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Spectacles
Sous le haut patronage de François Mitterrand Président de la République
JackLang Ministre de la culture,de la communication et des grands travaux
Hélène Ahrweiler Président du Centre national d 'art et de culture Georges Pompidou
Guy Ravier Député maire d'Avignon et la Maison Jean Vilar
vous prient de leur faire le plaisir d'assister à la présentation à la presse du programme des manifestations consacrées à
Jean Vilar
au cours de l 'année 1991
le vendredi 11 janvier 1991 à l l h 3 0
Petite salle - 1er sous-sol
Prière de confirmer au 42 77 12 33 postes 40 69 et 40 60
Maison Jean Vilar Avignon Théâtre de Suresnes Jean Vilar Théâtre National de Chaillot Centre Georges Pompidou
avec le concours de l'Institut National de l'Audiovisuel
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J E A N V I L A R AU P R E S E N T
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Hélène Ahrweiler g Président du Centre national o d'art et de culture Georges Pompidou vous prie de lui faire le plaisir d'assister à
La bataille de Chaillot
écrite et jouée par Serge Pauthe
jeudi 16 mai 1991 à 18h30
Petite salle/ler sous-sol
Invitation valable pour deux personnes, à présenter au contrôle. Les places ne sont pas numérotées, prière de confirmer au 42 77 12 33 poste 40 69 avant le 15 mai 1991
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Hélène Ahrweiler g Président du Centre national o d'art et de culture m Georges Pompidou 11 La Maison de la Poésie
vous prient de leur faire le plaisir d'assister à la lecture de
Tombeau de Gérard Philipe de Henri Pichette
lu par l'auteur
présenté par François-Xavier Jaujard
mercredi 10 avril 1991 à 21h
Petite salle/ler sous-sol
entrée libre dans la mesure des places disponibles
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Hélène Ahrweiler g Président du Centre national o d'art et de culture m Georges Pompidou H
Jean-Pierre Miquel Directeur du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique
vous prient de leur faire le plaisir d'assister à la lecture à plusieurs voix du texte de Jean Vilar
De la tradition théâtrale
proposée par Jean-Pierre Miquel et des élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique
les 15 et 19 avril 1991 à 18h30
Petite salle/1er sous-sol
entrée libre dans la mesure des places disponibles
Hélène Ahrweiler £ Président du Centre national o d'art et de culture m Georges Pompidou 11
vous prie de lui faire le plaisir d'assister à la soirée
Complicité avec Jean Vilar
lecture par Jack Ralite et Dominique Vilar
le jeudi 18 avril 1991 à 21h
Petite salle/ler sous-sol
entrée libre dans la mesure des places disponibles
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Hélène Ahrweiler G Président du Centre national o d'art et de culture UNI Georges Pompidou 11
L'Athanor
La Maison de la Poésie
vous prient de leur faire le plaisir d'assister à l'une des représentations de
René Char Au seuil de la pesanteur
avec Michel de Maulne Anne-Lise Vicq (violoncelle) Ophélie Orecchia musique François Proust
du 5 au 8 avril 1991
Petite salle/1er sous-sol
Invitation valable pour deux personnes, à présenter au contrôle. les places ne sont pas numérotées, prière de confirmer au 42 77 12 33 poste 40 69 avant le 4 avril 1991.
voir calendrier au verso
René Char au seuil de la pesanteur
vendredi 5 avril 1991 à 21h
samedi 6 avril à 21h
dimanche 7 avril à 16h
lundi 8 avril à 21h
Programme des manifestations consacrées à Jean Vilar au cours de l'année 1991
THEATRE DE SURESNES-JEAN VILAR du 14 janvier au 10 février
THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT du 15 janvier au 9 mars
CENTRE GEORGES POMPIDOU du 3 avril au 3 juin
MAISON JEAN VILAR-AVIGNON de juillet à décembre HOSPICE SAINT-LOUIS-AVIGNON de juillet à septembre
AVEC LE CONCOURS DE L'INSTITUT NATIONAL DE L'AUDIOVISUEL
couverture : photo ATZINGER
L'exposition réalisée par la Maison Jean Vilar en collaboration avec le Centre Georges Pompidou est financée par la Ville d'Avignon et la Direction du Théâtre et des Spectacles du Ministère de la Culture, de la Communication, et des Grands Travaux ;
le livre-biographie de Jean Vilar par le Conseil Général de Vaucluse.
Vingt ans ont passé depuis que Jean Vilar a quitté la scène.
Pour ses proches, c'était hier.
Mais durant ces deux dernières décennies, le temps a étrangement hâté le pas : les
événements se précipitent ; les bouleversements se succèdent ; le monde n'est plus tout-
à-fait celui où il a vécu, travaillé, réfléchi.
Et cependant, face aux incertitudes, aux remises en cause, aux interrogations que nous
pose notre époque, il continue à être des nôtres, comme si la conscience professionnelle
qui l'habitait, ses prises de position de citoyen, le sens qu'il avait de ses responsabilités
d'homme public nous aidaient à affronter l'avenir en légitimant par-delà les années, nos
aspirations encore confuses à des valeurs non remplacées.
La façon dont il a su assurer la cohérence entre les exigences du service public et la
nécessaire indépendance à l'égard des pouvoirs en place, entre création et théâtre
populaire, entre les fonctions de régisseur et celles d'acteur, entre le respect dû au
spectateur et la volonté de pédagogie, mérite, aujourd'hui plus que jamais, d'être méditée.
Il n'était assurément pas simple - et il a su le faire - de concilier ses obligations de
directeur de théâtre national, de chef de troupe - il disait, mi-anxieux, mi-amusé, "chef de
bande" - et d'artiste dans la Cité.
Il n'y est parvenu qu'en s'interdisant, au prix d'incessants combats, tout manquement à ce
qu'il estimait être les qualités indispensables, fussent-elles apparemment contradictoires,
à l'exercice de son "métier" et qui balisaient son chemin, ce qu'il appelait sa "signalisation
routière" : rigueur et générosité ; ferveur et clairvoyance ; audace et bon sens ; lucidité et
obstination ; économie des moyens et recherche de la plus haute qualité ; modestie et
ambition.
Aussi la commémoration du vingtième anniversaire de sa mort ne se veut-elle ni un
hommage posthume, ni un mausolée à sa gloire, encore moins l'expression de regrets
éternels. Elle est plus simplement, l'occasion offerte à nos contemporains de recueillir, afin
de relancer l'espoir, le témoignage d'un homme exemplaire qu'en d'autres temps on eût
appelé un "honnête homme".
Francis Raison
Président
de l'Association Jean Vilar
Jean Vilar au présent
La cordialité de l'accueil offert par le Centre Georges Pompidou à une évocation de
l'oeuvre de Jean Vilar, au printemps 1SS1, me fait accepter d'écrire ces queiques lignes.
En effet, amis ou anciens collaborateurs de Vilar, nous n'avons pas envie d'écrire. Nous
sommes tous d'avis de marquer ce vingtième anniversaire de sa mort en lui laissant la
parole. Son action, ses combats, ses écrits, ses interventions dans les débats du temps
témoignent plus clairement que nous ne sauriens le faire. Plusieurs expositions, plusieurs
publications, un film le prouveront si ces différentes manifestations nous permettent
d'aborder tous les thèmes qui surgissent lorsque nous entrouvrons ncs archives.
Cette ambition de transmettre, qui nous paraît de jour en jour plus démesurée, est-elle
justifiée ? Nous ne sommes pas, dans notre équipe - certains sourires de Vilar nous
décourageraient - passionnés de commémorations et de célébrations officielles. Serait-
ce la force ou le confort de certitudes puisées dans l'expérience de Vilar qui nous
pousseraient ? Nous serions alors en contradiction avec son esprit qui exigeait sans cesse
rupture et remise en question. Le figer pour l'éternité ? "L'éternité, quelle connerie !"
s'exclamait-il.
Mais nous ne sommes pas insensibles aux témoignages de toutes celles et de tous ceux
- nombreux - qui ont assisté aux représentations d'Avignon, du TNP à Chaiilot ou en
tournée, de la banlieue à l'étranger. "Notre vie a été changée" disent-ils fréquemment
trente ans après. Nous sommes loin ici de !a fugacité du théâtre. Et ce sentiment ne
saurait s'expliquer par la seule nostalgie d'une jeunesse disparue. Nous croyons y déceler
le besoin de retrouver, dans la confusion de cette fin de siècle, des valeurs provisoirement
refoulées. Des valeurs, des aspirations, des réflexions, des perspectives, des rêves peut-
être que les représentations de Vilar exaltaient.
Qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Pourquoi de tout jeunes comédiens nous interrogent-ils sur
les buts et la pratique de l'entreprise théâtrale de Vilar ? Avec tous ceux-là et bien
d'autres, et pour eux, nous souhaitons simplement rappeler ce qui, dans l'oeuvre de Jean
Vilar, continue de nous montrer un chemin, y compris et peut-être surtout s'il conduit vers
l'utopie.
Sans doute évoquera-t-on le metteur en scène, pardon : le régisseur, comme il s'intitulait,
l'acteur, encore si vivant dans les mémoires. Encore faudra-t-il bien évaluer - ce qui ne
fut pas toujours fait - sa contribution à l'art contemporain. Près de la moitié des pièces
choisies par Vilar étaient des créations. "Ce devrait être le premier souci du chef d'une
compagnie théâtrale que de jouer les auteurs de sa génération" précisait-il, tout en
admettant : "Les découvrir et les interpréter est notre tâche difficile, ingrate". Un souci du
même ordre - il sera agréable de le constater dans ce Centre Georges Pompidou - le
portait à confier la conception des costumes et dispositifs scéniques à des peintres.
Comme disait Léon Gischia, "nous n'avons pas prononcé le mot décoration : c'est sans
doute qu'il s'agissait d'autre chose". Ne fallait-il pas aussi "créer" des lieux scéniques
nouveaux en s'adaptant à des contraintes évidentes mais provocantes ?
Cependant, la question essentielle, sans cesse formulée tout au long de la vie de Jean
Vilar demeure : "Pourquoi et pour qui je fais du théâtre ?". Le public, et le plus large
possible. "Populaire enfin. Le mot plaît ou déplaît... Pour moi, il est ma signalisation
routière." "Théâtre populaire signifie : apprendre, et apprendre : libérer l'homme".
Réponses qui le conduisent à inventer les instruments nécessaires, à Avignon, puis à
Chaillot. La compagnie de comédiens, la Troupe permanente à laquelle il revient toujours.
L'équipe administrative. L'équipe technique. "Trois équipes (Vilar aimait le mot) oeuvrant
séparément mais n'oubliant que très rarement de se relier à l'ensemble".
Un ensemble géré sans complaisances, animé par des objectifs clairs, organisant sa
relation directe avec le public. N'oublions pas que les comédiens dans les entreprises, les
associations ou les lycées, les débats, la suppression des pourboires , l'aménagement
des horaires en faveur des travailleurs, étaient des initiatives nouvelles qui n'allaient pas
de soi, bien au contraire. Saurons-nous rendre compte, face à l'idée répandue d'un
succès aisément consacré, des combats épuisants que Vilar dut livrer contre les pouvoirs
publics, contre certains journaux, contre tous les conservatismes dont parfois celui du
public ? On le lui fit cruellement sentir dans les débuts d'un théâtre ouvert sur la société et
sur l'histoire. "Je ne choisis jamais mon répertoire d'après les modes. Mais d'après les
aspirations du public, certainement. "Traiter de la guerre ou de la paix, des scandales
financiers ou du civisme, de la bombe atomique ou du fascisme, de la justice militaire ou
du fric selon les problèmes de l'actualité ne pouvait plaire à tout le monde. "A la vérité, je
crois que, quelque soit le régime, il y aura toujours une lutte entre le créateur et la société.
Cette conviction ne l'empêchait pas de recommander aux comédiens : "Nous ne serons
jamais assez dans le siècle".
Il appartiendra au public que nous convions en 1991 de juger si Jean Vilar, lui, est toujours de ce siècle.
Paul Puaux
Pour Jean Vilar
Vingt ans déjà... en mai 1S71, trois ans acres mai 1S63. Jean Viiar nous quittait, vingt ans
après sa nomination à :a tète du Theàire Naiicnai =ocuiaire...
Le Centre Georges Pompidou proposera donc, en carte année 1S91, une réflexion
actuelle sur ce grand moment de l'histoire du théâtre contemporain.
Une exposition réalisée par 'a Maison Jean Viiar et le Centre Georges Pompicou sera
présentée dans !e Grand Foyer du 3 avril au 3 juin, puis pendant le Festival à la Maison
Jean Vilar d'Avignon... c'est à partir de cette présence réfléchissante que s'organiseront
au Centre un certain nombre de manifestations permettant d'approcher au plus près
l'homme et son histoire... d'abord, un spectacle sur des textes de René Char... soutien
occulte et poétique de Jean Vilar... Au seuil de la pesanteur par la compagnie l'Athanor...
une lecture par Henri Pichette, l'auteur de Nucléa, du Tombeau de Gérard Philipe... où la
joie de vivre du grand acteur expicse à chaque ligne... Jack Raiite viendra avec
Dominique Vilar évoquer la complicité du politique mais aussi celle du spectateur attentif
avec le patron du T.N.P et Serge Pauthe livrera sa Bataille de Chaillct... de futurs
interprètes du Conservatoire national d'art dramatique, réunis autour de Jean-Pierre
Miquel, nous transmettront le message du "régisseur" et de l'acteur à propos de la
tradition théâtrale... une soirée poétique comme celle qu'aimait proposer Jean Vilar à son
public et à laquelle participeront des 'compagnons de Chaillot" sera présentée dans la
Grande Salle... bien sûr, des films, des vidéos... une mémoire qui résonnera dans nos
têtes et dans nos coeurs... et puis, trois Journées préparées avec Sonia Debeauvais et
Denis Bablet, au cours desquelles ce qui fut souvent l'aboutissement de contraintes nous
apparaîtra aujourd'hui comme stratégie exemplaire.... on découvrira un Jean Vilar tirant
incessamment la charrette de ses combats... car la véritable image du T.N.P. ce n'est pas
exclusivement celle des trompettes, et des oriflammes qui dansent dans les lumières de
Pierre pour annoncer l'entrée des meilleurs comédiens de l'époque... il en existe une autre
aux excavations plus profondes... c'est celle-là que vous serez invités à découvrir.
Marcel Bonnaud Centre Georges Pompidou
JEAN VILAR AU PRESENT Csntre Georges Pompidou
* Avril-Juin 1991
du 3 avril au 3 juin
5, Set8avri l-21h00 7avril-16h00
Grand Foyer Exposition réalisée en collaboration avec !a Maison Jean Vilar ' Avignon
Petite Salle Spectacle René Char "Au seuil de la pesanteur" Compagnie l'Athanor / Michel de Maulne en collaboration avec la Maison de la Poésie Tarif théâtre
10avril-21h00 Petite Salle
15 et 19 avril-18h30 Petite Salle
"Tombeau de Gérard Fhiiipe" de Henri Fichette. !u par l'auteur en collaboration avec la Maison de la Poésie Entrée libre dans la limite des places disponibles
"De la tradition théâtrale ' de Jean Vilar lecture à plusieurs voix proposée par Jean-Pierre Miquel et des élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique Entrée libre dans la limite des places disponibles
18avril-21h00
du 29 avril au 5 mai du 27 mai au 2 juin à partir de 15h00
24, 26, 27 et 28avril-17h30
Petite Salle
P9tite Salle
Petite Salle
"Complicité avec Jean Vilar" lecture par Jack Ralite et Dominique Vilar Entrée libre dans la limite des places disponibles
Programme audiovisuel en collaboration avec l'Institut National de l'Audiovisuel Entrée libre dans la limite des places disponibles
"Les portes de la nuit" film de Marcel Carné Tarif cinéma
25 avri l - 17h30 27 et 28 avril- 14h30
15 mai-20h30
Petite Salle
Grande Salle
16mai-18h30
du 22 au 24 mai
Petite Salle
Petite Salle
"Le petit matin1
film de Jean-Gabriel Albicocco Tarif cinéma
Soirée poétique à partir d'un choix de textes établi par Jean Vilar Réalisation Jean-François Rémi avec la participation de : Louis Arbessier, Laurence Badie, Michel Bouquet, François Chaumette, Maurice Coussonneau, Jean-Pierre Darras. Yves Gasc, Georges Géret, Daniel Ivemei, Maria Mauban, Christiane Minazzoli, Roger Moilien, Silvia Mcnfort, Jean Negroni, Geneviève Page, Mario Pilar, Marcelle Ranson, Jean-François Rémi, Georges Riquier, Guy Saint-Jean, Catherine Seliers, Jean Topart, Pierre Vaneck. Entrée sur retrait de contremarques
"La bataille de Chaiilot" par Serge Pauthe Tarif théâtre
Journées Jean Vilar Entrée libre dans la limite des places disponibles
sous réserve de modifications
JOURNEES JEAN VILAR
Organisées par
Le Centre Georges Pompidou
Le Laboratoire de recherches sur les arts du spectacle du C.N.R.S
et la Maison Jean Vilar
MERCREDI 22 MAI
14H00 Introduction par Bernard Faivre d'Arcier, Directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture, de la Communication et des Grands Travaux
Théâtre et société
par Bernard Dort
Un moment de l'histoire sociale, artistique et théâtrale. La situation du théâtre en France au moment de la nomination de Jean Vilar à la direction du T.N.P.
La notion de théâtre populaire avant Jean Vilar par Jacqueline de Jomaron
16H15 Le théâtre pour qui ? Un instrument et son organisation : le T.N.P. Exposé introductif de Sonia Debeauvais
Participent au débat : Michel Bataillon, Raymonde Chavagnac, Maurice Coussonneau, Jacqueline Demurger, Robert Doizon, Claude Fourteau, Anne-Marie Gourdon, Marcel Maréchal
20H15 Jean Vilar, directeur d'acteurs
Débat animé par Paul-Louis Mignon
Participent au débat : Philippe Avron, Jean-Pierre Darras, Yves Gasc, Roger Mollien, Jean-François Rémi.
JEUDI 23 MAI
14H00 Une politique du répertoire Exposé introductif de Michel Corvin
participent au débat : Lucien Attoun, Claudine Autant-Mathieu, Gabriel Garran, Armand Gatti, Tatiana Proskovnikova, Jean-Pierre Vincent.
16H15 Jean Vilar animateur Régie ou mise en scène ?
Exposé introductif de Robert Abirached
Participent au débat : Jean Jourd'heuil, Daniel Mesguich, Jacques Nichet, Roger Planchon, Bernard Sobel.
20H15 Les combats de Jean Vilar Exposé introductif de Paul Puaux
Participent au débat : Jean-Claude Bardot, André Benedetto, Emile Copferman, Armand Delcampe, Didier Plassard, Bertrand Poirot-Delpech, Jack Ralite.
VENDREDI 24 MAI
14H00 Jean Vilar et les arts contemporains : une esthétique ? Exposé introductif de Denis Bablet
Participent au débat : André Acquart, Maurice Béjart Guy-Claude François, Léon Gischia, Elie Konigson, Hélène Parmelin.
20H15 Jean Vilar d'hier à demain Exposé introductif de Francis Raison Président de l'Association Jean Vilar
La responsabilité de l'homme de théâtre face à la cité
Quel théâtre pour la société d'aujourd'hui ?
Participent au débat : Alain Crombecque, Michel Debeauvais, Jean Duvignaud, Ariane Mnouchkine, Claude Roy.
Sous réserve de modifications.
Renseignements pratiques
MAISON JEAN VILAR 8, rue de Mons 84000 AVIGNON
(16.90) 86 59 64
THEATRE DE SURESNES-JEAN VILAR Place Stalingrad 92150 SURESNES
Christine PALY Relations Publiques 46 97 98 11
THEATRE NATIONAL DE CHAILLOT 1, place du Trocadéro 75116 PARIS
Catherine PAPEGUAY Service de Presse 45 05 14 50
CENTRE GEORGES POMPIDOU 75191 PARIS Cedex 04
Anne-Marie PEREIRA Service de Presse 42 77 12 33 poste 4069
M A I S O N
D'EFSLA
P O É S I E
LE CENTRE GEORGES POMPIDOU & LA MAISON DE LA POÉSIE PRESENTENT, DANS LE CADRE DE L'EXPOSITION JEAN VILAR,
VENDREDI 5, SAMEDI 6, LUNDI 8 AVRIL A 21 HEURES DIMANCHE 7 AVRIL A 16 HEURES
SPECTACLE:
RENÉ CHAR
Au SEUIL DE LA PESANTEUR AVEC MICHEL DE MAULNE, ANNE-LISE VICQ (VIOLONCELLE)
OPHELIE ORECCHIA
MUSIQUE : FRANÇOIS PROUST PRODUCTION L'ATHANOR - CO-REAUSATION CENTRE POMPIDOU/MAISON DE LA POÉSIE
Ce spectacle, dont la mise en scène conjugue musique, chant et récit, reprend des textes choisis dans chaque partie de l'oeuvre de René Char depuis Les Eaux mères jusqu'aux Utopies sanglantes du XX° siècle, en passant par Les Feuillets d'Hypnos (méditation sur son engagement dans la Résistance) et s'est donné pour fil conducteur "l'apparition fugitive... la rencontre et son vide". Centre Pompidou/Pet i te salle. Pr ix des places:80F Tarif rédui t : 65&60F
Location au Centre Georges Pompidou
MERCREDI 10 AVRIL A 21 HEURES LECTURE :
HENRI PICHETTE LIT
TOMBEAU DE GÉRARD PHTLLPE
Dès 1947, Henr i Pichet te fut considéré comme le poète le plus doué de sa génération, le plus ardent, à coup sûr le plus célèbre par des oeuvres poétiques comme Apoèmes, 1947, Le Point vélique, 1950, et surtout ses pièces poétiques contre la guerre qui bouleversaient la dramaturgie, Les Epiphanies en 1948, Nucléa en 1952 qui firent au temps de Jean Vilar et de Gérard Philipe les grands jours du Théâtre National Populaire. Depuis le début des années 70, peu de livres, des lectures publiques parfois : "Peu après la brusque mort de Gérard Philipe, je pris le chemin intérieur qui devait longuement me conduire à une ultime retraite... Je me tins à une distance de plus en plus grande des turbulences de la politique et des miasmes dorés du monde littéraire..." mais il retravaille et corrige ses oeuvres de sa haute époque. Centre Pompidou / Petite salle - entrée libre dans la limite des places disponibles.
P R O G
REFERENCE
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THE 2.45
R A M M E S V I D E O
TITRE
Jean Vilar
Henri IV / Claude Barma
Le T.N.P. / Georges Franju
Jean Vilar / Yannick Bellon
L'avare
Jean Vilar / Urbain V
Avignon lieu de retrouvailles
Avignon sur scène
Jean Vilar et les peintres
Avignon lieux et plubics/Romain Goupil
Jean Vilar une belle vie
J'ai fait pour mon époque le théâtre de mon temps
Jean Vilar
Le triomphe de l'amour
Jean Vilar face à la critique
Loin de rueil
Portrait d'un chevalier Gérard Philipe
J E A N
ANNEE
1959-1963
1959
1956
Durée totale :
1966
1963
Durée totale :
1967
1968
1985
Durée totale :
1976
1981
Durée totale :
1981
1967
Durée totale :
1961
1979
Durée totale :
V I L A R
DUREE
40 mn
1h45
26 mn
2h51 : ; ! ! J { i ! ! i ! i =
50 mn
2h15
15 mn
3h20
1h00
1h05
30 mn
26 mn
3h01
1h47
1h20
3h07
20 mn
2h30
10 mn
3h10
1h26
1h44
3h10
JEAN VILAR AU PRESENT PROGRAMME VIDEO JEAN VILAR
AVEC LE CONCOURS DE L'INSTITUT NATIONAL DE L'AUDIOVISUEL
Lundi 29 avril et 27 mai 1991 Jean Vilar - montage chronologique d'extraits de spectacles et d'interviews de magazines de théâtre
Mët\r\ IV - réal. Claude Barma \ auteur : Luigi Pirandello
Le Théâtre National Populaire réalisation : Georges Franju
Mercredi 29 mai 1994 Jean Vilar - réal. Yannick Bellon L'Avare - réal. Robert Valey
auteur : Molière musique : Maurice Jarre
Jean Vilar - interview au Verger d'Urbain V à Avignon - Festival d'Avignon
Avignon lieu de retrouvailles - réal. Jean Fléchet Avignon sur scène - réal. Pierre Samson interview et textes : Sylvain Roumette Jean Vilar et les peintres réal., commentaires : Claude Dagues Avignon lieux et publics - réal. Romain Goupil
Vendredi 3 mai et 31 mai 1991 Jean Vilar, une belle vie - réal. Jacques Rutman J'ai fait pour mon époque, le théâtre de mon temps Jean Vilar - Réal. Claude Dagues, Bernard Tournois
Samedi 4 mai et 1er juin 1991 Jean Vilar - montage d'interviews de Jean Vilar et d'extraits d'Ubu, de l'Alcade de Zalaméa Le Triomphe de l'amour - réal. Michel Dumoulin, Pierre Willemin - auteur : Marivaux musique : Maurice Jarre Jean Vilar face à la critique à propos de la mise en scène du "Crapaud Buffle" d'Armand Gatti - réal. Claude Dagues
Dimanche 5 mai et 2 juin 1991 Loin de Rueil - Comédie musicale réal. Claude Barma auteurs : Maurice Jarre, Roger Pillaudin d'après le roman de Raymond Queneau Portrait d'un chevalier : Gérard Philipe réal. Philippe Prince
1959-1963
1959
1956
durée totale
1967 1966
1963
durée totale
1967 1968
40'
1h45
26'
2h51'
50' 2h15'
15'
3h20'
1h 1h5'
1985
1981
durée totale
1961
1979
durée totale
30'
durée totale
1976 1981
durée totale
1981
1967
26' 3J101'
1h47' 1h20'
3h07'
20'
2h30'
10'
3h10'
1h26'
1h44'
3h10'
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A partir de 15 heures
Petite salle - 1 er sous-sol entrée libre dans la mesure des places disponibles
JEAN VILAR AU PRESENT
LA BATAILLE DE CHAILLOT
écrite et jouée par Serge Pauthe
Jeudi 16 mai 1991 à 18h30
Petite salle 1er sous-sol
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Je laissera! le mythe et l'épopée dans le lointain. Ce qui m'intéresse aujourd'hui est moins le style que la morale.
Je ne jouerai pas la nostalgie, l'étemel retour aux années cinquante.
Pas question d'évoquer les chers disparus, d'ajouter une fleur aux couronnes mortuaires.
Je veux gratter nos racines, savoir d'où l'on vient. Redonner paroles à Vilar, aux artistes Insurgés dans leur temps. Je prends toujours parti pour les artistes qulveulent sortir le public de la léthargie ambiante. Oui, je suis toujours pour celle ou celui qui dit:"Non, pas ça! trop laid! trop bas! Le spectateur, mon contemporain, mérite, quelle que soit sa condition sociale, un autre traitement de faveur artistique.11
Le spectateur sera du voyage. Il ferait beau voir qu'il en soit exclu.
Serge Pauthe
durée: 1h30
réservation 42 74 4219
tarifs 60f : Adhérents du Centre Georges Pompidou 65f : -25 ans, +60 ans et collectivités 80f : Plein tarif
Q Spectacles
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Hélène Ahrweiler g Président du Centre national o d'art et de culture «in Georges Pompidou 11
vous prie de lui faire le plaisir d'assister à la
Soirée poétique à partir d'un choix de textes établi par Jean Vilar
réalisation : Jean-François Rémi de la Comédie-Française
avec la participation d'anciens comédiens du Théâtre National Populaire
mercredi 15 mai 1991 à 20h30
Grande salle/1er sous-sol
Invitation valable pour deux personnes, à présenter au contrôle. Les places ne sont pas numérotées, prière de confirmer au 42 77 12 33 poste 40 69 avant le 14 mai 1991.
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Spectacles ^O
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-M Hélène Ahrweiler g Président du Centre national o d'art et de culture w Georges Pompidou H
Le Laboratoire de recherches sur les arts du spectacle du CNRS
La Maison Jean Vilar
vous prient de leur faire le plaisir d'assister aux
Journées Jean Vilar du 22 au 24 mai 1991
Petite salle/1er sous-sol
entrée libre dans la mesure des places disponibles
voir calendrier au verso
mercredi 22 mai de 14h à 23h
Théâtre et société Le Théâtre pour qui ? Un instrument et son organisation : le TNP Jean Vilar, directeur d'acteurs
jeudi 23 mai de 14h à 23h
Une politique du répertoire Jean Vilar animateur, régie ou mise en scène ? Les combats de Jean Vilar
vendredi 24 mai de 14h à 23h
Jean Vilar et les arts contemporains : une esthétique ? Jean Vilar d'hier à demain
J E A N V I L A R
A U P R E S E N T
tarifs
théâtre : 60F : adhérents du Centre Georges Pompidou
65F : - 25 ans, + 60 ans et collectivités 80F : plein tarif
cinéma : 22F et 17F
Vingt ans ont passé depuis que Jean Vilar a quitté la scène. Pour ses proches, c'était hier. Mais durant ces deux dernières décennies, le temps a étrangement hâté le pas : les événements se précipitent ; les bouleversements se succèdent ; le monde n'est plus tout à fait celui où il a vécu, travaillé, réfléchi.
Et cependant, face aux incertitudes, aux remises en cause, aux interrogations que nous pose notre époque, il continue à être des nôtres, comme si la conscience professionnelle qui l'habitait, ses prises de position de citoyen, le sens qu'il avait de ses responsabilités d'homme public nous aidaient à affronter l'avenir en légitimant par-delà les années, nos aspirations encore confuses à des valeurs non remplacées.
réservation
42 74 42 19
La façon dont il a su assurer la cohérence entre les exigences du service public et la nécessaire indépendance à l'égard des pouvoirs en place, entre création et théâtre populaire, entre les fonctions de régisseur et celles d'acteur, entre le respect dû au spectateur et la volonté de pédagogie, mérite, aujourd'hui plus que jamais, d'être méditée.
sous le haut patronage de François Mitterrand Président de la République
Il n'était assurément pas simple — et il a su le faire — de concilier ses obligations de directeur de théâtre national, de chef de troupe — il disait, mi-anxieux, mi-amusé, « chef de bande » — et d'artiste dans la Cité.
Il n'y est parvenu qu'en s'interdisant, au prix d'incessants combats, tout manquement à ce qu'il estimait être les qualités indispensables, fussent-elles apparemment contradictoires, à l'exercice de son « métier » et qui balisaient son chemin, ce qu'il appelait sa << signalisation routière » : rigueur et générosité ; ferveur et clairvoyance ; audace et bon sens ; lucidité et obstination ; économie des moyens et recherche de la plus haute qualité ; modestie et ambition.
avec le concours de la direction du théâtre et des spectacles du ministère de la Culture, de la Communication
« J'ai fait pour mon époque le théâtre de mon temps. » Jean Vilar
Aussi la commémoration du vingtième anniversaire de sa mort ne se veut-elle ni un hommage posthume, ni un mausolée à sa gloire, encore moins l'expression de regrets éternels. Elle est, plus simplement, l'occasion offerte à nos contemporains de recueillir, afin de relancer l'espoir, le témoignage d'un homme exemplaire qu'en d'autres temps on eût appelé un « honnête homme ».
Francis Raison Président de l'Association Jean Vilar
Evoquer aussi exactement que possible la vie de Jean Vilar, son action, ses attentes, ses doutes, ses combats, les différents aspects de la création dans son œuvre est bien difficile en une seule exposition.
Retenir l'essentiel de ce qui nous concerne aujourd'hui : tel est l'objectif d'une évocation à laquelle participent plusieurs organismes ou institutions. Elle se fera donc en plusieurs lieux, selon des inclinations différentes, étapes dont nous souhaitons que chacune provoque la curiosité d'en connaître une autre.
Une biographie illustrée, éditée par la Maison Jean-Vilar, permettra de les relier : dates, événements, textes souvent inédits de Jean vîlar, photos, fac-similés, etc.
et des Grands Travaux et de l'Institut National de l'Audiovisuel
J E A N V I L A R
P R E S E N T A U Centre Georges Pompidou avril/juin 1991
du 3 avril au 3 juin Grand foyer
5,6 et 8 avril à 21 h 7avr i là16h Petite salle
Exposition réalisée en collaboration avec la Maison Jean Vilar/Avignon
Spectacle René Char « Au seuil de la pesanteur » Compagnie l'Athanor/Michel de Maulne en collaboration avec la Maison de la Poésie tarif théâtre
10 avril à 21 h Petite salle
15et19avri là18h30 Petite salle
18 avril à 21 h Petite salle
du 29 avril au 5 mai du 27 mai au 2 juin à partir de 15h Petite salle
24,26,27 et 28avri là17h30 Petite salle
« Tombeau de Gérard Philipe » de Henri Pichette, lu par l'auteur en collaboration avec la Maison de la Poésie entrée libre dans la limite des places disponibles
« De la tradition théâtrale » de Jean Vilar lecture à plusieurs voix proposée par Jean-Pierre Miquel et des élèves du Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique entrée libre dans la limite des places disponibles
« Complicité avec Jean Vilar » lecture par Jack Ralite et Dominique Vilar entrée libre dans la limite des places disponibles
Programme audiovisuel en collaboration avec l'Institut National de l'Audiovisuel entrée libre dans la limite des places disponibles
« Les portes de la nuit » film de Marcel Carné tarif cinéma
25avri là17h30 27et28avr i là14h30 Petite salle
« Le petit matin » film de Jean-Gabriel Albicocco tarif cinéma
15maià20h30 Grande salle
16maià18h30 Petite salle
Soirée poétique à partir d'un choix de textes établi par Jean Vilar réalisation Jean-François Rémi avec la participation de : Louis Arbessier, Laurence Badie, Michel Bouquef|. François Chaumette, Maurice Coussonneau, Jean-Pierre Darras, Yves Gasc, Georges Géret, Daniel Ivernel, Maria Mauban, Christiane Minazzoli, Roger Mollien, Silvia Monf ort, Jean Negroni, Geneviève Page, Mario Pilar, Marcelle Ranson, Jean-François Rémi, Georges Riquier, Guy Saint-Jean, Catherine Sellers, Jean T o p a ^ ^ e r r e Vaneck. entrée sur retrait de contremarques
« La bataille de ChaMlo|» par Serge Pauthe tarif théâtre
du 22 au 24 mai Petite salle
Journées Jean Vilar entrée libre dans la limite des places disponibles
sous réserve de modifications
7/fr
E X P O S I T I O N
Centre Georges Pompidou 3 avri l /3 juin 1991
Jean Vilar
au présent
Exposition conçue et réalisée par la Maison Jean Vilar d'Avignon, montage audiovisuel produit et réalisé pair le Centre Georges Pompidou : les aspects de la création dans l'œuvre de Jean Vilar. • le rapport avec les auteurs contemporains • la collaboration avec les peintres • l'adaptation à des lieux nouveaux • un théâtre ouvert sur la société et l'histoire Vilar a constamment pratiqué un théâtre ouvert sur la société et l'histoire. Quand la guerre froide menaçait à chaque instant de devenir guerre de feu, c'est Mère Courage qu 'il monte. Quand la menace de la bombe atomique pèse sur la planète : Nucléa. Quand l'Etat est ébranlé par les factions, les complots et menacé de s'écrouler par lâcheté : Cinna. Quand la « cruauté civique » est le devoir de tous devant le règne des cornegidouilles : Ubu Roi. En 1961, quand des militaires politiciens et des factions armées menacent de prendre le pouvoir en France, Vilar présente ainsi le programme de sa saison : « Je ne choisis jamais mon répertoire d'après les modes, mais d'après les aspirations du public, certainement. On peut facilement savoir quels sont les sujets sociaux qui préoccupent un public français au cours d'une année précise. »
Claude Roy
maquettes André Acquart, Alexandre Calder, Léon Gischia, Raymond Guerrier, Marcel Jacno, Jacques Lagrange, Alfred Manessier, Jacques Noël, Edouard Pignon, Mario Prassinos, Gustave Singier, Claude Venard.
photographies L'exposition est illustrée de photographies d'Agnès Varda, complétée par des photographies de : Agence Bernand, Suzanne Fournier, Roger Pic, Roger-Viollet, Mario Atzinger, Nicolas Treatt.
réalisation Maison Jean Vilar-Avignon Klefty Puaux et Patrick Cros avec la collaboration de Francis Mercier et Frédérique Debril attaché de presse : Michel Lecat. Centre Georges Pompidou Maxpel BonnaiM, Jeanne Séline, Annie Farrer, Claudine Leuenberger, Maurice Lotte, Maxc Audouin, Gilles Normand programme audiovisuel réalisé par Patrick Arnold attachée de presse : Anne-Marie Pereira
J O U R N
J E A N V I L A R
Centre Georges Pompidou 22,23 et 24 mai 1991
mercredi 22 mai 14h
Introduction par Bernard Faivre d'Arcier Directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture, de la Communication et des Grands Travaux
Théâtre et société par Bernard Dort Un moment de l'histoire sociale, artistique et théâtrale. La situation du théâtre en France au moment de la nomination de Jean Vilar à la direction du TNP
16h15
20h15
Le théâtre pour qui ? Un instrument et son organisation : le TNP exposé introductif de Sonia Debeauvais
Jean Vilar, directeur d'acteurs débat animé par Paul-Louis Mignon
jeudi 23 mai 14 h
16h15
20H15
Une politique du répertoire exposé introductif de Michel Corvin
Jean Vilar animateur, régie ou mise en scène ? exposé introductif de Robert Abirached
Les combats de Jean Vilar exposé introductif de Paul Puaux
vendredi 24 mai 14h
20h15
Jean Vilar et les arts contemporains : une esthétique ? exposé introductif de Denis Bablet
Jean Vilar d'hier à demain exposé introductif de Francis Raison Président de l'Association Jean Vilar La responsabilité de l'homme de théâtre face à la cité. Quel théâtre pour la société d'aujourd'hui ?
R E N C O N T R E S
E T E X P O S I T I O N S
Vilar
aujourd'hui.
Théâtre de Suresnes Jean Vilar, 15 janvier/ 15 février
théâtre, exposition, projections, colloque « Nous mettons un point d'honneur, pour notre part, àne j^stricher. Les distributions sont en tous points semblables à celles de Chaillot, les éclairages, dans toute la mesure du possible, fidèlement restitués - bref, tous les éléments du spectacle original soigneusement transportés. L'équipe technique du TNP, tout entière, est au travail Ce sont d'ailleurs là nos règles absolues, qu 'il s'agisse d'une représentation à Gennevilliers ou d'un gala à la Biennale de Venise, d'une soirée à Suresnes, ou d'une « matinée étudiante » à Montréal. Mais quelle joie lorsqu'une salle de spectateurs
iyfel&&^ra7sf tout entière debout, acclame ÏMmÊssaMement à là fin du spectacle, les interprètes de
l'Avare ou du Prince de Hombourg. Et quelle victoire sur les pessimistes, les désabusés qui jugent ce public populaire insensible aux chefs-d'œuvre. »
JeanVilar XHÏÎH J I J A Ï
LA TEAGE0IE
as» lU
Jean Vilar
à Chaillot
Théâtre National de Chaillot 24 janvier/9 mars
Exposition de photographies d'Agnès Varda « Théâtre Populaire signifie apprendre, et apprendre, libérer l'homme, m*
« Seul un ensemble de comédiens engagés à l'année (et pour des années), permet la constitution d'une équipe de garçons et de filles solides, comprenant vite jouant enfin le jeu sans cesse remis en cause de le&Èk métier d'interprètes. »*'
Jean Vilar
MORT». DANTON
WEEK-ENDS
Deux nouvel les p résen ta t ions de l 'exposition « Jean Vilar au présen t » avec écoutes et projections.
« Je crois qu'il faut incessamment considérer la vie du théâtre, sinon son histoire, comme une aventure. Avoir découvert un jour une mine de pépites est le pire danger. Il ne faut pas s'y tenir.C'est un art mouvant C'est un art capricieux. C'est un art d'aventuriers. »
Jean Vilar
Les grandes heures du Festival d'Avignon sous la direction de Jean Vilar. Mais aussi une évocation de son attachement à sa ville natale (Sète), à Avignon, à cette région entre Rhône et Méditerranée où il avait ses racines profondes.
« C'est un lieu de réflexion... Et de la réflexion la plus sûre. Du moins il le paraît ainsi au Méditerranéen que je suis. Celle qui naît du corps détendu, reposé. Avignon représente le port. »
Jean Vilar
A l'initiative de : la Ville de Sète, l'Association Française d'Action Artistique (AFAA), l'Association Nationale pour la Formation Artistique et Culturelle (ANFIAC), les Centres d'Entraînement aux Méthodes d'Education Active (CEMEA). Marcel Maréchal monte La Paix d'Aristophane dans la transposition de Jean Vilar, au Théâtre National de Marseille.
Le Théâtre, service public textes de Jean Vilar, éd. Gallimard, coll. Pratique du théâtre, 564 p, 1975
Mémento Textes de Jean Vilar, éd. Gallimard, coll. Pratique du théâtre, 1981
Du tableau de service au théâtre Notes de service de Jean Vilar. éd. Cahiers-théâtre de Louvain-la-Neuve, 145 p. ill, 1985 Diapolivre Jean Vilar coffret de 84 diapositives et une plaquette de commentaires sur la vie et l'œuvre de Jean Vilar. éd. Ligue de l'enseignement, 1981 Maison Jean Vilar. Avignon Jean Vilar de Claude Roy. éd. CalmannLévy, 328 p, 1987
Avignon en festivals de Paul Puaux. éd. Hachette, coll. L'Echappée belle, 315 p, 1983
Avignon, 20 ans de festival album illustré, 55 p, 1967 Avignon, 30 ans de festival album illustré, 110 p, 1976 Le Guide d'Avignon et de son festival éd. La Manufacture, 334 p. ill, 1987
en préparation :
Jean Vilar biographie illustrée, environ 300 p Maison Jean Vilar, Avignon. 1991
Jean Vilar par Jean-Claude Bardot, éd. Armand Colin, 1991 Jean Vilar témoignages. Cahiers de THerne Le Théâtre Populaire selon Jean Vilar par Philippa Wehle éd. Actes Sud. réédition 1991
Une émission de télévision est également en projet à partir des documents d'archives
1912 Naissance à Sète, de parents petits commerçants.
1932 arrivée à Paris, baccalauréat en poche, trouve un poste de pion au Collège Ste-Barbe.
1933 découvre au théâtre de.l'Atelier, le théâtre et un maître : Charles Dullin.
1941 se joint à une jeune équipe : LaRoulotte, dirigée par André Clavé. Tournée dans l'ouest de la France.
1943 Crée à Paris sa première troupe : la Compagnie des Sept, et ses premières mises en scène : La danse de mort, puis Orage de Strindberg et Césaire de Schlumberger.
1945 premier succès public au théâtre du Vieux Colombier : Meurtre dans la cathédrale de T.S. Eliot.
1947 premier Festival d'Avignon, trois créations : Richard IIde Shakespeare, Tobie et Sara de Claudel, La Terrasse de Midi de Clavel.
1951
1963
1964-71
1971
Gérard Philipe se joint a l'équipe pour le 5e Festival d'Avignon : Le Prince deHombourg, Le Cid. Jeanne Laurent fait nommer Vilar directeur du Palais de Chaillot, auquel il rend son nom de Théâtre National Populaire (TNP). J Pendant douze ans, sous la direction de Jean Vilar, le TNP présentera 57 œuvres devant 5 239 864 & spectateurs, au cours de 3 399 représentations (283 en moyenne par an), à Paris, en banlieue, en province et dans 31 pays étrangers. . s Jean Vilar décide de ne pas demander le renouvellement f de son contrat de directeur du TNP. | Il conserve la direction du Festival d'Avignon où il ne | met plus en scène, mais qu'il transforme : prolongation f à un mois, ouverture de nouveaux lieux, introduction de
o
nouvelles disciplines : danse, cinéma, théâtre musical. % V a
mises en scène de théâtre et d'opéra en France et à S l'étranger. Retour au cinéma, où il interprète trois rôles.
g
Jean Vilar meurt a Sete le 28 mai. £