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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 1 Le Le Le Le L Le e L Le Le Le Le e e e Le Le Jou Jou Jou Jou J Jou Jo J u u ourna rna rna na r a rna rna r al d ld l d l d l d d d e e T e T eT e T e T T e T e T T e ram r r rame e n numé umé r ro 42 - mai 2011 - 1 Numéro 42 - Mai 2011 L’AGRONOMIE À L’HONNEUR EN 2010 POUR L’INTERGEDA DE LA MARNE Page 4 DÉVELOPPER DE NOUVELLES ACTIVITÉS TOURISTIQUES GRÂCE AU RÉSEAU Page 8 TRAME AU SIMA 2011 Page 15 ANCEMA - BCMA - FNASAVPA - FNGEDA Page 11 Page 11 Formidable succès Formidable succès pour les Rencontres internationales pour les Rencontres internationales des salariés agricoles des salariés agricoles

Journal de Trame 42

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Numero d'avril 2011 du Journal de Trame

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Page 1: Journal de Trame 42

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Numéro 42 - Mai 2011

L’AGRONOMIE À L’HONNEUR EN 2010 POUR L’INTERGEDA DE LA MARNEPage 4

DÉVELOPPER DE NOUVELLES ACTIVITÉS TOURISTIQUES GRÂCE AU RÉSEAUPage 8

TRAME AU SIMA 2011Page 15

ANCEMA - BCMA - FNASAVPA - FNGEDA

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Formidable succèsFormidable succèspour les Rencontres internationales pour les Rencontres internationales

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2 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

EnsembleLa particularité des groupes de notre réseau est, par défi nition, la volonté de faire des choses ensemble. C’est une constante, que le groupe soit composé d’agricultrices, d’agriculteurs ou de salariés agricoles. Mais aujourd’hui, en 2011, la volonté de faire des choses ensemble en agriculture (comme ailleurs dans la société) est une volonté qui s’étiole. Ce n’est donc pas aussi banal que cela puisse paraître à première vue.« L’union fait la force » est un vieil adage que Trame aurait pu faire sien. Il colle parfaitement à notre devise « La force du groupe ». Nous insistons beaucoup, avec raison, sur l’effi cience de se retrouver à plusieurs pour trouver des pistes et des solutions nouvelles. Mes propos n’ont pas volonté d’illustrer encore et encore l’optimisation que donne le travail de groupe en tant que résultats tangibles. Cela vous le savez déjà puisque vous lisez le journal de Trame. Je voudrais insister sur un autre aspect positif que confère le fait de travailler et de réfl échir ensemble : il permet de rompre l’isolement.Sur les exploitations agricoles, même quand on est plusieurs à travailler, le repli identitaire est facile. Les distances et nos modes de vie vont aussi vers plus d’individualisme et d’isolement. Alors faire des choses ensemble optimise certes nos actions, mais apporte aussi une touche humaine et solidaire entre les acteurs du monde rural. L’aspect humain et convivial de nos actions n’enlève rien à la pertinence et à l’effi cience des groupes. Au contraire ! Tous ensemble continuons à cultiver cette dualité de recherche d’effi cacité économique et de chaleur humaine qui est une des caractéristiques de Trame.

Bonne lecture,

Fédération Nationale

Le Journal de Trame est une publication trimestrielle éditée par Trame.6, rue de La Rochefoucauld, 75009 ParisTél : 01 44 95 08 00 - Fax : 01 40 74 03 02E-Mail : [email protected]

www.trame.orgDirecteur de la publication : F.-X. DelépineRédacteur en Chef : C. LeschieraComité de rédaction : S. Gabriel, L. Jérôme, V. Drocourt, P. Van KempenDépôt légal : 1er trimestre 2011Réalisation graphique : Tomcat - RocquencourtImpression : Le Bon Caractère - Tourouvre - ISSN : 1626-7281Crédits de couverture : Trame

Réalisation : TRAME, avec la participation financière du compte d’affectation spéciale pour le développement agricole et rural géré par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche

3 LA PAROLE À… ■ « Les Agriculteurs Composteurs de France sont une sorte de Ceta national »

4 INITIATIVES ■ FDGeda de la Marne – L’agronomie à LOCALES l’honneur en 2010 pour l’InterGeda de la Marne ■ Asavpa de la Manche – Un partenariat

gagnant/gagnant avec les services de remplacement

■ FGDA d’Eure-et-Loir – Un festival des groupes pour préparer l’avenir des exploitations

■ Asavpa de la Nièvre – Faire le point sur son association et bâtir un plan d’actions

■ Forme en Ferme – Développer de nouvelles activités touristiques grâce au réseau

■ CEIMPAS – Auto-construction, prévoir : clous, marteau, scie et… CEIMPAS !

■ Ceta Accueil en Terre Varoise – Définir sa stratégie d’entreprise avec l’appui du groupe

10 LA VIE DES ■ FNGeda – « A la FNGeda, çà bouge ! » FÉDÉRATIONS ■ Formidable succès pour les Rencontres

internationales des salariés agricoles12 FICHE ■ Mobiliser ses adhérents pour MÉTHODE un événement : des initiatives à suivre13 TRAME ■ www.pardessuslahaie.net ouvre de

formidables perspectives ■ Cultivez vos ventes sur Internet ! ■ L’Inter-Groupe Féminin redémarre ■ Trame au SIMA 201116 REPÉRÉ POUR VOUS

iSOMMAIRE

FIPA

Karen Serres, présidente de Trame

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 3

François Dusannier, vous êtes agriculteur ou composteur ?Depuis 22 ans, je suis agriculteur dans le Pas-de-Calais sur une EARL de 220 ha en polycul-ture (lin, blé, betteraves) avec un atelier porcin. Et depuis 11 ans, avec 5 autres agriculteurs, j’ai créé Agriopale Services. Cette société est spécialisée dans le recyclage et la valorisation de résidus organiques (déchets verts) ou de l’agroalimentaire.

Pourquoi avoir créé Agriopale Services ?Au départ, nous avons voulu répondre à une problématique locale. La collectivité du Touquet gérait un centre équestre, dont les fumiers étaient valorisés vers des champi-gnonnières. Mais avec la disparition de cette activité, elle a dû trouver un autre débouché. Avec d’autres agriculteurs, nous avons alors proposé un service clés en mains d’approvi-sionnement en litière fraîche, puis d’évacua-tion et de traitement des fumiers. Cela a été le début de l’aventure du compostage. Nous disposons aujourd’hui de 9 sites de compos-tage implantés de Dunkerque à Chantilly. De plus, en 2010, nous avons créé une unité de densifi cation de bois pour produire des briques.

Comment caractériseriez-vous cette acti-vité ?Pour Agriopale  Services ou pour tous les membres d’ACF, nous développons un métier de traitement des déchets organiques pour concrétiser des objectifs de développement durable et de gestion de proximité des bio-déchets par retour au sol. Nos services envi-ronnementaux s’adressent aux collectivités locales, industries agroalimentaires, petites et moyennes entreprises. Nos produits sont destinés aux agriculteurs, paysagistes et aux particuliers.

Pouvez-vous nous en dire plus sur Agricul-teurs Composteurs de France ?C’est une association créée il y a 8 ans. Elle est née de la volonté de quelques agricul-teurs de se regrouper pour échanger, pour

rencontrer d’autres exploitants qui dévelop-paient des unités de compostage. Dès le départ, Trame a apporté son soutien pour nous aider à nous structurer, à avancer sur nos projets. Aujourd’hui, ACF que je préside, compte 42 compostières sur toute la France et employons 150 salariés agricoles. Les 60 membres sont tous agriculteurs. C’est im-portant ce lien à l’agriculture, cela fait la spé-cifi cité des ACF.

En quoi le collectif ACF est un plus pour ses membres ?3 points me semblent importants :■ ACF est une sorte de Ceta national. Nous nous retrouvons plusieurs fois par an sur la compostière d’un adhérent pour échanger, pour faire le point de l’avancée de travaux thématiques (charte de bonnes pratiques, ré-glementation…). Comme dans un Ceta, nous pouvons tout nous dire, rien n’est tabou, pas même l’économique. ■ ACF est notre cellule recherche et dévelop-pement. A plusieurs, nous pouvons tester des matériels, explorer de nouvelles voies. Grâce aux collaborations, notamment avec l’Ademe, nous faisons progresser notre métier en per-manence.■ Enfi n, ACF nous permet d’être connus et reconnus des ministères de l’agriculture ou de l’écologie. ACF est un interlocuteur offi ciel pour discuter normes ou réglementation.Dans mon cas, Agriopale  Services a adhéré à ACF en 2003. Avant nous étions isolés et avions du mal à trouver les éléments de ré-ponse à nos problèmes. L’association nous a fait progresser très vite, grâce aux échanges

entre adhérents sur nos expériences et mises en commun de soucis ou réfl exions. Nous avons enfi n pu progresser sur la technique mais aussi sur l’économique.

Trame accompagne les ACF depuis leur création. Pourquoi ce partenariat ?Trame accompagne les innovations portées par les agriculteurs et les groupes d’agricul-teurs. Et nous sommes des agriculteurs en groupe, même si notre groupe s’étend sur toute la France. C’est une collaboration ga-gnant/gagnant. Avec ACF, Trame a pu carac-tériser des bonnes pratiques de compostage agricole, et à partir de nos expériences or-ganiser des références réglementaires, tech-niques et économiques pour aider le portage de projet de compostage par les agriculteurs.■ Propos recueillis par Christophe Leschiera,Trame

iLA PAROLE À…

François Dusannier est président de l’association des Agriculteurs Composteurs de France. Mais il est avant tout agriculteur et composteur dans le Pas-de-Calais, près du Touquet.

POUR EN SAVOIR PLUS■ Solène Dumont, Trame, Tél. : 01 44 95 08 26

■ www.composteursdefrance.com

■ www.agriopale.fr/index.php

■ www.pardessuslahaie.net/frontend.php/trame/193

A RETENIR

Assemblée générale des ACF le 27 mai 2011 dans les Yvelines.

François Dusannier.

Vue aérienne d’une plate-forme de compostage.

François Dusannier, président de l’association des Agriculteurs Composteurs de France

« Les Agriculteurs Composteurs de France

sont une sorte de Ceta national »

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4 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

iINITIATIVES LOCALES

Le concept est simple : les agriculteurs parlent aux agriculteurs. Le mot d’ordre : l’échange. Le thème

est défi ni en fonction des attentes des adhérents des Geda : le colza en 2006, le machinisme en 2008, l’agronomie en 2010.La préparation des 6 ateliers, pilotés par les agricul-teurs, a mobilisé 80 adhérents pendant 18 mois, avec l’appui des conseillers techniques de la Chambre d’agriculture et des organismes professionnels agri-coles. Les travaux ont été restitués par les agricul-teurs eux-mêmes, le 3  novembre au lycée agricole de Somme-Vesle, sous des formes variées : comptes rendus de recherches bibliographiques ou de ren-contres avec des experts (chercheurs, agronomes, experts d’instituts techniques), témoignages sur des expérimentations de terrain, vitrines en extérieur (en-grais verts, façons culturales, conduite économique), le tout basé sur l’échange.

Après un temps d’accueil en plénière, les 300 parti-cipants ont assisté à chacun des 6  ateliers en petits groupes et ont pu après 20 minutes de restitution, ap-profondir l’échange pendant 10 minutes de débat sur :

■ le rôle des cultures intermédiaires dans la préser-vation de l’environnement et leur contribution à la fertilité des sols,

■ la fertilité et la vie du sol : produire avec moins d’in-trants et mieux recycler la biomasse (rôle de la ma-tière organique, vie microbienne, biodisponibilité des éléments fertilisants),

■ la gestion alternative des adventices  : moins de chimie et plus d’agronomie (assolement et rotation intégrés, gestion des intercultures, OAD) sans réduire la marge brute globale de la rotation,

■ le Bilan Carbone : réduire les charges en engrais et carburant des exploitations pour les rendre plus auto-nomes sans handicaper la performance,

■ l’évolution climatique : recherche d’itinéraires tech-niques et de cultures toujours plus adaptées,

■ la reconnaissance de la biodiversité comme facteur important de productivité.

Les échanges et les témoignages entre pairs ont créé une atmosphère de confi ance («  en face de nous, c’est nous »), propice à l’écoute.L’InterGeda fut une belle occasion pour enrichir la vie des groupes et établir de nouveaux ponts entre les Geda du département grâce aux nombreuses interactions générées par la journée. La question de départ  : remettre l’agronomie à l’honneur, en tant que base scientifi que pour relever les défi s à venir de l’agriculture, intéresse et mobilise de plus en plus les acteurs du monde agricole. Les participants à l’InterGeda 2010 sont repartis imprégnés d’une nou-velle réalité, l’esprit ouvert sur de nouvelles questions et avec des propositions concrètes d’évolution et d’aménagement pour leur exploitation.L’événement a aussi permis de ressouder et de re-donner un nouveau PEPS aux groupes, laissant pré-sager de belles actions pour les 2 prochaines années.

■ Valérie Lavorel et Solène Dumont, référentes Trame Champagne Ardennes

InterGeda est LE rendez-vous des Geda de la Marne. Organisé tous les 2 ans, cet événement est destiné aux agriculteurs adhérents et aux organismes professionnels agricoles. En 2010, les Geda ont traité de l’agronomie pour relever les défis à venir : écophyto 2018, certification Haute Valeur Environnementale, rentabilité des exploitations. Des échanges denses pour les 300 adhérents présents. Une belle réussite !

POUR EN SAVOIR PLUS

www.marne.chambagri.fr(rubrique adhérents Geda)

FDGeda de la Marne

L’agronomie à l’honneur en 2010 pour l’InterGeda de la Marne

Au programme de la journée, des expérimentations et des démonstrations sur le terrain.

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LES GEDA : L’AVENIR PAR LE GROUPE

La Marne compte 12 Geda avec 650 agriculteurs. L’ob-jectif de ces groupes est de permettre à leurs adhérents d’avoir accès à des techniques de pointe en grandes cultures pour maintenir leurs exploita-tions à un bon niveau de per-formance.Chaque groupe est animé par un conseiller technique de la Chambre d’agriculture. L’en-semble de l’équipe technique est encadré par un chef de service de la Chambre qui est aussi animateur de la FDGeda.

InterGeda 2010 a réuni plus de 300 participants.

Contact FDGeda de la MarnePascal Collard (président)[email protected] Brunsart (animateur)Tél. : 03 26 64 08 13

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 5

Après plusieurs rencontres entre les représentants des deux structures, Ludovic Dubost, président

de l’Asavpa de la Manche et Emile Martin, président de la FARM, ont signé une convention de partenariat le 26 août 2010.

Naissance d’un partenariat innovantLa FARM a embauché, en 2009, 145 équivalent temps plein dont 46 en CDI. La structure fédère 23 associa-tions locales de remplacement couvrant ainsi l’en-semble du département. Les salariés ont accès à des formations proposées par l’Abbaye de Montebourg notamment sur les compétences en élevage laitier.De son côté, l’Asavpa, association de salariés agri-coles, toutes productions confondues, a pour ob-jectif de former, d’informer et de faire bénéfi cier les salariés d’avantages tarifaires pour des visites pro-fessionnelles et socioculturelles. Des liens entre les deux structures semblaient alors possibles.

Les objectifs de ce partenariatChaque association locale de remplacement prend en charge la cotisation des salariés qui réalisent plus de 300 heures par an. Le coût annuel de l’adhésion par salarié est de 7,50 € pour la première année, et de 10 € pour les années suivantes. L’objectif de ce partenariat est de fi déliser 144 agents de remplacement en leur offrant des avantages sup-plémentaires. C’est une réelle avancée humaine et sociale pour les salariés, une reconnaissance pour la

profession. Quant à l’Asavpa, ce partenariat lui per-met de réaliser davantage d’activités à proximité des salariés, et d’avoir un réseau plus dense sur le terri-toire de la Manche. Au total, l’Asavpa a doublé son nombre d’adhérents. Désormais, elle compte 280 sa-lariés agricoles adhérents.

Des bénéfi ces bien identifi és pour les agents de remplacement En devenant adhérents à l’Asavpa de la Manche, les agents de remplacement reçoivent :

■ Trois bulletins d’informations par an (Le Manchois). ■ Une lettre d’information mensuelle sur les activités,

les formations, plus des actualités… ■ Des réductions dans des sites et musées régionaux

sur présentation de la carte d’adhérent, un guide des tarifs réduits étant édité chaque année. (exemple  : Zénith de Caen, Viaduc de la Souleuvre, zoo de Champrépus…).

■ Un ticket de cinéma gratuit par an (plus une possi-bilité de commander des tickets toute l’année à tarifs réduits).

■ Des tarifs préférentiels (voire la gratuité) pour la par-ticipation à des journées techniques, des visites d’en-treprise, des voyages d’étude, des sorties familiales.

Des changements signifi catifs pour les salariés déjà adhérents de l’AsavpaDésormais, les adhérents Asavpa ont accès au pro-gramme de formation de l’Abbaye de Montebourg (qualité de traite, soins vétérinaires…). Grâce à la présence d’adhérents répartis sur l’ensemble du ter-ritoire et en nombre plus important, l’Asavpa de la Manche peut proposer des activités à proximité de ses adhérents ! La proximité est un enjeu important puisqu’elle facilite la participation et la mobilisation des salariés agricoles.

■ Stéphanie Bouteiller, animatrice

Après plusieurs mois de négociation, 144 agents de remplacement bénéficient des services de l’Asavpa et viennent ainsi renforcer le réseau des salariés agricoles de la Manche. Zoom sur la signature d’un partenariat d’un genre nouveau.

ContactLaure Emmanuelle De Bucy, animatriceAsavpa de la MancheTél. : 02 33 06 46 64

Asavpa de la Manche

Un partenariat gagnant/gagnant avec les services de remplacement

LA FARM EN QUELQUES MOTS…

La FARM est une association d’agents de remplacement. Elle s’adresse aux salariés agri-coles. Le rôle des services de remplacement est de mettre à la disposition de tout agricul-teur adhérent un remplaçant, salarié du service, en cas d’ab-sence pour maladie, accident, décès, congé maternité ou pa-ternité, suivi d’une formation, exercice d’un mandat profes-sionnel ou congés. Objectif : assurer la pérennité des exploi-tations.

Signature de la convention Asavpa/Farm.

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6 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

iINITIATIVES LOCALES

FGDA d’Eure-et-Loir

Un festival des groupes pour préparer l’avenir des exploitations

En revenant du fes-tival national or-

ganisé par Trame et la FNGeda à Dole en novembre  2008, le président de la FGDA, Gilles  Rosse, et les responsables des groupes se sont de-mandé s’ils étaient capables d’organiser une rencontre de ce type au niveau dé-partemental. L’objec-

tif est de mobiliser les groupes autour d’un projet fort.

La décision fut prise lors d’une séance de travail de la FGDA en juin 2009 de relever ce challenge. Une année complète a été nécessaire pour mobiliser l’en-semble des acteurs, défi nir les objectifs, le contenu et la forme, préparer les ateliers et les conférences.5 réunions départementales ont eu lieu en un an puis des ateliers ont été travaillés du 1er  mai jusqu’à la date du festival.L’engagement des responsables professionnels des

groupes et de leurs animateurs qui n’ont pas compté leur temps a été un facteur de réussite.Pari gagné pour la FGDA qui a mobilisé plus de 200  participants pour cette première édition le 15 juin 2010 au lycée agricole de La Saussaye. Entre perspectives et convivialitéLa journée a été rythmée par une alternance de temps forts autour des échanges d’expériences et des témoignages, la mise en valeur des actions des groupes du département et des conférences.16 stands présentant des actions importantes et in-novantes mises en œuvre par les groupes ont été ani-més par un binôme responsable et animateur. Le repas pris en commun autour d’un cochon grillé fut aussi un temps fort de détente, d’échanges et de convivialité, un moment privilégié et apprécié par les adhérents.Enfi n, une conférence débat sur «  Les agricultures écologiquement intensives », concept développé par Michel Griffon, a permis d’ouvrir de nouvelles pers-pectives pour l’agriculture. Sous ces mots se cachent deux  idées : d’une part, il faudra produire suffi sam-ment pour nourrir la population croissante, d’autre part, il faudra le faire de façon moins consommatrice en énergie et en intrants, en s’appuyant sur l’écolo-gie scientifi que, qui étudie les principes de défenses naturelles, à ne pas confondre avec l’écologie poli-tique… De nouvelles techniques futuristes sont à in-venter !

Dans sa conclusion, Gilles Rosse a remercié tous les participants qui ont contribué au succès de ce festival et les encourage à poursuivre leurs actions avec tou-jours autant de motivation. Ce festival a permis aux groupes du département de travailler ensemble et surtout de trouver de nouveaux projets. Il a produit aussi une reconnaissance du tra-vail des groupes. Le président de la Chambre d’agri-culture d’Eure-et-Loir a invité le président de la FGDA à présenter les groupes de développement et leurs activités en session Chambre en avril 2011 !

■ Michel Bezine, animateur FGDA d’Eure-et-Loir

C’est sous le titre « Festival des groupes, des femmes et des hommes préparent l’avenir de leurs exploitations » que la FGDA d’Eure-et-Loir a relevé le défi de réaliser un événement départemental inspiré du festival national de la FNGeda de 2008. L’engagement des responsables professionnels et des animateurs de la Chambre d’agriculture du département a fait de cette journée un festival d’échanges, de production de connaissances, de convivialité. Cette réussite ouvre des perspectives pour les groupes et produit aussi une reconnaissance de leurs partenaires.

ContactGilles Rosse, président de la FGDA d’Eure-et-LoirTél. : 02 37 37 52 10

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UNE MATINÉE D’ATELIERS

1. Les groupes de développe-ment d’Eure-et-Loir2. Porte-graines3. Et notre santé ?4. Association Graine de Lin 285. Evoluer vers le semis direct6. L’énergie photovoltaïque : laissons travailler le soleil7. Voyage d’un groupe en Ukraine 8. Agroforesterie : un système rentable et durable9. Agriculture biologique 10. Agriculture de précision 11. Etre agriculteur sur un bassin versant12. Optimiser sa commercia-lisation13. Produits d’adhérents, une diversifi cation sur l’exploitation14. Groupe Lait : le meilleur de chacun pour le progrès de tous15. 1-3-5 % de SET, comment les rendre utiles ?16. Vers de nouveaux sys-tèmes moins dépendants en intrants

Des ateliers participatifs et des échanges nourris.

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Un festival des groupes pour

préparer l’avenir.

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Echanger dans la bonne humeur !

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 7

L’Asavpa de la Nièvre compte 40 adhérents, avec un conseil d’administration de 7 membres actifs.

Elle bénéfi cie de l’appui d’un animateur pour environ 20 jours par an. Ses principales activités de l’associa-tion sont un bulletin envoyé à l’ensemble des salariés du département, un concours professionnel de mani-pulation des bovins ou de taille de la vigne. Malgré la motivation des membres du CA, l’association a des diffi cultés à recruter et à renouveler ses activités. 6 administrateurs se sont retrouvés une journée pour faire le point et trouver des pistes d’amélioration.

Une ouverture d’esprit et un soutienUn temps de présentation approfondi a permis à cha-cun de dire ses centres d’intérêt et ses engagements. Gérard Perry, le président  : « L’Asavpa m’a fait pro-gresser dans mon travail, rencontrer d’autres salariés, c’est une ouverture d’esprit ». Pour Denis : « l’Asavpa m’a aidé à changer de nature de travail et de trouver un poste où je me sens bien. Je n’aurais sans doute pas réussi à faire le pas sans son soutien ».

Il faut se bouger !Un autre participant trouve qu’à l’Asavpa « ça fonc-tionne bizarrement : nous les administrateurs, on ne fait pas grand’chose, c’est l’animateur qui fait tout ! Je voudrais que cela bouge ».La référente Trame a alors présenté les ingrédients fonda-mentaux pour une association : pour un bon fonctionne-ment, il faut des « guides » politiques qui ont une vision de là où ils vont mener leur équipe, des membres qui se connaissent et ont plaisir à agir ensemble, des buts com-muns et une connaissance des acteurs extérieurs.Chacun a ensuite représenté sur un dessin ce qu’il connaît de son association : qui sont les leaders, où sont-ils ? Comment se fait le lien entre les adhérents ? Qui sont les acteurs extérieurs de l’association et la nature des liens ? Qu’apporte l’Asavpa que d’autres associations n’apportent pas  ? Où se situent les points sensibles pour l’Asavpa ?Cette représentation des frontières et de la valeur ajoutée de l’association fut révélatrice. Elle a consti-tué une base de débats pour trouver des pistes à me-ner par l’Asavpa.

Aller sur le terrainLes participants ont identifi é des frontières inexis-tantes : tous les salariés du département peuvent par-

ticiper aux activités de l’Asavpa, recevoir le bulletin qu’ils soient adhérents ou non. Ils constatent qu’il y a peu d’occasion d’échanges entre les salariés, qu’ils ne connaissent pas vraiment leurs collègues et leurs préoccupations, qu’ils sont souvent dans une position de demandeurs vis-à-vis des acteurs extérieurs (MSA, Chambre d’agriculture, banque…) plus que de par-tenariat.A partir de ces constats, ils ont travaillé sur les pistes d’actions à mener :Trouver des sujets d’actualité (la réforme des retraites, par exemple) et organiser localement des rencontres en soirée qui permettraient de rencontrer les salariés, de mieux les connaître et de recenser leurs préoccu-pations.Trouver des activités sociales qui apportent un plus aux adhérents.Organiser des actions apportant des moyens fi nan-ciers : 8 membres de l’Asavpa participeront à la Foire aux matériels agricoles d’occasion et au vide grange organisés par la FDGeda du Doubs pour trouver des idées.Constituer un fi chier des salariés venant régulière-ment aux activités et qui ne sont pas adhérents et les recontacter.Participer à des formations sur la prise de parole ou la confi ance en soi avec les Actrices Nivernaises.

Les participants ont pris conscience que les change-ments dépendent beaucoup d’eux et le président d’exprimer sa satisfaction : « Il ya beaucoup d’idées, il faut les fructifi er. Mais sur quel temps car nous en manquons tous. En tant que salariés, nous n’avons que nos soirées et nos week-ends ».Le groupe a décidé d’établir un plan d’actions pour 2011 à proposer en AG.

■ Loan Royer-Jérôme, référente Trame Bourgogne, Franche-Comté, Lorraine, Alsace

Attirer de nouveaux adhérents, dynamiser son association et trouver des moyens pour la faire fonctionner sont les préoccupations des administrateurs de l’Asavpa de la Nièvre. Ils se sont mobilisés le 15 janvier 2011 pour entamer la réflexion avec l’appui de leur référente Trame.

Asavpa de la Nièvre

Faire le point sur son association et bâtir un plan d’actions

ContactAsavpa de la NièvreGérard Perry, présidentTél. : 06 43 13 28 46

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8 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

iINITIATIVES LOCALES

Forme en Ferme

Développer de nouvelles activités touristiques grâce au réseau

CEIMPAS

Auto-construction, prévoir : clous, marteau, scie et… CEIMPAS !

L’association, née à l’initiative de Trame, a pour vo-cation de développer l’accueil à la ferme sous la

marque déposée « Forme en Ferme », garantissant un accueil de qualité, des repas équilibrés, la transmission d’un savoir-faire sur les relations entre l’agriculture et l’alimentation et des activités physiques pour la forme.Sur leur exploitation girondine, Véronique et J.-Marie Camus produisent du vin, des asperges et des petits fruits. En adhérant à Forme en Ferme, Véronique vou-lait faire évoluer la vente directe et les ateliers pédago-giques. La première formation sur la connaissance des aliments et l’équilibre alimentaire fut un déclic : « Elle m’a donné de l’assurance pour parler de mes produits et m’a fait réfl échir à de nouvelles valorisations, comme la restauration collective. Pour aborder ce nouveau mar-ché, je suis allée voir les restaurateurs et les collectivités et nous avons investi dans une éplucheuse d’asperge ! Cette confi ance me sert pour animer les ateliers de

cuisine à la ferme. Le public venu de tous horizons fait évoluer le produit. Leur envie de manger des asperges fraîches m’a donné l’idée de développer la vente en ligne, les conserves, l’assiette casse-croûte et les buffets avec Bienvenue à la Ferme.Forme en Ferme me permet d’échanger avec les autres adhérentes et de me former, de développer d’autres activités de diversifi cations à la ferme : animations pour les jeunes et ados lors de la semaine du goût, interven-tions comme animatrice d’ateliers nutrition santé se-niors avec la MSA de Gironde, formations pour d’autres agriculteurs, et récemment les anniversaires d’enfants à la ferme ! »

■ Loan P. Jérôme, Trame

L’aventure débute en mars 2010, avec l’appel d’un non exploitant intéressé pour valoriser des pro-

duits agricoles dans sa construction. Lors d’une dis-cussion avec un agriculteur du Cercle, Monsieur D. fait part de sa diffi culté à trouver une presse moyenne densité pour faire les petites bottes de paille qui constitueront les murs de sa maison. Monsieur D. devient adhérent du Cercle. En plus de la presse moyenne densité, il a trouvé :

■ un prestataire pour la moisson de la parcelle de blé, ■ de la sciure indispensable au mortier, ■ du matériel et des personnes disponibles pour ef-

fectuer le ramassage de la paille,

■ des prestataires potentiels pour son terrassement.Pour l’animatrice du Cercle, la période estivale est sy-nonyme de diffi culté à trouver des personnes accep-tant de travailler en dehors de leur exploitation. Mais, à force d’appels et de persuasion, les prestations ont pu se faire, entre les adhérents, avec des offreurs curieux de découvrir ce nouveau type de construc-tion et fi ers d’y participer.Malheureusement, le climat a eu raison du chantier. Après avoir moissonné, pressé et ramassé la paille, Monsieur D. a dû arrêter son chantier. La construction attendra les beaux jours de 2011. Il est indispensable que les bottes de paille restent sèches durant toute la durée du chantier. Elles attendent donc patiemment d’être manipulées à nouveau par les adhérents du Cercle, qui participeront à la mise en place des murs et du mortier. Si Monsieur D. prévoit d’utiliser à nouveau les ser-vices du Cercle, il accepte volontiers de proposer ses compétences informatique ou autoconstruction ! Par-tage d’expériences oblige !

■ Jean-Philippe Arnaud, animateur

Forme en Ferme (www.formeenferme.com) est un réseau national autour du lien alimentation et santé. Pour Véronique Camus, agricultrice, faire partie de ce réseau permet d’acquérir de nouveaux savoirs, de développer l’envie de faire évoluer son exploitation, ses produits et ses offres de service.

Jusqu’alors spécialisé dans la mise en relation typiquement agricole, le CEIMPAS (Cercle d’échanges intercantonnal du Marais Poitevin, de l’Aunis et de la Saintonge) s’exerce aujourd’hui à faire rimer agriculture et construction grâce au projet « maison en paille » d’un de ses adhérents.

ContactVéronique Camusvice-présidente de Forme en [email protected] [email protected]

ContactCEIMPASTél. : 05 46 35 11 [email protected]

Des bottes de paille destinées à la construction.

Se former et savoir expliquer son produit.

Forme en Ferme : le plein d’idées pour valoriser ses produits.

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 9

Le Ceta est composé d’agriculteurs et d’agricul-trices exerçant une activité d’accueil à la ferme.

Suite à un travail sur le fonctionnement du groupe, le Ceta a décidé d’accompagner les adhérents dans une réfl exion stratégique. 2  jours de formation ont été construits avec l’appui de Trame et de la FRGeda Provence-Alpes-Côte d’Azur. Cette formation a pu être gratuite grâce aux fi nancements de VIVEA et des fonds européens.L’objectif de cette formation est de permettre aux agriculteurs d’acquérir une méthode pour aborder les problèmes et d’être autonomes dans leur résolu-tion. Il s’agit également de mettre en œuvre un plan d’actions avec l’aide du groupe.

Apprendre à aborder les problèmes complexesIl s’agit avant tout de défi nir ses valeurs personnelles et d’apprendre à exprimer clairement ses objectifs. L’analyse de la situation présente met à jour points faibles et points forts en interne, les opportunités ainsi que les contraintes de l’environnement. Chaque participant approfondit seul ou avec l’aide du groupe son cas puis travaille sur les pistes possibles.Le groupe se met au service de chaque participant pour l’élaboration du plan d’actions pour passer de la situation présente à la situation souhaitée.

Tous les participants ont présenté leur situation et formulé leur problème. Même si elle est rapide et in-tense, la méthode permet d’aller au fond des choses pour ceux qui le souhaitent. Certains mettent ain-si « le pied à l’étrier » sur des sujets parfois diffi ciles de prendre à bras le corps seuls. Les membres du Ceta ont pris de conscience de la force de leur groupe. Les problèmes particuliers des adhérents peuvent être partagés au sein du groupe. Une meilleure connaissance des membres du groupe crée une plus grande cohésion et facilite l’intégration d’un nouvel adhérent. C’est une méthode de projection et de résolution de problème, transposable à d’autres situations de la vie personnelle ou de l’entreprise. Elle permet d’acquérir des réfl exes en termes de réfl exion et dans les choix stratégiques. Tous retiennent qu’il est important de ne pas confondre Valeurs, Objectifs et Action.

Le groupe valorise l’expertise de chacun et développe l’expertise commune Au delà de l’intérêt personnel des participants, la formation et son évaluation ont permis de réaffi rmer certains rôles du Ceta :

■ le groupe aide à résoudre les problèmes person-nels de ses adhérents,

■ le groupe apporte le soutien, le conseil et l’exper-tise par l’échange entre pairs,

■ Le groupe aide chacun dans la mise en place et le suivi de chaque étape de sa stratégie personnelle.

Suite à cette formation, le Ceta a décidé d’adop-ter de nouvelles habitudes : à chaque rencontre du groupe, un temps d’expression individuelle est prévu sur la situation de chacun.Si un membre du Ceta souhaite que le groupe consacre plus de temps pour réfl échir à son cas, il en fait la demande au président, 15 jours avant la date de réunion afi n qu’elle soit intégrée dans l’ordre du jour.

Du pain sur la planche !Le président du Ceta, Claude Schell précise : « C’est un vaste chantier que nous avons ouvert, chacun re-part avec quelque chose d’important, de bien identi-fi é, pour mettre en place son plan d’action ». Les mots utilisés traduisent la satisfaction des adhé-rents du Ceta qui se sentent reposés, sereins, soute-nus, moins isolés, dynamisés. Ils ont désormais be-soin de « digérer tout ça ».Chacun retient qu’ « il n’y a pas de problèmes insur-montables, Il y a toujours une solution ».

■ Thierry Pons, Trame

Consolider son entreprise, développer de futures activités, transmettre son exploitation sont autant de questions que les adhérents du Ceta Accueil en Terre Varoise ont abordées lors d’une formation stratégie. Tous les membres du Ceta ont joué le jeu de l’implication. L’expertise du groupe a permis à chacun de gagner en confiance et d’y voir plus clair sur ses choix.

Ceta Accueil en Terre Varoise

Défi nir sa stratégie d’entreprise avec l’appui du groupe

ContactClaude Schell, président du Ceta Tél. : 04 94 34 01 07

Les administrateurs du Ceta lors d’une journée de formation avec Loan Royer-Jérôme de Trame (debout à droite).

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10 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

iLA VIE DES FÉDÉRATIONS

FNGeda

« A la FNGeda, çà bouge ! »

La mise en œuvre du projet de Trame se précise : ce projet redonne une forme de responsabilité

fi nancière et une autonomie plus grande à chaque réseau. Parallèlement, la transversalité des actions est augmentée au sein de Trame. Ainsi, une action en-visagée conjointement par plusieurs réseaux pourra être soutenue par Trame. Le Conseil d’administration du 16 mars a orienté les fonds provenant des cotisations vers le fi nancement des 3 Jours des Présidents et vers une proposition systématique pour une plus grande présence d’admi-nistrateurs nationaux lors des AG départementales. L’idée d’un événement national type Festival avec un challenge des groupes a aussi été avancée. Il reste entièrement à imaginer.

Pleins feux sur l’AEIL’assemblée générale de la FNGeda aura lieu le jeudi 30 juin 2011 à Paris. Après une rapide partie statutaire, cette journée voulue comme « La Journée des Fédérations » portera sur le thème de l’Agricul-ture écologiquement intensive (AEI). Plusieurs inter-ventions de spécialistes ainsi que des témoignages d’agriculteurs montreront le travail de réfl exion et de prospection réalisés dans l’Ouest de la France. Etienne Gautronneau et Gilles Chauvier, administra-teurs FNGeda, sont responsables de ce thème aidés par Adrien Boulet et Bertrand de Torcy, de l’équipe de Trame.

3 Jours sur la prospectiveLes 3 Jours des Présidents 2011 auront lieu du mardi 6 au jeudi 8 décembre 2011 au Centre internationale de séjour de Paris (CISP). Les 3 jours sont une mani-festation portée par la FNGeda, ouverte aux autres réseaux de Trame. Le thème : « En prospective : com-ment rester serein dans mon projet personnel et pro-fessionnel d’agriculteur, d’agricultrice, de salarié(e), en regard de la stratégie de mon entreprise et des

innovations que je peux mettre en œuvre ? Com-ment s’organise-t-on pour se former et en entraîner d’autres ? ».Un comité de pilotage, présidé par Benoît Logeart (Ardennes) composé de Dorine Michaud (Nièvre), Ro-land Berthelier (Jura), Jean Lavergne (Haute-Vienne), Olivier Tourand (Creuse), d’un représentant des Cercles d’échanges et d’un représentant des Asavpa, sera aidé par Antoine Carret pour la FNGeda et Ber-trand de Torcy pour la partie stratégie.

Roland Berthelier, président FNGeda

Un nouveau Bureau a été élu lors du Conseil d’administration du 27 janvier 2011, Sophie Willemetz, présidente de l’IGF, est maintenant membre du Bureau. L’appel de cotisations 2011 a été lancé auprès des adhérents. A noter que suite au nouveau projet de Trame, le montant des cotisations collectées sera géré par le Conseil d’administration de la FNGeda qui en disposera pour conduire les projets de son choix et financer sa vie fédérative.

ContactFNGedaAntoine Carret, animateurTél : 04 72 72 49 95

NOUVEAU BUREAU DE LA FNGEDA

Lors de son Conseil d’administration du 27 janvier 2011, la FNGeda a réélu son bureau pour 2011. Président Roland BerthelierVice-président Pascal PommereulVice-président Olivier Tourand (à la place de Jean Lavergne)Vice-présidente Sophie WillemetzVice-président Etienne GautronneauSecrétaire général Patrick LemaneTrésorier Véronique Camus (à la place de Gi Sénequier)Membres Jean Lavergne Gi Sénequier Charles Leprêtre Karen Serres Pascal Bouchet Martine Frenneaux Benoît Logeart Etienne Périn

■ Le Conseil d’administration de la FNGeda désigne Sophie Willemetz pour occuper le 8ème poste (vacant) de représentante de la FNGeda au Conseil d’administration de Trame.

La prochaine assemblée générale de la FNGeda se tiendra le 30 juin 2011.

Thème retenu : l’Agriculture Ecologiquement Intensive.

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L’AEI, un sujet stratégique pour la FNGeda

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 11

Fédération Nationale

Formidable succès pour les Rencontres internationales des salariés agricoles

Placées sous le haut patronage du Ministre de l’Agriculture, ces Rencontres internatio-

nales des salariés agricoles ont pour objectifs de promouvoir et de valoriser les métiers de salariés de l’agriculture, et notamment ceux de la viticulture et du machinisme, en mettant en avant les savoir-faire et la technicité qu’ils de-mandent. Avec ces 700 participants réunis à Albi, l’événement a tenu ses promesses tant au niveau professionnel avec les diverses anima-tions montrant la diversité des techniques agri-coles, qu’au niveau culturel avec la découverte des richesses gastronomiques et culturelles de Midi-Pyrénées.

Un bon cru pour 2011Avec 200 concurrents, le concours international de taille de vigne « Les sécateurs d’Or » a réuni les meilleurs tailleurs de France et de l’étran-ger. L’accumulation des points de l’épreuve pratique et de l’épreuve théorique a permis de récompenser les meilleurs :

■ Sécateur d’Or : M. Dominique Wignanitz (Nièvre).

■ Sécateur d’Or international : Stanislas Skro-bak (République tchèque).

■ Meilleur jeune : Romain Henin (Marne). ■ 1er prix féminin : Monique Machinet (Marne). ■ Meilleur tailleur de Midi-Pyrénées : Domi-

nique Poupard (Tarn). ■ Prix d’équipe : Nièvre.

Des chauffeurs particulièrement en formeUne trentaine de chauffeurs (salariés de grandes cultures ou d’élevage, jeunes en for-mation agricole) s’est affrontée pour le 2ème concours national de conduite de matériel

agricole. Les épreuves pratiques ont permis de montrer toute l’agilité nécessaire à la conduite de tracteurs et télescopiques.Résultats :

■ Volant d’or : Clément Poire (Somme). ■ Volant d’argent : Jérôme Met (Eure-et-Loir). ■ Volant de bronze : Lionel Masclet (Pas-de-

Calais).Ce classement permet de mettre en avant la technicité de jeunes adhérents des Asavpa puisque les lauréats ont moins de 25 ans. Ces jeunes (certains sont en formation agricole) deviendront peut-être les futurs ambassadeurs des Asavpa…

Un premier concours vidéo réussiTrame-FNAsavpa avait proposé aux Asavpa de créer un clip vidéo pour promouvoir leurs activités pour les salariés agricoles ou les de-mandeurs d’emploi. Pari risqué pour des asso-ciations qui ne sont pas initiées aux techniques de la vidéo. Malgré l’ampleur de la tâche, 5 Asavpa (Eure-et-Loir, Indre-et-Loire, Tarn, Avey-ron et Calvados) ont relevé le défi . A cette oc-casion, 2 prix ont été remis :

■ le prix du jury est revenu à l’Asavpa d’Eure-et-Loir,

■ le prix du public a été décerné à l’Asavpa d’Indre-et-Loire.

Des partenaires fi dèlesCette manifestation ne pourrait avoir lieu sans le soutien matériel et fi nancier de nombreux partenaires. Une nouvelle fois, ils ont mon-tré leur attachement au salariat agricole en participant activement à l’événement. Dans un contexte où le salariat agricole est en re-cherche de reconnaissance, rien de mieux que de rassembler durant 3 jours une dizaine de

partenaires fi dèles au mouvement des Asavpa et prouvant leur implication !

Pour conclure…Trame et la Fédération Nationale des Asavpa ont, une nouvelle fois, réussi avec ces Ren-contres internationales des salariés agricoles, un véritable événement professionnel et mé-diatique pour valoriser l’agriculture à travers ses territoires, ses produits, ses hommes et ses métiers de salariés agricoles.

■ Virginie Drocourt, animatrice de la FNAsavpa

Les 4, 5 et 6 mars 2011 avaient lieu les 5èmes Rencontres internationales des salariés agricoles à Albi-Gaillac (Tarn). 700 salariés agricoles sont venus de toute la France et de 6 pays (Slovaquie, Chili, Italie, Biélorussie, République tchèque et Espagne). Trame et la Fédération Nationale des Asavpa avaient préparé un programme riche et innovant pour cet événement majeur de promotion du salariat agricole.

ContactTrame - FNAsavpaTél. : 01 44 95 08 20

Les Rencontres internationales des salariés agricoles ont aussi

un site internet. Retrouver les résultats des trois concours sur : www.risa2011.fr.

Les lauréats des Sécateurs d’Or 2011.

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Le Concours national de conduite de matériel agricole 2011.

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12 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

Mobiliser ses adhérents pour un événement : des initiatives à suivre

iFICHE MÉTHODE

Les 4, 5 et 6 mars  2011 avaient lieu les Rencontres internationales des salariés

agricoles (RISA) à Albi. Cette manifestation d’envergure internationale demande une forte mobilisation du réseau Asavpa pour re-cueillir un maximum d’inscriptions. A l’instar de la Marne, de la Gironde, certaines initia-tives innovantes ont été mises en place et ont permis de recruter de nombreux parti-cipants.

Organiser des sélections départementales en GirondeDans cette région riche en exploitations vi-ticoles, l’Asavpa a organisé un grand chal-lenge de taille de vigne afi n de sélectionner les meilleurs tailleurs pour la grande fi nale des «  Sécateurs d’Or  » d’Albi. Ce circuit de concours a permis à l’Asavpa de com-muniquer sur les RISA, en mobilisant les adhérents dans l’organisation et la partici-pation au concours. Suite à cette sélection, les meilleurs tailleurs bénéfi ciaient de tarifs avantageux pour venir à Albi. Mis à part les frais d’inscription, l’Asavpa de la Gironde prenait en charge le transport dans sa to-talité. De plus, ce challenge permettait à l’Asavpa de mettre toutes les chances de son côté pour ramener le trophée des « Sé-cateurs d’Or » en Gironde.

Solliciter une subvention exceptionnelle dans la MarneCertaines structures ont sollicité les Conseils généraux ou régionaux pour une subven-tion exceptionnelle. Cette aide permet de prendre en charge tout ou partie des frais engagés par la manifestation (frais de trans-port, frais d’inscription…). L’Asavpa de la Marne a bénéfi cié d’une aide de la région Champagne-Ardenne lui permettant ainsi de payer le bus dans sa totalité pour em-mener une délégation à Albi. Néanmoins, 2 prérogatives sont nécessaires pour ce type de demande : elle nécessite une anticipation de la part des administrateurs et l’élabora-tion d’un dossier complet.

Communiquer grâce aux manifestations agricoles de renomDe nombreuses manifestations agricoles sont organisées tout au long de l’année. Alors pourquoi ne pas promouvoir les ac-tions de l’association sur celles-ci. En inves-tissant de tels événements, les responsables font la promotion de leur structure et de leurs actions. A l’occasion des Rencontres in-ternationales, l’Asavpa de la Marne a mis en place une taille virtuelle grâce au simulateur de taille de vigne, le Simulcep 3D du Faf-

sea. Objectif  : initier les futurs participants à la taille « guyot simple ». A l’issue de ces deux journées, 6 candidats ont été tirés au sort. Ces candidats ont ainsi pu participer aux Rencontres internationales. Leur partici-pation a été facilitée grâce à un tarif privilé-gié pris en charge par l’Asavpa de la Marne !

Faciliter le paiementLes frais d’inscription peuvent parfois être un frein à la participation. C’est pourquoi, certaines associations ont mis en place un paiement en plusieurs fois permettant ainsi à certains participants de s’inscrire. Cette ac-tion est entièrement gérée par la structure. D’autres ont décidé de prendre en charge une partie des frais d’inscription. Pour des frais d’inscription de 120 €, certaines struc-tures, telles que l’Asavpa du Tarn, prenaient en charge à hauteur de 30  €. Ainsi, seuls 90 € étaient à la charge du participant.

Alors, lancez-vous !De nombreuses initiatives peuvent être mises en place très simplement en vue de l’organisation d’un événement. N’hésitez pas à vous appuyer et à vous rapprocher des réseaux Trame. Repérer, analyser au sein des réseaux Trame sont les maîtres-mots. Vous pourrez ainsi partager vos expériences et disposer d’un appui méthodologique, alors n’hésitez plus !

ContactVirginie Drocourt, TrameTél. : 01 44 95 08 16

L’ultime épreuve.

La convivialité à l’honneur.

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De nombreuses actions et événements sont organisés par les réseaux de Trame et souvent une question subsiste : comment mobiliser les adhérents et comment les amener sur une manifestation ? Cette interrogation demande aux structures d’innover sans cesse. Voici quelques initiatives payantes pour les Rencontres internationales des salariés agricoles.

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Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 13

www.pardessuslahaie.net ouvre de formidables perspectives

iACTUALITÉS

Tout le monde connaît ou a entendu parler de Facebook. Cette interface permet de communiquer avec un réseau d’amis et de partager instantanément des informations, des photos, des conversations. Serait-il possible de créer dans l’agriculture un nouveau « réseau social » ? Un réseau qui nous permette de rentrer en contact, en lien avec d’autres salariés agricoles, avec des agriculteurs ou des conseillers agricoles qui partagent les mêmes passions ou les mêmes préoccupations…

ContactAsavpa de l’AveyronTél. : 05 65 73 77 36

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ardessuslahaie.net

C’est le défi relevé par Trame. Pour cela, une démarche d’expérimentation a été

mise en place et a été rendue possible grâce aux «  sites pionniers  ». Parmi eux, on y re-trouve, entre autres, l’Asavpa de l’Aveyron au côté de l’Asavpa de Gironde, de la FRAsavpa de Picardie et de nombreux Geda (Groupes de développement d’agriculteurs), ainsi que le BCMA et les Cercles d’échanges. De quoi s’agit-il ? L’Internet commence peu à peu à changer notre quotidien. Reliés aux autres par « la toile », nous avons désormais accès à toutes les informations que nous cher-chons. Nous communiquons instantanément avec nos proches, nos amis, nos collègues, même lorsqu’ils sont au bout de la région, de la France ou du monde. Mais l’Internet de demain sera interactif et participatif. Il ouvre des perspectives formidables, c’est pour-quoi, Trame a créé www.pardessuslahaie.net.

Partager et diffuser l’innovationNos métiers évoluent dans un monde qui bouge vite et l’agriculture est face à de nouveaux défi s. Dans nos groupes et asso-ciations de développement agricole et rural, des femmes et des hommes innovent sans cesse. Ces réseaux dynamisent l’ensemble de la profession par le partage, l’échange, la diffusion de l’innovation. Internet va nous aider à partager plus vite et plus loin ces in-novations. Comme jadis les groupes de dé-veloppement agricole invitaient les agricul-teurs et les salariés à aller voir plus loin que les limites de leur exploitation agricole, nous allons sauter « par dessus les haies », qu’elles soient proches ou éloignées, et élargir notre regard…

Abolir les barrièresCe réseau social sera prochainement à la dis-position de tous les acteurs du développe-ment agricole. A vous de jouer le jeu et de vous approprier ces nouveaux outils… Ces outils modernes permettront de capitaliser les connaissances et de rechercher des infor-mations professionnelles. Ce réseau souhaite abolir les « barrières » liées à l’éloignement et aux différences de métiers. Pardessusla-haie.net aura pour vocation d’être un « outil collaboratif  ». Il permettra à vos adhérents

de se mettre en lien, avec d’autres salariés agricoles ou agriculteurs de leur départe-ment mais aussi avec des passionnés de leur production partout en France, de participer à des forums, d’avoir accès à des informations pointues que d’autres collègues voudront bien leur partager. Concrètement, le réseau social est constitué d’une interface avec des liens vers de très nombreux sites, par exemple, celui de l’Asa-vpa de l’Aveyron et du CRDA de la Manche. Les adhérents ont un accès privilégié à cer-taines parties cachées du site, accès à des documents en ligne, accès à des forums et aux espaces de travail. Ils pourront avoir un espace personnel où ils présenteront leurs centres d’intérêts professionnels. Ils seront automatiquement mis en lien avec d’autres personnes qui partagent les mêmes centres d’intérêts et pourront échanger en toute li-berté.

Nous ne sommes qu’au début !De telles nouvelles pratiques ne vont pas se mettre en place du jour au lendemain  ! Nous sommes dans les tâtonnements du dé-but. Mais quand nous regarderons en arrière

dans 10 ans, il est probable que beaucoup d’entre nous trouveront naturel d’utiliser ces nouveaux outils.Etre bien informé, être porteur d’innovation et faire partie d’un réseau est à coup sûr un excellent moyen de vivre sa passion de ma-nière plus vivante et de garantir son avenir professionnel.

■ Bernard Gauvain, animateur

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14 - Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011

iACTUALITÉS

Quatre sous-groupes de travail IGF fonc-tionnent par réunion téléphoniques sur

les thèmes suivants : ■ Initier des formations sur le développe-

ment personnel. ■ Echanger des projets avec d’autres ré-

gions, d’autres pays. ■ Initier de nouveaux adhérents, renouveler,

moderniser. ■ Image et reconnaissance du métier.

L’IGF s’est investi au SIMA : ■ Un stand « Femmes en agriculture » : mar-

qué par la parution du livre «  Je suis agri-cultrice aujourd’hui...  » publié par DFAM 03 et remis lors de l’inauguration, en mains propres à Monsieur Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture.■ Une conférence : « Morphologie féminine et sécurité auprès des agroéquipements ».■ Une conférence : « Relations humaines, or-ganisation du travail et agroéquipements ».

Des suites favorables sont en construction dans le cadre d’une convention qui lierait l’IGF à la Caisse Centrale de MSA et à VI-VEA pour la mise en place de formations à la Gestion du stress en agriculture. Ces for-mations portées par les groupes féminins se-raient ouvertes aux hommes et aux femmes, sur préconisation des MSA. 4 départements seraient « pilotes » : le Pas-de-Calais, les Ar-dennes, la Charente-Maritime et l’Allier.■ Sophie Willemetz, présidente de l’IGF

Pourtant, ce mode de commercialisation séduisant n’est pas toujours facile à

mettre en place et à pérenniser : formation et temps ou coût nécessaire à la création d’un site de vente en ligne, paiement sécurisé, référencement pour ne pas rester dans les oubliettes de Google, etc.

Un outil simpleLe réseau des Banques Populaires lance ce mois-ci un outil clé en main pour permettre aux agriculteurs de se lancer dans cette dé-marche. Direct&Bon est :

■ d’une part d’un site portail qui référence et remonte les données des producteurs ré-

férencés, ■ et d’autre part un service de création « en

quelques clics » d’un site de e-commerce pour vendre leurs produits agricoles ou viti-coles. Le service inclut aussi un module de paiement sécurisé, l’hébergement, le référencement, la maintenance, et une assistante technique. En faisant partie d’un portail, vous bénéfi ciez de

la visibilité et de la communication mise en place par la Banque Populaire. Le coût de ce service est de 50 € HT par mois, soit moins que le seul coût d’un module de paiement en ligne sur un site Internet classique.

Trame, partenaire du projetTrame est partenaire de ce projet, car Trame travaille depuis de nombreuses années sur les services en agriculture et les circuits courts, notamment sur les questions de rentabilité. Les ingénieurs de l’équipe « Agriculture inno-vante » ont ainsi rédigé des fi ches méthodo-logiques pour accompagner les producteurs dans la création de leur boutique, pour les aider à concevoir leur identité ou à dévelop-per des outils de communication simples et effi caces. ? Elles sont disponibles sur le site www.directetbon.com.

■ Simon Boullier, chargé de mission « Circuits courts » à Trame

ContactAntoine Carret, animateur de l’IGFTél. : 04 72 72 49 95

ContactTrameTél : 01 44 95 08 14

L’Inter-Groupe Féminin redémarre

Cultivez vos ventes sur Internet !

Sophie Willemetz est présidente de l’IGF depuis le 13 janvier 2011. Ce nouveau mandat lui confère une place de vice-présidente de la FNGeda et d’administratrice de Trame.

Vous êtes agriculteur et voulez développer la vente de vos produits en circuits courts en créant votre boutique sur Internet ? Bonne idée, c’est une solution qui permet de vendre sans se déplacer, d’améliorer votre valeur ajoutée, et de maintenir une relation avec vos clients même à distance.

Rendez-vous sur www.directetbon.com

Plusieurs membres de l’Inter-Groupe Féminin (au centre, Sophie Willemetz, la présidente).

Le stand IGF au Sima.

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Page 15: Journal de Trame 42

Le Journal de Trame numéro 42 - mai 2011 - 15

Durant toute la durée du Sima, les ingénieurs de l’équipe agro équipements de Trame-

Bcma ont répondu à de très nombreuses ques-tions sur l’utilisation à venir du nouveau gazole non routier (GNR). LeBcma a apporté aux agri-culteurs de nombreux conseils pour un passage sans problème (fi ches techniques et colloque).

Pleins feux sur l’AEIEn parallèle, les nouvelles technologies au service de l’agriculture écologiquement inten-sive ont été au centre des communications de l’Espace des bonnes pratiques. Pour illustrer ce concept, le Bcma avait installé une bineuse « équipée d’électronique » reliée à un satellite.L’application des nouvelles technologies (gui-dage par GPS, caméra, ultra sons) pour piloter les bineuses et d’autres outils mécaniques peut répondre aujourd’hui à une recherche d’effi ca-cité et de performance. De plus, pour compléter cette approche, le Bcma a organisé deux conférences en parte-nariat avec les spécialistes du sujet à Trame. Elles ont permis de donner des préconisations sur céréales, colza, maïs et betteraves pour ré-duire l’utilisation des produits phytosanitaires. Ces interventions techniques ont été suivies par des témoignages d’agriculteurs permettant de voir comment intégrer concrètement cette démarche vers une agriculture durable. Jacky Berland, agriculteur et vice-président de la FDGeda de Vendée, et Jean-François Sarreau, agriculteur dans le Finistère et président de IAD (Institut de l’agriculture durable) ont aussi témoigné pour expliquer comment ils ont inté-gré ce concept d’AEI dans le pilotage de leurs exploitations agricoles.

Un parcours des bonnes pratiquesLe Bcma a également mis en place, avec ses partenaires, le parcours des bonnes pratiques en sélectionnant une trentaine de constructeurs proposant des solutions concrètes à cette dé-marche des bonnes pratiques. 3 d’entre eux, CARRE SA, HARDI-EVRARD et SULKY-BUREL, se sont vus remettre pendant le Sima un tro-phée « Coup de cœur des partenaires » devant des journalistes et professionnels présents.■ Jean-Luc Péres, Trame-Bcma

ContactTrame-BcmaTél. : 01 44 95 08 35

Trame au SIMA 2011Durant le Sima (le Salon international du machinisme agricole), la 5ème édition de l’Espace des bonnes pratiques regroupait cette année quinze partenaires, dont Trame-Bcma.

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Le-Bcma a illustré la notion

d’AEI par une bineuse « équipée

électronique ».

Jean Luc Pérès de Trame-Bcma a remis les trophées « Coup de cœur » à trois constructeurs inventifs.

DES ATELIERS PRATIQUES ANIMÉS PAR TRAME

Durant le Sima, l’équipe « Agri-culture innovante » de Trame a animé des ateliers pratiques et concrets (30 minutes avec une traduction simultanée en anglais) pour tous les visiteurs se posant des questions dans le domaine de l’agriculture durable. Un pro-gramme d’une trentaine d’ate-liers a ainsi été proposé en par-tenariat avec l’Ademe. Exemples de sujets abordés :

■ Le bilan carbone : exemple d’un outil pour développer des installations de compostage

■ Agriculteur-méthaniseur : un nouveau métier. ■ Cultures Intermédiaires à Vocation Energétique : produire de la biomasse en dérobée,

sans abandonner la production alimentaire. ■ L’Agriculture Ecologiquement Intensive : imiter les processus naturels pour réduire les

consommations d’énergies fossiles.

L’un des trois stands de Trame durant le Sima 2011.

Solène Dumont de Trame est notamment intervenue sur les intérêts et limites de la méthanisation en phase sèche.

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Page 16: Journal de Trame 42

v

Y ASAVPAPrésidents

■ Indre. Christian Chabenat

remplace David Imbert.

Y GEDAPrésidents

■ FDGA de la Sarthe :

Olivier Lebert remplace

Gilles Chauvier.

■ FDGeda d’Ille-et-Vilaine :

Carine Chassé remplace

Charles Leprêtre.

■ FRGeda Provence-Alpes-

Côte d’Azur : Gi Senéquier

succède à Nicole Jacques.

Y TRAMECircuits courts et nouveaux services.Après un travail d’état des lieux des collectifs agricoles en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Thierry Pons poursuit désormais ses travaux sur le thème des circuits courts et des nouveaux services en agriculture. Basé à Aix-en-Provence, ses missions concernent tout le territoire hexagonal.

Ingénieurs référents ■ Elsa Ebrard a pris ses

fonctions d’ingénieur référent pour les régions

Centre et limousin début 2011. Ingénieur agronome de formation, Elsa travaillait auparavant pour la Chambre régionale des métiers et de l’artisanat du Limousin. Elle accompagne désormais les Geda et Asavpa de cette grande région.

■ Lucie Pavard est ingénieur référent pour le grand quart sud-ouest de la France. Jeune ingénieur en agriculture, elle était auparavant en poste au Cameroun pour coordonner et animer un projet de développement. Elle collabore désormais avec tous les réseaux de Trame présents en Poitou-Charentes,

Aquitaine et Midi-Pyrénées. ■ Solène Dumont assure

l’appui aux réseaux de Trame des régions Nord-Pas de Calais, Picardie, Haute-Normandie et Champagne-Ardenne. Elle est également animatrice de l’association des Agriculteurs composteurs de France et participe aux travaux de recherche-action sur le compostage.

Retrouvez le trombinoscope complet de Trame sur le site www.trame.org Rubrique « Une équipe à votre service ».

MOUVEMENTS

Y Le Tractoguide 2011 est paru

L’édition 2011 du Tractoguide, coproduc-tion de l’Acta et du BCMA est parue.Cet ouvrage, structuré en six parties, présente 396 tracteurs de 2 à 4 roues motrices, 96 moissonneuses-batteuses avec équipement céréales à paille et maïs, 53 tracteurs étroits et 35 vendangeuses automotrices, 26 ensileuses automotrices et 72 chargeurs télescopiques disponibles actuellement en France. Ces 678 fiches décrivent en détail l’ensemble des caractéristiques techniques des tracteurs standards et étroits, des moissonneuses-batteuses, ensileuses automotrices, chargeurs télescopiques et vendangeuses

automotrices. Les prix et date de tarif sont donnés à titre indicatif. Le Tractoguide 2011 fournit au lecteur le barème d’entraide prévisionnel 2010, les adresses utiles du secteur et un index complet des modèles présentés. Ce document unique répond aux besoins non seulement des agriculteurs et producteurs spécialisés mais aussi des techniciens, des conseillers machinisme, des Cuma ou des entrepreneurs de travaux.

Edition ACTA 2011 - février 2011 – 680 p. - 50 € TTC+ (8 € de frais de port pour un exemplaire).

Y Des formations sur les relations humaines dans les collectifs agricoles Plusieurs formations sur la gestion des relations humaines dans les collectifs agricoles sont proposées par Trame et GAEC&Sociétés, dont une pour les agriculteurs(trices), salariés, d’un collectif de travail agricole (formes sociétaires, groupements d’employeurs, points de vente collectifs, assolements en commun, chantiers d’entraide, etc).

« Cultiver les relations humaines dans les collectifs agricoles »2 jours à Paris (ou dans une région) les 15 septembre et 15 décembre 2011et une journée à prévoir dans chaque collectif entre ces deux dates.

Les agriculteurs impliqués dans ces collectifs de travail sont encore trop peu formés aux relations humaines. Or, des relations mal gérées créent souvent des préjudices économiques importants, peuvent même mettre en péril ces collectifs. Sans compter les dégâts humains. Mieux vaut agir de façon préventive, ne pas attendre que les conflits éclatent ! Dès les premiers symptômes, consultez !

A la fin de la formation les membres du collectif sauront : ■ Faciliter la discussion entre tous les acteurs dans chaque collectif. ■ Se mettre d’accord sur les points de vigilance à travailler pour optimiser les relations humaines dans leur collectif agricole. ■ Engager des actions et mettre au point les outils de prévention des conflits.

Attention ! En s’inscrivant, le collectif agricole désigne plusieurs membres pour les 2 jours de formation à Paris (ou en régions). Il s’engage à ce que tous ses membres participent à la formation le 2e jour dans le collectif. Il est important que le(s) salarié(s) participe(nt) à la formation (au moins le 2e Jour dans le collectif).

Pour en savoir plus sur les dates, programmes, coûts et intervenants :Contacter Muriel Astier, Trame au 01 44 95 08 19 ou [email protected]