28
GRATUIT - Numéro 281 - Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013 Journal Israélien en langue française

Israël Actualités n°281

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Toue l'Information en provenance d'Israël

Citation preview

Page 1: Israël Actualités n°281

GRATUIT - Numéro 281 - Edition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013 Journal Israélien en langue française

Page 2: Israël Actualités n°281
Page 3: Israël Actualités n°281

3L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Directeurs de la publication

Alain SayadaTel: 06 68 17 25 55

Rédacteur en chefEliahou Ben YéouchouaIsraël Actualités est une marque déposée en France

Directeur commercial Israel:Sigalit Siksik Sitbon06 67 78 40 00Régie publicitaire exclusiveEpsilon Media Associés77bis, rue Robespierre93100 MontreuilFrance

Crédits photoAFP, Reuters, Alain Azria :

Abonnement : 06 67 44 3000

Directeur commercial France:Yohann Azoulay06 68 75 46 26

Commerciaux :

Patrick Haddad

Tél : 01 48 97 46 85

Publicités IsraëlSygal Siksik-Sitbon

Tel : 06 67 78 40 00Publicités MarseilleDavid Botbol

Tel : 06 66 70 09 96

Samedi, le verdict est tombé, les grandes puissances occidentales sont tombées dans le piège que l’Iran avait tissé sur le programme nucléaire. Les occidentaux pensent que cet accord va pouvoir résoudre tous les problèmes de la région. C’est sans compter sur le réalisme du gouvernement israélien qui ne pense pas un instant mettre entre les mains des occidentaux la sécuri-té d’Israël et des Juifs comme cela avait été le cas lors des accords de Munich en 1938 entre Hitler (Alle-magne) et Mussolini (Italie) d’un coté, Neville Chamberlain (Grande Bretagne) et Dalodier (France) de l’autre. On a vu ce qui c’était passé ...

Reproduire la même situation en sachant quels sont les interlocuteurs que les occidentaux ont en face d’eux … Il ne faut pas abuser. Ces mêmes interlocuteurs qui prient tous les matins pour la destruction du Grand Satan, « les Etats Unis », et du petit Satan, « Israël » ... Aujourd’hui, le cas d’Israël n’est plus isolé. En effet, d’autres acteurs rentrent dans la danse comme l’Arabie Saoudite et les Emi-rats Arabes Unis qui sont tout aussi inquiets de la position du Président américain, Barak Obama, sur son étroit rapprochement avec les leaders Chiites (Iran) au détriment des sun-nites (Arabie Saoudite et les Emirats). Encore une fois, comment les occi-dentaux peuvent t-ils croire un ins-tant aux sons des sirènes iraniennes ? La seule chose que veulent les res-ponsables iraniens n’est autre que la levée des sanctions qui étouffent le pays depuis quelques années ce qui permettra de faire rentrer des devises qui se compteront en plusieurs mil-liards de dollars et facilitera au-delà

des six mois, une manne financière qui leur permettra de continuer leur programme nucléaire ... puisque dans cet accord il n’est nullement men-tionné le fait du démantèlement des 60 000 centrifugeuses et de l’Ura-nium enrichi. Alors pourquoi ne pas se débarrasser immédiatement de cela si ce n’est pour s’en servir plus tard (l’accord à Genève est pour une pé-riode de 6 mois). Aujourd’hui, il n’est plus question de jouer avec ce genre de personnages. Les occidentaux ont peut-être oublié qui est à l’origine de ce jeu d’échecs ; et bien ce sont les Iraniens, au nom de Cheik meth. Les Iraniens sont de grands stratèges, les Iraniens ont su amener leur enne-mis sur le célèbre coup d’échecs, le coup de la fourchette (le coup de «la fourchette» : quel que soit la pièce déplacée pour se protéger, il y en a une de perdue) pour finir par le coup du berger (le coup du berger est un Mat de début de partie qui permet de piéger les débutant « les occidentaux » dans le cas présent avec sa dame et son Fou)

Alors avant de vous retrouver dans la situation des accords de Munich de 1938, il faut que vous sachiez qu’Israël est un pays souverain qui ne laissera personne décider pour lui et ne laissera pas une épée de Damoclès au-dessus de sa tête ... N’oublions pas qu’Israël fait partie des super puis-sances nucléaires à travers le monde et, comme le disent ceux qui appellent à détruire Israël, ils se trompent en prenant leurs rêves pour des réalités car aujourd’hui, le seul des deux pays qui pourrait détruire l’autre et bien, mes amis à votre avis ... Quel est-il ? Israël bien sur !

Alain Sayada

Echec et Mat

Page 4: Israël Actualités n°281

PARIS, 25 nov 2013 (AFP) - La communauté juive a largement approuvé dimanche le programme du président du Consistoire de Pa-ris sortant, Joël Mergui, centré sur la défense de l’identité juive, une gestion financière rigoureuse et la promotion des jeunes, a-t-on appris lundi auprès de cette instance.

L’élection se déroulait sur fond de forte rivalité. Face à Joël Mergui figuraient notamment les projets de Dov Zerah, 60 ans, ancien directeur général de l’Agence française de développement (AFD), ou Sammy Ghozlan, président du Bureau natio-nal de vigilance contre l’antisémi-tisme (BNVCA).

Répartis en 48 centres de votes dans Paris et la région parisienne, les élec-teurs avaient à renouveler les sièges de 14 administrateurs sortants, dont celui de l’actuel président du Consis-toire.

Joël Mergui, médecin de 55 ans, considéré comme le plus orthodoxe des candidats, est arrivé en tête des suffrages exprimés dimanche avec un score inédit dans l’hisoire consisto-riale parisienne de 54,97%, soit une progression de 9 points par rapport à

sa précédente élection en 2005.

Sur 46 postulants, 11 des candidats présentés par Joël Mergui ont été élus.

«Parmi eux, Sarah Tellouk et Yoann Boccara, respectivement âgés de 26 et 30 ans, sont les plus jeunes admi-nistrateurs jamais élus à ce poste», indique un communiqué du Consis-toire.

Joël Mergui est candidat à sa propre succession en tant que Président du Consistoire de Paris, pour un mandat de 8 ans, à la tête de 26administrateurs, dont les 14 qui viennent d’être élus. Les adminis-trateurs sont renouvelés pour moitié tous les 4 ans. Son président doit être désigné en janvier prochain.

De 25 à 30.000 personnes adhèrent au consistoire de Paris-Ile de France, le plus important en France par le nombre de grandes synagogues, une centaine, et peuvent voter.

Joël Mergui, considéré comme le plus orthodoxe des candidats en lice, a, en outre été élu en 2012, et pour 4 ans, président du Consistoire central, qui regroupe les 15 consistoires départe-

mentaux.

Chaque consistoire départemental se compose d’un grand rabbin et de quatre membres laïcs choisis dans l’assemblée des notables israélite lo-caux. Le consistoire central, à Paris, réunit le grand rabbin de France et huit membres laïcs élus par les no-tables israélites des différents dépar-tements.

Les rabbins nommés par les consis-toires sont en charge des questions religieuses, tandis que les laïcs s’oc-cupent de la gestion et de l’adminis-tration.

L’institution consistoriale défend les intérêts du judaïsme et veille à main-tenir une qualité de vie juive à travers les communautés, les synagogues, les écoles, les sociétés de bienfaisance et la cacherout (ensemble des règles ali-mentaires juives).

Elle est chargée de l’entretien et de la préservation des lieux de cultes, bâti-ments communautaires, cimetières. Le Consistoire central possède à tra-vers son union de 140 communau-tés le plus important patrimoine juif d’Europe.

4L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Le président des États-Unis Barack Obama a qualifié samedi de pre-mière étape importante l’accord intérimaire conclu avec l’Iran sur son programme nucléaire, tout en soulignant que d’énormes difficul-tés persistaient dans ce dossier.

Lors d’une intervention solennelle depuis la Maison Blanche, M. Obama a aussi assuré que cet accord obtenu à l’arraché à Genève barre le chemin le plus évident de la république isla-mique vers une bombe atomique.

Selon un haut responsable américain, cet accord, en substance arrête les progrès du programme nucléaire de l’Iran et ne reconnaît pas le droit à l’enrichissement du pays.

Selon ce responsable s’exprimant sous couvert de l’anonymat, l’accord intérimaire prévoit de neutraliser les stocks (de combustible nucléaire) enrichi à 20%, et énonce le principe d’inspections poussées des sites nu-cléaires iraniens.

M. Obama a affirmé pour sa part que pour la première fois en presque une décennie, nous avons arrêté les pro-grès du programme nucléaire iranien, et des volets cruciaux du programme seront annulés.

De nouvelles inspections donneront un large accès aux équipements nu-cléaires iraniens et permettront à la communauté internationale de véri-fier si l’Iran tient ses engagements, a promis le président américain.

M. Obama, qui depuis sa campagne électorale de 2007-2008 a professé l’idée de tendre la main aux enne-mis des Etats-Unis, dont l’Iran, tout en oeuvrant à renforcer un régime de sanctions qui a étranglé l’économie de ce pays, a souligné qu’avec l’élec-tion d’un nouveau président iranien cette année, une ouverture diploma-tique a émergé.

Fin septembre, M. Obama s’était entretenu au téléphone avec le nou-veau dirigeant, Hassan Rohani, une première dans les relations entre les

deux pays depuis la révolution isla-mique de 1979 qui avait débouché sur la rupture de leurs relations diplo-matiques.

M. Obama a pris soin d’expliquer à ses compatriotes que l’accord de Ge-nève n’était qu’intérimaire et devait préparer le terrain à un marché de plus grande ampleur.

Grâce à cet accord, l’Iran ne peut pas utiliser les négociations pour couvrir les avancées de son programme nu-cléaire, soupçonné d’avoir des visées militaires, a ajouté le dirigeant amé-ricain.

De notre côté, les Etats-Unis et leurs alliés se sont mis d’accord pour ac-corder à l’Iran un allègement modeste (des sanctions) tout en continuant à appliquer les plus sévères, a-t-il assuré.

A ce titre, et pour donner une chance aux négociations d’aboutir, M. Oba-ma a exhorté le Congrès à s’abste-nir d’adopter de nouvelles sanctions contre l’Iran, comme certains élus le souhaitaient après l’échec des premiers rounds de négociations à Genève.

Le président a promis que la résolu-tion des Etats-Unis restera forte, tout comme nos engagements envers nos amis et nos alliés, en particulier Israël et nos partenaires du Golfe, qui ont de bonnes raisons d’être sceptiques vis-à-vis des intentions de l’Iran.

A Genève, le secrétaire d’Etat John Kerry s’est lui aussi employé à rassu-rer ces pays qui s’estiment menacés par les ambitions nucléaires de Téhé-ran: l’accord rendra le monde, Israël et nos partenaires plus sûrs, a-t-il dit.

En fin de compte, seule la diplomatie peut aboutir à une solution durable au défi que représente le programme nu-cléaire iranien. En tant que président et commandant en chef (des forces armées), je ferai tout le nécessaire pour empêcher l’Iran d’obtenir une arme nucléaire, a affirmé M. Obama.

Mais j’ai la responsabilité d’essayer de résoudre nos différends de façon pacifique, plutôt que (nous) jeter dans un conflit. Aujourd’hui, nous avons une vraie occasion de parvenir à un accord complet et pacifique et je pense que nous devons le mettre à l’épreuve, a-t-il plaidé, tout en pré-venant que ce ne sera pas facile (…) d’énormes difficultés persistent.

Catherine Ashton confirme qu’un accord a été obtenu avec l’Iran

Elections au Consistoire de Paris: le programme de Joël Mergui l’emporte

Page 5: Israël Actualités n°281

5L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Israël a dénoncé ce dimanche ma-tin le « mauvais accord » conclu à Genève sur le nucléaire iranien en affirmant que Téhéran a obtenu « ce qu’il voulait », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Ne-tanayahu.

« C’est un mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée significative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son programme nucléaire », a affirmé un communiqué quelques heures

après la conclusion d’un accord his-torique entre les grandes puissances et l’Iran.

« L’accord permet à l’Iran de conti-nuer à enrichir l’uranium, laisse en place les centrifugeuses et lui permet de produire des matières fissiles pour une arme nucléaire », a déplore le communiqué.

« L’accord n’a non plus abouti au démantèlement de la centrale d’Arak », un réacteur à eau lourde situé dans

le nord de l’Iran, poursuit le commu-niqué. « La pression économique à laquelle est soumis l’Iran aurait pu amener à un bien meilleur accord qui aurait débouché sur un déman-tèlement des capacités nucléaires iraniennes », souligne également le bureau du Premier ministre.

De son côté, le ministre de l’Écono-mie Naftali Bennett a assuré qu’Israël n’était pas lié par l’accord de Genève et avait le droit de se défendre.

« Israël n’est pas engagé par l’accord de Genève. L’Iran menace Israël et Israël a le droit de se défendre », a es-timé M. Bennett, dirigeant du Foyer juif, un parti d’extrême droite proche du lobby des colons.

« L’accord laisse intacte la machine nucléaire iranienne et pourrait per-mettre à l’Iran de produire une bombe dans une période de six à sept semaines. Israël est prêt à toute éven-

tualité », a déclaré le ministre israé-lien à la radio militaire.

« Nous n’avons pas remporté cette bataille mais il y a encore un long processus devant nous pour défendre la sécurité de l’Etat d’Israël », a-t-il ajouté.

Même si les dirigeants israéliens s’at-tendaient à un arrangement à Genève, Le chef de la diplomatie Avigdor Lieberman a résumé le sentiment de défaite en Israël: l’accord de Genève constitue « la plus grande victoire diplomatique de l’Iran ».

« Cet accord est la plus grande vic-toire diplomatique de l’Iran, qui a obtenu la reconnaissance de son sup-posé droit légitime à enrichir de l’ura-nium », a-t-il dit à la radio publique.

Interrogé sur une éventuelle frappe israélienne contre l’Iran, M. Lieber-man, chef du parti ultra-nationaliste

Israël Beiteinou, s’est borné à réaffir-mer que « toutes les options sont sur la table ».

« La responsabilité de la sécurité du peuple juif et de la population israé-lienne relève de la seule responsa-bilité du gouvernement israélien. Toute décision à ce sujet sera prise de façon indépendante et responsable », a expliqué le ministre des Affaires étrangères.

M. Netanyahu a mené ces dernières années une active et intense cam-pagne internationale, notamment aux Etats-Unis, contre un accord avec l’Iran ne prévoyant pas un arrêt des activités d’enrichissement de l’ura-nium de ce pays.

Le Premier ministre a également brandi à plusieurs reprises la menace d’une attaque militaire israélienne contre les installations nucléaires ira-niennes.

« Ce n’est pas un accord historique, mais une erreur historique », affirme Netanyahou

Page 6: Israël Actualités n°281

6L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

L’Egypte a expulsé samedi l’am-bassadeur de Turquie après des propos du Premier ministre turc Recep Tayip Erdogan condamnant la répression des islamistes par les nouvelles autorités égyptiennes, a annoncé samedi le ministère des Affaires étrangères.

La Turquie qui avait promis des mesures de rétorsion n’a pas tardé à réagir. Ankara a déclaré samedi « persona non grata » l’ambassadeur d’Egypte en Turquie, répondant à l’expulsion de l’ambassadeur de Tur-quie en Egypte, a annoncé le minis-tère des Affaires étrangères.

Un « grand démocrate », disait encore hier, vendredi 22 novembre, à l’occa-sion du centième jour de la répres-sion de la place Rabia, le Premier

ministre Erdogan au sujet de l’ancien président Morsi, insistant sur le res-pect que lui inspirait son « attitude » devant la justice, mais ajoutant qu’il n’en avait aucun pour les auteurs du coup d’Etat.

Ce sont ces mots qui ont définitive-ment fâché les autorités égyptiennes, qui avaient déjà, à plusieurs reprises, dénoncé l’immixtion de la Turquie dans leurs affaires intérieures. Le même ambassadeur turc, Hüseyin Avni Botsali, qui avait déjà, peu après le renversement du gouvernement des Frères musulmans, été rappelé à Ankara en signe de protestation, est cette fois tellement sûr de ne pas reprendre son poste au Caire qu’il a déjà été affecté à la tête d’une nou-velle ambassade.

Quant à l’ambassadeur égyptien en Turquie, qui était déjà, depuis août dernier, dans son pays pour consulta-tions, il a été prié par Ankara de rester où il est avant d’être officiellement déclaré persona non grata en Turquie.

Au centre de la querelle : les Frères musulmans

Depuis début juin, les relations n’ont fait que se tendre entre les deux pays, en raison du soutien appuyé du gou-vernement islamo-conservateur de l’AKP aux Frères musulmans. Le torchon brûle désormais, ce qui ne semble pas gêner Recep Tayyip Erdo-gan, qui ne rate pas une occasion de faire en public le signe de la main aux quatre doigts ouverts, symbole de la place Rabia.

Ankara et le Caire expulsent leurs ambassadeurs

Le président américain Barack Obama a appelé dimanche le pre-mier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour discuter de l’ac-cord sur le nucléaire iranien qui menace d’augmenter les tensions entre les proches alliés, a déclaré la Maison Blanche.

« Les deux dirigeants ont réaffirmé leur objectif commun d’empêcher l’Iran d’obtenir la bombe nucléaire, » a déclaré un porte-parole de la Mai-son Blanche aux journalistes a bord d’Air Force One alors qu’Obama se dirigeait vers la côte ouest des Etats-Unis, a rapporté l’AFP.

« Conformément à notre engage-ment à collaborer étroitement avec nos amis israéliens, le président a dit au premier ministre qu’il veut que les Etats-Unis et Israël commencent immédiatement des consultations en ce qui concerne nos efforts pour négocier une solution globale, » a-t-il ajouté.Obama a souligné que le groupe P5+1 négociant avec l’Iran cherchera à obtenir une « solution durable, paci-fique et globale qui permettrait de ré-soudre les préoccupations de la com-munauté internationale concernant le programme nucléaire de l’Iran, » a déclaré Josh Earnest, le porte-parole adjoint à la Maison Blanche.

Il a ajouté qu’Obama et Netanya-hou ont convenu de maintenir un « contact étroit » sur la question.

« Le président a souligné que les

Etats-Unis resteront fermes dans leur engagement envers Israël, qui a de bonnes raisons d’être sceptique sur les intentions de l’Iran, » a déclaré Earnest.

L’appel téléphonique est venu quelques heures après que l’Occi-dent et l’Iran ont signé un accord intérimaire que Netanyahou a rejeté comme « une erreur historique ».

Les relations entre Israël et les Etats-Unis sont tendues depuis un certain temps, alors que Netanyahou a averti à plusieurs reprises avant la signature que l’accord était mauvais.

Selon certains rapports récents, l’ad-ministration américaine a été frustré par les mises en garde de Netanyahou au point qu’Obama a refusé d’accep-ter les appels téléphoniques de Neta-nyahou.

Le secrétaire d’état américain John Kerry s’en est pris a ceux qui cri-tiquent l’accord dimanche, en disant que ceux qui le critiquent ont la res-ponsabilité de « dire aux gens quelle est la meilleure alternative ».« Israël gagnera réellement une plus grande marge de manœuvre en termes de capacité de percée de l’Iran, » a insisté Kerry dans une interview à la chaîne ABC.« Voulez-vous rester assis, là-bas, et dire que vous devez démanteler votre programme avec son arrêt, et pen-dant que vous argumentez pour ce démantèlement, ils progressent ? » a demandé Kerry.

Obama téléphone à Netanyahou pour parler de l’Iran

Page 7: Israël Actualités n°281
Page 8: Israël Actualités n°281

8L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Rassurez-vous, il ne s’agit pas (en-core) d’un soulèvement arabo-mu-sulman dans notre capitale, mais du démantèlement d’une bande sé-vissant depuis plusieurs mois dans la région Bruxelloise et particuliè-rement à Ixelles.

Depuis le 3 novembre dernier, les policiers de la capitale travaillent sur un dossier concernant une orga-nisation criminelle dans laquelle on retrouve plusieurs membres d’une bande urbaine qui se fait appeler « RDA », c’est-à-dire « Révolution Des Arabes« .

Avec un nom pareil, il a été cette fois difficile pour les médias de cacher l’origine des malfrats…

Malheureusement, il est à craindre qu’encore une fois, les arabes de la capitale ne soient stigmatisés par des méchants racistes. Vous comme

moi, savons que les actes délictueux ou criminels commis par la popula-tion arabo-musulmane de notre pays sont très rares, et qu’il est tout à fait exceptionnel que des « enrichisseurs culturels » fassent la une de l’actua-lité pour des faits aussi crapuleux…

La police bruxelloise a mis le pa-quet

La police bruxelloise aura mis le paquet (bravo la police !). Début de cette semaine, 265 policiers ont mené 42 perquisitions à Ixelles ainsi que dans la région bruxelloise, permettant la saisie impressionnante de matériel informatique, hi-fi, télévisions, télé-phones portables, GPS, vêtements et chaussures de luxe, parfums, armes et même d’une quantité importante de produits stupéfiants ou de médi-caments. La bande, bien organisée, entreposait ce butin dans des entre-pôts privés ou même au domicile de

particuliers.

Ces perquisitions ont permis l’arres-tation immédiate de 18 bandits dont seulement 7 ont été placés sous man-dat d’arrêt. Les 11 autres, remis en liberté, n’ayant probablement pas plus d’une dizaine de condamnations à leur palmarès et pouvant donc être considérés comme non-dangereux pour la société.

Afin de garder une pareille efficacité dans la gestion des actes crapuleux dans notre pays et afin de continuer à n’autoriser la présence sur notre ter-ritoire qu’à des immigrés à la volonté d’intégration indéniable, pensez à voter pour les mêmes dirigeants poli-tiques…

En mai prochain, surtout votez PS, MR et CDH, et surtout pas pour ceux qui voudraient désenrichir notre culture en expulsant ces gens un peu trop turbulents, mais pas bien méchants, comme le voudraient le Parti Populaire, La Droite, Wallonie D’abord, le Parti des Pensionnés ou le P+…

Votre serviteur patriote, libre et tou-jours insoumis à l’islam,

© Pierre Renversezhttp://www.dreuz.info/

Révolution des Arabes à Bruxelles

Jibril Rajoub, responsable de l’au-torité palestinienne et un des chefs du Fatah, est apparu à la télévi-sion de l’AP et a accusé les Etats-Unis d’être derrière le prétendu « empoisonnement » de l’ancien pré-sident de l’AP et archi-terroriste Yasser Arafat par Israël.

« Il est évident qu’Israël n’était pas seul, » a déclaré Rajoub dans une interview diffusée la semaine der-nière, ajoutant que « les Etats-Unis y étaient. Ce fou appelé Bush a retiré la protection de Yasser Arafat et a donné à Sharon le feu vert pour liqui-der Yasser Arafat. » Les déclarations de Rajoub ont été traduites en anglais par Palestinian Media Watch.

En dépit de témoignages médicaux disant qu’Arafat est mort en 2004 du sida, des récentes enquêtes commen-cées en novembre 2012 ont trouvé une possibilité « modérée » d’une intoxication au polonium.

Les premiers résultats concluants ont rapidement été repris par l’AP qui a déclaré qu’Israël était « le seul sus-pect » dans « l’assassinat » d’Arafat.

En outre, le ministre palestinien des affaires religieuses avait précédem-ment revendiqué sur la télévision de l’AP que « les juifs ont empoisonné Arafat comme ils ont empoisonné le prophète Mohammed. »

D’un autre côté, à l’opposé des ré-centes accusations contre Israël et des nouvelles accusations contre les Etats-Unis, il y a d’autres théories. Outre celle majoritairement reconnue qu’Arafat serait mort naturellement du sida, Fahmi Shabane, un ancien officier du renseignement de l’auto-rité palestinienne, a suggéré que des dirigeants de l’AP même, y compris l’actuel « président » Mahmoud Ab-bas, pourraient en fait être derrière « l’assassinat ».

Responsable de l’AP : « les USA sont derrière l’assassinat d’Arafat »

Le prince Al Waleed bin Talal d’Arabie Saoudite explique ce ma-tin que les intérêts « de Tel-Aviv et de Riyad concernant l’Iran sont « presque identiques, » confirmant qu’une frappe militaire contre la République Islamique pourrait « neutraliser » les ambitions nu-cléaires iraniennes.

Dans une interview donnée au Wall Street Journal, le prince milliardaire saoudien a critiqué l’accord entre l’Iran et les puissances occidentales sur le programme nucléaire de Téhé-ran qui n’inclut pas le démantèlement des usines d’enrichissement d’ura-nium.

« Les Saoudiens et Israéliens condamnent tout accord qui ne ré-clame pas le démantèlement de la capacité iranienne à construire une bombe avec du plutonium » explique le Prince saoudien.

Et Waleed bin Talal d’ajouter que « comme le dit Netanyahu, Hassan Rohani est vraiment un loup déguisé en mouton. »

Le prince saoudien conclu en expli-quant qu’une frappe militaire vaut mieux qu’un mauvais accord diplo-matique.

Par Jean-Marc Dupeyret

Le Prince Bin Talal d’Arabie Saoudite: « Pour la première fois, on a des intérêts communs avec Israël »

Selon toutes les chancelleries occi-dentales « un accord historique aurait été signé avec l’Iran » à Ge-nève. Or à la lecture de cet accord on comprend très vite qu’il s’agit d’une grande mascarade sans au-cune contrainte de part et d’autre. L’Iran s’engagerait à limiter son programme nucléaire et l’Occi-dent s’engagerait en contrepartie à lever les sanctions… L’emploi ici du conditionnel démontre qu’il ne s’agit en rien d’un engagement ferme des parties.

Au delà de cette grande pantalonnade diplomatique, se joue un drame: ce « vrai faux accord » sans contrainte donnera l’occasion à Obama et aux Européens d’alléger les sanctions ce qui permettra à l’Iran de poursuivre son programme nucléaire « l’air de rien ». Il ne restera plus qu’Israël pour empêcher que le régime islamique des Mollahs n’atteigne son objectif funeste. Israël se retrouve seul pour faire le « sale boulot » afin de détruire la capacité nucléaire iranienne.

Benjamin Netanyahu et le gouver-nement israélien ne sont pas dupes sur les conséquences probables de

ce faux accord: il s’agit bien d’un renoncement à la fermeté tant de l’administration américaine que des pays européens. Il a déclaré « Cet accord n’est pas un accord historique mais une erreur historique » . « Israël n’est pas lié par cet accord et na lais-sera pas l’Iran se doter de la capacité nucléaire ! ».

Téhéran a obtenu « ce qu’il voulait », selon le bureau du Premier ministre Benjamin Netanayahu. « C’est un mauvais accord qui offre exactement ce que l’Iran voulait: la levée signi-ficative des sanctions et le maintien d’une partie significative de son pro-gramme nucléaire ».

À en croire le document diffusé par l’administration américaine, l’Iran s’engagerait à :

• Mettre un terme à l’enrichissement d’uranium supérieur à 5%

• Neutraliser son stock d’uranium enrichi à près de 20%• Ne pas construire de nouvelles structures et centrifugeuses permet-tant l’enrichissement d’uranium• Autoriser l’accès quotidien aux

inspecteurs de l’Agence internatio-nale de l’énergie atomique des sites nucléraires de Natanz et Fordow, des centrifugeuses, des mines et sites d’expoitation d’uranium

Si tout cela est respecté par l’Iran, les pays du 5+1 (États-Unis, Chine, Russie, Royaume-Uni, France et Al-lemagne) s’engageraient en échange aux mesures d’apaisement princi-pales suivantes pendant les 6 mois que l’accord est valable:

• Ne pas imposer de nouvelles sanc-tions liées au nucléaire• Lever certaines sanctions sur l’or et d’autres métaux précieux, le secteur automobile et ses exports pétrochi-miques• Rendre possible des réparations et des inspections de sécurité pour certaines compagnies aériennes ira-niennes• Débloquer 4,2 milliars de dollars (3 milliards d’euros) provenant des ventes du pétrole — actuellement res-treintes — sous formes de versements périodiques• Autoriser le versement de 400 mil-lions de dollars (soit 300 millions d’euros) pour financer les études d’étudiants iraniens• Faciliter, pour le bien du peuple, les transactions humanitaires comme l’achat de nourriture, de matières pre-mières agricoles et de médicaments.

On le voit ici il s’agit d’un « vrai faux accord » qui n’est pas sans rappeler les accords de Munich qui condui-sirent tout droit à la Seconde Guerre Mondiale…

Peut-on déjà l’appeler Munich II, « le jour où l’Occident baissa son froc devant l’Iran »…

© Jean-Marc Moskowicz pour www.europe-israel.org

Le « vrai faux accord de Genève » un Munich II

Page 9: Israël Actualités n°281
Page 10: Israël Actualités n°281

10L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

La Compagnie EL AL, a lancé lors du shabbat dernier le projet « Am-bassadeurs d’EL AL » à la grande synagogue de la victoire. Accueillis chaleureusement par le Rabbin Moshe Sebbag lors d’un Shabbat Plein les vendredi et samedi 8 et 9 novembre, plus de 250 personnes étaient présentes pour partager cet évènement. En présence du Prési-dent d’EL AL Elyezer Shkedy ainsi que de nombreuses autres person-nalités ils ont assisté, samedi à la

lecture du Sefer Torah d’EL AL, pour la première fois en France. Arrivé spécialement d’Israël pour l’occasion le Sefer Torah d’EL AL est le reflet de l’union reliant les communautés juives à travers le monde.

Repas de Shabbat, Kidoush et confé-rences se sont succédés dans la joie. Les Ambassadeurs d’ EL AL, au nombre de 4 ont su émouvoir et intéresser l’assemblée en partageant

l’amour de leur pays et leur histoire personnelle, véhiculant ainsi auprès du public présent une image d’Israël authentique.

Cette opération sera renouvelée et d’autres réunions auront lieu dans les mois à venir.

A propos des Ambassadeurs d’EL AL

Les Ambassadeurs d’EL AL est une

nouvelle initiative conjointe entre la compagnie EL AL, l’Agence juive pour Israël, l’organisation « Stand with us » et le ministère israélien des Affaires étrangères. Les pilotes et personnels de bord de la compagnie animeront des conférences auprès des communautés de la diaspora et deviendront « les Ambassadeurs d’Is-raël ». Cette initiative est le fruit du Directeur général de la Compagnie EL AL, Elyezer Shkedy ancien Géné-ral de l’armée de l’air qui a décidé de prendre part aux efforts conjoints visant à améliorer l’image d’Israël dans le monde, et consolider les rela-tions entre les Juifs d’Israël et ceux de la Diaspora. Pour la première fois dans l’histoire d’Israël, une société du secteur privé a décidé de jouer un rôle actif dans l’image d’Israël à l’extérieur de ses frontières. Ce projet est révolutionnaire pour son approche unique en matière de « communica-tion de proximité ».

Chaque membre de cette délégation d’ambassadeurs a été choisi spécifi-quement pour ce projet. Après avoir participé à un programme de forma-tion de trois mois où ils ont été for-més par les organisations conjointes de ce projet ambitieux, ces volon-taires partageront leur temps libre, ordinairement de repos entre les vols à donner des conférences et participer à des rencontres avec les résidents lo-caux. Emaillé d’histoire personnelles et de leur vécu en Israël, il s’agit de véhiculer une image différente d’Is-raël, non plus sous le prisme média-tique mais d’un point de vue per-

sonnel et apolitique à l’occasion de rencontres de débats et d’échanges. Chaque conférence sera illustrée par un film d’introduction sur le succès d’Israël dans des domaines connexes non politiques ( tels que la science , la culture , l’agriculture , l’aide aux crises humanitaires dans le monde et les progrès médicaux ). Ce pro-gramme extraordinaire permettra de diffuser les idées de tout l’échiquier politique et de répandre le beau vi-sage d’Israël en renforçant l’identité de la société et de l’Etat , plutôt que d’aborder des questions controver-sées.

Contact EL ALMichèle Robert-RicciService commercial marketing et publicitéTél 01 44 55 00 [email protected]

Les Ambassadeurs d’EL AL : Une première à la Grande Synagogue de la victoire

Page 11: Israël Actualités n°281

11L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Condamnations américaines tardives des propos de Khamenei

Samantha Power, l’ambassadeur américain à l’ONU, a condamné jeudi les propos du « guide suprême » iranien, Ali Khamenei, dans les-quels il a fait allusion aux respon-sables israéliens comme ceux qui « ne peut même pas être appelés des hommes », et le premier ministre Benyamin Netanyahou comme un « chien enragé ».

Dans une interview à CNN, Power a déclaré que ces remarques étaient « odieuses ».

Plus tôt dans la journée, le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré à la commission des relations étran-gères du Sénat que « de toute évi-dence, nous sommes profondément en désaccord avec les déclarations de Khamenei. »

« C’est inflammatoire et inutile, » a ajouté Kerry. Les responsables israé-liens ont exprimé leur choc jeudi que les puissances mondiales qui négo-cient avec l’Iran sur son programme nucléaire, et les Etats-Unis en parti-culier, sont restés silencieux suite aux commentaires acerbes de Khamenei.

Khamenei s’en est pris à Israël et à la France lors d’un discours à des di-zaines de milliers de volontaires mili-

ciens Bassidj à Téhéran, retransmis en direct sur Press TV, une chaîne ira-nienne. « Les responsables sionistes ne peuvent pas être appelés humains, ils sont comme des animaux, certains d’entre eux, » a déclaré Khamenei. « Le régime israélien est voué à l’échec et à l’anéantissement, » a-t-il dit. Le dirigeant iranien a défini le « régime sioniste » comme le « chien enragé de la région. »

Jérusalem attendait une condamna-tion de ces commentaires de la part des responsables des états participant aux pourparlers nucléaires avec l’Iran à Genève, mais une telle réaction n’a pas été directe.

« Nous savions que les américains étaient impatients, plus encore que les iraniens eux-mêmes, de parvenir à un accord intermédiaire a Genève, mais nous n’avons pas estimé à quel point, » a déclaré un responsables israélien.

Il a ajouté que « l’Occident choisit de ne pas diriger son regard vers Kha-menei, qui est le vrai visage de l’Iran et son dirigeant de facto, et accepte le ‘joli visage’ de la diplomatie ira-nienne. Les commentaires du chef suprême, qui maudit l’Amérique et la France au milieu des négociations, constituent un crachat au visage du

monde éclairé, et pas seulement Is-raël, mais le monde reste silencieux, en pensant que c’est de la pluie, et continue de parler avec les émis-saires de ce chef, qui sont maîtres de la tromperie. Et ensuite ils nous reprochent de faire des comparaisons avec les années 1930. »

Un responsable de la délégation amé-ricaine aux pourparlers de Genève évitait les questions des journalistes jeudi sur la question, en disant : « naturellement, il y a encore des expressions du manque profond de confiance entre nous et les iraniens, qui provient de plus de trois décen-nies de relations coupées. Nous es-sayons de parvenir à un accord dont le but est d’empêcher pacifiquement le régime iranien d’obtenir des armes nucléaires, tout en traitant cette at-mosphère, et ce n’est pas facile. »

Le premier ministre Benyamin Neta-nyahou, qui s’est rendu mercredi en Russie pour lancer un appel pour des termes plus sévères, a déclaré que les commentaires de Khamenei montrent que l’Iran n’a pas changé depuis que le soi-disant modéré Hassan Rouhani a été élu président en juin.

« Il appelle les juifs des ‘chiens enragés’, disant qu’ils ne sont pas humains. Le public a répondu par des cris ‘mort à l’Amérique ! Mort à Israël ! » N’est-ce pas familier pour vous ? C’est le vrai Iran ! Ils ne doivent pas avoir d’armes nucléaires. Et je vous promet qu’ils n’auront pas d’armes nucléaires, » a déclaré le pre-mier ministre.

L’Iran n’aura pas l’arme nucléaire, a déclaré sans équivoque le premier ministre Benyamin Netanyahou à un groupe de dirigeants juifs russes jeudi.

Après avoir dit que le « vrai » Iran n’était pas celui des films de propa-gande produits par le ministre des affaires étrangères Javad Zarif sou-riant et parlant sur un avenir de paix, mais plutôt celui du « guide suprême » Ali Khamenei appelant les juifs des « chiens enragés ».

Khamenei, lors d’un rassemblement mercredi en Iran, a appelé Israël un « régime illégitime » dirigé par des « chiens enragés intouchables ».

« Il est interdit à l’Iran d’avoir l’arme nucléaire, » a dit Netanyahou. « Et je peux vous promettre qu’ils n’auront pas d’armes nucléaires. »

Netanyahou, qui a rencontré mercredi le président russe Vladimir Poutine pendant 4 heures et demie, a déclaré que la Russie et Israël partagent le même objectif d’empêcher l’Iran d’obtenir des armes nucléaires. Il n’a cependant pas révélé si il a réussi à convaincre Poutine de prendre une position plus ferme contre l’Iran lors des pourparlers avec le groupe P5+1 qui se déroulent actuellement à Ge-nève.

Netanyahou tente d’amener les russes a prendre un rôle plus actif dans ces discussions, dans l’espoir que cela conduise à un type d’accord avec l’Iran semblable à ce que les russes ont négocié en ce qui concerne les armes chimiques de la Syrie. La Russie, en raison de son influence en Syrie, a contribué à faire admettre au dictateur syrien Bachar al-Assad l’accord de septembre pour déman-teler son arsenal d’armes chimiques. Parmi les pays du groupe P5+1 (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, la Grande-Bretagne et l’Alle-magne), c’est la Russie qui a les liens les plus étroits et la plus grande in-fluence avec l’Iran.

En plus de rencontrer les dirigeants des communautés juives de Russie, Netanyahou a tenu informé les prin-cipaux journalistes de Russie. Il a également prévu deux autres inter-views avec les medias russes ainsi qu’une visite du nouveau musée juif à Moscou, avant de rentrer en Israël jeudi soir.

Netanyahou « promet » que l’Iran n’obtiendra pas l’arme nucléaire

Page 12: Israël Actualités n°281

12L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Ce « reportage » de propagande diffusé par Press TV (organe offi-ciel iranien) est un exemple en matière de désinformation et je me demande, très sérieusement, com-ment et pourquoi l’Etat d’Israël n’a pas encore pris de mesure pour expulser cette « journaliste », Nel Burden. Si la liberté d’informer est nécessaire, celle de mentir n’est en rien honorable.

Et ce reportage de la télévision ira-nienne va très loin dans le mensonge.

D’ailleurs, il n’y a que les téléspec-tateurs qui ne font pas la différence entre le Mont du Temple et l’Espla-

nade du Mur des Lamentations qui peut croire aux images diffusées ici.

Ce clip de 2 minutes offre des images somptueuses de la façon dont les Juifs « prennent d’assaut le Mont du Temple, » chaque jour, avec le soutien de la police et des services secrets. Oui mais voilà… Les images sont enregistrées devant le mur des lamentations !

Et si la journaliste n’a pas d’images pareilles concernant le Mont du Temple (appelé dans le reportage Es-planade des Mosquées), c’est parce que cela n’a jamais eu lieu depuis la reprise, par Israël, de la ville, en 1967.

El l’on peut aussi se demander pour-quoi le caméraman ne montre que des images « lointaines » ou « zoomées » du Mont du Temple ? En vérité, peut-être n’ont-ils même pas été autorisés par les palestiniens à rentrer dans cette zone de la vieille ville de Jéru-salem.

Et puis… C’est sans parler des men-songes dits par tout les intervenants… On y apprends même qu’un juif qui prie sur le Mont du Temple est un viol des conventions internationales…

Non, vraiment, où le gouvernement israélien est débile, où il est composé d’incapables.

Par Zeev Koskas

Nel Burden, cette propagandiste pro-iranienne qui n’est toujours pas expulsée par Israël

Brandeis University lâche Al Qods University

Ô terrible déception !Ô amer constat ! Les arabes palestiniens seraient-ils de fieffés contempteurs du Nazisme ?

Il semblerait que pour l’Université Brandeis du Massachussets, la ré-ponse serait OUI.Il leur en aura fallu du temps avant qu’ils osent vraiment regarder en face les étudiants de l’Université Al Qods dont Sari Nusseibeh est le Président depuis une bonne ving-taine d’années.

Les faits :

Le 5 Novembre dernier, l’Université Al Qods accueillit aimablement une manifestation anti-israéliennne d’un genre…plus colorée, plus directe.

Des banderoles partout et des troupes arborant le salut nazi tout en piétinant les drapeaux israéliens ; on se serait cru dans notre bon vieux Berlin du temps du petit moustachu.

Les effets ont été assez marquants

pour que l’Université américaine de Brandeis s’émeuve au point d’inter-rompre ses relations avec l’université Al Qods.Sari Nusseibeih a bien tenté de rattra-per le coup devant le chargé de l’uni-versité américaine qui a eu du mal à contenir sa rage.Ce Monsieur américain du nom de Lawrence a donc demandé à Nussei-beh de condamner cette manifestation en ANGLAIS ET EN ARABE.Penaud, le pseudo-chantre de la paix et ex-négociateur arabe a tenté l’exer-cice sans toutefois y parvenir.

Extrait de la déclaration de Nusseibeh :

« ….des extrémistes juifs ont utilisé cette manifestation pour capitaliser les événements qui s’y sont dérou-lés afin de dénaturer l’Université Al Qods et faire accroire que des idéolo-gies fascistes, antisémites et nazies y sont propagées. Mais sans ces idéolo-gies, il n’y aurait pas eu de massacres des juifs en Europe et par voie de conséquence de catastrophe (naqba) du peuple palestinien. … Ces « opportunistes » ont pro-fité de cette manifestation pour dé-peindre les palestiniens comme un peuple indigne de son indépendance et de sa liberté. Ils veulent (les juifs) rallier l’Occident à leur cause et uti-lisent tout ce qu’ils peuvent pour le faire. Quant à l’opinion publique, elle va dans le sens des juifs et soutient l’occupation et la colonisation. »

L’Université Brandeis a pesté encore plus à la lecture des propos de Sari Nusseibeh qui devait « normalement

» désapprouver publiquement les manifestants de son Université ayant eu un comportement plus qu’indigne : dégueulasse.

Les ponts sont donc définitivement rompus entre Brandeis U et Al Qods. (adieu pognon aussi…)

Expliquer aux tenants de la presti-gieuse université américaine (une des meilleures aux US) que les arabes palestiniens sont dépourvus de sens moral mais surtout d’honnêteté intel-lectuelle était devenu un combat per-du d’avance.

Il aura fallu ce petit incident pourtant coutumier dans la région pour qu’ils mettent un terme à dix années de col-laboration avec l’Université Al Qods.Ceci n’est pas vraiment un fait divers ordinaire. Les arabes nostalgiques d’un IIIè Reich où leurs juifs auraient été aussi carbonisés comme le sou-haitait Amin Al Husseini, c’est d’un banal consternant.

Ce qui l’est moins par contre, c’est cette soudaine prise de conscience !

Il se trouve que Brandeis U est aussi connue pour être un chaudron chaud bouillant de la contestation de gauche qui exerce toujours un pro-palesti-nisme effarant.

Devrions-nous voir les prémisses d’une nouvelle ère ? Brandeis U va-t-il devenir le premier d’une liste de partenaires Palestiniens qui vont voir la lumière ?

Wait and see.

Page 13: Israël Actualités n°281
Page 14: Israël Actualités n°281

Cette paracha coïncide presque toujours avec la fête de Hanouka. Il existe un lien profond entre cette paracha et l’événement de Hanou-ka, où contre toute attente, un petit groupe de Juifs (Les Hachmonaïm) a tenu tête à l’Empire Grec domi-nant et a réussi à réinstaurer une dynastie juive en Terre d’Israël pendant prés de 200 ans.

A l’issue de deux années supplé-mentaires de prison, Yossef sortira pour interpréter les rêves de Pharaon d’Egypte. Le Tout Puissant mettra ainsi un terme à l’obscurité dans la-quel il vécu. Nous savons par ailleurs que la Grèce Antique avait « obscurci les yeux des juifs ». En effet, l’exil de « Yavane » -Grec se distingue de tous les autres par le fait que les Grecs voulaient porter atteinte non pas à la vie physique des Juifs, mais essentie-ment à leur vie sprirituelle et morale. Il interdirent le Chabbat et le Roch Hodêch dans le but de déraciner les bases même de la vie religieuse juive pour les contraindres à adopter un

mode de vie à « l’occidental ». Les Juifs devaient se tourner totalement vers la culture, l’éducation physique et la phylosophie. Cette assimila-tion intellectuelle est comparée par nos sages aux ténèbres que connut Yossef dans les prisons d’Egypte où il s’éjourna 12 années de sa vie. Lorsque Pharaon l’appelle à son se-cours , commence alors l’ascension de Yossef qui l’aménera jusqu’au trône…Yossef est bien l’archétype du « Goel » du Libérateur d’Israel, celui qui opère le passage des ténèbres à la Lumière. C’est pour cette raison que tous nos Maîtres établissent un lien entre sa sortie de prison et la libéra-tion du joug de la Gréce antique.Les Grecs ont inventé la philosophie au sixième siècle avant notre ère. Elle connaitra son apogée avec Pla-ton et Aristote, qui fera de son élève Alexandre Le Grand, le conquérant du monde antique. Si les références des philosophes grecs à la Thora sont inexistants, l’inverse n’est pas vrai, puisqu’on trouve dans la Guemara de nombreuses allusions à la pensée

grecs, sous forme de dialogue par-fois conflictuel entre les sages juifs et les sages grecs. Pour les grecs, il faut en général séparer, diviser, pour pouvoir comprendre les choses et les analyser afin de s’en servir…Cette approche donnera au monde d’aujourd’hui ; la science. Cette science est évidemment un bienfait pour l’humanité étant donné qu’elle permet de dominer la nature au pro-fit de l’homme. La Thora a égale-ment cette attrait pour l’analyse et le dévellopement des sciences, mais les considèrent tout au plus comme un moyen, ou un instrument au service de l’homme. Ainsi, les Maîtres du Talmud considéraient que l’astrono-mie ou la médecine (comme Maimo-nide) étaient essentielles à connaitre, puisque ces sciences « profanes » permettaient respectivement de fixer le calendrier des fêtes et de sauver des vies humaines. On retrouve effective-ment dans l’approche juive ce même désir d’analyse et de maitrise de la nature ( Il n’y a qu’a voir le nombre des chercheurs ou des médecins

juifs dans le monde..). Les Grecs par contre y voyaient une fin en soi, pour eux le monde était multiple avec des originaires variés, à l’image de tous les «d-ieux» qui formaient leur Pan-théon. A l’opposé, les juifs voyaient dans la multiplicité de la nature le reflet du Créateur Unique, celui qui s’était révélé en Egypte et au Mont Sinai pour leur donner la Thora. Les Grecs n’ayant pas eu de révélation ni de prophétie, ne pouvaient atteindre par le biais de leurs seules déductions intellectuelles, la vison d’un monde unitaire.

Mais revenons à la paracha Mikets, appelé par Pharaon pour expliquer ses songes, Yossef ne se contente pas d’en donner une interprétation magis-trale, il propose au roi une série de mesures économiques à prendre pour gérer la crise…

Le comportement de Yossef semble pour le moins inattendu car après tout il n’est pas un haut dignitaire auquel on demande une opinion. Il n’est qu’un « misérable hébreu » présenté par le maître échanson, qui fut tiré de sa prison pour interpréter les songes du Chef suprême de l’Egypte. Com-ment a-t-il eu l’audace de dépasser le cadre qui était le sien?

En réalité, la conduite de Yossef n’est ni irréfléchie, ni téméraire. Il ne fait qu’interpréter avec minutie les songes, les conseils qu’il propose ne sont pas le fruit d’une initiative per-sonnelle mais font partie intégrante de ces songes. Yossef a été appelé certes pour interpréter ces rêves et c’est d’ailleurs ce qu’il fait, sans jamais sortir de ce rôle. Les conseils « économiques », ou plutôt les direc-tives qu’il préconise sont dans la suite naturelle de l’interprétation. Pharaon est ébloui par l’explication de Yos-sef, par sa finesse d’esprit. Non seu-lement Yossef n’est pas critiqué pour s’être introduit dans les affaires du pays, mais il est considéré comme un véritable sauveur. Yossef a acquis des trésors spirituels inestimables auprès de son père Yaacov pendant dix sept ans. Par la suite, ces richesses

lui permirent de surmonter toutes les épreuves qu’il a traversées. Lorsque la femme de Putifar tentera le piège de la séduction et où ses forces semble l’abandonner c’est encore l’image du visage du vieux père qui lui apparait. Chaque fois que Yossef est en difficulté, c’est l’image de son père qui accoure à son secours.

Rabinou Moché Haim Louzato zal nous explique que cette idée trans-parait dans le verset suivant : «Et D-ieu était avec Yossef». En effet la valeur numérique du nom de D-ieu est égale à 26. Celle de Yossef à 156. «D-ieu était avec Yossef», signifie dit le Ramhal qu’il faut additionner les deux valeurs ensemble, (D-ieu 26) et (Yossef 156) . Le total représente 182. Or c’est précisément la valeur numé-rique du nom Yaacov (182). Ainsi l’Eternel était avec Yossef dans le fait qu’il présentait le visage de son père Yaacov fondateur des douze tribus d’Israël.

Yossef a réussi en Egypte parce qu’il fut un réformateur, un homme avisé d’ouverture et un gestionnaire chevronné… La question que nous pouvons nous poser aujourd’hui au regard de notre communauté «orga-nisée» : à quand une véritable ré-forme de ce consistoire qui souffre de tant de maux ? Yvan Lellouche

14L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Parachat Mikets : l’Espoir de la lumière de HanoukaREFOUA CHELEMA DE DAVID HAÏM BEN MINETTE AZOULAY

Page 15: Israël Actualités n°281
Page 16: Israël Actualités n°281

16L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

LCI, voulant jouer le jeu du débat ouvert, a donné la parole à Rony Brauman sur la récente visite d’état de François Hollande en Israël. Ce n’est pas en sa qualité de médecin et d’ancien président de Médecins sans frontières qu’il donne son avis mais entant qu’antisioniste. En 2006 il n’hésita pas à déclarer : «Je pense que si j’avais été, à l’époque, en situation de prononcer un juge-ment, je ne crois pas que j’aurais été favorable à la création de l’état d’Israël ».

Les Juifs sortis tout juste des camps de concentration auraient probable-ment apprécié !

Une ‘’qualité’’ donc qui attire les caméras et qui, dorénavant, se reven-dique fièrement en France ! Une spé-cificité qui lui permet d’être, publi-quement, « scandalisé par l’attitude de F.Hollande avec B.Netanyahu ! ».

Ce qui a choqué cet antisioniste pri-maire est l’accolade du Président français donnée au Premier ministre israélien. Pour Rony Brauman, « Benjamin Netanyahou est la personne

(…) qui peut être tenu pour respon-sable politiquement du meurtre, de l’assassinat de Rabin puisque pen-dant la campagne de 1996 les affiches qui soutenaient sa campagne montrait Rabin en uniforme nazi. (…) Donc Netanyahou a directement appelé au meurtre de Rabin ».CQFD !

En revanche, ce qui ne l’a pas scanda-lisé est le recueillement du Président français sur la tombe de Yasser Arafat qui fut directement et politiquement responsable de la mort de centaines d’Israéliens dus au refus de celui-ci de signer, en l’an 2000, la paix avec Israël, l’état qui se considère comme celui du peuple juif.

Rejet ‘’palestinien’’ qui réduit à pas grand chose la ‘’pensée’’ de Rony Brauman lorsqu’il affirme qu’Itshak Rabin (z’’l) est « peut-être le seul lea-der israélien qui a vraiment compris que la sécurité d’Israël passait par la paix avant de passer par les armes ».Faire parler les morts est la spécialité de ceux qui cachent une doctrine peu avouable !

Itshak Rabin (z’’l) aurait-il déposé les armes et accepté l’exigence du « droit de retour » refusé par tous les autres dirigeants et, évidemment, par la population israélienne ? Bien sûr que non !

Aurait-il partagé le Mont du temple comme le firent, dans leurs proposi-tions de paix, Ehud Barak en 2000 et Ehud Olmert en 2008 ? Rien n’est moins sûr !

Le signataire des accords d’Oslo au-rait-il accepté la création d’un nouvel état nettoyé de la présence de tout juif ? Non !

Aurait-il abandonné la sécurité de son pays et les frontières de ce nouvel état au bon soin de ses gouvernants rêvant d’un état judenrein ? Sûrement pas !

En quelque mots, aurait-il accepté la paix des cimetières qu’appelle de ses vœux Rony Brauman ? Non et non ! Une paix qui aurait amené Itshak Rabin (z’’l) à confirmer, au grand dam de cet antisioniste, que la ‘’sécu-rité d’Israël passe, malheureusement, part les armes’’ ! Arafat étant, jusqu’à son décès, le plus grand tueur de Juifs depuis Hitler.

Chef d’état major de Tsahal, ambas-sadeur, ministre et Premier ministre, et toujours serviteur de la pérennité de l’état du peuple juif, cela serait faire injure à sa mémoire que de ré-pondre par l’affirmative aux simples questions ci-dessus.

Les extrémistes de gauche, les antisé-mites et ceux qui se cachent derrière le paravent de l’antisionisme n’ont vraiment honte de rien !Publié par Victor Perez

Rony Brauman, l’antisioniste qui fait parler Itshak Rabin (z’’l)

La société israélo-belge Nyxoah a crée un implant révolutionnaire contre les problèmes de ronfle-ments et de l’apnée du sommeil qui ne seront prochainement, qu’un mauvais rêve pour certains.

Un adulte sur cinq, de plus de 40 ans, souffre d’un certain degré d’apnée obstructive du sommeil (AOS), ce qui peut entraîner des troubles de type hypertension, obésité, maladies cardiaques et accidents vasculaires cérébraux.

L’AOS se produit lorsque le muscle de la langue se décontracte pen-dant le sommeil et retombe dans la gorge, bloquant le passage de l’air. L’implant novateur et ultra-miniatu-risé mis au point par la firme israé-lo-belge, stimule justement le muscle de la langue afin d’éviter l’encombre-ment des voies respiratoires.

Au cours d’une brève procédure en ambulatoire, l’implant est inséré sous le menton du patient, en prati-quant une courte incision peu inva-sive. Puis, chaque soir, avant de se coucher, le patient place un adhésif jetable contenant une batterie sur le dessous de son menton, afin d’ali-menter, sans fil, les nerfs situés en

périphérie de la langue tout au long de la nuit, empêchant ainsi tout blo-cage des voies respiratoires pendant le sommeil nocturne.

“Cette solution comporte de nom-breux aspects novateurs. Le fait de pouvoir stimuler le muscle de la langue toute la nuit à l’aide d’une batterie sous forme de petit patch je-table est une innovation majeure.”, se réjouit le Dr Adi Mashiach, inventeur et cofondateur et PDG de Nyxoa.

“Notre capacité de poser l’implant de manière peu invasive au cours d’une procédure rapide en ambulatoire de-vrait placer cette opération à la por-tée d’un grand nombre des personnes concernées. “, ajoute-t-il.

L’implant n’est pas encore commer-cialisé mais l’Office américain des brevets (USPTO – US Patent and Tra-demark Office) a récemment délivré 11 brevets à la firme israélo-belge qui devrait lui permettre, dans les mois à venir, à s’attaquer au marché améri-cain.

Serge Dahan

Source: http://www.lemondejuif.info

Une firme israélo-belge crée un implant contre les ronflements et l’apnée

Imad al-Daelis, conseiller écono-mique du chef du groupe terroriste Hamas, Ismail Haniyeh, a déclaré que les négociations étaient en cours pour augmenter le volume de l’électricité que le Hamas achète en provenance d’Israël, après 3 se-maines d’un siège par l’Egypte de l’état terroriste.

La compagnie israélienne d’électrici-té fournit déjà plus d’1/3 de l’électri-cité de Gaza, malgré les nombreuses attaques terroristes du Hamas contre les civils et les militaires israéliens, et malgré les déclarations publiques du Hamas appelant au génocide des israéliens et des juifs.

Dans une interview à l’agence de presse Anadolu, Daelis a déclaré que

« les accords avec la compagnie israé-lienne d’électricité pour fournir plus d’alimentation aideront à résoudre la crise du manque d’électricité. »

Il a déclaré que le « gouvernement » du Hamas a présenté sa proposition à cet égard à la compagnie d’électricité d’Israël via le secteur privé, et qu’un accord a été conclu, mais que cela nécessite également la restauration du réseau électrique local à un coût de millions de dollars.

Le politicien égyptien Imad Hamdi, du front populaire égyptien, a critiqué le geste, traitant le Hamas d’hypo-crite. Hamdi a souligné que le Hamas est coupable d’utiliser les ressources d’Israël malgré qu’il nie son exis-tence, et a déclaré que le Hamas n’est

pas efficace comme mouvement de résistance contre Israël.

Les remarques de Hamdi suivent des rapports qu’Haniyeh a également en-voyé sa fille d’un an pour être traité dans un hôpital israélien, malgré ses appels ouverts à détruire le gouverne-ment même qui soigne sa fille et ses appels continus au génocide de la po-pulation juive d’Israël. Les médecins de l’hôpital de Petach Tikva ont fina-lement déterminé que la petite fille ne pouvait pas être soigné, et l’ont ramené à l’entité terroriste.

La situation dans la bande de Gaza s’est détériorée depuis le mise en place du siège égyptien, souffrant de pannes et de débordements d’égouts.

Le groupe terroriste Hamas demande plus d’électricité à Israël

Page 17: Israël Actualités n°281
Page 18: Israël Actualités n°281

18L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

L’Amérique et Israël sont désor-mais en terre inconnue. Huit mois à peine après la visite de Barack Obama en Israël, le premier dépla-cement international de son second mandat effectué en guise de récon-ciliation avec Benjamin Netanya-hou, les deux proches alliés sont à nouveau en profond désaccord.

Le litige porte cette fois-ci sur un « pré-accord » nucléaire avec l’Iran. Washington et Jérusalem trouve-ront un jour le moyen de dépasser ce choc titanique, mais les embras-sades ne pourront pas effacer la profonde cicatrice qu’il aura lais-sée.

La crise actuelle est d’ores et déjà l’une des pires entre les deux pays, et elle pourrait encore s’aggraver avant qu’une embellie intervienne.

Depuis 1982, l’année où Menahem Begin avait voué aux gémonies le plan de paix de Ronald Reagan, ja-mais Israël n’avait critiqué publique-ment d’une telle façon une initiative diplomatique de Washington. Dans une déclaration énergique à Jérusa-lem, le 10 novembre, Netanyahou a même appelé les dirigeants de la communauté juive américaine à user de leur influence pour faire échouer ce qu’il avait qualifié de « mauvais » accord avec l’Iran.

Jamais un secrétaire d’État américain s’exprimant à la tribune d’une capi-tale arabe n’avait explicitement invité un premier ministre israélien à se gar-der de faire obstacle aux efforts de la diplomatie américaine et à mettre en sourdine ses critique jusqu’à la conclusion d’un accord, tout en réaf-firmant l’authenticité de ses senti-

ments pro-israéliens. C’est ce qu’a fait John Kerry dans un point d’infor-mation inhabituel à Abou Dhabi, aux cotés du ministre des affaires étran-gères des Émirats arabes unis, le 11 novembre dernier.

Et on n’a pas non plus le souve-nir récent que face à la critique de l’administration émanant d’Israël et de ses amis américains, un porte-pa-role du président des États-Unis ait accusé ses détracteurs de lancer « une marche vers la guerre ». Il ouvrait ainsi la boite de Pandore des attaques haineuses qu’il sera difficile de refer-mer.

La critique israélienne de la politique iranienne des États-Unis comporte trois points essentiels :

Sur le plan de la stratégie en premier lieu : Israël regrette que l’administra-tion ait abandonné sans sourciller son exigence traditionnelle imposant à l’Iran de se conformer à l’obligation imposée par le Conseil de Sécurité des Nations Unies de suspendre toute activité d’enrichissement. Il estime même que la fin de l’enrichissement n’est pas l’un des objectifs de ces négociations.

Ensuite, sur le plan tactique, si Israël applaudit les sanctions dévastatrices imposées par l’administration à l’Iran, il craint fort que l’accord de Genève à venir ne réduise à néant la pression énorme de ces sanctions. En contrepartie, l’accord aboutirait au mieux à ralentir les progrès de l’Iran sans réduire ses capacités d’enrichis-sement de l’uranium. Il ne comporte-rait pas non plus un engagement sur le démantèlement de l’usine d’Arak qui constitue une filière alternative

basée sur le plutonium pour aboutir à la bombe nucléaire.

Et enfin, sur le plan opérationnel, Israël se plaint d’avoir été maintenu dans le flou sur les détails du pro-jet d’accord de Genève, sur ce qui a été offert à l’Iran et ce qui lui a été demandé, en dépit de l’engagement américain de le tenir pleinement in-formé.

Ce sont là de lourdes préoccupa-tions et des accusations sérieuses. Elles méritent d’être effectivement prises en compte. Il est honteux de prétendre que ceux qui soulèvent ce genre de questions préfèrent la guerre à la diplomatie. D’autant plus que toutes ces critiques semblent solides.

On aura beaucoup de mal, par exemple, à trouver un responsable de l’administration disant clairement que l’application pleine et entière des résolutions du Conseil de Sécu-rité reste le but de ces négociations, encore moins une « ligne rouge » de l’Amérique. Par contre les officiels ont qualifié le maintien de l’exigence de suspension de l’enrichissement de position « maximaliste ». Ils préfèrent parler de l’engagement du président d’empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire, une formulation beaucoup plus approximative qui conserverait à l’Iran la capacité de faire à tout moment une percée décisive. Il est important d’avoir rejeté la revendi-cation de l’Iran à un « droit à l’enri-chissement », ce que l’administration a apparemment fait à Genève, mais il n’en n’a pas été de même pour la sus-pension de l’enrichissement.

Quant aux détails du « pré accord », les responsables de l’administration prétendent que les premiers allège-ments des sanctions contre l’Iran seront marginaux et que les mesures centrales relatives au pétrole et aux activités bancaires resteront en place jusqu’à ce qu’un accord global soit obtenu. Cependant c’est là une pro-messe qu’aucune administration ne peut garantir dans la mesure où l’effi-cacité des sanctions dépend de leur maillon le plus faible. Nul ne peut prévoir comment les autres pays, par-fois avides de commerce avec l’Iran, envisageront le « pré accord ». Il n’est pas fantaisiste d’imaginer que

le régime de sanctions commencera à s’effriter dès la signature de l’accord intérimaire. Cela souligne qu’il serait sage de demander le maximum de concessions dès le « pré-accord », par exemple l’arrêt du réacteur d’Arak. Il faudrait aussi empêcher le spectre des sanctions de s’effilocher en donnant à l’Iran des preuves tangibles qu’elles pourraient se renforcer et devenir encore plus douloureuses.

De même pour savoir si Israël a été ou pas maintenu dans le flou sur les contenus de Genève, un commen-taire contradictoire de Kerry suggère qu’il y a anguille sous roche. Après tout, il a dit, et d’autres officiels avec lui, qu’Israël avait été pleinement informé en permanence, et que ses critiques étaient injustifiées dans la mesure où il ne connaissait pas le détail de ce qui était sur la table dans ces négociations. Les deux déclara-tions ne peuvent pas être vraies en même temps. De plus, il est manifes-tement déloyal de demander à Israël et aux opposants du pays au « pré-accord » de mettre en sourdine leurs commentaires avant que l’accord ne soit signé, ce qui est la position de l’administration, dans la mesure où les chances d’influer sur son contenu seraient rigoureusement nulles après sa conclusion.

Ce qui aggrave la situation, c’est que Washington et Jérusalem connaissent une crise de confiance sur le proces-sus de paix israélo-palestinien paral-lèlement à l’imbroglio iranien. On peut faire des éloges à John Kerry pour sa persévérance et sa créativité dans la conduite d’une diplomatie qui fait penser au drame de Sisyphe. Mais de façon inexplicable, il a perdu le contrôle de lui-même quand Israël a approuvé la construction de 1.900 appartements dans les territoires disputés, ce qui était une réponse politique à la jubilation des Palesti-niens au moment où Israël a libéré de prison 26 terroristes endurcis. On ne soutient pas particulièrement la politique israélienne d’implantation en observant que 90% de ces appar-tement doivent être construits dans des banlieues juives de la capitale d’Israël ou sur des terres situées sur le « coté israélien » de la barrière de sécurité qui resteront sous contrôle israélien dans toutes les hypothèses.

La réaction étonnamment féroce de Kerry a été de mettre sur le même plan toutes les constructions et de les dénoncer en bloc. Il a mis publi-quement en question l’engagement pour la paix d’Israël, l’interrogeant de façon provocante sur sa préfé-rence pour une troisième Intifada. Il s’est demandé aussi à haute voix si Israël évacuerait un jour ses troupes de la rive est du Jourdain, des troupes qui ont combattu avec les forces de sécurité palestiniennes contre le ter-rorisme et fait obstacle à l’extension de l’influence du Hamas. Si l’admi-nistration Obama voulait faire attra-per un coup de sang aux Israéliens les moins paranoïaques, le moyen le plus sûr d’y parvenir serait de précipiter un accord à Genève et de s’attaquer en même temps à la crédibilité de la volonté de paix d’Israël.

De son coté, Israël a envoyé à Washington des messages contradic-toires, en particulier sur la question de l’urgence dans les conversations

sur le nucléaire. Ces derniers mois, Israël a fait du tintamarre sur le réac-teur au plutonium d’Arak, rappelant sans cesse à Washington qu’à partir du moment où il serait en fonction-nement on ne pourrait plus l’attaquer militairement à cause des risques de radiation. Le message était : « le temps n’est pas de notre coté ». Ce raisonnement des Israéliens four-nissait à l’administration de puis-sants motifs (certains parleraient « d’excuses ») pour un « pré-accord » incluant la fermeture d’Arak. Cepen-dant, depuis le début des conversa-tions de Genève, les Israéliens ont diffusé une autre interprétation, à sa-voir que « le temps est de notre coté. » Selon les Israéliens, l’Amérique a davantage de moyens de pression qu’elle ne le dit parce que les Iraniens ont le besoin désespéré d’un allège-ment des sanctions dont l’impact est dévastateur. Encore une fois il ne peut pas être vrai que le temps soit à la fois de notre coté et contre nous.

Il est clair que la crise actuelle aurait pu être évitée. A présent la question est de savoir si l’on peut y remédier.

Le présent écrit montre que l’admi-nistration s’oppose à une solution de compromis évidente sur les sanctions : l’approbation dès à présent de sanc-tions supplémentaires qui seraient mises en œuvre s’il n’était pas pos-sible de conclure un « pré-accord » ou à l’expiration d’une date limite de négociation pour la conclusion d’un arrangement global. Il aurait aussi été utile pour l’administration de mettre en place un nouveau méca-nisme de consultation en temps réel avec les Israéliens, pour éviter que des développements imprévus ne les surprennent. Les absurdités de la Maison Blanche sur la nature va-t-en-guerre de ses critiques ont pour effet de ternir la crédibilité de la menace militaire américaine sur l’Iran déjà affaiblie par l’épisode des armes chimiques en Syrie. Il faut donc que l’administration agisse en urgence, à son initiative et en compagnie de ses alliés dans la région, pour rendre sa menace plus crédible.

Plus que tout, il faut réparer le tissu déchiré de la relation israélo-améri-caine, ce qui inclut la question fon-damentale de savoir si le monde va permettre ou non à l’Iran de se doter de capacités d’enrichissement indé-pendantes, ce qui nécessite de ren-forcer les convergences de vues entre Obama et Netanyahou. Comme le président l’a dit à Jérusalem en mars dernier, « Du fait de la coopération entre nos gouvernements, nous sa-vons qu’il reste du temps pour pour-suivre une solution diplomatique [du problème nucléaire iranien] » Si cette formule est exacte, l’absence de coo-pération signifie que le temps dispo-nible est en train de s’épuiser.

Titre original : Obama’s Fight With Israel : This Time It’s Serious

par Robert Satloff Politico le 17 novembre 2013Traduction : Jean-Pierre Bensimon

Le combat d’Obama contre Israël : cette fois c’est sérieux

Page 19: Israël Actualités n°281
Page 20: Israël Actualités n°281

20L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Hollande en Israël: « lamentable posture » pour le NPA

Le Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA) a condamné mardi ce qu’il estime être une « lamentable pos-ture » de François Hollande lors de sa visite en Israël et dans les ter-ritoires palestiniens, qui s’inscrit selon lui « dans la continuité » de Nicolas Sarkozy.

« Comme on pouvait s’y attendre, la visite de Hollande en Israël et à Ramallah confirme que l’actuel pou-voir s’inscrit dans la continuité du précédent, en choyant un État pour-tant hors-la-loi au regard du droit international », écrit le NPA dans un communiqué.

« À peine arrivé à Tel Aviv, Hollande a en effet tenu à se déclarer +l’ami d’Israël+, à promettre un renforce-ment de la coopération franco-israé-lienne et à vanter les vertus +démo-cratiques+ d’un État qui dénie tout droit aux Palestiniens en menant une politique raciste et expansionniste », poursuit le parti d’extrême gauche.

« Et ce ne sont pas les quelques mots prononcés à propos de la colonisa-tion, lors de la courte incursion de Hollande à Ramallah, qui changeront le message porté par les autorités françaises: en prétendant adopter une approche +équilibrée+ entre, d’une part, un État oppresseur et, d’autre part, un peuple opprimé, Hollande a en effet choisi le camp du plus fort. Il n’y a pas de+juste milieu+ entre droit et non-droit, entre justice et injustice », écrit encore le NPA.

« Le NPA condamne cette lamen-table posture et rappelle son soutien à l’ensemble des revendications natio-nales des Palestiniens. L’État d’Israël ne doit pas être ménagé, et encore moins célébré: il doit être sanctionné ! », conclut le NPA, qui rappelle son engagement dans la campagne de boycott contreIsraël.

Nucléaire iranien: un ministre israélien déçu par la position française

Le ministre israélien des Finances Yaïr Lapid a exprimé dimanche sa déception devant la position de la France, qui s’est ralliée à l’accord sur le nucléaire iranien à Genève.

« On peut s’interroger sur les réac-tions dans le monde lorsqu’on voitLaurent Fabius (le ministre fran-çais des Affaires étrangères) lever le pouce en signe de victoire après la conclusion de cet accord alors qu’au-cune centrifugeuse ne sera démante-lée », a déploré M. Lapid, leader du parti de centre-droit Yesh Atid, à la radio militaire.

Le chef de la diplomatie française a salué dimanche l’accord de Genève, qu’il a qualifié d’ »avancée impor-tante pour la sécurité et pour la paix ».

Cet accord « confirme le droit de l’Iran à l’énergie nucléaire civile, mais exclut de sa part tout accès à l’arme nucléaire », a expliqué M. Fa-bius, estimant que Genève constituait une « première étape majeure ».

En froid avec l’administration Oba-ma, les dirigeants israéliens s’étaient félicités de la « position ferme » de Paris lors du dernier round de négo-ciations (du 6 au 9 novembre), en recevant chaleureusement le prési-dent François Hollande la semaine dernière pour sa première visite en Israël.

Au cours de son séjour, M. Hollande avait formulé « quatre exigences » pour un « accord intermédiaire » avec l’Iran: « mettre l’intégralité des ins-tallations nucléaires iraniennes sous contrôle international, dès à présent », « suspendre l’enrichissement à 20% », « réduire le stock existant » et « arrêter la construction de la centrale d’Arak ».

Choquant : les services secrets français envisageaient d’assassiner un islamiste et accuser l’extrême droite

Les services de renseignement fran-çais avaient projeté d’assassiner l’islamiste Abu Hamza, à Londres, et de se faire passer pour des néo-nazis, révèle ce matin le très sérieux Telegraph (source).

Les espions français avaient prévu d’envoyer des menaces de mort au jihadiste, avec la signature de Com-bat 18, la branche armée du groupe néonazi britannique Blood & Honour fondé en 1991, avant de le tuer avec les armes qui sont utilisées par ce groupuscule. Autre option révélée par l’organisation Hope not Hate (pas la haine mais l’espoir), les ren-seignements français avait projeté de kidnaper Hamza et de le ramener en France.

Le plan, qui date de 1999, avait

pour double objectif de lutter contre l’islam radical, car les Français trou-vaient que les Britanniques ne le prenait pas assez au sérieux, malgré son importance outre Atlantique, et de créer une phobie contre les extrê-mistes de droite.

Etant hermétique aux théories com-plotistes, je n’aurais pas publiée cette information si elle ne venait pas du Telegraph. Elle met en lumière la constante bienveillance vis à vis de l’extrême gauche, responsable pour-tant des plus sanglants attentats et crimes non islamistes qui se sont pro-duits en Europe.

Pas plus tard que la semaine der-nière, à la grande déception des Ca-roline Fourest et autres gauchistes qui font de la distorsion des réalités

leur gagne-pain, un islamo-gauchiste a blessé au fusil à pompe un photo-graphe dans les locaux de Libération, un média qu’il a qualifié de « journa-putes » menteurs et manipulateurs, ce qui atteste de sa parfaite lucidité.

La même semaine, on apprenait l’existence de trois femmes réduites en esclavage pendant 30 ans, à Londres, et qui ont réussi à s’échap-per. Les esclavagistes, vient d’ap-prendre le Daily Telegraph, sont deux gauchistes qui adorent Mao, et qui dirigaient un collectif communiste dans les années 70.

Là encore, les journaliste trotskistes, mouchés, ne se bousculent pas pour dénoncer la puanteur de l’extrême gauche.© Hervé Roubaiv pour Dreuz.info.

Page 21: Israël Actualités n°281

Quand Yann Barthès prend ses téléspectateurs pour des gros connards…

Il y a quelques jours, Yann Barthès dénonçait avec courage et talent le salut nazi inversé que représente la « quenelle », un geste initié par Dieudonné et dont la popularité est croissante dans les milieux allant de l’extrême droite à l’extrême gauche en passant par les plus tradition-nelles sphères « anti-sionistes ».

Nous étions légitimement surpris par un tel travail de pédagogie en pro-venance de Canal+ et de son anima-teur vedette suite au comportement inacceptable la veille d’un invité du public qui avait alors profité de sa po-sition pour effectuer à seize reprises le geste de la quenelle en direct sans être inquiété.

Depuis, le Petit journal a accordé une tribune au terroriste Salah Hamouri suite à la visite officielle de François Hollande à Ramallah.

Et ce soir, une photographie de Yann Barthès effectuant lui-même le geste de la quenelle commence à circuler sur les réseaux sociaux et risque de faire grand bruit à quelques jours du verdict du procès de Dieudonné.

J’étais moi-même sceptique lorsque j’ai vu cette image mais après quelques recherches sur internet, cha-cun pourra constater qu’il ne s’agit pas d’un montage ni d’un sosie mais bien de Yann Barthès en personne.

Dans ces conditions, je suis forcé de reconnaître que nous avons sûrement été un peu trop naïfs. Si nous étions nombreux à ressentir une relative prise de conscience ou du moins une « légère amélioration » de la situation en France ces derniers temps, force est de constater qu’il n’en est rien.

A l’heure où des dirigeants qui se présentent comme des « amis d’Israël » discutent avec les émissaires de l’Iran, le contraste entre l’indignation de Yann Barthès à l’antenne et cette photographie n’est pas sans nous rap-peler qu’un discours reste crédible qu’à partir du moment où les actes et la réalité perceptible par tous ne contredisent pas la parole.

La pédagogie, l’éducation, la sensi-bilisation, les multiples partenariats avec les pouvoirs publics et la répres-sion ne pourront jamais résoudre défi-nitivement le problème de l’antisémi-tisme en diaspora.

En son temps déjà, Zeev Jabotinsky, le père de la droite israélienne, décla-rait que la Galout -c’est à dire l’exil- ne mérite pas d’être améliorée car il n’existe d’autre remède que celui de la quitter.

Par Yonatane Laïk

Charles Enderlin revisite l’histoire

Le quidam qui avait encore un doute quant au manque de neutra-lité journalistique de Charles En-derlin sur le conflit proche-oriental et sur la responsabilité de l’Etat d’Israël dans la poursuite de celui-ci ne pourra plus en avoir après la lecture de l’interview qu’il a don-née au site en ligne Lapresse.ca. Un entretien qui résume très bien la vision enderlinesque : « Impasse en Terre sainte ».

Avec de tel envoyé permanent à Jé-rusalem, l’antisionisme en Europe a encore de beaux jours devant lui !

On passera ici, entre autres accu-sations, sur l’éternelle responsabi-lité d’Israël quant aux échecs du plan de paix de 2000 ou sur la minorité israélienne qui arrive « à bloquer le processus politique et diplomatique » alors que la très grande majorité du peuple israélien est en faveur de la solution de deux états pour deux peuples et que la réciprocité n’est toujours pas de mise.

Mais l’on ne fera pas l’impasse, en revanche, sur ‘’l’histoire’’ racontée par celui qui est considéré par ses pairs comme LE professionnel du conflit ! Un ‘’pro’’ que chaque média qui ‘’s’honore’’ consulte.

Question du journaliste : « Sur le mil-lion de Juifs qui ont été expulsés de pays musulmans après 1947, ou les ont fuis ».

Réponse : « Je ne pense pas qu’on puisse faire une équivalence avec les réfugiés palestiniens de 1947 qui vivent dans des camps et n’ont pas été intégrés dans leur pays d’accueil. Les Juifs pouvaient aller en Israël, mais les Palestiniens ne sont ni égyptiens, ni syriens, ni libanais, ni jordaniens, même s’ils sont tous musulmans. La Palestine avait une culture, une langue et une histoire propres en 1947.»

On ne creusera pas ici sur le quitus qu’il semble donner aux pays d’ac-cueil quant à la situation précaire des « réfugiés » encore en vigueur de nos jours. Des « réfugiés » qui après plu-sieurs générations ne sont toujours pas considérés comme natifs de ces pays par le journaliste ! Tout comme la propagande musulmane ! Coïnci-dence ?

On ignorera pareillement l’oubli que les « réfugiés palestiniens de 1947 » pouvaient ce rendre dans les terri-toires qui leur ont été attribué par la résolution 181 de 1947, plutôt que dans les pays frères, afin de créer un nouvel état arabe. Qui les en a empê-ché ?

L’intérêt de l’analyse ne se trouve pas là, mais dans le fait qu’à ce stade ce

pro de la propagande ‘’palestinienne’’ n’ait toujours pas écrit de bouquin sur « la culture, la langue et l’histoire propre » des ‘’Palestiniens’’ avant 1947 ! Cette carence tient-elle au fait qu’il n’y aurait pas assez de matière pour ce faire ? Vraisemblablement ! A bien chercher, il n’existe pas un seul livre racontant le passé de ces Arabes de la Palestine mandataire restés sur la rive ouest du Jourdain après la naissance de la (Trans) Jordanie.

On aurait apprécié pourtant un livre qui nous raconte tout d’abord les frontières de leur pays nommé « Pa-lestine » ! Selon toute encyclopédie, non encore trafiquée par les antisio-nistes, la Palestine n’a jamais été un pays mais une région s’étalant, avant 1946 et la création unilatérale de la Jordanie par la Grande-Bretagne, de la mer méditerranée (Est) jusqu’aux frontières de l’Irak (Ouest) et de celles de la Syrie (Nord) à celles de l’Arabie Saoudite (Sud).

On imagine aisément que pour les besoins de sa cause, Charles Enderlin réduit cette « Palestine » à la portion congrue située à l’ouest du Jourdain comme l’affirme si bien la propa-gande de l’Ouma. Exit donc le peuple jordanien avec ses culture, langue et histoire communes à celles des ‘’Pa-lestiniens’’ et les quelques quatre-vingt pourcent du territoire qui lui fut attribué !

Toutes choses si gênantes pour la ‘’vérité’’ du journaliste !

On aurait par ailleurs tant aimé lire ‘’l’histoire propre’’ de ce ‘’peuple palestinien’’ avant 1947, voire même juste avant la conquête, en légitime défense, de la Judée, Samarie et de la bande de Gaza en 1967 par Israël ! Un ‘’peuple’’ qui avait oublié sa ‘’na-tionalité’’ dès lors que l’Egypte et la Jordanie occupaient les territoires de 1948 à 1967. Se sentaient-ils, alors, Egyptiens et Jordaniens ? Car nul ne se souvient d’un seul acte de libéra-tion ni même intention déclarée de leur part ! La seule ‘’Palestine’’ que l’Olp cherchait alors à libérer, en son nom dès 1964, était entre les mains des Sionistes !

Cette ‘’Palestine’’ s’appelle toujours Israël !

On aurait tant aimé s’instruire aussi sur les différences de culture entre les ‘’Palestiniens’’ et les occupants égyp-tiens et jordaniens ! Tout comme les différences de langages égyptien et jordanien avec le ‘’palestinien’’ !

Des questions, des demandes… mais pas de réponses ! Même Wikipédia ne les a pas !

Au final, à croire l’histoire revisitée par Charles Enderlin, dans la Pales-tine sous mandat britannique se trou-vaient, avant 1946, trois peuples. Un peuple juif devenu israélien, et deux peuples arabes.

Bien malin il sera s’il peut confirmer par des preuves cette stupidité deve-nue cependant vérité internationale et à laquelle il contribue amplement ! Un livre de sa main à ce sujet est exigé ! L’écrira t-il ? Chacun en dou-tera fortement !

Publié par Victor Perez

Charles Aznavour: « Je me souviens encore de Tel-Aviv en 1948…

Le Grand Charles est arrivé en Israël il y a quelques jours. Ce n’est pas son premier voyage ici… Mais c’est la première fois qu’il va y chanter. Et malgré les prix pro-hibitifs – seule la bourgeoisie peut se permettre le luxe de dépenser 200 euros pour une place, la salle devrait être pleine à craquer.

Il y a quelques heures, nous avons eu le privilège de rencontrer Charles Aznavour. Il a accepté de répondre à quelques questions…

JSSNews: Cela fait quoi d’être en Israël après tant d’années ? Charles Aznavour: J’ai l’impression que ça a bien changé, bien évolué depuis la dernière fois. J’ai l’impres-sion que ce jeune pays a fait des pas

de géants ! C’est toujours un plaisir de venir ici, dans ce pays.

JSSNews: Quel est votre premier souvenir d’Israël ? Charles Aznavour: Lors de ma pre-mière fois ici. C’était en 1948, juste après l’indépendance de votre pays. Je suis venu ici, à Tel-Aviv. Et je chantait. Je chantait dans un cabaret de Tel-Aviv. C’est là mon plus ancien souvenir d’Israël. Je crois que je suis le premier chanteur a avoir visité Is-raël juste après sa fondation.

JSSNews: On dit que vous avez posé pour condition de venir aussi chanter pour les Palestiniens…Charles Aznavour: Oui, je voulais aussi y aller. Puisque je viens en Is-raël chanter pour la paix, j’aurai aussi

voulu aller là-bas chanter pour la paix. Mais cela ne s’est pas fait.

JSSNews: Israël et votre patrie, l’Arménie, ont un lien particulier…Charles Aznavour: C’est vrai. C’est un lien un peu spécial. Mais je dois admettre être chagriné par le fait qu’Israël ne reconnaisse pas encore officiellement le génocide armé-nien. Il y a certainement une raison politique derrière tout ça, et ça me dépasse ces choses là. Cela me cha-grine mais je suis confiant dans le fait qu’Israël reconnaisse un jour notre tragédie… Vous savez, les juifs sont comme les arméniens. Ce sont deux peuples qui aiment vivre. Qui aiment la vie. Sans cette amour incroyable pour la vie, nos deux peuples n’exis-teraient plus. Nous avons survécu à tant de tragédies…

Je sais que nous sommes tous nés pour mourir. Mais en attendant, il faut vivre sa vie pleinement. La vie me motive.

JSSNews: Malgré tous vos succès, vous paraissez toujours sensible à la reconnaissance…Charles Aznavour: Parce que j’es-time que les gens entendent mais n’écoutent pas. Entendent, mais ne lisent pas. Ils entendent « lalalala », un titre, mais ils ne savent pas ce qu’il y a dans la chanson. Alors bien sûr, j’ai un public qui connaît tout, avec la moindre virgule. Le public sait que je fait du succès. Que le spectacle est bon. Mais ils ne connaissent pas vrai-ment Aznavour.

Propos recueillis par Claudia Atlan

21L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Page 22: Israël Actualités n°281

22L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Elle est la plus demandée des uni-versités israéliennes. Les matières les plus prisées sont l’informatique, la biologie et les sciences sociales

D’après le président de l’université, le Prof. Josef Klafter, 57 nouveaux ensei-gnants, revenus pour la plupart d’un post-doctorat à l’étranger, ont rejoint cette année les rangs de l’université. Ils se joignent aux 150 chercheurs qui ont intégré le corps enseignant au cours des trois dernières années, après dix années de pénurie. Le Prof. Klafter ajoute que l’université de Tel-Aviv propose de nombreux programmes d’études inter-disciplinaires, permettant aux étudiants de combiner divers champs de connais-sance complémentaires. Cette année,

l’université a également mis sur pied des cours en ligne en partenariat avec Coursera, et pour la première fois en Israël les étudiants pourront être crédi-tés de ces cours.

Parmi les 8000 nouveaux étudiants, 4 700 sont inscrits en licence et 3 300 en maîtrise. 54% des nouveaux candi-dats à la licence sont des femmes. Les programmes d’études les plus deman-dés sont ceux des sciences de l’infor-matique (1 630 inscrits) et de biologie (1 360 inscrits). Puis viennent le génie électrique, l’économie, le droit, et le programme d’études de médecine en six ans. La faculté la plus importante sur le plan numérique est celle des Sciences sociales, avec 4000 étudiants

2013 - 2014: Plus de 30 000 inscrits à l’Université de Tel-Aviv

Les orientations stratégiques prises ces dernières années au plus haut niveau de l’Etat français ont consa-cré la cybersécurité comme l’une des priorités de l’action gouvernemen-tale. C’est aussi le cas pour Israël qui renforce tous les jours ses capa-cités. Des recrutements par vagues successives ont lieu dans ce domaine prioritaire. Chaque lycéen israélien, doué où surdoué en informatique, est repéré et contacté directement par les services d’intelligence israéliens où Tsahal.

Lors de l’inauguration de la “Journée de l’Innovation” du 19 Novembre 2013 François Hollande et Benjamin Netanyahou ont annonçé une coopé-ration renforcée précisément dans ce domaine. Aucun article de presse n’a mentionné cette annonce publique importante. Israël a besoin de la France qui possède un vivier exceptionnel de chercheurs et mathématiciens qui pour-raient collaborer avec l’Etat Hébreu. Israël possède un savoir-faire reconnu qui pourrait être transféré sans pro-blème majeur.

Pourquoi autant de discrétion ? Les israéliens n’aiment pas du tout commu-niquer sur ce thème (IsraelValley en a la preuve) car chaque mot prononcé leur semble de trop et ils préfèrent ne pas trop s’étaler sur ce sujet. Une paranoïa réelle anime les leaders du secteur.

Pour le Ministre Adjoint des Affaires étrangères, Ze’ev Elkin, Israël sera bientôt mondialement connu sous le nom de la « nation cyber-sécurité «. Lors d’une conférence sur la cybersé-curité Elkin a déclaré que «en raison des menaces liées à la sécurité des sys-tèmes informatiques, nous avons enre-gistré un nombre record de jeunes qui entrent dans les domaines de la techno-logie et de cyberdéfense chaque année. Diplômés de l’armée, beaucoup de ces jeunes esprits rejoignent ensuite le sec-teur florissant du high-tech.

Israël est une puissance mondiale dans le domaine de la cyberdéfense. En rai-son des menaces des constantes, Israël sert à la communauté internationale comme un laboratoire vivant pour les nouvelles technologies. Nous avons tourné la menace de cyberattaques en une opportunité pour la connaissance et la croissance».

ISRAELVALLEY PLUS.La France a revu en profondeur sa poli-tique de défense et de sécurité nationale dans le cadre du Livre blanc de 2008 et de nouvelles priorités ont été définies et validées par le Président de la Répu-blique. Parmi ces priorités, la préven-tion et la réaction aux cyberattaques a été identifiée comme une priorité ma-

Hollande 2013. France-Israël, la Cybersécurité au Coeur de la Coopération. jeure dans l’organisation de la sécurité nationale.

Pour faire face au défi croissant que représentent les cyberattaques, et suite aux recommandations du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) a été créée en juillet 2009. Il s’agit d’une agence interministérielle, située au sein des services du Premier ministre. Le statut de l’ANSSI a été renforcé début 2011 puisque l’agence est désormais l’autorité nationale de défense des sys-tèmes d’information.

Suite à la création de l’ANSSI, la France a publié en février 2011 une stratégie nationale de défense et de sé-curité des systèmes d’information.

Dans le cadre du renforcement des ca-pacités de cyberdéfense au ministère de la Défense, un poste d’Officier général chargé de la cyberdéfense a été créé en 2011. Il coordonne l’action du minis-tère dans ce domaine et sert d’interface principale en cas de crise cyber.

Enfin, le ministère des Affaires étran-gères veille à la cohérence des positions françaises en matière de cybersécurité au sein des différentes enceintes inter-nationales, et appuie le développement de partenariats internationaux dans ce domaine. Un des axes majeurs de la stratégie nationale de cybersécurité adoptée en 2011 est en effet le déve-loppement de nos coopérations inter-nationales : outre la mise en place de relations bilatérales sur les questions de

cybersécurité, la France contribue acti-vement à la formulation des politiques de cybersécurité au sein des organisa-tions internationales. A cet égard, nous portons une attention toute particulière aux travaux en cours à l’OTAN et au sein de l’Union européenne sur la cy-bersécurité, mais aussi à l’ONU et à l’OSCE.

A l’instar d’autres pays (Etats-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Ja-pon, etc.) qui ont créé un poste de Coor-dinateur des Affaires Cyber au sein de leur ministère des Affaires étrangères, le ministère des Affaires étrangères a confié au mois d’août 2011 la coordina-tion de ces dossiers au Secrétaire géné-ral adjoint, Jean-François Blarel.

Enjeux cyber dans les enceintes multi-latéralesAu sein de l’Union européenne, un projet de stratégie européenne du cybe-respace est préparé par la Commission européenne et le Service européen d’Action extérieure. La France contri-bue activement à la formulation de cette stratégie qui doit permettre d’as-surer une meilleure cybersécurité dans les institutions européennes et dans les Etats membres, mais aussi de faire de l’Union un des acteurs majeurs du cyberespace au niveau mondial.

A l’ONU, des discussions sont en cours au sein du Groupe des experts gouver-nementaux (GGE) sur la cybersécurité qui se réunit d’août 2012 à juin 2013. La France y est représentée par le Se-crétaire général adjoint, Jean-François Blarel.

A l’OTAN, la cyberdéfense représente un enjeu majeur de la rénovation de l’Alliance et de son adaptation aux nouvelles menaces. Suite à l’adop-tion du nouveau concept stratégique au sommet de Lisbonne en novembre 2010, une politique de cyberdéfense de l’OTAN a été agréée par les 28 en en juin 2011.

A l’OSCE, un groupe de travail sur les questions cyber a été lancé en 2012 : il vise à développer des mesures de confiance et de transparence dans le cyberespace entre Etats.

Au G8, le sommet de Deauville sous présidence française en 2011 a per-mis de reconnaître l’importance des échanges entre grands acteurs mon-diaux sur les questions de cybersécurité et a souligné la nécessité d’adopter des principes communs pour le comporte-ment des Etats dans le cyberespace.

Les conférences internationales sur le cyberespace : après la première réu-nion à Londres en novembre 2011, la deuxième édition de cette conférence internationale a eu lieu à Budapest en octobre 2012. C’est à l’heure actuelle le seul forum où l’ensemble des grands acteurs mondiaux du cyber (plus d’une cinquantaine de pays étaient présents à Londres) se rassemblent pour échan-ger sur une vaste gamme de questions liées au cyberespace et tirer les leçons des travaux entrepris dans les diffé-rentes organisations internationales. La prochaine réunion aura lieu à Séoul en octobre 2013.

Page 23: Israël Actualités n°281
Page 24: Israël Actualités n°281

24L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

A Tel Aviv, la Bourse « déménage », au sens propre comme au figuré : elle change d’adresse et elle bat de nou-veaux records historiques.

L’accord de Genève sur le nucléaire iranien aura servi de prétexte à de nouvelles hausses sur les marchés financiers. Comme à Wall Street, la Bourse de Tel Aviv s’envole : elle vient même de battre son précédent record historique, enregistré en 2011. Désormais, les trois indices phares de Tel Aviv (TA-25, TA-100 et Maof) connaissent des hausses exception-nelles. C’est ainsi, par exemple, que l’indice TA-25 a progressé de 15% qu’au cours des deux derniers mois ; sur la même période, le volume des transactions a bondi de 41%.

LES ÉTRANGERS REVIENNENT

Selon les analystes israéliens, trois fac-teurs seraient à l’origine de l’eupho-rie boursière qui s’est emparée de la Bourse de Tel Aviv : l’amélioration de la situation géopolitique d’Israël, des chiffres macroéconomiques encore favorables en comparaison aux pays européens, et l’assainissement budgé-taire en cours.

Résultat : les investisseurs étrangers redonnent confiance à l’économie israélienne et refont leur apparition à la Bourse de Tel Aviv. L’accord avec l’Iran et le calme relatif au Moyen-Orient incitent aussi les étrangers à placer leurs fonds spéculatifs en Israël. Contrairement aux années antérieures, les étrangers n’investissent plus seule-ment dans les secteurs des télécoms et de la chimie, mais aussi dans les valeurs bancaires, la distribution et l’industrie high tech.

RETOUR DE LA BULLE SPÉCU-LATIVE ?

Le retour des étrangers influence aussi le comportement des investisseurs

israéliens. Les analystes observent que les investisseurs institutionnels israé-liens (assurances, fonds de retraite, etc.) reviennent aussi en Israël : ils liquident leurs placements à l’étranger et inves-tissent leurs fonds sur le marché local.

En revanche, tous les observateurs israéliens ne partagent pas la même euphorie que les marchés financiers : « les chiffres de l’économie israélienne ne justifient pas les dernières hausses des cours de la Bourse ; si la hausse se poursuit à ce rythme, sans que l’éco-nomie ne croisse au même rythme, les conditions de formation d’une bulle seront établies » n’hésite pas à pronos-tiquer le directeur du fonds d’inves-tissement Altshuler-Shaham dans une interview au quotidien Globes.

CHANGEMENT D’ADRESSE

En pleine période d’euphorie, la Bourse de Tel Aviv déménage aussi au sens propre : il y a quelques jours, le célèbre bâtiment de la Bourse de Tel Aviv a été vendu à l’assureur Harel. Le 54 de la rue Ahad A’am était le symbole du marché financier d’Israël : pour desi-gner la “corbeille”, on ne disait plus “à la Bourse” mais “à Ahad A’am”.

Les nostalgiques se souviendront que la prestigieuse adresse d’Ahad A’am a symbolisé les grands dates de l’écono-mie israélienne : le krach boursier de 1983, l’hyperinflation de 1985, la bulle financière de 1993, la crise mondiale du crédit de 2008, etc. Mais il y a long-temps que les séances de la bourse ne se déroulent plus autour d’une corbeille : les cours sont informatisés et les ordi-nateurs ont remplacé la criée.

‘am” sera remplacé par “Ahouzat Bait”, à l’angle de Montefiore : c’est la nouvelle adresse de la Bourse de Tel Aviv qui prendra ses quartiers dans le courant du premier trimestre 2014.

Jacques Bendelac (Jérusalem)

Accord de Genève: la Bourse de Tel Aviv Réagit par un Nouveau Record

Le Ministère du tourisme lance aujourd’hui une campagne, sur la chaine de télévision Eurosport. Cette campagne vise à présenter Israël comme une destination idéale pour les sports extrêmes. Cette campagne coûte 5 millions de shekels et com-prend une compétition de bicyclette dans le Negev, un Marathon à Jéru-salem, et d’autres activités à décou-vrir.

Il commence déjà à faire froid en Eu-rope, alors où vont les cyclistes ?

Le Ministère du tourisme souhaite qu’Israël devienne la destination privi-légiée du cyclotourisme (le cyclotou-risme consiste à découvrir des sites et des paysages en utilisant le vélo comme moyen de locomotion). D’une part, Is-

raël souhaite développer une nouvelle filière du tourisme. D’autre part, le cy-clotourisme est une nouvelle tendance que de nombreux pays adoptent.

Cette semaine, 8 journalistes issus des plus célèbres magazines de cyclisme, viendront en Israël.

Ces derniers sont cyclistes profession-nels, et arriveront avec leur bicyclette personnelle. Ils feront un « road trip », de Jérusalem à Eilat. L’occasion rêvée de visiter la mer morte et Mitzpe Ra-mon.

D’après Amir Halevy, Directeur géné-ral du Ministère du tourisme: « Le cy-clotourisme est une activité touristique en plein essor, qui séduit le monde entier ». En Europe, la lumière ne reste

allumée que quelques heures, et il fait très froid. A la différence des pays d’Europe, Israël réunit les conditions optimales pour pratiquer cette activité: Un temps agréable, de la luminosité, des routes et surtout des paysages éton-nants. On peut voir des montagnes ver-doyantes dans le nord, comme on peut assister à un magnifique coucher de soleil dans le sud d’Israël.

« Si chaque année, une île comme Majorque, peut attirer plus de 80 000 cyclistes; il n’y a aucune raison qu’Is-raël n’atteigne pas le même score. En particulier avec le temps qu’il fait en Europe. »

Elsa Benaiche

Israël, futur eldorado des sports extrêmes et du vélo?

Page 25: Israël Actualités n°281
Page 26: Israël Actualités n°281

26L’information en provenance d’IsraëlEdition du 26 Novembre au 3 Décembre 2013

Kerry: l’accord rendra le monde, Israël et nos partenaires « plus sûrs »

L’accord conclu à Genève sur le pro-gramme nucléaire iranien rendra « le monde plus sûr, Israël et nos partenaires dans la région plus sûrs », a affirmé dimanche le secrétaire d’État américain John Kerry au cours d’une conférence de presse.

L’accord conclu avec l’Iran est « une première étape », a en outre soulignéM. Kerry, martelant que le texte « ne dit

pas que l’Iran a le droit à l’enrichisse-ment (d’uranium), quoique que disent certaines commentaires d’interpréta-tion ».

M. Kerry s’exprimait juste après son homologue iranien Mohammad Javad Zarif, qui a affirmé que le texte conte-nait une « référence claire selon la-quelle l’enrichissement va continuer » en Iran. « L’Iran a accepté de suspendre

l’enrichissement d’uranium au-delà de 5%.

L’Iran a accepté de dégrader ou de convertir son stock d’uranium enrichi à 20 % », a détaillé le secrétaire d’État américain.

Alors que l’État hébreu s’est farou-chement opposé à tout allègement des sanctions contre l’Iran, M. Kerry a ten-té de rassurer l’allié israélien. « Cet ac-cord complet rendra le monde plus sûr (…) et Israël plus sûr, nos partenaires dans la région plus sûrs », a-t-il dit.

« Il n’y a pas la moindre différence entre les États-Unis et Israël sur l’objec-tif final qui est que l’Iran n’aura pas de bombe nucléaire », a-t-il encore assuré.

« Notre espoir est que l’accord sur le nucléaire puisse conduire à une nou-velle relation de l’Iran avec l’Occi-dent et avec ses voisins », a déclaré M. Kerry. « Je suis confiant, tout comme l’est le président Obama, que nous avons fait le bon choix », a-t-il ajouté.

Photo souvenir de ‘’l’accord historique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.

Lors d’un discours le 20 novembre 2013, devant cinquante mille mili-ciens islamistes réunis à Téhéran, le guide suprême iranien l’ayatollah Ali Khamenei, a ainsi évoqué l’Etat d’Israël, pays que ne reconnaît pas l’Iran :« Les fondements du régime sioniste ont été affaiblis très fortement et il est voué à la disparition ».

Puis s’en prenant à la France :« Malheureusement, certains depuis l’Europe se précipitent pour aller chez les dirigeants sionistes (dont il est dommage de les appeler des humains) pour les flatter et ainsi ils humilient leur propre nation ».

Une référence à la visite d’état de Fran-çois Hollande en Israël.

Quatre jours plus tard, le 24 novembre au matin, les Ministres des Affaires étrangères anglais, allemand, chinois, américain, russe et français, en com-pagnie de la représentante de l’union européenne, posaient pour la postérité avec le ministre des Affaires étrangères iranien Mohammad Javad Zarif au sortir de la signature de ‘’l’accord his-torique’’ entre le P5+1 et le régime des ayatollahs.

Page 27: Israël Actualités n°281
Page 28: Israël Actualités n°281