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LE GRAND ENTRETIEN Michel Dauphin, Directeur des Systèmes d’Information et Technologie Luxembourg FORTIS BANQUE LUXEMBOURG L'IT, partenaire du Business CASE CHOICE LE GRAND DOSSIER ACTUAL IT Fortis À la trace p.18 LuxConnect Futur incubateur p.48 Telindus PSF Sécurité d'abord p.71 LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE Spécial Datacenter & Green IT 2 100000 002818 JUIN 2008 / N°11 LUXEMBOURG EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50 : Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39

ITnation #11 - Juin 2008

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ITnation Magazine Luxembourg juin 2008 GRAND ENTRETIEN Michel Dauphin: l'IT, partenaire du Business

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LE GRAND ENTRETIEN

Michel Dauphin,Directeur des Systèmes d’Information

et Technologie Luxembourg

FORTIS BANQUE LUXEMBOURG

L'IT, partenairedu Business

CASE CHOICE LE GRAND DOSSIER ACTUAL IT

Fortis À la tracep.18

LuxConnect Futur incubateurp.48

Telindus PSF Sécurité d'abordp.71

LE GRAND DOSSIER INFRASTRUCTURE • Spécial Datacenter & Green IT

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EN KIOSQUE - LUXEMBOURG Eur 7.50

: Les meilleures offres d’emploi IT au Luxembourg - P39

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L’IT de l’avenir

Le retour à l’essentiel : nombreux sont celles et ceux qui y croient en matière d’infrastructure… L’essentiel de l’IT, c’est de supporter l’information. Or, depuis qu’internet est devenu le premier vecteur de l’information et qu’il s’agit aussi du canal majeur de diffusion d’applications d’en-treprise, il est de plus en plus critique de pouvoir compter sur les fondements de l’IT, aussi en termes d’infrastructure. Aujourd’hui, une salle IT doit être capable de soutenir un business qui est prêt à doubler… ou à être réduit de moitié. Alors comment tirer le meilleur d’une architecture technique qui n’est pas capable de s’adapter au contexte changeant des affaires ?

Les nouveaux datacenters sont donc là pour prévoir l’avenir.

Ils sont taillés dans le roc (dédoublement des éléments techniques, redondance parfaite, sécurité des accès et de l’autonomie…), tout en gardant une agilité extrême. Cela est vrai tant pour les carrier hotels (les centres de colocation), que pour les business hosters (les centres de managed services, soit l’infrastructure et les logiciels), ou même pour les data-centers internes. Pour conserver à la fois cette souplesse et pouvoir garantir au business le meilleur time-to-market possible, l’infrastructure d’aujourd’hui fait appel à la virtualisation et à des solutions de self-healing. L’infrastructure a alors la capacité de s’auto gérer pour le plus grand bien des métiers.

Cette notion de dynamisme dans l’infrastructure est assez nouvelle : pendant des années, on a pensé offrir de la robustesse, puis de la manageabilité et, enfin, des coûts maîtrisés. En 2008, il faudra faire aussi bien, tout en offrant la souplesse imposée par l’information. Cela à côté d'un autre phénomène incontournable dans l’infrastructure et les datacentres : les pré-occupations écologiques. Avec un prix de l’énergie au plus haut et un ratio watt/processeur par watt/consommation encore très mauvais, l’IT mondial génère autant de carbone que l’ensemble du trafic aérien. Pour rien.

De nouvelles techniques sont prêtes à être installées à la sauce Green. Elles ont encore la tâche difficile de prouver un ROI et pas qu’un ‘Return on Environment’. Mais elles apparaissent bel et bien comme la constante future de la meilleure motivation : la terre de nos enfants.

Raphaël Henry

est un magazine

83 rue de HollerichL-1741 Luxembourg Grand-Duché de Luxembourg

T. +352 26 10 86 26F. +352 26 10 86 27E. [email protected] Internet : www.itnews.lu

Eric BuschDirecteur de la [email protected]

Raphaël HenryRédacteurM. +352 691 99 11 [email protected]

Delphine ReuterJournalisteM. +352 691 99 78 [email protected]

Émilie MounierProject ManagerM. +352 691 99 11 [email protected]

Géraldine BarbautProject ManagerM. +352 691 99 78 [email protected]

Aurélie RebelAssistante de [email protected]

Photography Raoul Somerswww.raoulsomers.lu

Remerciements à Martin Dieterle (magasin carré rouge)www.carrerouge.lu

Photos ITnews 2.0 www.itnews.lu

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AbonnementsLuxembourg 75,- € - Europe 85,- €www.itnews.lu

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Maison d’éditionsAutorisation d’établissement N° 102739 © Toute reproduction, même partielle, est soumise à l’approbation écrite préalable de l’éditeur. Tous droits réservés. ITnews2.0 est membre de Luxorr - Luxembourg Organization For Reproduction Rights - [email protected]

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Séminaire Forensics Verizon Business

Ce voyage dans les coulisses du monde Forensics comprendra

mardi, 17 juin, dès 8h30 Espace Entreprises Namur - Luxembourg Hamm

itnews2.lu/emailing/forensics

AGIR AUJOURD’HUI POUR NE PAS FAIRE LES GROS TITRES DE DEMAIN.

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///////// LE GRAND ENTRETIEN

EN juillEt 2008… rEtrouvEz lE GuidE dEs opératEurs Et iNtéGratEurs télécomConférence Télécom : Le 17 juillet 2008 – Espace Entreprise de la Confiserie Namur – Luxembourg HammClôture : 27 JUIN 2008 / Rédaction : [email protected] / Régie publicitaire et infos conférence : [email protected]

//////// IT FINANCE : ASSURANCE

ExtelPlateforme tout terrain 26CSCEn marge de Solvency 2 28Switch ITAgilité VS inertie 30

Jean-Michel Marcq, CSCÊtre à l’écoute 78

///////// PORTRAIT

LuxConnectEpine dorsale de la connectivité 48European Data HubRayonnant 50Datacenter LuxembourgÊtre porteur d’idées 52eBRCBroadband boosté 54BCEL’émancipation 56Clearstream ServicesManaged services 2.0 58SecureITSur le socle de l’expérience 59LAB DataVaultArchiving Architecture 62IBML’éléphant à la main verte 63

///////// LE GRAND DOSSIER

SASSur terrain vert 71Conférence ITnewsL’outsourcing au grand jour 72Telindus PSFEtude Benchmark 2007 73Atos origin et IntegriEnsemble pour SEPA 76

LogicaLe centre de services 80

///////// PETIT-DéJEUNER

///////// ACTUAL IT

Michel Dauphin et Pascal Kayser Banque Universelle

Fortis Banque Luxembourg

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Prestataire international spécialisé dans les domaines de la banque et de l'assurance, Fortis s'adresse à une vaste clientèle

de particuliers, d'entreprises et d'institutionnels. Il leur propose une gamme complète de produits et services financiers par le

biais de ses canaux hautement performants ou en collaboration avec des intermédiaires et d'autres partenaires.

Michel Dauphin, Directeur des Systèmes d’Information et Technologie LuxembourgFortis Banque Luxembourg

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Fortis est un des leaders du secteur des services financiers au Benelux, une des régions les plus prospères d’Europe. En s’appuyant sur ce leadership, Fortis a pris pied dans de très nombreux pays d’Europe sur le marché de la banque de détail, en opérant par le biais d’un large éventail de canaux de distribution. Fortis offre des services financiers aux entreprises, aux clients institutionnels et aux particuliers fortunés, ainsi que des solutions intégrées aux entreprises et à leurs dirigeants. Son expertise exceptionnelle dans des marchés de niche tels que l’énergie, les matières premières et le transport, ainsi que l’administration de fonds, a permis à Fortis de conquérir le leadership régional, et parfois mondial, sur ces marchés. Il conjugue avec succès ses compétences de la banque et de l’assurance dans des marchés de croissance d’Europe et d’Asie, et excelle dans la bancassurance dans plusieurs pays, tels que la Belgique, le Portugal et la Malaisie.

Avec une capitalisation boursière d'EUR 38,5 milliards (au 30/04/2008), Fortis figure parmi les 20 plus importantes institutions financières euro-péennes. Avec ABN AMRO, Fortis est présent dans plus de 50 pays et dispose d'un effectif de plus de 85.000 collaborateurs enthousiastes et professionnels. Conjugués, ces atouts font de Fortis un des leaders dans le domaine des services financiers en Europe, une des trois plus grandes banques privées et un gestionnaire d'actifs de premier plan.

/////////// LE GRAND ENTRETIEN

Pascal Kayser, IST Coordinator Luxembourg Fortis Banque Luxembourg

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«Fortis Banque Luxembourg est depuis de longues années une des plus grandes et performantes banques du Grand-Duché, avec une somme de bilan de 60,03 milliards d’euros et un résultat net de 676,8 millions d’euros au 31 décembre 2007. Fondée en 1919 par la Société Générale de Belgique en association avec des investisseurs privés belges et luxembourgeois, Fortis Banque Luxembourg a contribué activement au développement économique du pays et à son émergence en tant que grand centre financier international.

Les activités de la banque couvrent les produits et services de Retail Banking, de Commercial & Private Banking, de Mer-chant Banking comprenant les opérations de trading, les fonds d’investissement et de pension, et également la Bancassu-rance, activité dans laquelle la banque est de loin leader sur la place financière. C’est l’expertise des spécialistes de la banque à Luxembourg – combinée de façon fructifiante avec le potentiel et la dimension du groupe Fortis – qui permet de faire la différence au profit de nos clients.

Profondément ancrée dans le tissu économique luxembourgeois et la vie culturelle, sportive et sociale locale, Fortis Banque Luxembourg manifeste par ailleurs un attachement continu au développement durable, confirmant ainsi son rôle d’entre-prise citoyenne responsable.

Ce positionnement s’inscrit parfaitement dans la démarche globale du groupe Fortis qui veut se développer de manière responsable et qui a pris d’importantes initiatives en vue de promouvoir le développement durable et de renforcer ses performances dans le domaine de la responsabilité sociétale.»

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Michel Dauphin, quelles sont les principales activités du groupe Fortis ?

Fortis est un prestataire de services finan-ciers dans le monde de la banque et de l’assurance qui est actif tant en Europe qu’en Asie ou aux Etats-Unis. Fortis dispose, par exemple, d’offres aussi bien dans le monde Retail, dans les services de gestion de fortune aux particuliers en Banque Privée, avec une Banque des Marchés, ou dans le secteur de l’assurance…

Et localement ?

Fortis Banque Luxembourg est une banque universelle, présente sur différents secteurs, depuis la banque Retail pour les particuliers, jusqu’à la salle de marchés qui est, ici, très active et qui s’inscrit dans une salle de marchés virtuelle pour tout le Benelux. Nous avons aussi une activité de Private Banking très dévelop-pée, tout comme l’administration de fonds et l’asset management, etc. Mentionnons encore également les activités spécialisées comme le leasing pour lequel le HeadQuarter de Fortis est localisé ici à Luxembourg ou encore les activités d’assurance où nous pouvons comp-ter sur une bonne approche de cross-selling de différents produits financiers. Globalement, la croissance est continue et remarquable depuis 25 ans…

Pouvez-vous compter sur des synergies au sein du groupe Fortis ?

Ces synergies soutiennent cette croissance, en effet. Certains secteurs sont ainsi déve-loppés ensemble avec d’autres entités du groupe. Le client bénéficie ainsi d’un réseau international qui permet, par exemple pour les entreprises actives dans l’exportation, de compter sur des solutions globales pro-

posées à travers le vaste réseau de 126 Business Centers de Fortis présents dans 19 pays en Europe et en Asie.

Comment tout cela se traduit-il en termes d’IT ?

Historiquement, il y a une dizaine d’années, Fortis Banque Luxembourg disposait d’une informatique complètement autonome qui représentait bien les stratégies de l’action-nariat de l’époque. Aujourd’hui, nous avons évolué vers une structure confédérale. Nous possédons toujours une informatique pro-pre à Luxembourg, forte de plus de 300 collaborateurs internes et d’une centaine d’externes. Le système central est déve-loppé en interne et complémenté par certains progiciels du marché ou développés en col-laboration avec nos collègues du groupe.

Donc, cette intégration de l’informatique dans le groupe permet de nombreux avantages dont des synergies au niveau des achats ou du support offert par les fournisseurs. Dans le groupe, nous disposons d’investis-sements plus importants et d’un pouvoir de négociation plus fort avec les fournisseurs. Nous avons aussi plusieurs collaborateurs de Luxembourg qui participent dans les centra-les d’achat de Fortis et qui sont très actifs dans les négociations sur des contrats glo-baux. Enfin, nous disposons, au travers du groupe, d’un accès aux directions générales des plus grands fournisseurs et obtenons de fait un support de qualité…

Pascal Kayser, comment ces bénéfices groupe se traduisent-ils localement ?

Oui, il est à noter qu’en termes de coûts, alors que nous avons augmenté notre personnel tant interne qu’externe ces trois dernières

années, nous avons réussi à stabiliser voire à réduire notre budget global IT. Cela prouve que ces synergies fonctionnent.

Michel Dauphin, arrivez-vous à exporter des compétences vers le groupe ?

Cette mise en commun des savoir-faire fonctionne en effet dans les deux sens. Par exemple, certaines pratiques de Fortis Banque Luxembourg sont valorisées dans le groupe, comme notre approche architec-turale, tant applicative qu’infrastructurelle. Cette pratique d’urbanisation est reconnue dans le groupe tant et si bien que Fortis Banque Luxembourg représente presque la moitié de l’équipe globale d’architectes, alors que le Luxembourg ne représente que 10% de l’effectif IT global. Nous sommes aussi très actifs sur la gestion des processus et sur les pratiques d’amélioration continue de l’informatique et de la qualité de services.

Vous avez donc une approche d’excellence…

Oui car l’informatique est cruciale pour le fonctionnement et le développement de la banque. Alors que nous servons plusieurs centaines de milliers de clients et plus de trois mille utilisateurs internes, nous ne pou-vons évidemment pas nous permettre des erreurs de traitements ou des temps de réponse trop lents. De même, tout retard dans la livraison d’un projet impacte direc-tement le lancement d’un nouveau produit ou la productivité d’un métier. C’est pourquoi nous nous basons sur des standards comme CMMI pour nos activités de développement et ITIL pour la gestion de notre infrastructure. Le savoir-faire de nos collaborateurs contri-bue aux pratiques générales du groupe.

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Nous pouvons aussi mentionner les tech-nologies Java, pour lesquelles FBL a été un précurseur dans l’adoption au niveau métier et pas uniquement web. Nous avons en effet très tôt développé, en Java, des fonctionnali-tés bancaires importantes qui sont aujourd’hui reconnues dans le groupe. Je pourrais égale-ment ajouter la sécurité informatique qui est liée aux contraintes particulières du Luxem-bourg où nous sommes particulièrement habitués à traiter les risques…

Pascal Kayser, et au niveau des applicatifs ?

En termes de développement, nous sommes particulièrement actifs dans le domaine du Private Banking. La construction de la plate-forme globale dans ce secteur est largement attribuée à Luxembourg, pour la mise en place de la plateforme One-A (sur base de Triple-A d’Odyssey) et CRM. Nous disposons aussi d’un centre de compétences pour la production du reporting statutaire et régle-mentaire où nous nous positionnons comme une ‘usine’ de reporting légaux. Certes, cha-que entité ou pays a des impératifs locaux auxquels il faut s’adapter, mais la mécani-que est la même. Ce qui fait qu’aujourd’hui nous traitons déjà le reporting pour l’Irlande et, bien évidemment, pour le Luxembourg…

Michel Dauphin, dans ce contexte, peut-on encore conserver de la personnalité locale ?

Le système d’information est encore développé en local par des équipes ici, à Luxembourg. N’oublions pas que nous sommes au service de nos clients locaux - les métiers de Fortis - et que nous pouvons aussi participer aux projets groupe. C’est très motivant pour nos collaborateurs qui ont ainsi des possibilités de mobilité au sein de l’entreprise. Ils sont demandeurs et intéressés, souvent, à par-ticiper à des projets au niveau international. Par exemple, dernièrement, on a demandé à un collaborateur spécialisé d’aider une filiale en Asie à améliorer la performance du logiciel de gestion de la banque privée… Comme nous étions les premiers à avoir adopté ce logiciel, nous y avons développé de très bonnes com-pétences, qui sont disponibles pour le groupe.

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Quels pays disposent aussi de tels centres de compétences ?

La Belgique dispose d’une forte compétence mainframe, qui est la plateforme de base capable pour faire face à la forte volumé-trie des opérations. En cas de besoin sur le tuning ou d’amélioration de nos mainframes, nous faisons donc appel à des compétences en Belgique. C’est également le cas pour le réseau… Conformément aux règles du

secret bancaire, les systèmes traitant les données des clients de FBL sont installés et exploités à Luxembourg. Pour d’autres entités du groupe et pour des applications non-bancaires, la tendance est à la mise en commun des nouvelles applications et des infrastructures. L’informatique évolue au niveau du groupe et la collaboration au sein du Benelux, plus aboutie, est en train de s’étendre à d’autres pays…

Oui, c’est vrai que des croissances importantes sont attendues dans les pays de l’Europe de l’Est et en Asie.

Oui et au niveau informatique, ces pays seront également part de la contribution. Je parlais de modèle confédéral : cela veut dire assez de flexibilité locale mais aussi une approche pour les grandes stratégies sur des standards du groupe, par une approche de gouvernance homogène.

Il y a une certaine distribution virtuelle des compétences. Par exemple, sur la salle des marchés…

Oui, le Benelux a des activités de salles de marchés, mais aussi Londres, New York, Singapour, Hong Kong (et récemment Houston, avec une activité de trading sur les énergies), etc. qui sont rassemblées dans une même organisation IT. Cela pose un

certain nombre de défis, mais nos équipes les relèvent avec brio.

Pascal Kayser, avez-vous encore d’autres compétences reconnues ?

Absolument, en termes de Content Manage-ment en général, par exemple. En matière de Document Management, nous avons un cen-tre de compétences expérimenté autour de Documentum, outil sur lequel nous dévelop-pons certaines applications globales pour le groupe. En matière de Web Content Manage-ment, nous avons développé une application home-made sur laquelle est construite la structure globale du site WebBanking cible du groupe. La navigation dans le site et la partie informationnelle sont ainsi développées et mises à jour à partir de Luxembourg. Ce site est déployé en Belgique (Fortis et Fintro), en Irlande, est en cours de déploiement aux Pays-Bas, ainsi qu’à la Banque de la Poste en Belgique,… et plus tard à Luxembourg…

Michel Dauphin, quels ont été les grands challenges depuis l’intégration dans Fortis ?

Personnellement, je suis arrivé chez For-tis Banque Luxembourg dans le milieu des années 90 où nous étions dans une culture très locale. L’intégration dans Fortis a amené à préciser plus formellement la gouvernance par rapport aux métiers pour aussi bien se comprendre avec les nouveaux collègues. Cette ouverture a surtout offert de nouvelles possibilités et permis de prendre, localement, des responsabilités plus grandes…

Pascal Kayser, ces derniers temps, les challenges ont surtout été réglementaires ?

Certainement. Mifid, SEPA, IFRS, Bâle II, la dématérialisation des titres belges, etc. ont été des projets importants, mais nous sup-portons aussi une stratégie de croissance et d’extension importante des métiers. Et là, notre architecture nous aide beaucoup car elle nous permet d’être flexible et de dévelop-per plus rapidement des offres commerciales par regroupement de produits et adaptations des structures tarifaires.

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Michel Dauphin, cette flexibilité est d’autant plus remarquable que le budget IT a diminué.

Cette approche architecturée, et ce depuis une dizaine d’années, nous permet de créer rapidement de nouveaux produits à tarifica-tion variable. Nos départements marketing et de conception de produits bancaires sont capables de créer des packages originaux et de les lancer sur le marché rapidement. Cela a été le cas avec l’introduction d’une offre sur base de la réglementation euro-péenne sur la tarification des paiements, comme l’offre frontalier, par exemple. Et cela permet de créer des services en fonction de la segmentation de la clientèle avec des tarifications spécifiques…

Cela vous permet aussi d’avoir une plus grande proximité avec le business. Pour la banque privée, par exemple, nous avons une collaboration très étroite avec les métiers en termes de plateforme de distribu-tion (le front-end) et d’architecture… Nous avons là un grand projet de développement qui est désormais en cours de déploiement (certains segments le sont déjà aux Pays-Bas, en Belgique et au Luxembourg) qui se fait autour de Triple-A et Advisor, les produits d’Odyssey.

Le prochain grand challenge sera-t-il celui de l’intégration d’ABN Amro ?

Vous connaissez les ambitions de croissance externe de Fortis qui a en effet procédé à l’acquisition de certaines activités d’ABN Amro. Les décisions sont en cours d’exé-cution et le planning d’intégration varie d’un pays à l’autre en fonction de ces paramè-tres. Et il est certain que c’est un projet qui représente beaucoup d’opportunités de développement.

Envisagez-vous d’autres challenges importants ?

Il faudra continuer à maintenir une informa-tique de services et de qualité de très haut niveau. Nous avons habitué nos utilisateurs à cette qualité élevée et elle n’est jamais définitivement acquise. Il faut maintenir aussi les compétences… C’est un défi permanent qui retient notre attention quotidienne. Nous investissons aussi dans la gestion de la rela-tion avec nos clients des métiers à travers des comités de pilotage de projets ou de programmes.

Pascal Kayser : Nous travaillons en mode partenariat avec le business. Nous sommes toujours consultés très tôt dans les projets définis par lignes de métier et les projets sont gérés en binôme par un chef de projet IT et un chef de projet du business. La gouvernance de la gestion du portefeuille des projets et de la réalisation des projets est toujours assurée par le métier.

Michel Dauphin : Un autre défi est aussi celui de la transparence, notamment sur le reporting financier de l’IT, qui aide à la bonne relation entre les utilisateurs et

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l’informatique. Nous travaillons aussi sur l’amélioration de l’efficacité des processus et offrons beaucoup de possibilités de for-mation à nos collaborateurs.

Pascal Kayser, la formation est-elle aussi importante pour les gens de l’IT ?

Nous possédons trois familles de formations pour les personnes de l’IT : sur les métiers bancaires afin de bien comprendre le domaine dans lequel nous travaillons et de créer plus de partenariat avec le business; sur l’axe des compétences comportementales à travers le soutien au leadership ou au coaching ; et bien sûr enfin sur les compétences techniques. Nous avons mis en place au sein du groupe un plan de développement personnel de nos collaborateurs grâce auquel chacun peut, à sa demande, construire son propre plan de développement, définir ses objectifs d’amé-lioration et proposer des formations à suivre.

Michel Dauphin, qu’attendez-vous encore des prochaines années ?

Il faudra continuer à maîtriser les coûts en fonction de l’activité bancaire et garder la capacité de réduire ou d’augmenter rapi-dement la livraison de services et projets et profiter des opportunités du marché.

En matière de sécurité, il faudra rester informé sur l’apparition de nouveaux risques. Nous protégeons déjà notre site internet des atta-ques possibles. Nous avons introduit le clavier virtuel dans le site et un filtre sur les attaques potentielles qui nous permet d’être informés avant qu’une attaque ne se produise. Enfin, nous avons le projet en cours de l’intégration de Luxtrust qui est un acteur incontournable dans le secteur.

Quels sont les assets forts sur lesquels vous pouvez d’ores et déjà compter ?

Une de nos premières forces, c’est d’avoir construit une architecture d’intégration qui est capable d’intégrer de nouveaux packa-ges ou de conduire le développement interne d’applications rapidement. Nous capitalisons sur cette organisation et sur ces compéten-ces. Je tiens à mentionner la qualité de nos collaborateurs sur leur engagement, leur motivation et leur professionnalisme. L’at-mosphère est très bonne, y compris avec nos externes. Nous avons opté pour un recours très limité à l’outsourcing, ce qui nous permet de conserver en interne des compétences importantes. Nous suivons les évolutions technologiques pour leur utilité pour les métiers mais ne faisons pas d’innovation pour le plaisir d’innover. Nous proposons un

programme de mobilité de notre personnel, dans la banque, entre les départements métiers et IT, à l’international, qui est réputé. Enfin, Fortis dispose toujours d’un pouvoir d’attraction de talents très important.

//// lEs choix stratéGiquEs dE Fortis baNquE luxEmbourG ////

One-A (Triple-A)

Règles du jeu

Evolan

Décisionnel BO

Java et Cobol

Websphere

IBM Mainframe

Serveurs IBM et HP

SOA

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/////////////////////// CASE CHOICE

> La BCEE incluse dans une joint venture pour développer le réseau SEPA p 16

> Fortis met en place un projet de BPM et se focalise sur la traçabilité p 18

> Fernbach ouvre un centre de compétences à Dubaï p 20

> DAB bank opte pour une interface web user sur sa plateforme front office p 20

> Ampacet améliore son réseau WAN pour plus de connectivité p 22

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Eufiserv (dont BCEE) et First Data s’unissent pour élargir leur réseau First Data et Eufiserv, dont la Spuerkees est membre, joignent leurs forces pour développer davantage des services bancaires conformes à SEPA.

First Data, fournisseur de solutions de paiement et de commerce électroniques, a conclu un accord avec Eufiserv, dont la Banque et Caisse d’Epargne de l’Etat est membre fondateur et l’un des quinze actionnaires, banques et organisations bancaires européennes. L’objectif est d’élargir et de développer le réseau de traitement interbancaire européen géré par Eufiserv.

Eufiserv, société basée à Bruxelles, offre aux émetteurs de cartes de paiement, aux éta-blissements acquéreurs et aux systèmes de paiement un système de connectivité inter-bancaire pour terminaux points de vente (TPV) et distributeurs automatiques de billets (DAB) incluant des services d’autorisation, de compensation et de règlement, de même que d’autres services à valeur ajoutée. En concluant cette joint venture, Eufiserv compte davantage développer ces services, ensemble avec First Data, afin qu’ils soient conformes aux exigen-ces de l’Espace unique de paiements en euro (Single Euro Payments Area ou SEPA).

ExtENsioN du résEau

Exerçant ses activités dans le monde entier et solidement implanté en Europe, First Data est l’un des principaux prestataires de solutions de paiement. Avant l’entrée de First Data, Eufiserv était détenue majoritairement par des banques de détail et des organisations bancaires émanant de douze pays européens et par le Groupement européen des caisses d’épargne. Eufiserv supporte les transac-tions de DAB et TPV de multiples systèmes de paiement par une connexion unique pour gérer les transactions avec plus d’efficacité pour les utilisateurs.

L’étendue du réseau, qui devrait connaître un essor rapide, constituera une avancée majeure dans la création de l’Espace unique de paie-ments en euro (SEPA) en rendant possible l’interopérabilité entre des marchés jusque là cloisonnés et en élargissant la concurrence entre prestataires interbancaires. En effet, l’inter-connexion entre les réseaux existants d’Eufiserv et de First Data permettra aux clients de la joint venture d’accéder à plus de 74 000 DABs, à 1,5 millions de commerçants équipés de termi-naux de paiement et à plus de 165 millions de cartes de crédit et de débit en Europe.

la FuturE société Conformément aux exigences du SEPA, la gestion de la marque Eufiserv a déjà été séparée et logée dans une société distincte, Eufiserv Payments. En concluant cette tran-saction, First Data détiendra 50% du capital de la société opérationnelle de traitement interbancaire Eufiserv, qui portera bientôt une nouvelle dénomination reflétant les nou-veaux actionnaires de la joint venture. Ernst Verbeek, Responsable des solutions de trai-tement interbancaire de First Data et Petter N. Johansen, Directeur d’Eufiserv, seront désignés par les actionnaires respectivement Directeur et Président de la joint venture.

«Acteur de poids sur le marché de la banque de détail, nous considérons cette joint ven-ture comme un atout significatif pour notre établissement et comme un jalon important dans la construction de l’Europe des paie-ments et, plus largement, du SEPA», déclare Gilbert Ernst, Directeur et membre du Comité de direction de la BCEE.

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we aim to make a di�erence

ITIL Experts, ICT Managers, Process Managers, Quality Managers,anyone involved in the delivery of Services, become a member

The IT Service Management Forum in Luxembourg

More information and upcoming events on [email protected]

2008 Sponsors

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Fortis : avec la fusion vient la maturationFortis Group met en place un projet d’Enterprise Architecture Capability (EAC) pour standardiser ses capacités d’architecture au niveau de toute l’entreprise (banque et assurance).

Active dans les secteurs de la banque et de l’assurance, Fortis a eu une croissance importante, fruit de multiples acquisitions complexes et de partenariats. «Ce processus de croissance va se poursuivre, déclare Marc Guebels, Group Services Architect chez Fortis Banque Luxembourg. Tout en gérant les acquisitions et les partenariats, nous devons avoir des systèmes IT aptes à supporter cette stratégie.» Et donc assurer que l’intégration des systèmes informatiques soit harmonieuse. L’innovation et l’agilité sont les clés pour répondre aux besoins des clients et l’organisation des systèmes IT doit s’inscrire dans ce sens. «Nous devons faire en sorte que la roue de la transformation puisse tourner plus vite», explique Marc Guebels.

Suite à cet ensemble de fusions et acquisi-tions, Fortis a lancé un ensemble de plans et programmes de transformation, qui induisent une certaine complexité, qu’il faut gérer au travers d’une approche d’Architecture d’Entre-prise. Dans ce contexte, Fortis Group a décidé la mise en place d’un projet d’Enterprise Archi-tecture Capability (EAC) afin de développer et supporter la standardisation de ses capacités d’architecture au niveau de toute l’entreprise (banque & assurance) pour soutenir les stra-tégies évolutives des métiers.

Chez Fortis, l’Architecture d’Enterprise n’est pas organisée en un groupe centralisé, mais elle est constituée d’une fédération d’architec-tes ayant des responsabilités soit globales au groupe, soit dans des lignes de métier de la banque-assurance, soit dans des entités loca-les. Ceux-ci jouent un rôle de facilitateur avec les équipes de projet. Leur première activité est de définir l’architecture de référence cible du groupe en définissant principes, polices et standards et en s’impliquant, guidant toutes les initiatives de convergence des architec-tures actuelles locales vers une architecture future. Leur seconde activité consiste au développement de la pratique et de la maturité

d’architecture. Ses deux activités sont inter-dépendantes et se nourrissent mutuellement.

Le rôle de tout architecte est de pouvoir gérer la complexité des Systèmes d’Infor-mation. «Chez Fortis, nous la gérons en la décomposant suivant différentes couches d’architecture (Métier, Fonctionnelle, Applica-tive, Technique) et en assurant une traçabilité entre elles», dit Marc Guebels. Toutefois, la réalité du terrain révèle que les systèmes sont organisés différemment dans les différentes géographies pour répondre à des stratégies et préoccupations locales. De plus, une documentation adéquate fait régulièrement défaut pour préparer les intégrations. La car-tographie des différents «assets» existants doit nous aider à les faire converger par une approche d’urbanisation.

évolutioN EN marchE

Les premiers objectifs du projet EAC ont été de définir des modèles et principes de réfé-rence pour supporter les vues d’architecture qui reflètent les paysages à haut niveau de nos métiers. En complément à ces premiers objectifs, le projet fournit un package de

services couvrant la formation, le coaching, et la gouvernance nécessaire. Les bénéfices attendus sont de tendre vers la standardisa-tion et l’industrialisation de la production de ces vues d’architecture dans des livrables des projets, d’une part ; de forcer l’usage d’un langage commun, de faciliter la traçabilité et les analyses d’impact entre les différentes couches, d’autre part. Le principe du projet est de mettre à disposition par itérations suc-cessives un paquet de services de plus en plus important à des clients de plus en plus nombreux. Outre un support à l’utilisation et au changement, ces services couvrent des fonctionnalités de chargement de données afin de gérer au plus vite une masse d’informa-tion ainsi que la mise à disposition de vues et de rapports exploitant les données importées.

Un méta modèle a été défini en mettant par-ticulièrement en avant deux axes; la couche d’architecture et l’entité organisationnelle aux-quelles «l’asset» appartient. Celui-ci permet un héritage de caractéristiques communes et de gérer des spécialisations par couche ou par propriétaire, mais surtout de donner un fil rouge pour assurer la traçabilité inter-couches architecturales. À ce jour, des vues ont été

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mises à la disposition de deux populations pilotes, la communauté des architectes de Retail Bank et la communauté des architec-tes locaux de Fortis Banque Luxembourg. Celles-ci couvrent des besoins relatifs aux couches d’architecture fonctionnelle et appli-cative. Sur cette base, la formation et la mise à disposition des capacités d’architecture se poursuivra prioritairement dans le Benelux, tant dans les équipes du métier de banquier que du métier d’assureur. Progressivement, la couverture de l’outil va augmenter par l’extension des services fournis et la mise à disposition à une base plus importante d’uti-lisateurs sur base de la maturité atteinte. Toutefois, la banque est convaincue que l’usage de l’outil sera également un vecteur pour l’élévation de cette maturité.

GéométriE variablE

La maturité en matière d’architecture infor-matique d’entreprise est très variable dans un groupe comme Fortis. Aussi, la mise à disposition de capacités d’architecture doit s’effectuer à géométrie variable au sein des équipes locales et des équipes orga-nisées par métier. L’évolution du projet et

l’évolution de la maturité chez Fortis sont étroitement liés. Aussi, Fortis travaille en partenariat à la définition d’un modèle de maturité architecturale. Notons que dans le cadre du processus de fusion avec ABN-Amro, la confrontation des expériences est très enrichissante. Ainsi dès à présent, la collaboration entre les architectes a permis la fusion des compétences. Fortis a apporté le concept des vues spécifiques aux dif-férentes couches d’architecture, tandis qu’ABN-Amro a partagé sa riche et longue expérience dans la description des ‘assets ‘d’architecture et à la complétude des don-nées collectées. «Nous avons rapidement pu réaliser la comparaison de nos méta modè-les, dit Marc Guebels. Leur consolidation est validée. La mise à disposition de nouvelles vues et le chargement des données sont en phase de finalisation. Dès lors, nos capacités d’architecture d’entreprise seront au service du processus de fusion Fortis-ABN-Amro.»

Dans un monde de plus en plus complexe et convergent, l’innovation et l’agilité sont crucia-les pour briller et délivrer de la plus-value aux clients, partenaires, etc. Le périmètre du projet EAC n’a pas été restreint à la mise à disposi-tion d’un outil, car l’outil n’est pas tout. «On ne crée pas un outil pour nous-mêmes, dit Marc Guebels. On ne crée pas un outil pour posséder une mappemonde des systèmes informatiques de Fortis. Le but ultime est de supporter les projets de développement et de transformation. En facilitant le partage des connaissances, la collaboration entre les acteurs (Métier et Infor-matique) par l’usage d’un langage commun, les capacités d’architecture d’entreprise sup-porteront l’identification et l’analyse d’impacts de la transformation intra et inter couches d’ar-chitecture. Ainsi, elles seront une assurance complémentaire à la réussite du processus de croissance en mode accéléré.»

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Fernbach à Dubaï L'ouverture d'un centre de compétences dans la capitale des Emirats Arabes Unis y facilitera la mise en oeuvre de Bâle II par les banques conventionnelles et les banques islamiques.

Fernbach, éditeur de logiciels spécialisé dans les solutions d’EVRM (Enterprise-wide Value and Risk Management), a ouvert un centre de compétences à Dubaï et a été sélectionné par la Commercial Bank International (CBI) pour livrer sa solution FlexFinance Bâle II. Située à Dubaï, la Commercial Bank International (CBI) est un des plus grands établissements financiers des émirats arabes unis.

Le centre de compétences a été ouvert en collaboration avec la société Intertec Systems, un partenaire de Fernbach qui distribue et implémente la gamme de produits Fernbach FlexFinance EVRM, et assure la formation et l’assistance clientèle aux émirats Arabes

Unis et dans tout le Moyen-Orient. Le cen-tre de compétences est pris en charge par les experts Intertec formés à l’utilisation des produits Fernbach FlexFinance. Les clients potentiels pourront s’y familiariser avec les solutions dans un environnement simulant les conditions réelles des applications front et back office de la banque.

FlexFinance Bâle II, une solution de Fernbach, permet aux banques de gérer leurs risques au niveau global et de respecter les directi-ves réglementaires des trois piliers de Bâle II. Le principe d’EVRM permet aux banques d’atteindre un niveau maximal de retour sur investissements (ROI) et d’agréger l’ensemble

des informations relatives aux risques, aux valeurs et aux revenus. Les templates dis-ponibles minimisent le temps d’importation automatique des données et réduit leur temps de traitement.

Selon la Banque centrale des EAU, Bâle II sera bientôt obligatoire. L’introduction de la solution Bâle II FERNBACH dans les pays arabes facilitera la mise en œuvre de Bâle II tant pour les banques conventionnelles que pour les banques islamiques. Le centre de compétences devrait connaître le succès auprès des banques des émirats Arabes Unis et du Moyen-Orient, de par sa proximité et sa disponibilité.

DAB bank migre sa plateforme front officeLe passage d'une interface graphical user à une interface web user devrait attirer 900% de plus d'utilisateurs.

La société luxembourgeoise Odyssey Finan-cial Technologies a annoncé que la DAB bank, première banque directe en Allema-gne en termes de clients et de ressources, va migrer sa plateforme existante Triple’A Plus bâtie sur le package d’Odyssey. La banque va passer d’une interface graphical user (GUI) à une interface web user (WUI) et souhaite ainsi élargir le nombre d’utilisateurs de manière significative. À partir des 200 utili-sateurs initiaux de l’interface graphical user, la banque veut donc progresser pour atteindre 2000 utilisateurs web.

La plateforme Triple’A Plus d’Odyssey donne un support front-office complet aux experts financiers de la DAB, pour leurs processus de gestion de portefeuille et de conseil. De plus, la solution inclura un workflow d’order management tout à fait intégré, avec des fonc-tionnalités de validation de pre-trade extensives.

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Page 22: ITnation #11 - Juin 2008

Ampacet dope son WANAmpacet a déployé une solution Expand sur son réseau pour améliorer la collaboration entre ses sites et la centralisation des données.

Ampacet, fournisseur de solutions dans l’industrie du plastique au niveau mondial, emploie plus de 1500 personnes et vend ses produits dans 80 pays. Afin d’asseoir sa présence internationale, la société veille à ce que toutes ses entités fournissent la même qualité. La collaboration entre employés est donc l’une des forces qu’utilise Ampacet pour renforcer la standardisation de ses services. De plus, le management désirait centraliser l’ensemble des données et des processus au sein d’un seul système unifié. L’équipe IT a alors décidé d’investir dans un système ERP basé sur le web. A cette fin, les serveurs de New York et de Luxembourg devaient être consolidés car, bien que la société soit basée aux Etats-Unis, ses quartiers européens sont au Luxembourg.

Avec une infrastructure mondiale, Ampacet a vu son trafic WAN augmenter et a dû cen-traliser dès 2001. Par après, la société n’a plus utilisé qu’une seule Active Directory quand elle a rencontré des difficultés à gérer Citrix avec 13 domaines NT différents. Ampacet recherchait une solution qui soit peu coûteuse, facile à déployer, tout en gardant le downtime au minimum. «Suite à un test mondial géré par Expand, avec le sou-tien de Simac Luxembourg, le VAR d’Expand,

Ampacet a déployé les accélérateurs Expand 6930 et 4930 sur les réseaux de New York et de Luxembourg», dit Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager chez Ampacet.

Suite à ce succès, huit autres systèmes ont été déployés dans les entités européennes. «En implémentant les systèmes Expand, nous voulions améliorer l’efficacité de notre réseau, dit Bruno Marniquet. Nous connaissons les technologies du marché et nous avons choisi celle qui avait le meilleur rapport coût/résultat pour notre réseau. Avec les outils que fournit Expand, nous pouvons soutenir notre busi-ness de manière beaucoup plus efficace.» Avec l’implémentation de huit accélérateurs Expand, Ampacet a déjà réduit ses coûts de 24000 euros par an. La gestion et la maintenance ont été améliorées grâce à la centralisation des données et des processus. En quelques jours, les utilisateurs ont bénéficié d’accès illimité aux applications, tandis que la performance du réseau s’est améliorée, avec une augmentation de vitesse de 400%.

travaillEr à soN rYthmE

Le déploiement des accélérateurs Expand pour optimiser le réseau WAN fut simple. «Les technologies de gestion et de visibilité et le WAFS contenu dans la solution Expand prouvent qu’elles sont en adéquation avec nos besoins de consolidation, dit Bruno Marniquet. Faire le roll out d’une nouvelle entité en remote avec le moins de setup possible nous rend plus réactif aux besoins du marché.» La com-pression et l’accélération du WAN ont déjà été réalisées en utilisant les solutions Expand. Grâce à la centralisation des données, Ampa-cet a constaté une meilleure collaboration entre ses sites. L’équipe IT va déployer plus de systèmes dans les autres entités, d’abord en Europe, ensuite en Amérique et en Asie. La solution Expand sera aussi implémentée dans une nouvelle entité en Russie, début 2008. «Nous avons le temps de travailler à notre propre rythme, tout en soutenant les besoins actuels de notre business et en consolidant nos entités, une à la fois, sur les 18 prochains mois, explique Bruno Marniquet. Cela nous donnera un meilleur contrôle des coûts et nous permettra d’implémenter une meilleure solution de réseau qui soit plus réactive aux besoins du business. En ce moment, nous nous concentrons sur le déploiement de solu-tions Expand en Pologne et en Italie.»

//// ExpaNd Est uNE solutioN tailor-madE ////

• Le print server est compris dans la solution.• Le throughput et la capacité du serveur sont améliorés de près de 100%.• 400% de vitesse de performance dans les opérations réseaux.• Compression de fichiers et accélération WAN.• Ampacet réalisera son ROI sur deux ans.• L’économie de coûts atteint déjà 24 000 euros par an.

TECHNICAL DEvELOPMENT MANAGER

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Bruno Marniquet, Global IT Infrastructure Manager d'Ampacet Europe

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////// IT FINANCE : ASSURANCE

> Extel renforce sa présence locale avec sa nouvelle plateforme p 24

> CSC présente les enjeux de Solvency 2 p 26

> Switch IT détaille son approche Agile p 28

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Extel transforme l’essaiExtel, éditeur de progiciels pour les compagnies d’assurance, mise sur la suite Sunshine Software et sur une conjoncture favorable pour renforcer sa présence sur le Bénélux.

Installée au Luxembourg depuis 18 ans pour piloter ses contrats internationaux, cette société d’origine française, dont le siège est basé à Paris, a déjà quelques références au Grand Duché avec son précédent progiciel Opus 2000 et projette d’y renforcer son positionnement avec Sunshine Software.

Le constat est qu’un grand nombre de solu-tions informatiques en place commencent à dater, qu’elles soient progicielles ou in-house. L’obsolescence technique et fonctionnelle amène les compagnies d’assurance à se préoccuper du remplacement de leurs systè-mes d’information. A travers la suite Sunshine Software, Extel apporte une réponse innovante à ce besoin de modernité technologique, ainsi qu’une couverture fonctionnelle métier qui capitalise les 21 années d’expérience du groupe. Développé en Java et XML, Sunshine Software suit les standards du monde Open régi par le W3C. En effet, il était également important pour Extel de pouvoir se détacher des normes propriétaires, coûteuses et non pérennes dans le temps. Enfin, Sunshine Software peut tourner avec tout système d’exploitation et est en liaison avec les SGBD comme Oracle, DB2 ou SQL Serveur. Ainsi, il s’adapte aux souhaits des directions informa-tiques en termes de hardware et software. De plus, son architecture N-tier web lui confère une grande souplesse de déploiement.

Focus sur l’orGaNisatioN

Sunshine Software couvre l’intégralité du péri-mètre de l’assurance de personnes mais pas seulement. Bien gérer des contrats, bien tarifer, bien provisionner est évidemment nécessaire mais se révèle insuffisant aujourd’hui. «Nous avons constaté dès le début des années 2000 que la prise en compte de l’organisa-tion des services, le suivi de la production et de la productivité, l’ergonomie des écrans et l’optimisation de la qualité du service client devenaient des points primordiaux» précise Evelyne Roseta, directrice commerciale du groupe. Avec son système de workflow inté-gré, ses outils bureautiques et son ouverture vers la GED, Sunshine Software s’adapte à l’organisation du travail de la compagnie d’assurance… et non l’inverse.

Enfin, un autre défi en cours pour Extel est l’adaptation de Sunshine Software aux directi-ves de Solvency 2 dont l’entrée en application est prévue pour 2012. En attendant, Extel est à l’écoute des opportunités de marchés au Luxembourg mais aussi hors d’Europe.

//// ExtEl ////

Extel, établie depuis 1989 au

Luxembourg, a développé une expertise

dans les progiciels d’assurance avec

sa suite Sunshine. Basée à Paris

et au Luxembourg, son marché est

principalement français mais s’étend

bien au-delà. Il y a 18 ans, Extel s’est

établie au Luxembourg pour mener

depuis là ses opérations internationales,

puis s’est peu à peu développée. A

l’époque, Extel a démarré avec le logiciel

Opus 2000 sur AS 400

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Evelyne Roseta, directrice commerciale chez Extel

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Solvency en tête chez CSCCSC a développé une approche complète en prévision des changements apportés par Solvency 2 en 2012, une réglementation qui impactera petits et grands assureurs…

A l’heure actuelle, les différents acteurs de la Place dans le domaine des assurances ont en tête les évolutions réglementaires auxquelles ils doivent se préparer, Solvency 2 (S2) et IFRS. Tout comme le secteur bancaire a mis en place des mesures suite à l’accord Bâle II, les compagnies d’assurances doivent aussi définir leur marge de solvabilité, afin de s’assurer qu’ils possèdent suffisamment de fonds propres pour couvrir les risques inhérents à leur activité. «Solvency 2 doit être considérée comme une opportunité, estime Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable du développement Assurances au sein de CSC Luxembourg. Celle de mettre en place les meilleures pratiques en matière de risk-management et de gouvernance d’entreprise.»

Solvency 2, comme Basel 2 dans le sec-teur bancaire, élargit la notion de risque par l’évaluation, à la charge des compagnies, de l’ensemble des risques couverts. «Ainsi, cha-que assureur devra disposer d’une exigence en capital réglementaire limitant la probabilité d’une ruine à 0,5% en évaluant l’ensemble de ses risques : risque de souscription, risque de marché, risque de crédit et risque opérationnel, dit Grégory Kulus. Autre évolution, ces risques devront être surveillés par un organe interne dédié et la supervision des groupes d’assu-rance devrait elle aussi évoluer.» Pour répondre aux défis de Solvency 2, CSC a constitué un centre de compétence européen entre les dif-férentes entités de CSC en Europe. De plus, CSC utilise l’expérience acquise avec les pro-jets Basel 2, dont les règles diffèrent mais dont l’approche est similaire. C’est sur cette base que CSC fait reposer son offre. Assistance au pilotage du projet Solvency 2, assistance au développement de modèles internes, analyse des impacts SI, établissement de la cartogra-phie des risques et plans d’actions associés, de l’organisation de la structure permanente de contrôle des risques, etc.

iNtérêts divErGENts

Toutefois, la réglementation ne concerne pas de la même manière les assureurs locaux indépendants et les filiales de groupes d’assurance. «Les dirigeants des filiales luxembourgeoises restent bien entendus attentifs aux évolutions du cadre réglementaire, explique Grégory Kulus. Mais le projet S2 est avant tout défini comme un projet groupe qui est traité de manière centralisée. Les filiales participent à des groupes de travail européens et sont dans l’attente des consignes de leur mai-son mère pour se mettre en conformité.» Par contre, les assureurs locaux indépen-dants sont davantage sensibilisés. «Signe de cette sensibilisation, un Responsable Solvency 2 est généralement déjà désigné et des groupes de travail ont commencé à tester des modèles internes pour le calcul du Solvency Capital Requirement (SCR), dit Grégory Kulus. Cette démarche active leur sert bien sûr à exprimer le point de vue des assureurs luxembourgeois et notam-ment celui des assureurs indépendants de taille modeste, mais aussi de s’approprier les enjeux de la Directive.»

//// csc ////

CSC Luxembourg, créée en avril

2007 suite à la signature du contrat

d’externalisation de la production

informatique de la banque Caceis, a

obtenu la certification PSF en juin 2007

par la CSSF. CSC s’est spécialisée dans

le conseil, l’intégration de systèmes

et de solutions d’entreprises et dans

l’outsourcing. Sa présence locale

à Luxembourg permet d’offrir aux

compagnies d’assurances, banques et

sociétés de services d’investissement

des compétences pointues alliant les

connaissances métier et la technologie.

La société a d’ailleurs développé une

offre de services qui tient compte des

spécificités des assureurs (notamment

LPS) de la Place. Au Grand-Duché,

CSC compte parmi ses références AXA

Luxembourg, Sogelife, Natixis Life, Foyer

Assurances, Bâloise Assurances et

Lombard International Assurances.

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Grégory Kulus, Senior Consultant, Responsable du développement Assurances au sein de CSC Luxembourg

Le travail de mise en conformité n’a quant à lui pas encore commencé. Il est vrai que la date prévue de mise en place, 2012, peut sembler encore lointaine. «Toutefois certaines dispositions de la directive sont aujourd’hui suffisamment claires pour envisager le démarrage des travaux, dit Grégory Kulus. Je pense à l’ORSA (Own Risk and Solvency Assessment), ou la nécessité d’auto-évaluer son besoin en solvabilité en fonction de son profil de risque et de son niveau de tolérance au risque. Le travail en amont de cartographie détaillée et de mesure des risques n’a pas toujours été réalisé, les niveaux de contrôle interne mis en place jusqu’alors ne l’exigeant pas. Là encore, des différences subsistent entre les grands groupes d’assurance (dont certains ont dû se mettre en conformité SOX et implémenter un référentiel COSO de contrôle interne) et les petites structures.»

impact sur l’it

«Les impacts sur les départements IT sont évidemment élevés puisqu’ils doivent être en mesure d’offrir aux utilisateurs les don-nées ainsi que les outils permettant le suivi, la mesure, le calcul et les reportings internes et réglementaires, dit Grégory Kulus. Solvency 2 va nécessiter une révision de la cohérence des systèmes d’information actuels. Les don-nées présentes dans la société devront être fiabilisées, parfois enrichies, pour permettre une profondeur de données suffisantes aux calculs. Ces données jusqu’alors éparpillées dans l’entreprise vont devoir être stockées ensemble (les entreprises disposant déjà d’infocentres sont avantagées) et mises en relation en vue de leur traitement.» Parallèle-ment à la mesure des risques liés aux fonds propres, ceux liés aux SI doivent être mis sous contrôle car ils influencent les risques opérationnels. «L’existence de BCP, DRP, la traçabilité des opérations, la documentation des applications et des procédures d’exploi-tation sont quelques exemples sur lesquels les responsables informatiques doivent réflé-chir afin de réduire les risques à des niveaux acceptables», ajoute Grégory Kulus. ©

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Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT

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Switch IT, réactif pour accompagner le clientFace à une clientèle plus exigeante, Switch IT doit assurer plus de flexibilité, d’information et de services… et des services informatiques plus réactifs au changement. De manière générale, les enjeux de demain se situent surtout dans la capacité des SI à s’adapter. «Que ce soit pour de nouveaux produits, de nouveaux partenaires, une reprise de portefeuille ou des changements règlementaires dans un contexte d’une Europe en perpétuelle construction, les SI doivent évoluer vite, rester efficaces et pérennes», dit Nicolas Englebert, Administrateur délégué chez Switch IT.

Ainsi, pour évaluer son fournisseur infor-matique ou la solution mise en place, les utilisateurs analysent la capacité à absorber des évolutions dans des délais courts. «Sur le marché grand ducal, le fournisseur ne peut pas se contenter de livrer une solution qui répond aux besoins identifiés à un moment donné, dit Nicolas Englebert. Au contraire, il doit devenir un véritable partenaire du client et mettre en place toutes les mesures lui permettant de réagir très rapidement aux contraintes futures de l’assureur.»

Or, les progiciels actuels forcent trop souvent encore le client à s’adapter à la solution, et non l’inverse. Pour y remédier, l’organisation des projets de Switch IT s’appuie sur la méthode Agile, qui comporte des cycles de dévelop-pement très courts. Cette approche permet notamment d’éviter des problèmes d’inertie souvent caractéristiques de projets informati-ques basés sur l’acquisition d’un «progiciel». «Switch IT veut ainsi doter ses clients d’outils leur permettant d’évoluer rapidement au gré des décisions stratégiques, des réformes, des nouvelles règlementations, etc., sans être confronté à des problèmes de timing liés à des contraintes organisationnelles du fournisseur», explique Nicolas Englebert. Switch IT garantit ainsi la réactivité, la souplesse et l’autonomie…

soutENir l’ExtENsioN

Pour Switch IT, les défis de demain concer-nent l’extension des réseaux de vente, un facteur essentiel pour le développement des compagnies. «La forte concurrence oblige les clients à élargir leurs services pour décrocher des marchés, dit Nicolas Englebert. Notre solution front office est une réponse avérée à cette problématique et représente un vec-teur de croissance indéniable pour Switch IT IT.» Basée sur une architecture SOA, elle permet entre autres aux réseaux commer-ciaux d’avoir une information en temps réel sur leurs portefeuilles et de disposer d’un environnement complet de souscription en ligne. De nombreuses compagnies ne dispo-sent pas encore d’outils répondant de façon satisfaisante à ce besoin.

//// switch it ////

Switch IT IT, créée en 2000, propose des compétences informatiques de haut niveau, alliées à des connaissances fonctionnelles approfondies des

métiers et de l’assurance. Développé sur base du framework Microsoft.Net, Sigma, la solution informatique proposée par Switch IT IT, permet de gérer

l’ensemble de la gamme de produits généralement proposé par les assureurs vie (produits d’investissement et produits traditionnels). La solution est

tout particulièrement adaptée aux besoins spécifiques du marché grand ducal (gestion des fonds dédiés, multi supports, multi fiscalité, réglementation

CAA, accès internet pour les partenaires, etc). Switch IT possède déjà quelques références, dont Swiss Life Luxembourg.

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Page 31: ITnation #11 - Juin 2008

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Page 32: ITnation #11 - Juin 2008

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Page 33: ITnation #11 - Juin 2008

Ce fut l’événement IT

de l’annéeJeudi 22 mai a eu la remise des Golden-i awards, un événement majeur qui a réuni les acteurs

majeurs de l’IT au Luxembourg.

La KBL et Odyssey ont été mis à l’honneur au cours d’une cérémonie placée sous le signe de l’innovation. Les Golden-i sont

le premier événement de cette envergure au Luxembourg et ont attiré près de 300 personnes, dont 60% représentaient des

sociétés utilisatrices. «Certains d’entre nous ont commencé leur carrière sans GSM et sans internet, a dit Claude Lüscher,

président de l’APSI et présentateur de l’événement. L’évolution est majeure à présent.»

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l’iNNovatioN d’abord

Philippe Paquay, Chief Risk and Financial Officer de la KBL European Private Bankers a été élu “CIO of the Year” 2008 par un jury composé de membres de l’APSI. Le jury l’a choisi sur base d’un grand entretien que Philippe Paquay avait donné pour ITnews en février 2008. «Nous avons jugé les candidats sur base de leur vision, de l’achèvement de leurs projets et de ce que cela représente pour le tissu luxembourgeois», a résumé Claude Lüscher. La KBL a développé un hub pour le Private Banking de la banque au niveau mondial. «Cette récompense est destinée à la KBL autant qu’à moi», a déclaré Philippe Paquay en recevant sa statuette de meilleur CIO.

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Ce sont les mêmes critères qui ont permis à Odyssey Financial Technologies, une société luxembourgeoise fondée il y a treize ans, de recevoir le «Flagship award», un prix conçu par l’APSI, avec un thème annuel. Odyssey, qui a démarré avec six personnes et en emploie à présent 530, a ainsi remporté le flagship de «l’entreprise modèle» de l’année, qui valorise le business plan et la gestion du lauréat. «Le Luxembourg donne sa chance aux jeunes entreprises», a déclaré Greg Emmermond, Board Secretary chez Odyssey.

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lEs proGrès du luxEmbourG

A l’occasion de cette cérémonie, le ministre des Communications Jean-Louis Schiltz est revenu sur l’importance de l’IT au Luxembourg. «4 personnes sur mille au Luxembourg travaillent dans le secteur de l’IT. Cette proportion substantielle reflète le dynamisme du secteur, ainsi que leur persévérance. Nous avons besoin de matière grise et d’innovation.» Le ministre a aussi évoqué le support du gouvernement à la recherche et les progrès que le Luxembourg a connus ces trois dernières années. «Il est important que la connectivité ne soit pas un obstacle à l’établissement et au développement de l’IT. Nous devons continuer dans cette voie et appuyer un mouvement durable à vos projets. De ce fait, vous contribuez à maints égards au rayonnement du Luxembourg.»

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La fin du software ?La manière de conduire le business connaît une évolution rapide provoquée par les plateformes applicatives disponibles sur internet.

Salesforce.com, spécialisée dans l’offre de services CRM, s’est imposé comme un acteur majeur dans le secteur du software-as-a-service par internet. Dr Steve Garnett, chairman de Salesforce.com EMEA, a partagé sa vision de cette évolution du software en tant que guest speaker des Golden-i.

«Le business sur internet est le nouvel or noir, a déclaré Dr Steve Garnett. Le software est en train de changer du tout au tout et les sociétés doivent pouvoir s’adapter, tout comme l’ont fait celles qui ont survécu à la fin du mainframe. Les nouveaux concepts sont étonnants à tous les niveaux : pas besoin de téléchargements, ni de manuel d’installation, ni de maintenance. Seule une carte de crédit, ce qui rend la chose très simple pour l’utili-sateur mais complexifie les transactions. Le chairman EMEA de Salesforce.com a aussi

mis en valeur les pertes occasionnées par les entreprises dans leur IT. «Cette complexité augmente les dépenses. Mais les investis-sements sont souvent faits uniquement pour garder les machines allumées : 8 dollars sur 10 investis sont ainsi gaspillés.»

Salesforce propose une plateforme appli-cative qui pourrait donc offrir des réponses face à l’échec de projets ou des dépenses imprévues. «Je peux vous prédire une chose : plus jamais il n’y aura de société de software

qui vaille un milliard de dollars. La vague de l’on-demand a démarré. Tout business qui se respecte a une connexion à large bande, ce qui rend possibles les services de qualité, fournis sur abonnements.» Un optimisme encore tempéré par de nombreux obstacles. «Les clients se limitent à utiliser des software on-demand car ils craignent que cela ne cause des problèmes de sécurité au niveau de leurs données. Or, nous fournissons des services à Symantec, ce qui signifie que nous devons protéger leurs données.»

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Page 41: ITnation #11 - Juin 2008

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Page 42: ITnation #11 - Juin 2008

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Ref 102 –Sales Consultant Solutions Development.Entantque«ProfessionnelduSecteurFinancier»,notreclientdéveloppefortementsesactivitésintégrées«ManagedServices»,afindepermettreauxentreprisesdemieuxanticiper,géreretmonitorerleursrisquesopérationnels.

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Confidentialité assurée! Pour les offres d’emploi, Lancelot s’engage à ne jamais envoyer un CV à un client sans avoir demandé au préalable l’accord du candidat.

INtéReSSé(e) ? POuR POStuLeR :Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante : [email protected] en ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email : “Ref : 1031 : Account Manager” Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF MISSION :

Your role will be :• To manage a portfolio of existing customers, mainly in the banking sector• To develop this existing portfolio• To realise an effective cross-selling within the solutions portfolio

PROFIL :• In depth knowledge of the luxemburgish "Enterprise accounts", especially in the financial sector• At least 5 years experience as an Account Manager

or business developer with a focus on solutions sales.• Ability to establish and manage long term client relationships • Excellent presentation, communication and negotiation skills • Fluent English and French are mandatory. German and Luxemburgish will be considered an asset.

SPeCIFICAtIONS Du POSte• Début : 1/7/08 • Lieu : Luxembourg • Salaire : 70 000 - 90 000

ACCOuNt MANAGeR LuxeMbOuRGOurcustomerisaninternationallyleadingITserviceprovider,offeringservicesallalongtheITservicechainfromasinglesource-fromconsultingtosystemsintegration,rightthroughtothemanagementofITinfrastructures.Withregardtooutsourcing,theyareamongthetoptenprovidersworldwide.

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Page 43: ITnation #11 - Juin 2008

LancelotIT Consulting & Resourcing Services

INtéReSSé(e) ? POuR POStuLeR :Si vous souhaitez postuler pour ce poste, merci de nous faire parvenir votre candidature à l’adresse suivante : [email protected] ajoutant le texte suivant dans l’objet de l’email : “Ref : 930 : Service Delivery Manager” Votre CV doit être de préférence en format MS WORD ou RTF

Lancelot Consulting 83, rue de HollerichL-1741 LuxembourgTél. +(352) 26 38 93 57 [email protected]

MISSION :

Définition du contenu des Services IT :• Vous identifiez, validez la cohérence des éléments par rapport au niveau de service requis• Vous construisez de nouvelles offres de service en fonction des nouvelles demandes en provenance du Business

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Suivi des services IT en Production :• Vous vous portez garant de la qualité et des niveaux de service définis en Production vis-à-vis du Business.

• Vous définissez et supervisez le monitoring et le reporting.• Vous suivez les performances et les disponibilités globales des services, et vous anticipez les évolutions futures.• Vous participez aux réunions de suivi des Services IT et animez les réunions "Technical Service Reviews"

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How to consolidate Microsoft SQL Server environments in a simple and flexible way?

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Rendez-vous Sécurité d’ITnewsORGANISATEUR : ITnewsTHÈME : Forensics by Verizon Business : Agir aujourd’hui pour ne pas faire les gros titres de demainDATE : 17/06/2008 dès 8h30LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises Luxembourg Hamm

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Séminaire : virtualisation des desktops

ORGANISATEUR : VMwareTHÈME : la virtualisation comme nouvelle normeDATE : 17/06/2008LIEU : Hilton Hotel

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ISACA : État de lieux de la dématérialisation et problématique de l’archivage électronique

ORGANISATEUR : ISACATHÈME : l’archivage électroniqueDATE : 17/06/2008LIEU : Deloitte Luxembourg

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Petit-déjeuner ITnews (avec Logica) : Le Centre de services

ORGANISATEUR : ITnews (avec Logica)THÈME : Le Centre de servicesDATE : 19/06/2008LIEU : Confiserie Namur, Espace Entreprises Luxembourg Hamm

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Page 45: ITnation #11 - Juin 2008

Envoyez votre nomination à [email protected]

MarcFausT

Devient Key Account Manager chez Novell Luxembourg

Il a en charge la

commercialisation des

solutions de sécurisation

et de simplification des

infrastructures ainsi que

des services associés. En

20 ans au Luxembourg,

il a travaillé pour Focus

Consulting, PHI Data et

PHM Computing.

BasBurGer

À la tête de BT Benelux

En tant que CEO BT

Benelux, il succède à

Michel De Coster, qui

a quitté BT le 1er juin

2008. Bas Burger était

auparavant Executive

Vice President et

membre du Comité de

direction de Getronics.

cLausPeeTers

Nommé au poste de Channel Director Belux chez Avaya

Il est responsable de

toutes les relations

avec les partenaires

de l'entreprise dans

la région Belux, dirige

l'équipe du Canal

(Channel Managers,

Direct Touch Account

Managers et le

Marketing Manager) et

gère aussi les Business

Partners actuels.

PascaLDuMonT

Reprend les fonctions de Directeur de Computacenter Luxembourg PSF

Il a aussi en charge

les fonctions de

Operations Director. Il

a auparavant travaillé

chez Client Director.

cyrILLeschanenTGen

Rejoint Aptelia Luxembourg en tant que Business Unit Manager

Il participera activement

au développement de

l’agence au Luxembourg.

Fort d’uneexpérience chez

Egerie Luxembourg, Sylis

Lorraine et Luxembourg,

il a ensuite mené une

activité propre avant de

revenir sur le marché IT

luxembourgeois.

FILIPMILLeT

Rejoint l’équipe de Computacenter Services & Solutions

Il devient Manager

Unified IP

Communications

Benelux et possède

une expérience dans

le domaine des IP

communications et

de la visio -conférence

depuis 10 ans.

caroLIneJacoB

Est nommée Key Account Manager Belux chez Axis Communications

Elle est chargée de

conquérir et gérer des

clients et d’étendre le

réseau de partenaires

de la société en

Belgique et au

Luxembourg.

AC

TUA

L-IT

Carr

ière

s

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Page 47: ITnation #11 - Juin 2008

/////////////// LE GRAND DOSSIER

> LuxConnect p 48

> European Data Hub p 50

> Datacenter Luxembourg p 52

> eBRC p 54

> Broadcasting Center Europe p 56

> Clearstream Services p 58

> SecureIT p 59

> Sungard p 60

> Sun p 60

> HP p 60

> Lab DataVault p 62

> IBM p 63

> CA p 64

> Microsoft p 65

> VMware p 66

> 3PAR p 66

> EMC p 66

> Verizon Business p 67

> Fujitsu-Siemens Computers p 69

> Citrix p 70

> Hitachi p 70

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Page 48: ITnation #11 - Juin 2008

Roger Lampach, Directeur Technique/CTO chez Luxconnect

Alfred Wilms, Business Development Manager chez Luxconnect

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La stabilité en plusLuxConnect est destinée à devenir l’épine dorsale des besoins des datacenters et des opérateurs au Luxembourg en leur offrant l’infrastructure et la connectivité nécessaires à leur activité.

Société privée créée par l’Etat luxembourgeois, LuxConnect a néanmoins une mission publique : placer le Luxembourg sur la carte internationale du trafic internet et de la connectivité en déployant un réseau de fibres à travers le territoire. Pour cela, LuxConnect est résolument axé vers l’amélioration de l’infrastructure, que ce soit interne au Luxembourg, ou entre Luxembourg et d’autres places financières telles Amsterdam ou Francfort. Aujourd’hui, la première pierre posée, LuxConnect est véritablement tangible.

TECHNICAL DEvELOPMENT MANAGER

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Roger Lampach, Directeur Technique/CTO chez Luxconnect

Repères :7 avril 2008 : pose de la première pierre1 mars 2009 : mise en service1 juin 2009 : exploitation

Luxconnect a présenté ses solutions lors de la conférence Infrastructure organisée par ITnewsSlides : [email protected]

Ainsi, LuxConnect n’a pas pour objectif majeur d’offrir de la surface aux clients en direct. La société a été conçue pour devenir un carrefour de connectivité et de contenu au Luxembourg. Hébergeant l’infrastructure informatique de tiers et facilitant le stockage, le partage et la distribution des données, LuxConnect est plutôt un ‘incubateur’. «Notre business model est différent de ceux des autres datacenters, dit Alfred Wilms, Business Development Manager chez Lux-connect. Notre but n’est pas de rechercher des contrats pouvant atteindre 3, 5 ou 10 ans… Si nous pouvons servir de tremplin à une société qui quitterait le datacenter pour créer sa propre infrastructure à Luxembourg, nous en serions heureux.» En ce sens, LuxConnect attire autant des sociétés bien connues du paysage IT luxembourgeois que de nouveaux acteurs, telles de jeunes pous-ses. «Nous avons pour principe de n’exclure personne, explique Roger Lampach, directeur technique de LuxConnect. On est un enabler avant tout, donc on traite l’ensemble de nos clients avec une offre wholesale, de manière transparente.»

paNopliE d’actEurs

Mais la société ne réduit pas son offre à l’hé-bergement et à la colocation. «Les hosters peuvent bien sûr bénéficier de notre offre de colocation pour leurs services à valeur ajou-tée, dit Alfred Wilms. Et nous voulons aussi que des opérateurs internationaux aient un

POP à Bettembourg, que les prestataires de datacenters installés à Luxembourg et les inté-grateurs systèmes se sentent ici chez eux.» «Mais on n’est pas là pour baisser les prix, précise Roger Lampach. On met en place une infrastructure et nos offres sont accessibles au travers des opérateurs réguliers.»

Pour attirer cette panoplie d’acteurs, LuxConnect pourra compter sur un réseau solide. La société sera reliée à un, voire plu-sieurs backbones, ce qui permettra d’assurer la redondance en gérant le trafic de façon optimisée… une réalité déjà palpable avec la collaboration annoncée entre les P&T (et leur réseau haut débit Teralink) et Level3 Commu-nications. Global Crossing pourrait également être un partenaire. «Le Luxembourg est une plateforme de plus en plus intéressante pour les business qui ont besoin de cette connec-tivité», dit Roger Lampach.

GrEEN touch

En planifiant la mise en service d’un nouveau datacenter, LuxConnect ne peut ignorer un autre défi : la demande croissante pour la Green IT. Par ailleurs, en tant que datacenter Tier-4 en 2* (n+1), LuxConnect dispose de deux centres d’hébergement IT et de l’in-frastructure technique distincte nécessaire. Et certains clients exigent parfois que la sur-face soit aménagée conformément à leurs demandes, comme par exemple, sur le système de refroidissement à l’eau glacée,

qui, lui, requiert une tuyauterie spécifique… LuxConnect a donc opté pour une construc-tion modulable et ‘green’ avec des matériels à efficacité énergétique maximum et une modularité possible par l’ajout step by step d’équipements supplémentaires.

TECHNICAL DEvELOPMENT MANAGER

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Page 50: ITnation #11 - Juin 2008

Stimuler le marché, plutôt que le bouleverser

Situé à la Cloche d’Or, le Drosbach, joyau Business Center, accueillera le futur datacenter d’European Data Hub, qui y disposera de ses 700 premiers mètres carrés en septembre 2008. «Nous sommes prêts, déclare Juergen Kockelmann, CEO de European Data Hub. Certains clients peuvent déjà profiter de leurs bureaux au Drosbach.» Le nouveau géant de verre et de béton se donne pour objectif d’héberger le plus puissant datacenter du Luxembourg, tout en assurant des niveaux de contrôle et de sécurité au maximum. Si les discussions sont en cours avec des acteurs internationaux, European Data Hub va dans un premier temps se consacrer à son équilibre en développant des partenariats au niveau local.

La stratégie de European Data Hub s’oriente donc vers la coopération et repose à la fois sur l’expertise nationale des clients et internationale des partenaires. L’entreprise compte aussi sur l’expérience de Patrice Roy, qui a suivi de près l’externalisation de Reuters chez BT lorsqu’il avait la responsabilité du bureau de l’agence en Benelux, et de son associé Juergen Kockel-mann, venu du monde financier et ancien CIO de la Nord LB. Selon eux, le Luxembourg ne pèse pas encore assez lourd dans la balance lorsque les décisions sont prises au niveau corporate. «50% des discussions que nous menons avec les groupes internationaux se font en passant par leur siège et non par la filiale luxembourgeoise», explique Patrice Roy, Partner, European de Data Hub. Ce passage obligé par d’autres chemins que locaux illustre la réalité avec laquelle les datacenters doivent compter pour évoluer.

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Page 51: ITnation #11 - Juin 2008

FACE À LA SATURATION

Pour ce développement, les pistes ne manquent pas. «L’outsourcing est en vogue et le Luxembourg est un bon endroit pour le hosting, dit Patrice Roy. Or, les

datacenters construits il y a quelques années ne peuvent souvent plus couvrir la puissance actuelle. Par exemple, nous commencerons step by step

jusqu’à offrir 2000 watts au m2.» La saturation des machines est donc un problème majeur à résoudre. Selon une étude menée notamment

par l’Uptime Institute, 48% des datacenters ne pourront suppor-ter la charge exponentielle d’énergie à dégager. Les solutions

sont connues depuis longtemps se basant sur le durable, mais pourtant complexes à mettre en place en termes de

ressources. En effet, les sociétés dont les serveurs sont saturés doivent soit analyser et prédire leur avenir tout

en repensant leur IT, soit reconsidérer partiellement, voire totalement, leur infrastructure dans un modèle d’externalisation.

SOCLE DE PARTENARIATS

Si European Data Hub est un nouvel et futur acteur de poids, l’entreprise est pourtant loin de vouloir jouer cavalier seul. «On a tous intérêt à coopérer, explique Patrice Roy. Nous voulons ainsi créer un hub pour faire rayonner les compétences du Luxembourg en matière d’infrastructure.» En ce sens, European Data Hub va collaborer de près e.a. avec des acteurs comme LuxConnect. «Nous voulons anticiper le marché mais pas aveuglément», conclut Patrice Roy.

Nouvel acteur sur le marché luxembougeois des datacenters et futur, European Data Hub rayonne déjà du Drosbach, le tout nouveau Business Center aux portes de la Cloche d’Or.

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Page 52: ITnation #11 - Juin 2008

Être partenaire avant d’être concurrentSociété soeur d’EuroDNS, Datacenter Luxembourg a développé son offre datacenter par une approche orientée eCommerce et a ainsi peu à peu assis son influence au Luxembourg.

En 2000, la création de Datacenter Luxembourg a coïncidé avec les discussions sur l’établissement d’une TVA attractive pour les entreprises et le potentiel que cela représentait pour le développement de l’eCommerce au Luxembourg. À l’époque, les principaux acteurs télécom avaient un rôle essentiel à jouer dans l’ouverture du Luxembourg vers l’international en attirant et hébergeant des business localement. Aujourd’hui, le pays entre dans une nouvelle dimension. «Il faut que ce changement soit durable et irréversible, dit Marco Houwen, Managing Director de Datacenter Luxembourg. Il est connu que les datacenters du Luxembourg ont été créés pour le secteur bancaire, dont certains d’entre eux pour le disaster recovery. Or, nous, nous venons du monde de l’internet, et pouvons ramener ces besoins au niveau du datacenter.»

En tant qu'hébergeur indépendant, Data-center Luxembourg a pour clientèle principale les PME actives dans l’eBusiness et l’eCom-merce. «Nous avons une bataille à part des grands acteurs des datacenters, même si nous oeuvrons dans le même but, qui est d’attirer des clients vers le Luxembourg. Nous som-mes capables aussi de soutenir les PME à ce niveau.» Une expertise qui se révèle plus complexe qu’à première vue. «Cela ne s’ar-rête pas à fournir des emplacements ou de la sécurité, mais aussi la gérer de la plateforme, des bases de données, etc.»

Alors que les grandes sociétés gèrent souvent leurs données en interne, les sociétés eCom-merce sont souvent bâties autour d’une idée qui a besoin de compter sur des partenaires fiables.

Elles portent ensuite ces idées sur un logiciel et les services nécessitent de plus en plus de puissance. C’est là que Data-center Luxembourg, actif dans le secteur d’internet et des managed services, intervient pour gérer les aspects techniques comme les ques-tions aussi simples mais critiques que le load balancing et le clustering, jusque-là réservées aux grands environnements. «On est prêts, dit Marco Houwen. On est différents des autres ISP car on ne veut pas entrer dans une logique de marché de substitu-tion. Au contraire, on veut agir dans des marchés en expansion. L’intérêt est de ne pas se focaliser sur la concurrence mais sur les partenariats, pour les clients et pour le futur.»

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BUSINESS DECISION MAKER

Page 53: ITnation #11 - Juin 2008

SPOTLIGHT SUR LUXEMBOURG

«Depuis quelques mois, le Luxembourg est devenu un acteur de choix, déclare Marco Houwen. Avant, ce n’était pas le cas car nous étions le cul-de-sac de Bruxelles au niveau de la redondance. Ce n’était pas une alternative pour les sociétés qui veulent beaucoup de bande passante.» Mais LuxConnect semble avoir changé la donne. «Depuis cinq ans, Xavier Buck (CEO d’EuroDNS) et moi avons donné de la tête pour ouvrir le Luxembourg et soutenir l’expansion de la bande passante. Les EPT avec leur offre haut débit Teralink ont beaucoup investi. On a pu trouver des partena-riats nouveaux. Alors qu’auparavant, nous ne pouvions pas toujours répondre aux demandes de nos clients. Aujourd’hui on peut proposer n’importe quel débit pour un prix quasiment égal à Francfort, Paris ou Londres. Il faut pou-voir offrir de la concurrence, notre partenariat avec l’EPT vers Francfort sur l’offre Teralink est donc important. A première vue, nous sommes concurrents mais ensemble, nous ouvrons un marché pour attirer les business au Luxem-bourg. C’est cette potentialité qui a manqué durant de nombreuses années.»

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Page 54: ITnation #11 - Juin 2008

eBRC à l’approche d’un quatrième datacenterDepuis 2000 et l’ouverture de son premier site à Goldbell, eBRC a établi deux autres datacenters avec l’Hitec, en 2003, puis le Resilience Center à Windhof en 2007. Prochainement, eBRC ouvrira un quatrième datacenter à Kayl.

eBRC s’est spécialisé dans la mise à disposition d’applicatifs et des services associés aux entreprises en assurant la qualité de ceux-ci au travers de Service Level Agreements (SLA). Carrier Hotel indépendant, tout en étant pôle d’excellence d’outsourcing et de managed services de l’Entreprise des Postes et Télécommunications, eBRC offre des services d’hébergement et le hosting avec une très haute scalabilité des machines, capable de supporter bien des applications business ou même des applications sur internet.

eBRC fournit ainsi tout ce dont les clients ont besoin, en tant qu’ISP ou broadband provider. Elle vient d’ailleurs d’ajouter Level3 comme nouveau Tier-1 à Windhof. En effet, eBRC, P&TLuxembourg et Level3 Commu-nications ont installé un hub internet Tier-1, qui repose sur le réseau Teralink, afin de faire de Luxembourg un point d’échange fiable et sécurisé, permettant des connexions allant jusque 40 Gbits/s. Le Ministre de l’éco-nomie et du commerce extérieur Jeannot

Krecké y a salué les initiatives d’eBRC qui correspondent pleinement au souhait du gouvernement de diversifier les ressources économiques. Les technologies de l’IT se focalisent ainsi sur les médias et les services financiers modernes. eBRC a donc l’ambi-tion de réussir et d’obtenir des résultats qui compteront sur la création de la plateforme broadband surboostée avec l’agrément entre Level3 et les P&T, mais aussi désor-mais avec Global Crossing.

Dernièrement, eBRC a décroché le prix du meilleur opérateur de datacenter en Europe au Data Centres Europe, un événement qui s’est tenu à Londres. eBRC y a été saluée sur son approche resilience et sa volonté de faire de Luxembourg la capitale euro-péenne en la matière.

//// Global crossiNG ////

Global Crossing, fournisseur mondial de solutions IP, a installé au Grand-Duché un nouveau point de présence IP (PoP IP) afin de répondre aux besoins du

marché luxembourgeois. Le nouveau centre de services se trouvera dans le centre d’hébergement neutre d’eBRC à Windhof, tout comme Windhof est le

POP de Level3. «Nous avons pour stratégie de privilégier les solutions locales et l’ouverture de notre nouveau centre de services au Luxembourg en constitue

un nouvel exemple. déclare Anthony Christie, Managing Director de Global Crossing pour la zone EMEA. Nous avons pris la mesure des besoins des acteurs

du marché, en attente de services convergents allant bien au-delà des services de données, d’intégration de la voix et de la vidéo. Tout l’enjeu est en effet

d’intégrer aux ressources informatiques des services d’hébergement, de télécommunications, d’accès Internet, de sécurité et de VoIP.»

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Paul Schmit, Sales & Business Administration Manager chez BCE

BCE, le temps de l’émancipationBroadcasting Center Europe a développé son savoir-faire en matière de diffusion et de hosting et s’intéresse plus en avant aux clients internationaux.

Historiquement lié à RTL Group en tant qu’opérateur de diffusion, BCE est devenue une entité séparée en 2000, lançant simultanément une activité de colocation et de datacenter. «Une telle diversité d’opérateurs présents dans un même endroit a de quoi séduire tout type de clients, et notre dernière signature avec Level 3 Communications n’a fait que renforcer notre position» explique Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez BCE. Avec près de 25 carriers et ISP présents dans ses locaux au Kirchberg, Broadcasting Center Europe (BCE) reste un point de télécommunication déterminant du Luxembourg.

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Paul Schmit, Sales & Business Administration Manager chez BCE

Pour attirer les acteurs nationaux et interna-tionaux au Luxembourg, le datacenter de BCE possède quelques arguments de poids. «En tant que prestataire technique pour RTL Group, nous héritons tout d’abord d’une obligation de service public, qui est celle d’assurer d’émettre sans interruption dans le monde entier, précise Paul Schmit, Sales & Business Administration Manager chez BCE. Nous avons clairement un savoir-faire dans ce domaine.» La supervision du colocation et data center est faite par le nouveau Network Operations Center (NOC) de BCE, opération-nel en 24/7. Ce NOC supervise, pour plus de 400 clients, des serveurs et/ou des liaisons internationales sur quatre continents.

L’infrastructure de BCE est aussi impression-nante. «De par notre activité, nous hébergeons aussi bien des petits clients, que des plate-formes internet ayant plusieurs millions de visiteurs par mois.» En termes de stockage,

BCE a ainsi des capacités allant jusqu’à 5.000 TBytes, permettant d’offrir facilement des plateformes de Video On Demand, de Streaming, de backup distants, etc. En tant qu’entité de diffusion et opérateur de télé-communications au sein de RTL group, BCE utilise les infrastructures télécom des opéra-teurs présents dans son colocation center, et met en ainsi en oeuvre sa propre infras-tructure. En plus de l’infrastructure «Fibre», son statut d’opérateur télécom lui permet d’opérer un réseau dense en hertzien avec des débits allant jusqu’à 800 MBytes/s.

vErs l’iNtErNatioNal

«Il faut que les acteurs luxembourgeois cessent d’avoir des complexes vis-à-vis de l’international, précise Jean-Alain Jachiet. Notre stratégie s’oriente également vers une clientèle à l’étranger, tels que la Belgique, l’Italie, la Croatie, voir même le Liban et l’Irak.

D’ailleurs, nous lançons en ce moment une vaste campagne marketing auprès des radios étrangères.» Le prochain projet de BCE sur le marché luxembourgeois est le déploie-ment d’un réseau Wimax en partenariat avec Luxembourg Online (LOL).

//// lEvEl 3 ////

Le 22 avril 2008, Level 3 Communications a signé un accord pour hoster sa plateforme au sein de l’infrastructure de colocation de BCE, au Luxembourg. BCE confirme ainsi une position de premier plan en tant que hotel carrier au Luxembourg, avec plus de 25 carriers et ISP (Internet Service Provider) et ses deux Tier 1, Level 3 Communications et Verizon.

Jean-Alain Jachiet, Head of System, Telecom & Network Solutions chez BCE

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Michel Rodriguez, Head of IT External Business pour Clearstream Services

L’expertise des managed servicesLe datacenter de Clearstream Services demeure un moyen, tout d’abord pour ses propres besoins, et qui a ensuite été rendu disponible via l’établissement de managed services.

Clearstream Services est atypique : son datacenter n’a pas pour premier objectif d’être plein. «Le datacenter a été construit pour Clearstream d’abord mais des le départ architecturé pour répondre à des besoins de clients potentiels, explique Michel Rodriguez, Head of IT External Business pour Clearstream Services. Mais il ne s’agit pas de notre core business.» Pour preuve, sur les 2000 mètres carrés disponibles, seuls 500 sont utilisés par Clearstream. «Cette surface ne sera vendue qu’accompagnée d’un certain nombre de services», ajoute Michel Rodriguez. Cependant, la société Clearstream est soumise aux mêmes contraintes que les autres gestionnaires de datacenter. Seule la profondeur du site (-35m sous le niveau de la rue) le rend moins vulnérable aux catastrophes.

La tendance de Clearstream est parallèle aux autres datacenters : plus de puissance sur moins de mètres carrés. «Avec de telles sur-faces et les nouvelles technologies, le mètre carré importe moins que la qualité d’accueil de cette infrastructure, dit Michel Rodriguez. Mais les problématiques demeurent sem-blables : qu’il s’agisse de mètres carrés ou de consommation à diminuer, il faut surtout assurer que ces systèmes soient correcte-ment pilotés et placés dans un environnement sécurisé.» Clearstream s’est positionnée dans l’offre proche du client, loin de la vente en masse, avec pour vocation de travailler sur les nouvelles technologies (qu’elles soient sous Windows, Linux ou Unix). Bien que certaines salles soient équipées pour le mainframe, cette offre est surtout concentrée à Francfort. Chez Clearstream Luxembourg, l’intérêt est de mutualiser ces nouvelles tech-nologies avec les compétences en place.

uN idéal EN taNt quE rèGlE

Avec une offre avancée de services, Clears-tream dispose d’une équipe IT importante utilisable dans le cadre de son offre de mana-ged services : entre 200 et 250 personnes. «Ces services s’inscrivent dans une offre de service plus globale. Il faudrait d’ailleurs trouver un terme plus adéquat que simple-ment managed services pour en faire ressortir toute la profondeur. Chez nous, on n’opère pas uniquement les systèmes mais aussi les applications qui s’y trouvent.» Le projet de service management ITSM en cours de déve-loppement sera ainsi utilisé par Clearstream et l’ensemble de ses clients. «Nous essayons de rapprocher les clients d’un idéal qui est celui de Clearstream banque. Cet idéal devient un standard, que nous devons pouvoir mettre en place pour eux.»

Par exemple, Clearstream ne dispose pas de deux centres, l’un actif et l’autre passif. Le fournisseur de services a opté pour fonc-tionner en mode clustering en mode actif/actif avec la réplication ‘Zero data loss ‘des données. En cas de catastrophe, chacun des datacenters peut devenir un site primaire.

«Cela permet à nos clients d’avoir une dispo-nibilité à 99,99% sans surcout même s’ils n’en ont pas besoin, résume Michel Rodriguez. Il n’existe pas d’autre option à ce niveau.» En matière de connectivité, Clearstream s’appuie sur un réseau mondial avec toujours au moins deux providers et des chemins physiques différents pour assurer une redon-dance réelle.

uN Futur datacENtEr ?

L’arrivée des nouveaux acteurs de data-center à Luxembourg a attisé la curiosité de Clearstream. En vertu des réglementations qui imposent d’avoir plusieurs datacenters pour le disaster recovery, Clearstream pour-rait pourquoi pas envisager une extension chez ces nouveaux acteurs, tout en gardant l’attention sur son datacenter ‘primaire’ au Kichberg. «Pour nous, le datacenter demeure un moyen, rappelle Michel Rodriguez. C’est aussi pour cela que l’évolution des autres datacenters est importante à nos yeux. Bien que nous ayons une stratégie cross-boarder, nous pourrions nous allier à des partenaires potentiels locaux, notamment pour respec-ter les contraintes liées au secret bancaire.»

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Gary Kneip, CEO de SecureIT

Pour des gestionnaires plus responsablesCréé en 2004, SecureIT table sur son expérience pour attirer de nouveaux acteurs au Luxembourg et veut établir un code de déontologie pour les gestionnaires de datacenters.

A ses débuts, après avoir massivement investi pour remettre à niveau un datacenter, SecureIT a rapidement affiché complet mais conservait néanmoins de la capacité disponible. Le datacenter est donc naturellement entré dans la ‘course aux derniers mètres carrés’ mais possède un élément important qui le distingue. «Nous sommes le seul datacenter indépendant de tout opérateur Télécom au Luxembourg», dit Gary Kneip, CEO de SecureIT. Collaborant déjà avec HP, IBM et Datacenter Luxembourg, SecureIT est en discussion avec les nouveaux acteurs du marché et table sur son expérience en matière de gestion d’exploitation pour poursuivre dans la même voie.

«En 2004, on a appris nos leçons dans une situation de calme relatif. Aujourd’hui, nous devons attirer plus d’acteurs au niveau inter-national, mais il faut considérer le coût du changement...» Par exemple, les banques ne peuvent changer de datacenter avant que les applications atteignent leur fin de vie. Pour remplir les nouveaux datacenters, dont l’of-fre dépasse les besoins au niveau national, il faut donc s’intéresser aux acteurs interna-tionaux. Le Luxembourg peut aussi jouer la carte du hub.

Enfin, «les avantages liés à la TVA au Luxem-bourg se poursuivent jusqu’en 2015. Les acteurs luxembourgeois qui ont intérêt à faire perdurer cela doivent pouvoir créer la réflexion.» Le consensus qui en dévierait per-mettrait de soutenir la concurrence. «Il ne faut pas avoir peur de cette situation. Il faudrait pouvoir plutôt créer un code de déontologie, pour les gestionnaires comme les locataires, afin de créer une vision à long terme.»

LuxConnect, par exemple, s’adresse à un spectre de clients hauts de gamme, comme les sociétés internet, qui cherchent de hauts niveaux de puissance. SecureIT prendra cer-tainement deux îlots (1000 mètres carrés) chez LuxConnect. «C’est un beau produit,

dit Gary Kneip. Le datacenter associe la haute puissance et la redondance avec la connectivité, soutenues par un partenariat très séduisant et avec l’Etat en arrière-plan. Pour différencier notre approche, nous tra-vaillons au niveau de l’infrastructure. Nous voulons demeurer des spécialistes et ne pas nous disperser sans quoi nous risquons de créer des compétiteurs là où l’on pourrait trouver des partenaires.»

évolutioN vErtE

«Nous sommes en train de migrer un tiers de notre datacenter vers de la haute densité et de la haute puissance. Ainsi, la gestion du datacenter évolue. Une panne dans un centre classique peut attendre une demi-heure ou une heure avant d’atteindre des niveaux plus ou moins critiques, alors que la haute densité ne permet pas d’attendre au-delà de 5 minutes.» De plus, il faut pou-voir gérer les demandes pour des racks plus puissants et l’optimisation des installations voulue par la Green IT. «Toute l’agilité d’un datacenter est de concevoir des architec-tures hautement redondantes sans perdre l’efficacité.» La virtualisation est ainsi une piste sérieuse. «Elle permet de concentrer plus de services au centre du datacenter,

en premier lieu, et ensuite de partager une même infrastructure.» Pour le gestionnaire de datacenter, la virtualisation amène aussi plus de complexité dans l’organisation, les aspects juridiques et contractuels.

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Sungard ne constate pas une uniformité des clients dans la direction de la virtualisation. “Le client décide de ce qu’il fait dans sa salle, dit Jean-Claude Thiltges, Sales Manager chez Sungard. Les accords se font ainsi au cas par cas, en se basant sur les besoins du client”. Dans son offre, Sungard propose aussi l’email availability et la sauvegarde automatique des données… mais n’a pas l’ambition d’offrir des managed services.

Pourtant, Sungard s’intéresse de près à l’évolution des nouveaux datacenters, qui annoncent des avancées dans le domaine de la connectivité. “On est intéressés par quelqu’un qui viendrait creuser près de notre datacenter à Munsbach, dit Thierry Jardinet, directeur de Sungard Belux. Le Luxembourg se positionne de plus en plus comme un hub de data processing. Mais aujourd’hui, la stratégie de Sungard ne

permet pas encore de nous y intéresser”. Par contre, l’augmentation de la présence de fibre optique correspond directement à leur business model.

Se baser sur les besoins du clientEditeur de logiciels, Sungard est aussi connu pour ses services (Availability) de business continuity et de disaster recovery, couplés à son offre de datacenter. Les solutions de Sungard s’étendent du ‘cold standby’ (mise à disposition d’un environnement de support partagé pour une période définie), destiné typiquement aux PME, à des solutions de haute disponibilité (emails et sauvegarde automatique).

//// hp ////

Faire plus avec moins n’est plus

seulement un mantra mais une

nécessité absolue, drivée par la

croissance, le manque de ressources

IT et l’attitude ‘Green’. Selon HP,

la virtualisation des serveurs est le

catalyseur pour le reste de l’infrastructure

du datacenter et en cela, n’est pas une

simple tendance IT mais une technologie

fondamentale. Le déploiement du

stockage en réseau avec la virtualisation

des serveurs est donc essentiel si les

sociétés veulent libérer le potentiel

qu’apporte la mobilité des machines

virtuelles entre les serveurs physiques.

HP a acquis une expérience en tant

que fournisseur global et fournit des

solutions de virtualisation sous le nom

de StorageWorks EVA (Enterprise Virtual

Array) combinées en ‘box’ avec des

applications populaires telles Exchange,

Oracle, SAP, SQL et VMware. Il est

donc possible de configurer une

solution en peu de temps pour une

certaine database, avec un certain

nombre d’utilisateurs.

//// suN ////

Open Storage

Sun collabore avec les communautés Open Source pour

rendre ses solutions accessibles et stimuler l’innovation,

notamment dans le domaine du stockage.

En janvier 2008, l’acquisition de MySQL, plateforme sur

laquelle les développeurs modernes comme Facebook

créent des services en réseau, a renforcé la nouvelle

stratégie de Sun : investir dans les communautés

d’utilisateurs et de développeurs et transformer leurs

innovations en services payants non contraignants.

Dans le domaine du stockage, Sun a mis en Open

Source la partie logicielle du stockage orienté objet de

contenu fixe du système StorageTek 5800, également

connu sous le nom de Honeycomb. Le code source du

système Sun StorageTek 5800 est ainsi diffusé à trois communautés importantes : OpenSolaris

(éditeurs de logiciels indépendants, administrateurs système et logiciels de stockage) ; Java.Net

(développeurs Java) et la Storage Networking Industry Association (SNIA). Sun propose aussi deux

nouveaux serveurs qui hissent la technologie CMT (Chip Multithreading Technology) éprouvée,

Open Source, de troisième génération, à un niveau supérieur en offrant une capacité de traitement

inégalée pour les infrastructures à l’échelle du Web et les applications métier, alliée à une grande

efficacité écologique et économique. D’après Sun, ces nouveaux serveurs permettent de tripler les

performances en occupant moitié moins d’espace et de quadrupler les performances par watt. Enfin,

Sun propose une approche complète en matière de virtualisation, qui couvre le centre de données

et permet d’accroître considérablement l’utilisation des ressources tout en réduisant les coûts. La

virtualisation fait partie intégrante du système d’exploitation Solaris 10 et constitue le fil directeur des

offres en termes de serveurs, logiciels, stockages et services.

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Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group

Le datacenter de Lab à Contern est né, au départ, des besoins apparus avec la ges-tion des documents clients. Lab s’est donc spécialisé dans la gestion des données de A à Z et a rassemblé le tout sous une offre d’asset management et de recovery. «Certains offrent des white rooms avec des spécificités, dit Bernard Moreau. Nous pro-posons en plus des services de back-up, d’asset management, de monitoring, etc.»

Ainsi, l’offre DataVault de Lab recouvre les management solutions, les data facilities et enfin, les data services. Si les management solutions sont en grande partie dédiées à l’archivage, les data services correspondent à des besoins de back-up online. Lab colla-bore ici avec VMware. Ces services incluent donc une haute disponibilité, avec, parfois, un downtime réduit à zéro.

datacENtEr (ou)vErt

La collaboration avec VMware permet aussi de se rapprocher des objectifs de réduire la consommation énergétique pour rendre l’exploitation du datacenter moins coûteuse et plus durable. Dans le même ordre d’idée, Lab a un partenariat avec Dell pour repen-ser l’architecture du datacenter en en faisant un environnement ouvert… au changement. Lab collabore aussi avec Nexsan, qui pro-pose une technologie (‘Maid’) permettant aux systèmes de stockage à très forte densité de mettre leurs disques en veille à différents niveaux d’activités, voire totalement inactifs. Enfin, Lab participe au projet de produc-tion d’électricité verte de Cegedel, ‘Nova Natur stroum’, dont la production, prin-cipalement hydraulique, est assurée en Allemagne.

Archiving ArchitectureAvec son nouveau datacenter de Contern, Lab fournit des services de back-up, d’asset management et de recovery aux sociétés de taille moyenne et s’intéresse de près à la Green IT.

«De plus en plus, les clients des datacenters sont à la recherche de managed services, dit Bernard Moreau, Managing Director chez Lab Group. Notre objectif est d’offrir des services en plus de l’archivage et donc de proposer un datacenter à valeur ajoutée.» Selon Lab, la meilleure manière d’offrir ces managed services est un one-stop shop où le client trouve l’ensemble des services auprès d’un seul fournisseur. Or, Lab a acquis de l’expérience tant dans la gestion des documents que des données.

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«Nous voulons que ce soit stratégique, que nous puissions proposer une vision et que nous offrions une réponse aux clients aux niveaux national et international», dit Thierry Seignert, Sales Manager, IBM Global Services Luxembourg. Pour atteindre ces objectifs, IBM a recherché des arguments de poids et a opté pour la mesure de l’efficacité énergétique, plus précise et fiable que l’énergie dépen-sée ou l’électricité utilisée. «Dans un centre informatique, l’efficacité est égale au rapport entre l’énergie donnée et l’énergie produite», détaille Thierry Seignert. D’après IBM, seuls 2,7% de l’énergie donnée au datacenter est réellement utilisée de manière efficace. «Les facilities, l’inefficacité du hardware et la mau-vaise utilisation des serveurs entraînent une perte de 97,3% de l’énergie, explique Graham Aldridge, Site and Facilities Services Strategy Consultant chez IBM. Une grande partie peut facilement être récupérée avec les bons outils. Les gestionnaires de datacenters autant que leurs clients ont besoin d’une roadmap claire. De cette façon les priorités pourront mieux être définies.»

uN moNdE EN soi

Alors que la vague green commence à se former, IBM s’intéresse de près depuis un an et demi à ce genre de projets. «Les gens

veulent savoir où ils en sont, dit Graham Aldridge. Les équipes IT ne payent pas la facture énergétique, donc il faut rapprocher les intérêts de tous.» Toute la difficulté de la gestion du datacenter est en effet l’interdé-pendance de l’infrastructure. Par exemple, un élément changé dans le câblage va affecter l’ensemble de la consommation énergétique. Selon IBM, la seule solution pour gérer un datacenter de manière durable est d’adop-ter une vision qui soit entièrement green. Le géant américain a d’ailleurs investi 1 milliard $ dans ses datacenters au niveau mondial. Ce projet, dénommé Big Green, passe en revue l’éventail hardware-software-services aux clients. Une connaissance pratique qui se calque sur les besoins des datacenters et qui a permis le lancement du mainframe z10, entre autres.

la solutioN virtuEllE

Dans le monde fragile du datacenter, où les contraintes de temps obligent le business à tourner 24h/24, les capacités s’empilent souvent sans réellement avoir d’utilité. L’outil Virtual Datacenter permet de reporter les données de tout centre informatique dans un espace 3D pour mesurer la consom-mation énergétique à l’instant T et l’impact des changements apportés sur les racks,

le cooling system, le câblage, etc. IBM a aussi développé le Green Datacenter quick scan qui, dans la même veine, permet d’établir une roadmap pour optimiser ces changements (selon quelles priorités et à quelle vitesse). 60% de l’énergie serait ainsi sauvée. «On n’en est plus à la course aux mètres carrés mais à l’électricité», résume Graham Aldridge.

«Nous voulons mettre en évidence des situa-tions d’inefficacité, explique Graham Aldridge. On n’améliore pas son datacenter maillon faible après maillon faible mais sur toute la longueur de la chaîne. De la même manière, les business cases doivent inclure le coût énergétique.» La phase de conscientisa-tion que connaissent les datacenters en ce moment devrait donc les pousser dans cette voie, et cela pour plusieurs raisons. «Devenir green améliore l’image de la société, facilite l’optimisation et rend les coûts énergétiques plus malléables», résume Thierry Seignert. Rien ne sert donc de reporter le problème de la puissance. «Le risque pour Luxembourg est de se retrouver dans la situation d’Amster-dam qui importe aussi en grandes quantités son énergie», dit Graham Aldridge. Du coup, la capitale hollandaise frise la saturation…

Big Blue devient Big Green...Alors que la Green IT est encore souvent un argument marketing, IBM prend le taureau par les cornes et s’engage sur la voie de l’efficacité énergétique.

Où investir temps et efforts ? L’augmentation du coût de l’énergie et les inquiétudes liées au réchauffement climatique poussent les gestionnaires de datacenters à optimiser leur infrastructure. Serveurs écologiques, water cooling, virtualisation, panneaux solaires, les idées ne manquent pas pour qualifier les datacenters d’écologiques. Mais il manque encore, à l’heure actuelle, des balises claires pour déterminer un label unique qui puisse distinguer l’argument marketing du vrai effort ‘green’. IBM s’est intéressé à la problématique de la Green IT sous plusieurs angles.

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Marcel Den Hartog, Principal Product Marketing Mainframe EMEA, CA.

À la recherche de la solution parfaiteSelon CA, la simplification de l’infrastructure passe par une meilleure gestion de l’environnement, notamment via la virtualisation, et une stratégie Green IT.

De plus en plus d’entreprises réalisent qu’elles ont créé des situations bien trop complexes, en remplaçant parfois leurs mainframes par des serveurs distribués, répartis sur plusieurs emplacements, ou composés de plusieurs systèmes physiques, formant un ensemble virtuel. Chaque application ou opération fonctionne alors souvent sur son propre serveur, ce qui donne des environnements surchargés de serveurs, presque vides, là où un mainframe suffisait...

«La diminution de la complexité est priorité numéro 1 pour nos clients, dit Marcel Den Hartog. En recherchant à optimiser le hard-ware, nous travaillons vraiment avec les administrateurs actuels au lieu d’éteindre des feux de ça et là.» Les clients s’intéressent donc à un grand nombre de technologies : Network Management, gestion de Datacenters virtuels, Data Center Automation, mais aussi Back-up et Restore Management. «Malheureusement, beaucoup de clients recherchent inconsciem-ment des solutions de manière trop détaillée et fragmentée», dit Marcel Den Hartog. Or, cela augmente à nouveau la complexité, c’est pourquoi mieux vaut analyser les problèmes de manière globale. «Dans certains cas, nous conseillons à nos clients avec un mainframe IBM, de remettre certaines opérations sur le mainframe IBM (zSeries Linux) en raison des grandes possibilités, dit Marcel Den Hartog. Mais nous pouvons également offrir

des consoles centrales qui permettent aux entreprises de manier leurs opérations sur diverses plateformes à partir d’une interface.» Dans le même ordre d’idée, utiliser des logiciels intégrés, selon CA, permet de se concentrer sur leurs fonctionnalités, et non sur le dévelop-pement de nouvelles interfaces entre différentes solutions sur différentes plateformes.

tout EN souplEssE

Pour obtenir le meilleur de l’infrastructure, la virtualisation est une solution de plus en plus utilisée… encore faut-il conserver sa flexibi-lité, c’est-à-dire utiliser un logiciel spécifique pour gérer les opérations et les procédures très complexes. «Le plus difficile est d’expli-quer aux clients la complexité de la matière, dit Marcel Den Hartog, Principal Product Marketing Mainframe EMEA, CA. Beaucoup d’administrateurs, d’architectes et même de CIOs travaillant avec des environnements dis-tribués, pensent que la nouvelle ‘vague’ va tout résoudre. Ils sont surpris d’entendre qu’à côté de la migration coûteuse (par exemple de 60 à 10 serveurs), il y a également des coûts du logiciel de virtualisation, des nouvel-les procédures et du logiciel de gestion.» Les échecs de ce genre de projets sont donc cau-sés, en premier, par le manque de préparation et un trop grand optimisme, à la recherche de la solution parfaite…

commoN sENsE

Une stratégie Green IT passe aussi par des réflexions très simples, comme l’utilisation de rapports sur papier, qui pourraient être numéri-sés. Parallèlement à la digitalisation, le stockage de ces données est devenu problématique. «Souvent, on ne sait même pas pourquoi on en fait un back up et de qui proviennent les données, dit Marcel Den Hartog. Il s’agit de millions de bandes/cartouches par an. Selon moi, 40% à 60% des données sauvegardées chaque jour ou chaque semaine sur des systè-mes de back up n’ont pas changé ou ne sont pas nécessaires immédiatement.» D’importan-tes économies peuvent donc être réalisées. «Nous avons déjà réalisé pas mal de choses, rappelle Marcel Den Hartog. Mais nous avons aussi trop fait confiance à des hypes et des stratégies à court terme. Par exemple, il n’est pas simple de remplacer le mainframe IBM par un serveur Intel ou Unix/Linux. Beaucoup de clients l’ont fait, plein d’allant. Or, il faut parfois des centaines de serveurs pour remplacer tou-tes les applications d’un petit mainframe. Il est grand temps d’introduire le ‘Common Sense’ en IT ; ne pas remplacer l’ancien avant d’être sûr d’avoir trouvé une meilleure solution, pouvoir se passer de l’ancien… de manière à pouvoir ramener les structures complexes d’aujourd’hui à des environnements gérables qui permettent de s’occuper du business de manière optimale.»

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C O N T R O L B R E E D S S U C C E S S

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Pour jongler avec la virtualisationMicrosoft combine son moteur de virtualisation Hyper-V au nouveau produit Windows Server 2008 pour proposer une solution end-to-end.

En intégrant son moteur de virtualisation Hyper-V dans Windows Server 2008, Microsoft inscrit la virtualisation au rang de ses tendances majeures pour les prochaines années. Doté des fonctionnalités nécessaires à la virtualisation des serveurs, Hyper-V permet aux départements informa-tiques de réduire leurs coûts, d’optimiser l’utilisation des serveurs et de dynamiser l’infrastructure système. En effet, la plateforme, équipée d’outils d’administration intégrés, donne les moyens de gérer à la fois des ressources physiques et virtuelles. L’utilisateur peut ainsi créer un datacenter réactif et évoluer en douceur vers des systèmes dynamiques, capables de s’auto-administrer. La solution Hyper-V Server s’intégre facilement avec d’autres produits Microsoft, tels la suite d’administration System Center. L’utilisateur dispose alors d’une solution complète, pour systèmes virtuels et serveurs physiques et capable d’étendre les capacités d’Hyper-V.

charGEs léGèrEs

Hyper-V peut prendre en charge plusieurs systèmes d’ex-ploitation, sous différentes plateformes serveurs comme Windows, Linux, etc. De plus, avec un accès direct aux dis-ques, la prise en charge des SAN et un accès aux disques internes, Hyper-V offre une grande souplesse pour configurer et utiliser, de façon optimale, les environnements de stockage. Ainsi, en allouant une grande quantité de mémoire par sys-tème virtuel, l’utilisateur peut virtualiser la plupart des charges de travail. Davantage de systèmes virtuels peuvent donc être hostés sur un même serveur et l’utilisateur pourra toujours procéder à une migration rapide sur plusieurs hôtes, face à de nouvelles charges. Enfin, Hyper-V possède aussi une fonction de routeur virtuel. Autrement dit, les systèmes virtuels peuvent exécuter le service NLB (Network Load Balancing) de Windows afin d’équilibrer la charge sur les systèmes virtuels des différents serveurs.

Page 66: ITnation #11 - Juin 2008

3PAR et VMware

Le mapping, pour plus de simplicitéEMC a développé une solution discovery pour remédier à la complexité croissance de la virtualisation.

Traditionnellement vu comme un pure player du stockage, EMC a pourtant développé son portefeuille de solutions pour notamment créer la famille EMC Smarts. Celle-ci est dédiée à l’automatisation des solutions de gestion du système informatique et des infrastructures sous-jacentes (réseaux, serveurs, applications, stockage). A ce niveau, EMC propose Application Version Manager, une solution d’analyse des relations entre applications, dont la version 6.0 permet de répondre à un nouveau défi né de la virtualisation à grande échelle : l’identification des relations entre les machines virtuelles et les serveurs.

Protéger les applications des désastres est critique afin de garder le business en état de fonctionnement. Toutefois, le coût maîtrisé de la réplication en utilisant des produits traditionnels de récupération, a refroidit cer-tains clients qui voulaient implémenter du disaster recovery. 3PAR, le fournisseur de solutions d’utility storage, a annoncé la com-mercialisation de son Replication Adapter avec la solution Site Recovery Manager de VMware. Le Site Recovery Manager fait

partie de la série de solutions de VMware dédiée à la gestion et à l’automatisation des datacenters. Cette solution simplifie le planning et le testing du business continuity et réduit le risque et la complexité associés à l’implémentation du disaster recovery. La combinaison du Remote Copy de 3PAR, inclut dans le Replication Adapter, et du Site Recovery Manager de VMware aide les clients à construire des infrastructures d’uti-lity computing résistantes.

«Les entreprises se consacrent de plus en plus à la virtualisation, ce qui rend les opéra-tions plus complexes, dit Erik Slooff, National Account Manager Benelux, EMC Smarts. Désormais, si une application vient à poser problème, les clients veulent savoir de quelle façon les autres applications seront impac-tées.» En acquiérant la société nLayers en 2006, spécialisée dans l’application discovery et les logiciels de mapping, EMC a étendu son portefeuille de resource management. EMC Smarts s’est ainsi investie dans les solutions automatisées de root cause et impact analy-sis et ce, pour les réseaux, les applications et le stockage. «Les entreprises veulent pouvoir garder trace de quelles applications tournent sur quels serveurs, dit Erik Slooff. La couche virtuelle est devenue plus flexible et dynami-que mais aussi plus complexe. Il faut pouvoir identifier les relations entre les applications. Or, les entreprises disposent rarement d’infor-mations suffisamment centralisées.»

L’Application Discovery Manager (ADM) analyse les relations dans un environne-ment virtuel pour les clients qui déploient par exemple VMware. En effet, les régulations en vigueur, notamment Bâle II, imposent aux entreprises de prouver qu’elles contrôlent leur environnement applicatif. «Pour cela, il vous faut obtenir des snapshots up-to-date de l’environnement, explique Erik Slooff. ADM montre l’état de l’environnement applicatif à un moment T, afin que l’utilisateur puisse y identifier les interdépendances.» En tant que solution de root-cause analysis, ADM prédit les faiblesses de chaque élément de l’infrastructure, les problèmes qui peuvent se développer, ainsi que les mesures à prendre. «L’ADM joue un rôle important dans l’auto-matisation du processus de discovery, par exemple lors d’un changement apporté alors que la configuration de l’utilisateur était mau-vaise. Pour nous, ADM est le socle sur lequel repose notre offre de discovery.»

L’âge mûr de la virtualisationVMware propose des solutions qui combinent la rentabilité des serveurs avec la business continuity, la Green IT avec la performance.

Selon Gartner, en 2010 la virtualisation sera la tendance IT la plus importante. Son avantage est de rentabiliser l’utilisation des serveurs en faisant tourner plusieurs machines virtuelles sur chacun d’entre eux. Les applications peuvent donc tourner sur toute machine virtuelle, sur tout serveur. «Cela dépend de leur taille, de leur mémoire, de leur puissance, etc.» explique Martin Niemer, Senior Product Marketing Manager chez VMware. La virtua-lisation permet donc de prendre en main une infrastructure complexe et de l’assouplir en fonction des besoins du business. A long terme, cela représente plus de flexibilité.

Une fois les serveurs consolidés, les machi-nes virtuelles peuvent assurer la business continuity car les applications sont deve-nues plus mobiles. Cela permet, d’une part, de faire de la maintenance sans impacter le business et d’autre part, de faire du testing. De plus, l’utilisateur passe par un portail web pour demander l’installation d’applications, etc. L’automation rend aussi les machines plus actives, elles peuvent par exemple proposer aux utilisateurs d’archiver des docu-ments, si ceux-ci ne sont pas assez utilisés.

Enfin, le déploiement des solutions de vir-tualisation est souvent simplifié car elles sont intégrées aux produits d’IBM, HP, EMC, Sun, etc. «Ainsi, la virtualisation d’un OS permet de le déployer en une semaine seulement», dit Martin Niemer.

VMware organize avec Telindus, Systemat et Computersystems un séminaire sur la virtualisation des desktops, le 17 juin 2008 à l’hotel Novotel au Kirchberg. Plus d’infos sur www.itnews.lu

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L’utility a le vent en poupeFace aux coûts énergétiques, Verizon Business a développé des solutions d’utility computing pour ses clients, toujours appuyées sur son modèle mondial de colocation.

Verizon Business a opté depuis le début pour une approche globale. «Nous avons tendance à posséder et construire nos propres sites», dit Mark Beaumont, Group Manager, Development IT Solutions chez Verizon Business. À l’heure actuelle, le réseau de Verizon Business se compose d’environ 220 datacenters ‘carrier hotels’ dans le monde. Le fournisseur veut étendre ses capacités en Europe centrale, notamment à Paris et aux Pays-Bas.

«Face à des besoins croissants en énergie, nos clients sont à la recherche de fournis-seurs qui doivent pouvoir faire plus», dit Mark Beaumont. Alors qu’entre 2000 et 2002, il y avait encore un grand nombre de datacenters accessibles à bas prix, le marché a véritable-ment décollé depuis, pour révéler un manque de disponibilité. «Les clients veulent donc pouvoir déployer leur équipement ailleurs, en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, voire dans les pays nordiques, tout en conti-nuant à surveiller le coût de l’opération», explique Mark Beaumont. En plus du réseau mondial, l’offre de Verizon Business se double de services dans la sécurité et dans la product delivery. «Cela permet de leur fournir plus de souplesse et d’offrir des services complémen-taires. Les clients peuvent aussi aller plus loin et demander à ce que nous contrôlions le contenu et gérions la plateforme. Ils peuvent aussi, dans une certaine mesure, outsourcer leurs applications chez nous.»

plus dE coNtrÔlE

Afin que les clients puissent contrôler la taille de leur infrastructure, Verizon Business offre également des managed services. «Tous nos clients veulent maximiser leurs services, surtout dans le domaine de l’eCommerce, et offrir des services de content delivery performants.» Dans le même sens, Verizon Business va proposer des offres d’utility com-puting pour le début de l’année 2009. «Les clients pourront alors passer à l’on-demand et par exemple décider de déployer vrai-ment leur infrastructure lors des pics. L’autre avantage est de réduire ainsi le TCO tout en améliorant la performance.»

Selon Verizon Business, les sociétés sont prêtes à prendre le tournant. «Nous allons voir un changement majeur, certainement dans le secteur des managed services, vers une orientation utility. Pourquoi avoir une Ferrari quand la limite de vitesse est fixée à 50km/h ?» Il y aurait donc du potentiel pour un shift majeur dans l’approche des clients. Mais Verizon Business reste attaché à ses racines de fournisseur de réseau. «Aller vers l’utility ne signifie pas que nous nous éloignons du modèle de datacenter et de colocation. Nous voulons plutôt offrir ces modèles utility dans nos installations de colocation pour obtenir un environnement combiné.» Mark Beaumont, Group Manager, Development

IT Solutions chez Verizon Business

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Page 69: ITnation #11 - Juin 2008

Albert Baldassi, Country Manager chez Fujitsu-Siemens Computers

FSC adopte le new thinkingFujitsu Siemens Computers a développé une stratégie de Dynamic Data Center pour utiliser efficacement les technologies d’automatisation et de virtualisation.

Les ressources disponibles sont rassemblées et allouées automatiquement aux applications définies comme étant prioritaires par le business. Non seulement l’IT devient plus agile, plus efficace et plus fiable mais est aussi bien préparée pour la mise en place d’une SOA. Implémenter des solutions IT innovantes pour le business dans le moins de temps possible est l’objectif de Dynamic Data Center de FSC. Des solutions innovantes de serveurs, de stockage, de virtualisation et d’automatisation sont ainsi intégrées dans des applications web, SAP, Oracle et de back-up, qui sont toutes sujettes à des processus d’assurance qualité stricts.

Aujourd’hui, les CIO sont fréquemment sollici-tés pour trouver des solutions qui répondent aux besoins rapides du business. L’IT est devenue un avantage compétitif tel qu’elle intéresse les CEO également. Cependant, les dépenses IT sont encore trop souvent uti-lisées pour ‘garder les lampes allumées’ et supporter les opérations en cours. Seulement une part minime est consacrée à l’implémen-tation d’initiatives de transformation et la poursuite de modèles innovants. Les budgets IT sont souvent trop serrés pour y consacrer plus de temps et d’effort. Or, selon FSC, une telle situation empêche le business d’accéder à l’innovation en IT et fait vieillir l’infrastructure plus rapidement encore…

dEs produits iNNovaNts

FSC propose ses solutions de virtualisation et d’automatisation alors que les demandes de haute disponibilité, scalability et load balan-cing augmentent. L’idée de FSC, derrière ces solutions, est d’avoir le minimum d’impact négatif sur le business suite à des problèmes de puissance et en même temps d’assu-rer la souplesse et l’efficacité du système. Avec cette stratégie, FSC offre des solutions

de business continuity sur mesure. Par exem-ple, la problématique de contrôle de l’énergie est un autre aspect critique de la gestion de la puissance d’un datacenter. Les composants qui dégagent plus de chaleur présentent plus de risques de tomber en panne, c’est pour-quoi FSC a conçu un serveur qui réduise les températures de 10°C, le Primergy RX300 S3.

FSC s’est d’ailleurs engagé dans de grands projets de Green IT et a développé des pro-duits en accord avec sa nouvelle stratégie. Récemment, FSC a annoncé le lancement de son PC ‘green’ Scaleo, disponible en automne 2008. Le constructeur a pris en compte des guidelines respectant l’en-vironnement, comme les déchets et la consommation énergétique réduits au mini-mum, ainsi que l’élimination de substances dangereuses et impose à ses fournisseurs qu’ils fassent de même. La société est ainsi devenu le premier constructeur IT à offrir une ligne complète de produits conçus de façon ‘green’, que ce soit pour le datacenter, pour le bureau, pour la mobilité ou à domicile. Le lancement prochain d’un PC ‘green’ pour tout consommateur marquera une nouvelle étape pour FSC.

//// approchE datacENtEr ////

•Réduirelaconsommation des CPU et des chips I/O en améliorant les technologies et les processus de construction•Améliorerlaperformance par watt consommé•Améliorerl’efficacitédesources de puissance•Optimiserl’infrastructure des datacenters•Améliorerlecooling•Améliorerl’infrastructuredepuissance•Optimiserl’energyrecovery•Utiliserlesressourcesefficacement•Utilisertotalementlapuissance existante par la consolidation des systèmes•Utiliserlavirtualisation•Contrôlerlaconsommation de puissance avec flexibilité•Rechercherl’équilibreapproprié entre les coûts et la performance

FSC a présenté ses solutions lors de la conférence Infrastructure organisée par ITnewsSlides : [email protected]

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Page 70: ITnation #11 - Juin 2008

Hitachi Data Systems, fournisseur de Servi-ces de Stockage Orientés Services, projette de mettre en place un data center écologi-que et énergétiquement efficace, conçu pour obtenir une note de 1,6 PUE (Power Usage Effectiveness, ou rendement énergétique) selon les critères du consortium Green Grid, soit le plus faible indice de consommation électrique parmi tous les data centers de sa catégorie. Le nouveau datacenter de pointe réunit les innovations technologiques conjointes des entreprises de la branche Infor-mation & Technology Systems Group (ITSG) d’Hitachi, notamment en termes de systè-mes de stockage d’avant-garde, de serveurs et de matériel réseau. Son architecture

sophistiquée est conçue pour offrir les meilleurs niveaux d’efficacité énergétique et réduire les émissions de CO2 de 20%, tout en diminuant les coûts de gestion informatique.

objEctiFs ambitiEux

Le nouveau datacenter marque une étape majeure dans le cadre des initiatives globales de Hitachi baptisées Harmonious Green Plan et CoolCenter50 qui visent à réduire de 330 000 tonnes les émissions de CO2 et de 50% la consommation d’énergie d’ici 2012. La charte de la société stipule l’application de ces objectifs ambitieux au processus de dévelop-pement de produits à travers toute la gamme

de solutions informatiques, ce qui comprend les solutions de stockage orientées services de Hitachi Data Systems. Le datacenter écologique profite également de l’expertise R&D des autres entreprises technologiques de Hitachi. Des dispositifs de refroidissement thermohydraulique, des systèmes d’alimen-tation sans interruption (onduleurs UPS) et des convertisseurs électriques sophisti-qués sont conçus pour fonctionner de pair afin de contribuer à des gains sensibles en termes d’énergie, de refroidissement et d’espace. Les technologies d’Hitachi pour l’authentification (Finger Vein) et l’identifi-cation RFID ont également été intégrées à l’installation pour une sécurité sans faille.

Hitachi goes GreenHitachi Data Systems développe un datacenter écologique conçu sur base de l’expertise R&D des autres entreprises du groupe.

Pour un environnement plus agileCitrix et NetApp proposent une version améliorée de XenServer pour rendre l’environnement virtualisé plus agile.

Les sociétés connaissent une pression constante pour gérer leurs environ nements de datacenters de plus en plus complexes, tout en améliorant leurs services et leur efficacité opérationnelle et en maîtrisant les coûts. La virtualisation des serveurs permet de faire des bénéfices significatifs et de réduire les coûts du hardware et des opérations. Une meilleure utilisation des ressources dédiées au stockage amène donc une meilleure business continuity. Citrix et NetApp ont collaboré sur XenServer 4.1 pour rendre la solution plus agile et plus réactive.

Les éléments apportés à XenServer sont les Storage Delivery Services conçus pour l’OS de NetApp, Data Ontap, un environnement de gestion des données entièrement virtua-lisé. Data Ontap fournit une plateforme unifiée de stockage qui permet de libérer les serveurs physiques et virtuels de leurs tâches de gestion du stockage pour les concentrer sur les appli-cations critiques du business. Les utilisateurs de Citrix peuvent ainsi profiter des riches capa-cités de gestion et de protection des données critiques dans leurs systèmes de stockage

NetApp, parmi lesquelles le thin provisioning, la réplication, le back-up et la recovery.

Ensuite, cette nouvelle version de XenServer apporte plus de réactivité et d’agilité dans l’environnement virtualisé. Par exemple, si l’un ou l’autre serveur tombe en panne, un nouveau serveur peut être apporté dans le même environnement Xen, et en moins de deux heures, l’image du premier serveur peut être restaurée. Le temps de recovery a donc été considérablement réduit. De plus, si l’IT

requiert plus de serveurs, il n’y a pas besoin d’acheter du hardware supplémentaire. De nouveaux serveurs virtuels peuvent être apportés à l’intérieur de Citrix XenServer et être amenés en ligne avec efficacité. Enfin, Citrix a aussi amélioré XenApp, anciennement Citrix Presentation Server, assurant aux clients une solution adaptable et de haute perfor-mance pour les applications Windows qui tournent sur un environnement virtualisé.

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SAS sur le terrain vert…Un vent d’optimisme a soufflé sur le Wembley Stadium.

Lors du SAS Premier Business Leadership Series qui vient de se tenir dans la «Home of English Football», SAS a mis en avant toutes les manières de soigner les assets des entreprises. L’innovation est dans le cœur de chacun et une vue 360°, avec une corporate & social responsibility des entreprises, permet plus de dynamisme et de créativité, selon l’éditeur.

Tous étaient d’accord à Wembley : IBM dit que 3,6 % de l’énergie consommée en IT l’est par les processeurs. Dupont, le géant de la chimie, a obtenu 2,2 millions d’Eco efficiency. Toyota, tout en considérant le vert, a réalisé 13 milliards de revenus pendant que Ford perdait la même somme d’argent… Qui peut remettre en question le vert, la couleur du dollar amé-ricain ? UPS, le postier américain, a pris une décision radicale dernièrement : plus aucun de ses camions de livraison ne tourne à gauche ! Pourquoi ? Parce que, aux US, le tourner à droite est autorisé même quand le feu est rouge : il n’y a jamais de file vers la droite. Donc, en épargnant du temps, de l’essence, et simplement en réorganisant ses process sur une décision durable et simple, UPS a économisé 3 millions de galons de fuel sur un an aux Etats-Unis et épargné 28 millions de miles. Cela représente des millions d’heures de travail sauvées, du stress en moins et des dollars en plus… Qui dit mieux ?

In harmony était donc le thème avec les recettes de comment transformer le vert en or. Lord Stern, le visionnaire du Stern Review, a exposé comment les entreprises doivent prendre conscience des changements clima-tiques et passer d’une approche sur base de réglementations à de véritables actions. «Les leaders d’aujourd’hui ne sont plus ceux d’hier, a déclaré Jim Davis, VP de SAS. La transformation business qui s’opère est évi-dente, avec l’arrivée de nouveaux marchés, anciens émergents, devenus prometteurs et demain, futurs leaders.» «La seule façon de croître passe par l’innovation, estime Jim Goodnight, CEO et fondateur de SAS. Et la nouvelle monnaie du monde est l’innovation.» Et pour chacun, l’innovation ne passera pas

par de nouveaux produits ou de nouveaux services, mais par de nouveaux process,… qui tiendront aussi compte de tous les enga-gements durables des entreprises. Or pour bon nombre, les conditions en Europe sont trop restrictives…

Pour aider ces entreprises à créer de la valeur en s’organisant mieux et en comprenant le potentiel des questions globales comme les changements climatiques, la production de CO2, le prix de l’énergie et de l’eau, etc., SAS a dévoilé sa solution For Sustainability Mana-gement. Première condition pour ces bonnes pratiques, une analytique puissance, l’aire de jeux de SAS. En y greffant des prioritisations, des démarches, des initiatives globales, SAS offre une solution on top, pour les entreprises qui considèrent le mot durable comme une véritable garantie d’avenir. Un sujet qui tient à cœur à Jim Goodnight, l’un des participants au World Economic Forum et qui y défend ce genre d’idées. «Les consommateurs nous demandent, à nous entreprises, de considérer ces questions.» Et comme le client est roi, et qu’il a là certainement raison,…

abN amro approchE lEs risquEs avEc sas

En 2006, ABN Amro s’est tourné vers un CRM «réellement» global, ce qui lui a permis un an plus tard de transformer ses offres sur base de Best Practices du groupe et en 2008 de couper les silos de données clients que l’entreprise pouvait avoir. D’ici deux ans, la banque espère conduire un Enterprise Wide RM (Relationship Management). Mais pour cela, il fallait aussi garantir une approche sévère sur les risques tout en simplifiant la

gouvernance de ceux-ci. «La solution choisie est de permettre à tous les employés de ABN Amro d’être impliqués dans la responsabilité de la visibilité sur les risques», explique Marc Mc Lean d’ABN Amro. Ainsi, trois niveaux de contrôle ont été déployés avec des contrôles métiers, légaux et group. «Nous ne gérons désormais plus le risque par région ou par pays, mais par business line. Nous avons mis en place des procédures et déployé celles-ci dans un portefeuille opérationnel, qui est organisé comme un parapluie.» Avec cette ambition de créer une culture «risques», ABN Amro s’est outillé de SAS Operational Monitor avec TCS, Hexaware et Patarni. Cette solu-tion hybride «of the shelve» et build, est le meilleur compromis pour la banque, qui fait de la question une Strategic Risk Initiative.

sas Et acaNE coNsultiNG coopèrENt plus activEmENt

SAS a conclu un accord de collaboration notamment au Belux avec Acane Consul-ting, bureau conseil indépendant occupant quelque 100 consultants actifs en BI. Acane Consulting est spécialisé en gestion financière et en gestion par activités dans le domaine de la Business Intelligence et des solutions de gestion des performances. Cet accord de collaboration permet aux deux partenaires d’unifier et d’échanger leurs connaissances en matière de Business Intelligence et de Financial Intelligence. À l’heure actuelle, SAS et Acane Consulting coopèrent déjà sur quatre projets.

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Page 72: ITnation #11 - Juin 2008

L’outsourcing n’est plus tabou pour la BCEEPlus de 80 personnes ont assisté à la conférence mensuelle organisée par ITnews, jeudi 15 mai, qui était consacrée à l’out-sourcing et au témoignage du projet d’offshoring de la Spuerkeess.

Fred Giuliani, chef adjoint du service Développements informatiques de la Spuerkeess, a présenté l’un des projets d’outsourcing de la Spuerkeess consacré à l’une de ses plus grandes applications, Siroco. Il a démontré le type de défis qu’une société doit relever lorsqu’elle décide d’outsourcer, une voie encore peu souvent favorisée par les banques luxembougeoises…

«Comme toute banque, nous avons recours à des compétences externes lorsque nous man-quons de ressources ou lorsque nous avons des pics saisonniers qu’il nous faut maintenir, a expliqué Fred Giuliani. Et l’outsourcing ne peut plus être un sujet tabou.» A l’image d’autres banques, la Spuerkeess avait déjà outsourcé entre autres la maintenance et l’installation de certains PC, le développement front-end de sa solution Internet et la surveillance des lignes réseaux entre les agences bancaires. Mais le projet de réécriture de son plus grand applicatif, Siroco, est d’une autre envergure.

vENt d’optimismE

Utilisé depuis 1997, Siroco est présent dans toutes les agences et tous les services de la banque, contient le référentiel des clients, les comptes courants, ainsi que toutes les trans-actions, qu’elles soient effectuées en cash ou par paiement électronique. «L’applicatif reçoit souvent le meilleur rating de l’utilisa-tion en interne et sera encore utilisé jusqu’en

2010. Mais pour cela, le département IT de la Spuerkeess devait faire évoluer l’applicatif, ce que ne permettait plus l’outil de développe-ment, Foundation For Cooperative Processing (FCP), proposé à l’origine par Accenture. «Il a donc été décidé de migrer vers le langage .Net de Microsoft qui convenait mieux au type «fat client» de Siroco.

«Nous ne voulions pas de big bang. Il fallait avant tout que les versions ancienne et nouvelle de Siroco puissent coexister.» La Spuerkeess a décidé de migrer de un à un la partie front-end (clients) de l’applicatif – en laissant donc le mainframe intact. «Très vite, on a réalisé qu’on manquait de compétences en interne et après avoir considéré plusieurs candidats, nous avons fait appel à HP en Inde.» Depuis octobre 2007 et pendant dix mois, la ban-que outsource ainsi la réécriture en .Net en offshore, en gardant toutefois la main sur les transactions complexes, migrées en interne. A l’heure actuelle, la totalité du code a été migré de FCP vers .Net mais seul le premier

bloc (relations) est en production, depuis le 14 avril 2008. L’ensemble des agences l’utilisera pour début juin. Les autres blocs se trou-vent dans une des phases de test en cours.

«Ce qu’il faut retenir d’un tel projet, c’est d’inclure tous les acteurs dès le début. Nous avons aussi inclus une clause ‘no exit’ pour être sûr que les deux parties réalisent le pro-jet jusqu’à la fin. Et nous testons encore et encore ce qui nous est livré.» Les équipes indiennes et luxembourgeoises totaliseront au final 10.000 jours/homme, dont entre 4000 à 5000 jours uniquement pour les tests, soit près de la moitié du projet.

Par la suite, Philippe Houssier, CEO de Siemens IT Solutions and Services, a fait un état des lieux des projets d’outsourcing en présentant leurs enjeux majeurs et les ris-ques qui y sont liés. Enfin, Bernard Festré, Service Manager chez Computacenter PSF, a exposé le service desk de Computacenter de par le monde.

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Pleins feux sur la sécuritéTelindus a présenté les résultats de son étude sur l’état de la sécurité de l’information au Luxembourg.

Première étude sur la sécurité exclusivement dédiée au Grand-Duché de Luxembourg, ‘Benchmark 2007’ analyse l’état de la sécurité de l’information au sein de 51 banques et sociétés d’assurances. Lancée l’été dernier par Telindus PSF, l’étude s’adressait à plusieurs domaines de sécurité : physique, business continuity, conformité, standardisation, responsabilisation, etc.

Avec cette première étude, Telindus PSF veut ainsi donner un angle local à la problématique de la sécurité et fournir des résultats utiles aux institutions publiques et aux responsables de la sécurité des systèmes d’information (RSSI). La société a également souhaité mettre l’accent sur la confidentialité des données. Ainsi, les réponses furent utilisées avec la confidentialité la plus complète, sans identifier directement ou indirectement les participants. Un élément important à prendre en compte alors que 80% des répondants de l’étude représentent le sec-teur bancaire, contre 20% pour les sociétés d’assurances, et que les RSSI doivent évaluer la sécurité de leurs systèmes…

Lors de l’évaluation du degré de protection en termes de sécurité d’information, les RSSI ont répondu : très bonne (20%), bonne ou relativement bonne (75%) et mauvaise ou insuffisante (5%). En termes de budget alloué à la sécurité de l’information, 20% des répon-dants prédisent une augmentation majeure dans l’année à venir, 31% une augmentation, 41% que cela restera constant et 8% n’ont donné aucune réponse. Plus précisément, alors que les banques répondent en majo-rité (55%) que les investissements seront constants, les sociétés d’assurance y voient une augmentation très importante (38%) ou importante (46%). Seules 8% prédisent un investissement semblable à l’année précé-dente, ce qui induit une focalisation accrue pour ces sociétés. Enfin, 72% des répon-dants on un plan de business continuity en

place et formalisé, tandis que 20% sont en cours, et 8% n’ont encore défini aucune stra-tégie en la matière.

rÔlE(s) du rssi

De manière générale, les répondants esti-ment que le rôle du RSSI est bien défini et chapeaute même d’autres fonctions (32%). Cependant, 10% d’entre eux pensent que la responsabilisation du RSSI n’est pas assez claire tandis que 8% déclarent que cette problématique est en cours de résolu-tion. Le RSSI peut aussi prendre en charge d’autres fonctions, telles que l’IT, le risque opérationnel, la sécurité physique, l’audit et le management. En matière de risques, 15% des répondants estiment que le risk assess-ment est fait en fonction d’une méthodologie reconnue, tandis que dans 65% des cas, la méthode est inhouse. Dans 20% des cas, le risk assessment n’est soit pas encore défini, soit pas encore en projet.

la cErtiFicatioN, NoN prioritairE

Telindus PSF a également comparé les systèmes d’information du secteur des ban-cassurances luxembourgeois aux standards internationaux ISO/IEC 27002 :2005.

Selon l’étude de Telindus, 65% des répon-dants sont familiers avec ces standards, tandis qu’environ un tiers des personnes les

connaissent peu ou pas du tout. Alors que 45% des sociétés sont en train d’implémen-ter les recommandations émises par ces standards, environ 55% ne comptent pas les développer, ou les ignorent. Enfin, seuls 10% des répondants vont suivre cette standardi-sation jusqu’à obtenir la certification.

//// priorités pour l’aNNéE 2008 ////

1. Data confidentiality

2. a. Awareness-raising

and training of the personnel

b. Data backup

c. Disaster recovery

and business continuity plan

3. Information security policy

4. Network and remote

access protection

5. Analysis of risks

6. Compliance with legal

and regulatory aspects

7. a. Physical protection

of equipment and data

b. Rights, access and privilege control

8. Identification and classification

of assets and definition

of responsibilities

9. Information system monitoring,

incident detection and response

10. Protection against viruses,

malware, spyware and spam

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Page 74: ITnation #11 - Juin 2008

La plateforme comme soutien à l’eSOAExpertum, société luxembourgeoise fondée en 2006, offre des services de consultance principalement basés SAP.

Depuis sa création, Expertum a réalisé un certain nombre de projets permettant une croissance internationale exponentielle et surpassant systématiquement les espérances de ses clients en termes de qualité. La société est particulièrement active dans les domaines fonctionnels de la gestion de projet, de la Supply Chain, de la gestion de cycle de vie du produit (PLM), du reporting (BI), des finances (FI/CO) et PSS (Platform and Security Solutions). Depuis 2008 Expertum est également «preferred SAP channel Partner» pour les SMB.

Dans sa Business Unit Platform & Security Solutions (PSS), Expertum constate que, de plus en plus, les entreprises veulent répondre rapidement aux conditions changeantes du monde des affaires et exigent donc une plus grande flexibilité. «L’Architecture de Services d’Entreprise (eSOA) permet la mise en confor-mité des systèmes d’information de gestion d’entreprise aux architectures de services web. Sans les remettre en cause, elle leur apporte adaptabilité, flexibilité et ouverture tout en réduisant leur coût total de posses-sion. La plate-forme SAP NetWeaver met en application cette eSOA de manière concrète

dans l’entreprise. eSOA permet de consti-tuer l’inventaire des services d’entreprise, de gérer de manière opérationnelle leur uti-lisation et d’assembler ces services dans le cadre de nouvelles applications composites. Avec eSOA, les entreprises disposent d’une architecture et d’une bibliothèque de proces-sus métiers préconfigurées pour composer à moindre coût des applications innovantes sur la base des systèmes existants, tout en maintenant un niveau de flexibilité qui rend les futurs changements de processus métiers rapides et peu coûteux.»

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Page 75: ITnation #11 - Juin 2008

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Prêts pour SEPA avec Atos Origin et Integri Les deux entreprises proposent une solution de tests conjoints aux institutions belges pour répondre aux besoins nés de l’initiative du «Single Euro Payments Area» (SEPA).

Atos Origin est l’un des principaux acteurs internationaux dans le domaine des services informatiques. Avec Integri, fournisseur d’outils et services de tests dans les secteurs du paiement, de la billetterie électronique et des applications de téléphonie mobile, il annonce le début d’un partenariat visant à fournir aux banques belges un panel complet de services dédiés au SEPA. Cet instrument permettra aux banques d’éprouver leurs systèmes, conformément aux exigences du schéma SEPA pour les virements et prélèvements SEPA et, dans un futur proche, les transactions par cartes.

Avec l’avènement de cette initiative SEPA, tous les paiements électroniques en Europe pourront fonctionner comme un marché uni-que de paiements domestiques. Cela devrait faciliter les transactions de paiement et aug-menter leur efficacité, au grand contentement des clients des différentes institutions ban-caires. Cependant, cette nouvelle directive accroît la complexité des opérations ICT pour les banques. Le défi est donc d’être rapidement en conformité avec cette nou-velle directive. Mais la tâche est difficile car la migration touche tous les produits de paie-ment, ainsi que les processus électroniques du back office…

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Le partenariat entre Atos Origin et Integri per-mettra à toutes les banques belges de tester leur conformité vis-à-vis de cette nouvelle norme européenne, par le biais d�une solution intégrée pour les virements et prélèvements SEPA et les transactions par cartes. Integri fournira à la fois l’entièreté des technologies de tests et son expertise en matière de trans-ferts de fichiers, tant pour les transactions

B2C que B2B. «Il est très motivant de prendre part à la conception de ce nouvel environne-ment de paiement, déclare Jan De Meester, CEO d�Integri. Nous nous engagons à offrir, en collaboration étroite avec notre partenaire, une solution de haute qualité dans le cadre de cet ambitieux projet européen.» Integri a été acquise en 2007 par Clear2Pay, groupe actif sur le plan international dans la techno-logie financière, et est ensuite demeuré un entité autonome.

De son côté, Atos Origin offrira les services nécessaires au support des banques dans le cadre de l’implémentation de plans de tests, incluant la consultance et les servi-ces techniques. En fonction des besoins spécifiques de chaque institution financière, l’offre commune pourra être personnali-sée. «Les technologies de tests font partie de notre activité principale, explique André Geunens, Directeur Marketing d’Atos Ori-gin. Ce partenariat vise avant tout à aider les banques dans ce processus de migration complexe, à réduire les temps d’apport de solutions nouvelles sur le marché et à amé-liorer le facteur qualité dans son ensemble.»

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Petit-déjeuner d’ITnewsJeudi 19 juin 2008

Thème : Centre de services

Quand ? Jeudi 19 juin 2008 à partir de 8h30

Où ? Namur, Espace entreprises à Luxembourg Hamm

Qui ? GABRIEL THIERCELIN Delivery manager - Logica DIDIER BACzYNSKI IT Integration Team Leader - Dexia BIL

infos : www.itnews2.lu/eventservices

Un centre de services adapté aux besoins IT actuelsGarder sa flexibilité tout en assurant une qualité de services irréprochable sont les atouts d’une approche pluridisciplinaire du centre de services.

Le centre de services peut épauler une société qui ne pourrait tenir ses engagements de production par manque d’effectifs. Une cellule du centre de services pourrait alors épauler temporairement le département IT de la société afin de délivrer en temps et en heure. «Pour un client du secteur bancaire, une équipe de trois à neuf personnes étaient présentes pour écrêter les pics de production pour accélérer le développement de frameworks», explique Sébastien Genesca, directeur de Logica Luxembourg.

Comment s’assurer qu’un expert sera dispo-nible à 30% de son temps et qu’on ne devra pas le payer à plein temps ? Comment garan-tir la qualité des prestations demandées quel que soit le volume des activités engagées ? Comment apporter de la souplesse dans un service IT avec des utilisateurs qui deman-dent de plus en plus de réactivité ? Afin de répondre à ces questions, le groupe Logica développe depuis plusieurs années une offre appelée ‘Centre de services’. L’équipe Logica présentera ce concept lors d’un petit-déjeuner organisé par ITnews.

Aujourd’hui, toute organisation est confrontée à des changements fréquents, tant sur le plan organisationnel que métier. L’IT doit être en mesure d’accompagner ces évolutions tout en assurant une qualité de service irrépro-chable à ses utilisateurs et en respectant des contraintes budgétaires grandissantes. Selon Logica, la réponse à cette problématique est la mise en place d’un centre de services. Cette cellule pluridisciplinaire vient compléter les prestations internes des départements IT en s’engageant non seulement sur le résultat mais également sur les délais et la qualité des livrables. Un centre de service apporte

une réponse technologique et fonctionnelle, grâce à une équipe adaptée et formée aux environnements des clients.

Sur le plan budgétaire, la taille de l’équipe évolue avec les besoins des services ; on ne paie donc que ce que l’on consomme. Flexi-bilité, réactivité, qualité sont donc les mots qui caractérisent le mieux un centre de services…

Le centre de services est flexible car Logica propose une solution sur-mesure en prenant en compte à la fois des spécificités technico-fonctionnelles des besoins des clients, mais également de leurs contraintes budgétaires (approche ‘Design To Cost’). Le centre est aussi réactif puisque Logica accompagne les clients dans les différentes phases de leurs projets, en ajustant la taille du centre de services en fonction de l’évolution de vos besoins (ex : écrêtage de pics de production, réduction en fonction de contraintes budgé-taires, etc.). Enfin, Logica vise la qualité car l’ensemble des activités réalisées dans le cadre de ces centres de services respectent les méthodologies et normes de développe-ment, tout en proposant au besoin des axes d’amélioration.

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