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de chevaux, l’entreprise Pierre COTTE à Lezoux produit des sacs à main et ceintures très haut de gamme, dont certains pour l’un des plus prestigieux donneurs d’ordres du marché français, et le Groupe HERMES a choisi d’implanter une maroquinerie à Sayat dont la production sera exportée pour sa quasi-totalité.

Côté appui aux projets d’entreprises et d’innovation technologique, les idées en phase de maturation, d’incubation et de création d’entreprises sont étudiées au sein du Comité Innovergne qui regroupe les divers partenaires régionaux, ou plus en amont par Auvergne Valorisation, qui détecte des projets issus des laboratoires et leur apporte son soutien fi nancier.

Des Universités et une recherche développéesAvec 30.000 étudiants, les Universités clermontoises atteignent la taille critique. Récemment a été créé le Pôle de Recherche et d’Enseignement Supérieur (PRES) « Clermont Université » fondé par l’Université d’Auvergne, l’Université Blaise Pascal, Vét’Agro Sup, l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie et l’Institut Français de Mécanique Avancée. Sa vocation est d’assurer la visibilité et l’attractivité du site universitaire clermontois à l’échelle internationale.

Le PRES Clermont Université est l’un des cinq sites nationaux sélectionnés en tant que Campus prometteur. Deux projets sont déjà retenus : la construction d’un Centre de Recherche Bioclinique et le relogement du Laboratoire Magmas et Volcans. Ce laboratoire nous relie à notre patrimoine volcanique et a su conduire à l’excellence ses recherches, puisqu’il est devenu en une vingtaine d’années le plus important laboratoire de volcanologie dans le monde par ses effectifs de chercheurs.

Il faut ajouter que le plus grand centre régional de l’INRA (770 personnes dont 350 chercheurs) est à proximité de Clermont-Ferrand et que le pôle de compétitivité Céréales Vallée s’est développé grâce à sa présence ainsi que celle du Groupe Limagrain, coopérative agricole de la plaine de la Limagne devenue multinationale et 3ème semencier mondial.

Ceci est à l’image d’une fi lière agro-alimentaire qui a su apporter un haut niveau de performance et d’innovation tout en ayant une approche de niches à travers les productions locales labellisées (fromages, viande, vin,…).

Destination pour entreprendre,le Puy-de-Dôme vous accueilleLe Comité d’Expansion Economique qui édite et gère notamment l’Annuaire des zones d’activités, répondra à votre cahier des charges et à votre recherche de localisation. Nos territoires et leurs espaces d’activités sauront vous satisfaire. Le développement durable est décliné dansla qualité des aménagements au travers de la Charte des Parcs d’activités du Conseil Général du Puy-de-Dôme et de la Région Auvergne.

Destination pour vivre, les réseaux de services apporteront une réponseà l’accueil de vos collaborateurs et de leur famille.

Et parce qu’une entreprise est génératrice de valeur ajoutée,quelle qu’elle soit, nous serons à son écoute.

Jacques�FOURNETPrésident du Comité d’Expansion Economique du Puy-de-Dôme

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Un territoire accessibleEntre la perception extérieure et la réalité des infrastructuresdu Puy-de-Dôme, il y a bien souvent un fossé. Aujourd’hui, le territoire est encore perçu comme enclavé alors qu’il est à un croisement autoroutier stratégique nord – sud / est - ouest, avec un aéroport international et des perspectives de desserte ferroviaire vers Paris et Lyon en LGV,…

On l’aura bien compris, le Puy-de-Dôme ne se résume pas au nom d’un célèbre sommet volcanique classé Grand Site de France, ni à un plateau de fromages et c’est la richesse de notre département, de savoir exploiter ses ressources naturelles, son tissu industriel, son potentiel humain,la beauté de son patrimoine, les savoir-faire ancestraux et la productivité de sa recherche.

Autre atout, le marché de l’immobilier est plus accessible que dans les métropoles comparables et il est judicieux d’investir maintenant. Investir, c’est ce qu’ont fait les collectivités et les décideurs locaux dans les capacités de recherche et d’innovation technologique, persuadés qu’elles sont le moteur de la compétitivité, de la croissance et de l’emploi.

Un cadre de vie et de développementà exploiter

Le Puy-de-Dôme reste un pays de caractère, de cachet, où il fait bon vivre avec une agglomération clermontoise de plus de 400.000 habitants (Grand Clermont) qui concentre les grands équipements et services à l’échelle de la région et qui apporte ses fonctions métropolitaines en maillage avec les autres villes du département.

De l’exploitation des massifs forestiers du Livradois-Forez et des Combrailles émerge la fi lière bois, en 1ère

et 2ème transformation. Après l’implantation de la plus grosse unité française de granulés bois EO2 dans les Combrailles à Saint-Germain-près-Herment, le dernier exemple en date concerne l’installation de la première usine de granulés bois du belge DIWOOD à Arlanc. De nombreux projets sont en cours de montage afi n de profi ter d’un gisement de matière première adapté, tant pour le bois d’œuvre (Douglas) que pour le bois énergie, et encore sous-exploité.

Le tourisme se développe en respectant l’authenticité du cadre exceptionnel du département, notamment de ses reliefs, sans écarter les équipements les plus modernes et les plus attractifs comme le train du Puy-de-Dôme en cours de réalisation, et qui sera unique en France.

Nous avons également pour ambition de faire un atout de l’image de territoire rural et préservé, en industrialisant le développement durable. Par exemple, c’est à Clermont-Ferrand qu’Auversun fabrique les panneaux photovoltaïques qui équiperont les bases scientifi ques françaises de l’Institut Paul Emile Victor en antarctique.

Un tissu industriel denseLe Puy-de-Dôme possède un tissu industriel riche et varié qui est en train de réussir sa reconversion et où se côtoient les entreprises de taille internationale comme Michelin, qui est la seule société du CAC 40 à avoir son siège en province, Aubert & Duval aux Ancizes, Alcan à Issoire, et des PME qui sont dans leur secteur parmi les plus performantes de France.

De récents investissements, de taille internationale (fi lière aluminium – lithium chez Alcan à Issoire, fi lière titane chez Aubert & Duval aux Ancizes) confortent l’avenir industriel du département pour les 25 ans à venir.

Les fi lières d’excellence déjà identifi ées dans le domaine des matériaux, de la mécanique, de l’automobile et de l’aéronautique sont aujourd’hui intégrées aux pôles de compétitivité Viaméca et Elastopôle.

Qualité de vie et qualité d’une main d’œuvre réputée pour sa fi abilité ont aussi permis au Puy-de-Dôme de trouver une place dans l’industrie du luxe. Là aussi, un siècle et demi après le travail du cuir pour les attelages

Puy-de-Dôme, destination pour entreprendre

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> Test des véhicules mis au point par les élèves de grandes écoles qui participeront au Shell Eco Marathon

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Logistique et développement durableLe coût de l’énergie, le Grenelle 2 de l’environnement amènent les entreprises et les collectivités à concilier autour de la logistique, développement économique et développement durable.

Le Grenelle de l’environnement a, en effet, initié une dynamique ambitieuse en faveur des modes non routiers pour le transportde marchandises.

La stratégie multimodale est « en route » dans le Puy-de-Dôme,avec la complémentarité entre le mode ferroviaire, routier et aérien.

L’Auvergne a été l’une des premières régions à signer la Charte« Objectif Co2, les transporteurs s’engagent ». Les entreprises auvergnates représentent 20 % des entreprises nationales signataires de cette charte, engagées pour réduire leurs émissions de Co2.

La création de l’opérateur pour le developpement du fret ferroviaire en Auvergne, est principalement composé de transports routiers et logisticiens (64%), de chargeurs (10%) et SNCF Géodis (15%). FEROVERGNE prévoit le report modal de 330 000 tonnes sur le train, soit l’équivalent de 13 200 trajets camions économisés, la première année, puis d’arriver à 500 000 tonnes, soit 20 000 trajets camions économisés l’année suivante.

Autre exemple de développement durable dans les transports, le Groupe de transport et logistique DERET, présent à Clermont-Ferrand, effectue des tournées de livraison dans les centres urbains grâce à des véhicules de livraison à propulsion électrique.

Enfi n, les personnels qualifi és par des formations diplomantes délivrées par l’AFT.IFTIM, CCI Formation, Polytech, le Groupe ESC,…, complètent l’offre, du CAP au Master.

Elles couvrent tous les besoins de la chaîne logistique : responsable logistique (BAC + 4) et Master spécialisé en ingénierie et logistique internationale (Groupe ESC), Bac + 5 option Ingénierie et projets logistiques (Polytech), BTS Transport, certifi cation supérieure de spécialité en logistique industrielle, technicien supérieur en méthodes d’exploitation logistique, BEP logistique et commercialisation, BEP conduite et service dans le transport routier, Baccalauréat Professionnel Exploitation des transports, logistique, agent magasinier, tenue de stock, conducteur routier, ...

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Le projet LGV, lié à la nécessité de doubler la LGV existante entre Paris et Lyon pourrait mettre à terme Clermont-Ferrand à 2 heures de Paris, à l’identique de ce qui se passe sur l’axe autoroutier nord-sud (A71 / A75) qui est devenu une véritable alternative à l’axe rhodanien en terme de distance, de temps de conduite et de coût, notamment avec la gratuité en grande partie de l’A75.

En transversal, sur l’axe est-ouest (A89), l’échéance proche de l’aménagement du barreau de Balbigny fi n 2012 offrira un trajet Bordeaux / Turin en moins de 10 heures de camion.

L’intensifi cation du trafi c poids lourds sur les autoroutes traversant le département dépassera aisément à terme les fl ux d’aujourd’hui,se situant aux alentours de 3.400 / 4.400 poids lourds par jour sur l’axe A71 / A75, et 1.000 à 2.000 poids lourds par jour sur l’A89.

Aujourd’hui, le réseau autoroutier relie en une journée, un marchéde 100 millions de consommateurs.

L’économie des échangesLes exportations du Puy-de-Dôme ont progressé même en période de crise. Elles représentent 2.659 millions d’Euros en 2009. Les produits exportés sont essentiellement industriels, notamment des produits pharmaceutiques, chimiques, des produits en caoutchouc, plastique, biens d’équipement, mécaniques,…

En rythme annuel, l’activité de fret aérien sur l’aéroport de Clermont Auvergne reste modeste, mais en progression aux alentours de 800 tonnes/an.

En relation avec le pôle maintenance aéronautique, la zone industrielle Aéronautique Sud -Aéroport Clermont-Ferrand Auvergne- propose plus de 11 hectares connectés directement à la piste de plus de 3.000 m par un taxiway réservé à la zone, et à seulement un kilomètre des réseaux autoroutiers vers Paris, Lyon, Bordeaux et Montpellier : une surface de parking suffi sante pour accueillir les gros porteurs tels qu’un Boeing B747, et la possibilité d’implanter 9 hangars, chacun pouvant héberger un avion de type Airbus A320 et A340.

Des parcs d’activités dédiés tel le Parc Logistique Auvergne, offrent des emprises foncières à proximité des bassins de consommation et d’emploi.

D’autres projets intégrant l’embranchement fer sont à l’étude pour répondre aux enjeux d’intermodalité avec le transport ferroviaire.

Pour répondre aux besoins des marchés, les professionnels du secteur ont intégré tous les services : conception du projet logistique, élaboration de logiciels de gestion des entrepôts, contrôle à réception, gestion de stockage, préparation de commandes, conditionnement et contrôle avant expédition, messagerie, ...

Bon nombre de transporteurs et logisticiens se sont regroupés au sein d’une association Auvergne Logistique Développement qui propose des solutions sur mesure avec un seul interlocuteur.

ALD représente 3.000 personnes, 300 millions d’Euros de chiffre d’affaires, 300.000 m² de stockage,…

Dernière grande implantation logistique en date, le Groupe DACHSERa choisi le Parc de l’Aize à Combronde, situé au croisement autoroutier de l’A89 et l’A71 pour implanter son 3ème Euro hub. Ce point de connexion européenne n’est pas un hasard dans le choix de la localisation de la deuxième entreprise européenne de logistique. Elle pourra à partir de cette base desservir 80 % du marché français en 24 heures. A terme, l’Euro hub devrait relier l’Espagne et l’Italie au reste de l’Europe. L’investissement de 10 millions d’Euros devrait permettre de créer une centaine d’emplois.

Au Cœur des Réseaux

Le désenclavement physique et numérique du Puy-de-Dôme est achevé. Avec trois autoroutes (A71, A75 et A89)le département est devenu un nœud routierincontournable et un relais technique entre l’Europe du Nord et l’Espagne. La mise en circulation récente du Viaduc de Millau place Barcelone à environ 7 heures de camionde Clermont-Ferrand. L’attractivité du terri-toire s’est immédiatement renforcée auprès des investisseurs. Enfi n, les tracés du réseau du TGV, en cours de discussion, pourraient placer l’agglomération clermontoise entrès bonne position pour la localisationde nouveaux projets d’investissementet pour l’économie des échanges.

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> Aéroport de Clermont-Ferrand Auvergne

> Croisement autoroutier A89 / A71 à Combronde

> Réalisation : Comité d’Expansion Économique du Puy-de-Dôme

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> CSP dont le siège social est dansle Puy-de-Dôme, est le seul dépositairepharmaceutique en France à proposerun transport spécialisé produits de santé,maîtrisant l’intégralité de la chaîne logistique depuis l’approvisionnement des usines,des laboratoires jusqu’à la livraison.

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Les infrastructures de communication ont explosé au cours de ces dix dernières années dans la métropole clermontoise et le département grâce à l’implication des collectivités. Réseau très haut débit et aujourd’hui réalité virtuelle pour l’agglomération, haut débit pour l’intégralité des territoires.

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Très haut débit Aujourd’hui, 175 km de réseau ont été construits pour raccorder 190 sites de Clermont Communauté : zones d’activités communautaires, centres de recherche publique, Universités et grandes Ecoles, CHU, cliniques, mairies, bibliothèques… Cette liste n’est pas exhaustive, régulièrement de nouvelles entreprises et de nouveaux services publics sont raccordés.

L’accès au très haut débit permet aux entreprises de gagner en rapidité et donc en compétitivité. Le débit est passé d’une dizaine de mégabits par seconde à plus d’un gigabit par seconde. La neutralité du réseau permet de faire jouer la concurrence et donc d’optimiser les prix.

Le programme Auvergne haut débit du Conseil Régional a quant à lui porté ses fruits en permettant à la région une avance très nette sur le numérique.

Un environnement TIC Une partie du Parc de La Pardieu est entièrement dédiée aux activités de technologie, de recherche et de développement dans le domaine des TIC.

Au sein de cet environnement, Pascalis, pépinière et hôtel d’entreprises, offre de nombreux services : accès très haut débit sécurisé, salles de réunion, amphithéâtre high tech, salle de formation et de démonstration, cyber café, centre de documentation spécialisé.

Pascalis a également conventionné avec l’incubateur Busi pour héberger des projets au sein de la pépinière. Enfin, la valeur ajoutée de la pépinière repose sur les échanges qui se développent entre les entreprises et qui permettent de développer des synergies et d’initier des partenariats.

Des relations étroites existent également avec l’enseignement supérieur et la recherche.

L’action des Universités et des Ecoles d’Ingénieurs, plus particulièrement de l’ISIMA (Institut Supérieur d’Informatique de Modélisation et de leurs Applications) permet de susciter bon nombre de projets autour des TIC. Il conduit également des contrats de recherche avec de nombreux partenaires du monde industriel (Michelin, Cap Gemini, IBM, France Télécom…).

Côté laboratoires, citons ceux de notoriété européenne, notamment :

• le laboratoire d’Informatique, de Modalisation et d’Optimisation des Systèmes (LIMOS) qui travaille sur l’étude et la recherche de modèles et d’outils informatiques en matière de conception, représentation, évaluation, prévision, contrôle et optimisation de systèmes complexes,

• le Laboratoire de physique corpusculaire reconnu pour son expertise informatique dans les grilles de calcul,

• le Laboratoire des Sciences et Matériaux pour l’Electronique et l’Automatique (LASMEA)...

Réservé aux professionnels (TPE, TPI, PME, PMI…), PRATIC est un pôle de ressources et d’accompagnement dédié aux TIC. C’est une structure départementale unique pour la diffusion des TIC et le développement des bonnes pratiques numériques.

Le Centre de Réalité Virtuelle Déjà utilisées par des secteurs comme l’aéronautique, l’aérospatiale, l’automobile ou le médical, les technologies 3D représentent l’avenir.

Forte de ce constat, Clermont Communauté a choisi d’ouvrir un centre de réalité virtuelle au sein de Pascalis. Il fonctionne sur la base d’un partenariat avec un consortium international réunissant plusieurs grands groupes comme Eon Reality, Christie Digital, Nvidia, Hewlett Packard et Microsoft.

Le centre propose à ses utilisateurs plusieurs équipements de dernière génération, tels le cube immersif qui permet de réaliser des démonstrations en s’immergeant totalement dans un scenario virtuel, l’écran stéréoscopique qui permet des projections et des manipulations en 3D ainsi qu’une salle de formation pour l’apprentissage de la 3D ou des outils de développement technologiques.

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Des utilisateurs, il en existe déjà à Pascalis comme Ubiq Usine qui développe des solutions logicielles complètes utilisant de la visualisation 3D pour personnaliser des produits manufacturés.

Même chose pour Soluscience qui crée des logiciels destinés à mettre en relation plusieurs médecins afin d’établir un diagnostic à distance pour un patient. Le centre va améliorer notamment la navigation pour les grands volumes de données.

Quant à Vesalis, cette start up a mis au point un robot biométrique capable de simuler automatiquement et en temps réel un maquillage personnalisé à partir de la photographie et de l’analyse d’un visage. Cette technologie trouve une application dans le domaine de la sécurité (vidéo surveillance et reconnaissance d’une foule en mouvement).

Auvergne TIC Auvergne TIC est un Cluster régional regroupant 70 adhérents tous issus de la filière TIC auvergnate. Composé de PME, de grands groupes, de centres de formation, de laboratoires de recherche et d’institutions, ce cluster d’excellence participe notamment au développement d’une offre globale et régionale sur les marchés des TIC. Auvergne TIC intervient également pour faciliter les recrutements et promouvoir en France et à l’étranger les compétences des entreprises régionales de ce secteur.

Il compte des entreprises très innovantes telles que :

• �VEODIS� 3D, spécialiste de la modélisation, de l’analyse et de la valorisation de données 3D,

• CIPAM, spécialiste de l’identification automatique au travers de la RFID et des codes Datamatrix,

• �YANSYS, concepteur et éditeur de progiciels médicaux pour les médecins libéraux et les établissements de soin…

• �Les� DSI (Direction des Services Informatiques) de grands groupes comme France Telecom, Michelin, Aubert & Duval et Limagrain ont également rejoint ce réseau régional des TIC.

Les écoles d’ingénieurs et centres de formation continue ont eux aussi leur importance au sein d’Auvergne TIC en permettant un lien direct entre le monde de l’enseignement et le monde de l’entreprise.

L’offre en TIC se complète par des noms bien connus : IBO leader en infogérance avec la mise en place récemment d’un nouveau data center, Neyrial, Adista, Overscan…

TIC et environnement Illustrant l’application des TIC à de nombreux domaines, le Groupe Seth regroupe plusieurs PME innovantes de la filière Environnement pour proposer une gestion globale des problématiques du domaine de l’air :

NUMTECH modélise des évènements atmosphériques, en étudie la complexité et leurs conséquences sur l’environnement. Suite logique des études de rejets industriels dans l’atmosphère initiées chez NUMTECH, sa filiale CEIES s’est spécialisée dans l’étude de l’impact de l’environnement sur la santé des populations. Spécialiste du Bilan Carbone et de l’analyse de cycle de vie des produits, AIRbe a rejoint le groupe. Puis, Weather Measures a été créée pour réaliser des campagnes de mesures météorologiques ponctuelles. Enfin, SILLAGES Environnement, spécialiste en mécanique des fluides environnementaux, en qualité de l’air intérieur, en acoustique et en risque industriel, utilise le numérique pour les calculs de modélisation et l’expérimental par des simulations en soufflerie.

Dans un cadre plus général, NUMTECH, BIO BASIC ENVIRONNEMENT, BIOVITIS/GREENTECH, SOL SOLUTION, ont créé l’association E2IA dont la vocation est d’être porteur d’excellence et de visibilité en matière de technologie et d’innovation pour la filière des éco-technologies en Auvergne, en initiant des projets de recherche et développement collaboratifs avec les laboratoires de recherche publics.

Depuis sa création, l’association E2IA est passée d’une démarche groupement à une labellisation de Cluster d’excellence. Il se compose de 15 membres : PME/PMI (ex : SETUBIO, ECHALIER, VEODIS 3D, F.E.M…), laboratoires de recherche (Fédération des recherches en environnement…) et acteurs institutionnels. E2IA regroupe 390 emplois pérennes sur le territoire dont 80 docteurs et ingénieurs et 1 avocate en droit de l’environnement. Les projets en cours concernent l’évaluation du patrimoine environnemental, les odeurs et les impacts globaux du changement climatique pour une économie durable.

Dynamique intéressante, une colabellisation entre les clusters E2IA et Auvergne TIC, est en cours sur le Projet H2SCI - Human Health Security of Chemical Industry - initiative orientée autour des TIC, de la sûreté et de l’environnement.

Auvergne TIC et E2IA, tous deux labellisés Cluster d’Excellence sont aujourd’hui en mesure de pouvoir appuyer et accompagner des projets collaboratifs mis en place par leurs membres.

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> Mesure en NOx - Année 2015

Résultat de cette coopération, les JSMTV (Journées «Sciences du Muscle et Technologies des Viandes») sont organisées tous les deux ans afi n d’informer et d’échanger sur la recherche, les applications de la recherche et les préoccupations des opérateurs économiques du secteur des produits carnés. Les équipes francophones de recherche et de développement des secteurs publics, professionnels et privés sont invitées à présenter les résultats de leurs travaux auprès des acteurs techniques, économiques et scientifi ques des fi lières de production et de transformation de viande.

Des semences, des ingrédients céréaliers et des pains Le Groupe Limagrain, 4e semencier mondial grâce à sa fi liale Vilmorin & Cie, leader européen en farines fonctionnelles via Limagrain Céréales Ingrédients et 2e boulanger industriel français avec Jacquet, a son siège dans le Puy-de-Dôme, où il emploie près de 1000 personnes sur 6000 dans le monde.

Pour valoriser les productions de ses adhérents, Limagrain a investi dans des fi lières agro-industrielles, après sa fi lière historique de semences. Grâce à d’importants efforts de recherche, le Groupe (140 M€ sur 2009/10) s’est positionné sur des variétés spécifi ques de maïs et de blés, adaptées au terroir de la Limagne. La Coopérative Limagrain couvre près de 50% des surfaces de grandes cultures du département depuis sa fusion avec Domagri, en décembre 2009.

L’ambition du Groupe est de faire du Puy-de-Dôme un des leaders européens de la production de blés améliorants, riches en protéines et en qualités boulangères. Localement, la fi lière repose sur deux moulins, la Société Meunière du Centre à Gerzat et le Moulin de Verdonnet à Bouzel, et deux usines de panifi cation avec Jacquet et La Gerbe d’Or sur le Biopôle Clermont-Limagne. Jacquet vient de doubler ses lignes de production de pain de mie et de hamburgers par un investissement de 35 M€.

Limagrain Céréales Ingrédients a mis en place une fi lière maïs semoulier, avec une maïserie à Ennezat et un centre de recherche sur les ingrédients céréaliers (Ulice) à Riom.

Lié à cet environnement, le Groupe allemand Brüggen s’est implanté à Thiers pour sa nouvelle usine en Europe. L’ambition du groupe allemand est de devenir un des premiers producteurs européens de céréales de petits déjeuners.

Le Puy-de-Dôme est un haut lieu de la recherche en céréales, symbolisé par le pôle de compétitivité Céréales Vallée, qui repose sur une coopération étroite entre Limagrain et l’INRA (Institut National de Recherche Agronomique). Organisme de recherche public, l’INRA développe des recherches de portée internationale, notamment sur le séquençage du blé avec l’établissement de la première carte physique d’un chromosome de blé tendre, le 3B. Céréales Vallée fédère près de 500 acteurs des fi lières céréalières autour d’un objectif ambitieux : « Inventons les céréales de demain ! »

Il développe 4 thématiques : Céréales Production Agricole Durable, Céréales Nutrition Santé Humaine, Céréales Alimentation Animale, Céréales Agromatériaux.

Au cœur des problématiques de développement durable, ses travaux ont pour objectif : • d’innover pour produire plus et mieux via la semence et l’agronomie,

vecteurs d’innovation, • de répondre aux besoins alimentaires des consommateurs, • de répondre aux besoins alimentaires des productions animales, • de répondre aux besoins de valorisation énergétique et industrielle des

produits céréaliers.,

Le pôle de compétitivité Céréales Vallée bénéfi cie naturellement de crédits apportés par le contrat de projet Etat-Région Auvergne, et plus spécifi quement l’axe « Territoires, Agriculture, Alimentation en Auvergne ». Ce projet scientifi que, coordonné par l’INRA, crée le lien entre production végétale et animale, développement durable et nutrition humaine.

Aliment santé Les industriels de l’agroalimentaire et du complément alimentaire, face aux défi s de l’alimentation et à son lien direct avec la santé, se sont eux-mêmes réunis avec les laboratoires, centres de recherche et fi lières de formation dans le groupement Alimentation Santé Auvergne Nutravita.

L’aliment santé peut prévenir de nombreuses maladies du métabolisme comme le diabète de type 2, l’hypertension, l’obésité. Les travaux du CRNH permettent ainsi d’aboutir à des recommandations alimentaires en vue de prévenir certaines de ces pathologies.

Cette fi lière est complètement représentée dans l’enseignement supérieur du DUT aux Masters (ingénieurs / génie biologique, biologie cellulaire et physiologique, développement de produits pour la pharmacie et la nutrition, qualité et gestion alimentaire).

Dernier développement, l’ENITA, grande Ecole de l’enseignement agronomique a fusionné avec l’Ecole vétérinaire de Lyon pour devenir VetAgroSup, devenant ainsi la 3e plus importante structure dans ce domaine. VetAgroSup contribue également aux pôles de compétitivité.

Quant à l’Ecole Nationale du Génie Rural des Eaux et Forêts (ENGREF) basée à Clermont-Ferrand, c’est l’une des trois écoles internes d’Agro Paris Tech (aux côtés de l’ENSIA et de l’INAPG), constituant ainsi la plus grande Ecole Européenne dans les Sciences du Vivant et de l’Environnement.

> Avec un chiffre d’affaires de 1 233 millions d’Euros, le Groupe Limagrain se dotera en 2011 d’un nouveau Centre de Recherche International sur les biotechnoloqies vertes

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Les enjeux de la fi lière agro-alimentaire sont multiples : produire à partir d’une agriculture durable, préserver l’environnement, nourrir la planète, assurer la sécurité alimentaire. La chaîne continue avec la recherche qui établit les liens entre l’alimentation et la santé. Illustrant bien l’excellence dans ce domaine, le Centre de Recherche en Nutrition Humaine de Clermont-Ferrand (CRNH) 1er du genre en France, a été créé en 1992. Il est aujourd’hui internationale-ment reconnu pour ses travaux.

Alimentation & NutritionL’agroalimentaire L’Auvergne est bien souvent présentée comme un grand plateau de fromages. Et pour cause, l’industrie laitière place la région au 4ème rang national pour la production de beurre et constitue la plus grande zone régionale d’appellation fromagère d’origine protégée (25 % de la production nationale).

Le seul département du Puy-de-Dôme, dominé par de grands groupes laitiers tels que Beuralia, l’unique site de production de beurres au niveau national du groupe SODIAAL ou encore la Compagnie des Fromages Richemonts…, produit des fromages AOP sous trois appellations : Saint-Nectaire, Bleu d’Auvergne et Fourme d’Ambert.

Avec 4 200 salariés, le Puy-de-Dôme est le premier département d’implantation des industries agro alimentaires de la région Auvergne et en particulier pour l’industrie des boissons.

La région Auvergne représente ainsi 1/5e de la productionnationale d’eaux minérales. Il est vrai que la présence de grands groupes alimentaires français tels que Danone et aussi des groupes de distribution (Leclerc et Intermarché), voire des indépendants, ont conduit à l’exploitation de nombreuses sources : Sainte-Marguerite, Saint-Diéry, Source de Laqueuille, Le Mont-Dore, Rozana, Arvie… Par ailleurs, l’image forte de la pureté des eaux des volcans a largement été portée par les eaux de Volvic.

Et autour d’autres sources fortement minéralisées s’est aussi développée la professionnalisation du thermalisme en tant que produit touristique.

Autre secteur phare des industries agroalimentaires, la viande pèse un poids majeur dans le Puy-de-Dôme, dans les activités de découpe et de transformation de la viande. Des productions de volaille (André Volailles, Domaine de Limagne, Le Clos Mally…), les charcuteries et salaisons (Polette, Limoujoux, Porc Centre…) bénéfi cient le plus souvent du label Montagne ou de l’appellation Label Rouge.

La plupart des entreprises se sont constituées en groupement au sein de l’URIAA-A (Union Régionale des Industries Agro-Alimentaires de l’Auvergne). Certaines sont agréées pour affi cher leur production sous la marque collective « Bravo l’Auvergne ».

Le Pôle Viande Historiquement construit à Clermont-Ferrand sur la base des relations existant entre l’Inra, les Universités de Clermont-Ferrand, le Cemagref, l’ADIV, l’ex-ENITAC et le lycée agricole Louis Pasteur, le Pôle Viande représente l’une des concentrations de moyens de recherche-développement sur la viande et les produits carnés les plus importantes au monde.

Au sein du Pôle Viande, l’ADIV conduit des activités de recherche appliquée et des études d’intérêt collectif pour le compte de structures publiques internationales, nationales, et territoriales. Ces programmes de recherche et les relations étroites entretenues avec le monde de la Recherche à travers le Pôle Viande, donne ainsi à l’ADIV les moyens d’assurer sa fonction principale d’Institut Technique Agro Industriel, et d’être force de proposition en termes de développement et de transfert de technologies.

Ce transfert s’opère dans le cadre de programmes de R&D collectifs soutenus par les interprofessions, syndicats, chambres consulaires ou des groupements d’entreprises ; mais aussi sous forme d’accompagnements individuels sur mesure des entreprises.

Chaque année, environ 150 interventions sur mesure sont menées, dans les domaines identifi és comme prioritaires pour la profession :

• Génie des procédés, Technologies et Qualité des produits • Hygiène et Sécurité Sanitaire • Environnement • Nutrition-Santé • Technico-économie • Pré-ingénierie • Formation professionnelle

Une équipe pluridisciplinaire de 45 personnes, ingénieurs, docteurs et techniciens, s’attache à répondre aux sollicitations des entreprises et veille également à anticiper l’évolution de leurs besoins dans les domaines d’activités émergents.

Le Pôle Viande contribue à la mise en réseau des compétences au sein de la fi lière viande, permettant aux entreprises d’évoluer dans un environnement favorable au développement et à l’innovation.

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> Projet de Système Robotisé pour la Découpe de Viande (SRDViand) a l’initiative de l’ADIV et de plusieurs acteurs de la fi liere viande en France en collaboration avec 2 laboratoires de recherche.

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> Composition présentant la diversité des produits rentrant dans l’alimentation humaine.

> Moulage fourme d’Ambert

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de Chimie de Clermont-Ferrand ainsi que quatre entreprises (Ans Biotech, Aplys Pharmaceuticals, CERB, Neuromax) dont certaines implantées sur le Biopôle Clermont-Limagne.

L’initiative, c’est aussi l’exemple d’une équipe clermontoise qui a créé en 1990 le Centre international de chirurgie endoscopique, premier à voir le jour en France. Il n’en existe que 2 en France aujourd’hui. Le CICE est devenu un centre de formation référent pour les internes en gynécologie mais aussi venant d’autres spécialités (ORL, orthopédie,…) et du monde entier. Il s’est complété du Centre d’Endoscopie et de Nouvelles Techniques interventionnelles (CENTI) et permet aux équipes d’être à la pointe des chirurgies du futur : utilisation des robots, image en 3 D,…

Unique également en France, la plate-forme de digestion artifi cielle a été mise au point par une équipe de chercheurs clermontois nutritionnistes et galénistes de l’Université d’Auvergne. Elle permet de tester in vitro des aliments, médicaments, compléments alimentaires, bactéries ou levures, et de prélever à tout niveau du tractus digestif modélisé.

Les jeunes sociétés en phase de démarrage sont ainsi accueillies au sein du bâtiment CBRV (Centre Biomédical de Recherche et de Valorisation) qui met à leur disposition des laboratoires et des espaces de travail.

Les entreprises ne sont pas en reste, et sont étroitement liées aux Universités et aux organismes de recherche (INRA, CNRS, CEMAGREF et INSERM) et aux Ecoles d’ingénieurs (VetAgro Sup, Polytech, Chimie Clermont...).

Pour exemple, Cyclopharma, seul opérateur à capitaux français dans son domaine d’activité, à la pointe de la recherche en médecine nucléaire. L’entreprise produit des sucres légèrement radioactifs, dont le GLUCOTEP (18FGD), utilisables par les TEPscan afi n de déceler la nature d’une tumeur. Aujourd’hui, elle relève les nouveaux défi s d’imagerie médicale, notamment en participant à des essais cliniques réalisés en France sur le dépistage précoce de la maladie d’Alzheimer.

Biopôle Clermont-LimagnePlus de 700 emplois sont présents aujourd’hui sur ce technopôle dédié aux technologies du vivant, et se concentrent dans la quarantaine de sociétés exerçant dans le domaine de la génomique, de la post génomique, du diagnostic, de la traçabilité ou du végétal.

Il s’agit essentiellement de postes de haut niveau : 40 % de techniciens et 20 % de chercheurs. 11 de ces entreprises ont déjà déposé 330 brevets et consacrent 36 % de leur chiffre d’affaires à la Recherche et au Développement.

Pour les jeunes entreprises, une pépinière propose des laboratoires dotés d’équipements spécifi ques aux activités de biotechnologies.

Entre la pépinière et la construction, le Biopôle offre également un ensemble immobilier locatif proposant des modules de 250 à 600 m².

Ces jeunes entreprises cohabitent aujourd’hui sur le site avec des entreprises plus développées à l’image de Metabolix Explorer, spécialisée dans le développement de procédés de production par voie biologique de composés chimiques industriels, qui a investi environ 10 millions d’Euros pour la mise en place d’un pilote industriel ainsi que l’ajout d’une unité de purifi cation à celle de fermentation.

C’est aussi sur le Biopôle Clermont-Limagne qu’est basé l’incubateur BUSI qui intervient pour les projets de création d’entreprises innovantes dans les sciences de la vie, de l’ingénieur, des TIC et des sciences humaines.

BUSI apporte un encadrement d’affaires en pré-création (assistance économique, juridique, stratégique et scientifi que) et un accompagnement en phase de création (accès au fi nancement, appui à la recherche et à l’organisation de partenariats).

> L’utilisation simultanée de la technologie TEP (Tomographie d’Émission à Positions) et des radiotraceurs est extrèmemnt intéressante dans le diagnostic et le suivi thérapeutique de certains cancers. Le siège social des Laboratoires Cyclopharma est situé au Biopôle Clermont-Limagne

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> Contrôle de blisters thermoformés en salle blanche ISO7 destinés au marché médical

> Étudiants en chimie organique

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> Laboratoire de contrôle qualité

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Les principaux laboratoires pharmaceutiques ont des spécifi cités telles que MSD à Riom (Centre d’excellence de production stérile de Merk & Co, INC en Europe) ou Sanofi Aventis (production de principes actifs de médicaments innovants) qui emploie 640 personnes au cœur du Parc Naturel Livradois-Forez.

Des entreprises locales sont devenues aujourd’hui leader sur leur marché, à l’image des Laboratoires Théa, 8ème laboratoire mondial en ophtalmologie, 6ème sur le plan européen.

D’autres ont obtenu un positionnement stratégique sur le marché français ou international : Véto-Centre (leader en pharmacie sur le marché des animaux de compagnie), TVM (leader en ophtalmologie vétérinaire), Europhartech (laboratoire de façonnage spécialisé dans les formes sèches à usage humain et vétérinaire, ainsi que dans les compléments alimentaires et nutritionnels).

GIMRALe Groupement des Industries du Médicament comprend 37 membres dont 3 structures institutionnelles et 34 entreprises, dont celles évoquées plus haut qui travaillent sur le médicament, les compléments alimentaires, la cosmétique.

Les entreprises du GIMRA emploient plus de 4 200 personnes. Environ la moitié de ces salariés sont répartis dans 7 fi liales de groupes nationaux et internationaux implantés en région et l’autre moitié dans des entreprises dont le siège social est en Auvergne et qui comptent plus de 1 000 salariés en dehors de la région.

Les sociétés du groupement, dont le siège social est en Auvergne, pèsent à elles seules plus de 400 millions d’Euros de chiffre d’affaires.

Tous les métiers du développement du médicament sont représentés, de la recherche de nouvelles molécules jusqu’à la production de médicaments, leur mise sur le marché et leur distribution.

L’innovation entre également dans le cadre de collaboration avec les Universités, le CHU et les organismes de recherche (INSERM, CNRS, INRA ,... ). Le cluster IRP (Institut de Recherche Pharmabiotique) a ainsi été créé en 2009, avec parmi ses axes la réalisation d’un l’état mondial de l’art des connaissances probiotiques aux standards pharmaceutiques.

Enfi n, la capitale auvergnate est le lieu de diverses manifestations qui se sont tenues récemment, tels le Congrès de la Société française de pharmacologie et de thérapeutique ou la Journée des jeunes entreprises du médicament.

Santé, recherche et partenariat industrielLa santé, son environnement de recherche et de création d’entreprises se concentrent autour de 4 axes de recherche : cancérologie, génétique et développement, nutrition et neuro-sciences.

Les équipes engagent des collaborations inter-régionales, notamment avec Rhône-Alpes et des projets tels que le Cancéropôle Lyon Auvergne Rhône-Alpes.

Le CLARA est le seul cancéropôle à ce jour doté d’un dispositif de soutien des projets de « preuve de concept » qui s’appuie sur l’animation d’un réseau de chercheurs cliniciens et industriels.

L’objectif est d’amener des projets de recherche à un stade de maturité suffi sant pour qu’une entreprise puisse en assumer le développement et porter des solutions thérapeutiques ou un diagnostic au chevet du patient.

Des initiatives voient le jour, telle la dernière en date : Analgésia Partnership, seule plate-forme existante de ce type pouvant proposer des compétences complémentaires dans les principales étapes de R & D préclinique et clinique d’une nouvelle molécule antalgique.

L’existence d’un cluster sur le traitement de la douleur à Clermont-Fd repose sur l’historique de la recherche pharmacologique, fondamentale et clinique, sur les antalgiques et sur l’association des structures académiques et industrielles.

Elle a été créée notamment grâce à l’unité de recherche INSERM « pharmacologie fondamentale et clinique de la douleur » et à son centre d’investigation clinique.

Se sont associées au projet l’Ecole Nationale Supérieure

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Santé & Biotechnologies

L’Auvergne se place aujourd’hui dans

le peloton de tête des régions françaises

pour son industrie pharmaceutique.

Plus de 5 000 étudiants sont formés

dans le domaine de la santé, du végétal

et de la nutrition. Plus généralement, les

technologies du vivant sont représentées

dans le Puy-de-Dôme dans le secteur

agro-alimentaire, végétal et de la santé.

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Matériaux & Mécanique

dans le temps. Il contribue également à l’étude des défaillances ou à la mesure des propriétés initiales des matériaux polymères.

Plus généralement, l’Université et les Ecoles d’ingénieurs dont Chimie Clermont proposent des formations Bac + 2 à Bac + 8 orientées matériaux et procédés (élaboration de matériaux, design industriel, modélisation et calcul, génie des procédés, ….). Et c’est aussi en lien avec les industries manufacturières que sont créées des formations spécialisées dans les lycées en mécanique, électricité, électronique, plasturgie, matériaux composites, physique

Savoir-faire automobilePôle né de la présence de Michelin et de l’expertise clermontoise, de nombreuses entreprises produisent des pièces ou équipements pour l’automobile. Le centre de recherche et d’essais Michelin Ladoux à Clermont-Ferrand est devenu une référence mondiale. Aux cotés de grands groupes comme l’équipementier Valéo qui fabrique à Issoire les systèmes d’essuyage, un tissu de PME-PMI s’est spécialisé en forge, mécanique, plastique, caoutchouc, composite, traitement de surfaces, tresses et gaines de câbles, emballage, composants électriques et électroniques.

Ainsi, des entreprises telles que Préciforge, sont classées fournisseur de 1er rang pour les constructeurs automobiles européens. Avec 8 lignes de production (presses de 700 à 1600 t), Préciforge a une capacité annuelle de transformation supérieure à 15.000 t d’aciers courants, alliés, micro-alliés et inoxydables.

EMI (Electro Mécanique Industrie), du groupe RGM, conçoit et développe, quant à elle, des systèmes mécatroniques complets.

Au bout de la chaîne, dans le secteur de l’emballage, CELTA (Groupe Rossman), un des leaders européens dans la fabrication d’emballages volumineux et lourds en carton ondulé, est certifi ée ISO 9001, agréée secteur automobile et pétrochimie.

Ce ne sont que quelques exemples, et bon nombre d’entreprises disposant de ce savoir faire au service de l’industrie automobile, se sont structurées dans l’association AUTOMAC afi n de répondre collectivement aux exigences des donneurs d’ordres.

Autre lieu privilégié de rencontres, la Semaine des Arts Techniques et Culture de l’Automobile et de la Route (SATCAR) est devenue une référence européenne.

Chaque édition accueille plus de 1.000 professionnels, scientifi ques et chercheurs, et organise congrès internationaux et conventions d’affaires à Clermont-Ferrand.

Enfi n, côté recherche, citons le Laboratoire régional des Ponts et Chaussés qui a créé une structure unique en Europe, la salle de brouillard. Elle reconstitue à l’identique des situations de brouillard plus au moins dense et intéresse vivement à ce titre les industriels de la signalisation et les constructeurs automobiles.

Mécanique avancée et ingénierie de la mobilitéCette fi lière d’excellence s’est naturellement imposée au regard du potentiel existant en terme de recherche – formation, transfert de technologies, outils industriels, sites de production déjà présents dans le Puy de Dôme.

Le contrat du projet Etat / Région a lui-même identifi é un axe de recherche baptisé « Innovapole ». Il mobilise 16 laboratoires relevant des sciences de l’ingénieur (informatique, automatique, mécanique, génie des procédés) et des sciences fondamentales (mathématiques, physique chimie). Il comporte 2 volets :

• mettre au point des outils informatiques pour la recherche, les services et l’industrie (notamment le développement de la grille de calcul Auvergrid),

• soutenir la recherche sur les véhicules intelligents, machines, systèmes, matériaux et procédés innovants.

En ce sens, ce pôle d’ingénierie est un soutien au pôle de compétitivité « ViaMéca » dont le périmètre s’étend sur le Massif Central et Rhône Alpes.

Labellisé en 2005, Viameca a pour ambition de devenir une référence mondiale en matière d’offres spéciales sur les marchés de la machine, du véhicule et des ensembles de structures. Au travers des projets retenus, son objectif vise à développer l’innovation dans la fi lière mécanique.

Dans le cadre de sa thématique « Systèmes Intelligents et Robotique », il vient de labelliser le projet de véhicule autonome à guidage monoculaire porté par le Lasméa, le bureau d’études Apojée et le fabricant Ligier.

Le projet VIPA, issu du programme GRAVIR du Lasméa (vision artifi cielle et robotique), consiste à guider des véhicules urbains à l’aide de GPS et de caméras ;

Autre exemple, celui de la fi abilité et prise en compte de la durabilité des systèmes dans la démarche de conception, illustré par le projet CARMAT. Ce projet de Recherche et Développement collaboratif s’est articulé autour d’un consortium de 4 partenaires industriels qui ont confi é aux compétences départementales (Phimeca, Lasméa, IFMA, CETIM, …), la fi abilisation du groupe motopompe du cœur artifi ciel français.

Plus spécialement, la société Phimeca, entreprise issue du laboratoire LaMI et de l’IFMA, est aussi leader français de l’ingénierie des incertitudes. Expert des probabilités appliquées à l’ingénierie, Phimeca a pour ambition de devenir la référence internationale dans ce domaine.

Laboratoires et écoles d’ingénieurs travaillent en collaboration sur de nombreux projets. L’IFMA forme des ingénieurs experts en mécanique avancée et génie industriel. En matière de transfert de technologie, via sa plateforme MEC@Prod, l’école propose des prestations en CAO – CFAO, métrologie, usinage grande vitesse, usinage métaux en feuille, décolletage, …

Quant à Polytech Clermont-Fd, il délivre le diplôme d’ingénieur en génie biologique, civil, électrique, mathématique et modélisation, physique.

Dans les deux cas, leurs programmes de formation sont appuyés par les relations avec les Universités, les laboratoires et une fédération de recherche, notamment :

• le LaMI, mécanique et ingénierie

• le Limos, informatique de mobilisation et d’optimisation des systèmes

• le Lasméa, sciences et matériaux pour l’électronique et l’automatique

• LGCB, Génie chimique et biochimique

• le CEMACREF, le TSCF : Technologies et Systèmes d’information pour les agrosystèmes, et le LISC : ingénierie pour les systèmes complexes

• le LAIC : imagerie, infographie et algorithmique

• La fédération de recherche TIMS du CNRS qui structure en grande partie le potentiel clermontois des sciences de l’ingénieur.

Enfi n à la croisée des matériaux et de la mécanique, CASIMIR (Centre d’Appui et de Stimulation des Industries par les Moyens de l’Innovation et de la Recherche) accompagne les industriels dans leur problématique technologique.

Le pôle propose des diagnostics, expertises conseils, accompagnement de projets, analyse et tests, veille technologique.

Des spécifi cités matériaux par bassin économiqueDans le bassin thiernois, la plasturgie s’est principalement dé-veloppée à partir de la coutellerie dans les activités d’injection « thermoplastique ou thermoformage ». Si Thiers reste aujourd’hui la capitale de la coutellerie avec 70 % de la production nationale et s’exporte aussi aux quatre coins du monde, essentiellement vers les pays de l’Union Européenne et les Etats-Unis, il n’en reste pas moins que les activités se sont diversifi ées capitalisant sur le savoir-faire et les compétences de la main d’œuvre.

Manuthiers en représente un bon exemple, abandonnant la forge de coutellerie il y a 50 ans pour innover dans la transformation des matières plastiques, via la production de composants thermoplastiques et la fabrication d’outillages d’injection.

Top Clean Packaging à Peschadoires, spécialisé à l’origine dans l’emballage en carton de luxe pour la coutellerie (1927) est passé progressivement du carton au plastique. Aujourd’hui, l’entreprise maîtrise toute la chaîne de valeur ajoutée en salle blanche : conception, fabrication des pièces techniques en plastique, réalisation des opérations secondaires, fabrication des emballages, conditionnement, dossier qualité. Au début des années 2000, l’entreprise est devenue un groupe international dont 80 % de l’activité est réalisée pour le médical.

Autre exemple, CEP, leader en France sur le « petit » marché des articles de bureau (objets en plastique injecté) est la seule au monde à avoir mis au point pour les grandes marques de cosmétique, le tube souple par procédé d’injection qui marque une rupture avec le procédé de l’extrusion.

Dans le bassin d’Ambert, le textile technique regroupe une dizaine d’entreprises dont Joubert et Omerin en sont des exemples.

Si les produits tressés destinés à l’automobile représentent environ 40 % du chiffre d’affaires de Joubert sur le site d’Ambert, l’entreprise a innové avec la chaîne à neige en matériaux composites, et des développements prévus pour les poids lourds.

Innovation et nouveaux marchés également pour Omerin qui, très connu pour sa fabrication de câbles conçus pour résister aux tempéra-tures extrêmes (- 190° à + 1400°) destinés au ferroviaire, à la marine, à l’aéronautique, invente les câbles décorés. Le procédé industriel unique a fait l’objet d’un dépôt de brevet étendu.

Quant au bassin d’Issoire, il s’affi che comme pôle de référence dans l’optimisation des matériaux, de l’aluminium aux composites, particuliè-rement pour l’équipement des transports.

Le récent projet Polydyam Auvergne développé sur le bassin consiste à créer une plateforme d’innovation dédiée aux essais industriels de liaison au sol des véhicules automobiles (pneumatique, suspension, freinage, transmission).Il compte parmi ses objectifs le développement de nou-velles applications élastomères pour l’automobile. Le projet est soutenu par le consortium des circuits automobiles Mecaforum, de nombreuses PME auvergnates, la société Michelin et 5 centres de recherche et de formation.

Enfi n, Issoire est le lieu d’implantation de grands groupes (Alcan, Aubert et Duval, …) approvisionnant en aluminium ou en alliages spéciaux des entreprises de l’aéronautique et aussi, celui du centre de compétences mondiales de Valéo pour le caoutchouc.

Et c’est dans les Combrailles, à Saint-Eloy-les-Mines que se trouve le seul site français et l’un des trois plus gros du leader mondial de la laine de roche, Rockwool.

L’exemple le plus frappant reste encore celui de Michelin, qui a construit son développement international à partir de son siège social et opérationnel à Clermont-Fd, seul siège social des entreprises du CAC 40 à se situer hors Ile de France.

Le groupe se retrouve au sein du pôle de compétitivité Elastopôle (caoutchouc et polymères), tout comme Trelleborg (leader européen du tuyau et du caoutchouc pour l’industrie) ou Socamont (fabrication de mélanges de caoutchouc colorés et noirs destinés à être utilisés de manière très diverse : pneus vélo ; câbles électriques, téléphoniques ou informatiques ; pièces automobiles ; …)

Labellisé en 2007, Elastopôle a pour vocation de devenir un pôle de référence européen sur les matériaux caoutchouc et polymères dans un objectif de développement durable.

En font également partie des organismes de recherche et d’enseignement tels le CNEP basé à Clermont-Fd, fi liale de l’Université Blaise Pascal. Il propose aux entreprises une expertise unique de l’étude de vieillissement des matériaux polymères ainsi que la prédiction de leur comportement

Recherche sur les matériaux, entreprises leader de l’industrie du caoutchouc et des polymères, industrie de la mécanique et ingénierie de la mobilité, présence d’écoles d’ingénieurs (IFMA, Polytech, Chimie Clermont, ISIMA, etc) positionnent le Puy-de-Dôme au sein de deux pôles de compétitivité : Viaméca et Elastopôle.Plus spécifi quement, l’Auvergne est de très loin la 1ère région française pour le caoutchouc (pneumatique, caoutchouc industriel).

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> VIPA : Véhicule Intelligent Sans Conducteur. Testé sur le site expérimental PAVIN (Plateforme d’Auvergne pour Véhicules Intelligents)

> Le pneu lunaire est basé sur Michelin TWEEL, un concept révolutionnaire de roue non pneumatique

> Modélisation de phénomènes physiques

> Omerin, 1er fabricant mondial de fi ls et câbles isolés silicones, 1er tresseur européen de fi l de verre

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Aéronautique

Les sous-traitants de rang 2 et 3Leurs savoir-faire couvrent tous les secteurs de production : tôlerie fi ne, alliages, forges / découpe, soudage / chaudronnerie, mécanique, câblage, fi ls techniques, composites, maintenance, sellerie, contrôle non destructif,…

Ils ont fortement investi ces dernières années dans l’appareil productif : usinage grande vitesse 5 axes, découpe laser, nouvelles technologies d’assemblage (collage ou soudure par faisceaux et électrons (SFW), nouveaux alliages, équipement en moyens de calcul et de modélisation.

Ils coopèrent régulièrement avec les centres de transferts de technologie,dont CASIMIR qui a la qualifi cation AIRBUS pour son laboratoire de Clermont-Ferrand.

Enfi n pour ne citer qu’un exemple d’innovation en ingénierie des surfaces pour l’aéronautique, le projet INNOLUB sélectionné par le fonds unique interministériel et labellisé par le pôle de compétitivité VIAMECA, vise à améliorer la tenue en température pour des pièces aéronautiques. Il implique notamment le LMI, Laboratoire de Matériaux Inorganiques de Clermont-Ferrand.

AVIAUne quarantaine d’entreprises et une trentaine de partenaires se sont réunies dans le groupement Auvergne Valorisation de l’Industrie Aéronautique. Sa force réside dans la possibilité de proposer aux donneurs d’ordres des ensembles ou sous-ensembles, et de favoriser les relations d’affaires avec l’étranger.Il vient d’intégrer à son tour le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales), ce qui élargit l’horizon d’affaires des PME locales.

Enfi n, Clermont-Ferrand, lieu d’accueil de la Convention d’affaires internationales Aérolliance, réunit des donneurs de rang 1, 2 et 3à la recherche de solutions mobilisant plusieurs compétences, 1.000 entreprises du secteur aéronautique et spatial, et permet ainsila programmation de nombreux rendez-vous d’affaires.

Un pôle de maintenance fort.Sur l’aval, on retrouve essentiellement les activités de maintenance avec les Ateliers Industriels de l’Aéronautique, Etablissement du Ministère de la Défense, dont l’activité consiste à la maintenance des Mirage 2000, Mirage F1, Alphajet, Transall, Prima, Gazelle et Rafale, la maintenance des équipements et la réalisation de modifi cations et rénovations d’aéronefs.

Régional (fi liale du Groupe Air France) dispose à Clermont-Ferrand d’un de ses deux sites de maintenance chargés de la fl otte. L’entreprise aura construit, pour 2012, un hangar de 13.500 m² pour un investissement de 20 millions d’euros. Ce nouveau centre entraine la création de 40 nouveaux emplois hautement qualifi és qui viendront rejoindre les 500 salariés dédiés à la maintenance avion.Il prendra en compte la mise en service progressive des jets Embraer 170 et 190 et le développement d’une activité de maintenance pour tiers.Régional s’appuie également sur les compétences et capacités locales performantes en matière de chaudronnerie, de matériaux composites,de câblages et de décoration & rénovation de cabine toutes signéesPART 145.

Ainsi, l’unité de maintenance et réparation aéronautique de la Société SLICOM Aéro intervient, sur éléments déposés comme sur avion, sur les structures métalliques et composites de tous types d’aéronefs (avions et hélicoptères) civils et militaires, sous les certifi cations PART 21, PART 145, AQAP 2120 et EN 9110.

D’autres secteurs sont présents : les composants électriques et électroniques (NSE Intégration,…), les composites, le contrôle non destructif (MARLIER) et l’aménagement intérieur (Technologistique),…

Dernière création, Enhance Aéro, fondée en 2007, emploie 70 personnes recrutées majoritairement sur le site de Clermont-Ferrand, qui comprend le siège de la société et le hangar de maintenance basé sur l’aéroport de Clermont-Ferrand.

L’entreprise accompagne les compagnies aériennes dans tous les domaines : gestion et maintien de navigabilité de la fl otte, maintenance en ligne eten base, formation des techniciens et équipages, analyse de la sécurité des vols, systèmes d’information dédiésaux métiers de la maintenance, ...

AERIAVitrine de l’aéronautique en Auvergne, AERIA est un portail dédié à l’information et à la formation aux métiers de ce secteur. Depuis 2007,7 nouvelles formations initiales spécifi ques à l’aéronautique ont été mises en place par le Conseil Régional.

Aux côtés des écoles d’ingénieurs (IFMA, ISIMA, CUST) et d’un dispositif de formations BAC + 2 à BAC + 8 orientées matériaux et procédés,on trouve un niveau BAC professionnel des mécaniciens système avionique, système cellule, technicien aérostructure, mais aussi un CAP des électriciens systèmes d’aéronefs, mécaniciens cellule d’aéronefs, ...

Tradition et InnovationLa fi lière s’est progressivement structurée et enrichie, à l’amont surla conception et la production de matériaux, à l’aval sur la maintenance.Cent ans après, une centaine d’entreprises de plus de 10 salariés, (11.000 emplois) fédérées autour de l’association AVIA (Auvergne Valorisation de l’Industrie Aéronautique) et l’appartenance aux pôles de compétitivité Viaméca et Elastopôle, confortent la position de l’Auvergne, dans lestoutes premières régions aéronautiques de France.

La production et le travail des métaux sont représentés par de grands groupes nationaux et internationaux. La plupart de ces grandes entreprises sont impliquées dans les programmes AIRBUS A380, A350 XWB, A400M, nouvel A320, Boeing B 737, B 777 par exemple (aux USA et au Japon), Rafale, ... , et orientent leur stratégie vers la production de pièces de structures livrées pré-usinées.

Aubert & Duval, fi liale d’Eramet, conçoit, élabore et transforme à chaud (forgeage, matriçage, laminage, fonderie ou métallurgie des poudres)les aciers spéciaux, superalliages, alliages d’aluminium et de titane, ...Le groupe vient de lancer la construction d’une usine de fabrication de lingots de titane, UKAD, issue d’une coopération avec le groupe Kazakh UKTMP (2ème producteur de titane au monde) et Airbus, soit un investissement de 47 millions d’euros.Autre projet d’Aubert et Duval sur ce même site, la construction d’un four à induction sous vide d’une capacité de 30 tonnes pour un investissement de 36 millions d’euros. Seuls deux autres fours dans le monde ont cette capacité.

Alcan Global Aerospace a lancé en juillet, Airware, sa technologie pour les avions du futur. 42,5 M€ seront investis sur le site de production d’Issoire ainsi que dans un centre de recherches. Issoire sera équipé de la toute première fonderie industrielle au monde capable de produire des alliages avancés à basse densité (aluminium-Lithium).

Les PME locomotives ou sous-traitantsde rang 1traitent directement avec les donneurs d’ordres aéronautiques comme EADS, Dassault, ... Elles participent au développement et à la réalisation de sous-ensembles complexes.La division aéronautique du Groupe SLICOM (ISO 9001, EN 9100, NADCAP) fabrique et répare des pièces et ensembles d’aéronefs (avions et hélicoptères) civils et militaires pour les principaux constructeurs et équipementiers (Europe, Canada, Inde, Chine…)Avec un effectif de 350 personnes sur la plate forme aéroportuaire d’Aulnat, l’entreprise maîtrise l’ensemble des procédés de fabrication et de réparation de pièces et sous-ensembles d’aéro-structures : chaudronnerie, soudure, tuyauterie spécifi que, traitement de surface, usinage, assemblage…

Le Groupe REXIAA regroupe les entreprises Rex Composites, spécialiste dans la mise en œuvre des matériaux composites haute performance et Issoire Aviation dont le savoir-faire se trouve dans le collage métal/métal mais aussi la chaudronnerie aéronautique et l’assemblage de pièces hybrides composites/métallique.

Détenteur des agréments ISO9001/EN9100, Part21, part 145, il compte des clients comme Eurocopter, Dassault, Sagem, Aircelle,…

Issoire aviation développe également ses propres produits au travers de la gamme des avions APM ( Avion Philippe Moniot) dont l’APM20Lionceau aura été le premier avion au monde tout carbone certifi é.Le dernier né est l’APM40 Simba, quadriplace de formation avancé qui est entièrement réalisé au travers de la chaine numérique et Catia V5.

NSE Intégrations (Iso 9001, Part 21, Part 21G, Part 145) est intégrateur de systèmes mécaniques composites et électroniques dans le domaine de la Défense Air - Terre- Mer et de l’aéronautique civile.

La tradition aéronautique dans le Puy-de-Dômeest de longue date.Historiquement ce sont des ateliers de Michelinà Clermont-Ferrand que sortiront les Bréguet IV construits pendant la 1ère guerre mondialeet que sera construite à Aulnat la première pisteen dur.L’implantation de l’Atelier Industriel Aéronautique axé sur la maintenance d’aéronefs militaires se fera à la même période.Michelin reviendra à l’aéronautique en 1946en créant le pneu radial pour équiper les avions.

> L’APM40 devrait être l’avion polyvalentqui devrait former nos pilotes professionnelsde demain en assurant à lui seul la misssionde 3 avions d’hier : École, Voyage,Figures de voltige autorisées.

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> installations de tests de mesure en compatibilité électromagnétique (CEM).

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L’entreprise accompagne les compagnies aériennes dans tous les domaines : gestion et maintien de navigabilité de la fl otte, maintenance en ligne eten base, formation des techniciens et équipages, analyse de la sécurité des vols, systèmes d’information dédiés

Vitrine de l’aéronautique en Auvergne, AERIA est un portail dédié à

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