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Les services pharmaceutiques en résidence pour aînés PAR YVES DESJARDINS, président-directeur général En raison de leur âge et de leur état de santé, bon nombre d’aînés vivant en résidence nécessitent une médication et font donc appel aux services d’un pharmacien. Ce besoin explique les liens étroits qui se tissent entre les résidences pour aînés et les pharmaciens, au point où des comptoirs pharmaceutiques sont installés dans la plupart des grandes résidences. À n’en pas douter, la qualité du service est au cœur de la relation entre les résidents et les pharmaciens. Toutefois, deux problèmes sont souvent évoqués lorsque l’on parle des services pharmaceutiques en résidence pour aînés: celui de l’entrave au principe de liberté des aînés de choisir leur pharmacien et celui de l’offre, par le pharmacien, d’avantages ou de cadeaux à l’aîné ou à la résidence. (suite à la page 3) L’ADRESSE ÉDITION DU 16 JANVIER 2012 LE JOURNAL DU REGROUPEMENT QUÉBÉCOIS DES RÉSIDENCES POUR AÎNÉS Pignon sur l’actualité Les services pharmaceutiques en résidence pour aînés ����������������������������� 1 Zone gestion Devrait-on exiger que les résidences pour aînés soient protégées par des gicleurs ? �������4 Mesures minimales de précaution à prendre concernant l’utilisation du web 2�0 en milieu de travail ������������������5 En tout temps, les heures supplémentaires doivent être payées à taux et demi�������������� 7 Coin Formarez Formarez lance sa nouvelle stratégie de formation �������������������������������8 Carrefour certification Comité de travail sur le projet de loi 16 et le projet de règlement sur la certification des résidences privées pour aînés ����������������9 Voisinage Vivre un incendie, un témoignage touchant!������������������������� 10 Record d’assistance au congrès 2011 du RQRA������������������������� 11 Consolider le présent et préparer l’avenir����� 14

Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

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Le journal du RQRA

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Page 1: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Les services pharmaceutiques en résidence pour aînésPar YVES DESJarDINS, président-directeur général

En raison de leur âge et de leur état de santé, bon nombre d’aînés vivant

en résidence nécessitent une médication et font donc appel aux services

d’un pharmacien. Ce besoin explique les liens étroits qui se tissent entre

les résidences pour aînés et les pharmaciens, au point où des comptoirs

pharmaceutiques sont installés dans la plupart des grandes résidences.

À n’en pas douter, la qualité du service est au cœur de la relation entre

les résidents et les pharmaciens. Toutefois, deux problèmes sont souvent

évoqués lorsque l’on parle des services pharmaceutiques en résidence

pour aînés : celui de l’entrave au principe de liberté des aînés de choisir

leur pharmacien et celui de l’offre, par le pharmacien, d’avantages ou de

cadeaux à l’aîné ou à la résidence.

(suite à la page 3)

L’ADRESSEÉdiT

ion

du

16

jan

viE

r 2

012

LE journaL du rEGrouPEMEnT QuÉBÉCoiS dES rÉSidEnCES Pour aÎnÉS

Pignon sur l’actualité• Lesservicespharmaceutiquesenrésidencepouraînés����������������������������� 1

Zone gestion• Devrait-onexigerquelesrésidencespouraînéssoientprotégéespardesgicleurs?�������4

•Mesuresminimalesdeprécautionàprendreconcernantl’utilisationduweb2�0enmilieudetravail������������������5

• Entouttemps,lesheuressupplémentairesdoiventêtrepayéesàtauxetdemi��������������7

Coin Formarez• Formarezlancesanouvellestratégiedeformation�������������������������������8

Carrefour certification• Comitédetravailsurleprojetdeloi16etleprojetderèglementsurlacertificationdesrésidencesprivéespouraînés����������������9

Voisinage• Vivreunincendie,untémoignagetouchant !������������������������� 10

• Recordd’assistanceaucongrès2011duRQRA�������������������������11

• Consoliderleprésentetpréparerl’avenir����� 14

Page 2: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS2

L’équipe de rédaction

YVES DESJarDINS, président-directeur généralrQra

PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells

NaTHalIE MoNTrEUIl, Commission des normes du travail

DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communicationsrQra

CélINE GErMaIN, Conseillère à la formation et responsable des programmesFormarez

CollaBoraTIoN SPéCIalE

danièLE MarChand, responsable des relations gouvernementales, rQra

MariELLE CLÉMEnT, correction d’épreuves

ProuLx CoMMuniCaTionS, graphisme et mise en page

Page 3: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Pignon sur l’actualité

Les services pharmaceutiques en résidence pour aînés (suite)

la lIBErTé DES aîNéS DE CHoISIr lEUr PHarMaCIEN

Les aînés sont et doivent demeurer libres de choisir eux-mêmes

leur pharmacien. L’obtention de leur consentement à ce sujet est

donc indispensable, et ce consentement doit être libre et éclairé. ni

le propriétaire de la résidence ni son personnel ne peut consentir à

un changement concernant les services professionnels que reçoit un

résident. de la même façon, seul le résident peut consentir à ce que

son dossier soit transféré d’une pharmacie à une autre. S’il est déclaré

inapte mentalement, c’est alors son mandataire, son tuteur ou son

curateur, selon le cas, qui peut consentir à sa place.

l’offrE D’aVaNTaGES

il faut savoir que, même en toute bonne foi, le pharmacien ne peut

pas offrir de cadeaux ou d’avantages à un patient. Leur code de

déontologie impose aux pharmaciens de conserver leur indépendance

professionnelle et de ne pas recevoir ni d’offrir des avantages dans

l’exercice de leur profession. il leur est également interdit de donner

des cadeaux au propriétaire ou au personnel d’une résidence pour aînés,

comme de payer le salaire de membres du personnel, de fournir des

outils de travail ou de l’équipement pour la résidence ou encore d’offrir

au propriétaire de la résidence des sommes d’argent pour s’attirer ou

conserver la clientèle. ainsi, l’offre d’avantages, même indirects, est

totalement proscrite.

En somme, tant du côté des propriétaires de résidences que du côté

des pharmaciens, il faut garder à l’esprit que le maintien de la relation

de confiance avec les aînés et le respect de leur intégrité et de leur

autonomie constituent les fondements des services aux résidents.

Le nouveau conseil d’administration du RQRA

dans l’ordre habituel : M. denis Lagueux, administrateur, M. Marcelin

Chaumont, administrateur, Mme valérie Bordeleau, administratrice, M. Luc

Maurice, vice-président, Mme nataly Savoie, secrétaire, M. Mathieu duguay,

président, M. François Courtois, trésorier. absents de la photo: M. Paul

arbec, administrateur et M. denis Charland, administrateur externe.

Le 9 novembre 2011, lors du congrès annuel, les membres du rQra ont élu

M. François Courtois et M. denis Lagueux pour les représenter sur le conseil

d’administration. nous profitons de l’occasion pour remercier les membres

qui ont quitté le Ca cette année, après plusieurs années d’implication très

appréciée: Mme Maryse Plante, trésorière, Mme julie houde, représentante

de l’arihQ et M. Pierre Michaud, administrateur.

L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20123

Page 4: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS4

Zone gestion

Devrait-on exiger que les résidences pour aînés soient protégées par des gicleurs?Par YVES DESJarDINS, président-directeur général

Le 18 novembre dernier, un incendie éclate au Quakers hill nursing home,

une résidence de soins dans une banlieue de Sydney en australie. onze

aînés y perdent la vie. une centaine de résidents sont évacués. deux

personnes ont péri dans leur chambre, une troisième est morte une fois

évacuée, et huit autres sont décédées, dans les jours qui ont suivi, de

brûlures et d’intoxication à la fumée.

Cette tragédie relance le débat en australie : « devrait-on exiger que les

résidences pour aînés soient protégées par des gicleurs? » L’industrie des

résidences pour aînés s’oppose à une modification du code du bâtiment

qui exigerait l’installation de gicleurs dans les bâtiments existants. Les

autorités australiennes en matière de code de bâtiment soutiennent plutôt

que les résidences qui ne sont pas munies de gicleurs sont inadéquates.

au Canada, à l’exception de Terre-neuve-et-Labrador, aucune province

n’a d’exigences relatives à l’installation de gicleurs dans les résidences

privées existantes. En 2003, le gouvernement terre-neuvien a décidé

d’imposer l’installation de systèmes de gicleurs aux 88 résidences

pour aînés de son territoire. dans cette province, on est très sensible

à la sécurité incendie dans les résidences pour aînés et on a toujours

en mémoire le terrible incendie de la résidence Chafe’s nursing home

qui, en 1976, tuait 21 personnes âgées.

Chez nos voisins ontariens, l’association des chefs en sécurité incendie

presse le gouvernement afin d’exiger l’installation de gicleurs dans les

4300 résidences pour aînés et centres de soins de longue durée qui n’en

possèdent pas. Là aussi, on se souvient de bon nombre de tragédies

parmi lesquelles l’incendie, en 1980, du Extendicare nursing home qui

a fait 25 morts et l’incendie du Muskoka heights retirement home en

janvier 2009 où quatre personnes âgées ont perdu la vie. « doit-on

attendre d’autres tragédies pour agir ? », demandent les chefs pompiers.

au Québec, la question d’exiger l’installation de gicleurs dans les résidences

existantes est sur la table depuis longtemps. En fait, elle refait surface à

chaque tragédie. on n’a qu’à penser à l’incendie de la résidence Belle

Génération à Saguenay en 2009, qui a fait quatre morts, ou encore à cette

tragédie de 1996 où sept personnes âgées ont perdu la vie dans l’incendie

de leur résidence, la villa Sainte-Geneviève.

Pour ma part, je demeure convaincu que l’installation de gicleurs apporterait

une sécurité accrue aux aînés vivant en résidence. Plusieurs propriétaires

membres du rQra sont du même avis. Toutefois, ils ne peuvent assumer

seuls les coûts élevés de cette protection. Le gouvernement québécois

pourrait certes s’inspirer de l’expérience terre-neuvienne et proposer un

programme de subventions pour aider les propriétaires à protéger leur

résidence par un système de gicleurs. Le gouvernement pourrait ainsi

confirmer sa volonté d’assurer la sécurité de nos aînés.

Page 5: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20125

Mesures minimales de précaution à prendre concernant l’utilisation du web 2.0 en milieu de travailPar PIErrE GaUTHIEr, Cain Lamarre Casgrain Wells

depuis l’avènement de ce qui est appelé le Web 2.0, c’est-à-dire

l’ensemble des sites internet où des utilisateurs peuvent mettre en ligne

leurs propres contenus, tels les médias sociaux, le milieu de travail se

voit confronté à plusieurs nouvelles questions de nature juridique, où

s’entremêlent les infinies possibilités liées à l’utilisation de tels sites et

les obligations et responsabilités de chacun.

Bien que le qualificatif devienne un peu faible, la « popularité » des sites

internet, tels FaCEBooK, You TuBE, TWiTTEr et autres, a inévitablement

fait en sorte de soulever de nombreuses questions juridiques récemment,

en raison de la facilité avec laquelle on peut maintenant permettre au

grand public de jeter un œil sur notre vie personnelle.

Par l’EMPloYé

il est essentiel que le salarié respecte certains principes de base lorsqu’il

choisit d’utiliser des médias sociaux afin d’éviter de s’exposer à des

conséquences fâcheuses pouvant aller de sanctions de la part de son

employeur – par exemple, des mesures disciplinaires ou une fin d’emploi – à

des poursuites de supérieurs ou de collègues. voici une liste non exhaustive

de recommandations aux salariés lors de l’utilisation du Web 2.0:

• nemettezjamaisenligneducontenuquinevousappartientpas;

• nemettezenlignequ’uncontenusurlequelvousacceptezdeperdre

lecontrôle;

• évitezdemettreen lignedes informationspersonnelles tellesque

vos adresses, numéros de téléphone et date de naissance. À ce sujet,

il est préoccupant de constater que la majorité des informations qui

nous guident lorsqu’il est temps de choisir un niP ou une question

d’identification secrète sont des informations personnelles de base

qui,biensouvent,apparaissentànotreprofil;

• lorsquecelaestpossible,n’acceptezquevosinformationsnesoient

vuesetluesquepardesgensenquivousavezpleinementconfiance;

• toujourssélectionnerleplushautniveaudesécuritéetdeconfidentialité

disponibledanslesparamètresquivoussontoffertsparlesite;

• informer les personnes de votre entourage des conséquences qui

pourraient se répercuter dans votre milieu de travail si elles publient

des informations qui vous sont personnelles sur leurs propres pages de

médiassociaux;

• garderàl’espritquetoutcommentairepubliésurlesiteFACEBOOK

pourrait être lu par un employeur, même futur.

Page 6: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS6

Par l’EMPloYEUr

Pour le dirigeant d’entreprise, l’utilisation

des médias sociaux peut être un outil

d’importance dans l’élaboration du plan

de communication et de marketing de

la compagnie. Toutefois, le couteau est

à double tranchant en ce qu’il pourrait

également subir d’importants dommages

d’une utilisation inadéquate des médias

sociaux par ses employés. Les mesures qui peuvent être envisagées

en réactionàune telleatteintepeuventêtredeplusieurs types;par

contre, à titre préventif, il serait judicieux pour l’employeur de prendre

les quelques mesures qui suivent afin de ne pas subir les contrecoups

de cette utilisation des médias sociaux.

Tout d’abord, afin d’enrayer l’ignorance quant aux conséquences possibles

liées au Web 2.0, l’employeur prudent pourra adopter une politique

relative à l’utilisation des médias sociaux. il existe peu d’entreprises qui

réglementent l’utilisation de ces médias. on parle à l’échelle du pays

d’environ 31% des entreprises qui se sont dotées d’une telle politique,

alors qu’au Québec, ce serait environ le quart.

L’implantation d’une politique d’utilisation des médias en milieu de travail

est susceptible de générer de nombreux bénéfices pour l’entreprise. il

s’agit d’un outil qui permettra à l’employeur de tracer une ligne claire

entre les comportements souhaitables et indésirables dans l’utilisation

des médias sociaux par l’élaboration de principes qui rejoignent les

valeurs de l’entreprise.

advenant le cas où l’employeur souhaite adopter une telle politique, il

sera nécessaire qu’il voie aux aspects des éléments suivants, afin que

cette politique soit valide:

• ellenedoitpasêtreencontradictionaveclaconventioncollective;

• elledoitêtreclaireetnonéquivoque;

• ellenedoitpasêtredéraisonnable;

• elledoitêtreportéeàl’attentiondessalariésavantsamiseenvigueur;

• lessalariésvisésdoiventêtreinformésqu’unmanquementaux

règlementspeutentraînerleurcongédiement;

• elledoitêtreappliquéedemanièreuniformeàpartirdesonentrée

en vigueur.

La politique d’une entreprise pourra atteindre plusieurs fins :

• protégerl’imagecommercialedel’entreprise,celledesesserviceset

celledesesemployésdirigeants;

• restreindrel’utilisationdesmédiassociauxparlesemployéspendant

leursheuresdetravailsil’entreprisenepeutentirerunbénéfice;

• aucontraire,promouvoirl’utilisationdesmédiassociauxlorsquecela

estbénéfiqueetpertinentpourl’entreprise;

• et encadrer l’utilisation des médias sociaux dans le contexte où

l’employé affiche son lien avec l’entreprise dans l’utilisation personnelle

des médias sociaux.

de cette manière, l’employeur pourra s’assurer qu’aucun profil qui serait

de nature à porter atteinte à la réputation ou à l’image de l’entreprise

n’aura été malicieusement créé par un tiers.

Page 7: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20127

En tout temps, les heures supplémentaires doivent être payées à taux et demiPar NaTHalIE MoNTrEUIl, Commission des normes du travail

Certaines normes minimales de travail suscitent des questions chez les

salariés et les employeurs. une de celles-ci concerne le paiement des

heures supplémentaires.

voici les principales dispositions que prévoit la Loi sur les normes du

travail à cet effet.

aPrèS 40 HEUrES, lE SalaIrE EST MaJoré DE 50%

La semaine normale de travail est de 40 heures. La Loi sur les normes du

travail prévoit que lorsqu’un employé travaille au-delà de la semaine de

40 heures, son employeur doit majorer de 50% (taux et demi) son salaire

habituel ou, à la demande du salarié, remplacer les heures supplémentaires

travaillées par un congé qui tient compte de la majoration.

lES HEUrES SUPPléMENTaIrES DoIVENT aPParaîTrE

SUr lE BUllETIN DE PaYE

L’employeur est dans l’obligation de remettre à chaque salarié un bulletin

de paye pour lui permettre de vérifier son salaire. Ce bulletin doit faire

état, entre autres, du nombre d’heures supplémentaires payées ou

remplacées par un congé, avec le taux qui s’applique alors.

DES oUTIlS élECTroNIqUES à VoTrE DISPoSITIoN

La Commission des normes du travail met à votre disposition dans son

site internet à la section « heures supplémentaires » des outils de calcul

électroniques qui aident à établir les montants auxquels un salarié a

droit. En utilisant ces outils de calcul, vous pouvez inscrire adéquatement

les renseignements concernant le salarié payé au taux général ou ceux

concernant le salarié au pourboire.

Par ailleurs, une nouvelle application mobile destinée aux jeunes vient

d’être lancée. Cette application permet au salarié – à même son téléphone

intelligent, sa tablette électronique (entre autres le iPad) ou son iPod – de

noter ses heures de travail, de connaître les montants qui lui sont dus, voir

le nombre d’heures supplémentaires qu’il a travaillées et d’être informé

des jours fériés. Cette application est gratuite et peut être téléchargée au

www.mapayecacompte.com.

la CoMMISSIoN DES NorMES DU TraVaIl à VoTrE SErVICE

des préposés aux renseignements peuvent répondre à vos questions, du

lundi au vendredi, de 8h à 17h.

• région de Montréal : 514 873-7061

• ailleurs au québec, sans frais : 1 800 265-1414

Page 8: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Coin Formarez

Formarez lance sa nouvelle stratégie de formationPar CélINE GErMaIN, Conseillère à la formation et responsable des programmes

au cours des derniers mois, l’équipe de Formarez et de ses collaborateurs a

travaillé très fort à développer de nouveaux produits spécialement destinés

à vous permettre, à la fois, de vous assurer que vos employés sont formés

adéquatement et de vous faciliter la tâche. nous sommes tellement

convaincus qu’un employé formé vous rapporte beaucoup plus que nous

avons tout mis en œuvre pour rendre la formation agréable et intéressante

à l’intérieur même de votre organisation.

deux trousses avec support vidéo mettant en scène des comédiens de

chez nous et des situations courantes dans nos organisations. Ces trousses

comprennentunmanuelduformateurainsiqu’unmanuelduparticipant;

en vous appropriant ce matériel, vous devenez le maître d’œuvre de la

formation dans votre organisation.

TroUSSE 1 :

ToUT SErVICE EST UNE rElaTIoN

avec l’aide de cette trousse, vous pourrez réunir vos employés par

petits groupes et animer avec eux la session de formation portant sur

l’importance de la relation dans le service que nous offrons aux personnes

âgées. inspirés par l’approche relationnelle de soins et en collaboration

avec l’aSSTSaS, nous abordons des questions telles que : l’accueil d’un

résident, la confidentialité, le travail d’équipe, les conflits entre résidents,

les résidents difficiles, etc. Chaque session de formation dure environ 1

½ heure, doit obligatoirement se dérouler en groupes et être animée par

un responsable ou une personne de votre organisation habilitée à le faire.

La trousse vous offre tout ce dont vous avez besoin pour animer votre

session avec l’aide du matériel fourni et d’une vidéo.

Coût de la trousse: 300 $

TroUSSE 2:

la GESTIoN DES CoMPorTEMENTS aSSoCIéS à la DéMENCE

nous savons à quel point les problèmes de démence à différents niveaux

d’évolution peuvent faire en sorte que vos employés et vous-mêmes

vous sentiez complètement démunis. Cette deuxième trousse va donc

encore plus loin et vous offre la présence d’un expert dans votre résidence

pour vous aider à être mieux outillé afin de faire face aux différentes

situations associés aux problèmes de démence. En collaboration avec le

neuropsychologue daniel Geneau, nous avons développé une formation

que vous pourrez utiliser autant de fois que vous le voulez, avec autant

d’employés que vous le voulez.

La trousse comprend cinq sessions de formation d’une durée d’environ 1 ½

heure chacune. Chaque session permet à l’expert et à la maître formatrice

d’aborder un problème type de comportement associé à la démence, de

comprendre le phénomène et d’identifier des stratégies d’intervention

qui vous permettront de mieux gérer la situation. nous abordons des

problèmes tels que la perte de mémoire, les comportements répétitifs, les

cris, l’errance, le refus de collaborer lors des soins, etc. La trousse comprend

le manuel du formateur, le manuel du participant et la vidéo de soutien,

qui illustre les meilleures stratégies à utiliser. de plus, la trousse inclut une

heure de consultation téléphonique avec l’expert pour vous permettre de

discuter des situations spécifiques que vous rencontrez chez vous.

Coût de la trousse: 650 $

Contactez audrey desjardins de ForMarEZ au 514 526-3777 poste 243,

1 888 440-3777 ou à [email protected] afin qu’elle vous achemine un

bon de commande.

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS8

Page 9: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Carrefour certification

Comité de travail sur le projet de loi 16 et le projet de règlement sur la certification des résidences privées pour aînésPar DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications

la MISE SUr PIED DU CoMITé

dans un communiqué émis le 30 novembre dernier, la ministre dominique

vien a annoncé la création d’un comité de travail, tel qu’il a été demandé

par le rQra dans le mémoire soumis à la Commission sur la santé et les

services sociaux chargée d’étudier le projet de loi 16. nous avions alors

demandé à la ministre de mettre sur pied, avant l’adoption du projet de

règlement, un comité de travail formé des organismes concernés pour

s’assurer, avec le MSSS, de l’applicabilité sur le terrain des dispositions

du règlement.

SoN MaNDaT

dans un premier temps, le comité avait le mandat d’évaluer quelles

modifications pouvaient être proposées au projet de loi 16 avant qu’il ne

soit adopté.

Pour s’acquitter de ce premier volet, le comité a d’abord été composé

d’un représentant des PdG des agences de la santé et des services

sociaux, d’une représentante de l’aQESSS (l’association québécoise des

établissements de santé et de services sociaux) et de deux représentants

du rQra, Yves desjardins, PdG et danielle Marchand, responsable

des relations gouvernementales, qui se sont joints à un groupe de

professionnels et de juristes du MSSS. Les travaux du comité sont

coordonnés par le sous-ministre adjoint à la direction générale des

services sociaux, Sylvain Gagnon.

Pour réaliser le deuxième volet du mandat, des représentants du réseau

FadoQ, de la Conférence des Tables de concertation des aînés du Québec,

du Conseil pour la protection des malades et du réseau québécois des

oSBL d’habitation se sont joints au premier groupe.

La suite des travaux du comité aura pour but de bonifier l’avant-projet

de règlement rendu public avant le début des travaux de la commission

parlementaire, notamment en ce qui concerne:

• lacatégorisationdesrésidences

• l’attestationtemporaire

• leseuilminimumdepersonnel

• laformationdebaserequise

• lavérificationdesantécédentsjudiciaires

du personnel et des bénévoles

• l’évaluationdelaclientèle

Le comité s’est déjà réuni à trois reprises, et la prochaine rencontre est

prévue le 11 janvier 2012. À la suite des travaux du comité, un nouveau

projet de règlement précisant les modalités d’application de la Loi adoptée

le 30 novembre devrait être publié au cours de l’hiver.

L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER20129

Page 10: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Voisinage

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS10

Vivre un incendie, un témoignage touchant !Par DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications

Le 12 avril 2011, la résidence Manoir joie de vivre a passé au feu.

heureusement, tous les résidents ont été évacués à temps, et l’incendie

n’a fait aucun mort. François villeneuve, le propriétaire de la résidence,

a livré un touchant témoignage lors de l’atelier traitant de la sécurité

incendie au congrès de novembre dernier. Lors d’une visite à la résidence

Manoir joie de vivre, nous avons capté son témoignage en vidéo et

l’avons intégré au dvd dans le feu de l’action, qui a été distribué par

Formarez à toutes les résidences privées du Québec.

vivre un incendie à laissé une trace indélébile dans la vie de François

villeneuve et, surtout, cela lui a permis d’évaluer si tout était en place

pour assurer la sécurité des résidents et des employés et de faire un

bilan des améliorations à apporter. À la suite de l’incendie, il a procédé

à plusieurs modifications à sa résidence; entre autres, des rampes

ont été installées, des gicleurs et des extincteurs ont été ajoutés. La

formation des employés a été revue, et les visites du département

de sécurité incendie se sont intensifiées. L’incendie a été l’occasion

pour François villeneuve de revoir sa couverture d’assurance. Bien des

détails peuvent nous échapper ou nous paraître inutiles avant de vivre

un tel événement. Le Manoir joie de vivre accueille des résidents en

perte d’autonomie, donc vulnérables. Lorsqu’un incendie endommage

les biens des résidents, les choses se compliquent, en particulier

lorsque la fumée contamine ces biens. La décontamination est une

opération délicate, et tout article contaminé qui serait réintroduit dans

l’environnement risque de contaminer les lieux à nouveau. or, qui est

responsable de nettoyer la chambre d’un résident en perte d’autonomie,

a-t-il de la famille ou des proches qui s’en occupent, dans le meilleur

des cas, sont-ils disposés à le faire et le feront-ils selon les normes?

Toutes des questions qui deviennent primordiales lorsqu’un incendie

survient, mais qui peuvent nous paraître anodines lorsque nous évaluons

les coûts d’assurances.

En cas d’incendie, êtes-vous réellement bien préparé?

vidÉo: François villeneuve, propriétaire, Manoir joie de vivre

lES CoNSEIlS DE l’aSSUrEUr

• Est-cequevosprotectionsd’assuranceactuelles

prévoient la mise à niveau de vos installations

par rapport au code du bâtiment?

• VotregarantieactuelleenINTERRUPTIONDESAFFAIRES

couvre-t-elle une période de 12, 18 ou 24 mois?

• Est-cequevotrecontratd’assuranceactuelinclutunerègle

proportionnelle qui pourrait limiter votre protection en cas

de réclamation?

• Est-cequevoscouverturesd’assurancesontrévisées

régulièrement par votre courtier afin de suivre l’évolution

de votre entreprise?

n’hésitez pas à contacter votre courtier du Groupe Lyras

au 1 866 679-7222.

Partenaire du rQra depuis 10 ans.

Page 11: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

L’ADRESSE-ÉDITIONDU16JANVIER201211

Record d’assistance au congrès 2011 du RQRAPar DaNIEllE lEMIEUx, responsable des communications

Le congrès annuel du rQra, qui avait lieu au Fairmont Tremblant du 9

au 11 novembre, a remporté un vif succès. autant les participants que

les exposants ont apprécié la formule renouvelée. En effet, l’exposition a

été réduite en temps, mais a gagné en intensité avec de multiples tirages

et de l’animation, ce qui a créé des conditions exceptionnelles pour faire

connaître les exposants. L’exposition était précédée d’une conférence

très émotive livrée par le sympathique et très touchant, jacques demers,

sénateur et coach.

La journée complète de jeudi a été consacrée aux ateliers, laissant aux

participants le choix de deux ateliers le matin et deux autres l’après-

midi. En soirée, la piste de danse s’est animée dès les premières notes

de l’hommage aux Beatles par le groupe help !

vendredi matin, la présentation des formations de Formarez et des projets

du rQra ont également suscité beaucoup d’intérêt.

Soulignons la présence au congrès des représentants du ministère de la

Santé et des Services sociaux, M. Pascal d’astous, chef de cabinet de la

ministre dominique vien, M. Christian Gagné, directeur général adjoint

responsable des services aux personnes âgées, Mme Louise Quintin,

attachée de presse de la ministre dominique vien et la présence de la

députée d’hochelaga-Maisonneuve, Mme Carole Poirier, porte-parole de

l’opposition officielle pour les aînés.

Merci aux 376 congressistes et aux 56 exposants qui y ont participé !

une mention spéciale à tous les commanditaires qui ont contribué à la

réalisation de ce congrès. À l’année prochaine!

Page 12: Journal L'Adresse du 16 janvier 2012

Le congrès annuel du RQRA en images...

Merci aux nombreux participants !

LEJOURNALDUREGROUPEMENTQUÉBÉCOISDESRÉSIDENCESPOURAÎNÉS12

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Consolider le présent et préparer l’avenirarticle paru dans lE PoINT en administration de la santé et des services sociaux, volume 7, numéro 3 - automne 2011

Le regroupement québécois des résidences pour aînés (rQra) représente

aujourd’hui au-delà de 600 résidences d’hébergement privées pour

personnes âgées, ce qui correspond à quelque 70 000 unités. avec

l’arrivée prochaine de toute une génération d’adultes au seuil de l’âge

d’or, le marché de la résidence pour aînés se trouve en pleine expansion.

ainsi, si la recherche de la qualité des services offerts par ses membres

constitue l’un des grands axes d’action du rQra, la préparation judicieuse

du terrain pour l’avenir s’inscrit aussi en tête de liste de ses priorités.

lE ProJET DE loI 16

La mission immédiate poursuivie par le rQra consiste à regrouper, à

représenter et à soutenir ses membres. À cet égard, l’état actuel des

lieux, en raison de son ébullition, présente des défis importants.

d’abord, il faut rencontrer les termes du projet de loi 16, déposé en

mai 2011, qui introduit des normes plus serrées de certification pour les

résidences. « nous sommes entièrement d’accord avec le fondement de

cette Loi, assure Yves desjardins, président-directeur général du rQra.

Pour l’heure, nous travaillons avec le ministère de la Santé et des Services

sociaux (MSSS) pour trouver des modes efficaces de mise en application.

nous voulons nous assurer que le déploiement mènera vers l’objectif qui

a été prévu. Enfin, nous tentons de mesurer les impacts sur nos membres

et de voir à ce qu’ils y soient préparés. »

À ce chapitre, le rQra a déjà enclenché le processus en initiant, avec

ses partenaires du secteur de l’hébergement des aînés, une mutuelle de

formation destinée aux ressources humaines œuvrant dans l’ensemble des

résidences privées du Québec. Car si l’on approuve les nouvelles exigences,

les délais prescrits pour les intégrer paraissent un peu courts. aussi, une

préparation adéquate en regard des ajustements à venir est le plus sûr

rempart contre une éventuelle désertion de la main-d’œuvre, laquelle

deviendra d’autant plus précieuse à mesure que la clientèle s’élargira.

UNE offrE DE SErVICES à CoNSolIDEr

Le rQra estime qu’en raison de la variété croissante des ressources

en hébergement, on se doit maintenant, au profit de la population,

de catégoriser et de préciser le panier de services, et, au profit des

résidences elles-mêmes, de standardiser les pratiques. L’exercice,

qu’il serait souhaitable de réglementer, s’articule donc sur deux plans.

Yves desjardins explique: « Le marché a beaucoup changé au cours des

15 dernières années. Les résidences se sont construites en fonction de

besoins grandissants, selon une demande parfois spécifique de soins. La

population a besoin de connaître les services qui y sont fournis. nous

travaillons donc avec le MSSS à bien définir l’offre de services, à préciser

les catégories d’établissement et à les uniformiser, de manière à ce que

les gens puissent s’y retrouver. Les résidences devront dorénavant dire

exactement ce qu’elles font et faire exactement ce qu’elles ont dit. »

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Quant à l’uniformisation des pratiques pour les résidences, quelques travaux

sont en cours. Par exemple, un comité intersectoriel dirigé par le ministère

de la Sécurité publique comprenant le rQra, la régie du bâtiment du

Québec, l’association des chefs en sécurité incendie du Québec et le

MSSS s’active à établir une série de règles pour harmoniser les mesures

et les plans de sécurité – particulièrement les plans d’évacuation – dans

les municipalités du Québec. Puis, un dvd conçu en collaboration avec le

département de sécurité incendie de Laval sera bientôt en circulation dans

toutes les résidences pour informer les employés des procédures à suivre

lors d’une urgence.

l’aVENIr, C’EST MaINTENaNT

Les résidences pour aînés ont été largement malmenées par la presse

ces dernières années. Souvent avec raison. or, même si les fautifs

ne représentent qu’une minorité, c’est l’ensemble du secteur qui a été

égratigné. En contrepartie, cette mauvaise presse a été utile en mettant

en lumière certaines lacunes.

dans ce contexte, l’orientation stratégique préconisée par le rQra est

très clairement dirigée vers l’application absolue du principe de qualité:

qualité de soins, de services, de repas, d’habitat, de main-d’œuvre

dûment formée. Pour que les gens puissent reconnaître cette qualité, le

regroupement s’est donné un sceau, lequel constitue la garantie que tous

les programmes en cours dans les résidences membres sont élaborés et

rendus en fonction de cet objectif.

« nous sommes là pour regrouper, représenter et soutenir nos membres.

Pour leur éviter de devoir faire des démarches en solitaires, nous

favorisons le réseautage, nous organisons des activités communes,

nous suscitons des occasions de discussions et d’échanges sur leurs

pratiques, etc. À travers tout cela, nous travaillons à conscientiser nos

membres quant à l’importance absolue de la qualité. C’est pourquoi

notre souhait serait de regrouper toutes les résidences, afin d’en faciliter

l’encadrement à ce chapitre. je crois que, avec les grands défis qui

pointent à l’horizon, c’est cette direction qu’il nous faut emprunter »,

de conclure Yves desjardins.

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