pas considérer un pays qui a tué des citoyens turcs dans les eaux internationales comme étant un partenaire ». Davutoğlu ose encore utilisé « la flottille » comme moyen de défense.

Davutoğlu a rappelé aux membres de l’OTAN que la « Turquie était un pays qui a sauvé les citoyens des autres pays membres de l’OTAN qui étaient détenus par Israël durant le raid du Mavi Marmara. «Allez dire à Israël de présenter des excuses pour l’incident et de payer une compensa-tion pour les citoyens turcs qui il mas-sacré », a dit Davutoğlu…

Oubliant peut-être un peu vite que les citoyens turcs morts étaient tous armés et que « l’aide humanitaire » transportée sur le Mavi Marmara était faite de médicaments périmés, refu-sés par le Hamas.

Les membres non-violents de la flot-tille n’ont pas été blessés ni même inquiétés par les militaires israéliens. La Turquie exige des excuses offi-cielles et une indemnisation pour les

familles des victimes. Israël prétend que ses soldats ont agi en légitime dé-fense mais est d’accord pour indem-niser les familles.

« La Turquie utilisera son pouvoir autant qu’il le pourra pour empê-cher l’OTAN d’avoir des relations normalisées avec Israël », a ajouté le Ministre turc. En 2010, la Tur-quie a demandé à plusieurs reprises à l’OTAN, lors du sommet de l’alliance à Lisbonne, de ne pas partager ses renseignements militaires et informa-tions radar avec Israël.

En septembre dernier, la Turquie a accepté d’accueillir le dernier radar du système de défense antimissile de l’OTAN visant à contrer les menaces de missiles balistiques de l’Iran voi-sin. «Les données recueillies dans le système de défense antimissile ne se-ront pas partagées avec les pays tiers. Elles seront partagées avec les alliés au sein de notre alliance», a déclaré le Secrétaire général de l’OTAN, An-ders Fogh Rasmussen.

De son côté, Israël a cessé sa coopéra-tion militaire avec la Turquie, a cessé la construction de plusieurs satellite, a cessé de réparer et d’améliorer les véhicules militaires turcs… De plus, l’Etat Juif organise dernièrement sa défense militaire directement avec Chypre, la Grèce, l’Italie, la Rouma-nie, l’Azerbaïjan et les Etats-Unis. Israël pourrait désormais demander à la Turquie de s’excuser pour le géno-cide arménien, pour l’occupation illé-gale de Chypre, pour les assassinats quotidiens de Kurdes, etc… Avant de pouvoir reprendre une coopération basique avec Ankara.

Elyes Kahn

La Turquie bloque l’accès d’Israël à un sommet de l’OTAN

Des soldats de la police des fron-tières (Magav) ont empêché une attaque terroriste majeure en Ju-dée Samarie, samedi, après avoir arrêté deux palestiniens agissant de manière suspecte, découvrant qu’ils transportaient des puissants explosifs ainsi que des couteaux et un pistolet.

L’incident s’est produit près du car-refour de Tapouah, dans le nord de la Judée Samarie, près d’un arrêt d’au-to-stop utilisé par de nombreux israé-liens le samedi soir. Les forces de sécurité soupçonnent que c’est ce lieu qui était la cible de l’attaque. «Nos soldats ont remarqué deux hommes d’une vingtaine d’années agissant bi-zarrement,» a déclaré un porte-parole de la police des frontières.

«Ils semblaient sous pression en pré-

sence du personnel de sécurité,» a-t-il ajouté. Le comportement suspect des palestiniens a incité la police des frontières à les fouiller ainsi que leurs sacs. Les officiers y ont découvert un petit arsenal de puissants explosifs.

Quatre bombes artisanales, deux couteaux et un pistolet ont été saisis lors de la fouille. Une patrouille de la police de Judée Samarie a ensuite rejoint la scène, et a placé les terro-ristes en état d’arrestation. Au cours de l’interrogatoire initial, chaque suspect terroriste blâmait l’autre. Les deux hommes viennent de la région de Balata près de Naplouse (Sh’hem).

Les terroristes ont été emmenés pour interrogatoire, et refusent de coopé-rer. La police des frontières a alors dépêché une unité de démineurs, qui a désamorcé les bombes artisanales.

Les forces de sécurité empêchent une attaque terroriste en Judée Samarie

Le Bureau Central des Statistiques (CBS) israélien a communiqué à JSSNews les derniers chiffres du tourisme dans l’Etat Juif. Selon le CBS, 752.000 touristes sont entrés en Israël entre le 1er janvier et le 31 mars 2012, ce qui représente un record encore jamais obtenu. Ce chiffre représente une augmen-tation de 2% par des entrées tou-

ristiques par rapport à la même époque en 2011 et de 1% de plus par rapport à 2010, l’année de tous les records en matière de tourisme.

Les entrées de touristes pour 24 heures ont largement augmenté (+78%), pour atteindre les 41.000 en-trées en mars 2012. La plupart de ces entrées-sorties express sont le fruit

des croisières en méditerranées qui élisent désormais Haïfa comme l’un des ports les plus agréables de la côte. La situation politique en Egypte, ajoutée à celle de la Tunisie et de la plupart des pays arabes de la région incite les touristes à visiter davantage Israël.

Maayan Smadja

Israël bat son record de touristes au premier trimestre 2012

Selon le journal Haaretz, des unités spéciales israéliennes s’entraînent à une invasion terrestre massive du Liban, en cas d’une reprise des affrontements avec le Hezbollah. Dans le cadre de cette préparation, les unités spéciales sont formées à la destruction de bases d’entraine-ments et d’aires de lancement de roquettes en quelques jours, selon des informations obtenues des ser-vices de renseignements par le quo-tidien israélien.

Passées ces premières opérations, il s’agirait ensuite d’occuper le terrain. Tirant les leçons de 2006, l’état-ma-jor israélien aurait conclu qu’en cas de nouvelle offensive contre le Hez-bollah, l’armée de terre israélienne devrait être fortement mise à contri-

bution. Dans ce cadre, des chiens sont spécialement formés à distinguer entre civils et terroristes pour aider au combat en zone urbaine,en revanche Israël ne sera pas bombardé de mis-siles libanais s’il attaque l’Iran’’, a déclaré le président libanais Michel Sleimane en visite en Australie, et cité par le journal libanais As Safir. Interrogé par le chef de l’opposition autralienne Tony Abbott, M. Slei-mane a ajouté que Beyrouth ne passe-rait à l’offensive contre Israël unique-ment si Israël l’attaque. Egalement interrogé sur les armes nucléaires de l’Iran, il a affirmé : ‘’Les accusations de l’Occident suscitent des interro-gations sur le sujet, toutefois les Ira-niens soulignent toujours devant nous qu’ils ne veulent pas fabriquer l’arme atomique’’.

En cas de guerre contre le Liban, Israël se prépare à une invasion terrestre massive

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7L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Éh oui ! cela va sans dire… mais ça va mieux en le disant. Un respon-sable de l’Union chrétienne-démo-crate (CDU), le parti de la chan-celière Angela Merkel, a affirmé jeudi que l’islam ne faisait pas par-tie de la culture allemande, alors que s’ouvrait une réunion annuelle entre les responsables musulmans et des membres du gouvernement.

«L’islam ne fait pas partie de la tra-dition et de l’identité allemande et il n’appartient donc pas à l’Alle-magne», a déclaré Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire qui réunit au sein du Bundestag la CDU et son alliée bavaroise l’Union chré-tienne-sociale (CSU). Quatre mil-lions de musulmans Il a ajouté qu’il ne visait pas les musulmans qui, eux, «appartiennent à l’Allemagne», et dont certains sont des citoyens «de

plein droit».

La moitié des quatre millions de musulmans qui vivent en Allemagne - soit 5% de la population - possè-dent effectivement la nationalité allemande. Ces propos s’inscrivent dans un débat qui a commencé la semaine dernière avec la promesse par une organisation salafiste radicale de distribuer gratuitement 25 millions d’exemplaires allemands du Coran à la population allemande, en particu-lier aux non-musulmans.

Selon la presse allemande, 300.000 ouvrages ont déjà été distribués (lire) malgré la désapprobation de plusieurs responsables de la CDU, parmi les-quels son vice-président et le ministre de l’Intérieur.

Source : 20 minutes

Un proche d’Angela Merkel : «L’islam n’appartient pas à l’Allemagne»

L’Egypte est entrée dans une ère d’incertitude encore plus grande qu’auparavant depuis que trois candidats de premier plan aient été invalidés par la Commission élec-torale. A l’appel d’une cinquan-taine de partis et organisations, des dizaines de milliers d’Egyp-tiens ont une nouvelle fois empli la Place Al-Tahrir sous le slogan de « Sauvegarde de la Révolution et de l’autodétermination ».

Les manifestants exigent « l’interdic-tion de la présence dans le scrutin de toute personne ayant servi sous l’ère

Moubarak ». Ils demandent aussi au Conseil Supérieur militaire « de tenir ses engagements et de quitter le pou-voir dès le 30 juin ». La candidature d’Amr Moussa, ancien Secrétaire gé-néral de la Ligue Arabe a été dénon-cée également par les partisans des Frères Musulmans et les Salafistes. Ces deux derniers mouvements ont promis « de faire sortir des millions de personnes dans les rues » au cas où le pouvoir tentait de perturber le processus électoral pour les empêcher d’accéder au pouvoir.

par Shraga Blum

L’Egypte est entrée dans une ère d’incertitude encore plus grande qu’auparavant!

Le Conseil de sécurité de l’Onu a adopté samedi à l’unanimité une résolution qui autorise un premier déploiement de 300 «bérets bleus» non armés pendant trois mois en Syrie pour contrôler l’application du fragile cessez-le-feu en vigueur depuis plus d’une semaine dans le pays.

La résolution 2043, rédigée en com-mun par la Russie et l’Union euro-péenne, souligne que cette mission sera «soumise à l’évaluation par le secrétaire général de l’Onu (Ban Ki-moon) de l’évolution de la situation sur le terrain, notamment de l’arrêt des violences». Elle juge par ailleurs le respect du cessez-le-feu «claire-ment incomplet».

La mission des observateurs s’an-nonce à haut risque, alors que de nouvelles violences ont fait samedi 11 morts à travers le pays. C’est la première fois que des Casques bleus sont envoyés dans une zone de conflit sans armes et sans un accord formel de cessez-le-feu.

La Russie, grand allié de Damas qui a bloqué deux résolutions condam-nant la répression avant d’adopter les deux projets prévoyant l’envoi d’observateurs, a appelé gouverne-ment et opposition à mettre fin aux violences et à coopérer afin de faire respecter le plan de l’émissaire inter-national Kofi Annan.

Le régime et l’opposition s’accusent mutuellement de violer quotidien-

nement la trêve instaurée le 12 avril conformément au plan Annan. De leur côté, les observateurs déjà en Syrie se sont rendus à Homs, troi-sième ville du pays surnommée la «capitale de la révolution» par les militants. Ils ont notamment visité le quartier de Baba Amr, repris par l’ar-mée le 1er mars au terme d’un mois de pilonnage incessant et meurtrier, et rencontré, selon l’agence offi-cielle Sana, le gouverneur de la pro-vince, et des habitants ainsi que des déserteurs de l’Armée syrienne libre (ASL), selon des vidéos de militants.

Depuis l’instauration de la trêve, l’armée a quasiment quotidienne-ment bombardé des quartiers, no-tamment dans le centre de Homs, qui échappent encore à son contrôle, tuant vendredi six civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) qui a rapporté l’arrêt du pilonnage dans la nuit. Le Conseil national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition, avait réclamé la visite «immédiate» des observateurs à Homs pour arrêter «les crimes du régime sanguinaire».

«Les corps des martyrs sont empilés dans les rues du quartier de Bayada où les destructions sont terrifiantes», a ajouté le CNS en appelant de nou-veau le Conseil de sécurité «à agir de toute urgence en intervenant militai-rement». Après avoir tergiversé, Da-mas a signé le protocole organisant le travail, et en particulier la liberté de mouvement, des premiers obser-vateurs, mais l’équipe de M. Annan

«ne se fait pas d’illusions» sur une amélioration de la situation, a affir-mé un diplomate occidental avant le vote au Conseil de sécurité.

Elle fait valoir, selon lui, «qu’en-voyer les observateurs c’est mettre le pied dans la porte» et agir comme un «élément de modération sur le comportement du régime» accusé par les Occidentaux de faillir à ses engagements depuis le début de la crise. Vendredi, des milliers de Sy-riens étaient descendus dans les rues pour interpeller l’équipe restreinte d’observateurs déjà sur le terrain.

«Où sont les observateurs»? «Où sont les résolutions contraignantes du Conseil de sécurité»? s’inter-rogeaient les manifestants sur des pancartes. Samedi, neuf déserteurs ont péri dans une embuscade ten-due par les forces gouvernementales syriennes dans la province d’Alep (nord) et deux civils ont été tués à Deraa (sud) et à Qousseir (centre), selon l’OSDH. A Damas, dans le quartier de Mazzé, une «forte explo-sion» a été entendue sur une base militaire, ont indiqué les militants sans préciser son origine.

La veille, les violences avaient coûté la vie à 46 personnes -29 civils et 17 soldats-, selon l’OSDH. Au total, elles ont fait au moins 11.100 morts en 13 mois et des dizaines de mil-liers de personnes ont été arrêtées, selon l’ONG. Les autorités affirment avoir libéré 4.000 détenus depuis novembre.

Syrie : l’ONU vote à l’unanimité l’envoi de 300 observateurs supplémentaires

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8L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

S’agit-il d’un crime dit “d’honneur ” en réunion ? Les dix-sept per-sonnes présentes dans le pavillon au moment de l’immolation sont-elle complices ? L’enquête nous le dira peut-être. Une jeune femme de 17 ans a été retrouvée morte à Villemomble (Seine-Saint-Denis), le torse et la tête carbonisés, et son petit ami a été incarcéré, a-t-on appris lundi de sources policière et judiciaire.

Les pompiers ont découvert la vic-time lors d’une intervention pour un incendie dans un pavillon le 12 avril, a indiqué une source policière, confir-mant des informations du Journal du Dimanche. La jeune femme, recro-quevillée près d’un lit, était décédée, les poignets liés.

Aspergée d’un liquide inflammable,

sa tête et son torse ont été carbonisés. Dix-sept personnes, membres de la communauté pakistanaise, se trou-vaient dans le pavillon et ont été in-terpellées, mais seul un homme de 22 ans est resté en garde à vue. Il s’agit du petit ami de la victime, de nationa-lité française comme elle.

D’après plusieurs témoignages, celle-ci essayait de se séparer de lui, notam-ment après avoir subi des violences de sa part. Le jeune homme, qui a indiqué qu’ils avaient eu un rapport sexuel consenti peu de temps avant sa mort, nie avoir tué sa petite amie et affirme l’avoir laissée vivante dans la chambre.Il a été mis en examen pour assassinat et incarcéré.

source: Europe 1

France (93): une adolescente d’origine pakistanaise brûlée vive

La Torah nous demande de construire un Etat, aussi attend elle de nous d’être prêts à en payer le prix. Dans son Livre des Com-mandements, Na’hmanide souligne une dimension particulière de la mitsvah relative à Eretz Israël : il est impératif de ne pas abandonner la Terre d’Israël à un peuple étran-ger, et au contraire, elle doit être rangée dans le cadre d’une souve-raineté nationale d’un Etat juif.

C’est en vain que l’on rechercherait dans la tradition juive un Sage venant à contredire l’existence d’un tel com-mandement. Nous ne pouvons donc douter d’avoir reçu un ordre divin nous demandant d’être présents en Eretz Israël, d’y garantir notre auto-rité nationale, de bâtir un Etat et, dit Na’hmanide, d’engager une guerre d’indépendance afin de reconquérir notre terre. Cette profession de foi est commentée de manière similaire dans le Talmud yérouchalmi, on y expose cette période où les Cananéens pré-férèrent le conflit armé plutôt que de reconnaître la légitimité d’Israël.

Yéhochoua se montra alors très ferme : à la guerre nous répondrons par la guerre. Le Sefer Ha’hinou’h, le Livre de l’Education, ramène une ordonnance qui fut attribué à Rabbi Aharon Halévy de Barcelone, celui ci affirmait que quiconque pouvait combattre contre les sept nations sans se mettre en danger, aurait enfreint une loi de la Torah. Le commentaire du Sefer Ha ‘hinou’h, le Min’hat ‘Hinou’h, s’interroge sur la question de savoir comment est-il possible de

faire la guerre contre les sept nations sans se mettre en péril ?

Et l’on répond que le danger ne doit pas être perçu au plan person-nel, mais à l’échelle nationale. Que sommes-nous capables de donner à notre pays ? Chacun de nos soldats répond avec simplicité, dans un quo-tidien où la rigueur climatique, la fatigue, la tension du danger, condui-raient naturellement vers le repli sur soi. Eux ont choisi de développer, au cours de longues années de formation et d’aguerrissement, cette capacité à agir collectivement, à s’épauler dans les épreuves, à se protéger mutuel-lement. Ils allaient vers la grandeur sans la rechercher.

Simplement parce que leur cœur les poussait vers ce rôle qui s’inspire du meilleur de la Nation et de l’idéal d’Israël. L’injonction de conquérir sa terre est liée à un impératif certain du don de soi. D’une manière ou d’une autre, nous espérons une fin satisfai-sante pour notre terre mais malheu-reusement la paix n’est pas une réali-té prochaine. Tout au long des siècles, la terre d’Israël n’a été préservée puis revivifiée que parce que des Juifs ont été prêts à donner leur vie pour cette cause. La construction de notre Etat passe à travers le dévouement des juifs!

Il ne s’agit pas seulement d’une don-née théorique. Habiter sur notre terre, c’est le fondement de notre vie, et l’unique moyen concret de construire notre nation. Servir son pays, aux ordres des autorités politiques élues

pour décider du bien commun, notre soldat a lui confiance en elles et se nourrit de l’exemple de ceux qui l’ont précédé.

Autres temps, autres guerres, autres sacrifices, toujours avec le sentiment qu’Israël le requiert et que son ave-nir en dépend. Filiation de ceux qui, toutes origines mêlées, ont trouvé dans la complicité des combats le meilleur de l’âme humaine: l’abnéga-tion, la solidarité, le goût de l’effort, l’aptitude au sacrifice, le respect et l’humilité au service de la collecti-vité. Soudaine prise de conscience de ce qu’il y avait de grand dans l’enga-gement de nos enfants et qui nous pousse dans ces moments de deuil au recueillement total.

Des Israéliens, derniers d’une longue lignée, tombés au nom de valeurs qui dépassent l’intérêt individuel! Rude rappel pour ceux qui dépriment dans un environnement miné par les petits égoïsmes et le jeu nauséabond des bassesses sectaires.

La grandeur d’un peuple se nourrit de la preuve, renouvelée sans cesse, de sa capacité à payer le prix de la liber-té. Je me répète et réitère, que tout au long des siècles, la terre d’Israël n’a été construite que parce que des Juifs ont été prêts à donner leur vie et il est impossible de concevoir autrement la construction d’une nation. En cas de conflit entre la vie de la nation et la vie des individus, la collectivité a le pas sur le particulier et la vie du peuple.

Ainsi, les paroles de Nahmanide, loin d’être hypothèse d’école, ont reçu confirmation au cours des cent ans de sionisme qui ont vu la création de l’Etat d’Israël et toutes ses réali-sations. Le don n’est pas seulement un devoir « moral », c’est encore plus radical. Le don se situe dans l’intério-rité vivante, dans le rapport de soi à soi qui fait que la vie est proprement vivante au sein de sa Manifestation.

Le don n’est pas la représentation d’une nécessité « intellectuelle ». Le don se situe en deçà des calculs et des représentations de l’intellect, le don appartient au cœur. Le don véritable découle de l’amour. C’est en ce sens

seulement que le comportement idéal est fondé sur le don.

Le secret du don est aussi d’être une ouverture proposée à l’ego qui per-met justement d’éclore l’égoïsme. Il est dans la nature même de la vie de toujours s’octroyer à elle-même et de quérir sa propre croissance. C’est indubitablement en cela qu’elle est vivante, parce qu’inlassablement se donnant dans son épreuve de soi et pour son propre enrichissement.

C’est pour cette raison transcendante et fondamentale que donner est une joie ; car donner c’est aller dans le courant qui porte la vie, qui supporte la vie. La Torah est, on le sait, une Torah de vie: « Voici les commande-ments que l’homme doit accomplir pour vivre « pour vivre et non pour mourir ».

De cette réaffirmation du principe de vie, les Sages ont déduit qu’en cas de danger, l’application d’un comman-dement est provisoirement suspen-due. La Torah donne par exemple le droit et le devoir de profaner le sha-bat pour sauver une vie humaine. Une telle législation entraîne un corol-laire: en cas de menaces d’attentats terroristes contre des vies juives, il ne faudrait pas céder au chantage de l’ennemi et ne pas lui donner les ter-ritoires qu’il réclame, en l’occurrence aujourd’hui, la Judée, la Samarie et Jérusalem.

En clair, si des millions de Juifs doivent profaner le shabat pour sau-ver la vie d’un nourrisson, il va de soi qu’il ne faut en aucun cas renoncer à l’Etat d’Israël car sa disparition met-trait en danger la vie humaine? Le métier de nos soldats, dont on passe souvent voire toujours sous silence l’engagement, le courage et l’abné-gation, est de risquer leur vie dans l’accomplissement de leur mission au service de notre pays, c’est-à-dire de vous et nous. Il est question certes de livrer bataille et donc de risquer sa vie s’il n’est pas d’autres moyens, pour prendre possession d’Israël.

Il ne s’agit en aucun cas de se sui-cider. Josué avait préparé le peuple à l’éventualité d’une guerre et avait évalué les chances de réussite. Il en a

été de même pour les guerres d’Israël pour lesquelles les risques ont été cal-culés et estimés supportables. Vivre en Israël et s’y maintenir, confronté à des antisionistes notoires et crimi-nels, ce fait au prix d’une guerre de défense qui comporte en soi des dan-gers. Un soldat s’engage pour son pays, et non pour une politique.

La politique varie, son engagement reste, prêt au sacrifice suprême pour la terre et le peuple d’Israël. C’est pourquoi, quelle que soit la politique menée, l’abnégation du soldat mérite le respect.

Ce qui n’empêche d’ailleurs pas la critique de la politique qui a abouti à ce sacrifice, mais c’est une autre histoire, à chacun ses responsabilités. Les grandes gueules qui ont la rail-lerie si facile devraient examiner les choses avec un peu plus de décence; combien d’entre nous sommes dispo-sés à risquer notre vie pour une cause qui nous dépasse ?

Les arguties des sentencieux pèsent bien peu face au sacrifice volontaire d’un homme et, au fond, n’appa-raissent que pour ce qu’ils sont: des loques camouflant, au choix, l’in-conscience, la bêtise ou la lâcheté. Que vaut un pays pour lequel nul n’est prêt à périr ? Si l’existence de l’homme n’avait rien qui le surpasse, si l’objectif des hommes était leur continuation optimale, quelle cha-grin, quelle langueur, quelle conster-nation.

Rappelons nous ces douloureux pro-pos de Marc Bloch: «Je le dis fran-chement : je souhaite, en tout cas, que nous ayons encore du sang à verser : même si cela doit être celui d’êtres qui me sont chers (je ne parle pas du mien, auquel je n’attache pas tant de prix).

Car il n’est pas de salut sans une part de sacrifice; ni de liberté nationale qui puisse être pleine, si on n’a tra-vaillé à la conquérir soi-même.» Et Marc Bloch n’était pas de ces intel-lectuels d’autant plus farouches qu’ils restent bien au chaud dans les salons : il est mort fusillé par les Allemands.

Par Rony Akrich

Don et sacrifice ; que leurs mémoires soient bénies

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10L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

La paracha Tazria nous parle des lois de l’impureté qui touchent la femme dés son accouchement. Le verset dit : « Une femme lorsqu’elle ensemencera (tazria) et enfantera un mâle (zakhar), elle sera impure durant sept jours, comme la durée des jours de l’isolement de sa (nid-da) – son flux ». Il existe deux in-terprétations de ce verset. La pre-mière est celle des sages du Talmud qui s’attachent au «p’chat»- le sens littéral du verset, ainsi ils diront : «On compare l’impureté des jours suivant l’accouchement à celle des jours de «Nidda»-d’impureté menstruelle» (où elle sera interdite à son mari, jusqu’au Mikvé). Ce flux rapporte le Kéli Yakar vient en quelque sorte «réparer» le péché de Hava, la «mère de l’humanité», qui dit-il a répandue l’impureté dans le monde…

La seconde interprétation veut dé-montrer la dimension métaphorique. Suivant cette approche, la femme fait référence à la dimension féminine de la création, c’est-à-dire à l’aspect récepteur du monde. Comme cha-cun sait, D-ieu «donne» au monde : il dispense en permanence Son influence dans l’univers et permet ainsi à l’homme d’être en quelque sorte «le réceptacle». Par conséquent ce don fait par D-ieu au monde est considéré comme étant le principe «Masculin» disent les cabalistes, alors que l’homme qui reçois ce don, symbolise le principe «Féminin» qui intègre cet être en lui pour le faire ar-river à terme, à l’image de la matrice fécondée…Une autre explication est donnée par le Talmud et suggère de manière énigmatique, que lorsque la femme «féconde» ou éprouve du dé-sir en premier…elle enfantera à terme un garçon! Alors que si c’est le mari..Elle enfantera d’une fille. Par rap-port à ces notions de «donner» et de «recevoir» au niveau collectif, cela se traduit par une dimension encore plus élevée. En effet, le peuple d’Israël est également appelé : «Knêsset Is-raël» l’Assemblée d’Israël, qui est un terme féminin, qui cherche à mettre en œuvre la volonté de D-ieu et à se rapprocher de Lui, et à se hisser à un degré d’intimité semblable à celui que connaissent deux époux…

Celui qui décrivit le mieux cette proximité fut le Roi Salomon à tra-vers le Cantique des Cantiques- Le Chir Achirim -entièrement consacré à l’amour réciproque entre D-ieu et Israël. Selon ce merveilleux texte que nous lisons tous les chabat, les

hommes doivent se comporter tels des amants de D-ieu, fous d’amour pour leur Créateur comme il est men-tionné dans le Chema : «De tout ton cœur et de toute ton âme..» il ne s’agit pas simplement de le dire!. En effet, Le Roi Salomon insiste en utilisant cette métaphore : «Je suis malade (complètement malade.. D’amour pour D-ieu»). Le Cantiques des Can-tiques décrit le mieux et de façon poé-tique cet amour brûlant entre D-ieu et l’Assemblée d’Israël. Ce désir de l’Assemblée d’Israël pour D-ieu est en quelque sorte le désir métaphy-sique qu’éprouve une épouse pour son mari. En acceptant de «recevoir» de son mari, elle en sera le réceptacle physique et spirituel.

L’homme ne doit surtout pas voir son épouse comme un objet, il a au contraire le devoir d’aimer et d’hono-rer son épouse «plus que lui-même» nous enseigne le Talmud. Le Rav Chehkin zal de la Yéchiva d’Aix Les Bains m’avait toujours marqué par son insistance sur le respect de la mitzva de la pureté familiale. Il disait, la gorge serrée et au bord des larmes que : «La pérennité du peuple juif dépendait exclusivement de cette Mitzva!». C’est ce qui nous différen-cie de tous les peuples de la terre, affirmait-il.

Dans le traité Nidda du Talmud, Rabbi Hanina Bar Papa nous expose la conception d’un enfant…Pendant que le couple s’unit dit-il : «L’ange préposé à la conception qui se nomme «Laïla» s’empare de la semence… et la présente devant le Trône céleste pour l’interroger sur le destin qui lui est réservé. Cet être sera-t-il fort ou faible, sage ou sot, riche ou pauvre? Quant à la question, de savoir si elle sera craignant D-ieu ou pas, l’ange se gardera bien de la poser! Donnant ainsi raison à un autre Rabbi Hanina qui dit : «Tout est entre les mains de D-ieu (tout ce qui advient à l’homme est une décision du Ciel selon Rachi) sauf la crainte de D-ieu ! ».

L’Ecole de Chamaï et celle de Hillel se sont affrontées sur plusieurs ques-tions, notamment celle de savoir s’il n’était pas préférable pour l’homme de ne pas avoir été crée… Ils votèrent et adoptèrent la conclusion suivante : «Il eu été préférable pour l’homme de n’avoir jamais existé... Et pourtant, à présent qu’il existe « Yépachpech » - il faudra souvent qu’il fasse son examen de conscience pour s’amen-der selon Rachi. Le mot «Zakhar» - masculin- a été choisi nous dit le Baal

Atourim, en raison de sa valeur numé-rique qui est également celle du mot « Berakha »-Bénédiction. A l’issue de son accouchement une femme avait l’obligation d’apporter au Temple, en sacrifice une colombe pour « répa-rer » en quelque sorte le vœu quelle avait fait au moment de ses douleurs, de ne plus s’unir à son époux… La seconde partie de notre paracha traite de la maladie de la lèpre, et du sort réservé aux lépreux. En dehors du fait que ce fléau à pour origine le «La-chone Ara»-La médisance. D’ailleurs en prêtant attention à cette élection présidentielle qui se déroule sous nos yeux, nous constatons hélas que la médisance de «toutes les couleurs» est un sport collectif très apprécié…

Il appartenait donc au Cohen Gadol -Le Grand Prêtre de soigner ceux qui en souffraient en les mettant en quarantaine conformément au direc-tive de Moise. Rabbi Eleazar dans le Talmud nous dit : « Les plaies peuvent avoir pour origine dix causes différentes dont « L’œil étroit » - qui signifie l’avarice! Ce terme qualifie l’homme qui voudrait tout posséder sans qu’il fasse de concession à per-sonne. Le Rav Emanuel Chouchena zal avait l’habitude de dire : «Aka-doch Baroukh’Ou dans son infini bonté ne punit pas l’homme en lui envoyant directement la Lèpre sur tout le corps! Mais il commence par l’alerter de sa mauvaise conduite en lui envoyant des signes de lèpre sur sa maison, puis sur ses vête-ments... et enfin sur son corps!» . Par exemple : «Refuser de faire de la Tsédaka –La Charité est assimilée à l’idolâtrie. En effet, la Thora nous enseigne : «Garde-toi d’avoir en ton cœur «Béliaâl» c’est-à-dire une pen-sée perverse (en refusant la charité). Ainsi donc, suite à la plaie lépreuse qui frappera l’homme «Béliaâl» à l’œil mesquin, qui se répandra dans sa chair et exposera sa maison aux malédictions parce qu’il aura failli à son engagement, parce qu’il aura refusé de faire la Tsédaka promise publiquement, parce qu’il voudra garder jalousement par devant lui ce qu’il possède sans laisser personne d’autre tirer le moindre profit, celui-là, cet homme égoïste, «Véhou-bâ», il se trouvera réduit dit le Talmud à se présenter devant le Grand Prêtre, seul, sans amis et dans le dénuement le plus complet pour lui faire prendre conscience que les biens qu’il avait possédés jusque là, c’est à D-ieu et à lui seul qu’il les devait, mais non pas à sa force ni à son habileté. Voilà pourquoi le Roi Salomon écrit : « La

fortune ne sert à rien au jour de la colère.. Mais la Tsédaka elle, sauve de la mort ! ».La paracha Metsora est le prolongement de la précédente, elle mentionne également les lois de l’impureté. Il est écrit dans le verset : «Voici la règle à appliquer pour un lépreux, au jour de sa purification» Ceci vient nous enseigner dit Rachi, que seul le grand prêtre pouvait dé-cider de l’état de pureté ou d’impu-reté d’un individu!. Par ailleurs, le Talmud par la voix de Rav Hounna nous apprend que les enfants d’Israël ont été atteints par la lèpre et le flux, justement parce que ces deux mala-dies venaient sanctionner le pêché de médisance. Dans ce domaine nous sa-vons que Moise pour avoir seulement «douté» de la bonne foi des hébreux..Et Myriam sa sœur pour avoir «col-porté» sur Moïse, se sont vu infligés des signes de lèpre. Toutefois il faut bien reconnaitre que les Bné Israël ne ménagèrent guère la «famille des Levy et des Grands» (Moise, Aaron et Myriam) que certains ont même appelées, «la famille des lépreux». Comment venir à bout de ce péché de la médisance? S’interroge Rav Ham-ma bar Hanina : “Cette personne doit étudier la Thora assidument comme le dit le Roi Salomon : «La guérison de la langue (mauvaise langue) c’est l’arbre de vie (la Thora) !. D’autre part nous voyons que la description de la Lèpre est désignée par le mot : « Zoth » - Ceci est la loi de lèpre- qui correspond également au mot « Zoth » qui désigne la Thora « Zoth Athora »-Ceci est la Thora, que nous trouvons dans un autre verset. Il faut comprendre ainsi : par ce « Zoth » je guéri ce « Zoth ».

Dans le Midrach Tanhouma on nous raconte qu’au moment ou D-ieu a éta-bli le monde avec sa parole, il avait été décidé que le péché de la médi-sance serait sanctionné par la Lèpre. Nous trouvons d’ailleurs l’allusion dans le mot qui désigne le coupable. « Métsorâa » ce mot se lit de la façon suivante : « Motsi »(débite), « Râa »(Le mal) « Chem Râa » (mauvais renom).

La médisance est susceptible de pro-voquer la mort de trois personnes nous raconte le Talmud Arakhim : Celle qui s’en rend coupable, celle qui l’entend et celle qui en est la vic-time! (Et bien malin celui qui ne se laisse pas prendre..). Toujours dans le Midrach Tanhouma on nous raconte comment procède le grand prêtre : «Il ordonnera qu’on égorge l’un des deux oiseaux, le second sera lâché

vivant dans la plaine pour signifier au malade atteint de la plaie que, dans le cas où il se repend sincèrement (il fait téchouva) alors la lèpre ne réapparai-tra pas sur son corps, tout comme cet oiseau qui s’envole et ne reviendra pas…Le Kéli Yakar souligne pour sa part, qu’il existe trois sortes de péchés sanctionné par la Lèpre : La médi-sance, l’orgueil mais aussi la soif du gain. Pour lui, l’oiseau offert en expiation, fait allusion aux paroles médisantes qui sont proférées «aux quatre vents»... L’orgueil également est symbolisé par cet oiseau qui veut atteindre des sommets…et enfin la soif du gain est aussi symbolisée par cette colombe qui fait comprendre à l’homme que la richesse est éphé-mère et qu’elle peut aussi s’envoler un jour! Comme il est écrit dans Mi-chlé : « Ne t’approche pas du riche au risque (que D-ieu) fasse des ailes à sa richesse… ». Le Rav Chalom Mes-sas de mémoire bénie rapporte dans son livre «Véham achémech» les paroles du Roi Salomon : «Chômer piv léchono chômer métsorot nafchô » «Celui qui surveille sa langue, se protège des tourments de son corps..» (la Lèpre). Le Rav précise que les paroles influent sur la langue, un peu comme cette tourterelle qui ne cesse de roucouler dans tous les sens…Pour expier ce péché explique le Rav, l’homme devra apporter une offrande composée de deux tourterelles comme nous l’avons rappelé, mais également d’un peu de bois de cèdre qui est un puissant conifère, qui symbolise aussi l’orgueil dont l’homme s’est drapé et enfin de l’isope, qui est une plante relativement petite…qui symbolisera désormais les nouvelles dispositions que devra adopter l’homme en ques-tion pour demeurer humble, à l’image de cette plante… Le Talmud Yoma par la bouche de Rabbi Yéhouda nous apprend: «Qu’un pécheur repenti est celui face auquel se présente la même occasion qu’il avait eu de pécher…et malgré tout, surmonte cette nouvelle tentation!» et Rébbi Yéhouda de pré-ciser : «L’épreuve la plus probante est celle des «Arayot» (des relations interdites) Lorsqu’un homme se retrouve avec la même femme, au même moment, et dans les mêmes conditions.». Puissions-nous nous renforcer dans la foi et l’accomplisse-ment des mitzvots et célébrer le Yom Haatsmaout dans la joie!.

Yvan Lellouche

Parachat Tazria – Métsora : Aimer son prochain !

Nous avons parfois ici même dé-noncé les méthodes autoritaires voir arbitraires de quelques res-ponsables. Depuis peu ces Mes-sieurs se sont engagé dans une sorte de bras de fer à trois voir à quatre (Bernheim, Amar, Mergui..) contre la Yéchiva de Pavée. Ils décident après « mûres réflexion » le retrait

pur et simple de ce qu’on appel, les cartes d’abattage concédées il y a plusieurs années déjà au Mouve-ment Orthodoxe de la Rue Pavée et qui permettaient à cette tendances du judaïsme d’avoir sa propre Ché-hita ou mode d’abattage rituelle.

Cette décision à priori peut paraitre

une décision «politico-financière» elle démontre une fois encore le mode de fonctionnement de cette noble institution sensée veiller, dit-on, à l’intérêt général de la communauté juive en France. Les conséquences pourraient êtres préjudiciables pour ce mouvement orthodoxe auquel cer-tains ont décidé de s’attaquer fronta-

lement pour le voir mettre un genou à terre! Alors que chacun sait le travail remarquable que fait cette Yéchivah depuis plusieurs décennies en France.

Les méthodes employées dans cette affaire sont pour le moins scanda-leuses, car elles dénotent un certain mépris qui est l’apanage de ceux qui

ont essentiellement de l’ambition per-sonnelle!

Les Torchons brûlent-il encore à l’intérieur du consistoire de Paris ?

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11L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

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12L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Un Palestinien a poignardé cette nuit un chauffeur de taxi d’une trentaine d’année à Kfar Saba, le blessant grièvement. Durant le tra-jet, le Palestinien a surpris le chauf-feur lui infligeant plusieurs coups de couteau au-dessus de la cein-ture. Le chauffeur a été évacué vers l’hôpital Méïr de la ville. La police a arrêté le suspect et enquête pour élucider s’il s’agit d’une attaque terroriste.

Attaque terroriste à Kfar Saba ? Un chauffeur de taxi poignardé par un Palestinien

«Si Israël décidait de frapper les installations nucléaires iraniennes, l’armée israélienne serait prête pour mener à bien la mission,’ a déclaré le chef d’état-major Benny Gantz dimanche. «En principe, nous sommes prêts à agir,» a décla-ré le chef de l’armée au journal is-raélien Yedioth Ahronoth dans une interview spéciale publiée avant le jour de l’Indépendance.

En ce qui concerne la menace ira-nienne, 2012 sera une année cru-ciale, a déclaré Gantz, ajoutant que l’état d’Israël estime que des armes nucléaires en possession de l’Iran sont une très mauvaise chose, que le monde et Israël devraient empê-cher. «Nous préparons nos plans en conséquence,» a-t-il dit. Israël est le seul pays au monde à faire face à des menaces ouvertes de destruction par un autre état, qui produit également les moyens de la réaliser, a dit le chef de l’armée.

Toutefois, a-t-il ajouté, cela ne veut pas dire qu’il va ordonner au chef de l’armée de l’air de frapper l’Iran «maintenant». Lorsqu’on lui a de-mandé si Israël fait face a une menace existentielle en ce moment, Gantz a déclaré : «le potentiel existe. En ce moment, selon mon estimation, ce n’est pas le cas.»

Pendant l’entrevue, Gantz a égale-ment abordé les opérations spéciales menées par l’armée israélienne au-delà des frontières d’Israël, révélant que la portée de ces activités a aug-menté de manière significative par rapport au passé. «Je ne pense pas

que vous trouverez un moment où quelque chose ne se passe pas dans le monde,» a-t-il dit. «Le niveau de risque a également augmenté. Ce n’est pas quelque chose inventé par Benny Gantz.

Je ne prends aucun crédit ici. J’accé-lère tout simplement toutes ces opéra-tions spéciales.» En ce qui concerne la probabilité qu’une guerre éclate cette année, Gantz a déclaré : «nos éva-luations affirment que compte tenu de la réalité stratégique et de l’ins-tabilité dans la région, les chances d’une détérioration vers une guerre sont plus élevées que dans le passé. Il n’y a aucune indication d’une guerre, mais les chances de détérioration de la situation en une guerre sont plus élevées que dans le passé.»

Le chef de l’armée ajoute que dans le cas d’une guerre régionale, l’armée israélienne sera en mesure de faire face à la menace des roquettes du Liban et de la bande de Gaza. «Je ne peux pas promettre qu’aucun missile n’atterrira ici. Ils tomberont, beau-coup d’entre eux.

Ce ne sera pas une guerre simple, ni sur les lignes de front, ni sur le front intérieur,» a-t-il dit. «Cependant, je ne conseille à quiconque de nous tester sur ce front.» «Quand Nasral-lah sort de son bunker, il s’inquiète, et il a raison. Il a vu ce qui est arrivé au Liban la dernière fois, et c’est très loin de ce qui arrivera au Liban la prochaine fois,» a dit le chef de l’ar-mée. «Je pense qu’ils le comprennent très bien.»

«Tsahal est prêt à frapper l’Iran»

La marine israélienne a abordé en haute mer un navire battant

pavillon libérien suspecté de trans-porter des armes vers la bande de

Gaza. Les militaires israéliens ont effectué un contrôle minutieux à bord du bateau, à 260 km des côtes, mais n’ont pas encore trouvé de cargaison suspecte.

Le porte-parole de Tsahal a indiqué que l’abordage du navire suspecté de transporter des armes vers Gaza, a été réalisé avec le consentement du capi-taine. ‘’Si aucune donnée suspecte n’est découverte, le navire poursuivra sa route’’, a ajouté Tsahal. Selon le porte-parole de l’armée israélienne, l’abordage du Beethoven, battant pavillon libérien, à 260 km des côtes, a été réalisé ‘’dans le cadre d’une opération sécuritaire de routine de la marine, visant à déjouer les contre-bandes’’.

La marine israélienne aborde un navire suspecté de transporter des armes vers Gaza

Les essais du premier avion de combat sans pilote russe se tien-dront en 2014, a annoncé le Pre-mier vice-ministre de la Défense russe Alexandre Soukhoroukov. Selon les informations précédentes, les tests auraient dû avoir lieu vers la fin de 2012.

french.ruvr.ru

L’armée russe est dotée actuelle-ment de plusieurs avions de rensei-gnements sans pilote.

Le premier avion de combat sans pilote russe sera testé en 2014

BUREAU NATIONAL DE VIGI-LANCE CONTRE L’ ANTISEMI-TISMEE 8 Boulevard Saint Simon 93700 Drancy 0668563029 Le Président Sammy GHOZLANDrancy le 21/4/12

Le Bureau National de Vigilance Contre l’Antisémitisme reçoit depuis plusieurs jours les protes-tations de téléspectateurs indignés par les déclarations sur ARTE, de Danielle SALLENAVE,écrivain, nouvellement reçue à l’Acadé-mie Française. Lors de son inter-view, dans l’émission BANDE ANNONCE SQUARE 14,diffu-sée le samedi 14/4/12 à 19h05 et

dimanche 15 avril à 11h48 la nou-velle académicienne,normalienne et agrégée de lettres, confirme ses engagements pour la «cause palestinienne» et s’autorise ,sous la seule foi de la propagande palestinienne,d’accuser sans preuve, sans argument, l’état juif, de «voler l’eau des paysans pales-tiniens»

De toute évidence, cette auteur de CARNETS DE ROUTES EN PA-LESTINE OCCUPEE GAZA CIS-JORDANIE, réagit à des émotions qu’elle a choisies, ignore Israel ,pré-juge sur les israeliens, se voile la face sur les raisons pour lesquelles Israel doit sécuriser sa population

,victime quotidienne des exactions ,bombardements,et des attentats ter-roristes palestiniens.

Madame SALLENAVE déclare soutenir les campagnes illégales de boycott d’Israel.Elle se conduit comme le relais de la propagande mensongère,incitative cette haine de l’Etat Juif,qui pousse à l’acte anti-juif.. Pour un grand nombre de nos correspondants,la nouvelle «’immor-telle» est désormais perçue comme la mauvaise langue de l’Académie Française. Le BNVCA soutient que le» palestinisme» et sa propagande sont la source essentielle de l’anti-sémitisme qui persécute les juifs de France depuis 12 ans.

Le BNVCA exprime l’indignation de nombreux téléspectateurs choqués par l’académicienne Daniele SALLENAVE qualifiée de MAUVAISE LANGUE DE L ACADEMIE FRANCAIS pour avoir sur ARTE, SQUARE 14,préjuge des israéliens et accuse sans preuve l’Etat Juif

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13L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Parmi toutes les technologies de pointe utilisées par Tsahal, cer-taines méritent le feu des pro-jecteurs. Une des nouvelles tech-nologies est appelée le «Tzayad» (en hébreu: “Chasseur”). Ce programme permet aux unités de partager des informations sur l’emplacement des troupes amies et ennemies, un peu comme un pro-gramme GPS dans votre voiture ou une application de téléphone qui vous permet de trouver facilement des restaurants ou des lieux.

Au cours des années 1990, les an-ciennes versions du système ont été utilisées pour garder les frontières d’Israël, mais ne pouvaient pas iden-tifier les véhicules et les personnes. Cependant, après la Seconde Guerre du Liban, le «Tzayad» est amélioré. Il peut recevoir désormais des don-nées provenant de plusieurs sources simultanément et interpréter les don-nées en un flux unique, offrant aux commandants l’information dont ils ont besoin pour prendre des décisions instantanées sous le feu ennemi.

Le Waze de Tsahal

Les commandants peuvent téléchar-ger des informations sur leur unité, y compris leur position et le nombre de soldats. Sur la base de ces données, le «Tzayad» détermine si les soldats ont besoin de plus de munitions ou de fournitures et automatiquement il

envoie une requête au commandant.

En outre, un peu comme le Waze, ap-plication populaire de smartphone qui affiche les informations liées au trafic sur les routes, le «Tzayad» peut plani-fier des itinéraires pour les officiers et identifier les dangers sur la route. Les positions ennemies sont mises en va-leur en rouge, tandis que les troupes amies apparaîtront en bleu.Ce sys-tème permet également d’envoyer des messages en temps réel aux pilotes d’hélicoptères utilisant le dispositif, permettant l’évacuation rapide des soldats blessés. Le «Tzayad» informe les pilotes de la localisation exacte de l’unité à évacuer ainsi que des infor-mations topographiques nécessaires pour un atterrissage en douceur.Qu’en est-il des pirates?

Si par malheur un «Tzayad» est inter-cepté par un ennemi, il peut être com-mandé à distance et être arrêté par le commandement central de l’armée israélienne.Le «Tzayad» arrivera dans différentes tailles en fonction des besoins spécifiques de chaque unité. Chaque agent de terrain devra suivre une formation de 15 jours nécessaire pour faire fonctionner le programme.C’est le GPS de l’armée, le navigateur et le système de com-munication tout en un. Il représente l’avenir du combat au sol.

Armée de Défense d’Israël

Le “Tzayad”: le GPS high-tech de Tsahal

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14L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

J’ai publié voici deux jours un ar-ticle sévère pour Nicolas Sarkozy aux fins d’expliquer les raisons de sa très probable défaite. J’y notais qu’avec François Hollande, ce se-rait pire encore. Et je le pense : ce sera pire. Je ne peux que conseiller à ceux qui feront la fête le 6 mai au soir d’en profiter autant qu’ils le peuvent. La fête ne durera pas.

La situation économique et financière de la France est cataclysmique et le cataclysme va se révéler très bientôt. Ou bien (ce qui me semble le plus probable), François Hollande revien-dra sur ses promesses et n’en tiendra quasiment aucune, ce qui engendrera des frustrations propices aux mani-festations et aux émeutes. Ou bien, il tiendra ses promesses, et le dépôt de bilan s’approchera à très grande vitesse.

Dans les deux cas, les lendemains s’annoncent sinistres. Tout en notant qu’avec François Hollande ce serait pire encore, j’ajoutais que la France, intellectuellement et politiquement, agonisait. La conséquence est qu’il n’existe aucune perspective d’alter-nance susceptible de permettre d’en-visager un redressement. La nullité générale des discours politique est, en fait, le résultat d’une stérilisation de la réflexion. J’ai œuvré pendant un quart de siècle dans les mouvements libéraux et conservateurs.

J’y ai rencontré une quarantaine de personnes : toujours les mêmes. Ces personnes sont des gens d’une im-mense qualité, mais qui n’ont cessé d’être marginalisés, étouffés, mis sur le côté. J’ai fréquenté un seul homme politique, à qui je garde toute mon estime, et c’est un homme politique d’une grande intelligence et d’une grande culture : il s’est mis en retrait de la vie politique. J’ai présidé un centre de recherche : aucun finan-cement n’est venu d’une entreprise française, et les financements reçus étaient très insuffisants pour per-mettre un travail d’envergure.

Nous sommes dans un pays d’éco-nomie mixte où les entrepreneurs sont soumis au dirigisme politique, s’en accommodent, et n’accordent

presque aucune importance au travail des idées, ce qui fait qu’ils laissent passivement monter les idées socia-listes et étatistes les plus ineptes : les rares entrepreneurs qui financent le travail des idées donnent même, plutôt, de l’argent à des fondations socialistes.

Nous sommes dans un pays où l’ex-pression « intellectuel de gauche » relève quasiment du pléonasme et où les intellectuels qui ne sont pas de gauche sont, quasiment tous, diri-gistes et inspirés par des intellectuels de gauche. Nous sommes dans un pays où la classe politique ressemble au débat intellectuel, et dès lors que le débat intellectuel est en état de mort clinique et se mène entre étatistes incapables de comprendre les mou-vements du monde, le débat politique est lui-même en état de mort clinique.

Les conséquences de cette double mort sont l’échec de Nicolas Sarko-zy qui, quoi que j’en dise sur divers plans, mérite mieux que le score qui risque fort d’être le sien. Elles sont la victoire annoncée de François Hol-lande, la force du vote en faveur de Mélenchon, le discours économique inepte de Marine Le Pen.

Les conséquences de ces consé-quences seront les années à venir. Non seulement la France aura pendant des années une croissance proche de zéro, un chômage plus élevé encore (sauf si on crée à l’infini de faux emplois avec des fonds de tiroir), une pauvre-té proliférante, des zones de non droit qui feront tache d’huile, mais il n’y aura aucun recours. Non seulement il n’y aura aucun recours, mais il y aura moins de débat intellectuel encore.

Antonio Gramsci, communiste ita-lien, a, entre les deux guerres mon-diales, théorisé l’hégémonie, une situation où l’atmosphère est telle-ment gorgée des idées de la gauche, qu’il n’y a plus rien, sinon les idées de la gauche. La France s’approche de l’hégémonie.

Les idées de la gauche sont en situa-tion d’hégémonie dans toutes les grandes maisons d’édition, tous les secteurs de la culture, quasiment tous

les médias, quasiment tous les éche-lons de la politique et quasiment tous les partis. Certains, en ces conditions, renoncent au travail de la pensée et, parce qu’il faut survivre et payer le loyer à la fin du mois, se montrent très flexibles. Je n’ai pas ce genre de flexibilité, et je le paie extrêmement cher : faire honnêtement son travail intellectuel en France aujourd’hui est aussi difficile que cela pouvait l’être en Union Soviétique autrefois.

On ne risque pas l’envoi en Sibérie : on se fait enfoncer la tête sous l’eau, c’est tout. Les portes des journaux se ferment, les plateaux de télévision et les radios aussi, tout comme les portes des maisons d’édition. Je ne suis, je le souligne, pas le seul à ne pas avoir ce genre de flexibilité et à le payer extrê-mement cher. Nous sommes une poi-gnée. Nous sommes dissidents. Nous allons l’être plus encore. Nous ne serons pas envoyés en Sibérie, mais nous serons insultés, diffamés, harce-lés, interdits d’antenne et de publica-tion. Il restera des espaces de liberté,

Ils seront d’autant plus précieux pour ceux qui ne veulent pas vivre comme s’ils ne voyaient rien, n’entendaient rien, ne comprenaient rien dans le confort désespérant de la catatonie française. J’aurais préféré que Nico-las Sarkozy réussisse. J’aurais préféré que ce qui vient soit évité. J’ai été, souvent, sévère avec Nicolas Sarkozy car je craignais de voir venir ce qui arrive aujourd’hui. Je notais plus haut que, malgré tout, Nicolas Sarkozy mérite mieux que le score qu’il ob-tiendra.

Voir qu’un va-de-la-gueule léniniste peut avoir quinze pour cent des voix, vingt ans après la chute de l’empire soviétique, fait bien davantage que m’attrister : mais quand on sait que la candidate de Lutte Ouvrière enseigne l’économie et la gestion, on se dit que tout est possible en France.

Voir que François Hollande, avec le programme qui est le sien, peut l’emporter largement, me consterne absolument. Et puis, je dois le dire : la campagne a pris, ces derniers jours, des tournures indignes.

Efa Choly a montré qu’elle était, dans sa tête malade, un juge prêt à nier le droit, et s’en est pris à Marine Le Pen et, surtout, à Nicolas Sarkozy d’une manière particulièrement ignoble, digne des tribunaux de 1793. Neuf candidats sur dix se sont acharnés sur le dixième dans une indécente danse du scalp. L’ensemble des médias, dans leur façon de traiter l’informa-tion, ont contribué à cette danse du scalp.

Sont venus s’ajouter les ralliements à François Hollande qui ressemblaient à une façon de voler au secours de la victoire et à une parade imprégnée d’une ignominieuse lâcheté. Les rats quittent toujours le navire lorsqu’il s’approche du naufrage, dit-on. Des gens qui ont dû beaucoup à Nicolas Sarkozy ces dernières années ont adopté un comportement plus proche de celui des rats que de celui d’êtres humains dignes de ce nom. Combien sommes-nous à trouver cela répu-gnant ? Quelques-uns, j’espère.

© Guy Millière

Sarkozy coule, les rats quittent le navire Le problème Front National

Au vu des résultats du premier tour, sauf sursaut des électeurs et/ou appel de soutien du Modem et du FN à Nicolas Sarkozy -ce que chacun doute fortement-, François Hollande sera le prochain prési-dent français. Le Parti Socialiste, secondé par ses alliés naturels, le Front de Gauche et Les Verts, pourra mettre en œuvre le pro-gramme prévu. Notamment, celui concernant l’immigration.

Ainsi, les dizaines de milliers de clan-destins se trouvant actuellement dans le pays seront, sous des conditions minimales et au nom des Droits de l’Homme, régularisés. Des droits si permissifs qui amnistieront d’office ceux qui avaient enfreints la loi en violant les frontières ou en travaillant au noir faute de papiers.

Un travail qui n’a rien rapporté à l’état, qui a enrichi le patron car sous monnayant l’employé et qui a main-tenu un chômeur recensé et indemni-sé par la collectivité dans la précarité. Une régularisation qui sera, à n’en pas douter, un appel à d’autres qui n’osent encore franchir le pas.

Dix-huit mois plus tard, et à la condi-tion qu’il réside régulièrement en France, le nouvel immigrant légalisé pourra bénéficier du regroupement familial. Ainsi ces dizaines de mil-liers de régularisés se multiplieront légalement au minimum par deux. S’ensuivra évidemment la solidarité financière dont chacun a droit, aug-mentant ainsi les prélèvements obli-gatoires et/ou la dette nationale.

Ce qui sous entend des restrictions supplémentaires et une augmentation ou au mieux une stagnation du chô-mage pour ceux déjà établis, français ou étrangers. Le gouvernement de

gauche nouvellement installé accor-dera, sous des conditions minimales là encore, le droit de vote municipal aux étrangers.

En attendant probablement plus dès que le bon peuple aura digéré cette loi. Ce qui, chacun le comprend, favorisera cette politique qui divise, jour après jour, le peuple de France. D’autant plus lorsque l’on subodore l’exigence de ces nouveaux arrivés de se communautariser plutôt de s’inté-grer à la communauté nationale.

Si l’on ajoute à ces quelques pré-cisions la filière de l’immigration régulière, soit prés de deux cent mille individus par année, le laxisme sécuritaire et l’économie assistée et dirigée de la gauche, le quinquennat de François Hollande risque d’être celui qui permettra à Marine Le Pen d’être présente au second tour de la prochaine présidentielle.

Voire en tête. Déjà, suite à l’échec de Nicolas Sarkozy de réduire l’im-migration de façon drastique, et à contraindre les musulmans à s’inté-grer, le Front National a recueilli le 22 avril 17,90 % des suffrages expri-més. Soit exactement 6 421 808 voix.

Un nombre de Français qui s’op-posent fortement à toutes ces lar-gesses que compte attribuer le futur gouvernement et qui ne fera que s’accroître sur le dos de l’UMP ayant défailli sur le même sujet. Un nombre dont fait fi la gauche, exacerbant de la sorte le sentiment d’abandon de ceux-ci. Un gouvernement de gauche qui, alors, aura beau jeu de jouer, à l’instar de François Mitterrand, sur la peur du FN pour être réélu. A n’en pas douter, la France est dans de sales draps !

Publié par Victor PEREZ

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15L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Le Nouvel Observateur a demandé aux principaux candidats à l’élec-tion présidentielle leurs positions sur plusieurs dossiers essentiels de politique étrangère, parmi lesquels le nucléaire iranien et la création d’un Etat palestinien. Les ques-tions ont été posées de façon suffi-samment précise pour que les ré-ponses usant de subterfuges soient impossibles.

Sur l’Iran, la question était : Approu-veriez-vous un bombardement des sites nucléaires iraniens si les négo-ciations échouent ? L’hypothèse sous-jacente était celle d’un échec des négociations et d’une alternative entre l’action et l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire : refuser l’action équivaut en ces conditions à accepter l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire. Sur l’Etat palestinien, la question était : Êtes-vous prêt à reconnaître un État de Palestine proclamé unilatéra-lement ?

Autrement dit : êtes-vous prêt à la

reconnaissance diplomatique d’un Etat créé par l’Autorité palestinienne sans la moindre concertation avec Is-raël, ce qui reviendrait presque à une déclaration de guerre contre Israël. Je laisse de côté les réponses des candi-dats de l’extrême gauche : l’extrême gauche est totalitaire, favorable à l’Iran, à l’Autorité Palestinienne et, souvent, au terrorisme. Je laisse aussi de côté les réponses de François Bayrou : un homme qui apporte son soutien à Europalestine se disqualifie lui-même.

Après avoir circonscrit le camp de l’ennemi (qui est, de toute façon, éliminé depuis hier dimanche), il me reste Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et François Hollande. Les réponses de Marine Le Pen sur Israël et l’Etat palestinien sont honorables. Après avoir dit « Israël a droit à un Etat, les Palestiniens aussi », elle ajoute « Ce que nous condamnons fermement, en revanche, c’est le terrorisme comme moyen d’obtention d’un but poli-tique. Nous avons toujours été très

clairs sur ce point. Tuer des civils innocents n’est pas compatible avec notre vision du combat politique ».

Elle est, je le souligne, la seule à condamner le terrorisme. Ses ré-ponses sur l’Iran laissent, par contre, très nettement à désirer : « Il n’existe, à ce jour, aucune preuve que les Ira-niens conduisent un programme nu-cléaire autre que civil, et quand bien même ce serait le cas, ils ne seraient pas les premiers à le faire sans se préoccuper de ce que les «puissances nucléaires installées» en pensent.

Que je sache, aucune nation dispo-sant de l’arme atomique n’a jamais demandé l’autorisation à qui que ce soit, ni les Etats-Unis, ni la France, ni Israël, ni le Pakistan ». Marine Le Pen fait donc confiance à Khamenei. Quand je dis que sa mue politique n’est pas vraiment accomplie, je pourrais ajouter qu’on en a ici l’illus-tration flagrante.

Passons à Nicolas Sarkozy. Sur Israël et l’Etat palestinien : « Un État pales-tinien est une nécessité absolue pour la stabilité de la région, un droit pour les Palestiniens et la meilleure garan-tie d’une vraie sécurité pour Israël. Sa création doit résulter d’une négo-ciation, malheureusement bloquée depuis des années ».

Donc, pas de reconnaissance d’un Etat proclamé unilatéralement, ce qui est bien, mais, malheureusement, l’idée de « nécessité absolue » d’un Etat palestinien. Très ambigu tout cela. Comme toujours avec Sarkozy. Sur l’Iran : « Bombarder ne règlera rien. La voie de la diplomatie n’est pas épuisée. Celle des sanctions non plus. La France est déterminée à imposer à l’Iran, par la négociation, la suspension de toutes ses activités d’enrichissement et le renoncement

au nucléaire militaire.

Si l’Iran venait à menacer la sécurité d’Israël de quelque façon que ce soit, la France serait aux côtés d’Israël ». Cela reste ambigu, mais c’est mieux que sur l’Etat palestinien. Sarkozy re-fuse les bombardements, insiste sur la diplomatie, mais il ne nie pas le dan-ger potentiel, et affirme son soutien à Israël. Cela pourrait être mieux.

Cela pourrait être pire. Nous sommes en France. Venons en à François Hol-lande. Sur Israël et l’Etat palestinien : « Je soutiendrai tous les efforts en faveur de la reconnaissance interna-tionale de l’Etat palestinien, qui est une aspiration légitime des Palesti-niens, de la manière qui conviendra le mieux aux Palestiniens et à la cause de la paix en général ».

François Hollande est donc prêt à la reconnaissance d’un Etat palestinien déclaré unilatéralement. Ce n’est pas ambigu. C’est terriblement clair. Sur l’Iran : « Une action militaire unilaté-rale serait inopportune et dangereuse. Personne ne peut en garantir l’effica-cité et chacun en voit bien les risques d’engrenage.

La voie diplomatique doit rester ou-verte pour amener l’Iran à se confor-mer à ses obligations internationales en matière de non-prolifération nu-cléaire ». Autrement dit, un discours vague, flou, écartant l’option militaire et ne tenant aucun compte de la sécu-rité d’Israël. Qu’en déduire ?

Que sur ces deux points cruciaux, Ni-colas Sarkozy apparaît modérément « pro-palestinien », mais sans aller jusqu’à remettre en cause l’alliance entre la France et Israël, et que Nico-las Sarkozy est conscient du danger iranien. Et que sur ces deux points cruciaux, François Hollande est net-

tement pire que Nicolas Sarkozy, et se révèle assez résolument « pro-palestinien », et faible face à l’Iran. Qu’en déduire encore ?

Que le choix, en ce domaine comme en d’autres, est entre le pire et le moins pire, ce qui est consternant. Nous sommes en France, disais-je. Aucun candidat en France ne sou-tient clairement et nettement Israël. Aucun, sinon Marine Le Pen, ne dénonce le terrorisme. Aucun ne dé-nonce le caractère totalitaire de l’Au-torité Palestinienne. Aucun n’est prêt à dire à l’Iran que toutes les options sont sur la table. Contredisant ses déclarations sur le terrorisme, Marine Le Pen manifeste une faiblesse cou-pable face à l’Iran.

Si j’étais allé voter dimanche 6 mai, en ces conditions, j’aurais mis dans l’urne un bulletin portant le nom de Gingrich, Santorum ou Romney. Ils ne sont pas candidats en France ? C’est vrai : il n’y a en France que des candidats de gauche. François Hollande semblant devoir être élu, en tout cas, je l’écris et j’insiste : oui, il est assez résolument « pro-palestinien », et faible face à l’Iran. Tirez-en vos propres conclusions. Des recteurs de mosquée, dans toute la France, ont appelé vendredi à voter pour François Hollande.

Tirez-en là encore vos propres conclusions. Je n’ai pas voté au pre-mier tour, mais si Hollande prend des apparences d’imam caché dans les jours qui viennent, je me dirai que le 6 mai pourrait être le jour où la France entrera vraiment sur un terri-toire où je n’ai aucune envie d’être. Et qui demandera à Hollande ce qu’il fait parfois en compagnie de Sté-phane Hessel, l’ami du Hamas?

© Guy Millière

François Hollande : « pro-palestinien », faible face à l’Iran islamique

« Le Serment » est un mélo mal ficelé. Pas grave. Si ce n’est que ses quatre épisodes s’articulent autour d’un thème : celui de la délégitimation systématique de l’État hébreu...et que ce n’est pas par hasard que Arte après Canal +(en mars 201) le programme au-jourd’hui... en ce soir de Shabbat.

Les costumes impeccables et bien repassés sortent tout droit du magasin des accessoires. Le héros trop jeune, trop angélique, trop propre sur lui ne peut incarner un sergent britannique convaincant. L’héroïne, sa petite-fille qui découvre à la fois le passé de son grand-père et un Israël qu’elle ne

connaît pas, est trop naïve, trop cré-dule....

quand au grand-père de sa meilleure amie, un rescapé de la Shoah dont la famille a été massacrée – il faut bien ne pas faire l’impasse sur cette réalité – il est parfaitement antipathique : cet ancien de l’Irgoun, qui a participé à

l’attentat du King David, il est trop caricatural, sans la moindre huma-nité, trop riche aussi.

Le jeune Arabe qui accompagne la jeune héroïne dans un village arabe d’où ont été expulsés les habitants lé-gitimes, est trop affable, trop soumis, le vieillard expulsé qui y retourne pour la première fois trop christique, etc. Bref, tout est trop ou trop peu.

Et ce n’est que dans le deuxième épisode...Pas question d’en voir un seul autre, d’ailleurs. On est dans la caricature totale...le mélo est rasoir, superficiel et toc. Mais au-delà de cela, il est clair que la théorie qui sous-tend cette fiction veut que les Arabes soient innocents et bons et ont été chassés de chez eux par des Juifs inflexibles qui ne reculèrent devant rien. Et qui tuèrent avec une froideur insigne des soldats britanniques ten-tant de faire régner la justice...

Le réalisateur se garde bien de dire, par exemple, que le quartier général britannique avait été prévenu de l’im-minence de l’explosion d’une bombe dans son quartier général au King David a Jérusalem pour qu’il n’y ait pas de victimes mais qu’il n’en fut pas tenu compte....

Une autre scène du même tonneau est d’un parti pris inouï : on voit des

personnages attablés à un café tuer de sang-froid des soldats britanniques circulant dans une jeep puis se re-mettre à bavarder ou siroter leur bois-son comme si de rien n’était...

Ou on voit des enfants dans un kib-boutz être froidement utilisés pour dissimuler une cache d’armes... Dans ce second épisode, l’attentat du King David, perpétré contre le symbole d’une armée qui empêchait des sur-vivants juifs d’aborder dans la Pales-tine mandataire ou de se défendre contre des attaques armées arabes, est mis sur le même pied qu’un attentat palestinien perpétré de nos jours dans un café en Israël et donc contre des civils...

Ce qui veut dire que les Palestiniens, même en s’attaquant à des civils sans armes, ne sont pas plus coupables que les Juifs d’alors...voire le sont bien moins puisqu’ils auraient été spoliés. Pour ceux qui ignorent les réalités historiques de la période le message est clair : Israël n’a aucune légiti-mité et a été bâti sur l’usurpation, la spoliation et le meurtre....Ce qui est dans le droit fil de l’air du temps et s’inscrit dans l’esprit de la semaine de l’apartheid et autres manœuvres de délégitimation systématique de l’État hébreu.

Hélène Keller-Lind

Comment Arte après Canal + participe à la délégitimation d’Israël ?

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16L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Majdy Halabi, est un soldat druze israélien du village de al-Karmel Daliyat, situé sur les pentes du Mont Carmel. Halabi a disparu le 24 mai 2005, à 19 ans, tout en essayant de faire du stop depuis sa ville natale vers sa base de l’armée à Tirat Carmel. Au moment de sa disparition, il servait dans Tsahal depuis 5 mois. Les FDI ont tout d’abord pensé qu’il avait fui l’ar-mée.

Ce ne fut que lorsque son comman-dant vint pour s’enquérir de son sort auprès de sa famille qu’ils comprirent qu’il avait été kidnappé. Au cours des jours suivants, plus d’une cen-taine de bénévoles participèrent à des recherches dans la région du Mont Carmel. Halabi a été officiellement déclaré disparu au combat le 6 Juin 2005.

C’est finalement le 22 avril 2012 que l’armée, les services judiciaires israéliens et deux détenus ont trouvé un accord : en échange de leur libé-ration par Israël, les détenus devront avouer où est enterré le corps du sol-dat disparu. Nazmi Halabi, le père du

soldat disparu, confirme : « Ils m’ont appeler pour nous tenir au courant de ne pas être surpris si nous entendons des informations dans les prochains jours. Je ne sais pas si ce sera effectif, mais il se passe quelque chose. »

Puis, dimanche soir, la famille du soldat disparu a reçu un second appel téléphonique pour leur donner des informations sur une entente pos-sible avec des prisonniers qui pré-tendent connaître l’emplacement de la dépouille du soldat manquant. « Ils nous ont dit que l’accord était en préparation depuis plus de deux mois et demi. » Jamal Halabi, l’oncle du soldat disparu a confié ce lundi :

«Ce matin, j’ai reçu une message des renseignements au sujet de la Majdy. Malheureusement, il est mort et nous, la famille, sommes dans un état dif-ficile. Nous ne savons vraiment pas comment réagir. » L’Etat a signé un accord avec deux prisonniers de la prison de Shatta qui prétendent avoir des informations cruciales sur le site d’enfouissement du soldat manquant.

Selon l’accord, qui a été signé par le

directeur du Département des grâces au ministère israélien de la Justice, Emi Palmor, l’un des prisonniers, qui purge une peine à perpétuité, a décla-ré qu’il avait des informations fiables concernant l’emplacement du corps. Le soldat Halabi serait enterré à l’in-térieur des frontières israéliennes.

Pour être libéré, le prisonnier devra remettre une carte avec l’empla-cement précis de l’endroit où le corps repose. Ce détenu, qui semble connaître tous les détails de cette affaire, affirme pourtant ne pas être impliqué dans l’assassinat du soldat druze.

Mordechai Moshe (le prisonnier en question), qui purge actuellement deux peines à perpétuité pour des meurtres commis en 2004, a affirmé à la police militaire que son compa-gnon de cellule Amos Nahum sait les détails de cette affaire. Nahum, qui purge également une peine à perpétuité pour assassinat, a avouer connaître les détails.

Un autre ami prisonnier, condamné à 16 ans pour trafic de drogue, devrait lui aussi être libéré pour sa compli-cité dans la détention d’information concernant Halaby. Mordechai Mos-he, celui qui à « balancé » l’informa-tion sur celui qui « sait tout », ne sera pas libéré.

Par contre, il a demandé à l’Etat de lui verser une rente de plusieurs cen-taines de milliers de shekels. On ne sait pas si l’Etat à accepté ou non cet accord. Une seule chose est sure, si l’on peut se réjouir d’avoir retrouvé le corps de ce soldat de Tsahal, il reste encore 5 soldats israéliens dont on a plus de nouvelles depuis de nom-breuses années.

Zeev Koskas

Le mystère sur la disparition du soldat druze Majdi Halabi enfin levé

Le quotidien israélien « Ma’ariv » rapporte dans son édition du 22 avril que le Ministre des Affaires Etrangères, Avigdor Lieberman, aurait envoyé un message urgent au Premier Ministre Benjamin Netanyahu : « Je suis particulière-ment préoccupé au sujet des der-niers développements le long de la frontière avec l’Egypte. Cette situation est plus grave encore que la menace iranienne ».

Lieberman a demandé au Premier Ministre d’envoyer « trois ou quatre divisions » dans cette zone pour « se préparer aux changements politiques en Egypte ».

L’Egypte a renforcé sa présence ar-

mée dans le Sinaï, avec la permission israélienne. Le Caire compte désor-mais sept bataillons pour combattre le terrorisme dans la péninsule du Sinaï. Mais Lieberman estime que l’Egypte est de nature à enfreindre le traité de paix et pourrait envoyer plus de troupes dans le Sinaï, sans le consen-tement d’Israël.

Pendant longtemps, Lieberman a mis en garde le gouvernement sur la situation économique catastro-phique en Egypte et sur l’échec de la révolution populaire qui a permis de faire tomber Moubarak. Il croit que l’Egypte est susceptible de mettre un terme aux accords de paix avec Israël.

Elyes Kahn

Avigdor Lieberman : « la frontière avec l’Egypte me préoccupe plus que la menace iranienne »

Le quartier de « Givat Ha-Oulpena » de Beit-El semble devenir le point de non retour pour de plus en plus de députés de la coalition. Face à « Shalom Akhshav », « Yesh Din », Ehoud Barak et toute l’extrême gauche, les députés de la coalition tentent de tout faire pour éviter les images terribles d’une expulsion de familles juives de la localité symbo-lique de Beit-El, lieu où D.ieu fit la promesse d’Erets Israël à Abraham et à Jacob.

Après le ministre Moshé Yaalon, c’est son collègue des Sciences et de la Technologie, Rav Prof. Daniel Hershkovitz qui menace d’un déman-tèlement de la coalition au cas où le gouvernement ne trouvait pas une so-lution autre que celle des la destruc-tion de maison juives et l’expulsion de leurs habitants. « Assez de par-lotes et de menaces en l’air », déclare Hershkovitz, « si un tel scénario se déroule durant le mandat d’un gou-vernement national, nous irons à des élections anticipées ».

Plusieurs autres ministres, tels que Gilad Erdan, Limor Livnat ou Gidon Saar, sans menacer de faire sauter le gouvernement, exigent toute fois du Premier ministre que les décisions en matière de construction ou destruc-tion en Judée-Samarie soient désor-mais à une commission ministérielle, et soient retirées de la compétence exclusive d’Ehoud Barak.

Or l’impression générale qui ressort des divers points de litige en Judée-Samarie, ce que font d’ailleurs bien ressortir les médias, est que le mi-nistre de la Défense travaille avec l’accord et l’entière bénédiction du Premier ministre. Il faudra lui rap-peler cet élément lorsque Binyamin Netanyahou viendra courtiser l’élec-torat de Judée-Samarie en jurant la main sur le cœur « que seuls lui et le Likoud protègent et développent l’implantation juive en Judée-Sama-rie ».

par Shraga Blum

Hershkowitz : « Guivat Oulpena, minute de vérité pour la coalition »

Le gouvernement égyptien a an-noncé l’annulation du contrat pour la fourniture de gaz naturel à Israël. La compagnie égyptienne EMG qui fournissait le gaz à Israël depuis 2005 a annoncé son inten-tion de faire appel de cette décision jugée illégale.

Le chef de l’opposition israélienne, Shaoul Mofaz, a réagi à la décision du gouvernement égyptien d’annuler

unilatéralement le contrat gazier avec Israël, estimant qu’il s’agit d’une ‘’violation flagrante de l’accord de paix’’ mettant ‘’au plus bas les rela-tions entre les deux pays’’. ‘’Cette mesure appelle une réaction immé-diate des Etats-Unis, en tant que ga-rants de la pérennité des accords de Camp David’’, a-t-il ajouté.

Le ministre des Finances Youval Stei-nitz, s’est dit très inquiet de l’annula-

tion égyptienne unilatérale du contrat gazier avec Israël, ‘’et du point de vue politique et du point de vue écono-mique’’. Il a appelé à redoubler d’ef-forts pour pomper du gaz israélien au plus tôt, même avant la date prévue d’avril 2013, et à lever tous les obs-tacles bureaucratiques pour fortifier l’indépendance énergétique d’Israël et faire baisser les prix de l’électricité aussi bien pour les particuliers que les entreprises.

L’Egypte annule la fourniture de gaz à Israël

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Les juifs commémorent le 69ème anniversaire du déclenchement de la révolte du ghetto de Varsovie du 19 avril 1943. Marek Edelman, lors de son décès le 3 octobre 2009 à Varsovie, était réapparu à la une de l’actualité alors que l’Histoire, surtout en Israël, l’avait volontai-rement oublié. Présumé né en 1920, il avait baigné dès sa naissance dans le Bund, mouvement socialiste juif créé en Pologne. L’Histoire ne veut retenir que l’héroïsme de son compagnon de combat, Mordehaï Anielewicz, sioniste de gauche, avec lequel ils avaient fondé en 1942 l’Organisation Juive de Combat.

Aidés par le gouvernement polo-nais en exil à Londres, ils avaient décidé de provoquer une insurrection pour enrayer la vague de déporta-tion des juifs du ghetto. Ils symbo-lisent, encore aujourd’hui, le combat courageux de quelques juifs contre l’armada nazie. Mordechaï, com-mandant de l’Organisation militaire juive, avait écrit le 23 avril 1943 une dernière lettre :«Les Allemands ont fui par deux fois du ghetto. L’une de nos compagnies a résisté 40 minutes et une autre s’est battue pendant plus de six heures... Nos pertes en vies humaines sont faibles et ceci est également une réussite... Grâce à notre radio, nous avons entendu une merveilleuse émission relatant notre lutte. Le fait que l’on parle de nous hors du ghetto nous donne du courage. Soyez en paix, mes amis de l’extérieur ! Peut-être serons-nous témoins d’un miracle et nous rever-

rons-nous un jour. J’en doute ! J’en doute fort ! Le rêve de ma vie s’est réalisé. L’auto-défense du ghetto est une réalité. La résistance juive armée et la vengeance se matérialisent. Je suis témoin du merveilleux combat des héros juifs...»

Ghetto de VarsovieLes juifs se sont opposés pendant trois semaines avec à peine deux cents résistants, dans un combat inégal et désespéré, à la machine de guerre des Waffen SS. Une répression sans pitié, dans une situation sans is-sue, entrainera alors le commandant en chef Anielewicz à se suicider le 8 mai 1943 avec son Etat-Major avant de laisser la succession à son second, Marek Edelman. Ce dernier n’eut alors qu’un commentaire impitoyable pour celui qu’il remplaçait : «un chef n’a pas le droit de se suicider ; il doit se battre jusqu’au bout, d’autant qu’il était possible de fuir le ghetto, malgré les barrages». Mais il a dû se résoudre, lui aussi, à cesser le com-bat et à fuir par les égouts avec une quarantaine de survivants tandis que les nazis mettaient le feu au ghetto. Il se défendit en affirmant que : «ce sont les flammes qui l’ont emporté sur nous, pas les allemands»

Ce personnage complexe reste encore aujourd’hui difficile à cerner. Marek Edelman symbolise le premier et le plus spectaculaire exemple de résis-tance juive armée contre les nazis et pourtant, son aura demeure associée à une tâche indélébile dans l’Histoire juive. Il préfigure en effet l’image

héroïque du juif combattant les armes à la main et inspire l’idéal des jeunes luttant pour l’indépendance d’Israël. Malgré sa stature de rare héros à avoir traversé indemne la Shoah, il a tenu à rester en marge du monde juif moderne. Il se voulait avant tout po-lonais et subsidiairement juif. Cette étiquette lui collait tellement mal à la peau qu’il refusa toujours d’assister aux commémorations officielles de la révolte du ghetto. Soit qu’il qualifiait la révolte d’échec et il ne tenait pas à se remémorer cette défaite ; soit qu’il ne voulait pas endosser les habits d’instigateur d’un soulèvement récu-péré politiquement par les instances sionistes.

Légion d’HonneurLe respect à ses idées et à son dogme l’amena à fermer les yeux sur les manifestations antisémites de 1968 en Pologne qui pousseront sa famille, sérieusement inquiétée, à choisir l’exil en France. Il s’acharnera à af-ficher une fidélité indéfectible à un pays, qui n’a cessé de le rejeter, en acceptant d’être élu député de 1998 à 1993. Son attitude restera totalement inexplicable et sa volonté de rejeter tout attachement avec Israël lais-sera perplexe une communauté juive pourtant fervente de symboles. C’est pourquoi, l’Histoire d’Israël retiendra l’unique nom d’Anielevicz qui res-tera attaché au Ghetto de Varsovie.Bernard Kouchner le fit Commandeur de la Légion d’Honneur en avril 2008 alors qu’Israël ne lui a octroyé aucune décoration car l’Etat juif ne compre-nait pas la motivation profonde de son antisionisme viscéral : «chez moi, il n’y a de place ni pour un peuple élu, ni pour une terre promise». Sa volon-té de réfuter son allégeance à Israël au point de se rapprocher de ses pires ennemis ne trouve pas d’explication : «quand on a voulu vivre au milieu de millions d’arabes, on doit se mêler à eux, et laisser l’assimilation et le métissage faire leur œuvre».Son aigreur mal contenue l’a ensuite amené à pactiser avec les palestiniens et à prendre fait et cause pour leur combat. En octobre 2002, il adressa une lettre ouverte aux groupes armés palestiniens pour qu’ils cessent les at-tentats suicides : «Nos armes n’ont ja-mais été tournées contre une popula-tion civile sans défense. Nous n’avons jamais tué de femmes ni d’enfants.» Les israéliens ont été scandalisés par

le parallèle entre les héros du Ghetto de Varsovie qui combattait les nazis et les kamikazes palestiniens. Le temps aidant, on trouverait bien une explication plausible à l’idéologie an-tisioniste de Marek Edelman, devenu pour Israël un renégat car ses propos dénotaient une haine, teinté d’amour, envers l’Etat juif.

Le BundSeul le retour à l’histoire du Bund pourrait justifier ou, au moins, éclai-rer cette position rigide. Les juifs constituaient, dans l’Empire Russe à la fin du 19ème siècle, une minorité de six millions fortement concentrée dans les grandes villes de Varsovie, Kiev, Odessa ou Vilnius. La grande majorité, qui parlait yiddish, s’était trouvée fortement prolétarisée. Les pogroms donnèrent naissance à un élan où le syndicalisme, la politique et l’autodéfense devaient cohabi-ter. Le mouvement ouvrier juif, né en cette période, s’était alors trouvé confronté à trois choix d’orientation. D’une part celui des Bolchéviks et Mencheviks, ou des Socialistes Ré-volutionnaires qui considéraient que l’émancipation des peuples opprimés passait par la révolution et que la notion même de nationalité ne pou-vait être d’actualité. A l’autre extré-mité, le choix des sionistes dont les dirigeants, originaires en majorité de l’Empire russe, jugeaient que l’anti-sémitisme inéluctable se combattait par le départ en Palestine. Mais en ce temps ils prêchaient dans le désert puisque la majorité des immigrants choisissaient l’Amérique comme terre promise en ayant contre eux les instances religieuses.Le Bund s’intercalera entre ces deux doctrines en optant pour une idéolo-gie originale qui, bien que révolution-naire, représentait la branche juive de l’Internationale. Il prônait «l’auto-nomie culturelle» qui permettait aux juifs de jouir de la totalité de leurs droits nationaux sur le plan linguis-tique, culturel et cultuel dans les pays où ils résidaient, sans discrimination et sans revendiquer de territoire spé-cifique. Le Bund, laïc, défendait la liberté religieuse bien que ses diri-geants, athées, fussent foncièrement opposés aux rabbins. Mais parado-xalement, il jugeait que le yddish devait rester la langue du prolétariat juif dans le cadre d’une assimilation totale.Son influence aura un certain succès car, malgré l’oppression, la clandes-tinité et l’antisémitisme, il réussira de nombreuses grèves et il s’opposera

fortement aux rabbins adeptes alors de la soumission tsariste. Les mili-tants du Bund mettront sur pied, pour la première fois, des milices armées efficaces qui organiseront la défense des juifs pendant les pogroms. Fort de ses succès, le Bund s’opposera dès lors aux sionistes qu’il accusera de défaitisme et de lâcheté parce qu’ils prônaient la fuite vers l’étranger, en l’occurrence la Palestine. Mais son nationalisme exacerbé ne l’empêche-ra pourtant pas de se faire décimer par les Bolchéviks qui n’avaient jamais admis l’existence d’un mouvement ouvrier spécifiquement juif.

Aventure polonaiseMarek Edelman, fidèle au dogme créateur de son mouvement impli-quant en priorité le renoncement à un territoire national, n’avait pas compris que la disparition du Bund et la renaissance de l’antisémitisme avaient sonné le glas de ses illusions et ouvert de manière éclatante la voie à l’aventure sioniste. Au fond de lui même, il n’avait jamais cru à la pos-sibilité de l’émergence d’un Etat juif et il a eu le tort de n’avoir pas fait son mea culpa pour ses erreurs de jugement. En préférant continuer son aventure polonaise, en territoire anti-sémite, plutôt que de mettre sa tech-nique de combattant expérimenté au service de la création d’un embryon d’armée juive de défense, il s’était mis au ban de la société israélienne.Ben Gourion, qui avait été accusé par lui de vouloir la rupture avec la Diaspora, lui en avait toujours voulu, au point de décider de l’effacer de la mémoire juive collective. Il n’aimait pas qu’il dénigre systématiquement l’Etat d’Israël en particulier lorsqu’il affirma : «pour vous israéliens, la Guerre de Six-Jours a été l’évène-ment le plus important de l’histoire juive contemporaine. Vous pouvez vous appuyer sur un Etat, des chars et un puissant allié américain. Nous, nous n’étions que 200 jeunes avec six révolvers mais nous avions la supé-riorité morale».Israël refuse toujours de le comp-ter parmi ses héros et d’inscrire son nom dans l’Histoire juive. Le monu-ment au morts du Ghetto de Varso-vie, construit en Israël, ne mentionne même pas son nom. Mordéhaï Anie-lewicz, le sioniste, restera le seul emblème du soulèvement du Ghetto de Varsovie. Dommage pour l’autre combattant ! Publié par J. BENILLOUCHEbenillouche.blogspot.com/

MAREK EDELMAN : LE SOLDAT JUIF PERDU17L’information en provenance d’Israël

Edition du Mercredi 25 Avril 2012

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18L’information en provenance d’IsraëlEdition du Mercredi 25 Avril 2012

Le ministre de la Défense Ehoud Barak, malgré l’air confiant qu’il arbore constamment, est aux abois. Dans tous les sondages d’opinion, son parti n’atteindrait pas le seuil d’éligibilité et il disparaîtrait de la vie politique. Un ralliement au Likoud devient de moins en moins probable tant le ressentiment à son égard est grand parmi les députés du Likoud.

C’est cette situation qui explique,

selon ces derniers son attitude encore plus hostile que d’ordinaire envers l’entreprise sioniste en Judée-Sama-rie.

Le ministre des Transports Israël Katz, en visite vendredi à Givat Oulpena à Beit-El, a accusé Barak « d’agir en contradiction avec la poli-tique du gouvernement et que le Pre-mier ministre devrait le limoger ».

Le ministre a rajouté « que Barak ten-

tait de glaner des voix dans l’électo-rat de gauche afin de dépasser le seuil d’éligibilité et ne pas finir sa carrière politique ». Une question se pose tout de même : si un ministre agit seul et en opposition avec le reste du gouver-nement sans qu’il ne lui arrive quoi que ce soit, c’est qu’il bénéficie du soutient du n°1 !

par Shraga Blum

Katz : « Barak courtise l’électorat sur le compte de la Judée-Samarie »

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