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Compilation des écrits des participants Journal des enfants — Juin 2012 Les Journées de l’Environnement, organisées par l’OCCE avec le soutien financier du Conseil Général des Landes, ont eu lieu les 29 et 31 mai 2012 à Saint-Justin. Grâce à la participation de nombreux intervenants locaux, les enfants sont partis à la découverte du patrimoine et des activités des Landes d’Armagnac, comme de petits journalistes en quête d’informations. De retour en classe, les enseignants les ont encouragé à écrire (ou dessiner) leurs impressions, à rédiger de courts articles qui, mis bout à bout, forment le , dont vous tenez un exemplaire entre les mains. L’animateur de l’OCCE s’est donné la permission de créer les transitions pour que les articles soient plus lisibles, mais tout ce qui est écrit dans les pages qui suivent sort de la bouche des enfants. Journal des enfants des Journées de l’Environnement en italique La ferme solaire du Gabardan p2 La ferme de l’Hecso à Betbezer d’Armagnac p3 Les pompiers de Saint-Justin p4 Le château de Fondat p5 Labastide d’Armagnac p6 Le centre Jean Rostand p7 Les danses traditionnelles p8 La bastide de Saint-Justin p9 La fabrication du pain à Sarbazan p10 Notre-Dame des Cyclistes p11 Vigne et armagnac au chai de Soube p12 Les abeilles de Sandrine p13 Éditorial Journées de l’Environnement Le Journal des enfants Sommaire Bonne lecture, et merci aux jeunes auteurs

Journal des Journées de l'Envad40/IMG/pdf/Le_Journal_des_enfants.pdf · 2012. 6. 21. · Compilation des écrits des participants Journal des enfants — Juin 2012 Les Journées

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  • Compilation des écrits des participants

    Journal des enfants — Juin 2012

    Les Journées de l’Environnement,organisées par l’OCCE avec le soutienfinancier du Conseil Général des Landes, onteu lieu les 29 et 31 mai 2012 à Saint-Justin.

    Grâce à la participation de nombreuxintervenants locaux, les enfants sont partis àla découverte du patrimoine et des activitésdes Landes d’Armagnac, comme de petitsjournalistes en quête d’informations.

    De retour en classe, les enseignants les ontencouragé à écrire (ou dessiner) leursimpressions, à rédiger de courts articles qui,mis bout à bout, forment le

    ,dont vous tenez un exemplaire entre lesmains.

    L’animateur de l’OCCE s’est donné lapermission de créer les transitions pour queles articles soient plus lisibles, mais tout cequi est écrit dans les pages quisuivent sort de la bouche des enfants.

    Journal desenfants des Journées de l’Environnement

    en italique

    La ferme solairedu Gabardan p2

    La ferme de l’Hecsoà Betbezer d’Armagnac p3

    Les pompiers deSaint-Justin p4

    Le château de Fondat p5

    Labastide d’Armagnac p6

    Le centre Jean Rostand p7

    Les danses traditionnelles p8

    La bastide de Saint-Justin p9

    La fabrication du painà Sarbazan p10

    Notre-Dame des Cyclistes p11

    Vigne et armagnac auchai de Soube p12

    Les abeilles de Sandrine p13

    Éditorial

    Journées de l’Environnement

    Le Journal des enfants

    Sommaire

    Bonne lecture, et merci

    aux jeunes auteurs

  • Journal des enfants — Juin 2012P. 1

  • P. 2

    www.occe.coopOffice central de la Coopération à l’Ecole

    Ce n’est pas une ferme comme les autres ! La ferme solaire de Losse est l'endroit le plusgrand d'Europe équipé de panneaux photovoltaïques. Ce site pourrait contenir 500 terrainsde rugby ! nous apprend Brice, en CE2 à Tartas.

    La ferme solaire du Gabardan

    Voilà ce que nous en dit Alexis, en CE1 à Solférino.

    Nolann, en GS dansla même école, précise qu ’il y a deux types de panneaux.

    Il nous révèle ensuite lesavantages de l’énergie solaire.

    Alexis et Hugo de l’école de Rivière ajoutent que

    On s'est approchés vraiment très près. Jesuis monté sur un promontoire d'où on voyait des milliers de panneaux solaires . J'ai entendule bruit de l'eau et le chant des grenouilles en plein milieu des panneaux.

    On a vu des panneaux solairesimmobiles. Puis on a vu des panneaux qui bougent avec le soleil.

    La lumière du soleil va contre les panneaux ; ça crée del'électricité qui va dans un tuyau sous la terre. Au bout du tuyau, il y a un poste qui distribuel'électricité aux gens qui en ont besoin. laferme produit de l'électricité pour une ville grande comme Mont-de-Marsan

    Enfin, un poète en herbe de l’école de Saint-Justin nous confie ses impressions. Noussommes montés sur une petite colline : les panneaux solaires ressemblaient à la mer.

    L’historique du site nous est révélé par Laura,de l ’école de Solférino.

    (lefomès)

    Nolann remonte même encore plus loin dans letemps.

    Avant, c'était des pins,ils ont du les couper parce qu'un champignon

    les envahissaient. C'est sur ces terrainslà qu'ont été posés les panneaux solaires.

    Une dame nous a expliqué pourquoi il ya autant de pins dans les Landes ; avant il yavait plein de marécages. Napoléon III a faitmettre des pins parce que ce sont des pins quiabsorbent beaucoup d'eau.

    Pour attraper le soleil, il y ades panneaux solaires.

    Candice, Esteban, Romane et Thomas,en GS-CP à l’école de Brocas, expliquentà leur manière, schéma à l’appui, lefonctionnement des panneaux solaires.

    (les photons)Quand il fait beau, des petites boules

    qui sont dans les rayons dusoleil sont emprisonnées dans lespanneaux solaires. Sous les panneaux, ily a un câble électrique qui amènel’électricité de ces petites boulesjusqu’à un poste –source.

    Journal des Enfants — Juin 2012

  • P. 3

    Comme l’expliquent les élèves du Sablar à Dax,. Les maternelles de Saint-Jean d’Août ont été présentés à

    toute la famille :Comme le rappelle Lucas de Solférino, la différence n’est pas toujours évidente au premiercoup d’oeil :

    nous avons observé des chèvres et on amangé du fromage de chèvre

    le bouc (le papa), la chèvre (la maman) et les chevreaux (les bébés).

    on a vu des chèvres et il y avait un bouc. J'ai cru que c'était une chèvre noirepoilue.

    La ferme de l’Hecso à Betbezer d’Armagnac

    Clarisse, Manon et Tiffaine de Hinx nousexpliquent la fabrication du fromage.L'éleveur trait les chèvres pour obtenir leurlait. On ajoute de la présure dans le laitpour obtenir le caillé.

    On met du sel sur le fromagepour lui donner du goût. Le fromage eststocké avant d'être vendu.

    L'éleveur place lecaillé dans le moule pour donner la formeau fromage.

    Charline de Solférino nous fait part de sesinquiétudes.

    . EtLoriane ajoute :

    Je n'ai pas aimé la machine àtraire car ça pourrait faire mal aux chèvres

    j’ai beaucoup aimé parce qu'ona goûté le fromage. Je me suis fait une copine.On était toutes les deux gourmandes.

    Enfin, les élèves de Léon ont même vu autre chose que des chèvres. On a aussi vu deschevaux, des frisons et des espagnols. Ils les dressent pour faire des spectacles. Ils leurapprennent à lever les pattes l'une après l'autre. Ils appellent cette marche la marcheespagnole. Puis ils font des tours en levant les pattes et ils saluent en baissant la tête et enpliant une patte.

    Et les élèves de Rivière nous rapportent cette anecdote :Aline de Tartas a appris que

    Ceux de Saint-Justin ont pu constater que ces animaux sont agiles mais qu’ilsn’aiment pas tout.

    Et Sara de Tartas nous livre un vieux truc de grand-mère :

    à la naissance, les éleveurs brûlentles cornes des chèvres pour ne pas qu'elles se blessent. leschèvres n’ont des dents qu’en bas. Les dents de l’arrière sont tranchantes comme desrasoirs.

    Pour manger les feuilles de arbres, le bouc se mettait debout sur lespattes de derrière. Quelqu’un a donné un peu de menthe à une chèvre mais elle n’aimait pastrop ça. on nous a montré uneplante qui s ’appelle sureau qui fait du bien à l’humain pour la toux et pour la gorge et quifait du bien à la chèvre pour le lait.

    Journal des enfants — Juin 2012

  • P. 4

    www.occe.coopOffice central de la Coopération à l’Ecole

    Les pompiers de Saint-Justin

    Océane, Sofiane, Christalle et Matthieu duSablar à Dax ont eu de la chance :

    . Mais ils ne sont pasles seuls.

    nous expliquent Madison, Johana et Sophiede Hinx.

    nous confient les élèves deSaint-Justin.

    ajoute Franck de Solférino.

    nous avonsessayé la lance à incendie et on a mis lesuniformes des pompiers

    On est montées dans tous lescamions sauf deux car ils étaient trop hauts,

    On a essayé le casque et le gilet despompiers. On a tenu le tuyau, la lance pouréteindre le feu,

    On a pu mettre l'alarme enroute,

    Pour certains, il y a eu une vraie mise en situation.

    Émilie de Tartas a pu juger dela force des pompiers :

    Hélène, Léo et Charly de Rivière ont relevé les noms des véhicules. Il existe plusieurs sortesde camions :

    . Laura, Camille et Marie-Sarah de Renung nous aident à compléterl’inventaire.

    Elles nous apprennent ensuite l’utilité du standard.

    On est monté dans un camion, le pompiera mis la sirène ; il appuyait sur une pédale et ça faisait « pin-pon ». Raphaël a fait le blessé,le pompier l’a fait allonger sur le brancard dans l’ambulance.

    quand il y a un accident de voiture et qu’il y a une personne coincéeils utilisent une grosse pince. C’est lourd !

    VSAV (Véhicule de Secours Aux Victimes) et FPTSR (Fourgon Pompe TonneSecours Routier)

    L'autre camion qui était très impressionnant et long s'appelle le CGC (CamionGrande Citerne). Le dernier était un 4X4, celui du major, le VLTT (Véhicule Léger ToutTerrain ). Il sert à recevoir les alertes deMont-de-Marsan. Ils ont des ordinateurs qui permettent de savoir si les camions sont aucentre ou pas. Les pompiers ont aussi des « bips » pour être alertés. Ils ont deux GPS poursavoir quelle direction prendre pour trouver les feux ou les accidents.

    On écoute pour finir les reporters de Léon :Les reporters : Comment repérez-vous les feux de forêts ?L'adjudant : De 1950 à 2006, on utilisait une carte avec lasituation des tours. Le feu était mesuré en grade etlocalisé par l'œil des hommes logés dans chaque tour.Suite à un accident mortel, les caméras nous ontremplacés. Aujourd'hui, le système Prodalis détecte lesfeux bien avant l'œil humain, même avec des jumelles.Les caméras, placées en haut des tours, photographientles environs, en continu, 24h/24, en formant un demi-cercle en seulement deux minutes. Les drones nous aidentégalement à évaluer l'étendue du feu.Les reporters : Merci d'avoir répondu à nos questions etbon courage!

    Dessin de Madison, Johana et Sophie à Hinx

    Journal des Enfants — Juin 2012

  • Le château de Fondat

    Jordan de Tartas nous donne unedescription de ce lieu. Quand on estrentré dans le jardin du château, ona vu le pigeonnier perché en hauteuravec à côté la vielle écurie. Il y avaitle labyrinthe cache-cache où lesenfants allaient jouer après manger.On a vu une chapelle avec à côté unjardin avec un miroir d'eau. Onappelle cela le miroir d'eau car lechâteau s'y reflète. Puis on a observéle château qui comporte des grandestours qui servaient à guetter lesennemis.

    Maxime et Enzo de Rivière nous apportent quelques précisions.

    Ce détail a impressionné Thomas et Enzo de Solférino :

    Kilian, en Ce1 à Solférino, a identifié plusieurs choses.

    . Son camarade Yannick a fait le lien avec des pays lointains :

    Les élèves de Léon nous livrent leurs impressions :Ils sont même entrés.

    C'est un château construit en1607. Il possède un chai du XVIIe, un miroir d'eau, un colombier du XIIIe. Il a un parc plantéd'arbres rares tels que des zelkovas pluricentenaires (des ormes du Caucase), uniques dansnos régions. nous avons vu un arbre de450 ans !!!

    Il y avait des plantes comme lebambou ou le magnolia. J'ai vu un miroir d'eau, une mangeoire à cheval et beaucoup desculptures on a touché dubambou, l'arbre que mangent les pandas.

    le parc est entouré de forêts et dechamps. L'endroit est calme et agréable ! Nous avons pénétré dans cemagnifique château qui a été construit à l'époque d'Henri IV. Actuellement le propriétaireest Monsieur Lavielle, chevalier de Malte. Il nous a fait visiter son salon où nous avons puadmirer des armes qui ont appartenu à des grands empereurs ainsi qu'une collectiond'objets très rares. Cet endroit est un lieu idéal pour organiser un rallye découverte !

    P. 5

    Ce rallye de découverte nous est présenté par Yoni de Hinx.

    Ils rappellent aussi à ceux qui voudraient le refaire :

    On a joué à un jeu de pistes.Thibaut, Yanis et moi on a eu un plan avec des photos et il fallait retrouver ces images quicorrespondaient à un détail. Il y avait 16 endroits à trouver à l'aide de la carte. Après avoirtrouvé les 16 images, on a fait un rallye-photos. On devait retrouver l'endroit d'où avaientété prises les photos. pour ceux quiveulent visiter le château, à partir d'aujourd'hui, c'est payant : pas de chance !

    Dessin des élèves de Hinx

    Journal des enfants — Juin 2012

  • P. 6

    www.occe.coopOffice central de la Coopération à l’Ecole

    Labastide d’Armagnac

    Nous sommes allés à Labastided’Armagnac. Nous sommes passés sousles arcades de la Place Royale, nousracontent Clément, Julia, Klaudia et

    Louis de l’école de Brocas

    Les élèves de Léon nous font remonter le temps.

    Ils ontégalement remarqué quelque chose de particulieraux bastides.

    Lesbastides ont été construites il y a plus de 700 ans. Cesont des bastions, des ouvrages fortifiés. Ce sontdes villages entièrement créés pour défendre etprotéger la population. Pour les construire oncommence par choisir l'emplacement de la placeprincipale. Puis on construit des petites maisonsautour, un grand donjon, des murailles, un pont-levis et des fossés de 7 mètres de large.

    Les rues de la bastide sont étroites,droites et elles se coupent en formant des anglesdroits. Madison, Johana et Sophie de Hinx nouslivrent une autre caractéristique des bastides. C' estun village avec une place carrée. Il y a plusieursbastides et elles sont toutes identiques : les placessont carrées ou rectangulaires.

    Elles nous apprennent aussi que l’église à quelque chose de spécial.Les élèves de Saint-Justin rapportent quant

    à eux une anecdote historique.

    A l'intérieur, les murssont peints comme en 3D : c'est du trompe l' œil.

    Une nuit, le roi Henri IV avait dormi dans une des maisons.

    Les GS de Saint-Jean d’Août seremémorent une découverteludique du village. On a fait unjeu. On s’est mis en troiséquipes. Chaque équipe à dûchoisir une maison de la place eta dû faire deviner aux autresquelle était celle qu’il avaitchoisie en la décrivant. Onpouvait donner le nombre defenêtres, la forme des fenêtres,la couleur des volets, etc. Toutle monde a réussi à reconnaître.

    C’est Hugo de Solférino qui plante le décor. Je suis allé à la bastide de Labastide d'Armagnac.Une fois sur place, on est allé à la place Royale pour rencontrer une dame. Elle nous a parléde l'histoire de la bastide puis nous avons commencé la visite.

    Journal des Enfants — Juin 2012

  • P. 7

    Le centre Jean Rostand

    Comme le racontent Sandy, Camille, Yazid et Andy du Sablar à Dax, il y a beaucoup de chosesà voir au centre Jean Rostand.

    Les élèves de Tartas, Mathilde, Thomas, Théo et Joris ontvu eux aussi beaucoup de choses.

    Nous avons fait l'atelier « de la Grenouille ». Nous avons vudes tortues, des crapulets, des grenouilles, des sangsues, des plantes carnivores, des arbreset des libellules rouges et bleues.

    On a fait le tour du lac, on a vu des grenouilles et unetortue sur un rocher. Plus loin, on a vu une autre tortue plus grosse. Il y avait des plantescarnivores : elles avaient de la glu. On a vu des mares avec des écrevisses et des sangsues quiont 5 paires d'œils, 120 dents et 32 cerveaux. Elles sucent le sang et sont parfois utiles dansles hôpitaux.

    Quoi ! Des sangsues ? Vraiment ? Les élèves deRenung confirment et nous donnent l’explication.

    On imagine qu’après ça, la personneretrouve l’usage de son doigt.

    La dame a présenté les sangsues au groupe. Celles-ci ont 3 mâchoires, 120 dents, 5 paires d'yeux et 32cerveaux. Elles sont utilisées en médecine. Si parexemple, on se coupe le doigt, on se la met dessuset elle suce le sang. Elle injecte en même temps unproduit qui l'empêche de coaguler troprapidement.

    Ugo, Chloé, Emma et Ménéa nous en apprenent unpeu plus sur les plantes carnivores.

    Puis sur les grenouilles.

    Les plantescarnivores sont des droseras. Elles mangent desinsectes. Pour attirer les moustiques, ellesdégagent une odeur. Les moustiques viennent seposer sur la fleur qui les fait prisonniers en lescollant puis les digère. Lesgrenouilles pondent de deux à trois cents œufs.Elles mangent 200 moustiques par jour. Lesgrenouilles se reposent sur des nénuphars. Avantd'être une grenouille c'est un œuf et après c'est untêtard, ensuite une grenouille.

    A l’école de Léon, on a retenu cette anecdote :Il y avait encore bien

    d’autres choses qu’on ne peut pas toutes citer ici. On laissera à Tifenn de Solférino le soin definir ce chapitre.

    il y avait des aulnes appelés aussi « arbres àsabots ». En effet autrefois on faisait les sabots avec cet arbre.

    On a aussi vu des traces de sangliers, des nénuphars, des trous de pic-vertset des sauterelles. J'ai beaucoup aimé car on a vu plein d'animaux.

    Des suceurs de sang !

    Journal des enfants — Juin 2012

  • P. 8

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    Les danses traditionnelles

    Madison et Alisée de Solférino évoquent cette activité.

    .Prisca, Claire, Célia et Amélie de Hinx ont appris encore d’autres danses.

    Nous avons fait des dansestraditionnelles. Il y avait des musiciens et des danseuses qui nous ont appris des dansestraditionnelles. Leurs noms sont la chapeloise, le saut du lapin, les 4 pas

    Nous avons dansésur quatre danses : le cercle circassien, la chapeloise, la cochinchine, les pas de quatre deLuxey. Il y avait cinq musiciens pour nous accompagner avec un violon, un pot à graisse*, unecornemuse*, deux accordéons... Ils jouaient des musiques traditionnelles et on a dansé avecde beaux garçons. On a appris différents pas où l'on dansait par deux ou par trois. Parfois onchangeait de partenaires. On a fait une ronde, on avançait, on reculait, on s'éloignait, on serapprochait...

    * Pot à graisse : petit pot couvert d'une toile avec un trou au centre où on met un bâton qui frotte et quifait un son.* Cornemuse : ballon en peau de bête avec une flûte qui le transperce.

    Les GS-CP de l’école de Saint-Justin se souviennent despositions et des gestes : on a dansé à deux « cuisse-mai-à-ton-voisin ; en ligne ; on a dansé le « saut du lapin » ;après on a fait une grande ronde pour danser la polka.Les témoignages d’Anouk, Noah et Romane (GS-CP écolede Brocas) sont assortis du beau dessin ci-dessus.On a vudes musiciens et des danseuses qui nous ont montré desdanses. On a écouté de la musique. Les musiciensétaient bien : ils jouaient du violon et d’un instrument«comme une cornemuse». On s’est bien amusés : nousavons bien dansé et on a bien rigolé !

    Selon Maeva, en Ce1 àSolférino, cette activitéprovoque des rencontresagréables. Les danseurs et lesdanseuses nous ont présentéles musiciens. Ensuite, on acommencé à danser. La dameétait très gentille. Je mesouviens d'une danse quis'appelait le saut du lapin. Jeme suis fait de nouvellesamies. J'ai tout aimé.

    Journal des Enfants — Juin 2012

  • P. 9

    La bastide de Saint-Justin

    Aurélia, Louis, Benjamin et Romain de l’école de Renung nous rapportent ce qu’ils ontappris. L'après-midi en marchant, un groupe de plusieurs écoles s'est rendu sur la place destilleuls. Nous avons appris la véritable histoire de Saint-Justin. On a aperçu plusieursmaisons faites en colombage. Auparavant, il y avait huit tours, maintenant il n'y en a plusque trois. La bastide se situe en hauteur pour voir les adversaires arriver. Il y avait une porteà l'entrée du village car les étrangers devaient payer pour y entrer. Les contreforts servaientà soutenir l'église.

    Myriam et Tristan de Solférino nous confirment que ce village construit au Moyen-âge étaitbien protégé.

    Et à cette époque, on ne plaisantait pas avec leshors-la-loi.

    Autrefois il y avait un grand portail à l'entrée. Aussi, il y avait une tour et surla porte il y avait un trou par lequel ils jetaient des objets pour se protéger. Si la porte secassait, il y en avait deux autres derrière.

    Nous avons vu aussi une ancienne prison et dedans il faisait tout noir, et c'étaitgrand. Les voleurs, avant, avait pour punition de courir nu sur le marché.

    Grâce aux élèves de Léon, on en apprend unpeu plus sur l’apparition de ce village.

    Emma, Chloé, Dawson et Hugo nousrappellent que c’était une époque sanstracteurs.

    Ils nous fontégalement parvenir le dessin ci-contre.

    Ce sontles chevaliers hospitaliers de Saint-Jean deJérusalem qui ont bâtit la bastide sur lademande de la comtesse de Marsan en 1280.

    Au Moyen-âge, il y avait des foiresdans lesquelles on vendait des bœufs : ilsétaient regroupés par paire pour tirer lescharrues pour labourer les champs. On envendait 300 paires par foire.

    Les élèves de Saint-Justin nous livrent quelques détails supplémentaires. On a vu les maisonsqui étaient « écartées » , pour ne pas que le feu les détruise et pour que l’eau puisse coulerentre les maisons. On a vu les arcades : en bois ou en pierre, elles sont arrondies et d’autressont droites. La place du village est en forme de rectangle. On arrive sur la place par deuxgrandes rues : elles sont larges pour que deux charrettes puissent se croiser. Enfin, Vincentde Tartas nous permet d’imaginer ce qui se déroulait au centre du village. Sur la placecentrale il y avait le marché. Quand il pleuvait les marchands se mettaient sous les arcadespour s ’abriter et vendre les produits au sec.

    Journal des enfants — Juin 2012

  • P. 10

    www.occe.coopOffice central de la Coopération à l’Ecole

    Les membres de l’association culturelle locale de Sarbazan avaient allumé le four à pain duvillage et attendait les enfants pour qu’ils mettent eux-même la main à la pâte. Célia, ClaireetAmélie de Hinx ont noté que

    Les élèves deSaint-Justin ont quant à eux été un peu surpris.

    le four était très grand, deux fois la taille d'un four à pizza.

    ’était un vieux four qui fonctionnait très bien avec du feu.Ce four était bizarre car il avait une petite

    trappe où on mettait le bois.

    Ilétait fait en briques et en pierre.

    cAstrid, Ewan, Louis et Sarah (GS-CP de l’école de Brocas)

    précisent que

    La fabrication du pain à Sarbazan

    Amélia, Cassandra et Yasmine de l’écoledu Sablar à Dax retiennent que

    Les élèves de Léon précisent que

    Ilnous livrent même une astuce deboulanger.

    pour fairedu pain, il faut de la farine, de l’eau, de lalevure et du sel.

    laplupart du temps, le boulanger utilise dela farine de blé, appelée aussi farine defroment. Mais on peut utiliser d'autrescéréales, comme le seigle ou le maïs.

    Pour vérifier si le four est à labonne température, prenez un épi deseigle et mettez-le dans le four. Si l'épi estbrûlé, c'est que le four est trop chaud. Sil'épi est doré, c'est que vous pouvezenfourner votre baguette !

    À Hinx, la visite a été appréciée.A Brocas aussi

    visiblement :

    On a bien aimé car on a obtenu des diplômes de petitsboulangers et des tabliers. On a ramené les pains que nous avons réalisés.

    quand le pain était cuit, nous avons ramené notre pain à la maison : il étaittrès bon !

    Les petits artistes de l’école maternelle deSaint-Jean d’Août à Mont-de-Marsan ontlaissé parler leur imagination. On afabriqué des petits pains avec des formescomme on voulait : une fleur, une otarie, leM de mon prénom. On avait mis de la farinesur nos mains pour que ça colle pas sur lapâte. Il était dehors le four !

    Journal des Enfants — Juin 2012

  • P. 11

    Notre-Dame des cyclistes

    On est descendus du bus, on a marché et unmonsieur est venu nous ouvrir avec une grosseclé et il nous a raconté l’histoire de la chapelle.Il nous a dit qu ’un monsieur est venu porter desmaillots de champions de vélo et aussi destrophées et des médailles. On a vu plusieurssortes de vélo : un vieux avec des roues en bois,un vélo où on peut monter à deux dessus, unvélo avec une grande roue devant et une petitederrière. Voilà ce que nous racontent les GS deSaint-Jean d’Août à Mont-de-Marsan.

    A Tartas, les élèves en savent un peu plus sur le fondateur de Notre-Dame des Cyclistes.

    Sophie, Tiffaine et Manon de Hinx confirment :

    Unmonsieur nous a raconté l'histoire du curé qui a restauré la chapelle : c'était un fou de véloqui avait eu son premier vélo à cinq ans. Cette chapelle date du 11ème siècle. A l'intérieur, ily a plus de 830 maillots. elle a été crée par uncuré, Joseph Massie. Il était fou de vélo, de 5 à 78 ans il n'a jamais quitté son vélo. Il ademandé au pape l'autorisation pour transformer la chapelle en musée du vélo. Dans lachapelle, il y a plus de huit cents maillots de différents clubs cyclistes et même des maillotsde grands champions. Il y a un vélo qui a fait le premier tour de France. Il y a aussi des vélosde la guerre. Derrière l'autel, il y a une statue faite par un marin au cours d'un voyage.

    Pour cet atelier, les grands ont atteint la chapelleaprès une randonnée.

    nous expliquent les élèves deLéon.

    Le chemin est situé sur uneancienne voie ferrée,

    A l'arrivée, nous sommes entrés dans la chapellede Géou appelée aussi Notre-Dame des Cyclistes. Elleporte ce nom parce qu'elle a été redécouverte par unhomme qui adorait le vélo. A l'âge de cinq ans, sesparents lui en avaient offert un en cadeau. Depuis ilfaisait des kilomètres et des kilomètres. Il est mêmeparti de Pau jusqu'à Paris en vélo ! Un jour, il entenditparler de la chapelle qui avait été à moitié détruitepar le Prince Noir. Il partit sur son vélo la voir parcuriosité, est entré malgré les branchages et se l'estapproprié. Il l'a nommée Notre-Dame des cyclistes.

    Pour Yannick, en GS à Solférino, c’est un endroit pas comme les autres. On a vu plein devélos, des T-shirts dans une église. J'ai été très surpris.

    Journal des enfants — Juin 2012

  • P. 12

    www.occe.coopOffice central de la Coopération à l’Ecole

    Vigne et armagnac au chai de Soube

    Antoine, de l’école de Solférino, nous enapprend un peu plus sur ce breuvage.

    Camille, Laura,Chloé, Mathias, de l’école de Renung,enchaînent sur les conseils en viticulture.

    C'est del'alcool fort, qui sent fort. Il y avait plus de50 bidons d'armagnac. Le plus vieux date de1993 et le plus jeune date de 2011. Après,nous sommes allés dans le musée où il y avaitdes anciens fers à repasser, des machinesd'autrefois, des objets de charpentier, demaçon et différents objets d'autrefois.Les vignes sont gigantesques ! Il y a plus de 30hectares de vignes ce qui signifie qu'il y en abeaucoup. Avant de les planter, il fautretourner la terre plusieurs fois parce que s'ilfait très chaud, la terre sera sèche alors quedessous elle sera humide.

    Lesvendanges sont faites en une seule journéegrâce à une (ou des) machine(s). Lesvendanges ne sont pas longues grâce auxmachines, mais à la main on nous a dit quecela était plus coûteux.

    Plusieurs groupes se sont rendus sur la propriété de Jeannette Escoubet, dite le chai deSoube à Saint-Justin.

    rapportent Candice, Charlotte, Justin et Thomas (GS-CPécole de Brocas).

    Ils nous ont expliqué comment on pouvait faire du vin avec du raisin : ilfaut ramasser le raisin, le mettre dans une machine pour l’écraser et mettre le jus récoltédans des cuves. Le vin est prêt !

    Onproduit de l'armagnac, il est marron.

    Coline précise qu’au chai de Soube, c’est un « vin » un peu particulier.

    Yoni, Samuel, Thibaut et Loïck de Hinxnous apprennent que

    Ils terminentpar ce précieux conseil :

    Pour conclure, Lilian en GS à Solférinonous parle du pressoir.

    les vignes mettentdeux ans à pousser et la troisième annéeon peut manger les raisins. En premier,ce sont les feuilles qui poussent,ensuite les fleurs puis les grappes. Levigneron fait des nœuds avec des pincespour faire tenir les grappes : les filssont tenus par des piquets.

    plus l'armagnacest vieux, plus il est bon.

    Il y avait unegrosse machine qu'il fallait tourner. Entournant, elle écrase le raisin qui setransforme en jus. Ensuite, on met lejus dans les tonneaux pour que ça setransforme en armagnac. Il y avait aussibeaucoup de fleurs. J'ai aimé car j'ai putourner la machine. Les gens nous ontdonné à boire et une chocolatine. Ilsétaient très gentils.

    Journal des Enfants — Juin 2012

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    Les abeilles de Sandrine

    Autant de témoignages cet atelier, animé par l’apicultrice Sandrine de Sarbazan, qued’abeilles dans les ruches (ou presque). En voici un petit échantillon.

    Je suis allée voir les abeilles. On nous aappris comment elles faisaient pourpondre : elles rentrent leur derrière et ellepondent un œuf dans une case. On a goûtédu miel : c'était trop bon ! Ensuite, on acherché la reine. Mais on ne l'a pas trouvé.Les abeilles ne nous ont pas piqué parcequ'elles étaient dans du verre. J'aibeaucoup aimé. La dame était gentille.Maéva, en Ce1 Solférino

    S'il n'y a plus d'abeilles,il n'y aura plus de fleurs !

    Clarisse, Ménéa, Mélissa et Yanis de HinxOn a vu trois types d'abeilles : la reine, lesouvrières et les faux-bourdons. Lesantennes leur servent à sentir les fleurs.Elles ont un tube pour attraper le pollen.Elles ont trois paires de pattes dont deuxpour récolter le pollen qu'elles trouventsur les fleurs. Elles vivent un mois et demi.Elles peuvent parcourir entre 3 et 5kilomètres.Les élèves de Léon

    Le Mardi 29 mai 2012, nous avons fait unesortie scolaire à Saint-Justin. Némo,Maéva, Flavia et des élèves d'autres écolesont participé à l' atelier « des abeilles ».Les abeilles vivent dans les ruches. Il n' y aqu' une seule reine par ruche, elle pondenviron 2000 œufs par jour. L'apiculteurs'occupe des abeilles. Pendant la visite,nous avons goûté du pollen et du miel.Les élèves du Sablar à Dax

    Le miel peut-être à la fois solide à la foisliquide comme le miel d'acacia.L'apicultrice se sert d'un outil indispen-sable appelé l’enfumoir, cet objet sert àcalmer les abeilles et grâce à ça, elle peutramasser le miel.Les élèves de Renung

    Les souris sont les pires ennemies desabeilles, elles font des trous dans la cireLes ouvrières quand elles piquent unhomme, elles meurent en suivant.Amélie, école de Solférino

    La maison des abeilles s’appelle la ruche.Dans la ruche, il y a beaucoup d’abeilles etune seule reine. Elle est plus grosse que lesautres.Les élèves de Saint-Justin

    Dans la ruche, il y a les ouvrières quitravaillent, elles nettoient la ruche, ellesportent le miel. Il y a la reine, c’est elle quifait les bébés en pondant des oeufs. On agoûté le miel. C’était trop bon !!Les GS de Saint-Jean d ’Août

    Journal des enfants — Juin 2012

  • Journal des Enfants — Juin 2012 P. 14

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