8
L’ECOLE DU DJOLOF LE 1 er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGAL N° 01 Janvier 2015 100 FCFA L Le nom même de ce journal ¨L’ECOLE DU DJOLOF¨, en son étendue, son historicité et sa conceptualité marque avec exactitude ce que notre rédaction se fixe comme défis à relever sur cette école qui nous appartient à tous en tant qu’élèves, enseignants, autorités déconcentrées, décentralisées où tout simplement fils du Djolof. Quel sentiment peut animer un acteur d’un système qui fait de l’échec sa règle d’or ? De quel cœur aussi, pouvons-nous vivre dans un système marqué par l’abandon et les inégalités d’accès et de réussites selon les sexes? En réalité, c’est à la correction de ces imperfections, au développement de notre éducation dans toutes ses composantes et à la réconciliation avec les différents acteurs auxquels s’engage cette initiative. Ainsi, malgré le caractère public de l’école sénégalaise, l’action de l’Etat doit être soutenue et complétée par des initiatives privées, sociales, professionnelles et locales. L’école sénégalaise étant ce qu’elle est, l’heure n’est plus donc aux longues dissertations soporifiques ni aux discours syndicaux guerriers mais à un sursaut citoyen et patriotique. Devant les défis terrifiants qui interpellent nos sociétés, nous nous apercevons de plus en plus que l’école est le seul combat qui vaille d’être mené. Et ceci est une nécessité absolue des pays en développement pour sortir définitivement de la pauvreté. Promouvoir le lire-écrire qui constitue l’outil majeur d’acquisition culturelle chez l’enfant, initier les élèves à la recherche, créer un cadre d’expression légale aux différents établissements scolaires du département, entreprendre une interconnexion entre les différents cycles et établissements, participer à l’émergence de la jeunesse du Djolof, voilà entre autres, les principaux objectifs de ce projet. Qu’on nous entende ! Ce projet est exclusivement réservé aux élèves et ne traite que de questions éducatives. A travers ces objectifs vous conviendrez avec nous qu’il met l’élève au centre des enseignements-apprentissages conformément aux nouvelles doctrines pédagogiques. Chers lecteurs, en plus de la fonction classique de diffuseur de l’information scolaire, vous trouverez dans ce journal et les numéros subséquents d’autres articles inédits (reportages, dossiers, portraits, expertises, poésies, arts etc.) qui se consacrent à des thématiques originales, parfois critiques et souvent laissées en marge par la communauté scolaire mais qui interpellent structurellement la vie de notre système éducatif. Bonne lecture! SAHIR NDOYE Le Coordonnateur EDITORIAL Dr MADIENG FALL, IEF DE LINGUERE « L’ECOLE ET LE DEFI DE LA COMMUNICATION » Me AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LINGUERE TENUES INDECENTES A L’ECOLE PROBLEMATIQUE ET SOLUTIONS 32,83 % au CFEE 48 % au BFEM 31,03 % au BAC EXAMENS 2014 A LINGUERE COMPRENDRE L’ETRANGER D’ALBERT CAMUS ET LA PHILOSOPHIE DE L’ABSURDITE MODELE DU DIOLOF

Journal l'Ecole du Djolof

  • Upload
    sow

  • View
    101

  • Download
    1

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Journal l'Ecole du Djolof

Citation preview

  • LECOLE DU DJOLOFLE 1er JOURNAL SCOLAIRE DEPARTEMENTAL DU SENEGAL

    N 01Janvier 2015100 FCFA

    LLe nom mme de ce journal LECOLE DU DJOLOF, en son tendue, son historicit et sa conceptualit marque avec exactitude ce que notre rdaction se fixe comme dfis relever sur cette cole qui nous appartient tous en tant qulves, enseignants, autorits dconcentres, dcentralises o tout simplement fils du Djolof. Quel sentiment peut animer un acteur dun systme qui fait de lchec sa rgle dor ? De quel cur aussi, pouvons-nous vivre dans un systme marqu par labandon et les ingalits daccs et de russites selon les sexes? En ralit, cest la correction de ces imperfections, au dveloppement de notre ducation dans toutes ses composantes et la rconciliation avec les diffrents acteurs auxquels sengage cette initiative. Ainsi, malgr le caractre public de lcole sngalaise, laction de lEtat doit tre soutenue et complte par des initiatives prives, sociales, professionnelles et locales. Lcole sngalaise tant ce quelle est, lheure nest plus donc aux longues dissertations soporifiques ni aux discours syndicaux guerriers mais un sursaut citoyen et patriotique. Devant les dfis terrifiants qui interpellent nos socits, nous nous apercevons de plus en plus que lcole est le seul combat qui vaille dtre men. Et ceci est une ncessit absolue des pays en dveloppement pour sortir dfinitivement de la pauvret.Promouvoir le lire-crire qui constitue loutil majeur dacquisition culturelle chez lenfant, initier les lves la recherche, crer un cadre dexpression lgale aux diffrents tablissements scolaires du dpartement, entreprendre une interconnexion entre les diffrents cycles et tablissements, participer lmergence de la jeunesse du Djolof, voil entre autres, les principaux objectifs de ce projet. Quon nous entende ! Ce projet est exclusivement rserv aux lves et ne traite que de questions ducatives. A travers ces objectifs vous conviendrez avec nous quil met llve au centre des enseignements-apprentissages conformment aux nouvelles doctrines pdagogiques.Chers lecteurs, en plus de la fonction classique de diffuseur de linformation scolaire, vous trouverez dans ce journal et les numros subsquents dautres articles indits (reportages, dossiers, portraits, expertises, posies, arts etc.) qui se consacrent des thmatiques originales, parfois critiques et souvent laisses en marge par la communaut scolaire mais qui interpellent structurellement la vie de notre systme ducatif.Bonne lecture!

    SAHIR NDOYELe Coordonnateur

    EDITORIAL

    Dr MADIENG FALL, IEF DE LINGUERE LECOLE ET LE DEFI DE LA COMMUNICATION

    Me AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL

    DE LINGUERE

    TENUES INDECENTES A LECOLE PROBLEMATIQUE

    ET SOLUTIONS

    32,83 % au CFEE 48 % au BFEM

    31,03 % au BAC

    EXAMENS 2014 A LINGUERE

    COMPRENDRE LETRANGER DALBERT CAMUS ET LA PHILOSOPHIE DE LABSURDITE

    MODELE DU DIOLOF

  • 2LECOLE DU DJOLOF

    Vie scolaire

    LECOLE DU DJOLOF EQUIPE REDACTIONNELLE

    SAHIR NDOYE COORDONNATEUR DU PROJET

    AHMADOU BAMBA TOURE COORDONNATEUR ADJOINT

    BADE SECK COORDONNATEUR DE LA REDACTION

    BIRAME SOW SECRETAIRE DE LA REDACTION

    MAMADOU LAMINE NDIAYE PHOTOS

    MONSIEUR BAO POINT FOCAL LINGUERE

    MM. GASSAMA, MASSAMBA THIANE DRTS, COLY CONSEILLERS

    CONTACTS : 775208022 / 705753274 email : [email protected]

    Lenjeu de lducation et le dfi de la communication Dis-moi quelle jeunesse tu as et je te dirai quelle nation tu seras (Abdoulaye WADE) Pour chaque socit, lducation est le moyen par lequel elle prpare les conditions de sa propre existence (Emile DURKHEIM)

    En des poques loignes, dans des contextes varis, si deux visionnaires de leur temps ont pu noncer la mme vrit, cest quelle est tenace et indubitable.De la confrence dAddis-Abeba (1961) aux OMD (Objectifs du Millnaire pour le Dveloppement), en passant par Jomtien (1990) et le forum de Dakar (2000), lducation est affirme comme une priorit absolue dans le devenir des nations. Dans cette optique le Sngal nest pas en reste. Depuis les EGEF (Etats Gnraux de lEducation et de la Formation), les initiatives toujours renouveles travers le PDRH2 (1994-1998), le PDEF (Programme Dcennal de lEducation et de la Formation) et actuellement le PAQUET (Programme

    dAmlioration de la Qualit et de lEquit et de la Transparence), se sont voulus des rponses efficaces au dfi dun systme ducatif conforme aux exigences du dveloppement conomique et social.Avec lavnement du PAQUET, notre ducation est la croise des chemins. Aprs le PDEF, le nouveau programme vient, dans une approche holistique prendre bras le corps, les obstacles qui se dressent sur le chemin de la qualit, de lquit et de la transparence.A ct de ce programme, le PALME (Partenariat pour lAmlioration de la Lecture et des Mathmatiques lElmentaire) vient en appoint pour solutionner les contreperformances notes en lecture et en mathmatique llmentaire.Le PAQEEB (Projet pour lAmlioration de la Qualit et de lEquit dans lEducation de Base), quant lui, est un projet qui initie un nouveau modle de gestion permettant aux coles dadministrer librement leurs fonds sous la houlette de CGE (Comits de

    Gestion dEcole). Bas sur la GAR (Gestion Axe sur les Rsultats), il donne lopportunit auxdits tablissements de contracter avec leur IEF (Inspection de lEducation et de la Formation) travers un CAQ (Contrat dAmlioration de la Qualit). Cette dernire son tour labore un PAQ (Projet dAmlioration de la Qualit) avec des objectifs et rsultats attendus clairement dfinis. Do une meilleure prise en charge des besoins spcifiques des apprenants, une gestion dcentralise, libre

    et dmocratique des moyens ainsi quune imputabilit et une responsabilit accrues des acteurs la base afin dassurer une bonne gouvernance du systme. Autant dinnovations pour grer les avatars multiples et multiformes qui frappent le systme et sont prjudiciables sa bonne marche et son rayonnement.Avec le PDEF et entre 2000 et 2013, la part de PIB investie dans lducation est passe 6% contre une moyenne africaine de 4,6% ; le TBS (Taux Brut de Scolarisation) est pass de 67,2 93% llmentaire et de 19,65% 58% au moyen ; La parit fille/garon de 0,87 1,1 llmentaire. Pour dire que leffort soutenu en vue dun systme ducatif de qualit pour un Etat pauvre comme le ntre, est tout point de vue apprciable. Seulement, linstar des acteurs, les communauts doivent faire sienne notre ducation. Pour cela, la sensibilisation est ncessaire et la communication incontournable, tel que stipul dans le PAQUET.

    Le diagnostic exhaustif des forces et faiblesses en matire de communication dans le secteur et les rsultats attendus ainsi que les extrants, nous confortent en tant quautorit scolaire du dpartement dans la foi que nous avons au rle dterminant du journal scolaire dpartemental LECOLE DU DJOLOF dans lentreprise ducative.Lengagement des acteurs, laccompagnement des partenaires et ladhsion des communauts, sont le seul gage pour la ralisation de nos objectifs en matire dducation et ceci passe ncessairement par une communication et une sensibilisation de proximit. Merci votre rdaction de lavoir compris et davoir su que lenjeu de lducation ncessite une bonne communication, do votre slogan Lcole, notre sur priorit .

    LInspecteur de lEducation et de la FormationMADIENG FALL,

    Docteur s lettres modernes

    Comme je suis fire

    Comme je suis fire dtre africaine

    Comme jaimerai prendre un bouquet,

    De remerciements, le dposer sur la tombe

    De ces guerriers qui ont brav les bombes.

    Comme je suis fire de retrouver mes sources

    Sans avoir le complexe de dvoiler mes ressources

    Nous sommes des noirs qui ont peur

    De faire du mal, pas comme les sans cur

    Lastre du jour vous a clair la vie

    Vous reprez pour nous ces maux

    Nomms rapacit et duplicit

    Pourquoi nous ont-ils diviss ?

    Peut-tre cest pour rgner notre place

    Nous aspirons fondamentalement lunit de lAfrique

    Marime Thiam 1re L2b Lyce Dahra1

    MOT DE LIEF

    JARDIN DU PETIT POETE

    La paix en AfriqueOh terre des hommes noirs !Oh berceau de lhumanit ! Pourquoi tant dhostilitDans cette terre de gloire

    De la Casamance la ville de Kidal Posons les armes au nom de la paix vitaleUnit, solidarit, dialogue justice et tolranceVoil les chemins de dveloppement de toutes races.

    Pour une Afrique terre de bonheurPour une Afrique terre de mon curPour une Afrique terre sans malheur

    Chantons la paix africaine en chur. Ousmane THIANE 2nde S Lyce Dahra 1

    Lcole en crise

    Parents dlves en dtresse,

    Niveau des lves en baisse,

    Cest la grve sans cesse

    Et linstitution rgresse.

    Lenseignement en parfaite lthargie,

    Le systme ducatif en totale paralysie

    Voil, la triste ignominie

    De lcole sngalaise en agonie.

    La grve est maintenant un devoir

    Le bavardage est devenu un droit

    La tricherie est comme un pouvoir

    Et la paresse intellectuelle saccrot

    Lcole au garage,

    LEtat sengage

    Lenseignent en vagabondage

    Le ministre en sage.

    Ibra Seck TL2 Lyce de Dahra

    A mon professeur de franaisMon professeur de franais A la posture de suricate,Porte sur ses paules lePoids dune sensibilit dlicate.Mon professeur de franais Aux exigences de PicassoAttend de nos pomes quilsSoient les plus beaux.Mon professeur de franais Au courage herculen,Nhsite pas entrer dansLarne pour nous monter le chemin.Mon professeur de franaisAux propositions de lectureAssommantes, voit en nosCerveaux des machines carburantesMon professeur de franais Parfois ardu, bizarre ou saugrenuMais sans cesse nous a faitDe ses expriences profiterMon professeur de franais Autant capable de susciter le rireQue de nous faire rflchirMme quelquefois nous contreditNous qui lavons cout.

    AMADOU SECK TL2 Lyce de Dahra

    Enfants de la rueEnfants de la rueEnfants dans les ruesEtoiles perdues dans les paragesRichesses retenues par les barrages.

    Portant de petits pots la recherche de nourritureSous une chaleur torride sans chaussureToute souffrance souffrir, ils lont souffert autantuvrons pour la russite de ses misreux enfants.

    Un tre humain dont la recherche daumne est le seul programmeUn tre humain dont lavenir est comme dchir par une lameToi la fragilit dun petit poussinTu ne mrites pas ce destin.

    Parents de mon beau pays, trouvent moi une solutiontat de mon beau pays, cherche-moi une formationPour que je puisse participer

    lmergence de la cit.

    Ndeye Dieng KA 1re L2b Lyce de Dahra

  • 3 LECOLE DU DJOLOF

    Vie scolaire

    Les comptitions inter-tablissements 2014 2015, de la zone de Dahra vont dbuter partir du mercredi 14 janvier 2015.En football, il a t retenu un championnat aller/simple et

    les deux meilleures de chaque catgorie vont disputer la finale.En catgorie Cadette, le championnat sera compos des tablissements scolaires suivants: Angle Islam, CFAD, Dahra

    Commune, Sagatta, Lycee Dahra 1 et Boulal.En catgorie Junior/Senior, le championnat opposera les tablissements scolaires suivants: Lyce de Dahra, CFAD, Dahra

    Commune, Sagatta, Nouveau Lyce Dahra 1 et Boulal.Les autres activits retenues sont : le handball, la lutte et lathltisme. Dans ce dernier il y aura les preuves suivants 80 mtres /

    fille, 100 mtres/garon, 600 mtres/fille, 1000 mtres/garon en plus des sauts en longueur, hauteur, triple saut et lance de poids.

    STATISTIQUES CFEE OPTION FRANCAISE -2014IEF

    INSCRITS PRESENTS ADMIS TAUX PRESENT TAUX ADMIS

    Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Gar-ons

    Total

    KEBEMER 1767 1464 3231 1671 1382 3053 532 515 1047 94,57 94,40 94,49 31,84 37,26 34,29LINGUERE 2273 1608 3881 2183 1542 3725 646 577 1223 96,04 95,90 95,98 29,59 37,42 32,83LOUGA 3075 2334 5409 2970 2257 5227 879 757 1636 96,59 96,70 96,64 29,60 33,54 31,30IA-LOUGA 7115 5406 12521 6824 5181 2057 1849 3906 95,91 95,84 95,88 30,14 35,69 32,54

    STATISTIQUES CFEE OPTION ARABE -2014IEF

    INSCRITS PRESENTS ADMIS TAUX PRESENT TAUX ADMIS

    Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Garons Total Filles Gar-ons

    Total

    KEBEMER 83 75 158 83 75 158 13 12 25 100 100 100 15,66 16,00 15,82LINGUERE 144 87 231 144 87 231 34 27 61 100 100 100 23,61 31,03 26,41LOUGA 190 196 386 181 187 368 40 46 86 95,26 95,41 95,34 22,10 24,60 23,37IA-LOUGA 417 358 775 408 349 757 87 85 172 97,84 97,49 97,68 21,32 24,36 22,72

    STATISTIQUES BFEM OPTION FRANCAISE -2014IEF

    INSCRITS PRESENTS ADMIS ADMISSIBLES 2e groupe ADMIS 2e groupe TOTAL

    F G T T % T % T % T % T %

    LINGUERE 1448 1291 2739 2683 97,95% 528 19,67 % 905 34 % 747 83 % 1275 48 %KEBEMER 1198 1064 2262 2217 98,01% 367 16,59 % 710 32 % 579 82 % 946 43 %LOUGA 2365 1912 4277 4170 97,49% 599 14 % 1178 28 % 1100 93 % 1699 41 %IA-LOUGA 5011 4267 9278 9070 97,81% 1494 16,75% 2793 31 % 2426 87 % 3920 43 %

    Au Sngal, les rsultats du baccalaurat 2014 ont t globalement jugs catastrophiques. Ils sont estims 31,3%. Lacadmie de Louga a enregistr un taux de russite de 36,08%, ce qui est lgrement suprieur la moyenne nationale. Ces rsultats sont en nette baisse par rapport ceux de

    2013 qui sestimaient 50,94%.Dans le dpartement de Lingure, le lyce de Dahra est class 1er en terme de pourcentage avec 34,91% et 2 mentions A Bien, mais reste la 7e place au niveau rgional. Le lyce Alboury Ndiaye est class 2e avec 32,49% et 2 mentions A Bien, mais reste la 8e place au niveau

    rgional, et Mbeuleukh est 3e avec 25,71% mais reste la 11e place au niveau rgional.Il faut dire que lensemble des lyces du dpartement ont connu un recul par rapport 2013. Le lyce de Dahra -10,48 pointsLe lyce Alboury Ndiaye -16,68 points

    Cette baisse sexplique par plusieurs facteurs parmi lesquels, les difficults lies au bouclage du quantum horaire, dues aux grves cycliques des enseignants et des lves, sans oublier le manque de professeur de philosophie et de mathmatique pour certains lyces. NB: Dans lAcadmie de Louga, le

    lyce de NDANDE est major avec 62,22% et reste le seul tablissement qui a connu une progression de 12,74 points par rapport 2013.Cependant le lyce Malick Sall de Louga a remport la palme des mentions avec 3 mentions BIEN et 29 mentions A BIEN.

    La Rdaction

    La deuxime dition des journes de lexcellence et de reconnaissance organises par ladministration du Lyce Alboury Ndiaye de Lingure a vcu le Samedi 20 dcembre 2014. En prsence des autorits scolaires, administratives, lus locaux, parents dlves et les lves, ladministration du Lyce a ft les potaches les plus mritants durant lanne scolaire 2013-2014; mais a aussi manifest sa reconnaissance et sa gratitude aux bonnes volonts qui ont voulu appuyer ltablissement.

    En effet, quatre-vingt-quatorze lves de la 6me la terminale ont dfil devant les autorits, sous le regard envieux de leurs camarades pour recevoir leurs rcompenses, constitues de matriels scolaires. Selon le proviseur du Lyce, Moustapha Sne, lobjectif est de rcompenser les lves les plus mritants afin de susciter une saine mulation entre eux. Le chef dtablissement a aussi profit de loccasion pour mettre nu les difficults que le Lyce Alboury Ndiaye est confront.Effectifs plthoriques, manque

    de salles de classe, insuffisance du personnel, absence de bloc scientifique, etc. constituent les maux qui gangrnent les enseignements-apprentissages selon toujours le proviseur. Abondant dans le mme sens, les lves, en lieu et place dun discours dusage, ont invit, travers un sketch, dun message poignant les autorits en charge de lducation agir le plus rapidement possible pour trouver des solutions face aux difficults rencontres par ltablissement.Le prfet Guedj Diouf, venu

    prsider la crmonie a magnifi luvre des initiateurs, ce qui selon lui va permettre aux lves de redoubler davantage defforts dans les tudes.Rpondant aux multiples interpellations des potaches, le chef de lexcutif dpartemental, a pris bonne note et a promis que tout ce qui relve de sa comptence sera rsolu dans les plus brefs dlais mais a aussi assur de transmettre ses suprieures les dolances afin que des mesures urgentes soient prises.

    BADE SECK

    Journes de lExcellence et de ReconnaissanceLe Lyce Alboury Ndiaye fte ses meilleurs lves

    Sport scolaireZone de Dahra

    Bonne chance M.Fall, coordinateur de la zone

  • 4LECOLE DU DJOLOF

    Ecole des Thmes

    Il y a quelques dcennies, laccoutrement ne posait aucun problme au Sngal. Mais aujourdhui avec la mondialisation accompagne

    dun libertinage outrance, le port des tenues indcentes est de-venu un problme majeur dans nos socits .Rares sont aujourdhui les jeunes garons, comme filles

    dailleurs, qui portent des tenues convenables et acceptables. Et ce flau est perceptible mme dans nos tablissements scolaires qui taient censs duquer et modeler la jeunesse de notre nation. En ef-fet, cette situation rsulte de la pro-pension de la jeunesse sngalaise et africaine chercher des modles en dehors de nos frontires. Cha-

    cun veut ressembler, dans lhabil-lement ou dans la coiffure, son idole outre-Atlantique. Et dans nos coles, on aperoit volont des Rihana KA, Lil Wayne NDIAYE, Nicki Minaj NDAO, Christiano Fall Triste constat dans le pays de Cheikh Anta Diop, Diembeut Mbodj, Aline Sitoe Diatta, Dierry Dior Ndella.Quelles que soient les raisons qui ex-

    pliquent ce phnomne, il faut dire quil est entrain de gangrener nos tablissements scolaires et perturbe la tranquillit des enseignements. Ainsi les parents sont interpels au premier rang. Ils doivent tre plus vigilent sur lhabillement de leurs enfants. Les autorits acadmiques ont aussi un rle important jouer dans la sensibilisation mais aussi dans la rpression de cette attitude prohibe. Enfin lEtat a sa part de

    responsabilit dans cette situation, car cest son devoir de promouvoir les cultures locales et de mettre sous la sellette les grands Hommes de ce pays de sorte que la jeunesse puisse sidentifier eux. Lenracinement doit ncessairement prcder lou-verture. Sans cela, aucune forme de

    dveloppement nest envisageable.

    Mariyama KA 1re L2b Lyce de Dahra

    Jeunesse et tenues indcentesCOMPORTEMENT A LECOLE

    Cest l quelle a commen-c rgner en maitre, et il est difficile de savoir quand est ce quelle sarrtera? Dcidment, la rinsertion est problmatique dans notre socit. Cette dernire ne

    comprend pas, ne pardonne pas et ne se soucie mme pas du chagrin qua vcu ses milliers dhommes et de femmes qui ont connu lexprience carcrale. Elle ne comprend pas leur tristesse, leur solitude, leur chagrin, leur amer-tumeTriste tristesse ! Elle est psychologique, doulou-reuse, grave car elle nous consume petit feu et dtruit peu peu notre existence. Etre seul lintrieur de la socit, est plus lourde et plus difficile que la peine dj purge. Ce mal est tellement amer quil perd le sujet. Dsuvr psychologiquement parce que la tristesse et la solitude travaillent son esprit. Eprouv socialement par le regard mprisant de lautre. Il est index, calomni et diffam. Pourtant, cest contraire nos valeurs, notre moralit et notre adage : Celui qui na pas encore travers lautre rive ne doit pas se moquer de celui qui se noie.

    Il est pourtant vident quune socit normale se doit de punir svrement certains crimes, mais elle rinsre et accepte tous ses membres, peu importe la nature de leur faute.

    Nous avons vcu la solitude, la peine et la marginali-sation, filles de la tristesse. Nous avons vcu le chagrin, fils de la tristesse. Mais tous ces sentiments ne sont pas plus forts que la vie et le bonheur qui profile lhorizon comme le jour clipsant la nuit. Chers lecteurs, il nous fal-lait crire pour partager. Bien sr, nous ne sommes pas des potes, ni des romanciers mais nous prtendons avoir peu prs la mme mission : crire pour se librer de la tristesse.

    Oumar Sarr TL2 Lyce Sagatta Djoloff

    Triste Tristesse !

    La langue franaise a t in-troduite en Afrique noire par les colons franais. Cest donc une langue impose, qui est la langue officielle de notre pays. Cre par des chefs dtat amoureux de la langue franaise, lOrganisation Inter-nationale de la Francophonie nous a t propose comme un instrument de coo-pration culturelle et conomique. Mais certains la considrent seulement comme le moyen politique utilis par la France pour conserver son influence sur ses an-ciennes colonies. Lusage du franais a ainsi connu des fortunes diverses selon les continents.Au Cambodge, au Vietnam ou encore au Laos dans lAsie du Sud-est, le franais et la civilisation occidentale nont pas russi simposer face une culture et des langues millnaires. Langlais et le nerlandais y ont connu les mmes checs.Au Maghreb et au Moyen-Orient, ma-rocain, algrien, tunisien et libanais ont ds lindpendance remplace lusage du franais par celui de larabe. La majori-t des jeunes de ces pays sexpriment dans un franais lacunaire.

    En Afrique subsaharienne, labsence des langues transcrites et comprises sur la scne internationale oblige ses peuples garder le franais comme langue of-ficielle. Dans certains pays africains comme les deux Congo, le Cameroun et la Cte dIvoire, la multiplicit des lan-gues locales fait du franais la langue la plus usuelle.Lutilisation du franais par les per-sonnes non instruites a parfois accouch de dialectes assez particuliers tels que le parler ivoirien dans les marchs et les rues de Bouak avec un accent assez dif-frent de celui dit parisien. Au Sngal, linfluence du Prsident pote, Lopold Sedar Senghor, agrg de grammaire franaise, a longtemps fait des sngalais des privilgis dans lutilisation du fran-ais. Pourtant la rigueur dans lusage du franais semble avoir disparu. Ainsi, on voit certains officiels, des journalistes, des tudiants et mmes des enseignants qui ne sexpriment pas correctement dans cette langue.Les jeunes gnrations rclament de plus en plus ladoption de nos langues comme langue officielle. Mais le ralisme oblige constater les difficults lies une telle option.

    Dabord les efforts ncessaires nont pas t faits pour la transcription et la vulgarisation des langues locales. Les programmes dalphabtisation financs par la plupart des organismes internatio-naux ne connaissent aucune volution. Les rflexes identitaires ne facilitent pas le choix dune langue sur une autre. Et enfin, il y a les difficults des langues non crites dans les changes internatio-naux. Lorganisation du XVe sommet de la francophonie chez nous est survenue un moment o en France, mre patrie de la langue franaise, des organisations xnophobes et racistes gagnent du ter-rain dans le cur des citoyens et rus-sissent des performances lectorales ex-traordinaires. Nest-ce pas le signe dun divorce prochain avec les partenaires francophones ?Sans rejeter le franais qui nous per-met dvoluer au plan international, nos dirigeants doivent se prparer en consquence et multiplier les changes linguistiques et promouvoir les langues locales de faon organise.

    Bessoum BA 1ere L2B Lyce Dahra 1

    Francophonie plurielle

  • 5 LECOLE DU DJOLOF

    Modle du Djolof

    Le Djolof, terre dAl-boury, de Ndiadiane, de Bouna, du Dr Daouda Sow, a vu dfiler tellement de grands hommes, qui ont fait honneur tout ce que le Sngal comporte comme intelligence, bravoure, intgrit et engage-ment. Fidle cette tradition, la zone Sylvo-pastorale du grand Ferlo continue de produire des femmes et des hommes de qua-lit malgr la dchance morale note un peu partout dans notre socit en parfaite mutation. MAITRE AMADOU KA, est sans doute de la race de ces hommes qui ont ddi leur vie la socit. Il est originaire de Thiargny dans le dpartement de Lingure mais a fait ses tudes lmentaires Thiel o il obtient son Certificat dEtude Primaire Elmentaire. Aprs un bref passage au Collge dEn-seignement Gnral de Lingre, il est transfr au Lyce Gaston

    Berger de Kaolack. Bachelier en 1975, matre Amadou Ka est reu au Dpartement dHistoire et de Gographie de lUniversi-t Cheikh Anta Diop de Dakar. Au terme de trois annes pas-ses lUCAD, il senvole pour Reims, en France o il dcroche une maitrise de droit des affaires, mention carrire juridique. Le ssame en main, il revient Da-kar pour sinscrire en doctorat en 1982, anne laquelle il prte serment et fit son entre au bar-reau de Dakar.Malgr ce parcours intellectuel hors du commun, matre, comme on lappelle affectueusement, reste un homme engag pour lamlioration des conditions de vie de ses congnres. Et ceci explique son engagement pr-coce dans la gestion des affaires publiques.Dput lAssemble Nationale 1998-2000.Prsident de la Commission des Lois.

    Dput lAssemble Nationale 2007-2012.Membres du Conseil Rgional de Louga 1996-2014.PCA du Port Autonome de Da-kar depuis 2012.Prsident du Conseil Dparte-mental de Lingure.Pourtant, les oracles les plus op-timistes ne pouvaient prdire ce destin cet homme, lui, Matre AMADOU KA, qui est n dans une famille modeste. Ce succs, il le doit seulement ce triptyque : Travail, Abngation, Disci-pline.

    Ces qualits intellectuelles et cet engagement rpublicain nont pas alin la personnali-t de lhomme, ancr dans les valeurs Haalpulaar. Matre est peint comme un pre de famille tendre, attentif et rigoureux dans lducation de ses enfants.

    Jeunesse du Djolof, voici un MODELE !

    La Rdaction

    Une vie pour le DjolofMe AMADOU KA, PRESIDENT DU CONSEIL DEPARTEMENTAL DE LINGUERE

    Lobjectif gnral, vis par cette rforme, baptise lActe III de la dcentralisation , est dor-ganiser le Sngal en territoires viables, comptitifs et porteurs de dveloppement durable. Cette rforme plonge ses racines dans une vritable politique damnagement du terri-toire et oriente la concrtisation des aspira-tions et des espoirs des acteurs territoriaux, en vue de btir un projet de territoire. Elle offre lespace adquat pour construire les bases de la territorialisation des politiques publiques. Elle se dcline en quatre objectifs fondamen-taux :- un ancrage de la cohrence territoriale pour une architecture administrative rnove ; - une clarification des comptences entre lEtat et les collectivits locales ; - un dveloppement de la contractualisation entre ces deux niveaux dcisionnels ; - une modernisation de la gestion publique territoriale, avec une rforme des finances locales et une promotion soutenue de la qua-lit des ressources humaines. Compte tenu de sa complexit et de son contenu dcisif pour lavenir de notre pays, lActe III de la dcentralisation sera mis en uvre progressivement et seffectuera en deux phases.Il sagira, dans une premire phase : - de supprimer la rgion collectivit locale ; - driger les dpartements en collectivits lo-cales ; - de procder la communalisation intgrale par lrection des communauts rurales et des communes darrondissement en communes ; - de crer la ville en vue de mutualiser les comptences des communes la constituant ; - de rpartir les neuf domaines de comp-tences jusquici transfres entre les deux ordres de collectivits locales que sont le d-partement et la commune. Au total, le Sngal compte 599 collectivi-

    ts locales dont 552 communes 42 dpar-tements et 5 villes que sont Dakar, Pikine, Gudiawaye, Rufisque et ThisLe dpartement est une collectivit locale, personne morale de droit public. Il est ad-ministr par un conseil dpartemental lu au suffrage universel direct.Le conseil dpartemental par ses dlibra-tions, le prsident du conseil dpartemental par linstruction des affaires et lexcution des dlibrations concourent ladministration du dpartement.Chapitre II : Comptences du dpartement.Article 27.- Le conseil dpartemental rgle par ses dlibrations les affaires du dpartement.Le dpartement a comptence pour promou-voir le dveloppement conomique, duca-tif, social, sanitaire, culturel et scientifique, pour raliser les plans dpartementaux de dveloppement et organiser lamnagement du territoire dans le respect de lintgrit, de lautonomie et des attributions des autres col-lectivits locales.Il peut engager des actions complmentaires de celles de lEtat et des autres collectivits locales situes dans la rgion circonscription administrative, dans les domaines et les condi-tions fixs par la loi.Le Dpartement peut passer des conven-tions avec lEtat ou avec dautres collec-tivits locales ou leurs groupements, pour mener avec eux des actions relevant de leur comptence, dans le strict respect de leurs attributions.Il peut proposer aux communes du ressort du dpartement toutes mesures tendant favori-ser la coordination des investissements locaux et des actions de dveloppement, sous rserve des dispositions de larticle 15 du prsent code.Article 28.- A titre drogatoire, les attribu-tions dvolues au conseil dpartemental par le prsent code sont exerces, le cas chant, par la ville si son primtre correspond au ter-

    ritoire du dpartement.Chapitre III : Organes du dpartementSection 1 : Formation des organes du dpar-tementArticle 31.- Le conseil dpartemental est compos de conseillres et de conseillers dpartementaux lus pour cinq ans conform-ment au Code lectoral. Il est lorgane dlib-rant du dpartement.Dans les formes et conditions prvues lar-ticle 42 du prsent code, le conseil lit en son sein un bureau compos dun prsident, dun premier vice-prsident, dun second vice-pr-sident et de deux secrtaires.Les membres du bureau, en raison des respon-sabilits qui leur sont dvolues, doivent savoir lire et crire dans la langue officielle.Article 34.- Le prsident du conseil dparte-mental est lorgane excutif du dpartement. Il prpare et excute les dlibrations du conseil dpartemental.Il est lordonnateur des dpenses du dparte-ment et prescrit lexcution des recettes, sous rserve des dispositions particulires du Code gnral des Impts relatives au recouvrement des recettes fiscales des collectivits locales.Il est le chef des services dcentraliss du dpartement. Il peut, sous sa surveillance et sous sa responsabilit, donner dlgation de signature aux membres du bureau.Dans les mmes conditions, il peut aussi dl-guer sa signature au secrtaire gnral du d-partement, ainsi quaux responsables desdits services.Le prsident du conseil dpartemental gre le domaine du dpartement. A ce titre, il exerce les pouvoirs de police affrents cette gestion, notamment en ce qui concerne la circulation sur ce domaine, sous rserve des attributions dvolues aux reprsentants de lEtat et aux maires.Article 40.- Les fonctions de prsident, de membre du bureau, de conseiller d-partemental, de prsident et de membre de

    dlgations spciales, donnent lieu sur le budget du dpartement au paiement din-demnits ou remboursement de frais que n-cessite lexcution des mandats qui leur sont confis.Les conseillers dpartementaux ont droit, pen-dant les sessions ou lors de missions fixes par le prsident, une indemnit journalire et des frais de dplacement pour participation aux travaux du conseil dpartemental. Les montants de cette indemnit et de ces frais sont fixs par dcret.Article 46.- Le conseil dpartemental forme de droit 4 commissions :1. Commission des affaires administratives, juridiques et du rglement intrieur ;2. Commission de lducation, de la sant et de la population, des affaires sociales et culturelles, de la jeunesse et des sports ;3. Commission des finances, du plan et du d-veloppement conomique ;4. Commission de lenvironnement, de lamnagement du territoire, des domaines, de lurbanisme et de lhabitat.Toute autre commission peut tre cre ou dissoute par dlibration du conseil dparte-mental, sur demande de son prsident ou sur proposition dau moins 1/3 des membres du conseil dpartemental.Article 47.- Les sances du conseil dpar-temental sont publiques sauf si le conseil en dcide autrement la majorit absolue des membres prsents ou reprsents.Le vote a lieu au scrutin public. Les dlib-rations du conseil dpartemental sont prises la majorit simple. En cas dgalit de voix, celle du prsident est prpondrante. Les pr-noms et noms des votants, avec lindication de leur vote, sont insrs au procs-verbal. Toutefois, la demande du quart des membres prsents, le scrutin est secret.

    La Rdaction

    Acte III de la dcentralisation , Le Conseil dpartemental expliqu aux lves

  • 6LECOLE DU DJOLOF

    Djolof en mouvement

    La commune de Dahra a abrit la journe dpartementale de la petite enfance. A loccasion, lensemble des personnels des structures de dveloppement intgr de la dite cible du dpartement a converg vers Dahra, pour un spectacle et un panel autour du thme : Agir ensemble pour la petite enfance : un devoir citoyen .

    Les acteurs de lducation se sont conve-nus que la prise en charge de ce secteur laisse dsirer surtout de la part des col-lectivits locales. Mieux, lobjectif de cette journe, selon les organisateurs est de sensibiliser les partenaires sur la prise en charge correcte de ce secteur de notre systme ducatif.

    Ains, monsieur Mbaye Dieye, inspecteur lIEF de Lingure a rappel que ldu-cation de la petite enfance est une comp-tence transfre aux collectivits locales, non sans manquer de plaider pour que ces dernires prennent entirement leur res-ponsabilit pour le dveloppement intgr de la petite enfance.

    M.Dieye a ensuite invit tous les acteurs du systme travailler pour le relvement du TBPS (taux brute de prscolarisation) qui est aux environs de 11% dans le dparte-ment, pour atteindre 20%, celui du rgio-nal dans les quatre prochaines annes. A linspecteur de poursuivre : lautre dfi relever reste la cration de structures pour que toutes les communes du dpartement puissent disposer de structures fonction-nelles .

    La prsidente du comit dpartemental de la petite enfance sest flicite de la russite de la crmonie. Madame Ndat Ndiaye Sarr a, pour finir, profit de la forte prsence des autorits en charge de ldu-cation pour soulever quelques dolances relatives la sant, la nutrition et ldu-cation.

    Enfin, le prfet du dpartement a magnifi linitiative et a promis que les dolances

    souleves seront prises en charge.

    Bad SECK

    Journe dpartementale de la petite enfance Plaidoyer pour une meilleure prise en charge de la cible

    Comme tout lve, notre plus grand rve tait de faire tout pour dcro-cher le fameux diplme qui est le baccalaurat pour aller continuer nos tudes soit ltranger soit dans les grandes universits ou centres uni-versitaires rgionaux de ce pays.

    En effet, ceux qui sont orients lUniversi-t Cheikh Anta Diop de Dakar (UCAD) sont confronts dnormes difficults telles que la restauration (paiement de ticket), lacqui-sition des bourses et lhbergement. Mais le plus dure cest de trouver un logement adquat pour se reposer aprs de longues journes au campus pdagogique pour assister aux cours et travaux dirigs, et faire des recherches. Ac-tuellement, on constate une volution expo-nentielle du nombre de bacheliers venant de notre commune avec un taux dorientation de 90% lUCAD ou dans les universits pri-ves de Dakar. Et prsentement les tudiants de Dahra comptent plus deux cent au total et -10% dentre eux russissent trouver un lo-gement au campus social. Lcrasante majo-rit na pas de maison daccueil dans la capi-tale et le reste ont des parents au fin fond de la banlieue dakaroise. Et ces derniers prouvent dnormes difficults pour rallier lUniversit temps

    Nos ains ne vivaient pas cette situation du fait quils bnficiaient dun logement sis sur lavenue Bourguiba que Le Maire sortant loccurrence Pape Alioune SARR avait mis leur disposition durant des annes.

    Malheureusement depuis 2011, lancien maire avait arrt le paiement nous laissant seuls face notre destine ; cette situation nous a expos des problmes de loyer qui ont conduit notre exclusion du logement. Et depuis ,cest le REDUCAD (Rassemblent des Etudiants de Dahra LUniversit Cheikh Anta DIOP) qui fait de son mieux pour assurer la prise en charge des tudiants avec lappui des bonnes volonts et de certaines autorits djoloff djoloff.

    Et nous jugeons imminent que la municipali-t prennent en charge nouveau la totalit du paiement mensuel de la location car beaucoup de nos camarades arrtent leurs tudes par manque de moyens, dassistance ou de loge-ment qui est un bijou pour nous tudiants de la

    Commune de Dahra Djoloff.

    Modou NIANG Coordonnateur du Rassemblement des Etudiants de Dahra

    lUniversit Cheikh Anta Diop de Dakar (REDUCAD)

    LHEBERGEMENT A DAKARUn casse-tte

    pour les Etudiants de DAHRA

    We live in a country where educa-tion is neglected by the young. In fact, parents are not fully aware of the importance of education. Thats why they dont massively send their children at school. This phenomenon is recurrent in an area like Dahra, where many young students have tendency to stop their studies at early age due to lack of means to pay their com-pulsory schooling.

    Apart from crucial problem the young are confronted with, we can mention the issue of early pregnancy. The latter constitutes a great obstacle for young girls to have long and regular studies. In 2012 the number of girls un-der the age of 18 who abandoned their studies due to early pregnan-cy is estimated to be around100 students.

    Since nothing is done to cope with problems that young people are facing, things are getting worse and worse. According to Alioune Tall a student in upper six form, its incredible and shameful to hear such problems and condi-tions that young are confronted with regarding their education.

    As far as M. Sarr is concerned, poverty is the main cause of the problem because young students

    dont have means to support themselves. That is why some of them turn to become moto-jaka-rta drivers as job so as to get mo-ney that can help them to survive.

    Education should be the priority of any political leader. Therefore, we need a lot of helps from the government and other commu-nities to promote education in order to develop our country, for a country cannot be developed without education.

    Alioune TallNowadays, students are very lazy. Most of them are not interested in English. They ignore the fact that English is worldwide language. So, I advise all students whore are in Linguere department to come and join our English club to which we name: Dahra English Family (DEF) .In the latter stu-dents are committed to promote English language though its not an easy task. The main problem we face in our combat about the improvement of English is that students misunderstand the im-portance of English. That is to mean English is like computer. The two things are the keys of the world. One cannot be deve-loped without mastering these two things.

    But its not the case here in Dahra where most students stop their schooling at early age for several reasons.

    The other blocking factor of children education is early pre-gnancy. Many young girls have problem to continue their studies further until upper sixth form be-cause of this dreadful phenome-non.

    Its high time we coped with the problem young people are confronted with in their educa-tion.

    However, it is worth mentioning young education is very diffi-cult in campaigns particularly in Dahra because of the illiteracy of their parents. That is why govern-ment must do something towards this phenomenon. Parents do not know that if they send their child-ren at school not only they will be intelligent, but also they can get degrees which allow them to have a good job to help them back and then contribute to the develop-ment of their own country

    . This seems to be a great challenge, but not impossible.

    Yes we can

    Mor Samba an upper sixth form student in Dahra high school 1

    Our English club was created in 2012 in our school with the pre-sence of our managers M. Ndao, M.Sadio, M.Mendy and many students.

    It was created in the purpose of helping students to improve their English level by learning and practicing the language. As the saying goes practice makes per-fect.

    Since then we have created a dynamic group the members are getting more and more numerous. They do their best for the success of their English club. But since last year it arrived to us in mind to unite all the English clubs that exist in Dahra to form a great one named: Dahra English Family (D.E.F).

    We are doing our best to achieve it, but we face a serious problem of finance. Thus, we profit from this opportunity to ask people to help us to find ways and means to establish a strong and long life English club.

    Daouda Thiane lower sixth form in Dahra high school 1

    DAHRA ENGLISH FAMILY

    Dahra Djolof, prs de la Radio Ferlo

    GROUPE SENSIDE MultiMedia Communication

    Multiservices Events Professionnel en PRODUCTION

    AUDIOVISUELLE, WEB Tournage et montage vido :

    Clip, spot publicitaire, documentaire

    Infographie Utra pro : Affichage, support publicitaires,

    impression

    Conception et Dveloppement Web

    Conseils en marketing

    Contact- +221776154095

    +221 707115351

    Email : [email protected]

  • 7 LECOLE DU DJOLOF

    Avis dexpert

    Etude DtailleAlbert Camus est un fin observateur de la socit franaise du XXme. On retrouve chez lui une solide base philosophique qui sera vulgarise travers les genres littraires tels que le roman et le thtre. Suite aux horreurs de la premire et de la seconde guerre, apparait, chez lui, une littrature qui sinspire de langoisse existentielle, du dsarroi de lhomme, du meurtre et surtout de la misre et de labsurde sur toutes ses formes.Son roman lEtranger illustre labsurdit de la condition humaine annonce et sous-tend les thmes de la rvolte, de la libert, de la justice et de lengagement.

    Etude du titreA fortiori, lcriture camusienne refuse le rel ou lambition de faire rel limage des ralistes du XIXme sicle. Au contraire, son ambition est de crer des symboles. Mais que signifie donc symboliquement le titre de son roman LEtranger ? A priori, le titre annonce un divorce, une rupture, une marginalisation du hros son milieu social. A trois niveaux on sent cette mise en quarantaine du hros Meursault :Dabord, le personnage est tranger aux valeurs humaines les plus banales, aux conventions reconnues par la socit telles que le sentiment filial, le mariage, la justice, la carrire professionnelleil ne sattache pas aux autres.Ensuite, la socit lexpulse, lexclut et le juge. En fait, Meursault est un extraterrestre. Le regard des autres le censure et il est carricatur comme un monstre sans compassion.Enfin, le personnage, lui-mme, est galement tranger au meurtre quil a commis involontairement car selon lui la gachette a cd. sil tue cest cause dun enchainement de circontances malheureuses do labsurdit de son crime. Il est aussi insensible au chagrin, il na mme pas pleur la mort de sa mre. De ce fait, il est tranger sa condamnation.

    Etude du personnage de Meursault

    En tudiant ce personnage, il apparait clairement que ce qui le marginalise est troitement li sa solitude. En effet, Meursault est clibataire, orphelin de pre, il vient de perdre sa mre ; tant dlments qui montrent dj sa singularit. Aussi, les relations du personnage avec son milieu sont presque inexistantes.Dabord, il vit une solitude physique gographique qui se dfinit par un faisceau de relations humaines trs minces, superficielles avec ses voisins.Ensuite, sa solitude est morale car il a des conceptions bizarres, diffrentes des valeurs auxquelles la socit saccroche.Enfin, il ya une solitude philosophique qui lui donne une vision personnelle car tout lui est gal, rien na de limportance. Il vit la surface des sens, la porte de lexclusion voulue. Par ailleurs, le lecteur est frapp par ce personnage sobre, simple, monotone, tranquille qui pourtant est un criminel. On sinterroge alors sur cet individu indiffrent et qui constamment veut se justifier. Il sexcuse devant son patron propos de la mort de sa mre : ce

    nest pas de ma faute . Il prend la mme attitude devant le directeur de lasile qui lui dit : vous navez pas vous justifier. Il se sent pi et jug car, mme innocent, Meursault sent le regard de lautre. Cest pourquoi Jean Paul Sartre, parlant de cette sorte de censure sociale, affirme : lenfer, cest les autres. Cest comme si lunivers du hros solitaire est le rel qui est utilis pour crer labsurdit : lhomme, dit camus dans Le Mythe de Sisyphe, nous demeure jamais inconnu et il a toujours en lui quelque chose dirrductible qui nous chappe. Et si la tragdie du roman la choisi comme auteur, cest que labsurdit du monde fonctionne de sorte que lhomme ne peut chapper son destin. Seul lhomme absurde peut vivre libre dans un monde absurde en ragissant absurdement. Cest pourquoi Meursault, en prison, ne laisse paraitre aucun signe de tristesse ou de regret. Cest sans doute parce quil na jamais eu de relations suivies profondes. Il est totalement dtach de ce que nous prenons au srieux : lamiti, lamour, le mariage, le bon voisinage, la carrire professionnelle, la religionbref tous ces aspects qui nous aident supporter lexistence. Meursault ne les cultive pas ; il vit en marge du monde.Seulement, son indiffrence est perue comme un choix librement consenti, choix que la socit considre comme une ccit volontaire, un suicide moral. Meursault aurait pu choisir le mensonge pour viter la guillotine mais il a sign son excution chacune de ses rponses lors de son procs. Il accepte son sort. Il est dou dun extraordinaire pouvoir dadaptation la solitude et accepte sa vie de damn. Aussi laffirme t-il dans le roman : jai souvent pens alors que si lon mavait fait vivre dans un tronc darbre sec, sans autre occupation que de regarder la fleur du ciel au-dessus de ma tte, je my serais peu peu habitu. Cest l o rside la philosophie du stocisme : supporte et abstiens toi . Meursault adoptera la mme attitude lorsque la justice des hommes laura condamn la peine capitale, un monde de justice irrationnelle cause de ses prsomptions. Meursault ne se conforme pas aux strotypes humains. Sa forte personnalit montre quil reprsente une gnration perdue, aux prises avec la violence, linjustice, lindcence de la peine de mort cest un personnage dcal, incarnation de lhomme absurde, incarnation de la nudit de lhomme absurde. Albert Camus exprime dans ce roman son indignation. La rflexion sur la peine de mort lui permet de remettre en question cette pratique et surtout la situation des condamns. Mais, puisque la libert morale importe plus que la libert physique, Meursault se sent libre parce quil domine son destin. Il refuse les ides du juge et celles de laumnier qui voulaient lui imposer la foi chrtienne. Et cette libert est aussi une forme de rsignation comme latteste la dernire phrase du roman : pour que tout soit consomm, pour que je me sente moins seul, il me restait souhaiter quil y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon excution et quils maccueillent avec des cris de haine.

    LEcriture romanesque de LEtranger

    Le thme de labsurdit nest pas une nouveaut dans la littrature. Sartre en a parl et le considre comme un silence draisonnable du monde. Chez Camus par contre, cest le style employ qui transcrit le thme. En effet, le roman est crit la premire personne avec le je . mais qui est ce je ? Est-ce que cest le narrateur, le personnage principal (Meursault), ou lauteur (Camus) ? En fait, le rcit est prsent par le narrateur interne qui joue un rle dacteur, de personnage. Son regard est celui dun tranger, tonn de voir que la socit dans laquelle il vit ne le comprend pas comme lui narrive pas la comprendre.Dans la description des bains de mer, Meursault va employer un style lyrique, expression des sensations. Il se moque du langage du procureur en rapportant des phrases exagres par des superlatifs, des hyperboles : remords ternels , abominable forfait , atroce forfait , aveugle clart . Que dire alors des priphrases : porter la main (tuer), lauteur de ses jours (pre)Les normes du langage judiciaire drangent, elles dnivellent les faits pour occulter la vrit. A ce langage, Meursault rpond par un autre langage : le silence, plus loquent que le discours du procureur. La narration est rarement rompue par les dialogues et le discours rapport prime sur tout. Tout est conu pour que lcriture reflte lindiffrence du personnage et cest l que rside le gnie de Camus.

    Signification de luvre Toute lecture dune uvre est ncessairement plurielle. LEtranger peut tre lu de plusieurs manires. En voici quelques interprtations :-Luvre fait transparaitre la situation coloniale de lAlgrie occupe par la France. Aussi le roman est publi en pleine seconde guerre mondiale. On peut bien penser que Camus voulait montrer labsurdit des guerres. Cest pourquoi le critique littraire M. Raimond fait remarquer : LEtranger avait t conu et crit la veille des malheurs collectifs et il trouve sous loccupation, lors de sa publication des chos particulirement favorables. - La socit a besoin de gens qui pleurent lenterrement de leurs mres ; oubien on nest jamais condamn pour le crime que lon croit Albert Camus, Carnets- La socit exclut ou dtruit ses membres qui transgressent les lois et refusent de samender, de regretter, de se repentir.- Pour Albert Camus, lhomme doit assumer pleinement son destin et ne pas se refugier derrire le divin (la religion).

    La thmatique de labsurdit

    Toute la thmatique de luvre tourne autour de labsurdit qui en constitue le point de dpart et la chute finale. Les autres sous thmes senchainent dans cet engrenage qui montre le personnage, prisonnier de son destin absurde. Toutefois, on peut citer des thmes comme la rvolte, la libert, la justice qui trouvent leur quintessence dans labsurdit. Seulement, cette tude thmatique ne

    tiendra en compte que le phnomne de labsurdit.Dans LEtranger, Meursault incarne la fois un hros innocent et coupable do son tranget. Il est tranger aux us et coutumes formels, aux devoirs moraux et religieux. Il ne ressent pas et na pas de chagrin mme devant le corps de sa mre. Pour lui, fumer devant le cadavre de sa mre cela navait aucune importance . Il refuse aussi le pch originel et toute consolation dordre religieux. La mort lui rvle le sentiment rel de labsurde parce quelle prive la vie de sens. Et pour Camus, le comble de labsurde cest la mort comme le dmontre ces lments :

    La premire phrase du roman aujourdhui, Maman est morte La dernire phrase de la premire partie : et ctait comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur (Mort de larabe) La dernire phrase du roman : Pour que tout soit consomm, pour que je me sente moins seul, il me restait souhaiter quil y ait beaucoup de spectateurs le jour de mon excution et quil maccueillent avec des cris de haine .

    Le jour de lenterrement, Meursault retourne Alger : lincessant ronflement du moteur et ma joie quand lautobus est entr dans le nid de lumires dAlger et que jai pens que jallais me coucher et dormir pendant douze heures .Le lendemain de lenterrement, Meursault retrouve son milieu naturel, la plage et Marie sa matresse. Ils se baignent, vont au cinma voir un film de fernandel et passent la nuit ensemble.Quel jugement notre socit africaine porte t-elle sur Meursault ? La mme que sa propre socit porte en lui, un tranger aux valeurs sociales, quon condamne. Ce qui est vident cest que le hros se replie sur lui-mme pour combler le vide, lapathie provoque par labsence des autres. Et toute son existence devient monotone, symbole dun monde absurde.Par ailleurs, la relation du hros avec ses voisins sert aussi peindre labsurdit. Si on observe profondment les couples Salamano et son chien Raymond et sa matresse, on sent dj un comportement absurde. Salamano est un veuf qui pour meubler sa solitude cherche un chien quil bat constamment et chaque fois que le chien parvient schapper, Salamano nest pas tranquille et va sa recherche. De mme, Raymond attire et bat sa matresse tout le temps. Ces deux personnages son des paves sociales, des individus pitoyables. Et les couples quils forment sont absurdes, dpourvus de sens car partags entre haine et amour. Et pourtant, Meursault demeure indiffrent leurs sentiments et nest nullement mus.Quant au couple Marie / Meursault, il se rduit lacte sexuel, une attirance purement charnelle. Rien nengage le hros, mme pas les avances de mariage que lui propose Marie. Il banalise la relation ce qui est encore un comportement absurde.Dun autre ct, si le hasard est synonyme dabsurdit, on comprend donc que le meurtre de larabe est involontaire, car le hros voulait viter une tragdie cest pourquoi il a rcupr le pistolet de Raymond

    et quil finit par sen servir et tuer larabe. Et pourtant, il fait sien son crime, il lassume, mme sil sagit dun crime absurde. La morale quil en tire est que labsurde et la fatalit se coalisent facilement pour dtruire le mortel. Par ailleurs, chez Camus, labsurde se dfinit comme : le divorce entre lesprit qui dsire et le monde qui doit . Partant de ce constat, nous remarquons quentre lhomme et sa socit, si les rapports sont positifs, favorables, il ya harmonie. Mais lorsque ces rapports sont conflictuels, nat labsurde. Ne peut-on pas dire dans ce cas que labsurdit est une incomprhension ? Certes, rpondre par laffirmative serait os. Mais ce dont nous sommes srs cest que tous les bouleversements de notre poque (les guerres, les famines, les crimes) sont provoqus par lincomprhension, le non-sens donc labsurdit.Si on revient lpisode du procs, on comprend mieux ce qui fait de Meursault un personnage absurde. Il ne voyait mme pas la ncessit de choisir un avocat : je trouvais mon affaire trs simple . Cest pourquoi il adopte la stratgie du silence son entretien avec le juge dinstruction. Mais la lecture de la sentence, il sent limportance de son affaire : jai senti alors quelque chose qui soulevait toute la salle et, pour la premire fois, jai compris que jtais coupable . Ou encore : le prsident ma dit dans une forme bizarre que jaurais la tte tranche sur la place publique au nom du peuple franais .Il ft donc accus non pas du crime de larabe mais de parricide et Camus le dit si bien : jai rsum il ya longtemps, par une phrase dont je reconnais quelle est paradoxale : dans notre socit tout homme qui ne pleure pas lenterrement de sa mre risque dtre condamn mort . cest--dire que le hros du livre est condamn parce quil ne joue pas le jeu, cest un marginal donc un absurde.Enfin, nous avons toujours pens que le monde est marqu par une certaine dualit entre le Bien et le Mal. Ces deux concepts rgissent la vie de chaque individu. L o il ya le Bien, le Mal aussi a sa place. Ds lors, lunivers est confront une sorte de tiraillement entre les deux. Les hommes appartiennent soit lun soit lautre. Aussi, la paix et lamour symbole du Bien, se heurte la haine, lincomprhension, la marginalit, labsurde symbole du Mal. Cette dichotomie donne naissance deux mondes : ceux qui sont accepts car respectant les normes sociales et ceux qui sont rejets car incompris. Se cre alors une exclusion synonyme de confrontation, de mpris de lautre, de haine. Ainsi, linjustice, le bannissement, labsurdit et bien dautres flaux se rangent du ct du Mal et lgitiment sa prsence. En rsum, en se penchant sur LEtranger de Camus, nous avons sommairement esquiss certains points saillants de luvre. Nous admettons lindigence de ce travail par rapport la richesse de luvre. Toutefois, nous esprons que cette modeste contribution aura pour rle dattnuer la situation de nos apprenants sur la difficult comprendre luvre. Bonne lecture !!!

    Comprendre, LEtranger dAlbert Camus et la philosophie de labsurdit

    Par M. A.B. TOURE, professeur de Lettres Modernes au Lyce de Dahra

  • 8LECOLE DU DJOLOF

    Rcration

    Le sang contient les lments desti-ns nourrir les diffrents tissus qui composent lorganisme et les d-chets produits par ceux-ci .En sim-plifiant, le sang est contenu dans un circuit ferm, et est achemin vers les organes et les muscles par les artres puis reconduit vers le cur par les veines. Le cur quant lui, fait office de pompe. A leffort, la sollicitation musculaire saccroit. En rponse, le cur augmente le dbit sanguin pour satisfaire cette demande.Le cur dun sdentaire ntant pas particulirement dvelopp, il peut rpondre de faon satisfaisante cette demande. Cest lune des raisons pour lesquelles la fatigue apparait plus facilement chez le s-dentaire que le sportif.Sur la composition du sangLa sdentarit facilite la prise de poids. Cet excs pondral contri-bue augmenter le taux de graisses contenues dans le sang, dont celui du mauvais cholestrol. Sachant que ce dernier, avec le tabac, consti-tue le principal facteur des mala-dies cardiovasculaires, il apparait clairement que lexercice physique sera recommand tous. Sachez quun taux lev de lipoprotine ac-centue considrablement les risques de crampes cardiaques et de rupture danvrisme. Chez lhomme, les risques de mor-talit par crise cardiaque sont multi-plis par 60 partir de 40 ans. Chez la femme ces risques apparaissent vers 50ans. Ils sont causs par lef-fondrement, au moment de la m-nopause, de la protection hormo-nale originelle.

    Sur les musclesLa fatigue musculaire est la rsul-tante dun effondrement des r-serves nergtiques. Comme une automobile, le muscle utilise le car-burant pour produire de lnergie. Ce carburant se prsente sous deux formes le sucre et les graisses.Le sucre est stock sous forme de glycogne dans le muscle et dans le foie. Ces rserves sont faibles et augmentent avec lactivit phy-sique. Les graisses sont stockes en excs dans les tissus adipeux se situant autour de la ceinture ab-dominale, lintrieur des cuisses et lextrieur des bras. Seul lactivit physique et lquilibre alimentaire permettent de limiter leur quantit.En toute circonstance, le sucre reste llment nergtique prfrentiel.

    En effet, le muscle et le cerveau lutilisent continuellement comme carburant. En cas de baisse substan-tielle de ses rserves, lorganisme rduit considrablement son activi-t: cest la fatigue musculaire. En revanche, les graisses ne peuvent pas tre employes seules comme carburant. Elles doivent tre combines avec le sucre. Ce mlange ne peut tre utilis que lorsque lin-tensit de leffort musculaire produit est faible.Lors dune tension musculaire forte, le sdentaire puise

    uniquement dans ses rserves de sucre pour rpondre la demande de ses muscles, celles-ci tant faibles, sa fatigue apparait rapidement. De plus, la disponibilit de ses graisses est rduite. Pour brler ses graisses, il faut les solliciter rgulirement.

    Seul lexercice physique continue amliores la mobilit des graisses contenues dans les adipocytes.

    ATTENTIONIl est ncessaire de consulter son mdecin avant de sengager dans la voie de lexercice physique. Un bilan de sant vous permettra de connaitre les sports ou activits physiques qui vous sont recomman-ds et ceux qui sont proscrits.Ensuite, nhsitez pas faire appel un professionnel des mtiers du sport. Celui-ci vous conseillera les exercices qui vous sont favorables et ce que vous devez tout prix vi-ter.Lactivit physique exige du sys-tme cardiovasculaire de plus grands efforts. Ces efforts en-trainent certes des adaptations positives mais le cur subit in-dubitablement des contraintes qui prsentent un certain danger pour certains individus.

    M. DIOPPEPS au Lyce de Dahra

    Les effets de la sdentarit sexercent principalement sur les muscles, le cur, les vaisseaux et la composition du sang

    MOTS FLECHESGENDARME

    A LAUBE

    CHAUDE

    DANSLARNE

    TEXTILEDENT

    LIMON

    LIVRE

    PESANTDOR

    PAPEINNOCENT

    GNIE

    DISPOSI-TION DELARME

    JEU

    HROSBIBLIQUE

    SOLDAT

    DCISION DEJUSTICE

    MESSAGERADIO

    DIPLME

    IDIOT

    METTRE DELIODE

    RICHESSE

    DIVAGUER

    SOUVERAIN

    TROISSUISSES

    EN PLEINCOEUR

    FAUTE DEBALLE

    FIN DUJOUR

    LIPPES

    RGLE

    VIVESEAUX

    ELLECONNAT LA

    MUSIQUE

    FLCHS 10x10 N1 FORTISSIMOTS 2005http://www.fortissimots.com

    *Un homme et son fils ont ensemble 44 ans. Leurs ges respectifs sont forms des 2 mmes chiffres renverss. Quel ge ont-ils ?

    *Je suis ce que je suis, mais je ne suis pas ce que je suis, car si jtais ce que je suis, je ne serais pas ce que je suis.

    Un enfant, chappant la surveillance de son pre, se fait renverser par une voiture. Une ambulance transporte alors lenfant accompagn de son pre lhpital et lenfant est emmen au bloc opratoire pour subir une opration. Mais en sapprochant de lenfant le docteur sexclame Cest mon fils!. Comment est-ce possible?

    Je plonge dune falaise de 10 mtres de haut. Je nage sous leau pendant plus dune heure. Je chasse le requin avec les dents. Je sais parler aux poulpes. Hier jai remont quinze kilos dor de lpave du Titanic, mais cest moins que la semaine dernire. Chaque matin je traverse la Mditerrane la brasse... Qui suis-je?

    Un libraire achte un livre 70F, le vend 80F, le rachte 90F, le re-vend 100F. Quel a t son bnfice?

    Les trains sarrtent mon premier. Vous trouverez mon second en mettant le verbe dire la 2me personne du singulier au prsent de lindicatif. Mon troisime est avant 2. Mon quatrime est aprs 1. Il faut toujours se fixer mon 5me pour avancer. Mon tout est le dernier dfenseur.

    DETENTE