N° 20 Automne 2012

Directeur de la Publication : J.-Pierre Princen

Rédaction : EDITO François Midavaine – Karine Poulard

Crédits photos : Laboratoires GOËMAR

Conception et Réalisation : LM Y&R 2012

Imprimerie : TPi/Betton - 35

Dépôt légal à parution, ISSN 1626-1364

JOURNAL DE L’ARBORICULTURE FRUITIÈRE

N U M É R O 2 0 / A U T O M N E 2 0 1 2

Quatre PiliersL’offre Natural Protect repose sur quatre piliers. D’abord, la force d’un principe actif naturel, sans toxicité. La maîtrise scientifi que et technologique ensuite : Goëmar dispose aujourd’hui d’une connaissance approfondie des modes d’action de ses produits pour agir sur les mécanismes des défenses naturelles des plantes. Son savoir-faire permet également de garantir la qualité constante des produits. L’homologation est un autre pilier important, puisqu’elle a permis de caractériser la matière active et son profi l toxicologique positif, tout en faisant contrôler et valider son effi cacité par les autorités réglementaires. Mais tout cela ne serait rien sans l’exigence d’effi cacité au verger : l’intégration des produits de la technologie Natural Protect aux programmes de protection vise avant tout l’efficacité technico-économique. Elle découle d’études pluriannuelles et internationales en amont des fi lières par des instituts de recherche et des centres d’expérimentation.

Une innovation majeureFer de lance de l’offre Natural Protect, Vacciplant Fruits et Légumes est commercialisé avec succès depuis 2008 contre le feu bactérien du pommier et du poirier et contre l’oïdium du fraisier. Début 2012, Vacciplant Fruits et Légumes a reçu une homologation sur tavelure du pommier en France et sur tavelure et maladies de conservation en Belgique, maladies pour lesquelles il représente une innovation majeure.

Laboratoires Goëmar – Parc Technopolitain Atalante – CS41908 St Jouan des Guérets - 35 419 Saint-Malo – Tél. 02 99 19 19 19 – Fax 01 41 30 99 53 – e-mail : agri@goemar.com – www.goemar.com

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• Comment ça marche ? pages 2 et 3

• Diffusion prochainedes travaux page 4

ÉDITORIAL

NOUVELLE ÉTAPE DANS LA PRODUCTION INTÉGRÉE !Près de 70 % des consommateurs avouent avoir déjà changé de marque en consultant la liste des ingrédients d’un produit. Amplifi ées par les crises alimentaires, les tendances de consommation évoluent tandis que les médias ne cessent de se pencher sur le statut sanitaire de nos assiettes. Le consommateur exige désormais des produits issus de fi lières raisonnées, souvent mises en place par la grande distribution. Les pouvoirs publics intègrent eux aussi ce message : plan Écophyto suite au Grenelle Environnement, contrat-cadre encourageant l’utilisation de solutions de biocontrôle entre les fi lières et l’État… Rarement, les signes ont été aussi forts.

Est-ce un tournant historique ? L’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : notre environnement évolue et Goëmar n’a pas attendu pour anticiper. Depuis plus de 40 ans, Goëmar agit pour proposer des solutions et développer un modèle agricole positif qui allie la croissance économique à la préservation du capital environnemental. Avec une vision : mettre la puissance et l’évidence de la nature au service d’une agriculture productive et durable.

Alors pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ? Avec Vacciplant Fruits et Légumes, vous disposez d’une nouvelle solution pour poursuivre votre démarche de réponse positive aux attentes montantes des marchés. Depuis son homologation en 2002, le vaccin des plantes inventé par Goëmar, n’a cessé de prouver son effi cacité sur différentes cultures. Cette édition de L’Arboricole fait le point sur cette innovation majeure de la phytoprotection de ce début de siècle.

Alphonse HOAREAU

• Natural Protect

Vers une nouvelle agriculture

Depuis sa création, Goëmar a toujours privilégié des méthodes douces, durables et efficaces en physio-activation, en nutrition des plantes, et en biocontrôle.

Forte d’une expertise de 45 ans, l’entreprise est ainsi devenue le seul spécialiste du marché

de la physiologie végétale où elle occupe une position de référent. Depuis déjà longtemps, son développement a été fondé sur l’innovation positive, d’une totale innocuité pour l’homme et l’environnement. C’est ainsi qu’est née l’offre Natural Protect : une nouvelle approche basée sur des méthodes complémentaires légales de protection des plantes qui ouvrent la voie d’une autre agriculture. La vaccination des plantes, avec l’homologation dès 2002 du premier vaccin sur céréales, découle de cette idée.

Aux Vergers de la Blottière, on expérimente Vacciplant FL depuis déjà plusieurs campagnes. Pierre-Yves Girard dresse le bilan.

En quoi vos choix en termes de mode de production sont-ils un enjeu ?Notre activité est dépendante des modes de production. Aujourd’hui, les Vergers de la Blottière souhaitent proposer à leur clientèle des fruits produits avec des méthodes moins impactantes sur la biodiversité et l’environnement. Pour cela, il faut à la fois assurer une protection maximum sur les contaminations primaires et limiter les interventions en contaminations secondaires en respectant les délais avant récolte. Mais en réduisant les fongicides, on risque d’impacter directement notre volume de production commercialisable par un développement de tavelure.

Qu’est-ce qui vous a poussé à expérimenter Vacciplant FL ?Depuis plusieurs années nous cherchions des méthodes pour diminuer les applications de produits phytosanitaires sur nos pommes. C’est alors que nous avons eu connaissance de Vacciplant – qui s’appelait Iodus 2 CS à l’époque. Pour une fois qu’il existe un produit naturel, nous nous devions de le tester. Nous l’avons donc utilisé cette année dans nos programmes de lutte anti-tavelure et maladies de conservation. Les résultats sont plutôt concluants : nous utilisons un produit non impactant sur l’environnement et qui nous permet de réduire les apports de fongicides.

Comment gérez-vous ses applications ?Nous utilisons Vacciplant pour lutter contre la tavelure en contaminations secondaires et contre les maladies de conservation. Notre stratégie est simple : à partir de la fi n des contaminations

primaires, nous appliquons Vacciplant à 0,75 l/ha tous les dix à quinze jours, suivant les conditions climatiques. En période estivale, il faut donc prévoir en moyenne trois à quatre passages de Vacciplant. Cela nous a conduit à changer de méthode de travail et à utiliser moins de fongicides.

Au fi nal quels bénéfi ces en retirez-vous ?Aujourd’hui, nous arrivons à produire nos fruits avec moins de fongicides. Pour nous c’est important ! De plus, nous pensons que la stimulation des défenses de l’arbre permet d’obtenir des végétaux en meilleure santé qui sont capables de mieux supporter les agressions de certains produits. Nos parcelles sont suivies toutes les semaines et nous n’avons pas vu de différence par rapport aux stratégies classiques. Je pense que chaque arboriculteur qui souhaite progresser en termes de gestion de fongicides peut intégrer Vacciplant dans son programme anti-tavelure.

)

Les marchés et la société sont en

attente de pratiques plus respectueuses de l’homme et de

son environnement...Sans sacrifi er

productivité et rentabilité !

Interview

• Vacciplant :Interview page 3

“Un produit non impactant sur l’environnement et qui permet de réduire les fongicides”

Situés à Saint-Georges-des-Gardes dans le Maine-et-Loire, les Vergers de la Blottière produisent environ 5 000 tonnes de pommes – Antares, Gala, Golden, Belchard et Granny sur 100 hectares. L’âge moyen du verger est de huit ans.

Pierre-Yves Girard

Le Club Vacciplant tavelure et maladies de conservation va prochainement livrer les premiers résultats de ses travaux. Explications.

La première réunion du Club Vacciplant tavelure et maladies de conservation qui réunit des techniciens des principales OP ainsi que les responsables techniques et marketing de

Goëmar, s’est tenue à Paris le 7 juin dernier. Son objectif est de mettre en œuvre une nouvelle approche de protection des vergers de pommes contre la tavelure et les maladies de conservation mais aussi de la diffuser. Lors de cette première réunion, les membres du club ont pu notamment échanger sur les stratégies de protection des arboriculteurs mais aussi sur l’environnement réglementaire et technique. Ils

ont également défi ni les modalités de mise en place d’un réseau de parcelles de référence en conditions arboriculteurs par grands bassins de production. Les premiers résultats seront disponibles début 2013 et diffusés ensuite à l’ensemble de la fi lière. Par ses travaux, le club fait avancer la lutte contre la tavelure et les maladies de conservation : que tous les participants en soient, ici, remerciés.

• Club Vacciplant FL tavelure et maladies de conservation

Diffusion prochaine

des travaux

NATURALPROTECT®

TECHNOLOGIE

et rentabilité !

GOE713_JournalArbo_N20.indd 4-1 07/12/12 16:52

Comment ça marche ?

Interview

Vacciplant

À LA CONQUÊTE DE L’EUROPEAprès les premières homologations, le développement de Vacciplant se concrétise en Europe : Portugal, Belgique, Suisse, Allemagne, Grèce, ainsi que Maroc. Au-delà de la tavelure et du feu bactérien sur les pommes et les poires, les producteurs de fraises qui l’ont intégré dans leurs itinéraires culturaux, notamment en Allemagne, y trouvent aussi un intérêt. Des autorisations sont aussi attendues sur d’autres gros bassins de production fruitière – Italie et Pologne, notamment.

)

À la base de Vacciplant FL, une solution naturelle : son principe actif, la Laminarine, est en effet extraite de l’algue brune Laminaire. Homologuée par les services réglementaires européens (inscription à l’Annexe I de la directive 91/414/CE, JO du 22 janvier 2005), la Laminarine est sans classement toxique ou écotoxique. Vacciplant FL présente ainsi un délai avant récolte de 0 jour et les minima réglementaires de délai de retour sur site (DRS : 6 heures) et de zone de non-traitement (ZNT : 5 mètres). Vacciplant FL est homologué contre le feu bactérien du pommier et du poirier en Grèce, France, Belgique, Suisse, Portugal et Maroc ; contre la tavelure du pommier en France et Belgique ; contre le Gloëosporium (maladie de conservation) du pommier en Belgique.

Les éliciteursDe nombreuses recherches ont montré que les plantes possèdent naturellement la capacité de se défendre contre les maladies et les agresseurs – virus, bactéries, champignons, insectes… Pour cela, elles doivent d’abord identifi er l’agression en reconnaissant certaines substances, appelées éliciteurs, qui proviennent du pathogène (parties de l’organisme de l’agresseur par exemple), ou de la plante. C’est cela qui incite la plante à déclencher ses mécanismes de défense. Or, la Laminarine ressemble trait pour trait aux produits de dégradation des champignons pathogènes. La plante reconnaît ainsi la Laminarine comme le signe d’une agression et réagit en activant son système de défense. Ce mode d’action non spécifi que d’un pathogène en particulier présente l’avantage d’un large spectre d’action et de ne pas générer de résistances.

Les prescriptions du plan Écophyto 2018 incitent désormais concrètement tous les intervenants à promouvoir le biocontrôle.

À l’occasion du Comité national d’orientation et de suivi Écophyto, les ministères de l’Agriculture et de l’Écologie ont réuni

le 9 octobre dernier, 22 instances professionnelles de la filière pour les engager concrètement à promouvoir le biocontrôle. Celui-ci est en effet un des leviers identifi és pour tendre vers les objectifs fi xés par le plan Ecophyto 2018. Les signataires se sont engagés au travers d’un contrat cadre à mettre en place des actions pour faire connaître, former, vulgariser, recommander les solutions de biocontrôle comme Vacciplant Fruits et Légumes.

EncouragementsDans cette logique, le ministère de l’Agriculture vient de publier sur son site la liste des produits entrant dans le calcul de l’indicateur vert du biocontrôle, le NODU. Cette publication encourage concrètement la démarche des prescripteurs et des agriculteurs utilisant les techniques de biocontrôle. Les produits de biocontrôle, dont Vacciplant Fruits et Légumes, sont désormais exclus du calcul des IFT (indice de fréquence de traitements) de chaque exploitation. D’un point de vue pratique, NODU Vert et réduction d’IFT vont permettre aux arboriculteurs de donner de la visibilité à l’évolution de leurs pratiques.

Nouvelle approche de protection des cultures, c’est d’une sérieuse maîtrise technologique dont il est question avec Vacciplant FL. Explications.

Fongicides : vers une augmentation des DAR ?

Des évolutions se profi lent en matière de délai avant récolte et de baisse du nombre de traitements autorisés des fongicides anti-tavelures. Dans ce contexte, Vacciplant Fruits et Légumes représente la solution idéale pour main-tenir la protection des vergers tout en diminuant les résidus.

Une solution facile à utiliserVacciplant Fruits et Légumes s’utilise en substitution des fongicides en période de contamination secondaire lors des risques moyens. On conserve les traitements fongicides en cas de risque fort ainsi que le traitement de conservation spécifi que de prérécolte. Vacciplant Fruits et Légumes ne nécessite donc pas de changement signifi catif dans la stratégie de traitement comme cela a été confi rmé par les arboriculteurs qui l’ont utilisé en 2012.

Une solution qui a fait ses preuvesLes essais menés de 2009 à 2011 ont montré que le niveau de protection contre la tavelure et les maladies de conservation est équivalent aux stratégies tout fongicide… A l’inverse, le taux et le nombre de résidus détectables sur les fruits à la récolte sont sensiblement réduits.

États-Unis

GO WEST, GOËMAR !Autorisé dans presque la moitié des États américains, notamment ceux du Sud et de l’Est, Vacciplant est utilisé pour contrôler les maladies bactériennes et fongiques sur les cultures maraîchères. Avec son partenaire Helena – numéro deux de la distribution agricole américaine – Goëmar développe maintenant Vacciplant sur les tomates, poivrons, cucurbitacées et laitues. Il travaille également sur l’oïdium de la vigne et du raisin de table – en particulier dans l’État de Californie, très strict en matière de protection des cultures et qui impose un process d’homologation spécifi que. Goëmar a par ailleurs soumis la laminarine, matière active de Vacciplant, pour qu’elle apparaisse dans la liste positive des matières actives autorisées en production biologique.

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RÉSULTATS AU VERGER ET EN STATION

“Une des solutions pour limiter les résidus”Membre du conseil d’administration de l’OP Fruits du Loir et arboriculteur, Philippe Pousse nous livre ses réfl exions sur le Vacciplant FL qu’il utilise régulièrement.

Adhérent à l’OP Fruits du Loir en Sarthe, je produis mes pommes selon les règles de l’agriculture raisonnée. Depuis quelques années, de nouveaux enjeux de production s’offrent à nous : nous devons proposer des fruits de qualité intrinsèque les plus propres possible à nos clients. À ce sujet, l’enjeu résidus m’apparaît donc de plus en plus important. Face au renforcement des contraintes réglementaires pour les fongicides, je veux aller plus loin et réduire encore plus les résidus. C’est pour cette raison que, j’ai testé et j’emploie Vacciplant de la société Goëmar. Ces nouveaux produits alternatifs sont une des solutions sans doute à considérer pour lutter contre la tavelure et les maladies de conservation. Avec l’arrivée de ces nouvelles solutions, comme Vacciplant, les perspectives s’ouvrent à nous pour la réduction de l’usage des produits phytosanitaires et la limitation des résidus de pesticides sur les fruits. Cette nouvelle méthode de protection représente le début d’une nouvelle approche qui mérite d’être suivi d’autres travaux et recherches pour aller plus loin et avec succès dans cette direction.

Vacciplant FL

• Contexte réglementaire et politique

Dans l’air du temps

Équivalence de protectioncontre la tavelure

% de fruits tavelésà la récolte

8,6

2,8 2,2

85,893,9 93

% de fruits sainsaprès 5 à 6 mois de conservation

Équivalence de protectioncontre le gloëosporium

0,61 0,29

3

2

Quantité de résidus Nombre de résidus

Mesure des résidus à la récolte.En mg/kg et en nombrede molécules détectées.

Moins de résidus sur les fruits

Témoin Tout fongicide Programme Vacciplant F&L

Début descontaminations

secondaires

Vacciplant F&Lsur risques

moyens

Vacciplant F&Lsur risques

moyens

Vacciplant F&Lsur risques

moyens

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moyens

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