Le premier volume de «J’apprends à jouer du luth» est pour vous!

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www.christine-gabrielle.ch

© J’apprends à jouer du luth (I), Editions Fantaisie, 2012

Vous désirez apprendre à jouer du luth?

Vous avez de jeunes élèves débutants?

Vous êtes à la recherche d’une approche méthodique de cet instrument?

Préface

Conçu pour les jeunes luthistes débutant sur le luth renaissance ainsi que pour leurs professeurs, ce premier volume propose des exercices et des pièces de musique simples destinés à les familiariser avec les éléments techniques de base tels que la tenue de l’instrument, la position et le jeu de la main droite et de la main gauche, le jeu en arpèges ou la conduite de mélodies.

Les musiques et exercices sont notés sur des portées plutôt qu’en tablature afin que les élèves reconnaissent ce qu'ils savent déjà du solfège et qu’ils puissent situer les notes et leur hauteur sur la touche de l’instrument, ce que la lecture de la tablature ne permet pas. Celle-ci, esquissée dans ce volume, est donc remise volontairement à plus tard, car trop exclusive et différente de la notation musicale habituelle. La lecture de la tablature n’étant en soi pas une chose difficile, elle sera abordée au fil des prochains volumes, afin de permettre à l’élève d’intégrer peu à peu les deux systèmes.

La première partie du fascicule propose un cheminement où chaque nouvel élément découle de celui qui le précède et aborde, à travers sept chapitres, les principaux aspects techniques cités précédemment. Une large place est faite au jeu en ensemble avec le professeur, celui-ci pouvant prendre tour à tour, selon l’avancement de l’élève, le rôle d’accompagnateur ou de soliste.

La seconde partie du fascicule comporte des pièces supplémentaires à jouer en solo, en duo ou en trio et auxquelles le professeur pourra faire appel pour compléter le propos des divers chapitres.

A la fin du fascicule, on trouvera la description d’un procédé efficace pour bien accorder son luth ainsi que des feuilles de portées et de tablature vides.

Christine Gabrielle enseigne à Genève au Département des Instruments Anciens du Conservatoire Populaire de Musique, Danse et Théâtre ainsi qu’au Centre de Musique Ancienne de la Haute Ecole de Musique.Elle a étudié le luth auprès d’ Eugen Dombois et de Hopkinson Smith à la Schola Cantorum Basiliensis et a obtenu un Premier prix de virtuosité de chant du Conservatoire de musique de Lausanne. Elle a également suivi les cours du pédagogue de la voix Heinrich von Bergen.Elle se produit fréquemment dans des récitals où elle s’accompagne elle-même sur le luth, l’archiluth, la vihuela ou la guitare romantique.Parallèlement à ses activités de concertiste et d’enseignante, elle est directrice artistique de l’Association des Concerts de Musique Ancienne (www.acma.ch) et elle a créé les festivals biennaux «Soirs d’Automne» et «Luths et Théorbes».Elle a également fondé l’ensemble «Fantaisie», réuni autour d’un noyau d’instruments anciens à cordes pincées, avec lequel elle explore les répertoires du tournant du 17ème siècle.

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© J’apprends à jouer du luth (I), Editions Fantaisie, 2012

Table des matières

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! Introduction! 2

I! La tenue de l’instrument et la posture! 4

II! Le jeu du pouce de la main droite! 5

III! Le jeu de la main gauche! 8

IV! Les premières gammes! 11

V! Le jeu en arpèges! 12

VI ! Le pincé simultané de deux cordes! 17

VII! Retour à la case de départ...?! 18

! Annexe ! 19

! Nouveau branle 1! 20! Nouveau branle 2! 21! Mon âne! 22! Au clair de la lune et Gentil coquelicot! 23! Volte et The Elfin Knight! 24! Ronde 1 et 2! 25! A Dump (duo)! 26! Lo Sdegnato (trio)! 27! Ostinato (duo)! 28

! J’accorde mon luth! 29

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© J’apprends à jouer du luth (I), Editions Fantaisie, 2012

ILa tenue du luth et la posture

Avant de se mettre à jouer, il faut s’asseoir sur une chaise dont le siège sera plat, le dos bien droit et les deux pieds posés sur le sol.

Puis on cale l’instrument sur ses genoux, le manche dirigé vers la gauche et légèrement vers le haut, le bras droit prenant appui, sans pression excessive, sur le bord de la caisse de résonance.

Comme celle-ci est arrondie, une sangle ou un ruban fixé à l’instrument et passant dans le dos sera très utile pour son maintien.

On peut aussi utiliser un petit «tapis» anti-dérapant que l’on place entre le dos de l’instrument et le corps pour que l’instrument ne glisse pas.

De cette façon, l’instrument sera en équilibre stable, laissant aux bras et aux mains un maximum de liberté de mouvement pour jouer.

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Un peu comme ceci!

Et pas trop comme ceci!

IILe jeu du pouce de la main droite

Pour faire nos premières notes de musique, il faut placer les deux mains dans leurs positions respectives :

- pour la main droite, le pouce se pose sur la cinquième corde, l’index sur la troisième, le majeur sur la deuxième, l’annulaire sur la chanterelle et le petit doigt sur la table d’harmonie.

- pour la main gauche, l’index se pose sur la deuxième frette de la quatrième corde.

Nous voilà prêts à jouer!

Dans ce premier exercice, les doigts de la main droite resteront, autant que possible, en contact avec les cordes, le petit doigt gardant sa position sur la table d’harmonie. Seul le pouce jouera, en se laissant tomber jusqu’à la quatrième corde. On entendra DO qui est la note de la cinquième corde.Puis il fera de même avec la quatrième corde en se laissant tomber sur la troisième (l’index de la main gauche gardant la position indiquée précédemment). On entendra SOL.En répétant plusieurs fois ces deux gestes, on entendra DO-SOL-DO-SOL-DO-SOL, qui forment l’accompagnement du branle de village que nous verrons plus loin.

Ces notes s’écrivent de cette façon :

- soit en tablature comme dans la ligne du haut - soit en notes comme dans la ligne du bas.

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© J’apprends à jouer du luth (I), Editions Fantaisie, 2012

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Le jeu en arpèges

Il n’y a pas que le pouce de la main droite pour pincer les cordes du luth!

L’index et le majeur sont aussi très utiles, par exemple pour jouer des arpèges, c’est-à-dire, des notes qui se trouvent sur des cordes différentes.

Voici un premier exercice sur les trois premières cordes à vide.

Le pouce de la main droite joue la première note, l’index la deuxième et le majeur la troisième note de la mesure, formant ainsi ce que l’on appelle un arpège.

De la même façon mais avec l’aide du deuxième doigt de la main gauche que l’on déplace de la deuxième frette du troisième choeur à la deuxième frette de la chanterelle, le même exercice sera plus joli et nous fournira la base de l’accompagnement du Pastouriau dont nous connaissons déjà la mélodie.

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